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Fête du 11 septembre Mot caché La lèpre près de chez nous Se mobiliser pour Mission Lèpre Aide d’urgence au Népal action Nº 4 | 2015 en

Magazine En Action Nr 4 Juillet 2015

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"En Action"

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Page 1: Magazine En Action Nr 4 Juillet 2015

Fête du 11 septembre Mot caché La lèpre près de chez nous Se mobiliser pour Mission Lèpre

Aide d’urgence au Népal

action Nº 4 | 2015

en

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EDITORIAL

Chère lectrice, cher lecteur,

Je ne cherche pas à faire dans le sensationnel. Mais cette photo prise dernièrement au Népal

traduit la panique qui règne dès que les gens ressentent une nouvelle réplique des séismes.

Photo de Luciano Checco

Ces mots ne devraient pas se lire sur le visa-ge d’un enfant. C’est pourquoi nous nous mobilisons pour qu’ils reprennent courage et retrouvent le sourire.

Quand je dis nous je pense aussi à vous. Car « Mieux vaut être à deux que tout seul. On tire alors un bon profit de son travail. (Ecclé-siaste 4.9) »

Merci de vous engager à nos côtés pour venir en aide aux victimes des tremble-ments de terre au Népal et aux person-nes affectées par la lèpre à travers le monde.

Quelques mots de Shovakhar Kandel (directeur de Mission Lèpre Népal) :Merci pour tout le soutien reçu jusqu’ici. Tous sont traumatisés, la peur est toujours présente.

Nous continuons à partager l’amour de Dieu avec ceux qui sont touchés par les tremble-ments de terre, à l’hôpital et sur le terrain. Nous prions que Dieu nous soutienne afin que nous puissions supporter cette lourde charge de travail.

Anne-Claude Jonah

Photo de couverture : Mohan

Ensemble nous pouvons prier.Ensemble nous pouvons porter nos fardeaux, nos joies Et proclamer l’amour que Dieu met dans nos vies.Paroles tirées d’un chant d’Abraham Edwards

PeurTraumatismeDouleur

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3www.missionlepre.ch

PRIÈRE | ANNONCE

Dieu notre Père, nous te prions pour tous ceux qui sont touchés par les tremblements de terre au Népal. Nous savons que tu es à leurs côtés pendant ces temps difficiles. Qu’ils trouvent en toi amour et réconfort. Nous te prions en particulier pour le person-nel de l’hôpital Anandaban. Renouvelle leurs forces afin qu’ils puissent poursuivre leur soutien envers les victimes des séismes.Nous te prions pour les efforts du gouverne-

Le 11 septembre 2015, dès 15h, nous or-ganisons une petite fête pour célébrer nos 110 ans d’existence et inaugurer nos nou-veaux bureaux à Herzogenbuchsee (Bern-strasse 15a). Vous êtes cordialement invités à y participer.

Dans la partie officielle (dès 17h), vous pour-rez apprécier les courtes interventions de Marc Jost, président du Grand Conseil du

ment, des organisations nationales et inter-nationales ; qu’ils puissent être en mesure de fournir l’aide à la population du Népal. Nous te prions aussi pour la sécurité de ceux qui voyagent pour atteindre les villages éloignés et difficilement accessibles. Nous te prions pour les personnes qui ont tout perdu, qu’elles trouvent la force de continuer leur combat pour un retour à une vie « normale ». Amen

canton de Berne « Assumer ses responsabi-lités » ; Ruedi Josuran, présentateur TV « Enrichi par les plus démunis » et Shovak-har Kandel, directeur de Mission Lèpre Népal « Reconstruc tion après les séismes dévastateurs ».

Possibilité de prolonger en dégustant des spécialités népalaises, grillades, salades,… Les recettes seront pour les projets au Népal.

Lorsque nous perdons tout,

un seul ne saurait être perdu : Dieu. MB

Réservez la date !

11 septembre2015

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NÉPAL – AIDE D’URGENCE

Deux jours avant le second tremblement de terre, une équipe de Mission Lèpre Népal a distribué des vivres, des ustensiles, des couver-tures, des vêtements et du savon dans deux villages situés à une vingtaine de kilomètres au sud-ouest de l’hôpital Anandaban.

Notre action était soutenue par l’armée népalaise. Depuis le début, elle nous accom-pagne en maintenant la paix et l’ordre et en dégageant les routes.

