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n° 10 été 2012 1 < MAGAZINE GRATUIT DE NANTES & SA RÉGION 10 - été 2012

Magazine idîle #10 Été 2012

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magazine nantais gratuit - territoire et cultures

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n° 10 été 2012 1<MAGAZINE GRATUIT DE NANTES & SA RÉGIONn° 10 - été 2012

n° 10 été 20122 >

M A G A Z I N E N A N T A I S

Carte postale offerte par le magazine Idîlewww.idilenantes.com

Idîle vous offre :

Le kit pour envoyer une carte à kivouvoulé.

Le côté face (une fois découpé)

Côté pile (pour y coller votre billet doux )

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Pas besoin d’aller à Manhattan pour dîner au 32 ème étage !

Papie, mamie, j’ai vu un éléphant à roulettes et même que j’suis monté

dessus !

D’APRÈS MES INVESTIGATIONS, BICLOO SIGNIFIE VÉLOCIPÈDE EN

LANGUE RÉGIONALE

12h Réveil - 13h brunch - 16h sieste - 18h Fiesta

quartier Bouffay... Je crois que j’ai enfin le bon

rythme.

Sélection de p’tites penséesà couper-coller !

Le côté face (une fois découpé)

Moi qui pensais roupiller, je vis un été survolté dans cette ville renversée ! »

Muscadet, petit beurre, berlingot, fouace...je vous promets des tas de

douceurs à mon retour !

Tu savais toi qu’il y avait une île au milieu de la ville ?!

Il fait pas si moche en fait dans l’ouest !

Rejoins-moi à ces coordonnées, je t’y attendrai : 47° 13’05" Nord 1° 33’10" Ouest

Je vous écris pile du pôle de l’hémisphère continental !

En manque d’inspiration...pour plus d’infos sur mon lieu de villégiature,

rendez-vous sur idilenantes.com

Naoned is my favourite city !

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SOMMAIRE06 > QUARTIERS LIBRES

Visites, balades, ateliers

08 > PORTRAIT CONTINENTAL

Charlie Mars, arrêt sur image La Maison de l’apiculture

12 > ÉPOPÉE CRÉATIVE

13 > PLACE DES CRÉATEURS 14 > CULTURE EN VOGUE 16 > BEAU LIEU

Serge & Jeannette

Marchés, nouvelles collections 1000 plateaux

20 > DOSSIER DU CAPITAINE

26 > CLICHÉS 27 > LES BONNES ADRESSES 32 > CHRONIQUE IMAGINAIRE

Ciel ! Mon ciel !

Du nouveau sur l’île Domaine de la Garenne Lemot L’île de Batz, l’authentique

36 > ÎLE DE NANTES 38 > EN TERRE DE LOIRE 40 > D’ÎLE EN ÎLE

44 > CARNET DE VOYAGE

10 > RDV IDÎLIQUE

Sozo Hôtel Nantes cet été, ça vous tente ?

À découvrir, à shopper La Loire sera bleue

Bruxelles en BXL

34 > PORTRAIT ÎLIEN

Dorothée, bestiaire sensuel

48 > ESCALES

Les festivals de l’été

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ÉDITO

OURS

Gina Di Orio Rédactrice en chef

Tout était pourtant prêt. Papiers à jour, billets d’avion, valises bombées mais fermées, lorsque j’ai appris la nouvelle : Cet été, on voyage à Nantes ! Coup de sifflet pour la joyeuse troupe, on remet le chat dans le ca-napé, Capri c’est fini ! Et voilà une vieille tradition esti-vale balayée. Au départ, personne n’arrivait vraiment à m’expliquer le pourquoi du comment. Des bruits de couloir laissaient entendre «une ville renversée par l’art», des «trucs» extraordinaires, des «choses» folles, des «machins» surréalistes. Lorsque j’ai enfin compris. Depuis, mon adage est : J’y suis toute l’année, j’y reste cet été. Il faut dire que la promesse est belle ! On m’a proposé un nid douillé en haut de la Tour Bretagne, des dîners secrets dans des coins improbables, de prendre l’autoroute en bois quartier Malakoff, d’escalader la fontaine royale, des balades fantastiques, de décou-vrir l’art, là où il n’est pas, ou encore de faire de Nantes mon terrain de jeu. 55 jours d’expériences. J’ai signé. Après quelques clignements c’est le grand réveil de la

Le magazine IDÎLE est édité par la société IDÎLE / SARL au capital de 5000 euros / 9 rue Louise Weiss, 44200 Nantes /[email protected] / www.idilenantes.com

Directeur : Damien Gillet / [email protected]édactrice en chef : Gina Di Orio / [email protected]étaires de rédaction : Marylise Deveaux / Michel Di OrioCouverture : Photo : Benjamin Juhel / Modèle : Olivia Le Guyader / Stylisme : Gina Di Orio / Habits : Tit’Poupoule, 18 rue Dobrée, Nantes / Lunettes : Lunettes Etc., 21 rue de Bel Air, Nantes / Merci à Paul pour le Vespa

Publicité : Damien Gillet / [email protected]édacteurs : Lucie Gillet, Céline Galbrun, Tiphaine Gault, Michel Di Orio, Damien Gillet, Gina Di Orio.Photographes : D. Gillet, B. Juhel, L.Gillet, A. Wögerbauer, C. Friche. Illustratrice : Caroline Chauveau.Remerciements : nos diffuseurs et nos annonceurs.Magazine imprimé par Mybiz Myprint, 19 rue du Grand Verger, 44100 Nantes.Dépôt légal à parution.Le magazine IDÎLE est un bimestriel gratuit. ISSN 2112-1834©Tous droits de reproduction réservés.

L’été sera nantais

belle endormie. Plutôt réservée de nature, Nantes se délivre de sa légendaire modestie pour se parer de ses plus belles perles culturelles traversées d’un fil rose, qui guidera nos pas le temps d’un été. C’est la mani-festation de toute sa créativité qui se touche, se sent, se vit. Nantes chante ce qu’elle est, danse, s’exclame et tourbillonne. Et comme j’aime à le dire : «Ce n’est que lorsque l’imagination est sans borne, qu’elle peut alors déteindre sur la réalité». Et bien Nantes c’est un peu ça cet été. Tant pis pour l’Italie et sa dolce vita ! Le farniente se fera sur les berges de l’Erdre ou de la Loire. Et, pour me rappeler mes contrées, et bien j’irai au festival Aux Heures d’Été, où dans les douves du château Mario et Enzo me souffleront des airs siciliens et sardes pour que de Nantes je m’évade quelques heures en musique. La valise est défaite, la boucle est débouclée. La famille idîlienne prend ses quartiers ici et là cet été, pour vous offrir les récits et les plus belles cartes postales d’un voyage qui s’annonce «idîlique».

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île de Nantes & Champ de Mars

Summer LabL’association PiNG propose des ateliers favorisant l’appropriation des

outils numériques. Il s’agit d’échanger autour des logiciels libres, d’ap-

prendre le bidouillage de machines... Et cet été, PiNG va plus loin en

organisant son « summer lab » intitulé « Court-circuit/circuit-court » qui

se tiendra du 23 au 27 juillet à l’école d’architecture sur l’île de Nantes.

Durant ces six jours, le numérique sera confronté à l’économie sociale et

solidaire. Divers ateliers auront lieu pour que chercheurs, bricoleurs de

nouvelles technologies, acteurs citoyens et particuliers rapprochent leur

vision du « faire ensemble ». Soirées ouvertes au public dans divers lieux.

23 au 27 juillet - Programme des ateliers et soirées : www.courtcircuitcourt.net

QUARTIERS LIBRES

Embarquez pour une croisière culturelle

sur la Loire entre Nantes et Saint-Nazaire.

Guidé par un conférencier, vous découvri-

rez le patrimoine industriel, économique et

écologique de l’estuaire de la Loire.

Sur réservation - Balade de 10h à 19h

Départ Gare maritime de Nantes, les 17/06,

21/06,24/06,5/07, 2/09, 6/09, 16/09.

Nantes-St Nazaire

Croisière insoliteComprendre les mécanismes du cinéma et s’initier aux

étapes de fabrication d’un film en profitant des joies du

plein air ? L’association Mire propose aux enfants de filmer

en Super 8, et de développer leurs films en cabane. Un

beau rendez-vous pour démarrer l’été !

6 juillet de 10h à 17h au Jardin C, sur inscription, 5€

[email protected] ou 02 40 89 78 07 / pour les 8-12 ans

île de Nantes

Super 8 en cabanes

Visite guidée pour découvrir l’origine et l’étonnante histoire des arbres à fruits comestibles à travers huit jardins thématiques : jardins de Loire-Atlantique, du monde, des fruits sauvages, du néolithique, méditerranéen, des fruits nouveaux, des botanistes et des fraises. Un parcours riche de saveurs. Durée : 1 h 30 à 2 h / 5,90 €/pers. Ouverture : du 1er mai au15 octobre, 7 jours/7, sur réservation uniquement.Capacité d’accueil : groupe de 10 personnes minimum à 40 personnes maximum. Le jardin est également ouvert gratuitement en visite libre du 1er mai au 15 octobre.

La Chapelle-sur-ErdreLe jardin des Hespérides à la Ferme Fruitière de la Hautière

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Nantes centre

Des pianos en ville

Elle est là, visible, invisible, canalisée, traitée, épurée,

consommée, domestiquée à l’horizontale, à la

verticale, en belvédère, naturel ou construit, on peut

même la franchir, grâce aux ponts, passé d’une rive

à l’autre. L’eau est partout sur le quartier Malakoff

-Pré Gauchet. Cette 3ème expédition urbaine 2012

révèle les assemblages du quartier autour de l’eau

en s’appuyant sur ces dynamiques historiques. Des

histoires singulières ponctuées, en ce début d’été,

d’interventions artistiques réalisées pour la 4e édition

de la manifestation Révéler la Ville.

