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VOTRE VÉHICULE JUSQU’À -40 %* SUR LE PRIX NEUF EXCLUSIF DANS L’AUBE Rue Amédée Bollée - Zone de l'aéroport - 10600 LA CHAPELLE SAINT LUC Voitures neuves et 0 km - Voitures d'occasions - Entretien et Réparation Toutes Marques OUVERTURE LE 1 ER MARS *Voir conditions en garage + DE 1500 VÉHICULES DISPONIBLES Agriculture : entretien avec Didier Marteau, président de la Chambre de l'Aube P.9 A Marseille, l'Estac n'a plus rien à perdre P.11 É D I T I O N T R O Y E S JOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°24 du 1er au 7 mars 2013 troyes.lhebdoduvendredi. com Laurence Boisson- Barbarot : des vies et des livres P.15 Troyes à la page des nouvelles technologies P.7 Saint-André-les- Vergers : l'hommage à Franck Zappa P.12 Annonciatrices du printemps, les Foires de mars installées boulevard Charles-Delstraint à Troyes jusqu'au 17 mars prochain, attendent des millieurs de visiteurs. Fort d'un succès indétrônable porté par 170 familles de forains, cet événement populaire apporte chaleur et bonne humeur. P. 4 et 5 La vie en rose aux foires de mars La vie en rose aux foires de mars

L'Hebdo du Vendredi - Troyes - 24

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L'Hebdo du Vendredi, édition Troyes, numéro 24, semaine du 1er au 7 mars 2013

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Page 1: L'Hebdo du Vendredi - Troyes - 24

VOTRE VÉHICULE JUSQU’À -40%* SUR LE PRIX NEUFE X C L U S I FDANS L’AUBE

Rue Amédée Bollée - Zone de l'aéroport - 10600 LA CHAPELLE SAINT LUCVoitures neuves et 0 km - Voitures d'occasions - Entretien et Réparation Toutes Marques

OUVERTURE LE 1ER MARS

*Voir conditio

ns en

garag

e

+ DE 1500 VÉHICULES

DISPONIBLES

Agriculture : entretien avec Didier Marteau, président de la Chambre de l'Aube P.9

A Marseille, l'Estac n'a plus rien à perdre P.11

É D I T I O N T R O Y E SJOURNAL GRATUIT D’INFORMATION N°24

du 1er au 7 mars 2013

t r o y e s . l h e b d o d u v e n d r e d i . c o m

Laurence Boisson-Barbarot : des vies et des livres P.15

Troyes à la page des nouvelles technologies P.7

Saint-André-les-Vergers : l'hommage à Franck Zappa P.12

Annonciatrices du printemps, les Foires de mars installées boulevardCharles-Delstraint à Troyes jusqu'au 17 mars prochain, attendent desmillieurs de visiteurs. Fort d'un succès indétrônable porté par 170familles de forains, cet événement populaire apporte chaleur et bonnehumeur. P. 4 et 5

La vie en rose aux foires de mars

La vie en rose aux foires de mars

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ÉDITO

322 C'est le nombre d'étudiants del'Université technologique de Troyes(UTT) qui ont présenté cette semaine le

bilan de leur travail en entreprise. Ces étudiantsingénieurs et en Master de l'UTT ont soutenu leur stageet leur projet de fin d'études après avoir passé une demi-année en entreprise. Les stages se sont déroulés dansdes entreprises françaises, dont 42 en Champagne-Ardenne et 21 dans l'Aube, et aussi à l'étranger :Allemagne, Argentine, Australie, Belgique, Canada,Chine, Espagne, Etats-Unis, Inde, Luxembourg,Nouvelle-Zélande, Pays-Bas, Pologne, Royaume-Uni, Suisse, Taïwan et Viêt-Nam.Avec 2 500 étudiants, l'UTT fait partie des dix plus importantes écoles d'ingénieurs françaises.

Le chiffre

xDes yeux partoutEn cherchant une adresse via YandexMaps, le Google Maps russe, la jeuneMarina était loin d'imaginer que l'utilisa-tion de la fonction Street View, permettantd'afficher une image à 360°, lui révèleraitd'aussi mauvaises nouvelles. Car lorsquel'image s'est chargée, quelle ne fut pas lasurprise de la demoiselle de découvrir, aupremier plan, son cher et tendre,enlaçant plein de tendresse une autrejeune femme. Souhaitant mettre soncompagnon depuis cinq ans devant lefait accompli, Marina lui demande alors,dès son retour, de se rendre sur le siteinternet et d'y rentrer la fameuse adresseayant révélé l'infidélité. Quand l'image estapparue, le jeune homme, très embar-rassé, a fini par tout avouer, assurant quece n'était qu'une simple aventure sanslendemain. Trop tard pourtant, Marinaavait déjà pris la décision de rompre. BigBrother is watching you !

xQuand l'argent part en fuméeVoilà une manière particulièrementridicule d'utiliser son argent. Venant toutjuste de remporter près de 56 000 eurosà la loterie américaine, deux frères habi-tant dans le Kansas ont eu l'idéesaugrenue de fêter ce gain inespéré en

fumant de la marijuana. Pour ce faire,décision est prise d'allumer une chicha àl'aide d'un chalumeau rempli de butane.Mauvaise idée car une fuite de gaz a aus-sitôt provoqué l'explosion pure et simplede leur maison, envoyant derechef l'undes frères à l'hôpital pour des brûlures ausecond degré. Intervenant sur place, lapolice a procédé à l'arrestation du secondfrère, pour possession et consommationde drogue. Entre les frais de justice pourl'un, ceux d'hospitalisation pour l'autre etle montant des réparations pour la mai-son, nul doute qu'il ne devrait bientôt plusrester grand chose des 56 000 euros...

xUnion avant-gardisteTandis que l'Assemblée Nationale a offi-ciellement voté le mariage pour tous enFrance, l'histoire nous rappelle que lapremière union de deux personnes dumême sexe remonte déjà à 1681 quand,à Riom, en Auvergne, deux femmes dontl'une déguisée en homme, s'était dit ouidevant le prêtre de la commune. Ce jour-là, si Jean La Croix et Catherine Eybry s'é-taient bien mariés, à y regarder de plusprès on pouvait s'apercevoir que l'acte denaissance dudit Jean était en réalité celuid'une femme. Le curé de l'époque n'ayantpas pris le temps d'étudier plus que cela

les documents et n'ayant pas non plusregardé avec insistance les visages desdeux époux, le mariage a ainsi été validésans problème. Ce n'est que quelquessemaines plus tard que la « supercherie »a été découverte, entrainant la con-damnation au jeûne du faux mari.

xMauvaises blaguesIl doit s'en mordre les doigts ce conseillerde l'agence Pôle Emploi d'Aubigny-sur-Nère dans le Cher. Pourtant sans antécé-dent dans l'entreprise, l'employé a publiéla semaine dernière une douzaine defausses offres d'emploi sur le site internetofficiel de l'agence. Parmi celles-ci, larecherche « d'un(e) magicien(ne) capablede créer une offre d'emploi, de trans-former une branche de bouleau en boulotdans diverses branches, de faire appa-raître le décalage entre la réalité de l'offreet la demande d'emploi comme une illu-sion ». Autre annonce, une offre recher-chant « un psychiatre, psychanalyste oumagnétiseur pour plusieurs postes à pour-voir au sein de Pôle Emploi, pour traiterses agents. Pathologies lourdes ». Inutilede préciser que le conseiller a depuis étésanctionné par sa hiérarchie...

Coup d'œil sur le monde

xBon anniversaireTout le monde allait l'oublier. Enfin, peut-être pas. Jecrois que dans une catégorie plutôt jeune et plutôtféminine de la population, c'est écrit au marqueurrose à la date du jour dans le cahier de textes, avecdes coeurs pour faire les points sur les i. Mais pour lesautres, alors, heureusement que je suis là, sinon...Dans le vacarme d'une semaine riche en fortes per-sonnalités, on pourrait passer à côté.L'actualité de la semaine a été très occupée par despointures. Stéphane Hessel est parti dignement.Depuis hier soir, Benoît XVI est redevenu simpleJoseph, et l'église catholique n'a plus de chef. On vabientôt commencer à regarder la couleur de lafumée. David Beckham a fait ses premiers pas au Parcdes Princes dimanche dernier, et il foulera la pelousedu stade Delaune à Reims demain (si, si !). StevenSpielberg a été désigné président du jury du prochainfestival de Cannes. Qu'est-ce qu'il faut pas faire pouren arriver là, quarante ans de carrière, des filmsparmi les plus vus sur la planète. Je passe les pro-blèmes littéraires de DSK, l'annonce timide de candi-dature de François Fillon pour 2017, l'impensableretour en voix de Silvio Berlusconi et l'improbablescore de Beppe Grillo en Italie... Non, vraiment, il yavait cette semaine de quoi complètement oublierqu'aujourd'hui, 1er mars, c'est le 19e anniversairede... Justin Bieber ! Tony Verbicaro

N°24 du 1er au 7 mars 2013

troyes. lhebdoduvendred i .comH umeurs2 x

L’hebdo du vendredi TroyesJournal hebdomadaire gratuit d’information locale

édité par la SARL LHV Editions15 rue Bégand 10000 Troyes Té l. 03 25 49 90 04

Directeur de la publication : Frédéric Becquet ([email protected])Redacteur en chef : Tony Verbicaro ([email protected])Journaliste : Géraldine Pion ([email protected])

Directeur commercial : Philippe Dudel ([email protected]) Commerciale : Pressilia Lambert ([email protected]) Tél. 06 30 76 95 24

Responsable diffusion : Yoann Ruin ([email protected])Administration : Martine Bizzarri

Infographiste : Anne Rogé et Catherine ClémentParution le vendredi matin Imprimé par IPS à Fouilloy

troyes.lhebdoduvendredi.com

Vendredi1°6°

La météoSamedi

2°5°

Dimanche-1°8°

Lundi0°11 °

Vendredi 1er mars Samedi2 mars Dimanche 3 mars

6Bonne

L’indice varie de 1 – très bonne qualité de l’air

à 10 – très mauvaise qualité de l’air.

Qualité de l’air

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Implantées jusqu'au 17 marsprochain sur l'esplanadeCharles Delestraint à Troyes,les célèbres Foires de marsne faillissent pas à leur réputation et attendentdes dizaines de milliers de visiteurs. La recette de ce succès ? C'est la première foire de l'année en France.

x« Accrochez-vous, ça va fairemal  ! » L'esprit forain s'estposé en ville et chaque après-midi, un air de fête résonne ducôté de l'esplanade Delestraint,n'en déplaise aux riverains. Carles visiteurs sont bien là etdéambulent dans les alléesrebaptisées aux noms duFunambule, dela Fortune, desP o m m e sd'amour, de laVoltige... Pas moins de 173métiers sont ici représentés,c'est le premier succès desFoires de mars : jeux d'adresse,attractions à petites et très

grandes sensations, train fan-tôme, palais du rire, catapulte,pirates...Cela sans parler desinnombrables confiseries co-lorées, belles commes despommes d'amour, des nougats,des chichis et surtout, descroustillons hollandais, lesvrais bien sûr  ! Autre lieu deconvivialité incontournable,l'Ours noir , «  le rendez-vousanti-crise » de ceux qui vien-nent se restaurer et se régaleravec ses fameux porcelets gril-lés et sa cuisine traditionnelle.Ni le froid polaire, ni la gri-saille n'ont encore freiné l'en-train des visiteurs qui viennentparfois de loin et ne repartentjamais les mains vides. Lescadeaux se ramassent à la pelle,merci les jeux de tirette quiproposent encore peluches et

porte-clés maissurtout des con-soles de jeux, télé-phones, appareils

photo... Les tout-petits embar-queront dans les manèges, ouiront à la pêche aux canards«  pour gagner un poissonrouge  ! », espère Elliot. Les

adolescents seront pris de fousrire dans la chenille ou, avidesde sensations, ils embarquerontpour un tour vertigineux à borddu Bombermaxx, qui tournejusqu'à 96 km/h  ! Dans lemême esprit, le New World, leCatapulte qui promet une«  sensation de 6,5 G  !». Bref,« des attractions à dégobiller !Mais qui font le succès de la

foire telle qu'elle est aujour-d'hui », promet MarcCourteaux, président duComité des Foires.Son visage souriant et sonregard vif effacent son âge. A73 ans, il est l'homme quicourt, partout et tout le temps.Porte-parole des 170 famillesde forains présentes sur l'es-planade Charles-Deslestraint, il

assure que «  tout le monde estcontent » Le succès de la foirede Troyes  ? Il n'existerait passans les forains. « Les Foiresde mars, c'est le démarrage dela saison pour les forains quise sont arrêtés à Noël, l'occa-sion pour eux d'entretenir leursmanèges. Mais depuis, ils n'ontplus de rentrée d'argent. Onredémarre ici, à Troyes. C'est

xSigne de qualité, la file devantChez Albert. Il y a toujours dumonde au stand des croustillonshollandais, idéalement situé enface de l'Ours noir. Cette entre-prise familiale, reprise il y a dixans par Norman Sicault et safemme Sandrine, poursuit l'aven-ture de génération en génération.« Albert ? C'était un grand onclequi avait commencé en 1946 etTroyes faisait partie de ses pre-mières foires. Depuis toutes cesannées, les gens nous connais-sent, nous sommes aussi présentsà la braderie de Sainte-Savine

ou pendant les fêtes de Noël surla place de la Bourse à Troyes »,explique cet habitant de la citétricasse dont est originaireSandrine. Et quand la famillen'est pas à Troyes, elle est sur lesroutes « à Sens, Auxerre, Puy-en-Velay et puis aussi en bord demer dans la commune LePouliguen, près de La Baule, oùnous avons un magasin et oùnous restons six mois del'année ».A Troyes, comme à Sensd'ailleurs, le croustillons hol-landais c'est ce qui part le mieux.

