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Imprévoyance ou amateurisme ? Les travaux et les projets à Bourges… La Maison de la Culture… un exemple de mauvaise gestion. Le Palais des Sports La rénovation du centre nautique Le coût de rénovation de l’ancienne Maison de la Culture était estimé à 12.8 M. Aujourd’hui, ce sont plus de 4 Md’argent public engagés, avec probablement autant à dépenser…pour simplement conserver la façade classée. Le coût du nouveau projet de reconstruction sur un autre site est de 24 M…mais combien au final ? (Un autorisation de programme de 34 Men tout a déjà été adoptée), et sachant que Grenoble à construit sa Maison de la culture pour 42 M. Maintenant, il faut aller de l’avant ! Une Maison de la Culture n’est pas seulement un bâtiment, c’est aussi, et peut-être avant tout, un lieu d’appropriation culturelle. La culture, c’est-à-dire l’accès aux œuvres, est un élément majeur d’aménagement et d’attractivité du territoire, un outil pour enrichir les liens sociaux, partager, susciter la rencontre. Il y a nécessité à faire en sorte que la Maison de la Culture reste un point d’appui pour développer la création artistique en lien avec les structures locales. En accord avec le projet d’une nouvelle Maison de la Culture, place Séraucourt, nous réaffirmons que l’Etat doit assurer le financement de la décentralisation culturelle et une part importante du coût de ce nouvel équipement. Nous sommes fermement favorables à l’extension du Palais des Sports du Prado, qui permettra le développement et le rayonnement de Tango Bourges Basket. Mais la gestion de ce dossier a été catastrophique. 600 000 d’études financées pour rien. Un projet qui se déplace du Prado à l’autoroute pour finalement revenir au Prado… Un projet estimé aujourd’hui à 21.8 Met demain ? Le projet de départ était de 9.3 M il est aujourd’hui de 12.4 Met demain ? La Municipalité conduite par Serge Lepeltier fait preuve d’amateurisme, d’imprévoyance ou d’incapacité à gérer correctement notre ville ? Aujourd’hui la Maison de la Culture, hier Avaricum, le Palais des Sports, les travaux routiers, les rénovations, les requalifications…la liste est longue, trop longue ! Le manque de capacité d’anticipation de Serge Lepeltier et de son équipe font, aujourd’hui, courir un risque financier majeur à notre ville (voir encadré sur le rapport de la Chambre Régionale des Comptes). + 3.1 M

Les travaux et les projets à Bourges…pcf-bourges.org/IMG/pdf/BOURGESPOURTOUS_FEV_2013_3... · sous-traitants, en majeure partie des petites et moyennes entreprises. En l’état

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Imprévoyance ou amateurisme ?

Les travaux et les projets à Bourges…

La Maison de la Culture… un exemple de mauvaise gestion.

Le Palais des Sports La rénovation du centre nautique

Le coût de rénovation de l’ancienne Maison de la Culture était estimé à 12.8 M€. Aujourd’hui, ce sont plus de 4 M€ d’argent public engagés, avec probablement autant à dépenser…pour simplement conserver la façade classée.

Le coût du nouveau projet de reconstruction sur un autre site est de 24 M€…mais combien au final ? (Un autorisation de programme de 34 M€ en tout a déjà été adoptée), et sachant que Grenoble à construit sa Maison de la culture pour 42 M€.

Maintenant, il faut aller de l’avant ! Une Maison de la Culture n’est pas seulement un bâtiment, c’est aussi, et peut-être avant tout, un lieu d’appropriation culturelle. La culture, c’est-à-dire l’accès aux œuvres, est un élément majeur d’aménagement et d’attractivité du territoire, un outil pour enrichir les liens sociaux, partager, susciter la rencontre.

Il y a nécessité à faire en sorte que la Maison de la Culture reste un point d’appui pour développer la création artistique en l ien avec les structures locales.

En accord avec le projet d’une nouvelle Maison de la Culture, place Séraucourt, nous réaffirmons que l’Etat doit assurer le financement de la décentralisation culturelle et une part importante du coût de ce nouvel équipement.

