N° 9

2ème trimestre 2011

Lettre d’information du Comité Départemental des Retraités et des Personnes Agées de la Haute-Marne

Premières actions

L’interlocuteur des personnes âgées N°vert : 0 800 11 44 20

“Edito

La cinquantaine de membres titulaires et suppléants du CODERPA a participé activementà l’une ou l’autre des rencontres organisées depuis le renouvellement de cette instanceconsultative. De l’étude du questionnaire de l’Agence Régionale de Santé pour préparer le Programme Régional de Santé des cinq prochaines années au déplacement à Châlons-en-Champagne à propos du débat national sur la dépendance, en passant par lesréunions statutaires du bureau, de l’assemblée plénière et des commissions, tous et toutess’investissent pleinement. Nous avons la volonté d’être au service de nos mandants puisque nous représentons la diversité des associations et organisations de retraités ou institutions pour les personnes âgées de notre département.

Le premier vecteur de communication est cette lettre d’information que le conseil général aaccepté de diffuser bien plus largement. Des réunions publiques sont prévues pour mieux informeret débattre des questions d’actualité. Un concours est proposé aux seniors, comme les deuxannées passées, à travers la publication départementale, Ligne Directe. Nous préparons undocument recensant l’ensemble des services aux retraités et personnes âgées. En résumé leCODERPA s’est mis au travail et la fréquentation aux réunions montre que chacun(e) de sesmembres souhaite participer, réfléchir et proposer.

Le 22 juin 2011Jacques Maurice

Vice-président du CODERPA

p. 2 Concours du coderpa 2011Revalorisation des pensionsEn vacances avec le CCHM

p. 3 L’année de la solitudep. 4 Projet régional de santép. 5 La vie du CODERPAp. 6 Colloque régional sur la dépendancep. 7 Préventionp. 8 Infos pratiques

SommairePermanence :

Les membres du bureau du CODERPA assurent unepermanence le mardi de 10h à 12h

dans les locaux mis à sa disposition par le conseil général, 2 rue du 14 juillet à Chaumont.

Tél : 03 25 31 66 07 - coderpa52@orange.fr

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Dans notre dernière édition nous avonsexpliqué les différents mécanismes derevalorisation des pensions. A présent lesrésultats des calculs et les décisions despouvoirs publics sont connus .

Les pensions du régime général desécurité sociale et des fonctionspubliques ont été revalorisées de 2,1% au1er avril 2011. Cette augmentation tientcompte de l’ajustement dû au titre de2010 (0,3%) et de la prévision d’inflationpour 2011 (1,8%), celle-ci ayant étérelevée pour tenir compte notamment deshausses de prix de l’énergie. Notonstoutefois que depuis avril l’inflation sur unan atteint déjà 2%.

Les retraites complémentaires, elles,augmenteront de 2,11% pour l’ARCCO(salariés) et de 0,41% pour l’AGIRC(cadres). Ces revalorisations, décidéestardivement par les partenaires sociauxgestionnaires des caisses de retraitescomplémentaires, ne seront effectivesqu’au 1er juillet prochain, mais avec effetrétroactif au 1er avril.

D’autre part l’allocation de solidarité auxpersonnes âgées (ASPA), qui remplace leminimum vieillesse, est revalorisée de4,7%. Elle passe à 742,32 € pour unepersonne seule et à 1211,37 € pour uncouple.

Au 1er juillet, le prix du timbre (rouge) pourune distribution du courrier à J+1 (en théorie)va passer à 0,60 € au lieu de 0,58 €. En cinqans il aura connu une augmentation de 11%! D’autre part, un nouveau timbre va faire sonapparition le 1er octobre, au prix de 0,57 €,pour une distribution à J+2. Et il restera letimbre (vert) à 0,53 € pour une distribution àJ+4. Les facteurs s’y retrouveront-ils ?

► PRIx DU TIMBRE

Concours 2011 du Coderpa

Comme l’an dernier, à l’occasion de laSemaine bleue, le CODERPA organiseun concours réservé aux retraité(e)s etpersonnes âgées de plus de 60 ans.

Ce concours est simple, il permettra auxparticipants de réviser leurs connaissancessur le département de la Haute-Marne.

Les questions seront publiées dans lemagazine du conseil général, Lignedirecte, qui sera distribué dans les boitesaux lettres autour du 14 juillet.