Mais pas question pourChristine, la mère, de dévoiler sarecette  : « c'est un secret defamille  ! ». Tout comme lescrêpes, gaufres, beignets auxpommes  : « Ici, on travaillebeaucoup avec les spécialités ».Le laboratoire est sur place ettout est fabriqué ici.Quand on leur pose la questionsur ce qui fait le succès de lafoire de Troyes, ils parlentd'amour tout simplement. « LesTroyens aiment vraiment cesFoires de mars, c'est une institu-tion. Nous voyons des fidèles

Fête foraine

Fidèles Foires de mars

Foire de Mars

Chez Albert, les meilleurs crou

la une4 xA

Un succès avec des hauts et des bas

xAlison, reine des foires 2013

Alison Daniel, 19 ans, a été élue reine des foires par les forainset son couronnement doit avoir lieu ce matin à l'Hôtel de ville.Cette jolie jeune femme, fille de foraine et présente tous lesjours sur les Foires de mars, portera les couleurs de la fête etréconfortera le 14 mars prochain les enfants en service pédia-trique à l'hôpital. « Nous irons leur apporter des p eluches et desfriandises, des pommes d'amour. C'est important pour nous devenir voir ceux qui ne peuvent pas nous rendre visite ». Il sepourrait même qu'un clown l'accompagne mais chut, c'est unsecret. Cette visite aura lieu après le partage d'un repas avecdes anciens de la ville, conviés au Grill sur le champ de foire.

Sensations garanties aux Foires de mars. © L'hebdo du vendredi

Alison, la reine des foires 2013, sera couronnée ce matin à l'Hôtel de ville.© L'hebdo du vendredi

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tous les jours, les gens ici sont trèschaleureux ». Après le 17 mars, Christinene suivra pas son fils à La Baule maisprendra le chemin de Bar-sur-Aube,Châlons, Rouen et Sens. Hormis quelquesdegrés manquants qui font durcir leNutella, la famille Sicault a le coeur et descroustillons chauds, et les partage !

G.P

Foire de Mars

Chez Albert, les meilleurs croustillons hollandais ?

N ° 2 4 d u 1 e r a u 7 m a r s 2 0 1 3

troyes. lhebdoduvendredi .com

la première foire de France. Après, cha-cun prendra la direction de la foire duTrône, de Nancy, de Rouen, Bar-sur-Aube... », présente cet intermédiaireindispensable à la Ville. Depuis toutesces années, Marc Courteaux et les élustroyens ont eu le temps d'apprendre àbien se connaître, à travers des hauts etdes bas « Oh oui, il y en a eu des soucisil a quelques années avec la Ville. On

s'est même cogné les CRS il y aquelques années ici ! Les foires de Marssont ici depuis presque trente ans. Etpuis, il y a eu la construction du parcdes expositions, puis de l'hôtel depolice. Il fallait nous replacer avec10 000 m2 en moins. On a supprimé lescaravanes, les camions mais pas unseul forain », se souvient-il. Cela ne s'é-tait pas fait en un seul tour de main maisà coup de force.Et puis il y a les hauts, ces bonnesannées avec le passage d'au moins« 400 000 visiteurs, des gens quiviennent midi et soir, c'est vrai que lesTroyens nous ont bien aidés », dit-il.Cette foire patronale qui existe depuis1836 avait pris place à son commence-ment sur les boulevards du Bouchon, etbon nombre d'anciens s'en souviennentencore. Fils de forains qui tenaient un« bumper » (jeux électroniques et flip-pers en compétition), Marc Courteauxvient à Troyes depuis son plus jeuneâge. A cette époque, il y avait encore« le bal forain en l'honneur de la mairie». Aujourd'hui, on couronne une reinedes foires.Et si malgré tout, « des riverainscouinent encore un peu », faute de nui-sances sonores, une charte de bon voisi-nage montre les efforts entrepris par lesforains. « La journée, ça ne commencejamais avant 14 heures, le samedi, c'estjusqu'à 1 heure du matin et 22 heures ledimanche ». Et puis, on peut se direqu'il y a pire que d'entendre des rires etde sentir la bonne humeur envahir sonquartier. Alors autant en profiter !

Géraldine PionFoire de mars, jusqu'au dimanche 17 mars,boulevard Delestraint à Troyes. Tous les jours de 14 h à minuit, le samedi jusqu'à 1 heures du matin et de 10 h à 22 le dimanche. Tarifs réduits les mercredis 6 et 13 mars.

Aux croustillons hollandais Chez Albert, on travaille en famille !

© L'hebdo du vendredi

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N ° 2 4 d u 1 e r a u 7 m a r s 2 0 1 3

troyes. lhebdoduvendredi.comociété6 xSxOpération propreté à La Chapelle-Saint-LucDu 4 au 8 mars, une vaste opération Propreté sera lancée à travers toute la ville deLa-Chapelle-Saint-Luc. L'objectif vise tout simplement à lutter contre les jets dedéchets par les fenêtres. Cette opération est menée par la Ville, en partenariat avecles bailleurs sociaux et les espaces verts.Dès lundi, une forte coordination sera mise en place entre tous les services com-pétents agissant pour la propreté de l'espace public : le Service Propreté de la Ville(2 agents) et les agents d'immeuble (2 agents) nettoieront le secteur (1 et 3 rueGaston Cohen) en profondeur. Mardi, place aux explications avec l'intervention desambassadeurs du tri, les agents d'immeuble, des élus et des agents de la Ville(prévention, agent GUP et développement durable) sur le terrain afin d'expliquer àchacun son devoir de propreté. Jeudi et vendredi, le jeu sera moins drôle pour ceuxqui ne coopéreront pas. Gare aux amendes pour ceux qui manquent d'un sens decivisme certain !

xTravaux rue des Bas-TrévoisLa seconde phase des travaux de rénovation du collecteur d'assainissement et deremplacement des branchements en plomb d'eau potable, rue des Bas-Trévois, estprolongée jusqu'au 4 mars. Les conditions d'accès aux riverains restent inchangées.Plus d'informations sur le site www.grandtroyes.fr

xMars en bleu à La ChapelleLe complexe aquatique chapelain se met au bleu, dans le cadre de la lutte contrele cancer, et notamment le cancer colorectal. Le vendredi 8 mars 2013, de 18h30 à 19h et de 19h15 à 19h45, Aqualuc pro-pose 2 séances d'aquagym gratuites. Une douce opportunité de s'intéresser de plusprès à cette maladie, tout en prenant soin de son corps. En partenariat avecADECA10.Plus d'infos auprès du complexe Aquatique Aqualuc, avenue deNeckarbischofsheim à La Chapelle Saint-Luc. Contact : 03 25 45 72 70.

xExpo et bourse aux collectionneurs à Sainte-SavineProfitez de la fin des vacances à Sainte-Savine. Jusqu'au 10 mars, la salle d'expo-sition, à l'espace culturel, présente des peintures et céramiques de Juliette Bricout,du lundi au samedi, de 14 h à 18 h.Dimanche 3 mars, avis aux amateurs ! L'association Mieux vivre ensemble proposeune bourse aux collectionneurs qui se tiendra à La Chapelle du Parc, de 8 h à 17 h.

xSergent Major débarque à Marques AvenueLa marque de vêtements pour enfants Sergent Major vient d'ouvrir sa première bou-tique dans le réseau Marques Avenues, à Troyes. Installée sur 150m2 au coeur ducentre, Sergent Major, qui habille les enfants de 0 à 14 ans, pratiquera les tarifsMarques Avenue, avec une remise minimale de 30% toute l'année.

En Bref

Les habitants du quartier du Beau Toquat, sont depuisquelques semaines envahispar les pigeons. Des animaux qui ne sont pas forcément de bonne compagnie et qui rendent les locataires mécontents.xC'est à la suite de la démolition despetits immeubles de la rue Sarrail quele phénomène est apparu. Depuis prèsd'un an, les volatiles profitant dequelques vitres cassées y avaient trouvé là un pigeonnier idéal. Délogésde leur immeuble-nichoir, ils se sontrabattus sur les bâtiments des alen-tours. Les habitants du Beau Toquatsavaient que des travaux allaient êtreentrepris dans leur quartier, avec desengins bruyants, mais c'est du ciel quele dérangement est venu.Depuis le début del'année, ce sont desdizaines de pigeonsqui ont élu domicile sur les toits, et surles rebords des fenêtres, surtout cellesdes étages du haut. Brigitte habitant ledernier étage, ne sait plus que faire.«  Le soir en fermant mes volets, lerebord de mes deux fenêtres leur

sert d'abri. Le hic c'est qu'après uneabsence de quelques jours, je n'en aipas cru mes yeux. A mon retour, unebonne couche de fientes tapissait le bas

de mes fenêtres,c'était difficile àenlever, de plus

j'ai été obligée de nettoyer à l'aide d'unbalai les murs extérieurs », soupire-t-elle.Il suffit d'un simple coup d'oeil pourmesurer l'ampleur de la nuisance.D'ailleurs, presque toutes les fenêtres

ont un sac plastique flottant; c'est laparade qu'ont trouvée les locataires enguise d'épouvantail. « C'est vrai quec'est moche, mais c'est le seul moyenqu'on a trouvé pour éloigner lesoiseaux », avoue Marie. Les locatairess'interrogent aussi. « Les bailleurssociaux sont au courant, mais pour lemoment rien n'a été fait, est-ce que nossoucis intéressent quelqu'un ? ». Sams'inquiète lui, sur la probable nocivitédes fientes, « pour un champ peut-êtreque c'est bon comme engrais, maispour les humains c'est sûrement mal-sain, la preuve c'est que les bailleurseux-mêmes interdissent le nourrissagedes pigeons, moi qui travaille la nuit jedois me reposer la journée, et c'est trèsdifficile avec les roucoulements quim'empêchent de dormir, il faut que çacesse ! »Reste que les habitants auront sansdoute du mal à se débarrasser seuls decette colonie envahissante. Peut-être,comme d'autres sites de la ville, verront-ils un jour l'installation d'unsystème électrique sur leur immeublepour les repousser  ? Qu'importe lasolution, pourvu qu'ils partent !

Saladin Telaïdj

Les pigeons semblent se plaire dans larue du Beau Toquat mais exaspèrentles riverains. © L'hebdo du vendredi

C’est un coiffeur aubois expérimentéexerçant depuis une trentaine d’années,originaire du Barsuraubois avec ses 2 salonstroyens : Philippe Tapprest. Il a d’aborddonné ses coups de ciseaux en tantqu’employé pendant dix années puis : « jesuis entrepreneur dans l’âme, c’est naturelle-ment que j’ai ouvert mon 1er salon, à Troyesau 3, rue Aristide Briand en 1989 et mon 2nddix années plus tard au 2, place Jean Jaurès ».Il n’est pas seul dans cette aventure, NathalieLevillain l’a rejoint en 1991. Même s’ilreconnait : « tout le monde sait couper descheveux, bien que nous ayons tous appris lesmêmes méthodes peu savent déterminer aquelle longueur il faut couper, commentcolorer et pourquoi ». Pourtant ce salon estoriginal et unique : « cela faisait dix annéesqu’il n’était pas refait, une envie de réactu-aliser et de moderniser l’espace de travailm’a poussé à engager des travaux pour le

rendre plus actuel. C’est un modèle de décoqui plait aux gens, c’est mon salon phare. »Effectivement quand on pousse la porte de cesalon : « on entre dans un salon appartementpour qu’on s’y sente chez soi, une fois laporte franchie : passez en mode détente, nousvous prenons en charge. ». Là vous passezentre des mains expertes : « les femmes nesavent pas ce qu’elles veulent en général, à nousde les guider, de les informer. Nous prenons encompte le physique, l’ allure pour construire uneimage propre à la personnalité de chaquecliente : chaque femme est unique ! »« Vous ne rentrerez plus chez vous commeavant ! ».

