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Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 1, Numéro 0 (Réédition)

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Historique

La tourbe de coco est la matière résiduellede l’extraction des fibres de la coque de lanoix de coco. Il a fallu une dizaine de siè-cles pour faire de cette matière résiduelle lesubstrat de croissance du futur. La pre-mière description du procédé de transfor-mation de la coque de noix de coco date duonzième siècle et a été observée chez lesmarchands arabes. En 1290, Marco Polo adécrit le procédé d’extraction des fibres denoix de coco, un procédé demeuréinchangé pendant des siècles. La tourbe decoco était un déchet des usines utilisant lafibre de coco comme matière première pourla fabrication des cordages de bateaux, dechaises et de rembourrage de matelas.

En 1862, John Lindeley, botaniste, horticul-teur et secrétaire général à la RoyalHorticultural Society, a introduit la tourbede coco comme substrat de culture horti-cole en Angleterre. Après des expériencesconcluantes dans les jardins de la société,des complications sont survenues à causedes substances nuisibles présentes à l’étatnaturel dans la matière et parce que la con-naissance de son usage n’en était encorequ’à ses débuts. La qualité du produit cau-sait trop de problèmes à diverses cultures;on a donc cessé de l’utiliser en agriculture.Il a fallu encore une centaine d’annéesavant que la tourbe de coco ne soit recon-sidérée comme substrat de croissancepotentiel. De nouvelles techniques et denouvelles méthodes d’analyse ont finale-ment démontré que la fibre de coco pouvaitêtre transformée en un substrat de culturetrès utile : dès lors,il devint possible decultiver plusieurs cultures avec succès àl’aide du substrat de coco.

Entreprise pionnière reconnue, CANNA aété intriguée par le potentiel de ce produit.Après plusieurs années de recherche,CANNA a créé avec succès un nouveausubstrat complet et une solution nutritivespécifiquement conçue pour le substrat decoco. Lors du lancement du produit,CANNA a été la première entreprise à intro-duire la fibre de coco certifiée RHP sur lemarché.

Un produit écologique et professionnel!

Coco est un substrat entièrement naturel,conçu pour la croissance et la floraison etqui a fait ses preuves au fil des ans.CANNA, le pionnier hollandais du substratde fibre de coco, a joué un rôle importantdans la reconnaissance actuelle desusages de la fibre de coco en horticulture.Le substrat de coco est non seulement unproduit de grande qualité, mais égalementun produit fiable et non dommageable pourl’environnement. Pendant de nombreusesannées, la matière première a été consid-érée comme un déchet et des tas de fibressurplombaient les paysages de payscomme le Sri Lanka et l’Inde. Le développe-ment d’un procédé de compostagebiologique particulier de ce « déchet » per-met maintenant de le transformer en un pro-duit de grande qualité. Cette innovation acontribué et contribue toujours à l’é-conomie locale du Sri Lanka et de l’Inde.Cet essort économique, combiné aux carac-téristiques de croissance exceptionnellesdu produit, prouve que CANNA COCO est lesubstrat de l’heure et celui de l’avenir!

Des profits plus élevés de 6 à 10%!

Les racines des plantes ont besoin d’eauet d’air. Des recherches effectuées surdivers types de substrats ont démontréqu’une oxygénation plus élevée accélèrel’enracinement, permet une augmentationdu rendement de l’ordre de 6 à 10% etréduit le besoin d’apports en engrais. Unenracinement plus rapide améliore lacapacité des racines à assimiler l’eau etles nutriments qui comblent les besoinsdes plantes. Il est possible d’obtenir unemeilleure aération du substrat en irriguantle substrat moins fréquemment au goutte-à-goutte. Le substrat absorbe une plusgrande quantité d’eau, le système racinairese fortifie et la saturation de l’humidité dusubstrat survient moins fréquemment. Cesmêmes études ont révélé qu’une seule irri-gation quotidienne au goutte-à-gouttemenait à une augmentation de 3% de l’airdans le substrat. Avec CANNA COCO, l’irri-gation est réduite.

Les plantes jaillissent du substrat de coir Coco

Voici les commentaires d’un spécialiste dela culture en terreau à propos de sesexpériences avec le substrat COCO : « Lesfraises sont beaucoup plus volumineusesque d’habitude et elles ne sont pas gon-flées d’eau, mais vraiment juteuses. Selonce que je constate actuellement, je m’at-tends à ce que la récolte soit plus élevéeque jamais auparavant. J’ai cultivé cesplants pendant à peine une semaine,comme je le faisais en terreau et ils jaillis-sent littéralement du substrat COCO. Lesracines poussent comme de la mauvaiseherbe et les plants se développent en cou-vrant la surface beaucoup plus rapidementqu’en temps normal. Mes plants n’ontjamais eu une apparence aussi saine. Cequ’il y a de mieux avec le substrat COCO,c’est que vous ne pouvez pas commettred’erreur. »

Publi-Reportage

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir à propos de Coco!

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La méthode de mesure COCO

La méthode d’extraction 1:1,5 s’avère laméthode la plus efficace pour mesurer lesquantités de nutriments dans le substratCOCO. Le pH et la conductivité électrique(EC) de l’environnement racinaire peuventêtre déterminés à l’aide de cette méthode. LepH et la conductivité de l’eau de drainage dif-fèrent généralement de la condition desracines, car le substrat COCO emmagasine etlibère les éléments.

1) Prélevez un échantillon de COCO des pla-quettes ou des pots (photo 1). Ceci peut êtreeffectué avec une sonde pédologique ou àl’aide d’une truelle. Afin d’obtenir des échan-tillons représentatifs, faites des prélèvementsà plusieurs endroits différents.

2) Placez les échantillons dans un récipient etdéterminez si le taux d’humidité est adéquat.Le taux d’humidité du substrat COCO estapproprié si l’humidité disparaît entre vosdoigts lorsque vous le compressez (photo 2).Si nécessaire, ajoutez de l’eau déminéraliséeet mélangez le substrat COCO.

3) Prenez une tasse à mesurer de 250 ml etversez-y 150 ml d’eau déminéralisée.Comblez ensuite la tasse de substrat COCOjusqu’à ce que le mélange atteigne la gradua-tion de 250 ml (photo 3). Mélangez bien le toutet laissez reposer le mélange en suspensionpendant au moins deux heures.

4) Mélangez une fois de plus et mesurez letaux de pH.

5) Filtrez ensuite le mélange et mesurez laconductivité de l’eau.

L’analyse 1:1,5 doit idéalement être faiteaprès trois ou quatre semaines. Les valeurscibles de la conductivité se situent entre 1,1et 1,3; celles du pH, entre 5,3 et 6,2. Lesvaleurs très élevées de conductivité aug-mentent le risque de brûlures sur les plants.Afin de limiter le risque de ces symptômes, lesubstrat COCO peut être rincé avec de l’eauacidifiée (pH de 5,8 : acidifier avec CANNA pH - Croissance).

CANNA COCO :facile à utiliser

En raison des coûts élevés des engrais et dela complexité des systèmes hydroponiquessophistiqués, de plus en plus d’horticulteursse tournent vers CANNA COCO pour comblerleurs besoins. Un client satisfait affirmait:« Même si j’ai déjà produit quelquesrécoltes, je dois dire honnêtement que jene connais rien à la culture. »

En ce qui me concerne, la culture en terreau atoujours été problématique, que ce soit dû àun arrosage trop abondant ou insuffisant.C’est chose du passé depuis que j’utiliseCANNA COCO. Je suis un parfait exemple dufait que le substrat COCO est facile à utiliser.

» Le plus grand détaillant maraîcher de Hollande

vend des légumes cultivés avec le substrat COCO

Hartman BV est le plus important maraîcher des Pays-Bas, avec une production d’une superficietotale de 21 hectares. Albert Heijn (société mère - AHOLD) a été le client exclusif de Hartman BVpendant 20 ans. Willem Hartman cultive tous les concombres, poivrons, tomates, et tous leslégumes exotiques des étalages du commerce avec le substrat COCO. Après plusieurs annéesd’analyses de divers substrats naturels, Hartman a adopté le substrat COCO pour l’ensemble de saproduction. « Les problèmes auxquels nous avons été confrontés, comme l’épaississement desracines de concombres sur deux hectares, ont précipité notre décision », a dit Hartman. « Nosplants de concombres sont même cultivés dans des pots faits de COCO! Le pot se désagrège lente-ment tandis que les racines poussent à travers. »

Outre son aspect visuel plus attrayant, le substrat COCO, comparativement à la laine de roche,facilite et améliore le développement des racines. « Le développement de racines plus saines con-tribue à l’amélioration de la croissance des plantes et réduit le nombre de problèmes liés à la cul-ture. On constate un prolongement de la durée de conservation ainsi qu’une amélioration de la pig-mentation et de la saveur du produit », affirme Hartman. Son entreprise vise une qualité optimale.C’est d’une importance capitale, puisque le client ne désire que la plus grande qualité. SelonHartman, l’excellent enracinement obtenu avec le substrat COCO, combiné à des mesures de con-trôle biologique, contribue à l’augmentation de la qualité. Le feuillage des plants de poivrons estplus luxuriant et pointe légèrement vers le haut. « N’est-ce pas ce que souhaite tout agricul-teur? », a-t-il dit.

Tout ce que vous avez toujours voulu savoir à propos de Coco!

Publi-Reportage

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04LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 1 - NUMÉRO 0

CRÉDITS

LE JARDINIER D’INTÉRIEURSuccursale Saint-MichelCase postale 183Montréal, QC H2A 3L9, CANADATél. : (514) 728-8118Fax : (514) 728-1840www.tigmag.comISSN : 1718-1097

Volume 1 - Numéro 0

Publié par : Les Publications Vertes

Directeur de la publication :Stan Daimon : [email protected]

Rédacteur en chef :Bruno [email protected]

Comité de rédaction : Helene Jutras, Jessy Caron, Fred Leduc

Dir-ektor artistique :EktorZolerZoza

Coordination éditoriale :Bruno Bredoux

Ont collaboré à ce numéro : Helene Jutras,Herb Gardner, Fred Leduc, R. LaBelle,Bruno Bredoux, Jessy Caron, Doktor Doom,Drew Fergusson, Gerald ‘J.R.’ Hannafin,Loup-Claude LeBlanc, Paul Henderson,Émile L’Estrange, M. Phobos, Red Dragon,Ch. Rémy, D. Rigault, Soma, WilliamSutherland, Bob T. & Ted B., Jeff Turcotte,Stan Daimon, vieux bandit, Onyx Xanadu.

Publicité et ventes :Stan Daimon : [email protected] Green : [email protected]

Traduction :Helene Jutras

Photo de couverture :Fleurs du Vanuatu au coucher du soleil,d’après une photo fournie par l’Office dutourisme du Vanuatu

Illustrations : C. Sheppard et EktorZoler

Administration : R. LaBelle

© 2005, Les Publications Vertes,Montréal, Qc, Canada

Les articles, représentations icono-graphiques et photographies contenusdans ce magazine ne peuvent êtrereproduits en partie ou au complet sansl’autorisation expresse de l’éditeur.Pour toute question :[email protected]

Dépôt légal : Novembre 2005.Bibliothèque nationale du Canada.Bibliothèque nationale du Québec.ISSN : 1718-1097

Imprimé au Canada.

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Mesures linéaires (impérial à métrique)1 pouce 2,54 centimètres 1 pied (= 12 pouces) 0,3048 mètre 1 verge (= 3 pieds) 0,9144 mètre

Mesures linéaires (métrique à impérial)

1 millimètre 0,0394 pouce 1 centimètre (= 10 mm) 0,3937 pouce 1 mètre (= 100 cm) 1,0936 verges

Volume (impérial à métrique)

1 once liquide (impériale) (= 1/20 chopine impériale) 28,41 ml 1 once liquide (US) (= 1/16 chopine US) 29,57 ml 1 chopine (impériale) (= 20 onces liquides impériales) 568,26 ml 1 chopine (US) (= 16 onces liquides US) 473,18 ml 1 gallon (impérial) (= 4 pintes) 4,546 litres 1 gallon (US) (= 4 pintes) 3,785 litres

Volume (métrique à impérial)

1 millilitre 0,176 chopine 1 litre (= 1000 ml) 1,76 chopines

Masse (impérial à métrique)1 once (= 16 drams) 28,35 grammes 1 livre (= 16 onces) 0,45359237 kilogramme 1 stone (= 14 livres) 6,35 kilogrammes

Masse (métrique à impérial)

1 milligramme 0,015 grain 1 kilogramme (= 1000 g) 2,205 livres

TempératurePour convertir de Fahrenheit à Celsius, soustraire 32 degrés et diviser par 1,8. Pour convertir de Celsius à Fahrenheit, multiplier par 1,8 et ajouter 32 degrés.

Table de conversion

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SOMMAIRE

Volume 1 – Numéro 0 Bimestriel

6 ÉditorialUne toute nouvelle pousse de magazine de jardinagePar Bruno Bredoux

8 Un mot de notre département des ventesPar Stan Daimon

10 Introduction : Récolte tardive, les astuces de dernière minutePar Émile L’Estrange

14 Nouvelles & brèves

18 Crocus sativus, ou l’origine du safranPar Ch. Rémy

20 Choisir des semences sur catalogueQuelques facteurs à considérerPar Jeff Turcotte

24 L’extraordinaire aventure en culture intérieure de Bob et TedPar Bob T. et Ted B. (avec la collaboration de Loup-Claude Leblanc)

28 Comment se débarrasser des parasites sur les plantes que l’on rentre de l’extérieurPar Doktor Doom

32 L’expérience « marée verte »Par Paul Henderson

36 Quelques plantes communeset leurs incroyables propriétésPar M. Phobos

40 Galerie

52 Le franc-parler de ‘Big Mike’Entrevue avec Mike Straumietis, co-fondateur d’Advanced NutrientsPar Fred Leduc

56 Alternatives naturellesSoma : Plus de 40 ans d’expérience en culture organiquePar D. Rigault (avec Red Dragon)

60 Echinocactus williamsiiPhilosophie et conseils de culturePar Soma

62 Sur la voie du peuple HuicholPar Drew Fergusson

66 The Woolly TimesLes producteurs de laine ont maintenant leur magazine!Par Amarillo Globe-News (via AP)

68 SynchronisationVivez l’expérience « The Dark Side of Oz »Par G. Lechasseur

74 Produits naturels au chanvrePar Onyx Xanadu

76 Nouveautés horticoles

76 Q & R (Questions et réponses)Par Gerald ‘JR’ Hannafin

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ÉDITORIAL

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ULe magazine Le Jardinier d'intérieur, Volume 1 – No 0, est un échantillon gratuit de l'expérience que nousvoulons offrir, tous les deux mois, aux jardiniers d’intérieur passionnés et à la communauté des jardiniersen général. Notre approche unique est d’éditer un bel outil, un magazine de jardinage d'intérieurdivertissant et avant-gardiste, comprenant un certain nombre d'interviews exclusives des acteurs del'industrie et des rapports détaillés de nos experts jardiniers sur quelques-uns des nouveaux produitsdisponibles dans votre magasin hydroponique local.

Il ouvrira également ses pages à des collègues renommés, et à votre propre communauté de jardiniersd'intérieur cherchant des expériences amusantes, uniques et intéressantes à réaliser. Que vous soyez unamateur de légumes anciens ou de fleurs exotiques, de plantes carnivores ou de cactus rares, devariétés sauvages de plantes indigènes ou d’espèces domestiques, de cultivars hybrides bichonnéspour le plaisir ou de cultures agricoles commerciales – ou encore que vous démarriez votre propreentreprise agricole ou une pépinière de lavande, – nous vous promettons de vous faire découvrirquelque chose d’inédit. Quelque chose que vous n’imaginiez même pas avoir rapport avec le mondedu jardinage d'intérieur!

Principalement axé sur la culture intérieure des plantes, des fleurs, des légumes et des fruits, Le Jardinierd’Intérieur est aussi un magazine consacré au monde de la culture hydroponique. Offrant des articlesde fond pour les débutants comme pour les jardiniers intérieurs plus expérimentés, ce magazinecouvre un large éventail de types de plantes, d’appareillages, de méthodes et de trucs et d’astuces.

Ces dix dernières années, l’industrie hydroponique a connu un essor et un succès sans précédent. Lesconsommateurs prêtent de plus en plus d’attention à leur environnement et, par conséquent, à ce qu’ilsconsomment. Ainsi, produire soi-même ses légumes, ses fruits et ses herbes aromatiques devient unesource de découverte, mais aussi de sécurité. Expérimenter la satisfaction de savoir ce qui atterrit dansnotre assiette est incomparable.

