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Mobile Web, Apps et Web Apps Accompagnez vos clients avec les applications mobiles. www.tapptic.com

livre blanc sur les iApp, mobiles web, web apps

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les bonnes recettes pour une iApp alléchante

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2000-2010 : 10 ans de mobilitéLe téléphone portable est devenu indispensable à chacun d’entre nous. On l’utilise pour téléphoner et envoyer des messages, comme agenda, carnet d’adresses ou même comme horloge de bureau. Mais son utilisation va encore plus loin. Consciemment ou non, bon nombre de personnes ont adhéré à des services marketing mobiles de toute sorte.Cette décennie mobile qui a commencé avec des jeux, des son-neries et des concours, a rapidement vu apparaître des services de relevés bancaires, des fl ashes d’information, de la billetterie et autres offres commerciales, tout d’abord par SMS. Puis l’arri-vée du Web mobile a ouvert l’accès aux actualités, e-mails, et réseaux sociaux pour parvenir à l’engouement actuel pour les applications mobiles.

L’opportunité commercialeIl n’est pas d’activité commerciale qui ne pourrait bénéfi cier d’une stratégie mobile. Mais faire du mobile pour simplement faire du mobile n’est pas une fi n en soi. Dans le domaine de la mobilité, les règles du marketing s’appliquent comme ailleurs :

Fixer des objectifs clairs et réalistes, par exemple augmenter la notoriété ou augmenter les ventes.

Déterminer la bonne stratégie pour atteindre ces objectifs. Construire et évaluer votre service mobile sans jamais perdre de vue les objectifs.

Votre offre mobile doit se démarquer dans un marché déjà concurrentiel.

Elle doit répondre à un besoin de votre clientèle clairement identifi é.

Elle doit bénéfi cier d’une campagne de promotion effi cace. Elle ne doit pas être infl uencée par les seuls phénomènes de mode.

Et souvenez-vous : la dernière retombée-presse de la marque X n’est qu’un épisode parmi d’autres dans une stratégie établie depuis 5 à 10 ans. Les véritables succès de cette marque n’ont plus besoin de publicité.Au-delà des effets de mode, ce livre blanc offre un panorama entier du marketing mobile. Mettant en avant chaque point clef d’une stratégie, ses avantages et inconvénients. Parce que la stratégie mobile dont se vante la marque X dans la presse n’est certainement pas celle qu’il vous faut.

Sommaire

1. IntroductionMarketing mobile et services mobiles, de quoi s’agit-il et pourquoi faut-il s’y mettre ?

2. Le Web mobileD’ici cinq ans, l’accès au Web depuis les mobiles aura dépassé l’accès par ordinateur, serez-vous prêt ?

3. La messagerie mobileMême s’ils sont moins prestigieux que le Web mobile ou les WebApps, le succès des SMS auprès des clients et annonceurs ne se dément pas.

4. Applications mobilesApplications natives : Le fi n du fi n de la mobilité, mais votre activité doit-elle privilégier quelques utilisateurs au détriment du plus grand nombre ?

5. Applications mobiles - Applications WebLe meilleur compromis entre proposer votre application à tous les abonnés mobiles et rester à la pointe… Mais tout évolue très vite.

6. ConclusionsLa stratégie mobile n’est pas une simple question de choix entre SMS, Web mobile, applications natives et applications Web. La stratégie de promotion de vos services et campagnes mobiles est aussi importante que l’offre elle-même.

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Le marché du mobile est immense On s’attend à ce que le nombre d’abonnements au téléphone mobile dépasse les 5 milliards en 2010, soit 70 % de la population mondiale A, selon l’Union Internationale des Télécommunications (février 2010). Cette croissance ne montre aucun signe de ralen-tissement. Aucun autre média ne présente un taux de pénétra-tion comparable.

Le téléphone mobile est en outre un média polyvalent Appels, SMS, e-mail, Internet, applications... font désormais partie de l’utilisation de base. La communication par mobile est instan-tanée et interactive. En couplant le mobile avec des supports de communication à sens unique comme la télévision, l’affi chage ou les supports imprimés 1, ceux-ci deviennent interactifs.

Les constructeurs perfectionnent sans cesse leurs appareilsLa puissance et les possibilités augmentent régulièrement tandis que les prix diminuent. De leur côté, les opérateurs investissent constamment dans la modernisation de leurs réseaux, améliorant l’accès au Web, le rendant plus abordable pour les consomma-teurs… et permettant aux entreprises de cibler plus facilement et plus économiquement leur clientèle.

Pratique et personnel, le mobile est toujours allumé La plupart des gens gardent leur téléphone à portée de main et le laissent souvent allumé en permanence. Ils l’utilisent au bureau, dans les transports, dans les magasins, ou simplement pour pas-ser le temps. Ils le consultent régulièrement, le prêtent rarement et le personnalisent. Ils ont également l’habitude que l’utilisation en soit payante (appels, SMS, sonneries, musique, jeux), ce qui leur fait d’autant plus apprécier ce qui est gratuit.

Le mobile est le média le plus ciblé... Et le plus mesurable Chaque utilisation d’un téléphone mobile permet d’obtenir des informations sur son propriétaire, que l’on aura tout intérêt à uti-liser pour établir des messages ciblés selon l’opérateur, le type de mobile, la situation géographique, l’heure, les précédents achats etc. Chaque page visitée, chaque SMS envoyé, chaque lien cliqué, chaque consultation d’e-mail, chaque achat... sont autant d’infor-mations utilisées pour optimiser le ciblage et la prospection. Les opérateurs mobiles, régies publicitaires et autres éditeurs de por-tails Web conservent jalousement ces informations. Il est donc plus simple de rassembler par soi-même de tels renseignements. Cette collecte se fera d’autant plus ouvertement que les consommateurs communiquent volontiers des données les concernant s’ils bénéfi -cient en retour d’informations utiles ou pertinentes.

MOBILE, POURQUOI ? “Au cours des douze derniers mois, des clients du monde entier ont commandé pour plus d’un milliard de dollars (800.000 Euros) sur Amazon depuis un téléphone mobile.” Jeff Bezos, Fondateur et PDG d’Amazon.com, juillet 2010.

Le mobile est plébiscité Plus de 150 millions de personnes accèdent à Facebook grâce à leur téléphone portable, soit le tiers des 500 millions de membres Facebook. De son côté, le milliard de dollars de commandes passées auprès d’Amazon via un appareil mobile repré-sente 15% de la totalité des ventes du site.