Que vous soyez secrétaire, femmes au foyerou directrice d’agence de voyage, le mêmesoin est apporté : « on a une clientèlehétérogène, les gens ont besoin d’un œil pro-fessionnel. On recherche ce qui est le plus in-téressant en établissant un vrai diagnostic, laseule question posée est : on coupe ou pas ? ilest ensuite facile pour nous de faire des propo-sitions adaptées . C’est un accompagnementpersonnalisé. Se faire plaisir et avoir le senti-ment de se sentir mieux en sortant : vous nerentrerez plus chez vous comme avant ! ».

La nouveauté de ce début d’année est lacréation d’un Bar à Beauté, non pas un en-droit pour boire un verre, mais un espace

pour venir sans rendez-vous où pendant 20minutes on s’occupera de vous pour 15€ !Cet espace sera disponible dans les deux sa-lons troyens , pour une retouche maquillage,coiffage express , pose de vernis…

Philippe Tapprest, c’est aussi le coiffeur desstars et personnalités mais là nous aurionsdes pages de récit, citons simplementAdrianna Karembeu, Raphaël Mezrahi ouMichèle Laroque. Il sera le coiffeur lundi 18février des premières nuits de la déprimeorganisées par l’humoriste Mezrahi aux folies

Bergères : « changez d’hair, Philippe Tap-prest, le coiffeur anti-déprime ou pas… »Nathalie et Philippe rappellent en cœur :« nos stars sont nos clientes ! », alors envied’être chouchoutée comme une star ?

Publi-redactionnel

Philippe Tapprest : un Hair Designer…

HD PHILIPPE TAPPREST• 2, place Jean-Jaures à Troyes

Tél. 03 25 73 12 10• 3, rue Aristide Briand à Troyes

Tél. 03 25 73 14 73

Des sacs plastique en guise d'épouvantail

Environnement - Troyes

Des pigeons envahisseurs et indésirables

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QR Code, tag NFC, bornes e-admi-nistration, verbalisation électron-ique... La Ville de Troyes poursuit salancée dans la modernisation destechnologies de l'information et de lacommunication et présente de nou-veaux outils qui feront peut-être bien-tôt partie de notre quotidien.x« Depuis 2003, la Ville de Troyes s'est engagéedans une démarche de développement des outilsliés aux Nouvelles technologies de l'informationet de la communication et depuis, nous sommespassés à une véritable direction des systèmesd'information » relève Michel Rudent, conseillermunicipal délégué aux Nouvelles technologies.Avant de mettre ces nouvelles technologies auservice du public, il fallait « un socle et former les1500 agents de la ville pour qu'ils intègrentl'ensemble de ces démarches ». Pas toujours trèssimple quand on ne maîtrise pas ce nouveau lan-gage mais plus concrètement, « la ville de Troyesest la seconde ville de Champagne-Ardenne,après Reims, à avoir déployé 37 km de réseau de fibre optique dans les quartiers comme à laville ». La révolution, c'est la dématérialisation généréepar Internet qui offre de nombreuses possibilités :demande d'un acte de naissance enligne, inscription sur listes électoralesou règlement d'une facture (EDF...)...C'est aussi de nouveaux logiciels àportée de main qui délivrent une multitude d'informations aux agents ou aux usagers. « Lesinformations géographiques sont cartographiées.Cela permet, pour les espaces verts par exemple,de faire l'inventaire des espaces verts ou desessences, des aires de jeux. Cela prévient la ges-tion du service. De même pour les cimetières, lesconcessions peuvent être géolocalisées, commeles travaux dans la ville au jour le jour. », pour-suit Olivier Marchall, directeur des systèmes d'in-formation. La Ville compte uniformiser lesmoyens de paiement pour la restauration scolaire,la piscine, le musée avec le paiement sans con-tact, par prélèvement ou même depuis sonmobile, si celui-ci est doté d'une application tagNFC comme sur les appareils dernier cri. « En créant un compte, on pourra renouveler sonabonnement piscine avec son mobile par exem-

ple. Avec cette application, on pourra savoir s'il ya des places de stationnement de disponibles encentre-ville, à raison de 200 places par jour. Ilsera même possible de payer l'horodateur avecce système et on pourra être prévenu par SMS dutemps de fin de stationnement permettant àl'usager de payer à distance le temps le plusproche de son utilisation, où qu'il soit ». Cela serapossible dans un futur proche, sans doute l'été2013. Mais que les automobilistes se rassurent, letemps de la verbalisation automatique n'est pas

encore arrivé, la présence d'uneagent sera toujours indispensa-ble pour constater l'infraction.En revanche, arrivera sans

doute dans le même temps le PV électronique.L'agent qui constatera que vous n'avez pas payé,entrera votre numéro d'immatriculation et lais-sera un avis sur le pare-brise. L'amende, elle, seratraitée directement depuis le centre de Rennes etarrivera, comme pour un excès de vitesse, dansles jours suivants dans votre boîte à lettre. Enfin, à l'image des parkings du boulevardVictor-Hugo ou du 14 juillet qui indiquent lesplaces disponibles restantes, la Ville aimerait bienéquiper la voirie de ce dispositif. Un appel d'of-fres est en cours. Pour les Troyens qui ne veulentpas franchir le pas de ces nouvelles technologies,les moyens actuels continueront d'exister à défautd'évoluer.

G.Pwww.ville-troyes.mobi

xLes dix ans de la Girafe valent bien ungrand concours ludique  ! Depuis plus d'unmois déjà, un concours a été lancé en toutediscrétion, celui de la fabrication de jeux surle thème « La Girafe » ou « La Girafe a 10ans ». Il s'agit d'inventer un jeu ou un jouetou de se lancer dans la reproduction ou ledétournement.Petits et grands, particuliers ou écoles, vousavez jusqu'au 30 mars 2013 pour réveillervos talents et trouver l'idée de génie.

Le dossier d'inscription est téléchargeablesur le site www.ludogirafe.fr et la création dujeu ou jouets doit être renvoyée au plus tardle 31 mars 2013 (cachet de la poste faisantfoi) à l'Association Ludothèque La Girafe, 1, ruelle des Guilles, 10150 Pont-Sainte-Marie. Les résultats du concours serontannoncés le 1er juin.

www.ludogirafe.fr

Nouvelles technologies - Troyes

La Ville mise sur le mobile

Ludothèque la Girafe

Un concours de fabricationde jeux

On passe le téléphone devant une puce et hop, le site apparaît. © L'hebdo du vendredi

N°24 du 1er au 7 mars 2013

troyes. lhebdoduvendredi.comociété7 xS

Bientôt des PV électroniques

Page 8: L'Hebdo du Vendredi - Troyes - 24

N°24 du 1er au 7 mars 2013

troyes. lhebdoduvendredi.comociété8 xSÀ l'occasion de la sortieprochaine du nouveaulivre du directeur del'École Supérieure deCommerce de Troyes,l'auteur, Francis Bécardrevient sur une méthodede développement inno-vante qui a permis à unepetite école de commercede devenir un groupe deplus de 1 700 étudiants. xLe Groupe ESC Troyes et ledroit à l'expérimentation - Récitd'une expérience. Voici le titre dulivre de Francis Bécard. Salué à lafois par Bernard Ramanantsoadans la préface, par FrançoisBaroin enavant-proposet par ÉricLombard enpostface, lebut de cetouvrage est de mettre en avant lestrois piliers sur lesquels reposedésormais l'ESC, à savoir, l'entre-preneuriat et l'innovation, la trans-

versalité ainsi que l'ouverturesociale. Francis Bécard évoqueplusieurs raisons à l'écriture de celivre. Tout d'abord « être force deproposition par rapport à un par-cours effectué. Ça ne m'amuse pasde critiquer les choses sans rienproposer ». Et en effet, il met enavant une dizaine de propositionsdifférentes pour chaque « pilier ».Ensuite, il rend compte d'uneexpérience car « j'ai envie departager ce que je vis. Nous avonspris le risque d'innover  : rentrerune école de design dans uneécole de management, nous avonsété les premiers à le faire. Nousdevons partager les résultats pourque d'autres fassent la mêmechose  ». Les intégrations sont,certes, encore récentes  : l'école

de design arejoint l'ESC en 2004, l'écolede la DeuxièmeChance en 2007et le rapproche-

ment avec le groupe ADPS de for-mation continue a eu lieu en 2008seulement. Et puis une troisièmeraison à la naissance de ce livre

est, semble-t-il, le devoir social.« Nous n'avons pas le droit d'êtresur un territoire sans en être unacteur dans tous les domaines. Jepense qu'on amène une vraie con-tribution aux jeunes et au terri-toire aujourd'hui », ajoute FrancisBécard.De son côté, Bernard Rama-nantsoa, le directeur d'HEC Pariset parrain de la promo de l'ESCcette année témoigne  : « Lagrande performance de l'ESCTroyes c'est d'être arrivé à se dif-férencier. Le degré d'intégrationest une super performance àTroyes.  Toute la professionregarde un peu ce qu'a fait l'écolede Troyes. » À son tour, ÉricLombard, PDG de BNP Paribas

Cardif et président du Conseilstratégique du Groupe ESCTroyes  apporte son avis et sonaval : « Je considère que c'est undes jobs des chefs d'entreprises des'occuper des écoles. C'est beau-coup plus enrichissant dans uneécole comme celle de Troyes quedans les grandes écoles où il y apeut-être moins à apporter. »Le mot de la fin sera pour l'auteur :« On ne revendique pas d'être unmodèle, on revendique juste d'êtreun peu différent. »

Marjolaine CombraqueLe Groupe ESC Troyes et le droit àl'expérimentation - Récit d'uneexpérience, de Francis Bécard,co-édité avec l'Étudiant, sortie le20 mars prochain.

Économie - Enseignement supérieur

ESC Troyes : l'émancipation de la dernière-née

Francis Bécard, directeur de l'ESC Troyes (2e à dr.) et une partie de sonéquipe de travail : « J'ai des équipes extraordinaires, [elles] se battent plusqu'ailleurs. » © L'hebdo du vendredi

Enseignement supérieurL'UTT ouvre ses portes aux futurs bacheliers

Le samedi 9 mars, l'Université Technologique de Troyesouvrira ses portes aux futurs bacheliers scientifiques etaux étudiants qui souhaitent découvrir les métiersd'ingénieur. Sur place, une présentation générale del'UTT se déroulera en amphithéâtre à 10 h 30 et à 14 h,puis les futurs candidats pourront rencontrer desenseignants, des étudiants et des jeunes diplômés dechacune des formations pour parfaire leur projet profes-sionnel et obtenir des informations sur les modalités decandidature et d'admission. Une visite des locaux et desinformations sur la vie étudiante (associations étudiantes,vie culturelle...) seront également proposés.Classé douzième école d'ingénieurs par le magazine« L'Étudiant » dans son palmarès 2013, l'UTT de Troyesest l'un des établissements français qui recrute le plus debacheliers. Ses deux points forts : son niveauacadémique et son ouverture internationale. Ce nouveau classement, qui confirme la position de l'UTTdans le groupe de tête des écoles d'ingénieurs, pourrait encourager les futurs bacheliers à intégrerl'établissement.Journées Portes Ouvertes à l'UTT, 12, rue Marie Curie,Troyes, le samedi 9 mars, de 9h30 à 16h30. Entrée libre

L'UTT propose une journée portes ouvertes aux futursbacheliers le 9 mars prochain. © Archives

« La grande performance de l'ESC Troyes c'est d'être arrivé à se différencier. »

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A peine réinstallé dans son fauteuilde président à la Chambre d'agriculture de l'Aube, le 15 févrierdernier, Didier Marteau prenait le chemin du Salon de l'agriculturequi s'est ouvert samedi dernier àParis. Dans un entretien à l'hebdo du vendredi, il définit l'axe de travailpour les six prochaines années.

xLe Salon de l'agriculture s'est ouvert same-di dernier, que représente cet événement pourles agriculteurs aubois ?Le Salon de l'agriculture, c'est une vitrine qui per-met de rencontrer le monde de la politique, del'administration, des services des différentesdirections dans un contexte plus convivial et quipermet de traiter un certain nombre de dossiers.C'est aussi l'occasion de faire passer des mes-sages.Lesquels par exemple ?De ne pas confondre vitesse etprécipitation. On est submergéspar toutes les réformes duGouvernement, on n'y arrive plus et nous, nouspassons notre temps à expliquer. Les réunions semultiplient, que ce soit pour la transitionécologique, la transition énergétique, la santévégétale... Au Salon de l'Agriculture, nous

essaierons d'attirer l'attention sur un certain bonsens, un certain rythme, que ce soit Porte deVersailles ou à Villepinte où se tient le salon desmachines agricoles.Revenons sur les dernières élections de laChambre d'agriculture de l'Aube. Vousentamez votre quatrième mandat, autour de44 élus à la Chambre, cette élection s'est jouéede peu ?Oui, 36 des 44 élus étaient présents lors de l'installation du président. Même à une voix près,ce sera mon dernier mandat car j'aurai atteint lalimite d'âge.Quelles seront les grandes lignes de ce mandat ?Il n'y aura qu'un seul bureau à quinze. Il y aura untravail dans la continuité  : des projets d'entre-prises, le développement de l'agriculture durable,les valeurs, et coller en permanence aux besoinsdes agriculteurs. Je souhaite aussi coller cettenouvelle gouvernance autour de la région pourparler eau, environnement...

