L'Hebdo du Vendredi - Troyes - 10

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Des trophées agricoles 2012pour six lauréats P.9

Tourisme - Troyes séduit toujours l'été P.6

É D I T I O N T R O Y E SJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°10

du 9 au 15 novembre 2012

t r o y e s . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Guerre d'Algérie : le devoir de mémoire desPasseurs de textes P.13

Santé : l'eau, au cœur de Mouv'eat P.5

DERNIERS AVANTAGES LOI SCELLIER

NUIT DE L’INVESTISSEURJeudi 15 novembre à partir de 19h30

130 av Pierre Brossolette à Troyes - 03 25 76 32 42

Football : l'Estacchez les Verts avec espoir P.11

Le centre commercial l'Escapade, doté d'un hypermarché Carrefour, d'une galerie marchande et d'une promenade couverte pour les chalands, sera inauguré mardi prochain à La Chapelle Saint-Luc dans une ambiance festive et hivernale. C'est l'aboutissement d'un projet d'envergure, une première dans l'agglo, ouvert sur le grand ouest de Troyes. P. 3

Escapade à laChapelle

© l'Hebdo du Vendredi

N°10 du 9 au 15 novembre 2012

troyes. lhebdoduvendredi.comH umeurs2 x

Vendredi2°13°

La météoSamedi

8°13°

Dimanche6°10°

Jeudi 15 novembre

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xPas une minute de plusLe zèle, en Norvège ? Connait pas. Et ce nesont pas les 40 passagers du vol reliantTrondheim, au sud du pays, à Mosjoen, aunord, qui diront le contraire. Appartenant àla compagnie aérienne SAS, l'appareil étaiten effet prêt à se poser sur la piste d'atterris-sage d'arrivée quand celui-ci a soudaine-ment fait volte face pour retourner à sonpoint de départ, 300 km plus au sud, à laplus grande stupéfaction des voyageurs.Raison invoquée ? La réglementation envigueur en Norvège, très sévère, interdisantfermement aux équipages de dépasser leurtemps de travail, ce qui serait arrivé si le volétait allé à son terme. Pour sa défense, lacompagnie a précisé que si l'avion avaitrejoint Mosjoen, il aurait ensuite dû êtrebouclé au sol, faute d'un autre équipagedisponible, et que la situation aurait finale-ment impacté 200 passagers au total.

xLes clés des barreauxC'est probablement la pire des boulettes quel'on peut commettre en milieu carcéral. Ladirection de la prison de Louvain, enBelgique, vient de reconnaître avoir égaré untrousseau de clés permettant d'ouvrir la tota-lité des portes des bâtiments. C'est le jeu

appartenant aux aumôniers de l'établisse-ment pénitentiaire qui est introuvable depuisbientôt deux semaines. Un trousseau on nepeut plus important puisqu'il comprendnotamment le passe permettant d'ouvrir lesvingt portes séparant les différentes sectionsde la prison, et surtout l'arme suprême : lepasse-partout, ouvrant, lui, les 180 portesdes cellules ! En espérant vivement que cesclés ne soient pas tombées entre les mainsd'un ou plusieurs détenus, la direction s'activedepuis la découverte de cette disparitionpour remplacer au plus vite un maximum deserrures.

x« Des bonbons ou... la mort ! »La célèbre phrase liée aux revendications etgentilles menaces lancées par les enfantspour Halloween n'a probablement jamaisété aussi bien illustrée que cette année.D'innocents bambins britanniques, parfaite-ment grimés pour l'occasion, ont eu unedrôle de surprise en allant frapper à la ported'un habitant de Royton, dans la banlieue deManchester. Car en lieu et place des tradi-tionnels bonbons donnés pour cette fête, cesont d'étranges petits sachets de poudreblanche que les minots se sont vus remettre.Des sachets qui, après analyse par les serv-

ices de la police, se sont avérés contenir dela cocaïne. Une surprenante manière de sedébarrasser de son stock... Le généreuxdonateur, interpellé à son domicile par despoliciers (pas déguisés pour le coup), s'est vuplacé illico en garde à vue et inculpé de pos-session de drogue de 1e catégorie.

xD'un Méga à l'autreAprès avoir vu son site phare de partage enligne fermé définitivement par le FBI il y après d'un an, Kim Dotcom, fondateur deMegaupload, vient d'annoncer sur soncompte Twitter la renaissance de sa plate-forme d'hébergement pour le 20 janvierprochain. Appelé simplement Mega, le futursite se présente comme un dispositif 100%anti-poursuites, complètement intouchablede la justice, américaine notamment. SiMegaupload et ses 150 millions d'utilisateursinscrits s'avérait vulnérable de par la conser-vation de certaines données sur des serveurslocalisés aux Etats-Unis, le nouveau Megautilisera des prestataires localisés un peupartout dans le monde et assurera une par-faite confidentialité des données et fichiersmis en ligne par les internautes. Loin d'êtrediminué, le téléchargement illégal semble aucontraire promis à une seconde jeunesse.

Coup d'œil sur le monde

xConseiller financierMardi (mercredi en France), Barack Obama aété réélu pour quatre ans à la tête du « mondelibre », comme on disait aux Etats-Unis jusqu'àla fin de la Guerre Froide et un peu après. Surscène, deux heures après que les grands net-works américains ont projeté la victoire ducandidat démocrate en Ohio, et donc sa vic-toire tout court, Barack Obama a fait ce qu'ilfait de mieux. Grands sourires, émotion pleinles yeux, adresse à la nation. Obama s'estmontré charismatique comme jamais. A peuprès les mêmes images qu'il y a quatre ans,l'expérience du pouvoir suprême en plus.Dans le même temps ou presque, à Pékin, XiJiping devenait secrétaire général du particommuniste chinois, et, ipso facto, présidentde la République Populaire. Dans un scénarioaussi rôdé que l'élection américaine, à celaprès qu'il ne comporte aucun suspense. XiJiping, c'est l'anti-Obama. En Chine, l'une desplus grandes qualités d'un président à venir,c'est d'avoir fait montre d'à peu près autant decharisme qu'une huître tout au long de sa car-rière. Ce que Xi Jiping a semble-t-il parfaite-ment réussi.Vu comme ça, on aurait l'impression, surimages, que le premier, Obama, peut« manger » des Xi Jiping tous les jours au petitdéjeuner. Sauf que la Chine est le principalcréancier des Etats-Unis. Xi Jiping est peut-être aussi charismatique qu'un conseiller fin-ancier. Mais il est le conseiller financier deBarack Obama.

Tony Verbicaro

ÉDITO

10 C'est, en pourcentage et en Champagne-Ardenne, la part des entreprises qui œuvrent dans le secteur de l'économie sociale et solidaire. Ce qui équivaut à quelque 4 515 établissements, associations, coopéra-tives (hors agriculture), mutuelles et fondations confondues. Côté boulot, l'ESS embauche 47 960 personnes,

soit 11 % des emplois salariés en région. Et au top des activités porteuses, le social, naturellement (39,1 % des emplois),suivi de l'éducation (11,4 %), de la santé et du trinôme sport-culture-santé (3,6 % chacun). Mais c'est aussi par ses actionsde sensibilisation et de mobilisation que ce secteur se caractérise. Pour sa quatrième édition en Champagne-Ardenne, leMois de l'économie sociale et solidaire propose en novembre un florilège d'animations. Encore des chiffres ? De la classiqueconférence-débat à l'insolite concours de soupes, 70 manifestations sont prévues en région, et 1 500 dans l'Hexagone.Consultez le programme sur www.lemois-ess.org.

Le chiffre

L’hebdo du vendredi TroyesJournal hebdomadaire gratuit d’information locale

édité par la SARL LHV Editions15 rue Bégand 10000 Troyes Té l. 03 25 49 90 04

Directeur de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])Directrice d'édition : Claudine Revolio ([email protected])Redacteur en chef : Tony Verbicaro ([email protected])

Journaliste : Géraldine Pion ([email protected])Directeur commercial : Philippe Dudel ([email protected])

Commerciale : Pressilia Lambert ([email protected]) Tél. 06 30 76 95 24Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])

Administration : Martine BizzarriInfographiste : Anne Rogé et Catherine Clément

Parution le vendredi matin Imprimé par IPS à Fouilloy

troyes.lhebdoduvendredi.com

Vendredi 9 novembre Samedi 10 novembre Dimanche 11 novembre

4Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air


troyes. lhebdoduvendredi.comSociété3 x

Le nouveau centre commercialCarrefour de La Chapelle Saint-Luc,ultra moderne, ouvrira ses portes cemardi 13 novembre. Ouvert sur laville, il accueillera dans sa galeriemarchande pas moins de 45enseignes. Le compte à rebours ad'ores et déjà commencé pour lesquelque 350 salariés qui viendronttravailler quotidiennement dans cenouveau lieu aux couleurs vitaminées.xDes silhouettes qui s'activent sur les lettresrondes et colorées du mot ESCAPADE, voilà enun coup d'œil la nouvelle image du vaste centrecommercial Carrefour qui sera inauguré mardiprochain, à La Chapelle Saint-Luc. Sportif et vit-aminé ! Une invitation au shopping en somme,où tout a été pensé pour que le chaland se senteun peu ailleurs dans une ambiance co-lorée.Lors d'une visite de presse de ce nouveau centrecommercial, le 6 novembre, l'heure est encoreaux préparatifs sur le site de Carrefour Property(groupe Carrefour). Chacun s'active pour êtredans les temps. « L'Escapade s'intègre à LaChapelle-Saint-Luc. Ce travail transparentdepuis le début a permis un centre commercialréussi et ça, c'est du développe-ment durable », relevait, pas peufière, Anne-Marie Aurières-Perrin, directrice générale deCarrefour Property.Il faut rappeler que ce projet d'am-pleur dans l'agglomérationtroyenne, d'un montant de 45 millions d'euros,était réfléchi depuis plusieurs années et a finale-ment pu se réaliser dans le cadre de l'ANRU,l'Agence nationale de Rénovation urbaine, enpartenariat avec La Chapelle-Saint-Luc et le

Grand Troyes. Non loin de l'Escapade, leCarrefour Chantereigne, sorti de terre en 1976 etvieillissant à vue d'oeil, justifiait à lui seul lacréation de ce nouveau pôle commercial millefois plus moderne. Le résultat est à la hauteur des

espérances.L'hypermarché dispose d'unesurface de vente de 7 000 m2

et proposera « 45 000références sur l'ensemble dumagasin, dont 21 000 en pro-duits alimentaires », rappelait

Christophe Lalène, directeur de ce Carrefour.Côté nouveauté, pour les produits frais, une caveà fromage et une cave à jambon ; une tableréfrigérée pour garantir la fraîcheur du poisson...Autre volonté du groupe, mettre en avant les

produits locaux. « Bien sûr, nous allons tra-vailler avec les producteurs locaux, c'est uneforce pour le département », assure ChristopheLalène. Parmi eux, des apiculteurs, des viticul-teurs ou maraîchers. Le magasin aura aussi uneboucherie « traditionnelle », des produits halal etune pâtisserie « maison ». Pour le reste, onretrouve un univers dédié au bébé, à la culture, àla beauté... Les supporters de l'Estac pourrontmême se procurer des places pour assister auxmatchs. Au bord d'une promenade couverte ou dans lagalerie marchande design, 45 enseignesouvriront. Pour les enfants, il y aura une aire dejeux aménagée.Pour ce nouveau Carrefour, l'équipe sera forte de350 salariés, dont 59 nouveaux postes. Des CDI

dans 62 % des cas, des hommes et des femmesqui pourraient y gagner en qualité de vie au tra-vail, à l'image de Saloua, agent d'entretien dansles deux Carrefours de l'agglomération qui serapproche de son domicile. « Je continuerai detravailler le matin à Saint-André et serai icil'après-midi. En plus, le carrelage est vraimentbeau ici ! », dit-elle. Reste à savoir combien declients viendront ? Forcément plus qu'avant.

Géraldine Pion Centre commercial l'Escapade, 4 boulevard del'Ouest à La Chapelle Saint-Luc.

La Chapelle-Saint-Luc - Carrefour

L’Escapade, le nouveau temple du commerce

A quelques jours de l'ouverture, le personnel enregistre toutes les références du magasin pour sonservice Drive. © l'Hebdo du Vendredi

xQue représente pour vous l'ouverture trèsprochaine de l'Escapade ?On compte les jours avec impatience. Il y a un an etdemi, ici, c'était de l'herbe. On ne peut pas s'habituer àce type de changement sans admirer le travail deshommes et des femmes qui ont construit cela.L'Escapade s'est fait non sans difficultés et de discus-sions franches, mais avec notre volonté d'intégrer dansla ville un centre commercial de cette nature. Le résul-tat est à la hauteur de nos espérances et je suis sûr de laréussite de cette opération commerciale.

Que deviendra le site du Carrefour Chantereigne ?Il s'agira de trouver un promoteur pour aménagerl'ancien site et conduire une opération d'aménage-ment d'un nouveau quartier d'ici 2020. Ce quartiersera dédié à l'habitat et au développementéconomique, pour que les habitants vivent au rythmeéconomique.

Il sera également ouvert aux entreprises ?Mon obsession de maire, c'est l'emploi. Ce quartierpourra également être ouvert aux activités tertiaires,aux entreprises de services. Nous avons une

enveloppe de 13 millions d'euros pour des travaux dedémolition, aménagement, construction. L'emploidynamisera ce quartier et je veillerai à ce qu'il soitdéployé dans notre commune.

Propos recueillis par GP

Olivier Girardin, maire de La Chapelle-Saint-Luc

« Un nouveau quartier d'ici 2020 »

xL'Escapade en chiffresSurface totale de 32 000 m2, un hypermarchémoderne avec une surface de vente de 7 000m2, 28 caisses avec option d'encaissement« cash management », où le client n'aura qu'àglisser ses billets dans une machine. D'autresseront en libre-service. Il sera également pos-sible de faire ses courses sur Internet avec leservice Drive. Une galerie commerciale de 6000 m2 dédiée aux achats plaisir et de servic-es (jeux videos, parfumerie, boutique du coif-feur, banque...) et un parc d'activité de 11 230m2 accessible depuis une promenade cou-verte. Côté parking, 1 300 places pour tous,pour les personnes à mobilité réduite, lesfamilles, les voitures électriques et même desemplacements réservés au covoiturage(www.carrefour.fr/covoiturage).

x13 novembre, jour de fêteA partir de 17 heures, l'heure sera à la fête àl'Escapade. L'occasion pour les commerçantsde lancer les illuminations de Noël, enprésence de Philippe Candeloro. Un spectacleaura lieu dès 18 h 30 avec feu d'artifice. Et sur-prise à 19 heures, la patinoire en plein air seradévoilée et prisée de Surya Bonaly et sa troupe.Chacun pourra venir s'y essayer jusqu'au 31décembre (entrée : 3 euros).

