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E. P. U. LE BAILLEULMardi 11 Février 2014
Lymphomes Hodgkiniens et Non Hodgkiniens (LNH)
Charles FoussardService des Maladies du Sang
CHU ANGERS
MALADIE DE HODGKIN
Fréquence stable : 1200 nouveaux cas / an en France
Mode de dissémination lymphatique Maladie plutôt loco-régionale Points récents :
L’apport du TEP après 2 cures de traitement
Faire aussi bien sans radiothérapie ?
MALADIE DE HODGKIN
Fréquence stable Mode de dissémination lymphatique Maladie plutôt loco-régionale Points récents :
L’apport du TEP après 2 cures de traitement
Faire aussi bien sans radiothérapie ?
MALADIE DE HODGKIN
A
B
C
D
A : cervical haut
B : axillaire
C : médiastinal
D : sous diaphragmatique
MALADIE DE HODGKIN : Les modes de dissémination
MALADIE DE HODGKIN Fréquence stable Mode de dissémination lymphatique Maladie plutôt loco-régionale :
Prédominance marquée chez le sujet jeune (15 – 40 ans)
Histologie scléro-nodulaire et ses pièges au scanner
Forme cervico-médiastinale Points récents :
L’apport du TEP après 2 cures de traitement Faire aussi bien sans radiothérapie ?
MALADIE DE HODGKIN :problèmes à résoudre Maladie loco-régionale :
Donc intérêt classsique de la chimio-radiothérapie
Complications tardives de la radiothérapie dans une population à espérence de vie longue :
Thyroïde Coronaropathie Cancer du sein +++ Maladies malignes secondaires
Les formes de mauvais pronostic Les formes d’emblée réfractaires
MALADIE DE HODGKIN
Fréquence stable Mode de dissémination lymphatique Maladie plutôt loco-régionale Points récents :
Faire aussi bien sans radiothérapie ? L’apport du TEP après 2 cures de
traitement
MALADIE DE HODGKINsolutions en cours Diminuer la radiothérapie
Dans les doses délivrées Voire sa suppression
Intérêt d’évaluer précocement la maîtrise du traitement sur la maladie
Tendances actuelles non définitives : Intérêt persistant pour l’ABVD Passage au BEACOPP très souvent : 6 cures
Mais chimio lourde Fréquence accrue de la stérilité
Lymphomes Non Hodgkiniens
Un défi
Lymphomes Non Hodgkiniens
Présentation générale Modes de révélation « Focus » sur 4 lymphomes
Folliculaire LNH B à grandes cel. LNH cérébral LNH manteau
Traitements : Quelques principes Perspectives très encourageantes
En pratique : difficile pour le généraliste conclusion
Lymphomes Non Hodgkiniens
Présentation générale Modes de révélation « Focus » sur 4 lymphomes
Folliculaire LNH B à grandes cel. LNH cérébral LNH manteau
Traitements : Quelques principes Perspectives très encourageantes
En pratique : difficile pour le généraliste conclusion
Lymphomes Non Hodgkiniens
Leucémie pro-
lymphocytaire T
ou B
L. de Burkitt
Transf ormation
L. T périphérique
non spécifi éPoppema
L. cérébral
primitif
L.
lymphoplasmocyta
ire (MW) 6%
L. MALT
LLC
L. Zone Marginale
6%
L. B diff us à
grandes cellules
28%
L. Folliculaire
23%L. Hodgkinien
14%
L. Manteau
6%
Lymphomes Non Hodgkiniens
Fréquence sans doute en forte augmentation : Aux USA :
Années 1971 – 1990 : 3,7 %/an Années 1990 – 2007 : 4%/an Années 2007 – 2014 : ?
LNH folliculaires : 5%/an ?
