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Lettre Territoires et Santé numéro 13

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La santé mentale, l'affaire des élus locaux

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Page 1: Lettre Territoires et Santé numéro 13

ditorialUn portrait contrasté de la santé mentale dans leNord - Pas-de-CalaisÀ partir d’une série de trente indicateurs, la Fédération régionale de recherche en san-té mentale (F2RSM) vient de dresser un portrait précis, mais peu flatteur de la san-té mentale et psychiatrique du Nord - Pas-de-Calais. Un portrait tout en contrastes.Parmi les zones d’ombre, il y a la place peu enviable de la région en matière de dé-faveurs économiques et sociales (5e rang des régions les plus défavorisées derrièrela Champagne-Ardenne, la Corse, le Languedoc-Roussillon, la Provence-Alpes-Côted’Azur) et de développement durable, deux indicateurs qui ont une incidence certainesur la santé mentale des habitants.Autre zone d’ombre, la région se trouve mal, voire très mal dotée en psychiatres (salariésou libéraux) et en psychologues alors que l’anxiété, la dépression et le suicide no-tamment masculin y sont enregistrés avec des fréquences particulièrement élevées(2e région la plus touchée derrière la Lorraine). Le Pas-de-Calais souffre de façonencore plus dramatique. La surmortalité masculine par suicide par rapport à la Franceatteint 44 % (20 % dans le Nord).Par contraste, le Nord - Pas-de-Calais dispose de quelques moyens de changer la donne. En premier lieu, il possède une population jeune, qui se renouvelle et qui aime à resterplus qu’ailleurs là où elle est née, là où elle a grandi. (87 % des personnes qui y sontnées y résident toujours). Plus prosaïquement, la capacité de la région en termes de lits ou de places de priseen charge à temps complet dans le public (10e sur 22 régions) permet de garantir auxhabitants une offre de soins de qualité de même que le taux d’infirmiers en psychia-trie hospitalière qui positionne le Nord - Pas-de-Calais au 12e rang des régions lesmieux dotées.La situation du Nord - Pas-de-Calais n’est pas unique. Dans son sillage, les régionsaux difficultés sanitaires et socio-économiques les plus prononcées (Haute-Normandie,Champagne-Ardenne, Picardie, Lorraine, Auvergne) subissent aussi de plein fouetla crise économique, le manque de professionnels et la détresse psychologique de seshabitants. Doit-on pour autant s’en satisfaire ?

Rapports et études. Décryptages

► Page 1 l Rapports et études - Décryptages l Un portrait contrasté de la santé mentale dans le Nord -Pas-de-Calais ► Page 2 l Dossier l La santé mentale, l’affaire des élus locaux l Point de vue l Des exem-ples à suivre ► Page 3 l Paroles d’élus l Cécile Bourdon l 5 étapes-clés ou comment monter un conseil local

de santé mentale ? ► Page 4 l Décodage l Les centres médico-psychologiques.

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Sommaire

Trouble à l’ordre public, hospitalisationsans consentement du malade, exclusionsociale sont souvent la porte d’entrée parlaquelle l’élu entre dans le monde de lapsychiatrie et de la santé mentale.Nous évoluons dans une société qui aimel’ordre, les normes qui rassurent et protè-gent, les modèles sociaux… L’individudifférent qu’on a du mal à caser, dérange,inquiète, doit être mis à l’écart pour n’êtreplus visible. Et la collectivité, les élec-teurs le demandent.Pourtant cet homme, cette femme restentun citoyen : au long d’une vie, un être hu-main sur trois va être confronté à un pro-blème de santé mentale parce qu’un deuil,une séparation, une perte d’emploi sont lelot de tous ; un nouveau-né sur cent naîtavec une prédisposition génétique vis-à-vis d’une psychose…Ainsi, la maladie psychiatrique, le handi-cap psychique, la santé mentale ne sontplus le champ exclusif des soignants, maisbien, à des degrés divers, mais complé-mentaires, l’affaire de tous. C’est toute lagrandeur de l’élu de veiller à ce que cha-cun - surtout s’il est en souffrance - resteun citoyen à part entière.

