24
Ouvert les 21, 22, 23 et 24 décembre et les 28, 29, 30, 31 décembre NON STOP DE 08H À 19H LE PARKING SOUTERRAIN DES HALLES C'EST 1/2 HEURE GRATUITE ! P o u r é g a y e r v o s p a p i l l e s e t v o s r e p a s d e f ê t e s d e f i n d ' a n n é e ! Aérodrome de Barberey : SNC Lavalin, nouveau pilote P.14 L 'Eglise aussi connaît la crise P.10 É D I T I O N T R O Y E S JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°16 du 21 décembre 2012 au 10 janvier 2013 troyes.lhebdoduvendredi. com Alain Vinum, un maillon dans le temps P.23 Ouverture du 801 , pour clubbers seulement P.8 * suivant disponibilités de nos partenaires fonciers Troyes Retrouvez nos opérations sur le site www.maisons-france-confort.fr TERRAINS DISPONIBLES La Rivière de Corps St André les Vergers Rosières près Troyes Buchères Bréviandes Châtres Clerey Maizières la Grande Paroisse… Romilly sur Seine www.maisons-france-confort.fr - 03 25 82 69 80 Football, Estac - D. Masoni optimiste P.16 Le Père Noël nous a accordé une interview pour nous dire son désarroi. La nuit de Noël, il n'assurera pas la grande distribution de cadeaux. P. 4 Il a cru à la fin du monde... rien n'est prêt ! Il a cru à la fin du monde... rien n'est prêt !

L'Hebdo du Vendredi - Troyes - 16

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L'Hebdo du Vendredi, édition Troyes numéro 16, du 21 décembre 2012 au 10 janvier 2013

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Page 1: L'Hebdo du Vendredi - Troyes - 16

Ouvert les 21, 22, 23 et 24 décembre et les 28, 29, 30, 31 décembre NON STOP DE 08H À 19HLE PARKING SOUTERRAIN DES HALLES C'EST 1/2 HEURE GRATUITE !

Pour égayer vos papilles et vos repas de fêtes de fin d'année !

Aérodrome deBarberey : SNC Lavalin,nouveau pilote P.14

L'Eglise aussi connaît la crise P.10

É D I T I O N T R O Y E SJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°16

du 21 décembre 2012 au 10 janvier 2013

t r o y e s . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Alain Vinum, unmaillon dans letemps P.23

Ouverture du 801, pour clubbers seulement P.8

* suivant d

isponibilités de nos partenaires fonciers

Troyes

Retrouvez nos opérations sur le sitewww.maisons-france-confort.fr

TERRAINS DISPONIBLESLa Rivière de Corps

St André les Vergers

Rosières près Troyes

BuchèresBréviandes

ChâtresClerey

Maizières la Grande Paroisse…Romilly sur Seine

w w w. m a i s o n s - f r a n c e - c o n f o r t . f r - 0 3 2 5 8 2 6 9 8 0

Football, Estac - D. Masonioptimiste P.16

Le Père Noël nous a accordé une interviewpour nous dire son désarroi. La nuit deNoël, il n'assurera pas la grande distributionde cadeaux. P. 4

Il a cru à la fin du monde... rien n'est prêt !

Il a cru à la fin du monde... rien n'est prêt !

Page 2: L'Hebdo du Vendredi - Troyes - 16

ÉDITO

200Comme le numéro de l'Hebdo du Vendredi, éditionsChâlons-en-Champagne et Epernay, paru ce jour. Enfin sitout est bien allé jusque-là... Il y a un peu plus de quatre

ans et demi, ces deux villes étaient choisies pour ouvrir les deuxièmes éditionsde votre journal, après Reims, initié un peu moins de deux ans auparavant.À Châlons, en 200 numéros, l'Hebdo a vu Furies s'imposer comme un évène-ment culturel majeur en France, se dessiner le projet du Capitole enChampagne, ses travaux et son inauguration, François Hollande ouvrir deuxfois la foire, un candidat de gauche gagner une cantonale, un gosse de 10ans « reconduit à la frontière », avec sa famille, malgré une interventionchirurgicale programmée, des réfugiés camper dans le centre-ville...À Epernay, en 200 numéros, l'Hebdo a vu déménager le Syndicat Généraldes Vignerons, la filière champagne dépasser trois fois le cap des 300 mil-lions de bouteilles vendues en un an, un brigadier de police grièvementblessé, deux fois le Tour de France cycliste, les Habits de Lumière gagnerchaque année encore plus de public...

Le chiffre

x Alerte à la chaussette !C'est un drôle de voleur qui sévit actuelle-ment dans une banlieue de Tokyo. Unvoleur à la tire qui, fait étrange, ne chercheni à dérober l'argent, ni les bijoux, ni lesobjets high-tech chez ses victimes, mais s'at-taque plutôt à un point très précis : leurschaussettes. Et ce sont les jeunes écolièresnipponnes dont il semble raffoler tout parti-culièrement, puisque cinq lycéennes ontdéjà été agressées depuis la fin du mois deseptembre dans le même quartier. Achaque fois un mode opératoire identique :l'adolescente se voit plaquée au sol par unindividu qui lui attrape la cheville gauche(jamais la droite) et lui retire rapidement sachaussette avant de s'enfuir. La policeassure rechercher activement ce collection-neur étrange et commence à faire le lienavec une précédente série d'agressions sur-venue l'été dernier, toujours sur deslycéennes, et où celles-ci se voyaient cettefois aspergées de mayonnaise.

Le monde à l'enversOn connaissait le pélican, cet oiseau marinfervent amateur de poisson, il faudra désor-mais compter sur le silure du Tarn.Considéré comme le plus gros poissoneuropéen d'eau douce, ce membre de lafamille des Siluridae serait devenu un

mangeur de pigeons, en particulier ceuxvivant dans la ville d'Albi et s'abreuvantdans l'eau du Tarn. Des chercheurs, ayantremarqué le curieux phénomène, viennentde présenter les conclusions d'une étuderéalisée en extérieur, où, sur 72 heuresd'enregistrement filmé, 54 attaques de si-lures sur des pigeons ont été constatées,ceux-ci bondissant hors de l'eau pourattraper les volatiles avant de les amenerplus loin dans l'eau. Afin d'expliquer cettesurprenante attitude, les scientifiques met-tent en avant des modifications phy-siologiques chez ces poissons, assurantqu'ils pourraient très bien être capablesd'aller chasser sur terre.

Tel est pris qui croyait prendreL'expression « être rusé comme un renard »prend ici tout son sens. Venant detélécharger une application sur son smart-phone destinée aux chasseurs (leur permet-tant d'attirer plus facilement leur proie) etimitant le cri des lapins, un étudiantnorvégien a été pris à son propre jeu envoyant un renard s'approcher du téléphone,le prendre en gueule et s'enfuir derechef aufin fond de la forêt. La nuit tombant, lejeune homme a dû renoncer à poursuivrece voleur d'un nouveau genre, préférantrevenir de jour, le lendemain, et appeler

son numéro en espérant entendre la son-nerie. Sauf qu'après deux tentatives seule-ment, quelle ne fut pas sa surprise de voirson interlocuteur répondre. Un renarddécidément très malin puisqu'en plus derépondre au téléphone, ce dernier a égale-ment envoyé plusieurs sms à des contactsde l'étudiant. Comme quoi les animauxs'adaptent eux aussi aux évolutions destechnologies !

Longévité urbaineLes défenseurs de la vie rurale et du bon airde la campagne n'auront pas d'autre choixque de l'accepter : selon une récente étudepubliée par un collège de scientifiques desEtats-Unis, l'espérance de vie des New-Yorkais serait supérieure à la moyenneaméricaine, de 2,2 ans environ. Une ten-dance qui se vérifierait dans plusieursautres grandes mégalopoles mondialescomme Hong-Kong, Shangaï, Mexico ouSao Paulo, et qui s'expliquerait finalementplutôt simplement : l'étude ayant été réa-lisée sur les populations du coeur des villes,là où les habitants sont généralement plusdiplômés et plus aisés et ont donc plusfacilement accès aux soins tout en dis-posant d'un mode de vie plus sain.

Coup d'œil sur le monde

xMon beau sapin...Nous y sommes. Nous savons. Enfin passûrs. Parce que la diffusion de l'Hebdo duVendredi varie à quelques dizaines de mi-nutes près, d'une ville à l'autre, et consid-érant l'information officielle provenant deMundomaya, le site officiel du tourisme Mayaqui rassemble Mexique, Honduras, ElSalvador et Bélize, et qui nous indique ven-dredi 21 décembre à minuit, heure locale,pour déterminer le moment de la fin dumonde. En France, c'est à 7 heures, ce matin,donc. Et il est possible qu'un Rémois ait eu letemps de lire ces lignes, mais qu'un Troyenn'en ait jamais le loisir. Peut-être qu'unChâlonnais a vu le présentoir à journaux enflammes, tandis qu'un Sparnacien pourraitmême voir le journal brûler en pleinelecture ! Parce qu'à mon sens, la fin dumonde ne peut se réaliser que dans uneapocalyptique fournaise !Et ça me désole, d'ailleurs, parce qu'il nerestera plus rien du sapin tout plastique quitrône, fièrement, dans les locaux de l'Hebdo.Toute l'année.

Tony Verbicaro

N°16 du 21 déc. 2012 au 10 jan. 2013

troyes. lhebdoduvendred i .comH umeurs2 x

L’hebdo du vendredi TroyesJournal hebdomadaire gratuit d’information locale

édité par la SARL LHV Editions15 rue Bégand 10000 Troyes Té l. 03 25 49 90 04

Directeur de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])Directrice d'édition : Claudine Revolio ([email protected])Redacteur en chef : Tony Verbicaro ([email protected])Journaliste : Géraldine Pion ([email protected])

Directeur commercial : Philippe Dudel ([email protected]) Commerciale : Pressilia Lambert ([email protected]) Tél. 06 30 76 95 24

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri

Infographiste : Anne Rogé et Catherine ClémentParution le vendredi matin Imprimé par IPS à Fouilloy

troyes.lhebdoduvendredi.com

Vendredi6°9°

La météoSamedi

5°13°

Dimanche11°14°

Lundi8°15 °

Vendredi 21 décembre Samedi22 décembre Dimanche 23 décembre

4Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

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Ce 21 décembre devait marquer la fin du monde, et, visiblement, puisque vouslisez ces lignes, ça n'est pasarrivé (c'était attendu pour 7 heures, heure locale). Et s'il en est un que çaembarrasse bien, c'est lePère Noël. Sentant que la fin ne serait sans doute pas la fin, il a « convoqué »l'Hebdo pour s'expliquer.

xPère Noël, vous nous avez appelé,en plein bouclage (hier, jeudi 20décembre, à 18h30), pour nous don-ner une interview. Que se passe-t-il ?Déjà, je tiens à vous remercier de medonner un peu de place dans voscolonnes. J'espère que ça n'a pas tropbousculé votre organisation. Mais c'estimportant. Je vais faire de nombreuxdéçus, et je tiens à m'en excuser (il mar-que une longue, très longue pause).

Oui...C'est difficile, vous savez. Bon... Alorsvoilà. J'ai cru en la prédiction. J'étaispersuadé que la fin du monde était pouraujourd'hui, 21 décembre 2012 (nou-velle pause).

Que se passe-t-il Père Noël, vous sem-blez un peu perdu. Vous, vous aveccru en la fin du monde ?Bah oui ! Et pourquoi pas ? Il y a biendes tas de gens qui croient en moi !

Enfin quand même... Bon, vous avezcru à la fin du monde, et après ?Il faut que je vous fasse un dessin !?

Euh... Je ne vois pas où vous voulezen venir, sauf votre respect, PèreNoël...Il n'y aura pas de cadeaux sous les sa-pins, ni dans les chaussettes, cetteannée. Voilà, c'est clair comme ça !?

(à mon tour de marquer une pause)Pardon ? Pourquoi ?Enfin c'est simple. Puisque ç'en étaitfini de ce monde aujourd'hui, à quoibon organiser une tournée de distribu-tion de cadeaux dans trois jours... Alorsj'ai tout annulé. Mais pas hier, hein !

Allez au bout, maintenant, Père Noël !Cet été, j'ai licencié tous les lutins dupôle, aussi bien ceux qui fabriquent lesjouets, que ceux qui s'occupent de ladistribution, qui nourrissent les rennes.Je me suis rendu il y a quelques jours àBugarach, vous savez, là où il y a lamontagne magique dont on dit qu'ellepourrait protéger de la fin du monde.

J'ai voulu réserver une place pour moiet la Mère Noël, parce que je ne suis paségoïste quand même. C'est hors de prix ! Comme il me restait des stocks dejouets de l'an dernier, j'ai fait du troc.

Donc il ne vous reste plus rien, mêmepas de quoi assurer une tournée àminima ?Non, rien, je n'ai plus rien. Et si j'avaisgardé les lutins, encore, on aurait puproduire quelque chose, là, d'ici à lundisoir. Mais je suis tout seul. C'est troptard. Et je suis très inquiet pour l'anprochain, aussi. Les lutins ne voudrontjamais revenir travailler pour moi.

Que vont-ils devenir ?Oh, il ne faut pas s'inquièter pour eux.En revanche, les avoir tous virés vaavoir des répercussions que je n'avaispas imaginées. Des centaines de mil-liers de lutins au savoir-faire reconnu,qui bossent pour pas cher, limite rien,allez, un sucre d'orge de temps entemps, vont concurrencer même lestravailleurs les plus exploités de laplanète. Vous n'êtes pas prêts de sortirde la crise, c'est moi qui vous le dit !

Vous n'en loupez pas une, PèreNoël... Je peux vous poser une ques-tion, avant de retourner finir cejournal ?Oui, je vous en prie.