Vous aurez jusqu’au 20 septembre pourparticiper au concours, vos réponsesdevant être envoyées au bureau duCODERPA, 2 rue du 14 juillet , 52000CHAUMONT.

50 lots seront attribués à tous ceux quirépondront correctement aux 15questions et à la question subsidiairedestinée à départager les 50 premiersgagnants : combien recevrons-nous deréponses à ce concours ?

Les lots seront remis aux gagnants aucours d’une réunion conviviale au conseilgénéral, le vendredi 21 octobre.

Revalorisation des pensions

En vacances avec le CCHM

Le Centre Culturel Haut-Marnais(CCHM) propose des séjours auxretraités au bord de la mer à ValAndré, en Bretagne.

Du 4 au 10 septembre 2011

(7 jours)

« Entre terre et mer »

Accueil à « Château Tanguy » au ValAndré, visite guidée de la ville,excursion au cœur du Léon, visited’une cidrerie et du port d’Erquy,excursion à Brest et croisière dansla rade de Brest, marché du ValAndré et maison de la baie à Hillion.Prix du séjour tout compris(voyagealler-retour inclus) : 550 €

*Du 11 au 15 septembre 2011

(5 jours)

Accueil à « Château Tanguy » au ValAndré, matinée libre ou circuitdécouverte des sites de Val André etDahouët, balade à Erquy (son portde pêche, son cap sauvage),marché de Pléneuf Val André,excursion Sable d’Or les Pins, capFréhel, Fort la Latte, excursion visitede Saint-Malo, usine marémotricede la Rance, visite de Lamballe. Prix du séjour tout compris(hors voyage aller-retour) : 302,50 €

*Les retraités ne payant pas d’impôtspeuvent obtenir une aide financière del’Agence Nationale des ChèquesVacances (ANCV), jusqu’à 50% du prix.

Pour tous renseignements,

appelez Katia au 03 25 32 13 87.

Pour illustrer mon propos, je citerai deuxtémoignages de personnes âgées quifréquentent les sections d’initiation àl’informatique. Tout d’abord Georges, 77ans, ancien enseignant : « Au sein de macommune, je m’occupe d’une autreassociation et suis correspondant localdu journal de la Haute-Marne. J’avais unordinateur mais je bidouillais, je n’arrivaispas à m’en sortir. Grace à une formationconviviale où l’animateur bénévole n’estpas tenu par le rendement et le temps,nous apprenons à notre rythme. S’il lefaut nous recommençons plusieurs fois.Maintenant je suis capable d’utiliser letraitement de texte et de faire destableaux sans difficulté. Je peux doncenvoyer mes articles par mail, avecbeaucoup de simplicité et surtout avec ungain de temps appréciable tout enéconomisant du papier et en préservantainsi notre planète. Cette formation m’aaussi permis de sortir de la maison, demon village et de me faire de nouveauxamis. C’est donc avec impatience quej’attends le mercredi pour les retrouver etapprendre dans la convivialité et la bonnehumeur ».

Le second témoignage c’est celui deMarie, grand-mère de 76 ans dont le filset sa famille se trouvent à l’autre bout del’hexagone.

« L’informatique et internet ontchangé ma vie. J’étais seule et sansfamille dans mon village. Maintenant enun clic, je suis en relation avec mon fils etmes petits enfants. Grace à la webcam,je peux les voir à souhait et dialogueravec eux aussi longtemps que je lesouhaite. Je ne suis plus seule, c’estcomme s’ils étaient à côté de moi. Je saisrecevoir des messages et des photos. Jeclasse ces dernières dans un fichier etlorsque je ressens un grand moment desolitude, je me passe un diaporama queje peux aussi partager avec mes amiesautour d’une tasse de café. Par ailleurs jesuis capable de faire ma déclarationd’impôts en ligne et d’effectuer desachats en toute sécurité grâce auxconseils éclairés de nos animateurs. Jeme sens bien, épanouie, entourée, enphase avec notre temps ».

Si l’informatique peut être facteurd’isolement pour les jeunes, c’est aucontraire pour les personnes âgées unexcellent moyen de lutter contre lasolitude.

L’année de la solitude

Une grande cause nationale a fait étape àChaumont le 28 février à l’occasion d’unforum organisé par la préfecture et auquelont participé plusieurs membres duCoderpa.