Escapade - Enseignes

x« Bien lancés !»Dans la foulée de la MaisonPetite Enfance des Sénardes,les élus ont traversé la placede l'Ane Patoche pour inau-gurer l'espace Sénardes.Arrêtons-nous tout d'abordsur cette place. Vous sou-venez-vous qui était l'AnePatoche ? Pour la petite his-toire, il était la mascotte duvillage de Copainville, né del'énergie et de la passion del'abbé Honnet. Copainville futle premier foyer des jeunes travailleurs de France. Pour ceux, nombreux àl'époque (1958/1959), qui ne croyaient pas à ce fantastique projet, l'abbéHonnet avait fait sienne cette devise : « Bien faire et laisser braire ! » Quand àPatoche, il avait son box dans Copainville et y a coulé des jours heureux.Aujourd'hui, on passe par cette place qui lui est dédiée pour rejoindre le nou-vel espace Sénardes, une Maison de quartier ouverte à tous. Sa constructionentre dans le cadre du Programme de Rénovation Urbaine (PRU) de ce quar-tier complètement rénové. L'espace Sénardes, bâtiment « zéro énergie », estune plate-forme de services publics conçue pour effectuer notamment desdémarches administratives ou participer au Conseil de quartier. Il accueilleégalement le Centre social, un espace multimédia avec une bibliothèque asso-ciative, une salle polyvalente, un Accueil Collectif des Mineurs (de 4 à 12 ans).Un véritable lieu d'échanges et de rencontres. GP

Olivier Girardin, maire de La Chapelle Saint-Luc© l'Hebdo du Vendredi

Depuis son ouverture le 23 octobre, les clients répon-dent présents chez Babou! © l'Hebdo du Vendredi

« Nous allons travailler avec les

producteurs locaux »


troyes. lhebdoduvendredi.comSociété4x

Si le nouveau centre commercialCarrefour « L'Escapade » est un peula pierre angulaire du plan derequalification urbaine de laChapelleSaint-Luc, il ne saurait faireoublier les autres réalisations dans lacommune, comme les restructurationsdes écoles.xLe Projet de Rénovation Urbaine (PRU),somme toute « maximisé » par Olivier Girardin,le maire de La Chapelle-Saint-Luc et sonéquipe, concerne notamment et en priorité lesécoles, à l'image du futur groupe scolaire JeanMoulin-Barthodi, qui sera reconstruit pour larentrée de septembre 2013.« Le PRU, acté par l'équipe précédente, prévoy-ait, indépendamment d'une nouvelle surfacecommerciale, des restructurations d'écoles.L'opportunité était bien sûr à saisir », expliqueJean Jouanet, adjoint au maire en charge de l'ur-banisme. Et à faire fructifier. C'est ainsi que denombreux travaux ont été entrepris dans lesécoles chapelaines : réhabilitation de l'écoleTheillard-de-Chardin, de Jean-Jaurès, de Paul-Bert. Et, en ce moment, le chantier qui retientl'attention, c'est l'édification du nouveau groupeJean-Moulin-Bartholdi, entre l'avenue Sarrail etle mail Guy Mollet. Sur ce site foncierdisponible, verra le jour un bâtiment de deuxétages, comprenant une école élémentaire de

2 500 m2 pour trois cents enfants, une écolematernelle de 1 500 m2 pour deux cents enfants,ainsi qu'un service de restauration de 500 m2

(360 repas). Actuellement, les élèves de l'actuelgroupe Jean Moulin-Bartholdi vont manger à lacantine rue Wassener.L'école ne sera plus, comme c'est le cas en ce

moment, isolée par une rue en son milieu. Lenouveau tracé a déplacé une rue à l'extérieur del'établissement, pour une meilleure sécurisation.L'entrée se fera par Sarrail et Guy-Mollet, et il yaura une réelle intercommunication entre écoleet cantine.Le coût de l'opération, qui s'inscrit dans le cadre

du PRU, est d'environ 10 millions d'euros etbénéficiera des aides financières de l'Etat, desfonds européens, ainsi que du Conseil général etdu Conseil régional Champagne Ardenne.40% reste à la charge de la ville.« Le bâtiment, conçu par le cabinet d'architecteparisien Ammeler-Duboy, est le fruit d'un tra-vail de partenariat avec les futurs utilisateurs, etnotamment les enseignants », indique encoreJean Jouanet. « Il bénéficiera de toutes lesnormes énergétiques (relié au réseau dechaleur, chauffé par le sol, isolé par l'extérieur,et doté d'une centrale de ventilation double flux)et disposera d'une terrasse végétalisée. Despuits de lumière permettront également d'éclai-rer les salles de classe ».L'actuel groupe scolaire Jean Moulin-Bartholdisera quant à lui démoli pour faire place, ensuite,à des logements, tout comme l'espaceBrossolette, situé à l'extrémité du chantier.« Cette école s'inscrit dans une zone qui va semodifier considérablement dans les années àvenir, au rythme des démolitions et reconstruc-tions », ajoute Jean Jouanet.Enfin, le nom du groupe scolaire devraitvraisemblablement être conservé, afin dedemeurer dans la mémoire des gens.

André Calime

La Chapelle-Saint-Luc

La requalification urbaine, un plus pour les écoles

En ce moment, le chantier qui retient l'attention, c'est l'édification du nouveau groupe Jean Moulin-Bartholdi, entre l'avenue Sarrail et le mail Guy Mollet. © DR

xLe nouveau programme desseize restaurants scolaires de laville de Troyes voit le jour en cetautomne 2012. Il sera notammentbasé sur le commerce équitable.Un cahier des charges a été cons-titué au préalable et parmi lesdivers prestataires, c'est la SociétéSodexo qui remplit le mieux lescritères établis pour les repas desenfants. À savoir : s'engager àfournir 20% de produits d'originebiologique, favoriser les produitsdu circuit court, c'est-à-dire deproximité et de saison, et puisdévelopper des repas avec desproduits issus du commerceéquitable (comme le riz, le quinoaou encore le boulgour). Bienévidemment, Sodexo devra respecter les directives du programme national NutritionSanté comme par exemple d'élaborer des repas équilibrés afin de lutter contre l'obésité.De plus, il est question pour le prestataire - en partenariat avec la ville de Troyes - d'or-ganiser des ateliers de sensibilisation sur les produits issus du commerce équitable,chaque mois auprès des enfants fréquentant les écoles publiques troyennes. Ainsi, la pre-mière animation pédagogique a eu lieu vendredi dernier à l'école Paul Bert auprès d'uneclasse d'enfants de CM1-CM2. Madame Bonnet, ancienne enseignante et responsablebénévole à Artisans du Monde, a dirigé cet atelier en expliquant aux enfants ce qu'étaitle commerce équitable, au moyen de supports photo et vidéo afin, dit-elle, « qu'ils pren-nent conscience du triple impact social, environnemental et économique lorsqu'ils con-somment à leur tour ».

Marjolaine Combraque

Mme Bonnet, bénévole à Artisans du Monde explique lesdisparités sociales concernant l'alimentation dans lemonde à une classe de l'école Paul Bert © l'Hebdo duVendredi

Restauration scolaire

Alimentation équitable dans les assiettes scolaires

EducationxAutour de la Classe : bien plus qu'une garde d'enfantsDans la foulée de la Maison Petite Enfance des Sénardes, les élus ont traversé la place de l'AnePatoche pour inaugurer l'espace Sénardes. Arrêtons-nous tout d'abord sur cette place. Voussouvenez-vous de qui était l'Ane Patoche ? Pour la petite histoire, il était la mascotte du villagede Copainville, né de l'énergie et de la passion de l'abbé Honnet. Copainville fut le premierfoyer des jeunes travailleurs de France. Pour ceux, nombreux à l'époque (1958/1959), qui necroyaient pas à ce fantastique projet, l'abbé Honnet avait fait sienne cette devise : « Bien faireet laisser braire ! » Quand à Patoche, il avait son box dans Copainville et y a coulé des joursheureux.Aujourd'hui, on passe par cette place qui lui est dédiée pour rejoindre le nouvel espaceSénardes, une Maison de quartier ouverte à tous. Sa construction entre dans le cadre duProgramme de Rénovation Urbaine (PRU) de ce quartier complètement rénové. L'espaceSénardes, bâtiment « zéro énergie », est une plate-forme de services publics conçue poureffectuer notamment des démarches administratives ou participer au Conseil de quartier. Ilaccueille également le Centre social, un espace multimédia avec une bibliothèque associative,une salle polyvalente et un Accueil Collectif des Mineurs (de 4 à 12 ans). Un véritable lieud'échanges et de rencontres.



L'eau sera la reine de cette semainenationale des collectivités localespour la nutrition, qui se tiendra du19 au 24 novembre. Mais à Troyes,qui est une des villes actives duProgramme national Nutrition Santé,les festivités démarreront dès le 14novembre, avec l'objectif desensibiliser la population à mieuxconsommer tout en exerçant desactivités physiques.

x« Bouger plus et manger mieux ». Tel estle message véhiculé par la ville de Troyes àl'ensemble de la population et plus partic-ulièrement les jeunes, dans le cadre duProgramme national de Nutrition Santé,dans lequel elle s'est engagée depuis 2007.L'objectif ? Améliorer l'état de santé de lapopulation et notamment en agissant sur lanutrition et l'activité physique.A la veille de la semaine nationale des col-lectivités locales pour la nutrition, qui sedéroulera cette année du 19 au 24 novembresur le thème de l'eau, une réunion des éco-maires a permis, mardi 6 novembre, de rap-peler les initiatives lancées dans plusieurscollectivités. A Troyes, des petits-déjeunerset des distributions de fruits frais de saisonsont organisés dans les maisons de quartier,plusieurs fois par an, comme l'a rappelé

Sybille Bertail, maire adjoint en charge del'enseignement et de la jeunesse. De même,l'eau en bouteille a été évincée des tables descantines au profit de celle en carafe.D'ailleurs, Marc Bret, maire adjoint encharge de l'environnement ne le dira jamaisassez : « On invite tous les Troyens à boirel'eau du robinet qui est d'excellente qualité.La vraie écologie, c'est de boire l'eau durobinet de Troyes ! »

Durant cette semaine de sensibilisation,surtout auprès des scolaires ce qui permettraaussi, de rééduquer leurs parents, des profes-sionnels de la santé rappelleront ô combienl'eau est au coeur de notre alimentation, aucoeur des inégalités de nutrition, mais aussiau coeur du sport et de notre environ-nement..

Geraldine Pion

Santé - Mouv'eat

L'eau, ressource précieuse de la semaine de la nutrition !

« La vraie écologie, c'est de boire l'eau du robinet de Troyes ! » © l'Hebdo du Vendredi

Jusquʼau 24 novembre

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xAu programme :Mercredi 14 novembre, initiation zumba à lamaison de quartier des Marots de 14 à 16 heures(tout public) ; journée intergénérationelle pour lesenfants de 14 à 17 heures.Vendredi 16 novembre, prévention diabète aucentre social Coulommière, de 9 heures à 11 h30 pour les enfants en CM2 de l'école DiderotDu lundi 19 au vendredi 23 novembre, exposi-tion Véolia sur l'eau (distributrion en eau potable,dépollution des eaux usées, panneaux d'informa-tion) à l'Hôtel de ville de Troyes, dans la salle desmariages, de 9 à 12 heures et de 14 à 17heures.Lundi 19 novembre, atelier Interaction sur la nutri-tion, équilibre alimentaire et bienfaits du sport, aucentre social des Chartreux, de 14 à 17 heures.Mardi 20 novembre, initiation zumba et informa-tions sur l'équilibre alimentaire à la maison dequartier des Marots, de 10 à 12 heures (sco-laires).Mercredi 21 novembre, activités aquatiques à lapiscine des Chartreux.Jeudi 22 novembre, randonnée culturelle etsportive sur le chemin des puits, accueil à 13 h 30place de l'Hôtel de ville à Troys, puis goûter àl'espace Sénardes.Vendredi 23 novembre, animation autour del'eau au marché des halles de 10 à 12 heures ;informations sur les différentes eaux au marchédes halles de 13 h 30 à 17 heures ; égalementun stand d'informations de l'UNICEF, à découvrirégalement samedi 24 novembre de 9 à 17heures.



Entre avril et juillet, le secteur del'hôtellerie a enregistré une baisse de10% du chiffre d'affaires pour la sai-son touristique 2012, la faute auxdifficultés économiques actuelles et àla météo. Mais le tourisme urbaintire son épingle du jeu et Troyes n'apas eu à s'en plaindre. Il lui a suffide se tourner vers les activités enintérieur et de se fier au charmenaturel de son cœur historique. xLes visiteurs s'informent davantage auprès del'Office de tourisme. Pour preuve, une hausse de17% des demandes de renseignements, auxbureaux de l'Office comme sur le site, a étéenregistrée cet été, les téléchargements d'applica-tions représentant une augmentation de 305%.Les réservations hôtelières réalisées par l'inter-médiaire de l'Office se portent plutôt bienpuisqu'elles ont augmenté de 79%.

Même tendance pour les menus Terroir etPatrimoine proposés par 14 restaurateurstroyens : 6 352 repas consommés, soit 15% deplus qu'en 2011. Et puis les produits de la bou-tique de l'Office de tourisme se sont venduscomme des petits pains - le produit phare étant lamédaille de la ville de Troyes - élevant le chiffred'affaire de 26%. En revanche, une légère baisseest à constater pour la vente des Pass'Troyes(- 4%) et les visites guidées (- 9%). Le géo-caching (1 200 caches découvertes) et leMarathon du Patrimoine (212 « marathoniens »)ont attiré davantage de visiteurs. Pour les anima-tions gratuites de l'été, les juillettistes ont autantapprécié l'événement « Ville en Musique » que cefut le cas pour les aoutiens avec « Ville enLumière » : 25 000 visiteurs chacune. Il a falluégalement compter sur les grandes expositions,comme celle sur les Templiers ou celle sur leChampagne, pour que cette saison encore,Troyes soit une ville de plus en plus touristique.


La boutique de l'Office de tourisme a augmenté son chiffre d'affaire sur la saison 2012. © l'Hebdodu Vendredi

Les travaux se poursuivent sur la place de l'hôtel de ville de Troyes avec la plantation d'arbres. © l'Hebdo du Vendredi

xLectures automnales à lamédiathèque du Grand TroyesDu 14 novembre au 17 février, dans l'ag-glomération, ces troisièmes Lectures nomades,proposées par la Médiathèque du Grand Troyes,les bibliothèque de l'agglomération et des clubsde lecteurs, proposent des voyages en lecture.Rencontres, partages d'émotions, découvertes dedifférents thèmes. Le 14 novembre, la premièrelecture nomade fera escale à 17 heures à la bib-liothèque de La Chapelle-Saint-Luc, 27 bis rueSalengro, autour du polar et du roman policier,ses codes, ses personnages. Entrée libre.

xDistribution de compost àSainte-SavineCe samedi 10 novembre, la ville de Sainte-Savineorganise, en partenariat avec la Compostière del'Aube, une distribution de compost à destinationdes habitants. Tout connaisseur vous dira combi-en, en période hivernale, le compost est unmoyen efficace et écologique pour fertiliser lesjardins. A ceux qui sont intéressés par cette initia-tive, rendez-vous à 9 h 30, au service des espacesverts de la ville, 50 rue Paul Doumer, à Sainte-Savine.

En Bref

xLectures automnales à la médiathèque du Grand TroyesDu 14 novembre au 17 février, dans l'agglomération, ces troisièmes Lectures nomades, pro-posées par la Médiathèque du Grand Troyes, les bibliothèque de l'agglomération et des clubs delecteurs, proposent des voyages en lecture. Rencontres, partages d'émotions, découvertes de dif-férents thèmes. Le 14 novembre, la première lecture nomade fera escale à 17 heures à la bi-bliothèque de La Chapelle-Saint-Luc, 27 bis rue Salengro, autour du polar et du roman policier,ses codes, ses personnages. Entrée libre.

xDistribution de compost à Sainte-SavineCe samedi 10 novembre, la ville de Sainte-Savine organise, en partenariat avec la Compostièrede l'Aube, une distribution de compost à destination des habitants. Tout connaisseur vous diracombien, en période hivernale, le compost est un moyen efficace et écologique pour fertiliser lesjardins. A ceux qui sont intéressés par cette initiative, rendez-vous à 9h30, au service des espacesverts de la ville, 50 rue Paul Doumer, à Sainte-Savine.

En Bref

xDéjà, le 1er novembre, les autorités locales,civiles et militaires, étaient présentes pour la traditionnelle cérémonie commémorativede la Toussaint. Malgré le froid et la pluie,pas moins de cent personnes étaient là pourhonorer ceux qui ont payé de leur vie notreliberté.Le long cortège a parcouru les allées ducimetière de Troyes et y a observé troishaltes avec dépôt de gerbes de fleurs sur lesmonuments érigés pour perpétuer le sou-venir des morts pour la patrie. La préfecture,le Conseil général et la mairie étaientprésents et l'Harmonie municipale a joué desmorceaux musicaux, durant cette solennellemanifestation.D'autres hommages auront lieu en cedimanche 11 novembre pour la célébrationdu 94e anniversaire de l'Armistice du 11novembre 1918. A La Chapelle-Saint-Luc,après la messe de la paix qui aura lieu à 9h30en l'église Saint Luc, un rassemblement seraorganisé devant le centre aéré rue deChasseigne, à 11 heures. Un vin d'honneursera offert à l'issue de la cérémonie.

A Troyes, une cérémonie se tiendra à partirde 10h30 au monument des enfants del'Aube avec remise de décorations, allumagede la flamme et dépôt de gerbe. A 11h25,défilé des sociétés civiles jusqu'à l'Hôtel deville. Comme chaque année, des enfants desdifférentes écoles troyennes participeront àla cérémonie de commémoration.