Dans quelle situation se trou-vent les agriculteurs auboisen 2013 ?Nous sommes dans une situa-tion plutôt confortable. Bon ce

n'est pas tout le monde. Les jeunes ont plus de dif-ficultés mais globalement, nous sommes dans unesituation favorable. La culture et la vigne sont lesprincipales filiales puis l'élevage qui n'a pasconnu la flambée des céréales. Les éleveurs ont

vu leurs charges augmenter, notamment pour lesmatières premières, justifiant que l'élevage estaujourd'hui dans une passe difficile.Quelles sont les spécificités locales ?L'Aube compte 3 000 agriculteurs dont au moins1 700 viticulteurs. Les spécificités sont le blé pour35% des cultures et 110 000 hectares, l'orge deprintemps sur 50 000 ha, l'orge d'hiver (40 000ha), le colza, le maïs, la betterave...Et quel chiffre d'affaire représente la viticul-ture à elle seule ?Sur 360 000 hectares de terres cultivées dans

l'Aube, dont 7 000 hectares de vignes, soit 2 % dela superficie qui font 50 % du chiffre d'affaire del'agriculture.Quelles sont les activités innovantes ?La production légumière de plein champ commela pomme de terre, la carotte, l'oignon. Comment voyez vous l'avenir ?On devra s'adapter aux annonces faites par leGouvernement. Le 8 mars prochain, CécileDuflot doit annoncer un projet de méthanisationdans le cadre du développement des énergiesrenouvelables mais les agriculteurs se méfient etne veulent pas se retrouver avec les dépotoirs desvilles. Sur les pesticides, on essaie de diminuerl'utilisation mais si on n'emploie plus de produitsphytosanitaires, on sait qu'il y a des risques sur laquantité et la qualité. Faut-il encore trouverd'autres solutions pour s'affranchir des maladies etdes insectes.Président de chambre, en quoi consiste exacte-ment votre mission ?Je dois être au service du monde agricole et de sesbesoins, des céréaliers, viticulteurs, salariés,forêts... et d'y répondre. Cela passe par la forma-tion. Il s'agit aussi de répondre à leurs besoinstechniques de gestion pour les aider à enregistrerleurs parcelles sur un téléphone portable parexemple. Nous sommes une organisation fédéraleet nous mettons des outils au service des agricul-teurs toutes filières confondues.

Propos recueillis par Géraldine Pion

Ancien président de la JCEde Reims, Emmanuel Dheninest aujourd'hui le patron dela fédération régionale, quifédère six JCE locales(Ardennes, Reims, Epernay,Châlons-en-Champagne,Troyes, Romilly-Nogent) pourqui la Champagne-Ardenne,ça veut dire quelque chose.x« Ces jeunes citoyens entreprenants,le civisme chevillé au corps, refusent decéder au fatalisme ambiant et sontdéterminés à contribuer au progrès denotre Cité.  » Le site internet de lafédération régionale rappelle aussi les650 actions menées en France chaqueannée, et « les cinq domaines d'oppor-tunités : agir pour l'emploi, développerl'économie, préserver la planète, êtresolidaire, aménager son territoire. »La fédération régionale, qui existedepuis 1976, a pour objectif principalde fédérer lesdésormais sixjeunes chambreslocales. «  Onchercher à créer une dynamiquerégionale forte, on essaie de montrerque notre identité régionale existe,

explique Emmanuel Dhenin. L'identitécommune régionale, c'est vrai, est diffi-cile à repérer, mais la synergie entre leschambres est bien présente. Nousavons une méthodologie commune, àtransmettre. Et la fédération permet dedonner une dimension régionale à desopérations locales. »Et à ce rayon, les idées ne manquentpas. Emmanuel Dhenin reprend

l'exemple de lajournée universelledes droits de l'en-fant, née au sein de

la JCE de Troyes, transmise à l'échellerégionale, puis nationale, avant d'arriv-er jusqu'aux Nations Unies avec le sou-

tien d'Albert de Monaco, qui a porté leprojet. «  La journée mondiale desdroits de l'enfant vient de là. On peutpenser que des actions locales qui ontrencontré le succès, comme l'opérationBouchons-nous pour la planète (col-lecte de bouchons, ndlr), créée par lesmembres de la JCE d'Epernay, peutmonter au plan régional et même au-delà. C'est aussi le cas de l'opérationJ'isolou (thermographie aérienne, néeà Reims, ndlr). Idem pour une manifes-tation plus récente encore, Smile inReims (accueil des nouveaux arrivantset programme VIP de découverte destructures ou de manifestations, unefois par an, ndlr), qui pourrait faire des petits dans toutes lesvilles de la région. Et pourquoi pasimaginer une journée commune Smilein Champagne-Ardenne, avec des ma-nifestations qui se passeraient le mêmejour, partout. »Le premier exemple cité est éloquent, lajournée universelle des droits de l'en-fant. Son sens a fait son succès. Maisn'a pas empêché la JCE troyenne dedisparaître momentanément, avant de« renaître » en 2012. La transmission,c'est LA question qui occupe les espritsau sein des JCE. « Comment transmet-tre nos projets ?, poursuit EmmanuelDhenin. On a connu une période

de baisse des effectifs jusqu'en 2010, et depuis 2010, une belle croissance.Forcément, les plus anciens s'en vont,mais il y a une différence d'âge impor-tante entre les nombreux jeunes nou-veaux adhérents et les anciens expéri-mentés. Nous comptons 70 membres ence moment, en réalité une petite cen-taine parce que certains travaillentdans les jeunes chambres sans en êtremembre.  » Sur le papier, une JCEmonte une opération, et la « lâche » àune association ou une institution l'an-née suivante. Mais ce n'est pas toujourspossible. «  Bouchons-nous pour laplanète n'a pas été transmise parcequ'on n'est pas encore certains detransmettre dans de bonnes conditions,pour que ça prenne l'ampleur voulue.Par exemple, les conteneurs pour trierle verre qui sont ancrés dans notre quo-tidien, ils viennent de la JCE de Vichy.Mais la JCE les a gérés là-baslongtemps avant que ça ne prenne l'es-sor que l'on connaît. Idem pour lajournée des droits de l'enfant à Troyes.Le problème se pose aujourd'hui avecSmile in Reims. Pourquoi ne pas créerune association indépendante Smile inReims ? Autre problématique, parmoment, on a tellement envie d'êtredans l'action, qu'on lâche une actiontrop vite. Il faut faire attention à ça,

mais la JCE n'a pas pour but de con-tinuer les mêmes actions tous les ans.Notre leitmotiv, c'est innover, transmet-tre, et à nouveau innover. »

Tony Verbicarowww.jcechampagneardenne.fr

Didier Marteau, président de la Chambre d'agricul-ture de l'Aube. © L'hebdo du vendredi

« 7 000 hectares de vignes font 50%

du chiffre d'affaires »

Agriculture - Didier Marteau, président de la Chambre d'agriculture de l'Aube

« On est submergés par toutes les réformes du gouvernement »

Emmanuel Dhenin, président de lafédération régionale des JCE, fait le lienavec le réseau national. © l'Hebdo duVendredi

Les membres sont âgés de 18 à 40 ans

Jeune Chambre Economique

La synergie, moteur de l'identité régionale

É conomie9 x

N°24 du 1er au 7 mars 2013

troyes. lhebdoduvendredi.com

xPAC 2013 : réunions d'informationdes exploitantsPour mieux aider les exploitants etéleveurs dans leurs démarchesadministratives, la DDT de l'Aubepropose deux réunions d'informa-tions : le mercredi 27 mars de 14heures à 17h30, à la salle desfêtes d'Arcis-sur-Aube et le jeudi28 mars de 14 h à 17 h 30 , à lasalle des fêtes de Chaource. Lapremière partie se penchera surles aides Surfaciques, les informa-tions règlementaires et télédécla-ration avec une démonstration :« comment télédéclarer votredossier PAC ». En seconde partie,la DDT abordera Les aides ani-males, les surfaces en herbe et lesSET.Contact et informations surwww.telepac.agriculture.gouv.frou par téléphone au n°spécialPAC: 03 25 71 18 53.A la DDT, vous pourrez vous rap-procher de Catherine Dufour au03.25.71.18.5 ou FlorenceDepersin au 03 25 71 18 61 oupar mail à [email protected].

En Bref

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N°208 du 1er au 7 mars 2013

www. lhebdoduvendredi .comPolitique10 x

Innovation publique

La Transfo, testée et approuvée par la MinistreEn visite à Châlons vendredidernier, Marylise Lebranchu,ministre de la Réforme del'Etat, de la Décentralisationet de la Fonction publique, a pu échanger avec lesacteurs régionaux sur lethème de l'innovationpublique. Parmi les bonsélèves en la matière : La Transfo.xLancé en 2011 par la RégionChampagne-Ardenne et la 27eRégion - agence d'innovationpublique soutenue parl'Association des régions deFrance, l'Union européenne et la

Caisse des dépôts - le dispositif «La Transfo » entame sa troisième etdernière année d'expérimentations.D'ores et déjà, ses instigateursespèrent pouvoir créer une celluled'innovation publique propre à larégion pour pérenniser cettedémarche.L'idée ? Repenser la politiquejeunesse menée sur le territoirechampardennais, en associant lesjeunes évidemment, mais aussi lesagents et élus du Conseil régional,des sociologues, et bon nombre departenaires. Une sorte de labora-toire humain au sein duquel s'af-faire une cinquantaine de cerveauxen ébullition, tous horizons con-fondus (Conseil économique social

et environnemental, missionslocales, foyers ruraux, centressocioculturels, etc.). « Ce type deréflexion a la vertu de mobiliser etde donner la parole », félicite Jean-Paul Bachy, président de la Région.« Et la co-conception vise à testerde nouvelles méthodes avec lesusagers, sur le terrain. L'intérêt dela démarche est également dedévelopper la transversalité desservices publics ».Comment savoir ce qu'attendentles jeunes des institutions etaméliorer le fonctionnement de

celles-ci en connaissance de cause? Pour relever le challenge, rencon-tres participatives et périodes d'im-mersion à l'appui, les acteurs dulabo ont planché sur plusieurs thé-matiques telles que la mobilité oul'accès à la culture. Parmi les pro-jets dans lesquels ils ont pu s'impli-quer, la reconstruction du LycéeJean Moulin à Revin (08) et l'évo-lution de son Campus Wall, un sys-tème numérique de diffusion del'information. « Suite aux remar-ques et aux propositions desjeunes, nous avons aussi travaillé

sur le volet culture de la carteLYCEO et revisité avec eux lemode d'emploi de ce dispositif »,explique l'un des référents. Autresexemples concrets d'application : laconception, par simulation, d'uneécole publique et gratuite de con-duite, et la réalisation des cartes devoeux du Conseil régional. Aprèsquelques heures passées au coeurde La Transfo, Marylise Lebranchuapprouve : « C'est le principemême de l'innovation publique :chercher à faire autrement ens'adaptant à la réalité et en allantde l'avant. La fin de la routine ! »

Sonia Legendre

La Transfo, expliquée par ses référents et approuvée par la ministre de laFonction publique © l'Hebdo du Vendredi

xEt les dotations de l'Etat, dans tout ça ?La visite ministérielle était aussi l'occasion, pour les élus, de faire passer leursmessages. Et la question des dotations de l'Etat aux collectivités n'a pas tardé.« Si l'on veut que la décentralisation reprenne des couleurs, il faut lier les moyensaux compétences », dixit Jean-Paul Bachy. « La Champagne-Ardenne est à la foisune région d'apparence riche, et parmi les plus inégalitaires de France enmatière de chômage, de bassin de vie, etc. Nos coûts structurels sont plus impor-tants qu'ailleurs ». Ce à quoi répond Marylise Lebranchu : « On reconnaît ladiversité des régions. Parfois, les assiettes fiscales s'avèrent injustes et inefficaces.Une fois les constats faits, il faut retrouver une certaine égalité territoriale ».

xSalon international del'agriculture - Le premierministre sur le standchampardennaisMardi 26 février, le Premier ministre,Jean-Marc Ayrault, accompagné duministre délégué à l'agroalimentaire,ont arpenté les allées du Salon inter-national de l'agriculture, porte deVersailles à Paris. Ils se sont arrêtés surle stand de la Région Champagne-Ardenne, où le président Jean-PaulBachy était là pour les accueillir.