Le mobile est tendance De nombreuses marques ont exploité le manque de connaissance et la fascination du public pour les technologies mobiles afi n de susciter un grand intérêt, parfois surfait cependant. A l’inverse, les success-stories relatées dans la presse peuvent créer des attentes irréalistes de la part des entreprises tentées par l’aventure mobile.

Où est la frontière entre marketing mobile et service mobile ?Le marketing mobile utilise le Web mobile, les concours, les jeux, les applications, la publicité etc. pour promouvoir des produits et services ; installer des programmes de fi délisation ; recueillir des informations sur le prospect.Le marketing mobile peut prendre l’aspect d’un service utile mais non indispensable au client, dont la véritable fi nalité est la pro-motion ou la fi délisation. Par exemple, des informations émises gratuitement par le site d’une agence de voyages.Un service mobile est une option que les clients vont : payer ou consi-dérer comme faisant partie d’un service qu’ils ont déjà payé ; être prêts à échanger contre une inscription, ou contre leur accord pour recevoir des publicités. Plus généralement, un service mobile est un service qu’une entreprise ne fournira qu’en échange d’une contrepartie.Les services mobiles sont souvent une extension de services exis-tants, mis à disposition sur portable comme ils le sont déjà sur Internet ou en boutique. Ils améliorent le service à la clientèle tout en optimisant la pro-ductivité de l’entreprise. Ainsi la “vente mobile” réduit la charge de travail dans les agences, et la “billetterie mobile” réduit la queue au cinéma. Quelles sont les implications du marketing et des services mobiles ? Le mobile est un support extrêmement polyvalent qui offre aux entreprises d’infi nies possibilités de communication avec leurs clients.

Introduction

1. Dits print

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1) Les principaux canaux de communication sur téléphone portable sont :

Les messages mobiles, qui comprennent les SMS, les courriers électroniques, les messages instantanés, et qui ont recours à des listes opt-in 2.

Les sites mobiles (y compris les WebApps) et les espaces publicitaires sur les moteurs de recherche.

Les téléchargements d’applications, de jeux, de musique ou de sonneries.

2) L’envoi de données ou d’applications se fait généralement via le réseau de l’opérateur. Il peut également se faire par Bluetooth, Wi-Fi, contact sans fi l “Touch-and-go” ou chargement depuis un ordinateur de bureau.

3) Les services mobiles peuvent tirer profi t des fonctions spéciales des appareils comme la géolocalisation, la prise de vues, le navigation web, la cartographie, le paiement mobile. Ils proposent également les opérations déclenchées par un simple clic sur la page affi chée comme : envoyer un SMS ou un e-mail, lancer un appel téléphonique, “envoyer à un ami” etc.

4) Les outils de promotion comprennent : La publicité par affi chage ou recherche sur le web mobile,

par message dans des applications ou par les systèmes de messagerie.

Quels sont les enjeux du marketing mobile et des services mobiles ?

QUELS SONT LES ENJEUX DU MARKETING MOBILE ?

Pour le marketeur mobile Pour l’utilisateur

Le marketeur mobile désigne une organisation ou un particulier qui mène l’une des activités détaillées ci-dessous à des fi ns de marketing.

L’utilisateur ne sera pas sensible au marketing, sauf s’il perçoit un bénéfi ce en termes de :

Susciter la notoriété – par exemple d’un nouveau produit. Divertissement : musique, contenu, jeux etc.Générer de la publicité – les médias aiment les technologies mobiles. Informations : actualités ou informations produits.Susciter l’intérêt des prospects. Reconnaissance : sentiment d’être privilégié (club VIP, avant-premières)Développer les ventes via le mobile ou les canaux de distribution liés (boutiques ou call-center). Récompenses : les clients aiment se sentir reconnus.

Construire une liste opt-in. Offres commerciales (couponing, vouchers…)Tester les réactions des consommateurs à différentes offres. Opportunité de gain (concours)Collecter des données sur le marché, et remonter des informations de la clientèle. Partage avec l’entourage familial ou social

Fidéliser et récompenser la fi délité. Respect de la vie privée : attention à ne pas effrayer les clients et à respecter la loi en vigueur.

QUELS SONT LES OBJECTIFS DES SERVICES MOBILES ?Pour le fournisseur de services Pour l’utilisateurGénérer des revenus directement à partir du service soit en un seul paiement, soit en paiement à l’usage

Profi ter d’un service perçu comme nécessaire qui justifi e le coût de l’abonnement téléphonique.

Générer des revenus en tant que support publicitaire. Economiser du temps, de l’argent ou des efforts.Augmenter ou générer des sources de revenus depuis une offre commerciale différente.

Profi ter d’un service dont la valeur justifi e des contreparties : affi chage de publicité, envoi consenti de données personnelles, inscription à une newsletter commerciale.

Accroître son taux de pénétrationRéduire les intermédiaires, diminuer le contact clientèle en boutique (ex : guichet virtuel, banque électronique)Accroître la productivité (ex : billetterie électronique)Conserver son avantage concurrentiel.

Les contenus gratuits : sonnerie, fonds d’écran, jeux, applications, cartes postales électroniques.

Les promotions par coupons de réduction électroniques.5) Les outils cross-média font appel aux numéros courts, à l’envoi

de mots clefs par SMS à un numéro spécial, et aux codes de réponse rapide. Ils prennent parfois la forme d’un code à scanner 3 avec la caméra du téléphone afi n d’ouvrir un lien hypertexte vers un site mobile. On rencontre ces codes sur des supports print : prospectus, affi ches etc.

6) Mesures et analyses : l’utilisation du portable offre quantité d’outils et de techniques pour cibler au mieux l’utilisateur et lui offrir un service conforme à ses attentes.

7) Le paiement électronique mobile : le téléphone mobile permet divers modes de paiement, reposant autant sur les institutions fi nancières habituelles que sur les opérateurs et les établissements indépendants ; sans oublier le portefeuille électronique, qui est l’unique moyen de paiement des détenteurs de comptes bancaires de certains pays émergents. La majeure partie des paiements électroniques mobiles concerne la billetterie, ce qui va vraisemblablement révolutionner l’industrie des voyages et du spectacle.