30 juin - De 9h30 à 12h30 - Organisée par l’Ardepa

Réservation et inscription obligatoire au 02 40 59 04 59

Malakoff - Pré Gauchet

La ville autour de l’eau

Que diriez-vous de pouvoir jouer au piano en pleine

rue ? Professionnels ou amateurs, bons ou mauvais élèves,

passionnés et découvreurs, dix pianos droits et un petit

piano à queue seront en «libre-service», à votre disposition

tout près de commerces du centre-ville. Vous pourrez

exercer votre talent au coeur des rues et de la foule. Cette

expérience inédite se déroule dans le cadre du Voyage à

Nantes, en partenariat avec Desevedavy Musique qui met

à disposition ces pianos. Ces derniers seront dans la rue

le temps d’ouverture des commerces près desquels il sont

situés. Alors, tenez-vous prêts à pianoter !

Du 15 juin au 19 août.

BouguenaisBalades ornithologiquesSur la route des migrateurs : En été, les roselières de la Basse-Loire sont une étape vitale pour des millions de passereaux migrateurs. A l’occasion d’une opération réalisée sur le site or-nithologique de la Mandine par un technicien du baguage des oiseaux, le public fera connaissance de très près avec ces grands voyageurs.Adulte( > 18 ans) 4 €, enfant 2 € Sur réservation auprès de Bretagne Vivante 02 40 50 13 44

Charlotte Madézo©

Rip Hopkins - Le voyage à Nantes©

C’est un parcours urbain de 8,5 km, du lieu

unique à la pointe Ouest de l’Ile de Nantes où

la ville est renversée par l’Art !

Du 15 juin au 19 août - www.levoyageanantes.fr

Nantes & alentours

Le Voyage à Nantes !

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PORTRAIT CONTINENTAL

CHARLIE MARS

Par Lucie Gillet

ARRÊT SUR IMAGE

Prêts à nous frotter à l’excentricité de l’artiste, c’est un homme à l’allure sobre et détendue qui nous salue. Dans un bistrot des habitués, Charlie Mars s’attable et se révèle à nous, sans artifice, ni détour et

surtout sans cagoule. « À la base, rien ne me prédis-posait à avoir le statut d’intermittent du spectacle. J’ai fait un CAP plâtrier ; je ne sais toujours pas pourquoi d’ailleurs ! » Jeune diplômé, Martin Pageot – de son vrai nom – débute sa carrière professionnelle en tant que commercial. La suite, nous la devinons : Un matin, lassé par son quotidien, il décide de rendre son tablier. Ce jour-là, une idée cocasse lui vient à l’esprit, celle de se filmer cagoulé. Cette image qu’il donne de lui, restera em-blématique. À l’aide d’une simple caméra de vidéo sur-veillance et un appareil photo de deux mégapixels, il réalise des films qui feront sa renommée. « J’ai diffusé mes vidéos au tout début de Daylimotion. On était alors que vingt ou trente utilisateurs. C’était les débuts d’internet ; ça a été un tremplin pour ma carrière ! Je bossais avec un matériel de mauvaise qualité, mais ce n’est pas quelque chose qui doit compter. La créativité doit primer ! » Le petit écran lui sourit. Charlie Mars, alors âgé d’une vingtaine d’années, intervient sur Télénantes, au sein des émissions « Shower Show », et « Noc ». Repéré par Canal Plus en 2008, sa carrière prend un tournant national avec le programme « Les films faits à la maison ». Sa cagoule, rapportée du Guatemala par des amis, fera alors parler de lui. À ce sujet, Charlie Mars nous confie : « C’était une manière de faire de la comm’ mais je ne m’en étais pas rendu compte à l’époque. À la longue, les téléspectateurs se sont habitués à cet accessoire. C’est devenu un logo. ».

Mais comme il le dit si bien : « Je n’allais pas faire cagoule toute ma vie ! » C’est à visage découvert, qu’il se montre à présent ; la cagoule est tombée, une casquette l’a remplacée. Nous revenons sur ses années télé. « C’est une bonne expérience mais qui pompe beaucoup d’énergie pour une créativité assez limitée.» Néanmoins, il continue à contribuer « L’œil de Links » sur Canal Plus, un programme qui décrypte les vidéos de la Toile et qui lui permet de délivrer un message : « C’est important de comprendre les images que nous regardons. Il faut aller au delà de la simple consommation ». Dans un monde où les images défilent constamment et à une vitesse folle, Charlie Mars prône la pause. Curieux de savoir ce qui se cache à présent sous sa cas-quette, nous laissons l’artiste nous dévoiler son tout dernier projet : « Pregnant Man », une performance scénique où il se travestit tellement bien que...non nous n’osons pas y penser ! Charlie Mars sourit et avec humour il nous livre : « Morphée m’a soufflé l’idée. Je rêvais d’être enceinte. C’est sans doute les angoisses de la trentaine et de n’être pas encore papa qui jaillissent. »Les pieds sur Terre et la tête quelque part dans les étoiles – vous pensiez à une planète en particulier ? - Charlie Mars n’a pas fini de nous sur-prendre en adaptant ses visions et ses rêves à l’écran comme à la scène •

Un pseudo d’ailleurs pour un homme d’ici, Charlie Mars tombe sa cagoule colorée...

C’est important de comprendre les images que nous regardons.

Il faut aller au delà de la simple consommation.

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RDV IDÎLIQUE

...la pollinisation permet de produire

80% des végétaux qui existent.

Il est 14h30, 1 bis Fontaine des Baronnies. La pluie s’abat sur le quartier de Chantenay. Surplombant le jardin, la Maison de l’api-culture est en effervescence. Une vraie ruche ! Une quinzaine de bénévoles et adhérents s’affairent dans les locaux. Entre rires qui fusent autour d’un thé et sonneries du téléphone de la perma-

nence, les apiculteurs rongent leur frein puisque le mauvais temps les empêche de travailler auprès de leurs petites protégées.C’est dans un coin de campagne à Nantes que l’Union des Apiculteurs de Loire-Atlantique (UNAPLA) accueille abeilles, apiculteurs - amateurs et professionnels - et visiteurs depuis 2002. Le syndicat, à l’origine exclusivement dédié à l’entraide des professionnels, s’est ouvert au public afin de communiquer davantage sur la nécessité de protéger les abeilles et donc la biodiversité. La structure de groupement d’achat et de soutien à la filière apicole s’est élargie à un lieu de découverte et de sensibilisation pour tous. Désormais il y a près de cinq cent adhérents dont une soixantaine de bénévoles et une salariée, Émilie. Cette der-nière, en activité depuis 3 ans raconte toujours avec enthousiasme la vie extraordinaire des plus petits animaux domestiqués : les abeilles. En effet, chaque cycle est différent selon le temps et les envies des

1 Kg de miel c’est 5,6 millions de fleurs visitées...

LA MAISON DE L’APICULTURE

Par Tiphaine Gault // Photo : Gina Di Orio

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http://unapla.fr

insectes. « Cette année les abeilles sont sorties tôt de leur ruche car l’hiver était doux », nous explique-t-elle. Désormais elles fabriquent l’un des premiers miels de la saison : le miel de colza. La Maison de l’apiculture de Nantes le récoltera en août. Et dans cette tâche, elle peut compter sur les adhérents qui possèdent également, s’ils le souhaitent, leurs essaims chez eux. Ils sont une centaine d’inscrits dans les ruchers-écoles de la région afin d’apprendre les techniques d’élevage et la fabrication du miel. L’UNAPLA met d’ailleurs une miellerie collective à leur disposition. Elle a aussi mis en place des contrats avec des entreprises pour ins-taller des ruches urbaines et ainsi collecter des fonds. Enfin, la Maison de l’apiculture ouvre ses portes un après midi par semaine pour faire découvrir le monde riche des abeilles. Ce contact avec l’extérieur permet de faire connaître le travail considérable des abeilles pour l’équilibre environnemental. En effet, la polli-nisation (lorsqu’elles transportent le pollen de fleur

en fleur pour les féconder) permet de produire 80% des végétaux qui existent. Après avoir été décimées par les pesticides, elles dépendent désormais de la protection de l’Homme. C’est une leçon d’humilité pour notre société face à la nature qui se régit elle-même. « Les plantes ont la forme des insectes qui les butinent ! », s’exclame une bénévole admirative.Émilie assure qu’il y a encore du travail même si une bataille a été gagnée face aux OGM. Mais la Maison de l’apiculture peut compter sur la mairie de Nantes qui a racheté le parc du couvent des sœurs Oblates pour aménager un jardin botanique et y intégrer les ruches. Des événements seront organisés dans les mois à venir comme API days les 22 et 23 juin et les journées du patrimoine en septembre. Ne craignez pas les piqûres de ces travailleuses qui vouent leur existence à leur reine et à la ruche, nous permettant ainsi de savourer miels et primeurs •

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Ne cherchez ni monsieur, ni madame, mais deux amies Anaïs Gendron et Tiphaine Pottier, créatrices de vêtements aux belles matières. «Serge &» pour sergé - le type de tissage- et «Jeannette» pour

la planchette à repasser, la jeune marque créée il y a tout juste un an donne le ton ! Après les bancs de l’école et diverses formations, l’idée de créer leur propre ligne de vêtements germe lors de la commande d’une robe de mariée qu’elles réalisent toutes les deux. « Nous nous sommes rendues compte que nous pouvions travailler ensemble et que cela fonctionnait ! ». Le duo est né. Anaïs et Tiphaine souhaitent alors s’inscrire dans l’artisanat local et lancent leur ligne de vêtements faite de petites séries. De beaux tissus pour de belles matières, elles préfèrent les fibres naturelles, comme le coton et le

Par Gina Di Orio // Photo : Arno Wögerbauer

Mais où est Serge ?

