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Asad Javed Français 455 Mr. J. Mwantuali Les yeux au ciel : l’islam selon Sembene Ousmane La Jurisprudence Islamique – Un Introduction Selon la foi islamique, depuis le début, le message de l'islam n'a pas été écrit, mais transmis de bouche à oreille. Quelques croyants, s’appelant « hafiz », ont mémorisé les versets entiers comme ce sont été envoyés par Dieu, gardant le coran dans les cœurs, et le message était passé par les gens oralement. À l'époque, cela n'a pas posé de problèmes, car Mohammad était encore vivant, et il pourrait préciser si jamais il y’avait des confusions. Cependant, c’était après la mort du prophète, en l'absence de l'autorité suprême sur l'islam, que les califes, ses disciples préférés, ont créé un système de la jurisprudence islamique. Ce système existait en trois parties : le coran (le livre d’Islam), les « hadiths » (les mots du prophète racontés), et les « sunnahs » (les actions du prophète). Le coran était la

Les Yeux Au Ciel

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An exploration of the representation of Islam in Sembene Ousmanne's "Les Bouts de Bois de Dieu"

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Page 1: Les Yeux Au Ciel

Asad Javed

Français 455

Mr. J. Mwantuali

Les yeux au ciel : l’islam selon Sembene Ousmane

La Jurisprudence Islamique – Un Introduction

Selon la foi islamique, depuis le début, le message de l'islam n'a pas

été écrit, mais transmis de bouche à oreille. Quelques croyants, s’appelant

« hafiz », ont mémorisé les versets entiers comme ce sont été envoyés par

Dieu, gardant le coran dans les cœurs, et le message était passé par les

gens oralement. À l'époque, cela n'a pas posé de problèmes, car Mohammad

était encore vivant, et il pourrait préciser si jamais il y’avait des confusions.

Cependant, c’était après la mort du prophète, en l'absence de l'autorité

suprême sur l'islam, que les califes, ses disciples préférés, ont créé un

système de la jurisprudence islamique. Ce système existait en trois parties :

le coran (le livre d’Islam), les « hadiths » (les mots du prophète racontés), et

les « sunnahs » (les actions du prophète). Le coran était la première source

d'être consultés, mais si la réponse n'a pu être trouvée, on pourrait aller aux

hadiths, puis aux sunnahs.

Bien qu'un système a ensuite été mis en place, rien n'était

formellement enregistrée ou compilés jusqu’à des plusieurs années après la

mort du prophète en 624. Le coran n'a été compilé jusqu’au règne du 3ème

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calife, Ousmane, après une guerre où beaucoup de "hafizeen" ont été tués.

De même, les hadiths et les sunnahs étaient diffusés verbalement, jusqu'à

854, quand un érudit persan, Mohammad Al-Boukhari, a séparé ceux

authentiques de ceux fabriqués, et les mettre ensemble dans un livre intitulé

« Sahih Boukhari », un livre qui est détenue aujourd’hui par le monde

musulman dans l'estime universelle comme la version la plus authentique de

la vie et les paroles du prophète.

Le problème, cependant, existait dans le fait que l'islam a grandi si

vite. Peu de temps après la mort du prophète, la religion a été répandu à

l'extérieur du monde arabe, l'Afrique étant la première destination. En 641,

la Libye a été le premier pays africain dans lequel les musulmans ont

débarqué, sous le 2ème calife, Omar. Ainsi la foi islamique qui est arrivé en

Afrique était dans une forme où ni le coran, ni les hadiths ni les sunnahs

n’ont été compilées où enregistrée. Donc, quand cette foi, sans

documentation pour le maintenir dans sa forme authentique, est entrée en

collision avec les croyances indigènes, un mélange des deux était formé. Ce

mélange est toujours vivant aujourd'hui, et même s’il existe certaines des

mêmes concepts clés, dans les détails, c’est différent de la forme

maintenant universellement accepté de l'islam. Donc, en lisant Les Bouts de

Bois de Dieu d’Ousmane, je fais une étude, regardant quelle image de l’Islam

est offert dans le roman : celle pieuse et pure, ou celle du mal qui corrompe

l'esprit et de la mentalité, et puis, si cette image, est-elle enracinée dans les

lois islamiques compris universellement ou pas.

