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Page 1 L’urgence sociale : mettre en œuvre un plan de relance ! Le vote bloqué sur l’ANI : «un aveu de faiblesse» Page 2 Pour une 6ème République, vite ! Ensemble, avec toute la gauche européenne, le sursaut, c’est urgent ! Page 3 Retour sur la rencontre MLG 93 Nous contacter Changeons de cap pour changer la vie ! Si notre courant Maintenant la Gauche en Seine-Saint-Denis se montre toujours exigeant, nous restons cependant convaincus que la gauche au pouvoir doit réus- sir et faire de grandes choses, en témoigne déjà les engagements déjà tenus après un an de Présidence de Francois Hollande. Des réponses à l’urgence sociale et l’apaisement de la République sont en marche avec les contrats de génération, la Banque Publique d'Investissement, la gratuité des terrains publics pour construire des logements sociaux, les emplois d'avenir, la loi sur la refondation de l’Ecole, avec plus de professeurs, plus de moyens pour les familles, une meilleure forma- tion des enseignants, la réforme des rythmes scolaires.. N’en déplaise à nos opposants politiques, des avancées ont eu lieu. Il est temps d’évacuer les débats stériles ou populistes comme ceux que l’on a pu entendre sur le mariage pour tous. On ne peut opposer projet sociétal et projet économique et social. L’évolution du modèle familial, la lutte contre les discriminations, c’est à la puissance publique, de l’accompagner dans la loi et c’est sous la Présidence de Francois Hollande que cela se fait avec force et fierté ! Le débat sur le mariage pour tous nous encourage à réaffirmer que se taire c’est cautionner l’homophobie rampante et silencieuse qui s’est exprimée ces derniers mois, parce qu’on ne doit accepter cette frange extrémiste, discriminatoire « sortie du bois ». La loi sur le mariage et l’adoption pour tous, est une des pierres sur le chemin de l’égalité réelle. En 1982, nous nous sommes mobilisés pour l’abroga- tion de l’article 331 du code pénal, ce texte, hérité de Vichy, permettait de punir «des actes impudiques et contre nature » entre deux personnes de même sexe. En 1999, nous avons porté le PACS, aujourd’hui utilisé majoritairement par les cou- ples hétérosexuels. En 2004, nous avons été émus par les larmes de Noël Mamère, lors du premier mariage homosexuel à Bègles. L’homophobie non dite au sein de la société française s’était déjà violement exprimée. Alors maintenant, nous en- trons dans un nouveau temps : celui de l’égalité, celui du choix de se marier ou non, de divorcer ou non, d’adopter des enfants ou non, juste avoir le choix ! Ce débat a montré à quel point le débat politique est salutaire dans notre pays et la gauche n’est jamais aussi bonne que quand elle s’assume, elle s’oppose aux idéo- logies réactionnaires. La gauche a de tout temps été la famille politique qui a mené les grands combats de notre société : congés payés, diminution du temps de travail, système de pro- tection sociale solidaire etc. C’est ce cap là qu’il nous faut prendre désormais, un an après le 6 mai, un an après la vague d’espoir qui a traversé tout le pays et tou- tes les générations, nous devons prendre un nouveau cap économique et social : investir dans l’avenir, opérer un tournant de la relance ! C’est avec cette conviction profonde que notre pays a énormément de ressources à développer que nous avons rédigé un « plan de relance » alternatif à la politique économique mise en place par notre gouvernement. Parce que nous voulons être utiles à la gauche, nous voulons influer sur les choix politiques qui sont actuelle- ment discutés, il en est de même sur les changements à apporter à notre système politique, il est temps de prendre la chemin d’une 6 ème République avec une refon- te des institutions, le renouvellement de nos pratiques politiques et renouer avec tous les citoyens de la République. Au sein de notre parti, nous allons également entrer dans une phase de débat sur les questions européennes, Maintenant la Gauche a décidé d’apporter sa contribu- tion au débat en amendant le texte proposé par la direction du Parti. L’Europe est à la croisée des chemins, il faut un sursaut, il faut que le PS français en soit à l’initia- tive, c’est notre responsabilité ! Qui sommes-nous ? Nous sommes membres du Parti socialiste et avons fait le choix lors du dernier Congrès de la motion 3 « Maintenant la Gauche ». Nous avons décidé de créer un collectif d’a- nimation en Seine –Saint-Denis, afin de contribuer au débat politique, dans notre Parti et notre fédération. Nous voulons por- ter des débats tels que la 6ème République, une réorientation économique basée sur la relance, une Europe sociale... Le collectif d’animation : Sophie Zana, Présidente, section des Lilas, Edgardo Honores, Vice-président, section de Montreuil, Soumia Zahir, secrétaire, se- tion d’Aubervilliers, Henri Lelorrain, tréso- rier, section de Saint-Ouen. Et plus de 20 membres (Conseil d’Administration) issus des sections du parti socialiste de Seine- Saint-Denis. Vous pouvez entrer en contact avec eux par le biais de votre section ou par email. Ce numéro a été réalisé avec les contributions de Sabrina Metayer, Serge Mery, Marion Oderda et Sophie Zana. Seine-Saint-Denis Seine-Saint-Denis Seine-Saint-Denis Seine-Saint-Denis

