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CONCOURS ARCHIGENIEUR AFRIQUE 2012 Livre d’or

Livre d'or du Concours ARCHIGENIEUR AFRIQUE, #1

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Ce concours, qui à sa première édition a connu un succès fulgurant, nous a révélé l’importance et surtout le grand intérêt qu’il suscite auprès des étudiants et jeunes professionnels, notamment africains. La qualité des projets nous a permis de souligner bon nombre de facteurs qui jusque là étaient inconnus, ne serait-ce que de façon officielle. Nous sommes déterminés et engagés à continuer dans cette même démarche pour amplifier davantage l’enseignement et les activités liés aux domaines de l’architecture, l’urbanisme, le génie-civil, l’immobilier en Afrique.

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CONCOURSARCHIGENIEUR

AFRIQUE2012

L i v r e d ’ o r

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3CONCOURS ARCHIGENIEUR AFRIQUE 2012

S o m m a i r e

Edito

AFRIKArchi

Le concours

Les projets

Nos partenaires

Remerciements

Soutenez-nous

Contacts

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4CONCOURS ARCHIGENIEUR AFRIQUE 2012

E d i t o

Voici une aventure qui a commencé il y a environ deux ans et aujourd’hui voilà où nous en sommes.Le chemin a été parsemé d’embûches mais la finalité a été au dessus de nos espérances. Et l’avenir se dessine tout aussi propice pour AFRIKArchi.Tout était parti du constat du manque de compétitivité sur le plan continental dans l’enseignement des domaines tels que l’architecture, l’urbanisme, le génie-civil. De là est né le Concours ARCHIGENIEUR AFRIQUE, suite à la création d’AFRIKArchi la même année. Malgré les difficultés connues au départ, nous avons su nous en sortir et aller de l’avant. Nous y sommes aussi parvenus grâce à toutes ces personnes et institutions qui ont cru en nous, certaines dès le départ et d’autres qui nous ont rejoint en cours de route.

Ce concours, qui a sa première édition a connu un succès fulgurant, nous a révélé l’importance et surtout le grand intérêt qu’il suscite auprès des étudiants et jeunes professionnels, notamment africains. La qualité des projets nous a permis de souligner bon nombre de facteurs qui jusque là étaient inconnus, ne serait-ce que de façon officielle. Nous sommes déterminés et engagés à continuer dans cette même démarche pour amplifier davantage l’enseignement et les activités liés aux domaines de l’architecture, l’urbanisme, le génie-civil, l’immobilier en Afrique.

En complément au concours, qui fut déjà une fierté africaine dès sa première édition, nous communiquerons toujours sur l’international avec la publication très prochaine d’un magazine, AFRIKArchi Magazine. Toujours pour atteindre un public plus large, nous lancerons aussi courant cette année la première webradio africaine dédiée aux métiers de la construction, en complément au magazine. Car « quand on connaît le mal dont souffre quelqu’un, on se charge de lui trouver les bons remèdes ». Avec ces moyens de communication, nous pourrons donc toucher les acteurs africains exerçant dans le secteur formel ou informel de la construction en Afrique. Et évidemment une fois ce cap de communication avancée, nous nous lancerons sur la réalisation d’ateliers, de débats et d’autres évènements pour éveiller et faire toucher du doigt tout ce que nous aurions entrepris jusque là de façon théorique.

L’Afrique aussi, avec sa jeunesse, doit être davantage engagée et se voir redynamiser afin de suivre étroitement sa croissance économique, techniquement et consciencieusement. Il est donc temps que nous collaborions en synergie pour un impact plus percutent.L’Afrique est à construire, et il est de notre devoir de nous mobiliser pour y arriver,  le Demain de l’Afrique c’est Aujourd’hui. Et ensemble, dessinons l’Afrique de Demain.

Romarick ATOKEPrésident Fondateur d’AFRIKArchi

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5CONCOURS ARCHIGENIEUR AFRIQUE 2012

A F R I K A r c h i

AFRIKArchi (ex ArchiBENIN) est une Association à but non lucratif loi 1901, basée en France, représentée dans près de 12 pays africains avec un Réseau International. 

