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8 Congrès SFNR 2012 bonne amélioration sur le plan fonctionnel (mRS 2) et le NIHSS moyen était de 9,0 ± 8,8. Le taux de mortalité était de 22,2 % (8/36). Les patients avec une occlusion en tandem obtenaient des résultats moins satisfaisants. Conclusion.— La thrombectomie mécanique sous sédation est une alternative fiable et efficace pour la majorité des patients. On observe même un léger bénéfice par rapport aux patients traités sous anesthésie générale. doi:10.1016/j.neurad.2012.01.025 CO-23 Utilisation d’un arceau d’imagerie neuro-interventionnelle pour la mesure du volume sanguin cérébral A. Ghorbani a , L. Ikka b , P. Jittapiromsak b , D. Ruijters c , H. Aerts c , N. Benachour b , P. Bozzetto b , L. Spelle b , J. Moret b a Shariaati Hospital, Téhéran, Iran b Hôpital Beaujon, centre NEURI, Clichy, France c Philips Healthcare, Best, Pays-Bas Objectifs.— La possibilité d’une étude du volume sanguin cérébral (VSC) au bloc de neuroradiologie interventionnelle apparaît d’une importante utilité pour réduire les délais au cours de la prise en charge endovasculaire de patients présentant une ischémie cérébral et candidats à une désobstruction par voie intra-artérielle. Patients et méthodes.— Deux patients à la phase aiguë d’une isché- mie cérébrale et candidats à une désobstruction par voie artérielle ont pu bénéficier de cette nouvelle modalité d’imagerie. L’acquisition des données est réalisée sur un angiographe bi-plan Philips Allura consistant en une injection intraveineuse de produit de contraste iodé suivie de l’acquisition d’une séquence rotation- nelle dédiée. Les données sont ensuite transférées sur une station de post- traitement Xtravision pour y être traitées avec une solution logicielle développée en partenariat avec Philips Healthcare dans le cadre du projet AneuLink. Résultats.— Des images paramétriques correspondant à des cartes de VSC ont pu être reconstruites pour chaque patient, avant puis au décours de la procédure. Les avantages et les limites de cette méthode seront discutés. Conclusion.— Nous présentons une nouvelle méthode d’imagerie paramétrique du volume sanguin cérébral utile lors de la prise ne charge d’un patient porteur d’une ischémie cérébrale. Il est nécessaire de poursuivre ce travail pour évaluer les capacités de prédiction de cette mesure sur l’efficacité des traitements mis en œuvre. doi:10.1016/j.neurad.2012.01.026 CO-24 Variabilité et accord des scores de reperfusion cérébrale L. Estrade , A. Weill , E. Kouznetsov , D. Roy , J. Raymond Hôpital Notre-Dame, Montréal, Canada Objectifs.— Associés à l’évaluation clinique, les scores de reper- fusion cérébrale sont largement utilisés pour évaluer les résultats de la thrombolyse et de la thrombectomie mécanique dans les acci- dents vasculaires cérébraux à la phase aiguë. Compte tenu du grand nombre d’études sur l’efficacité des traitements de l’AVC en aigu, nous nous sommes intéressés à la variabilité des scores de reperfu- sion utilisés. Méthode.