Lettre 2 Maintenant la Gauche 93

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Lettre 2 Maintenant la gauche 93

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Page 1: Lettre 2 Maintenant la Gauche 93

Page 1

L’urgence sociale : mettre en œuvre un plan de relance !

Le vote bloqué sur l’ANI : «un aveu de faiblesse»

Page 2

Pour une 6ème République, vite !

Ensemble, avec toute la gauche européenne, le sursaut, c’est urgent !

Page 3

Retour sur la rencontre MLG 93

Nous contacter

Changeons de cap pour changer la vie !

Si notre courant Maintenant la Gauche en Seine-Saint-Denis se montre toujours exigeant, nous restons cependant convaincus que la gauche au pouvoir doit réus-sir et faire de grandes choses, en témoigne déjà les engagements déjà tenus après un an de Présidence de Francois Hollande. Des réponses à l’urgence sociale et l’apaisement de la République sont en marche avec les contrats de génération, la Banque Publique d'Investissement, la gratuité des terrains publics pour construire des logements sociaux, les emplois d'avenir, la loi sur la refondation de l’Ecole, avec plus de professeurs, plus de moyens pour les familles, une meilleure forma-tion des enseignants, la réforme des rythmes scolaires..

N’en déplaise à nos opposants politiques, des avancées ont eu lieu. Il est temps d’évacuer les débats stériles ou populistes comme ceux que l’on a pu entendre sur le mariage pour tous. On ne peut opposer projet sociétal et projet économique et social. L’évolution du modèle familial, la lutte contre les discriminations, c’est à la puissance publique, de l’accompagner dans la loi et c’est sous la Présidence de Francois Hollande que cela se fait avec force et fierté !

Le débat sur le mariage pour tous nous encourage à réaffirmer que se taire c’est cautionner l’homophobie rampante et silencieuse qui s’est exprimée ces derniers mois, parce qu’on ne doit accepter cette frange extrémiste, discriminatoire « sortie du bois ». La loi sur le mariage et l’adoption pour tous, est une des pierres sur le chemin de l’égalité réelle. En 1982, nous nous sommes mobilisés pour l’abroga-tion de l’article 331 du code pénal, ce texte, hérité de Vichy, permettait de punir «des actes impudiques et contre nature » entre deux personnes de même sexe. En 1999, nous avons porté le PACS, aujourd’hui utilisé majoritairement par les cou-ples hétérosexuels. En 2004, nous avons été émus par les larmes de Noël Mamère, lors du premier mariage homosexuel à Bègles. L’homophobie non dite au sein de la société française s’était déjà violement exprimée. Alors maintenant, nous en-trons dans un nouveau temps : celui de l’égalité, celui du choix de se marier ou non, de divorcer ou non, d’adopter des enfants ou non, juste avoir le choix !

Ce débat a montré à quel point le débat politique est salutaire dans notre pays et la gauche n’est jamais aussi bonne que quand elle s’assume, elle s’oppose aux idéo-logies réactionnaires.

La gauche a de tout temps été la famille politique qui a mené les grands combats de notre société : congés payés, diminution du temps de travail, système de pro-tection sociale solidaire etc. C’est ce cap là qu’il nous faut prendre désormais, un an après le 6 mai, un an après la vague d’espoir qui a traversé tout le pays et tou-tes les générations, nous devons prendre un nouveau cap économique et social : investir dans l’avenir, opérer un tournant de la relance !

C’est avec cette conviction profonde que notre pays a énormément de ressources à développer que nous avons rédigé un « plan de relance » alternatif à la politique économique mise en place par notre gouvernement. Parce que nous voulons être utiles à la gauche, nous voulons influer sur les choix politiques qui sont actuelle-ment discutés, il en est de même sur les changements à apporter à notre système politique, il est temps de prendre la chemin d’une 6ème République avec une refon-te des institutions, le renouvellement de nos pratiques politiques et renouer avec tous les citoyens de la République.