Comment les européens utilisent-ils leurs téléphones mobiles ?Evaluation du marché du téléphone mobile en Europe. Total sur les 5 pays les plus importants (EU5) : Royaume-Uni, Allemagne, France, Espagne, Italie, sur une population âgée de 13 ans et plus. Moyenne sur trois mois se terminant en mars 2010.Source: comScore MobiLens

2. Ou listes à option d’adhésion, qui regroupent des usagers ayant donné leur accord à une entité précise pour recevoir des informations de sa part). / 3. Appelé QR-Code

Introduction

Consultation des actualités

Accès aux blogs ou réseaux sociaux

Ecoute de musique

Navigation internet

Utilisation d’applications (dont jeux)

Envoi de SMS

TAUX D’UTILISATION CHEZ LES ABONNÉS AU TÉLÉPHONE MOBILE EU5

82.2%

35.0%25.0%

23.8%13.7%11.1%

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Par Web mobile, on entend l’accès à Internet au moyen d’un appa-reil mobile via un réseau sans-fi l, celui de l’opérateur téléphonique ou un réseau Wi-Fi. La technologie est identique à celle de l’Inter-net conventionnel, accessible par un ordinateur. Toutefois, les sites sont adaptés aux contraintes de l’appareil mobile, soit par l’affi chage d’une version spécifi que, soit par réorganisation automatique du site selon l’appareil utilisé.

Pourquoi s’intéresser aux utilisateurs de l’internet mobile ?L’accès à Internet au moyen de terminaux mobiles est en progression rapide et dépassera inévitablement l’accès par ordinateur. Selon l’esti-mation établie en février 2010 par l’Union Internationale des Télécom-munications (ITU), ce point de bascule sera atteint dans cinq ans. En revanche, il sera atteint bien plus tôt, si ce n’est déjà le cas, dans les pays en voie de développement où les PCs sont peu répandus.Actuellement, on estime que 25% des possesseurs de téléphone mobile l’utilisent pour accéder à Internet en Europe de l’Ouest B, un chiffre qui monte à 27% aux Etats-Unis C, 38% en Chine D et 62% au Japon E.Trois facteurs infl uencent la croissance de l’Internet mobile : la démocratisation d’appareils pouvant se connecter ; la disponibilité de réseaux haut-débit ; le nombre d’abonnés possédant un forfait adapté à un prix abordable. Ces trois facteurs sont plus importants au Japon que dans d’autres régions.

Pourquoi les internautes mobiles ne peuvent se satisfaire des sites Web ordinaires ?

Les appareils mobiles ont de petits écrans, alors que les pages Web sont adaptées aux grands écrans des ordinateurs ;

Les appareils mobiles sont moins puissants que les ordinateurs, et peuvent avoir des diffi cultés à charger des pages trop riches.

Les réseaux mobiles sont souvent plus lents que les réseaux fi xes à large bande. De gros sites, avec des images lourdes, de la vidéo et des animations Flash se chargeront lentement.

De nombreux utilisateurs mobiles n’ont pas de forfait données (ou data) illimité – visiter de gros sites leur coûtera plus cher.

Si les Smartphones deviennent capables d’accéder aux sites PC, ils ne doivent pas pour autant y être contraints. De plus, ces téléphones restent relativement peu répandus : parmi les téléphones les plus récents, 81% ne sont pas des Smartphones F.

Les internautes mobiles n’ont pas les mêmes attentesL’utilisateur d’ordinateur est assis à une table de travail, chez lui ou au bureau. Ses sessions Internet sont prolongées et intenses : il cherche de nouveaux produits, des clients, des documents scolaires ou universitaires, des présentations, des informations boursières,

Avantages des sites web mobiles Inconvénients Mais…Touchent tous les appareils équipés d'un navigateur internet

La majorité des appareils en circulation sont encore dépourvus de navigateur.

En 2011, 85% des nouveaux appareils en seront dotés.

Complètent l'information en renfort des SMS et campagnes de publicité.

Le site doit s'adapter à une centaine de types d'appareils différents.

Des outils comme Wurfl G et Device Atlas H peuvent être utiles

Ne doivent pas être re-développés pour chaque type de téléphone différent.

En majorité les possesseurs de mobiles n'ont pas de forfait “données” adapté. Dans de nombreux pays, la couverture réseau est incomplète.

Des données à taux zéro peuvent être mises en place comme le fait Facebook dans 45 pays. Une connexion par Bluetooth ou Wi-Fi peut également être utilisée.

Indépendance : pas de commission retenue par les opérateurs ou les distributeurs d'applications

Promotion du site nécessaire, la recherche sur mobile est incertaine.

Il est possible d'inclure des liens vers les sites mobiles dans des SMS, e-mails, QR-Code etc.

Les sites mobiles sont en mesure d'identifi er le modèle, l'opérateur et l'emplacement géographique d'un téléphone.

Les opérateurs conservent jalousement les informations concernant leurs abonnés.

il achète, il vend, il met à jour son site personnel, se forme, fait ses courses, cherche une nouvelle voiture ou une nouvelle maison, écrit à ses correspondants, regarde les actualités, une rencontre sportive ou un fi lm, il joue en ligne ou met à jour ses statuts de réseaux sociaux.

L’utilisateur mobile en revanche peut se trouver n’importe où, souvent à l’extérieur et en déplacement. Il faut à ce titre distin-guer deux types d’utilisateurs mobiles :1) Ceux qui sont pressés, dans la rue, dans les transports ou en

route pour un rendez-vous. Ils ont des besoins spécifi ques qui appellent une réponse rapide :

Où se trouve le magasin, l’arrêt de bus ou le point de rendez-vous ? Comment s’y rendre en trouvant son chemin sur une carte ?

A quelle heure part le train ou l’avion ? Comment acheter un billet ou s’enregistrer à distance ?

Qu’y a t’il à l’affi che du cinéma ? Où trouver une critique du fi lm, l’adresser à un ami et réserver deux places le cas échéant ?

Où trouver un bon restaurant ? Y a-t-il des menus spéciaux ? Dans un magasin, quels prix sont pratiqués par la

concurrence ? Que disent les tests du produit ? Comment acheter et/ou faire livrer un cadeau de dernière

minute comme des fl eurs ou des chocolats ?Facilitez la vie à vos visiteurs, et facilitez-vous la vente ! Ne les laissez pas errer à la recherche de ces importantes informations et mettez en avant vos coordonnées, codes promotionnels, liens pour partager l’information, plans d’accès…

2) Ceux qui tuent le temps, par exemple dans les transports en commun ou dans une salle d’attente : ils picorent les médias, regardant les gros titres, les résultats sportifs, le programme-télé, leurs e-mails et leur page de réseau social. L’exemple type de cette catégorie d’usager se recrute dans les voyageurs pendulaires qui utilisent le train pour se rendre sur leur lieu de travail et le quitter.