Notre objectif est de soutenir et d’amplifier l’enseignement de l’Architecture, de l’Urbanisme et du Génie-civil en Afrique, de faire naître et de diffuser une image positive et dynamique des matériaux locaux africains utilisés dans la construction, de cultiver l’inspiration et la créativité chez les élèves architectes et urbanistes, ingénieurs de même que les professionnels. Nous souhaitons aussi donner à ces acteurs l’opportunité de découvrir et d’apprécier les possibilités architecturales et techniques, de développer les techniques d’énergies renouvelables, de faire prendre conscience aux acteurs africains que les secteurs de l’Architecture, de l’Urba-nisme et du Génie-Civil recèlent des potentialités, des débouchés très importants pour l’Afrique.

Notre action s’articule autour de plusieurs activités : l’organisation du concours ARCHIGENIEUR AFRIQUE (la seconde édition aura lieu à partir d’octobre 2013), de l’EXPOSITION INTERNATIONALE issue de la sélection des meilleurs projets par le jury internatio-nal du concours, mais également l’organisation de conférences, de tables-rondes, de workshops, ainsi que la mise en place d’un magazine et d’une web-radio.

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L e c o n c o u r s

Le concours ARCHIGENIEUR AFRIQUE est un événement annuel, né de la volonté partagée par l’association AFRIKArchi de développer l’enseignement de l’Architecture, de l’Urbanisme et du Génie-Civil en Afrique. Notre ambition à travers ce pro-jet d’envergure est d’encourager, stimuler et récompenser la créativité et l’inventivité des talents africains d’aujourd’hui et de demain, dans une optique de développement du continent africain.

Ce concours, gratuit, est ouvert aux étudiants inscrits dans des Écoles, Universités ou Polytechniques d’architecture, d’ur-banisme ou d’ingénieurs, situées sur le continent africain. Il était également ouvert aux jeunes professionnels diplômés en 2012. Les participants avaient la possibilité de s’inscrire seuls, ou bien par équipes allant jusqu’à quatre personnes au maximum.Ainsi, en 2012 pour cette première édition, la thématique choisie a été celle du logement collectif en milieu urbain, répondant à une problématique réelle et actuelle sur le continent africain. Le concours a été lancé le 1er octobre 2012 et a été clôturé le 31 décembre.

Pour sa première, le concours a réuni plus de 1000 participants, inscrits dans plus de 80 écoles, universités ou polytech-niques en Afrique, issus de près de 30 pays. Ces statistiques ont dépassé nos espérances pour cette première édition.Elles ont aussi mis en évidence une réelle volonté des étudiants de cultiver un esprit de challenge, afin de faire progresser l’architecture, l’urbanisme, le génie civil comme enjeux majeurs du développement de l’Afrique. Les participants sont issus à la fois du Maghreb, que de l’Afrique subsaharienne, francophone mais aussi anglophone.

Pour évaluer les projets des participants au concours, AFRIKArchi a réuni un jury international et pluridisciplinaire, réunissant des architectes, urbanistes, ingénieurs, sociologues, historiens... et présidé par l’architecte-urbaniste d’origine comorienne Mahmoud Keldi.La délibération du jury a eu lieu le 1er février 2013, à la Cité de l’Architecture et du Patrimoine, au palais de Chaillot à Paris. A l’issue de cette délibération, les trois lauréats ont été désignés, et plusieurs projets ont été sélectionnés pour participer à l’exposition internationale, qui se déroulera à partir de mars 2013 dans plusieurs villes d’Afrique et d’ailleurs  : Alger (à confirmer) Bamako, Casablanca, Cotonou, Kumasi, Lomé, Londres (à confirmer), New York (à confirmer), Paris, Tokyo (à confir-mer), Tunis, Uberlandia...

