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Lettres Des Etudiants 3

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Troisième partie des lettres de soutien des étudiants adressées à l'adjoint au maire de la ville de Strasbourg.

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Lettre de soutien aux techniciens de L’ESAD,

Il est impossible de pouvoir mener a bien un projet sans suivi des diffé-

rents techniciens d ‘atelier qui nous permettent de faire évoluer le projet dans sa

construction, son développement et sa finalisation. De plus, il est indispensable a

l’heure actuelle de pouvoir accéder a ces différents ateliers, que se soit pour impri-

mer des rendus au cour de l’année et de pouvoir échanger avec chaque dirigeant

d’atelier car ce sont eux qui peuvent au mieu nous informer sur les possibilité de

réalisation. Le tout dans un échange direct avec l’interlocuteur(en l’occurence les

techniciens)qui eux connaissent au mieu les médiums utilisés et propre a chaque

personalité qui a sujet ou une énigme a résoudre.

Prenez en compte ces informations et accepté au mieu le statut de techni-

cien afin d’étudier dans les meilleurs condition qui aboutira sur un diplome de

valeur.

Je vous pris Madame,Monsieur de recevoir mes salutations distiguées

Mairie de Strasbourg,Le 20/10/2010.

Quentin MocquardEtudiant en année 4 option Comunication

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Lettre de soutien aux techniciens de L’ESAD,

Il est impossible de pouvoir mener a bien un projet sans suivi des diffé-

rents techniciens d ‘atelier qui nous permettent de faire évoluer le projet dans sa

construction, son développement et sa finalisation. De plus, il est indispensable a

l’heure actuelle de pouvoir accéder a ces différents ateliers, que se soit pour impri-

mer des rendus au cour de l’année et de pouvoir échanger avec chaque dirigeant

d’atelier car ce sont eux qui peuvent au mieu nous informer sur les possibilité de

réalisation. Le tout dans un échange direct avec l’interlocuteur(en l’occurence les

techniciens)qui eux connaissent au mieu les médiums utilisés et propre a chaque

personalité qui a sujet ou une énigme a résoudre.

Prenez en compte ces informations et accepté au mieu le statut de techni-

cien afin d’étudier dans les meilleurs condition qui aboutira sur un diplome de

valeur.

Je vous pris Madame,Monsieur de recevoir mes salutations distiguées

Mairie de Strasbourg,Le 20/10/2010.

Quentin MocquardEtudiant en année 4 option Comunication

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Monsieur Herrmann,

L'esad de strasbourg ne serait pas l'école qu'elle est, sans ses ateliers et surtout sans l'expertise et la pédagogie du personnel de ses ateliers.On est venu étudier à strasbourg entre autre pour la qualité de ces ateliers, la technique prend une  grande place  dans notre avenir professionnel et artistique, il faut  la préserver et la reconnaître à sa juste valeur. Ils nous accompagnent dans la réalité de la réalisation de nos projets, s'adaptant et prenant soin de chacun de nous, parfois bien plus que certains professeurs titulaires ne le feraient, un enseignement qui pour moi n'a pas de prix, et qui mérite en tout cas d'être reconnu comme tel, comme indispensable.La reconnaissance de leurs compétences ainsi que de la qualité de leur enseignement ne peut se faire sans l'attribution d'un statut décent.Je soutiens leur demande d'évolution de statut, respectons  leur travail: ils sont indispensables!

Camille Pepin étudiante en illustration

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Monsieur Herrmann,

L'esad de strasbourg ne serait pas l'école qu'elle est, sans ses ateliers et surtout sans l'expertise et la pédagogie du personnel de ses ateliers.On est venu étudier à strasbourg entre autre pour la qualité de ces ateliers, la technique prend une  grande place  dans notre avenir professionnel et artistique, il faut  la préserver et la reconnaître à sa juste valeur. Ils nous accompagnent dans la réalité de la réalisation de nos projets, s'adaptant et prenant soin de chacun de nous, parfois bien plus que certains professeurs titulaires ne le feraient, un enseignement qui pour moi n'a pas de prix, et qui mérite en tout cas d'être reconnu comme tel, comme indispensable.La reconnaissance de leurs compétences ainsi que de la qualité de leur enseignement ne peut se faire sans l'attribution d'un statut décent.Je soutiens leur demande d'évolution de statut, respectons  leur travail: ils sont indispensables!