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Les Bouts de Bois de Dieu nous présente un monde en grève, où les

citoyens du Sénégal se rebellent contre les colonisateurs français qui l’ont

refusé leurs droits comme employés. Malgré que cette grève soit alimentée

par un sens de la justice, et les affres de la faim et de la pauvreté, une forte

référence à l'islam peut être vue aux plusieurs points dans le roman, à la fois

vers les symboles Islamiques, et parfois vers certaines des personnages.

Les personnages religieux

« L’image de l’Islam que Sembene Ousmane nous offrent dans

ses écrits est celle d’un drogue qui enivre l’individu et détourne son

attention de la dure réalité de sa vie. » (Bangura, pp. 58). Ces mots raconté

par Bangura décrit au mieux l'image de l'islam donnée par les personnages

religieux du livre. Les deux personnages qui représentent l'Islam dans le

roman, El Hadji Mabigué et l'imam, ils sont présentés comme les

malveillants qui voient le monde à travers les yeux blasés et malavisées,

reflété non seulement dans leurs paroles et leurs actions, mais même dans

leurs descriptions.

Les Descriptions Des Personnages

L'un des principales prédications de l'islam est de vivre

humblement, sans affiche de la richesse. Dans le coran, c’est écrit que « Et

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ne foule pas la terre avec orgueil: tu ne sauras jamais fendre la terre et tu ne

pourras jamais atteindre la hauteur des montagnes! » (Coran, Chapitre 17 :

Verse 37).

De même, le prophète Muhammad était toujours habillé très

simplement, normalement en blanc, sans aucunes expositions de la

monnaie, soulignant qu'il faut être propre mais pas criardes.

Mais au contraire, Ousmane présente Mabigué et l'Imam en tenue très

orné. Il introduit Mabigué dans les mots: « Habillé comme pour une

cérémonie de deux grands boubous enfilés l’un sur l’autre, le fez rouge

enturbanné a la manière de Mecquois, El Hadji Mabigué s’avançait sur ses

babouches couleur citron en se protégeant du soleil sous une ombrelle d’une

rose gorge-de-pigeon» (Ousmane, pp. 86). Egalement, l’image donné de

l’Imam, c’est celle de beaucoup de générosité et de l'excès. Ousmane le

décrit : « le Sérigne N’Dakarou fit son apparition. Sa haute taille rehaussée

d’un turban, sa silhouette majestueuse drapée dans un immense boubou

blanc, sur laquelle s’étalait une rangée de décorations. Il était si

impressionnant que la foule s’écarta son passage » (Ousmane, pp. 213), au

quel Bangura à répondu : « Il y a tout à suggérer que l'imam a été acheté.

Ses manières ostentatoires qui vont contre le concept islamique d'zuhd

servent uniquement à indiquer que son invocation de la croyance en Dieu ne

cache que finement les motivations mondaines de sa position.»1 (Bangura)

1 Traduit de “There is everything to suggest that the imam has been bought. His ostentatious mannerisms that go against the islamic concept of zuhd only serve to indicate that his invocation of the belief in god only thinly hides the worldly motivations of his stance.”

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Donc les deux personnages religieux dans le roman nous présente une

apparence très contradictoire a la loi islamique, tant en termes de les

enseignements coraniques et de sunnah, presque hébergeant les tendances

qui pourraient être comparés au sape.

Les paroles et les actions des deux personnages

Mabigué

Le coran est rempli de commandements qui

demandent aux croyants de prendre soin de leurs familles. Dans al-Baqarah,

c’est écrit que « Ils t'interrogent: «Qu'est-ce qu'on doit dépenser?» Dis: «Ce

que vous dépensez de bien devrait être pour les père et mère, les proches,

les orphelins, les pauvres et les voyageurs indigents. Et tout ce que vous

faites de bien, vraiment Allah le sait» (Coran, Chapitre 2 : verse 215). Dans

le même chapitre, c’est écrit que « Et [rappelle-toi], lorsque Nous avons pris

l'engagement des enfants d'Israël de n'adorer qu'Allah, de faire le bien

envers les pères, les mères, les proches » (Coran, Chapitre 2 : verse 83). De

même, dans An-Nisa, c’est dit que « Craignez Allah au nom duquel vous

vous implorez les uns les autres, et craignez de rompre les liens du sang. »

(Coran, Chapitre 4 : Verse 1).