Le magazine Le Jardinier d’Intérieur s’adresse à un public très vaste, de ceux qui cultivent un ou deuxplants de tomates ou trois cactus aux aficionados qui pratiquent sérieusement et intensivement laculture hydroponique. La distribution du magazine couvre l’ensemble du marché québécois, ainsi quela France où nous recherchons présentement un partenariat. Il est offert gratuitement dans les magasinshydroponiques à travers tout le territoire québécois. C’est un moyen unique pour nos annonceurs dejoindre leur clientèle directement sur le lieu d’achat du matériel hydroponique.

Le magazine Le Jardinier d’Intérieur garantit à ses lecteurs une politique rédactionnelle indépendante,tout en offrant aux annonceurs la possibilité de promouvoir leurs produits en regard d’articles générauxsur des gammes ou des familles de produits. Les articles traitent en profondeur des aspects techniqueset scientifiques, mais donnent aussi aux lecteurs la possibilité d’expérimenter des recettes ou departager leurs propres astuces de culture. Enfin, une galerie de photos étonnantes prises par noscollaborateurs dans les jardins d’intérieur les plus spectaculaires agrémente ce magazine de 84 pages,publié tous les deux mois.

The Indoor Gardener Magazine est le pendant en langue anglaise de ce même magazine et est offertdepuis déjà une année à travers l’Amérique du Nord, gratuitement, sur les tablettes des meilleursmagasins hydroponiques américains et canadiens. Aussi, pensez-y si vous voulez joindre ou accéder àcette fantastique part de marché sur le territoire nord-américain. Renseignez-vous et demandez notreliste de prix (voir page suivante).

Alors parcourrez cet échantillon du magazine Le Jardinier d'Intérieur et découvrez, entre autres :• Une entrevue exclusive avec le co-fondateur d’Advanced Nutrients;• Des trucs et astuces d'experts sur comment éliminer les organismes nuisibles sur les plantes venantde l'extérieur;• Des photos et des articles exceptionnels et bien d’autres choses encore!

Bruno Bredoux, Le magazine Le Jardinier d'Intérieur, octobre 2005

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MAGAZINE LE JARDINIER D’INTÉRIEUR • Succursale Saint-Michel • C.P. 183 • Montréal, QC, H2A 3L9, CANADATél. : (514) 728-8118 • Télécopie : (514) 728-1840

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Enfin, une entreprise médiaqui garantit des résultats!

Un mot de notre département des ventes

Dans un domaine niche où il y a tant d'entreprises media parmi lesquelles choisir et avec lesquelles dépenser votrebudget de publicité, notre nouveau magazine Le Jardinier d'intérieur et sa version anglaise – The Indoor GardenerMagazine, qui fête déjà sa première année d’existence, – ont une solution pour vous!

Évoluant dans le monde sophistiqué du jardinage d’intérieur nord-américain, les consommateurs et les jardiniersinformés attendent des détaillants hydroponiques qu’ils leur proposent une diversité de magazines haut de gammegratuits traitant de leur domaine de prédilection. À cet égard, plus de 30 000 exemplaires de chaque numéro dumagazine Le Jardinier d'intérieur et de The Indoor Gardener Magazine sont distribués et lus en Amérique du Nord tousles deux mois. Il y a aussi des milliers de personnes qui fréquentent les boutiques hydoponiques et de jardinaged’intérieur, ainsi que les nombreux salons consacrés à cette profession, et cela à chaque saison. Comment pouvez-vousatteindre ces consommateurs et ces jardiniers sophistiqués, enthousiastes, engagés, cultivés…?

Grâce à une campagne publicitaire qui donne des résultats! Et pour que le message se rende auprès de vos clientspotentiels, il faut choir la bonne entreprise média… Le magazine Le Jardinier d’Intérieur et The Indoor GardenerMagazine sont là pour vous aider!

Le Jardinier d’Intérieur et The Indoor Gardener offrent des articles en profondeur tant pour les jardiniers débutants quepour les plus expérimentés : vous êtes donc assurés de joindre votre marché cible.

Le Jardinier d’Intérieur et The Indoor Gardener sont destinés à une vaste proportion du grand public, de ceux qui ontquelques plants de tomates ou quelques cactus aux mordus qui utilisent l’hydroponie de façon sérieuse et intensive.

Nous sommes une entreprise média qui vous donnera des résultats.

Voici une liste indicative des formats de page de publicité et d’annonces classées que nous offrons :

• Double-pages :Double-page (pages 2-3, couverture intérieure, 16,25” X 11”, avec fonds perdus inclus);Double-page (pages 42-43, pages centrales du magazine); Double-page (pages 82-83, pages finales intérieures).

• Pleines pages : Pleine page, fonds perdus (8,25” x 11”); Pleine page, sans fond perdu (7” x 9,25”); Pleine page (page 2,

recto de la couverture, 8,25” x 11”); Pleine page (page 84, dos de couverture, 8,25” x 11”).• Demi-pages :

Demi-page, horizontale avec fonds perdus (5,5” x 8,25”); Demi-page, horizontale sans fonds perdus (4,5” x 7”);Demi-page, verticale avec fonds perdus (4,15” x 11”); Demi-page, verticale sans fonds perdus (3,4” x 9,25”).

• Quart de page :Quart de page (3,4” x 4,53”).

• Cartes d’affaire :1 Carte d’affaire (2,25” x 3,4”); 2 cartes d’affaire attachées, horizontales (2,25” x 7”);2 cartes d’affaires attachées, verticales (4,5” X 3,4”).

• Annonces classées (Le coin des jardiniers / The Hydroponic World of North-America) :1 carré (logo + adresse, 1,335” x 1,525”); 2 carrés (logo, adresse + visuel, 2,735” X 1,525”); 3 squares (logo, adresse + visuel, 4,265” x 1,525”).

Pour plus de renseignements au sujet de comment atteindre les résultats que vous espérez et pour avoir une campagne médiapersonnalisée, communiquez avec moi ([email protected]) et nous vous procurerons les résultats que vous cherchez.

Stan Daimon, Directeur des ventesLe Jardinier d’intérieur

www.tigmag.com

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QUAND REVIENT LA RÉCOLTE!

CUEILLIR GLANER

RÉCOLTERSTOCKER

INTRODUCTION

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Récolte tardiveLes astuces de dernière minute

Par Émile L’Estrange

Alors que l'été tire à sa fin et que les vents frais de l'automne commencent àsouffler, les jardiniers dévoués sont plus enclins à s'inquiéter de ce que larécolte promise leur apportera. Les cultivateurs se précipitent sur le lieu deleurs cultures afin de vérifier les phases finales de leurs belles plantes qui sontsur le point de mûrir et de finaliser la production des fruits résultant d'un travailbien fait. Le niveau de stress est élevé parce que le résultat du travail acharnéet la planification qui ont occupé l'été, et même une partie du printemps, serésument maintenant à ce qui va arriver au cours des deux prochainessemaines. Tout producteur expérimenté sait, sans vouloir s'y résigner, qu'unecopieuse récolte de fin de saison de légumes ou de fruits frais attend peut-être sur les branches, mais que la totalité de cette récolte n'est pas encoresauvée. En fait, les dernières semaines sont souvent celles qui importent leplus, et le plus haut niveau de qualité, et de la quantité des cultures àengranger, dépend de ce qui se passera durant ce moment le plus crucial del'étape ultime de la saison… Le temps des récoltes tardives est arrivé!

La missionÊtre bien préparé est l'un des meilleurs atouts dont vous pouvez bénéficier, non seulement cela varendre votre saison de récolte plus facile et plus rapide, mais la préparation fait aussi des merveilles pourabaisser le niveau de stress. Assurez-vous que vous possédez bien tous les accessoires et lesfournitures dont vous aurez besoin bien avant de sauter dans le camion vers le lieu de culture. N'oubliezrien, on ne sait jamais si la plantation sera prête pour la récolte ou éventuellement déjà en phase critique.

Juste avant la récolteUne fois que les inflorescences ont commencé à mettre leur mûrissement en action, il ne restera plusbeaucoup de temps avant que les phases finales apparaissent. Bien qu'il soit préférable de prélever desclones à partir d'une plante qui n'a pas encore atteint son stade de la floraison, les boutures prisesmaintenant seront viables et prêtes à survivre. Si vous n'avez pas produit de graines pour l'annéeprochaine, c'est une bonne idée, surtout si vous avez des plantes parfaitement adaptées au climat devotre région où la finition de votre culture sera parfaite. Les clones peuvent être remis à en phasevégétative à l'intérieur et être utilisés comme plantes-mères pour la plantation de l'année prochaine. Lesbranches les plus basses, par exemple, seront un peu en retard dans leur croissance et leur prélèvementà des fin de bouturage sacrifie moins de bourgeons en fleur. Un moyen facile de les transporter jusqu'àla maison est de placer les boutures dans un pot Mason rempli d'eau. Les tiges prélevées y seront trèsbien durant plusieurs heures et cela, jusqu'à ce que vous arriviez de retour à votre chambre de cultureet qu'elles peuvent être plantées dans le milieu d'enracinement où vous souhaitez les faire prendreracine. Lorsque vous aurez acquis l'audace de prélever des boutures tardives, avec cette méthode, plusde 50 clones peuvent être mis dans un seul pot.

Un pulvérisateur contenant une solution d'1ml de peroxyde d'hydrogène à 35 % par litre d'eau est unautre équipement à ne pas oublier. Si une moisissure ou de la pourriture sont repérées, cette partie de

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la plante en phase de mûrissement devra être enlevée immédiatementet la zone infectée sera pulvérisée avec la solution de peroxyde afin deminimiser la propagation des agents pathogènes et leurs dégâtstoujours frustrants si près du but.

Si la progression de la moisissure (voir photo à droite) est très avancée,vous devez récolter de façon précoce afin sauver tout ce que vouspouvez de la récolte. Essayez de réduire la coupe des branches,parce que ces plaies ouvertes sont des endroits où la moisissure seformera généralement en premier. Une autre bonne solution pour labouteille de pulvérisation est de la remplir d'acide fulvique. Lapulvérisation de ce produit sur les inflorescences environ 7 à 10 joursavant la récolte donnera des différences remarquables au niveau de laquantité de produit final obtenu par plante. Cependant, il ne faut pasmettre les deux produits dans le même flacon, ni les pulvériser aumême moment.

Récolter les fruits de votre labeurLe point précis de maturité dépend de nombreux facteurs, le premierétant la génétique de la variété cultivée. La plupart des régionsgéographiques possèdent leurs souches célèbres parce qu'elles sontacclimatées de fait à cette région particulière. En règle générale, que cesoit au Canada ou dans le nord des États-Unis, la plupart des variétésde plantes cultivées en plein air arriveront à maturité, en fin de saison,entre le milieu de septembre et le milieu d'octobre. Les facteursenvironnementaux jouent donc un rôle important. Un été chaud et secjuin signifie plus de travail dans le domaine de l'arrosage, mais laplantation va aussi mûrir un peu plus tôt. La température nocturnebeaucoup plus faible que durant la journée est un autre facture,d'autant plus avec des plantes sensibles au gel. Comme pour la cultureen intérieur, ouvrez les yeux et observez les indicateurs annonçant queles cultures sont prêtes pour la récolte… maintenant! Il est parfoisdifficile pour le jardinier d'intérieur, comme d'extérieur, de détermineravec précision le moment exact où les fines herbes, les légumes ou lesfruits sont parfaits pour le ramassage. Chaque type spécifique deculture varie en fonction de la variété à laquelle il appartient.

La plupart des légumes ou des fruits sont prêts à ramasser lorsqu'ils sedétachent facilement de l'arbre et que le fruit ou le légume s'enlèvelorsque vous lui donnez une légère et douce torsion sur le côté. Unautre indicateur est la couleur des graines dans le noyau. Si vous êtesencore dans le doute, contrôlez un échantillon. Pour éviterd'endommager la tige lorsque vous récoltez, ne tirez pas directementsur le fruit, mais tenez-le plutôt dans votre main, puis inclinez-le vers lehaut, et tournez-le pour le séparer de la branche en lui impulsant unmouvement de rotation. Récoltez tous les fruits, même s'ils sontdifformes, afin de garder la plantation productive. La durée de stockagevarie, allant de quelques semaines à 6 mois suivant la variété et dumode de conservation (bocaux, congélation, plantes séchées, etc.).

Si vous cultivez des oignons ou de l'ail, ils sont généralement prêts àrécolter lorsque les feuilles commencent à brunir. Utilisez une fourchepour récolter les bulbes, et laissez-les sécher à l'extérieur au soleilpendant quelques jours, puis stockez-les dans un endroit frais et sec.Vous pouvez tresser les feuilles séchées et accrocher les grappes surun support ou rogner les feuilles et les racines, et mettre les bulbesdans des sacs de maille avant de les accrocher dans une pièce bienaérée. Si nécessaire - lors de la récolte de variétés de plantes vertes

touffues à feuilles comestibles -, une paire de ciseaux, une petite hacheou une machette vous permettront d'élaguer les grosses branches enun éclair. Pour récolter ce genre de plantes rapidement et leur faireprendre moins de place dans le sac, la méthode la plus rapide consisteprobablement à donner des coups de hache du haut vers le bas lelong de la tige principale. Toutes les branches seront coupées auxentre-noeuds et s'insèreront bien à plat dans le sac. Des ciseaux Fiskars,ou des ciseaux avec poignées à ressort, vous épargneront desdouleurs et de souffrir du syndrome du canal carpien lors de larécolte ou de la manucure. Investissez donc les vingt dollars!

Si vous voulez avoir un jardin continuellement couvert de grandesplantes buissonnantes comestibles, que vous pouvez utiliser àl'année dans la cuisine et dans la maison, le secret réside dans lafréquence de l'ébourgeonnage et du pincement des branchessecondaires. Faites la récolte, puis laissez le temps à la plante dese régénérer à nouveau avant la récolte suivante. Si vous faites celaassez souvent, en un rien de temps, vos plants de fines herbes etautres variétés seront grands et luxuriants.

Bonne récolte!

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INTRODUCTION

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Des cueillettes tardives en imagesRécoltés en automne, parfois encore verts, la

plupart de ses fruits sont destinés à êtreconservés jusqu’au printemps suivant.

1. Pommes — 2. Poires — 3. Kiwis — 4. Prunes — 5. Raisins 6. et 7. Châtaignes et marrons — 8. Chanvre industriel à maturité.

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NOUVELLES & BRÈVES

Musique pour vos plantes : L’album électro-ambient du groupe suédoisCarbon Based Lifeforms est judicieusementintitulé « [ Hydroponic Garden ] »

Classés numéro 1 des chartsambient de ww.mp3.comdurant un an, les incon-tournables Carbon BasedLifeforms ont toujours été ungroupe mystérieux, travail-lant leurs correspondancesavec leurs fans via les voiesparallèles du Web.

Leur premier album tantattendu devait absolumentvoir le jour. « [ HydroponicGarden ] » ou 11 morceauxambient groove acid etelectro innovants. Secret ethumble, ce duo suédois,composé de JohannesHedberg et Daniel Ringström(ex-Notch, TSR), nous offreun voyage sonore aux struc-tures cristallines et pro-fondes, qui sont à la foismélancoliques et ensoleil-lées. Très contrasté et origi-nal, l'album « [ Hydroponic

Garden ] » oscille comme une fantaisie aux intonations mélodieuses, hypnotiques ettrancey évoluant vers des moments de douceur méditative sans sombrer dans l'isolation-nisme. Chaque morceau est créé comme uneexploration de nos paysages intérieurs et dutemps. CBL invente une combinaison entrepureté des rythmes lo-fi et amplitude des cli-mats orchestrés en morphing. Ne passez pasà côté de cet album, CBL ayant été capablesde créer des formes musicales séduisantes etnouvelles, un monde électronique bien à eux.Unique.

Enregistré en Suède dans les studios Roomwith a view et M.U.S. Studio et masterisé enFrance par Huby Sea.

Carbon Based Lifeforms, [ Hydroponic Garden ],Ultimae Records (2003).

– Ultimae | records (Source : www.ultimae.com) Phot

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Le duo suédois d’électro-ambientCBL s’est formé en 1996.