Camille Pepin étudiante en illustration

Mr Robert Herrmann,

Après quatre ans aux Arts Décoratifs j'ai eu la chance d'obtenir un DNSEP communication dans l'atelier d'illustration. Les compténces acquises durant ces années, et désormais indispensable à tout projet éditorial, sont en grande partie issu de l'enseignement reçut de la part des TEA dans les différents ateliers gravitant autour de ce medium. Avoir eu la chance de rencontrer des interlocuteurs pointus et curieux comme eux, m'a permis de m'essayer à de nombreux projets tout au long de mon cursus. Au delà de m'avoir apporté les qualités techniques propres à leurs spécialités, ils ont su mettre en place des cours permettant d'assimiler facilement la sommes de leur pratique et ainsi me permettre de ne plus être prisonnier d'une recherche technique mais alors plastique. Cette liberté m'a poussé, avec leur soutient continu et dépassant souvent la limite de leur tache, à me concentrer sur la partie conceptuelle de chaque projet. Soucieux de mon évolution artistique, ils m'ont toujours épaulé trouvant sans cesse de nouvelles solutions à mes questionnement. Leur professionnalisme, qui aujourd'hui j'espère est un peu devenu le mien, est intimement lié au travail pégagogique des autres proffesseurs d'ateliers, les deux entités fonctionnant en corrélation. Il est incroyable de voir tous leurs efforts menés depuis les trois dernières années par la mise en place d'initiations, de modules ou de cours, retomber à zéro les forçant à ne répondre qu'à leur statut actuel. Ils forment une véritable équipe et offre une formidable transversalité pour chaque étudiant curieux et motivé. Ils sont dans tous nos diplômes, dans la plupart de nos projets. Sans leur travail l'école s'amputerait de la moitié de son potentiel pédagogique. Les prochaines promotions et l'image de l'école subiront les conséquences de ces choix.

Cordialement mais pas trop,Tristan Pernet+33 (0)6 66 20 99 29www.tristanpernet.comwww.frenchfourch.com

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A Strasbourg Le 20 octobre 2010

Monsieur Herrmann,

Je suis actuellement en première année à l’ESADS. J’ai eu la chance d’être admise dans une école prestigieuse, qui m’a immédiatement attirée pour la diversité de ses options et la qualité de son enseignement. Ses nombreux ateliers forment l’une de ses plus grandes richesses : ils sont indispensables à l’apprentissage des arts. Or, comment découvrir et approfondir nos connaissances dans différents domaines, tels que la vidéo, la photographie, la sérigraphie…, sans l’aide d’un professionnel ? Le personnel chargé de la technologie et des travaux pratiques dans les ateliers ne font pas que gérer la mécanique, ils sont également présents pour communiquer leur savoir, nous apprendre différentes techniques, et répondre à nos questions. N’est ce pas là la définition d’enseignement ?Ainsi, je soutiens ces personnes qui revendiquent leur droit au titre d’Assistant d’Enseignement Artistique. Ce serait une grosse perte que de se priver de ce pilier indispensable, qui nantit l’ESADS d’une réputation illustre et méritoire.

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A Strasbourg, le 19 Octobre 2010

A M. Robert Herrmann, adjoint au maire,

Monsieur, il est nécessaire que les Techniciens d’Enseignement Artistique de l’école des arts décoratifs de Strasbourg soient enfin entendus sur leurs revendications et que des propositions concrètes et rapides leur soient offertes.

Le travail d’accompagnement des élèves et d’enseignement des techniques que est strictement indispensable au développement des jeunes artistes que nous sommes. La formation qu’ils nous ont offerte, et leurs soutien et conseils sont très précieux, et ont contribué très largement au dynamisme de l’école et de ses étudiants, qui libérés des contraintes techniques, peuvent envisager des projets de grande qualité avec beaucoup plus de facilité. La facilité de s’engager dans tous les ateliers de l’école: ateliers de sérigraphie, pré-presse, photographie, numérique, vidéo, livre, bois, métal, Léger, nous permet d’être libre dans notre propre création, et de trouver une solution à chaque obstacle que nous pourrions rencontrer, pour pouvoir évoluer plus rapidement, et penser un projet artistique sans limites.