Juil-Août 2013Retrouvez cette lettre d’information

sur www.eLSerevue.frn°13

Lettre d’information santé du Nord - Pas-de-Calais à destination des élus et des acteurs des territoires.Une réalisation conjointe de Contact Santé et de l’ORS Nord - Pas-de-Calais

Martine Lefebvre

Présidente de la Fédéra-tion régionale de recherche en psychia-trie et en santé mentale.

Pour en savoir plus

►Disparités régionales en santé mentale et en psychiatrie. La situation du Nord -Pas-de-Calais en France métropolitaine, F2RSM Nord - Pas-de-Calais, 2013, 48 p.

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Territoires et Santé - numéro 13 - page 2

La santé mentale a évolué. Pour mieuxl’appréhender, il faut s’attacher à dif-férencier la santé mentale positive qui cor-respond à l'épanouissement personnel, ladétresse psychologique en réaction à desdifficultés vécues, et les troubles psy-chiatriques qui correspondent à des trou-bles plus ou moins sévères et handicapants. Dans un contexte de précarisation crois-sante et de délitement des liens sociaux etfamiliaux, la santé mentale se manifesteaux élus locaux comme aux professionnelsde première ligne à partir de dysfonction-nements psychologiques et sociaux qui per-turbent et menacent la cohésion sociale etle vivre ensemble.Le chômage, l’acuité de la crise ont eu desrépercussions sur l’équilibre psychologiquedes Français et des habitants du Nord - Pas-de-Calais, ce que confirme ChristianMüller, psychiatre, chef de pôle à l’EpsmLille-Métropole et nouveau président de laCME : « De la souffrance à la précarité,

il y a un pas que le trouble mental con-

tribue à étoffer, en altérant notamment les

attitudes ». De fait, dans le Nord - Pas-de-Calais, le taux de chômage est un des plusélevé de l’hexagone et la morbiditédéclarée bien supérieure au reste de laFrance (47,6 % vs 35,5 %).La région Nord - Pas-de-Calais possèdetoutefois des atouts dynamiques, suscep-tibles de faire évoluer les choses avec lesdeux fers de lance que sont la Fédérationrégionale de recherche en santé mentale(F2RSM) rassemblant la totalité des éta-blissements et services de psychiatrie dela région et le Centre collaborateur de l'or-ganisation mondiale de la santé (CCOMS)de France implanté à Mons-en-Baroeulprès de Lille.Une résolution partenariale des pro-

blèmes de santé mentale

Dans ce contexte difficile, le rôle des éluss’avère déterminant, car ils sont légitimesplus que d’autres pour réunir les acteurs(l’hôpital et la ville) et pour impulser desactions transversales qui ont une incidencesur le bien-être mental et la rénovation dulien social des habitants (urbanisme, in-sertion, logement, santé).Cette position centrale de l’élu est confir-mée par la loi HPST (2009) qui veutprévenir et réduire les ruptures dans le par-

cours des personnes entre l’hôpital, les pri-ses en charge ambulatoires et les accom-pagnements médico-sociaux ou sociaux.Cette posture est également corroborée parles plans régionaux de santé et leur voletsanté mentale qui doivent veiller à tenircompte des particularités territoriales et ar-ticuler leurs objectifs sur ceux des collec-tivités locales.C’est encore aujourd’hui sur cette perspec-tive de partage des compétences et dessavoirs entre les acteurs locaux que le Planpsychiatrie et santé mentale 2011-2015s’est appuyé pour proposer de nombreusespistes stratégiques pour la promotion de lasanté mentale en plaçant au coeur de sesrecommandations le respect du sujet (luttecontre la stigmatisation, implication des us-agers et de leur entourage, etc.).L’engagement des élus locaux

