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Analyses Dares publication de la direction de l'animation de la recherche, des études et des statistiques JANVIER 2015 • N° 008 LES SALAIRES PAR SECTEUR ET PAR BRANCHE PROFESSIONNELLE EN 2012 Baisse en euros constants dans la construction et le tertiaire En 2012, dans le secteur privé et les entreprises publiques, la rémunération brute mensuelle moyenne des salariés en équivalent-temps plein (EQTP) s’est élevée à 2 874 euros et le salaire moyen net de tous prélèvements sociaux à 2 157 euros, en augmentation par rapport à 2011. Les rémunérations des salariés qui étaient sur le même poste de travail en 2011 et en 2012 sont plus élevées et ont progressé plus vite que celles des autres salariés. Les salaires nets ont néanmoins ralenti en 2012 (+1,6 %, après +2,3 % en 2011) dans la plupart des secteurs. Ce ralentissement a prévalu dans les principales branches professionnelles à l’exception notable des branches des plastiques, caoutchouc et combustibles, de l’agro-alimentaire, des bureaux d’études et prestations de services aux entreprises, et des branches non agricoles diverses, regroupements de branches dans lesquels l’accélération des salaires a été significative. En euros constants, le salaire net moyen a reculé en 2012 (-0,4 %) notamment dans la construction (-0,7 %) et le tertiaire (-0,6 %). L’écart de salaire net entre les femmes et les hommes, qui baisse régulièrement depuis 2008, est de -19,2 % en moyenne en 2012 en EQTP. Il s’échelonne entre -1,5 % dans la construction et -39,5 % dans le secteur des activités financières et d’assurances. En 2012, la rémunération brute mensuelle moyen- ne (1) en équivalent-temps plein (EQTP) d’un salarié travaillant dans le secteur privé ou dans une entre- prise publique (encadré 1) s’est élevée à 2 874 euros, en hausse de 1,8 % par rapport à 2011. Nette de tous prélèvements sociaux, elle a atteint 2 157 euros, en progression de 1,6 % (tableau 1). En euros courants, les salaires ont néanmoins sensiblement ralenti en 2012 par rapport à 2011 (2), année au cours de laquelle la rémunération moyenne avait augmenté de 2,4 % en brut et 2,3 % en net. Cette décélération des rémunérations en euros courants en 2012 est intervenue dans un contexte de ralentissement de l’activité économique et de dégra- dation du marché de l’emploi : le PIB en volume a moins progressé (+0,3 % en 2012, après +2,1 % en 2011) [1] et l’emploi salarié dans le secteur marchand non agricole a baissé (-0,2 %, après +0,3 % en 2011) [2]. Le moindre dynamisme des salaires en euros courants s’est inscrit dans un contexte d’inflation quasi-stable (+2,0 % en moyenne annuelle, après +2,1 % en 2011). Exprimé en euros constants, le salaire net moyen a ainsi baissé de 0,4 % en 2012, après une (1) La rémunération brute intègre l’ensemble des éléments de rémunération, fixes ou non : salaire de base, rémunération pour heures supplémentaires ou complémentaires, primes et indemnités, mais aussi, entre autres, les sommes versées au titre de la participation ou de l’intéressement. En revanche, le salaire net de tous prélèvements correspond au salaire net fiscal. Il ne comprend pas la participation, ni la partie de l’intéressement qui est placée sur un plan d’épargne entreprise (encadré 2). La mesure des salaires en EQTP intègre les postes à temps partiel qui représentent 15 % du volume de travail en 2012 [3]. (2) Tous les taux d’évolution calculés en 2011 et 2012 tiennent compte des salariés en contrats aidés (encadré 2).

Les salaires par secteur et par branche professionnelle en 2012

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  • AnalysesDares

    publication de la direction de l'animation de la recherche, des tudes et des statistiques

    JANVIER 2015 N 008

    Les saLaires par secteur et par branche professionneLLe en 2012

    Baisse en euros constants dans la construction et le tertiaire

    En 2012, dans le secteur priv et les entreprises publiques, la rmunration brute mensuelle

    moyenne des salaris en quivalent-temps plein (EQTP) sest leve 2 874 euros et le salaire moyen net de tous prlvements sociaux 2 157 euros, en

    augmentation par rapport 2011. Les rmunrations des salaris qui taient sur le mme poste de travail

    en 2011 et en 2012 sont plus leves et ont progress plus vite que celles des autres salaris.

    Les salaires nets ont nanmoins ralenti en 2012 (+1,6 %, aprs +2,3 % en 2011) dans la plupart

    des secteurs. Ce ralentissement a prvalu dans les principales branches professionnelles lexception

    notable des branches des plastiques, caoutchouc et combustibles, de lagro-alimentaire, des bureaux

    dtudes et prestations de services aux entreprises, et des branches non agricoles diverses,

    regroupements de branches dans lesquels lacclration des salaires a t significative.

    En euros constants, le salaire net moyen a recul en 2012 (-0,4 %) notamment dans

    la construction (-0,7 %) et le tertiaire (-0,6 %).

    Lcart de salaire net entre les femmes et les hommes, qui baisse rgulirement

    depuis 2008, est de -19,2 % en moyenne en 2012 en EQTP. Il schelonne entre -1,5 % dans la construction et -39,5 % dans le secteur des activits financires et dassurances.

    En 2012, la rmunration brute mensuelle moyen- ne (1) en quivalent-temps plein (EQTP) dun salari travaillant dans le secteur priv ou dans une entre-prise publique (encadr 1) sest leve 2 874 euros, en hausse de 1,8 % par rapport 2011. Nette de tous prlvements sociaux, elle a atteint 2 157 euros, en progression de 1,6 % (tableau 1). En euros courants, les salaires ont nanmoins sensiblement ralenti en 2012 par rapport 2011 (2), anne au cours de laquelle la rmunration moyenne avait augment de 2,4 % en brut et 2,3 % en net.

    Cette dclration des rmunrations en euros courants en 2012 est intervenue dans un contexte de ralentissement de lactivit conomique et de dgra-dation du march de lemploi : le PIB en volume a moins progress (+0,3 % en 2012, aprs +2,1 % en 2011) [1] et lemploi salari dans le secteur marchand non agricole a baiss (-0,2 %, aprs +0,3 % en 2011) [2].

    Le moindre dynamisme des salaires en euros courants sest inscrit dans un contexte dinflation quasi-stable (+2,0 % en moyenne annuelle, aprs +2,1 % en 2011). Exprim en euros constants, le salaire net moyen a ainsi baiss de 0,4 % en 2012, aprs une

    (1) La rmunration brute intgre lensemble des lments de rmunration, fixes ou non : salaire de base, rmunration pour heures supplmentaires ou complmentaires, primes et indemnits, mais aussi, entre autres, les sommes verses au titre de la participation ou de lintressement. En revanche, le salaire net de tous prlvements correspond au salaire net fiscal. Il ne comprend pas la participation, ni la partie de lintressement qui est place sur un plan dpargne entreprise (encadr 2). La mesure des salaires en EQTP intgre les postes temps partiel qui reprsentent 15 % du volume de travail en 2012 [3].

    (2) Tous les taux dvolution calculs en 2011 et 2012 tiennent compte des salaris en contrats aids (encadr 2).

  • DARES ANALYSES Janvier 2015 - N 0082

    Tableau 1 Rmunrations mensuelles moyennes en quivalent-temps plein des salaris par catgorie socioprofessionnelle en 2011 et 2012

    volutionsur un an

    (euroscourants,

    en %)

    Montant mensuelen 2012

    (en euros)

    Montant mensuelen 2011

    (en euros)

    volutionsur un an

    (euroscourants,

    en %)

    Montant mensuelen 2012

    (en euros)

    Rmunration netteRmunration brute

    Cadres* ...................................................... 5 359 5 420 1,1 3 972 4 013 1,0 -21,3

    Professions intermdiaires ........................... 2 921 2 953 1,1 2 191 2 208 0,7 -13,4

    Employs .................................................... 2 053 2 088 1,7 1 555 1 575 1,3 -8,6

    Ouvriers ...................................................... 2 132 2 169 1,7 1 629 1 653 1,4 -16,8

    Ensemble ................................................... 2 823 2 874 1,8 2 124 2 157 1,6 -19,2

    * Y compris chefs dentreprise salaris.

    Lecture : en 2012, la rmunration brute moyenne en quivalent-temps plein (EQTP) des cadres slevait 5 420 euros par mois, soit 1,1 % de plus quen 2011 ; chez les cadres, lcart de salaire net moyen en EQTP entre les femmes et les hommes est en dfaveur des femmes de -21,3 %.

    Champ : salaris du priv et des entreprises publiques ; France entire.

    Source : Insee,DADS 2012 (fichier semi dfinitif) ;calculs Dares.

    Montant mensuelen 2011

    (en euros)

    cartsde salaires femmes-hommes (en %)

    diminution graduelle des gains de pouvoir dachat au cours des annes prcdentes : +1,2 % en 2009, +0,5 % en 2010, puis +0,2 % en 2011 (graphique 1).

    Ventils par grands secteurs dactivit, les salaires nets rels ont continu de baisser dans la construction en 2012 (-0,7 %, aprs -0,3 % en 2011) et ont recul dans le tertiaire (-0,6 % en 2012, aprs +0,1 % en 2011). Dans lindustrie en revanche, les salaires nets rels nont pas diminu mais ont significativement ralenti en 2012 (+0,0 %, aprs +1,0 % en 2011).

    Le salaire net moyen en qui-valent-temps plein (EQTP) des femmes est infrieur de 19,2 % par rapport celui des hommes. Les volutions des rmun-rations par sexe et catgo-rie socioprofessionnelle entre 2011 et 2012 font lobjet dune publication par lInsee [3]. La prsente tude dtaille plus spcifiquement les volutions par taille dentreprise, secteur dacti-vit et branche professionnelle.

    Les hausses de salaires nets ont t infrieures la moyenne dans les entreprises de moins de 250 salaris

    En 2012, les rmunrations mensuelles nettes par taille dentreprise ont progress des rythmes contrasts (tableau 2). Elles ont t plus dyna-miques que la moyenne dans les entreprises de 250 salaris ou plus.

    Dans les entreprises de toutes tailles, les salaires nets en EQTP ont progress plus lentement en

    0,0

    0,5

    1,0

    1,5

    2,0

    2,5

    3,0

    3,5

    4,0

    2007 2008 2009 2010 2011 2012

    En %

    volution en moyenne annuelle de la rmunration brute de l'ensemble des salaris

    volution en moyenne annuelle de la rmunration nette de l'ensemble des salaris

    volution en moyenne annuelle de l'indice des prix la consommation (y compris tabac)

    Graphique 1 volutions moyennes annuelles des rmunrations des salaris en quivalent-temps plein et des prix la consommation depuis 2007

    Lecture : en 2012, la rmunration brute moyenne dun quivalent-temps plein a augment de 1,8 % et la rmunration nette de 1,6 % tandis que les prix la consommation ont augment de 2,0 %.