Pourquoi on vous voit quand mêmedans les rues en ce moment, en pleinepromo, si vous n'assurez pas la distri-bution ?Je me suis posé la question, figurez-vous. Surtout quand j'étais encore sûr dela prédiction. Franchement, j'aurais étémieux à me dorer la pilule sur une plagede sable chaud... Mais il aurait fallu que

j'explique avant, et je n'avais pas lecourage. Là, je déçois du monde, ça vafaire un choc, mais bon, c'est brutal, çava passer. Si je ne m'étais pas pointépour faire le service avant-vente, j'au-rais déçu un petit peu tous les jours.Non, franchement, je n'ai pas eu lecœur.

Propos recueillis par Tony Verbicaro

Société4 xInterview - Père Noël

« Désolé... »

N°16 du 21 déc. au 10 jan. 2013

troyes. lhebdoduvendred i .com

Page 5: L'Hebdo du Vendredi - Troyes - 16

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Page 6: L'Hebdo du Vendredi - Troyes - 16

Certains jouets contien-nent des substancesclassées dangereuses. Les impacts peuvent prendre plusieurs annéesavant de se déclarer.xDes familles de substances chi-miques impactant sur la santé peu-vent être présentes dans certainsjouets. Allant des produits can-cérigènes, tels que les colorants quepeuvent contenir des textiles sur lespoupées ou des peluches, auxformaldéhydes présents dans desmarques de jouets fétiches despetites filles, sans citer leur nom.Les métaux lourds dans certainsvernis et peintures peuvent devenirneurotoxiques. Sans oublier lagrande famille des phtalates,présents dans lesjouets plastiques,et dont l'exposi-tion peut impactersur la fertilité. Etmalheureusement,tous ces articles susceptibles d'êtredangereux pour la santé de vosenfants ne font pas tous l'objet d'in-terdiction. Une nouvelle directive européennerelative à la sécurité des jouets sera

mise en application en juillet 2013.Certaines substances seront inter-dites pour leur fabrication et dansles articles de puériculture. Selonune responsable d'un des labora-toires du SCL (service commun deslaboratoires) de la DGCCRF (direc-tion générale de la concurrence, dela consommation et de la répressiondes fraudes) et de la DGDDI, (direc-tion générale des douanes et droitsindirects) de l'Aube, s'il y a desproblèmes sur des jouets, « ladouane et la DGCCRF font lesprélèvements. Après analyse, ondonne les conclusions de labora-toire, qui donneront suite, ou non,au retrait des produits. Mais les jou-ets ne sont pas tous dangereux », rassure-t-elle.Avant la mise au marché des jouets,seuls les fabricants peuvent donc

garantir de laconformité des articles. Quant aux ma-gasins que nousavons contactés

dans l'Aube, la sélection des jouetsest souvent réalisée par le centralpour les franchises, ainsi que lescontrôles des labels sur les jouets. Idem pour l'enseigne MaxiToys à Saint-Parres-aux-Tertres  :

« Actuellement, nous n'avons pas desoucis avec les jouets. Mais s'il y ale moindre problème, on est très viteau courant et on rappelle les clientsrapidement pour qu'ils nous ramè-nent les jouets. C'est déjà arrivédans le passé  », se souvient leresponsable du magasin. Du côté des parents, peu se soucientdes composants qui peuvent existerdans les jouets. « On achète les jou-

ets selon les commandes desenfants, et suivant le prix », recon-naît un père de famille, en sortantd'un magasin. Un peu plus loin, unemère de famille qui sort avec deuxcartons de jeux reste toutefois plusattentive « aux couleurs, formes, etsi ça correspond à l'âge de monenfant. Mais les substances dans lesjouets, je ne m'en occupe pas trop.C'est vrai que c'est intéressant de le

savoir  ! » Tous les jouets emballésne comportent pas non plus lesdescriptions des matières qui lescomposent.

Noméa Debleser

Société6 x

Pour ne pas que Noël vire au cauchemar, il est conseillé aux parents de redoubler de vigilance sur la composition des jouets. © Archives

Consommation - Jouets

Cadeaux mignons mais empoisonnés

xLe magasin de jouets «  Les Loustics  » sespécialise dans la vente des jouets en bois et « conformes aux normes », explique saresponsable. Situé en plein centre ville deTroyes, rue Georges-Clémenceau, dans ununivers agréable, ce magasin offre un largechoix de jouets dans son magasin : « Nous, ceque l'on fait, ce sont les jouets en bois. Lesencastrements, les empilables, les bascules,voitures à pédales, porteurs... Tout ce qui estla petite vaisselle pour les petites filles égale-ment, on en vend, les petits landaux, chaiseshautes... Tout ce qui est naissance et cadeauxde naissance  », indique la responsable dumagasin. À propos des jouets qui peuvent contenir desproduits dangereux, le magasin a pris sesmesures : « Nous travaillons avec des grandsfabricants comme  Les Lilliputiens, MoulinRoty, Villac... Nos produits sont aux normes,selon les normes CE. C'est vraiment sansrisque. Pour le bois par exemple, les pein-tures à l'eau sont utilisées. Nous faisons con-fiance aux fabricants avec qui nous travail-lons. Il n'y a jamais eu aucun problème aveceux, ils sont très à cheval sur les normes. » Les attentes des clients sur la compositiondes jouets sont plutôt sur l'origine de fabrica-tion : « Ils demandent plutôt si c'est fabriquéen France, si ce ne sont pas des jouets quiviennent de Chine, par exemple. » Depuisquatre ans que ce magasin indépendant a

ouvert ses portes, la responsable résume  :« Les clients viennent chez nous parce qu'ilssavent que ce sont vraiment de bons produits,sans risques. »

Noméa Debleser Les Loustics , 60, rue Clemenceau 10000Troyes - 03.25.73.17.03

Pour les jouets en bois du magasin LesLoustics, des peintures à l'eau sont utiliséespour leur fabrication. © l'Hebdo du Vendredi

Jouets - normes

Le bois, une valeur sûre

xDepuis 2009, la Ville de Troyes récupère lessapins de Noël. En effet, après avoir enchanténos intérieurs pour les fêtes, ils pourront êtredéposés dans un des 19 points de collecte misà la disposition des habitants soucieux de l'en-vironnement. Et Marc Bret, adjoint au mairechargé du développement durable et de l'envi-ronnement s'en réjouit  : «  Cette opérationmontre l'engagement des Troyens et je lesremercie pour leur implication à cette actionconcrète ». La première année, 300 sapins ontété récupérés par les services techniques de laVille, 1000 en 2010, 1393 en 2011 et 1973début 2012. «  Une belle montée en puis-sance », note Marc Bret.Ces arbres vont ainsi vivre une seconde vie.Transformés en paillis après broyage, ils par-ticipent à la protection et l'enrichissement dessols des parcs et jardins de la ville. Le paillagelimite la pousse des mauvaises herbes et parconséquent l'utilisation de produits phytosani-taires. Il aère la terre et maintient l'humidité aupied des végétaux ce qui réduit l'arrosage etfavorise les économies d'eau. Cette opérationcitoyenne a lieu du 27 décembre au 18 janvier2013.

F.MPoints de collecte aux Marots, Vassaules,Chomedey, Blanqui, Pasteur, Jaurès, place

Gambetta, Cathédrale, 1er Mai, 14 Juillet, ruedes Terrasses, Vouldy, Point du Jour,Sénardes, Chartreux, place J.Macé, chemindes Noëls, Simart.

Les sapins qui décorent la Ville de Troyesn'échapperont pas à cette collecte. ©l'Hebdo du Vendredi

Collecte des sapins à Troyes

Une deuxième vie pour le roi des forêts

« S'il y a le moindre problème, on est très vite

au courant »

xDes conseils lors del'achat des jouets : Repérer le label « CE » sur l'em-ballage, qui veut dire que le jouetest conforme aux normeseuropéennes. Le label allemandGS (Geprüfte Sicherheit) est con-seillé également. Les parfums surcertains articles sont allergènes,surtout ceux qui sentent fort.Certains produits chimiques tox-iques ont des odeurs accentuées.Privilégier les jouets sans phta-lates, et éviter les matières plas-tiques souples. Pour les poupéeset peluches, il vaut mieux choisirdes articles fabriquées à partirdes fibres naturelles. Repérer lesmagasins qui vendent des jouetsà moindre risque. Il faut se méfi-er des vieux jouets, qui ne sontplus conformes aux normesactuelles de sécurité.

N°16 du 21 déc. au 10 jan. 2013

troyes. lhebdoduvendred i .com

Page 7: L'Hebdo du Vendredi - Troyes - 16

Toute l'équipe a imaginé vos tables de fin d'année avec des compositions florales

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du mardi au samedi

Page 8: L'Hebdo du Vendredi - Troyes - 16

Sainte-Savine accueille une nouvellediscothèque sur le site de Savipolen lieu et place d'anciennesenseignes mais tout a changé !Vendredi 21 décembre Club &Events 801  vous ouvre ses portes !xOn casse tout, on change tout, on retournetout et voici une nouvelle piste de danse pourles Aubois : le Club & Events 801 ! « Tout aété refait du sol au plafond : la peinture, l'é-clairage, l'électricité et surtout la piste. Sansoublier un parking digne de ce nom. Enrésumé, une remise aux normes complète,assure Vincent Moya, le directeur de l'éta-blissement. Un changement de vie pour mapart », mais pas pour son associé, DidierMoreau, fort d'une expérience de plus d'unquart de siècle dans le monde de la nuit, gérantde cette SARL.De nombreuses nouveautés attendent lesfuturs clubbers  : «  Je vous laisse le soin devenir, mais je peux avancer que vous serez sur-pris. »Au niveau des anima-tions prévues,  «  jepeux vous annoncer lepremier évènement, lasoirée NRJ Musics Award's le 19 janvier,ensuite au cours du premier trimestre la venued'un des dix meilleurs DJ's internationaux ! »Rien que ça...

« Tout le monde a sa place »Des tensions avec les autres établissements denuit  ? «  Nous avons rencontré David Morin,gérant des établissements l'Amphy et lePaparazzi, où nous avons été bien reçus, noussommes d'accord que tout le monde a sa place,on crée de la diversité et du choix pour les per-sonnes souhaitant s'amuser. »Déjà utilisé par les établissements du centre-ville, les propriétaires ont noué un partenariatavec l'association Ma Voiture à Sam (lire par

ailleurs) qui reconduit lespersonnes à bord de leurvoiture  : «  Nous offrironsl'entrée aux clients utilisantce service pour le week-end

suivant sur présentation du reçu, un vrai gagede sécurité pour nos clients comme pournous.  » Ce nouvel établissement emploie 17personnes (deux à temps plein et quinze à mi-

temps) et propose une offre complète avec unecapacité d'accueil de 850 personnes pour « uneboite de nuit rarement vue dans l'aggloméra-tion troyenne », avance modestement VincentMoya. Dernière étape, la visite de la commis-sion de sécurité, pour obtenir l'aval desautorités compétentes ce vendredi à 11h30.

J.PSuivez l'actualité sur leur Facebook : Club &Events 801

Société8 x

Une nouvelle discothèque dans l'agglomérationtroyenne. © DR

Sainte-Savine - Discothèque

Une nouvelle piste de danse : le 801

Intérieur LIGTHING 4 rue de la Monnaie à TROYES Tél. 09 81 09 88 62

Entre Protte Fourrures & Pascal Caffet

« Tout le monde a sa place »

xMa Voiture à Sam, uneautre solution pour rentreren toute sécuritéCréée il y a un an, l'association propose sesservices aux établissements de nuit, auxbars, aux restaurants, en résumé à tous lesendroits festifs où les personnes n'étant pasen état de conduire peuvent faire appel àses services pour 30€ environ dans l'ag-glomération.Pour cela, rien de plus simple, disponible7j/7 et pour toutes destinations, un appel etun chauffeur monte à bord du véhicule del'usager pour le reconduire au lieu de sonchoix. Pour assurer son retour, le chauffeurest suivi par un collègue. Une idée pourrentrer en toute tranquilité pour ces fêtes de fin d'années. Réservation conseillée au03 25 403 427.

xDes travaux à venir ruedu Palais de justiceDu 27 décembre au 7 janvier, unbranchement d'assainissement sera réa-lisé à Troyes, rue du Palais de Justice, àhauteur du n°24. Pour les besoins duchantier, la circulation sera interdite entrela rue Pierre-Jean Grosley et la rueJaillant-Deschainets; l'accès aux pro-priétés riveraines demeurera assuré parun double sens de circulation. De même,le stationnement sera interdit côté droit,au niveau des n°23 et 25.

xRecensement militaire, unedémarche obligatoireTout jeune Français, fille ou garçon, quivient d'avoir seize ans, a trois mois pourse rendre à la mairie de son domicilepour se faire recenser. Cette démarcheest obligatoire. En effet, l'attestationdélivrée permet de prétendre à l'inscrip-tion aux examens, qu'il s'agisse de passerson permis de conduire ou de poursuivreses études. Pour Troyes, seul l'Hôtel deville est habilité à délivrer cette attestationet non les mairies annexes.Lors du recensement, il convient de faireune déclaration sur laquelle sontindiquées les informations suivantes :nom (nom de famille et éventuellementnom d'usage), prénoms, date et lieu denaissance (pour le jeune et ses parents),adresse, et situation familiale, scolaire,universitaire ou professionnelle. Il faudraégalement présenter une pièce d'identitéet un livret de famille.

