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Les risques traditionnels traités en assurance peuvent être, dans la plupart des cas, mutualisés, ce qui conduit schématiquement à une tarification des risques couverts à l'espérance de leur coût. Des marges de sécurité sont ajoutées au tarif de telle sorte que le risque de perte ait une probabilité de réalisation inférieure à un certain niveau. La gestion du risque -abstraction faite de la gestion d'actifs-consiste pour l'assureur à laisser faire les choses, ou plus exactement à espérer que la loi des grands nombres opère. De part son approche mutualisatrice, la gestion du risque en assurance ne demande pas de mettre en place des couvertures dynamiques comme cela est au contraire le cas en finance. Tout au plus, l'assureur peut céder une partie du risque pris à un réassureur, afin de réduire sa probabilité de ruine. La théorie du risque en assurance s'est ainsi développée autour des notions de probabilité de perte et de probabilité de ruine (bien avant que les banquiers ne parlent de Value at Risk), et non pas autour de méthodes de couverture dynamique du risque. Toutefois, l'analyse du risque associé à de nouveaux produits d'assurance montre que des méthodes de la finance peuvent être adaptées en assurance. C'est notamment le cas des garanties plancher qui peuvent s'analyser suivant les cas comme des puts européens ou des puts américains. La somme assurée est le montant maximal que l'assureur rembourse en cas de sinistre. Somme assurée plafonnée : en cas de sinistre, l'assurance rembourse au maximum la somme convenue. si le montant du sinistre dépasse la somme assurée, l'assurl doit prendre en chargele reliquat. Dans ce cas, on parle de situation de sous-assurance. Somme assurée non plafonnée : le montant du sinistre ne joue aucun role lorsque la somme assurée n'est pas limitée. L'assurance de personnes[modifier ]

Les risques traditionnels traités en assurance peuvent être

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Les risques traditionnels traités en assurance peuvent être, dans la plupart des cas, mutualisés, ce qui conduit schématiquement à une tarification des risques couverts à l'espérance de leur coût. Des marges de sécurité sont ajoutées au tarif de telle sorte que le risque de perte ait une probabilité de réalisation inférieure à un certain niveau. La gestion du risque -abstraction faite de la gestion d'actifs-consiste pour l'assureur à laisser faire les choses, ou plus exactement à espérer que la loi des grands nombres opère. De part son approche mutualisatrice, la gestion du risque en assurance ne demande pas de mettre en place des couvertures dynamiques comme cela est au contraire le cas en finance. Tout au plus, l'assureur peut céder une partie du risque pris à un réassureur, afin de réduire sa probabilité de ruine. La théorie du risque en assurance s'est ainsi développée autour des notions de probabilité de perte et de probabilité de ruine (bien avant que les banquiers ne parlent de Value at Risk), et non pas autour de méthodes de couverture dynamique du risque. Toutefois, l'analyse du risque associé à de nouveaux produits d'assurance montre que des méthodes de la finance peuvent être adaptées en assurance. C'est notamment le cas des garanties plancher qui peuvent s'analyser suivant les cas comme des puts européens ou des puts américains.

La somme assurée est le montant maximal que l'assureur rembourse en cas de sinistre. Somme assurée plafonnée : en cas de sinistre, l'assurance rembourse au maximum la somme convenue.

si le montant du sinistre dépasse la somme assurée, l'assurl doit prendre en chargele reliquat. Dans ce cas, on parle de situation de sous-assurance.

Somme assurée non plafonnée : le montant du sinistre ne joue aucun role lorsque la somme assurée n'est pas limitée.

L'assurance de personnes[modifier]

Les assurances de personnes ont pour objet de protéger la personne même de l'assuré.

soit « en cas de vie » (assurance vie) sous formes de capitalisation donnant lieu au bénéfice du titulaire (ou dans certains cas de ses ayants droit) au versement d'un capital ou d'une rente après une certaine date. On peut y assimiler les retraites, généralement versées par tranches périodiques comme dans le cas d'une rente. Toutefois le régime fiscal est alors différent, et il y a en général indexation sur le coût de la vie ce qui n'est pas le cas pour la plupart des rentes

soit « en cas de décès » (assurance décès) donnant lieu au versement d'un capital au bénéficiaire

soit par une assurance maladie : l'assurance complémentaire santé, l'assurance hospitalisation, le contrat "accidents corporels"

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soit en couverture d'autres risques tels que : la garantie incapacité/invalidité de travail, la garantie dépendance.

L'assurance de dommages[modifier]

Elle donne droit à une indemnité, normalement égale au montant du préjudice dû à un événement accidentel et involontaire (assurance accident), appelé « sinistre », se produit :

assurance de personnes  : (accident corporel, invalidité, maladie, assistance voyage...).On distingue fréquemment :

o la Prévoyance (garantie décès, indemnités journalières garantie incapacité/invalidité de travail, rente éducation, de conjoint...)

o l'assurance Santé aussi appelée Assurance Maladie, généralement segmentée en France en :

assurance maladie obligatoire (la sécurité sociale)

assurance maladie complémentaire ou la mutuelle (les Mutuelles, Institutions de prévoyance ou Sociétés d'assurances)

assurance de tiers : responsabilité civile, etc.

assurance de biens contre les accidents, incendies, vols (automobile, habitat...), c'est l'IARD (Incendie, Accident et Risques Divers)

Assurances dans la construction[modifier]

Assurance dommage ouvrage (France) Assurance décennale (France)

Assurance Tous risques chantier (France)

Assurance RC Négociant Matériaux de constructions (France)

Assurance RC Fabricant Matériaux de constructions (EPERS)

Assurance alternative[modifier]

La différence par rapport aux assurances classiques, il s'agit non d'un commerce mais d'une association.

Plusieurs personnes s'associent et contribuent, en apportant chacune une somme d'argent, à former un fond de solidarité que gérera une coopérative.

Ce fonds aidera le cotisant qui subit un des sinistres qu'ils auront mentionnés; au cas où aucun de ces sinistres ne sera produit, le fond sera rendu aux cotisants.

Page 3: Les risques traditionnels traités en assurance peuvent être

La partie des cotisations qui n'a pas eu besoin d'être utilisée pour couvrir les sinistres des cotisants au cours de l'année n'est pas gardée par la coopérative et considérée comme un bénéfice, mais soit est rendue aux cotisants, soit est gardée et comptée comme un fond de cotisations déjà versé pour une nouvelle année.

Si le fonds constitué des cotisants n'est pas suffisant pour couvrir les dépenses liées aux dommages, ce sera aux cotisants soit d'apporter de nouvelles cotisations pour couvrir le surplus, soit d'accepter que la coopérative ne couvre pas tous les frais pour tous les cotisants.