SERGE & JEANNETTEd’Anaïs & Tiphaine

ÉPOPÉE CRÉATIVE

lin pour l’été, et, une laine fine pour l’hiver. Robes, tuniques, jupes, cache-cœur, vestes et bientôt une collection pour hommes, les lignes sont sobres, in-temporelles et la fantaisie vient par petites touches, sur des détails. « Nous créons des vêtements qui se portent au quotidien, pour toutes les bourses et toutes les tailles. »Tête en l’air, Poil dans la main, Arrache cœur ou Tombé du Ciel, sont les noms des modèles qu’elles créent mais aussi des titres de chansons de Jacques Higelin et Alain Bashung ; Comme si le rythme des aiguilles de leurs machines avait été guidé par les mélodies qu’elles aiment écouter. Appréhender la création textile comme une partition de musique, voilà une idée originale qui donne envie de pousser les portes de leur atelier •http://serge-jeannette.com

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PLACE DES CRÉATEURS

Rendez-vousFripesparty...on recycle ! Un échange de fringues entre copines qui se transforme en weekend pour les modeux et chineurs de pièces inédites, c’est l’histoire des fripesparty de Sophie et Vanessa. Tout commence lorsque les deux voisines, Sophie, styliste-graphiste et Vanessa, secrétaire de formation et mère au foyer, décident d’organiser des réunions entre ami(e)s pour vendre leurs vêtements parce que la crise est passée par là. Le concept séduit fortement jusqu’à ce que les appartements des initiatrices soient trop petits pour y accueillir tous les « fashion addicts » ! Alors, les deux amies se lancent dans leurs premières fripesparty publiques. Sur un weekend, le programme est dense : 140 stands de particuliers et des créateurs, autour desquels on flane au rythme des mix d’un DJ, on savoure un cupcake et on se fait shooter gratuitement. Le tout dans une atmosphère modeuse mais pas tapageuse. 30 juin au 1er juillet à l’Insula, île de Nantes / www.fripesparty.fr

kiwigraphy©

La récup’ créativeFactorev

À l’initiative d’Ecorev, les écoles supérieures des beaux-arts, d’architecture et de design de Nantes se mobilisent pour faire de la récup’ un art. Workshops et ateliers créatifs vous apprennent à donner une seconde vie aux objets du quotidien. Les “créations” des écoles, des artistes invités et des oeuvres choisies du musée des Beaux-Arts de Nantes seront exposées. Le village de boutiques “Art de la récup” est l’endroit rêvé pour un shopping créatif et responsable ! Sans oublier les nombreuses animations à l’occasion de la “Creative Night Fever” : spectacles, défilés… 29 juin - Halle Alstom, île de Nantes 10h-12h / 14h - 16h / 19h -1h

TendanceLa broche à joujousL’incontournable de l’été, c’est la broche que l’atelier/ boutique Tit’poupoule crée à partir de petits jouets en plastique. Elle donne cette petite touche décalée au plus simple des hauts. Sauterelle, lézard, papillon, poisson, grenouille, dynosaure.... À vous les joujous ! Chez Tit’poupoule, 18 rue Dobrée - 8 à 12 euros

Tee-shirts chic et rétro «Made in Nantes»

contribuant à la défense des droits humains fournisseur exclusif : American Apparel

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CULTURE EN VOGUE

Mobilier urbain temporaire

1000 PLATEAUXDU COLLECTIF FICHTRE

Par Damien Gillet // Photo : Civic Friche

Comment le projet «1000 plateaux» a t-il débuté ?Le projet a pris forme dans le cadre de la manifestation du Voyage à Nantes pour couvrir tout l’été. C’est un projet éphémère que nous avons imaginé comme une procession, une sorte de manifestation. C’est le mobilier urbain dans la rue qui revendique le droit d’être dans la rue, de l’occuper.Quelle forme prend la manifestation ? Y a t-il vraiment 1000 plateaux ?Non, il y a un peu moins de 200 plateaux en contreplaqué de bouleau. Les plateaux ont un format standard et forment une géométrie basique et un esthétisme simple. Nous n’avons pas cacher l’assemblage des pièces. Leur hauteur varie, ce qui en fait des tables, des estrades ou des bancs.Où sont implantés les plateaux ?Ils sont installés sur deux sites : sur le quai François Mitterrand devant l’Ecole d’Architecture et à Port Maillard. Quelles ont été vos contraintes ?Il s’agit de mobilier urbain installé dans la rue, il fallait donc que l’ensemble soit léger, transportable, facile à monter et à la fois lourd sur place pour que les gens ne partent pas avec les plateaux. Pour cela, nous les avons montés sur chaque site en «grappes». C’est en effet un peu subtil d’intervenir dans la rue, les plateaux doivent vivre deux mois.Ce sont des espaces de convivialité recréés le temps d’un été...Oui, c’est être dans la rue comme à la maison. Les plateaux sont des outils que nous avons conçus le plus libres possible pour qu’ils ammènent à plein d’usages. La table peut devenir une scène, le banc une estrade... Les gens s’approprient comme ils le souhaitent l’installation,mangent, font une sieste...et il est même prévu qu’il y ait des grilladin car sur chaque site il y a un foyer avec un barbecue géant et chacun peut ammener sa viande à griller. D’autres choses prévues cet été ?Oui, pour le Voyage à Nantes on participe à l’exposition Playgrounds et on a conçu le «bateau Ouche» pour de simples balades sur l’Erdre. L’été s’annonce plutôt farniente sur Nantes ! •

1000 PLATEAUXAllée du Port Maillard - Quai F Mitterrand. Pour le Voyage à Nantes du 15 juin au 19 août.

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JOURNÉES DE SÉLECTION

Dernières inscriptions pour les 3 écoles de l’ISEG Group - Campus de Nantes lors des Journées de Sélection.Présentez-vous muni(e) de votre dossier de candidature dûment complété les mercredis et jeudis de juin et juillet de 9h à 17h

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BEAU LIEU

Par Gina Di Orio // Photos : d.e. Cohen & D. Gillet

SOZO HOTEL

CHAPELLE DE VOS NUITS

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SOZO HOTEL

Dans la peau d’une chapelle du XIXe siècle, l’hôtel Sozo s’élève, laissant intacte la structure mère du lieu de culte, inscrit au patrimoine nantais. L’accueil incarne le choeur de la bâtisse, on y admire les pierres et piliers anciens, et, un magnifique comptoir de résine laquée blanche. Ancien réfectoire des

soeurs, la pièce est surmontée, à dix-sept mètres de haut, d’une voûte majestueuse. Un étage a été enlevé, et les marques de cire du parquet de ce feu niveau ont été conservées pour mémoire. Sozo signifie en japonais «création-imagination» et «réhabilitation» en grec ancien, tout ce que cet hôtel porte en son sein. L’épure et les grands classiques du design guident toute sa décoration. Les murs blancs, intemporels, mettent en lumière mobilier et différents éléments décoratifs. Les ampoules ailées d’Ingo Maurer nous emmènent dans un univers léger. Le canapé et les fauteuils Pumpkin de Pierre Paulin donnent la touche de couleurs : fuchsia, anis et safran. Les trois étages reprennent chacun, subtilement, une de ces couleurs. Le blanc immaculé, jouant la matité et la brillance, permet de sublimer les éléments remarquables de la chapelle, notamment ses vitraux qui teintent les murs et les sols de leurs couleurs, au gré des rais de lumière. Quatre photographies dominent l’accueil. Il s’agit d’éditions très limitées d’oeuvres de l’artiste chinois Huang Yan qui rappellent le cycle des saisons dans les délicats paysages de la Chine ancestrale, peints sur des visages d’hommes. Un cube suspendu en inox surplombe l’espace; il recèle deux suites dont la baie vitrée permet à ses occupants d’admirer les vitraux du hall. L’aspect miroir de cette boite en inox double

Quatre étoiles de design ont investi un lieu saint, pour une expérience hôtelière inédite où l’historique épouse l’utra-contemporain.

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le volume du choeur. Les chambres restent dans les tons neutres et se parent de façon minimaliste de la couleur de leur étage. Plus ou moins lumineuses, en alcôve comme dans un nid, avec des vitraux en guise de tête de lit, chacune a son cachet. Certaines offrent une vue imprenable sur le Jardin des Plantes via des ouvertures qui respectent la bâtisse initiale. Expérience, séduction, tentation, sont leurs noms. Entre les lampes de Jasper Morrisson, les suspensions Bloom de Ferrugio Laviani et les chevets de Philippe Stark, on retrouve dans chaque chambre, un triptyque de photographies encadrées qui rappelle les travaux de conception de l’hôtel. En plein coeur de Nantes, cette chapelle réhabilitée étonne sans fausse note. Le lieu a conservé toute son âme • http://sozohotel.fr

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Talents

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DOSSIER DU CAPITAINE

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Français ou internationaux, aventuriers ou adeptes de visites plus cadrées, plutôt urbain ou nature, Nantes voit à

360 degrés pour la saison touristique 2012.

NANTES CET ÉTÉ"ÇA VOUS TENTE ?"

Dossier spécial tourisme EPISODE 3Par Lucie Gillet, Tiphaine Gault & Gina Di Orio // Illustration : Caroline Chauveau

Ca y est, Nantes fait le grand saut ! La métropole envisage d’entrer dans le rang des villes européennes les plus touristiques avec le Voyage à Nantes. Cette nouvelle structure vouée au tourisme local, a pour ambition, dans son programme, de faire de la cité des ducs le pôle d’attraction de l’été, du

15 juin au 19 août. À coup de teasers décalés incluant la participation de comédiens « déconneurs » et de road trip pour promouvoir l’événement dans les métropoles françaises, Nantes s’assume comme une ville « complètement à l’ouest ». Bien qu’elle ne soit pas dotée d’un symbole monumental qui pourrait la distinguer – comme une Tour Eiffel –, la capitale régionale montre néanmoins de solides atouts : son patrimoine singulier, sa culture assumée, ses quartiers hétérogènes ou encore son territoire viticole et maritime. Mais Nantes ne compte pas se reposer sur ses richesses. La belle éveillée souhaite également se démarquer par un accueil tout particulier, pour ainsi séduire et laisser un souvenir marquant à ceux qui lui rendront visite tout l’été. Nantes se prépare. C’est dans l’antichambre de la « saison », aux prémices d’une saga estivale qui s’annonce folle, que nous avons souhaité mettre au jour des projets d’ouverture, d’accueil, les efforts menés par quelques acteurs touristiques nantais, qui n’ont qu’une seule volonté, celle que Nantes fasse enfin sonner ses trompettes de la renommée.