Dans le futur les différences entre le Web traditionnel et le Web mobile vont aller en s’accentuant. Les avancées récentes permettent aux sites Web d’identifi er l’emplacement du terminal mobile, ce qui rend possible d’envoyer des informations ciblées, offres commerciales, indications de déplacement en fonction de la position à l’instant T.L’accès aux fonctions du téléphone, comme l’appareil photo, per-mettra de répondre à des questions comme “De quelle voiture s’agit-il ?”. Cela ouvre également la porte à la réalité augmentée via Internet, qui superpose des images virtuelles ou du texte aux images du monde réel vues à travers la caméra d’un téléphone. Ces fonctions, parfaites pour vous guider à travers la ville ou dans un musée, n’ont aucun intérêt pour les utilisateurs d’un PC.

Le Web mobile

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La messagerie mobile est l’ancêtre du marketing et des services mo-biles. Alors que l’utilisation du Web mobile et des applications em-barquées est en progression constante, elles est encore loin derrière celle du SMS. En 2009, 4 milliards de personnes ont envoyé 1000 milliards de messages I, chiffre qui aura vraisemblablement plus que doublé d’ici 2013. Le message texte peut paraître moins attirant que les applications Web mobiles mais, pour l’entreprise, il reste d’une puissance et d’une polyvalence incomparable. Il peut être entrant (pull), sortant (push), interactif ou à propagation virale.

Le Saint-Graal de ce type de messagerie, c’est la liste d’adhésion ou opt-in. Les messages ne peuvent en effet être adressés qu’aux personnes ayant expressément donné leur accord à l’émetteur pour en recevoir. Tout message envoyé sans cet accord devient du spam. L’objectif direct ou indirect de toute campagne par mes-sages est l’établissement de cette liste dans le but d’affi ner les profi ls des consommateurs afi n d’améliorer les ciblages futurs.

Les messages envoyés peuvent être de type uniquement tex-tuel (SMS), multimédia (MMS) ou e-mail mobile, et entrent dans quatre catégories.

Les services Premium : payants, ils servent à diffuser des alertes infos ou du contenu. Des surtaxes sont déduites de la facture téléphonique de l’usager et l’opérateur prélève une partie des revenus de l’éditeur. Pour éviter cela, les éditeurs utilisent de plus en plus l’e-mail ou les SMS fi nancés par la publicité.

Les services complémentaires : les entreprises utilisent les SMS pour offrir une valeur ajoutée à leur service, comme les banques qui envoient des relevés condensés, les agences de voyage qui envoient des horaires d’avions, les transporteurs qui envoient les horaires de livraison.

Marketing et vente : de nombreuses marques ou distributeurs fonctionnent avec des listes d’adhésion afi n de promouvoir de nouveaux produits et augmenter les ventes, conquérir de nouveaux clients grâce à des concours ou du couponing, générer des remontées d’informations, du trafi c vers un site mobile ou des téléchargements d’applications.

Opération marketing d’un tiers autorisé : les clients acceptent tout simplement de recevoir des messages publicitaires ciblés en fonction de leurs profi ls démographique, géographique, et de leurs centres d’intérêts. Exemple de la validité de cette approche : 11 millions d’abonnés de l’opérateur turc TURKCELL ont accepté en 5 ans de recevoir des promotions commerciales de marques comme Coca-Cola en échange de temps de communication supplémentaire J.

Comment faire décoller sa liste d’adhésion

Les entreprises qui disposent déjà d’un fi chier clientèle ou de prospects auront tout intérêt à obtenir la permission d’envoyer des messages marketing. Cela peut se faire à l’occasion d’une vente ou d’une facturation, en insistant toujours sur le bénéfi ce qu’offrira cette autorisation.

Tout au long de l’été 2007, BMW Allemagne a rassemblé les numéros de téléphone mobiles –et les autorisations- des clients ayant acheté une nouvelle voiture. Au premier jour de neige, un MMS leur a été envoyé, affi chant une image de leur voiture équipée des pneus neige recommandés. Le message contenait un lien vers le site http://bmw.mobi où les clients pouvaient voir à quoi ressemblerait leur voiture équipée de différents pneus, et demander à être contactés par leur concessionnaire. Trente pourcent des propriétaires qui ont reçu ce message ont acheté de nouveaux pneus.Démarcher de nouveaux clients commence traditionnellement par une opération de couponing sous la forme d’un message sur un emballage, une affi che, un site Web ou une publicité télévisée. Il invite à envoyer non plus un coupon comme par le passé, mais un mot clef par SMS à un numéro, généralement court et mémorisable. Le client participe ainsi à un concours, peut recevoir davantage d’informations, obtenir un lien vers un site mobile ou télécharger du contenu, par exemple une sonnerie. Le mot-clef déclenche automatiquement une réponse en retour.

Avantages du démarchage par SMS Inconvénients Mais...

Tous les téléphones supportent les SMS, et la majorité accepte les MMS. La plupart des utilisateurs sont familiers des SMS.

Ne peut s’utiliser que sur permission sous peine de sanctions judiciaires ou de perte de crédibilité.

Proposez une adhésion à la liste à chaque vente ou facturation.

La liste d’adhésion est une stratégie à long terme. La perception des messages pose parfois des problèmes.

Améliorez la perception avec des concours ou des offres ciblées.

Un couponing par SMS à un numéro court est facile à déployer sur un conditionnement ou un affi chage. Les numéros courts sont souvent surtaxés. Indiquez clairement le coût du SMS envoyé.

Le client n’a pas à payer pour recevoir des messages (sauf dans le cas d’un service Premium).

Minimiser les coûts en tenant compte des divers opérateurs est une opération complexe.

De nombreux combinés acceptent les e-mails, dont l’envoi est gratuit. La réception peut se faire en-dehors des opérateurs (par WiFi ou Bluetooth).

Les contenus ou services payants sont imputés directement sur la facture.

La commission retenue par l’opérateur peut être importante

Le service peut être fi nancé par la publicité, ou envoyé par e-mail

Très polyvalent, d’une réponse ou d’un transfert faciles, peut contenir un lien vers un site.

Le SMS ne contient que du texte et est limité à 160 caractères.

Le MMS supporte les images : ceux d’un produit ou d’un bon de réduction. L’e-mail n’a quant à lui que peu de limitations.

La liste d’adhésion permet de récupérer facilement les informations sur les clients et de cibler les offres selon leur profi l.

La base de données demande une gestion attentive pour assurer la mise à jour des profi ls et des annulations d’adhésion.