Au sein de notre parti, nous allons également entrer dans une phase de débat sur les questions européennes, Maintenant la Gauche a décidé d’apporter sa contribu-tion au débat en amendant le texte proposé par la direction du Parti. L’Europe est à la croisée des chemins, il faut un sursaut, il faut que le PS français en soit à l’initia-tive, c’est notre responsabilité !

Qui sommes-nous ? Nous sommes membres du Parti socialiste et avons fait le choix lors du dernier Congrès de la motion 3 « Maintenant la Gauche ». Nous avons décidé de créer un collectif d’a-nimation en Seine –Saint-Denis, afin de contribuer au débat politique, dans notre Parti et notre fédération. Nous voulons por-ter des débats tels que la 6ème République, une réorientation économique basée sur la relance, une Europe sociale... Le collectif d’animation : Sophie Zana, Présidente, section des Lilas, Edgardo Honores, Vice-président, section de Montreuil, Soumia Zahir, secrétaire, se-tion d’Aubervilliers, Henri Lelorrain, tréso-rier, section de Saint-Ouen. Et plus de 20 membres (Conseil d’Administration) issus des sections du parti socialiste de Seine-Saint-Denis.

Vous pouvez entrer en contact avec eux par

le biais de votre section ou par email.

Ce numéro a été réalisé avec les contributions de

Sabrina Metayer, Serge Mery, Marion Oderda et

Sophie Zana.

Seine-Saint-DenisSeine-Saint-DenisSeine-Saint-DenisSeine-Saint-Denis

Page 2: Lettre 2 Maintenant la Gauche 93

Retrouvez les dernières interventions de Maintenant la Gauche

dans la presse :

Jérome Guedj est revenu dans un article

sur son vote au Parlement, et toutes les

étapes du travail sur l’ANI :

http://blog.jeromeguedj.fr/?p=4697

Maintenant la Gauche présente son Plan de relance :

http://www.maintenantlagauche.fr/la-

gauche-du-ps-veut-un-changement-de-cap/

http://www.maintenantlagauche.fr/le-monde-22-avril-2013-laile-gauche-du-ps-presente-un-contre-projet-economique/

http://www.maintenantlagauche.fr/laile-

gauche-du-ps-maintenant-la-gauche-propose-un-plan-de-relance-ecologique-et-

social-depeche-afp/

Le vote bloqué sur l’ANI : «un aveu de faiblesse»

Le vote sur l’ANI a été une épreuve doulou-reuse pour le gouvernement. Alors que de nombreux députés socialistes n’ont pas voté le texte (environ 40 dont le parlemen-taire Jerome Guedj), le vote au Sénat a été « bloqué » par le gouvernement devant la forte opposition du groupe communiste notamment et de la sénatrice socialiste Ma-rie-Noelle Lienemann. Les sénateurs socialistes ont eu besoin du renfort des voix de leurs collègues centris-tes, pour faire passer la loi, l'UMP s'abste-nant tout comme les écologistes. La réaction de Marie-Noëlle Lienemann : « J’ai senti un énervement gouvernemental, une forme d’aveu de faiblesse. Dès que quel-que chose résiste, et en particulier quand ça vient de la gauche, le gouvernement ne le supporte pas. À partir du moment où il y a des frottements à gauche, pas simplement de façon marginale – on a vu à l’Assemblée nationale que les Verts, le PCF et 41 députés socialistes n’ont pas voté sur l’ANI comme voulait le gouvernement –, il semble se dire : “Plus vite passé, plus vite oublié.” »

L’urgence sociale : un plan de relance !