En Bref

Front national - Marion Maréchal-Le Pen

L'atout jeunesse pour continuer la séductionRégulièrement, le Front national marnais organise des conférences de presse, pour continuer d'existerentre deux élections, à grand renfortde « vedette » nationale du parti.Samedi 23 février, la présence deMarion Maréchal-Le Pen, la plusjeune députée de l'histoire de laRépublique, a fait son effet.

x Le rideau de fer du bar-restaurant d'une rue ducentre-ville de Dormans est baissé. Devant, etdedans, on s'affaire, le service d'ordre est en place,les sourires sont sur les visages des propriétairesdes lieux, visiblement ravis de la visite.« Tout le monde la demande, Marion, en France,toutes les fédérations, et il y en a une centaine. Jesuis très heureux qu'elle vienne dans la Marne. »L'accueil de Pascal Erre, patron FN dans laMarne, fait à Marion Maréchal-Le Pen, 23 ans,élue en juin dernier dans la troisième circonscrip-tion du Vaucluse, ne cache pas le réel bonheurqu'il a de recevoir la «  troisième génération LePen du parti ».En dehors de ses études - un master de droit public -, Marion Maréchal-Le Pen, 23 ans, « faitle boulot  » de députée. Elle est membre de lacommission des affaires culturelles et de l'éduca-tion. « Je fais ce déplacement dans la Marne avecbeaucoup de plaisir. Je viens ici pour rencontrerles adhérents, pour me présenter, parce que je nesuis pas connue d'eux, aussi pour présenter lefonctionnement de l'Assemblée nationalse, ouencore raconter des anecdotes personnelles. »

Et la cadette raconte l'évolution depuis ses pre-miers pas au palais Bourbon. «  Au début, noussouffrions d'une politique de l'indifférence volon-taire. Et puis au fur et à mesure, voyant le sérieuxde notre travail, et que nous n'étions pas là parprovocation, ni pour les effets de manche, maisque nous avions réellement du fonds, eh bienmaintenant, on constate que certains députés meproposent des amendements à la co-signature, j'aico-signé une proposition de loi, un député UMP avoté l'une de mes motions de renvoi en commis-sion, certaines de mes propositions sont reprisespar l'UMP... Maintenant, le gouvernement prendle temps de nous répondre, même si, je ne vais pasmentir, les réponses ne me satisfont pas. Certains

restent irrattrapables et définitivement rustrescomme M. Coppé, mais on ne souffre pas, trèshonnêtement, d'un ostracisme absolumentabject. Il m'est même arrivé d'être applaudie lorsd'une intervention dans le cadre du mariagehomosexuel. Il y a une évolution, et c'est ça que jeviens porter aux adhérents. »Questionnée sur les propos récents du porte-parole d'Aube dorée, parti qui a fait son entrée auparlement à Athènes, souvent qualifié de néonazi,et qui présentait son organisation comme le Frontnational grec, Marion Maréchal-Le Pen réfute.Elle affiche la nouvelle identité du parti créé parson grand-père, présidé par sa tante :fréquentable. «  C'est une ineptie. Nous n'avons

absolument aucun contact avec l'Aube dorée enGrèce. »On ne peut pas cacher qu'on va à la rencontre deMarion Maréchal-Le Pen avec beaucoup decuriosité. Famille, parti, jeunesse. Pascal Erre netarit pas d'éloges : « Elle travaille énormément,contrairement à un certain nombre de députés dela Marne, qui sont plus souvent en circonscrip-tion pour faire du clientélisme que pour faire leurtravail de parlementaire. » Et la jeune fille con-firme, mais avec ses mots, moins provocants,moins accusateurs : « Je ne serai pas dans uneopposition dogmatique. Il m'est arrivé de voterpour des lois de gauche, comme le contrat degénération, ou de voter des amendements UMP.C'est quelque chose que m'a appris mon grand-père : la politique, ça s'incarne. Ça ne se fait pasavec des statistiques ou des études. Il faut partirdu vrai, de la réalité du quotidien des gens. J'aipu constater une évolution dans les question-nements des gens. L'Union européenne en faitpartie, l'emploi reste la priorité. » « Marion a rai-son, renchérit Pascal Erre, l'Union européenne,c'est le problème numéro un des Français. Nouson veut changer d'Europe, non pas pour en sortir,mais pour un retour à l'Europe des patries, pasl'Etat fédéral qu'on est en train de construire audétriment des nos libertés et de notre sou-veraineté.  (...) Préférence locale, préférencerégionale, préférence nationale... Ou prioriténationale », finit Pascal Erre. Marion Maréchal-Le Pen n'insiste pas. Le chemin du changementd'i-mage sera encore long, différences de généra-tions obligent.

Tony Verbicaro

Marion Maréchal-Le Pen a été élue députée à seulement 22 ans. © l'Hebdo du Vendredi

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Distancé le week-enddernier dans la course au titre, puis éliminé de la Coupe de Francepar le PSG mercredi,Marseille accueilledimanche une formationde Troyes qui n'a plus de temps à perdre.xÀ première vue, le déplacementde l'Estac (19e, 20 pts) au stadevélodrome dimanche (17 heures)ne ressemble en rien à une prome-nade de santé. Il y a même fort àparier que l'invincibilité troyenne,qui s'étale maintenant sur septmatchs toutes compétitions con-fondues (deux en Coupe de France,cinq en L 1), soit mise à mal par des Olympiens qui n'ont plusque le champi-onnat pour sauverleur saison.Et alors que Niceet Saint-Étienne se font de plus enplus pressants, l'OM (3e, 46 pts)doit s'imposer dans cette rencontredes extrêmes pour consolider saplace sur le podium du champi-

onnat. Les joueurs d'Elie Baupn'auront certainement pas oubliéégalement que ceux de Jean-MarcFurlan avaient décroché leur pre-mier succès de la saison face à euxen toute fin de rencontre (1-0), aumatch aller. Voilà qui compliqueencore un peu plus, si besoin était,la tâche des Aubois.Des motifs d'espoirs existent toutde même. Si les Marseillais onttenu la dragée haute aux Parisiensdurant les deux derniers matches,ils ont encore fait preuve d'une tropgrande inefficacité à ce niveau. Unmal qui perdure et qui pourraitdevenir handicapant en vue d'unequalification pour la phase préli-minaire de la Ligue des Champions(10e attaque de la L 1).Avec les frères Ayew, Valbuena ouencore Gignac, la défense del'Estac sera, à n'en point douter,

sérieusement sol-licitée dimanche.Elle devra fairele dos rond en

attendant, éventuellement, de per-mettre à l'équipe de placer un con-tre. Ce dont elle est capable.Après avoir fait tourner son effectifen Coupe de France à Sochaux

(lire par ailleurs), le technicienchampenois devrait se rendre dansla cité phocéenne avec un groupeproche de celui utilisé face à Bastiala semaine dernière (0-0).Si une défaite à Marseille n'auraitrien d'infâmant, Troyes se doitd'avoir l'ambition de ramener unpetit quelque chose du vélodrome.D'autant que la formation des

Bouches-du-Rhône a forcémentlaissé des plumes dans ses deuxmatches au Parc des Princes enquatre jours. Et pourquoi ne pass'inspirer de Nancy qui était allés'imposer 1-0 le 3 février près duVieux Port ? Il en va de la survie d'une équipeplaisante à regarder jouer, certes,mais qui n'a plus le luxe d'attendre

des jours meilleurs. La qualifica-tion acquise pour les quarts definale de la Coupe de France dansle Doubs doit servir de déclic. Il estessentiel pour l'Estac de gardercette dynamique contre l'OM. C'està ce prix qu'elle entretiendra laflamme.

Stephen Thiebault

Sport11 x

Yohann Thuram-Ulien devrait encore être sollicité ce week-end à Marseille. © L'Hebdo du Vendredi

Football (L1, 27e journée) Marseille - Troyes

L'Estac veut entretenir la flamme

Le groupe avait été remaniépour l'occasion de ce tour deCoupe de France, et il n'a pasfailli. En s'imposant 2-1, l'Estacs'est offert un beau billet pourles quarts de finale. Le clubtroyen recevra Nancy.

xDans un stade Bonal sonnant creux, 5 516 spectateurs, les jeunes Troyens sontallés obtenir la deuxième victoire troyennede l'histoire en terre sochalienne. Ladernière remontait à presque 40 ans, poursituer un peu l'exploit ! Début février, aprèsla visite des lionceaux au stade de l'Aube,peu auraient parié sur une qualification etpourtant... L'Estac a réussi un joli coupgrâce à une colonne vertébrale brésilienne(Rincon, Thiago et cap'tain Marcos), la pre-mière titularisation d'un jeune formé auclub, Khassa Camara, et un gardien impec-cable pour un retour aux sources, MathieuDreyer, formé dans le Doubs.Jean-Marc Furlan s'est satisfait de disposerd'un vrai groupe : « Ça fait extrêmementplaisir de voir tous mes joueurs concernés.C'est une belle victoire pour le club. Je suistrès heureux pour les supporters et pourmon président ! Je suis très heureux pourmes joueurs et j'espère que ça les aidera àgrandir. Cette compétition est belle et me

tient à coeur. Ce résultat à l'extérieur nousfera nécessairement du bien, même si çan'a rien à voir avec le championnat. »Malgré les buts de Bahebeck, dès la 10e,sur un service parfait de N'Sakala, et deFaussurier à la 89e, Jean-Marc Furlan, per-fectionniste dans l'âme, rageait après le

pénalty concédé par Saunier à la 95e, trans-formé par Boudebouz. « A propos du penal-ty en fin de match, c'est sûr que nousprenons un but « encore » dans lesdernières minutes, mais que voulez-vousque je reproche à mes joueurs... »Après le deuxième PSG - OM de la

semaine (même score, 2-0), mercredi soir,Basile Boli a sorti la boule de l'Estac enpremier. Ce qui signifiait un match à domi-cile. Et l'adversaire qui échoit aux Auboisest dans les cordes de l'Estac, puisqu'il s'a-git de Nancy, son suivant en championnat.La rencontre aura lieu le 16 ou le 17 avril.Le président de l'Estac, Daniel Masoni s'estdit ravi de jouer à domicile. « Ce tirage estsurtout intéressant dans la mesure où nousallons enfin recevoir au stade de l'Aube.Jusqu'à maintenant, les supporters troyensn'avaient pas été vernis. Je suis ravi poureux. Ce quart de finale devrait être équili-bré et j'espère que l'Estac trouvera lesressources nécessaires pour accéder auxdemi-finales. » L'Estac aura disputé sonmatch de gala contre le PSG le week-endprécédent.

Jérémy Pichon

Julien Faussurier, auteur du deuxième but à Sochaux. © l'Hebdo du Vendredi

Foot (Coupe de France, 8e de finale) Sochaux - Troyes 1-2

L'exploit de l'Estac !

N °24 d u 1 e r a u 7 m a r s 2 0 1 3

troyes. lhebdoduvendredi.com

xLes quarts de finale de la Coupe de FranceLes quarts de finale de la Coupe de France(matchs les mardi 16 et mercredi 17 avril)Estac (L1) - Nancy (L1)Saint-Etienne (L1) - Lorient (L1)Evian TG (L1) - Paris SG (L1)Lens (L2) ou Epinal (National) - Bordeaux (L1)

Exploiter les contres au maximum

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12 xSortie N ° 2 4 d u 1 e r a u 7 m a r s 2 0 1 3t roye s . l h ebdoduvend red i .c om

CONCERTSjeudi 7 marsSOIRÉE MUSIQUE ET DÉGUSTATION DECHAMPAGNEDégustation Champagne Devauxavec animation musicale.

À 19h00. Rouge et Noir, 13, rue Champeaux, Troyes. Sur réservation au 03 25 43 68 27 (prix à la carte).

vendredi 8 marsMUSIQUE LYRIQUE ET SYMPHONIQUEPar l’Orchestre Symphonique del’Aube. Robert Schumann - Ouver-ture de Manfred, Richard Wagner :Prélude et mort d’Isolde, LéonardBernstein - 1ère Symphonie Jéré-miah, John Williams - Jurassic Park(thème du film).