Ces techniciens et les ateliers dans lesquels ils transmettent leur savoir sont la richesse et le coeur de l’école. On ne pourrait imaginer l’Ecole des Arts Décoratifs sans cette multiplicité et cette vivacité dans les ateliers. C’est cette possibilité de travailler sans contraintes qui est pour moi l’élément fondamental de cette école.

C’est pourquoi les techniciens et nous mêmes, les étudiants, ne comprenons pas cette déjà trop longue attente à revoir leur statut de TEA au statut d’AEA. Leur statut actuel ne correspondant pas du tout à la réalité de leur enseignement! Ils ont déjà trop prouvé qu’ils étaient essentiels, et que le travail qu’ils menaient au côté des étudiants est bien plus riche et bien plus consistant que ce que leur statut de TEA prévoit dans son cahier des charges.

Il est donc nécessaire et désormais urgent que leur statut soit revu sans plus attendre, afin que chacun (nos futurs, nous le demandons, Assistants d’Enseignement Artistique; et les étudiants) puisse continuer à travailler dignement et dans la certitude d’être reconnu justement et concrètement pour le travail qu’il effectue. Cette situation d’injustice n’est pas tolérable, et nous demandons votre aide et votre soutien pour que la démarche de changement de statut dans laquelle toute l’école des Arts Décoratifs est maintenant engagée aboutisse avec succès.

Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées,

Clara Prioux,

Elève des Arts Décoratifs, 4ème année, section Art.

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Strasbourg, le 19 Octobre 2010 A l'attention de Monsieur Robert Herrmann, Adjoint au Maire de la ville de Strasbourg Monsieur, je suis entrée au 7 Octobre a l'école des arts décoratifs de Strasbourg, avec l'intention de poursuivre mes études d'arts précédemment engagées. Pour accéder à cet enseignement j'ai passé un concours sélectif, qui m'a permis d'entrer pour l'année 2010-2011, dans la section communication, en option illustration, option réputée pour son concours difficile et sa qualité d'enseignement. Cette réputation est d'ordre nationale, et même internationale. Après être passé par toutes ces étapes, j'apprends quelques jours après mon arrivée au sein de l'établissement, que ce pourquoi j'ai voulu entrer dans cette section est sur le point d'être remis en cause. L'accès aux ateliers d'enseignement techniques, tel la sérigraphie, les ateliers numériques, et les autres est primordial pour la vitalité de la création dans une école, et en particulier dans cette école puisqu'elle est aussi réputée pour ces ateliers à l'extérieur. Je suis donc venu dans l'attente de pouvoir jouir de ces enseignements, dispensés par des assistants d'enseignements artistiques un statut que revendiquent ceux qui sont aujourd'hui techniciens d'enseignements artistiques alors, qu'ils jouent au sein de ces ateliers, un rôle de consultation des travaux et de réflexions artistiques et conceptuelles autour de la production des étudiants. A l'école Estienne à Paris, des personnes qui ont exactement le même rôle possédent un véritable statut, évitant ainsi à ces personnes d'être traitées de façon jetable, et d'être corvéables à merci. En refusant de reconnaître les véritables compétences des ces personnes et leur véritables responsabilités, la précarité guette ces gens, un refus certainement dû a un argument financier, leur tendant une image d'une société qui se durcie, retirant à l'homme et au savoir ce qu'elle donne à l'argent et sa vacuité. Vous sachant homme de gauche, vous qui êtes un élu socialiste, et par ailleurs président du groupe socialiste et républicain, et croyant moi même aux valeurs du socialisme, je vous demande de vous joindre à la lutte, et d'opposer un refus à la marchandisation des individus, et d'essayer de donner un véritable statut à ces onze personnes, un statut qu'elles méritent pour leurs qualités d'enseignement. Dans l'espoir d'être lu et compris, je vous prie Monsieur l'adjoint au Maire, de bien vouloir accepter toute l'expression de ma considération.