Après des années d’investissement dans la culture sous toutes ses formes, comme en témoignent l’apparition des Machines de l’île, la rénovation du château ou encore la récente création du Mémorial de l’abolition de l’esclavage, Nantes espère récolter les fruits de son labeur. Cet été, la capitale de Loire-Atlantique attend 20 000 à 40 000 touristes de plus qu’en 2011. Pour cela, le Voyage à Nantes (VAN) - Projet culturel pour la promotion de la destination Nantes Métropole - vise la manne touristique européenne, trop peu curieuse de la cité des ducs, puisqu’elle représente seulement

La conquérante

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Généralement, les touristes sont préparés. Pour la plupart, ils ont déjà réservé un hébergement. Lors de leur arrivée, ils se rendent souvent à l’office de tourisme pour avoir confirmation des informations trouvées sur la toile et dans les guides touristiques. « Nous sommes source de conseils et d’accompagne-ments » explique Claire Mandin, directrice tourisme au VAN. À chaque touriste, son itinéraire spécifique. Selon les attentes, le budget et le temps disponibles, les hôtesses d’accueil proposent un parcours de visite individualisé avec néanmoins la proposition de sites phares : les Machines de l’île de Nantes, le château des Ducs de Bretagne, la cathédrale ou encore depuis peu, le Mémorial de l’abolition de l’esclavage. Des médiateurs sont présents sur chaque site pour répondre aux demandes des visiteurs. Historiens et artistes au château, ils sont davantage familia-risés avec le théâtre aux Machines. Tous maîtrisent au moins deux langues : « Notre service est garanti en cinq langues : français, anglais, allemand, italien, espagnol. Ce sont les marchés émetteurs les plus signi-ficatifs, » renseigne Claire Mandin. Pour autant, les touristes étrangers pourraient se trouver en difficulté face à certaines structures qui n’ont pas encore toutes développé un accueil spécifique en mesure de contrer cette délicate barrière qu’est la langue.

Depuis le 15 mai dernier, les deux offices de tourisme que nous connaissions ont fermé leurs portes. Deux nouveaux espaces sont alors accessibles au public : l’un à la Station Prouvé sur l’île de Nantes - une œuvre Estuaire - l’autre installé face au château, 9 rue des États. À cette adresse, un concept est né. Le voyageur est dorénavant accueilli dans un nouvel environnement quelque peu « familial » puisque l’univers d’une maison a été recréé ; on rompt avec la notion de guichet pour favoriser la discussion. Dans un vaste local et une architecture de caractère, différentes zones sont aménagées : un espace de do-cumentation, trois pièces où l’on peut discuter avec un conseiller et enfin la boutique. L’outil numérique est mis à disposition mais n’est pas vu comme une priorité. L’accessibilité est également au cœur du projet, puisque l’espace est totalement accessible

20% des visiteurs et également les touristes français qui ne connaissent pas encore la métropole la plus à l’ouest de leur pays. Pour ce faire, des partenariats tou-ristiques ont été instaurés avec sept pays européens. « La situation géographique de Nantes est souvent un obstacle pour les étrangers qui visitent en priorité les villes limitrophes de leur pays », explique Benjamin Bellet, chargé du développement touristique interna-tional au VAN. Qu’à cela ne tienne : l’aéroport Nantes Atlantique a ouvert d’autres lignes comprenant des vols à tarifs préférentiels. Les touristes français ne sont pas en reste, et, pour les conquérir le VAN a apprêté un combi Volkswagen – clin d’œil au « van » – qui se déplace dans toute la France pour une réelle tournée promotionnelle. Nantes est alors présentée comme une cité aux multiples atouts et aux charmes dispersés. Si Nantes n’est pas connue pour un monument particulier ou une singularité, elle a une réelle « intelligence et une sensibilité culturelle », explique Jean Blaise, directeur du VAN. Nantes peut aussi mettre en avant sa désignation comme capitale verte de l’Europe pour 2013. De plus, elle est la première ville française où il fait bon vivre ; même pour le temps d’un séjour !

Visite sur-mesure

Comme à la maison

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pour les personnes à mobilité réduite et au sol, une ligne de guidage permet aux personnes mal voyantes de s’orienter jusqu’à la prochaine « table » d’informa-tions.

Il n’y a pas qu’une seule et unique manière de visiter Nantes. Il existe presque autant de façons de la découvrir qu’il y a de Nantais À ce titre, quelques réseaux alternatifs se sont créés afin d’embarquer les visiteurs, qui le souhaitent, dans les sites éclipsés par les grands monuments, mais dont les charmes sont indéniables. En ce sens, les Greeters proposent un concept basé sur la rencontre conviviale entre visiteurs curieux et Nantais passionnés. Après avoir renseigné ses attentes, le visiteur est mis en relation avec le Greeter (celui qui accueille, en anglais) qui a des centres d’intérêts proches des siens. Par petits groupes n’excédant pas six personnes, les voyageurs partagent la passion de leur hôte pour son territoire. C’est un échange enrichissant qui profite autant au guide qu’au visiteur « le Greeter qui accueille s’évade aussi grâce aux discussions qu’il a avec les voyageurs » explique Sylvie Huron directrice des Greeters Nantes. Aujourd’hui le réseau de Greeters nantais compte une trentaine de bénévoles prêts à se balader et à répondre aux questions des curieux. Autant que les richesses patrimoniales, c’est l’accueil des habitants qui touche les visiteurs.

Qu’en est-il de l’autre Nantes ? Celle qui n’est ni Centre ville ni île de Nantes, ces quartiers plus éloignés et qui n’ont pas encore gagné leur étoile au « guide des visites ». Pourtant, ils sont une richesse et font de Nantes une ville aux milles facettes. En dehors de la ligne imaginaire classée « touristique », il y a la coulée verte de la Vallée du Cens, les Dervallières et son ancien domaine seigneurial, La Contrie et ses carrières de Granit, Malakoff et son histoire, sa métamorphose.... Des petits dépliants tentent de révéler ces trésors mais jusqu’alors aucune activité n’est réellement proposée aux globe-trotteurs, même si toute l’année des associations contribuent au dynamisme de ces quartiers. Le caractère de Nantes se définit par son hétérogénéité. Nantes n’est pas ville-musée mais cité composite. Enfin, sans oublier que la ville n’est que

Bienvenue chez nous

81 % de Français

98% des visiteurs se déclarent satisfaits de leur visite

Des nouvelles lignes directesAjaccio, Bruxelles, Dijon, Düsseldorf, Ibiza, Milan, Nice Perpignan, Prague, Toulouse...

Durée moyenne du séjour

6 nuits

52% d’excursionnistes en visite à la journée.

48% de visiteurs pour un séjour d’au moins une nuit.

Durée du séjour

Provenance des visiteurs

19 % d’internationauxEspagne, Royaume Uni, Belgique, Suisse,

Allemagne, ItalieAutour de Nantes

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partie d’un vaste territoire, les amoureux de nature sont aussi comblés avec les balades rurales proposées par Ecopôle. Axées sur l’observation des milieux naturels, elle sont animées par des naturalistes en-thousiastes à l’idée de faire découvrir la singularité de la faune et la flore régionales. Plus largement, c’est aussi le Pays du Vignoble nantais qui reste à découvrir. À quelques kilomètres de Nantes, des champs de vignes se déclinent et dessinent une ar-chitecture rurale particulière. Les moulins à farine, les maisons de vignerons contribuent à entretenir le charme de cette campagne. Pour mettre en valeur ce patrimoine, l’interprofession des vins de Loire, InterLoire, mène des actions promotionnelles adaptées. La dernière en date consiste en un grand jeu concours où des compétiteurs se plongent dans une Loire aux Trésors. Du 14 juin au 12 juillet, les internautes pourront suivre sur les réseaux sociaux et un site Internet dédié, ce voyage inédit et atypique au cœur du vignoble qui a un but bien défini : Imaginer un moyen innovant de faire connaître les Caves tou-ristiques du vignoble de Loire et y générer des visites. Ainsi, c’est tout un territoire se mobilise pour captiver des visiteurs aux attentes variées.

Cet été et tout au long de l’année, Nantes accueille des visiteurs qui voyagent pour des raisons profes-sionnelles. Même si conférences, congrès et autres réunions occupent leurs journées, ils peuvent aussi accorder du temps à la découverte du territoire sur lequel ils posent leurs valises. Pour accueillir ces délégations, l’agence de communication nantaise

***Les professionnels comblés ?

Scopic a imaginé des visites spécifiques avec le projet : « Visites & Territoires ». Avec un rapport au territoire différent, ces visites sur-mesure mettent l’humain au cœur de la découverte. Sur un principe d’itinérance, elles s’adaptent à un thème choisi et mettent en connexion des acteurs du territoire en rapport avec le parcours voulu. La biodiversité urbaine, l’art dans l’espace public, l’entreprenariat innovant sont autant de sujets que de visites possibles. L’animateur guide le groupe et l’invite à rencontrer d’autres personnes, des habitants, des artistes, des élus entre autres, à échanger et également à consommer local si un déjeuner ou une dégustation sont prévus. De deux heures à deux jours, la durée des visites s’adapte en fonction de chaque demande. Pour chaque parcours, c’est un réseau d’experts et d’amateurs passionnés qui est tissé et ce sont de vrais moments de convi-vialité qui sont partagés. Julien Blouin, chef de projet « Visites & Territoires » nous confie : « Plus qu’une découverte, c’est une véritable expérience que nous proposons dans une dynamique d’ouverture et de complémentarité par rapport à ce qui existe déjà ».