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L e s p r o j e t s

Équipes lauréates

1er Prix : Équipe n° 12256 – Le Baobab urbain – SAWADOGO Youssouf, HATTAB Zied École Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis, Tunis, Tunisie

2ème Prix : Équipe n° 12413 – UrbanSlumLab – AMOAH-AWUAH Eric, DODOO Joshua, YAW-KUFFOUR Sarbeng Kwame Nkrumah University of Science and Technology, Kumasi, Ghana

3ème Prix : Équipe n° 12344 – Biryogo collective housing – BIGIRIMANA Jean-Paul, GWIZA Flavia Kigali Institute of Science and Technology, Kigali, Rwanda

Équipes retenues pour l’exposition

Équipe n° 12189 – Habitat + 39 - EL MOUMNI Lahbib, DAHMANI Imad, BENHAMZA Fatimzahra Ecole d’Architecture de Casablanca, Casablanca, Maroc

Équipe n° 12240 – HHNM (Homme, Histoire et Nature à Marrakech) – BELKADI Meryem, OULAD BELMOUDDEN Imad Ecole Nationale d’Architecture, Rabat, Maroc

Équipe n° 12237 – La cour africaine – APOVO Jean-Virgile, COMPAORE Wendpanga-Hachim, SOKENG Feuyem Hercel, ALLOU Bossia Sébastien École Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme, Lomé, Togo

Équipe n° 12278 – Fractals – BIBANG BI OBAM ASSOUMOU Stahel Serano, OFORI-SARPONG Emmanuel Kusi, KOFI OFOSU Ennim, GYENG Emmanuel Mwininuon Kwame Nkrumah University of Science and Technology, Kumasi, Ghana

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1er Prix : Équipe n° 12256 – SAWADOGO Youssouf, HATTAB Zied École Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis, Tunis, Tunisie

L e b a o b a b u r b a i n | O u a g a d o u g o u , B u r k i n a - F a s o

Youssouf SAWADOGO est titulaire d’un bac option sciences expérimentales en 2007. Il intègre alors l’Ecole Nationale d’Architecture et d’Urbanisme de Tunis (ENAUT) en 2007. Il soutient en 2012 son projet de fin d’études portant sur un hôpital tradi-moderne à Ouagadougou qui sera validé avec mention. Il s’intéresse à la Thématique Ville et architecture : gestion écologique d’une ville.

Zied HATTAB est titulaire d’un bac option sciences économiques en 2007, année où il intègre également l’ENAUT. Il mani-feste sa motivation et sa passion à l’architecture par ses projets, sa démarche et sa réflexion à renouveler l’architecture. Ses travaux ont été appréciés à plusieurs reprises lors des concours internationaux pour étudiants.

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Le baobab est d’abord un arbre typiquement sahélien (Burkina Faso)qui a toujours joué un rôle important dans la société africaine. A la foisnutritionnel (feuilles et fruits) mais aussi synonyme de protection et delongévité. Dans notre projet, la grande toiture trouée et couverte de pan-neaux solaires représente ce baobab qui protège à la fois les habitats mais aussi garantit leur bonne fonctionnalité et leur dureté dans le temps. Il a été conçu de façon à être bien intégrée dans l’urbain.La genèse conceptuelle du projet s’inscrit dans 4 grands axes :- Une insertion urbaine dans un tissu urbain local qui se traduit par l’aspect formel de la double toiture et la disposition de chaque habitat.- La recherche d’un projet écologique, accessible par tous et identitaire par rapport à une pratique locale de l’espace d’une population. Ceci à tra-vers l’utilisation des matériaux locaux comme la pierre sauvage (inertie thermique) et l’enduit à base de terre rouge (raison climatique), la double toiture en panneaux solaires, le besoin d’intimité africaine par de petites ouvertures.- La traduction architecturale de l’esprit de communauté qui est une donnée culturelle burkinabè. Ceci par la création des espaces ludiques sous forme de forum.- La notion de plein vide dicté pour le besoin fondamental de l’intimité afri-caine.