Egalement, les hadiths nous présentent les mêmes enseignements.

Muhammad a dit que « Quand un musulman passe quelque chose sur sa

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famille l'intention de recevoir la récompense d'Allah il est considéré comme

sadaqa2 pour lui »3 (Bukhari, 263)

Ainsi, il est évident que l'Islam signifie très fortement sur le sujet des

droits de la famille. Toutefois, le refus de Mabigué pour aider Ramatoulaye

en achetant le riz pour nourrir sa famille et ses enfants implique une très

forte déconnexion des enseignements très clairs de l’Islam pour lui.

L’Imam

Jihad, un mot souvent mal-compris et désapprouvait,

en arabique, veut dire « lutte ». Dans l'islam, le jihad signifie toutes les

formes de bataille, interne ou externe, personnelle ou de groupe, pour lutter

contre les comportements illégaux. Bien que ce terme ait reçu les

connotations très négatives, étant donné que cela avait utilisé comme

excuse pour les agendas politiques, cela fait partie de la religion. Dans

l’histoire de l’Islam, jihad était utilisé avec beaucoup de prudence comme la

dernière option, lors que rien n’était accompli par les autres méthodes.

Donc, étant donné que la communauté du roman est musulmane, nous

pouvons interpréter la grève comme jihad par les grévistes contre les

français qui les suppriment. Les circonstances qui cause la grève le rend tout

à fait légal, comme les mots du coran dans chapitre At-Taubah, « Ils

combattent dans le sentier d'Allah » (Coran, Chapitre 9 : Verse 129). Donc,

2 Sadaqa: charité, au sens large le don de soi envers l'autre. C'est une vertu de l'Islam qui peut prendre de très nombreuses formes. (Définition de Wikipedia)3 Traduit de « When a Muslim spends something on his family intending to receive Allah's reward it is regarded as Sadaqa for him »

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quand l’imam dit que « vous vous comportez comme les athées » (Ousmane,

pp. 213) et puis quand il dit que la grève, c’est contre les souhaites de Dieu,

c’est en fait lui qui se comporte contre la loi islamique, contre les verse de

coran dans Al Maeda : « O les croyants: ne déclarez pas illicites les bonnes

choses qu'Allah vous a rendues licites. Et ne transgressez pas. Allah, (en

vérité,) n'aime pas les transgresseurs. » (Coran, Chapitre 5 : Verse 87).

Donc, les paroles de l’Imam qui essaie de convaincre les gens de les arrêter

sont contradictoire a la loi islamique qui donne le doit aux musulmans de

participer à une grève pour leur bien-être.

Donc tous les deux gens qui représente l’islam dans le livre de

Sembene Ousmane présente une image de l’islam inexacte, qui fait les

contradictions aux niveaux de base de la croyance en l'Islam.

Les symboles islamiques

Le livre nous donne trois symboles qui trouvent une place sacré

chez les musulmans. Ces symboles font une espace très pur dans l’histoire

islamique, mais dans le roman, comme les personnages religieux, Ousmane

présente une image assez contradictoire dans son esprit.

Vendredi

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Les béliers trouvent une place très importante dans

l’histoire de l’Islam. Dans As Saafaat, l’histoire est racontée : « Puis quand

celui-ci fut en âge de l'accompagner, [Abraham] dit: «O mon fils, je me vois

en songe en train de t'immoler. Vois donc ce que tu en penses». (Ismaël) dit:

«O mon cher père, fais ce qui t'es commandé: tu me trouveras, s'il plaît à

Allah, du nombre des endurants » Puis quand tous deux se furent soumis (à

l'ordre d'Allah) et qu'il l'eut jeté sur le front, voilà que Nous l'appelâmes

«Abraham! » Tu as confirmé la vision. C'est ainsi que Nous récompensons les

bienfaisants». C'était là certes, l'épreuve manifeste. Et Nous le rançonnâmes

d'une immolation généreuse. » (Coran, Chapitre 37 : Verse 102-107). Dans la

croyance, Ismaël, le fils, était remplacé par un bélier. Donc, cet

empressement de sacrifice est demandé aux musulmans, qui, chaque année,

fait le sacrifice d’un bélier, vache ou chameau à la fête de « Eid-ul-Adha ».