En Bref

xA la suite de l'annonce par ChristianeTaubira, Ministre de la Justice, Garde desSceaux, de la construction de trois nou-velles prisons à Beauvais, Riom et Valence,Nicolas Dhuicq, député de la première cir-conscription de l'Aube, considère que laministre tient un discours qui va à l'encontredes faits réels.Dans un communiqué de presse adressé ànotre rédaction, Nicolas Dhuicq s'interrogesur le bien fondé de cette décision mi-nistérielle qui est un exemple supplémen-taire d'une gestion politique de ce type dedossier.Une nouvelle fois, le gouvernement remeten cause l'engagement de l'Etat dans cedossier qui disposait d'un large consensusentre l'ensemble des acteurs.Nicolas Dhuicq est intervenu plusieurs foissur le dossier des prisons à l'AssembléeNationale et il s'investit sur ce dossier defaçon identique à celui de la MaisonCentrale de Clairvaux ce qui a permis de lamaintenir.

Nicolas Dhuicq a soutenu la candidature deJean-François Copé. © DR

Construction de nouvelles prisons

Nicolas Dhuicq désapprouve la décisionministérielle

N°16 du 21 déc. au 10 jan. 2013

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L'évêque Marc Stenger, quicélèbrera la messe de minuit,lundi 24 décembre, en la cathédrale de Troyes, revientpour l'Hebdo du Vendredi surles événements qui ont marquél'année 2012.

xL'Hebdo du vendredi  : Quel regardportez-vous sur l'année qui vient de s'é-couler au niveau du diocèse de Troyes ?Monseigneur Marc Stenger : Pour lediocèse de Troyes, ce fût une année intéres-sante car beaucoup d'événements témoignentd'une certaine vitalité. Nous sommes entrésdans une synode qui nous permet de mesurerles richesses et pauvretés de notre Eglise etd'entrer en dialogue avec le monde qui nousentoure.Et sur le monde ? Il y a des questions réelles qui se présentent etpas seulement pour le mariage pour tous.Quelle société sommes-nous en train dedévelopper  et quel avenir économique quin'est pas très rose  ? Cela a des incidencesfortes. C'est une année où j'ai eu l'occasion dem'interroger sur l'énergie nucléaire, sans par-ler du printemps arabe, une situation trèspréoccupante au niveau humain.L'Eglise connaît-elle aussi la crise ?Nous aussi nous connaissons une forme decrise. Il y a beaucoup moins de prêtres, lesforces traditionnelles baissent et il y a moinsde fréquentation des sacrements et descatéchèses mais nous voyons dans ce contextede crise qu'il est important de voir ce que nouspouvons apporter auprès de ces gens-là. C'estdans ce sens que l'Eglise est stimulée, elle nepeut pas se permettre de rester à l'écart detout.

Quelle est votre position sur le mariagepour tous ?Les Eglises ont été claires, ce sont nos fonde-ments théologiques et notre vision humaine.Le mariage est une institution qui organise lavie telle qu'elle est depuis le commencement.La vie repose sur la différentiation sexuelle, laBible le dit aussi. Dieu créa l'humain,l'homme et la femme. Une famille, c'est unpère et une mère. Que devient la société si lemariage n'est plus qu'une façon de se faireplaisir  ? L'argument de l'égalité n'est pas unbon argument.Quel sera le message que vous délivrerezlors de la messe de Minuit ?Il faut que nous ne soyons pas sur la défen-sive, que nous nous préoccupions d'avoir àoffrir le Christ. Pour cela, il faut déjà que nousle connaissions nous-mêmes. On essaie detransmettre l'Evangile par des paroles et desactes. Nous avons besoin de redonner de l'es-pérance au monde car si nous n'en avons pasnous-mêmes, nous ne pourrons en donner auxautres.Et comment s'annonce la nouvelle annéequi s'ouvre à nous ?Pour nous, c'est le synode, l'occasion d'être àl'écoute du monde. Nous avons reçu 1500réponses, l'idée c'est de dire à tout le mondeque l'Eglise s'intéresse à vous, elle marcheavec vous. Il y a des critiques et des louangeset nous nous mobiliserons pour savoir quelsmoyens nous nous donnons pour remplirnotre mission.

Propos recueillis par Géraldine Pion

Monseigneur Marc Stenger célèbrera la messe de minuit, lundi 24 décembre, en la cathédralede Troyes. © l'Hebdo du Vendredi

Mgr Marc Stenger

« Nous avons besoin deredonner de l'espéranceau monde »

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Un collectif associatif qui sebat contre l'enfouissementdes déchets nucléaires à Bure, dont BureStop55,Mirabel, Asodedra, Cedra, les Vigilants deGondrecourt et RéseauSortir du Nucléaire, a tenu une conférence de presse mercredi au coursde laquelle, AntoineGodinot, géologue, a démontré le potentielgéothermique de la région :une caractéristique qui,logiquement, doit empêchertout stockage de déchetsdans la région.

xC'est un peu le pot de verre con-tre le pot de terre. D'un côté il y a lesassociations, opposées au projet destockage de déchets nucléaires àBure, et de l'autre l'Andra, l'Agencenationale pour la gestion desdéchets radioactifs, qui travailledepuis dix ans sur le site haut-mar-nais avec l'objectif d'ici 2025 decréer un lieu de stockage sous-ter-

rain. Il faut dire que les déchetsissus de l'industrie nucléaire (cen-trale, recherche, sous-marins, etc.)s'accumulent et sont pour l'instantconservés principalement sur lessites où ils sont produits. Baptisé Cigéo, Centre industriel destockage géologique pour lesdéchets HA et MA-VL, le projet deBure vise donc à garder ses déchetsà près de 500 mètres de profondeur.Coût de l'opération : entre 15 et 35milliards d'euros, selon les estima-tions officielles et officieuses !Retombées pour l'économie locale ?A terme, 1000 à 2000 emplois et desaides annuelles qui se chiffrent endizaines de millions d'euros. La per-spective est séduisante pour un terri-toire, à cheval sur la Meuse et laHaute-Marne, qui souffreéconomiquement. Elle l'est enrevanche beaucop moins pour lesassociations qui militent depuis desannées contre ce projet, et contre l'u-tilisation de l'énergie nucléaire engénéral. Ces associations multi-plient les réunions d'informations,dénonçant les risques à court et longterme, organisant même «  un petitfestival contre la grosse poubelle deBure  ». Cette semaine, elles sontdonc montées ensemble au créneauafin de dénoncer cette fois-ci « lamalhonnêteté scientifique de

l'Andra ». « Il existe une règle,appelée Règle Fondamentale deSûreté, remplacée par la Règle deSécurité, qui stipule qu'il ne peut yavoir de stockage de déchets

nucléaires à l'aplomb de ressourcespotentiellement exploitables »,explique, Antoine Godinot, membredu collectif et géologue de forma-tion. La ressource en question dans

la région de Bure, c'est la géother-mie. Cependant, l'Andra a conclu àl'issue d'un forage profond réalisé enjuin 2008, à la médiocrité du poten-tiel géothermique à Bure. « Ils onttriché », assure Antoine Godinot. «Ils ont mis de la boue dans le foragepour limiter le débit ». De plus, legéologue s'appuie sur des étudesréalisées après le choc pétrolier desannées 70 dans lesquelles il est sig-nifié que la région Lorraine, y com-pris le territoire de Bure, disposed'un fort potentiel en termes degéothermie. « Deux fois plus fortque dans le bassin parisien », pré-cise-t-il. En Île de France, unetrentaine d'opérations exploiteactuellement cette énergie pourchauffer des logements ou encoredes bâtiments publics. Ces accusa-tions devraient interpeler la popula-tion, les élus, et peut-être l'Andra.Mais au-delà de la concrétisation ounon du Cigéo à Bure, une questiondemeure : que faire de nos déchetsnucléaires ? Pour rappel, laChampagne-Ardenne compte déjàdeux sites nucléaires en activité : lacentrale de Nogent dans l'Aube etcelle de Chooz dans les Ardennes.

Julien Debant

Société11 x

Le maire du village de Bonnet, près de Bure, est le seul élu du coin à s'oppo-ser fermement au projet de stockage des déchets nucléaires.

Déchets nucléaires - Bure

Un collectif dénonce « la malhonnêteté scientifique de l'Andra »

Andra - Exercice de sécuritéOn a crié « Au feu » au Centre de stockage de l'Aube (CSA)Un incendie s'est déclarédans les galeries souterrainesdu Centre de stockage del'Aube (CSA), situées sous les ouvrages de stockage de déchets radioactifs, tandisque trois intervenants travaillaient à l'intérieur.Heureusement, ce sinistre n'était que fiction, lundi 17décembre. Dans le cadre d'un entraînement annuel,l'Agence nationale pour lagestion des déchets radioac-tifs (Andra) a réalisé un exer-cice de sécurité au Centre destockage de l'Aube (CSA). Lescénario portait donc sur la survenue d'un incendie dans les galeries souterraines,situées sous les ouvrages de stockage de déchets radioactifs, tandis que trois inter-venants travaillaient à l'intérieur. Deux des intervenants ont pu sortir rapidement desg aleries. Mais le troisième s'est blessé à la jambe en quittant les lieux. Il était 9 h 43et le Plan d'Urgence interne a été activé. Pour faire face à un tel scénario, l'Andra a organisé les opérations de la manièresuivante : - appel des secours extérieurs ; - prise en charge du blessé par l'équipe de secoursinterne du Centre ; - intervention des secours extérieurs pour localiser l'incendie, eniden tifier l'origine et le maîtriser ; - réalisation des mesures radiologiques par l'Andrapour confirmer l'absence de contamination de l'ensemble des intervenants et deséquipements ; - vérification de l'absence d'impact sur l'environnement. A 11h30, l'Andra a levé son Plan d'urgence interne et engagé une séance d'échangeassociant l'ensemble des intervenants pour déterminer, à partir de cet exemple, de svoies potentielles d'amélioration de la gestion des incidents ou accidents au Centrede stockage de l'Aube. G.P

u Tribunal correctionnel

x« Je reconnais ce que j'ai fait, pas ce que je n'ai pas fait »

Placé en garde à vue après avoir « visité » la déchetterie de Saint-Julien-lès-Villas en pleinenuit, Claude, 18 ans, jeune voyageur, comparaissait ce mercredi devant le tribunal cor-rectionnel de Troyes pour tentative de vol en réunion. Le 19 novembre dernier ce tout jeunepère de famille, après avoir commencé une soirée arrosée au campement, décide pourêtre plus tranquille et continuer à boire avec son frère et son cousin, de se rendre à ladéchetterie. C'est à cet endroit qu'à 22h15 il est pris en flagrant délit de vol par la police.Cette dernière venait d'être alertée suite au déclenchement de l'alarme. Ses comparses,Jordan et Johnny, sont encore mineurs mais ce n'est pas le cas de Claude qui est tout desuite placé en garde à vue. Il n'y était pas allé de main morte : fracturation de la porte dulocal de la déchetterie, de celle de la Société d'alarme, endommagement du grillage dela déchetterie et vol d'un portefeuille se trouvant dans le local (ce qu'il niera en bloc). Lejeune homme blême et plutôt fluet reconnaît seulement avoir forcé la porte de la déchet-terie au moyen d'une barre de fer qu'il dit être allé rechercher au campement un peu plustôt. « Je reconnais ce que j'ai fait, pas ce que je n'ai pas fait », dit-il.Le parquet n'a pas manqué de rappeler que le prévenu n'en est pas à son coup d'essai :cinq mentions de vol avec dégradations en l'espace de trois ans. Pour son avocate, Me Claude Balloul, il avait des circonstances atténuantes : situation familiale difficile, sa famille vivant dans un campement de gens du voyage près de la déchetterie justement,son père purgeant une peine de prison pour vol, de multiples frères et soeurs qui occupent tout le temps de sa mère. Il a arrêté l'école à 16 ans, n'a jamais travaillé ni bénéficié d'aucune aide à la formation. Mais le jeune récidiviste n'a pas échappé à la peineplancher qui plânait au-dessus de sa tête et a été condamné à quatre ans de prison dont 42 mois avec sursis à la condition qu'il rembourse et suive une formation à sa sortie.Car Claude a été conduit à la maison d'arrêt dès sa sortie du tribunal où il restera aumoins six mois.

Marjolaine Combraque

A

Dans le cadre d'un entraînement annuel, l'Agence nationalepour la gestion des déchets radioactifs (Andra) a réalisé un exercice de sécurité au Centre de stockage de l'Aube (CSA)© Andra

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Pour Pôle Emploi, le changement,c'est maintenant ! En effet, 115 conseillers du bassinde Troyes ont quitté leurs anciennesagences pour des locaux flambantneufs, dans trois nouvelles agences.

xIl était grand temps ! La première nouvelleagence de Pôle Emploi à ouvrir a été TroyesCopainville (3, allée Yves de Copainville), laseconde, Troyes Romain-Rolland (107,avenue Edouard-Herriot), a accueilli ses pre-miers usagers le 20 décembre. Enfin, TroyesLangevin (1, place du Professeur Langevin)sera en service le 26 décembre prochain.L'agence Porte des Arts (6-8, rue Nicolas-Siret) n'est pas concernée par ce bouleverse-ment. Ce site est une agence de services spé-cialisés. On y trouve la plateforme de voca-tion, chargée de faire des exercices de recrute-ment. Pas de diplômes mais des compétencesy sont demandées, « nous donnons une chanceà tout le monde  », estime Alain Denizard,directeur territorial de Pôle Emploi Aube. Il ya également des psychologues, les conseillersRSA, ceux qui s'occupent des licenciéséconomiques, etc... Les anciennes agencessont définitivementfermées. Celle de Charmilles sera reprise parun organisme de formation, les agences la Paixet Point du Jour, propriétés de l'Unedic, sont

en vente. Les nouveaux locaux sont loués parTroyes Habitat et la société privée Nacarat. Ce déménagement a nécessité un an et demi detravail. Les entreprises et les demandeurs

d'emploi ont été infor-més, par e-mail ou parcourrier, de leur nouvelle

agence de rattachement. 20 000 flyers ont étéimprimés et distribués avec adresse, carte etlignes de bus desservant celles-ci. A présent,

les inscriptions se font en fonction de l'adressede celle ou celui qui s'inscrit, le départementétant découpé en zones géographiques. Pourles entreprises, chaque agence a plusieurséquipes spécialisées : Services aux entreprises,transport/industrie, construction/associationspour Langevin  ; Services, hôtellerie/restaura-tion et santé/action sociale pour Copainville ;Commerce de détail, agriculture/viticulture,administration, commerce de gros, enseigne-

ment à Romain-Rolland. Pour Alain Denizard, ce changement estnécessaire  «  pour améliorer les services auxusagers et les conditions de travail des agents.Les équipes sont plus importantes et les locauxsont reformatés pour une meilleure organisa-tion des surfaces. Il faut avoir les moyens denotre politique». En revanche, le demandeurd'emploi ne retrouvera pas son conseillerhabituel.