À 20h30. Espace Gérard Philipe. Tarifs Balcon : 15 euros, parterre : 10 euros réduit (au

parterre) : 5 euros.vendredi 8 mars

1963 : LA MUSIQUE DE CHAMBRE DEPOULENC

À 20h30. Salle Fernand Doré. Gratuit.vendredi 8 marsFESTIVAL FESTIMUZ 2013 : CLAS-SIQUE, VARIÉTÉ...Soirée musique classique, de film,variété : Orchestre d’harmonie deSainte-Savine avec P. Koludzki à labaguette.

À 20h30. Salle des Fêtes de Bréviandes. Entrée libre avec pause crêpes.

samedi 9 marsFESTIVAL FESTIMUZ 2013 : ROCK19h : Loic & Coco, soul.20h : A Quiet Day For Mellowdreams, rock alternatif.21h30 : Les No Comment, rock re-prise + compo.23h Dove Mleh, electro du swing aurock.

Salle des fêtes de Bréviandes. Entrée : 6 euros.samedi 9 marsJAZZ ET SOUL - DUO D’ICI BAS AURIVE GAUCHE CAFÉ19 h : apéro concert.21h30 : concert, avec formule dîner-concert.

Rive Gauche Café, 59, rue de la Cité, Troyes.samedi 9 marsSOIRÉE DANSANTESoirée organisée par l’Associationtroyenne Ecoute Réconfort Per-sonnes Handicapées. Avec l’Orches-tre de Yannick Champion.

À 20h30. Salle des fêtes de Saint-André-les-Vergers.samedi 9 marsSCÈNES SLAMPrésentées par la Déclam’. Scènesouvertes qualif Slam So What.

À 20h30. Bar le Mix’Cité.

dimanche 10 marsMUSIQUE LYRIQUE ET SYMPHONIQUERobert Schumann - Ouverture deManfred, Richard Wagner : Préludeet mort d’Isolde, Léonard Bernstein -1ère Symphonie Jérémiah, John Wil-liams - Jurassic Park (thème du film).

À 10h30. Théâtre de Champagne. Tarifs balcon : 15 euros, parterre : 10 euros, réduit (au

parterre) : 5 eurosdimanche 10 marsFESTIVAL FESTIMUZ 2013 : MUSIQUESDU MONDE14h30 : Percu 3D, percussions.De 15h à 17h : SIDH, musique cel-tique du pays de l’Argonne.

Salle des fêtes de Bréviandes. Entrée : 3euros avec pause crêpes.

SPECTACLESsamedi 2 marsMUSICÂLINE

Histoires et chansons pour les moinsde 5 ans.

À 11h00. Médiathèque des Chartreux.mardi 5 marsOH BOY !Le texte de Marie-Aude Murail, priméà plusieurs reprises, interroge unesociété en mouvement, et abordeavec délicatesse et humour les su-jets délicats de la maladie ou del’adoption, les questions de la nor-malité ou la quête des origines.

À 19h00. Théâtre de La Madeleine. Tarifs : 13€, 7,50 et 5,50 euros. A partir de 9 ans.

mercredi 6 mars

DANSE : DU CLASSIQUE AU CONTEMPORAINLe spectacle « Du classique aucontemporain » est une relecture àfleur de peau, presque immatérielle

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xComme chaque année, l'espaceGérard Philipe invite les mélomanesà l'annuel tour du monde musicalautour d'un unique instrument : laguitare. Avec pour objectif la dé-couverte d'artistes rares et une pro-grammation diversifiée, six concertssont programmés le temps de cette17e édition.Le festival débutera par la belleprestation de la chanteuse afro-américaine Cyrille Aimée, accom-pagnée du guitariste AdrienMoignard, étoile montante du jazz

manouche. Puis, le flamenco fera son grand retour, avec le musicien issu de la diasporagitane espagnole Juan De Lérida et Kader Fahem qui, après 7 ans de tournée avec sonQuintet de flamenco-jazz, a lancé son nouveau projet : « Hispanica Jazz Trio ». Cessonorités espagnoles précéderont celles, plus modernes, du brésilien et sa guitare à septcordes Toninho Ramos, puis celles d'Éric Bibb et Habib Koïté, qui mêlent leurs instru-ments et leurs voix pour créer une musique aux couleurs du Blues transatlantique. Enfin,le groupe « Manou Gallo and women band » assurera la dernière représentation, avecune musique africaine moderne, décrite comme une « combinaison de soul, de funk etde blues, toujours avec le groove comme dénominateur commun ».En plus des concerts, une exposition de photographies réalisées par Philippe Rappe-neau et Pierre Colletti lors de la 16ème édition du festival, sera présente à La Grange,du 12 au 23 mars.

A.T17e festival Guitares du Monde, du vendredi 15 au samedi 23 mars à l'Espace GérardPhilipe à Saint-André-les-Vergers.

Festival - Saint-André-les-Vergers

La guitare à travers les cultures et les métissages xA la fois compositeur et guitariste, le Californien

Frank Zappa marque de son empreinte l'histoire de lamusique contemporaine américaine, pendant près de40 ans, avant de s'éteindre fin 1993, sous le regardrempli de stupeur des amateurs de « musique rock ».Vingt ans plus tard, pour l'anniversaire de sa dispari-tion, un véritable hommage à l'oeuvre du « guitaristeà la fameuse moustache  » est proposé à l'espaceGérard Philipe, à Saint-André-les-Vergers. L'événe-ment, imaginé par le professeur de guitare DidierPaupe, a démarré sous la forme d'un projet péda-gogique auprès des élèves de l'École Municipale des Arts et Loisirs de Saint-André-les-Vergers (EMAL), afinqu'ils découvrent la musique du compositeur et réalisent, à terme, un concert en mémoire de sa musique. Réu-nissant des amateurs de musique de tout âge, ce concert clôturera l'hommage musical chargé en événements.Exposition, conférence...Auparavant, une Masterclass ouverte aux instrumentistes de l'EMAL sera proposée par Pierrejean Gaucher, gui-tariste réputé dans le milieu du jazz pour son amour de la musique de Frank Zappa, ainsi qu'une conférence ou-verte à tous. Intitulée « Frank Zappa et les Mothers of Invention », elle sera assurée par Francis Hérard, webmastertroyen du réseau communautaire qui fête ses 10 ans de travail avec « Zappa in France ». Une exposition« 2003/2013 - 10 ans de prosélytisme zappaîen », de cette même organisation, accompagnera l'événement dèsle 4 mars avec pochettes originales des Mothers, graphismes web et autres billets de concerts de l'époque. Sivous êtes fan de Zappa ou bien amateur de musique jazz et/ou contemporaine, ne ratez pas cet événement com-mémoratif réjouissant, car comme aimait à le répéter Zappa : « Music is The Best ! »

A.TA l'espace Gérard Philippe, à Saint-André-les-Vergers, Zappa in France fête ses 10 ans 2003/2013, :expositiondu lundi 4 au dimanche 24 mars; conférence « Franck Zappa et les Mothers Of Invention (1940-1993) », mer-credi 13 mars à 18 h; masterclass de Pierrejean Gaucher et concert des élèves de l'EMAL, mercredi 13 mars à19h30. Entrée libre.

Saint-André-les-Vergers

L'hommage à Frank Zappa

xPendant trois jours, musiciens professionnels ou amateurs rythmeront la salle des fêtes de Bréviandes.En tout, sept formations se produiront sur scène, chaque journée étant consacrée à un style musical parti-culier. Pour ouvrir le festival, vendredi soir, l'orchestre harmonique de Sainte-Savine assurera la premièrereprésentation, sous la direction de Patrick Koludski. Le lendemain, une soirée rock est programmée avecLoic et Coco (soûl), A Quiet Day For Mellow Dreams (rock alternatif), No Comment (rock-reprises et com-pos) et le dj Dove L.E.M.H (électro du swing au rock). Enfin, le dimanche après-midi sera consacré à lamusique du monde, avec Percu 3D (percussions) et SIDH (musique celtique). Mis en place par l'associa-tion Bréviandes 3D, la nouvelle édition du Festimuz propose, comme à son habitude, une programmationéclectique. L'objectif : proposer des styles de musique différents et variés pendant trois jours, pour que lefestival soit destiné à tous les publics. A.TFestimuz 2013, à la salle des fêtes de Bréviandes : vendredi 8 mars à 14h30, entrée libre; samedi 9 mars à 19h,entrée : 6€ et dimanche 10 mars à 14h30, entrée : 3€.

Le groupe « Manou Gallo and women band » assurera la dernière représentation, avec une musique africaine moderne. © DR

Avis aux fans, l'ambiance sera rock à Saint-André. © DR

Festival - Bréviandes

Festimuz : une programmation éclectique, entre rock et musique du monde

xFestival Le Chien à plumes : les premiers noms sont connusA l'occasion de sa 17e édition, les 9, 10 et 11 août prochains à Langres (Haute-Marne), le festival Le Chien à plumes accueillera près d'une trentaine degroupes dont quelques-uns ont déjà confirmé leur présence. Il s'agit de Archive,Ska-P, Jacques Higelin, La Rue Kétanou, Hyphen Hyphen ou encore Rufus Belle-fleur. A noter que jusqu'au 1er avril, le festival propose un forfait promo autarif de 55 euros (plus frais de location). Plus d'infos : www.chienaplumes.fr

xVerrières - Concert Autour du tubaL'Harmonie de l'Alerte, dirigée par Alexandre Peyrol, donnera un concert « Au-tour du tuba » ce dimanche 3 mars à la salle des fêtes de Verrières, à 15 h 30.L'entrée est libre.

En Bref

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Festival - Bréviandes

Festimuz : une programmation éclectique, entre rock et musique du monde

13 xSortie N ° 2 4 d u 1 e r a u 7 m a r s 2 0 1 3t roye s . l h ebdoduvend red i .c om

qui permet d’emblée d’oublier l’as-pect tétanisant de la discipline pourse laisser bercer par l’émotion, la fra-gilité de la précision.

À 15h00. Centre Culturel Didier Bienaimé.

jeudi 7 marsDANS LA NUIT LA PLUS CLAIRE JAMAISRÊVÉEPlus d’une vingtaine de recueils depoésies publiés principalement chezGallimard et Fata Morgana font dePhilippe Jaccottet un des plus grandpoète de langue française, reconnurécemment par le Grand prix littéraireSchiller en Suisse.

À 19h30. Théâtre de La Madeleine.Tarifs : 16, 13 et 7,50 euros

samedi 9 marsSAINT-JULIEN SE MET AUX COULEURSDE RUEAnimations de rue.

De 14h à 18h30. Parvis de la Maison du Patrimoine du Grand Troyes. Gratuit.

samedi 9 mars

HUMOUR-DÉCOUVERTE : CONSTANCESon écriture aiguisée et son jeu réa-liste sont au service de son regard in-solent sur le monde. Et l’insolence çafait du bien ! Les mères de famille secachent pour mourir, le premier spec-tacle à la fois féministe et misogyne.

À 20h30. Théâtre de la Madeleine. Tarif tout public : 25 euros

tarif étudiant : 20 euros Placement libre.

EXPOSITIONS

jusqu’au samedi 2 marsLA PEINTURE EST UN GRAND VOYAGE�En passant par le surréalisme, le figu-ratif, l’ésotérisme, le nu, l’animalier, lesportraits, l’artiste a créé des séries detoiles par thème. À travers un concertde couleurs, elle exprime un mondepaisible et chaleureux.

À 7h00. Kiwi Bar. Entrée libre.jusqu’au samedi 2 marsEXPOSITION : TATSUO JIKUMARUPeintures.

À 14h00. Galerie Saint Martin. Ouvert du mardi au sa-medi de 14h à 19h et sur rendez-vous.

jusqu’au samedi 2 marsEXPOSITION : EDITH GERMAINExposition de peintures organiséepar l’association Les Têtes de l’Art.

À 15h00. Les Têtes de l’Art, 7, rue andré Mutter, Troyes.

Ouvert du mercredi au dimanche de 15 h à 19 h.jusqu’au dimanche 3 marsMAQUETTES, CARTES POSTALES ET PHILATÉLIEAvec la participation de l’AssociationFerroviaire Auboise, la Société Philatélique de l’Est, le Groupe Cartophile Auboise et les ArchivesDépartementales de L’Aube.

À 10h00. Salle des Fêtes et Mairie, Auxon.jusqu’au dimanche 10 marsEXPOSITION JULIETTE BRICOUTPeintures et Sculptures.

À 14h00. Maison de la Culture, salle d’exposition, 70, avenue Galliéni, Sainte-Savine. Entrée libre.

jusqu’au dimanche 17 marsEXPOSITION : MONIQUE TURIN

Peintre.À 15h00. Salle Raymond Moretti

Maison du Boulanger. Entrée libre du mardi au dimanche de 15h à 19h

(sauf fêtes légales).jusqu’au vendredi 22 marsLE MONDE DES FÉLINS DE MARYSELOUISLa troyenne Maryse Louis se pas-sionne pour le monde des félins quinourrissent ses aquarelles. Elle réa-lise ses toiles à partir de photogra-phies et exposera ses oeuvres aucentre les arcades.