    Champ : salaris du secteur priv et des entreprises publiques ; France entire.

    Source : Insee, DADS 2012 (fichier semi dfinitif) ; calculs Dares.

    2012 quen 2011. Le ralentissement des salaires a t plus marqu dans les entreprises de 100 249 salaris, et plus encore dans celles de 250 499 salaris. Dans ces dernires, lvolution du salaire net moyen en euros courants dun EQTP est passe de +3,2 % en 2011 +1,9 % en 2012. Elle est principalement lie la dclration des salaires des ouvriers (+1,6 %, aprs +4,1 % en 2011) et des employs (+1,4 %, aprs +3,2 % en 2011), catgories qui reprsentent prs de 60 % des effectifs des entreprises de cette taille. Dans les entreprises de moins de 100 salaris, le ralen-tissement des salaires a t plus modr, notam-ment du fait de la plus forte proportion de salaris pays sur la base du Smic (3) [4]. En 2012, les revalorisations automatiques du Smic horaire brut en 2012 ont t plus leves quen 2011 : il a t revu la hausse de 0,3 % au 1er janvier 2012, puis dun -valoir au 1er juillet au titre de linflation

    (3) Selon les enqutes Acemo, la proportion de salaris rmunrs au voisinage du Smic dans le secteur priv non agricole a atteint, au 1er janvier 2014, 24,4 % dans les trs petites entreprises (TPE), 10,8 % dans les entreprises de 10 19 salaris, 12,2 % et 11,5 % dans les entreprises de 20 49 et 50 99 salaris. En revanche, cette proportion sest tablie 7,0 % et 6,2 % dans les entreprises de 100 249 et 250 499 salaris, et seulement 4,6 % dans les entreprises de 500 salaris ou plus.

    Feuil1

    Tableau 1 - Rmunrations mensuelles moyennes en quivalent temps plein des salaris par catgorie socioprofessionnelle en 2011 et 2012

    Rmunration bruteRmunration nette

    Montant mensuel en 2011(en euros)Montant mensuel en 2012 (en euros)volution sur un an (euros courants, en %)Montant mensuel en 2011(en euros)Montant mensuel en 2012(en euros)volution sur un an (euros courants, en %)carts de salaires femmes-hommes(en %)

    Cadres*5,3595,4201.13,9724,0131.0-21.3

    Professions intermdiaires2,9212,9531.12,1912,2080.7-13.4

    Employs2,0532,0881.71,5551,5751.3-8.6

    Ouvriers2,1322,1691.71,6291,6531.4-16.8

    Ensemble2,8232,8741.82,1242,1571.6-19.2

    * Y compris chefs d'entreprise salaris.

    Lecture : en 2012, la rmunration brute moyenne en quivalent-temps plein (EQTP) des cadres s'levait 5 420 euros par mois, soit 1,1 % de plus qu'en 2011 ; chez les cadres, l'cart de salaire net moyen en EQTP entre les femmes et les hommes est en dfaveur des femmes de -21,3 %.

    Champ : salaris du priv et des entreprises publiques ; France entire.

    Source : Insee, DADS 2012 (fichier semi dfinitif) ; calculs Dares.

    DaresPice jointetab 1.xls

    Feuil1

    Graphique 1 - volutions moyennes annuelles des rmunrations des salaris en quivalent temps plein et des prix la consommation depuis 2007

    annevolution en moyenne annuelle de la rmunration brute de l'ensemble des salarisvolution en moyenne annuelle de la rmunration nette de l'ensemble des salarisvolution en moyenne annuelle de l'indice des prix la consommation (y compris tabac)

    20073.13.21.5

    20083.13.32.8

    20091.01.30.1

    20102.12.01.5

    20112.42.32.1

    20121.81.62.0

    Lecture : en 2012, la rmunration brute moyenne d'un quivalent-temps plein a augment de 1,8 % et la rmunration nette de 1,6 % tandis que les prix la consommation ont augment de 2,0 %.

    Champ : salaris du secteur priv et des entreprises publiques ; France entire.

    Source : Insee, DADS 2012 (fichier semi dfinitif) ; calculs Dares.

    Feuil2

    Feuil3

    DaresPice jointegraf 1.xls

  • 3DARES ANALYSES Janvier 2015 - N 008

    Encadr 1

    LES DADS : SOURCE STATISTIQUE POUR MESURER LA RMUNRATION DES SALARIS

    Le niveau des rmunrations est calcul partir des informations issues des dclarations annuelles de donnes sociales (DADS) que les entreprises adressent ladministration. Les rsultats publis ici sont issus de lexploitation du fichier exhaustif. Les donnes sont dfinitives pour 2011 et semi-dfinitives pour 2012. Contrairement aux publications prcdentes, o seules les volutions des salaires de lensemble des emplois dits ordinaires travaillant dans le secteur priv et les entreprises publiques taient prsentes, cette publication, en lien avec celle de lInsee, intgre les salaris en contrats aids. Cela implique de lgres diffrences dans les rsultats portant sur lanne 2011 entre cette publi-cation et la prcdente [6]. Demeurent exclus les emplois des trois versants de la fonction publique (tat, territoriale, hospitalire), les salaris des particuliers employeurs ainsi que les apprentis et les stagiaires. Les effectifs salaris au 31 dcembre 2012 par secteur et par branche sont galement apprcis sur le primtre des salaris qui occupent un emploi ordinaire ou en contrat aid.

    Les tableaux issus de cette tude prsentent des niveaux de salaires lgrement diffrents de ceux de la publication de lInsee [3]. LInsee exploite le fichier au 1/12e, alors que la Dares mobilise le fichier exhaustif des DADS pour la publication de ses rsultats.

    La rmunration brute correspond lintgralit des traitements, salaires, appointements et commissions de base perus par le salari, avant toute dduction des cotisations obligatoires la charge du salari. Elle intgre les primes et gratifications, la rmunration des heures suppl-mentaires ou complmentaires, les indemnits de congs pays et indemnits compensatrices de congs non pris, les avantages en nature imposables, les frais professionnels, le supplment familial, les contributions patronales des rgimes complmentaires ou supplmentaires de retraite ou de prvoyance, les indemnits de mise la retraite ou de licenciement pour la partie qui excde les montants conventionnels ou lgaux, les sommes verses au titre de lintressement (places ou non sur un plan dpargne), les sommes verses au titre de la participation.

    La rmunration nette est calcule partir du salaire net fiscal disponible dans la DADS. Elle est nette de toutes cotisations sociales, y compris contribution sociale gnralise (CSG) et contribution au remboursement de la dette sociale (CRDS). Elle ne comprend pas la participation ni la fraction des indemnits de licenciement non imposables. Elle comprend lintressement, sauf si ce dernier est plac sur un plan dpargne entreprise.

    Le salaire en quivalent-temps plein (EQTP) est calcul en prenant en compte tous les postes de travail des salaris (y compris les postes temps partiel). Chaque poste est pris en compte au prorata de son volume horaire de travail rapport celui dun poste temps complet. Par exemple, un salari ayant occup un poste donn durant six mois 80 % et ayant peru au total 10 000 euros compte pour 0,4 (= 0,5*0,8) EQTP rmunr 25 000 euros par an.

    Malgr les contrles effectus par lInsee dans le traitement des DADS, des erreurs de mesure sur la dure annuelle rmunre et la condition demploi peuvent persister, ce qui explique que les premiers dciles de salaire net EQTP peuvent tre infrieurs au Smic net moyen en 2012 (1 107 euros) dans certains secteurs et branches professionnelles. En outre, certaines professions particulires sont exemptes du Smic, soit du fait de la spcificit de leurs conditions de travail (assistants maternels et familiaux par exemple), soit du fait que leur activit ne sinscrit pas dans un horaire de travail contrlable (vendeurs, reprsentants, placiers par exemple).

    Tableau 2 Rmunrations mensuelles moyennes en quivalent-temps plein et indicateurs de dispersion par tranche de taille dentreprise, en 2011 et 2012

    D9/D5

    Indicateurs de dispersion du salaire net(en 2012)

    D5/D1D9/D1D9D5D1

    volutionsur un an

    (euroscourants,

    en %)

    Montant mensuel en 2012

    (en euros)

    Montant mensuel en 2011

    (en euros)

    Rmunration netteRmunration brute

    volutionsur un an

    (euroscourants,

    en %)

    Montant mensuel en 2012

    (en euros)

    Montant mensuel en 2011

    (en euros)

    Moins de 10 salaris ... 2 308 2 353 2,0 1 773 1 798 1,4 -14,4 1 110 1 502 2 678 2,4 1,4 1,8

    De 10 19 salaris ..... 2 574 2 613 1,5 1 968 1 988 1,0 -16,1 1 164 1 642 3 023 2,6 1,4 1,8

    De 20 49 salaris ..... 2 666 2 713 1,8 2 026 2 053 1,3 -19,6 1 174 1 664 3 185 2,7 1,4 1,9

    De 50 99 salaris ..... 2 748 2 789 1,5 2 072 2 096 1,2 -22,8 1 179 1 674 3 303 2,8 1,4 2,0

    De 100 249 salaris 2 902 2 944 1,4 2 168 2 194 1,2 -21,3 1 212 1 749 3 463 2,9 1,4 2,0

    De 250 499 salaris 3 000 3 055 1,9 2 225 2 266 1,9 -21,1 1 225 1 819 3 593 2,9 1,5 2,0

    500 salaris ou plus .... 3 165 3 230 2,1 2 358 2 403 1,9 -20,0 1 264 1 963 3 896 3,1 1,6 2,0

    Ensemble .................. 2 823 2 874 1,8 2 124 2 157 1,6 -19,2 1 184 1 733 3 460 2,9 1,5 2,0

    Lecture : en 2012, le salaire en quivalent-temps plein dun salari dune entreprise de moins de 10 salaris slevait en moyenne 2 353 euros bruts par mois, soit 2 % de plus quen 2011 ; en 2012, 10 % des salaris des entreprises de moins de 10 salaris (D1) gagnaient moins de 1 110 euros nets par mois.

    Champ : salaris du priv et des entreprises publiques ; France entire.

    cartsde salaires femmes-hommes (en %)

    constate la fin du 1er semestre (+1,4 %) et dun coup de pouce (+0,6 %), soit une progression en moyenne annuelle de 3,3 % en euros courants (+1,8 % en 2011).