Frédérique Mouzard

Les agences Pôle Emploi sont ouvertes leslundis, mardis, mercredis et vendredis de8h30 à 16h15 et le jeudi de 8h30 à 12h30.Tél. : 3949.

Société13 x

D'après Alain Denizard, les déménagements se sont bien déroulés : « Le traitement des indemni-sations est à jour, nous sommes dans les délais pour les inscriptions ». © l'Hebdo du Vendredi

Pôle Emploi

Déménagement terminé xFermeture des services de l'EtatLes services de l'Etat suivants seront fermésles lundi 24 décembre et lundi 31 décem-bre. Sont concernés la préfecture et lessous-préfectures, la direction départemen-tale des territoires, la direction départemen-tale de la cohésion sociale et de la protec-tion des populations, la direction départe-mentale des finances, l'unité territoriale dela direction régionale des entreprises, de laconcurrence, de la consommation, du tra-vail et de l'emploi (DIRECCTE), le service ter-ritorial de l'architecture et du patrimoine, ladirection territoriale départementale de l'a-gence régionale de santé (ARS).Le service de l'office national des ancienscombattants sera également fermé du 24décembre 2012 au 2 janvier 2013 inclus.

En Bref

Des équipes plus importantes

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Avec plusieurs partenairesfinanciers publics, le conseilgénéral de l'Aube est sur lepoint de racheter le siteindustriel abritant l'entre-prise AT France à Pont-Sainte-Marie. Celle-ci estconfrontée à des difficultésen raison de l'augmentationdu coût des matières pre-mières, mais elle comptebien poursuivre son activitétout en maintenant ses effec-tifs.

xQu'on se le dise, l'andouilletteLemelle ne va pas si mal ! La délibéra-tion du 3 décembre dernier du conseilgénéral de l'Aube qui a approuvé leprincipe de rachat du site industrielabritant la société AT France à Pont-Sainte-Marie pour un montant de 1 700000 euros fait couler beaucoup d'encre.Le département doit encore attendrel'accord de principe de ses partenaires,dont l'Etat, la Région, le Grand Troyeset la commune de Pont-Sainte-Marie.Tout devrait être fixé en janvier 2013.Dominique Lemelle, président dudirectoire chez AT France, et acces-

soirement président de la Chambre decommerce et d'industrie de l'Aube, sedéfend defaire l'amal-game entreses deuxf o n c t i o n squ'il dit « n'avoir jamais mélangées ».« Le Conseil général a fait unedélibération incluant celles des autres

partenaires. Nous serons fixés en janvi-er prochain. J'ai toujours fait des

u s i n e s«  relais » eton comprendque les genssont attentifs

au produit. Au lieu de faire avec despartenaires financiers tels que les ban-ques, on fait avec les collectivités. Par

exemple, au lieu d'être locataire deBNP, on sera locataire du conseilgénéral. Mais en termes d'emplois et deproduction, rien ne changera  ! »,promet le président d'AT France.L'intérêt que porte le conseil généralpour l'entreprise troyenne est d'autantplus un honneur que DominiqueLemelle s'engage à respecter. « On vamontrer que nous ferons mieux en

2013 ». Si le chiffres d'affaires de cetteannée est sensiblement le même quecelui de l'an dernier, autour de 21 mil-lions d'euros, l'entreprise Lemelle a dûfaire face à une augmentation du coûtdes matières premières. « Il était diffi-cile de répercuter cette augmentationsur le client. Et pour autant, nousallons conserver nos recettes. Quand leprix du pétrole augmente, tout lemonde accepte de payer », ajoute leprésident. Aussi, la vente des murs dusite per-mettra de mieux digérer lahausse du prix des matières premières.L'entreprise, reprise en 1970 par lafamille Lemelle, produit quelque 150000 unités par jour, andouillettes, piedsde de porc, jambonneau...Et ce rachat n'aura aucune conséquencesur les effectifs du site, où quelque 145salariés travaillent à Pont-Sainte-Marie, aux Ecrevolles. « Personne n'aentendu parler de licenciement chez ATFrance. Parce qu'il n'y en a pas »,assure Dominique Lemelle.Soutenu par le département, le prési-dent estime que cette décision donneencore davantage « de responsabilités,cela montre que les gens sont attachésà nos produits et nous allons continuerà réussir tout en se développant ».

Géraldine Pion

Le conseil général de l'Aube s’apprête à racheter le site industriel abritant l'entreprise AT France à Pont-Sainte-Marie. © l'Hebdo du Vendredi

C'est signé ! La délégation de ser-vice public entre le syndicat mixte del'aérodrome de Troyes-Barberey et lasociété Keolis arrivant à terme à lafin de l'année, c'est le groupe SNCLavalin qui a été retenu. Décollagele 1er janvier 2013.xUn nouveau pilote prendra les commandes del'aéroport de Troyes en Champagne, à Barberey-Saint-Sulpice, à compter du 1er janvier 2013 pourhuit années, soit jusqu’en 2020. En effet, la délé-gation de service public entre le syndicat mixte del'aérodrome, composé du conseil général del'Aube, de la Chambre de commerce et d'industrieet du Grand Troyes, et la société Keolis, gestion-naire de l'infrastructure, arrive à échéance au 31décembre. Cette dernière s'était naturellementportée candidate pour renouveler sa mission maisle syndicat mixte, qui avait lancé un appel d'offresen 2012, a porté sa préférence au groupe SNCLavalin, également à la tête de l'aéroport de Vatry.« Ce qui a fait la différence, c'est son projet quicorrespond mieux à nos souhaits », souligneDanièle Boeglin, présidente du syndicat mixte del'aérodrome de Barberey. « La priorité sera dedévelopper l'aéroport au niveau économiquemais aussi le secteur des vols d'affaires. Nousn'avons pas de TGV dans l'Aube mais nous avonsun aéroport capable de bien fonctionner, même

en provenance d'Angleterre ».La Corse devrait rester à portée de main desAubois, comme l'été dernier pour la premièrefois, avec le maintien de la ligne Troyes - Bastiapendant la période estivale. Cette liaison,desservie par un ATR 72 de la compagnieDanube Wings avait séduit quelque 850voyageurs aubois et a enregistré un taux de rem-plissage de 70 %. La formule était plutôtalléchante avec un départ chaque samedi, du 30juin au 25 août, pour moins de 300 euros. Et quisait ? Peut-être que le groupe SNC Lavalin quigère plusieurs aéroports locaux dans toute laFrance ( Tarbes, Toulouse, Vannes, Rouen, Tours,Annecy...) développera de nouvelles destinationstouristiques au départ de l'Aube, voire s'équiperade rayons X pour la fouille des bagages, seulpoint noir relevé l'été dernier sur la ligne Troyes-Bastia.

Géraldine Pion

Aérodrome Troyes-Barberey

SNC Lavalin reprend les commandes

« Il était difficile de répercutercette augmentation sur le client »

É conomie14 x

Industrie alimentaire

Changement de bailleur pour l'andouillette Lemelle

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xJournée portes ouvertes aux bacheliers à l'UTT de Troyes, le 12 janvierL'Université de technologie de Troyes ouvrira ses portes aux futurs bacheliersscientifiques, aux étudiants d'IUT, de BTS, de Licence et de classes prépara-toires scientifiques qui souhaitent découvrir le métier d'ingénieur, le samedi 12janvier 2013, de 9h30 à 16h30. Sur place, une présentation générale de l'u-niversité sera développée en amphithéâtre à 10 h 30 ou 14 heures. Au pro-gramme, rencontre avec des enseignants, des étudiants, informations sur lesconditions d'admission, la vie étudiante... Rendez-vous au 12, rue Marie-Curieà Troyes. Renseignements au 03 25 71 76 00.

xConseil régional : des départs et des voeuxLors de la session plénière qui s'est tenue lundi 17 décembre à l'assembléerégionale, on débattait du projet de budget pour 2013, que nous décrivionsdans ces colonnes la semaine dernière. Et comme il y a deux ans, le leader del'opposition de droite, Jean-Luc Warsmann, a quitté la salle, suivi par ses col-lègues. Le député des Ardennes est parti pour stigmatiser le manque dechiffres figurant dans les orientations budgétaires présentées par la majorité.Le président Jean-Paul Bachy a rappelé que les orientations avaient pour butde fixer les grandes lignes du budget, pour en débattre, et non pas les chiffres.Par ailleurs, et sur proposition de la majorité de gauche, le Conseil régional aadopté deux voeux lors de cette session. Le premier concerne le refus deslicenciemen ts boursiers, appelant à un projet de loi qui interdirait les suppres-sions d'emplois à visées boursières. Le second voeu adopté est relatif à la pro-grammation budgétaire européenne ; les élus champardennais regrettent queles chefs de gouvernement de l'Union européenne n'aient pas réussi à se met-tre d'accord sur le budget pour la période 2014-2020 et appellent les chefsd'Etats européens à transc ender les visions de court terme et de saisir l'oppor-tunité de faire de l'action européenne l'outil de la sortie de crise.

En Bref

La liaison Troyes-Bastia, desservie par un ATR 72de la compagnie Danube Wings avait séduitquelque 850 voyageurs aubois et a enregistré untaux de remplissage de 70 % l'été dernier. © DR

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Il y a quelques semaines, legéant américain de la venteen ligne Amazon annonçaitl'implantation d'un nouveausite dans le Nord-Pas-de-Calais, faisant suite auxinstallations déjà réaliséesprès de Chalon-sur-Saône,Orléans et Montélimar.Partout, ou presque, maispas en région. Les spécia-listes nous expliquentpourquoi.xEn douze ans, Amazon s'est implan-té sur quatre sites en France, des cen-tres logistiques de préparation et d'en-voi des commandes passées sur le siteinternet du leader de la distribution enligne. Il y a eu d'abord Saran, dans l'ag-glomération d'Orléans, dès 2000, qui apermis la création de 1 400 emplois.Ensuite, il a fallu attendre dix ans pourvoir un nouveau site ouvrir dans laDrôme, à Montélimar. Là aussi, 1 400emplois créés. Et en 2012, le cyber-marchand a annoncé deux ouvertures :à Sevrey, près de Chalon-sur-Saône(1 400 emplois), et plus récemment,début décembre, à Lauwin-Planque,dans le Nord-Pas-de-Calais, pour unentrepôt encore plus grand chargé d'al-

imenter tout le nord de la France et leBénélux. Bénéfices pour le bassin :2 500 emplois. De quoi se poser la question, pourquoipas en Champagne-Ardenne ?Concernant la toute dernière implanta-tion, et l'explication vaut égalementpour le site de Montélimar, le géantaméricain a choisi ses situations pourdes raisons géographiques. «  Pour le dernier site, la région s'est position-née, via Champagne-ArdenneDéveloppement (Cadev), expliqueValérie Thiery, en charge de la logis-tique à AubeDéveloppement.Mais Amazoncherchait uneposition au nordde de Paris. » AuConseil général de la Marne, le prési-dent René-Paul Savary regrette « qu'ilsne nous aient pas sollicités plus que ça.Mais il s'agit de groupes qui choisis-sent leurs site en fonction de leur terri-

toire de développement  ». Amazonsemble effectivement savoir très bienoù se positionner pour couvrir laFrance.L'explication, donc, vaut aussi pourMontélimar, qui permet d'alimenter lesmarchés du sud de la France et d'ouvrirles portes de l'Italie et de l'Espagne.Mais Chalon-sur-Saone, ouvert il y asix mois ? «  A Chalon, ils se sontinstallés parce qu'il y avait un bâtimentimmédiatement disponible, se souvientValérie Thiery. Je ne sais pas siAmazon voulait s'installer forcément à

Chalon, mais il yavait un bâtimentdisponible. Dansnotre secteur, rienn'était immédiate-ment disponible. Et

puis le lobbying politique a dû joueraussi.  » Et là, Arnaud Montebourg, àl'époque Ministre du RedressementProductif depuis quelques semainesmais personnalité incontournable en

Bourgogne depuis de nombreusesannées, a sans doute fait chauffer letéléphone. Quelques années aupara-vant, il n'avait rien pu faire pourempêcher la fermeture de l'usineKodak de production de pelliculesphoto, coûtant 3 000 emplois...Si l'on remonte plus loin, lors de la pre-mière implantation d'Amazon enFrance, près d'Orléans, la Champagne-Ardenne n'était peut-être pas encorevraiment compétitive, la crise n'étaitpas passée et la filière champagne suf-fisait, Paris était encore à près de deuxheures de Reims, Orléans déjà à uneheure...Pour Jean-Paul Bachy, le président deRégion, « il manque à la région, à monsens, deux éléments pour convaincredes groupes de cette taille de s'installerchez nous. D'abord, il lui manqued'être fière d'elle-même. Aux acteurs duterritoire, dans tous les domaines, dedonner une meilleure image. Etensuite, la région souffre d'un manque

de jeu collectif. Et c'est comme dans lesport, si on ne joue pas collectif... Nousdevons avancer ensemble, montrertoute notre conviction pour gagner enconfiance et faire bouger les choses.Quand je dis ça, quand j'invite tout lemonde à travailler ensemble, je suisdans mon rôle. Mais il y a encore tantde chemin à parcourir. C'est pour çaque je suis favorable à un réseau devilles du nord au sud de la région. »Jean-Paul Bachy n'a jamais caché son« hostilité » à l'égard du projet de pôlemétropolitain G10, autour de Reims. Etdoit bien savoir que les villes du sud(Chaumont, Troyes...) se tournent plusvolontiers - plus naturellement ? - versla Bourgogne. Pourtant, le contre-exemple existe : « Regardez ce qui sefait en matière d'enseignement.L'ensemble des établissements d'en-seignement supérieur et de recherchede la région travaillent ensemble et çaprofite à tous. Il a fallu cinq ans debagarre pour y arriver. »« Je sais que beaucoup d'acteurs sontpositifs, mais quand d'autres ne veulentpas bouger », conclut Jean-Paul Bachy. Pour la prochaine implantationd'Amazon, alors ? Sauf qu'a priori,Amazon, qui opère dans une logique dequadrillage, a terminé ses implanta-tions en France...