Dépassant leur fonction de régulation no-tamment au travers de leur participation auprocessus d’hospitalisation sous contrainte,les collectivités territoriales se sont pro-gressivement engagées dans de multiplesdispositifs des plus spécialisés aux plusgénéralistes.Les ateliers santé-ville (264 en 2010)

constituent un cadre opérationnel proposéaux élus pour travailler sur les questionsde santé sur leurs communes. La santémentale fut le thème de référence dans33% des ateliers en 2012.Les conseils locaux de santé mentale as-socient autour de la collectivité territoriale,les professionnels de santé, les bailleurs so-ciaux, les acteurs sociaux et les usagers.Leurs objectifs sont d’élaborer des projetsen réponse aux problématiques locales etd’organiser la régulation des partenariatsjugés nécessaires (voir ci-contre).Les contrats locaux de santé qui com-portent un volet santé mentale. De nom-breux élus considèrent qu’ils sont troppeu nombreux et appellent de leurs voeuxune présence similaire de ces contrats àcelle des ateliers santé ville dans les quar-tiers prioritaires.Bref, même s’il reste fort à faire, une com-binaison adaptée de ce tryptique (asv,conseil local de santé mentale, contrat lo-cal de santé) apparaît comme une réponseefficace aux enjeux de santé mentale surun territoire.

Les élus sont légitimes plus que d’autres pour réunir les acteurs (l’hôpital et la ville) et pour impulser des actionstransversales qui ont une incidence sur la santé mentale deshabitants et sur la rénovation du lien social dans la ville.

Su r le te r ra in

La santé mentale, l’affaire des élus locaux

De nombreux leviers existent pouraméliorer la santé mentale de tous : lo-gement, éducation, travail, ressources,accompagnement social, citoyenneté,accès aux soins, à la culture et auxloisirs. Voici quelques initiatives exem-plaires développées dans le Nord-Pas-de-Calais.

Cheval bleu : la santé mentaleen actionsLe Cheval bleu, c'est une équipe mobilepsychiatrie précarité et un réseau desanté mentale. Regroupant la quasi-tota-lité des interlocuteurs sociaux, des asso-ciations tutélaires, des CCAS, desassociations engagées dans la luttecontre l'exclusion, mais aussi des bail-leurs institutionnels et des institutions desoins, cette équipe mobile se veut un lieud'invention de réponses originales auxproblèmes de santé mentale et de préca-rité sur les 55 communes des 5 secteursde psychiatrie générale et des 2 intersec-teurs de psychiatrie infanto-juvénile del'agglomération lensoise.

Les maisons-relaisÀ mi-chemin de l’hébergement d’inser-tion et du logement autonome, les mai-sons-relais sont aux antipodes de touteségrégation. Elles sont destinées à l’ac-cueil de personnes à faible niveau de res-sources, dans une situation d’isolementou d’exclusion lourde, et dont la situa-tion sociale et psychologique, voire psy-chiatrique, rend impossible à échéanceprévisible leur accès à un logement ordi-naire. Il y a 33 maisons-relais dans leNord - Pas-de-Calais.

L’Art brut au LaMLe Musée d’art moderne Lille Métropole(LaM) possède une importante collec-tion, environ 3500 œuvres qui rassem-blent toutes les tendances de l’art brut,des créateurs totalement autodidactesaux patients d’hôpitaux psychiatriques,etc.. Une façon de reconnaître l’autredans sa différence. Éternellement.

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Territoires et Santé - numéro 13 - page 3