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NOUVELLES & BRÈVES

Arts :Le tableau « Le Jardin à Auvers » est bien une œuvre du peintre Vincent Van Gogh

À Paris, la Cour de cassation a rejetéun pourvoi concernant un arrêt dela cour d'appel de la ville qui avaitrefusé en 2001 d'annuler la ventedu « Jardin à Auvers » (64 x 80 cm),reconnaissant du même coup etde manière définitive la paternitéde Van Gogh sur cette œuvre.

Le 7 mai 2001, la cour d'appel deParis avait refusé de prendre encompte les demandes des pro-priétaires de la toile, héritiers dubanquier Jean-Marc Vernes, quisouhaitaient remettre en cause l'ac-quisition de ce tableau en 1992 parleur père qui, selon eux, n'auraitjamais acquis une œuvre entachéede suspicion.

Dans le courant des années 1990 ont en effet circulé dans la presse des rumeurs et des tenta-tives de démonstrations tendant à prouver que le tableau n'aurait pas été peint par Van Goghmais par Claude-Emile Schuffenecker, sous prétexte notamment que son temps de séchageaurait dépassé la date du suicide de Van Gogh et que son pointillisme partiel n'était pas typiquede la période d'Auvers.

Mises en cause « fantaisistes »

Les critiques qui avaient mis en doute la paternité du peintre hollandais sur cetableau avaient cependant été formellement démentis par une expertise duLaboratoire de recherche des Musées de France de juin 1999, authentifiantl'œuvre de Vincent Van Gogh.

Dans son arrêt de 2001, la cour d'appel avait qualifié de « fantaisistes » les misesen cause de la paternité du tableau.

La Cour de cassation a doncconfirmé cet arrêt en estimantque « la cour d'appel a sou-verainement retenu que l'exa-men des différents élémentsinvoqués par les consortsVernes confrontés à l'analyse

scientifique et historique du tableau ne perme-ttait pas d'établir que l'attribution de l'œuvre àVincent Van Gogh était douteuse ».

– Source : Le Nouvel ObservateurPhot

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NOUVELLES & BRÈVES

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 1 - NUMÉRO 0

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L'université McGill et le CRDI lancent de concertun projet urbain dans trois métropoles :« Vers un paysage comestible »

Au Forum urbain mondial tenu à Barcelone, enEspagne, l'Université McGill et le Centre de recherchespour le développement international (CRDI), deuxétablissements canadiens, ont annoncé le lancementd'un nouveau projet de recherche d'enverguremondiale qui pourrait avoir une influenceconsidérable sur la façon dont les urbanistes, lesarchitectes et les édiles municipaux envisageront lesvilles de l'avenir.

Le projet Vers un paysage comestible, qui durera troisans, démontrera qu'il y a lieu de valoriser l'intégrationpermanente de l'agriculture à l'aménagement urbain età l'architecture domiciliaire. Avec l'aide du CRDI, leGroupe sur le logement à coût modique de l'Université

McGill et le Programme de gestion urbaine du Programme des Nations Unies pour lesétablissements humains (ONU-HABITAT) coordonnent les travaux de recherche qui serontexécutés dans trois villes : Colombo, au Sri Lanka, Kampala, en Ouganda, et Rosario, enArgentine. « On perçoit les villes modernes comme des centres de consommationalimentaire et les zones rurales comme étant vouées à la production, selon le professeurVikram Bhatt, qui dirige le Groupe sur le logement à coût modique de l'Université McGill.Concepteurs et urbanistes ont tendance à créer des paysages urbains qui sont beaux, etnon utiles. Mais il existe déjà plusieurs types d'agriculture urbaine dans le monde (jardinsaménagés sur les balcons, élevages avicoles et autres). Ce que nous apprendrons dans cestrois villes permettra d'enrichir le paysage urbain aussi bien au Nord qu'au Sud. »

Dans chacune des trois villes, une équipe comprenant des fonctionnaires municipaux, desarchitectes et des urbanistes travaillera en étroite collaboration avec la population locale.Les chercheurs mettront à l'essai divers modes d'intégration des jardins potagers àl'architecture domiciliaire afin de démontrer les avantages de l'agriculture urbaine. On achoisi les trois villes au moyen d'un concours et de façon à tenir compte tant de labiodiversité de la planète que de différentes formules permettant d'associer vie urbaine,travail et production alimentaire.

Étant donné l'essor sans cesse croissant de l'urbanisation, les villes, où qu'elles soient —mais surtout dans les pays en développement — doivent relever des défis de plus en plusgrands pour ce qui est d'offrir à leurs habitants une eau propre, des installations sanitairesadéquates et la sécurité alimentaire. Ce projet, qui améliorera les conditions de logement,augmentera le revenu et assurera la sécurité alimentaire des démunis, contribuera à laréalisation des objectifs de développement des Nations Unies pour le millénaire.

Les résultats du projet Vers un paysage comestible seront présentés au Forum urbainmondial 2006 de l'ONU-HABITAT à Vancouver, au Canada. Le Centre de recherches pourle développement international, organisme canadien, est un des chefs de file mondiauxde la production et de l'application de connaissances nouvelles afin de relever les défisdu développement international. Depuis plus de 30 ans, le CRDI collabore étroitementavec des chercheurs des pays en développement à la recherche de moyens d'édifier dessociétés en meilleure santé, plus équitables et plus prospères. – Source : www.mcgill.ca

Une fontaine? D’accord! Desnains de jardins? C’est moins sûr!

Les jardins associent lacombinaison parfaite entrebeauté et utilité. Une fontaine aubon endroit peutconsidérablement améliorer toutdécor de jardin ou égayer uneroseraie. En outre, vous n'avezpas besoin de nains de jardin,car juste avec une bonneconception, une sélection bienchoisie de plantes et delégumes utiles, vous aurez unjardin magnifique.

– City Farmer, Office canadiend’agriculture urbaine (Source :www.cityfarmer.org)

L’industrie pharmaceutiquecherche son modèlegénomique dans l’informatique

Qu’il s’agisse de séquençagedu génome ou d’analyse desprotéines, les technologies àhaut débit ont rempli lesdisques durs des chercheursde quantités énormesd’informations. La question estdésormais de les interpréter. « Certains pensent que labiologie systémique [lesmodèles informatiques] détientla clé qui permettra deréassembler toutes cesinformations et d’accélérer ladécouverte de nouveauxmédicaments », lit-on dans larevue Nature Biotechnologyd’octobre 2004.

– Source : www.centrale-sante.net

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Une colonie de fourmis à l'assaut de l'AustralieEn Australie se joue depuis une dizaine d’années un drame écologique . En effet, une arméede fourmis a mis l’île en coupe réglée en dévastant tout sur leur passage et en massacrant parmillions les crabes rouges. Devant ce carnage, les biologistes de l’Organisation de la recherchescientifique et industrielle du Commonwealth (CISRO) ont décidé de réagir. Ils espèrentéradiquer ces fourmis invasives d’ici trois ans.

Sur l’île australienne de Christmas située dans l'océan Indien, les crabes rouges, populationendémique, étaient encore, il y a quelques années, entre 80 et 120 millions à vivre dansl'humidité de la forêt équatoriale. Depuis 1989, cette colonie subit dans ses rangs des pertesconsidérables. Elle est menacée de disparition depuis l’introduction par l’homme d’unevariété de fourmis redoutable, la fourmi jaune folle. Cette dernière, d'origine africaine, estconnue pour son agitation frénétique et pour raffoler de la chair de… crabe.

Chaque année, lors de la migration en masse des crabes vers le bord de mer, tapies sur le bord du chemin, les fourmisfolles attendent leurs proies. Une fois repérées leurs victimes innocentes, elles les attaquent à l'acide formique pour lesaveugler, avant de s'immiscer dans leur carapace pour les dévorer toutes crues...

Ce drame animal ne pourrait avoir que de faibles conséquences si les crabes rouges ne jouaient pas un rôle essentiel dansla préservation de la forêt équatoriale de Christmas. En les sauvant, les écologistes espèrent aussi sauver la forêt.

Le seul moyen que les scientifiques aient trouvé pour se débarrasser de ces intrus est l’épandage de granulés au bon goûtde poisson, mets si cher aux fourmis jaunes folles, fourrés à l’insecticide. La guerre a déjà commencé, et les premiersrésultats devraient bientôt se faire sentir. – Source : Sciences et Avenir

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NOUVELLES & BRÈVES

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PLANTES CULINAIRES

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R.)D’un geste mesuré, la cuisinière verse une

infime quantité de poudre rouge dans lasoupe de poisson qui vire au jaune. Unparfum sourd et tenace envahit la pièce,drainant avec lui des visions de vacancesbleues, d’Orient lointain, splendide etfascinant. Mystérieux safran! Lorsqu’on l’utiliseen cuisine, connaît-on seulement son origine ?Est-ce l’écorce d’un arbre comme la cannelle,un rhizome comme le gingembre, peut-êtrequelque liane évanescente s’épanouissantsous les pluies chaudes de la mousson?

Foin d’imagination débordante, le safran esttiré d’une fleur de crocus fort semblable àceux qui émaillent nos pelousesmontagnardes dès la neige fondue. Lesbotanistes le nomment Crocus sativus, c’est-à-dire cultivé. Il appartient à la famille desiridacées, comme les glaïeuls et, bienentendu, les iris, mais il se distingue desautres crocus de deux façons : d’abord, il nefleurit pas au printemps, mais en automne;ensuite, et c’est là l’essentiel, sur les pétalesd’un beau violet pâle, se détachent lesstigmates, trois grandes flèches rouge vif : delà sera tiré le safran ; les étamines, pourtantd’un beau jaune, n’ont aucune valeur.

Le Népal serait la région d’origine du safran.La longue tradition de son utilisation commecolorant y est connue depuis la nuit destemps et les moines bouddhistes teintentencore leur vêtement à l’aide du safran selonune tradition qui elle-même se perd avec lemystère de son origine. Les botanistes quiaccompagnaient Alexandre le Grand lors deses conquêtes aux confins de l’Inde auraientrapporté le safranen Grèce, ce quiexplique saprésence pérennedans tout lebassinméditerranéen.

Le safran fut utilisédès lors dans lescivilisationsméditerranéennespour trois usagesdistincts : aromatealimentaire,

Crocus Par Ch. Rémy (Source : Femme D’Aujourd’hui)

sativusLe safran ou 100 000 fleurs de crocus

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colorant et symbole religieux. Ainsidonne-t-il aux voiles des jeunes mariéesde Tyr (au Liban) un jaune vert éclatant.Selon la légende le safran teint les drapsde l’amour, et le mythe de ses vertusaphrodisiaques reste tenace sur les rivede l’actuel Liban. Les Phénicienspassaient d’ailleurs leurs nuits de nocesdans des draps colorés au safran. Mais,en Perse, c’est au cours des cérémoniesmortuaires qu’il est employé. Quant auxRomains, ils jonchaient le sol de sesfleurs les jours de fête.

Les Arabes, ces grands colporteurs,l’implantèrent en Afrique du Nord, puis enEspagne où il fleurit toujours sous les ailesdes moulins. Mais, en France, cette fleurpousse-t-elle ?

Certes, elle le fit et d’une manière intensivedans une région où l’on pourrait s’yattendre le moins : en Beauce ou peut s’enfaut, plus précisément dans cette partie duGâtinais située au nord-est d’Orléans, là oùla forêt solognote, barrée par la Loire, cèdele pas aux grands champs.

Attention au safran bâtard ou faux safran,aussi parfois appelé safran mexicain (!), etqui est originaire de… l’Asie occidentale.S’il en a bien la couleur, des stigmatesjaune soleil virant à l’orange brûlé enséchant ou en vieillissant, il est loin d’avoirla concentration en arôme du véritablesafran. Il vous faudra en effet cinq fois plusde stigmates de safran bâtard (ouCarthamus tinctorius, annuelle de la familledes Astéracées) que de vrai safran pourparfumer un plat à la même hauteur! Enraison de son prix élevé (il faut cueillir plusde 100 000 fleurs pour obtenir cinq kilos

de stigmates, qui une fois séchés, donnerontun kilo de safran), on utilise souvent dessuccédanés en cuisine : le safran bâtard, lecurcuma, les pétales de souci ou desproduits d’imitation comme Rizdor, Afral ouSpigol (qui ne contiennent que 1% desafran). Le safran est tout simplement la pluschère des épices!

Le délicieux parfum du safran accompagnetrès bien les plats de poissons, les fruits demer, ainsi que les mets originaires de l’Indecomme les currys ou caris.

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TRUCS & ASTUCES

Choisir des semences sur catalogue : quelques facteurs à considérer

Prolonger la saison de croissance des plantes en commençant par des semis àl'intérieur, en attendant que les conditions extérieures soient favorables, vouspermet de transplanter des plantules saines au bon moment. Puis, à la fin de lasaison, la récolte et la sauvegarde de vos graines est facile, mais vous devezégalement savoir comment éventuellement choisir les semences dans un cataloguecommercial. Voici quelques conseils.

Par J. Turcotte (© Hydrotimes, 2005)

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TRUCS & ASTUCES

Semences de variétés anciennes

Tout en offrant des graines seulement par correspondance ou sur Internet, denombreuses pépinières sont spécialisées dans les plantes vivaces et annuellestraditionnelles, les fines herbes classiques et les légumes oubliés (« heirloomvegetables »). Elles vendent principalement des semences organiques, àfécondation libre, dont l’héritage et la lignée sont certifiés pour la culture à la maisonou les marchés biologiques en pleine croissance. Des semences de légumes non-hybrides, de fleurs, de fines herbes sont votre meilleure source pour la culture delégumes anciens. C'est dans les années 1970 que les semences hybrides ontcommencé à proliférer dans le commerce des graines. Certaines variétés anciennessont beaucoup plus âgées, certaines remontant apparemment à la préhistoire.

Cependant, tout le monde n'est pas d'accord sur ce qu'est une graine (ou unevariété) ancienne. Pour beaucoup de jardiniers et scientifiques, une variété anciennea été développée depuis un certain nombre d'années ou depuis une dateparticulière. D'autres pensent qu’une variété ancienne doit avoir transmis sescaractérisques d’un membre de sa famille à l'autre depuis de nombreusesgénérations. Enfin, il existe des « variétés anciennes commerciales » qui,historiquement, ont été introduites il y a plusieurs années, qui ont été enregistréesspécifiquement pour le commerce, et qui sont toujours vendues de nos jours, enoffrant les mêmes caractéristiques puissantes de leurs parents d'origine.

Pour qu’une plante puisse être considérée comme ancienne, elle doit provenird'une lignée qui est cultivée depuis plus de 70 ans. Les tomates « heirloom » offrentla plus grande sélection de cette catégorie de plantes. Les variétés anciennesdoivent être à fécondation libre. Les semences à fécondation libre peuvent êtrerécoltées à partir des plantes de l'année en cours et cultivées l'année suivante.

Intérieur / extérieur

Cultiver ou non une variété à l'extérieur dépend de la longueur de la saison dontvous disposez. Toutes les variétés extérieures ou intérieures/extérieures figurant dansles catalogues de semences proposent une date approximative de récolte àl'extérieur. C'est un des aspects les plus importants à considérer et il estcomplètement déterminé par des ratios clés. Vous souhaitez des plantes quiarriveront à maturité avant que les premiers gels et que les dangers du mauvaistemps n'arrivent. Plus il y aura de facteurs limitants dans la croissance de la variété,plus il lui faudra de temps pour arriver à maturité. Si vous disposez d'une saisonassez longue, la plupart des variétés figurant dans un catalogue pourront alors êtrecultivées à l'extérieur. Les dates de récolte sont approximatives et varieront selon lesconditions.

À partir de là, vous pourrez diriger votre choix en fonction de vos préférences etdes descriptions des plantes. Je cultive à l'extérieur, à l'intérieur ou sous serre un peupartout. Pour l'intérieur, ne choisissez pas des variétés qui sont référencées pourl'extérieur : elles ne s'y adapteront pas très bien. Cela peut toujours se faire, mais ilvous faudra peut-être plusieurs plants avant de réussir à les adapter. Les dates derécolte sont approximatives et varieront selon les conditions.

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1. Poser les semences entre deux tissus humides.

La germination

2. Couvrir avec une assiette.

3. Entreposer dans un lieu chaudet garder le tissu bien humidifié.

4. Rapidement, les graines s’ouvrentet un début de racine est visible.

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TRUCS & ASTUCES

Hauteur des plants

En général, les hauteurs indiquées pour chacune des variétés sont celles des plantesà pleine maturité. Lorsqu'on cultive à l'intérieur, on peut avoir un contrôle total sur lataille des plants, en les laissant grandir jusqu'à une certaine hauteur avant de lesmettre en floraison. La lumière artificielle ne pénètre pas à plus de 90 centimètresdans un jardin intérieur, donc il n'y a aucun sens à faire pousser des plants plus hautsque cette limite. Une fois que le cycle de lumière est passé à douze heures de jouret douze heures d'obscurité, la floraison débutera dans les sept à quatorze joursqui suivent.