Les autorités civiles et militaires étaient pré-sentes le 1er novembre au cimetière de Troyes.© l'Hebdo du Vendredi

Armistice

Novembre, à l'heure des commémorations

Travaux - Place de l'Hôtel de Ville

Une place de choix pour les arbres

Tourisme - Bilan

Troyes, une ville toujours attractive

xLa place de l'Hôtel de Ville de Troyescommence sérieusement à prendre forme.Des arbres ont été plantés ces jours derniers :six frênes à fleurs blanches, côté place, etonze érables côté voirie. C'est l'atelierparisien du paysagiste Michel Corajoud qui aproposé ce choix. Il s'agit d'agencer unerangée le long de la voirie avec des érables,pour obtenir un rideau assez haut et dense etun autre alignement en parallèle avec desarbres plus petits, les frênes à fleurs côté place.L'entreprise choisie pour la plantation est

ISS Espaces Verts de la Chapelle-Saint-Luc.Pour chaque végétal, une fosse de 2,50 m aucarré avec une profondeur de 1,50 m a étécreusée. Ces arbres, élevés en France, vien-nent du sud de Lyon, plus précisément de lapépinière Guillot Bourne à Jarcieu. Le coûttotal de cette opération est d'environ 18 000euros. Les travaux concernant les espacesverts de la place de l'hôtel de ville seront ter-minés pour la fin de l'année.

Frédérique Mouzard



xOuverte à la rentrée de septembre etinaugurée juste avant les vacances de laToussaint en présence de François Baroin,maire de Troyes et Philippe Adnot, prési-dent du Conseil général de l'Aube,

Equalis, première résidence privée pourdes étudiants, dispose de 84 studios etpetits T2 fonctionnels, proches desgrandes écoles et autres universités. Cesappartements sont meublés et équipés et

les locataires peuvent jouir d'une connex-ion internet haut débit gratuite, kitche-nette, prise télévision et téléphone, laveriedans le bâtiment et même d'un service deménage à la demande. Il n'y a plus ou peude contraintes liées à un emménagementet au bail classique (déménagement, abon-nement EDF, ameublement).Toutefois, un régisseur vivant sur placeveille au grain pour assurer le calme de larésidence après 21h30... Autre intérêtnotable pour les étudiants, la flexibilitédans le temps. En effet, les appartementspeuvent se louer pour plusieurs semainesou plusieurs mois, voire quelques jours.Un studio peut se louer 50 € la nuit. Il fautcompter 525 € par mois pour un étudiantqui a choisi l'option « confort ».Equalis, située au 26 de l'avenue Anatole-France à Troyes et gérée par NouvelHabitat, groupe immobilier nancéen, con-naît le succès avec 97 % d'occupation.Jusqu'en septembre 2013, à l'ouverture dela résidence City & Park qui sera situéeavenue Chomedey de Maisonneuve àTroyes, huit chambres d'Equalis sont blo-quées en hôtellerie pour des clients clas-siques qui recherchent des logements toutéquipés.


Résidence services Equalis

Des appartements tout confort pour les étudiants troyens

xLe Festival de l'écrit a pour objectif devaloriser l'expression écrite des personnesen situation d'apprentissage ou de réap-prentissage du français dans un projet dereconnaissance sociale, culturelle et pro-fessionnelle. Ces apprentissages sontdélivrés gratuitement par des bénévoles,au sein d'associations ou d'établissementstroyens comme le centre médico-éducatifde Montceaux-les-Vaudes, le CHRS

Nouvel Objectif de Troyes, l'associationAccord Parfait, l' École de la 2e chance, ouencore l'APRS Beau Toquat. ChantalPortier, bénévole à l'APRS depuis un an etdemi, raconte : « Nous accueillons jusqu'à15 membres par après-midi. Il y a beau-coup de femmes issues de nationalités dif-férentes. Informées par le bouche à oreilleou les mairies de quartier, elle viennentbénéficier des cours gratuits : couture,

cuisine, français... L'étude du françaisimplique l'apprentissage de la lecture, del'écriture, du calcul, du respect et de lacitoyenneté ». Tous les élèves sont desfemmes. « Elles préfèrent rester entreelles, parce que c'est plus convivial. Il y abeaucoup de partages. Elles sont recon-naissantes, mais aussi solidaires : pourcelles qui ne comprennent pas le français,elle traduisent le mot incompris dans leurlangue natale ».Pour la seizième édition du festival, le jurya déjà primé 250 textes en 2012. Choisisparmi plus de 800, ils seront réunis dans lerecueil « Vivre ensemble le Festival del'écrit ». Affichant des titres poétiques tels« La recette du bonheur », « Si c'était àrefaire », ou encore « Bulle de français »,ils abordent souvent un regard sur eux-même ou sur leur passé. Le 25 octobredernier, à l'espace de la Porte Saint-Jacques qui accueillait l'exposition« Autour de l'écrit » ainsi que des ateliers-découverte de calligraphie, d'écriture etde clam, l'heure était à la récompensepour 35 lauréats qui ont décroché fière-ment le diplôme du « Festival de l'écrit2012».

Audrie Trichot

35 jeunes femmes qui apprennent le français se sont illustrées le 25 octobre dernier en obte-nant le diplôme du Festival de l'écrit. © l'Hebdo du Vendredi

Festival de l'écrit

250 textes primés en 2012

xDes cycles de cours de cinq séances d'une heureet demi et encadrés par des chargés de travaux de l'é-cole du Louvre, sont proposés les mercredis 14, 21et 28 novembre, et 5 et 12 décembre de 17 h 30 à 19heures à l'auditorium de la Maison du patrimoine, àSaint-Julien-les-Villas. L'inscription est payante.Le programme est le suivant :Cours 1 (14 novembre) ; De l'atelier à l'académie :l'apprentissage de la liberté. Les ateliers d'artistesaux XVIIe et XVIIIe siècles, par Aude Prigot,chargée de cours et de travaux dirigés devant lesoeuvres, École du Louvre.Cours 2 (21 novembre) ; l'atelier du peintre auXIXe siècle : mise en scène de l'artiste par lui-mêmepar Eve Lepaon, chargée de cours et de travauxdirigés devant les oeuvres, École du Louvre. Cours 3 ( 28 novembre) ; l'atelier de Brancusi oul'épiphanie de l'oeuvre par Barbara Musetti, docteuren histoire de l'art, chargée de cours, École duLouvre.Cours 4 (5 décembre) ; Bourdelle ou l'ateliermuséifié par Stéphanie Cantarutti, conservateur dupatrimoine, Musée Bourdelle, Paris.Cours 5 (12 décembre) ; Architectures d'ateliers :l'entente cordiale par Emmanuel Bréon, conserva-teur en chef du patrimoine, chef du département despeintures, Cité de l'architecture et du patrimoine.

Tarifs pour les 5 séances : 25 € (réduit pour lesjeunes de moins de 28 ans, bénéficiaires du RSA etdemandeurs d'emploi), 41,5 € (Normal) et 51,50 €(formation continue).Maison du patrimoine, 3 rue Jean-JacquesRousseau - 10 800 Saint-Julien-les-Villas - Tél. : 03 25 82 59 45

Paul Dubois (Nogent-sur-Seine, 1829 - Paris,1905). L'artiste et son modèle, Avant 1905, boispeinture à l'huile. © Musée d'art de Troyes

Saint-Julien-les-Villas

Des ateliersd'artistes à lafaçon de l'École du Louvre

Les appartements et studios équipés et meublés de la résidence Equalis font de 22 à 30 m2.© l'Hebdo du Vendredi

Mercredi 7 novembre, peu après 5 heures, une centaine d'étudiants ducampus rémois de SciencesPo Paris,spécialisé dans les relations transatlantiques, a vécu un peu prèsdes Etats Unis, de Chicago surtout,l'élection de Barack Obama.

x« Obama four more years ! Even Fox Newssaid it ! » Traduction : « Obama quatre ans deplus ! Même Fox News l'a dit ! » Sous-entendusi la chaîne réputée pro-parti républicain le dit,c'est que c'est vrai. Contrairement à la sacro-sainte annonce de 20 heures en France, le résul-tat de l'élection présidentielle américainetraduit une projection, et chaque media fait lasienne, en fonction de l'avancement dudépouillement, Etat par Etat, qui donne à l'undes candidats tous ses grandsélecteurs. Au campus euro-américain deSciencesPo Paris à Reims, àl'initiative de huit élèves et sous l'égide de leurprofesseur de droit Jean-Yves Gontier, on aorganisé une nuit américaine, décalage horaireoblige. Dès 4 heures, dans la nuit de mardi à

mercredi, une centaine d'élèves a convergé unpeu plus tôt que l'heure habituelle des premierscours. Direction le foyer, décoré pour l'occa-sion, et riche en café - américain bien sûr - théet viennoiseries, bien françaises celles-là. « Çanous intéresse, évidemment, mais c'est aussilogique, c'est la continuité de nos cours ici »,explique Friederike Haberstroh, l'une desélèves organisatrice de la nuit, qui n'a euaucune difficulté à monter le projet, « tant queça ne crie pas dans la rue », la direction de l'é-cole était évidemment largement favorable àcette initiative. Une idée qui a séduit égalementdes étudiants du campus parisien, qui ont fait ledéplacement jusqu'à Reims pour l'occasion.Après la nuit proprement dite, les élèvesavaient rendez-vous avec leurs professeurspour débattre de l'élection. Et au préalable, une« fausse » élection a été organisée au sein ducampus. « 79% des votants ont choisi Obama.

Il faut noter aussi qued'autres candidats,ceux dont on ne parlepas ici et qui ne

recueillent que très peu de voix aux Etats Unisen ont obtenu lors de notre vote interne, commele parti écologiste », précise Clara Grillet, uneautre élève.

Pour Millie, étudiante américaine du campusrémois, « c'est très différent de vivre l'élection àdistance. J'étais à New York en 2008, et là-bas,on est bombardé tout le temps par les messagespromotionnels des candidats. Ici, l'enthousi-asme est généré par les médias. »Le clou - pour beaucoup, il s'est agi de la ré-élection - de la nuit est arrivé vers 6 heures,quand Jean-Yves Gontier a établi une conne-xion, via Skype, avec Léo, étudiant detroisième année de SciencesPo Paris à Reims,et, donc, membre de la première promotion.Les élèves présents à Reims ont accueilli le vis-age de Léo sur l'écran par une salve d'applaud-issements nourris. Léo est stagiaire dans lacampagne électorale de Barack Obama ! Il estapparu sous deux portraits de Barack etMichelle Obama et a crié « Obama has won ! »Puis a détaillé : « Je suis à quelques minutes dela Maison Blanche, j'y étais il y a quelques min-utes encore, mais comme je ne parvenais pas à

me connecter, je suis rentré à ma résidence.L'ambiance est extraordinaire ici. Des dizainesde milliers de personnes font la fête dans lesrues autour de la Maison Blanche. » Léo faisaitpartie de l'équipe de recherche de partenairesfinanciers de la campagne. Et a répondu à laquestion que tous les journalistes se posent,sans avoir de réponse précise : « La campagnea coûté six milliards de dollars, c'est la plusonéreuse de l'histoire du pays. »Les étudiants qui n'avaient pas réussi à se réveiller à l'heure continuent d'arriver. « Hey Marie ! Are you happy ? » « Yes ! You ? » « It's a relief ! » ( « Salut Marie ! Es-tuheureuse ? » « Oui, et toi ? » « Je suissoulagé ! » ) Malgré la fatigue atténuée par deslitres de café, la centaine d'étudiants rémoisaffichait de larges sourires entre les drapeauxaméricains. Contents d'être là, et contentsqu'Obama ait été réélu.

Tony Verbicaro

Election présidentielle USA

La nuit américaine à Reims

Une campagne à six milliards de dollars

Léo, élève de troisième année, en direct depuis Washington. © l'Hebdo du Vendredi

Droits de plantation viticoles

L'Arev poursuit son actionxMercredi 7 novembre, Jean-Paul Bachy, leprésident de l'Assemblée des régionseuropéennes viticoles (Arev), a décidé demobiliser, à Bruxelles, les représentants élusdes 71 régions et Länder membres de l'Arev,afin d'en appeler au sens de l'écoute et de laresponsabilité du Commissaire européen à l'a-griculture, Dacian Ciolos, avant l'ultime réuniondu Groupe de Haut Niveau en décembreprochain. Près de 250 personnes représentant 33régions européennes viticoles se sont réuniesdans les locaux de la représentation de laBavière à Bruxelles. Ils étaient accompagnéspar les professionnels de la viticulture de leursrégions et tous les élus concernés par les droitsde plantation.Dans une déclaration commune, les présidentsde régions ont dit « non au démantèlement de laviticulture européenne. Les droits de plantationsont un instrument de régulation du potentiel deproduction, qui ne coûte rien au contribuableeuropéen, qui s'inscrit dans une dynamique dedéveloppement durable et qui a une vraiedimension sociale. A ce titre, les régions, quisont par excellence les territoires de la viticul-ture, tiennent à rappeler à la CommissionEuropéenne les objectifs de la Politique agri-cole commune (Pac) et de sa propre stratégieEurope 2020, qui vise à développer une crois-sance intelligente, durable et inclusive, alors

que sa politique viticole est en porte-à-faux parrapport aux attentes territoriales des collectiv-ités et de la société civile. »Pour rappel, la Commission a décidé en 2008 derendre totalement libre la plantation de vignessur tout le territoire de l'Union européenne au 1er

janvier 2016. Ces dernières semaines, leCommissaire Ciolos a publiquement fait un pasen arrière. Mais pas de renoncement officielpour le moment. Tous les pays européens con-cernés et quelques autres sont opposés à cettedérégulation, mais il en manque encorequelques uns pour obtenir une majorité qualifiéequi permettrait d'empêcher la liberté totale deplantation de vignes. T.V

Jean-Paul Bachy, lors du dernier congrès de l'Arev,en juin à Turin. © l'Hebdo du Vendredi

You see, Obama has won Ohio, so he is elected ! © l'Hebdo du Vendredi



u Tribunal correctionnelxUn contrôle routier qui « gâche les vacances »Avec une vingtaine de condamnations depuis 1996, pour des faits de vols, escro-querie, conduite sans permis, homicide involontaire, outrages et menaces de mort,Mourad semblait aborder cette nouvelle comparution au tribunal correctionnel avecbeaucoup de décontraction. Libérable en 2014, il revenait au palais de justice deTroyes, suite à un contrôle routier assez mouvementé.Au cours de l'été 2009, une patrouille de douaniers arrête une BMW pour un con-trôle de routine, aux abords de Poussan, à une vingtaine de kilomètres deMontpellier. A bord, trois hommes et un bout de résine de cannabis. Le passagerarrière, visiblement agacé par la présence des douaniers, s'adresse à eux : « J'ai subi4 000 contrôles dans le sud, les stupéfiants ne sont pas à moi ! Si j'avais eu 10 kilosde cannabis, je ne me serais même pas arrêté, je vous aurais écrasé !» avant de per-sifler : « Dans le nord, c'est nous qui faisons la loi. »Hors de lui, le passager fera mine de lancer un plot routier, avant d'être maîtrisé parles quatre douaniers, habitués à ce genre de débordement. « Ca me gache mesvacances » ajoutera Mourad, irrité par la situation.Les forces de l'ordre se rendront compte par la suite que Mourad avait présenté defausses pièces d'identité, au nom d'une de ses connaissances. Il a écopé de sept moisde prison avec sursis pour les menaces, et de huit mois supplémentaires pourl'usurpation d'identité.