Nous sommes fermement favorables à l’extension du Palais des Sports du Prado, qui permettra le développement et le rayonnement de Tango Bourges Basket. Mais la gestion de ce dossier a été catastrophique.600 000 € d’études financées pour rien.Un projet qui se déplace

du Prado à l’autoroute pour finalement revenir au Prado…Un projet estimé aujourd’hui à 21.8 M€…

et demain ?

Le projet de départ était de 9.3 M €…il est aujourd’hui de 12.4 M€…

et demain ?

La Municipalité conduite par Serge Lepeltier fait preuve d’amateurisme, d’imprévoyance ou d’incapacité à gérer correctement notre ville ?Aujourd’hui la Maison de la Culture, hier Avaricum, le Palais des Sports, les travaux routiers, les rénovations, les requalifications…la liste est longue, trop longue !

Le manque de capacité d’anticipation de Serge Lepeltier et de son équipe font, aujourd’hui, courir un risque financier majeur à notre ville (voir encadré sur le rapport de la Chambre Régionale des Comptes).

+ 3.1 M€

Imprévoyance ou amateurisme ?

La loi contre les licenciements boursiers présentée par les parlementaires communistes-front de gauche peut-être votée maintenant !

La majorité existe pour celaPas une semaine ne se passe sans l’annonce de réductions d’activités, de fermetures de sites, de licenciements massifs par des grands groupes industriels – Air France, Valéo, Pétroplus, Continental, Carrefour, Unilever, Arcelor, Eon France, PSA Aulnay, Sanofi Goodyear–, qui entraînent la précarisation des familles des salariés et mettent en difficulté nombre de sous-traitants, en majeure partie des petites et moyennes entreprises. En l’état actuel, notre arsenal juridique permet aux entreprises de licencier en dépit de leur bonne santé économique. Un comble quand on sait qu’en 2011, ce sont 45 milliards

d’euros qui furent versés aux actionnaires au titre de l’exercice 2010, pour un taux de distribution frisant les 50% !

Ces chiffres ne sont que la conséquence du comportement des actionnaires qui exigent des entreprises une valorisation à deux chiffres des actions qu’ils détiennent, mais sont injustifiables au regard du contexte économique et du taux de croissance de l’économie dans son ensemble, qui peine à atteindre les 2%.

Alors que les grands médias et nombre de forces politiques n’ont que la “réduction du coût du travail” à la bouche, nous affirmons, nous, que c’est le travail qui crée la richesse et que c’est le coût du capital qui pèse sur l’économie, détruit l’emploi et la richesse créée par le travail.

L’ampleur de la crise, la violence des comportements des dirigeants à l’égard des travailleurs qui produisent les richesses, la précarité dans laquelle se trouve plongé un nombre toujours plus grand d’entre eux du fait de de ces agissements, la destruction de l’emploi industriel (500 000 emplois détruits depuis 2008 !) imposent une action rapide du législateur face à l’attentisme coupable des gouvernements successifs.

Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Téléphone : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Email : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

pour nous rejoindrenous contactez

Section de Bourges du PCF, 45 rue Théophile LAMY, 18000 Bourges

Tél.: 02 48 50 07 61

[email protected] www.pcf-bourges.org

proposition de Loi présentée par les parlementaires communistes-front de gauche

Article 1er

L’article L. 1233-3 du code du travail est complété par deux alinéas ainsi rédigés :

«Est réputé sans cause réelle et sérieuse le licenciement pour motif économique prononcé par une entreprise qui a distribué des dividendes au titre du dernier exercice comptable écoulé.

«Le salarié auquel un licenciement pour motif économique a été notifié peut saisir l’inspection du travail afin qu’elle vérifie si le licenciement peut être prononcé en application de l’alinéa précédent.»

Article 2

Après l’article L. 1233-3 du même code, il est inséré un article L. 1233-3-1 ainsi rédigé :

«Art. L. 1233-3-1. - L’établissement ou l’entreprise qui bénéficie d’aides publiques, sous quelque forme que ce soit, ne les conserve que s’il ne réalise pas de licenciement pour motif économique interdit par le troisième alinéa de l’article L. 1233-3. À défaut, il est tenu de rembourser la totalité des aides perçues aux autorités publiques qui les ont octroyées, selon des modalités fixées par décret en Conseil d’Etat.»