Pendant cette période les plants vont continuer à grandir d'environ 15 à 35centimètres supplémentaires et puis s'arrêter. La taille maximale dépend aussi desratios clés et des facteurs limitants de la variété. Certaines varitétés vont pousserdavantage en hauteur. En fonction de ce ratio, la floraison devra être débutée autourde 45 à 60 centimètres pour s'achever autour de 90 centimètres. Combien detemps il faudra pour atteindre une telle hauteur dépend de la variété et desconditions offertes par le jardin.

Prix et qualité

Vous remarquerez que certaines variétés présentées dans les catalogues desemences portent le même nom mais sont offertes à des des prix énormémentdifférents. Voici pourquoi : les variétés les plus chères arrivent directement descompagnies de semences les plus importantes d'Amsterdam. Ces compagnies ontpassé trente ans à mettre au point et développer leurs variétés, dont beaucoup ontgagné de multiples prix dans le monde et en conséquence, se retrouvent avec unprix plus élevé sur le marché.

Les variétés à plus bas prix et qui portent le même nom arrivent de sélectionneursqui ont travaillé avec ces variétés hollandaises, les ont cultivées eux-mêmes, ontsoigneusement choisi les plantes mères et ont produit des semences. Ils n'ont pasinventé les variétés ou fourni la même somme de travail qui pourrait justifier le prixélevé des variétés originales. La qualité reste la même, mais les plantes peuvent varierlégèrement des plantes originales, en fonction des plantes mères choisies. Dans tousles cas, le résultat donnera une bonne représentation de la variété.

Puissance

Toutes les variétés des catalogues assurent une production en conséquence. Lesuccès éventuel de la récolte dépendra de vos goûts personnels et des conditionsdans lesquelles ces variétés seront cultivées. Personne ne teste les pourcentagesclés des composés chimiques et organiques de ces variétés et nous ne sommespas certains de la signification des chiffres quand les tests sont réalisés. Descomposés chimiques sont présents dans les glandes de résine qui se forment sur laplante durant le processus de mûrissement. Ces glandes agissent comme unbouclier pour protéger les graines de la chaleur brûlante du soleil. Par expérience,cela implique que les glandes se développeront mieux dans une atmosphèrechaude et sèche, plutôt que dans un environnement chaud et humide. Pour

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TRUCS & ASTUCES

maximiser la production de résine, il faut baisser le niveau d'humidité de la chambrede culture pendant le cycle de floraison – le plus bas sera le mieux. Mais peuimporte la quantité de résine que vous obtiendrez, cela dépend aussi beaucoupde vos goûts personnels et de vos attentes.

Rendements

Tous les rendements indiqués pour les variétés sont approximatifs et dépendenténormément de la façon dont elles sont cultivées et de la qualité del'environnement. La lumière à l'intérieur ne pénètre pas assez en profondeur et il estplutôt recommandé de cultiver un nombre plus important de plants plus petits pourobtenir un plus haut rendement de plantes de haute qualité. Les rendements les plusimportants à l'intérieur proviendront des plantes conçues spécifiquement pour cetype de culture et des hybrides à dominante spécifique pour ce type decroissance.

Notre rendement à l'intérieur est limité par la quantité de lumière dont nousdisposons et non pas par la variété que nous avons choisie. Dans un très bonenvironnement de culture, nous nous attendons donc à ce que le rendement soitle même pour chaque variété. En tant que cultivateurs, notre mission consiste àmaximiser le potentiel de nos plantes dans notre espace de culture. Pour réalisercela, nous devons expérimenter et trouver comment chaque variété réagira lemieux.

Le temps de floraison

Les durées de floraison indiquées dans les catalogues de semences pour chaquevariété donnent une indication du temps qu'il faudra à la plante pour parvenir àmaturité à l'intérieur après que le cycle sera induit par le passage de l'éclairage àdouze heures de jour et douze heures d'obscurité. Jusqu'à un certain degré, ladurée de la floraison sera affectée par l'environnement, mais c'est aussi un facteurprésent dans la plante elle-même. Certaines variétés conçues pour l’intérieur, avecleurs ratios clés de génitique et face aux facteurs limitants, fleuriront cependant plusvite que d’autres et pour les hybrides, cela sera fonction du pourcentage dechaque espèce qu'elles contiennent.

Le temps de croissance est aussi important pour le processus, ou tout au moins letemps passé avant de lancer la floraison. Certaines variétés à ratio clé de génétiquespécifique poussent très rapidement et si on attend trop longtemps avant de lesmettre en floraison, elles vont occuper tout l'espace de culture et ne pas porterpleinement fruit. D'un autre côté, si un plant n'est pas laissé en croissancesuffisamment longtemps, le rendement peut être extrêmement réduit. Dans la réalitédu processus, ces plants peuvent souvent finir par prendre la même durée detemps pour croître et arriver à maturité.

Pour conclure

En conclusion, choisissez toujours une variété qui est annoncée pour être cultivéeet croître dans les conditions que vous avez prévues.

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5. Planter les graines germées àenviron 2-3 mm (max. 5 mm)sous la surface du substrat.

Les semis

6. Garder au chaud et à l’humidité(sous un dôme par exemple).

7-8. Les plantules bien enracinéesse transplantent avec succès.

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Par Bob T. et Ted B. (avec la collaboration de Loup-Claude Leblanc)

Nous l’avonsfait à un radis!

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EXPÉRIENCE DE CULTUREL’extraordinaire aventure

en culture intérieure de Bob et Ted

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Alors que guerre au terrorisme, catastrophes climatiques etépidémies perturbent l’industrie touristique dans les pays d’Asie duSud-Est, Bob T. et Ted B., deux amateurs de culture intérieure quigèrent une école de plongée sous-marine en Thaïlande, sontrevenus en Colombie-Britannique pour l’hiver. Ils n’ont eu d’autrechoix que de quitter leur école de plongée, d’attendre que leschoses se tassent pour un jour retourner sur la presqu’île avec, peut-être, leur propre bateau de plongée. De retour au pays, ils ontdécidé de se lancer dans l’aéro-hydroponie. Voici le compterendu de leur expérience.

La préparation du projet

Dès notre arrivée, nous avonscommuniqué avec une boutiquehydroponique (le magasin BetterThan Nature Indoor Garden Center– www.betterthannature.com) afinde connaître les produits et leséquipements requis pour obtenirun rendement de fruits et légumesqui soit conséquent par rapport àla puissance d’éclairage choisie(pour nous, huit ampoules de1 000 watts feront l’affaire). Venantd’un milieu agricole, nous savonscomment augmenter la qualité etle rendement, mais nous nousdevons de vivre avec notre tempset d’essayer la culture aéro-hydroponique. Après quelquesexplications sur le fonctionnementde chacun des systèmes qui sont en démonstration dans la boutique,nous nous sommes laissés convaincre par un système économiseurd’espace construit en pyramide inversée (en forme de « V »), le PlantTier® (ou Pipe Dreams) 160 de Future Harvest. Trois Plant Tier® 160peuvent être placés dans notre salle de culture, chaque système ayantdes dimensions à la base de 240 cm sur 240 cm. Notre espace deculture est une pièce d’à peu près 115 m³. L’éclairage consiste en huitlampes Plantastar (de Sylvania) de 1 000 watts au sodium à hautepression. Le coût de chaque système est d’environ 2 465$, ce quicomprend les tubes de culture, le système d’irrigation, la pompe à eauhaute pression (qui sera immergée), une minuterie et un support en V.Nous avons aussi acheté trois contrôleurs électroniques (un parpompe) à 380$ l’unité. En effet, qui prendra en charge la fermeturedes lumières si jamais une pompe à eau venait à tomber en panne?Nous avons aussi ajouté à notre facture finale les ventilateurs, lesampoules, les filtres au charbon, un appareil de mesure multiple (le Tri-

Meter CMS de NutraDipTM contrôlant le pH, le taux de ppm et latempérature), des engrais et les réflecteurs.

De la croissance à la floraison

Nous avons utilisé le gel d’enracinement Quickroot de Plantroidspour faire démarrer nos différentes boutures et nous avons été trèssurpris de découvrir, après huit jours, que des racines de longueur

fort appréciable étaient apparues.Nous avons nourri les jeunesplantes avec un mélanged’éléments nutritifs et de vitamines(6 ml/4 L de Prop-O-Gator deHolland Secret et 1 ml/4 L deSuper B+ de Holland Secret). Onpeut remplacer ce derniersupplément par un équivalent : duSUPERthriveTM (des vitamines B1concentrées fabriquées par lecélèbre Vitamin Institute) toujoursà raison de 1 ml/4 L. Les bouturesprospèrent dans un dôme dereproduction de la marquePropagator® de Nutriculture. Nousy avons maintenu la température à27°C. Dès que les clones ontatteint une dizaine de centimètres,nous avons estimé qu’il étaittemps de les transplanter dansnos trois systèmes Plant Tier.

La croissance dans les systèmesPlant Tier a démarré en flèche et

nous avons modifié le cycle d’éclairage de 18 h (de lumière)/6 h(d’obscurité) par jour à 12 heures de lumière et 12 heuresd’obscurité par jour lorsque les plants ont commencé à dépasser12,5 cm. C’est le moment où la croissance s’accélère et où

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l’absorption optimale deséléments nutritifs se produitlorsque la solution nutritive estmaintenue à un pH de 5,8. Latempérature de la solutionnutritive doit aussi être stable(autour de 19°C). À partir dece moment, nous avons vidéles réservoirs une fois parsemaine, éliminant la solutionnutritive déjà utilisée et rinçantle système durant 24 heuresavec de l’eau pure au pH nonmodifié. La températuremoyenne est désormaismaintenue à 28°C durant lejour et entre 15,5 et 18,5°Cdurant la nuit. L’humidité ambiante ne doit pas dépasser 60%, etdoit plutôt être maintenue autour de 40%. Cinq ventilateursoscillants sont en fonction simultanément pour assurer unecirculation constante d’air frais. Deux extracteurs d’air centrifugesd’une vitesse de 3 200 r/min (tours par minute*) évacuent l’air autravers deux filtres au charbon de 60 cm. Dotés d’un ventilateurd’entrée d’air doté d’une capacité de refroidissement de29 m³/min, ils évacuent complètement l’air de la pièce en moins dequatre minutes (29 x 4 = 116 m³ – je vous rappelle que notrepièce fait 115 m³), empêchant toute hausse inopinée de latempérature de la pièce.

Problèmes rencontrés (mais vite réglés) et tests effectués

Lors de la transplantation des boutures, nousavons été surpris de constater que celles-ciétaient infestées d’acariens tétranyques et queles racines étaient envahies de larves demoucherons noirs. Nous avons vaporisé àdeux reprises de l’insecticide Botanics® deDoktor Doom contre les acariens tétranyques(durant la première et la troisième) et nousn’avons plus revu d’acariens tétranyques dansnotre espace de culture. Nous avons ajoutél’insecticide fongicide Garden Doctor® deWilson à chaque réservoir au cours des

deuxième et troisième semaines,ce qui a efficacement contrôlé laprolifération des moucheronsnoirs, sans toutefois totalement leséradiquer.

Voici notre petit truc pourmaintenir une bonne moyenne detempérature de la solutionnutritive. Le réservoir étant situé endehors de la salle de culture, surun plancher de ciment froid, latempérature à laquelle il estsoumis oscille entre 18,5 et21,5°C en fonction du jour ou de

la nuit. Nous avons fait courirun tuyau à partir de chaqueréservoir, permettant un débitconstant d’eau froide. Latempérature de la solutionnutritive arrivant dans lessystèmes Plant Tier est alorsmaintenue autour de 19°C.Cette température est idéalepour la bonne absorption desminéraux par les racines.

Pour la solution nutritive, nousavons utilisé la gammed’engrais Holland Secret deFHD, recommandée par levendeur de notre boutique

hydroponique. Bada-Bing et Bada-Bang de Holland Secret ont étéutilisés durant la phase de croissance à raison de 800 à 1 000ppm. Les plantes en floraison ont été fertilisées avec Bada-Bloomde Holland Secret à un dosage de 1 000 à 1 300 ppm. Au dixièmejour, nous avons ajouté l’engrais liquide Bud Boom Plus de HollandSecret, qui augmente le volume de floraison. Les trois dernièressemaines, nous avons ajouté l’engrais liquide Veg Boom Plus(toujours de Holland Secret) à chaque réservoir ainsi qu’enapplication foliaire.

Le temps de la récolte

Nous avons rincé tous les conduits des systèmes Plant Tier avec leproduit de nettoyage Double Flush de Quick Grow South,additionné d’eau, six à quatre jours avant la récolte. Les trois

derniers jours avantla récolte, nousavons terminé lerinçage desconduits et desréservoirs avecuniquement del’eau pure au pHnon modifié afind’évacuer toutrésidu de produitnutritif.

Deux semaines avant la récolte, nous avons commencé à faire leménage dans les systèmes, enlevant les feuilles jaunies et toutsurplus de feuillage qui entravait le bon développement dessommités fleuries (ou des fruits). Il est essentiel d’entreprendre unrinçage au moins cinq jours avant la date de la récolte (commevous l’avez vu plus haut, nous l’avons fait en deux étapes de troisjours).

Avec les Pipe Dreams de Future Harvest, certains cultivateursestiment qu’ils n’ont pas besoin d’utiliser des réflecteurs, que seulun revêtement de Mylar noir et blanc est requis. Nous n’avons pasosé écouter ce conseil cette fois-ci, mais nous tenterons unenouvelle expérience avec du Mylar. Pour notre deuxième

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expérience, nous allons aussi ajouter un générateur de dioxyde decarbone (CO2) à notre salle de culture. Nous verrons quel apportsupplémentaire permet cet ajout. Tout ce qu’on peut dire de cettepremière récolte en aéro-hydroponie, c’est qu’aux plans durendement et de la qualité par ampoule dans un système Plant Tier,nous avons été comblés!

Source : Future Harvest Development

* Au besoin, utilisez une calculatrice de révolutions par minute enligne à : www.profweb.qc.ca/lveillette/RPM.htm.

Légendes des illustrations

(De la page 26 à la page 29, de gauche à droite et de haut en bas)

1 et 8. Voyez la taille de ce radis rose – sans commentaire – il parle de lui-même. – 2. Vue de l’ensemble d’un système vide; l’inclinaison, due à laconstruction en « V » du système, permet d’optimiser la répartition de lalumière. – 3. Dans toute bonne salle de culture, une ventilation adéquateest essentielle pour l’évacuation de la chaleur. – 4. Chaque plant peut sedévelopper et chaque sommité reçoit suffisamment de lumière pour biense développer. – 5 et 6. Gros plan des racines dans les paniers du systèmePlant Tier. – 7. Les racines se développent très bien dans le système PipeDreams et l’efficacité d’un tel système semble ici évidente.

Disponible chez Future Harvest Development

Système aéroponique à étages Pipe DreamsAvec les systèmes Pipe Dreams de FHD, doublez la performancede votre jardin! Récoltez plus souvent et optimisez votre espacede culture! Pipe Dreams est un système avant-gardiste fabriqué àpartir de matériaux haut de gamme. Ses tubes recouverts en titanepréviennent la propagation des algues et autres pathogènes etvous permettent de garder votre système en bon état pour unepériode plus longue. Étagé sur plusieurs niveaux, le système vouspermet de maximiser l'espace disponible. Tous les systèmes sontentièrement équipés avec des tubes, pots, pompe, réservoir,minuterie et toute la plomberie nécessaire pour l'assemblage. Unetente de réflexion est également disponible.

Engrais Holland SecretL’engrais Holland Secret est un nutriment scientifiquement formuléqui contient tous les éléments qui sont essentiels aux plantes.Comme il ne laisse aucun résidu, il ne modifie pas la saveur. AvecHolland Secret, dites adieu aux problèmes de blocage des tuyaux!

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GESTION DES PARASITES

Comment se débarrasser des parasites sur les plantes que l’on rentre de l’extérieur

Doktor Doom est le vendeur numéro un de produits pour la lutte contre lesinsectes dans l’industrie hydroponique et le jardinage à l'intérieur dans toutel’Amérique du Nord. En suivant les méthodes qu’il décrit dans cet article pourcontrôler les insectes ravageurs et les odeurs, vous aurez moins de maux de têteet une récolte magnifique.