Thomas Bourbon

A

C'est une toute petite entreprise installée prèsd'Epernay mais KremerEnergie vient de révolution-ner le monde des tech-niques viticoles en sortantun tracteur enjambeur100% électrique. Les gros constructeurs n'y croyaientpas : le jackpot pour cetteentreprise de 14 salariés !xElle fait le buzz depuis son premierprix à l'Innovation décroché au salonViti-Vini. « En réalité, notre enjam-beur électrique était déjà connu de laprofession. De nombreux articlesavaient été publiés dans la pressespécialisée », commente AurélienKremer, le président de KremerEnergie.Peu importe ! Le Viti-Vini a donné unsacré coup de fouet àcette petite entreprisede 14 salariés quiconsacre une partieimportante de son budget (30%) à larecherche. « Nous avons investi700.000 euros pour mettre au pointcet enjambeur de quatre roues qui

fonctionne uniquement à l'électri-cité », souligne le président de cettesociété installée à Œuilly, prèsd'Epernay.L'idée est géniale : proposer untracteur enjambeur quatre rouesmotrices pouvant être utilisé danstous les vignobles de France. Et per-mettre l'adaptation, sur l'engin, detous les outils nécessaires aux travauxsaisonniers. « Nous avons travailléavec des partenaires solides, commeCollard et Boisselet, pour mettre aupoint tous ces aménagements. »Kremer Energie avait déjà fait destests avec l'enjambeur trois roues.Mais sa commercialisation étaitrestée marginale. Avec la versionquatre roues motrices, il réalise unevraie performance technologique etéconomique avec peu de moyens financiers. « Les gros constructeursne s'intéressaient pas vraiment autout électrique. Ils se sont reposés sur

leurs lauriers. Noussommes rentrés dansla brèche », lanceVincent Denisart,

directeur commercial de la société.Permettant des économies d'énergie,des économies sur les frais d'entretienet une grande souplesse d'utilisation,

l'enjambeur électrique s'inscrit par-faitement dans les attentes de la viti-culture durable. « Il donne une imagede citoyenneté à ceux qui l'utilisent.C'est excellent pour leur communica-tion », reconnaît Aurélien Kremer.Créée voici plus de 30 ans parJacques Kremer, l'entreprise récolteles fruits de son audace et de sa téna-cité. « On ne peut pas dire que nousayons bénéficié de beaucoup d'aides

et de soutiens. Aussi bien du côté desinstitutions que des établissementsbancaires », précise Aurélien Kremer.Dommage ! « Car si on n'innove pasen Champagne, on se fera dévorerpar nos concurrents étrangers auxpolitiques de prix agressives. Nousavons le savoir-faire, l'exigence dequalité, et le made in Champagne quia fait le prestige des industries con-nexes au champagne. Il faut jouer

cette carte à fond ! »Pour Aurélien Kremer et VincentDenisart les choses sont, cependant,en train de bouger. « De nouvellesmentalités émergent, des synergies secréent et des compétences sedéveloppent », estime le président deKremer Energie. « Il faut innover carceux qui innovent aujourd'hui enprofiteront à la sortie de crise. Et laChampagne doit rester la région quientretient un patrimoine industriel etqui ouvre de nouveaux horizons. Ondoit continuer à tirer toute notre pro-duction vers le haut. »Kremer Energie y croit mais garde lespieds sur terre : « Nous restons sur lemarché hexagonal. L'export demandetrop d'investissement et des besoinsde trésorerie énormes. Mais enChampagne, je sens tout de mêmeque les choses bougent. Le Club desEntrepreneurs fait du bon travail. Onva pouvoir surfer sur la vague desnouvelles exigences environnemen-tales. »Bref, il y a du grain à moudre pourceux qui savent se retrousser lesmanches, chercher et... trouver.

Jean Batilliet

Innovation

L'enjambeur qui survolte Kremer Energie

Made in Champagne

Aurélien Kremer et Vincent Denisart et le quatre roues motrices électrique. ©l'Hebdo du Vendredi

Agriculture - ViticultureSix Trophées de la Dynamique Agricole 2012La cérémonie des Trophées de la Dynamique Agricole, organisée le 7 novembre par la BanquePopulaire Lorraine-Champagne à l'Hôtel de Ville de Troyes, a récompensé six entreprises agricoles ouviticoles. Il s'agit de la vingtième édition auboise des Trophées récompensant des entreprises qui se sin-gularisent dans leur activité. Cela permet, par le même biais, de valoriser un secteur économique mar-qué sur notre territoire. Pour la première catégorie annoncée, Innovation et savoir-faire, deux entreprisesont été primées : l'EARL des Batis et le GAEC des Cotes de la Viere. Les deux étant des exploitationsagricoles marnaises très diversifiées. La première associe ses cultures (céréales, fruits et vignes) à deuxpratiques respectueuses de l'environnement : le photovoltaïque et la méthanisation. Quant à la se-conde, elle équilibre ses productions entre l'exploitation de surfaces agricoles, de vignes, et l'élevage devaches laitières. Dans la catégorie Création d'entreprise agricole, c'est l'EARL de la Houle qui est récom-pensée. Cette entreprise auboise basée à Assencières est dirigée par deux sœurs qui ont repris la fermefamiliale et ont développé la production et la vente de produits maraîchers, en plus des cultures tradi-tionnelles. En ce qui concerne la Viticulture, deux entreprises ont reçues le trophée, la SCEV du PontRomain, à Spoy dans l'Aube, ainsi que la SARL Champagne Veuve Godart, à Moussy dans la Marne.La société auboise produit son propre champagne, fournit les grandes maisons et offre aussi des presta-tions de services. Elle réduit ses traitements phytosanitaires en fonction du temps et pratique l'enherbe-ment. De son côté, la société marnaise a tablé sur la modernisation de ses équipements en travaillantde manière raisonnée (récupération des effluents de lavages et de l'eau de pluie).Et enfin, la dernière entreprise récompensée, la Ferme du Châtel dans la Marne, entre dans la caté-gorie Agriculture durable. Elle allie agriculture et élevage (200 porcs) tout en minimisant son impactenvironnemental (diminution des traitements, désherbage mécanique etc.). D'autres projets sont déjàen marche pour ces entreprises qui viennent de se distinguer par leur dynamisme et leurs innovations.


xLancement des Trophées de l'artisanat au fémininCe vendredi 9 novembre, Marie-Carmen Lebègue, vice-présidente de la Chambre des métiers et del'artisanat, donnera le coup d'envoi des Trophées 2013 de l'artisanat au féminin. Le jury composéexclusivement de femmes (des élues de la CMA, des représentants du Conseil général de l'Aube, dela Ville de Troyes, de la Mission locale de Troyes, de la Préfecture de l'Aube ainsi que de l'association« Créez comme elles » et du Crédit agricole Champagne-Bourgogne) sera chargé de sélectionner leslauréates dans les six catégories proposées. Ainsi, toute femme chef d'entreprise artisanale, artisan,conjointe de chef d'entreprise artisanale ou salariée d'une entreprise artisanale peut présenter sa can-didature dans l'une des 5 catégories suivantes : chef d'entreprise, reconversion, formation, création-reprise, métiers d'homme. Les dossiers de candidature sont disponibles depuis le 1er octobre 2012sur demande auprès de la CMA10 ou téléchargeables sur www.cm-troyes.fr et devront être envoyéspar courrier avant le 1er février 2013 (le cachet de la poste faisant foi).

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troyes. lhebdoduvendredi.com

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C'est l'idée originale qui a germédans la tête d'un jeune homme de25 ans, Cissé Ibrahim, venu àTroyes il y a quelques semaines àl'occasion de la journée création etreprise d'entreprise.

xL'idée est venue à un jeune de 25 ans, IbrahimCissé, Parisien dont la famille demeure àTroyes. Pour cela, il était venu se renseigner àl'occasion de la journée de la création et de lareprise d'entreprise organisée, il y a quelquessemaines, par la Chambre des métiers et de l'ar-tisanat de Troyes.Un Barber shop, queles Québécois appel-lent en français « chezle barbier », est unsalon de coiffure con-finé dans un style rétro des années 40, à l'imagedes décors sortis de Brooklyn et dans lequel estproposé de la vente de vêtements, de chaus-sures, restauration, exposition...Les « barber shop » sont nés au début du siècle

aux USA et on tendance à se développer. Ilsfleurissent un peu partout, outre-Atlantique, etparticipent, par la même, à l'animation de la citéen créant des lieux de rencontre conviviaux.Ce nouveau concept devait voir le jour sur levieux continent. C'est ainsi que dans le cadre desa campagne publicitaire « My Time is Now »,Nike a créé un salon de coiffure éphémère dansle premier arrondissement de la capitale au moisde juillet. Outre le salon de coiffure, on pouvaitacheter des chaussures de sport dans uneambiance nouvelle. L'expérience a été très con-cluante et a donné des idées à ce jeune créateur.Il ne s'en est d'ailleurs pas caché : « Afin de créermon entreprise, je suis venu à ce salon pour ren-

contrer des gens disponibleset recueillir des informationsauprès de personnes compé-tentes. Mon souhait est de melancer à mon propre compte etd'apporter quelque chose de

nouveau sur la place de Troyes. L'expérienceparisienne m'a donné des idées », reconnaît-il.Il y a eu quelques tentatives de nouvelles formesde commerces comme celle d'un restaurant bro-cante où à la fin du repas on pouvait acheter la

vaisselle et le mobilier, disparu depuis fortlongtemps ou celle du bar à sourire, rue ColonelDriant IV, fermé au printemps dernier. En ce quiconcerne ce Barber shop, on n'en n'est qu'auxprémices. Souhaitons que cela devienne réalité

car toutes les nouvelles formes de commerceapportent un peu de souffle aux lieux de ventetraditionnels.

Michel Gay

Création d'entreprise

Et pourquoi pas un barber shop à Troyes ?

« Apporter quelque chosede nouveau sur la place

de Troyes » Ibrahim Cissé, futur créateur d'un Barber shop à Troyes. © l'Hebdo du Vendredi

xLa Chambre d'agriculture de l'Aube vient de lancer sa page Facebook « Jeconsomme local dans l'Aube », destinée à promouvoir les produits du terroiraubois vendus en direct par les producteurs. Eh oui, le consommateur est de plus en plus à la recherche de produits sains,suite notamment à des crises alimentaires (OGM, grippe aviaire...), et dans unelogique de développement durable, il remet en cause son mode de consomma-tion et cherche à faire différemment en s'informant sur ce qu'il achète. La con-sommation de produits locaux se développe, notamment en matière d'alimenta-tion: certains consommateurs viennent même à s'affirmer « locavores ». Acheterlocal, c'est l'occasion de rencontrer les producteurs, de comprendre leursmanières de faire, et d'avoir des conseils et astuces.Parallèlement, les producteurs cherchent aussi à créer du lien et de la valeurajoutée en développant leurs circuits de vente directe. La vente sur leursexploitations ou dans le cadre de marchés ou magasins de producteurs, leur per-met d'avoir des retours immédiats. Désormais, ce lien entre producteurs auboiset consommateurs peut se faire sur les réseaux sociaux, grâce à la page Facebooklancée par la Chambre d'agriculture de l'Aube. Intitulée « Je consomme localdans l'Aube », elle est destinée à tous ceux qui souhaitent s'informer sur les cir-cuits courts dans l'Aube et leur permettre d'acheter des produits locaux. www.facebook.com/pages/Je-consomme-local-dans-lAube

La Chambre d'agriculture de l'Aube vient de lancer sa page Facebook « Je consomme local dans l'Aube » © DR

Chambre d'agriculture de l'Aube

« Je consomme local dansl'Aube » sur Facebook

Crise économique - Ceser

Vers une nouvelle dynamiqueterritoriale... et partenariale ?

xAprès avoir planché sur le trèshaut débit, les aides à l'export oules réseaux d'entreprises, leConseil économique social et envi-ronnemental régional (Ceser) amené, près de huit mois durant etsur demande du Président Bachy,une réflexion prospective sur laconjoncture économique champar-dennaise. L'idée, au-delà de dres-ser la liste des forces et faiblessesdu territoire, étant d'orienter lapolitique régionale pour préparerau mieux les dix à vingt prochainesannées. Patrick Tassin, présidentdu Ceser, souligne que « cette pre-mière phase est un regard sur les

court et moyen termes » et que laRégion poursuivra ce travail.Principal constat de cette étude ?Une réalité économique difficile,confirmée par les chiffres et autresfaits d'actualité : un taux de chô-mage - notamment des jeunes - enhausse au premier trimestre 2012(10,4 % en Champagne-Ardennecontre 9,7 % en France), un salairemoyen unitaire inférieur de près de12 % à la moyenne nationale, uneindustrie fragilisée par de nom-breuses fermetures d'entreprises,etc. L'instance propose donc deprioriser les nouveaux matériaux etl'agro-industrie.

En investissant dans l'innovation,en continuant à développer lespôles de compétitivité, ou encoreen accompagnant la transitionécologique du système productif.Avec un mot d'ordre : la gouver-nance. « Aujourd'hui, le « jeu desacteurs » concernés par ledéveloppement économique esttrès peu satisfaisant. Trop de divi-sions et de chacun pour soi »,déplore Patrick Tassin, convaincupar la nécessité du débat et desconfrontations d'idées. Pour yremédier, le Ceser préconise dedéfinir un objectif partagé entretous les acteurs (politiques,économiques, sociaux, associatifs,etc.). Il évoque également la mutu-alisation des ressources et desrisques à travers le Fonds régionalde développement économique etde l'emploi, en complémentaritéavec la Banque publique d'in-vestissement. Charge désormais,au Conseil régional, de s'appuyersur toutes ces pistes stratégiquespour (re)construire l'avenir de laChampagne-Ardenne et de sesentreprises.

Sonia Legendre

www.ceser-champagne-ardenne.fr

Patrick Tassin, président du Ceser, souhaite mobiliser tous les acteurs dudéveloppement économique régional © l'Hebdo du Vendredi

Pour son deuxième voyage enrégion Rhône-Alpes sur les troisprévus, après la capitale desGaules, l'Estac se rend chez lerival stéphanois pour le comptede la douzième journée deLigue 1 samedi à 20h. x « Ici c'est le chaudron ». Voici l'ins-cription que les joueurs troyens verrontavant leur entrée sur la pelouse dumythique stade Geoffroy-Guichard. Ilsentendront ces chants, cette ferveur popu-laire assourdissante qui prend aux tripes,ils apercevront ce tifo déployé sur une tri-bune entière derrière le but. Enfin ils serappelleront probablement que cetteéquipe est la première à avoir battu lePSG au Parc des Princes. Et c'était lasemaine dernière...Dans le même temps, l'Estac recevait lechampion de France, Montpellier, sousune pluie inin-terrompue, pourconfirmer saforme dumoment, malgréun but de solistedu numéro 10 héraultais YounèsBelhanda, meilleur espoir du dernierchampionnat, dès la 20e minute. Camusrépliquait avant la mi-temps. « Un bonpoint au vu des résultats des équipes nousdevançant », selon le gardien troyenThuram-Ulien. On notait le retour deBettiol, l'ex-gone, après une longueabsence, et un retour progressif de Enza-Yamissi, toujours aussi percutant sur soncôté gauche.

Presque deux mois... Saint Etienne restesur une impressionnantesérie d'invincibilité, unedéfaite mi-septembre àdomicile contre Sochaux (0-1), un match nul et trois vic-toires en octobre, six buts à

domicile pour aucun encaissé, quatrecontre Nancy, deux contre Rennes et uneretentissante victoire dans la capitale leweek-end dernier (1-2). L'équipe troyenne tentera de ramener unrésultat de la Loire. Depuis le retour desVerts en Ligue 1, les Bleus aubois ne sesont jamais imposés en terres stépha-noises. Un nul et trois défaites (huit butsencaissés et seulement deux inscrits),voilà le bilan. La tâche s'annonce

ardue.Emmené par un PierreAubameyang en pleine confiance avecsept buts inscrits, deuxième meilleureattaque (19 buts, comme Lyon et Lorient)

et défense (huit buts, comme Marseille)de Ligue 1, les Troyens affronterontsamedi l'équipe en forme du moment.Il en faut plus pour impressionner lepromu troyen, qui mine de rien, a attendude recevoir le leader de l'époque, l'OM,pour signer sa première victoire. Avant deramener un point du derby champenois etde tenir en échec le champion en titre àdomicile. L'Estac s'est qualifiée pour lesquarts de finale de la Coupe de la Ligueaprès avoir renversé sur son rocherl'épouvantail de la Ligue 2, l'AS Monaco(2-1). L'ASSE aussi s'est qualifiée, nette-ment (3-0), à Sochaux.La bonne formetroyenne et ces cinq points pris en troismatches ont permis aux hommes de Jean-Marc Furlan, toujours 19e, de revenir àtrois points du 17e, Sochaux, qui, vain-queur d'Evian mercredi en match enretard, a mis son adversaire du soir sousla ligne de flottaison.

Jérémy Pichon

Au cœur des équipements sportifstroyens se trouve le Centre Sportifde l'Aube qui fête ses dix annéesd'existence. Jean-Pierre Salou,directeur, revient pour nous sur cetéquipement très apprécié dumonde sportif et associatif.

xTout d'abord, le Centre Sportif del'Aube, c'est quoi ?C'est un ensemble de structures compre-nant l'hébergement, la restauration, dessalles de réunions, unamphithéâtre, un pôlemédical et quelquesinfrastructures spor-tives. C'est un ensemblecomplet implanté dans un environnementfavorable.

Quel est l'objectif initial ?

En septembre 2002, un premier bâtimentvoit le jour et héberge le centre de forma-tion de l'Estac. En janvier 2003, celui pour

l'hébergement despersonnes exté-rieures et enfin en2005 le dernierregroupant la res-

tauration, les salles de réunion et l'amphi-théâtre ; tout ceci pour permettre au mou-vement sportif de se développer.