Dans tout ce marasme politique, nous avons besoin de prendre du recul et de revenir à la priorité : changer la vie ! Les évènements politiques de ces dernières semaines ne doivent pas nous faire oublier la première des actualités : la hausse continue du chômage, avec 18400 chômeurs de plus en février, ce qui porte à 3 187 700 chômeurs en France. Plusieurs voix s’élèvent dans notre Parti pour dire que le problème actuel n’est pas le patrimoine financier de tel ou tel membre du gouvernement, mais bien un problème d’orientation politique. Quand dans notre pays, les riches sont toujours plus riches et les pauvres sont de plus en plus nombreux et de plus en plus pauvres, la défiance se fait parce que les iné-galités explosent et que la plupart des français subissent une crise qu’ils n’ont pas voulue. C’est pourquoi nous demandons au-jourd’hui une réorientation politique ma-jeure, un tournant de la relance afin de rééquilibrer notre société en faveur du monde du travail, en faveur de l’emploi et en faveur des salariés. Nous ne pou-vons pas nous contenter de commenter les chiffres du chômage, nous sommes au pouvoir, nous avons la responsabilité de faire des choix politiques ambitieux. Aussi nous proposons « un tournant de la relance » fondé sur 3 piliers : la relance de la consommation populaire en instaurant des mesures prioritaires pour les chômeurs, les travailleurs peu qualifiés et les ménages modes-tes, il ne faut pas attendre la croissance pour augmenter les salaires, mais il faut les augmenter pour permettre la relance, en commençant par l’aug-mentation du SMIC, l’amélioration des conditions d’indemnisation chô-mage ou la revalorisation du RSA. Ensuite, nous devons faire la relance par des investissements publics et des grands projets mobilisateurs soutenant la ré-industrialisation : faire le lien avec les branches industrielles que nous voulons soutenir comme le développement des infrastructures de transports, réussir le plan loge-ment annoncé par le gouvernement, cibler des activités innovantes com-me les filières stratégiques pour la transition énergétique ou le très haut débit, et bien évidemment soutenir la recherche publique qui manque de moyens. Et enfin, il est urgent de lancer une grande réforme fiscale, redistributive et juste socialement, garante d’une croissance à long terme. Nous ne pourrons pas relancer notre économie si nous ne faisons pas ce pari de l’avenir ! On ne peut pas aujourd’hui que miser l’avenir de nos concitoyens sur une soi-disant compétitivité. La droite a passé des années à rogner les budgets, à supprimer des filières, à soutenir les licenciements économiques, à tout mettre sur le dos du « coût du travail ». Nous devons affirmer une rupture avec cette politique et faire des choix qui vont à l’inverse de l’ultra libéralisme et de la précarisation du marché du travail.

Page 3: Lettre 2 Maintenant la Gauche 93

Ensemble, avec toute la gauche européenne, le sursaut, c’est urgent !

C'est un fait, la politique européenne actuelle n'a pas fait ses preuves et poursuivre cette cure d'austérité ne

fera qu'accentuer les difficultés. Les mesures d'austérités qui se succèdent ne sont socialement plus tolérables et creusent les inégalités territoriales dans tous les domai-nes. Une réorientation de l'union européenne s'impose donc et une alternative existe, une alternative qui se fonde, elle, sur la relance. Cessons de mettre dans le reflet du miroir le fameux modèle allemand dont l'ascenseur social est aujourd'hui en panne. L'Europe doit s'inscrire dans une stratégie de croissance et une volonté d'égalité territoriale car aujourd'hui cette Europe ne fait plus rêver, ne donne plus envie, elle a déçu. Les peuples attendent aujourd'hui une Europe qui portent des investissements d'avenir, une Europe sociale-ment forte et qui tirent les pays vers le haut, pas une Europe restrictive ou de sanction mais une véritable Europe d'union qui prendrait le tour-nant de la relance. Ce qui n'a pas été fait au moment du traité TSCG doit être engagé maintenant! Avec le rejet le 13 mars dernier, du projet de budget européen, le parle-ment à prouvé qu'il pouvait défendre l'intérêt général européen face à des dirigeants restreints dans leur vision. Alors que les états et leurs gouvernements pratiquent déjà l'austérité, ils appliquent la même re-cette pour le budget européen et le résultat est là, l'Europe ne joue pas son rôle de rééquilibrage. Pourquoi attendre ? L’urgence de changer de politique n’a jamais été aussi grande qu’aujourd’hui. Maintenant La Gauche souhaitait dépo-ser au bureau national un texte alternatif « Europe, le sursaut c’est ur-gent » mais la direction du Parti Socialiste en a décider autrement, ce sont donc quatre amendements qui ont été déposés portant respective-ment sur le budget européen qui doit être un budget ambitieux, la révi-sion du pacte de stabilité pour donner une priorité à la croissance et l’emploi , l’accord du libre-échange transatlantique avec la suspension des négociations et lune nouvelle politique de l’Euro pour mettre fin à « l’euro cher ». Mais d’autres propositions existent et sont portées par Maintenant La Gauche : Redonner au parlement européen sa légitimité politique, un traité social européen avec une convergence vers un SMIC européen, établir le juste échange européen, taxation sur les transactions fi-nancières, harmonisation fiscale, dotation de la banque européenne d'investissement d'un fond pour financer la transition énergétique.. Autant de propositions qui permettront de construire une Europe plus solidaire, avec un véritable plan de relance, une politique active en fa-veur de la croissance et de l'emploi afin que chacun reprenne confiance en une Europe plus juste. A un an des élections européennes, C’est à nous, socialistes, d’élaborer cette feuille de route car le changement en Europe doit être maintenant. C’est cela que nous devons porter ici aussi en Seine-Saint-Denis lors du débat en Fédération le 30 mai prochain, et dans nos sections avant le vote du 6 juin.