Les dix principales mesures recommandées pour prévenir les infestationspossibles lors de votre opération de transfert des plantes à l’intérieur sontsuivies de cinq autres astuces pour prendre soin de vos plantes une fois àl’intérieur. Renseignez-vous sur les produits offerts par Doktor Doom dans votrecentre de jardinage favori ou visitez son site Internet pour connaître lesdétaillants les plus proches.

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Par Doktor Doom

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GESTION DES PARASITES

1. Assurez-vous de bien nettoyer et fumigervotre environnement de culture avant d’yplacer des plantes. Lavez toutes les surfacesavec de l’eau chaude et savonneuse, etlaissez sécher. Ensuite, pour sécuriser unenvironnement bien stérile, vous pouvezutiliser le Surface Deodorizer de Dr Doom(ce produit est reconnu aux États-Uniscomme désinfectant de surfaces dures), quilaissera une couche invisible sur toutes lessurfaces traitées afin d’éliminer la moisissure,la pourriture, les champignons et lesbactéries avant qu’ils ne s’incrustent. Il estparticulièrement efficace contre l’oïdium etla pourriture grise. Une fois ce traitementcomplété, traitez toutes les surfaces devotre jardin intérieur à l’aide d’un insecticiderémanent, comme le vaporisateurinsecticide Residual Surface. Appliquez-lesans compter aux craques, crevasses, murs,planchers, plafonds et à tout équipementde culture : pots, bâtons, paniers, substrat(laine minérale, pierres de lave, etc.). Ceproduit rémanent tuera les insectes pendantdes semaines après une seule application.

2. L’éclairage intense de l’horticultureentraîne un besoin d’air frais. Même les filtresgrillagés très fins ne peuvent attraper tous lesinsectes aspirés par les ventilateurs.

L’insecticide rémanent tue les insectes avantleur entrée. Comme précautionadditionnelle, traitez les filtres et la paroiinterne des tuyaux de ventilation.

3. Si vous cultivez à partir de boutures,assurez-vous d’obtenir des plantules sansinsectes. Si vous avez un doute, utilisezBotanics de Dr Doom avant de placer lesboutures dans leur nouvel environnementde croissance.

4. Une fois votre pièce installée et enfonction, gardez l’œil ouvert, car vous avezcréé un environnement idéal pour unereproduction rapide.

5. Lorsque vous procédez à la taille ou quevous enlevez des feuilles mortes, sortez lesrésidus de votre jardin immédiatement : ilsreprésentent un terrain de reproductionparfait pour les insectes.

6. Assurez-vous de porter des vêtementsstériles dans votre environnement deculture. Les insectes prédateurs sontsouvent microscopiques et passeront del’extérieur à vos vêtements : portez desvêtements lavés à l’eau très chaude, toujoursles mêmes, et ne les amenez jamais à

l’extérieur. Cela réduira grandement voschances d’amener vous-même des insectesdans votre jardin.

7. Ne permettez pas à des visiteurs d’entrerdans votre salle de culture, à moins queleurs vêtements soient extrêmement stériles.

8. Ne permettez pas à vos animaux decompagnie d’entrer dans votre salle deculture, car ils peuvent être porteursd’insectes microscopiques.

9. Utilisez régulièrement les fumigateurs TotalRelease de Dr Doom dans la salle de culture.Ces fumigateurs vont détruire les insectesavant qu’ils ne causent un problèmeimportant. On peut utiliser les fumigateurs àtout moment su cycle de culture. Nous vousrecommandons toutefois de cesser leuremploi lors des deux dernières semaines decroissance. Si vous décelez des insectes à cemoment, utilisez le vaporisateur insecticideBotanics, que l’on peut utiliser en toute sûretéjusqu’à trois jours avant la récolte.

10. Pour comprendre ce à quoi vous vousattaquez, il est essentiel d’identifier l’insecteprédateur et d’en apprendre davantage surson cycle de vie.

A – 10 mesures préventives lors du retour des plantes à l’intérieur

Voici quelques conseils essentiels afin d’éviter les ravages potentiels d’une infestation :

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Doktor Doom, compagnie basée en Ontario, offre une gamme complète d’insecticides et d’agentsde protection parmi les mieux conçus pour combattre aussi bien les pestes qui s’attaquent auxplantations qu’aux animaux domestiques ou encore aux habitations. Doktor Doom a aussidéveloppé des agents de protection qui vont s’avérer essentiels cet été pour repousser lesmoustiques et, en particulier, les bibittes porteuses du terrible virus du Nil. Les insecticides de DrDoom, dosés à 0,50 de pyrèthre, tuent les insectes au contact. Ils constituent un moyen idéal pourvaporiser vos plantes sans « étouffer » celles-ci. En effet, la plupart des insecticides actuellement surle marché sont fabriqués à base de savon et d’huile, produits qui obstruent la résistance stomatiquedes feuilles. La photosynthèse est ainsi dangereusement enrayée, ce qui a des répercussionsnéfastes sur le rendement au moment de la récolte. La phototoxicité ainsi engendrée provoque ladégradation du plant. D’après les études réalisées par la compagnie Dr Doom, en remplaçant votreinsecticide habituel par l’un des produits de sa compagnie, vous pouvez avoir une récolte trois foissupérieure à celle que vous obtiendriez en traitant vos plants avec un autre insecticide. Les plantsrespirent, sont en meilleure santé et les vaporisateurs de Dr Doom sont ainsi conçus que l’on peutvaporiser en tenant le contenant à l’envers, ce qui permet d’atteindre le dessous des feuilles etd’éliminer ainsi toute la vermine, même dans les endroits les plus inaccessibles de la plante.

2. Insecticide aérosol pour plantes Botanic’s de Doktor Doom

Ce produit, idéal pour les fleurs de la maison ou le potager, offre les caractéristiques suivantes :

1. Idéal pour le jardinage bio. 2. Insecticide à la plus haute concentration en pyrèthre (0,20%) disponible en aérosol pour plantesau Canada.3. Sans butoxyde de pipéronyle – un composant actif non approuvé au Canada pour le jardinagebio.4. Pour vaporisation sur cultures vivrières, arbres fruitiers, potagers, plantes d’intérieur, vignes, gazonset toute autre plante. Parfait pour les asters, azalées, bégonias, géraniums, Saintpaulia, impatiens,chrysanthèmes, dahlias, delphiniums, glaïeuls, iris, soucis, lierres, pétunias, roses, mufliers, conifères,petits arbres à feuilles caduques, arbustes et vignes. Et aussi pour les légumes comme le chou, lescarottes, les tomates, les pommes de terre, le brocoli, les oignons, les haricots, les betteraves, lespetits pois, les concombres, les navets, les laitues, les courges et les asperges.5. À utiliser jusqu’à trois jours précédents la récolte.

3. Fumigateurs à haute pression de Doktor Doom

1. Chasse et tue les moustiques et des centaines d’autres insectes.2. Détruit les punaises de lit, puces, tiques, pucerons, spider mites, araignées, cafards et denombreux autres insectes.3. Idéal pour utilisation en résidences, cottages, véhicules de caravaning, garages, serres, dessous degaleries avec nids de guêpes, bacs de vidange, etc.4. Approuvé pour utilisation en culture sous serres.5. Sans activité résiduelle durable – à base de pyrèthre.6. Réentrée aisée d’une à trois heures en fonction de la taille du fumigateur utilisé.7. Trois tailles faciles d’emploi.8. Peut être utilisé à l’extérieur par temps calme pour éliminer les moustiques dans votre cour, sur etautour de vos galeries, patios, bacs à sable, etc.9. Marque déposée.

1. Présentation de la compagnie

B – Sélection de la gamme de produits de Doktor Doom

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Pour plus d’informations, contactez Doktor Doom au 1-800-452-023ou par e-mail: [email protected].

Bonne culture !

Source : www.doktordoom.com.

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1. Contrôle des moustiques porteursdu virus du Nil (N.B.: Ce produit n’estpas encore approuvé par leGouvernement du Canada).2. Contrôle durable des moustiques etde centaines d’autres insectes.3. Pour utilisation sur les chevaux, lebétail et dans les granges, résidences,hôpitaux, motels, hôtels, écoles, etc.4. Valable sur des centaines d’autresendroits – produit très polyvalent.5. Marque déposée.6. Un vaporisateur de 650 gr peut

traiter approximativement 3000 pieds carrés de surface.7. À utiliser en association avec d’autres produits de Doktor Doompour un contrôle optimal des moustiques en intérieur comme àl’extérieur.8. Des marques similaires sont approuvées aux USA pour l’utilisation surles vêtements – tout moustique qui se pose sur une surface traitée estéliminé.

4. Insecticide aérosol Résiduel et Contact de Doktor Doom

1. Action continue d’élimination descafards sur 60 jours.2. Contrôle résiduel durable decentaines d’insectes sur les vignes,arbres, sous-bois, haies, fleurs,pelouses, patios, galeries et toute autreplante ou surface.3. Tue les pucerons, fourmis, whiteflies,guêpes, frelons, coléoptères, puces,tiques et des centaines d’autresinsectes.4. À utiliser en association avecd’autres produits de Doktor Doompour un contrôle optimal desmoustiques en intérieur comme àl’extérieur.5. Marque déposée.

5. Insecticide pour Maison et Jardin de Doktor Doom

ACCÉLÉRATEUR DE FLORAISON

Conçu pour les professionnels, LIQUID BUDest un accélérateur de floraison liquide depremière qualité qui répondra aux besoins ducultivateur qui désire obtenir des bons résultats.

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MARÉE VERTE

La technique de la marée verte en jardin perpétuel

La technique de la marée verte (« sea ofgreen » en anglais), développée aux Pays-Bas par souci d’économie d’électricité,s’est avérée être très efficace et propiceau rendement et à une productionéquilibrée en jardinage intérieur.

La technique associée au jardin perpétuel

En gros, la technique consiste à fairefleurir beaucoup de jeunes plantssimultanément. Très rentable pour lescultivateurs commerciaux aux Pays-Bas,puisqu'il n'y a presque pas de temps decroissance, cette technique permet defaire une récolte de plus par année, touten sauvant de l'électricité, ce qui est plusqu'évident lorsqu'on la compare auxautres techniques de culture.

Je vous propose ici une variation desplus efficaces, la technique de la marée verte jumelée à celle de la récolte continue ou du jardin perpétuel. Latechnique du jardin perpétuel consiste à introduire, à intervalle régulier, un nombre prédéterminé de plantes dansla salle de culture, pour ainsi récolter régulièrement, sans interrompre le cycle perpétuel de croissance et defloraison des plantes! Pour être en mesure d'appliquer correctement cette technique, il vous faudra deux salles deculture. La première salle sera consacrée à la croissance des plantes mères et à l'enracinement des boutures. Ladeuxième salle de culture ne servira que pour la floraison des boutures qui ont été préalablement enracinées dansla première salle! Vous pouvez utiliser la même pièce, mais il faut absolument que les deux parties en soienthermétiquement dissociées pour le cycle de lumière, car vous utiliserez un cycle d'éclairage différent pour chaquestade de culture : un cycle d'éclairage de 18/6 pour la partie de la salle consacrée à la croissance et un cycle de12/12 pour la partie de la salle consacrée à la floraison.

L’expérience MAREEverte

Par Paul Henderson

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MARÉE VERTE

Salle de croissance

Choisissez deux ou quatre plantes mères de qualité. Sous un éclairage de400 watts à halogénure métallisé, vous devriez pouvoir obtenir une bonnedizaine de boutures par semaine. Gardez toujours vos plantes mères sousdes lampes adéquates, à halogénure métallisé ou à sodium à haute pressionde 400 watts ou plus. Dans vos salles de croissance, il vous faudra aussidisposer d'un espace pour l'enracinement des boutures, qui se fait sousnéons (à lumière blanche et crue). Il ne faut pas que les rayons de la lampeà décharge à haute intensité entrent directement en contact avec lesboutures. Faites donc en sorte que les rayons de lumière provenant de lalampe à halogénure métallisé ou à sodium à haute pression utilisée pour lacroissance des plantes mères soient déviés et n’atteignent pas directement

les boutures ou utilisez un système mobile. Petite précision : Les boutures faites dans la salle de croissance seronttransférées directement dans la salle de floraison dès l'apparition d'un bon système de racines (environ 14 jours); il n'y adonc aucun délai de croissance pour ces plantes. Cette croissance est faite dans la même salle, sauf que vous utilisez lalampe des plantes mères pour la croissance des boutures enracinées! Avec cette technique, cependant, un temps decroissance ajouté vous donnera peut-être des plantes grandissant davantage en hauteur qu’en largeur à cause del'espacement serré des plantes dans le site de floraison. Il est peut-être préférable d'attendre d'avoir bien expérimentécette technique avant d'ajouter ce temps de croissance. Faites des essais et veillez à ce que les plantes ne soient pastrop en concurrence.

Salle de floraison

Pour une marée verte, placer quatre plantes dans 30 centimètres carrés estacceptable. Par exemple : on sait qu'une lampe de 400 watts couvre une surfacede 130 centimètres sur 130 centimètres, alors de 60 à 70 plantes environ peuventêtre placées sous cette lampe. Une fois les boutures bien enracinées, il est tempsde transférer les plants dans la salle de floraison. En terre, des pots carrés de 10 à15 centimètres de diamètre devraient être utilisés. Dans ce cas, utilisez un substratneutre, comme Pro-Mix® Professionnel et vérifiez qu'il ne contient pas d'engrais(vous les ajouterez vous-même!). Si vous avez l'intention d'utiliser un système goutteà goutte, ajoutez de 10 à 15% de perlite pour aider le drainage et améliorerl'oxygénation des racines (l'utilisation adéquate d'un système goutte à goutteaméliore le rendement final).

Technique perpétuelle

Prenons l'exemple suivant : vous avez une lampe de 400 W, donc une surface de130 centimètres carrés de site cultivable, ce qui vous permet d’avoir jusqu’à 64plantes. Vous voulez, par exemple, une récolte toutes les semaines, sans jamais briserle cycle perpétuel régulier. Il faut alors calculer le temps de floraison et le nombre deboutures à introduire à chaque intervalle pour ne pas briser le cycle perpétuel. Mapetite formule mathématique permet de résoudre ce petit problème :

Temps de floraison ÷ l'intervalle = section du jardin.

Donc,Section du jardin ÷ nombre de plantes = nombre de plantes à ajouter à chaque intervalle.

Ou, pour ceux qui, comme moi, ont de la difficulté en maths :Temps de floraison de la plante (par exemple, 60 jours) ÷ intervalle désiré entre chaque récolte (dans notre cas : 7 jours) = nombre de sections du jardin.

Donc, jusqu'ici : 60 jours (de floraison) divisés par 7 jours (d’intervalle) donnent 8,5 sections de jardin. On arrondit à 8 (sections).

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Ensuite,Divisez le nombre de plantes que peut contenir le site (64) par le nombre de sections (8), etvous obtiendrez le nombre de boutures à ajouter tous les sept jours, soit l’intervalledéterminé ci-dessus.

Donc,

64 plantes divisées par 8 sections égalent 8 boutures.

Tout cela pour dire que vous pouvez placer huit boutures dans chaque section tous les sept jours pour des plantes quifleurissent en 60 jours dans un site de 130 centimètres carrés, pour un nombre total de 64 plantes! Soixante jours aprèsla première introduction de boutures, le cycle perpétuel est démarré! Vous n'aurez qu'à récolter les huit plantes matureset à les remplacer par de nouvelles plantes, et ainsi de suite. Prévoyez toujours l'enracinement de vos boutures deuxsemaines d'avance. Vous avez maintenant en main la recette pour une marée verte en récolte continue!

Quelques précisions

J’ai volontairement omis de parler des concentrationsd’engrais, car cette technique ne requiert pas de concen-tration d’engrais précise. Suivez la posologie du fabricant.

Je me permets par contre de vous donner cet aide-mémoire touchant quelques facteurs déterminants dansune serre :

• Température ambiante maximale : 30°C au sommet desplantes, juste au-dessous d’une lampe,• Température ambiante minimale : 24°C aux racines.Utilisez un thermomètre au mercure, et plantez-le dans lesubstrat pour cette opération.• Température de la solution : minimum = 18 à 20°C,maximum = 23°C. Aérez votre solution d’engrais à l’aidede pompes à air et de pierres à air conçues à cet effet.