« Ils ont des tasses et des assiettes » a crié une petite fille avec enthousiasme. Nous avons remis les articles de secours aux diri-geants communautaires en leur confiant la distribution dans les ménages. Ils nous ont remerciés chaleureusement pour notre aide.Un boulanger local a fourni les collations. Le propriétaire d’un magasin de thé, qui a per-du sa maison, nous a servi le thé avec un large sourire.

Le village de Ghusel durement touché par le premier tremblement de terre

Déchargement des colis de secours

L’arrivée du camion à Malta

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5www.missionlepre.ch

Plus d’un million d’enfants au Népal ne peu-vent pas aller à l’école. Presque toutes les écoles ont été détruites ou sont utilisées comme abri temporaire pour les villageois qui ont perdu leurs maisons.

Le garçon a subi des blessures mineures à la tête pendant le séisme.

Sabina Waiba s’est cassé le bras en courant loin de sa maison au moment du séisme. Elle a été amenée à Anandaban, l’hôpital le plus proche même s’il faut près de trois heures en bus pour s’y rendre.

Le garçon assis sur des sacs de riz tient un cahier. Quand pourra-t-il retourner à l’école ?

Sushma Moktan est assise sur les ruines d’une maison. « C’est ta maison? Non, ma maison est là-bas. Est-ce qu’elle ressemble à cela ? Oui »

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PAGE DES LECTEURS

Voici quelques extraits de messages que nous avons reçus au fil des der-

niers mois. N’hésitez pas à nous faire part de vos remarques, vos idées.

Merci pour le contenu de En Action 2/2015, j’ai été en particulier passionnée et très touchée par ce qui se passe au Népal pour les « lépreux » ! Quelle détresse ! Merci de nous informer car sinon nous ne saurions rien. A.M.

On vous a culpabilisés d’être riches et vous faites des demandes d’argent, mais à quand aider les siens ? Les pauvres Suisses qui vivo-tent avec trois fois rien. Je ne crois pas à votre charité quand je vois tant d’injustice chez la voisine qui se meurt sans votre aide, ni miséricorde… F.S.Réponse : Je ne nie pas que les besoins sont nom-breux, que ce soit au près comme au loin.La situation que vous décrivez est drama-tique et je comprends que vous soyez at-tristé et en colère face à tant d’injustice.Que par votre présence et votre aide les per-sonnes qui vous entourent trouvent soutien et réconfort. A-C. J.

Chers amis de la Mission Évangélique contre la lèpre,Votre travail est magnifique et nous souhai-tons qu’il puisse changer pour le mieux bien des vies, tant sur le plan physique que spiri-tuel. Que le Seigneur vous guide et dirige dans toutes vos décisions et actions, et qu’il vous encourage à poursuivre votre tâche avec persévérance. Et aussi que vous en voyiez du fruit. R. et B.H.

A mon grand regret, voici mon dernier ver-sement. A 91 ans, il est temps… avec mes vœux et prières. F.K.

Suite à un déménagement à l’étranger : J’ai eu plaisir à vous soutenir selon mes pos-sibilités durant de nombreuses années car je trouve votre travail très beau et surtout très nécessaire. Je demande à notre Père Céleste de bénir toutes les personnes qui y travaillent et don-nent de leur temps de leurs compétences pour les personnes atteintes de cette mala-die. S.M.

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Mot de 8 lettres

Plante à régimes

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7www.missionlepre.ch

JEU NO 2/2015

Mot de 8 lettres

Plante à régimes

S N R E I U G N A M C P R

R O C A M A N D I E R I E

E Y E N L U A P R K R N I

I E R T E H R I C E E P T

S R A B A U S E I N O P O

I R E I N I T N E M E L C

O R N I E E N R M N I A I

B E E R U O F I E V A T R

M R H G R G E L I H N A B

A D C T N R I E I I C N A

R E I S I A R F H E V E A

F C E P O I R I E R R S P

R E I T E S I O N E R E R

Un grand merci aux 45 personnes qui nous ont envoyé leur solution qui était Résurrection.