Les licenciements boursiers se multiplient.

Quand la majorité ne cède pas, elle peut changer les chosesLa gauche rassemblée pour la défense des valeurs de la République

Le vote de la loi ouvrant le mariage et l’adoption aux couples de même sexe est une avancée sociétale majeure faisant progresser l’égalité pour tous. Plus qu’une victoire contre les discriminations, c’est une reconnaissance sociale et citoyenne de milliers de femmes, d’hommes et d’enfants de la République.

Mariage pour tous...

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Maison de la CultureAprès Cujas, Avaricum, le Palais des Sports, des travaux interminables dans certains quartiers, la rénovation de la Maison de la Culture fait les frais de l’imprévoyance du Maire alors que des financements étaient déjà engagés ! Un nouvel équipement sera construit. Souhaitons que l’État assume sa responsabilité dans ce dossier vital pour la création artistique à Bourges, l’accès de tous aux œuvres et l’attractivité de notre commune.

Dernière minute

à la machette

Bourges pour TousBourges pour Tous

4,5 milliards d’€uros : c’est la baisse des dotations de l’État aux collectivités d’ici 2015, annoncée par le gouvernement. C’est deux fois plus que ce qui a été voté en décembre dernier ! Tout ça pour financer le “crédit d’impôt compétitivité emploi”, c’est-à-dire de nouveaux cadeaux aux banques, aux grandes entreprises et aux assurances ! Alors que les collectivités devront faire face au coût de la réforme des rythmes scolaires ou au relèvement de la TVA, un telle baisse mettrait en péril les investissements locaux. Le PCF propose la taxation à 0,3% des actifs financiers des entreprises ce qui rapporterait 40 milliards d’€uros aux collectivités pour développer les services publics et les investissements créateurs d’emplois.

édité par les communistes berruyers

FEVRIER 2013

Finances locales

Il y a bientôt un an, nous nous sommes débarrassés de Sarkozy. Le changement se fait pourtant attendre. Tous les indicateurs sont au rouge. Pas une semaine ne passe sans l’annonce de réductions d’activités, de fermetures d’usines, de licenciements dans les grands groupes entraînant dans leur chute, nombre de sous-traitants. Les salaires sont bloqués, le chômage augmente. L’objectif du MEDEF, c’est de conforter les marges de profits pour servir des dividendes plus importants aux actionnaires. Le gouvernement dit qu’il n’y a pas moyen de faire autrement, que l’austérité est inévitable compte tenu de la crise. Mais les recettes qui consistent à prendre toujours aux salariés ou aux retraités, ont échoué partout où elles ont été appliquées, entraînant précarité et récession.

Pour notre part, au PCF, avec le Front de gauche, nous ne renonçons pas à relancer le pouvoir d’achat, les services publics et une politique industrielle ambitieuse au service de l’emploi et des salaires. Les moyens existent comme la suppression des niches fiscales qui rapporterait plus de 120 milliards d’€uros ou la taxation des revenus du capital à la hauteur des revenus du travail. La majorité parlementaire existe pour se saisir de ces propositions dès maintenant. Les parlementaires du Front de gauche sont prêts.

Rassembler, c’est aussi la condition du changement à Bourges. 18 ans que la droite gère la ville! Le rapport de la chambre régionale des comptes vient d’en faire le bilan. Il est sans appel pour la municipalité conduite par Serge Lepeltier : dépenses et endettement records, baisse de la population, fuite en avant sur de nombreux projets... Bourges décroche et perd en dynamisme, c’est un fait. Nous n’avons pas renoncé à voir la gauche revenir à la gestion de notre ville. Pour cela, nous portons une méthode : celle de l’écriture d’un projet de ville à 70000 acteurs, les habitants, pour rassembler toutes les énergies afin d’ouvrir un nouvel avenir pour notre ville (voir en page centrale).

Être au service des intérêts du plus grand nombre, voilà bien notre ambition.