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Exemple de plan de logement

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2ème Prix : Équipe n° 12413 – AMOAH-AWUAH Eric, DODOO Joshua, YAW-KUFFOUR Sarbeng Kwame Nkrumah University of Science and Technology, Kumasi, Ghana

U r b a n S l u m L a b | A c c r a , G h a n a

L’équipeL’Alliance J.E.S. est composée de Josué Dodoo, Eric Amoah-Awuah et Sarbeng Kuffour Yaw, étudiants en 3e cycle au Département d’Architecture de l’Université des Sciences et des Technologies Kwame Nkrumah (KNUST). C’est leur première participation à un concours international. L’Alliance J.E.S. pense que l’architecture doit être centrée sur l’Homme, d’où la promotion de l’architecture sensible aux questions environnementales. Un projet pilote était d’exa-miner les bidonvilles et d’appliquer leur philosophie dans le cas du quartier Old Fadama d’Accra. Leur vision s’attache à s’intéresser à l’étude de l’environnement architectural, et d’y trouver des réponses.

Plan de situation

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La croissance de la population en Afrique a pris des proportions alarmantes, par conséquent, la mise à disposition des infrastructures urbaines et de logements pour satisfaire cette demande n’est pas au niveau attendu, ce qui a entraîné une grave pénurie de logements.

Le but de UrbanSlumLab est de régénérer les bidonvilles africains, offrir à leurs habitants une vie plus digne. L’un des objectifs est d’intégrer ses habitants dans la société comme un atout plutôt qu’un fardeau dans nos zones urbaines. Notre projet se situe dans le quar-tier nommé Old Fadama, qui est l’un des bidonvilles les plus connus à Accra, au Ghana. UrbanSlumLab est composé de piliers en béton armé, de structures de poutre, de dalles et de murs qui sont faits de blocs de terre cuite (d’adobe) qui servent de remplissage aux parties non structurelles. Une partie des façades sera végétalisée , ce qui permet d’améliorer à la fois le confort et participe au dynamisme de l’ensemble de l’archi-tecture.

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3ème Prix : Équipe n° 12344 – BIGIRIMANA Jean-Paul, GWIZA Flavia Kigali Institute of Science and Technology, Kigali, Rwanda

B i r y o g o c o l l e c t i v e h o u s i n g | K i g a l i , R w a n d a

L’équipeFlavia Gwiza & Jean Paul Bigirimana, sont deux étudiants en 4e année au département d’architecture de l’Institut des Sciences et des Technologies de Kigali (KIST). Nos professeurs s’efforcent de rendre le niveau de l’enseigne-ment à l’échelle internationale. Nous avions été encouragés à participer à plusieurs concours internationaux, lors des ateliers d’été. C’est ainsi que nous nous sommes intéressés au concours ARCIGENIEUR AFRIQUE 2012. Ce fut pour nous une occasion d’accroître nos compé-tences puis d’expérimenter de nouvelles façons d’utiliser les matériaux locaux. N’étant pas à notre première collaboration, il nous était donc facile de coopérer à toutes les étapes du projet. Ensemble, nous avions choisi le site, l’avions visité et toujours en équipe, avions réalisé le projet de ll’esquisse à la réalisa-tion. Les plans finaux ont été réalisés ensemble, une personne s’occupant uniquement des dessins 2D et des diagrammes, et l’autre travaillant sur la conception des images de synthèse 3D.

Jean-Paul BIGIRIMANA est né dans la région de Huye, au Sud du Rwanda. Il a étudié les mathématiques et la physique aux cours secondaires. En Janvier 2010, il intègre le département d’architecture de KIST et y est actuellement étudiant en 4e année. Quand il a commencé les études d’architecture à KIST, il était particulièrement intéressé par le dessin de bâtiments, Mais au fil du temps, il a trouvé que l’architecture allait au-delà, avait une grande part de créativité et de réflexion afin de trouver des solutions pour la communauté.