Lymphomes Non Hodgkiniens
Hétérogénéité : Histologique : classification provisoire depuis
2008… en perpétuelle évolution Lymphomagenèse : mécanismes différents Manifestations révélatrices Du syndrome tumoral Evolutivité :
Doublement des cellules en 48 h Évolution sur plusieurs années
Thérapeutique « d’urgence » ou simple surveillance
Pronostique
Lymphomes Non Hodgkiniens
Généralités – épidémiologie - classification Modes de révélation « Focus » sur 4 lymphomes
Folliculaire LNH B à grandes cel. LNH cérébral LNH manteau
Perspectives thérapeutiques En pratique : difficile pour le généraliste conclusions
LNH : Modes de révélation très variables
LES LOCALISATIONS TUMORALES
L’EXISTENCE DE COMPLICATIONS
LA PRESENCE DE SIGNES GENERAUX
MODES DE REVELATION DES LNH
LES LOCALISATIONS TUMORALES
Ganglionnaires
Extra-ganglionnaires
Adénopathieaxillaire
Adénopathieinguinale
Adénopathies profondespelviennes
MODES DE REVELATION DES LNH
LES LOCALISATIONS TUMORALES
Ganglionnaires
Extra-ganglionnaires
Modes de révélation : Les localisations tumorales Extra-Ganglionnaires (1)
spléniques : zone marginale; grandes cellules, Manteau, Hodgkin
digestifs : MALT, grandes cellules, Burkitt, Manteau
cérébraux : diffus à grandes cellules
LNH SPLENIQUE
LNH splénique + ganglions abdominaux
LNH GASTRIQUE
LMNH B avec atteinte péri-orbitaire
LNH CEREBRAL
Modes de révélation : Les localisations tumorales Extra-Ganglionnaires (2)
ORL :
Diffus à grandes cellules Folliculaires Manteau Plasmocytomes …
Cutanés : Epidermotropes T Non épidermotropes B
Autres : Paupières Glandes salivaires Thyroïde Os Testicules Vessie …
LNH : Modes de révélation très variables
LES LOCALISATIONS TUMORALES
L’EXISTENCE DE COMPLICATIONS
LA PRESENCE DE SIGNES GENERAUX
LNH : MASSE ABDOMINALE
Risque de compression veineuse, digestive ou urétérale
Burkitt, diffus à grandes cellules, folliculaires
Urgence thérapeutique, risque de syndrome de lyse tumorale
Masse abdominale
MASSE PELVIENNE
MASSE PELVIENNE + 3 mois
LNH : révélation par des complicationscompression cave
LNH folliculaire transformeparaplégie
Lésion tumorale détruisant l’arc antérieur de T3 avec épidurite
LNH : Modes de révélation très variables
LES LOCALISATIONS TUMORALES
L’EXISTENCE DE COMPLICATIONS
LA PRESENCE DE SIGNES GENERAUX
COMMENT faire le diagnostic ?
Documentation histologique obligatoire
BIOPSIE :Ganglionnaire ou tissulaire
ACTE IMPORTANT ++++
Préférer adénopathie > 3 cm Eviter adénopathies inguinales Coordination clinicien – chirurgien – ana-path
La biopsie : donne des informations sur :
les types cellulaires de la prolifération et leur quantité L’architecture pathologique (La cinétique de prolifération)
La cytogénétique et la biologie moléculaire peuvent apporter des éléments diagnostiques essentiels (Burkitt, Manteau…) mais pas dans la majorité des cas
Bilan au diagnostic (1) Diagnostic : histologique Bilan :
Clinique : Complet pour la carte des atteintes Performans status : retentissement de la maladie
sur activité du malade Les facteurs de co-morbidités associés: diabète
coronaropathie Biologique : sans oublier les LDH
Peut comporter des examens de cytogénétique ou biologie moléculaire importants : cycline D1 dans LNH manteau, ou C-MYC dans le Burkitt
Bilan au diagnostic (2) Biopsie de moëlle osseuse
Systématique Parfois couplée avec biologie
spécialisée Ponction lombaire :
Lymphomes très évolutifs Lymphomes du sein ou du testicule Lymphomes ORL
Echographie cardiaque
Bilan au diagnostic (3) Imagerie :
Scanner TAP TEP :
Hodgkin LNH « évolutifs » : beaucoup Retrouve bien les localisations osseuses Pas d’intérêt dans les LNH à multiplication très
lente (MALT, Lymphocytiques…) sauf si crainte de transformation histologique
IRM (rarement ): crainte de compression sur le rachis
Lymphomes Non Hodgkiniens
Généralités – épidémiologie - classification Modes de révélation et présentation
clinique « Focus » sur 4 lymphomes
Folliculaire LNH B à grandes cel. LNH cérébral LNH manteau
Perspectives thérapeutiques En pratique : complexe et difficile pour le
généraliste conclusions
« Focus » sur 4 lymphomes
Folliculaire
LNH B à grandes cel.