Édito Sortir de la spirale de l’échec

Yannick Bedin Conseiller municipal de Bourges Secrétaire de la Section de Bourges du PCF

SPÉCIAL

Gestion MunicipaLe

SPÉCIAL

Gestion MunicipaLe

Bourges pour Tous (BpT) : “Bourges souffre” avez-vous dit dans votre discours des vœux des élus d’opposition en janvier dernier. Pourquoi Bourges ferait-elle exception dans la crise que traverse notre pays?

Jean-Michel Guérineau : L’accroissement des inégalités, la poursuite de la désindustrialisation, la hausse du chômage... tous les chiffres se traduisent concrètement par des souffrances personnelles, par des familles qui sont touchées par la précarité, par des jeunes et des moins jeunes contraints de pousser la porte des associations caritatives, des jeunes et des moins jeunes qui renoncent à certains soins médicaux ! On a tôt fait de mettre cette situation sur le dos de la crise. La crise, ce terme générique, qui permettrait de tout justifier et, d’abord, de justifier le fatalisme. Il n’y a pourtant pas de fatalité à ce que l’économie distribue 40 Milliards d’euros de dividendes aux actionnaires des entreprises du CAC 40 en même temps qu’elle étouffe les PME/PMI, commerçants et artisans, confrontés à un système bancaire délétère. Comme élus communistes de Bourges, nous nous refusons à baisser les bras, nous menons ce combat contre l’austérité à la fois dans ses dimensions nationales mais aussi au niveau de notre ville.

BpT : En quoi la politique de la majorité municipale de droite serait-elle en cause ?

Jean-Michel Guérineau : Dans le contexte difficile, Bourges qui était déjà fragilisée, s’affaiblit. C’est vrai au plan de la démographie : Bourges a perdu plus de 10% de sa population en deux décennies. C’est vrai au plan de l’emploi : de mars 2011 à mars 2012, le nombre de demandeurs d’emplois est passé de 5673 à 5991 (+5,6%), il avait déjà crû de 18% entre mars 2009 et mars 2010. C’est vrai au plan des pôles industriels au premier rang desquels le pôle “Risques” ébranlé par la disparition du CNRI et l’échec de la mise en œuvre d’un CTI Pyrotechnie. Le rôle de troisième pôle régional pour Bourges et son agglomération est aujourd’hui largement remis en cause.

La politique du Maire est marquée par l’indécision, l’imprévision, les reculs et les louvoiements. C’est vrai d’Avaricum, qui arrive bien tard, douze ans après son démarrage, de la Maison de la Culture, d’un PRU dont je persiste à dire qu’il était à la fois nécessaire et disproportionné et qui, au final, ne modifie pas les conditions sociales et économiques des quartiers concernés, d’un Palais des Sports qui après s’être beaucoup promené risque lui aussi de prendre

du retard et mettre finalement en difficulté le développement du Bourges-Basket, d’une vie associative rendue de plus en plus difficile puisqu’à Bourges on fait payer tout à tout le monde sans discernement nuisant ainsi aux bonnes volontés...

BpT : La droite vous accuse souvent de “noircir la situation”, mais que proposez-vous ?

Jean-Michel Guérineau : Bourges, notre ville, possède des atouts et des ressources. Des axes existent pour son redressement. J’en citerai quelques-uns que nous portons dans les différentes assemblées où nous sommes élus et plus généralement auprès de nos concitoyens pour que notre territoire se fasse respecter. C’est la bataille pour les grandes infrastructures : la LGV dans son tracé Ouest et dans des délais raisonnables, les liaisons routières avec notamment la mise à caractéristique autoroutière de la RN 151 de Châteauroux à l’ouest à l’A77 à l’Est. C’est la bataille pour le développement du triangle Bourges-Vierzon-Chateauroux véritable pôle d’équilibre du sud de la Région à la dimension du 21ème siècle, avec le renouveau industriel nécessaire aujourd’hui redécouvert par certains et que nous n’avons jamais abandonné. C’est aussi une ville équilibrée, vivable, durable qui s’articule autour d’un centre-ville qui doit devenir le centre de toute la ville et tous les Berruyers et de quartiers équipés, dynamiques où la présence des services notamment publics s’affirme. Une ville où la place des différents modes de déplacement doit être revue modernisant les transports en commun, donnant plus de place aux piétons. Il faut relancer les pôles technologiques et industriels autour des risques, de la prévention, des économies d’énergie, des nouveaux moteurs, des capteurs. C’est vrai aussi du pôle sportif autour du Creps, du nouveau vélodrome, du palais des sports agrandi, du projet de développement du Bourges-Basket, autant d’initiatives qui doivent permettre de placer Bourges comme place majeure au niveau national voire européen en terme d’accueil, de

André Decourt, Fabienne Bourgoin, Jean-Michel Guérineau, Catherine Jacobi, Yannick Bedin.