Flavia GWIZA est née et vit au Rwanda. Après des études secondaires de mathématiques et de physique, elle choisit d’étudier l’architecture dans le but de s’en servir comme un outil afin d’exprimer la nouvelle image de son pays qui se reconstruit après la tragédie de 1994. Mais aussi, pour exprimer la paix et le développement que connaît le Rwanda. Après avoir rejoint KIST, elle a compris qu’elle pouvait utiliser l’architecture plus que ce qu’elle est. Et que cela pouvait ainsi l’aider à répondre aux besoins des populations compte tenu de leur culture, de l’économie et du contexte.

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Ce projet a pour but de concevoir une mini-coopérative qui soit éco-nomiquement indépendante, qui s’adjoint à une unité de logements flexibles. Celle-ci a été réalisée avec une forte prise de conscience environnementale, qui se traduit notamment par l’utilisation et le traitement de l’eau. L’eau de pluie est utilisée pour élever des poissons et pour transformer des déchets en engrais. Tandis que les restes de cuisine, d’herbes ou de légumes sont utilisés pour produire du biogaz pour la communauté, et du compost pour l’agriculture.

Ce projet est basé sur des recherches faites à Kigali, où de nombreuses familles ont besoin de deux chambres auxquelles devront s’ajouter une autre pièce pour que les familles puissent avoir ultérieurement trois chambres à coucher. C’est la raison pour laquelle dans ce projet, nous avions tenu compte tout d’abord de deux chambres à coucher avec une future zone d’expansion. La forme des maisons a été générée par les grilles et trames agricoles.

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Plans de logement

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Détail constructif

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Équipe n° 12189 – EL MOUMNI Lahbib, DAHMANI Imad, BENHAMZA Fatimzahra École d’Architecture de Casablanca, Casablanca, Maroc

H a b i t a t + 3 9 | C a s a b l a n c a , M a r o c

L’équipeUn seul mot d’ordre, «  smoothness », une collaboration très harmonieuse, nous sommes une équipe très complémentaire et qui a le sens du travail en groupe. Un problème ? Pas de panique, tous les membres se mobilisent pour le gérer dans la bonne humeur, le sourire et l’enthousiasme !...L’heure est à la joie et à la positivité même en charrette, le tout dans une ambiance baignée de sérieux et professionnalisme.

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Casablanca, capitale économique du royaume du Maroc, est un livre à ciel ouvert de l’architecture moderne, cette métropole africaine a constitué un véritable laboratoire des mouvements architec-turaux internationaux.

Le Site choisi est situé dans le Quartier Bachkou, un ancien bidonville, ou ce terme a été crée ici même a Casablanca. Le déficit en matière de logement a entrainé la ville vers une production accélérée et massive où la loi du marché est souveraine, chose qui a généré un habitat vétuste, dénudé d’une volonté de créer un habitat collectif digne d’un habitant Casablancais, autrement dit des logements sociaux « ghettos », en déphasage avec les besoins réels des populations qui y habitent.Nous avons voulu trouver une solution réelle et qui aspire à une équité sociale en matière d’habitat.

Le Choix du matériau était un élément essentiel dans notre approche conceptuelle, le choix du béton, matériau qui a révolutionné l’architecture et a donné une liberté infinie dans l’expression plastique, était essentiellement dans son rapport avec l’histoire.Le Projet sous présente sous une forme d’une trame dessinant la morphologie de l’ilot en essayant de chercher les différentes vues potentielles du site. Le projet se serpentine en trois barres mouvemen-tées qui dessine un paysage au cœur de l’ilot et mettant en tension le privé et le collectif.Les Blocs d’habitation se formulent par l’idée de la superposition et l’accumulation, deux concepts qui traduisent la morphologie ancienne du bidonville. Une surface habitable de 60 m² permettant ainsi un travail de forme et d’hauteur intéressant, la composition programmatique est dotée de duplex, d’appartement simples, et d’espaces collectifs.Les habitations sont orientées Est-Ouest, un escalier extérieur mène aux coursives, puis aux différents appartements qui sont traversant. Ces espaces de circulation, font office de filtre, d’espaces tampon entre la sphère du public, et celle du privé beaucoup plus intime.Les espaces collectifs, sont travaillés de façon parallèle, faisant corps avec les habitations.