Plus votre message est ciblé, meilleurs sont ses résultats.

La Messagerie Mobile

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Les applications mobiles ou “Apps” sont de petits logiciels qui exé-cutent des tâches précises pour l’utilisateur. Elles existaient longtemps avant l’iPhone d’Apple, pour chaque marque de téléphone mobile.

Il y a deux sortes d’applications mobiles : les applications natives qui doivent être installées sur l’appareil et des WebApps auxquelles on accède par le navigateur Internet (nous y reviendrons dans la section suivante).Tous les téléphones mobiles sont fournis avec des applications pré-installées, comme l’agenda, le carnet d’adresses, une calculatrice, des jeux, un lecteur mp3 et un navigateur Web. Pour la plupart, l’utilisa-teur peut ajouter gratuitement ou moyennant un prix minime, des ap-plications téléchargées depuis des sites Web désormais appelés “App Stores”, du nom du système novateur d’Apple, l’“App Store”. Les ap-plications disponibles sont des jeux, des outils dédiés à la messagerie, aux réseaux sociaux, aux actualités, à la recherche, à la cartographie... Elles sont soit programmées en Java ME 4 pour être compatibles avec de nombreux combinés, soit développées spécifi quement pour une gamme d’appareils : Objective-C pour l’iPhone d’Apple, Java pour l’Android de Google, C++ pour le Symbian de Nokia. Tandis que les applications écrites en Java ME rencontrent toujours un succès certain sur les App Stores indépendants comme GetJar.com, on assiste à une explosion des développement spécifi ques à une gamme de Smart-phones, principalement l’iPhone.Ces applications spécifi ques ou “natives” sont généralement propo-sées gratuitement ou moyennant un coût modique via les nombreux App Stores. En effet, il existe un “store” pour chaque standard : App Store d’Apple, Android Market, Ovi Store de Nokia, BlackBerry App World, Windows Marketplace. De plus, nombre d’opérateurs ont éta-bli leurs propres App Stores comme Telefonica et Vodafone.Enfi n, outre GetJar, il existe des App Stores indépendants comme Handango et Handmark. Malgré la part de marché relativement faible d’Apple (2,7 % des ventes de combinés et 14 % des ventes de Smartphones K), son App Store est le plus important au monde avec 250.000 applications et 5 milliards de téléchargements. Il est consi-dérablement plus important que Android Market, qui revendique la seconde place avec 80.000 applications. Notons enfi n qu’il existe une douzaine d’autres App Stores.

Le modèle économique des App Stores est variable. Chez Apple, les développeurs payent un abonnement de 99$, la mise en ligne d’une application est gratuite mais Apple prend une commission de 30 % sur les ventes. Sur GetJar, la mise en ligne est gratuite, que l’application soit payante ou non. En revanche les développeurs payent pour que leur application soit mise en avant afi n d’être remarquée.

Pourquoi proposer une application au téléchargement ?Le but de la majorité des applications est de générer des revenus par leur vente, par un abonnement lié ou par la vente d’espaces publicitaires en leur sein. Les informations concernant leur ren-tabilité restent toutefois incertaines. On voit d’autre part appa-raître des applications publiées par des grandes marques dans une optique de marketing.

4. Pour Mobile Edition

Sur l’App Store d’Apple, 30 % des applications sont gratuites, 30 % coûtent 99 cents (0,79€), 13 % coûtent 1,99 $ (1,59€) et 24 % sont plus chères L. Si on entend parfois parler d’une belle success story, on ne dispose pas de données offi cielles dans la mesure où les App Stores et les développeurs ne rendent pas publiques les statistiques de téléchargement.

Aux Etats Unis, The Weather Channel (la Chaîne Météo) ou TWC est l’une des applications les plus populaires. Une version fi nancée par la publicité et une version payante ont été déve-loppées pour chaque standard de Smartphone. En août 2010, l’application pour iPhone a été téléchargée 11 millions de fois et celle pour Android plus de 6 millions de fois. Cependant les données sur son usage mensuel ou les revenus qu’elle génère sont confi dentielles.

IBM a de son côté développé un intéressant guide en réalité augmentée destinée aux spectateurs du tournoi de tennis de Wimbledon 2009 et détenteurs d’un Smartphone Android. L’application, véritable coup marketing, a retenu l’intérêt des médias malgré la relativement faible part de marché d’Android et la durée limitée du tournoi. IBM revendique 31,8 millions d’Euros de nouvelles commandes générées par son application, un retour sur investissement de 1:156 et une couverture média équivalente à un budget publicitaire de 2,5 millions d’Euros M.

Les Smartphones sont-ils un choix judicieux pour le développement d’applications ? Les applications natives permettent une expérience utilisateur plus riche en exploitant au mieux les capacités du combiné : vi-déo, GPS, caméra, contacts, calendrier, boussole, accéléromètre et gyroscope (ces deux derniers détectant les mouvements du téléphone). C’est donc le meilleur choix dans le cas d’applications de pointe comme le guide à réalité augmentée d’IBM, ou dans le cas de jeux vidéos sophistiqués.

Mais ces avantages doivent être mis en parallèle avec le coût engen-dré par le développement. GetJar estime le coût moyen de déve-loppement d’une application native à 50.000 $ (39.000€) avec une pénétration réduite. Toutes marques confondues, les Smartphones représentent 19% des ventes totales de téléphones portables.Considérant que les différentes marques utilisent des systèmes incompatibles entre eux – Symbian (Nokia), est de loin le plus important, suivi par BlackBerry (RIM), iOS (Apple), Android (Google), Windows (Microsoft) et Linux – cela oblige les éditeurs à réécrire leurs applications natives pour chaque système.Toutefois, 50 à 70% du budget total d’une application est investi en conception, développement et stratégie. Ces montants pouvant être transférés d’une plate-forme à une autre, le portage vers un autre sys-tème représente un surcoût de 30 à 50 % de l’investissement initial.Selon une enquête américaine N, les utilisateurs de Smartphones on en moyenne 22 applications sur leurs appareils. Le maximum étant atteint par les possesseurs d’iPhones avec 37 apps. Les pos-sesseurs de téléphones multifonctions conventionnels, qui restent les plus répandus, installent pour leur part 10 applications.