• pH : en terre, 6,2; en hydroponie, 5,8;• PPM et conductivité électrique (EC) : en terre (avec Pro-Mix®), début de la croissance à 450 ppm – EC 1; augmentezgraduellement de semaine en semaine jusqu’à un maximum de 800 ppm – EC 1,8; continuez en floraison à 800 ppm –EC 1,8. En hydroponie : débutez à 500 ppm – EC 1,1; augmentez de semaine en semaine jusqu’à environ 1 100 ppm– EC 2,2.

Vérifiez continuellement les messages envoyés par les feuilles de vos plantes. Les feuilles qui se retroussent sur elles-mêmes, des parties de feuilles qui jaunissent, des bordures qui brunissent oujaunissent sont tous des signes de surfertilisation, dans ces cas, il faut rincerpendant 24 heures à l'eau claire (sans engrais) sans oublier d'ajuster le pH.Ensuite, redémarrez votre programme de fertilisation avec 100 ppm de moinsque lors de la dernière application. Des pointes de feuilles un peu noircies etsèches indiquent une fertilisation optimale.

Des plants vigoureux

Pour garder vos plantes courtes et vigoureuses, utilisez des ventilateurs quiferont bouger le feuillage, augmentez l'intensité lumineuse en abaissant leslampes le plus près possible des plantes sans en brûler les têtes, et vérifiez latempérature aux sommités, directement sous une lampe.

Vous êtes prêts pour une marée verte! Des questions? Contactez-moi à[email protected].

Bonne culture!

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www.hydroponiX.com

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Angélique : L'angélique (Angelica archangelica) appartient à la famille desombellifères et est originaire de l'Europe du Nord, de la Corse ainsi que desAlpes et des Pyrénées. C'est l'archange Raphaël qui l’aurait fait connaître auxhommes, et ses vertus, vantées par les Anciens, étaient autrefoisconsidérées comme miraculeuses. De par les vertus qu'elle possède,l'angélique est le tonique de la femme et est aujourd'hui considéréecomme l'équivalent feminin du ginseng. Elle retarde la ménopause, donc levieillissement du corps, elle a le pouvoir de conserver la fabrication del'œstrogène jusqu'à un âge avancé. Elle possède aussi de nombreusespropriétés dont celle de combattre l'impuissance. Stimulante et tonique,elle améliore la vigueur des organes génitaux. De plus, elle est antiseptique,apéritive, digestive, sudorifique et carminative.

Utiles, puissantes ou miraculeuses herbes et épices

Quelques plantes communeset leurs incroyables propriétés

Dérivé du nom de la déessegrecque de la beauté et del'amour, la séduisante Aphrodite(ou Vénus chez les Romains), « aphrodisiaque » est l’équivalentdu terme grec « pharmakon »désignant aussi bien lecondiment, l'aromate, l'épice, lemédicament ou l’aphrodisiaque.La mythologie grecque fait denombreuses références auxépices ou « aphrodisiaques ».Nous vous proposons ci-aprèsune dizaine de plantes réputéespour apporter une certaineforme de bonheur… Beaucoupde personnes exploitent lesvertus de ses plantes à traversl’art culinaire. Évidemment, c’estparfois aussi uniquementsymbolique. Il n’est donc pasnécessaire de forcémentconsommer ces plantes! Unbeau bouquet suffit!

ANGÉLIQUE (ANGELICA ARCHANGELICA)

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Par M. Phobos

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DICTIONNAIRE BOTANIQUE

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Céleri : Le céleri (Apium sativum) est un légume indispensable.Cru ou cuit, il possède une saveur délicate. C'est un excellentdépuratif, un excitant de l'appétit. Quand à ses vertusaphrodisiaques, elles sont fort controversées. La légende veut quedans le philtre d'amour de Tristan et Yseult, il entrât une forte dosede céleri. Mais on y trouve aussi le testicule d'un coq blanc âgé dedeux ans, du vin, des fleurs de mandragore fraîches, des truffes,des écrevisses, du piment rouge, du poivre, du cumin, du thym etdu laurier. Le céleri provoque la contraction des muscles dupérinée qui concourent au redressement de la verge. Cependantaucune substance composant le céleri ne semble pouvoir exercerlesdites vertus. Mais au fond, n'est-il pas tout aussi important quecelui qui en consomme ou en fait consommer à l'objet de sesdésirs, croie au pouvoir du céleri?

Dérivé du nom de la déessegrecque de la beauté et del'amour, la séduisante Aphrodite(ou Vénus chez les Romains), « aphrodisiaque » est l’équivalentdu terme grec « pharmakon »désignant aussi bien lecondiment, l'aromate, l'épice, lemédicament ou l’aphrodisiaque.La mythologie grecque fait denombreuses références auxépices ou « aphrodisiaques ».Nous vous proposons ci-aprèsune dizaine de plantes réputéespour apporter une certaineforme de bonheur… Beaucoupde personnes exploitent lesvertus de ses plantes à traversl’art culinaire. Évidemment, c’estparfois aussi uniquementsymbolique. Il n’est donc pasnécessaire de forcémentconsommer ces plantes! Unbeau bouquet suffit!

« Si la femme savaitce que le céleri fait àl’homme, Elle irait enchercher de Parisjusqu'à Rome. » (Vieux dicton français)

Girofle : Les clous de girofle sont les boutons floraux des girofliers,arbres tropicaux peuvant atteindre 15 mètres de haut. Aux Indes, ilssont, depuis des millénaires, employés à la fabrication de parfums.Leurs usages sont multiples. C'est un anesthésique local, dont lespropriétés bactéricides sont utilisées depuis longtemps. Il entreaussi dans la composition du khôl. On le trouve dans le paind'épices, les marinades, les sauces au vin. On peut aussi en faire unthé, très fort en goût (10 clous pour 1 tasse). Pour parfumerdélicieusement vos armoires, prenez une orange ou confectionnezune boule de tissu que vous bourrez d'épices et d'ambre gris.Piquez dedans assez de clous de girofle pour que l'écorce ou letissu ne soit plus visible. Suspendez cette pomme d'ambre dans vosarmoires ou dans une chambre. Elle embaume et purifie l'air. Si vouschoisissez la boule de tissu et y glissez quelques grains d'ambre gris,le parfum qui se dégage devient alors terriblement aphrodisiaque.

CÉLERI (APIUM SATIVUM)

CAROTTE (DAUCUS CAROTA)

GIROFLE (SYZYGIUM AROMATICUM)

VOLUME 1 - NUMÉRO 0 LE JARDINIER D’INTÉRIEUR37

DICTIONNAIRE BOTANIQUE

Carotte : Le nom de la carotte (Daucus carota) vient du mot grecdaïò, qui signifie « je brûle », à cause de ses graines qui sontéchauffantes. De là, il n’y a qu’un pas à franchir pour conclure quela carotte aide à améliorer la sexualité. De plus, sa forme... est onne peut plus suggestive!

Page 38: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 1, Numéro 0 (Réédition)

Berce : Cette plante ombellifère, était dédiée dans l'Antiquité àHercule en souvenir de sa force. Son nom scientifique,Heracleum maximum, en est, encore de nos jours, l’illustration.Cependant en français, son nom courrant vient du polonaisbartszez, une boisson aigre, mi-bière, mi-potage qui étaitfabriquée par les Polonais en faisant bouillir puis fermenterfeuilles et graines de la plante. La berce est abondammentrépandue dans toute l'Europe; elle préfère les endroits frais, leshaies, les bords des ruisseaux. La berce possède des propriétésdiurétiques. Elle est emménagogue, digestive et rétablitl'équilibre hormonal. Mais ce sont surtout ses propriétésaphrodisiaques qui sont intéressantes : tonique, stimulante,excitante, elle redonne l'appétit sexuel et le plaisir aux jeux del'amour. C'est l’historien et amateur de plantes Henri Leclerc, qui,en 1926, a découvert ses vertus excitantes et aphrodisiaques.

BERCE (HERACLEUM MAXIMUM)

ARTICHAUT (CYNARA SCOLYMUS)

GRAINE AUX CINQ SAVEURS(SCHISANDRA CHINENSIS)

Artichaut : La mythologie raconte que Jupiter tomba amoureuxfou de Cynara, une très belle jeune fille aux cheveux blondcendrés, qui le repoussa; pour la châtier, il décida de latransformer en Cynara scolymus : à savoir l'artichaut. Cultivé il y ades milliers d'années dans les régions méditerranéennes, on leretrouve sur la table des Grecs et des Romains. Un peu oublié auMoyen-Âge, c'est grâce à la gourmandise de Catherine deMédicis si l'artichaut a traversé la frontière transalpine. Déjà à l'âgede 14 ans, elle faisait la nique aux doctes médecins de la courqui interdisaient la consommation de cet aphrodisiaque dont lesconséquences pouvaient être terribles sur l'esprit. Catherine sefaisait confectionner des « bétilles », soit de petits pâtés encroûte garnis d'artichaut et relevés de crêtes et de rognons dejeune coq mais il n'en demeure pas moins que l'artichaut futlongtemps considéré comme un aliment de luxe qu'il coûtaitcher d'effeuiller! L'artichaut fut introduit par les Français enLouisiane et par les Espagnols en Californie. On le retrouve auChili et dans la pampa de Buenos Aires.

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Graine aux cinq saveurs : Le fruit du schisandra (ou graineaux cinq saveurs), une plante grimpante ornementale de Chinedont on utilise les baies, a la réputation de tonifier les reins etle cœur. On classe cette plante parmi les aphrodisiaques carelle régularise la libido défaillante et augmente les énergiessexuelles et l'endurance physique. On l’utilise en herbologiechinoise, où l'on considère cette espèce adaptogène etsavoureuse, comme l’une des « 50 plantes fondamentales ».Avec les baies séchées puis bouillies, on fait une infusion quiassocie les cinq « saveurs » ou « phases » (wuxing) : bois, feu,terre, métal et eau (traitant foie, coeur, rate, poumon et rein).

38LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 1 - NUMÉRO 0

DICTIONNAIRE BOTANIQUE

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CANNELLE (CINNAMOMUM VERUM)

GRAINE AUX CINQ SAVEURS(SCHISANDRA CHINENSIS)

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Cannelle : La cannelle est peut être la plus ancienne des épices. On la trouvementionnée dans un traité de botanique datant de 2 700 avant J.C. Les Romains s'enprocuraient à prix d'or. Selon la légende, le philtre d'amour que l’on fit boire aux célèbresamants Tristan et Yseult contenait de la cannelle de Madagascar. Le Moyen-Âge enparfumait vins, ragoûts et sauces. Son action est stimulante et elle encourage l'action desœstrogènes sur les organes génitaux. C'est également un vasodilatateur qui facilite lacirculation sanguine dans les veines et les artères et par conséquent dans la verge.Aujourd'hui, on ne l'utilise plus guère que pour la pâtisserie et le vin chaud. C'est un délice.

« J’ay pois en cossetouz noviaux [J’ai despetits pois en cossetout nouveaux]. »(Guillaume de Villeneuve,

poète français du XIIIe siècle)

Petits pois : Le pois vert est la petite graine sphérique du fruit en cossede Pisum sativum. Les petits pois sont riches en vitamines A, B-1, B-6 et C.Ils sont une source puissante de nutrition et vous donnent des tonnes denutriments concentrés pour une santé de qualité. Dans l'Antiquité, les poisverts étaient généralement considérés comme aphrodisiaques. En fait,selon les théories du médecin romain Galien, les aliments fonctionnaientcomme aphrodisiaques s'ils étaient « chauds et humides » et aussi « venteux »,c’est-à-dire s’'ils provoquaient des flatulences. Et les petits pois sont eneffet très flatulents provoquant des pets bruyants. Alors, essayez-les!

PETITS POIS (PISUM SATIVUM)

CURCUMA (CURCUMA LONGA)

Curcuma : Le curcuma (Curcuma longa) est parfois appelé le « safrandes Indes ». Cousin du gingembre, on en utilise le rhizome. Frais, il estblanc. Mais séché, il prend une belle couleur jaune d'or. Le curcuma està la base du mélange que l'on nomme curry. Il est très employé auxIndes, en Chine, en Asie du Sud-Est, et ceci depuis l'Antiquité. Enpharmacologie, le curcuma possède des propriétés antioxydantes,stimulantes, dépuratives, anti-inflammatoires et aphrodisiaques. EnEurope, il fut surtout utilisé comme plante tinctoriale pour la laine et lasoie. Il donne aux vêtements une belle couleur jaune orangé. Lesbonzes, en Orient, en teignent toujours leurs robes. Les vertuscolorantes du curcuma n'ont pas échappé aux industriels qui l'ont sortidu monde textile. Ainsi, il se cache sous le doux nom de E100 depuis1975 en France. Et on le retrouve dans le beurre, les confitures, liqueurs,fromages, lait, potages, sauces, charcuteries et moutardes!

VOLUME 1 - NUMÉRO 0 LE JARDINIER D’INTÉRIEUR39

DICTIONNAIRE BOTANIQUE

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« Le son et la sensation de l’eaucourante, la vue de poissonsdardant et filant dans l’onde, leparfum, de même que le goûtdes plantes aquatiquescomestibles cultivées par nossoins, sont un enchantement. »

– Scott D. Appell

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« Un jardin d’eau est unajout magnifique etreposant au paysageintérieur, et ce n’est pasnécessairement unedépense majeure. »

– Scott D. Appell

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Fontaine de table « Nature Bowl »

« Une fontaine detable apporte unaccent particulier àla maison et ajouteun sentiment desérénité à votreespace intérieur. »

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Page 47: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 1, Numéro 0 (Réédition)

Fontaine de table « Nature Bowl »

« Les fontainesd'intérieur sontconçues pourdiffuser un effet FengShui dans votre salonet offrir à votredomicile ou votrelieu de travail uneprécieuse énergie devie appelée ‘qi’ ».

– Exalted FountainsPhot

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« Pour éliminer le chlore et le fluor,utilisez un conditionneur d’eau

offert en magasin d’aquarium, unpurificateur d’eau, ou laissez tout

simplement l’eau reposer, àdécouvert, pendant 24 heures. »

– Scott D. Appell

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Page 49: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 1, Numéro 0 (Réédition)

« Si vous désirez réduirel’éclairage artificiel, cultivezdes plantes aquatiques

adaptées aux zones ombragées,comme le trèfle d’eau (Marsileaquadrifolia, en haut à gauche)et la fléchière d’eau (Sagittaria,ci- contre, à droite). »

– Scott D. Appell

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« Les plantes aquatiques sont regroupées en troiscatégories en fonction de leur mode de culture :

totalement immergées, partiellement émergées ou àfeuilles flottantes. [...]. Pour rendre les choses pluscomplexes, elles sont réparties en plantes d’eau

chaude tropicale ou d’eau froide. »

– Scott D. Appell

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Une référence incontournable (en anglais) :« Landscaping Indoors, Bringing the Outside Inside »

Par Scott D. Appell, en association avec le Jardin botanique de Brooklyn (NY)

À propos de l’auteur : Scott D. Appell estdirecteur de l’éducation à la Société d’horti-culture de New York et membre du Comitédes publications de la Société d’horticulturede Pennsylvanie. Il est coauteur des livresBook of Outdoor Gardening (Smith &Hawken) et 1001 Ingenious Gardening Ideas(Rodale Press) ainsi que consultant enbotanique pour Gardens by the Sea: Creatinga Tropical Paradise, publié par le Garden Clubde Palm Beach. En outre, il a écrit trois livres,Pansies, Tulips, et Lilies, publiés parFriedman/Fairfax Publishers, Inc., New York.Son entreprise de consultation privée estnommée The Green Man. Courriel : [email protected].

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ENTREVUE

Par Fred Leduc

Le franc-parler de ‘Big Mike’Entrevue avec Mike Straumietis,

co-fondateur d’Advanced Nutrients

Fred : Mike, comment as-tucommencé à fabriquer desnutriments? Mike Straumietis : Je distribuais lesnutriments d’autres compagnies etnous avions une ligne de produitcomprenant des ampoules, desrégulateurs, des substrats de culture,etc. Il suffisait de le demander, nousl’avions. Puis un jour, je me suis ditque l’on devait être capable de fairede meilleurs nutriments que ceux quiexistaient sur le marché. Et puisquenous étions en effet capables de lefaire, pourquoi ne pas les ajouter ànotre ligne de produits?

F. : Tu as commencé par une simpleboutique hydroponique ou bienautrement? M.S. : Oui, j’ai commencé parvendre mes produits dans uneboutique.