Nantes, future Rome, Madrid ou Londres ? La ville semble mettre toutes les chances de son côté pour attirer et marquer d’un souvenir pérenne. Le château, l’éléphant des Machines, la Tour Lu sont autant de monuments et d’attraits ; mais sans élément « phare », Nantes doit miser sur une image touristique plus globale, sur des points d’attractions épars et variés. Nantes est une ville plurielle, et, nous espérons voir repartir ses visiteurs d’un été avec les yeux qui brillent, des centaines de photos, et surtout de bons souvenirs d’échanges et de rencontres avec les Nantais. Car c’est peut-être vous, chers Nantais, par votre attache à ce territoire, par ce que vous contez et partagez, qui faites Nantes la quotidienne et Nantes la touristique. Finalement, n’est-ce pas l’humain cette exception nantaise ? Pourquoi vouloir trouver le monument qui pourra le mieux définir notre ville lorsque nous sommes tous ici la Tour Eiffel, le Big Ben, l’Atomium et le Colisée… en somme, le Phénix des hôtes de cette cité •

> www.levoyageanantes.fr > www.nantes-tourisme.com> www.laloireauxtresors.com > www.greeters-nantes.com

> www.ecopole.com > http://visites-et-territoires.fr

Illustration du dossier par :Caroline Chauveau : http://carrecarreaux.blogspot.com

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CLICHÉS

67 photos reçues de cieux orageux, au coucher, traversés, colorés, tous magiques. 2194 votes et 3 photos choisies par Idîle parmi les plus aimées.

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Maxime Rideau© Zero gravity (en apesanteur)

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Vincent Perhirin© Orage sur l’île de Nantes

Lisa Otjacques© Et si l’on baissait la tête pour voir le ciel ?

Participez à notre prochain concours photos : ‘‘Mon été à la mer’’en envoyant votre photo de vacances à la plage à [email protected]’au 12 septembre. + d’informations sur notre page facebook ‘‘idile’’.

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p.31

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La joie du coach Se retrouver !

p.28EMPRUNTERse préparer

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Nadège Leperlier Naturopathie

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Le TransbordeurEmporio Guiducci

Cuisine gourmande

p.30L’Italie authentiquePLAISIR des papilles

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n° 10 été 201228>Communiqués

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Henry & Henriette30 rue Léon Jamin, Nantes Mardi 14h-18h30 & samedi 12h-19h Mercredi au vendredi 11h30 - 19h30//henryethenriette.com//saveursdumexique.canalblog.com

Le Transbordeur9 rue Kervégan, 44000 Nantes02 40 35 36 10 Mercredi au dimanche à partir de 19h30 et le dimanche midi. En juillet-août : ouvert dès le mardi soir & fermé le dimanche midi.

Dans un cadre plein de charme, Fa-bien et Frédéric vous accueillent cha-leureusement et s’attachent à vous faire passer un moment convivial et gourmand autour de 3 menus qu’ils renouvellent au gré des saisons. Chaque produit, met et vin, est choisi avec soin pour vous proposer une cui-sine française élaborée et agrémen-tée d’une touche d’originalité. Chaque plat tient sa promesse : vous régaler tout simplement ! Plaisir des papilles, plaisir d’un instant...Le Transbordeur est évidemment «le» restaurant de vos soirées d’été ! Restaurant référen-cé au guide du routard 2011 et 2012.

Emporio Guiducci27 rue Adolphe Moitié, Nantes 02 85 37 87 37 [email protected] www.emporioguiducci.com / Ouvert : Du lundi au samedi / De 10h à 19h

Communiqués

Fiorella, Ilaria et Jonas vous ac-cueillent dans leur épicerie du lundi au samedi pour vous faire vivre un véritable voyage gustatif au coeur de l’Italie. Dans son es-pace atypique et chaleureux fait de vieilles pierres ou sur sa grande terrasse ensoleillée, prenez table pour déjeuner un midi et goûtez aux antipasti, charcuteries, pâtes et fromages, cafés et vins italiens, des produits originaux et artisa-naux qui pourraient bien vous sur-prendre. Profitez également des ateliers de dégustation organisés tous les jeudi et vendredi à partir de 20h, pour découvrir les nou-veaux produits qui arrivent chaque semaine. Convivialité et authenti-cité : l’Italie vous attend ! > Déjeuner à 15 euros, vins compris (pensez à réserver). Les ateliers sont sur réservation. Groupes acceptés. Forfait : 25 euros (vins compris).

Cuisine gourmande

La boutique se met à l’heure mexicaine dès le 9 juin avec des brunchs alléchants spécia-lement concoctés par la mexi-caine Claudia Moriamé, chef à domicile ! Pour le sucré, retrou-vez les cupcakes gais et colorés, marque de fabrique de Henry & Henriette. Tous les 2 samedi, de 12h à 15h, faites donc voya-ger vos papilles au gré des Ta-cos, Empanadas et Quesadillas. Entre 15 et 19 euros, offrez-vous un brunch de produits bons, frais et faits maison et profitez d’une terrasse ensoleillée. Miam ! Tout l’agenda des brunchs et des ateliers sur le blog et Facebook. Brunch sur réservation.

Brunch Mexicain

PLAISIR des papilles

L’Italie authentique

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Naïs Amary06 13 59 29 [email protected]

Communiqués

Vous souhaitez un intérieur que vos voisins n’ont pas ? De la décoration intérieure, des meubles chinés au coup de coeur et soigneusement restaurés...Naïs crée, détourne et relooke des meubles et objets qui proviennent de la récupération, qui ont une histoire et qui ont déjà fait leurs preuves ! Peintre décoratrice, elle fera de votre intérieur, un espace qui vous ressemble. À vos agendas ! À la rentrée prochaine, Naïs propose des ateliers d’initiations pour vous apprendre à le faire vous-même !

Un intérieur unique

DÉCORERaménager

Voilà un programme bien séduisant que celui que vous propose Béatrice, coach et formatrice. Elle vous reçoit à son cabinet ou vous invite à aller marcher au parc de Procé. Béatrice anime également à l’Espace Floréal le mercredi soir à 20h30, soit une soirée informelle et conviviale sur le thème « Le cinéma peut-il être un support de formation ? », soit un atelier sur le même thème. Inscription obligatoire, nombre de places limité à 14. N’hésitez pas à contacter Béatrice Garcia au 06 10 17 80 60

Se retrouver !

BOOSTERse motiver

La joie du CoachBéatrice Garcia 06 10 17 80 60 2 rue du Douet Garnier, 44 000 [email protected] www.lajoieducoach.com

« Voyage au centre de vous-même »

Vous souhaitez retrouver la forme, rééquilibrer votre san-té avec des moyens naturels ? Nadège Leperlier nous éclaire sur la naturopathie.

Naturopathie Nadège Leperlier06 80 06 03 6616 rue des Primevères, 44100 Nanteswww.keltia-institut.fr

Mr&Mlle02 40 48 54 96 / 06 17 38 48 62www.mretmlle.com / [email protected]

Benédicte & Jean-Marie, couple de designers, mettent tout leur savoir-faire au service de votre intérieur. Un duo rafraîchissant aux idées renver-santes, de quoi repenser durablement vos projets d’aménagement.

Architectes d’intérieurQu’est-ce que la naturopathie ?La naturopathie utilise toutes les techniques naturelles pour une remise en forme. L’alimentation, l’exercice physique et la gestion du stress sont les techniques incontournables . J’utilise également les plantes sous toutes leurs formes.Tout est fait pour renforcer l’énergie et retrouver l’équilibre de notre organisme.Parlez-nous de l’iridologieL’iridologie est un outil de bilan que j’utilise lors de consultations, qui consiste à analyser l’iris, la partie colorée de l’oeil, qui est en fait une représentation de notre corps et de son fonctionnement.Comment se déroule une consultation ?Je commence par une étude morphologique et iridologique et j’apprends à connaître le consultant. Je dresse alors un bilan des observations et lui propose un programme d’hygiène de vie. Les consultations suivantes nous permettent de faire le point sur ce programme et de constater les améliorations. Pour accompagner les consultants et enseigner les principes de naturopathie, je pra-tique le massage naturopathique, l’enveloppement aux huiles es-sentielles et je propose régulièrement des conférences et cours de gestion corporelle (gym douce et relaxation).

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LA LOIRE SERABLEUE

CHRONIQUE IMAGINAIRE

Quand l’imagination est sans borne, elle

peut alors déteindre sur la réalité

Par Michel Di Orio

Vous nous avez proposé :La couleur des rêves étant le bleu, je demanderais à tous les rêveurs de Nantes de se baigner dans la Loire ou d’y naviguer.Lisa Otjacques

J’y installerais des millions de mini miroirs qui reflèteront le bleu du ciel.Carol Hitillambeau

J’y déverserais des milliards de bleuets et autres fleurs bleues...Patricia Goyon

Trop facile, je prends un crayon bleu et je la dessine !Bénédicte Voile

Des oeuvres de Klein tout au long de la loire !Caro Lemaire

En amont les cygnes glissent sur une eau de cristal. Plus bas, c’est Nantes et sa Loire aux mille teintes sans vrai-ment de bleu dans sa palette. Nous serions tentés de copier-coller la Loire d’Oudon, mais cette solution serait éphémère, quoique peu coûteuse. Mais en gardant en

mémoire ce bleu, nous pouvons envisager un montage technique fiable et rentable. Les grues jaune et grise doivent être équipées de chenilles qui les rendent mobiles. Pour cela, la casse la plus proche nous fournira deux chars d’assaut de 50 tonnes genre Patton, sur lesquels nous démontons les canons de 90 qui serviront plus tard de tuyaux d’aspirations d’eau de Loire. Les deux grues sont fixées sur ces chars et disposées sur chaque berge après avoir bidouillé des moteurs à vapeur - dont l’eau chauffe à l’aide de détritus de la ville - pour mettre en mouvement les chars. Avec la ferraille environ-nante, un panier géant est fabriqué et plongé dans la Loire. Trois de ses faces sont garnies d’un filet d’acier chromé à fines mailles. Deux gros anneaux placés de chaque côté du panier servent à arrimer les câbles reliés aux deux grues Titan. Les deux canons récupérés sont coudés et plongent dans la Loire pour aspirer l’eau dans les moteurs. Les grues vont et vient de chaque côté de la Loire, le panier récupère les boues marrons qui seront déversées en aval sur une péniche et transportées sur les berges pour faire pousser des bananiers. Au bout de trois mois l’eau devient claire et là il ne reste plus qu’à poser dans le lit de la Loire de larges pavés bleus et des leds bleus disposés en chapelet sous l’eau, le long des berges. La nuit est une féerie ! Voilà une Loire bleue, que l’on célèbre les soirs d’été sur l’île de Nantes •

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MADE IN NANTES

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Des traits délicats surmontés d’une crête saillante, entre douceur et

piquant, Dorothée Bégué expose un univers créatif chargé de tensions

immuables.