Les applications mobiles - applications natives

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Un plus gros App Store est-il gage de plus grosses opportunités ?Le retour sur investissement est diffi cile à calculer dans la mesure où Apple (et les autres) conservent les données de télécharge-ment secrètes. On peut toutefois évaluer, en mettant en parallèle nombre total d’applications et nombre de téléchargements, qu’une application est en moyenne téléchargée 22 222 fois. En juin 2010, Apple a annoncé la distribution d’un milliard de dollars (800 000 Euros) de revenus aux développeurs, ce qui représente un bénéfi ce moyen de 4 444 dollars (3 500 Euros) par application.D’une certaine manière, le succès même de l’App Store d’Apple peut compliquer la vie de l’éditeur d’applications. En effet votre App doit se faire remarquer parmi près d’un quart de million d’autres. Les mises en avant payantes d’applications ne sont pas autorisées sur l’App Store. Si les testeurs d’Apple ne vous mettent

Avantages d’une App native Inconvénients Mais…

S’intègre parfairement avec le téléphone et ses fonctions avancées (GPS, caméra, accéléromètre etc.) Pénétration restreinte et augmentation des coûts. Dans 1 à 2 ans, les Web Apps pourront accéder à ces

fonctions. Certaines le peuvent déjà.

Installée sur l’appareil, elle n’a pas besoin de connexion internet.

Elle doit se connecter pour mettre à jour son contenu (actualités etc.)

Les WebApps pourront également être disponibles hors connexion.

Bénéfi cie de plus de téléchargements et de sessions plus longues que les WebApps O

Manque de pérennité : la popularité d’une App décline rapidement

Les Apps et App Stores ont les faveurs des médias.Le manque de compréhension de certains médias et l’absence de données fi ables sur les Apps conduisent à des attentes infondées.

Tous les App Stores ne gardent pas leurs chiffres de téléchargements secrets.

Les App Stores fournissent un canal tout-prêt pour la distribution des Apps natives.

Les App Stores peuvent exercer un droit de regard sur les Apps, ils sont lents à les accepter et demandent une part des revenus.

Tous les App Stores ne sont pas si stricts ni coûteux.

Les Apps Stores assistent les entreprises sans structure Internet, dans la facturation et les retours statistiques.

Les App Stores étant de plus en plus saturés, une percée devient diffi cile.

Certains Apps Stores permettent les mises en avant sponsorisées.

pas en première page, vous aurez besoin de lancer une campagne publicitaire indépendante. De plus, les utilisateurs d’iPhone ont déjà plus d’Apps installées sur leur appareil que les utilisateurs d’autres standards. Les nouvelles applications devront donc dé-loger d’anciennes favorites.

L’avenir est-il aux App Stores ?Selon les analystes de ABI Research P, les App Stores vont croître en popularité jusqu’en 2013, quand les téléchargements attein-dront les 7 milliards. Leur utilisation commencera à décliner lorsque de nombreuses Apps (construites de plus en plus souvent sur les standards du Web) migreront des App Stores vers les sites Internet conventionnels. D’autre part, les applications les plus populaires, comme celles donnant accès aux réseaux sociaux, seront préinstallées sur les mobiles.

Mobile apps – native apps

VENTES MONDIALES DE SMARTPHONES AUX PARTICULIERS,

PAR STANDARD (2e TRIMESTRE 2010, EN MILLIERS D’UNITÉS)

Symbian 25.387 41,2%Research In Motion 11.229 18,2%Android 10.606 17,2%iOS 8.743 14,2%Microsoft Windows 3.096 5,0%Linux 1.503 2,4%Other OSs 1.085 1,8%Total 61.649 100,0%

Nokia 111.474 34,2%Samsung 65.328 20,1%LG 29.367 9,0%Research In Motion 11.229 3,4%Sony Ericsson 11.008 3,4%Motorola 9.109 2,8%Apple 8.743 2,7%HTC 5.909 1,8%ZTE 5.546 1,7%G’Five 5.209 1,6%Others 62.635 19,30%Total 325.557 100,0%

VENTES MONDIALES DE TÉLÉPHONES AUX PARTICULIERS (2e TRIMESTRE 2010, EN MILLIERS D’UNITÉS)

Source: Gartner Research, 12 août 2010

Source: Gartner Research, 12 août 2010

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Les WebApps 5 ont des ambassadeurs célèbres, à commencer par Google, et rencontrent un franc succès. Par exemple, chaque uti-lisateur mobile de Facebook atteint sans le savoir une WebApp lorsqu’il se connecte au site. Ces applications prennent le contre-pied total des applications natives ou téléchargées qui – princi-palement grâce aux prouesses marketing d’Apple – sont deve-nues l’obsession des médias et des vendeurs. De plus en plus, les WebApps exécutent des opérations en ligne sans besoin d’installer des applications spécifi ques, de la même façon que des applications internet exécutent des tâches bu-reautiques qui nécessitaient auparavant l’installation de logiciels, comme un traitement de texte. L’avantage principal pour les éditeurs est que l’application peut cibler en même temps divers types de téléphones mobiles.Cette réalité a été rendue possible grâce à la plus grande dispo-nibilité de :

Réseaux mobiles à haut-débit fi ables (3G et au-delà). Forfaits de données mobiles plus accessibles et à usage illimité.

Combinés plus puissants et abordables, exploitant les nouveaux réseaux.

Meilleurs navigateurs Internet pour mobiles, supportant les dernières technologies.

Ces avancées convergent vers la version 5 du langage HTML 6, très orientée vers la mobilité et vers les interfaces standards (API) qui autorisent l’interaction du navigateur Web avec des fonctions du Smartphone (GPS, caméra, accéléromètre, répertoire…)

Qu’est qu’une WebApp mobile ?Une WebApp mobile est stockée sur un serveur distant. Elle est lancée à travers Internet. Elle effectue des tâches spécifi ques – potentiellement les mêmes qu’une App native – en téléchar-geant à chaque utilisation une partie de l’App sur l’appareil pour un fonctionnement dit local. Le logiciel est écrit sous la forme d’une page Web en HTML et CSS, avec des parties interactives en JavaScript. Cela signifi e que la même application peut être utilisée par la plupart des appareils pouvant naviguer sur Internet (quelle que soit la marque du téléphone).

Où fi nit le contenu Web mobile et où commence la WebApp ? En pratique, il n’y a pas de frontière réellement défi nie entre le contenu Web et la WebApp. Les experts du W3C – ceux-là même qui ont établi les standards pour HTML5 et les API du naviga-teur rendant possible les WebApps – considèrent que Gmail de Google, ou Facebook sont des WebApps, tandis que les portails mobiles ne le sont pas.Pour Dominique Hazael-Massieux du W3C, un service mobile devient une WebApp quand il est présenté comme tel et que l’utilisateur adhère à cette idée.