Eugène Riousse

étudiant en 3ème année option illustration à l'ESAD

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Quentin Schmerber12, rue de l'Argonne67000 [email protected]

A l'attention de Monsieur Robert Herrmann

Monsieur,

Actuellement étudiant en deuxième année à l'école des Arts Décoratifs de Strasbourg, j'aimerais, par la présente, vous exprimer toute la sympathie que j'ai pour les Techniciens d'Enseignement Artistique (TEA) de mon établissement et insister sur leur fonction pédagogique indispensable au sein du cursus de l'école.

J'ai pu bénéficier l'an dernier, alors seulement en première année, de formations complètes délivrées par les techniciens afin de nous donner par la suite, un accès quasi-autonome aux ateliers dont ils sont respectivement responsables. Quelle joie que de découvrir la photographie, tester la gravure ou mener un projet en sérigraphie. J'ai en effet concrétisé un projet faisant appel à de la sérigraphie. Cela n'aurait été possible sans l'appui et les conseils des techniciens concerné et un autre médium n'aurait pas été envisageable. Ce projet enthousiasma beaucoup mes professeurs et m'encouragea à poursuivre dans cette voie.

J'ai depuis développé d'autres pratiques, de photos et vidéos par exemple, mais je suis aujourd'hui dans une impasse : les techniciens n'ayant pas un statut pédagogique reconnue ne sont pas en droit de me former au développement de négatif ou au montage de vidéo. Or ce sont les seuls personnes capables de le faire, aucun des professeurs de l'école, sauf leur respect, ne serait en mesure d'assurer une telle formation.

Tout cela entrave mon apprentissage au sein des Arts Décoratifs et il serait donc judicieux de rémédier à ce problème. Je m'en remet à vous, en espérant que vous serez compréhensif de la situation actuelle. Je vous présente mes salutations les plus distinguées.

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Bonjour, Mr. Robert Herrmann, Je vous écris en raison des reformes qui vont se dérouler à L'École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg et qui vont causer des nombreux inconvenantes pour des professeurs autant que pour les étudiants. Depuis que je suis étudiante à l'ESAD de Strasbourg les Techniciennes d'Enseignement Artistique sont la pour nous aider premièrement pour apprendre les savoir-faire qui sont indispensables dans notre métier et aussi pour nous aider à réaliser nos projets artistique. Ils nous donnent de connaissance dans les différents domaines artistiques et donc je pense que son travail à L'ESAD et d'un grande importance pour notre enseignement. En vous remerciant de votre attention je vous prie d'agréer, Monsieur, l'expression de mes sentiments les meilleurs. Kristina ShishkovaÉtudiante en 3ème année à L'École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg

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TAILLEFERT Alexandre 06-24-77-87-64 16 rue du Général Rapp 67000 Strasbourg

Le 20 octobre 2010 à Strasbourg

A l’attention de Monsieur Robert Herrmann Premier adjoint au maire de Strasbourg

Objet : Statut des Techniciens de l’enseignement artistique de l’ESAD Cher Monsieur Herrmann, Actuellement étudiant en 2ème année aux Arts Décoratifs de la ville de Strasbourg, j’ai pu recevoir des initiations aux ateliers techniques dans ce même établissement l’année dernière, et ainsi expérimenter les ateliers qui font la renommée de notre école. Ces différentes initiations, et ce qu’elles sous-entendent pour le cycle de 5 ans (un accès, une disponibilité, et un suivi au sein des ateliers), n’ont été rendu possibles que par la seule présence des techniciens de l’école. Ce statut de technicien est devenu poussiéreux et obsolète au fil des ans, puisqu’il ne cadre plus avec leur rôle réel dans l’école. Ils nous prodiguent un encadrement, qu’un statut de technicien ne pourrait pas assumer, que ce soit par leur expérience, leur avis, leur soutien, et finalement leur suivis. Ils se rapprochent ainsi tous, d’avantage d’enseignants que de techniciens. C’est pour cela qu’il me semble juste, et équitable que leur statut passe à celui d’assistant à l’enseignement. Je vous demande de bien vouloir traiter cette affaire avec la plus grande attention, afin d’éviter que l’école des Arts Décoratifs de Strasbourg ne rompt avec une part de sa culture. Veuillez agréer, Monsieur, mes salutations distinguées Taillefert Alexandre