DOROTHÉE BÉGUÉ

Par Tiphaine Gault // Photo : Benjamin Juhel

BESTIAIRE SENSUEL

PORTRAIT ÎLIEN

Ses créations sont indomptées tout comme son instinct. Sculptures, objets, photogra-phies, tout ce que Dorothée initie surgit de l’inspiration primitive.D’emblée, les coussins aux motifs léopards

nous immergent dans une atmosphère inapprivoisée. Les objets parés de fourrure et de plumes qui nous entourent racontent tous une histoire. Ces sculptures sont créées à partir d’assemblage de matériaux réu-tilisés - bois, métaux, peaux - qu’elle collecte au gré de ses rencontres et de ses recherches. La plasticienne aime le travail des matières mais l’inspiration peut aussi lui venir d’images mentales, des formes qui murissent dans son esprit depuis l’adolescence. Et un des chemins les plus stimulants qu’elle prend pour créer reste celui de l’exploration de l’instinct animal. Cette fascination pour la bestialité, Dorothée la tient de son intérêt pour les religions animistes et vaudous qu’elle a beaucoup étudiées. Elle partage ces croyances qui attribuent une âme à toute chose (terre, animaux...) et s’imprègne à son tour des énergies de son environnement. En enseignant le yoga, elle a aussi appris à travailler sur son corps et se sert de celui-ci pour sculpter : « il faut que je sois en forme. Quand on est crevé c’est difficile de créer » assure-t-elle.

Sa féminité est aussi son moteur artistique : cette sensibilité qui la tient en alerte sur ce qui se passe autour d’elle. Mais « femme » ne rime pas avec « fragilité ». Depuis qu’elle est enfant, Dorothée voit la vie comme un combat : « quand j’ai peur de quelque chose, je rentre dans le tas ». Et ses créations sont de redoutables guerrières invasives et provocantes. Griffes, piques, chaines côtoient les fourrures et les perles chatoyantes.

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Quant à ses expositions, le public manifeste parfois des réactions déconcertantes. Certains hommes entreprennent de la séduire maladroitement comme si ses créations avaient réveillé leur instinct de préda-teur. Les femmes, elles, saluent la liberté d’expression que dégagent ses œuvres. « Elles sont très sensibles à ce que je fais, les hommes, eux, ça les dérange », confie-t-elle. Elle ne jette pourtant pas la pierre à ces messieurs mais déplore le manque de discernement

de certains, aux pratiques sexistes d’un autre temps.Libre, Dorothée continue cependant de faire ce qu’elle aime. Et on l’y incite, puisqu’elle a reçu le prix Claude Cahun en 2011 qui récompense le travail artistique d’une femme. Ainsi galvanisée, elle se lance désor-mais dans un projet photographique. En passant de l’autre côté du miroir le temps de quelques clichés, elle se transformera en animal, majestueuse et bestiale, à la robe voluptueuse et aux griffes acérées •

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© Nils Vilnis

ÎLE DE NANTES

Collection d’expertsGRAND BAZARDES SAVOIRS

Ce marché festif invite pendant 5 soirs le public à rencontrer des professeurs éminents, des autodidactes passionnés,

et des érudits du quotidien, pour une grande fête du savoir. Experts en pêche à la mouche ou en nanotechnologies, inconditionnels de Victor Hugo ou de l’histoire des Incas, as des jeux de stratégies ou un érudit de séries améri-caines. Les « experts » choisis partageront leurs connaissances avec toutes les personnes qui viendront chaque soir s’asseoir en face d’eux, et donneront pour chacune d’elles une mini-confé-rence de 5 minutes.Du 6 au 11 juillet 2012 à l’école d’architecture Tarif unique : 5 € / gratuit pour les moins de 7 ans

©signelazer

Pendant l’été, découvrez un nouveau concept éphémère implanté dans la Cale 2 et composé de trois espaces dédiés à a

créativité et à la mode : Un atelier de confection textile avec la production d’objets et de collec-tions en direct, un concept-store multicréations et une galerie présentant l’exposition de photo Urban Textiles de Nils Vilnis. Au hasard de vos passages, vous pourrez découvrir des créa-tions plurielles, assister à des défilés happe-ning et partager un thé. Les créateurs invités : Mel de Margo, L’essentiel Monsieur, Temps de chien, Julie Pillet Créations, Les Merveilleuses, B.Anonyme, Tit’ Poupoule, Mimi Trash, Les Pe-tites Mains. Coproduction Les Petites Mains, Des Femmes en Fil et Le Voyage à Nantes. Avec le soutien de : Acsé, Direccte – Région des Pays de la Loire – Pôle Mode Ouest, Mission Pays de la Loire – métiers d’art, Ville de Nantes : Cultures et Territoires, Nantes Métropole, Semi-tan, Ma villedemain – Auran, Agence Opixido.Dans le cadre du Voyage à Nantes du 15 juin au 19 août, du mardi au dimanche de 10h à 19h. www.lespetitesmains.biz

en partenariat avec la Samoa et le Quartier de la Création

LA CALE 2CRÉATEURS

Au bonheur créatifAbracadabra !LE LIEU MAGIQUECK

Le 24 septembre prochain, c’est un lieu dédié à la magie qui ouvre ses portes sur le Quai François Mitterrand. La Cie Santini

occupera l’espace avec des spectacles et des ateliers adaptés à tous les publics, amateurs et professionnels. Les bords de Loire auront désormais quelque chose de magique...9 rue Louise Weiss, 44200 Nantes

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Exposition de créatifsL’UNIVERS DU ‘‘PETIT’’

LES COLPORTEURSFABRIQUE D’UN IMAGINAIRE URBAIN

Exposition

Une dizaine de créateurs ligériens sont invités à exposer au cluster Quartier de la création des produits, des services, des projets en cours ou finalisés, physique ou numérique. Autour de l’univers du «petit», les talents créatifs exposeront, des objets de faible dimension, d’importance ou de valeur. Derrière ce

thème générique les réalisations révèlent le petit voire l’invisible et peuvent aussi par effet d’accumulation constituer un projet monumental... Du 9 juillet au 7 septembre , du lundi au vendredi de 9h à 18h, 1 mail du Front populaire, 44100 Nantes, espace d’exposition du cluster Quartier de la création.

La compagnie de cirque Les Colporteurs interroge, avec leur nouveau spectacle «Le bal des intouchables», la relation éphémère entre leur campement et la ville. Une réflexion sur l’itinérance a donc été menée avec l’école d’architecture de Nantes dans la recherche

de nouveaux moyens d’installations durables. Il s’agit de repenser la logistique circassienne pour l’adapter aux mutations économique et sociologique. L’exposition présente des ma-quettes-prototypes et autres documents graphiques ou photographiques qui figurent l’hy-pothèse du campement. Cette recherche-action fait partie du projet «Valeurs et utilités de la culture dans le développement territorial, financé par la Région des Pays de la Loire dans le cadre de son Schéma Régional de la Recherche. Du 23 avril au 29 juin, du lundi au vendredi de 9h à 18h, 1 mail du Front populaire, 44100 Nantes, espace d’exposition du cluster Quartier de la création.

© Quartier de la création

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BALADE EN TERRE DE LOIRE

On se croirait dans un décor, et c’est un rêve qui s’est réalisé, celui de François-Frédéric Lemot, un artiste épris de l’Italie qui a fait de ce domaine de 13 hectares son idéal de paysage et d’achitecture italiens. La Garenne, ancienne réserve de chasse des seigneurs de Clisson, devient le parc paysager que nous connaissons

maintenant après son achat par Lemot en 1805. Bordé par la Sèvre, le domaine profite d’une situation idyllique où la nature est reine. Tout au long de la promenade, nous rencontrons petits monuments qui font référence à l’Italie antique comme le Temple de Vesta, les statues de Faustine, Esculape, Cérès et Diane. Des rochers portent des gravures qui évoquent la nature et le romantisme. Un obelisque, une colonne et un tombeau à l’antique, nous n’avons encore rien vu lorsque sur les hauteurs du domaine, que l’on atteint par des petits sentiers - lorsque l’on a choisi l’entrée par la Sèvre et Clisson - nous découvrons la maison du Jardinier, un ensemble de bâtiments modèle de l’architecture Rustique à l’italienne , bordé de fleurs et d’un potager. Non, loin, nous nous dirigeons vers la Villa Lemot, une bâtisse néo classique qui accueille les expositions d’art contemporain de la FRAC, pour le moment culture de la balade. La terrasse de la villa surplombe la ville de Clisson et offre un moment de contemplation hors du temps. C’est la Toscane et l’Ombrie à nos pieds, comme si le temps d’une marche nous avions fait un saut spatio-temporel. Il est bon de se perdre dans les bois de la Garenne Lemot pour trouver une clairière, un endroit qui nous semble secret, un moment d’illusion où le cuicui des oiseaux et le ruissellement de la rivière nous bercent •Le parc Garenne Lemot est ouvert tous les jours d’avril à septembre de 9h à 20h , d’octobre à mars de 9h30 à 18h30. Info : www.valleedeclisson.fr

Dans la vallée de Clisson, à Gétigné, pour une balade romantique.

LE DOMAINE DE LA GARENNE LEMOT

Par Gina Di Orio // Photo : Damien Gillet

LA PETITE ITALIE

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MÉMO PHOTOHeure : 10h47

Jour : Samedi 26 mai 2012Lieu : Rives de l’Erdre, quai de Versailles

Température : 22°cEngin : Vespa type N 1968 Mods

Equipe : Benjamin : photographe acrobate

Gina : styliste pointilleuseOlivia & Damien : modèles appliqués

Paul : pilote chevronnéDestination :

Florence, Rome ou Ischia

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Par Céline Galbrun Photos : 1/Pierre Monfort (Licence creative) - 2&8/Patricia Auber-

tin - Photos fournies par l’office de tourisme de l’île de Batz

L’île de Batz surgit discrètement des eaux bretonnes.