— Trois relecteurs experts de notre institution ont dans un premier temps revu 40 cas avec toutes les séries angiographiques disponibles. Puis dans un second temps, nous avons envoyé un ques- tionnaire numérique (contenant une image de face et de profil, avant et après la thrombolyse) à des relecteurs experts. Dans les deux cas, les relecteurs ont eu à évaluer la reperfusion en utili- sant les score Thrombolysis in Cerebral Infarction (TICI) et Arterial Occlusive Lesion (AOL). La variabilité des deux scores a été étudié par le kappa et les accords inter et intraobservateur. Résultats.— Les analyses statistiques sont encore en cours, mais l’analyse préliminaire de nos données montre un kappa, accords intra- et interobservateur très bas. Conclusion.— Il y a donc une grande variabilité des scores de reperfusion cérébrale a la phase aiguë des accidents vasculaires cérébraux. Cela doit nous imposer une grande prudence dans l inter- prétation des résultats des études cliniques. doi:10.1016/j.neurad.2012.01.027 CO-25 Les lymphomes encéphaliques primitifs :imagerie IRM morphologique et métabolique : à propos de 20 cas N. Ech-Cherif El Kettani a , M. Fikri a , Y. Arkha b , A. Melhaoui b , L. Rifi b , A. El Khamlichi b , S. Sefiani c , M.-R. El Hassani a , M. Jiddane a a Service de neuroradiologie, HSR, Rabat, Maroc b Service de neurochirurgie, HSR, Rabat, Maroc c Service de neuropathologie, HSR, Rabat, Maroc Objectifs.— Étude visant à établir le profil IRM morphologique et métabolique des lymphomes encéphaliques primitifs. Patients et méthodes.— Notre étude porte sur une série de 20 patients, tous admis pour processus lésionnel encéphalique d’allure tumorale objectivé à la TDM encéphalique. Ils ont tous bénéficié d’une IRM encéphalique d’abord morpho- logique, réalisée dans les trois plans de l’espace, en SpT1, SpT2, FLAIR, SpT1 gado, difffusion et perfusion (ASL). Celle-ci est complétée par une étude spectrométrique monovoxel et multi- voxels (CSI). Un diagnostic de nature de la lésion est alors avancé sur ces données IRM. Une biopsie stéréotaxique guidée par IRM est ensuite réalisée. Le diagnostic IRM de la lésion est alors confronté au résultat histo- logique du prélèvement réalisé. Résultats.— L’IRM morphologique retrouve des lésions de taille variable, uniques (n = 15) ou multiples (n = 5), iso à hypointenses en SpT1, hypointenses en SpT2, et qui prennent le contraste de fac ¸on homogène. L’ADC est le plus souvent diminué. Le VSC est plus bas que celui des tumeurs gliales de haut grade. La spectro-RM objective systématiquement une très forte inversion du rapport choline/NAA, associée à la présence de lactates. Conclusion.— L’IRM constitue la technique d’imagerie de référence dans l’exploration des lymphomes. La spectroscopie complète uti- lement les séquences morphologiques, surtout en cas de similitudes morphologiques entre les lymphomes et d’autres lésions : tumorales gliales ou inflammatoires pseudotumorales (SEP, sarcoïdose). doi:10.1016/j.neurad.2012.01.028 CO-26 Adénome hypophysaire et maladie de Cushing : de l’aspect typique à la difficulté diagnostique S. Nagi a , E. Haouat b , L. Ben Salem-Hechmi b , C. Drissi a , N. Hammami a , R. Sebaï a , S. Chamakhi c , C. Ben Slama b , M. Ben Hamouda a a Institut de neurologie, Tunis, Tunisie b Institut de nutrition, Tunis, Tunisie c Centre médical Tanit, Tunis, Tunisie Objectifs.— La maladie de Cushing (MC) est le plus souvent en rapport avec un microadénome, plus rarement avec des lésions atypiques par leur taille ou leur aspect en IRM.