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Équipe n° 12240 – BELKADI Meryem, OULAD BELMOUDDEN Imad École Nationale d’Architecture, Rabat, Maroc

H o m m e , H i s t o i r e e t N a t u r e à M a r r a k e c h | M a r r a k e c h , M a r o c

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23CONCOURS ARCHIGENIEUR AFRIQUE 2012

Appart. Typologie 1(180 m²)

Appart. Typologie 2(120 m²)

Appart. Typologie 3(54 m²)

Noyau circulation verticale

Patios verts

Fitness H & F(séparés)

Spa H & F(séparés)

Dépendances techniques

Café et boulangeriedes herbes

Four à boulangerie

Hammam H & F(séparés)

Notre approche prend son élan à partir du facteur humain qui a besoin d’un espace qui conjugue partage, bien-être et découverte. Il sera également question de mettre en lumière des métiers qui ont fait le passé de la ville autrefois mais qui ne trouvent plus leur place dans le Marrakech de nos jours.L’objectif sera de préserver la flore existante sur le site en façonnant le bâtiment autour de celle-ci et en l’intégrant dans un processus respectueux de l’environnement et soucieux des sources d’énergie propre. Il s’agira dans cette vision de marier des éléments architecturaux qui renvoient au passé de la ville et à son patrimoine tout en gardant l’attention sur la dimension évolutive et internationale qu’elle a su apprivoiser.Ce sont ces valeurs et d’autres que nous avons voulu retrouver et révéler pas loin du site de la nouvelle plazza, en imaginant une nouvelle figure architecturale emblématique de la ville.L’image de ce bâtiment sera donc celle d’une médina verticale organisée autour des thèmes de l’eau, de l’ombre et de la végétation. Une ode à l’Homme au Derb et au palmier.

La sculpture d’un parallélépipède rectangle, en dégageant un «L», dont l’orientation préconise une double ouverture, à la fois sur un jardin privatif en forme de canopée, et sur l’espace public de la rue. Une grande fraction sur la forme en «L», vient alléger la masse volumique et marquer l’entrée du complexe. Cette fente s’étend sur la longueur de la façade, permettant une interaction entre l’intérieur et l’extérieur. D’autres percées, se greffent au volume, offrant ainsi une perspective visuelle sur l’espace intérieur ( le jardin privatif ), mais aussi sur les foyers de feu, offrant par conséquent un spectacle de l’un des métiers les plus indispensables dans le bon fonctionnement de l’ancienne médina: «Le fernatchi». Les terrasses sont végétalisées, des jardins suspendus.

La conception architecturale est fortement inspirée de l’organisation spatiale de la médina. Les circulations sont organisées en un couloir, qui deverse vers des petits couloirs privatifs, végétalisés, induisant des espaces semi-privés au sein des espaces de circulation.L’élément naturel constitue un élément structurant dans l’organisation spatiale. Les palmiers existants sur le site ont été présérvés, et l’élément feu a pris place, complétant la palette des couleurs et des ambiances de l’espace. Les appartements s’organisent autour de noyaux, qui organisent et répartissent les flux.

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Équipe n° 12237 – APOVO Jean-Virgile, COMPAORE Wendpanga-Hachim, SOKENG Feuyem Hercel, ALLOU Bossia SébastienÉcole Africaine des Métiers de l’Architecture et de l’Urbanisme, Lomé, Togo

L a c o u r a f r i c a i n e | L o m é , To g o

L’équipeL’histoire de cette équipe est celle de quatre jeunes étudiants venus de divers horizons du continent qui rêvaient de faire de grandes choses lorsqu’ils sont entrés à l’EAMAU en octobre 2008. Pour y parvenir, ils ont décidé de se donner les moyens. Ainsi en 2010 ils fondent un groupe de travail dont l’objet est l’étude des ouvrages en architecture et en urbanisme. L’année qui suit voit le groupe évoluer vers la conception des projets bioclimatiques avec des techniques et des matériaux in-novants. En 2012 l’équipe qui s’est fixée pour objectif la participation aux concours et ateliers internationaux se voit décerner une men-tion spéciale du jury au «  concours international Arturbain 2012  ». En juillet de la même année, deux membres de l’équipe participent à l’Archicamp Lomé 2012 pendant qu’un autre membre participe aux ateliers de maitrise d’œuvre urbaine de Porto-Novo. C’est dans le même esprit que l’équipe s’inscrit pour le concours Archigenieur 2012.

