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Les lymphocytes T cutanés CD4+CD160+ sont impliqués dans la physiopathologie du mycosis fongoïde

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Page 1: Les lymphocytes T cutanés CD4+CD160+ sont impliqués dans la physiopathologie du mycosis fongoïde

S414 JDP 2013

différentiel de syndrome de Sézary chez les patients atteintsd’érythrodermie.Déclaration d’intérêt.— Aucun.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.09.112

CO111Lymphomes T sous-cutanés de typepanniculite : expérience clinique etanatomo-pathologique du Groupefrancais d’Étude des LymphomesCutanésD. Michonneau a,∗, T. Petrella b, J. Bruneau a, N. Ortonne c,S. Barete d, M. Battistella e, M. Maynadié f, C. Bodemer g,O. Hermine h, N. Brousse a, S. Fraitag a, Pour le RéseauLYMPHOPATH Groupe francais d’Étude des Lymphomes Cutanés,Groupe francais d’Étude des Lymphomes Cutanésa Anatomie pathologique, hôpital Necker, Paris, Franceb Anatomie pathologique, CHU de Dijon, Dijon, Francec Anatomie pathologique, hôpital Henri-Mondor, Créteil, Franced Dermatologie, Paris VI, Paris, Francee Anatomie pathologique, hôpital Saint-Louis, Paris, Francef Registre des hémopathies malignes de Côte d’Or, CHU de Dijon,Dijon, Franceg Dermatologie, hôpital Necker, Paris, Franceh Hématologie adulte, hôpital Necker, Paris, France∗ Auteur correspondant.

Mots clés : Chimiothérapie ; Immunosuppresseur ; Lymphome Tsous cutané de type panniculiteIntroduction.— Le lymphome T sous-cutané de type panniculite(SPTCL) est une entité rare récemment individualisée par la classifi-cation OMS 2008. Le pronostic est considéré comme favorable maispeu de données permettent de déterminer si le meilleur traitementen première ligne est la chimiothérapie conventionnelle (CT) ou lesimmunosuppresseurs (IS).Patients et méthodes.— Vingt-sept cas de SPTCL ont été inclus àpartir des bases de données du GFELC et du réseau LYMPHOPATH.Les biopsies ont été relues et l’immuno-histochimie complétée sinécessaire. Les données cliniques et biologiques des patients ontété collectées rétrospectivement.Résultats.— L’âge médian au diagnostic était de 31,1 ans et lesex-ratio H/F de 5/22. Le délai moyen de diagnostic était de4,6 mois. 47 % des patients avaient un antécédent de maladies auto-immunes et 24 % étaient déjà suivis pour une autre panniculite.Au diagnostic, 35 % des patients avaient un syndrome d’activationmacrophagique. Les lésions cutanées étaient nodulaires dans 91 %des cas. La �2-microglobuline était augmentée dans 83 % des cas.Des auto-anticorps étaient détectés dans 65 % des cas. Toutes lesbiopsies montraient un aspect de panniculite avec une infiltrationlymphoïde CD3+CD8+granzymeB+, disposée en couronne adipocy-taire, avec de nombreuses images d’apoptose et de cytophagie. Unangiotropisme était visible dans 24 % des cas et un aspect de vascula-rite dans 16 %. Un lymphome T �� était exclu par l’expression de �F1(89 %) et/ou la caractérisation moléculaire du TCR en cas de mono-clonalité (88 %). Le suivi médian était de 20,5 mois. La survie globaleà deux ans était de 95,6 %. En première ligne, 69,5 % des patientsont recu un traitement IS et 30,5 % ont été traités par CT. Ces deuxgroupes ne présentaient pas de différences cliniques, biologiquesou histologiques significatives. Une rémission complète était res-pectivement obtenue dans 81,2 % et 28,5 % des cas (p = 0,025). Enl’absence de RC, une rémission partielle était obtenue dans 0 et28,5 % des cas (NS), une stabilité des lésions dans 12,5 % et 0 % descas (NS) et une progression dans 6,2 % et 42,8 % des cas (NS).Discussion.— L’analyse des cas de SPTCL montre une associationfréquente du lymphome avec des signes cliniques ou biologiquesd’auto-immunité.

Conclusion.— Alors que la physiopathologie des SPTCL reste malcomprise, nos données suggèrent que les immunosuppresseurs pour-raient être plus efficaces en première ligne que la chimiothérapie.Déclaration d’intérêt.— Aucun.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.09.113

CO112Les lymphocytes T cutanésCD4+CD160+ sont impliqués dans laphysiopathologie du mycosis fongoïdeT. Bounfour a,∗, N. Sako a, L. Michel a, V. Schiavon a, V. Dessirier a,A. Marie-Cardine a, D. Olive b, C. Ram-Wolff c, M. Bagot c,A. Bensussan a, C. Schmitt a

a U976, Inserm, Paris, Franceb UMR891, Inserm, Marseille, Francec Dermatologie, hôpital Saint-Louis, Paris, France∗ Auteur correspondant.

Mots clés : CD160 ; Lymphocytes T ; Lymphome cutané T ; Mycosisfongoide ; CD 160Introduction.— Le CD160 est un récepteur de surface principale-ment des cellules cytotoxiques (NK CD56dim, lymphocytes �� et TCD8+). Une très faible population T exprime CD4 et CD160 dans lesang de sujets sains, dans la peau normale et de maladies inflam-matoires cutanées (psoriasis, dermatite atopique). Elle exprimeles marqueurs d’adressage cutané et de cellules mémoires effec-trices. Le diagnostic de mycosis fongoïde (MF) peut s’avérer difficilenotamment à un stade précoce. Il n’existe pas actuellement demarqueur spécifique. Le CD160, récepteur des cellules NK commeKIR3DL2/CD158k, marqueur des cellules de Sézary, paraissait doncintéressant. Nous avons étudié la présence de la population Tcutanée CD4+CD160+ du mycosis fongoïde (MF), dont les cellulestumorales possèdent les caractéristiques des cellules mémoireseffectrices.Patients et méthodes.— Des analyses phénotypiques par cytomé-trie en flux et transcriptionnelles par Q-RTPCR ont été réaliséessur des lymphocytes du sang et extraits de la peau par méthodeenzymatique, de sujets sains et atteints de MF.Résultats.— Nous avons confirmé la présence d’une population lym-phocytaire T CD4+CD160+ dans la peau de sujets sains. Elle exprimeen partie CD158k. Nous avons observé l’expression de CD158k etCD160 sur les lymphocytes CD4+ tumoraux de MF. La présence destranscrits de CD160 et CD158k a été confirmée en QPCR. Dans leMF transformé, les lymphocytes CD4+CD158k+ peuvent exprimerCD160.Conclusion.— Nous avons mis en évidence que les lymphocytes Tcutanés CD4+ pouvaient exprimer CD158k dans la peau normale.La population T CD4+CD160+ est retrouvée dans la peau de MFet exprime en partie CD158k. La présence d’une population TCD4+CD158k+ pouvant exprimer CD160 suggère que le développe-ment de la population tumorale de MF à un stade plus précoce apu se faire à partir des lymphocytes T CD4+CD160+CD158k+ de lapeau normale. Le rôle et les fonctions de cette population originalerésidente cutanée restent à explorer.Déclaration d’intérêt.— Aucun.

http://dx.doi.org/10.1016/j.annder.2013.09.114