Voici les noms des six personnes choisies à qui une récompense a été envoyée : Mme E. Barbier, Cressier Mme P. Maggio-Aprile, Chambésy Mme M. Marchand, Bévilard M. G. Romailler, Yverdon-les-Bains M. P. Simonin, Charmoille Mme N. Wyss, Lausanne

ABRICOTIERAMANDIERARECAULNECÈDRECERISIERCHÊNECITRONNIERCLÉMENTINIERFIGUIERFRAISIERFRAMBOISIERSFRÊNEHÊTREHÉVÉAMANGUIERNÉFLIERNÉRÉNOISETIERNOYEROLIVIERORANGERPÊCHERPINPLATANESPOIRIERPOMMIERPRUNIERTECK

Règle du jeu Après avoir biffé dans la grille, tous les

mots qui se lisent horizontalement, verticale-ment, diagonalement (dans les deux sens) de la liste, il ne restera que les lettres formant le mot caché.

Vous pouvez nous le faire parvenir jusqu’au 28 août 2015 à notre adresse à Lonay (voir coordonnées en page 11).

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LA LÈPRE PRÈS DE CHEZ NOUS

Hier en Valais

Jusqu’au siècle dernier, la lèpre se propa-geait aussi en Suisse. Dans les villages de Guttet-Fechsel (au-des-sus de Loèche-les-Bains), vivaient des famil-les dont la maladie était connue de tous. Il n’y a plus de témoins directs mais il y tou-jours des descendants dans cette commune où vivent environ 440 habitants qui se connaissent tous. « Les vieux du village sa-vent encore que la lèpre a existé ici » relate l’historien Remo Kuonen. Mais personne ne veut en parler.

Grâce aux archives cantonales et à celles de l’église on peut retrouver certains faits. Il ap-paraît que plus d’une dizaine de personnes ont été victimes de la lèpre à Guttet et Fech-sel. Les premières mentions de décès dus aux conséquences de la lèpre remontent à 1805. Dans la famille de Meinrad et Leonie Kuo-nen-Köppel, deux membres sont décédés d’une maladie sournoise. Le père en 1898 et le fils Eustache en 1926, dernière mention de mort liée à la lèpre. Selon M. Kuonen :

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Aujourd’hui en France

« Nous diagnostiquons une vingtaine de nouveaux cas sur le sol métropolitain cha-que année, et tous sont importés », insiste le Dr Béatrice Flageul (Hôpital Saint-Louis, Pa-ris), qui centralise les données sur cette ma-ladie au niveau national. Par contre, Mayotte compte chaque année une trentaine de nouveaux cas autochtones, notamment en raison de sa proximité avec les Comores et Madagascar. Même explica-tion pour La Réunion (de trois à cinq nou-veaux cas par an) et pour les six à huit nou-veaux cas annuels de la Guyane, dont la frontière avec le Brésil est très poreuse. La

Martinique et la Guadeloupe sont sous la barre des trois nouveaux cas annuels.La persistance de cas autochtones dans des régions qui bénéficient d’un bon système de santé fait dire que l’éradication de la mala-die est difficile. Toutefois grâce à un bon accès aux consultations, les malades sont dépistés et traités avant que des infirmités ne surviennent.

Selon l’article de Pauline Fréour publié en janvier 2015 « La lutte contre la lèpre mar-que un palier » (http://sante.lefigaro.fr/actu-alite/2015/01/23/23296-lutte-contre-lep-re-marque-palier)

« Mon père connaissait encore Eustache, le dernier «lépreux» de Guttet. »Dans la famille de Joseph et Johanna Köp-pel-Marty, parents de 12 enfants, deux d’entre eux sont morts des conséquences de la lèpre dans leur jeune âge, le 13 sep-tembre 1906. Il est à noter que la lèpre n’est pas très contagieuse si l’on pense que les parents et les autres enfants n’ont pas été frappés par cette maladie.

9www.missionlepre.ch

Ajoutons encore que dans le livre « Lepra in der Schweiz », on mentionne Albert Hugo, né en 1885 à Guttet. A 17 ans, il est descen-du à Getwing (près de Gampel) pour se cacher de sa maladie. En 1918, il épousa Stéphanie Loretan qui prit soin de lui jusqu’à sa mort, le 16 mai 1927. Le couple n’a pas eu d’enfants. Son épouse s’est ensuite re-mariée et a eu deux enfants en parfaite santé.