Les lymphomes encéphaliques primitifs :imagerie IRM morphologique et métabolique : à propos de 20 cas

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O-23tilisation d’un arceau d’imagerieeuro-interventionnelle pour la mesure du volumeanguin cérébral. Ghorbani a, L. Ikka b, P. Jittapiromsak b, D. Ruijters c,. Aerts c, N. Benachour b, P. Bozzetto b, L. Spelle b, J. Moret b

Shariaati Hospital, Téhéran, IranHôpital Beaujon, centre NEURI, Clichy, FrancePhilips Healthcare, Best, Pays-Bas

bjectifs.— La possibilité d’une étude du volume sanguin cérébralVSC) au bloc de neuroradiologie interventionnelle apparaît d’unemportante utilité pour réduire les délais au cours de la prise enharge endovasculaire de patients présentant une ischémie cérébralt candidats à une désobstruction par voie intra-artérielle.atients et méthodes.— Deux patients à la phase aiguë d’une isché-ie cérébrale et candidats à une désobstruction par voie artérielle

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oi:10.1016/j.neurad.2012.01.026

O-24ariabilité et accord des scores de reperfusionérébrale. Estrade , A. Weill , E. Kouznetsov , D. Roy , J. Raymond

Hôpital Notre-Dame, Montréal, Canada

bjectifs.— Associés à l’évaluation clinique, les scores de reper-usion cérébrale sont largement utilisés pour évaluer les résultatse la thrombolyse et de la thrombectomie mécanique dans les acci-ents vasculaires cérébraux à la phase aiguë. Compte tenu du grandombre d’études sur l’efficacité des traitements de l’AVC en aigu,ous nous sommes intéressés à la variabilité des scores de reperfu-ion utilisés.

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Congrès SFNR 2012

vant et après la thrombolyse) à des relecteurs experts. Dans leseux cas, les relecteurs ont eu à évaluer la reperfusion en utili-ant les score Thrombolysis in Cerebral Infarction (TICI) et Arterialcclusive Lesion (AOL). La variabilité des deux scores a été étudiéar le kappa et les accords inter et intraobservateur.ésultats.— Les analyses statistiques sont encore en cours, mais

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Service de neuroradiologie, HSR, Rabat, MarocService de neurochirurgie, HSR, Rabat, MarocService de neuropathologie, HSR, Rabat, Maroc

bjectifs.— Étude visant à établir le profil IRM morphologique etétabolique des lymphomes encéphaliques primitifs.

atients et méthodes.— Notre étude porte sur une série de0 patients, tous admis pour processus lésionnel encéphalique’allure tumorale objectivé à la TDM encéphalique.ls ont tous bénéficié d’une IRM encéphalique d’abord morpho-ogique, réalisée dans les trois plans de l’espace, en SpT1,pT2, FLAIR, SpT1 gado, difffusion et perfusion (ASL). Celle-ci estomplétée par une étude spectrométrique monovoxel et multi-oxels (CSI). Un diagnostic de nature de la lésion est alors avancéur ces données IRM.ne biopsie stéréotaxique guidée par IRM est ensuite réalisée.e diagnostic IRM de la lésion est alors confronté au résultat histo-ogique du prélèvement réalisé.ésultats.— L’IRM morphologique retrouve des lésions de tailleariable, uniques (n = 15) ou multiples (n = 5), iso à hypointenses enpT1, hypointenses en SpT2, et qui prennent le contraste de faconomogène. L’ADC est le plus souvent diminué. Le VSC est plus basue celui des tumeurs gliales de haut grade.a spectro-RM objective systématiquement une très forte inversionu rapport choline/NAA, associée à la présence de lactates.onclusion.— L’IRM constitue la technique d’imagerie de référenceans l’exploration des lymphomes. La spectroscopie complète uti-ement les séquences morphologiques, surtout en cas de similitudesorphologiques entre les lymphomes et d’autres lésions : tumorales

liales ou inflammatoires pseudotumorales (SEP, sarcoïdose).

oi:10.1016/j.neurad.2012.01.028

O-26dénome hypophysaire et maladie de Cushing : de

’aspect typique à la difficulté diagnostique. Nagi a, E. Haouat b, L. Ben Salem-Hechmi b, C. Drissi a,. Hammami a, R. Sebaï a, S. Chamakhi c, C. Ben Slama b,. Ben Hamouda a

Institut de neurologie, Tunis, TunisieInstitut de nutrition, Tunis, TunisieCentre médical Tanit, Tunis, Tunisie

bjectifs.— La maladie de Cushing (MC) est le plus souvent enapport avec un microadénome, plus rarement avec des lésionstypiques par leur taille ou leur aspect en IRM.