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2chiffresCLéS

étapes

CLéSTout part d’un évènement, d’un trouble, d’une urgence : une personne qui, par son comporte-ment perturbe la cité, une plainte des voisins, une expulsion. Sur place, les travailleurs sociaux,les agents municipaux ou la police, dépassés par les évènements, en appellent au maire et à sonpouvoir de police et d’hospitalisation d’office. Pour sortir de chacune de ces situations de crise, le maire va rencontrer le psychiatre et réunirles acteurs concernés selon le cas: services sociaux, bailleurs sociaux, médecins généralistes,conseil général, représentants des usagers et des familles, police, justice.... Le conseil local desanté mentale est l’outil idéal pour encadrer un tel partenariat. Il existe environ 60 conseils locaux de santé mentale en France dont quelques-uns sevissentdans la région Nord - Pas-de-Calais (Armentieres, Dunkerque, Lille, Tourcoing, Roubaix, etc..).Les deux tiers ont été mis en place entre 2005 et 2011, sous l’impulsion du volet santé de la po-litique de la ville : la multiplication des ateliers santé ville a suscité des diagnostics de santéqui, souvent, ont fait émerger la souffrance psychique comme priorité. Un groupe santé men-tale peut se créer au sein de l’atelier et évoluer vers un conseil local de santé mentale.

En 2010, dans le Nord - Pas-de-Calais, environ une per-

sonne sur vingt (5,5%)

déclare avoir fait une tenta-tive de suicide au cours desa vie et huit personnes

pour 1000, au cours des 12mois précédant l’enquête.

Question pratique

Comment monter unconseil local de santé

mentale ?

Cécile Bourdon

Vice-présidente santé,

plan anti-cancer

du Conseil régional

Nord - Pas-de-Calais,

adjointe à la santé du

Maire de Lens

Paroles d’ÉLus

Pourquoi monterun conseil local de santé mentale ?

► Création d’un comité de pilo-tage (parfois assorti d’un comite technique), une assembleepleniere et des groupes de travail thematiques ou par projet, sur un territoire infracommunal, commu-nal ou intercommunal.

► Établir un tableau de bord des besoins prioritaires de la populationdans les domaines des coopérationssanitaire, sociale et médico-sociale,des conventions, du projet de vie, de l'accès aux droits, au logement,à l'éducation et à l'emploi, des loi-sirs, etc.

► Produire un diagnostic local desanté mentale

►Mettre en place les partenariatspar zones de proximité

► Élaborer un cahier des charges

Cécile Bourdon prône le mieux travailler ensemble

En tant qu’élue de proximité, quel est selon vous, le rôle des col-

lectivités en matière de santé mentale ?

Au cours des années 80, le Conseil régional a accompagné la miseen place de la sectorisation psychiatrique. Ce qui caractérisait notrerégion, c’était à l’époque une psychiatrie peu lisible, mal connue, portéechez nous seulement par quelques médecins militants.Depuis, la prise en charge de la souffrance psychiatrique s’est forte-ment améliorée. De nombreuses initiatives de proximité, appuyéespar un travail interprofessionnel (avec des infirmiers, des éducateurs…)se sont peu à peu développées.Les élus, dans leurs permanences sont confrontés aux problèmes dela prise en charge psychiatrique, parfois dans l’urgence, notamment lorsde la demande de placement d’office. Ils se sentent démunis, peu for-més et souvent sans réponse face à la grande détresse de leurs conci-toyens.Je plaide pour qu’un contrat intercommunal de santé mentale voit lejour à Lens. Il est important de mieux se connaître, d’évaluer lesmoyens d’une prévention efficace, de mieux appréhender les traite-ments nécessaires en l’absence d’hospitalisation comme les soins àl’hôpital. Il faut apprendre à travailler ensemble dans la confiance.Un conseil local partenarial peut y aider.Que reste-il à faire pour mieux accompagner voire amoindrir la

souffrance psychique dans la cité ?

Globalement, notre région manque de structures et de professionnelsdans la psychiatrie publique. De nombreux postes ne sont paspourvus. Il faut parfois attendre plusieurs semaines pour accéder àune consultation en centre médico-psychologique.

Pour en savoir plus

►Fiche outil - Le Conseil local de santé mentale (CLSM) - Irev - Ccoms, 2012.

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Territoires et Santé - numéro 13 - page 4

Dans la région Nord - Pas-de-Calais, on dénombre 141centres médico-psycholo-giques. 68 centres sont dévo-lus aux enfants et auxadolescents (43 dans le Nordet 25 dans le Pas-de-Calais).73 centres (50 dans le Nord et23 dans le Pas-de-Calais) seconsacrent à l’accompagne-ment psychologique desadultes.