LNH cérébral
LNH manteau
Lymphomes Non Hodgkiniens:exemple n° 1 : folliculaire (1) Grande fréquence (n° 2) : 25 % Age médian au diagnostic : 60 ans Présentation :
Le plus souvent sans aucune plainte Adénopathies périphériques fréquentes
et/ou profondes Syndrome tumoral le plus souvent
important (stade III-IV) Atteinte fréquentes :
Moëlle : 70 % Splénique : 40 %
Lymphomes Non Hodgkiniens:exemple n° 1 : folliculaire (2) Evolutivité très variable :
Syndrome tumoral faible : pas de traitement , parfois plusieurs années
Syndrome tumoral important justifiant un traitement d’emblée
Régression possible (10 - 15 % ) : Complète ou incomplète Transitoire ou définitive
Formes transformées en haut-grade B
Exemple de lymphome non traité : régression spontanée à 7 - 8ans
Lymphomes Non Hodgkiniens:exemple n° 1 : folliculaire (3)
Evolution : Historiquement, médiane de survie : 10 ans Lymphomes à rechutes, en principe non
« curable » La transformation histologique en haut grade B
assombrit le pronostic , moins depuis 5 – 7 ans Apport majeur des anticorps monoclonaux anti-
CD20 (Mabthera ou Rituximab) Le traitement d’entretien par anti-CD20 améliore
le taux et la durée des Rémissions complètes Actuellement,durée médiane de 1° rémission : 8
ans
LOW GRADE LYMPHOMA : INTERNATIONAL PROGNOSTIC INDEX
CR 2years 5 years0
10
20
30
40
50
60
70
80
90
100
CR 2 years 5 years
RESPONSE AND SURVIVAL
182 patients
Low risklow-intermediate riskhigh-intermediate riskhigh risk
GROUPS
LNH FOLLICULAIRE : LE DEFI THERAPEUTIQUE
(a) Tissu normal (b) Les voies de l’oncogénèse
Homéostasie
Prolifération
Mort
Néoplasie Néoplasie
LNH folliculaires :Attitudes thérapeutiques
Abstention : fréquente pour les LNH de faible masse
Forte masse : Anti-CD20 et avec adriamycine le plus souvent:
CVP (Marcus) CHVP ou CHOP Apport considérable des anticorps monoclonaux ® ou
Mabthera : En même temps que la chimiothérapie (FL 2000) En traitement d’entretien pendant 2 ans (tous les 2 mois)
Intérêt de la Bendamustine
En rechute : Larges possibilités Plus auto-greffe + allo-greffe (sujets jeunes)
Lymphomes Non Hodgkiniensfaible grade de malignité
GOELAMS 05.1 : traitement différé ou non
0
,2
,4
,6
,8
1
0 20 40 60 80 100Time
Event Times (1)Cum. Survival (1)
Event Times (0)Cum. Survival (0)
Rituximab ou Mabthera ou Anticorps monoclonal anti- CD20
Cellule B
AntigèneCD20
Anticorps monoclonal chimérique :
- Humain
- Murin
Arm B
Arm A Log-Rank P<0.0001
Su
rviv
al D
istr
ibu
tion
Fu
nct
ion
0
25
50
75
100
0 10 20 30 40 50 60 70
Months
% Survival
FL 2000E.F.S. according to treatment arm
67%
46%
CHVP-I arm (A) : 50% 3 years R-CHVP-I arm (B) : 67% at 42 months
Arm B
Arm A
Log-Rank P= 0.029
Su
rviv
al D
istr
ibu
tion
Fu
nct
ion
Overall Survival according to treatment arm (follow-up 42 months)
0
25
50
75
100
0 10 20 30 40 50 60
% Survival
91%
84%
CHVP-I arm (A) : 84% R-CHVP-I arm (B) : 91 %
CF- GS ASCO 2006
Months
PRIMA à 6 ans
« Focus » sur 4 lymphomes
Folliculaire
LNH B à grandes cel.
LNH cérébral
LNH manteau
LNH : exemple n° 2 : lymphomes B de haute malignité (LNH B HG)
Fréquents : 1/3 des cas de LNH Le plus souvent atteinte diffuse à la
présentation : seulement 25 % de LNH localisés
Intérêt majeur des facteurs pronostiques Traitement :
Pas de place à l’abstention Classique : R-CHOP Intensification, parfois d’emblée : auto-greffe de CSP Pronostic plus réservé à la rechute : auto-greffe +++
LNH B HG: INDEX PRONOSTIQUE INTERNATIONAL (IPI)
Age
Stade
Performance status
Atteintes extra-ganglionnaires
LDH
LNH B HG: INDEX PRONOSTIQUE INTERNATIONAL (IPI)
Age : > 60 ans < 60 ans
Stade : I – II III - IV
Performance status : < 2 > 2
Atteintes extra-ganglionnaires LDH
Nle > Nle
LNH : Evolution des malades selon le groupe pronostique initial
12
34
CR
RFS
2 y
r
RFS
5 y
r
Su
rviv
al 2 y
r
Su
rviv
al 5 y
r
0 %
20 %
40 %
60 %
80 %
100 %
CR
RFS 2 yr
RFS 5 yr
Survival 2 yr
Survival 5 yr
CHOP vs R-CHOP
CHOP vs R-CHOP
« Focus » sur 4 lymphomes
Folliculaire
LNH B à grandes cel.