Ce forum, intitulé « Pas de solitude dansune France fraternelle » a réuni plus de150 personnes, acteurs institutionnels etsurtout associatifs. Une multitude detémoignages ont été présentés par lesassociations et autres structures quioeuvrent au quotidien pour tenter debriser ce fléau qu’est la solitude.

Parmi ceux-ci retenons celui des « AînésRuraux » présenté par leur président haut-marnais, Philippe Renaut, égalementmembre du bureau du Coderpa :

« Rompre l’isolement, luttercontre la solitude, favoriser les rencontresentre les générations, développer lessolidarités, tel sont les objectifs des Aînésruraux.

Bien répartis sur l’ensemble de notredépartement, les adhérents de nos clubs,issus de toutes les couches sociales,connaissent bien les problèmes querencontrent les territoires ruraux : érosionde la population, délocalisation etéclatement des familles pour trouver unemploi, recul des services de proximité,publics et privés, etc.

C’est devant ce constat et pour luttercontre l’isolement et la solitude quequelques clubs d’Aînés Ruraux ont misen place sur la Haute-Marne, depuisplusieurs années, des sections d’initiationà l’informatique. Animées par desbénévoles, ces sections forment lespersonnes âgées aux nouvellestechnologies évitant ainsi que ne secreuse la fracture numérique. Apprendreà naviguer sur internet, y faire desrecherches, dialoguer en direct, faire desachats, tout cela contribue à maintenir lelien social mais en même temps detrouver sa place dans la société et devivre avec son temps, tout en maintenantses capacités physiques et intellectuelles.

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Projet Régional de Santé

Le Projet Régional de Santé pour lesannées 2012-2016 est en cours deréalisation. Il doit être validé d’ici à la fin2011.

Ce document comportera un volet intitulé« Schéma Régional d’OrganisationMédico-Social » (SROMS), concernant lesecteur des personnes âgées.

A ce titre, l’Agence Régionale de Santé(ARS) a sollicité l’avis des CODERPA dela Région en leur soumettant unquestionnaire préalable.

Le Coderpa de Haute-Marne a étudié cequestionnaire lors des réunions de sescommissions puis à son bureau du 5 avril.

Ci-dessous les questions que nous avonssélectionnées et les réponses que nousavons adressées à l’ARS :

1) Comment l’offre d’équipementinstallée doit-elle évoluer (par moded’accueil et par territoire) pourpermettre de répondre de manièreadaptée ou suffisante aux besoinsprésents et à venir ?

Pour l’instant l’offre nous paraît suffisanteau regard des places en construction, 260,par rapport à la liste d’attente recenséepar le Conseil général au 31/12/2010,215.

Nous considérons que l’offre est malrépartie sur le territoire haut-marnais

Les bourgs centres qui ne possèdentaucun établissement nous paraissentprioritaires.

Il manque des structures pour lespersonnes handicapées vieillissantes etdes unités Alzheimer dans lesétablissements existants.

Les extensions en cours ne sont pasforcément la meilleure solution pour queles établissements soient au plus près dudomicile des demandeurs.

Nous souhaiterions plus de structures nonmédicalisées, type MARPA.

Au niveau du maintien à domicile, lenombre de SSIAD semble actuellementsuffisant mais on peut envisager descréations dans les bourgs centres qui n’enpossèdent pas plutôt que des extensions.

2) Quelles sont, selon vous, leséventuelles difficultés d’accès auxdispositifs médico-sociaux et leurscauses ?

Les difficultés sont concentrées sur lesrestes à charge et sur l’éloignement desstructures existantes. Des dispositifsd’aide pour monter les dossiers doiventêtre développés. La décision de placer unparent en institution est une étape difficilepour les familles et un accompagnements’impose pour les déculpabiliser.

3) Quelles sont, selon vous, leséventuelles difficultés d’accès auxdispositifs sanitaires hospitaliers etleurs causes ?

L’information de la population laisse àdésirer en ce qui concerne les urgencesle soir, la nuit et les jours fériés. Notredépartement manque d’unité mobile desoins palliatifs ainsi que de professionnelshospitaliers formés.

4) Quelles sont, selon vous, lesdifficultés rencontrées avec le secteurlibéral ?