Donc, Vendredi fait la représentation de cette croyance, un symbole

donne par Dieu de son pitié. Mais le bélier dans le roman n’est pas si pur que

l’histoire en Islam. Non seulement il ressemble à Mabigué (gros et très riche

dans sa présentation) qui est évidement un des personnages négatifs, mais il

vole de la nourriture de Ramatoulaye et sa famille, un crime grave en Islam.

Selon Bukhari, « Le Prophète a dit, "La main doit être coupée pour avoir volé

un quart de dinar. »4 (Bukhari, 783). Vol est considéré comme « haram »5

dans la foi islamique, et donc le bélier qui vole évidement est très loin de la

4 Traduit de “The Prophet said, "The hand should be cut off for stealing a quarter of a Dinar."5 Haram - Strictement interdite

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pureté avec lequel le musulman garde la place du bélier d’Ibrahim dans leurs

cœurs.

Deuxièmement, la description donnée de Vendredi nous présente un

autre exemple de l’impureté du bélier : « Sa toison, blanche à la naissance,

jaunie par le soleil aux extrémités. » (Ousmane). La couleur blanche a une

longue histoire en Islam. C’était le couleur préféré de Muhammad. C’était

également le couleur qui était choisi par les Umayyades pour leurs normes

de bataille quand ils se sont battus les Abbassides pendant la période

califale. (Williams). C’est aussi la couleur le plus proéminente pendant les

fêtes, et les prières de jumah, et elle est présente à plusieurs des drapeaux

des pays musulmans. Donc, si la blanche représente la religion, le tournage

de blanche à jaune représente que Vendredi n’est plus un vrai symbole de la

piète religieuse.

Donc, ce symbole de bien et de la générosité de Dieu, est présenté

comme un force de mal dans le roman.

Coran

Le coran est rarement mentionné dans le livre comme la

source de la loi ; c’est souvent les traditions qui guide comment les gens

traite les autres. Cependant, il y a un moment pendant le jugement de Diara

quand nous trouvons le coran. Apres les femmes ont dit que Diara les a

maltraités, un travailleur en colère fait valoir que Diara doit être considéré

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comme un traître et fouetté, selon les règles fixées dans le Coran : une idée

qui n’est pas suivi parce que Mamadou Keita trouve que ça sert à rien. Il y a

deux aspects de ce moment qui doivent être discutées.

Premièrement, selon le coran, le Dieu préfère l’inverse. Il dit que cela

vaut mieux de pardonner les gens au lieu de les punir des plumiers fois. Par

exemple, dans An Noor, c’est écrit que « Qu'ils pardonnent et absolvent.

N'aimez-vous pas qu'Allah vous pardonne? Et Allah est Pardonner et

Miséricordieux! » (Coran, Chapitre 24 : Verse 22). De même, dans Ash Shura,

c’est dit que « La sanction d'une mauvaise action est une mauvaise action

[une peine] identique. Mais quiconque pardonne et réforme, son salaire

incombe à Allah. » (Coran, Chapitre 42 : Verse 40). Donc, tout au début, il

faut comprendre que le coran préfère que les gens pardonnent les gens.

Deuxièmement, il est important de voir les circonstances où le coran

est réclamé dans le roman ; c’est un homme en colère qui veut qu’on tourne

vers le coran. La colère, elle est un sentiment indésirable dans la fois

islamique. «Abou Hourayra a rapporté le Messager d'Allah (que la paix soit

sur lui) en disant: L'homme fort n’est pas celui qui se bat bien, mais l'homme

fort est celui qui se contrôle quand il est dans un accès de rage. »6 (Muslim,

6313). Donc l’état dans lequel l’homme a demandé la punition corporelle

pour Diara, cela n’est pas un état acceptable en islam, surtout quand on

traite les autres. Donc, en regardant que dans ce cadre, le coran parait

6 Traduit de “Abu Huraira reported Allah’s Messenger (may peace be upon him) as saying: The strong-man is not one who wrestles well but the strong man is one who controls himself when he is in a fit of rage.”