Les Centres médico-psychologiques

Le Centre médico-psychologique occupe une position centrale dans le dispo-sitif psychiatrique. Il est un lieu d’accueil de toutes les demandes de soin,d’orientation ou de renseignements faites soit par la personne en souffranceelle-même, soit par sa famille, son entourage ou par des équipes sanitaires etsociales. Le Centre médico-psychologique peut proposer des thérapies individuelles,des thérapies familiales ou de groupe, des entretiens individuels ou familiaux,des guidances médicamenteuses, des groupes d’éducation thérapeutique, dessuivis avec une assistante sociale, etc. Ces centres médico-psychologiques sont placés sous la responsabilité tech-nique et médicale d’un praticien hospitalier, chef de service ou responsable depôle. Une équipe pluridisciplinaire y travaille en lien avec les autres équipes dusecteur. Actuellement, tous les secteurs de psychiatrie disposent d’un ou deplusieurs centres médico-psychologiques.C’est donc un interlocuteur privilégié pour la population et les acteurs sani-taires et sociaux de la zone géographique concernée. Dans la région Nord - Pas-de-Calais, on dénombre 141 centres médico-psycholo-gique. 68 centres sont dévolus aux enfants et aux adolescents (43 dans le Nord et25 dans le Pas-de-Calais) et 73 centres (50 dans le Nord et 23 dans le Pas-de-Ca-lais) se consacrent à l’accompagnement psychologique des adultes.Pour en savoir plus

► Annuaire des Centres médico-psychologiques du Nord - Pas-de-Calais -F2RSM Nord - Pas-de-Calais, 2013 - http://www.santementale5962.com/

Lien

s@su

ivre

Territoires et santéDirecteur de publication : Umberto Battist l Rédactrice en chef : Francine Benattar - Tél. : 03 20 15 59 81 - Mail : [email protected] l Maquette : Francine

Benattar l Édition : GRPS l Cette lettre d’information est réalisée grâce au soutien du Conseil Régional Nord - Pas-de-Calais.

Les partenaires Ce numéro a été tiré à 3000 exemplaires

Du 24 au 26 septembre 2013 l LilleCongrès «74ème Congrès de l’Union sociale

pour l’habitat» - http://congreshlm.union-habi-

tat.org/

Du 9 au 11 octobre 2013 l Bruay-LaBuyssière - 22èmes Rencontres

Nationales de l’Économie Territoriale :

«Créativité et innovation : Quelles déclinai-

sons pour le développement des territoires ?»

http://www.economie-territoriale.fr/

Le 17 octobre 2013 l Lille - Journée

scientifique - «Demain la psychiatrie»

http://www.santementale5962.com/

19 novembre 2013 l Lille - Journée

d’étude - «Personnes accompagnées, fa-

milles, professionnels: Jusqu’où on sen mêle,

jusqu’où on s’emmêle?» - http://www.epdsae.fr/

Ville ► Collectif - Les villes, au cœur de la

sante des habitants dans La sante de l’Homme,

n° 409, septembre-octobre 2010, 60p -

http://www.inpes.sante.fr ►Conseil National des

Villes (CNV) - Sante / sante mentale et la poli-

tique de la ville, 2012 - http://www.ville.gouv.fr

Accès aux soins ► Alain Millon - La psy-

chiatrie en France : de la stigmatisation à la

médecine de pointe - Office parlementaire

d'évaluation des politiques de santé - n° 328,

2009- http://www.senat.fr ► Edouard Couty -

Missions et organisations de la sante mentale

et de la psychiatrie - Cour des comptes, 2009 -

http://www.sante.gouv.fr/

Précarité ► Fnars - Guide Precarite et sante

mentale, reperes et bonnes pratiques, 130p,

2010 - http://www.fnars.org/