Qui finance cet outil et comment fonc-tionne t-il ?Le Conseil général de l'Aube s'appuie surl'ensemble de ses services. La restauration,le nettoyage et l'entretien sont externalisés.En tant que directeur, mon rôle est derépondre au mieux aux besoins des utilisa-teurs et d'être en relation avec les associa-tions et fédérations.

A qui est destiné cet outil, quelle est sacapacité, quels sont les tarifs ?Tout le monde associatif et sportif peutêtre hébergé dans nos locaux. Le centre deformation de l'Estac dispose de 44 cham-bres, le deuxième bâtiment compte 70 litsrépartis sur trois niveaux. Nous mettons 20salles de réunions de différentes tailles àdisposition de nos hôtes. L'hébergementavec deux repas et petits déjeuners est àmoins de 25€ par jour.

Qui vient et va venir ?Chaque année, une trentaine de discipline

différentes, hormis les traditionnels utilisa-teurs que sont le hand, le foot et le basket ;on a pu accueillir la force athlétique, laplongée, des associations de musiques.L'équipe de France féminine de water poloest venue cette année et reviendra au prin-temps. Les personnes sont agréablementsurprises par la qualité et la proximité desinstallations.

Enfin, un projet en cours ?Oui, la livraison pour début 2013 d'unenouvelle aile de 36 chambres toutes acces-sibles aux personnes à mobilité réduite etl'amélioration du pôle médical par l'acqui-sition d'un nouvel équipement permettantl'évaluation de tous les sportifs avec à satête le Docteur Jean Reynald Millot.

J.P


troyes. lhebdoduvendredi.comSport11 x

Fabien Camus a marqué le but égalisateur samedi contre Montpellier. © l'Hebdo du Vendredi

xUn Troyen nommé au ballon d'or !Jean Christophe Bahebeck a été retenu pourl'European Golden Boy U21, un Ballon d'Orpour les U21 du football européen, créé à l'ini-tiative du journal italien « Tuttosport ». Le derniervainqueur est Mario Götze, buteur avec leBayern contre Lille mercredi. Le Troyen fait par-tie des trois Français cités avec Paul Pogba(Juventus Turin) et Raphaël Varane (RealMadrid).xLes sélectionnés troyens qui gagnent !L'équipe de France des U18 s'est imposée au

tournoi international de Limoges avec CorentinJean qui a marqué le premier but contrel'Uruguay (4-0).En U16, lors du tournoi international du Val-de-Marne, les Bleus de Wielfried Kiala et IbrahicQuna ont battu les Pays-Bas 1-0.

xRennes, RennesLa même semaine, l'Estac affrontera Rennes austade de la route de Lorient en Coupe de laLigue jeudi 29 novembre (20 h 55 sur France4), puis au stade de l'Aube dimanche 2 décem-bre à 17h en Ligue 1.

Foot (L1, 12e journée) Saint-Etienne - Estac

Là-bas, c'est le chaudron !

Au moins un point

La nouvelle aile du centre sportif sera livréeen janvier. © l'Hebdo du Vendredi

Centre sportif de l'Aube

Une nouvelle aile pour le dixième anniversaire

« La formule tout compris està moins de 25€par jour ! »

À l'occasion du lancementde la nouvelle saison defootball américain, l'Hebdodu Vendredi a pu suivrel'entraînement de l'équipetroyenne. Bien qu'encorepeu connu en France, cesport à l'aspect brutalnécessite une préparation minutieuse.xCasques et plastrons sanglés, lesPygargues se répartissent sur diffé-rents ateliers. Chaque geste, chaquemouvement est répété encore etencore. « Cette manière de procéderest essentielle », précise FranckRoger, alias Buck. « Dans ce sport,l'une des deux équipes dispose dequatre tentativespour faire avancer laballe de 10 yards,soit 9,1 mètres. Sielle y parvient,l'équipe gagne quatre nouvelles ten-tatives. Si elle échoue, la balle passeà l'équipe adverse. L'attaquantdevient ainsi le défenseur, et vice-et-versa. L'objectif est d'avancer,jusqu'à atteindre la zone de touch-down (de chaque côté du

terrain). L'action est très rapide, etpar conséquent, chaque joueur doitsavoir ce qu'il a à faire. »Les gabarits les plus imposants tra-vaillent leurs blocages : ils consti-tueront une ligne défensive, qui per-mettra aux plus agiles de porter leballon ovale le plus loin possible. Encas de résistance trop importante, untroisième groupe s'entraîne à lanceret à attraper le ballon. Une stratégieaérienne qui peut s'avérer payante,bien que risquée : si le ballon touchele sol, l'équipe devra recommencerson action. La précision et la coordi-nation avec les autres joueurs sontdonc de mise.« Tous les gabarits nous intéressent,ajoute Buck. L'équipe compte à cejour plus de 150 inscrits, toutescatégories confondues. Nous espé-

rons atteindre les 300d'ici le mois de février,au cours duquel unjoueur semi-pro cana-dien viendra encadrer

l'équipe. »Les Pygargues font ainsi peauneuve, suite à une saison médiocreen D2. Après relégation, les Troyenssont les grands favoris de la D3 cetteannée. « Nous aurions pu nousmaintenir en deuxième division suite

à un repêchage, mais cette reléga-tion nous permet d'intégrer les nou-veaux inscrits dans de meilleuresconditions, et de leur consacrer toutle temps nécessaire pour une prépa-ration sans faille. »Remontés après une victoire contreles Gueules jaunes de Terville (18-

6), le 13 octobre dernier, les joueurstroyens comptaient bien s'imposersur leur propre terrain face auxPionniers de Tours, samedi 3novembre, pour le premier match dela saison. En vain, ils ont dû s'incli-ner 14 à 24 face à leurs adversaires.La prochaine rencontre se jouera ce

dimanche 11 novembre à Noisy-le-Sec face au Red Star.

Thomas Bourbon


troyes. lhebdoduvendredi.comSport12 x

Les Pygargues sont favoris du championnat de Division 3. © l'Hebdo du Vendredi

Football américain

Les Pygargues de Troyes prêts à reprendre du service

Une préparation sans faille

Avec «%Les Berthom%», bar dédié aux bières de qualité, Troyes compte un nouveau lieu de convi-vialité. Pascal Gendron, son propriétaire nous faitdécouvrir cette enseigne qui soigne ses ambiances.

Q : Comment définiriez vous "Les Berthom"<?Pascal Gendron : un village à bières, un lieu de con-vivialité avec une atmosphère unique : un bar à bièresdans une ambiance rock et pop et dans un décor aussichaleureux qu'original. Ici, c'est un ancien séchoir deteinturerie, un lieu chargé d'histoire que nous avonsvoulu respecter, en adéquation avec la ville de Troyes :on y retrouve des éléments de l'industrie textile.Noussoignons tous les éléments: le décor, l'ambiance lu-mineuse, la musique, les matériaux, et …les bières.Q : Quels types de bières?R :Une dizaine de bières pression, une quarantaine debière en bouteille, que nous sélectionnons . Deux foispar mois nous proposons une nouvelle bière à décou-vrir avec animation pour la première mise en perce.Q :<«<Les Berthom<», c'est une nouvelle enseigne?R : Pas vraiment. L'aventure a commencé en 1994avec Herbert Grégoire, l'enseigne est née en 1999 dela rencontre d'Herbert avec Thomas Kolb. Lebrasseur Duvel est arrivé ensuite. J'ai rejoins l'équipeen 2003 comme investisseur et acteur pour ledéveloppement en France. L'enseigne est présente à

Strasbourg, Nancy, Metz, Clermont, Tour, Chau-mont, Dijon, Grenoble, Lyon…et nous voilà àTroyes.Q : Quels sont les atouts de cette implantation<?Ici il y a un déjà 10 000 étudiants et les campus con-tinuent à se développer. C'est un atout, même si notreclientèle est plus large. Les Berthom c'est fait pourpasser une bonne soirée entre amis…quelque soit sonâge. Notre emplacement, derrière le Ciné City , prèsdu bowling, de la patinoire, du centre ville est enpleine cohérence avec la zone de loisirs des 3 Seine.C'est un complément pour ceux et celles qui ont enviede passer un agréable moment, après le ciné, aprèsde travail…Un after ou un before...Q : Qu'est ce qui caractérise la signature «<LesBerthom<»<?La dimension humaine. Le savoir être avec nosclients. C'est fondamental pour nous.

Publi-redactionnel

« Les Berthom » : ouverture mi-novembre

POUR EN SAVOIR PLUS... À PARTIR DE MI-NOVEMBRE

Les Berthom, bar à bières de qualitéZAC des 3 Seine, derrière ciné City,

accès Rue Camille Claudel@: il suffit de passer la passerelle...

www.les berthom.comTous les jours de 17H00 à 1H30 du matin

L'équipe d'accueil@: sous la houlette de Thibault, manager,

Jean- Brice, Hélène, Basile, Fanny sont là pour vous accueillir et conseiller.

A l'occasion du cinquantenaire des Accords d'Evian, et face au manque d'initiatives nationales, Jean-Luc Rio a proposé en novembreune quinzaine commémorative d'un conflit entaché de honte, à travers des rencontres-débats et des projections de films, du 13 au 27 novembre.

xDouloureux et tabou, le sujet de la guerre d'Al-gérie l'est resté, même cinquante ans après. A lacroisée des regards et des sensibilités, se trouvela librairie indépendante des Passeurs de texte,qui, au-delà de son travail de libraire, se fait undevoir en tant que citoyen, de rendre hommageà ce pan de notre histoire.Face au manque d'initiatives nationales, Jean-Luc Rio a décidé de nous offrir, en novembre,une quinzaine commémorative d'un conflit en-taché de honte à travers des rencontres-débats etdes projections de films, du 13 au 27 novembre

(voir ci-contre). Au sein de sa librairie, ce filsd'ancien combattant d'Algérie explique avecconviction : « La guerre d'Algérie a suscité desmalheurs, des incompréhensions et des morts.Pourtant, il n'existe ni monument, ni date com-mémorative. [...] Nous voulons que se rencon-trent les destins et les points de vue, au traversde différents arts, car un tel passé ne doit pasêtre oublié et beaucoup de ceux qui l'ont subisont encore en vie ». Ces propos ne trouverontpas meilleure illustration que le hasard d'une ren-contre, celle d'un ancien combattant de la guerred'Algérie entrant dans la librairie et exprimantavec amertume et colère son vécu. Ces quelquesmots issus de la providence ne laissent pas in-sensible et montrent combien, pour ces nom-breux témoins de la barbarie, la parole a unevertu libératrice. Après des années de silence, ilssont nombreux à éprouver le besoin de raconterleur guerre d'Algérie. Tant de choses n'ont pasété dites, tant de voix n'ont pas été entendues etcette quinzaine de l'hommage est l'occasion d'ap-prendre, de comprendre, de témoigner, de guériret d'accepter. Cinquante ans, n'est-ce pas labonne occasion ?

Perrine Grandclaude

Rencontres-débats et projections : le programme13 novembre à 20h30 : Rencontre avec Guy Pervillé auMusée d'art moderne de Troyes.16 novembre à 19h30 : Rencontre avec Julien Hage etNils Andersson, projection de « Avoir 20 ans dans lesaurès » de René Vautier au Ciné City de Troyes.16 novembre à 14h30 et à 20h et le 17/11 à 15h :Projection de « Les braves » d'Alain Cavalier et de « Icion noie des Algériens » de Yasmina Adi, avec l'associa-tion Pierre Chaussin à Saint-Savine.19 novembre à 20h30 : Rencontre avec Alice Ferneyau théâtre de La Madeleine.20 novembre à 19h30 : Projection de « La bataille d'Al-ger » de Gillo Pontecorvo, au Ciné City.21 novembre à 20h30 : Rencontre avec JacquesDuquesne à la Médiathèque du Grand Troyes.22 novembre à 20h30 : Rencontre avec Jean-JacquesJordi au Centre Culturel Didier Bienaimé à la Chapelle-Saint-Luc.23 novembre à 19h30 : Projection de « L'ennemi in-time » de Florent-Emilio Siri, au Ciné City.27 novembre à 20h30 : Rencontre avec Jean-Noël Pan-crazi à la Médiathèque du Grand Troyes.

13 xSortie N°10 du 9 au 15 novembre 2012t royes. lhebdoduvendred i .com

vendredi 9 et samedi 10 novembre

FESTIROCK DU MAC2 jours / 2 groupes.Vendredi : MAD RIDERS (HARDROCK) et SKYSCRAPER (POPROCK).Samedi : RADIO VITRIOL (HARDROCK )et HEAVEN’S COLT(ROCKAGRICOLE).

À 20h00. Mac Callary’s, Sainte-Savine.samedi 10 novembre

VIBRA SOUL AU BISTROUne simple guitare, une voix douceet sucrée, embarquez dans l’intimitéde la soul. Entre compos et reprises,de Ayo à Whitney Houston, d’ArethaFranklin en passant par Ben l’onclesoul, laissez-vous bercer par le ta-lent.

À 19h00. 19h : apéro concert. 21h30 : concert. Au Bistro, Sainte-Savine.

samedi 10 novembre

CONCERT MAURICE EMMANUELMusique classique par le QuatuorStanislas.

À 20h30. Centre Culturel Didier Bienaimé, La Chapelle-Saint-Luc. Tarifs : 15 € / 6 €.

samedi 10 novembre

AFRO-TIME AVEC VERS MINEURS ETCHEMENPAGuinguette festive 10 et reggae, ska,rock festif par l’Association 3A Tanaber.

À 20h30. La Grange, Saint-André-les-Vergers. Tarif : 6 €.

samedi 10 novembre

ORCHESTRE D’HARMONIE DE TROYESCarte blanche à Luc Renault, avecdeux invités : François Thuillier et leMéga Tuba Orchestra.

À 20h30. Théâtre de Champagne. 4 €.mercredi 14 novembre

DIAGONAL : NIGHTS IN TUNISIAJazz par Aube Musiques Actuelles.

À 20h30. Théâtre de la Madeleine. Réservations au03.25.40.15.55. Tarifs : 14€ / 11€ / 6€.

jeudi 15 novembre

SOIRÉE BEAUJOLAIS NOUVEAUAU BISTROAu programme; toutes les reprisesdes grands classiques de la chansonfrançaise... De Cabrel à Dutronc, deBrassens à Goldman; La liste est trèstrès longue. Un karaoké revisité pour

la soirée la plus conviviale de l’an-née!

À 19h00. Au Bistro, Sainte-Savine.jeudi 15 novembre

CONCERT ROCKAVEC LES INITIÉS AU PUB

À 21h00. Pub Mac Callary’s, Sainte-Savine. Entréelibre.

vendredi 16 novembre

UN MUSICIEN, UNE HEURE : LA FLÛTEAnimée par Marie-Hélène Fefrance-Fricant, Jean-François Simoine etleurs élèves, en partenariat avec leConservatoire Marcel Landowski.

À 18h00. Gratuit. Médiathèque du Grand Troyes.samedi 17 novembre

RFM PARTY 80Les pulpeuses Sabrina et SamanthaFox, mais aussi Emile et Images, Lio,Jean-Luc Layahe, Laroche Valmont,Cookie Dingler et quelques autres ar-tistes phares des eighties, compo-sent la belle affiche du nouveauspectacle de la RFM Party 80.

À 20h15. Gradins : 56 €. Debout : 40 €. Cube.

samedi 17 novembre

CONCERT ROCK USA AVEC NATCHEZ AU PUBÀ 21h00. Entrée 5 €. Réservations obligatoires

pour dîner sur place : 03 25 74 14 17. Pub Mac Callary’s, Sainte-Savine.


MICHELLE TORRMichelle Torr chante l’amour, la pas-ssion, le don de soi. Sa voix cares-sante et puissante, aux accentsveloutés, émane des tréfonds de sonêtre.

À 20h30. Le CubeParc des expositions. 41 € à 45 €.

dimanche 25 novembre

LE PAYS DU SOURIREOpérette romantique en 2 actes.

À 15h00. Théâtre de Champagne. Tarifs : 32 € et 15 € pour les moins de 25 ans.

mercredi 28 novembre

LYNDA LEMAYOn croque les morceaux avec unmélange d’impatience et de gour-mandise. Au fil des rimes, on acceptede se faire bousculer, d’êtreconfronté au miroir de l’existence.Ses textes sont sensibles, subtils, in-

telligents, tout en justesse.À 20h30. Théâtre de Champagne. Tout public : 35 €.samedi 1 décembre

«JOHNNY HAPACHE»Vous aimez Johnny Halliday, vous ai-merez aussi Johnny Hapache ! Ré-servez au 03 25 74 14 17 pour dînersur place.