    Le salaire net mensuel est dautant plus lev que lentreprise est grande : il schelonne de 1 798 euros en moyenne dans les entreprises de moins de 10 salaris 2 403 euros dans celles de 500 salaris ou plus (tableau 2). La faiblesse relative du salaire net moyen en EQTP dans les trs petites entreprises (TPE, moins de 10 sala-ris) sexplique en partie par les caractristiques des emplois dans ces entreprises : leurs salaris

    sont plus jeunes, travaillent plus souvent dans des secteurs moins rmunrateurs et occupent plus souvent des positions douvriers et dem-ploys. Une fois prises en compte ces diffrences de structure du salariat, les salaires dans les TPE restent toutefois significativement plus faibles que dans les entreprises de taille suprieure [5].

    La dispersion des salaires, mesure par le ratio entre le 9e et le 1er dcile (4) (D9/D1), crot gale-ment avec la taille de lentreprise : en 2012, ce ratio sest tabli 2,4 pour les TPE, contre 3,1 pour les entreprises de 500 salaris ou plus. Les diffrences sont surtout marques dans le

    Source : Insee, DADS 2012 (fichier semi dfinitif) ; calculs Dares.

    (4) Les dciles partagent une population en dix sous-populations de taille gale. Ainsi, le 1er dcile de salaire (D1) est le seuil en-dessous duquel 10 % des salaris sont rmunrs, le 5e dcile de salaire (D5) partage la population en deux groupes gaux et le 9e dcile (D9) est le seuil au-dessus duquel 10 % des salaris sont rmunrs. Trois indicateurs dingalits sont calculs : le ratio D9/D1 qualifie les ingalits sur la totalit de la distribution, le ratio D5/D1 sur le bas de la distribution et le ratio D9/D5 sur le haut de la distribution.

    Feuil1

    Tableau 2 - Rmunrations mensuelles moyennes en quivalent temps plein et indicateurs de dispersion par tranche de taille d'entreprise, en 2011 et 2012

    Rmunration bruteRmunration netteIndicateurs de dispersion du salaire net (en 2012)

    Montant mensuel en 2011 (en euros)Montant mensuel en 2012 (en euros)volution sur un an (euros courants en %)Montant mensuel en 2011 (en euros)Montant mensuel en 2012 (en euros)volution sur un an (euros courants en %)carts de salaires femmes-hommes(en %)D1D5D9D9/D1D5/D1D9/D5

    Moins de 10 salaris2,3082,3532.01,7731,7981.4-14.41,1101,5022,6782.41.41.8

    De 10 19 salaris2,5742,6131.51,9681,9881.0-16.11,1641,6423,0232.61.41.8

    De 20 49 salaris2,6662,7131.82,0262,0531.3-19.61,1741,6643,1852.71.41.9

    De 50 99 salaris2,7482,7891.52,0722,0961.2-22.81,1791,6743,3032.81.42.0

    De 100 249 salaris2,9022,9441.42,1682,1941.2-21.31,2121,7493,4632.91.42.0

    De 250 499 salaris3,0003,0551.92,2252,2661.9-21.11,2251,8193,5932.91.52.0

    500 salaris ou plus3,1653,2302.12,3582,4031.9-20.01,2641,9633,8963.11.62.0

    Ensemble2,8232,8741.82,1242,1571.6-19.21,1841,7333,4602.91.52.0

    Lecture : en 2012, la rmunration brute moyenne en quivalent-temps plein des salaris des entreprises de moins de 10 salaris s'levait 2 353 euros par mois, soit 2,0 % de plus qu'en 2011 ; dans les TPE, l'cart de salaire net moyen en EQTP entre les femmes et les hommes est en dfaveur des femmes de -14,4 % ; en 2012, 10 % des salaris des entreprises de moins de 10 salaris (D1) gagnaient moins de 1 110 euros nets par mois.

    Champ : salaris du priv et des entreprises publiques ; France entire.

    Source : Insee, DADS 2012 (fichier semi dfinitif) ; calculs Dares.

    DaresPice jointetab 2.xls

  • DARES ANALYSES Janvier 2015 - N 0084

    haut de la distribution des salaires : le 1er dcile dans les entreprises de 500 salaris ou plus est suprieur de 14 % au 1er dcile dans les entre-prises de moins de 10 salaris, tandis que pour le 9e dcile, lcart est de 45 % (tableau 2).

    Lcart entre les salaires nets mensuels en EQTP des femmes et des hommes varie galement selon la taille des entreprises. Dans celles de moins de 100 salaris, lcart de salaires femmes-hommes crot avec la taille de lentreprise : il varie de -14,4 % dans les TPE -22,8 % dans les entreprises de 50 99 salaris. Dans les tranches suprieures, cet cart plafonne autour de -20 % (tableau 2).

    Les salaires restent plus dynamiques dans lindustrie malgr une forte dclration

    En 2012, le salaire net moyen en EQTP a augment le plus fortement dans lindustrie (+2,0 %, aprs +3,1 % en 2011), (tableau 3). Ce ralentissement sinscrit dans un contexte de recul de la produc-tion industrielle (-1,5 % en 2012 aprs +2,0 % en 2011) [1]. Tous les sous-secteurs industriels ont connu un rythme de croissance des salaires moins dynamique en 2012 quen 2011, lexception de cinq dentre eux dont notamment la cokfaction et raffinage (+6,6 %, aprs +4,0 % en 2011), et la fabrication dquipements lectriques (+2,9 %, aprs +1,4 % en 2011).

    La dclration du salaire net moyen a t parti-culirement marque dans les secteurs des indus-tries extractives (+1,3 %, aprs +3,7 % en 2011), de la mtallurgie et fabrication de produits mtal-liques lexception des machines et des quipe-ments (+0,8 %, aprs +3,1 % en 2011), et de la fabrication de matriels de transport (+2,5 %, aprs +4,8 % en 2011).

    La cokfaction reste le secteur le plus rmunra-teur, suivi du secteur de la production et distribu-tion deau et dlectricit, de gaz, de vapeur et dair conditionn, de lindustrie pharmaceutique, et de celui de la fabrication de produits informa-tiques, lectroniques et optiques, secteurs pour lesquels le salaire net moyen en EQTP dpasse 3 000 euros en 2012. En revanche, les indus-tries agro-alimentaires ainsi que les industries du textile, de lhabillement, du cuir et de la chaus-sure sont les secteurs les moins rmunrateurs avec des salaires nets mensuels en EQTP infrieurs 1 950 euros en moyenne.

    La dispersion des salaires nets crot notamment avec la proportion de cadres. Les salaires nets sont ainsi plus disperss dans le secteur des industries extractives, nergie, eau et gestion des dchets et dans celui de la fabrication dquipements lectriques, lectroniques, informatiques et de machines o la part des cadres est suprieure 20 % (le rapport inter dcile D9/D1 stablit dans

    ces deux secteurs 3,0), (tableau 3). linverse, les salaires nets sont moins disperss dans les secteurs de la construction et des industries agro-alimentaires (rapport inter dcile de 2,4), o les cadres reprsentent moins de 10 % des effectifs.

    Dans le secteur de la construction, le salaire net moyen a augment de 1,3 % en 2012 (tableau 3), malgr la poursuite du recul de lemploi (-1,0 % en 2012) [3] : les postes dtruits sont principale-ment des emplois peu qualifis, ce qui augmente par effet de composition le salaire moyen des sala-ris rests en activit. La construction fait toujours partie des secteurs qui offrent les rmunrations les plus faibles (1 969 euros nets par mois en moyenne).

    Les salaires ralentissent fortement dans les activits financires et dassurance

    Dans le tertiaire, le salaire net mensuel en EQTP a augment en moyenne de +1,4 % en 2012, aprs +2,2 % en 2011 (tableau 3). Les volutions ont t trs contrastes selon les secteurs.

    Le salaire net moyen a cr plus rapidement en 2012 quen 2011 dans le secteur des arts, spec-tacles et activits rcratives, dans les autres acti-vits spcialises, scientifiques et techniques, et dans celui des activits de services administratifs et de soutien. Dans ce dernier, la forte baisse de lemploi intrimaire enregistre en 2012 (-11 %) [3], a contribu renforcer la hausse des salaires. Les salaires ont aussi acclr dans les activits immobilires et, dans une moindre mesure, dans les autres activits de services (tableau 3).

    En revanche, aprs avoir fortement progress en 2011 (+3,9 %), les salaires du secteur des activits financires et dassurance ont presque stagn en 2012 (+0,3 %) en lien avec une contribution nga-tive des salaires des employs (-2,3 %) la crois-sance moyenne. Les salaires des secteurs transport et entreposage (+0,8 %, aprs +2,7 % en 2011) et information et communication (+1,4 %, aprs +1,9 % en 2011) ont galement dclr.

    Les secteurs de la recherche-dveloppement scientifique, de ldition, audiovisuel et diffu-sion, des activits financires et assurances, et des tlcommunications, secteurs qui emploient une forte proportion de cadres (respectivement 50 %, 59 %, 39 % et 46 % en 2012), continuent doffrir des salaires nets moyens en EQTP sup-rieurs 3 000 euros. Les activits de services administratifs et de soutien, de lhbergement-restauration et de laction sociale, secteurs o la proportion de lemploi moins qualifi est plus leve, sont les moins rmunrateurs en moyenne (respectivement 1 633, 1 587 et 1 511 euros nets mensuels par EQTP).