Centre des Arcades, 6, Rue du Pont Royal, Troyes. Entrée libre. Du lundi au vendredi

de 8h30 à 12h15 et de 13h45 à 17h30.jusqu’au samedi 23 marsMARIE PIERRE KUHN : PEINTUREPrésentation de Peinture.

Passeart. Lundi, mardi, jeudi, vendredi de 17h30 à 20het mercredi, samedi de 15h à 20h.

Entré libre.

jusqu’au vendredi 12 avrilMATALI CRASSET :

LA FILIÈRE IMAGINAIREL’exposition « La filière imaginaire »a la particularité d’être réalisé princi-palement avec des cornières en car-ton, de développer une fiction à lafois créative, économique et semi-in-dustrielle.

Centre d’art contemporain Passages. Ouvert du lundi au samedi de 14h00 à 18h00.

jusqu’au vendredi 19 avrilL’AUBE EN 1872L’ensemble des analyses est ras-semblé en une trentaine de pages ri-chement illustrées. En conclusion, lefascicule offre les données chiffréesdu recensement, canton par canton,à la curiosité des lecteurs, historiensou non.

Archives départementales de l’Aube. Visible tous les jours sauf week-end et mardi matin.

Entrée libre. Du lundi au vendredi de 9h à 17h etmardi de 13h30 à 17h.

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Niché en plein centre-ville, ce lieu ouvert en 1991 a toujours pignon sur rue, le bar sans alcool a sesadeptes, sa clientèle croît et c'est heureux...xEn ouvrant cet établissement, leFoyer aubois a pris un risque certain :faire exister au sein d'une rue touris-tique, truffée de restaurants et de bars,un lieu de rencontres et de détente, sansle classique demi ou le petit ballon.Pari réussi. C'est précisément pourcombattre les ravages avérés de l'alcoolque les pères du concept «  Revivrel'amitié sans alcool » se sont installésdans la rue des Quinze-Vingts. LeKiwi-Bar a sa propre personnalité. Ilpropose des cocktails bien imaginés etdiversifiés et surtout des repas à des

prix abordables (le midi pour 5€seulement) ainsi que des animations (les après-midis du samedi et du mercredi). Fidèle à sa philosophie de l'insertion sociale, leKiwi-Bar emploie une quinzaine de personnes, leur permettant ainsi de mettre unpied à l'étrier dans le monde du travail, probable tremplin pour une activité plusdurable. L'atmosphère du lieu est sympathique, l'accueil cordial, et on y mangebien pour une somme modique, outre le plat du jour, une carte est proposée. Jean,un demandeur d'emploi, trouve « qu'ici on mange mieux. C'est consistant, et on estau coeur même du vieux Troyes, cet endroit me permet de venir trouver couvert etchaleur. De plus en plus de gens y viennent ». Inès une étudiante raconte sessamedis après-midi. « Il y a toujours des animations, quand ce n'est pas desgroupes, ce sont des expos, de la peinture notamment, les artistes qui se produisentle font bénévolement, et nous on ne paie que notre consommation, c'est franche-ment sympa, d'ailleurs ce samedi il y aura un karaoké je compte inviter descopines. » Outre les animations gratuites le Kiwi-Bar se donne une mission pédagogique auprès de la jeunesse. L'animateur Jean-Luc Delinotte explique : « Nous allons dans les lycées et collèges pour prévenir les scolaires des dangersde l'alcool. Nous leur proposons pour les attirer des animations de slam, d'hu-mour et de la musique bien sûr, il y a de plus en plus de jeunes qui poussent laporte du Kiwi-Bar, et là c'est notre réussite. » Saladin TelaïdjA noter ce samedi 2 mars, Après-midi karaoké dès 15 heures avec une invitée sur-prise et de nombreuses inattendues. Kiwi-Bar, 26, rue des 15/20 à Troyes. Tél : 03 25 73 88 91. Ouvert tous les jours de 7 h à 19 h 30.

Animations sans alcool

Kiwi bar, la saine détentexVendredi dernier, les organisateurs du festival d'art contemporain etd'habillage urbain ont invité l'ensemble des artistes à créer une oeuvreà partir du thème « Ckoi le bonheur? » Peinture, sculpture, graphisme...Toutes les techniques sont possibles, dans le respect des règles de sécu-rité et de l'accord préalablement établi avec les commerçants. Seulecontrainte : même si le bonheur est différent pour chacun de nous, il de-meure un moment court et puissant, chargé en émotions. Le travail descréateurs doit donc se baser sur cette idée. Pour participer, les artistessont invités à se rendre à la mairie de Sainte-Savine, uniquement lemardi, pour compléter et valider leur dossier d'inscription, ainsi quepour déterminer le lieu de l'exposition. Pour les oeuvres en gros volumes, des aides financières sont possibles, même si les partenariatsavec les commerçants sont préférés, le but premier du festival étant derenforcer les liens entre artistes, commerces de proximité et entreprises. Mis en place depuis 12 ans par Marie-Jeanne Herbillon (commissaire d'exposition) et la Ville de Sainte-Savine, « Les Inattendus » se dérouleront cetteannée en milieu urbain. En effet, après avoir investi la voie verte et les Viennes, les artistes exposeront princi-palement sur l'avenue Galliéni, du 18 au 26 mai.

Inscriptions « Les Inattendus 2013 », du 18 au 26 mai, le mardi, service Culturel de la mairie de Sainte-Savine.Contact : 03 25 79 98 36. Date de clôture des dossiers : 12 avril.

Sainte-Savine

Douzième édition des Inattendus : Les inscriptions sont ouvertes

xLe groupe théâtral Comé 10, pour faire rire son public, re-noue avec la verve comique de Franck Didier auteur de SaleAtente (jouée en 2003) et À Fond la Caisse (présentée au dernierfestival de Fenêtres sur Scènes). Le spectateur pourra suivre lesdéboires de Martine Malton, directrice d'une agence matrimo-niale dans une intrigue mêlant argent, pouvoir et sentiments, letout distillé avec rythme et humour. Cette pièce, qui tourneactuellement dans tout le département de l'Aube, sera représen-tée au centre culturel Didier-Bienaimé de La Chapelle Saint-Luc, le vendredi 15 mars à 20h30, le samedi 16 mars à 20h30et dimanche 17 mars 2013 à 15 heures. Comé 10, créée il y a 37ans, réunit chaque année, en mars, au Centre Culturel de La Chapelle Saint-Luc, un public nombreux etfidèle. Ceux qui ne pourraient y assister pourront toujours se rattraper avec Scénoblique, le 17e festival dethéâtre amateur qui se tiendra du 30 mars au 1er avril autour du thème Plaisirs.

Centre culturel Didier Bienaimé : 25 Bis, Avenue Roger Salengro à La Chapelle saint Luc. Contact : 03 25 74 92 12.

Au kiwi bar, c'est après-midi karaoké, samedi 2 mars !© DR

Le festival « Les Inattendus » se déroulera cetteannée en milieu urbain, du 18 au 26 mai prochain.© DR

Théâtre à La Chapelle - Centre culturel Bienaimé

Comé 10 présente son Atout Cœur

La troupe Comé 10 a plus d'un atout à jouer... © DR

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x Bélier du 21.03 au 20.04 Évitez tout enthousiasme excessif. Ne pensez-vous pasqu’il est opportun de mettre sur pied les projets impor-tants à vos yeux ? Soyez très pragmatique car vousdevrez lutter une fois de plus contre votre besoinconstant de renouveau.

x Taureau du 21.04 au 20.05Pour tous les couples, la semaine verra une nette amé-lioration de votre relation, car il ou elle sera plus opti-miste et plus confiant (e) en vous. Alors, libérez votregaieté et mettez tout en œuvre pour chérir et comblervotre partenaire !

x Gémeaux du 21.05 au 21.06Peut-être certains évènements justifient-ils ces écarts delangage. Mais il est sage de tempérer votre agressivité.Sans cette précaution, vous risquez de provoquer desquerelles évitables.

x Cancer du 22.06 au 22.07En couple, votre jalousie prendra des proportions insup-portables pour votre partenaire. In fine votre attitudepourrait tout bouleverser et ira à l’encontre d’une viede couple stable. Alors prenez du recul !

x Lion du 23.07 au 22.08Vos projets de longue haleine auront de nombreuseschances de se concrétiser. Veillez à rester factuel(le), etnon pas péremptoire, dans vos actes. L’on vous feraconfiance car aucun détail ne vous échappera !

x Vierge du 23.08 au 22.09Au niveau affectif, vous risquez de souffrir d’un manquegrandissant d’affection. Mais, n’est-ce pas votre froideurà vous qui pousse les autres à en faire autant ? Peut-être,et espérons-le, pour vous faire réagir.

x Balance du 23.09 au 22.10Célibataire, votre côté « intello » pourrait sérieusementennuyer votre entourage. Votre cœur serait-il devenumuet ou auriez-vous peur de vous dévoiler ? Laissezdonc vos émotions s’exprimer !

x Scorpion du 23.10 au 22.11Célibataire, votre égocentrisme pourrait faire reculerplus d’un soupirant. Retrouvez votre modestie et votrediscrétion naturelles car ce sont de bien meilleurs atoutspour obtenir satisfaction.

x Sagittaire du 23.11 au 22. 12Excellentes conditions pour commencer certains de vosprojets. Les relations avec votre hiérarchie seront favo-risées et votre impact sur autrui sera décuplé. Vousobtiendrez les feux verts espérés.

x Capricorne du 23.12 au 20.01 Votre charisme sera tel que vous pourriez convaincren’importe qui de n’importe quoi. Très fier(e) de vous, devos prouesses et de votre charme. Votre réussite pour-rait vous monter à la tête.

x Verseau du 21.01 au 19.02Certains de vos projets seront freinés par des circons-tances extérieures. Faites preuve de sagesse et changezvotre fusil d’épaule, en attendant des jours meilleurs.

x Poissons du 20.02 au 20.03Coté affect, vous pourriez bien revivre une secondelune de miel tant votre complicité et votre entente serontparfaites. De nouveaux projets pourraient en découler.

Benoit MELVHILLE

oroscopeH

DU PLOMB DANS LA TÊTE(USA 1H31 Action)De Walter Hill, avec Sylvester Stallone, Sung Kang,Sarah Shahi.Jimmy Bobo se retrouve à faire équipe avec TaylorKwon pour découvrir qui a tué leurs équipiers res-pectifs. Le premier est un tueur à gages qui ne tuepas les innocents et en laissant un témoin en vie, seretrouve avec son employeur aux fesses. L’autre estun flic qui devait retrouver son coéquipier. Ils sonttous les deux animés par la même volonté de ven-geance. Les gros muscles au second degré façonThe Expandables, ça va mais dès que l’on com-mence à y croire, on est peut être un peu trop vieuxpour ces âneries  ? Nous préférions le dernier wes-tern de Walter Hill.

BOULE ET BILL(France 1H30 Comédie)D’Alexandre Charlot, Franck Magnier, avec Franck Dubosc, Marina Foïs, Charles Crombez.Boule est un petit garçon qui aimerait bien avoir unchien mais son père n’est pas d’accord. C’est à laSPA qu’il finira par trouver son complice, un cockernommé Bill. Le film raconte les premiers déboiresquand arrive dans un foyer le compagnon le plusfidèle de l’homme. Nous verrons aussi l’arrivée deCaroline la tortue et comment un certain Rob s’ins-pire de sa vie pour créer des gags pour Spirou. C’estun film calibré et formaté, jouant sur nos cordessensibles sans surprise mais peut-être vous laisse-rez-vous prendre au piège.

ZAYTOUN(France 1H50 Drame)De Eran Riklis, avec Stephen Dorff, Alice Taglioni, Loai Nofi. Un gamin de 12 ans et un pilote israélien, suite à aucrash de son avion, se rencontrent pour traverser leLiban en guerre pour rejoindre leur pays. Laméfiance se transforme peu à peu en amitié et encompréhension. Nous retrouvons avec plaisir le réa-lisateur des Citronniers sur un scénario qui n’est pasle sien. Nous retrouvons la thématique de sonœuvre, l’affection et les idéologies profondes sépa-rant radicalement les êtres. Ces différences finirontpar les rapprocher.

SUBLIMES CRÉATURES(USA 1H58 Fantastique)De Richard LaGravenese, avec Alden Ehrenreich, Alice Englert, Jeremy Irons.Ethan s’ennuie dans sa petite ville, heureusement lavenue de Léna et de phénomènes inexpliqués met-tront du piquant dans sa vie. Malgré la suspicion detoute la ville, il se prend d’affection pour elle etdécouvre que c’est une enchanteresse. Elle estl’élue que le bien et le mal se disputent. Le sort dumonde est lié à son choix. Après Twilight la nou-velle saga de l’auteur adaptée au cinéma, nous pré-férions largement sa réalisation précédente, P.S ILove You. Le but de ce produit calibré comme laballe de l’inspecteur Harry, est de refaire le mêmesuccès que Twilight.

