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Les Trois Mousquetaires, Vingt ans après, Le Vicomte de Bragelonne. Collection Bouquins,Tome I: tome II: tome III by Alexandre Dumas père; Claude SchoppReview by: Fernande BassanNineteenth-Century French Studies, Vol. 22, No. 3/4 (Spring—Summer 1994), pp. 566-567Published by: University of Nebraska PressStable URL: http://www.jstor.org/stable/23537170 .
Accessed: 13/06/2014 11:34
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566 Nineteenth-Century French Studies
26 octobre 1853. Il poursuit ses Mémoires à son retour en France, dans son journal Le Mousquetaire (avec des interruptions), du 20 novembre 1853 au 12 mai 1855. Il
s'arrête alors définitivement, il n'en est qu'à l'année 1833.
Alors que ses romans ont parfois des touches autobiographiques, son auto
biographie est "traitée comme un roman d'apprentissage" (vii). Au milieu de ses
déceptions politiques et personnelles, il retrace avec délice son enfance et sa jeu nesse. Parlant des personnes qu'il a connues alors, il mentionne ce qu'elles sont
devenues depuis. Au début il rédige consciencieusement ses Mémoires mais dès
son retour à Paris, il se hâte car il est repris par le tourbillon de la vie parisienne, les pièces à mettre en scène, etc. Dumas renonce à raconter sa vie à la suite.
Désormais c'est dans ses journaux qu'il relatera des épisodes de sa vie. Il se rend
compte qu'il est difficile de juger soi-même et la société, il ne peut que donner
son témoignage. Par son substantiel apparat critique, cette nouvelle édition de Mes Mémoires
rend de grands services aux amateurs de Dumas.
4 square d'Arcóle. 78150 Le Chesnay. France Fernande Bassan
Dumas père, Alexandre. Les Trois Mousquetaires, Vingt ans après, Le Vicomte de Bragelonne. Paris: Robert Laffont, Collection Bouquins, 3 vols. 1991. Tome I: pp. 1580, tome II: pp. 940, tome III: pp. 1040. Edition procurée par Claude Schopp.
Après les nombreuses éditions de ce célèbre cycle, nous avons enfin une très
complète édition critique, et surtout un texte revu sur les manuscrits qui
subsistent, et/ou sur la publication en feuilletons. L'éditeur présente dans son
abondant apparat critique le résultat d'un travail d'érudition, qui redonne à
Dumas la place qu'il mérite. En dehors du texte des trois romans, C. Schopp nous fournit une substantielle Préface, un Dictionnaire des Personnages, des
Documents correspondant à chacun des trois romans (lettres de et à Dumas, la
liste des manuscrits et des éditions), une Bibliographie et un Index des lieux.
Tant Dumas que son collaborateur Maquet ont fourni peu de détails sur les
sources et la genèse de ces romans. Ce qui compte c'est la date du 14 mars 1844,
quand Le Siècle a commencé la publication de la Préface et du début du roman.
Jusque là Dumas a surtout écrit des pièces de théâtre, qui l'ont propulsé dans
la célébrité, et de pittoresques Impressions de voyage, dispersées entre divers jour naux et revues. Quand naît la mode du feuilleton, Dumas reçoit des commandes
qui l'encouragent à composer des romans. Justement il a rencontré Auguste
Maquet qui l'aide à exécuter ses contrats. Ils mettent au point une méthode de
travail qui apparaît dans leurs lettres. Sur un prétexte souvent fourni par Maquet, Dumas imagine un développement, ils ont alors plusieurs "séances de plans," et
communiquent fréquemment. Dumas a l'occasion de se documenter sur l'arrière-plan historique en écrivant,
au debut de 1844, un ouvrage de vulgarisation historique, Louis XIV et son siècle,
commandé par Fellens et Dufour. A cette occasion, il lit les Mémoires authen
tiques de L.-H. de Loménie comte de Brienne, de Retz, de La Rochefoucauld, et
al., et les Mémoires apocryphes du comte de Rochefort et de M. d'Artagnan par
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Courtilz de Sandras. Il y puise des détails romanesques pour son essai historique, en particulier l'affaire des ferrets de la Reine, qui sera au centre des Trois
Mousquetaires. Pour son roman il tire entre autres les noms d'Athos, Porthos et
Aramis des Mémoires de M. d'Artagnan (qu'il a empruntés à la Bibliothèque de
Marseille en juin 1843); il compte faire de ces trois noms le titre du roman, mais
Desnoyers du Siècle lui propose celui "beaucoup plus populaire des Trois
Mousquetaires." Dumas accepte tout en signalant que ce titre est absurde puisque ses Mousquetaires sont quatre.
Dumas fils a conté avec quel enthousiasme son père a écrit les trois romans
du cycle, et combien il s'est attaché à ses personnages, au point de pleurer leur
mort. Les Trois Mousquetaires paraissent du 14 mars au 14 juillet 1844, et rempor tent un vif succès. Les quatre héros ont le charme et l'énergie de la jeunesse.
Vingt ans après sont imprimés du 21 janvier au 2 août 1845, et sont également bien accueillis. Le sujet est austère—pas d'intrigue amoureuse. Les personnages sont teintés de la mélancolie de l'âge adulte.
Le Vicomte de Bragelonne commence à paraître en feuilleton plus de deux ans
plus tard. Dumas clôt son cycle en rendant une justice distributive à tous ses
personnages historiques.
4 square d'Arcóle. 78150 Le Chesnay. France Fernande Bassan
Sartre, Jean-Paul: The Family Idiot: Gustave Flaubert 1821-1857. Volume 4. Translated by Carol Cosman. Chicago and London: The University of
Chicago Press, 1991. Pp. 357.
To re-read Sartre's monumental study in English, somewhat more than
twenty years after its first publication, is to discover not only how well it has
kept, but also how well it translates. The extraordinary energy and vitality of the
original is captured in Carol Cosman's brisk, at times daring rendering that will
hopefully bring it to the attention of a wider reading public. That Sartre's study is
deserving of such attention must be beyond dispute, for however exaggerated and at times vindictive a portrait of Flaubert it conveys, the novelist is here
subjected to such scrutiny that no devotee of his work can afford to overlook it.
Part of the fascination of the study is, of course, the radical impossibility of the
method. Sartre writes that Flaubert intends neither to conceal the truth nor reveal
it, and yet, in that hazy interstice, he believes is possible to reconstruct the entire
picture, the one that Gustave himself, in his own absence of self-knowledge, never saw! As has often been pointed out, the picture we get in the end is as
much one of Sartre as of Haubert.
This should not deter potential readers, however. Sartre's study is full of in
sights not only into the young Haubert, but also the wider historical period, and
other contemporaries. The present volume offers fascinating glimpses of several
nineteenth-century figures: Delille, Hugo, Baudelaire, Mallarmé and others. This
is, indeed, the crucial volume that charts what Sartre sees as the central and
irreversible phase in Raubert's development: the nervous attack of 1844, and the
subsequent writing of it into L'Education sentimentale (1845 version). As everyone
knows, Sartre's contention is that the so-called epileptic attack of January 1844
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