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comme un code fort et brutal, n’est ni le coran à juste titre présenté dans le

livre, ni la personne qui le sollicite dans un état acceptable dans la religion

en traitant les autres.

L’Eau

Le dernier symbole que nous discuterons, c’est

l’eau : un élément qui trouve une place très spéciale dans l’Islam. C’est le

première élément chez les musulman et le coran dit que « Ensuite Nous les

avons séparés (le ciel et le terre) et fait de l'eau toute chose vivante. »

(Coran, Chapitre 21 : Verse 30). La loi islamique, « sharia », dans son

étymologie, est dérivé du mot l’eau. L’eau de la Mecque, c’est considéré

très pur, et curatif et les musulmans doivent les nettoyer, « wudu » avant de

prier cinq fois par jour. Donc, l’eau est considérée comme très pure dans la

religion, et il apparaît dans plusieurs versets du coran qui décrivent le

paradis. Mais l’eau occupe une place très désagréable dans le roman. Houdia

M’Baye est mort quand l’eau la frappe à la tête. Donc, l’eau qui doit être un

élément du pur qui peut guérir et purifier les gens cause la mort d’une mère

qui laisse derrière un petit enfant.

Alors, tous les symboles religieux qui sont présents dans le roman,

comme le personnage religieux, nous donne une image très diffèrent de

celle qu’il occupe dans la fois et l’esprit islamique.

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Conclusion

Donc tout en revanche, c’est clair que l’islam selon Ousmane n’est pas

d’accord avec l’islam qui est accepté universellement dans le monde.

N’import personnage ou symbole, les paroles ou les actions, les fonctions ou

les connotations, chaque élément qui nous rappelle de l’islam se présente

comme un force qui pose les obstacles pour les gens qui essaient d’atteindre

une vie égale. La question, donc, qui nous reste, c’est si cette version de

l’islam est en fait l’islam africanisé, ou est-ce que c’est une fonction littéraire

que Sembene Ousmane utilise : son commentaire à la religion. D’après moi,

c’est difficile à dire, mais les mots suivants d’Ousmane dans Les Bouts de

Bois De Dieu peut-être mieux indiquent un sort de frustration avec religion et

ses capacités limitées :

« La providence est grand mais chacun doit prendre sa part... je savais que

Dieu était de mon côté et je sais aussi que l'on peut mourir de faim... Dieu

sait tout cela lui aussi. » (Ousmane).

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Bibliographie

o Bangura, Ahmed. Islam and the West African Novel: The Politics of Representation. Washington DC: Three Continents Press, 2000. Print.

o Le Coran : Al Baqara. Chapitre 2. Traduit par Muhammad Hamidullah.

o Le Coran : An Nisa. Chapitre 4. Traduit par Muhammad Hamidullah.

o Le Coran : Al Maeda. Chapitre 5. Traduit par Muhammad Hamidullah.

o Le Coran : At Taubah. Chapitre 9. Traduit par Muhammad Hamidullah.

o Le Coran: Al Israa. Chapitre 17. Traduit par Muhammad Hamidullah.

o Le Coran: Al Anbiya. Chapitre 21. Traduit par Muhammad Hamidullah.

o Le Coran: An Noor. Chapitre 24. Traduit par Muhammad Hamidullah.

o Le Coran: As Saafaat. Chapitre 37. Traduit par Muhammad Hamidullah.

o Le Coran: Ash Shurah. Chapitre 42. Traduit par Muhammad Hamidullah.

o Al-Boukhari, Mohammad. Sahih Bukhari. Baltimore, Maryland: Al-Saadawi Publications, 1996. Print.

o Muslim, Abul-Husain. Sahih Muslim. Houston, Texas : Dar-Us-Salam Publications Inc, 2007. Print.

o Ousmane, Sembene, Les Bouts de Bois de Dieu. Paris, France : Le Livres Contemporains, 1960. Print.

o « Sadaqa », fr.wikipedia.com. Wikipedia. Web. 4 mars 2014.

o Williams, Rae, What Are The Colors Of Islam. Demand Media. Web.

o « Islam : The Story of Africa ». bbc.co.uk. British Broadcasting Company. Web.