Pour une 6ème République, vite !

« Celui qui est socialiste ne doit jamais renoncer

à changer le monde»

Changer, c’est une nécessité car nous traversons aujourd’hui une crise démocratique et une crise de légitimité du pouvoir politique. La défiance de nos concitoyens n’a jamais été aussi forte, no-tamment de ceux qui devraient être le cœur de notre soutien dans le changement vers plus d’é-galité.

L’échec que nous espérons momentané de notre politique de plein emploi n’est pas la seule cause de la suspicion à l’égard des politiques. Le carac-tère fortement présidentiel, renforcé par un Pre-mier ministre inaudible, donne l’impression d’une concentration des pouvoirs à l’Elysée et d’une irresponsabilité du Parlement. On en voit une nouvelle fois l’exemple dans l’affaire de l’amnistie sociale : repoussé ou adopté, ce texte aurait pu être discuté dans l’hémicycle de l’As-semblée nationale mais il ne l’a pas été.

Il faut une refonte profonde de nos pratiques qui ne peuvent se résumer à une nécessaire réforme institutionnelle. Le parlement doit redevenir la cellule vivante de la démocratie. Il faut changer radicalement les institutions de la 5ème Répu-blique et créer la 6ème République conforme aux valeurs de la gauche.

Créer la 6ème République, c’est aussi donner d’autres pouvoirs et devoirs aux parlementaires et cela passe par la mise en application de : un vrai statut de l’élu, une application stricte du non-cumul des mandats, des droits à l’opposition, la parité hommes-femmes, un mode de scrutin mixte majoritaire et proportionnel, l’éligibilité et le droit de vote des étrangers non communau-taires.

Le Premier ministre doit être seul responsable de l’Exécutif au sein d’une République parlementai-re qui permettra de tisser de nouveaux liens avec nos concitoyens.

Maintenant la Gauche propose une rupture avec les institutions de la 5ème République. Mainte-nant la Gauche revendique, tout de suite, une vision moderne et de gauche de nos institu-tions au travers de la 6ème République !

Retrouvez ici le communiqué de « Maintenant la gauche » sur la convention Europe :

http://www.maintenantlagauche.fr/convention-

europe-pour-un-coup-darret-immediat-des-politiques-dausterite/

Page 4: Lettre 2 Maintenant la Gauche 93

Pour suivre l’actualité nationale du courant Maintenant la gauche www.maintenantlagauche.fr

Pour suivre l’actualité du courant Maintenant la gauche dans le 93

www.maintenantlagauche93.fr

Pour contacter l’équipe de Maintenant la Gauche dans le 93 [email protected]

Pour suivre Maintenant la Gauche 93 sur Facebook Maintenant la gauche SeineStdenis

La date à retenir :

La prochaine Assemblée Générale « Maintenant la gauche Seine-Saint-Denis »

aura lieu

mardi 21 mai à 19h à la fédération

Maintenant la Gauche en Seine-Saint-Denis a organisé le 26 mars dernier une rencontre avec Marie-Noëlle Lienemann et Emmanuel Maurel, afin de revenir sur les premiers mois de la politique gouvernementale. Nous avons également pu échanger avec un syndicaliste de PSA, venu nous parler du combat passé et pour l’avenir des salariés et du site d’Aulnay. Cette rencontre a permis d'échanger sur le nécessaire changement de cap social dont nous avons besoin : amendement de l’ANI, réforme fiscale, soutien au pouvoir d’achat tant de sujets qui amorceraient le tournant de la relance. Cette relance au niveau national bénéficiera à la Seine-Saint-Denis. Pour notre départe-ment : c'est à la fois investir pour les générations à venir : école, logements, emplois dans des filières porteuses, tout en soutenant les générations séquano-dyonisiennes actuelles : pouvoir d'achat, soutien d'aides sociales à travers les collectivités locales.

Vous pouvez consulter la vidéo avec le lien suivant : www.dailymotion.com/mlg93