F. : Au Canada? M.S. : Oui.

F. : C’était la boutique de Vancouver?M.S. : C’était à Abbotsford, en fait.

F. : C’était à quelle époque?M.S. : Autour de 2000. Carbo Load a étéun des premiers produits que nous avonslancé, et il a très bien marché. Il n’y avaitalors rien de semblable sur le marché.Nous avons commencé à vendre de plusen plus de nutriments, et nous avons alorsdécidé que nous devions concentrerdavantage nos efforts sur la production denouveaux nutriments plutôt que sur

l’équipement proprement dit, surtout quenous avions les ressources nécessairespour le faire.

F. : Donc, ça fait tout juste quatre ans?M.S. : En fait, on a commencé en 1997.

F. : Sous le nom Advanced Nutrients?M.S. : Non, l’entreprise s’appelait CreativeSolutions. Advanced Nutirents est née en2000.

F. : Ta ligne de produits s’est beaucoupétoffée depuis?

M.S. : Oui, nous avons largementdépassé la centaine de produitsdifférents maintenant. Nousdéveloppons sans cesse denouvelles lignes de produits, unevingtaine… Même si on en sort huitou neuf à la fois, il y en a en réalitéune vingtaine qui est développéepour nous.

F. : Que peux-tu me dire au sujet devos nutriments conçusspécifiquement pour les plantesd’intérieur?M.S. : Une fois que nous avons acquisnotre place sur le marché, nous avonscréé des gammes de produits plusadaptées. Nous cultivons nos propresplantes d’intérieur pour expérimenternos produits. Parfois, je prends desphotos des cultures et je dis auxclients, si vous cultivez cette variétéde plantes et que vous utilisez nosnutriments de cette façon, celaressemble à ce que vous devriezobtenir!

F. : Et c’est toujours le cas? M.S. : J’aimerais pouvoir vous assurer quec’est toujours le cas. Mais il y a toute sortede facteurs qui entrent en jeu, comme lesmaladies et les insectes. Si les cultivateursutilisent les conseils de culture que nousprodiguons, ils peuvent se rapprocher dece que nous leur montrons.

F. : J’ai entendu parler d’un tout nouveauproduit sur lequel travaille ton scientifiquede service, Scorpion Juice? M.S.: Oui, c’est ça, Scorpion Juice.

Il y a quelque temps de cela, pour le sujet d’un autre reportage, j’avais discuté avec un scientifique de chezAdvanced Nutrients, qui a depuis quitté la compagnie. À l’époque, j’avais l’impression qu’il gardait quelquesinformations par devers lui, tout simplement parce qu’il n’était pas sûr que Mike Straumietis l’aurait autorisé àparler de ceci ou cela. Pour en avoir le cœur net, j’ai décidé d’appeler Mike. Voici le résultat de notre entretien.

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VOLUME 1 - NUMÉRO 0 LE JARDINIER D’INTÉRIEUR53

ENTREVUE

F. : Quelles sont les caractéristiques de ceproduit (lancé à l’été 2004)? Est-ce qu’ilaide les plantes à croître plus tard ensaison? Les rendant plus résistantes au gel?M.S.: En fait, plutôt que de résister au gel,Scorpion Juice les rend plus résistantesaux maladies et infestations vers la fin ducycle. Si le botrytis (pourriture grise)menace le jardin, il faut pulvériser avantqu’il ne soit trop tard. La plupart desjardiniers savent quoi faire avant que lebotrytis ne se développe. Notre produitest le premier antiviral sur le marché. Ilrenforce aussi le système immunitaire desplantes. Quand la plante est touchée, vouspulvérisez Scorpion Juice sur celle-ci et laplante va mettre sa partie infectée en « quarantaine » en créant un écran decellules mortes tout autour. Le produitstimule aussi les plantes pendant tout lecycle de croissance. Il faut l’appliquertoutes les trois semaines, aussi pendant lestade de floraison, et il renforce la plante.Les différences de taille étaientconsidérables entre nos plantes tests sansapport du produit et celles cultivées avecScorpion Juice.

F. : Peux-tu me décrire la recherchetechnologique que vous entreprenez pourconcevoir un produit? M.S. : Il y a quelques temps, nous avonsentrepris d’importantes recherches pour unproduit(*). C’était un produit debiocatalyse. La technologie venait duJapon. Elle a été découverte et réalisée parun scientifique avec lequel nous avonscollaboré. Le produit a pris des mois à êtremis au point, y compris le processus defermentation et tout ce qui va avec. […]L’avantage avec nos produits, c’est qu’ilssont tellement concentrés qu’une gouttepar litre suffit.

F. : Et est-ce que tu empruntes aussi cestechnologies à d’autres branches del’industrie du jardinage? M.S. : Oui, parfois lorsque nous constatonsqu’un produit rencontre le succès, que lesgens l’achètent, nous regardons de quoi al’air ce produit, ce qu’il contient et ce quifait son succès. Soit on le reproduit à unprix plus intéressant pour le public, soit on

en fait notre propre version. On regardecomment il fonctionne spécifiquement surles plantes d’intérieur. Nous connaissonstellement bien comment ces plantesréagissent qu’on peut dire « ajoutons unpeu de ceci, un peu de cela, rendons leproduit meilleur. » Et ça stimule aussi lacompétition. Les jardiniers aiment utiliserdifférents produits. Ils ne sont pas obligésd’utiliser tout nos produits. C’est un peucomme une caisse à outils : tu peux choisirce produit-ci et pas celui-là, tu peux ne pasapprécier tel produit et préférer cette autremarque. Par exemple, nous proposonsdeux stimulateurs de croissance. Nousavons Bloom Booster et nous avons Big Budet nous les vendons bien tous les deux.C’est Big Bud qui se vend le mieux maiscertains jardiniers désirent toujours utiliserl’autre. En somme, nous avons différentsoutils pour n’importe quel but. Certainesvariétés de plantes croîtront mieux avec uncertain type de nutriments qu’avec un autre.

F. : Tu récoltes toute l’information de tessalles de culture. Mais as-tu aussi unlaboratoire connexe?

« Nous allons développer une toute nouvelleligne de produits, et cela ajoutera une

vingtaine de nouveautés à notre catalogue. »

(*) Ce produit [Emerald Shaman] n’est plus distribué.

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54LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 1 - NUMÉRO 0

ENTREVUE

M.S. : Oui, c’est exact. Une chambre deculture que nous avons mise au point,financée, équipée et dans laquelle nousexpérimentons.

F. : Est-ce que dans ce laboratoire, tuexpérimentes sur les rendements moyenspar lumière?M.S. : Pas particulièrement. Ça dépendde ce que l’on recherche. Parfois, c’est lerendement […], mais on recherche toutesorte de chose. Parfois, on ne s’intéressemême pas du tout au rendement : onétudie comment réagissent lesaminoacides, les hydrates de carbone,etc. Nous avons obtenu l’un de nos plusgros rendements avec toute uneassociation de nos produits.

F. : C’était sous un seul éclairage?M.S. : Oui, une ampoule à haute pressionau sodium de 1000 watts.

F. : Et combien de plantes?M.S. : Dans ce cas particuliers, je crois qu’ily avait trente plantes sous le mêmeéclairage.

F. : Est-ce qu’il y a des cultivateurs quiviennent te voir et qui demandent « peux-tu m’aider »? M.S. : Oh oui, sans cesse. Passpécialement pour dire « aidez-moi »,mais ils souhaitent expérimenter lesnouveaux produits avant qu’ils ne soientsur le marché. En fait, il y a toujours unepériode d’essai, d’abord dans notrelaboratoire, puis chez de véritablescultivateurs et ensuite le produit est mis enmarché.

F. : Est-ce que tu as une gamme deproduits qui est à l’épreuve desincompétents?M.S. : Nous avons la boîte Sensi Pro quiest à l’épreuve des tueurs de plantes…enfin, c’est ce que nous disons. C’est unedose par semaine, tu mélanges le toutdans un réservoir de 100 litres et tu ledistribues aux plantes. Le produit équilibreautomatiquement le taux de pH.

F. : Au début de l’entretien, tu disais quetu développes le marché international.

M.S. : Oui, je veux parcourir le monde etvendre mes nutriments. Nous avons desdistributeurs en Australie, en Grande-Bretagne et aux Pays-Bas. Les hollandaiss’occupent des territoires de la Suisse, del’Italie et de la Belgique. Donc, on estprésents dans tous ces pays.

F. : Est-ce qu’il y a beaucoup decommandes internationales reçuesdirectement au Canada?

M.S. : Tu parles, nous n’arrivons plus àfournir! On ne peut pas non plusdévelopper la compagnie outre mesure,car chaque fois que l’on démarche unnouveau distributeur, il faut miser sur desmilliers de dollars en nutriments qui serontperdus car il faut aider à mettre le produiten place avant qu’il ne devienneréellement populaire. C’est la folie.Cependant, partout où on se lance, ondevient vite les plus populaires. EnGrande-Bretagne [à cause de lacompétition], on ne peut pas développerune entreprise aussi vite, mais l’Espagne,l’Allemagne, la Slovénie sont des plusintéressées… Des gens de partout autourdu monde veulent nos produits et on nepeut pas toujours les satisfaire… Ce qu’onfait […] c’est consolider notre distributionmondiale. Une fois en place, on s’intéresseà d’autres priorités. Dès que les nutrimentsrencontrent le succès escompté, on peutse lancer dans la distribution d’autrestypes d’équipement. Peut-être des filtresau charbon, des ventilateurs, deséquipements de ce genre que réclamentnos clients et qui peuvent nous aider àconsolider nos réseaux de distributionsétrangers.

F. : Merci, tu as répondu à tout ce que jedésirais savoir. M.S. : Merci. Je dois partir en voyage enAustralie, en Asie (au Sri Lanka). Je suis à larecherche de nouveaux minéraux fossilespour développer d’éventuels produits àbase naturelle. À bientôt!

(Montréal, QC, Canada, Juillet 2004)

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« Big Bud est notreplus gros vendeur,

mais des clientsdemandent encoreBloom Booster. »

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Plus de 40 ansd’expérience en

culture organique

Alternatives naturellesBienvenue à Alternatives Naturelles. Le but de

ma chronique est de présenter différentsproduits alternatifs et/ou écologiques, desportraits de personnalités qui changent ou

ont changé les mentalités et un mode de viedifférent de celui que la société nous

propose. Notre planète et notre liberté sonten danger et nous devons agir. La première

étape consiste à ouvrir notre esprit. Ladeuxième est de prendre conscience de ce

qui nous entoure. La troisième est decommencer à faire de petites choses qui

améliorent le monde. Et ainsi de suite.

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 1 - NUMÉRO 0

ACTEUR DE L’INDUSTRIE

Par D. Rigault (avec Red Dragon)56LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 1 - NUMÉRO 0

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Plus de 40 ansd’expérience en

culture organique

Ayant quitté les États-Unis il y a dix ans, Soma a poursuivi son chemin de cultivateur à la recherche desressources les plus pointues en matière de culture organique aux Pays-Bas. La Hollande jouit d’ailleursd’une histoire des plus prestigieuses en matière de développement de techniques et d’innovationsdans le domaine de la culture hydroponique. C’est dans ce pays que la première chaîne de magasinsspécialisés en jardinage intérieur a vu le jour au milieu des années 1980, avec Positronics, la fameuseéchoppe de Wernard Bruining. De ce côté-ci de l’Atlantique, l’innovation dans ce domaine n’en étaitalors qu’à ses balbutiements. Il faut reconnaître que la culture intérieure est une question de survie auxPays-Bas. Avec un grand pourcentage du territoire du pays au-dessous du niveau de la mer, lesNéerlandais doivent toujours trouver de nouvelles techniques de culture.

Véritable gourou de la culture organique, Soma a donc accosté les rivagesnéerlandais au milieu des années 1990. Il y est devenu président-directeurgénéral d’une entreprise locale de semences. Son style nouvel âge radical,teinté de végétalien, fait honneur à son look rastafari et à son expertisedans le monde de la culture organique des meilleurs produits biologiquesnéerlandais ne contenant ni fertilisants chimiques ni pesticides. Ceux-cifont de lui une personnalité reconnue dans le monde du jardinage intérieurnéerlandais, voire international. Soma n’est pas un poids léger; c’est unbiologiste autodidacte dont le rêve est de développer les techniques deculture les mieux adaptées à ses exigences organiques et biologiques.

Né en Pennsylvanie en 1949, Soma y a passé presque toute sa vie. Aprèsavoir dispensé ses bons et loyaux services aux forces armées américainesau milieu des années 1960, Soma s’est ensuite intéressé à la cultureintérieure alors qu’il était employé de la compagnie IBM au cœur deManhattan. Portant cheveux courts et complet-cravate, Soma cherchaitalors un moyen de s’adonner à sa passion du jardinage intérieur en pleineville de New York. Sa passion pour faire progresser les techniques deculture à l’intérieur a commencé en 1971, avec l’utilisation de produitschimiques qui produisaient l’apparence de plants en santé. « Je n’avaisjamais pensé à ce qui pouvait se produire à l’intérieur des plantes, »avoue-t-il naïvement. « Je vaporisais inconsidérément des insecticides telsque le Malathion sur mes plantes. »

Ce n’est qu’ensuite que la vie de Soma a pris une tout autre tournure qu’il appelle maintenant sa « voieécologique ». Cette nouvelle façon de faire a débuté avec une diète organique qu’il dit alors avoir eul’idée de « transposée » sur sa façon de cultiver les plantes. « L’amour est la leçon principale que lesêtres humains ont à apprendre sur cette planète, prône le cultivateur aux longs cheveux tressés.Quarante années de pratique de la culture organique m’ont aidé à améliorer les techniques et activitésde culture, à me conscientiser tout en me permettant de développer mon côté créatif. » Oncomprendra donc aisément que pour Soma, les strictes règles de vie personnelle liées au végétalismeet aux produits organiques sont forcément applicables à ses propres règles et méthodes de culture.Ce qui est bon pour nous est bon pour les plantes, et vice versa. Ce qui est mauvais pour les plantesest mauvais pour nous, et vice versa!

En 1986, alors qu’il voyageait dans les lits sédimentaires de cristaux de l’Arkansas, Soma s’estdécouvert une autre passion, celle des pierres de quartz. « Les cristaux de pierres de quartz ontchangé ma vie, dit-il. Les minéraux sont apparus en premier, et à partir de cela les plantes se sontdéveloppées, et enfin, à partir de ces plantes, les animaux sont apparus. » Les cristaux ont pour luiune signification mystique et il développe avec passion dans l’installation et la création de ses jardinsintérieurs, comme de petits jardins japonais ou des jardins de cactus, l’étroite association de cristauxet de plantes qui, selon lui, prospèrent en harmonie. Les cristaux de quartz auraient ainsi une influenceancestrale et bénéfique sur la croissance des plantes.

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ACTEUR DE L’INDUSTRIE

Portrait de Soma, activiste bio

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Soma attribue son introspectionspirituelle à ce qui lui reste de sonéducation dans la classe moyennede la Pennsylvanie avant-gardistedu milieu du siècle dernier. Il voulaitpoursuivre ses recherches sur laculture organique en Amérique duNord, mais la science américainedans le domaine ne progressaitpas assez vite à son goût. Demême, la volonté politique desgouvernements Nixon, Ford ouCarter n’en faisait pas une prioritédans les années 1970. Ensuite, les gouvernements plusconservateurs de Reagan et Bush père n’ont fait qu’empirer lasituation, selon le cultivateur bio. Le début des années 1990 luiapporte un peu d’espoir, mais il préfère finalement s’exiler. SelonSoma, « Amsterdam était alors le seul refuge évident pour explorerles techniques de la culture intérieure. C’est un endroit oùbeaucoup de plantes ont été protégées de l’extinction. » Ilconsidère l’attitude des Néerlandais envers la flore comme unemanifestation de « la vie au paradis terrestre. »

D’après Soma, la synergie entre l’amour des plantes, la fascinationet l’intérêt des Néerlandais pour les techniques biologiques ont faitfaire des progrès considérables à la culture intérieure dans lemonde. À se concentrer sur la reproduction in vitro de plantesexotiques de toujours meilleure qualité, Soma en est arrivé àconclure que les Pays-Bas sont les producteurs d’une « desmeilleures qualités de plsntes organiques au monde. » Somaépaule aussi des chercheurs qui expérimentent pour produire desplants toujours plus biologiques, de meilleurs produits dérivésentièrement naturels, de meilleures techniques de production desemences ou de meilleures sources d’engrais organiques.