L’ÎLE DE BATZL’AUTHENTIQUE

D’ÎLE EN ÎLE

S es terres, habillées de paysages éclectiques, marquées d’une part par l’agriculture, affichent d’autre part massifs dunaires, côtes rocheuses ou de sable fin, landes et zones humides. Pour apprécier toute sa

diversité, le Phare, construit en 1844 et de 44 mètres de haut, surplombe l’île. Après une ascension de 198 marches, le point de vue inédit vous offre un vaste panorama sur le chenal et les côtes du continent : des Sept-Îles jusqu’à l’Ile-Vierge en passant par la Baie de Morlaix et au loin les Monts d’Arrée.L’autre façon de découvrir l’île par la voie terrienne est d’arpenter son sentier littoral - exclusivement réservé à l’usage des piétons. Que les adeptes du vélo ne se tourmentent pas, de nombreux chemins leur permettront de rejoindre les bords de mer, là où toutes les routes mènent. Vos balades vous conduiront à la Chapelle Sainte-Anne. Un mythe berce ce lieu où seules quelques ruines, émergeant du sable, laissent l’empreinte d’un temps passé. Cet ancien monastère est fondé en l’an 530, à la pointe de l’île, par Saint Pol, un homme intimement lié à l’histoire du Finistère. La légende raconte qu’en arrivant sur cette terre, Saint Pol se rend rapidement compte qu’un dragon terrorise ce territoire et décime la population îlienne. Le brave homme revêt ses habits sacerdotaux et, accompagné d’un gentilhomme guerrier, s’en va se débarrasser de l’intrus. Telle une laisse, il passe son étole autour du cou de la bête qui devient docile, se laisse guider vers la pointe nord-ouest de l’île et se suicide, sous l’ordre de Saint Pol. À cet endroit - aujourd’hui appelé le Trou

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Plage du Sud-Ouest

Filets de pêcheurs

Vers le phare

L’embarcadère

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Phare

Les eaux bretonnes

La maison du corsaire

Le Bourg

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du Serpent – il est parfois possible d’entendre un bruit peu ordinaire, tel un sifflement, sortant tout droit de l’océan, comme si le dragon rugissait encore sa fureur. À l’Ouest de l’île, la maison du corsaire domine la pointe. Édifié en 1711 pour le service des douaniers, elle est entièrement faite de pierres sans charpente, car le bois était rare et précieux sur le littoral. La douceur du climat est fortement appréciable, et permet notamment de réaliser en 1897 le fameux jardin de George Delaselle. Dans cet oasis cohabitent plus de deux milles espèces de plantes exotiques venues d’Amérique, d’Australie, d’Afrique et d’Asie. Georges Delaselle souhaitait ce jardin colonial et en creusant il mit à jour une nécropole datée de l’Âge de Bronze que l’on peut encore admirer.Tandis que le cœur de l’île est occupé par la zone agricole, au sud l’anse de Pors Kernoc est un endroit protégé qui permet le mouillage des bateaux et notamment de la flottille de pêche. Une quinzaine d’exploitations agricoles sur 170 hectares de terres forgent l’économie de l’île. Pommes de terre et choux-fleurs priment. Côté pêche, une vingtaine de marins exercent leur profession au sein de petites unités spécialisées dans la pêche côtière au bar, au lieu ou encore au homard. Le dimanche matin, tous les produits frais issus de la mer se retrouvent sur le marché local. Quelle que soit la saison, l’île de Batz vous accueille en douceur, dans la découverte d’un petit ailleurs •

De Nantes à l’Île de Batz

J’Y VAIS

Nantes Roscoff

4h05

Roscoffîle de Batz

15 min

Dép : 29 // Sup : 5,25 km2// Pop : 507 hab

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informations : www.iledebatz.com

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L'ÎLE DE BATZÀ voir, à faire au fil des saisons

Le jardin exotique Galerie de l’île Semi-marathonavril à novembre avril à septembre Juillet

En 1897, Georges Delaselle, un pa-risien tombé sous le charme de l’Île de Batz, décide de créer une petite oasis. Il achète des terres à la pointe de Penn ar C’hleguer, puis plante des cyprès de Lambert, chênes verts et pins noirs d’Autriche, afin de protéger le site contre les vents et embruns. Il creuse des cuvettes dans la dune pour abriter les plan-tations. Il met à jour un important site préhistorique. Aujourd’hui propriété du conservatoire du lit-toral, le jardin compte plus de 2000 espèces de tous les continents dont une exceptionnelle collection de palmiers.Renseignements : 02 98 61 75 65

Les Murs d’Alysses est une associa-tion de valorisation du patrimoine culturel de l’île de Batz qui organise dans sa galerie «Les couleurs du Temps» des expositions de photographies d’avril à septembre. L’association publie également des ouvrages sur l’histoire et la culture insulaire. Tous les projets initiés par les Murs d’Alysses s’attachent à mettre en valeur le patrimoine de l’île, sa vie, son histoire, même si la galerie s’ouvre à des artistes venus d’ailleurs.Renseignements :Galerie Les Couleurs du TempsLe Débarcadère -29253 Ile de Batz02 98 61 75 75

Le semi marathon de l’île de Batz se déroule tous les premiers dimanche de juillet, l’après-midi, depuis plus de 20 ans. Chaque année il réunit entre 500 et 700 coureurs sur deux parcours tout terrain de 10,5 km et 21km. Les coureurs qui viennent du continent bénéficient d’un tarif spécial pour la traversée en bateau, de quoi encourager le maximum de monde possible à venir découvrir l’île tout en faisant du sportInfos Pratiques : [email protected] de 8 eurosLe départ de la course a lieu à Pors Kernoch, à partir de 14h.

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CARNET DE VOYAGE

BRUXELLESEN LONG EN LARGE EN BXL

Par Damien Gillet

Mémoire de la bourgeoisie du XIXe siècle, le style Art Nouveau modèle les bâtisses. Aux allures courbées, elles s’ornent de mosaïques, de vitraux et de balcons en fer forgé. La pierre, le bois, l’acier et le verre se métissent pour dessiner des volumes organiques, des orne-mentations qui s’inspirent de la nature. L’Art Nouveau est né en réaction à la sur-industria-lisation, contre la reproduction de styles trop classiques. Il rompt avec le passé. Le Musée des Instruments de Musique est un de ses plus beaux souvenirs. La sensualité des formes, la charge érotique de ce style a pu choquer, mais ceux qui portent l’Art Nouveau souhaitaient avant tout révéler l’esthétisme de la nature. Paul Hankar, Gustave Strauven, Henry Van de Velde, Ernest Blérot, Paul Cauchie et Victor Horta sont autant d’architectes de renom qui ont propulsé Bruxelles au rang de capitale européenne de l’Art Nouveau.

CAPITALE DE L'ART NOUVEAU

D’André Breton à René Magritte, il n’y a qu’un courant : le surréalisme. Le seuil du Musée Magritte franchi, nous voilà plongés dans l’univers de celui qui a affirmé que «Ceci n’est pas une pipe». René nous parle via des enregis-trements d’époque. Il nous guide. Sa mère se suicide lorsqu’il a 14 ans, tragique début de vie à jamais marquée par la mort et son mystère. Après une période cubiste et futuriste, Magritte explore l’insolite et le merveilleux. Son premier tableau d’inspiration surréaliste s’intitule «Le portrait de Pascal», peint en 1924. Il représente une forme de femme avec une rose à la place du coeur. Un tableau détruit. Magritte joue avec la superposition d’objets sans rapport, il affectionne les grelots qu’il dissémine dans ses tableaux. Il connaît une époque «vache», celle où il rompt avec Breton et le courant français. Un tableau nous marque, il incarne sa vision du mystère : une silhouette noire, une Fantomas.

LE CHAMP SURRÉALISTE

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frites une fois 1euro nonant (1,90€)art nouveau TINTIN une blague belge

bières Manneken Pis Moules BD Grand Place François Damiens

« Vous avez un accent, je n’arrive pas à vous situer...

Vous venez d’où ? »

Dixit un charmant serveur belge avec un accent à couper au couteau.

NUAGE DE MOT CLICHÉS

Il est droit et fier et pisse du haut de ses petits cinquante centimètres. Réalisé en 1619 par Jérôme Duquesnoy, le Manneken Pis - ou petit homme qui urine - est un des symboles de la capitale. On dit qu’il se serait soulagé pour éteindre la mèche d’une bombe qui aurait pu réduire en cendres tout Bruxelles. On dit aussi qu’à force d’uriner sur la maison d’une sorcière, cette dernière l’aurait pétrifié, enfin «bronzifié». La tradition veut qu’on lui offre un habit. Apparemment sa garde-robe comprendrait plus de 800 costumes qu’il enfile pour de grandes occasions. À ces festivités, l’eau de la fontaine sur laquelle il trône serait remplacée par de la bière ! Traditions à part, ses objets dérivés - tire-bouchon et autres ustensiles sexués - frisent le ridicule. Le Manneken a une petite soeur, la «Jeanneke Pis», née en 1985 et accroupie au 10 impasse de la Fidélité.

LE PETIT HOMME QUI PISSE LA PHRASE DU SÉJOUR

SI BRUXELLES ÉTAIT...