    Dans le tertiaire, la dispersion des salaires varie fortement dun secteur lautre : en 2012, le

  • 5DARES ANALYSES Janvier 2015 - N 008

    Tableau 3 Rmunrations mensuelles moyennes en quivalent-temps plein par secteur dactivit, en 2012

    D9/D5

    Indicateurs de dispersionde la rmunration nette (en 2012)

    D5/D1D9/D1D9D5D1

    volutionsur un an

    (euroscourants,

    en %)

    Montant mensuel en 2012

    (eneuros)

    Rmunrationnette

    Rmunration brute

    volutionsur un an

    (euroscourants,

    en %)

    Montant mensuel en 2012

    (eneuros)

    Effectif salari

    au 31 dc.2012 (1)

    DE : Industries extractives, nergie, eau, gestion des dchets et dpollution ..... 343 100 3 493 3,0 2 648 2,3 -3,5 1 434 2 204 4 345 3,0 1,5 2,0 BZ : Industries extractives ....................... 24 100 2 982 1,2 2 205 1,3 -5,6 1 382 1 854 3 342 2,4 1,3 1,8 DZ : Production et distribution dlectricit, de gaz, de vapeur et dair conditionn ......................... 173 000 4 152 3,9 3 191 2,8 -10,5 1 779 2 701 5 148 2,9 1,5 1,9 EZ : Production et distribution deau ; assainissement, gestion des dchets et dpollution ................................. 146 000 2 816 1,7 2 096 1,6 -2,1 1 289 1 821 3 080 2,4 1,4 1,7

    C1 : Fabrication de denres alimentaires, de boissons et de produits base de tabac ...................................... 516 000 2 550 2,2 1 881 1,9 -21,3 1 168 1 602 2 812 2,4 1,4 1,8

    C2 : Cokfaction et raffinage ....................... 9 600 5 165 3,4 3 492 6,6 -14,8 2 013 3 184 5 174 2,6 1,6 1,6

    C3 : Fabrication dquipements lectriques, lectroniques, informatiques ; fabrication de machines ....................... 431 300 3 554 2,0 2 610 2,3 -22,2 1 401 2 129 4 251 3,0 1,5 2,0 CI : Fabrication de produits informatiques, lectroniques et optiques ................ 130 800 4 105 1,3 3 008 1,9 -30,5 1 403 2 507 4 944 3,5 1,8 2,0 CJ : Fabrication dquipements lectriques 117 200 3 360 2,2 2 452 2,9 -24,1 1 372 2 012 3 915 2,9 1,5 1,9 CK : Fabrication de machines et quipements n.c.a ....................... 183 400 3 291 2,6 2 431 2,4 -15,9 1 421 2 058 3 719 2,6 1,4 1,8

    C4 : Fabrication de matriels de transport . 353 400 3 699 2,7 2 779 2,5 -10,3 1 517 2 296 4 409 2,9 1,5 1,9

    C5 : Fabrication dautres produits industriels 1 464 600 3 031 1,8 2 237 1,6 -12,4 1 293 1 878 3 467 2,7 1,5 1,8 CB : Fabrication de textiles, industries de lhabillement, industrie du cuir et de la chaussure ........................... 107 200 2 613 2,3 1 942 1,6 -24,7 1 146 1 544 3 040 2,7 1,3 2,0 CC : Travail du bois, industries du papier et imprimerie .................................. 197 900 2 720 1,3 2 034 1,1 -13,4 1 240 1 736 3 082 2,5 1,4 1,8 CE : Industrie chimique ........................... 140 300 4 001 1,4 2 857 2,2 -16,6 1 472 2 418 4 361 3,0 1,6 1,8 CF : Industrie pharmaceutique ................ 75 400 4 416 1,2 3 064 1,2 -14,3 1 610 2 551 4 800 3,0 1,6 1,9 CG : Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique ainsi que dautres produits minraux non mtallliques . 285 900 2 920 2,3 2 151 2,2 -16,8 1 313 1 833 3 250 2,5 1,4 1,8 CH : Mtallurgie et fabrication de produits mtalliques lexception des machines et des quipements ... 388 800 2 846 0,8 2 136 0,8 -11,5 1 336 1 866 3 138 2,3 1,4 1,7 CM : Autres industries manufacturires ; rparation et installation de machines et dquipements ............................ 269 100 2 922 2,6 2 185 2,1 -16,0 1 282 1 841 3 420 2,7 1,4 1,9

    FZ : Construction .......................................... 1 380 600 2 606 1,6 1 969 1,3 -1,5 1 217 1 720 2 877 2,4 1,4 1,7

    GZ : Commerce ; rparation dautomobiles et de motocycles ................................... 2 955 200 2 622 1,8 1 967 1,5 -21,7 1 181 1 574 3 125 2,6 1,3 2,0

    HZ : Transports et entreposage .................... 1 320 900 2 761 1,3 2 140 0,8 -7,3 1 345 1 857 3 136 2,3 1,4 1,7

    IZ : Hbergement et restauration .............. 872 800 2 080 1,9 1 587 1,1 -12,4 1 129 1 421 2 176 1,9 1,3 1,5

    JZ : Information et communication ............ 677 000 4 105 1,2 3 074 1,4 -17,2 1 516 2 627 4 805 3,2 1,7 1,8 JA : dition, audiovisuel et diffusion ....... 186 400 4 309 1,0 3 230 1,1 -21,8 1 487 2 726 5 117 3,4 1,8 1,9 JB : Tlcommunications ....................... 134 800 4 102 1,2 3 096 2,1 -14,2 1 682 2 650 4 831 2,9 1,6 1,8 JC : Activits informatiques et services dinformation ................................. 355 900 3 998 1,4 2 983 1,3 -17,9 1 488 2 577 4 626 3,1 1,7 1,8

    KZ : Activits financires et dassurance ..... 821 000 4 430 0,2 3 215 0,3 -39,5 1 476 2 426 5 049 3,4 1,6 2,1

    LZ : Activits immobilires .......................... 228 300 2 954 2,2 2 219 1,5 -21,6 1 248 1 794 3 501 2,8 1,4 2,0

    MN : Activits scientifiques et techniques ; services administratifs et de soutien ... 2 841 700 2 876 2,7 2 166 2,5 -16,0 1 129 1 631 3 573 3,2 1,4 2,2 MA : Activits juridiques, comptables, de gestion, darchitecture, dingnierie, de contrle et danalyses techniques 903 600 3 961 1,6 2 940 1,4 -31,1 1 371 2 229 4 733 3,5 1,6 2,1 MB : Recherche-dveloppement scientifique ..................................... 90 900 4 530 2,6 3 323 2,5 -21,5 1 650 2 895 5 223 3,2 1,8 1,8 MC : Autres activits spcialises, scientifiques et techniques .............. 180 800 3 285 2,6 2 460 2,8 -22,4 1 186 1 920 4 101 3,5 1,6 2,1 NZ : Activits de services administratifs et de soutien ................................... 1 666 500 2 126 2,8 1 633 2,6 -6,7 1 073 1 409 2 294 2,1 1,3 1,6OQ : Enseignement, sant humaine et action sociale (hors administration publique) ................................................ 2 016 800 2 279 1,7 1 722 0,9 -14,2 1 074 1 500 2 525 2,4 1,4 1,7 PZ : Enseignement ................................. 282 800 2 643 4,2 1 995 1,1 -21,9 1 131 1 662 3 197 2,8 1,5 1,9 QA : Activits pour la sant humaine ....... 522 200 2 619 1,4 1 979 1,1 -20,2 1 230 1 686 2 806 2,3 1,4 1,7 QB : Hbergement mdico-social et social et action sociale sans hbergement . 1 025 400 2 000 1,4 1 511 0,9 -5,0 915 1 388 2 185 2,4 1,5 1,6

    RU : Autres activits de services .................. 684 900 2 472 2,5 1 888 2,2 -28,1 1 097 1 480 2 897 2,6 1,3 2,0 RZ : Arts, spectacles et activits rcratives 213 700 2 893 3,0 2 247 2,9 -30,7 1 114 1 612 3 339 3,0 1,4 2,1 SZ : Autres activits de services .............. 471 200 2 274 2,0 1 720 1,6 -21,0 1 089 1 426 2 663 2,4 1,3 1,9

    DE C5 : Industrie .......................................... 3 118 000 3 160 2,2 2 342 2,0 -17,3 1 298 1 937 3 759 2,9 1,5 1,9

    FZ : Construction ............................................ 1 380 600 2 606 1,6 1 969 1,3 -1,5 1 217 1 720 2 877 2,4 1,4 1,7

    GZ RU : Tertiaire ........................................... 12 418 600 2 829 1,8 2 129 1,4 -21,3 1 161 1 679 3 431 3,0 1,4 2,0

    Ensemble ....................................................... 16 917 200 2 874 1,8 2 157 1,6 -19,2 1 184 1 733 3 460 2,9 1,5 2,0

    Activit conomique de ltablissement(A17, A38)

    cartsde

    salaires femmes-hommes (en %)

    (1) Estimation Dares partir des DADS 2012, salaris prsents au 31 dcembre, voir encadr 2.Lecture : en 2012, dans le secteur des industries extractives, de lnergie, de leau, de la gestion des dchets et de la dpollution, la rmunration brute moyenne des salaris tait de 3 493 euros par mois, soit 3,0 % de plus quen 2011 ; dans ce secteur, lcart de salaire net moyen en EQTP entre les femmes et les hommes est en dfaveur des femmes de -3,5 % ; en 2012, 10 % des salaris des entreprises du secteur des industries extractives, de lnergie, de leau, de la gestion des dchets et de la dpollution (D1) gagnaient moins de 1 434 euros nets par mois.Champ : salaris du priv et des entreprises publiques ; France entire.

    Source : Insee, DADS 2012 (fichier semi dfinitif) ; calculs Dares.

    Feuil1

    Tableau 3 - Rmunrations mensuelles moyennes en quivalent-temps plein par secteur d'activit, en 2012

    Activit conomique de l'tablissement (A17, A38)Effectif salari au 31 dcembre 2012 (1)Rmunration bruteRmunration netteIndicateurs de dispersion de la rmunration nette (en 2012)

    Montant mensuel en 2012(en euros)volution sur un an(euros courants en %)Montant mensuel en 2012(en euros)volution sur un an(euros courants en %)carts de salaires femmes-hommes(en %)D1D5D9D9/D1D5/D1D9/D5

    DE : Industries extractives, nergie, eau, gestion des dchets et dpollution343,1003,4933.02,6482.3-3.51,4342,2044,3453.01.52.0

    BZ : Industries extractives24,1002,9821.22,2051.3-5.61,3821,8543,3422.41.31.8

    DZ : Production et distribution d'lectricit, de gaz, de vapeur et d'air conditionn173,0004,1523.93,1912.8-10.51,7792,7015,1482.91.51.9

    EZ : Production et distribution d'eau ; assainissement, gestion des dchets et dpollution146,0002,8161.72,0961.6-2.11,2891,8213,0802.41.41.7

    C1 : Fabrication de denres alimentaires, de boissons et de produits base de tabac516,0002,5502.21,8811.9-21.31,1681,6022,8122.41.41.8

    C2 : Cokfaction et raffinage9,6005,1653.43,4926.6-14.82,0133,1845,1742.61.61.6

    C3 : Fabrication d'quipements lectriques, lectroniques, informatiques ; fabrication de machines431,3003,5542.02,6102.3-22.21,4012,1294,2513.01.52.0

    CI : Fabrication de produits informatiques, lectroniques et optiques130,8004,1051.33,0081.9-30.51,4032,5074,9443.51.82.0

    CJ : Fabrication d'quipements lectriques117,2003,3602.22,4522.9-24.11,3722,0123,9152.91.51.9

    CK : Fabrication de machines et quipements n.c.a183,4003,2912.62,4312.4-15.91,4212,0583,7192.61.41.8

    C4 : Fabrication de matriels de transport353,4003,6992.72,7792.5-10.31,5172,2964,4092.91.51.9

    C5 : Fabrication d'autres produits industriels1,464,6003,0311.82,2371.6-12.41,2931,8783,4672.71.51.8