Selon un article de Daniel Gerber

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QUAND DES ENFANTS SE MOBILISENT

L’école La Bergerie de l’Isle fête ses 20 ans. Afin de marquer cet anniversaire et de témoigner leur reconnaissance ils ont décidé de bénir deux missions : Le Grain de Blé In-ternational et la Mission Évangélique contre la lèpre. Deux enseignantes, Caroline Martinet et Anne-France Müller ont mis en scène le spectacle musical. Les textes écrits par Pierre Müller, présen-tent les missions et relatent des histoires d’enfants aidés. La septantaine d’élèves ont mis tout leur cœur à chanter, danser et jouer.

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Touchés par cette belle initiative, nous profitons de ces quelques lignes pour les remercier tous chaleureusement.Pour que les enfants connaissent mieux la Mission, je me suis rendue à l’école. Un des messages transmis c’est que nous avons pour but la guérison et la réhabilitation des personnes affectées par la lèpre. Mais sur-tout nous avons à cœur qu’elles réalisent qu’elles ont de la dignité et de la valeur aux yeux de Dieu (cf Esaïe 43.4). Ou sous forme d’anagramme cela donne : Même si une personne est affectée par la LEPRE, elle est une … (voir réponse ci-contre).

11www.missionlepre.ch

Vous aussi mobilisez-vous en organisant une rencontre ou une

activité pour faire connaître la Mission Évangélique contre la lèpre ou pour récolter des fonds. Nous serons ravis de vous soutenir dans cette démarche alors n’hésitez pas à nous contacter.

!

LA MISSION ÉVANGÉLIQUE CONTRE LA LÈPRELa Mission Évangélique contre la lèpre est impliquée en tant qu’organisation chrétienne de développement depuis plus de 100 ans envers les personnes affectées par la lèpre. Elle a pour principe de promouvoir l’entraide et les initiatives locales visant à améliorer les conditions de vie des personnes touchées par la lèpre ainsi que des personnes handicapées.L’Association certifiée ZEWO est exonérée d’impôt. Les dons peuvent être déduits du revenu imposable.

Mission Évangélique contre la lèpreRoute de Denges 38 | 1027 LonayTél. 021 801 50 81 [email protected] | www.missionlepre.chCCP : 10-4835-5IBAN : CH44 0900 0000 1000 4835 5

Bureau en Suisse allemande :Evangelische Lepra-MissionBernstrasse 15a | 3360 HerzogenbuchseeTel. 062 961 83 84 [email protected] | www.lepramission.ch

Président : Jan Kuny, Aesch (BL)

EN ACTIONEn Action paraît au minimum 4 fois par an, c’est le magazine d’information de la Mission Évangélique contre la lèpre pour les donateurs et membres.

Rédaction et Édition :Anne-Claude JonahMission Évangélique contre la lèpre Mise en page : | Sonja RässImpression : Jordi SA, Belp Photos : Mission Lèpre Internationale

ISSN 1422-6685Copyright : © Mission Évangélique contre la lèpre

Réponse à l’anagramme : PERLE. Oui, aux yeux de Dieu chaque personne est une perle.

IMPRESSUM

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Mohan, peux-tu me parler un peu de toi ?Je viens d’un petit village du nord de l’Inde. J’ai trois frères et sœurs, mon père est con-ducteur de pousse-pousse, ma mère s’occu-pe du bétail.

Comment as-tu découvert que tu avais la lèpre ?Au début, je ne savais pas que c’était la lè-pre. Quand j’étais en 5e année, j’ai décou-vert des taches sur ma peau. Puis j’ai eu des ulcères sur mes mains et mes pieds. En 7e année, j’avais tellement de problèmes que j’ai arrêté l›école. On m’a envoyé à Dehli espérant que ma santé s’améliore mais mes mains se sont déformées. De retour chez moi, ils ont finalement découvert que c’était la lèpre, j’ai pu avoir des médicaments.

«Parfois je me demande pourquoi ?»

Qu’est-ce que tu as ressenti ?J’ai beaucoup pleuré mais jamais devant les autres, même pas devant mes parents. Je me suis demandé pourquoi je devais vivre ainsi, ce serait mieux de mourir. Mais maintenant que j’ai vu des personnes opérées et que j’ai parlé avec le médecin de Mission Lèpre qui m’a encouragé, je veux vivre.

Qu’est-ce que tu espères ?J’espère être opéré pour pouvoir jouer au cricket avec les autres enfants, bref ne plus avoir ces problèmes aux yeux, aux mains et aux pieds. J’aimerais aussi apprendre un métier pour pouvoir aider mes parents.