“ Bourges a les atouts et les ressources pour s’en sortir !”

Il n’y a pourtant pas de fatalité à ce que l’économie distribue

40 Milliards d’euros de dividendes aux actionnaires

des entreprises du CAC 40

La politique du Maire est marquée

par l’indécision, l’imprévision, les reculs et

les louvoiements

Entretien avec Jean-Michel Guérineau, 1er Vice-président du Conseil général Conseiller municipal de Bourges

Les travaux routiers

Dans le cadre de la discussion sur les projets de Schéma d’aménagement et de gestion des eaux (SAGE) Yèvre-Auron, au conseil municipal, nous avons rappelé la nécessité de faire un bassin de décantation du Langis avant son entrée dans les marais, au regard de l’importante pollution écologique de la dernière crue dans les marais St-Sulpice et même plus loin. Les maraîchers sont déjà sur place pour déboucher tous les fossés, ramasser un nombre et une diversités de détritus incroyables, leur avis doit être pris en compte !

> André Decourt

La mairie annonce la programmation de travaux dans les écoles de Bourges pour un montant de 2 M€.Durant des années, par “soucis” d’économies, les écoles de Bourges ont été laissées à l’abandon. Pourtant, les élus communistes de Bourges alertent régulièrement le Maire sur les problèmes relatifs à l’état de délabrement des écoles, telles que Prévert, Aragon, Pressavois, Sembat…Un entretien régulier de ces écoles aurait, à coup sûr permis, que ces travaux soient moins fastidieux et moins coûteux !Mais il est vrai que 2013 est une année pré-electorale...

> Fabienne Bourgoin

Les conseillers municipaux communistes de Bourges ont demandé un report à la rentrée 2014 de la réforme des rythmes scolaires et du passage aux 4 jours et demi. La majorité municipale annonce déjà le passage à 4 jours et demi avec une préférence pour une pause méridienne plus longue consacrée à des activités périscolaires dont la nature, le financement et l’animation restent flous. Le risque est que les enfants passent plus de temps dans l’école pour des activités de “garderie”. Une telle réforme nécessite donc de prendre en compte l’avis des parents et des enseignants, de mettre en place des activités périscolaires gratuites assurées par des personnes qualifiées autour d’un projet pédagogique solide. Les élus communistes affirment la nécessité d’un financement de l’État pour une éducation nationale et non territoriale. Enfin, bien que favorables au retour aux 4 jours et demi, les élus communistes ont rappelé que les rythmes ne doivent pas masquer d’autres problèmes comme le nombre d’élèves par classe, les difficultés dans les classes à double niveau, la disparition des Rased, le contenu des programmes...

> Yannick Bedin

formation, de développement autour du sport. C’est la dimension culturelle, de création artistique qui doit être réaffirmée, préservée et consolidée, et en premier lieu, sauver la Maison de la Culture mise à mal par l’imprévision de l’équipe municipale actuelle...

BpT : Nous sommes à un an des élections municipales. Quelle sera votre conduite d’ici cette échéance ?

Jean-Michel Guérineau : D’un même pas résister et construire ! Et pour cela rassembler. C’est notre ligne de conduite permanente. L’heure est au travail. Au travail pour défendre jour après jour les intérêts de nos concitoyens. Au travail aussi pour bâtir le projet de redressement dont Bourges a besoin. Ce projet, nous voulons y travailler de manière très ouverte, pas en vase clos à quelques uns dans un coin, mais bien en lien avec le plus grand nombre de Berruyers et Berruyères, avec les forces vives de notre cité. C’est la raison pour laquelle nous initierons au printemps, d’avril à juin, des “ateliers de l’avenir”

permettant à tous ceux qui le souhaitent de réfléchir, proposer autour des grands axes dont je parlais précédemment et d’autres qui surgiront de ce chantier commun. Le rassemblement doit se faire autour d’un projet conçu et porté par la

population de Bourges et pas d’abord autour d’une personnalité ou d’un parti. L’heure n’est donc pas encore venue de déterminer les modalités concrètes du rassemblement nécessaire à la victoire aux élections municipales à Bourges. Cela viendra en son temps et je pense que c’est aussi une question qui doit être pesée et travaillée avec nos concitoyens.