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Le centre ville de Lomé se vide en population au profit des bureaux et commerces. Animé le jour, il se vide complètement la nuit. L’idée du projet est de réinvestir le centre ville en proposant un centre de vie et d’affaire, de commerces et de loisirs.Le site en question est une grande friche urbaine de 3,6 ha qui abrite de façon saisonnière des quinzaines commerciales. Il se localise en plein milieu du premier arrondissement à 600m du grand marché, à 400m de la mer et à 1,3km du centre administratif. Il a la particularité d’être à la frontière entre la zone commerciale et administrative.

L’approche globale est d’apporter une mixité fonctionnelle au centre ancien de Lomé en combi-nant logements, commerces, bureaux, et loisirs, en utilisant la position stratégique du site pour proposer une interface entre toutes ces fonctions. C’est ce qui caractérise l’ilot mixte proposé.Pour répondre à la question de comment pallier aux inconvénients de la vie en hauteur dans le contexte socioculturel Togolais, notre architecture est basée sur le modèle de la cour africaine commune et individuelle.Plusieurs principes bioclimatiques ont guidé nos choix architecturaux, ainsi qu’un souci de valorisation des matériaux locaux qui nos ont conduits à nous intéresser de près à la terre cuite alvéolaire, à la pierre et au bois.

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26CONCOURS ARCHIGENIEUR AFRIQUE 2012

Équipe n° 12278 – BIBANG BI OBAM ASSOUMOU Stahel Serano, OFORI-SARPONG Emmanuel Kusi, KOFI OFOSU Ennim, GYENG Emmanuel MwininuonKwame Nkrumah University of Science and Technology, Kumasi, Ghana

F r a c t a l s | K u m a s i , G h a n a

Plan de situation

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27CONCOURS ARCHIGENIEUR AFRIQUE 2012

Ce projet est une proposition de greffe urbaine pour le quartier d’Adum, le centre administratif et commercial de la ville ancienne de Kumasi. L’objectif de ce projet est de sauver de la mort lente mais sûre le dynamisme du quartier d’Adum en perte de vitesse face au développement accru du centre-ville.

Le site du projet se trouve en bordure d’une des dernières zones vertes de la ville, un témoignage de son passé verdoyant. Il s’agit d’un ancien site industriel en friche, qui accueillait par le passé une entreprise de bois. Les seuls vestiges qui restent de celle-ci sont de hauts bâtiments en bois au toit et une ancienne grue, portant de gigan-tesques bras en acier s’affirmant dans le paysage, comme symbole de sa gloire d’antan. Le projet est fortement tributaire de courants de pensées de philosophes africains comme Ifeanyi A. Menkiti et John Mbiti.

Le concept d’«  Ubuntu  », où la relation mutuellement bénéfique entre la personne et de la communauté est considérée comme essentielle à la pensée de la conception. «Je suis parce que nous sommes, et puisque nous sommes, je suis. »

Dans le projet final, l’unité de base est une unité cubique extrudée, qui est interprétée comme une période de trois dimensions fractales unitaires. Assemblés, Ils créent une hiérarchie des espaces publics et privés dans l’usage et l’appropriation des espaces par les habitants. Quant à eux, les vides facilitent une pénétration efficace de l’air et de la lumière.