    CB : Fabrication de textiles, industries de l'habillement, industrie du cuir et de la chaussure107,2002,6132.31,9421.6-24.71,1461,5443,0402.71.32.0

    CC : Travail du bois, industries du papier et imprimerie197,9002,7201.32,0341.1-13.41,2401,7363,0822.51.41.8

    CE : Industrie chimique140,3004,0011.42,8572.2-16.61,4722,4184,3613.01.61.8

    CF : Industrie pharmaceutique75,4004,4161.23,0641.2-14.31,6102,5514,8003.01.61.9

    CG : Fabrication de produits en caoutchouc et en plastique ainsi que d'autres produits minraux non mtallliques285,9002,9202.32,1512.2-16.81,3131,8333,2502.51.41.8

    CH : Mtallurgie et fabrication de produits mtalliques l'exception des machines et des quipements388,8002,8460.82,1360.8-11.51,3361,8663,1382.31.41.7

    CM : Autres industries manufacturires ; rparation et installation de machines et d'quipements269,1002,9222.62,1852.1-16.01,2821,8413,4202.71.41.9

    FZ : Construction1,380,6002,6061.61,9691.3-1.51,2171,7202,8772.41.41.7

    GZ : Commerce ; rparation d'automobiles et de motocycles2,955,2002,6221.81,9671.5-21.71,1811,5743,1252.61.32.0

    HZ : Transports et entreposage1,320,9002,7611.32,1400.8-7.31,3451,8573,1362.31.41.7

    IZ : Hbergement et restauration872,8002,0801.91,5871.1-12.41,1291,4212,1761.91.31.5

    JZ : Information et communication677,0004,1051.23,0741.4-17.21,5162,6274,8053.21.71.8

    JA : dition, audiovisuel et diffusion186,4004,3091.03,2301.1-21.81,4872,7265,1173.41.81.9

    JB : Tlcommunications134,8004,1021.23,0962.1-14.21,6822,6504,8312.91.61.8

    JC : Activits informatiques et services d'information355,9003,9981.42,9831.3-17.91,4882,5774,6263.11.71.8

    KZ : Activits financires et d'assurance821,0004,4300.23,2150.3-39.51,4762,4265,0493.41.62.1

    LZ : Activits immobilires228,3002,9542.22,2191.5-21.61,2481,7943,5012.81.42.0

    MN : Activits scientifiques et techniques ; services administratifs et de soutien2,841,7002,8762.72,1662.5-16.01,1291,6313,5733.21.42.2

    MA : Activits juridiques, comptables, de gestion, d'architecture, d'ingnierie, de contrle et d'analyses techniques903,6003,9611.62,9401.4-31.11,3712,2294,7333.51.62.1

    MB : Recherche-dveloppement scientifique90,9004,5302.63,3232.5-21.51,6502,8955,2233.21.81.8

    MC : Autres activits spcialises, scientifiques et techniques180,8003,2852.62,4602.8-22.41,1861,9204,1013.51.62.1

    NZ : Activits de services administratifs et de soutien1,666,5002,1262.81,6332.6-6.71,0731,4092,2942.11.31.6

    OQ : Enseignement, sant humaine et action sociale (hors administration publique)2,016,8002,2791.71,7220.9-14.21,0741,5002,5252.41.41.7

    PZ : Enseignement282,8002,6434.21,9951.1-21.91,1311,6623,1972.81.51.9

    QA : Activits pour la sant humaine522,2002,6191.41,9791.1-20.21,2301,6862,8062.31.41.7

    QB : Hbergement mdico-social et social et action sociale sans hbergement1,025,4002,0001.41,5110.9-5.09151,3882,1852.41.51.6

    RU : Autres activits de services684,9002,4722.51,8882.2-28.11,0971,4802,8972.61.32.0

    RZ : Arts, spectacles et activits rcratives213,7002,8933.02,2472.9-30.71,1141,6123,3393.01.42.1

    SZ : Autres activits de services471,2002,2742.01,7201.6-21.01,0891,4262,6632.41.31.9

    DE C5 : Industrie3,118,0003,1602.22,3422.0-17.31,2981,9373,7592.91.51.9

    FZ : Construction1,380,6002,6061.61,9691.3-1.51,2171,7202,8772.41.41.7

    GZ RU : Tertiaire12,418,6002,8291.82,1291.4-21.31,1611,6793,4313.01.42.0

    Ensemble16,917,2002,8741.82,1571.6-19.21,1841,7333,4602.91.52.0

    (1) Estimation Dares partir des DADS 2012, salaris prsents au 31 dcembre, voir encadr 2.

    Lecture : en 2012, dans le secteur des industries extractives, de l'nergie, de l'eau, de la gestion des dchets et de la dpollution, la rmunration brute moyenne des salaris tait de 3 493 euros par mois, soit 3,0 % de plus qu'en 2011 ; dans ce secteur, l'cart de salaire net moyen en EQTP entre les femmes et les hommes est en dfaveur des femmes de -3,5 % ; en 2012, 10 % des salaris des entreprises du secteur des industries extractives, de l'nergie, de l'eau, de la gestion des dchets et de la dpollution (D1) gagnaient moins de 1 434 euros nets par mois.

    Champ : salaris du priv et des entreprises publiques ; France entire.

    Source : Insee, DADS 2012 (fichier semi dfinitif) ; calculs Dares.

    Feuil2

    Feuil3

    DaresPice jointetab 3.xls

  • (5) Le mme constat peut tre fait dans les secteurs de la cokfaction et raffinage, et de la fabrication de matriels de transports, secteurs industriels dans lesquels les femmes sont sous-reprsentes, globalement comme parmi les cadres, mais pour lesquels lcart de salaires entre femmes et hommes est un peu plus lev.

    DARES ANALYSES Janvier 2015 - N 0086

    rapport inter dcile D9/D1 varie entre 1,9 dans le secteur de lhbergement-restauration, o la part de cadres est infrieure 5,0 %, et 3,4 % dans le secteur des activits financires et dassurance.

    Lcart de salaire net mensuel moyen en EQTP entre les femmes et les hommes est rest plus important dans le secteur des activits finan-cires et dassurance (-39,5 %) et dans les autres services (-28,1 %), secteurs dactivits o les femmes sont majoritaires (respectivement 58 % et 60 %) et o leur part parmi les cadres, bien quinfrieure celle des hommes, figure parmi les plus leves (respectivement 42 % et 45 %). loppos, lcart salarial entre les femmes et les hommes est le plus faible dans le secteur de la

    Encadr 2

    NOMENCLATURES STATISTIQUES

    La nomenclature agrge

    Les rsultats prsents par secteur dactivits (tableau 3) sont tablis en nomenclature agrge (NA). Celle-ci est fonde sur la nomenclature dactivit conomique (Naf rvision 2) qui sest substitue au 1er janvier 2008 la Naf rvise datant de 2003.

    Les regroupements de la nomenclature agrge visent reflter le comportement dagents conomiques confronts leur march, alors que la structuration de la Naf fait intervenir dautres critres comme les spcificits techniques du processus de production ou son organisation en filires de production. Les secteurs dactivits retenus pour prsenter les sries statistiques dans cette publication suivent des niveaux dagrga-tion dits A17 et A38 de la nomenclature agrge (1).

    Paralllement la nomenclature agrge de lInsee, la Dares a conu, des fins exclusivement statistiques, la grille danalyse des conventions collectives regroupes pour linformation statistique (Cris), qui regroupe les branches professionnelles et comporte trois niveaux dagrgations diffrents.

    Les conventions collectives regroupes pour linformation statistique (Cris)

    Conventions et accords : lments de dfinition

    Le code du travail fixe les rgles gnrales applicables aux relations de travail entre les employeurs et les salaris de droit priv. Dans ce cadre, les partenaires sociaux ngocient des conventions et accords qui viennent complter le droit du travail. La convention collective couvre lensemble des conditions demploi, de formation professionnelle et de travail ainsi que les garanties sociales, tandis que laccord se limite un ou plusieurs objets de ngociation.

    Le champ dapplication des conventions et accords peut tre interprofessionnel ou professionnel. Il sagit dans ce dernier cas dune convention ou accord dit de branche . Une convention collective de branche couvre lensemble des relations de travail dans un champ professionnel donn. Dventuels accords peuvent se greffer sur la convention collective de branche, lensemble constitue ds lors le dispositif convention-nel de la branche.

    Le champ dapplication des accords et des conventions de branche

    Toute convention collective dlimite un champ dapplication catgoriel (catgories de salaris intresses par le texte), un champ dapplication gographique (national, rgional, dpartemental ou local), un champ dapplication professionnel dfini en termes dactivits conomiques.

    Lextension des accords et des conventions collectives

    Le cadre juridique de la ngociation collective, tabli en 1919, ne prvoyait aucune obligation dapplication de la convention collective. Depuis la loi du 24 juin 1936, un texte conventionnel peut tre tendu par le ministre dont il dpend (celui charg du travail ou celui charg de lagriculture). Il simpose alors toutes les entreprises de son champ dapplication. Si la majeure partie des grandes conventions collectives sont tendues, ce nest toutefois pas une gnralit. Une convention collective peut ainsi tre tendue, non tendue ou en voie dextension (lorsque le processus dextension nest pas encore parvenu son terme). Dans les deux derniers cas, lapplication de la convention nest pas obligatoire pour les entreprises non adhrentes aux syndicats signataires.

    Lidentification des conventions collectives

    Pour identifier les conventions collectives gres par le ministre charg du travail, la direction gnrale du travail (DGT) a cr lidentifiant de convention collective (IDCC). Ce numro quatre chiffres est attribu chaque texte prsent dans la base de donnes des conventions collectives.

    Conue des fins exclusivement statistiques, la grille danalyse des Cris, labore par la Dares, est un ensemble de regroupements de branches conventionnelles trois niveaux : le niveau Cris1, le moins dtaill, comprend 25 postes, le niveau Cris2 en comprend 64 et le niveau Cris3, le plus dtaill, en comporte 137. La Cris est mise jour chaque anne pour tenir compte des textes nouvellement crs ou des textes archi-vs . La version 2013 de cette grille a t constitue partir de la liste des conventions jour au 31 dcembre 2013.

    Bien que les intituls soient parfois proches, les regroupements de la Cris et de la nomenclature agrge ne se recoupent que partiellement : deux tablissements dun mme secteur dactivit peuvent relever de conventions collectives diffrentes et vice-versa.

    Les donnes prsentes dans le tableau 4 sont relatives aux regroupements de branches (Cris1) et aux branches (Cris3) de plus de 100 000 salaris.