Tony Verbicaro

N°16 du 21 déc. au 10 jan. 2013

troyes. lhebdoduvendredi.com

© DR

xLe Commissaire européen à l'agricultureDacian Ciolos a présenté mercredi 19 décem-bre en Conseil des ministres européens de l'a-griculture les conclusions du Groupe à HautNiveau concernant les droits de plantation devignes. Si rien n'est encore fait puisque ladécision finale revient au parlement, leCommissaire a retenu la proposition retenuepar une majorité des états membres, à savoirl'introduction, pour toutes les catégories devin, d'un système d'encadrement communau-taire a priori, reposant sur un mécanisme d'au-torisations gratuites et incessibles valablestrois ans. La délivrance de ces autorisations,sur la base de critères objectifs et non dis-criminatoires, doit relever de la responsabilitéde chaque Etat membre, lequel a de surcroît lapossibilité de rester en-deçà du taux maxi-mum de croissance édicté au niveaueuropéen.Jean-Paul Bachy, sous sa casquette de prési-dent de l'Assemblée des régions européennesviticoles (Arev) s'est félicité du Conseil desministres de mercredi. Le président de laRégion Champagne-Ardenne a eu une entre-vue avec Dacian Ciolos mardi 11 décembre, àtrois jours de la dernière rencontre du Groupeà Haut Niveau.L'Arev propose toujours la création d'unobservatoire viti-vinicole européen, pourcompiler et analyser toutes les données de la

filière et servir de tableau de bord pour unpilotage précis du potentiel de production, sonattachement au système de cadastre viticole,et enfin la nécessité que le pourcentage deplantations nouvelles soit fixé conjointementpar le Conseil des ministres européen et lacommission, dans la mesure où s'instaure unecogestion du potentiel de production.

Tony Verbicaro

Jean-Paul Bachy a su faire entendre la voix desrégions viticoles auprès de la Commission.© l'Hebdo du Vendredi

Vignes - Droits de plantation

Vers un système régulé, gratuitet incessible de trois ans

xPour ses dix ans en Champagne-Ardenne, la Validation des Acquis de l'Expérience aréuni une centaine de professionnels à l'Hôtelde Région. Au programme : l'évolution du dispositif, ses perspectives d'avenir et lestémoignages de candidats ayant tenté l'aven-ture. « Après une baisse des dossiers déposésdepuis 2008, il semblerait qu'on stagne voirequ'on reparte légèrement à la hausse sur 2012et 2013 », observe Anita Weber, responsabletechnique du Dispositif académique de valida-tion des acquis (DAVA). « A l'origine, la VAE ciblait les personnes diplômées de niveau V (CAP-BEP) ou sans qualification.Actuellement, ce sont plutôt les niveaux III etIV qui l'utilisent (BTS et Bac). Avec un profiltype : les femmes salariées de niveau III ».Les points forts de la région ? Des certifica-teurs présents dans les quatre départementspour accompagner au plus près les candidats.Le suivi à distance, via la visioconférencenotamment, fait partie des projets à l'étudepour faciliter leurs démarches. « Nousanticipons également sur les emplois d'avenir,pour permettre aux personnes issues de cescontrats de capitaliser ensuite leur expérienceavec la VAE ». Autre initiative régionale àsouligner : la mise en place d'un numéro d'ap-pel dédié au grand public, Allo VAE.Et Jean-Albert Noël, chargé de mission à laCellule régionale inter-services VAE, de pré

ciser : « Entre 900 et 1 000 candidats passentchaque année devant le jury. 85 % d'entre euxobtiennent une validation intégrale ou par-tielle. Nous avons encore du mal à percer lesmétiers de l'industrie, du bâtiment et de l'agri-culture. L'une des caractéristiques champar-dennaises, c'est ce partenariat exemplaireentre le Conseil régional et Pôle emploi, quibooste la communication auprès des deman-deurs d'emploi et permet de financer inté-gralement leurs VAE ».

Sonia LegendreRenseignements auprès d'Allo VAE au 03 26 21 99 33 www.vae-champagne-ardenne.com

Plus de cent professionnels réunis pour lesdix ans de la VAE en Champagne-Ardenne © Arifor

Validation des Acquis de l'Expérience

La VAE en région, 10 ansaprès, ça donne quoi ?

Amazon n'a pas de projet de cinquièmeimplantation en France

Implantation

Pourquoi Amazon n'a pas choisi la Champagne-Ardenne ?

É conomie15 x

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Avant le dernier match allerau Stade Chaband-Delmasoù l'Estac affronteraBordeaux pour le comptede la 19e journée, le président Daniel Masoninous livre ses impressionsaprès presque une moitiéde championnat.xPrésident, comment vous sentez-vous dans cette Ligue 1 ?Bien ! Qui se plaindrait d'être en Ligue1, ce n'est que du bonheur. Il ne fautpas oublier où nous étions il y a deuxans et huit mois... (reléguée en natio-nal, ndlr). J'ai repris le club dans la m...Excusez-moi du terme, mais c'était lamisère car le club était en danger.Aujourd'hui je suis agréablement sur-pris d'être remonté si vite, un gros tra-vail de l'ensemble du club nous permetd'être là où nous sommes à l'heureactuelle, en Ligue 1 !Cette deuxième victoire, contreAjaccio samedi (3-2), vous fait dubien, mais à 3-2 que vous êtes vousdit ?Ça aurait été injuste de ne pas l'em-porter sur ce match au vu de la presta-tion fournie. Les deux buts restentanecdotiques, le second est au bout du

temps additionnel, on retient les troispoints seulement. Le but était derenouer avec la victoire, les butsencaissés, on va y remédier.Quelle est l'ambiance dans le vesti-aire, votre avis sur le groupe ? L'ambiance est la même que la saisonpassée et celle d'il y a deux ans, c'estnotre force. On est montés grâce à cetesprit de camaraderie et on va se main-tenir grâce à ça aussi. Même lesjoueurs qui ne jouent pas se sententconcernés, ils aimeraient jouer, c'estsûr. Ce ne serait pas normal si c'était

l'inverse ! C'est un club familial, c'estnotre force.

Un mot sur Corentin Jean ?On espère, on est sûr qu'il a beaucoupde talent, il est jeune. Il peut devenir ungrand joueur s'il n'a pas de pépinsphysiques qui freineraient sa progres-sion. Il est très intelligent, ce qui estrare dans le milieu, c'est notre futurMatuidi, au poste d'attaquant ! (BlaiseMatuidi, milieu de terrain du Paris SGet de l'équipe de France, a été formé àTroyes, ndlr).

Quel bilan tirez-vous à mi-saison ?Décevant, parce qu'on ne mérite pascette 19e place. On devrait avoir septou huit points de plus. Si on n'avait paseu ces problèmes de blessures endéfense centrale... Je suis forcémentdéçu sur l'aspect comptable.Comment allez-vous aborder laCoupe de France ? On se rappelle des jeunes envoyés àAjaccio en 16es de finale la saisondernière...En 32es, on s'était qualifiés à Caen,alors en L1 ! Ensuite pour Ajaccio, situ te qualifies avec les jeunes on dit« qu'est ce qu'ils sont bons » et si tuperds, on dit « ils font l'impasse », c'estbien français ça ! Cette compétition,on la joue à fond, c'est une coupe deprestige et elle peut rapporter un peud'argent. Après s'il faut faire tournerl'effectif, on le fera pour préserver lesjoueurs.L'effectif va-t-il bouger pendantl'intersaison, des recrues sont àattendre ?Aujourd'hui nous n'avons pas de piste,mais nous cherchons un attaquant, pasde noms pour avancer sur un dossier.C'est une denrée rare ! Ensuite, s'il y aun départ, il sera compensé par unearrivée.Les Girondins, pas très en forme,qui restent sur trois nuls, sont-ils

bons à prendre ?Tout le monde est bon à prendre, on sedéplace toujours pour faire un résultat,mais entre la logique et la réalité ! Jene sais pas si Obraniak sera de la par-tie (il sera finalement forfait etTrémoulinas incertain). Ils ont l'airémoussés.

Propos recueillis par Jérémy Pichon

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Le président de l'Estac est positif. © l'Hebdo du Vendredi

Foot (L1, 19e journée) Bordeaux - Estac - Interview Daniel Masoni

« On va se maintenir grâce à l'état d'esprit du groupe ! »

Sport16 x

N°16 du 21 déc. et 10 jan. 2013

troyes. lhebdoduvendred i .com

xL'Estac féminin et la Coupede France, c'est déjà finiLes féminines se sont lourdementinclinées lors du premier tourfédéral de la Coupe de FranceFéminine contre Saint-Memmie (5-0). La réaction lucide du coach, LoïcFeugey : « On a fait un non-match.Sauf les 30 premières minutes avecune barre, un but contre le cours dujeu. Ensuite on a sombré, on n'a passu réagir collectivement. »

FC Montceau-Bourgogne -Estac samedi 5 janvier à 18 h Pour son entrée en lice en 32e definale de la Coupe de France, l'Estacse rendra au Stade des Allouettespour son premier match de l'annéeà Montceau-les-Mines, pension-naire du groupe B en CFA avec lesréserves de l'AJ Auxerre, Nancy,Sochaux ou encore le PSG.

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Deux clubs amateurs aubois,Saint-Julien-Les-Villas et La Chapelle, ont remportédimanche leur rencontre de Coupe Gambardella.Pour la première fois, deux « petits » clubs du département serontprésents en 64e de finale.

xInitialement prévues le 9 décembre(les matches ont été reportés en raisondes intempéries), les rencontres se sontdisputées dimanche 16 décembre.Malgré des conditions de jeu à la limitedu praticable, les acteurs du match ontlivré un beau spectacle, avec certesquelques glissades. Après un roundd'observation et des visiteurs plutôt àl'aise avec le ballon, ce sont les locauxqui ont ouvert le score (13e). Ensuite cefut un festival offensif d'un côté commede l'autre. « On aurait pu finir sur unscore de 8-6 », confie MichaëlRichardon. Les cinq buts sancéens sontl'oeuvre d'un joueur, Julian Thierry :« C'est la première fois, je suis supercontent. » Cette qualification en 64e definale est une première pour le club.« Je suis heureux pour les joueurs qui

font preuve d'un excellent état d'esprit,c'est exceptionnel d'accéder à ce niveaupour le club ! Le travail mis en placepour la formation avec OlivierLamontre paie, on a livré un très grandmatch dans des conditions de jeu diffi-ciles pour les deux équipes », poursuitMichaël Richardon. Le tirage au sortleur a réservé comme adversaire àdomicile un pensionnaire du champi-onnat national, Drancy.À quelques kilomètres de là, sur un ter-rain de La Chapelle-Saint Luc, le RCdes Sportifs Chapelains recevait le FC

Linas Monthléry. Le RCSC s'est luiaussi imposé, 4-2. Mais c'est à un toutautre match que se sont livrés les deuxéquipes, avec notamment une interrup-tion de 10 minutes juste après la mi-temps, à cause d'un orage de grêle, suiv-ie d'une bagarre entre les joueursadverses alors que les Chapelainsmenaient 3-0. L'échauffourée a abouti àdeux exclusions à l'heure de jeu. Unmatch mouvementé, en somme !Tshomba Oliviera s'offre lui un coup duchapeau, trois buts aux 55e, 60e et 70eminutes.

Le coach linois reviendra sur la rencon-tre : « Ils nous on été supérieurs danstous les domaines, nous avons été la-mentables tout simplement. » De soncôté, Jérôme Erard analyse un match« à l'image de notre saison, cohérent etsolide. Notre solidarité les a faitplonger, à 1-0 à la pause, je leur ai ditque s'ils mettaient le deuxième, ilsplongeraient. Un super groupe, c'estune fierté de l'avoir. » Apprenant alors la qualification des Sancéens,Jérôme Erard évoquera un moment « historique, c'est super pour les deux

clubs » et le nom du prochain adver-saire de son équipe, « Sedan, mêmechez nous, c'est un autre un monde, 5%de chance que nous passions, mais jeles prends !!! ».Les deux rencontres sont prévues ledimanche 13 janvier à 14 h 30. Avecl'espoir que l'une des rencontres soitdécalée pour que les deux matches ne sejouent pas en même temps. Sinon, lesamateurs aubois de football devrontchoisir.

J.P

N°16 du 21 déc. au 10 jan. 2013

troyes. lhebdoduvendredi.com

Le RCSC, en blanc, a su prendre le jeu à son compte. © DR

Coupe Gambardella

Saint-Julien et La Chapelle qualifiés !