La Haute-Marne est en état de pénurie deprofessionnels de santé, médecinsgénéralistes et spécialistes, kiné… Lapénurie de médecins est évidente, lesdéparts ne sont pas remplacés (179médecins généralistes en 2005, 160 en2010 !). Les jeunes médecins ne sont pasmotivés par des horaires longs et tardifs,des astreintes nocturnes…

En résumé :

Le CODERPA considère l’offrequantitative suffisante bien que malrépartie au niveau des établissements. Enrevanche l’offre qualitative n’est toujourspas au rendez-vous. Un manque desoignants est constaté par les personnels,les familles et les résidents. Comme cesderniers sont de plus en plus dépendantsà leur entrée dans un établissement, ilsnécessitent plus de soins corporels etrelationnels.

Au niveau du maintien à domicile,l’exemple de GERONTIS dans le sudhaut-marnais apparaît en adéquation avecles demandes dans ce domaine, avec uneapproche d’évaluation sérieuse de l’étatde dépendance et de santé de lapersonne. Ne peut-on pas étendre cedispositif dans le département ?

Au niveau des familles d’accueil, ce moded’hébergement est en déclin, faute depolitique réelle en ce sens. C’est un accueilde proximité, familial, qui devrait ouvrir desperspectives intéressantes et quirevigorerait principalement le territoire rural.

A législation inchangée, les dépenses publiques pour la dépendance (APA, frais de santé,hébergement) passeront de 1,22 point de PIB aujourd’hui à 1,34 en 2025 selon lesprojections réalisées dans le cadre du débat national sur la dépendance.

► DéPENDANCE

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l’Agence Régionale de Santé.Concernant la semaine bleue 2011 (du17 au 23 octobre), outre le concoursrelayé par le magazine du Conseilgénéral, le CODERPA prévoit uneconférence le mardi 18 octobre avec unécrivain, psycho-gérontologue, JérômePellissier.

Les commissions

Les deux commissions créées par leCODERPA se sont chacune réuniesdeux fois, les 24 mars et 5 mai et les 31mars et 26 mai. La commissionpersonnes âgées prépare un annuairedes services offerts aux personnesâgées. La commission retraités va tenterde recenser tous les emplois d’actifs dudépartement au service des retraités

ainsi que les emplois de bénévolesoccupés par les retraités, par exempledans les associations.

Les autres réunions

Le bureau du CODERPA a décidé, unefois sur deux, de se réunir sur le terrain .Ainsi, le 5 avril, il s’est déplacé àBourmont au sein du foyer-logementEHPAD. Sa réunion du 19 mai a eu lieuà Chaumont, la prochaine est prévue àPoissons.Le CODERPA a été entendupar l’ARS, le 20 avril, sur le projetrégional de santé. Il a participé au débatrégional sur la dépendance, le 16 mai àChâlons. Il a rencontré la coordinatricegérontologique de l’arrondissement deChaumont, le 31 mai.

Depuis le 1er mai, 1219 médicaments à vignette bleue (intérêt thérapeutique «modéré ») sont moins bien remboursées par la sécurité sociale, 30% au lieude 35%. L’Etat espère ainsi 95 millions d’euros d’économie pour l’assurancemaladie… charge qui est une nouvelle fois reportée sur les assurancescomplémentaires ou les malades..

► VIGNETTES BLEUES

25 janvier 2011 - installation du nouveau CODERPA

La vie du CODERPA

Le nouveau bureau du CODERPA s’estréuni le 15 février pour préparerl’assemblée plénière du 3 mars. Celle-ci avalidé la création de deux commissions :retraités et personnes âgées. Elle aégalement entendu diversescommunications sur les rencontreseffectuées depuis janvier : direction de lasolidarité départementale, directeur decabinet du président, audience chez leprésident du conseil général, participationau lancement de l’année de la solitude,au collectif des aidants, au conseil de laMARPA de Froncles …

Une autre assemblée plénière est prévuele 22 juin avec une matinée consacrée àune information sur le fonctionnement de

Dans le cadre du débat national sur ladépendance, un colloque régional s’estdéroulé à Châlons-en-Champagne le 16mai en présence de RoselyneBACHELOT, Ministre des Solidarités etde la Cohésion sociale, et de BenoistAPPARU, Secrétaire d’état chargé duLogement. Plusieurs membres duCODERPA de Haute-Marne ont participéà ce colloque organisé sous la forme dedeux tables ronde.

La première table ronde s’articulaitautour de trois questions :

► Quelle place donner à la prévention dela dépendance des personnes âgées ?

► Comment mieux répondre aux enjeuxéconomiques de la prise en charge de ladépendance ?