    (1) Pour en savoir plus, voir le site de lInsee, www.insee.fr, rubrique Dfinitions et mthodes , puis Nomenclatures, zonages .

    construction, dans celui regroupant les industries extractives, lnergie, eau, gestion des dchets et dpollution (tableau 3). Dans ces secteurs la proportion de femmes est faible, y compris parmi les cadres (5).

    Les salaires ralentissent dans la plupart des branches

    Les salaires peuvent galement tre analyss par branche professionnelle ou regroupement de branches professionnelles (Cris, encadr 2). Tous les salaris dune branche professionnelle sont couverts par une mme convention collective. Les

  • 7DARES ANALYSES Janvier 2015 - N 008

    -2,8 -2,5]]

    conventions collectives dfinissent des grilles de classification et les salaires conventionnels corres-pondants : le salaire conventionnel est le salaire en-dessous duquel un salari dun niveau de qualification donn ne peut tre rmunr. Il doit tre ngoci annuellement entre organisations patronales et syndicales, mais cette obligation de ngocier nentrane pas ncessairement la conclu-sion dun accord.

    Dans la plupart des regroupements de branches, les salaires nets moyens ont progress plus lente-ment en 2012 quen 2011. Parmi les branches couvrant plus de 100 000 salaris, les dclra-tions les plus marques concernent celles de la mtallurgie cadres (+1,9 %, aprs +4,3 % en 2011) et de la plasturgie (+2,1 %, aprs +4,1 % en 2011). Les salaires nets moyens ont mme recul dans la branche des banques (-1,7 %), en lien avec la baisse des salaires des cadres (-4,7 %),

    catgorie reprsentant 48 % des effectifs totaux de la branche, mais galement avec la non recon-duction, en 2012, de hausses exceptionnelles des minima hirarchiques survenues en 2011.

    Dans les branches des industries chimiques et des bureaux dtudes et techniques, la faible hausse des salaires minima hirarchiques en 2012 (comprises entre 1,0 % et 2,0 %) [7] explique la dclration des salaires perus. Il sagit gn-ralement daccords conclus fin 2011 ou au 1er semestre 2012 et qui, depuis la revalorisation du Smic de juillet 2012, nont prvu, ni par accord ni par recommandation patronale, de nouveau relvement des salaires prenant effet en 2012 [7], (tableau 4).

    linverse, dans les branches professionnelles de la pharmacie dofficine, des prestataires de services du secteur tertiaire, et cabinets dexperts

    Encadr 3

    LES SALARIS RESTS SUR LE MME POSTE DE TRAVAIL ONT DES RMUNERATIONS PLUS LEVES ET PLUS DYNAMIQUES

    En 2012, dans le secteur priv et les entreprises publiques (y compris les emplois aids), prs de 81 % des effectifs en quivalents temps-plein (EQTP) taient sur le mme poste de travail et dans le mme tablissement quen 2011. En EQTP, leurs rmunrations brute et nette de tous prlvements sociaux sont suprieures la moyenne (respectivement de 3,1 % et 2,8 %), (tableau A). La progression de la rmunration nette de ces salaris a t plus forte que celle de lensemble des salaris (2,9 % contre 1,6 %), contribuant ainsi soutenir la dynamique densemble des salaires.

    Tableau A Rmunrations mensuelles moyennes en quivalent-temps plein par flux 2011 et 2012

    Rmunration netteRmunration brute

    Contribution

    lvolution(%)

    Montant mensuelen 2012

    (en euros)

    Montant mensuelen 2011

    (en euros)

    Contribution

    lvolution(%)

    Montant mensuelen 2012

    (en euros)

    Montant mensuelen 2011

    (en euros)

    Tous postes de travail ............................................................ 2 823 2 874 1,8 2 124 2 157 1,6

    Sur le mme poste les deux annes ............................................ 2 865 2 967 4,5 2 155 2 218 4,0

    Changement de poste entre les deux annes .............................. 2 562 2 557 0,1 1 957 1 960 0,1

    Sortant du champ en 2011 ........................................................ 2 751 .. 2 039 ..

    Entrant dans le champ en 2012 .................................................. .. 2 354 .. 1 802

    Hors emplois aids ..................................................................... 2 834 2 886 1,8 2 132 2 165 1,6

    Lecture : en 2012, le salaire brut moyen en EQTP des salaris prsents sur le mme poste les deux annes slve 2 967 euros par mois ; lvolution des salaires de cette catgorie de salaris contribue hauteur de 4,5 points la croissance totale du salaire brut en EQTP.

    Champ : salaris du priv et des entreprises publiques ; France entire.

    Source : Insee, DADS 2012 (fichier semi dfinitif) ; calculs Dares.

    Ce phnomne a t contrebalanc par les flux sur le march de lemploi : les salaris qui sont sortis du champ de ltude (prsents en 2011 mais plus en 2012) avaient en 2011 des salaires nets infrieurs de 4 % la moyenne ; ceux entrs dans le champ prsentaient en 2012 des rmunrations infrieures de plus de 16 % la moyenne, ce qui a contribu freiner nettement les salaires. Cette dernire catgorie, les entrants , est notamment constitue des primo-entrants sur le march du travail.

    Les salaris en emploi les deux annes mais ayant chang de poste (les mobiles , 10 % des effectifs EQTP en 2012) percevaient des rmu-nrations nettes 9 % infrieures la moyenne. Celles-ci sont restes quasi-stables en 2012 par rapport 2011, contribuant peu lvolution densemble des salaires. Les salaris mobiles et les sortants se distinguent davantage par une prcarit de lemploi lie la nature de leur contrat de travail, plus de 33 % de ces salaris sont en contrat autre que CDI, contre 8 % des salaris stables .

    Les disparits de niveaux de salaires entre ces diffrentes catgories sexpliquent en grande partie par les caractristiques des individus et des emplois quils occupent, notamment lge, la catgorie socioprofessionnelle et le fait dtre ou non intrimaire.

    En moyenne, le salaire augmente avec lge des salaris. Or les salaris stables sont significativement plus gs en moyenne (40 ans et 9 mois en 2012) que les entrants (qui ont en moyenne 33 ans et 3 mois). Enfin, les ges moyens des salaris mobiles en 2012 et des salaris sortants sont sensiblement proches (respectivement 35 ans et 6 mois en 2012 et 36 ans et 3 mois).

    Les rmunrations des cadres et des professions intermdiaires sont en moyenne suprieures. Or leur proportion est plus leve chez les salaris stables et chez les salaris mobiles (respectivement 38 % et 36 % en 2012), alors quelle est plus faible parmi les salaris sortants (31 % en 2011) et les salaris entrants (29 %).

    Enfin, la proportion de salaris intrimaires, dont le salaire est en moyenne moins lev que la moyenne, nest pas la mme entre ces diffrentes catgories. Relativement faible chez les salaris stables (2,1 % en 2012), cette proportion dpasse 10 % parmi les effectifs en quivalent- temps plein des entrants , des sortants et salaris mobiles .

    Feuil1

    Tableau A - Rmunrations mensuelles moyennes en quivalent-temps plein par flux 2011 et 2012

    Rmunration bruteRmunration nette

    Montant mensuel en 2011(en euros)Montant mensuel en 2012 (en euros)Contribution l'volution (%)Montant mensuel en 2011(en euros)Montant mensuel en 2012(en euros)Contribution l'volution (%)

    Tous postes de travail2,8232,8741.82,1242,1571.6

    Sur le mme poste les deux annes2,8652,9674.52,1552,2184.0

    Changement de poste entre les deux annes2,5622,5570.11,9571,9600.1

    Sortant du champ en 20112,751..-2.82,039..-2.5

    Entrant dans le champ en 2012..2,354..1,802

    Hors emplois aids2,8342,8861.82,1322,1651.6

    Lecture : en 2012, le salaire brut moyen en EQTP des salaris prsents sur le mme poste les deux annes s'lve 2 865 euros par mois ; l'volution des salaires de cette catgorie de salaris contribue hauteur de 4,5 points la croissance totale du salaire brut en EQTP.

    Champ : salaris du priv et des entreprises publiques ; France entire.

    Source : Insee, DADS 2012 (fichier semi dfinitif) ; calculs Dares.

    Feuil2

    Feuil3

    DaresPice jointetab A.xls

  • DARES ANALYSES Janvier 2015 - N 0088

    Tableau 4 Rmunrations mensuelles moyennes en quivalent-temps plein par branche professionnelle, en 2012

    D9/D5

    Indicateurs de dispersionde la rmunration nette (en 2012)

    D5/D1D9/D1D9D5D1

    volutionsur un an

    (euroscourants,

    en %)

    Montant mensuel en 2012

    (eneuros)

    Rmunrationnette

    Rmunration brute

    volutionsur un an

    (euroscourants,

    en %)

    Montant mensuel en 2012

    (eneuros)

    Effectif salari

    au 31 dc.2012 (1)

    A : Mtallurgie et sidrurgie ........................ 1 681 200 3 558 1,9 2 641 1,9 -15,8 1 412 2 132 4 248 3,0 1,5 2,0 Dont : 0054 - Mtallurgie rgion Parisienne 267 900 3 289 1,9 2 422 1,6 -11,9 1 465 2 178 3 438 2,3 1,5 1,6 0650 - Mtallurgie cadres ............... 419 900 5 766 1,8 4 242 1,9 -17,4 2 257 3 652 6 432 2,9 1,6 1,8

    B : Btiment et travaux publics ................... 1 450 800 2 598 1,6 1 960 1,3 -1,9 1 213 1 710 2 856 2,4 1,4 1,7 Dont : 1596 - Btiment ouvriers jusqu 10 salaris ............... 360 900 2 090 1,6 1 603 0,9 -2,9 1 112 1 505 2 130 1,9 1,4 1,4 1597 - Btiment ouvriers plus de 10 salaris ............... 559 200 2 404 1,4 1 830 1,0 3,8 1 208 1 663 2 485 2,1 1,4 1,5 1702 - Travaux publics ouvriers ....... 189 200 2 384 1,0 1 806 1,6 3,3 1 326 1 713 2 321 1,8 1,3 1,4 2609 - Btiment Etam (employs, techniciens, agents de matrise) ......................... 134 900 2 776 0,6 2 062 0,1 -22,2 1 294 1 943 2 892 2,2 1,5 1,5

    C : Chimie et pharmacie ............................... 511 300 4 016 1,7 2 874 2,0 -25,3 1 380 2 328 4 625 3,4 1,7 2,0 Dont : 0044 - Industries chimiques ............ 221 900 4 233 1,3 3 024 1,8 -17,3 1 492 2 483 4 769 3,2 1,7 1,9 0176 - Industrie pharmaceutique .... 128 400 4 964 2,6 3 491 2,8 -21,0 1 651 2 832 5 673 3,4 1,7 2,0 1996 - Pharmacie dofficine ............ 117 900 2 540 2,8 1 887 2,1 -18,9 1 200 1 669 2 939 2,4 1,4 1,8