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Le Lundi 18 octobre 2010à Strasbourg

M. Robert Herrmann,

Je vous écris afin de vous faire part des dérèglements qui apparaissent ces dernières années à L'École Supérieur des Arts Décoratifs de Strasbourg.

Certainement vous êtes au courant, puisque ils sont d'ordre administratif, que vous en êtes donc le cœur, mais je tiens cependant à les rapprocher de vos yeux, pour ne plus qu'ils se dérobent.

Voilà donc le problème: certaines personnes que vous employez font bien plus que ce pour quoi vous les rémunérez. Les TEA, du nom de ce statut obsolète que vous avez aménagé en 1994, ne sont pas des techniciens qui seraient là pour répondre à quelques questions et exécuter des travaux qu'on leur commanderait. Non, car la pédagogie de l'école est tout autre, les personnes en charge des ateliers Sérigraphie, Prépresse, Photographie, Numérique, Vidéo, Livre, Bois, Métal et Léger sont des enseignants. Nous avons beau être des "artistes" nous ne pensons pas forcement l'idée supérieur à la réalisation. L'enseignement technique est aussi digne de reconnaissance que l'enseignement théorique.

Depuis que je suis entré dans cette école il y a trois ans un nombre incroyable de cours, d'initiations, de perfectionnements, de workshops, en un mot: d'enseignements m'ont été offerts par les TEA. L'imaginaire serait bridé sans la connaissance technique qui permet de penser les projets, puis de les réaliser. Cette connaissance ne s'acquiert que par l'enseignement dispensé par des spécialistes. Et je leur suis grandement reconnaissant d'avoir exercé ce travail d'enseignant, que la direction exige d'eux (sans le reconnaitre), alors même que les clauses de leur contrat (abusif) les cantonnent à un rôle largement moindre.

Je me joins donc à eux afin de demander d'obtention du statut d'Assistant d'Enseignement Artistique. Et cela avant la création de l'EPCC, et conformément à la loi du 19 février 2007 sur la Fonction Publique Territoriale qui règlemente les nouveaux statuts des professionnels de la filière culturelle.

Pierre Tandille,

Élève en troisième année communication graphique.

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Mercredi, 20 octobre 2010 A l'attention de M. Robert Herrmann, Adjoint au Maire de la ville de Strasbourg Cher Monsieur, je suis étudiante à l'Ecole Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg, en 5e année. Après une première année générale, deux 2e années, une 3e, 4e, et enfin une 5e...je ne peux dire qu'une chose : durant tout ce temps, les TEA étaient là, toujours prêts à nous aider, nous conseiller. On sait qu’on peut compter sur eux. Ils méritent de pouvoir compter sur nous. Dans l’espoir et l’attente d’un déroulement positif des évènements actuels, je vous prie, Monsieur d’accepter mes salutations les plus respectueuses. Laura Thépot

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Strasbourg

18Octobre2010

Monsieurlemaire,

Jeviensd’arriveràl’écoledesartsdécoratifsdeStrasbourg.

J’entrecetteannéeen4èmeannéedidactiquevisuelleetj’aidoncdeuxanspourpréparer

mondiplômedefind’étude.

Afindebienpréparercedernierilmefautdevenirtrèsrapidementautonomedansles

différentsateliersafind’enprofiteraumaximum.

Sansformationdélivréeparlestechniciens,jesuisdansl’incapacitédeprofiterdes

ateliers,etsansateliersmondiplômeneserapasàlahauteurdemesespérances.

Jesuisentréedanscetteécolepourbénéficierdecesateliersetdeleursavoirfaire,

alorsdonnezleurlesmoyensdepartagercesconnaissances.