► Quelle gouvernance institutionnelle ?

Elle réunissait le professeur FrançoisBLANCHARD du CHU de Reims, M.François LE BŒUF, président del’URIOPSS, Mme Danielle QUANTINET,présidente du CISS*, M. PhilippeBOSSOIS, vice-président du conseilgénéral de Haute-Marne et M. BernardDE LA HAMAYDE, vice-président duconseil général de l’Aube.

Résumé des interventions :

Concernant le financement : Bernard DELA HAMAYDE insiste pour un réductiondes coûts, par contre, le président del’URIOPSS et le Pr BLANCHARD mettenten avant la nécessité d’un financementsolidaire assis sur l’assiette la plus largepossible en insistant l’un et l’autre sur lecaractère de risque que présente la perted’autonomie. Ils insistent tous les deuxsur le caractère injuste et inégalitaire quereprésenterait le recours à l’assuranceprivée.

François LE BOEUF se prononce pourl’absence de barrière d’âge concernant laprise en charge de la perte d’autonomieet sur la nécessité de s’appuyer sur les

Colloque régional sur la dépendance

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principes qui fondent le pacte républicain,principes qui ont guidé en 1946 lacréation de la Sécurité sociale.

Les intervenants ont également soulignéla diminution du nombre d’aidantsfamiliaux et la fragilité de ceux-ci eu égardà leur lourde tâche.

Enfin les deux représentants des conseilsgénéraux rappellent leur volonté de resterchef de file dans le dossier de la prise encharge (éligibilité des publics, pilotagedes dossiers, mise en place desfinancements)

La deuxième table ronde se proposaitde traiter trois aspects concernant laprise en charge :

► Les limites du maintien à domicilepour une personne âgée dépendante

► Les problématiques del’institutionnalisation

► L’optimisation de la coordinationexistante

Elle réunissait le professeur Jean LucNOVELLA du CHU de Reims, MmeCorinne BRISON, représentante del’URIOPSS, M. Laurent STAWSKI,directeur de la fédération familles ruralesde la Marne, M. René Paul SAVARY,président du conseil général de la Marneet M. Noël BOURGEOIS, vice-présidentdu conseil général des Ardennes.

Quelques éléments forts de cette tableronde :

► Une nécessité de meilleurecoordination des soins et uneimplantation géographique beaucoupmoins inégalitaire des professionnels desanté

► Un nécessaire travail pour obtenir unegrille de lecture incontestable etinattaquable des GIR* ce qui permettraitégalement d’accélérer l’instruction desdossiers d’aide

► Un débat nécessaire sur le niveau etla structuration des prix de journée dansles EHPAD*

A noter les prises de position de RenéPaul SAVARY sur la nécessité d’unfinancement s’exerçant dans le cadre dela solidarité nationale et sur lacoordination des dossiers d’aide par leconseil général .

Enfin, résumons les propos de

conclusion de la Ministre Roselyne

BACHELOT :

► Le débat mené est l’esquisse d’un vraiprojet de société qui doit nous mener versune « société de bienveillance »

► La volonté d’autonomie revendiquéepar chacun nécessite une prévention detous les instants et ce depuis le plusjeune âge (pb de l’éducation)

► L’objectif de convergence desdispositifs prévus par la loi du 11 février2005 (cf ci-dessus) n’est pas abandonné,mais il faut dans un premier temps traiterl’urgence de la prise en charge despersonnes âgées dépendantes

► Il faut sortir de la « sacralisation » dumaintien à domicile. Des solutionsalternatives de qualité respectant lespersonnes existent ; il faut sur ce pointfaire preuve d’inventivité et devolontarisme

► Le niveau et la nature desfinancements actuels ne sont passuffisants pour assurer une prise encharge complète de l’aide à l’autonomie,il faudra donc trouver des financementscomplémentaires. Tout en maintenant unniveau de financement solidaire au moinséquivalent à celui qui existe aujourd’hui,il ne faut pour le complément écarteraucune piste y compris la pisteassurantielle.

* URIOPSS : Union Régionale Interfédérale des Organismes Privés à but non lucratif Sanitaires et Sociaux - CISS : Collectif Inter associatif Surla Santé - EHPAD : Etablissement d’Hébergement pour Personnes Agées Dépendantes.