Les applications se conformant aux critères suivants sont suscep-tibles d’être perçues de cette manière :

Indépendantes (gardant le visiteur dans un espace contrôlé, avec peu de liens externes).

Dotées d’une interface riche, reproduisant éventuellement l’interface de l’appareil.

Utilisant les capacités avancées de l’appareil, comme le GPS. Orientées actions plutôt qu’information, c’est-à-dire plus un outil qu’un contenu à lire.

Ne recourrant pas à l’interface du navigateur, par exemple en cachant les boutons retour ou rechargement.

Fonctionnant hors-connexion, en utilisant notamment le cache de HTML5.

Où fi nit la WebApp et où commence l’application native ?En pratique, c’est assez diffi cile à déterminer. Souvent les Apps téléchargées sont en fait des WebApps “déguisées” en applica-tions natives, plutôt qu’une application développée pour une plate-forme particulière. C’est un hybride des deux modèles, combinant une application qui fonctionne sur de nombreux ap-pareils avec une surcouche qui peut interagir avec les éléments techniques de l’appareil (GPS etc.). La WebApp peut souvent passer outre les règles excluant toute App non-native des App Stores propriétaires, comme celui d’Apple. Des outils de dévelop-pement tels que PhoneGap ont été conçus spécifi quement dans cet objectif. De leur côté, les widgets tels que défi nis par le W3C sont également hybrides. L’application de la Lufthansa pour les plate-formes iPhone, BlackBerry et Android, par exemple, est une App hybride.

L’utilisateur du mobile peut-il faire la di� érence ?A moins que le distinguo soit clairement établi en séparant les App Stores comme le fait Apple : un pour les WebApps et un pour les applications natives, il semble pratiquement impossible pour la majorité des utilisateurs de faire la différence.

GetJar – le principal App Store indépendant– présente côte à côte des applications natives pour une ou plusieurs plateformes, des WebApps et des sites Web. Les sites Internet et WebApps sont proposés comme des lanceurs de site mobile : une icône est installée par téléchargement sur l’appareil, ressemblant à une ap-plication et constituant un lien vers la WebApp. Ainsi, le lanceur de Facebook a été téléchargé plus de 75 millions de fois depuis GetJar.

Apps mobiles – WebApps

5. Applications directement utilisées dans un navigateur internet6. Le langage utilisé pour écrire les pages du Web

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Les perspectives Les choses changent rapidement à mesure de l’évolution du HTML 5. Tous les appareils et navigateurs à venir seront compatibles avec cette norme, ce qui offrira des capacités multimédia améliorées comme la lecture vidéo. Les utilisateurs pourront également ac-céder aux WebApps hors connexion et celles-ci sauront gérer les

A. Union Internationale des Télécommunications, février 2010B. ComScore, mai 2010C. Nielsen, août 2010D. Nielsen, août 2010E. Infi nita, mars 2010F. Gartner, août 2010G. http://wurfl .sourceforge.netH. http://deviceatlas.comI. Portio Research, février 2010 http://www.portioresearch.com/MMF10-14_press.htmlJ. http://www.iabuk.net/en/1/theoptinadvertisingrevolution260710.mxsK. Etude Gartner Research, Août 2010L. Selon 148apps, août 2010M. http://www.canneslions.com/work/cyber/entry.cfm?entryid=9806&award=99N. Nielsen, Juin 2010O. Selon une enquête GIA http://www.globalintelligence.com/insights-analysis/white-papers/native-or-web-application-how-best-to-deliver-cont/”http://www.globalintelligence.com/insights-analysis/white-

papers/native-or-web-application-how-best-to-deliver-cont/P. http://www.abiresearch.com/press/1651-Smartphone+Downloads+from+Mobile+App+Stores+to+Peak+in+2013Q. http://www.globalintelligence.com/insights-analysis/white-papers/native-or-web-application-how-best-to-deliver-cont/”http://www.globalintelligence.com/insights-analysis/white-papers/native-or-web-

application-how-best-to-deliver-cont/R. Etude Nielsen, juin 2010 - http://blog.nielsen.com/nielsenwire/online_mobile/the-state-of-mobile-appsS. Nielsen, décembre 2009 - http://blog.nielsen.com/nielsenwire/online_mobile/top-mobile-phones-sites-and-brands-for-2009

fonctionnalités avancées des téléphones : GPS, appareil photo, accéléromètre pour détecter les mouvements du téléphone (dans des jeux ou des applications de réalité augmentée), ou connexion sans-contact (dans des systèmes de billetterie comme l’Oyster Card des transports en commun londoniens).

Avantages d’une WebApp Inconvénients Mais…

Programmée une seule fois et fonctionnant sur de nombreux appareils. Elle est plus facile et moins coûteuse à développer et à maintenir.

Les applications natives intègrent mieux les fonctionnalités du téléphone, comme la caméra ou l’accéléromètre.

D’ici deux ans, les WebApps seront capables d’utiliser la plupart de ces fonctionnalités.

L’utilisateur n’a pas besoin de télécharger une App entière, de l’installer ou de la stocker sur son appareil.

Nécessite une connexion Internet à haut débit, fi able et abordable.

Les WebApps deviennent disponibles hors connexion et les forfaits données illimités sont de plus en plus répandus.

Son indépendance vis à vis de l’App Store signifi e moins de contrôles, une mise sur le marché plus rapide et pas de partage des revenus.

Les App Stores fournissent un réseau de distribution tout prêt. Il y a peu de magasins en ligne pour les WebApps.

Il y a quelques magasins dédiés comme OpenApp-Mkt. GetJar et d’autres ne font pas la distinction entre applications natives et WebApps.

Les recherches du GIA suggèrent que les Web Apps démarrent lentement mais restent populaires plus longtemps Q.

Selon les mêmes recherches les applications natives sont plus souvent téléchargées et ont des sessions plus longues.

Les App Stores étant saturés, une percée devient diffi cile.

Liberté de choisir le mode de facturation, contrôle des données clients, plus d’ouverture pour les ventes croisées.

L’entreprise doit avoir une infrastructure Internet, une facturation et des capacités d’analyse solides.

Les WebApps souffrent d’un manque de notoriété auprès des utilisateurs, des entreprises et des médias.

Les millions de téléchargement du lanceur Facebook sur GetJar montrent que ce n’est pas un problème.