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Julian Thierry, auteur d'un quintuplé, a terrassé Saint-Doulchard. © DR

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Loisirs18 xtroyes. lhebdoduvendredi.comN°16 du 21 déc. au 10 jan. 2013

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x Poissons du 20.02 au 20.03Si vous êtes pris(e) entre deux feux, faites preuve de sang-froid. La chance vous soutiendra, mais à condition quevous restiez prudent et, surtout, très discret. Carpe diem !

Benoit MELVHILLE

oroscopeH hampagne et gastronomie ”

xToujours plus d'audace !

“C

e vin (sans bul le) de l 'Hebdo

xLe Muscat de Noël 2012 - Cazes

LDepuis 1895, la famille Cazes cultive la vigne à Rivesaltes, au coeur du Roussillon, entre Pyrénées etMéditerranée.Véritable pionnière dans la production etla commercialisation de vins duRoussillon, la marque Cazes est uneréférence partout dans le monde. Fortede ses 220 hectares, la Maison Cazespossède le plus grand vignoble de Franceen agriculture biologique et biody-namique.

Du solei l au pied du sapinLe rituel du Muscat de Noel s'appuie surune ancienne coutume qui consistait àgarder, à la fin des vendanges, quelquesgrappes de muscat sur souche que l'onpressait en novembre et dont le précieuxliquide était servi après la messe de

minuit accompagné de pâtisseries.Depuis 1997, la tradition Muscat de Noëla été remise au goût du jour, mais cettefois, sous la forme d'un « vrai vin ».Le muscat à petits grains qui compose leMuscat de Noël fait l'objet d'une courtemacération de 12 heures avant lemutage, opération consistant à ajouterde l'alcool neutre en cours de fermenta-tion pour conserver une partie des sucrescontenus naturellement dans le raisin.Conçu pour une consommation « enprimeur », il est mis en bouteilles très tôt(50 jours après la vinification) et quitte leschais du domaine au moment de sonagrément, le 15 novembre.De 8 000 bouteilles au départ, la pro-duction du Domaine Cazes est passée à40 000 bouteilles pour le millésime2012. Son goût de raisin frais, de fruits

tropicaux et sesparfums de fleursblanches lui permet-tent d'accompagnertoutes les douceursque l'on s'accordelorsque sonnent les24 coups de minuit.Servi avec le foie grasmi-cuit, il apporte unenote exotique à l'al-liance. Le servir à unetempérature de 8-10°C.

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Encore un livre sur le cham-pagne et la gastronomie ! Pasvraiment. Franck Wolfert etRichard Marchal ne proposent niun catalogue de recettes, ni unguide de champagnes, maisune invitation au coeur desvibrations sensorielles. Celles quifont les bons accords entre le vindes rois et des plats imaginéspar quelques grands noms de lacuisine régionale. Oenophilepassionné, formateur, créateurde nombreux ateliers de dégus-tation, Franck Wolfert a sorti desa « boîte à outils » quelques clésimparables pour optimiser lesalliances. Professeur auLaboratoire d'oenologie de l'uni-versité de Reims Champagne-Ardenne, Richard Marchal aaccompagné les chefs dansl'élaboration de leurs alliances.Leur démarche collective estnovatrice car elle propose unesorte de grille de lecture, uneméthode pour analyser le metspuis le vin de Champagne avant

de les rapprocher. Au mieux deleur forme !L'alliance est « fusionnelle »lorsque le met et le vin se regar-dent dans les yeux ou de raisonlorsqu'ils se contente de seregarder dans la même direc-tion.Blancs de blancs, Blancs denoirs, rosés, champagne devignerons ou de négociants par-ticipent à cette démarcheludique et pédagogique. Cebeau livre ravira ceux qui aimentles explorations, l'aventure, unecertaine audace autour des fon-damentaux de l'alliance culi-naire. Et jouer, sans forfanterie,avec les « mécaniques de la sen-sation ».

J.B« Champagne et gastronomie» de Franck Wolfert etRichard Marchal aux éditionsVins & Atmosphères. 215pages. 37 euros. En librairieet sur commande à :[email protected]

Solution n° 15

Sudoku

Page 19: L'Hebdo du Vendredi - Troyes - 16

19 xSortie N °1 6 d u 2 1 d é c . a u 1 0 j a n . 2 0 1 3t roye s . l h ebdoduvend red i .c om

SPECTACLESvendredi 21 décembre

LE GRAND CIRQUE SUR L’EAU

Le spectacle événement pour toute lafamille ! Unique en Europe, avec un bassinde 60 000 litres d’eau.

À 19h30. Autres dates : Samedi 22 à 11h, 14h30, 17h30, et20h30. Dimanche 23 à 10h30, 14h30 et 17h30.

Lundi 24 à 11h et 14h. Esplanade du parc des expositions. Vendredi 21 à 19h30, tarif unique : 13 euros pour tous (sauf

loges). Autres tarifs : de 22 à 46 euros.

samedi 22 décembre

SCÈNE LOCALE : L’HISTOIRE DE BABAR

Partition pour récitant et piano créée parFrancis Poulenc en 1946. Avec Pascal Bro-ché, récitant et Anne-Claire Courberand,piano. En partenariat avec le ConservatoireMarcel Landowski.

À 16h00. Médiathèque du Grand Troyes. Gratuit.

jusqu’au dimanche 23 décembre

DÉAMBULATIONS MUSICALES DANS LE COEUR

DE TROYES

8 et 9 décembre : Fanfare polaire avec 6 mu-

siciens venus de Sibérie. 15 et 16 décembre : La Parade des Neiges. 22 et 23 décembre : Le Rêve de neige.Déambulation de personnages sur leurséchasses.

Entre 14h et 19h, au départ du Marché des Halles puis dans le coeur de ville.

jeudi 27 décembre

CINEMÔMES

Un film pendant les vacances scolaires.À 15h00. Médiathèque du Grand Troyes. Gratuit.

jusqu’au dimanche 13 janvier

PROJECTION SON ET LUMIÈRESÀ 18h00. Sur la façade de l’Hôtel de ville, Troyes.

jeudi 24 janvier

AU FIL D’ŒDIPE

Marionnettes, perches, poulies, trappes, toutsera manipulé à la vue du spectateur. Le pu-blic sera au coeur du dispositif scénique.

À 20h30. Espace Gérard Philippe. Tarifs : 16 , 13, 7.50 euros.

CONCERTSvendredi 21 décembre

CONCERT DE L’APOCALYSPE

3 Groupes: Apostat, Black Rose, Out ofControl.

À 21h00. Mac Callary’s. Entrée libre.

vendredi 21 décembre

CHRISTMAS PARTY AU BISTRO

Dès 21h30 tous en piste avec Alix le sonori-sateur. Du Swing au boogie, de la salsa enpassant par le disco, la pop et le rock.Dress code: Tout le monde doit porter durouge; cadeaux à la clef! C’est Noël avantl’heure.

À 21h30. Au Bistro.

samedi 22 décembre

WE WERE WARNED

Apéritifs pour les survivants, si on est tou-jours vivants. Avec June & the Soul Robberset Dove Mleh.

À 19h00. Bar D’en Face.

samedi 22 décembre

CONCERT DE LA RÉSURRECTION

Concert Rock 70’s 90’s avec «KI’AM». VenezFaire la Fête !!! Venez déguisés !!!

À 21h00. Mac Callary’s. Entrée libre.mardi 25 décembre

MUSIQUE POUR ORGUE : FÊTE DE NOËL

Concert donné par Michael Matthès, orga-niste.

À 17h00. Cathédrale de Troyes.lundi 31 décembre

MUSIQUE POUR ENTRÉE DANS LA NOUVELLE

ANNÉE

Musique pour orgue, piano et instruments àcorde.

À 20h00. Salle Val de l’Isle.mardi 1er janvier

MUSIQUE POUR ORGUE

Concert donné par Michael Matthès, orga-niste.

À 17h00. Cathédrale Saint-Pierre Saint-Paul. Entrée libre.dimanche 6 janvier

ORCHESTRE D’HARMONIE DE TROYES

Concert du Nouvel an.À 10h30. Théâtre de Champagne. Tarif unique : 4 euros.

SPECTACLES CONCERTS SPECTACLES CONCERTS SPECTACLES CONCERTS SPECTACLES CONCERTS SPECTACLES CONCERTS SPECTACLES CONCERTS

Cinéma

Renoir, une vie inspiranteRenoir, le nouveau film de GillesBourdos sortira en salle le 2 janvier2013. Lourde tâche pour lecinéaste car il s'agit du premier filmjamais réalisé à propos du célèbrepeintre. Présenté au festival deCannes dans la catégorie Un certainRegard, ce film a été diffusé en avant-première au Cinécity, à Troyes, le 12décembre dernier en présence duréalisateur.

xCagnes-sur-Mer, Domaine des Col-lettes, 1915. Aline, la femme de Pierre-Auguste Renoir vient de mourir, c'est ledébut de la guerre et les deux fils aînéssont enrôlés, la polyarthrite n'en finit pasde déformer les articulations et de fairesouffrir l'artiste... Et pourtant celui-ci nese plaint pas, il continue de peindre coûteque coûte et de magnifierla beauté des femmes.D'une femme en parti-culier : Andrée Heuschling,Dédée, le nouveau modèlede Renoir. Jean, le deux-ième fils blessé à la jambe rentre aux Co-lettes et s'éprend de la voluptueuserousse. Le décor est planté.Pourquoi 1915? « Le fait qu'Andrée ar-rive à ce moment-là permet de faire lajonction dans le domaine des Renoir.Elle aide Auguste dans ses dernières oeu-vres et montre le chemin du cinéma àJean » explique Gilles Bourdos. Le réa-lisateur s'est inspiré d'une partie du livrede Jacques Renoir, «  Le tableauamoureux » qui retrace la fin de la vie de

son arrière-grand-père. « Je rêvais quesoit mise en scène l'histoire d'AugusteRenoir entouré de ses modèles et de sesenfants pendant la période de la premièreguerre mondiale, confie Jacques. Le filmest de grande qualité, je ne voyais pasMichel Bouquet mais je voyais Renoir ».Pour Gilles c'est incroyable qu'il n'y aitpas eu d'autres réalisations sur la vie dupeintre auparavant  ; il s'est penché surune période difficile et la présente demanière heureuse et très poétique.L'esthétisme des corps, de la nature estmis en avant et comme dans les tableauxde Renoir, la lumière y a une placeprépondérante. «  J'avais rêvé ce filmcomme quand on entre dans un bainchaud. La caméra est tout le temps dansdes mouvements très lents, fluides,voluptueux, caressant les choses. J'aibeaucoup regardé la peinture de Renoiret je me suis autant influencé du travail

de Jean que de celui desimpressionnistes eux-mêmes ». Pour un premier film surRenoir, la périodetraitée n'étant pas évi-

dente, le côté esthétique est très réussi, lejeu d'acteur du trio Michel Bouquet (Au-guste Renoir), Christa Theret (Dédée) etVincent Rottiers (Jean Renoir) est justeet touchant tout autant que celui de« l'aéropage féminin » autour du peintre.Souhaitons que cette réalisation en fassenaître d'autres sur des périodes plusfastes de Renoir à Paris ou même à Es-soyes !

Marjolaine CombraqueGilles Bourdos, à l'avant-première de son film « Renoir » à Cinécity à Troyes. © l'Hebdo du Vendredi

« J'avais rêvé ce film comme quand on entre dans un bain chaud »

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20 xSortie N °1 6 d u 2 1 d é c . a u 1 0 j a n . 2 0 1 3t roye s . l h ebdoduvend red i .c om

jusqu’au samedi 29 décembre

EXPOSITION : ANDRÉ MAIREPeintre voyageur, il rapporta de ses nom-breux voyages des dessins et toiles d’inspi-ration Art Déco, marqués par un sens uniquede la monumentalité.

Vernissage le vendredi 23 novembre à 19h,en présence de la fille de l’artiste Madame Lorédana HARS-

COET-MAIRE. Galerie Saint-Martin.http://www.art-galerie-saint-

martin.com/andremaire2012/index.html

jusqu’au mardi 25 décembreBIJOUX EN PÂTE DE VERRE

Annie Vincent - Buffet présente ses der-nières créations : bagues, broches, penden-tifs, boucles d’oreilles, boutons demanchette... La pupart sont dorés à l’or fin.

Galerie Saint-Martin, 5, Boulevard Victor Hugo, Troyes. Bijoux en vente sur place.

jusqu’au samedi 29 décembreEXPOSITION DES PHOTOGRAPHIES DE FRANCISGOUSSARDExposition « Portes et fenêtres ». Des fa-çades d’immeubles de La Chapelle Saint-Luc, qui côtoient des portes de maisonsrencontrées au détour des pérégrinations duphotographe en Italie, au Maroc, à Bar-sur-Aube ou Landreville.

Médiathèque de Sainte-Savine. Mardi : 14h-19h. Mercredi : 10h-12h / 14h-18h. Jeudi et vendredi: 16h-18h.

Samedi : 10h-12h / 13h30-17h.

jusqu’au dimanche 30 décembreNATHALIE ANDRIEU

Passeart. Vernissage : vendredi 30 novembre, à partir de 18h30. Horaires : lundi, mardi, jeudi, vendredi

17h30-20h, mercredi et samedi 15h-20h, les dimanches de décembre de 16 h à 20h.

jusqu’au lundi 31 décembreDOUBLE TRANCHANTMonologue d’un coutelier de Fabrice Vigne,

il a été illustré par la linogravure de Jean-Pierre Blanpain, illustrateur de littérature dejeunesse.