CamilleTisserand

4èmeannéedidactiquevisuelle

0633394824

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@Flore Vigneron et Aline Rollin,Étudiantes en 4e année à l'ESADS,Option Communication, atelier Didactique Visuelle.

À Strasbourg, le 20/10/10.

Madame, Monsieur,

Nous avons l'honneur de vous apporter, par la présente, un témoignage de plus pour soutenir le passage des actuels Techniciens d'Enseignement Artistique de l'École Supérieure des Arts Décoratifs de Strasbourg au statut d'Assistant d'Enseignement Artistique.

Les TEA, loin de se cantonner au rôle de technicien, interviennent très régulièrement dans notre formation en tant qu' enseignants. Outre les journées de formation technique dispensées par les TEA pour les étudiants afin qu'ils puissent travailler dans les différents ateliers, les TEA sont aussi de véritables tuteurs de projets, leur enseignement étant complémentaire à celui de nos professeurs d'options.

Voici un exemple précis de projet artistique qui n'aurait pu aboutir si nous n'avions pas profité de l'accompagnement personnalisé et de l'enseignement de Bernard Bleny et Olivier Beiger, TEA à l'atelier de sérigraphie.

Dans le cadre d'un projet lancé dans nos cours de didactique visuelle, nous avons travaillé tout au long de l'année dernière sur la conception et la réalisation d'un jeu de cartes. Il s'agissait de répondre à la commande réelle d'une association de vulgarisation scientifique, Les Atomes Crochus.

Après avoir conçu le jeu sous la tutelle de nos enseignants spécialisés en didactique visuelle, nous l'avons entièrement imprimé et façonné au sein de l'atelier sérigraphie. Bernard B. et Olivier B. ont pris le relai de nos professeurs de didactique, et ils étaient les seuls à avoir les compétences pour le faire.

S'agissant d'un projet ambitieux (l'impression de plus de 140 cartes à jouer différentes et d'un plateau de jeu, le tout en 6 exemplaires), leur accompagnement nous a été indispensable pour mener à bien les nombreuses étapes de fabrication. La phase d'éxecution du projet s'est étendue de février 2010... à ce mois d'octobre !

Le produit fini est d'une qualité professionnelle, et le jeu va pouvoir être utilisé par ses commanditaires dès le mois prochain.

Dans ce projet, Bernard Bleny et Olivier Beiger, furent pour nous des tuteurs à part entière. Ils nous apportèrent non pas une aide ponctuelle, mais bien une formation technique complète et un suivi de projet sur le long terme.

En espérant que ce témoignage contribuera à apporter un éclairage sur la situation des TEA de l'ESADS, nous vous prions d'agréer nos salutations les plus distinguées.

Flore Vigneron et Aline Rollin

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Jeudi 21 Octobre 2010

Monsieur,

Élève de l’ESAD de Strasbourg depuis maintenant plus d’un an, j’ai pu me rendre compte, de par mes pratiques au sein des différents ateliers, de l’importance primordiale des techniciens de cette école, tant sur le plan de l’apprentissage technique que du soutien pédagogique apporté. En effet, ils ne se contentent pas d’assurer la viabilité technique et pratiques des disciplines proposées (sérigraphie, vidéo, numérique, livre, reliure...) mais réalisent un véritable travail de fond sur le suivi et l’accompagnement des projets, personnels ou scolaires. Ils permettent également un lien entre les différents élèves, les différents section, les différents projets. La possibilité en début de chaque année d’acquérir le savoir de base de chaque atelier, pour outrepasser les difficultés techniques, et accéder plus librement à ceux-ci me semble également un point fort de leur démarche d’accompagnement des élèves tout au long de leur cursus.Or, aujourd’hui tout est remis en cause, ce qui menace un système jusque là efficace, basé sur des relations amicales entre élèves et techniciens. De plus, la non-poursuite des formations en début d’année ferme considérablement les portes aux nouveaux arrivants, venus ici dans la perspective de pouvoir utiliser à loisir ces ateliers. La fin des techniciens, et la non reconnaissance de leur travail remarquable, c’est amputer l’École des Arts Décoratifs de Strasbourg de ce qui fait sa cohésion, son atout et tout son intéret.