    D : Plastiques, caoutchouc et combustibles 229 000 3 403 2,9 2 470 2,9 -20,0 1 333 1 925 3 999 3,0 1,4 2,1 Dont : 0292 - Plasturgie ............................ 123 000 2 855 2,0 2 130 2,1 -21,0 1 279 1 746 3 243 2,5 1,4 1,9

    E : Verre et matriaux de construction ....... 207 000 2 980 2,1 2 195 1,9 -12,6 1 310 1 813 3 321 2,5 1,4 1,8

    F : Bois et drivs ......................................... 278 500 2 698 1,6 2 014 1,4 -13,4 1 219 1 670 3 057 2,5 1,4 1,8

    G : Habillement, cuir, textile ........................ 465 900 2 432 2,3 1 831 1,9 -25,4 1 131 1 463 2 831 2,5 1,3 1,9 Dont : 0675 - Succursales de vente au dtail dhabillement ........ 106 200 2 225 2,0 1 681 2,4 -24,6 1 152 1 407 2 528 2,2 1,2 1,8

    H : Culture et communication ...................... 566 900 3 416 1,0 2 564 1,2 -18,3 1 231 2 035 4 281 3,5 1,7 2,1

    I : Agro-alimentaire ..................................... 815 900 2 548 2,5 1 891 2,2 -22,7 1 142 1 557 2 836 2,5 1,4 1,8 Dont : 0843 - Boulangeries ptisseries artisanales ........................... 127 900 1 882 2,3 1 412 1,6 -20,0 1 082 1 321 1 853 1,7 1,2 1,4

    J : Commerce de gros et import - export ... 371 700 3 132 2,0 2 342 1,6 -20,2 1 246 1 802 3 872 3,1 1,4 2,1 Dont : 0573 - Commerces de gros ............ 328 900 3 005 2,2 2 251 1,8 -19,3 1 240 1 758 3 658 3,0 1,4 2,1

    K : Commerce principalement alimentaire . 667 200 2 259 1,4 1 706 1,5 -22,5 1 197 1 440 2 377 2,0 1,2 1,7 Dont : 2216 - Commerce dtail et gros prdominance alimentaire 663 700 2 256 1,4 1 703 1,5 -22,5 1 196 1 438 2 371 2,0 1,2 1,6

    L : Commerce de dtail principalement non alimentaire ....................................... 386 300 2 441 2,5 1 830 1,5 -15,4 1 155 1 532 2 763 2,4 1,3 1,8 Dont : 1517 - Commerce de dtail non alimentaire ................... 103 700 2 156 2,0 1 661 1,7 -16,9 1 116 1 396 2 428 2,2 1,3 1,7

    M : Services de lautomobile et des matriels roulants ........................ 509 700 2 496 2,0 1 889 1,5 -14,0 1 199 1 609 2 826 2,4 1,3 1,8 Dont : 1090 - Services de lautomobile ...... 425 800 2 451 1,8 1 855 1,2 -13,8 1 189 1 579 2 768 2,3 1,3 1,8

    N : Htellerie, restauration et tourisme ...... 949 900 2 144 1,8 1 633 1,0 -12,4 1 133 1 435 2 269 2,0 1,3 1,6 Dont : 1501 - Restauration rapide ............. 150 100 1 794 2,2 1 391 2,0 -6,0 1 095 1 277 1 724 1,6 1,2 1,3 1979 - Htels cafs restaurants ...... 593 600 2 133 1,8 1 628 0,7 -12,8 1 131 1 456 2 243 2,0 1,3 1,5

    O : Transports (hors statuts)......................... 874 900 2 712 1,1 2 046 0,8 -5,1 1 282 1 763 2 885 2,2 1,4 1,6 Dont : 0016 - Transports routiers ............... 658 100 2 438 1,5 1 846 1,0 -4,5 1 254 1 681 2 411 1,9 1,3 1,4

    P : Secteur sanitaire et social ....................... 1 921 200 2 312 1,3 1 742 0,9 -13,5 1 079 1 532 2 547 2,4 1,4 1,7 Dont : 2264 - Hospitalisation prive .......... 255 900 2 354 1,1 1 800 0,9 -21,7 1 197 1 568 2 544 2,1 1,3 1,6

    Q : Banques, tablissements financiers et assurances ........................................... 741 200 4 319 0,5 3 121 0,6 -36,9 1 494 2 403 4 839 3,2 1,6 2,0 Dont : 1672 - Socits dassurances .......... 139 600 4 415 3,2 3 165 2,7 -31,5 1 681 2 528 4 748 2,8 1,5 1,9 2120 - Banques .............................. 259 200 4 974 -1,9 3 521 -1,7 -36,3 1 660 2 664 5 384 3,2 1,6 2,0

    R : Immobilier et activits tertiaires lies au btiment .................................... 328 700 3 058 2,1 2 283 1,3 -27,6 1 228 1 826 3 614 2,9 1,5 2,0 Dont : 1527 - Immobilier ........................... 143 700 3 187 1,2 2 391 0,4 -31,9 1 218 1 854 3 877 3,2 1,5 2,1

    S : Bureaux dtudes et prestations de services aux entreprises .................... 894 100 3 728 1,8 2 790 1,6 -27,2 1 261 2 274 4 521 3,6 1,8 2,0 Dont : 1486 - Bureaux dtudes techniques 770 900 3 931 1,5 2 939 1,3 -22,6 1 402 2 411 4 679 3,3 1,7 1,9 2098 - Prestataires de services secteur tertiaire ................... 119 600 2 358 1,9 1 782 1,6 -30,4 1 017 1 361 2 849 2,8 1,3 2,1

    T : Professions juridiques et comptables .... 243 800 3 328 1,5 2 474 1,0 -35,1 1 334 1 991 3 791 2,8 1,5 1,9 Dont : 0787 - Cabinets dexperts comptables ......................... 132 400 3 386 1,8 2 529 1,5 -37,9 1 315 1 969 3 917 3,0 1,5 2,0

    U : Nettoyage, manutention, rcupration et scurit ......................... 640 500 2 032 2,2 1 563 2,0 -18,2 1 075 1 342 2 216 2,1 1,2 1,7 Dont : 1351 - Prvention et scurit .......... 147 700 1 927 1,9 1 489 1,8 4,8 1 108 1 364 1 928 1,7 1,2 1,4 3043 - Entreprises de propret et services associs .............. 363 100 1 752 2,6 1 367 2,2 -15,8 1 029 1 209 1 769 1,7 1,2 1,5

    V : Branches non agricoles diverses ............ 588 600 2 699 4,0 2 048 2,7 -35,0 1 111 1 588 3 112 2,8 1,4 2,0 Dont : 2596 - Coiffure .............................. 101 400 1 716 2,4 1 302 1,3 -15,5 1 017 1 224 1 652 1,6 1,2 1,4

    Conventions collectives Regroupes pour lInformation Statistique (CRIS1),

    dont principales conventions collectives

    cartsde

    salaires femmes-hommes (en %)

    (1) Estimation Dares partir des DADS 2012, salaris prsents au 31 dcembre, voir encadr 2.Les conventions sont conformes ltat de la ngociation collective au 31 dcembre 2013.Lecture : en 2012, dans le regroupement de niveau 1 de la Cris mtalllurgie et sidrurgie , la rmunration brute moyenne des salaris sest leve 3 558 euros par mois, soit 1,9 % de plus quen 2011 ; dans ce regroupement de branches, lcart de salaire net moyen en EQTP entre les femmes et les hommes est en dfaveur des femmes de -15,8 % ; en 2012, 10 % des salaris des entreprises du regroupement Cris 1, de la mtallurgie et sidrurgie (D1) gagnaient moins de 1 412 euros nets par mois.Champ : salaris du priv et des entreprises publiques ; France entire.

    Source : Insee, DADS 2012 (fichier semi dfinitif) ; calculs Dares.

    Feuil1

    Tableau 4 - Rmunrations mensuelles moyennes en quivalent temps plein par branche professionnelle en 2012

    Conventions collectives Regroupes pour l'Information Statistique (CRIS1), dont principales conventions collectivesEffectif salari au 31 dcembre 2012 (1)Rmunration bruteRmunration netteIndicateurs de dispersion la rmunration nette (en 2012)

    Montant mensuel en 2012(en euros)volution sur un an(euros courants en %)Montant mensuel en 2012(en euros)volution sur un an(euros courants en %)carts de salaires femmes-hommes(en %)D1D5D9D9/D1D5/D1D9/D5

    A : Mtallurgie et sidrurgie1,681,2003,5581.92,6411.9-15.81,4122,1324,2483.01.52.0

    Dont0054 - Mtallurgie rgion Parisienne267,9003,2891.92,4221.6-11.91,4652,1783,4382.31.51.6

    0650 - Mtallurgie cadres419,9005,7661.84,2421.9-17.42,2573,6526,4322.91.61.8

    B : Btiment et travaux publics1,450,8002,5981.61,9601.3-1.91,2131,7102,8562.41.41.7

    Dont1596 - Btiment ouvriers jusqu' 10 salaris360,9002,0901.61,6030.9-2.91,1121,5052,1301.91.41.4

    1597 - Btiment ouvriers plus de 10 salaris559,2002,4041.41,8301.03.81,2081,6632,4852.11.41.5

    1702 - Travaux publics ouvriers189,2002,3841.01,8061.63.31,3261,7132,3211.81.31.4

    2609 - Btiment ETAM (employs, techniciens, agents de matrise)134,9002,7760.62,0620.1-22.21,2941,9432,8922.21.51.5

    C : Chimie et pharmacie511,3004,0161.72,8742.0-25.31,3802,3284,6253.41.72.0

    Dont0044 - Industries chimiques221,9004,2331.33,0241.8-17.31,4922,4834,7693.21.71.9

    0176 - Industrie pharmaceutique128,4004,9642.63,4912.8-21.01,6512,8325,6733.41.72.0

    1996 - Pharmacie d'officine117,9002,5402.81,8872.1-18.91,2001,6692,9392.41.41.8

    D : Plastiques, caoutchouc et combustibles229,0003,4032.92,4702.9-20.01,3331,9253,9993.01.42.1

    Dont0292 - Plasturgie123,0002,8552.02,1302.1-21.01,2791,7463,2432.51.41.9

    E : Verre et matriaux de construction207,0002,9802.12,1951.9-12.61,3101,8133,3212.51.41.8

    F : Bois et drivs278,5002,6981.62,0141.4-13.41,2191,6703,0572.51.41.8

    G : Habillement, cuir, textile465,9002,4322.31,8311.9-25.41,1311,4632,8312.51.31.9