Mobile apps – Web apps

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Il n’y a pas de solution miracleEtablir une stratégie mobile ne se résume pas à un simple choix entre SMS, Web Mobile, applications natives ou WebApps. Chaque solution a ses avantages et ses inconvénients, et chacune de celles-ci peut être mieux adaptée qu’une autre à une problématique précise. Vos campagnes ou services mobiles reposeront probablement sur une combinaison de ces approches. Toutes les technologies mobiles s’interpénètrent, tout comme le téléphone portable peut devenir un prolongement d’autres médias comme une affi che, un support presse ou un site Web ordinaire.Les experts décrivent l’industrie du portable comme une véritable expédition, ce qui a probablement été le cas pour les acteurs majeurs du secteur. La plupart ont commencé avec le SMS et le Wap il y a 10 ans, et ont graduellement amélioré leur offre pour s’adapter à la de-mande des utilisateurs, en réutilisant les compétences technologique acquises à chaque étape, mobilisant une technique pour en promou-voir et en améliorer une autre.Les applications pour Smartphones à télécharger sont le dernier raf-fi nement d’une stratégie mobile à long terme. Ce n’est certainement pas un point de départ. Aucun des éditeurs dont les applications font les gros titres n’ignore les 81% d’utilisateurs qui disposent un télé-phone ordinaire, et aucun n’a délaissé Internet et le marché des SMS.Au contraire, ces Apps se reposent sur des ressources conçues pour Internet, ou sont peut-être même une WebApp déguisée en applica-tion native. De plus, le Web mobile et les SMS sont des outils fonda-mentaux de la promotion des nouvelles applications.Il est impératif, dans le monde du mobile comme partout ailleurs, de prendre en considération le choix de l’utilisateur. Vous devez rassem-bler autant d’utilisateurs qu’il est économiquement viable de le faire, mais de la manière qu’ils auront choisie. Les utilisateurs vont s’équiper de téléphones différents : certains privilégieront les SMS, d’autres, les applications à télécharger etc. Facebook ne rassemble pas 150 millions de visiteurs mobiles par mois en se concentrant sur des plate-formes de niche.

L’approche holistiquePrenons, par exemple, les sociétés éditant les quatre applications les plus téléchargées aux Etats Unis R. Il s’agit de : Facebook, Google, Weather Channel (TWC) et ESPN.

Ces sociétés fi gurent toutes au top 10 de l’Internet mobile américain S avec les sites m.facebook.com, m.google.com, weather.mobi et espn.mobi. L’application iPhone de TWC compte plus de 11 millions de téléchargements, celle d’Android plus de

6 millions à juillet 2010 (source TWC), mais le site Internet mobile reçoit plus de 25 millions de visiteurs uniques chaque mois.

Pour promouvoir son usage global sur l’Internet mobile, Facebook a établi un accès gratuit à son site mobile 0.facebook.com pour les abonnés de 50 opérateurs mobiles dans 45 pays en mai 2010. Facebook et Google avec Gmail poursuivent leurs investissements dans les WebApps. Preuve de leur réussite, leurs WebApps sont des références en la matière selon le W3C, Google étant par ailleurs un fervent défenseur des WebApps.

Enfi n, ces quatre sociétés utilisent massivement les SMS, en offrant l’envoi de l’adresse Internet mobile à votre portable. Les utilisateurs peuvent également s’inscrire pour recevoir des alertes SMS de Facebook, ESPN et Weather Channel. Et vous pouvez même mettre à jour votre statut Facebook par SMS.

Plus rien ne se vend “comme des petits pains”Aussi fabuleux que soit votre nouveau site mobile ou votre ap-plication, il lui faudra être bien référencé(e) par les moteurs de recherche, ou avoir une place de choix sur un App Store saturé. Il est donc indispensable d’établir une stratégie mobile… et le budget qui va avec.

En tout premier lieu, utilisez les canaux dont vous disposez déjà. Toutes les entreprises en ont : il peut s’agir de leur site Web, de leur compte de réseau social, d’annonces-presse, du conditionnement de leurs produits, de publicité télévisée, ou simplement d’une affi che dans une vitrine ! Indiquez l’adresse de votre site mobile, proposez de recevoir un lien ou des informations par QR-Code ou par SMS à un numéro court.

Utilisez le marketing par adhésion et valorisez votre base de données clients. Saisissez l’occasion de chaque vente pour proposer l’envoi d’informations.

Développez votre promotion sur d’autres canaux. Utilisez la vidéo virale, informez les blogueurs ou les magazines en ligne, demandez-leur de passer votre service en revue, proposez des récompenses marketing et mobiles. Quant à l’Internet mobile, assurez-vous d’être enregistré auprès de tous les moteurs de recherche et annuaires mobiles.

Faites de la publicité en acquérant une présence sur les sites mobiles et les moteurs de recherche, dans la presse ou par l’affi chage. Indiquez votre URL mobile, un QR-Code ou un numéro court auquel envoyer un SMS.

Assurez-vous de la force du bénéfi ce proposé : concours, compétitions, promotions, couponing, jeux gratuits ou goodies à envoyer à ses contacts.

Global Intelligence Alliance (GIA) Research: Native or Web Application? How Best to Deliver Content and Services to Your Audiences over the Mobile Phone [http://www.globalintelligence.com/insights-analysis/white-papers/native-or-web-application-how-best-to-deliver-cont/]

Mobile Marketing Association: Consumer Best Practices Guideline [http://mmaglobal.com/policies/consumer-best-practices] Web Applications (WebApps) Working Group [http://www.w3.org/2008/webapps] mobiThinking: The compendium of mobile statistics and research [http://mobithinking.com/mobile-marketing-tools/latest-mobile-stats]

A propos de l’auteur :Ce document a été écrit par Andy Favell, consultant pour Tapptic, en collaboration avec l’équipe de Tapptic. Il est également éditeur à temps partiel de mobiThinking, une ressource dotMobi pour les spécialistes du marketing mobile. http://uk.linkedin.com/pub/and y-favell/0/7ba/b13

Conclusions

Sources, références et bibliographie

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A propos de TappticAgence digitale internationale, spécialisée dans le Web mobile, les applications et les Web Apps, Tapptic aide les entreprises à élaborer la bonne stratégie mobile pour répondre à leurs objectifs business. De la conception créative, en passant par le design et le développement technique, le marketing et la promotion, Tapptic réalise des projets qui permettent aux entreprises d’atteindre et de mobiliser les clients par le biais de leur téléphone mobile.Tapptic possède des bureaux en Belgique, au Danemark, en France et en Suède et des partenaires aux Etats-Unis ainsi que de solides références internationales.