Cordialement,

Clément, élève en quatrième année illustration

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Jeudi 21 Octobre 2010

Monsieur,

En tant qu'étudiante à l'école des Arts Décoratifs de Strasbourg, je soutiens les revendications des techniciens d'enseignement artistique.Durant les trois dernières années, j'ai pu constater leur investissement croissant au sein de l'école pour faire vivre les ateliers, les rendre plus accessibles et coordonnés.Ils ont mis en place des formations qui sont indispensables au bon fonctionnement des ateliers car elles permettent l'apprentissage de techniques mais aussi l'usage d'un lieu et du matériel. Sans ces formations les ateliers seraient moins utilisés et plus rapidement soumis aux dégâts matériels.D'autre part, outre leur soutien technique, ils apportent un réel conseil de spécialistes dans leurs domaines et un regard critique sur notre travail.Ils sont les dessous de nos réalisations.

Cordialement

Lysiane, élève en quatrième année de communication graphique

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Jeudi 21 Octobre 2010

Monsieur,

En tant qu'étudiante à l'école des Arts Décoratifs de Strasbourg, je soutiens les revendications des techniciens d'enseignement artistique.Durant les trois dernières années, j'ai pu constater leur investissement croissant au sein de l'école pour faire vivre les ateliers, les rendre plus accessibles et coordonnés.Ils ont mis en place des formations qui sont indispensables au bon fonctionnement des ateliers car elles permettent l'apprentissage de techniques mais aussi l'usage d'un lieu et du matériel. Sans ces formations les ateliers seraient moins utilisés et plus rapidement soumis aux dégâts matériels.D'autre part, outre leur soutien technique, ils apportent un réel conseil de spécialistes dans leurs domaines et un regard critique sur notre travail.Ils sont les dessous de nos réalisations.

Cordialement

Lysiane, élève en quatrième année de communication graphique

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A l’attention de Mr Herrmann, adjoint au Maire

Monsieur,

Je veux être illustratrice. Je fais (et je ferai) des livres. Pour réaliser le moindre de mes projets, j’ai besoin des ateliers techniques que cela soit pour la reliure d’un livre ou pour la numérisation de mes images, en passant par l’impression… voire même, en amont, si le projet est d’abord réalisé en gravure ou en sérigraphie.

Mais je pourrais également me destiner à faire des courts-métrages, être sculpteur, ou scénographe… et j’aurais un même besoin de maîtriser les techniques d’impression, de photographie ou de vidéo !

Ces ateliers ne fonctionnent que grâce au savoir faire des ceux que vous appelez nos "techniciens". Ils abattent un travail énorme : non seulement ils font tourner les ateliers (où nous réalisons TOUS nos projets), mais ils nous forment à l'utilisation des moyens techniques indispensables à notre professionnalisation. En plus de nous donner les outils essentiels au déroulement de nos études ils sont des guides, ils nous suivent et nous soutiennent dés le début de la conception de nos projets avec un réel investissement, ils SONT nos professeurs au même titre que les autres enseignants. Ne nous handicapez pas en nous coupant de nos ateliers. Il est temps que le travail de nos professeurs soit reconnu à leur juste valeur !!Nous espérons TOUS une évolution de leur statut avant l’année 2011.

En vous remerciant par avance de l’aide rapide que vous nous apporterez, veuillez agréer Monsieur, mes cordiales salutations.

Julia Woignier

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À l'attention de : Monsieur Robert Hermann, 1er adjoint au maire de Strasbourg. Lettre de soutien aux techniciens d'enseignement supérieur des Arts Décoratifs de

Strasbourg.