MÖBIUS(France 1H43 Espionnage)

De Eric Rochant, avec Jean Dujardin, Cécile de France, Tim Roth.Monaco au cœur des casinos et des palaces, la faune des hommes les plus riches vient se ressourcer ou flânerparmi ses congénères. Dans ce contexte Grégory un agent de l’ex KGB recrute Alice une surdouée de la finance,appartenant à l’équipe de sa cible. Le principe est simple pour un espion, ne jamais entrer en contact avec votreagent au risque de griller sa couverture. Allez savoir pourquoi, Monaco et son glamour, il s’éprend de la belleau point que ses jours et ses nuits sont hantés par son absence. Elle aussi répond à l’appel de cette histoire deTristan et Yseult dans les milieux de l’espionnage. Comme le dit l’un des employeurs de Grégory, avec l’imagedu ruban de Möbius, attention à ne pas passer de l’autre côté. Qu'est-ce qui est plus important l’amour ou la mis-sion ? Ou les deux sont-ils liés ?Après un passage à la télé, Éric Rochant, avait déjà exploré le monde de l’espionnage avec l’excellent lespatriotes. Dans ce film il mélange deux voire trois genres, le film glamour, le suspens à la Hitchcock, et l’es-pionnage pur et dur. Si certains aspects s’avèrent un peu moins réussis, la fin notamment, le reste montre com-bien il connaît les rouages d’un bon film. Il commence par un magnifique plan sur Monaco, plantant le décordu glamour dans lequel le spectateur s’engouffre pour mieux s’y perdre. Attention, comme les trains, ce filmpeu en cacher un autre et c’est bien sa grande force. Le spectateur sera un peu perdu dans le jeu des languesentre le russe, l’anglais et le français. C’est voulu, car Möbius s’inscrit dans la veine des enchainés ou autresbons films d’espionnage. Il doit vous mettre sens dessus dessous, vous égarer pour finir par vous piéger dansson dévoilement final. Il ne vous reste alors plus que la bonne vieille phrase des 5 dernières minutes, mais bonsang mais c’est bien sûr !Découvrez la version longue et toutes les sorties, interviews et dossiers des sorties sur www.cine-region.fr, et ma chronique sur France Bleu Champagne le mercredi de 18H à 18H30

gros plan x

Patrick Vanlanghenhoven

C inéma14 x

Les horaires xdu 20/02/2013 au 26/02/2013

CINÉ City11, rue des Bas-Trevois - Troyes

Hôtel Transylvanie séances à 14h15 | 18h15 | (sfdimanche); séance supplémentaire dimanche 16h

Boule et Bill mercredi jeudi lundi mardi 14h | 15h55 |17h50 | 19h45 | 21h45; vendredi samedi 14h10 | 16h10 |18h10 | 20h10 | 22h10; dimanche 10h45 | 14h20 | 16h20| 18h30 | 20h45

Die Hard 5 - Belle journée pour mourirmercredi jeudilundi mardi 14h20 | 16h35 | 19h40 | 21h45; vendredisamedi 14h | 16h05 | 18h10 | 20h15 | 22h20; dimanche10h50 | 14h15 | 16h25 | 18h30 | 20h45

Sublimes Créatures mercredi jeudi lundi mardi 14h |16h30 | 19h | 21h30; vendredi samedi 14h10 | 16h45 |19h25 | 22h; dimanche 10h50 | 14h10 | 16h45 | 20h35

Django Unchained séances à 18h15 | 20h30 | (sfdimanche); séance supplémentaire dimanche 20h

Lincoln mercredi vendredi 21h05; samedi dimanchemardi 18h20

Vive la France mercredi jeudi lundi mardi 14h05 |16h30 | 19h25 | 21h30; vendredi samedi 14h05 | 16h30 |19h55 | 22h15; dimanche 10h45 | 14h05 | 16h15 | 21h

Möbius mercredi jeudi lundi mardi 14h10 | 16h30 |19h20 | 21h40; vendredi samedi 14h10 | 16h30 | 19h55 |22h15; dimanche 14h | 16h20 | 18h40 | 20h55

Turf mercredi jeudi vendredi samedi lundi mardi 21h30;dimanche 18h30 | 20h45

Chimpanzés mercredi jeudi vendredi samedi lundimardi 14h | 15h55 | 17h45; dimanche 11h | 14h30 |16h30

Flight mercredi vendredi dimanche lundi 18h20; jeudisamedi mardi 21h20

Jappeloup dimanche 11h

La Vraie Vie des Profs séances à 14h | 16h10; séancesupplémentaire dimanche 10h40

Paulette mercredi jeudi vendredi samedi lundi mardi19h30 | 21h30; dimanche 18h30 | 21h

Du Plomb dans la Tête mercredi jeudi lundi mardi14h25 | 16h25 | 19h45 | 21h45; vendredi samedi 14h25 |16h25 | 18h25 | 20h25 | 22h25; dimanche 11h | 14h25 |16h25 | 18h25 | 20h50

Pinocchio mercredi jeudi lundi mardi 14h15 | 16h15;vendredi samedi 14h | 16h; dimanche 11h | 14h15 |16h15

N°24 du 1er mars au 7 mars 2013

troyes. lhebdoduvendredi.com

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N°24 du 1er mars au 7 mars 2013

troyes. lhebdoduvendredi.com

Installé à Chouilly, sur un vignoble de6 hectares, le Champagne René Guéélabore et commercialise 30 000bouteilles par an, exclusivementissues du Chardonnay.

Présentation : classique et sobre.

Vue : or pâle avec des reflets verts.Bulles fines. Beau cordon de bulles,persistant. Limpide et brillante.

Nez : élégant et sensuel, signature

du Chardonnay, cépage exclusif de laCuvée. Premier nez sur la brioche et lesviennoiseries, assorties de délicatesnotes de caramel, presque torréfiées,traduction de la maturité de cetteCuvée, résultat d'un long vieillissementsur lattes des bouteilles, bien maîtrisépar Philippe Gué, son élaborateur. Lapatience est récompensée par l'appari-tion de plaisantes nuances d'agrumes(citron, pamplemousse, clémentine),agrémentées de fleurs blanches, denoisette et d'amande.

Bouche : attaque franche, rapidementrattrapée par une rondeur chaleureuseet onctueuse, presque crémeuse, grâceà la réalisation judicieuse de la fermen-tation malolactique et à un dosage per-tinent, avec 10 g/L de sucre ajouté audégorgement. Effervescence subtile.Finale délicieusement minérale. Bonnelongueur en bouche.

D'un excellent rapport qualité - prix, ceBrut Blanc de Blancs du ChampagneRené Gué révèle tout le potentiel desgrands terroirs de Chouilly, classés engrand cru. Idéal pour l'apéritif, il seraégalement le compagnon parfait de vos

repas conviviaux, sur une entrée ou unplateau de fruits de mer.

Prix conseillé : 13 euros la bouteille. Plusd'informations au Champagne RenéGué. Tél. 03 26 54 50 32

Avec la collaboration des étudiants enBTS Technico-Commercial du LycéeViticole de la Champagne à Avize.Retrouvez les « Coups de coeur » duGuide Véron des Champagnes, sur lesite www.viticulture-oenologie-forma-tion.fr

e vin de l 'HebdoxChampagne René Gué - Brut Blanc de BlancsL

Dans la rue Brunneval, on y trouve l'institut Rachi, mais pas seulement. Dans cette rue troyennechargée d'histoire, vous croiserez sûrementLaurence Boisson-Barbarot.Confortablement nichée dansles bureaux de sa société LB-COM, la biographe-conseilpropose ses services à qui les demande. Au-delà de l'écrivaine publique,c'est une passionnée : de son travail, des mots, des gens et des vies.

xChacune de ses productions estune perle rare, finement travaillée.2013 raisonne comme une annéesymbolique pour Laurence : dix ansdéjà qu'elle a créé son entreprisepour voler de ses propres ailes, et levoyage se passe plutôt bien, car son12e ouvrage, couvéavec amour, vientd'éclore au grandjour, nous offrant,encore une fois, lefruit d'un long tra-vail mené avec patience et dévoue-ment. L'occasion n'est-elle pasbelle d'aller à la rencontre de cetteécrivaine aux multiples facettes ?« Les mots sont un puissant vecteurde communication. De la rédactiond'un message publicitaire à l'écrit-ure d'un livre de vie, chaque mot

compte », explique-t-elle, dévoilantpar là même les différents aspectsde son activité. Laurence, c'est une conseillère en stratégie de communicationauprès des entrepreneurs, à qui ellefournit tous les outils nécessaires àleur visibilité  : logos, plaquettes,sites internet... Plus récemment elles'est lancée dans le livre d'entre-prise, un concept commercial depromotion par le biais d'un récit.Laurence, c'est surtout unebiographe. Et encore, le mot estpresque trop banal pour être juste,elle est une véritable façonneuse devie, qui à partir d'un manuscrit oud'un récit enregistré, fait de votrehistoire un livre unique et person-nel, que la collection Book &Mystère accueillera parmi ses biog-raphies.« C'est plus qu'un métier, c'est unepassion. Chaque vie est extraordi-naire pour celui qui l'a vécue, alorsson livre ne doit pas le décevoir  !La démarche est la suivante  : j'in-

terviewe, j'écoute,j'enregistre, puis jeretranscris, jepolis, je façonne, jedonne de l'éclat, dela profondeur, du

contraste, de la romance, de latragédie ou de la légèreté...enfintous les ingrédients qui font dechaque histoire un vrai roman ! »,affirme l'écrivaine avec conviction.Envie d'offrir, de transmettre, deraconter, de témoigner, de commu-niquer et de partager un pan de

votre vie, une facette de votre per-sonne ou une partie de votre savoir,occupez-vous seulement de racon-ter avec vos mot et elle s'occuperadu reste !Laurence, c'est également une per-sonnalité pleine d'humanité. Bienau-delà d'une simple prestation en

écriture, son travail c'est aussi lecontact humain, la compréhension,l'empathie : elle rentre dans la peaudu narrateur et vit son histoire, pouren saisir les moindres subtilités,afin que le résultat soit le plusfidèle possible. Ne se contentantpas de retranscrire, la biographepropose de trouver les mots quiéchappent aux gens pour exprimerleur vécu. Ses livres de vie sontriches de la diversité des hommes,souvent tendres parfois durs, maistoujours émouvants. Pour certain, ilpeut s'agir d'un simple désir derelater, pour d'autres cela prend laforme d'un exutoire. Les personnesse livrent d'autant plus facilementque l'écrivaine sait les décomplexerface à leur vécu, permettant la créa-tion d'ouvrages poignants, souvent

empreints d'une charge émotion-nelle. Dépassant largement son rôlede prestataire en écriture,l'écrivaine répond à un réel besoinallant au-delà du livre-objet  : «  lelivre-guérisseur  », un espace d'ex-pression où l'on se déleste des souf-frances de son vécu. La dureté decertains récits, ne la laisse pasindemne, mais elle en sort toujoursgrandie.

Perrine Grandclaude

Laurence Boisson-Barbarot, Société LB-COM. Contact : [email protected] par tél. : 06 14 52 13 02.

xRepères: Laurence Boisson-Barbarot, écrivaine biographe, est née le 25 juillet 1957, à Epernay. Elle estmembre du Syndicat National des Prestataires et Conseils en Ecriture, qui régit la profession dans un cadrelégal et éthique. Après avoir obtenu une maîtrise en Droit, elle s'oriente vers la communication écrite au seind'institutions privées et publiques. Par la suite, elle décide de se former aux outils informatiques, au graphisme,au langage et codes publicitaires, ainsi qu'à l'édition. En 2000, elle fonde l'association « Les mots d'Armance »et la collection Mosaïque, proposant aux auteurs de publier leurs textes en édition partagée. C'est en 2003qu'elle devient prestataire en écriture, en créant sa société LB-COM. Deux collections vont voir le jour : Book& Mystère destinée aux livres de vie et Storytelling pour les ouvrages de promotion des entreprises, des institu-tions et des associations. En 2012, Laurence décide d'aller encore plus loin, en créant, avec d'autres passion-nés, une maison d'édition baptisée Border Line et située également au 19, rue Brunneval, à Troyes.

Laurence Boisson, biographe

Façonneuse de vies

Laurence Boisson-Barbarot est une passionnée pleine d'humanité. © L'hebdo du vendredi

« Chaque vie est extraordinaire pour celui qui l'a vécue »

Portrait15 x

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