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L’Ecole Nationale Supérieure d’Architecture de Paris-La Villette est la première école d’archi-tecture de France par son nombre d’étudiants. Elle dispense une formation pluridisciplinaire et ouverte à l’international.www.paris-lavillette.archi.fr

N o s p a r t e n a i r e s

KparK Technologies est une société de services à valeur ajoutée Autodesk. KparK développe en Afrique les formations par les nouveaux médias Eléphorm, et contribue au développement de la créativité et de l’économie du continent.www.kpark.biz

La ville de Goussainville est située au Nord de Paris, à proximité du pôle majeur de Roissy Charles de Gaulle. Goussainville soutient les projets innovants portés par la jeunesse, tels que ceux d’AFRIKArchi.www.ville-goussainville.fr

L’agence d’architecture Keldi Architectes, située à Paris, réalise de nombreux projets architecturaux et urbains localisés en Afrique et en Europe. Elle a été l’un des premiers soutiens d’AFRIKArchi.www.keldi-architectes.com

Le groupe AIM Services est spécialiste de la commmunication des entreprises et s’occupe de tous vos travaux d’impressions : tirage de plans, appel d’offres, affiches, carte de viste, papier à en-tête...www.imprimeur-aimservices.fr

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29CONCOURS ARCHIGENIEUR AFRIQUE 2012

L’Ecole d’Architecture de Casablanca est la deuxième école d’architecture au Maroc. L’enseigne-ment qui y est dispensé est résolument tourné vers l’environnement architectural et ouvert sur les expériences et l’international.www.ecole-archi-casa.com

N o s p a r t e n a i r e s

Kwame Nkrumah University Of Science and Technology est située au Ghana, à Kumasi. Le département d’Architecture est accrédité par les institutions professionnelles au Ghana et offre un programme ouvert sur d’autres disciplines.www.knust.edu.gh

D’autres partenariats avec des institutions, entreprises ou écoles sont actuellement en discussion ou en cours de finalisation. N’hésitez pas à suivre notre actualité via notre site : www.afrikarchi.com.

Vous aussi, vous êtes une école, une entreprise, une institution? Contactez-nous pour devenir partenaires !

Pró-Reitoria de Extensão

Ecole Supérieure d’Ingénierie d’Architecture et d’Urbanisme de Bamako, Mali. La première école du genre au Mali et l’une des meilleures de la sous-région qui offre un programme ouvert sur les expériences et sur plusieurs disciplines. Elle cherche aussi à valoriser le matériau local, terre.

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30CONCOURS ARCHIGENIEUR AFRIQUE 2012

S o u t e n e z - n o u s

Afin de continuer à développer ses projets, et de pouvoir faire progresser son action en faveur de l’enseignement de l’architecture, de l’urbanisme et du génie civil en Afrique, AFRIKArchi, association à but non lucratif, a aussi besoin de votre soutien.

Je soutiens l’action d’AFRIKArchi et j’effectue un don à l’Association AFRIKArchi d’un montant de .........................€ (euros).

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Ou, à compléter et renvoyer par simple courriel à :[email protected]

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31CONCOURS ARCHIGENIEUR AFRIQUE 2012

R e m e r c i e m e n t s

AFRIKArchi remercie :

- Tous les participants à la première édition du Concours ARCHIGENIEUR AFRIQUE 2012, qui ont ainsi contribué à faire de ce projet un succès.

- Nos différents partenaires, qui ont su nous faire confiance dans l’élaboration et la réalisation de ce projet.

- Les membres du Jury International : Mahmoud Keldi, Jean-Pierre Franca, Fiona Meadows, Emmanuel Amougou, Patrick Effiboley, Christian Moley.

- L’ensemble des membres de l’association AFRIKArchi, notamment les membres actifs et les représentants dans les pays africains, pour leur professionnalisme.

- Toutes les personnes qui nous ont soutenu via les réseaux sociaux (Facebook, Twitter, etc)

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AFRIKARCHI90 Avenue des Acacias91800 BRUNOYFRANCE

Tél: +33 (0)6 26 57 41 60 +33 (0)6 82 83 68 87Mail: [email protected] : http://www.afrikarchi.com