À 12h00. Médiathèque du Grand Troyes.

jusqu’au samedi 19 janvierPASCAL LEMOINE ET SVEIN HJORTH-JENSENSculpture verre soufflé et céramique.

Pont-sainte-Marie.

jusqu’au dimanche 27 janvierCOLLECTIF RÉVÉLATEURSExposition de photographies.

À 15h30. 3ème étage Résidence Comte Henri, rue de la Marne, Troyes.

jusqu’au dimanche 27 janvierEXPOSITION : L’�ÉCOLE AU MOYEN ÂGEAu travers de plus de 80 documents repro-duits sur panneaux, l’exposition évoque ainsi

les techniques et moyens d’enseignement,du VIe siècle à la fin du XVe siècle, pour ap-prendre à lire, écrire, compter ou encorechanter !

Ouvert du dimanche au vendredi de 14h à 17h30 (fermé les samedis et jours fériés.

Salle d’exposition de la Maison du patrimoine. Entrée libre.

jusqu’au samedi 2 févrierEXPOSITION : LA NAVIGATIONVous découvrirez dans cette exposition l’en-semble des outils permettant de naviguer.De la pierre de soleil jusqu’au système de lo-calisation par satellite en passant par les ou-tils de radionavigation.

Maison de la science Hubert Curien, 2 Ter, Rue Lamoricière, Sainte-Savine.

Entrée libre.

EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSITIONS EXPOSI-

Cirque

Féerie aquatique avec le Grand Cirque sur l'eau

xAutour d'un bassin de 60 000 litresd'eau, entrez dans un voyage féerique,drôle et magique à travers les océans. Al-liant illusions, rires et haute voltige, cespectacle réunit les plus grands artistesdu cirque à l'échelle mondiale, tel le duoKavas qui présente un numéro d'équili-bre unique au monde, Valentyna Mruz etson trapèze à grands ballants, ou encoreDavid Wolf, équilibriste sur piédestal.Un magicien, le Prince du Rola-Rola etdes bêtes à plumes ou à poils serontégalement de la partie. Ziggy et Andrew, les deux otaries mas-cottes du spectacle éclabousseront lepublic, avant que les perroquets d'Ama-zonie montrent leurs prouesses sur patinsou en trottinette, et que les fameux chatsdu cirque Nikouline de Moscou réalisentun parcours commando accrochés à uneéchelle !Tel un fil rouge, Alex et Robby accom-pagneront le public pendant toute la

durée de ce voyage aquatique. Sur scèneentre deux numéro, les clowns russes en-tameront une partie de pêche dans l'im-mense bassin au centre de la piste, unepérilleuse chasse au requin, une prome-nade en bateau... Pour l'occasion, le Parcdes expositions aura les pieds dans l'eaujusqu 'au 24 décembre. La troupe se pro-duira dix fois avant de poursuivre satournée à travers la France.

A.T

Grand Cirque sur l'eau, au Parc des Ex-positions vendredi 21 décembre, à 19 h30; samedi 22 décembre, à 11 h, 14 h 30,17 h 30 et 20 h 30, dimanche 23 décem-bre, à 10 h 30, 14 h 30 et 17 h 30 ; etlundi 24 décembre, à 11 h et 14 h. Réser-vation des places dans les points devente habituels (pour deux placesachetées, la troisième est gratuite si vousréservez sur www.cirquesurleau.com).

David Wolf, équilibriste sur piédestal, présente son numéro d'équilibre. © DR

Théâtre - Camus DiderotEnvolez-vous à la Madeleine !Camus et Diderot, deuxhommes engagés et di-recteurs de grandschantiers de démocratisa-tion de la pensée, ont biendes points communs à tra-vers L'encyclopédie pourl'un et le Combat pourl'autre. Bien plus qu'unefraternité. Comment fairepour les célébrer ensem-ble sans tomber dansd'horribles anachro-nismes. En les invitant àvenir jouer, au badminton,aux raquettes et volantsmais avec des partenairesde leur temps. Dans lepremier set, Diderot retrouve Madame Epinay, Rousseau et Grimm. Dans un second set,Camus, Sartre, Simone de Beauvoir et René Char reprennent la balle au bond. EvelyneLoew vous fera deviner comment la partie se termine. Avec la compagnie Théâtr'âme,« Plumes, volants et satellites», sera donc une belle occasion de vous divertir tout envous instruisant !

« Plumes, volants et satellites » jeudi 10 janvier à 19 h 30, au théâtre de laMadeleine. Tarifs : de 7,50 à 16 euros. Infos et réservations au 03 25 43 32 10. Rue Jules Lebocey à Troyes.

Théâtre - MadeleineC'est encore mieux l'après-midi

C'est un dimanche pas comme lesautres qui vous attend au théâtre dela Madeleine, le 13 janvier autour dela troupe Guillemigelé de Creney,qui interprètera la pièce C'est encoremieux l'après-midi, de Ray Cooney.C'est l'histoire de Richard Marchelier,un homme politique en vue qui estdescendu dans un hôtel parisienavec son épouse Christine. Pendantque celle-ci se rendra au spectacle,il participera au débat sur le projetde loi « Sexe et sécurité » Mais en faitde débat, il a rendez-vous avec la se-crétaire du Premier Ministre. Un

vaudeville irrésistible qui entraîne le public dans un chassé-croisé amoureux sans tempsmort.

Dimanche 13 janvier à 15 heures, au théâtre de la Madeleine, rue Jules Lebocey à Troyes. Tarifs : 10€.

Plumes, volants et satellites... A voir le 17 janvier au théâtre de la Madeleine. © Visuel Gingolph Gateau

Le théâtre, c'est encore mieux l'après-midi! © DR

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21 xSortie N °1 6 d u 2 1 d é c . a u 1 0 j a n . 2 0 1 3t roye s . l h ebdoduvend red i .c om

jusqu’au samedi 22 décembre

NOËL CHEZ MCARTHURGLEN !Séance photo avec le Père Noël, tous les sa-medis de 14h à 18h. Vivez un moment ex-ceptionnel avec le Père Noël, qui vousaccueillera dans son chalet (près de la bou-tique Mephisto). Friandises pour les enfants.

Direction Châlons-Nancy, Pont-Sainte-Marie.

jusqu’au mardi 25 décembre

5ÈME MARCHÉ DE NOËL

Salon organisé par l’Association des Anima-tions de Marigny. Produits du terroir, objetsde décoration et cadeaux.

Salle polyvalente de Marigny-le-Châtel.

Entrée libre. Samedi de 14h à 18h et dimanche de 10h à 12h30,

puis de 14h à 18h.

jusqu’au lundi 24 décembre

PISTE DE LUGE

Dans son décor polaire, avec ses pingouinset ours blancs, la piste de luge de 3 mètresde haut et 25 mètres de long proposera 3couloirs de glisse. Piste synthétique avecdes luges-bouées, accessible dès le plusjeune âge (enfant en âge de marcher).

À 11h00. Place Jean-Jaurès, Troyes. Tarif : 0,50 €la descente / 10 € les 12 descentes.

Tickets en vente sur place. Lundi, mardi, jeudi et vendredi : de 14h à 19h30.

Mercredi, samedi et dimanche : de 11h à 20h.

LOISIRS LOISIRS LOISIRS LOISIRS LOISIRS LOISIRS LOISIRS LOISIRS LOI-

Concert - Théâtre de Champagne

L'orchestre d'harmonie de Troyes donne le la le 6 janvier

xÀ chacun son épiphanie. Comme chaqueannée, ils seront près de mille Aubois à venirse délecter en assistant au concert donné parl'orchestre d'harmonie de Troyes, le premierdes six concerts qu'il donne chaque année.Elevé au premier rang régional, cet ensemblede 70 musiciens compte parmi les 50meilleurs Orchestres d'Harmonie de notrepays. Sa haute qualité d'interprétation permetd'accueillir des musiciens exceptionnelscomme François Tuillier au tuba, Piet Swets,pianiste et compositeur, ou encore le Quatuorde Cuivre de l'Opéra de Paris, etc. L'Orchestred'Harmonie de Troyes expérimente avec

beaucoup de succès des compositeurs con-temporains, dont on ne citera que quelques-uns avec leurs œuvres : Piet Swert (TitanicSaga, Cyrano, Wings, Concerto pour piano etorchestre d'harmonie), Kévin Houten(Codon), Franco Cesarini (Salemnitas, Thehauter of the dark, Blue horizon), AndréWaignein (Réminiscence Gitana), Johan deMeij (Extreme Make Over), Thomas Doss(Aurora).Concert le 6 janvier, au Théâtre de Champagne, à 10 h 30 et 12 heures. Tarif : 4 euros.

DédicaceLumière célesteMarie Vidal, la photographe qui s'est prise de passion pourles voûtes de la cathédrale et des églises de Troyes, dédi-cacera son livre, De coeur et de lumière, publié aux éditionsde La Maison du Boulanger. Grâce à elle, nous pénétronsdans ces lieux chargés d'histoire et de religion où l'on seplaît à apprendre à écouter le silence en se remplissant delumière à travers les clichés que l'on découvre au fil despages. Une invitation au voyage par l'image et le texte.L'ouvrage, en noir et blanc, dévoile ses qualités d'observa-tion et nous invite à en faire autant. Marie Vidal s'ins-talleraà la Maison de la presse François Pelletier ce lundi 24décembre pour une séance de dédicaces. Rendez-vous de10h à 12h et de 14h30 à 17h30 au 31, rue Emile-Zola àTroyes.

Plus de renseignements en téléphonant au 03 25 43 49 40.

Fermeture annuelle de la Maison de l'outil et de la pensée ouvrièreEn raison des fêtes de fin d'année, la Maison de l'Outil et de la pensée ouvrière fermera ses portes dulundi 31 décembre au 4 janvier inclus. Le musée sera également fermé le 25 décembre. Il rouvrira aupublic à compter du samedi 5 janvier. A noter pour 3013, le salon « Métiers et savoir-faire en livres »,du 5 au 8 avril, ainsi qu'une exposition temporaire « La main, instrument de savoir-faire », du 4 maiau 29 septembre. A cette occasion, un magnifique jardin médiéval prendra place dans la cour de laMaison de l'outil.Tarifs : de 3 à 6,50 euros, gratuit pour les enfants de moins de 12 ans.

Marie Vidal s'installera à la Maison de la presseFrançois Pelletier ce lundi 24 décembre pour une

séance de dédicaces. © DR

L'orchestre d'harmonie de Troyes donne son premier concert de 2013 le 6 janvier, au théâtre de Champagne. © Ville de Troyes

Exposition - L'Arrivage

De l'art contemporain pour Noël

xLe peintre Jean Revol est exposé à l'Ar-rivage jusqu'au 5 janvier. Il s'agit d'un hom-mage au travail de l'artiste décédé au toutdébut de cette année.Jean Revol est un personnage à lui tout seul:peintre, critique d'art et professeur, il était dotéd'un tempérament impétueux et déterminé. Si,à la fin de sa vie il a décidé de s'installer dansl'Aube au coeur du village Les Bordes-Avreuil, il a auparavant bien roulé sa bosse.Né à Lyon en 1929, il commence le dessin pardes autoportraits puis devient, juste après laguerre, le plus jeune critique d'art de France àl'âge de 16 ans. Il intégrera la Nouvelle RevueFrançaise quelques années plus tard et écrirasur les oeuvres des plus grands de cetteépoque: Picasso, Chagall, Dubuffet ou encoreMatisse. « C'est un homme qui a consacrétoute sa vie à l'art et à la critique d'art », ex-plique son épouse, Aïcha Revol.Sa première exposition de peinture a lieu en1949 à Vence, il exposera par la suite souventà Lyon et à Paris mais aussi en Allemagne, enSuisse, en Italie et aux États-Unis où il

séjournera pendant plusieurs années et où ilsera professeur d'histoire de l'art. Revenu enFrance, il crée et dirige des ateliers artistiquesavec les handicapés mentaux en partenariatavec le SNAPEI (Syndicat National des As-sociations de Parents d'Enfants Inadaptés). Là,Jean Revol découvre une nouvelle lecture del'art contemporain à travers les tableaux de sesélèves. « Le travail de tous les grands nomsse retrouve dans cet art primitif, non issu dela culture, c'est un art de progrès constant,d'élan continu », disait-il. Cette peinture révèlepour Revol une vie que les artistes contempo-rains ne sont pas capables de faire naître. Parmi la trentaine de grandes toiles exposéesà l'Arrivage, quelques dessins au fusain sontprésentés. Les sujets traités sont essentielle-ment des paysages. Par ailleurs, un spectaclede musique classique aura lieu à la galerie à lafin de l'exposition le 5 janvier prochain.

Marjolaine Combraque

L'Arrivage, Galerie d'Art associative, 6 rue Larivey 10000 Troyes, Entrée libre.