Strasbourg, le lundi 18 Octobre 2010 Monsieur, Actuellement étudiante en cours de cycle aux Arts Décoratifs de Strasbourg, je m'adresse à vous afin de vous tenir au courant, par le biais d'un témoignage personnel, de mon soutien profond quant aux démarches que sont en train d'établir les techniciens d'enseignement dans mon école. J'espère que vous lirez cette lettre et qu'elle ne sera pas, à l'image des démarches qu’ils ont entrepris

pour la révision de leurs statuts, l'objet de mépris et d'indifférence. Lorsque je suis arrivée aux Arts décoratifs de Strasbourg, j'ignorais totalement le fonctionnement de cette structure. Idéalement, j'avais imaginé un lieu, un peu à part, où je serais formée et d'où je ressortirais forte d'un savoir faire, d'une identité artistique à toute épreuve. Idéalement toujours, je m'étais basée sur la vague impression que les Arts Décoratifs étaient une institution. Que de ce fait, encrée qu'elle était dans la tradition de l'ouvrage, j'en aurais pour mon compte. Dès le début de la propédeutique cependant, j'eus l'impression que je m'étais trompée. Aucun apprentissage ne me rassurait sur mes capacités à savoir entreprendre, rien qui me soit susceptible de me sentir agir véritablement. [Il n'est pas nécessaire, à ce stade, de souligner l'importance d'un dosage égal entre enseignement théorique et technique.] Puis, il a été question d'«initiations» dans les ateliers. Apparemment c'était une chance que nous allions avoir, étant donné qu'auparavant ils n'étaient pas accessibles aux premières années. Ces promesses, je n'y croyais pas tout en en espérant beaucoup. Ce sont pourtant elles qui ont décidé, pour moi, de la valeur de l'enseignement dans les écoles d'art.

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La raison en est d'abord physiologique. A l'instant où je pénètre dans l'espace des ateliers, mon corps, ma raison s'apaisent : c'est qu'il y règne quelque chose de tangible, d'indubitable. Et puis c'est frappant de se rendre compte de tout ce qu'une seule personne est capable de renfermer comme savoir. Je me suis aperçue que seule, j'étais très limitée. Comme j'aimerais, à mon tour, pouvoir un jour devenir un des ces «indispensables». Alors que je ne désirais pas fondamentalement «faire du Livre», j'ai rencontré audit atelier quelqu'un qui, malgré la spécificité de ses fonctions, le domaine précis qu'on lui à attribué et ce qui lui est permis de transmettre, m'a profondément et durablement marqué. Je me posais tout un tas de questions sur ce que peut bien pouvoir dire ou «imposer» le principe même d'enseignement de l'«ART», entité aussi personnelle qu'impersonnelle. Etrangement ce n'est pas un sujet qui fait l'objet d'étude ou de discussion dans une école d'art. Autant dire que personne ne songe que, même pour quelqu'un qui désire s'engager dans un tel cursus, cela ne coule pas forcément de source. J'ai trouvé une oreille et des mots dont le sens raisonnait en moi avec mille fois plus de force que tout ce que j'avais entendu jusqu'alors. Pour la première fois aux arts décoratifs j'ai ressenti une proximité, un soucis du réel et de ses injonctions et, pour la première fois j'ai senti que je n'étais peut être pas au mauvais endroit. Voilà pour l’histoire vraie. Elle n'a pas pour but de faire pleurer dans les chaumières, j'aimerai qu'elle vous prouve cependant, la préciosité de ces personnes que sont les techniciens. Parce que c'est eux qui assurent la pérennité de ce qui fait, traditionnellement, les Arts Décoratifs, Parce que, même si cette école est amenée à perdre de plus en plus de sa spécificité, ils restent détenteurs d'un savoir qu'ils dispensent avec joie et générosité, Parce que pour certains, ils sont même parmi les derniers à receler les secrets de techniques traditionnelles en perdition, Parce qu'outre l'enseignement technique qu'ils délivre et qui est précieux, ils sont aussi des guides efficaces pour nous étudiants, Parce que, au cas ou vous en douteriez encore, ils sont en réalité bien plus que d'uniques et talentueux techniciens. J'espère ne pas avoir été trop rébarbative en vous exprimant mon sentiment, j'espère également que vous saurez nous entendre et faire le bon choix. Dans l'attente d'une prise en compte effective de leur situation par la ville de Strasbourg, je vous prie de bien vouloir recevoir l'expression de mes salutations distinguées, Iris Yolal.

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