LNH cérébral
LNH manteau
LNH : exemple n° 3 : lymphomes cérébraux LNH rare… sauf au CHU d’Angers Toujours d’histologie B de haut grade Présentation déficitaire neurologique Le lymphome oculaire vrai est inclus : (globe
oculaire à l’exclusion des annexes de l’œil) Documentation histologique requise (neuro-
chirurgie) Traitement : chimiothérapie + intra-thécales
puis radiothérapie Du fait de la barrière hémato-méningée , les
agents chimiothérapiques efficaces sont limités, à haute dose : méthotréxate + aracytine HD associés au Rituximab
« Focus » sur 4 lymphomes
Folliculaire
LNH B à grandes cel.
LNH cérébral
LNH manteau
LNH : exemple n° 4 : lymphomes à cel. du manteau Définition :
Prolifération monoclonale constituée de cellules lymphoïdes monomorphes de taille petite à moyenne
Histologie : variants Classique : cellules lymphoïdes petites à
moyennes Blastoïde : cellules plus grandes et
pléomorphes, index mitotique élevé, agréssivité clinique
LNH : exemple n° 4 : lymphomes à cel. du manteau Epidemiologie :
8 % des LNH Touche l’adulte après 40 ans, âge médian
60 ans Prépondérance masculine sexe ratio H/F
2/1 Prédisposition familiale Association au K du rein ?
LNH : exemple n° 4 : lymphomes à cel. du manteau Clinique :
Stade étendu (III ou IV) : 90 % Signes B : 40 % Syndrome tumoral : splénomégalie (60 %),
adénopathies (90 %), hépatomégalie (30 %) Infiltration médullaire (80 %) Atteinte extra-ganglionnaire :
Tube digestif (20 %) avec polypose lymphomateuse multiple
Anneau de Waldeyer (10 %) Lymphocytose circulante (30 à 50 %)
lymphomes à cel. du manteau
lymphomes à cel. du manteau
LNH : exemple n° 4 : lymphomes à cel. du manteau
Cytogénétique et biologie moléculaire : t(11;14)(q13;q32) Surexpresion de la cycline D1
(régulateur de la phase G1 du cycle cel.) Pronostic « classique » :
Médiane de survie : 3 à 5 ans Temps de progression court, malgré une
réponse à la chimiothérapie d’induction
Lymphome à cellules du manteau :traitement d’induction
Les 2 drogues actuellement les plus actives sont 1 l’Aracytine 2 le Rituximab
Sujets jeunes : standart R- DHAP (X) Sujets âgé > 65 ans :
R-CHOP si traitement d’entretien par Rituximab : nouveau « gold standart » »
Non car : R-CHOP vs R-Benda : sous groupe de 88 patients :
RC : R-CHOP : 30,8 % R-Benda : 40,1 %
Médiane PFS : R-CHOP : 34,8 mois R-Benda : 54,8 mois
Lymphome à cellules du manteau :traitement du sujet « jeune » : induction (rR-ara-C) puis auto-greffe
Rémission complète : 96 % Suivi médian : 67 mois EFS médian : 87 mois Survie à 5 ans : 75 % (médiane
non atteinte)
Lymphomes Non Hodgkiniens
Généralités – épidémiologie - classification Modes de révélation et présentation
clinique « Focus » sur 4 lymphomes
Folliculaire LNH B à grandes cel. LNH cérébral LNH manteau
Perspectives thérapeutiques En pratique : difficile pour le généraliste conclusions
Lymphomes Non Hodgkiniens :
quelques principes thérapeutiques la découverte d’un lymphome non Hodgkinien n’implique pas
nécessairement un traitement (LNH bas grade de malignité)
Le traitement implique le plus souvent un protocole chimiothérapique
Ces protocoles tiennent compte de la nature du lymphome, de l’âge des malades, de l’étendue, de la localisation et de l’évolutivité de la maladie
Les anticorps monoclonaux (Rituximab) ont apportés une action synergique à la chimiothérapie dans les LNH B
Les greffes (le plus souvent auto-greffes) consolident les résultats obtenus par les traitements chimiothérapiques conventionnels dans les cas les plus graves
Place modeste de la radiothérapie dans le traitement des LNH
Exemples de Traitement de « Sauvetage » de LNH réfractaires/rechute