Une étude TNS Sofres montre que 67% des Français jugent que la prise encharge des personnes âgées par les pouvoirs publics n’est pas satisfaisante.Ce sentiment d’insatisfaction est néanmoins en recul de quatre points cetteannée. Comme en 2009, 55% des Français se sentent dans l’incapacité, tantpersonnelle que financière, de prendre en charge une personne âgée de leurentourage, en perte d’autonomie.

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La dissuasion des cambrioleurs commence par une bonneprotection de votre domicile :

► Equipez votre porte d’un système de fermeture fiable, d’unviseur optique, d’un entrebâilleur ;

► Installez des équipements techniques adaptés (volets,grilles, éclairage automatique intérieur/extérieur, alarmes ouprotection électronique …).

► Changez les serrures lorsque vous emménagez ou lorsquevous perdez vos clés.

Utilisez efficacement les équipements de protection :

► La porte d’entrée est utile si elle est fermée à double tour,même lorsque vous êtes chez vous ;

► Ne laissez pas une clé sur la serrure intérieure d’une portevitrée ;

► De nuit, en période estivale, évitez de laisser les fenêtresouvertes, surtout si elles sont accessibles depuis la voiepublique ;

► Ne laissez jamais vos clés sous le paillasson, dans la boîteà lettres, dans le pot de fleurs… confiez-les à une personne deconfiance ;

► Ne laissez pas traîner dans le jardin une échelle, des outils,un échafaudage…

Prévention : pour votre sécurité, ayez les bons réflexes !

L’absence de renseignements handicape les malfaiteurs :

► N’inscrivez pas vos nom et adresse sur votre trousseau declés ;

► Sur votre boîte à lettres ou votre porte, ne précisez que votrenom sans faire mention du prénom. De même, il n’est pas utilede préciser les mentions « veuf » pour les hommes, « madame», « mademoiselle » ou « veuve » pour les femmes.

► Placez en lieu sûr et éloigné des accès, vos bijoux, cartebancaire, sac à main, clés de voiture et ne laissez pas d’objetsde valeur qui soient visibles à travers les fenêtres.

En cas de cambriolage :

► Ne touchez à rien !

► De chez un voisin, prévenez immédiatement par téléphonele commissariat de police ou la brigade de gendarmerie ;

► Si les cambrioleurs sont encore sur place, ne prenez pas derisques inconsidérés ;

► Protégez les traces et indices à l’intérieur comme àl’extérieur ;

► Déposez plainte au commissariat ou à la gendarmerie.

► Faites opposition auprès de votre banque pour voschéquiers et cartes de crédit dérobés, déclarez le vol à votreassureur.

Dans le cadre de l’opération Tranquillité séniors conduite en différents points du Département par la Police et la Gendarmerie, unfascicule d’information récapitule les bons gestes pour se prémunir d’éventuelles agressions.

Prenons l’exemple de la protection des cambriolages.

► LES FRANçAIS ET LE GRAND âGE

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Informations pratiques :

Le numéro vert gratuit : 0 800 11 44 20

Pour toutes les questions liées à la dépendance, aux démarches administratives et à la vie quotidienne, composezle NUMERO VERT, un numéro d’appel unique en Haute-Marne pour les personnes âgées et leur famille.

L’appel est gratuit. Le numéro vert fonctionne du lundi au vendredi de 9h à 12h et de 14h à 17h30.

Les coordinations gérontologiques

Trois coordinations gérontologiques, services du conseilgénéral, sont réparties sur le territoire. En voici les coordonnées :

► Arrondissement de Saint-Dizier

Florence PUYSSEGURtél. 03 25 04 19 19, fax. 03 25 04 91 64

Courriel : florence.puyssegur@haute-marne.fr

Adresse : circonscription d’action sociale, 2 rue Godard Jeanson, 52100 Saint-Dizier

► Arrondissement de Chaumont

Caroline THEVENOTtél. 03 25 32 86 86 , fax. 03 25 32 86 87

Courriel : caroline.thevenot@haute-marne.fr

Adresse : Cité administrative départementale, 4 CoursMarcel Baron, 52000 Chaumont

► Arrondissement de Langres

Anne-Sophie DROUOTtél. 03 25 84 43 86 , fax. 03 25 90 94 15

Courriel : anne-sophie.drouot@haute-marne.fr

Adresse : 212 les Hortensias, 52200 Langres

Chaque coordinatrice effectue des visites à domicile et des entretiens sur rendez-vous.