    0675- Succursales de vente au dtail d'habillement106,2002,2252.01,6812.4-24.61,1521,4072,5282.21.21.8

    H : Culture et communication566,9003,4161.02,5641.2-18.31,2312,0354,2813.51.72.1

    I : Agro-alimentaire815,9002,5482.51,8912.2-22.71,1421,5572,8362.51.41.8

    Dont0843 - Boulangeries ptisseries artisanales127,9001,8822.31,4121.6-20.01,0821,3211,8531.71.21.4

    J : Commerce de gros et import - export371,7003,1322.02,3421.6-20.21,2461,8023,8723.11.42.1

    Dont0573 - Commerces de gros328,9003,0052.22,2511.8-19.31,2401,7583,6583.01.42.1

    K : Commerce principalement alimentaire667,2002,2591.41,7061.5-22.51,1971,4402,3772.01.21.7

    Dont2216 - Commerce dtail et gros prdominance alimentaire663,7002,2561.41,7031.5-22.51,1961,4382,3712.01.21.6

    L : Commerce de dtail principalement non alimentaire386,3002,4412.51,8301.5-15.41,1551,5322,7632.41.31.8

    Dont1517 - Commerce de dtail non alimentaire103,7002,1562.01,6611.7-16.91,1161,3962,4282.21.31.7

    M : Services de l'automobile et des matriels roulants509,7002,4962.01,8891.5-14.01,1991,6092,8262.41.31.8

    Dont1090 - Services de l'automobile425,8002,4511.81,8551.2-13.81,1891,5792,7682.31.31.8

    N : Htellerie, restauration et tourisme949,9002,1441.81,6331.0-12.41,1331,4352,2692.01.31.6

    Dont1501- Restauration rapide150,1001,7942.21,3912.0-6.01,0951,2771,7241.61.21.3

    Dont1979 - Htels cafs restaurants593,6002,1331.81,6280.7-12.81,1311,4562,2432.01.31.5

    O : Transports (hors statuts)874,9002,7121.12,0460.8-5.11,2821,7632,8852.21.41.6

    Dont0016 - Transports routiers658,1002,4381.51,8461.0-4.51,2541,6812,4111.91.31.4

    P : Secteur sanitaire et social1,921,2002,3121.31,7420.9-13.51,0791,5322,5472.41.41.7

    Dont2264 - Hospitalisation prive255,9002,3541.11,8000.9-21.71,1971,5682,5442.11.31.6

    Q : Banques, tablissements financiers et assurances741,2004,3190.53,1210.6-36.91,4942,4034,8393.21.62.0

    Dont1672 - Socits d'assurances139,6004,4153.23,1652.7-31.51,6812,5284,7482.81.51.9

    Dont2120 - Banques259,2004,974-1.93,521-1.7-36.31,6602,6645,3843.21.62.0

    R : Immobilier et activits tertiaires lies au btiment328,7003,0582.12,2831.3-27.61,2281,8263,6142.91.52.0

    Dont1527 - Immobilier143,7003,1871.22,3910.4-31.91,2181,8543,8773.21.52.1

    S: Bureaux d'tudes et prestations de services aux entreprises894,1003,7281.82,7901.6-27.21,2612,2744,5213.61.82.0

    Dont1486 - Bureaux d'tudes techniques770,9003,9311.52,9391.3-22.61,4022,4114,6793.31.71.9

    2098- Prestataires de services secteur tertiaire119,6002,3581.91,7821.6-30.41,0171,3612,8492.81.32.1

    T : Professions juridiques et comptables243,8003,3281.52,4741.0-35.11,3341,9913,7912.81.51.9

    Dont0787 - Cabinets d'experts comptables132,4003,3861.82,5291.5-37.91,3151,9693,9173.01.52.0

    U : Nettoyage, manutention, rcupration et scurit640,5002,0322.21,5632.0-18.21,0751,3422,2162.11.21.7

    Dont1351 - Prvention et scurit147,7001,9271.91,4891.84.81,1081,3641,9281.71.21.4

    Dont3043 - Entreprises de propret et services associs363,1001,7522.61,3672.2-15.81,0291,2091,7691.71.21.5

    V : Branches non agricoles diverses588,6002,6994.02,0482.7-35.01,1111,5883,1122.81.42.0

    Dont2596 - Coiffure101,4001,7162.41,3021.3-15.51,0171,2241,6521.61.21.4

    (1) Estimation Dares partir des DADS 2012, salaris prsents au 31 dcembre, voir encadr 2.

    Les conventions sont conformes l'tat de la ngociation collective au 31 dcembre 2012.

    Lecture : en 2012, dans le regroupement de niveau 1 de la Cris "mtalllurgie et sidrurgie", la rmunration brute moyenne des salaris s'est leve 3 558 euros par mois, soit 1,9 % de plus qu'en 2011 ; dans ce regroupement de branches, l'cart de salaire net moyen en EQTP entre les femmes et les hommes est en dfaveur des femmes de -15,8 % ; en 2012, 10 % des salaris des entreprises du regroupement Cris 1, de la mtallurgie et sidrurgie (D1) gagnaient moins de 1 412 euros nets par mois.

    Champ : salaris du priv et des entreprises publiques ; France entire.

    Source : Insee, DADS 2012 (fichier semi dfinitif) ; calculs Dares.

    Feuil2

    Feuil3

    DaresPice jointetab 4.xls

  • 9DARES ANALYSES Janvier 2015 - N 008

    DARES ANALYSES et DARES INDICATEURS sont dits par le ministre du travail, de lemploi, de la formation professionnelle et du dialogue social.Direction de lanimation de la recherche, des tudes et des statistiques (Dares), 39-43, quai Andr Citron, 75902 Paris cedex 15.www.travail-emploi.gouv.fr (Rubrique tudes, Recherches, Statistiques de la Dares) Directrice de la publication : Franoise Bouygard.Rdactrice en chef : Marie Ruault. Secrtariat de rdaction : Marie Avenel, Evelyn Ferreira, Thomas Cayet - Maquettistes : Guy Barbut, Thierry Duret, Bruno Pezzali. Conception graphique et impression : ministre du travail, de lemploi, de la formation professionnelle et du dialogue social.Rponse la demande : [email protected] Abonnement aux avis de parution de la Dares (http://travail-emploi.gouv.fr/etudes-recherches-statistiques-de,76/avis-de-parution,2063/bulletin,2064/abonnement,13777.html)Dpt lgal : parution. Numro de commission paritaire : 3124 AD. ISSN 2109 - 4128 et ISSN 2267 - 4756.

    comptables, les accords de revalorisation des salaires conventionnels conclus en 2012 [7] ont aliment la progression du salaire net. Il sagit notamment de rattrapages en 2012 dac-cords non conclus, depuis 2011 pour la premire branche, depuis 2008 pour la deuxime, et enfin depuis 2010 pour la dernire [7]. Au sein des branches couvrant plus de 100 000 salaris, les hausses de salaires ont t plus importantes en 2012 quen 2011 dans six branches, et plus parti-culirement dans la pharmacie dofficine (+2,1 %, aprs -0,2 % en 2011).

    En 2012, la hirarchie des salaires moyens au sein des branches couvrant plus de 100 000 sala-ris est la mme que les annes prcdentes. Les branches des banques, de lindustrie pharmaceu-tique, des socits dassurances, o la proportion de cadres est leve, continuent doffrir les salaires moyens les plus levs (suprieurs 3 000 euros nets par mois pour un EQTP), (tableau 4). lop-pos, les branches de la coiffure, des entreprises de propret et services associs et de la restaura-tion rapide, qui emploient beaucoup de personnel peu qualifi et moins de 3 % de cadres, affichent les salaires moyens les plus faibles (tableau 4).

    La dispersion des salaires nets varie fortement entre les branches ou regroupements de branches

    (Cris1). Au sein de ces derniers, le rapport inter dcile (D9/D1) crot en lien avec la proportion des cadres. En 2012, il est plus fort dans les regrou-pements de branches bureaux dtudes et presta-tions de services aux entreprises (3,6), et culture et communication (3,5) en lien avec une forte proportion des cadres (respectivement 53 % et 38 % des EQTP). En revanche, la distribution est plus resserre dans le regroupement htellerie, restauration et tourisme (et plus particulirement dans la restauration rapide o le rapport inter dcile stablit 1,6) et celui du nettoyage, de la manutention, rcupration et scurit, regroupe-ments qui offrent les salaires nets moyens les plus modestes. un niveau plus fin, et pour la mme raison, la dispersion est galement faible dans la branche coiffure (1,6), et dans celle des boulange-ries ptisseries artisanales (1,7).

    Lcart entre les salaires mensuels nets des femmes et des hommes varie beaucoup selon les branches professionnelles (tableau 4). En 2012, il a t le plus marqu dans les regroupements de branches de la banque et des tablissements financiers et dassurance (-36,9 %), des professions juridiques et comptables (-35,1 %). En revanche, cet cart a t notablement plus faible dans les regroupe-ments de branches du btiment et des travaux publics (-1,9 %) et des transports (-5,1 %).

    Amine Chamkhi (Dares).

    Pour en savoir plus

    [1] Bessone A.J., Passeron V., Soual H. (2014), Les comptes de la nation en 2013 : le PIB crot lgrement, le pouvoir dachat se stabilise , Insee Premire n 1499, mai.

    [2] Beauvoir R., Chanteloup G., Minni C., Nguyen L., Rmy V., Rey M. (2013), Emploi, chmage, population active : bilan de lanne 2012 , Dares Analyses n 037, juin.

    [3] Pinel C., Wilner L. (2014), Salaires dans le secteur priv et les entreprises publiques : en 2012, le salaire net moyen baisse de 0,4 % en euros constants , Insee Premire n 1528, dcembre.

    [4] Vincent L., Martinel L. (2013) Les bnficiaires de la revalorisation du Smic au 1er janvier 2013 Dares Analyses n 076, dcembre.

    [5] Jauneau Y., Dubois H. (2011), Emploi et salaires dans les trs petites entreprises entre 2000 et 2009 , Dares Analyses n 064, aot.

    [6] Chamkhi A. (2014), Les salaires par secteur et par branche professionnelle en 2011 : des gains salariaux annuls par linflation dans la construction et le tertiaire , Dares Analyses n 028, avril.

    [7] Ministre du travail, de lemploi, de la formation professionnelle et du dialogue social (2013), La ngociation collective en 2012 , Bilans et rapports.

    [8] Combault P., Vincent L. (2013), volution des salaires de base par branches professionnelles en 2012 : un ralentis- sement des salaires nominaux moins prononc que celui des prix , Dares Analyses n 048, juillet.

    http://travail-emploi.gouv.fr/etudes-recherches-statistiques-de,76/avis-de-parution,2063/bulletin,2064/abonnement,13777.html