À 21h00. Mac Callary’s, Sainte-Savine. Réservez au03.25.74.14.17 pour dîner sur place. Entrée libre.

samedi 8 décembre

CHOEURS DE TÉLÉTHONAvec l’Ensemble Vocal Kalakakri, leGroupe Vocal de Champagne, lesVoix Caillotines et Tout Pour la Chan-son (190 choristes).

À 20h30. Théâtre de la Madeleine. Entrée libre. Dons entièrement réservés au Téléthon.

dimanche 9 décembre

ORCHESTRE SYMPHONIQUE DE L’AUBETous les compositeurs de ce pro-gramme sont originaires de pays tra-versés par le Danube : l’Autrichepour Mozart, la Roumanie pour Bar-tok, la Hongrie pour Liszt...

À 10h30. Théâtre de Champagne. Tarifs : 15 €, 10 €, 5 €

CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS CONCERTS

Guerre d'Algérie - Les 50 ans des Accords d'Evian

Les Passeurs de textes : la quinzaine de l'hommage

Jean-Luc Rio et José Molinier, à l'origine de cette quinzaine commémorative de la guerre d'Algérie. © l'Hebdo du Vendredi

xLa part céleste de ThibautGobry, à voir le 9 novembreLa Première du court-métrage "La partcéleste" de Thibaut Gobry aura lieu le ven-dredi 9 novembre 2012 à 19 h 30 auCiné City. La projection sera suivie d'undébat avec Jean-Yves Tadié, biographe deMarcel Proust chez Gallimard, et le réa-lisateur ; il sera conduit par Jean-Luc Rio,des « Passeurs de Textes ».

xHommage à Maurice Emmanuel les vendredi 9 et samedi 10 novembre Une conférence consacrée à Maurice Em-manuel, musicien et compositeur aubois,né à Bar-sur-Aube il y a 150 ans, sera a-nimée par sa petite-fille Anne Eichner-Em-manuel, ce vendredi 9 novembre, à 19 h30, au centre culturel Didier Bienaimé, àLa Chapelle-Saint-Luc. Elle livrera les clésd'une rencontre intime avec son grand-père. Partitions, cahiers, croquis et corres-pondances à l'appui, elle guidera notredécouverte du compositeur et musico-logue aubois. Samedi, à 20 h 30, la Villede La Chapelle Saint-Luc rendra hom-mage à celui qui fut professeur au Con-servatoire national supérieur de musique,qui a voué sa vie à la pédagogie. Con-temporain de Debussy, il fut le maître degrands musiciens tels que les pianistesYvonne Lefébure et Robert Casadesus, ouencore des compositeurs Olivier Messiaenet Henri Dutilleux. Le Quatuor Stanislas,Alexis Galpérine et Laurent Wagschal in-terpréteront trois des oeuvres les plusreprésentatives du compositeur : leQuatuor à cordes, la Suite sur des airspopulaires grecs et enfin les Sonatines. Entrée libre.

En Bref

xLes formes de DanielleBurgart L'espace d'art contemporain Passeartaccueille jusqu'au 25 novembre les œu-vres de l'artiste peintre Danielle Burgart.A découvrir au 15 rue Passerat àTroyes, les lundis, mardis, jeudis, ven-dredis de 17 h 30 à 20 heures, et mer-credi et samedi de 15 à 20 heures. Unvernissage sera organisé ce vendredi 9novembre, en présence de l'artiste à18h30. Entrée libre.

En Bref


vendredi 9 novembreTOUS AU LARZACProjection du film. En présence du réalisateurChristian Rouaud à 20h.

À 14h30. A 14h30 et à 20h. Médiathèque de Sainte-Savine. Gratuit.

vendredi 9 novembreLE VENTRE CREUXIl est aveugle. Sa vie, une longue marche : unvélo qu’il pousse à ses côtés lui sert de canneblanche. Son seul bagage, un violon, qui l’aideà vivre... Elle : une écorchée vive, une déchi-rée, une révoltée contre l’humanité entière.Contre les hommes.

À 20h30. Théâtre de la Madeleine. Tarifs : 10€,5€.

mardi 13 novembreL’INSTANTPièce de Jean-Marie Piemme, par le ThéâtrePopulaire de Champagne.

À 20h30. Autre date : 14 novembre. Espace Gérard Philipe, Saint-André-les-Vergers. Tarifs : 12,50€ / 8,50€/ 4€ / 2,50$.

jeudi 15 novembreSUPPLÉMENTAU VOYAGE DE BOUGAINVILLEEn 1772 à la suite de sa lecture du Voyage au-tour du Monde de Bougainville, Diderot inventeun dialogue 9 brillant, malicieux et subversifentre A et B où il est question de l’homme de«nature» et du prétendu homme «civilisé».

À 19h30. Salle des fêtes de Bréviandes. Autres dates : 16 novembre à 19h30, salle des fêtes de Saint-Thibault et

17 novembre à 19h30, salle des fêtes de La-Rivière-de-Corps.samedi 17 novembreLECTURE DE FABLES DE LA FONTAINEDans le cadre de l’exposition Illustrer les fablesde La Fontaine, de Chauveau à Dali. Par Mon-sieur Jacques Lorcey, de la Comédie Fran-çaise.

À 20h00. Samedi 17 novembre à 20h, et dimanche 18 novembre à15h30. Médiathèque du Grand Troyes.

mardi 20 novembreFRANÇOIS-XAVIER DEMAISONEntraîner un maximum de gens dans mon dé-lire sans pour autant céder à la facilité, un spec-tacle où chacun se reconnaîtrait dans sesqualités et ses travers, ses forces et ses fai-blesses. Demaison s’évade... et le public s’en-vole vers une joyeuse folie.

À 20h30. Théâtre de la Madeleine. Tout public : 26 €, tarif étu-diant : 20 €.

jeudi 22 novembreCOCKPIT CUISINED’après Les Voyages Domestiques de MarcelBlondeau. Dans la maison de Marcel Blon-deau, meubles et objets ont été détournés parleur propriétaire pour revivre sa vie en images...

À 19h30. A partir de 9 ans. Théâtre de la Madeleine.mardi 27 novembreRHINOCÉROSUne vision nouvelle du Rhinocéros dans lemonde de l’entreprise avec neuf comédiens etun percussionniste coréens. Un univers dévorépar une maladie contagieuse où la pensée lo-gique se frotte à la volonté humaine...

À 20h30. Théâtre de la Madeleine.mardi 27 novembreLES MOTS FONT DES HISTOIRESPar le recours au canular, au jeu burlesque età la manipulation de livres-objets, la Cie Miettesde Margoula offre en spectacle un rapport dé-calé aux plaisirs et aux difficultés de la lecture.

À 20h30. Bibliothèque de Saint Germain. A partir de 9 ans. Entrée gra-tuite. Autres dates : 29 novembre à 15h à la bibliothèque des Chartreux,

30 novembre à 20h à la bibliothèque de Bréviandes.dimanche 2 décembreALADINQuatorze comédiens, chanteurs, danseurs...plus de 40 rôles, des costumes et des décorsprinciers pour un cocktail ensoleillé d’humour. À 17h00. Théâtre de Champagne. Forfait famille (2 enfants-2adultes) =

75 €. Tarif unique : 25 €.

lundi 3 décembreLES CONJOINTSDans ce registre, José Paul est impeccable. Safausse naïveté répond parfaitement à la hargnecontenue de Anne Loiret. Face à eux, Jean-LucMoreau joue les éternels séducteurs tandisqu’’Anne-Sophie Germanaz incarne la jeu-nesse tentatrice...

À 20h30. Théâtre de Champagne. 1ère série : 35 €, 2ème série : 33 €;,tarif visibilité réduite : 20 €.

mardi 4 décembreLE LAC DES CYGNESLe Lac des Cygnes, formidablement populaire,reste le ballet le plus joué au monde, plus d’unsiècle après sa création. 60 danseurs accom-pagnés d’un orchestre symphonique.

À 20h00. Le Cube - Parc des expositions. Tarifs : 56 €, 45 €, 38 €.

jeudi 6 décembreCINÉ-CONCERTGeorges Méliès est l’une des figures les plusétonnantes du cinéma. Entre 1896 et 1913 il aréalisé 520 films dont il est le producteur, ledistributeur et dans lesquels il joue.

À 20h30. Comédie de Saint Germain.jeudi 6 décembreBIYOUNAComédienne (film La Source des Femmes2010), humoriste, chanteuse, Biyouna est néedans le quartier populaire de Belcourt à Alger.Elle présente son premier spectacle solo enFrance avec son franc parler qui a fait d’elleune icône dans son pays.

À 20h30. Théâtre de la Madeleine. 25 € et 20 €.

samedi 8 décembreCELTIC LEGENDSLa musique vous emportera dans l’univers despubs de Dublin, des vieux ports de Cork et Bel-fast et bien sûr à Galway.

À 20h30. Cube - Parc des Expositions. 35 € à 48 €.

jeudi 13 décembreGEORGES DANDINC’est l’histoire d’un homme qui possède tout etqui, en voulant plus, à savoir la noblesse etpeut-être bien l’amour, se retrouve dépossédéde tout.

À 19h30. Théâtre de la Madeleine.

jeudi 13 décembreOLIVIER DE BENOISTQue les hommes qui n’ont pas encore assistéau combat que mène Olivier De Benoist contrela gent féminine viennent rejoindre le groupedes opprimés et que les femmes viennent té-moigner sur la façon dont elles ont pris le pou-voir !

À 20h30. Théâtre de Champagne. Tarif : 30 €.

vendredi 14 décembreL’OUEST SOLITAIREDans une mise en scène originale et une dis-tribution choisie, Bruno Solo et DominiquePinon s’affrontent avec leurs mains et leursmots.

À 20h30. Théâtre de la Madeleine. Tarifs : 35 €, 33 €.

vendredi 14 décembrePHILIPPE CANDELORO« Le tour du monde en 80 jours », revisité parla Candeloro Show Company, est une formida-ble épopée. Un voyage fantastique à ne surtoutpas manquer.

À 20h30. Cube - Parc des expositîons. 39 € à 80 €.

jeudi 20 décembreJ’AVANCE ET J’EFFACEJ’avance et j’efface repose sur l’énigme d’unemémoire qui part aux oubliettes : celles de Stirsn’excède pas 3 minutes.

À 19h00. A partir de 8 ans. Théâtre de la Madeleine.

SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPECTACLES SPEC-

xEn 1772, à la suite de sa lecture Voyageautour du monde de Bougainville, DenisDiderot invente un dialogue brillant, mali-cieux et subversif entre A et B où il estquestion de l'homme de « nature » et duprétendu homme civilisé. On y voit no-tamment l'aumônier de l'expédition sommépar son hôte tahitien d'honorer sa femmeet ses trois filles. Dans ce contephilosophique, Diderot se révèle uncauseur de génie. Comment peut-on êtreaussi sage et aussi fou, si vivant, si françaiset si libre ?Cette mise en scène est signée par la Com-pagnie théâtr'âme, compagnie subvention-née par la région Champagne-Ardenne etjouée par Danièle Israël et Pierre Humbert.En lever de rideau, le public pourrasavourer un Petit concert Mozart avecOgulan Karryeva, soprano, Danile Hop-penot, pianiste et Jean-Sébastien Reiss aubaryton.Trois représentations auront lieu : jeudi 15novembre à 19 h 30 à la salle des fêtes deBréviandes, vendredi 16 novembre à 19 h30 à la salle des fêtes de Saint-Thibaud etsamedi 17 novembre, à 19 h 30, dans lasalle socioculturelle à La Rivière de Corps.

Tarif : 7,50 €. Durée : 1h10. Réservation auprès de laMaison du Boulanger au 03 25 40 15 55

et informations au théatre de la Madeleineau 03 25 43 32 10.

Théâtre

Le voyage de Bougainville : trois représentations dans l'agglo

Dans le voyage de Bougainville, Diderot fait découvrir comment un Tahitien touche à l'origine du monde et l'Européen à savieillesse. © DR

Association en création, « LaFamilia des troubadours »s'impose comme LE rassemblement d'organ-isateurs et de créateursd'événements troyens. Sesmembres ont mûri plusieurs projets sous la forme de concerts et de manifestationsprincipalement destinés auxjeunes, qui manquent cruellement de grandsévénements musicaux.

xPrincipalement des trentenairesqui se positionnent dans le futur, lestroubadours de la Familia se carac-térisent tous par leur parcours, leurforce d'implication inébranlable,ainsi que leurs qualités humainesreconnues. « Tous ont du vécu, desidées, une diversité humaine et cul-turelle, un peu d'audace et unegrande gueule » explique Dove,président de l'association. « Ils ontle profil type du troubadour, capa-ble de faire de multiples efforts,jusqu'à pousser le vice et vivre dansla rue pour exercer pleinement sonart. Pas forcément artistes à pleintemps, au même titre que les« plombiers batteurs » ou les« serveurs chanteurs » , ils ontadopté un quotidien de concessionspour vivre leur passion. Compé-tents dans leurs domaines, ils ont

été choisis pour leur indépendanceet la qualité de leur travail, avecl'objectif commun de créer unréseau de contacts pour faire vibrerTroyes, musicalement et artistique-ment ».Dans cette optique, de nombreuxévénements sont déjà organisés.Comédie musicale hautement psy-chédélique en rock, bourse

d'échange musicale, concert élec-tro-jazz en live des « nouveauxDaft Punk belges »... Il ne manqueplus que la nouvelle scène demusiques actuelles pour les ac-cueillir. Son ouverture est prévueau printemps-été 2013.En attendant sa construction,d'autres événements sont prévus surdes structures privées, dont un

week-end autour de la cultureturntablist (techniques liées auscratch en live comme C2C, BirdyNam Nam...). Rencontre descratcheurs locaux, vente devinyles rares, mise à disposition desplatines, beat boxing... Les anima-tions du vendredi seront suivies deconcerts avec deux DJ's lillois etdes scratcheurs locaux. « Ce week-end permettra la rencontre des dif-férents scratcheurs locaux quipratiquent souvent seuls, chacun deleurs côtés alors qu'ils ont besoinde synergie pour se développer etprogresser ». Créer de la richesse humaine autourde la musique, développer le libre-échange culturel, et ainsi délo-caliser la culture hors des magasins,cet événement rentre parfaitementdans l'optique de l'association. Phil-

anthropique, Dove ne définit pasl'activité de la Familia comme cul-turelle, mais plutôt underground.« J'aime le terme de « trouba-dourisme culturel » puisque, pourmoi, il insinue une notion de re-spect humain. Dans cette optique,nous avons d'ailleurs mis en placeune politique d'accompagnementadministratif des membres de l'as-sociation et principalement desDJ's pour les faire évoluer au seinde la Familia. Nous les aidons etles incitons à se professionnaliserpour leur propre indépendance.Parce que, pour nous, la liberté dejouer est propre à chacun, dans leslimites que l'artiste s'impose ».

Audrie Trichot

Dove, noctambule actifxAubois, Dove, président de l'association, se définit comme un« gamin du pavé », en recherche constante de diversité, maladivemais enrichissante. Épicuriste confirmé et insomniaque, il s'affichecomme une référence de la musique de qualité. Très actif dans lesnuits troyennes, il trouve du temps pour ouvrir le Cosa Nostra Shopen 2008, en se basant sur le modèle des magasins berlinois et lon-doniens qui vendent un concept plutôt que le produit. Multi-éti-quettes, il ne souhaite pas que les Troyens fassent l'amalgame entresa boutique et ses autres activités. « Il n'y a aucun lien entre l'asso-ciation et le Cosa Nostra Shop. Aucun des pôles ne sert l'autre. Achaque fois que je change d'activité, je rentre dans un bureau dif-férent ». Il n'existe donc aucune corrélation entre ses activités, mêmesi elles tournent principalement autour de la production musicale, àTroyes.


vendredi 9 novembre

MAURICE EMMANUELConférence animée par Anne Eins-her Emmanuel.

À 19h30. Centre culturel Didier Bienaimé Rue Roger Salengro, La Chapelle-Saint-Luc.

Gratuit.samedi 10 novembre

UNE MATINÉE DE YOGA�Matinée de yoga organisée parl’Association Yogaêtre. Au pro-gramme, un peu de théorie et sur-tout de la pratique.

À 9h30. Au Club Julien Screve, 9 rue Chasseigne, La Chapelle-Saint-Luc.

samedi 10 novembre

CONFÉRENCE - LES FABLES DE JEANDE LA FONTAINEDans le cadre de l’exposition Illus-trer les fables de La Fontaine,Conférence sur Les fables de Jeande La Fontaine illustrées par ImamBakhsh Lahori. Par Christiane Sin-nig-Haas, Conservateur en chef auMusée Jean de La Fontaine.