Selon une Bruxelloise à NantesGisèle Taelemans

Un plat : WaterzooïUne personne célèbre : Victor Horta

Un objet : Une pinte de bièreUne saison : Le printemps

Une chanson : Bruxelles (Jacques Brel)Un animal : Un bâtard (zinneke)

Une couleur : Noir comme le fer forgéEn 2 mots : Hétéroclite & Mixité

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SÉJOUR TOUT EN 1

1 musée : Musée MagritteMusée Magritte, qui présente la plus grande collection au monde d’œuvres de l’artiste. 3 étages, 3 périodes, le parcours chronologique et thématique montre également la richesse des archives sur-réalistes conservées. 1 Place Royale - 1000 Bruxelleswww.musee-magritte-museum.be

1 hôtel : Home Frit’HomeHome Frit’ Home est à la fois un micro musée de la Frite, une Galerie d’art bel-go-belge et un Gîte urbain décalé. Tout confort, pour 4 à 6 personnes, il propose une immersion unique dans l’univers bel-go-belge !242 rue des Alliés, 1190 Bruxelleswww.homefrithome.com

1 resto : La QuincaillerieFeu quincaillerie, cette brasserie avec plusieurs niveaux et ambiances est incon-tournable. Horloge monumentale, grand escalier et tiroirs aux murs... Cocktails et banc de fruits de mer vous accueillent. En direct de leur ferme (oui !) «Le Devant» en Bresse, les poulets AOC, les cochons de lait de Bayeux et les agneaux de Hampshire Down...miam !45 rue du Page, 1050 Bruxelleswww.quincaillerie.be

1 shop : StefantiekLa caverne d’Ali Baba de tous les amou-reux de déco vintage, ancienne et d’an-tiquités. Location possible pour films et photos. 2 espaces : 300 m2 et 1200 m2 !6 Place de la Chapelle & 63 rue Blaes1000 Bruxelleshttp://stefantiek.com

UN NANTAIS À BRUXELLESAURÉLIEN BOULÉ

Un musée incontournable ?Pas le plus glamour, poussiéreux, le plus ringard d’Europe, mais certainement le plus incongru : le Musée de l’Armée Belge.Une balade ?La forêt de Soignes et le bois de la Cambre, en pleine ville, sont fantastiques et accueillent pistes de ski de fond, boites de nuit, des sentiers tortueux, des théâtres et un restaurant dans un chalet sur une île escarpée !Un événement culturel ?La Zinneke Parade se déroule tous les 2 ans et fait défiler un cortège carnavalesque inédit. C’est avant tout un projet social et artistique intégrant des associations et des habitants. C’est la quintessence du melting-pot bruxellois. Une bonne adresse ?Le restaurant du Musée des Instruments de Musique, à 45 mètres de haut, sur une terrasse art-déco, un dimanche matin ensoleillé.Nantes vous manque ?Ayant grandi sur les quais de l’île de Nantes, ce qui me manque le plus est la vue des marées à ma fenêtre et l’odeur de la savonnerie de Rezé m’annonçant, selon la direction des vents, le temps à venir...

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10 11 Camionnette à gaufresBrocante StefantiekManneken PisAtomiumRue du centre de la BDMur dessinéToits de BruxellesGrand PlaceQuartier du Parlement Le Mont des ArtsAu Musée des instruments

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ESCALESFESTIVALS DE L’ÉTÉ

Du mardi au dimanche, durant six semaines, le Festival Aux Heures d’été nous promet l’évasion avec la même ligne directrice depuis sa création : les croisements culturels.

Même si la musique reste la discipline première, le cinéma et les lectures enrichissent la mixture ; le tout gratuit. Le 14 juillet sonne l’ouverture des festivités avec Bombino, artiste nigérien touareg qui a fait évoluer sa musique traditionnelle en puisant dans le rock. C’est un feu d’artifice de sonorités, un nouveau mode d’expression et en même temps de résistance, car au travers de ses paroles, c’est ce qu’il vit avec son peuple au quotidien qui est élevé en musique : le nomadisme confronté à la sédentarité. Il incarne ce que sont les artistes de ce festival : des hommes et des femmes qui ont des choses à dire de leur coin du monde et de leur situation ; Ce sont des artistes ancrés dans leur tradition et tournés vers l’avenir, qui se nourrissent du meilleur de ce que le monde leur offre et qui résistent face à l’uniformisation culturelle. En d’autres mots, des différences ils font naître la richesse, tout comme Danyel Waro qui porte haut le Maloya, style réunionnais longtemps marginalisé, car musique d’esclaves. Il ouvrira ces concerts du jeudi soir où une sorte de transe nous transportera vers d’autres univers avec notamment le duo iranien Kiya et Ziya Tabassian ou encore Forabandit, trio turco-oc-citan. Les mardi soir, dans les douves du château, ce sont des concerts intimistes qui auront lieu. Allongés

Quand les cultures et les traditions se croisent pour vous faire découvrir l’autre et

l’ailleurs sous un nouveau jour...

AUX HEURES D’ÉTÉLE TEMPS DES CROISEMENTS

Par Gina Di Orio // Photo : Bombino ©Chris Decato

sur la pelouse, vos oreilles dégusteront Pedro Soler, guitariste flamenco et son fils Gaspar Claus, une re-découverte filiale pour un projet flamenco d’avant-garde. Marc Egea & Dominique Regef vous feront découvrir la vielle à roues sous un autre jour et vous vous laisserez aller aux sons méditatifs et oniriques de Maio Crispi & Enzo Favata. Le voyage culturel se fait aussi via des séances cinéma programmées sur le thème des «saisons» tous les mercredi soir dans six parcs de Nantes. Pour la première projection, «À la Verticale de l’Été», la grande pelouse du Jardin des Plantes, réservée en temps normal aux seuls oiseaux, vous sera ouverte ! Dans le même parc tous les vendredi de 13h à 13h45, prenez votre chaise longue et finissez la semaine en lectures avec des comédiens nantais qui partageront poèmes, extraits de romans et écrits d’ici et d’ailleurs. Cette année, exception-nellement, dans le cadre du Voyage à Nantes, Aux Heures d’Été invente les Salons de Musique où des musiciens nantais invitent d’autres artistes en dehors de leurs univers de prédilection pour programmer des concerts acoustiques, les vendredi et samedi soirs, en pleine rue dans le Bouffay. Chaque rencontre est une création et les musiciens émérites invités n’ont pour la plupart jamais joué en pleine rue. Imaginez le pianiste Rasim Biyikli et ses invités, Or Solomon et Rami Khalifé, pour un 6 mains sur 3 pianos demi-queue à même le pavé ? ou encore Yom , clarinettiste parisien, en avant-première pour la nuit du VAN le 15 juin à 18h, entourés d’artistes nantais comme Maxime Delpierre et le groupe Papier Tigre... Aux Heures d’Été nous réserve de belles surprises. Le voyage vous est offert, il suffit d’embarquer du 15 juillet au 17 août • Tout le programme sur www.auxheuresete.com

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RENDEZ-VOUSDE L’ERDRE

Rencontre inédite entre deux mondes, le jazz et la belle plaisance et pour fêter l’Erdre. Une centaine de concerts gratuits sont programmés sur 12 lieux différents et 150 bateaux du patrimoine français se dévoilent.

LES ESCALES3&4 août

à Saint-Nazaire

Une large place à la scène musicale indienne, traditionnelle ou contem-poraine, d’une vitalité et d’une musicalité toujours extrêmes ! Luz Cazal, Asian Dub Foundation, Ibrahim Maalouf, Nneka, Imany, Juju, DJ Ritu...

FESTIVAL DU FILM INSULAIRE

22 au 26 août à Groix

Le carrefour des îles du monde avec un focus sur l’Arctique, à la rencontre des Inuit du Nunavut et du Groenland. 80 films, 15 do-cumentaires, des concerts , débats et une librairie insulaire.

COURT BOUILLON30 juin au 1er juillet à Sainte Luce sur Loire

30 août au 2 septembre

12 lieux du centre ville seront investis par des compagnies profes-sionnelles d’arts de la rue : théâtre, art circas-sien, théâtre forain, danse, art clownesque, marion-nettes...

AUXHEURES

D’ÉTÉFESTIVAL DES CULTURES

D’ICI & D’AILLEURS

10 JUILLET 17 AOÛT 2012

NANTES - GRATUITwww.auxheurese te .com

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ESCALES

FESTIVALS & CONCERTS

DANYEL WAROAUX HEURES D’ÉTÉ

19 juillet 22h - rue Sully

Poète et forte figure du Maloya, Danyel Waro, réunionnais, fait chanter le créole avec une émotion sans pareil. Dans une sorte de transe musicale, il nous transporte dans la culture de son île au beau milieu de l’Océan Indien.

LA NUIT BRETONNE DE L’ÉTÉ 2012Château des Ducs de

Bretagne - 28 juillet - 19h30

La musique bretonne et les danses traditionnelles sont à l’honneur avec Savaty Orkestar, Karen Matheson, Hamon Martin Quintet, Esquisse++, et le duo Le Bot–Chevrollier. Fin de soirée avec jazz, électro et rock.

32 jeunes de France, Lituanie, Estonie et Lettonie partent en tournée avec La Nouvelle Troupe, à destination des pays Baltes pour des concerts et rencontres avec les popula-tions locales sur leur sentiment d’appartenance à l’Europe ; une aventure restituée ensuite en vidéo. Avant le départ de la tournée le 1er août, retrouvez- les à Nantes !

LA NOUVELLE TROUPE

28 juillet - Place du Bouffay29 juillet - Machines de l’île

Yom, prodige de la clarinette klezmer invite Maxime Del-pierre, Papier Tigre, Jannick Martin et Mihaï Trestian. À la demande du festival Aux Heures d’Été, il crée trois «mini-concerts» de rue événement ! En clin d’oeil aux French Cowboys nantais, Yom créé les Yiddish Cowboys qui revisitent ses stan-dards yiddish à la sauce texane !

YOM ET SES INVITÉSAUX HEURES D’ÉTÉ

15 juin dès 18h Allée Flesselles

AUX HEURES D’ÉTÉ15 juillet au 17 août

à Nantes

6 semaines de festivités en compagnie d’artistes d’ici et d’ailleurs pour un voyage inter-culturel entièrement gratuit et pour tous. Concerts, cinéma plein air, lectures. On embarque !

RÉVELER LA VILLE

Sur le thème «Habiter les mi-lieux», 9 artistes, plasticiens, de-signers, architectes, vidéastes, photographes réalisent une in-tervention in situ dans l’espace public autour du Canal St Félix. 4ème édition d’un festival initié par l’As-sociation Régionale pour la Diffusion et la Promotion de l’Architecture

Du 2 au 30 juin à Nantes, Canal St Félix

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