Traitemments émergents des LNH réfractaires/rechutes
Voies thérapeutiques en développement dans les LNH
Figure 3. Therapeutic targets in ABC DLBCL. The pathogenesis of ABC DLBCL involves constitutive activation of BCR, MyD88, and IL-6/IL-10 signaling pathway, promoting cell survival through NF-κB, STAT3, and PI3K signaling pathways. Signaling in these pathways is induced or accentuated by recurrent mutations in ABC DLBCL that affect CD79B, MyD88, CARD11, and A20 (denoted with asterisk). Therapeutic targets in ABC DLBCL and exemplar small molecule inhibitors include: (i) Src-family kinase (Dasatinib) (71); (ii) SYK (fostamatinib/R406) (71, 210); (iii) PI3Kδ (CAL-101) (71, 215, 218); (iv) mTOR (rapamycin) (71); (v) BTK (PCI-32765, Dasatinib) (71); (vi) PKCβ (Sotrastaurin) (71, 211); (vii) MALT1 (50, 74); (viii) IKKβ (MLN120B) (54, 98, 99); (ix) HSP90 (geldanomycin) (204, 205);
Lymphomes Non Hodgkiniens
Présentation générale Modes de révélation « Focus » sur 4 lymphomes
Folliculaire LNH B à grandes cel. LNH cérébral LNH manteau
Traitements : Quelques principes Perspectives très encourageantes
En pratique : difficile pour le généraliste conclusion
Lymphomes Non Hodgkiniens :rôle difficile du généraliste (1)
Rôle initial majeur : y penser +++ Les localisations extra- ganglionnaires sont
très difficiles à rattacher à un LNH Tout ganglion qui ne fait pas sa preuve à 1
mois : biopsie La fréquence augmente
Toujours considérer le pire : LNH de Burkitt temps de dédoublement des cel. en 24 – 48 heures
Lymphomes Non Hodgkiniens :rôle difficile du généraliste (2)
Avis spécialisé rapidement +++ Médecin hématologue d’astreinte
24h/24 h Pour le spécialiste des lymphomes
l’indication de biopsie n’est pas toujours facile !!!
Lymphomes Non Hodgkiniens :rôle difficile du généraliste (3)
Pendant le traitement chimiothérapique : Aplasie médullaire fréquente de J 10 à J 15 (parfois
décalée) Donc polyneutro <500/mm3 : les antibiotiques
classiques « petite infection pulmonaire » sont insuffisants, avec risque infectieux rapidement évolutif
Pas de paracétamol chez ces malades, surtout si traitement chimio récent
Pas de poly donc pas d’afflux sur le site bactérien : fièvre « nue » faussement rassurante
Infections du catheter : frissons 1 à 2 heures après le passage de l’infirmière pour le soin de KT : elle pousse de l’héparine pour éviter la coagulation du KT ; si un germe niche, il passe dans la circulation : décharge
Plaquettes souvent diminuées : transfusion si saignement ou < 20 000 /mm3, seuil parfois supérieur si traitement anti-coagulant
Besoins transfusionnels en rouge : seuil à 8 g/dl ou + élevé si coronarien
Lymphomes Non Hodgkiniens :rôle difficile du généraliste (4) Les malades (en principe) quittent le service
de soins avec prescriptions : de facteurs de croissance (G-CSF) pour diminuer la
durée et le nadir des poly durant l’ intercure Des antibiotiques en association à prendre à la
pharmacie : à débuter si fièvre > 38°5 EPO : moins souvent NF + plaquettes hebdomadaire voire bi-hebdomadaire
selon le risque individualisé du traitement Les résultats sanguins sont généralement faxés donc
« traités » dans la journée par les infirmières de l’hospitalisation de jour si les chiffres de poly et/ou plaquettes et/ou Hb sont dans les zones rouges
Lymphomes Non Hodgkiniens
diversités multifactorielles : Histologique Mode de révélation Extension clinique Imagerie Intrusions biologiques pointues Abstention thérapeutique Thérapeutiques innovantes L’espoir justifié
Gardons le malade au cœur du problème :
traitement individualisé Et humanisé