À 15h00. Médiathèque du Grand Troyes.dimanche 11 novembre

STAGE PARTICULIERDE YOGA TIBÉTAIN

Ce stage est assez dense avec 2sessions de 3 heures chacune es-pacées par un repas légers pris encommun.

À 10h00. Espace Animation sociale et culturelle,1, rue Sarrail, Pont-Sainte-Marie.

Il est obligatoire de s’inscrire avant auprès dePASCAL MARTIN 03 10 95 29 30. Tarif : 40 €.

mardi 13 novembre

CONFÉRENCE : NOTRE SANTÉ EST-ELLE À VENDRE ? Conférence-débat des Mutuellesde France Aube. Animée par DavidBelliard, journaliste à AlternativesEconomiques.

À 18h30. Maison des Associations (salle 303), Troyes.


CUST’ADOSAtelier de customisation des ca-hiers, agendas, journaux intimes,livres, marques-pages... pour lesadolescents de 13 à 16 ans.

À 14h30. Médiathèque des Marots. Gratuit sur inscription au 03 25 45 19 67.


JOUEZ LE JEU : LA GOURMANDISE

Jeux entre amis ou en famille ani-més par la ludothèque itinéranteLa Girafe. A partir de 5 ans.

À 15h00. Médiathèque du Grand Troyes. Gratuitsur inscription au 03.25.43.56.33.


CONFÉRENCE : ASSOCIATIONSAINT-CLÉMENTAssociation Saint-Clément, sesFayences et son Passé. Par Fran-çoise Calame.

À 15h30. Auditorium de la Maison du patrimoine. Entrée libre.

jeudi 15 novembre

CONFÉRENCE : LES NABIS ET LEJAPONISMEConférence avec projection ani-mée par Estelle Guille des Buttes-Fresneau, conservatrice en chefdu Musée de Pont-Aven.

À 17h30. Auditorium du Musée d’Art Moderne.Entrée libre et gratuite.

jeudi 15 novembre

SPÉCIAL CLUB MUSIQUE

DU MONDE

À 20h30. Salle de spectacle de Sainte-Savine. Gratuit.


COURS DE SCULPTURE SUR BOISGeorges Kliemann vous proposelors de ses cours et stages desculpture : une initiation à la sculp-ture sur bois et sur pierre.

À 13h00. SMA - ZI des Vignettes, 15, rue Archimède, La Chapelle-Saint-Luc.

samedi 17 novembre

VISITE COMMENTÉE 2 EN 1 Sèvres de 1890 aux 1980 à partirdes expositions « Porcelaines de Sèvres, tradition et modernité »et « Derain Dufy Matisse Miró Picasso... La céramique des pein-tres ».

À 15h00. Rendez-vous au Musée Saint-loup. samedi 17 novembre

CONFÉRENCE : LE CASSE TÊTE DE LA LONGITUDE

Sébastien, médiateur scientifiqueau planétarium de Reims, viensnous parler de ce calcul crucialpour la navigation.

À 15h30. Maison de la Science Hubert Curien,

Sainte-Savine. Entrée libre.samedi 17 novembre

AMOUR, DÉLICE ET ACCORDÉON(DANS L’AUBE) Animée par Jean Lefèvre par l’Aca-démie troyenne d’étude carto-philes.À 16h00. Maison du Patrimoine du Grand Troyes,

Saint-Julien-les-Villas. Gratuit.mercredi 28 novembre

MUSÉE JEAN RACINE ET SONTERROIR

Par Alain Arnaud et Pascale Hoor-naert.

À 15h30. Auditorium de la Maison du patrimoine. Entrée libre.

jusqu’au mercredi 12 décembre

ATELIERS D’ARTISTESLes ateliers d’artistes aux XVIIeet XVIIIe siècles.

À 17h30. Auditorium Maison du Patrimoine du Grand Troyes. Cycle de 5 séances, tous les

mercredis. Cours de l’Ecole du Louvre sur inscription payante.

CONFÉRENCES CONFÉRENCES CONFÉRENCES CONFÉRENCES CONFÉRENCES CONFÉRENCES CONFÉRENCES CONFÉRENCES CONFÉRENCES CONFÉRENCES CONFÉRENCES

La Familia des troubadours

Le monde libre de l'underground

Dans le monde de l'underground troyen, la Familia des troubadours s'est fait une place à part en-tière. © DR


jusqu’au dimanche 18 novembreUNE PASSION, DES MÉTIERS : LE CHAMPAGNEDécouvrez les différentes étapes de lacréation du champagne, de la plantationdes vignes à l’étiquetage de la bouteille.

À 10h00. Tous les jours de 10 à 18 heures. Entrée : de 3 à 6,50 €. 7, rue de la Trinité à Troyes.

www.maison-de-l-outil.com

jusqu’au dimanche 18 novembreEXPOSITION : LUX PARADISOIllustrations de Carole Chaix et texte deFranck Prévot, dans le cadre du 26 èmeSalon Régional du livre pour la jeunessede Troyes.

À 15h00. Salle Raymond Moretti Maison du Boulanger.

jusqu’au lundi 19 novembreEXPOSITION: LES DÉGLINGUÉSUn concours international a permis deréunir les meilleurs dessins de caricatu-ristes, bédéistes, dessinateurs de pressesur le thème du handicap ! Des dessinshilarants et féroces sans langue de boispour faire tomber les tabous sur le handi-cap.

À 10h00. La Grange, Saint-André-les-Vergers.http://festivalrecreation.free.fr/

jusqu’au samedi 24 novembreDANIELLE BURGART

À 15h00. Vernissage : vendredi 9 novembre, à 18h30. Pas-seart, 15 rue Passerat, Troyes.

jusqu’au dimanche 25 novembreL’ARRIVAGE : CARTE BLANCHE À LA PEAUDE L’OURSLes Artistes présentés: Duska, Philippe

Rillon, K Vasili, peintres - Bernard Tho-mas-Roudeix, peintre et céramiste - Ca-therine Bouroche, Gisèle Lacroix,sculpteurs.

À 14h00. L’Arrivage, 6 rue Larivey, Troyes. Ouvert mercredi : de 15 h à 18 h.

Jeudi, vendredi, samedi : de 14 h à 18 h. Dimanche : de 10 h à 13 h. Entrée libre.

jusqu’au vendredi 14 décembre50 ANS DE CARRIÈRE D’EUGÈNE VANLAMSWEERDEPour l’année de son 30ème anniversaire,le Centre d’art contemporain souhaitecréer un événement à caractère rétros-pectif de l’artiste aubois Eugène vanLamsweerde, sur les 50 ans de produc-tion artistique.

À 14h00. Centre d’art contemporain Passages.

Entrée libre.

jusqu’au dimanche 16 décembreEXPOSITION : SISTER SAVIOURSister Saviour de Mickaël Vally.

À 9h00. Restaurant l’Illustré, Troyes. Vernissage le vendredi 16 novembre à 21 h.

Jusqu’au lundi 31 décembreDOUBLE TRANCHANTMonologue d’un coutelier de FabriceVigne, il a été illustré par la linogravure deJean-Pierre Blanpain, illustrateur de litté-rature de jeunesse.

À 12h00. Médiathèque du Grand Troyes.

EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSI-

xIl était une fois, une bande de copains pas-sionnés de photographie. Il y a 16 ans, ils dé-cident d'organiser un week-end autour de laprestigieuse exposition présentée chaqueannée par le BBC Wildlife Magazine et leMuséum d'Histoire Naturelle de Londres. Or-ganisé par l'AFPAN « l'Or Vert » et l'Officede tourisme de Montier-en-Der, le projetprend le nom de Salon régional de la photoanimalière et de nature et attire près de 4000spectateurs en deux jours. Forts de ce succès,les organisateurs décident alors de continuerl'aventure et, à l'occasion d'une 2ème édition,le salon devient festival : le désormais célèbreet incontournable Festival de Montier-en-Derétait né. C'est autour de la migration des gruescendrées, phénomène naturel se déroulant enautomne sur le Lac du Der, que le festivals'organise, chaque 3ème week-end de novem-bre. Véritable paradis ornithologique, le Lacdu Der reçoit tous les automnes la visite dedizaine de milliers de grues cendrées, plusgrand échassier d'Europe, qui se joignent, letemps d'une étape, aux 270 autres espècesd'oiseaux recensées dans cette zone de 4800hectares. Depuis sa création et au fil des édi-tions, il a su trouver sa place auprès des pho-

tographes amateurs et professionnels, desamoureux de la nature mais également dugrand public, battant des records de fréquen-tation chaque année et passant des 4000 visi-teurs du départ à 43 640 l'an passé ! Un succèsdont sont fiers Régis Lafarge et Régis Four-nel, respectivement président et vice-prési-dent de l'AFPAN « l'Or Vert » : « Le FestivalPhoto de Montier-en-Der a réussi enquelques années à mettre en lumière tout letalent des photographes nature et animaliers.L'art photographique fait converger les talents en offrant une incroyable acuité de visions sur le monde où la nature est tantôtmagnifiée, tantôt affolée par des clichés quinous aident à ouvrir l'oeil sur les périls àvenir... Sur les 15 sites que compte le FestivalPhoto de Montier, on attend des myriades dephotos venues du monde entier. »

Claire LagrangeFestival Photo de Montier-en-Der, 16ème édition, du 15 au 18 novembre. Tarifs : gratuit pour les moins de 12 ans,billet journée : 10 et 13€ / Pass 2 jours :23€ / Pass 3 jours : 23€ / Pass 4 jours :40€

Festival de Montier-en-Der - Photographie

Montre-moi la Nature

Les plus belles photos de nature et animalières seront exposées au festival de Montier-en-Der. © Alexandre Deschaumes

xCent vingt musiciens de l'Orchestre d'Har-monie de la Garde Républicaine et 45 cho-ristes du Choeur de l'Armée Française sontattendus fin janvier au théâtre de Champagne,pour un concert inédit. Pour la première fois,les deux formations se produiront ensemblesur une scène auboise, avec un répertoire mu-sical du 12ème siècle à aujourd'hui. Fruit del'association « Mai des handicapés », le spec-tacle a vu le jour grâce au soutien du député-maire François Baroin, qui a recommandécette dernière aux autorités militaires compé-tentes.Un concert de solidarité en faveur duhandicapMobilisée depuis presque trente ans poursoutenir les achats de matériel adapté aux per-sonnes handicapées, l'association a déjà or-ganisé de nombreuses manifestations, commela promotion des chiens guides d'aveugles, lessoirées dansantes, les promenades domini-cales à moto et en side-car... Événement d'en-vergure, le concert de la Garde Républicaineremplace les traditionnels spectacles aériens,annulés depuis 2003 pour des raisons de sécu-rité. Tous les bénéfices seront intégralementversés aux personnes en situation de handi-cap. Pour les aider aux mieux les membres del'association espèrent donc que le théâtre deChampagne affichera complet. 900 placessont en vente à la Maison du boulanger.

A.TConcert de l'Orchestre d'Harmonie de la Garde Républicaine et du Choeur de l'Armée FrançaiseDimanche 27 janvier 2013, à 14h30, au théâtre de Champagne.Tarif unique : 35 €Samedi et dimanche de 11h à 18h.

Théâtre de Champagne - Concert

Concert de la Garde Républicaine : les réservations sont ouvertes

Cent vingt musiciens de l'Orchestre d'Harmonie de la GardeRépublicaine et 45 choristes du Choeur de l'ArméeFrançaise sont attendus fin janvier. © DR

Solution n° 9

S udoku

Loisirs17 xtroyes. lhebdoduvendredi.comN°10 du 9 au 15 novembre 2012

DIMANCHE 11 NOVEMBRE11ème Fête des plantations

Exposition vente.À 9h00. Zone piétonne, Place Saint-Rémy.

JUSQU'AU LUNDI 12 NOVEMBRESalon de la Gastronomie

Pour la 16e édition découvrez des exposants venant detoute la France : Bretagne, Bordelais, Bourgogne, Pays

Basque, Provence, Alsace, Languedoc, Corse... À10h00. Parc des Expositions. 4 € plein tarif, 3 € tarif

réduit, 1 € tarif enfant (5 à 12 ans).

JUSQU'AU DIMANCHE 18 NOVEMBREFoire aux Livres - Des milliers de livres à prix réduit

par Amnesty International.À 9h30. Salle Notre-Dame-en-l'Isle,

9 boulevard Henri Barbusse, Troyes. Gratuit.

Loisirs

x Bélier du 21.03 au 20.04 Sur le plan professionnel, vous aurez le vent enpoupe. Saurez-vous profiter du courant d'ouvertureet de renouveau qui va se présenter à vous ?N'hésitez pas et saisissez l'occasion d’élargir vospossibilités d'actions.

x Taureau du 21.04 au 20.05Vous allez être placé dans des circonstances néces-sitant habileté et ingéniosité. On exigera beaucoupde vous. Vous aurez ainsi l'occasion d’exprimer cer-tains de vos talents jusqu’à lors cachés.

x Gémeaux du 21.05 au 21.06Des décisions devront être prises et des solutionsseront trouvées. Persévérez dans cette attitude deconfiance en vous, vous avez tout à y gagner. Dansl'ensemble, cette semaine favorisera votre essor.

x Cancer du 22.06 au 22.07La période sera fort propice à votre épanouissementet sur la lancée les relations professionnelles sontfavorisées. Le moment est venu de mettre en avantvotre ambition. Bougez-vous, quoi que vous convoi-tiez.

x Lion du 23.07 au 22.08L’harmonie s'installera de nouveau dans votre vieaffective. Cependant, attention à ce que les pro-blèmes de la vie quotidienne ainsi que vos soucisprofessionnels ne reprennent pas le dessus sur votrevie de couple.

x Vierge du 23.08 au 22.09Ne vous laissez pas emporter par vos sentiments,vous risqueriez de vivre une déception ou une trahi-son. Ne vous lancez pas non plus dans des projetsqui nécessiteraient des investissements importants.

x Balance du 23.09 au 22.10Profitez de la semaine pour organiser votre emploidu temps et n'en démordez pas. Au travail, si vousvous engagez, accrochez-vous et tenez vos pro-messes. Sinon, la sanction pourrait être lourde !

x Scorpion du 23.10 au 22.11C'est le bon moment d'envisager l’officialisationd’une relation. En effet, les planètes seront définiti-vement de votre côté. Ce climat s'avèrera très posi-tif. Alors, il est temps de foncer !

x Sagittaire du 23.11 au 22. 12N’est-il pas temps d’oublier un peu le travail pourvous préoccuper de votre bien-être moral et phy-sique ? Si vous avez un violon d'Ingres, si vousaimez le sport, profitez-en.

x Capricorne du 23.12 au 20.01 C'est dans la joie et la bonne humeur que démar-rera cette semaine. Un regain de vitalité vous confé-rera punch et créativité. Votre imagination serad'une fertilité exceptionnelle. Vous allez subjuguervotre entourage.

x Verseau du 21.01 au 19.02Ce ne sera pas un grand jour, mais si vous faitesbien les petites choses, les grandes s'établirontd'elles-mêmes. Alors, faites ce qui doit être fait,même si ce n’est pas toujours intéressant !

x Poissons du 20.02 au 20.03La réalisation d’un objectif, c’est 80% de maîtrisede soi et de psychologie. Le reste, c’est de la ges-tion de son temps. Alors, ne baissez pas les brasface aux épreuves et tenez le cap !