Hommage à Pierre FerdonnetPierre Ferdonnet nous a quittés en début d’année. Une foule nombreuse a rendu hommage à cet homme simple et droit, ancien résistant-déporté, au militant infatigable du monde du travail et de la mémoire. Pierre Ferdonnet a été Maire-adjoint de Bourges dans la municipalité conduite par Jacques Rimbault puis par Jean-Claude Sandrier. A la demande des élus communistes berruyers, le Maire de Bourges a promis qu’une rue porterait son nom.

C’est ainsi que les services de notre ville qualifient le délai d’extinction de la dette porté à près de 15 ans. Bourges se situe au dessus de la moyenne de l’endettement des villes de sa taille. Conséquence du recours à l’emprunt, de la baisse de population, des diminutions des dotations de l’État et de projets et de travaux qui traînent en longueur....

André Decourt, Fabienne Bourgoin, Jean-Michel Guérineau, Catherine Jacobi, Yannick Bedin.

“ Bourges a les atouts et les ressources pour s’en sortir !”

C’est la raison pour laquelle

nous initierons au printemps, d’avril à juin, des “Ateliers de l’avenir”

Entretien avec Jean-Michel Guérineau, 1er Vice-président du Conseil général Conseiller municipal de Bourges

Travaux dans les écoles : il était temps!

Rythmes scolaires : concertez !

“Sans maraîchers, plus de marais !”

ZONE ROUGE

A l’évidence, la municipalité navigue

à vue

Les travaux routiers

Inscrivez-vous

Avaricum Un chantier…bien connu des berruyers,

annoncé il y a maintenant 12 ans !L’avenue Marcel Haegelen, le projet de départ était de 3.8 M€…il est aujourd’hui de 5.9 M€.

et demain ?

Sans parler de la requalification

de la Halle aux Blés ou la rénovation de la halle Saint Bonnet qui ont été…

reportéeS

Un chantier…qui débute légalement en mars 2004 par la création d’une Zone d’Aménagement Concerté votée en conseil municipal. Nous disions à l’époque le risque d’affaiblissement du centre ville et remettions en cause l’efficacité de ce projet dans un aménagement équilibré du cœur de ville.

Un projet fait de volte face !• En septembre 2008, coût de dévoiement des réseaux passant de 600 000 € à 1,4 M€ ! • En mai 2011, déjà plus de 2 M€ de fouilles archéologiques.• Au départ…1 100 places de parking, aujourd’hui, 4 fois moins ! • 15 000 m² de surface … et maintenant 10 000 m².• Avaricum comptait 220 logements sociaux. Et demain ?

Les élus Communistes ont toujours défendu et porté le développement de Bourges. Ils ont notamment permis la réalisation d’investissements majeurs dans notre commune (Hôpital Jacques Cœur, Palais des Congrès, CREPS, Electrification ligne Tours-Vierzon-Saincaize, le Vélodrome…). Nous sommes profondément attachés au rayonnement de notre ville. Face aux atermoiements, nous devons réagir ! Pour cela, nous vous proposons d’écrire ensemble l’avenir de notre ville !

Participez aux Ateliers de l’avenir qui auront lieu au printemps.

Je souhaite aborder les thèmes suivants :Nom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Prénom : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

Adresse : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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Téléphone : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . Email : . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .

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. . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . . .A retourner à :Ateliers de l’avenir - 45 rue Théophile Lamy - 18000 Bourges

+ 2.1 M€

Une vente à perte au promoteur

qui coûte 2 M€ à la ville !

Travaux dans les écoles : il était temps!

Rythmes scolaires : concertez !

“Sans maraîchers, plus de marais !”

ZONE ROUGE