Tournesols, toile de Jean Revol peinte aux couteaux. © l'Hebdo du Vendredi

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C inéma22 x

Les horaires xdu 19/12/2012 au 25/12/2012

CINÉ City11, rue des Bas-Trevois - Troyes

Bilbo le Hobbit : un voyage inattendu Version Françaisemercredi vendredi samedi 16h | 19h30 dimanche 16h | 20hmardi 16h30 | 20h30 Version Française - 3D Numériquemercredi jeudi vendredi samedi 14h | 17h30 | 21hdimanche 10h15 | 14h | 18h lundi 14h | 18h mardi 14h30 |18h30 Version Française - 3D Numérique jeudi 16h |19h30 lundi 16h | 20h

L'Odyssée de Pi mercredi jeudi dimanche lundi 17h ven-dredi samedi 16h40 mardi 18h

Les Cinq Légendes Version Française mercredi samedi14h20 dimanche 10h50 | 14h | 18h30 lundi 14h | 18h30mardi 14h30 Version Française - 3D Numérique mercredisamedi 16h35 | 19h30 jeudi vendredi 16h45 dimanchelundi 16h15 mardi 16h45 | 19h30

Les Mondes de Ralph mercredi vendredi samedi lundi16h45 mardi 17h

Populaire mercredi mardi 19h15 | 21h40 jeudi 16h35 |19h15 | 21h40 vendredi 14h10 | 16h35 | 19h15 | 21h40samedi 19h45 | 22h10 dimanche lundi 18h15 | 20h40

Ernest et Célestine mercredi 14h15 | 16h15 samedi lundi14h | 16h dimanche 11h | 14h mardi 14h30

Niko, le petit renne 2 mercredi samedi 14h | 16h30dimanche 11h | 14h | 16h25 lundi 14h | 16h25 mardi 14h30| 17h

De l'autre côté du périph' mercredi jeudi 14h05 | 16h15 |19h30 | 21h45 vendredi samedi 14h | 16h05 | 18h10 | 20h15| 22h20 dimanche 10h45 | 14h | 16h10 | 18h20 | 20h30 lundi14h | 16h10 | 18h20 | 20h30 mardi 14h45 | 17h | 19h30 |21h45

Mes Héros mercredi 19h20 | 21h25 jeudi 14h20 | 16h25 |19h20 | 21h25 vendredi 14h | 16h | 18h05 | 20h10 | 22h15samedi 18h25 | 20h10 | 22h15 dimanche 16h | 18h25 |20h10 lundi 18h25 | 20h10 mardi 16h30 | 19h20 | 21h25

Twilight, chapitre 5 : Révélation - Deuxième partie mer-credi 14h | 19h | 21h30 jeudi 16h30 | 19h | 21h30 vendredi14h | 16h30 | 19h30 | 22h samedi 14h | 19h30 | 22hdimanche 10h45 | 14h | 18h15 | 20h40 lundi 14h | 18h15 |20h40 mardi 14h30 | 19h | 21h30

Skyfall mercredi samedi dimanche lundi mardi 20h jeudi17h | 20h vendredi 14h | 17h | 20h

Jean de la lune mercredi vendredi 14h10 | 16h25dimanche 10h55 | 14h | 16h10 lundi 14h | 16h10 mardi14h30 | 16h40

Main dans la main mercredi jeudi 14h30 | 16h30 | 19h15| 21h15 vendredi samedi 14h | 16h | 18h | 20h | 22hdimanche 11h | 14h | 16h | 18h | 20h lundi 14h | 16h | 18h |20h mardi 14h30 | 19h15 | 21h15

Silent Hill Revelation 3D mercredi samedi mardi 21h45jeudi 19h35 | 21h45 dimanche lundi 20h40

N°16 du 21 déc. au 10 jan. 2013

troyes. lhebdoduvendredi.com

ALEX CROSS (- 12 ANS) (USA 1H41 Policier)De Rob Cohen, avec Tyler Perry, Edward Burns,Matthew Fox plus. Nous retrouvons Alex Cross à ses débuts. Il doit élu-cider une affaire de meurtres en série par le terrifiantPicasso. Il emploie toute sa finesse d’expert en psy-chologie pour traquer la bête et peut-être mettre fin àses agissements. En deux films Le Collectionneur etLa toile d’araignée Morgan Freeman donnait vie à unAlex Cross très convainquant. En seul, Rob Cohensape tous nos espoirs.

DE L’AUTRE CÔTÉ DU PÉRIPH

(France 1H36 Comédie)De David Charhon, avec Omar Sy, Laurent Lafitte,Sabrina Ouazani. Ousmane Diakité, flic à la Financière, rêve de serrerun gros bonnet. Il planque régulièrement devant lesclandés de sa banlieue pour les pécho. FrançoisMonge se retrouve à élucider le meurtre de la femmed’un gros poisson, non loin du tripot. Ousmane s’in-vite dans l’enquête et nos deux hommes complète-ment différents doivent s’entendre pour résoudrel’affaire. De l’autre côté du périph nous réconcilieavec la comédie française en jouant avec les imagesqu’elle effleure, comme ses références au Flic deBeverly Hills. Le duo Omar Sy et Laurent Lafittefonctionne à merveille pour surfer sur le rire et lesecond degré avec finesse. David Charhon réussit unbon mélange dans la lignée du polar à la française dela grande époque et du cinéma américain des duosimprobables.

JEAN DE LA LUNE (France 1H35 Animation)De Stephan Schesch, avec les voix de Tomi Ungerer,Katharina Thalbach, Michel Dodane. Jean de la Lune décide voyager sur Terre. Pris pourun envahisseur, il est pourchassé par tous. Desenfants le sauvent des méchants. Il respecte dansl’ensemble l’univers de Tomi Ungerer et devrait ravirles enfants dès 6 ans.

MAIN DANS LA MAIN(France 1H25 Comédie)De Valérie Donzelli, avec Valérie Lemercier,Jérémie Elkaïm, Béatrice de Staël. Joachim Fox, artisan miroitier, se retrouve tout-à-coup collé à la directrice de l’opéra HélèneMaréchal. Comme deux inséparables, ils effectuentles mêmes gestes sans pouvoir se dissocier, coup defoudre ou hasard et conséquence… Valérie Donzellinous entraine de nouveau dans son univers décalé etpoétique pour une nouvelle variation amoureuse.L’idée de coller ses deux amoureux entre province etamour improbable arrive vite à trouver ses limites etc’est hélas le point faible du film. Il reste de beauxmoments, des thématiques parfois juste ébauchées, etde nouveau, la maladie obsessionnelle, le cancer.Nous aimons bien ce songe poétique malgré sesdéfauts.

L’ODYSSÉE DE PI (USA 2H05 aventure)

De Ang Lee, avec Suraj Sharma, Irrfan Khan, Ayush Tandon. Il est difficile sur les chemins de l’enfance, même dans les parfums et les couleurs de l’Inde éternelle, de s’appelerPiscine Molitor Patel ! C’est ainsi que le héros s’appellera Pi Patel, cela sonne mieux. C’est le moment du premieramour, celui qui ne s’effacera jamais et s’imprime pour toujours au fond de notre cœur. C’est ce jour où Pi et safamille s’embarquent les animaux du zoo familial pour de nouveaux horizons. Une terrible tempête transforme cettepromesse d’un nouveau monde en douleurs, cris, pleurs et le néant ! Pi se retrouve seul, abandonné dans l’océan,dans une barque avec pour compagnie un vieil orang-outan, un zèbre blessé et l’horizon pour unique perspective.Bientôt, de sous la toile dissimulant une partie de l’embarcation, surgit un premier prédateur, une hyène et aussi untigre. Nous nous demandons du tigre ou de l’homme qui atteindra la côte libératrice. Au départ il existe un roman original et surprenant de Yann Martel, disponible chez Gallimard jeunesse. C’est undouble défi que remporte haut la main Ang Lee, nous raconter la vie, avec pour seul bagage, un tigre et un jeune gar-çon, perdus au cœur de l’océan. Le réalisateur joue la carte de la fable philosophique et même plus que cela. Il toucheà l’essentiel, le sens de la vie, la réalité du monde que nous côtoyons. Le film commence par une parabole, un regardsur l’animal à travers ce très beau générique sur le zoo de la famille Patel. Nous comprenons que durant tout le récit,nous confronterons notre animalité, notre nature sauvage à celle de l’animal. Trois notions s’affrontent durant ce tra-jet pour gagner la partie. Dans ce ballet spirituel, Ang Lee interroge à travers son personnage, les trois grandes reli-gions, Hindouisme, Christianisme, Islam, les nombreuses routes qui mènent à Dieu. La version longue, les sorties de la semaine et de nombreuses interviews sur www.cine-region

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

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Il rend l'éclat aux vitraux denos églises et fait entrer lalumière à qui veut la voir.Alain Vinum fait partie deceux qui ont consacré leur vieà leur passion. Une passionqui restera perceptible pourdes siècles et des siècles.

x« Les gens sont comme des vi-traux. Ils brillent tant qu'il faitsoleil mais quand vient l'obscurité,leur beauté n'apparaît que s'ils sontilluminés de l'intérieur ». La vied'Alain Vinum, maître verrier, pour-rait se résumer à cette citation d'unepsychiatre suisse. Issu d'une famillede verriers « depuis cinq généra-tions », Alain Vinum a eu cettechance « ou la malchance » d'êtreun passionné deson métier. Sesderniers travaux endate sont dévoilésà la cathédrale de Strasbourg où il arendu l  'éclat à onze verrières d'in-térieur, soit «  750 pièce au mètrecarré », qu'il a terminées en 2012.Un travail titanesque qui a duré sixans, et qu'il a partagé avec un autreverrier de Bourgogne. Alain Vinum déteste l'affreux mot« vitrailliste », rappelle-t-il en pré-cisant que les maîtres verriers sont àl'origine des verriers spécialisésdans le vitrail, au même titre queceux qui font le verre soufflé.

Métier ancestral dans l'esprit debeaucoup, au XXIe siècle, lesmaître verriers sont des gens spé-cialisés dans le domaine de la con-servation et de la préservation dupatrimoine. «  On nous confie unatelier, une œuvre. » Mais qu'ap-pelle-t-on le vitrail  ? «  C'est unefenêtre, une clôture mais aussi uneoeuvre d'art dont il va falloirredonner l'éclat d'antan. C'est unetechnique scientifique avec desconnaissances historiques, c'estpour nous un aréopage de person-nages, d'architecture, d'histoire etde sciences et nous venons discuterde la meilleure manière de lapréservation dans le temps ».Le travail est tellement vaste qu'iln'y a pas de recette miracle. PourAlain, chaque lieu est un travail

bien parti-culier, quece soit dansla cathé-

drale de Strasbourg ou celle deTroyes. « Où qu'on soit, une étude est faitesur les problèmes climatiques, depollution, de constitution de lamatière, de la façon dont ça a étépeint », dit-il. « Au XXIe siècle, onest attaché à un patrimoine. Lemétier de notre époque est de lais-ser notre empreinte quand on nousen donne les moyens. » Car si cemétier était un travail de proximitéau XIIIe siècle, il s'est encombré

depuis de paperasseries administra-tives, aujourd'hui sous la coupe desministères de la culture, du patri-moine et de la préservation etdépendant des subventions.La ville de Troyes occupe une placede choix dans le monde du vitrailavec quelque 9 000 m2 de verrièresclassées. « Dans la cathédrale deTroyes, on parcourt toutes les épo-ques, c'est la particularité de notrerégion. Il m'arrive même de restau-rer des œuvres de mes ancêtrescomme à l'église Saint-Nizier où lesverrières ont été restaurées parmon grand-père ». Surgissent alorsdes techniques d'une autre époque,plus traditionnelles. Mais l'artiste ne

reste jamais insensible lorsqu’il aentre les mains la première verrièrede la cathédrale datant du XIIIe siè-cle. « On était les quatrièmes àintervenir dessus, cela ne laisse pasindifférent. On ne peut le mettredans les mains de n'importe qui.Nous avons le respect de l'oeuvre,c'est quelque chose que nousacquérons avec le temps. » Aprèsavoir récupéré leur éclat, ces ver-rières retrouvent leur emplacementd'origine pour 200 ou 300 ans.Dernièrement, c'est la Baie d'Ax etla grande rosace de la cathédraledont Alain Vinum a pris soin. « Onleur a redonné la coloration et l'im-pact visuel comme à l'origine »Une façon de «  laisser une tracemême si nous ne faisons que passer.Nous sommes un maillon dans letemps. On donne l'éclat, on con-serve, on respecte et on transmet ».Autour de lui, dans son atelier situérue Brûlard à Troyes, Alain Vinumest entouré de compagnons verriersqui apprennent sans cesse.

Aujourd'hui, son travail est uneréférence nationale qui a aussifranchi l'Atlantique. «  C'est unmétier passion, on est bouffé et lemilieu familial prend des coups. Onse bat pour conserver l'atelier et lefaire durer dans le temps », confie-t-il. Mais aujourd'hui, comme dansd'autres secteurs, Alain Vinumenregistre une baisse de son activitéde 30 % et 2013 ne s'annonce pastout rose, loin de là. « On se prenden pleine figure la décentralisationdes services de l'Etat vers la Régionet dans un contexte de crise, la cul-ture passe à la trappe », regrette lemaître verrier. Et c'est bien dom-mage car après la tempête, noséglises, basiliques et cathédralesauront toujours besoin d'un nouveléclat. Les maîtres verriers du futurn'ont qu'à faire preuve de volonté,de passion, et surtout, de beaucoupde patience.

Géraldine PionLe vitrail Vinum, 4, rue Brûlard à Troyes.

N°16 du 21 déc. au 10 jan. 2013

troyes. lhebdoduvendredi.comP ortrait23 xAlain Vinum, maître verrier

Et la lumière fut !

xRepères Alain Vinum est âgé de 65 ans et a deux enfants. Il a commencé à travailler avec son père dans un atelier tradi-tionnel tout près de la cathédrale, dans la période d'après-guerre. Dès 14 - 15 ans, il se trouvait sur des chantierstout en continuant ses études. Vient la rupture des générations avec l'arrivée des nouveaux métiers scientifiques.« Pour nos pères, on passait trop de temps et on se posait trop de questions. Aujourd'hui, on restaure et onexplique ». En 1985, Alain Vinum décide de monter sa propre entreprise pour continuer son métier à sa façon. Sesplus belles œuvres ? La basilique Saint-Urbain, « cinq ans de travail et un joyau d'art gothique reconnu dans lemonde entier ».

Alain Vinum, un bienfaiteur pour les églises de Troyes et d'ailleurs... © l'Hebdo du Vendredi

« Nous sommes un maillon dans le temps »

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