Benoi t MELVHILLE

oroscopeH

xLe guide Véron des Champagnes en italien et en chinoisAprès la parution de la version bilinguefrançais/anglais le 1er octobre dernier, dis-tribuée dans les librairies des grandes villesde France, le Guide Véron des Champagnes2013 est maintenant édité en italien, chinoistraditionnel et chinois simplifié. Ces dernièresversions sont commercialisées uniquement surle site www.guide-veron-vins.fr

En Breton, Morbihan signifiepetite mer, certes, mais c'est ungrand département en matièrede gastronomie et un invitéd'honneur de marque du salonde la Gastronomie qui auralieu du 9 au 12 novembre auparc des expositions de Troyes.Le public fidèle au rendez-vous(14 000 visiteurs en 2011),pourra découvrir et dégusterdes produits bretons comme labière, le cidre, les galettes, lesfromages et andouilles, sansoublier les huîtres. Les nou-veautés de cette année sontplutôt alléchantes : la célèbremaison Duparcq est enfinprésente au salon, l'enseigneMycellia invite à découvrir lessaveurs des champignons : enapéritif, condiments, terrines etpâtes. Pour l'exotisme, le col-lectif guyanais propose rhumet liqueurs, le petit marchénature, fort de ses 14 produc-teurs, élabore des plateauxdégustation... Les arts de latable ne sont pas en reste avecune exposition « Verre etcristal » par la maison Villeroy& Boch.Moment fort de ce salon, letrophée chocolat Pascal Caffet,treizième du nom, où s'affron-

tent des artisans de la Franceentière et même du Brésil et del'Italie. Un jury, composé desmeilleurs pâtissiers notent letravail de ces chocolatiersselon les critères suivants : l'o-riginalité du thème de la pièce,la valeur artistique, le travailfourni et l'hygiène... un vérita-ble spectacle pour le public. Lesalon de la gastronomie estdevenu, au fil des ans, un ren-dez-vous incontournable pourcelles et ceux qui préparentleur fête de fin d'année en pri-vilégiant des produits arti-sanaux de qualité.


Salon de la gastronomie, parcdes expositions de Troyes, ven-dredi 9, samedi 10 etdimanche 11 novembre : 10hà 21h, lundi 12 de 10h à 19h.Restauration jusqu'à 22h levendredi, samedi et dimanche.Tarifs : 4 €, 1 € pour lesenfants de 5 à 12 ans. Parkinggratuit de 300 places. Tél. : 0325 82 65 82.

Salon de la Gastronomie

xAu royaume des papilles

16e

Dimanche 11 novembre se tiendra laonzième fête des plantations, de 9 à 17heures, autour du marché central deTroyes. Elle sera l'occasion de faire venirune trentaine d'exposants de tous hori-zons, de Champagne-Ardenne maisaussi d'autres régions de France. Cettemanifestation est une initiative de BenoîtLefèvre, président de l'association Foireaux fleurs, en collaboration de la Ville deTroyes. Créée suite à la réussite de la manifesta-

tion de printemps, la fête des plantationss'adresse à tous les « amoureux de lanature », invite Benoît Lefèvre. « Il s'agit de leur délivrer des trucs et astuces pourréussir les plantations faites au mois de novembre, dans les jardins ou enintérieur ». Plusieurs animations seront organisées,telles que l'exposition de MadameMangin, photographe animalière, unedémonstration de sculpture à la tronçon-neuse, une tombola, sous l'égide de

l'Office de Tourisme de Troyes. Auraégalement lieu une visite guidée du jardinde la Vallée Suisse à 11 heures, visant àprésenter les différentes espèces de végé-taux choisis pour élaborer ce parc, ainsique d'autres nouveautés surprises. Notons la participation croissante descommerçants, qui ouvrent leurs portes àcette occasion.

Valentine Dubois

lantat ions

xLa onzième fête des plantations à l'honneur

P

Moment fort de ce salon, le trophée chocolat Pascal Caffet, treizième dunom, où s'affrontent des artisans de la France entière et même du Brésilet de l'Italie © DR

C inéma18 x

Les horaires xdu 24/10/2012 au 30/10/2012

CINÉ City11, rue des Bas-Trevois - Troyes

Astérix et Obélix : Au Service de sa Majesté 3Dmer-credi samedi lundi mardi 14h30 | 17h | 20h15 jeudi ven-dredi 14h30 | 17h | 19h45 | 22h15 dimanche 11h | 14h30| 17h | 20h15 mercredi jeudi lundi mardi 14h | 16h30 |19h | 21h30 vendredi samedi 14h | 16h30 | 19h15 |21h45 dimanche 10h30 | 14h | 16h30 | 19h

Skyfall vendredi samedi 14h30 | 17h30 | 20h30dimanche lundi mardi 14h | 17h | 20h vendredi samedi16h | 19h | 22h dimanche 10h15 | 15h | 18h | 21h lundimardi 15h30 | 18h30 | 21h30

Kirikou et les hommes et les femmes mercredi samedilundi mardi 14h15 | 16h20 jeudi 14h dimanche 10h55 |14h15 | 16h20

Les Seigneurs mercredi 14h10 | 21h40 jeudi 21h40vendredi samedi 14h10 | 22h15 dimanche 14h | 20h50lundi mardi 16h25 | 21h40

Clochette et le secret des fées VFmercredi samedi 14h| 16h dimanche 11h | 14h | 16h lundi mardi 14h VF 3Dsamedi 18h lundi mardi 16h

Taken 2 mercredi jeudi lundi mardi 14h15 | 16h45 |19h15 | 21h45 vendredi samedi 14h05 | 16h10 | 18h15 |20h20 | 22h25 dimanche 10h45 | 14h10 | 16h20 | 18h30| 21h

Stars 80 mercredi jeudi lundi mardi 14h15 | 16h45 |19h15 | 21h45 vendredi samedi 14h15 | 16h45 | 19h30 |22h dimanche 10h45 | 14h | 16h20 | 18h40 | 21h

Dans la maison mercredi mardi 14h10 | 19h20 jeudi16h25 | 19h20 vendredi 19h50 samedi 16h25 | 19h50dimanche 16h15 | 18h35 lundi 14h10

Ted mercredi 14h10 | 16h35 | 19h45 | 21h40 vendredisamedi 14h10 | 16h35 | 19h45 | 22h10 dimanche 10h55| 14h10 | 16h35 | 20h35 lundi 14h10 | 16h35 | 19h15 |21h40 mardi 19h15 | 21h40 VO jeudi 14h10 | 16h35 |19h15 | 21h40

Les saveurs du palais mercredi jeudi 14h15 | 16h20 |19h15 | 21h40

Quelques heures de printemps mardi 14h15 | 16h45 |19h15 | 21h45

Tous les espoirs sont permis mercredi lundi mardi19h20 jeudi 16h30 | 19h20 vendredi 14h15 | 16h30 |19h50 samedi 19h50 dimanche 18h25

Bachelorette VF mercredi lundi 19h30 | 21h30 ven-dredi 14h15 | 16h25 | 20h | 22h samedi 20h | 22hdimanche 18h30 | 20h30 VO jeudi 14h15 | 16h25 |19h30 | 21h30

Resident Evil 5 - Retribution mercredi jeudi lundimardi 21h35 vendredi samedi 22h10 dimanche 20h45

Jason Bourne : L'héritage mercredi 14h15 | 18h15 |21h15

For Ellen jeudi 14h vendredi 16h30 dimanche 10h30lundi 19h30



ARGO (USA 1H59 Thriller)De Ben Affleck, avec Ben Affleck, Bryan Cranston,John Goodman En 1979, six Américains échappent à la prise d’otagesde Téhéran. Réfugié à l’ambassade du Canada, TonyMendez échafaude un plan digne d’Hollywood pour lesextrader du pays. Après un début de carrière fait demauvais choix, Ben Affleck réalisateur emboite le pasd’un Clint Eastwood ou d’un Robert Redford, en vieil-lissant bien comme le bon vin. Après deux polars, il setourne vers la réalité pour une mise en scène excellente,entre thriller politique, satyre hollywoodienne et ana-lyse des arcanes des services secrets.

AUGUSTINE(France 1H42 Drame)D’Alice Winocour, avec Vincent Lindon, StéphanieSokolinski, Chiara Mastroianni Charcot, pionnier de l'hystérie, annonce la neurologiemoderne et la psychopathologie. Il inspira notammentSigmund Freud. Huit ans avant sa mort, il se pencheavec beaucoup d'intérêt scientifique et de fascinationsur le cas d'Augustine. C’est cette relation que nouspropose la réalisatrice Alice Winocour, et au-delà, undes plus beaux films depuis longtemps sur la conditionféminine.

SINISTER (-12 ANS)(USA 1H50 Horreur)De Scott Derrickson, avec Ethan Hawke, FredThompson, James Ransone Ellison écrit des polars en se basant sur la réalitéglauque des tueurs qu’il pioche dans la vraie vie. Ilemménage dans une maison où les anciens propriosfinirent pendus. Il découvre des films en super 8 mon-trant d’autres meurtres. Sinister, sans renouveler legenre mais en s’appuyant dessus, réussit là oùParanormal Activity s’égare. Excepté la fin, Sinister atout de la bonne série B pour Halloween, grâce à sonacteur principal, Ethan Hawke, jouant sur l’ambiguïtédu personnage.

NOUS YORK(France 1H38 Comédie)

De Géraldine Nakache, Hervé Mimran, avec Leïla Bekhti, Géraldine Nakache, Manu Payet

C’est l’effervescence dans la cité de Nanterre : Michaël, Nabil et Sylvain s’apprêtent à partir pour la grande Pommepour retrouver, à l’occasion d’un anniversaire, deux copines d’enfance. Les dernières recommandations faites par lesparents, notre trio est prêt à s’envoler pour un voyage de retrouvailles entre trentenaires, au pays d’Obama. Samiaignore la surprise que lui prépare son amie Gabrielle, elle aussi expatriée aux States. Elle voit débarquer ces mômes enculottes courtes qu’elle côtoyait hier avec du poil sous le menton et du bonheur plein les yeux. Samia ne cache pas sajoie, et la fête devient un feu d’artifice au fond du cœur. Après les agapes, il faut se loger, découvrir, comme leGendarme de Saint-Tropez, la ville mythique et tout ceci s’avère plus compliqué qu’en rêve. Comment pouvons-nous,deux ans plus tard, renouer les liens tissés hier, les amours ébauchées, les fraternités esquissées, les non-dits. C’est ladécouverte des difficultés que rencontrent leurs amies, tous ces petits riens qui forment un grand tout à surmonter pourque reviennent les beaux jours d’antan.Nous York n’est pas une suite de Tout ce qui brille, et ne possède pas le même effet d’engouement. Dans sa premièrepartie, passé un générique ingénieux et inspiré, jouant habilement avec la ville, il prend des allures de sitcom, dans l’es-prit de How To Make it in America. Nous suivons les difficultés à se loger, tout en jouant les touristes, entre deuxébauches pour renouer avec les anciennes copines d’hier. C’est dans sa dernière partie que le film trouve enfin sonrythme et sa narration mélancolique sur la thématique des retrouvailles et de la maturité. Dommage, la réalisation soignée et marquée par des idées à explorer, est noyée par un peu trop d’images stéréotypées. Il mérite malgré toutnotre soutien, car avec la maturité, nos deux réalisateurs peuvent encore nous surprendre.

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

Devenir réalisateur de ciné-ma n'est pas un parcoursde tout repos. C'est la voiequ'à choisie le Troyend'adoption Thibaut Gobry.Son parcours est fait dehauts et de bas.Aujourd'hui, il a atteint lehaut de l'affiche avec l'a-vant-première de sondernier court métrage « Lapart céleste » qui a lieu cevendredi à guichet fermé.x« Déjà au lycée, je com-mençais à réaliser mes exposésen faisant un montage diaposi-tives/son. C'était assez prochedu cinéma finalement. Celademandait beaucoup de tra-vail », raconte Thibaut. Cedernier a baigné tout jeunedans la marmite culturelle,entre son père et ses oncles(neuf tout de même) qui fai-saient du théâtre ou de lachorale, mais ce n'est pas pourça que tous sont devenus pro-fessionnels, loin de là. Avecson frère Geoffroy, qui s'est luilancé dans la chanson, Thibauta finalement trouvé seul savoix et s'est trouvé très vitedans le grand bain.« Mes cinq ans de faculté nem'ont pas préparé à la réalitédu monde du cinéma et de laproduction. Je n'étais mêmepas préparé à l'écriture. Oneffectuait surtout de l'analyse,de la sémiologie et on voyaitl'histoire du cinéma », se sou-vient-il. Concernant l'universdu cinéma, Thibaut n'a pas eu d'attirance immédiate pourles grands classiques du grand écran. Sa culture cinématographique, il l'aforgée à 35 ans en voyant desfilms de Bresson, Bergman,Tartakowsky, Antonioni,

Montero. « Mes premièresinfluences culturelles ont étécelles de Brel avec son éthique,ses paroles fortes mais égale-ment la littérature engénéral », ajoute-t-il. Sur sonparcours et ses productions, ilest assez lucide. « Très vite,pour mon premier tournage,j'ai été confronté à la nécessitéde trouver un budget maissurtout d'avoir une bonne idéede scénario, un angle. Il nesuffit pas de connaître le lan-gage du cinéma. J'aime bienune phrase qu'a dit Maxime LeForestier : « Je n'ai pas uneidée de chanson, j'ai quelques

sons, c'est ça qui me faitdémarrer ». »Le cinéaste a égalementencaissé des échecs notammentavec son court métrage« Litanie pour un retour » :« Au final, je savais qu'il n'é-tait pas réussi, c'était un grostâtonnement, mais il fallait quej'aille au bout. Il n'y a que ceuxqui font les choses qui peuventse tromper. » Thibaut a aussifait des pas decôté salvateurs :« Je remercieSylvain Quoirinde m'avoir con-fié la mise en scène d'un opéra.Ce fut un an et demi au coursduquel j'ai beaucoup apprisconcernant la direction artis-tique et humaine de personnes», évoque-t-il. Vivre du cinéma, en tant queréalisateur reste difficile. Amoins de faire des publicitésou des longs métrages. Avoirun producteur est primordial.Les rencontres dans ce milieusont importantes, elles le sontencore plus quand il y a con-cordance de points de vue sur

la façon de voir la réalisation.« J'ai rencontré à Paris,Olivier Mardi de Zorba pro-duction, le courant est tout desuite passé. Il m'a fait confi-ance pour produire mon avantdernier court, « Le voyage auJapon », et depuis, il me suitdans mes projets, c'est impor-tant ! », estime Thibaut.Dans tout ce cheminement, leréalisateur décide en 2012 d'al-

lier sa passionde la littératureet de l'image ens'imprégnant del'oeuvre de

Proust : « Je ne voulais pasadapter Proust, j'avais étémarqué par le livre écrit par lagouvernante de Proust,Céleste. J'ai choisi de partirdes derniers jours de vie decelui-ci sans pour autant rentr-er dans sa chambre. L'oeil dela caméra serait rivé sur cecouloir qui longe la chambre etoù tous ces amis et personnelcirculent. » « La part Céleste »était née en dix jours d'écri-ture. Après ça, le gros travail aété de trouver une équipe qui

l'aide à mettre ce scénario enimage : « Pendant ce tournage,j'ai beaucoup appris sur l'artde diriger une équipe, de resterà ma place de réalisateur pourne pas empiéter sur le travaildes autres » dit-il. Le courtmétrage a été tourné entière-ment à Troyes, avec unecinquantaine de personnes.Mais ce qui a frappé Thibaut,c'est l'ambiance qu'il pouvait yavoir sur le tournage : «Plusieurs fois dans la semaine,je me suis dis que je faisais leplus beau métier du monde,chaque journée est passion-nante », conclut-il. Après lapromotion de ce court-métrage,Thibaut s'attelle à l'écritured'un long métrage toujours surProust mais cette fois-ci qui vase focaliser sur l'année où il aécrit son oeuvre majeure, « A larecherche du temps perdu ».

Brice VanelLa part Céleste sera aussi visible le 17 et 18 novembre au festival decourt-métrage d'Amiens, le 19novembre à l'école de cinéma Fémiset enfin le 21 novembre àCharleville-Mézières.


troyes. lhebdoduvendredi.comP ortrait19 xThibaut Gobry, cinéaste

Tout en abnégation

xRepères Thibaut Gobry est âgé de 41 ans. Il est né à Paris mais a vécupendant 17 ans en Bourgogne, à Avallon plus exactement. Il estl'aîné d'une famille de 5 enfants. Après le lycée, il débute desétudes en cinéma à Censier à Paris. Ces études l'emmènentjusqu'à la réalisation de deux maîtrises, dont l'une d'entre elles seconcrétisera par un long métrage. Après cela s'enchaînent lescourts métrages jusqu'à la collaboration avec son producteuractuel : Zorba Production. En 2012, est finalisé «La Part Céleste »,court métrage de 30 minutes qui lui vaut un prix de meilleur réa-lisateur au Rhode Island International Film Festival aux Etats-Unis.En parallèle, il donne des cours de cinéma à l'UTT de Troyes et estaussi bénévole au magazine 3e Œil.

En s'attelant à mettre en images une part de vie de Proust, Thibaut Gobry s'interroge sur l'activité créatrice ou comment quelqu'un fonde sa vie là-dessus.© l'Hebdo du Vendredi

« Les rencontres dans ce milieu

sont importantes »

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L'Hebdo du Vendredi - Troyes - 10