La quête de Soma demeure cependant fondée surl’environnemental et le spirituel. La méthode de Soma estorganique, mais non restreinte : « Je cultive avec de la terre.J’utilise beaucoup d’excréments de lombrics, du guano d’oiseauxde mer et de chauves-souris, de la perlite et un substrat marinappelé “maërl”. » Pour remplacer les pesticides, Soma combat lesinfestations de tétranyques et autres ravageurs à l’aide d’insectesprédateurs comme les coccinelles et les acariens bénéfiques etprédateurs. Il utilise aussi à volonté l’huile de margousier [neem oil,n.d.l.r.] qui permet de mettre un terme au cycle de reproductiondes prédateurs ou des parasites; en effet, l’huile de margousierréchauffée et enduite en application foliaire sur les parties infestéesde la plante annihilera toute activité de reproduction et causeral’arrêt de la génération d’insectes en quelques jours.

Wernard Bruining, le précurseur del’hydroponie dans le monde,avoue cependant que les produitsissus de la culture hydroponiqueont un goût plus prononcé, pluschimique. Un de ses confrèressouligne par contre que la culturehydroponique produit de plusgrosses récoltes. Quoique le stylede culture de Soma soit motivépar ses idéaux spirituels, il insistesur le fait que la culture organiqueest meilleure, tant pour le

cultivateur que pour le consommateur. « Le cultivateur qui utilisedes produits et des fertilisants chimiques doit rester dans lachambre de culture plusieurs heures par jour, à travailler dans unenvironnement toxique, dit Soma. Autant travailler dans une minede charbon que de travailler avec des produits chimiques à laculture de plants. » Même si les collègues de Soma sont descultivateurs néerlandais qui sont d’avis que les avantages de laculture organique sont discutables, la motivation principale est liéeaux bons résultats financiers dans un monde où le consommateurmoyen est de plus en plus attiré par les produits bios.

À ce sujet, Soma maintient que si les cultivateurs délaissent laqualité organique, l’appât du gain prendra le dessus, ajoutant qu’ilconstate déjà un virage de la culture en ce qui a trait à la qualitégénérale des produits. Les produits certifiés organiques ne le sontplus toujours lorsqu’ils arrivent dans l’assiette du consommateur,hélas… Certains producteurs sont prêts à estampiller leurs produits« organiques », même s’ils ne le sont réellement qu’à hauteur de50 à 70% de leur processus de production, la chaîne organiqueétant brisée çà et là pour atteindre des rendements plustraditionnels. Ces coups de canif dans le « contrat organique »n’entament cependant pas l’optimisme de Soma. « Je crois enune hiérarchie spirituelle dans laquelle les êtres humains ont às’impliquer, à un certain ordre des choses » dit Soma. « Comme lalumière se définit par opposition aux ténèbres, l’énergie de l’amourest communiquée par la pratique de l’amour. Donc, cultivez avecamour! » Enfin, malgré son exil volontaire aux Pays-Bas, Somaconfirme qu’il est « toujours un patriote et que le mal du paysm’affecte encore. »*

Soma nous offre sa première leçon de culture dans les pagessuivantes : voir son article « Philosophie et culture de l’Echinocactuswilliamsii ».

(*) Les propos de Soma ont été recueillis à Amsterdam par RedDragon.

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ACTEUR DE L’INDUSTRIE

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EXPÉRIENCE DE CULTURE

Le peyotl, tout comme d’autres plantes d’origineethnobotanique, est une plante sacrée. Nousavons beaucoup à apprendre des plantessacrées et en tant qu’humains nous avons à yrevenir. Malheureusement, le peyotl, notresympathique cactus sacré est devenu uneespèce menacée. Le peyotl nécessite desconditions naturelles particulièrement stables afinde pouvoir croître jusqu’à maturité et les régionspropices pour le cultiver se font de plus en plusrares. C’est pourquoi il est suggéré de ne pasrécolter de boutons de peyotl frais. S’ils ont étéséchés, vous pouvez les utiliser mais il estpréférable de rechercher une autre forme decarburant psychoactif tels les champignonspsylocibines. Je défie donc ici quiconqued’entreprendre la culture des boutons demescal en ne violant aucune règle.

Vous pouvez faire l’essai du peyotl en vousjoignant et en soutenant la Native AmericanChurch, qui compte plus de 250 000 membres.Les membres de cette église peuvent utiliser lepeyotl sans crainte d’être poursuivis pas la loi. LaNative American Church a établi le peyotlcomme sacrement religieux à l’intérieur de sonéglise avant que la plante n’ait été déclaréesubstance contrôlée et illégale. Plus les genscultiveront de boutons de peyotl, plus il y aurade semences disponibles dans le futur, quandles politiques s’évanouiront et que l’écologie etl’illumination guideront la voie!

Cultiver le peyotl

Le peyotl est facile à cultiver. Comme tout autrecactus, il aura aussi besoin du gypse et/ou dedolomite mélangée dans le sol pour stimuler et

permettre la floraison (environ une cuillère àtable rase par galon de terreau). Le mélange deterreau décrit ici a été évalué et jugé adéquat:1/3 de sable de silice lavé (semblable au sablede plage), 1/3 de tourbe sassée, 1/3 de perlite,le tout bien mélangé. Le moment où les grainesseront semées n’importe pas parce que lesjeunes plants peuvent être incorporés dansn’importe quel environnement adéquat en leurdonnant suffisamment de temps d’adaptation.

Les semences de peyotl doivent être déposéesdirectement sur la surface du terreau etrecouvertes d’une mince couche de sable. Lespots sont placés dans un contenant peuprofond rempli d’eau tiède permettant auterreau de s’humidifier. Si c’est possible, latempérature doit être maintenue constamment à80 degrés Fahrenheit. La lampe fluorescente estadéquate 18 heures par jour. L’humidité doit êtremaintenue de 60% à 90% à l’intérieur d’unterrarium et chaque pot doit être recouvert d’unsac à sandwich perforé mais il est préférabled’effectuer une pulvérisation occasionnelle aubas du plant.

La germination des graines aura lieu dans unepériode de trois à dix jours suivantl’ensemencement. Au début, de petitesexcroissances rondes et vertes feront leurapparition mais un œil exercé distinguera lescotylédons ainsi que les premiers groupesd’aréoles. (Une astuce de culture: le cactus estidentifiable par la localisation d’une épine). Lefongicide éliminera non seulement l’humiditémais sauvera parfois la récolte entière s’il estutilisé adéquatement. Il permettra aussi au peyotlde croître sans trop de supervision, favorisant

EchinocactuswilliamsiiPhilosophie & conseils de culture

Par Soma

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Fleur de peyotl

Champ de peyotl

une croissance uniforme et constante jusqu’au moment de latransplantation. Heureusement, le plant lui-même n’absorbe jamaisde fongicides non systémiques. Le fongicide n’est nécessaire queles quatre premiers mois du stade de croissance.

La greffe est une autre méthode de culture. Les boutons de peyotlpeuvent être greffés sur un cactus de variété San Pedro qui leurpermettra de croître six fois plus rapidement. En Hollande il estpossible d’acheter un cactus de peyotl dans plusieurs boutiquesspécialisées ainsi que dans les boutiques en ligne d’herbesethnobotaniques.

Une fois la croissance des boutons de peyotl amorcée, la créationd’un jardin de cactus près d’une fenêtre ensoleillée peut serévéler une petite merveille. Aménagez une belle étagère ouutilisez une table qui soit à la bonne hauteur. Répandez ensuite dusable de plage blanc et propre sur l’étagère ou sur la table,assortissez quelques cristaux et quelques jolis coquillages, ajoutezquelques autres plantes exotiques prenez plaisir au Feng Shui à lafaçon peyotl.

La culture des plantes est un des meilleurs apprentissages quipuisse exister. La puissance des boutons de peyotl réside dansleur existence même. Les paisibles moments passés à observer lacroissance du peyotl sont de plusieurs façons aussi satisfaisantsque de le consommer. Lorsque nous sommes à leur écoute, cescactus ont le un pouvoir interactif d’apprentissage et deprojection de présence. Être à l’écoute des plantes est une des

choses des plus valorisantes quisoit. Il n’en tient qu’à nous de lesprotéger et de les sauver pour unavenir plus verdoyant. Paix, amouret jardinez dans la joie.

Ne pas confondre

Peyotl, mescal et mescaline. Lemescal est en effet un alcoolmexicain artisanal produit parfermentation puis distillation du justiré de divers agaves. Mais on ditaussi pour le peyotl dans la languedes indiens Nahuatl du Mexique,bouton de mescal, ce qui n’a rienà voir avec l’alcool du même nom.

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Sur la voiedu peuple

Huichol Je chemine vers le pays Huicholà la rencontre d’une plante

Les enseignements du shaman se bousculentdans mon esprit comme dans une lessiveuseun peu trop chargée. Le « respect », oui, lerespect, ce mot retentit dans mon cerveaualors que je chemine vers le pays Huichol,dans la sierra de Nayarit au nord de laprovince mexicaine de Jalisco, pour ce quipourrait être un voyage à la rencontre de madestinée. Mon chaos intérieur m’a conduitsur un chemin peu familier, la route dumescal (ou peyotl). Je jure que ça n’a rien à

voir avec la bandedessinée des

FreakBrothers.

Il esttemps

que

j’arrête de traîner les pieds afin de permettreau respect d’entrer dans l’équation. « Respectezle mescal, » ai-je lu, « et l’état de conscience altéréqu’il provoque vous guidera vers un éveil spirituel,ouvrant les portes aux interconnections de la vie surterre. »

Telles sont les croyances desindiens Huichols du Mexique.Les Huichols vivent dans lesrégions montagneuses du norddu Mexique. Formant unepopulation d’environ 19 000 habitants, ils sontconsidérés comme le dernierpeuple indigène en Amériquedu Nord continuant à vivreselon les coutumesprécolombiennes. On pourraitpenser qu’ils tiennent mordicusà leurs idées mais il n’en estrien. Ils ne sont pas du tout

belligérants. Les Huichols n’ont connu aucuneguerre au cours de leur existence. Leurstraditions tournent autour des enseignementsde leurs shamans, qui par le biais du mescal,les dirigent vers une meilleure compréhensiond’eux-mêmes, conciliant une vie de paix tantau niveau physique que spirituel.

Par Drew Fergusson

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HISTOIRE DE PLANTE

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Les principes de la cérémonie du mescal sontbasés sur la communication avec les espritsqui entourent les peyoteros (cultivateurs etcueilleurs de peyotl), dans un effort liant lavie de la collectivité avec celle de l’Univers.Pour le peuple Huichol, le mescal représentela dimension spirituelle de la vie et sa liberté,et son usage facilite la communication avecles esprits acceptés comme une part de leurvie de tous les jours. Dans leur mythologie,l’expérimentation du mescal réponduniquement aux besoins de l’utilisateur. Labase de cette communication est l’utilisationdu mescal. Chaque phénomène naturel estdéifié et est expliqué par le schisme entre secet humide.

« La Terre est notre chair; les rochers, nos os; les rivières sont le sang dans nos veines » (shaman Huichol)

Le mescal (Lophophora williamsii) est un petitcactus qui croît dans les régions désertiquessituées entre le Mexique et le Texas. Lesboutons, qui se développent à la base duplant, sont récoltés et mangés frais ouinfusés dans du thé. La mescaline est leprincipal composé psychoactifdu mescal. Plusieurs autresalcaloïdes sont aussi présentsdans la plante, ce qui fait quel’effet produit par le mescaldiffère de celui produit par lamescaline uniquement.

On dit qu’une expérience de mescal peutprovoquer un état d’intoxication par lequel laperception peut être altérée et le niveau deconscience modifié. Les effets produits parla plante commencent à se faire sentir aubout d’une heure environ. Le mescal étanttrès amer, il n’est pas rare qu’il provoque desnausées lorsqu’il est consommé. Les

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réactions produites par le mescal diffèrentd’une personne à une autre. Il est possibled’éprouver un sentiment de paix intérieure,une augmentation de l’activité mentale et duniveau de conscience. Les utilisateurs ontsouvent de faibles hallucinations visuelles où

les couleurss’intensifient et laréalité est altérée. Lavariété des motifs etdes couleurs vivesdans l’artisanatHuichol en sont lereflet.

Les voyages de mescalsont fortementinfluencés par

l’environnement naturel et s’accompagnentde visions de plantes luminescentes et decréatures familières en action. Lesutilisateurs parlent de messages spécifiques

qui leur sont transmis lors de leurs contactsavec ces créatures magnifiques. Le messageou le voyage peuvent ne pas toujours êtreagréable, mais les gens qui ont déjà faitl’expérience du mescal parlent avecinsistance de ses propriétés favorables à unemeilleure qualité de vie. Inutile dementionner que mon bagage psychologiqueétait fait pour le chemin du mescal.

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HISTOIRE DE PLANTE

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Le cactus aide l’utilisateur à respecter toute forme de vie

Seuls quelques Huichols (quatre hommes,deux femmes, un enfant) prennent part aupèlerinage annuel de la cueillette en serassemblant à l’aube pour aller récolter lecactus vénéré. Le voyage vers Wiri-kuta’(champ de fleurs), la région sacrée où lemescal croît en abondance, se déroule surdes dizaines de kilomètres. Le voyage estmené par un mara’a-kame, un shaman. Celui-ci est en contact avec Tate-wari’ (grand-pèredu feu), le patron sacré de tous les shamans.Au cours du voyage, Tate-wari’ aide le mara’a-kame à transmettre le savoir aux participants.Cette sagesse est transmise au mara’a-kameafin qu’il puisse offrir à son peuple une lignede vie tant au point de vue individuel quesocial et un rôle pour chacun au sein dugroupe. Le pèlerinage existe depuis aussilongtemps que le peuple Huichol lui-mêmeet est un aspect fondamental de leur culture.Seul le mescal cultivé de façon traditionnellepeut être utilisé à des fins spirituelles. Larécolte est extrêmement délicate. Il fautéviter de casser les têtes et ne ramasser queles boutons périphériques. Seuls les peyoterossont habilités à le faire.

L’utilisation du mescal par le peuple Huicholne constitue pas une forme de fuite de laréalité. Les visions et les images provoquéespar les cactus sont utilisées comme un outild’apprentissage par les participants. Desquestions personnelles sont formulées aucours des cérémonies permettant auxindividus de se concentrer sur unecompréhension plus complète de leur réalité.Les cérémonies incitent le participant àprendre conscience du respect de toutes lesformes de vie. Les Huichols croient quecette connaissance les aidera dans le futur,de même que leurs enfants.

Par la cérémonie du mescal, le peupleHuichol a développé la croyance que toute lavie est interconnectée et que chaque individuest en fait un univers à petite échelle. Suite àces rapports de connexions, la vie demeuredans un équilibre délicat. Cet équilibre doitêtre respecté pour que la vie puisse sepoursuivre dans l’harmonie. Ils estimentaussi que ceux qui ne sont pas Huicholspeuvent bénéficier des enseignements decette plante sanctifiée afin que l’humanitépuisse se diriger vers une existence plussaine.

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AGRICULTURE

Le nouveau magazine de Cindy Bellinger,The Woolly Times, « relie les producteurs delaine et les gens du métier de la fibrelaineuse partout dans l'Ouest... et plusencore », comme le précise l’entête de lapublication. C'est le « plus encore » quiétonne Cindy Bellinger : la publicationtrimestrielle, en seulement deux parutions, adéjà atteint un public beaucoup plus largeque ce qu'elle imaginait au départ. « Nousavons essayé de nous concentrerseulement sur l’Ouest du pays, mais nousdevons étendre la distribution, » déclareMme Bellinger. « Il est devenu national. Il yavait un besoin. Je n'en avais aucune idée. »

Cette nécessité est confirmée par lescourriels encourageants que reçoit MmeBellinger, provenant de lecteurs de partoutau pays, de nombreux d'entre eux fontl'éloge du fait que The Woolly Times estimprimé sur du papier ordinaire recyclé, etpas sur le papier glacé de la plupart desautres magazines.

« Les gens nous envoient des articles, » ditl’éditrice. « Et je crains que s'il s'agissait

d'une publication trop sophistiquée, ils nele feraient pas. Ils pourraient être intimidés.C’est la meilleure façon de travailler avec denouveaux auteurs. »

Le dernier numéro offre des articles trèsdivers comme un reportage sur unprogramme de bien-être au travail grâce à lapratique du tricot, un document surl'élevage des alpagas et des chèvresangoras, des conseils contre les mites desfibres et un manuel sur comment tricoterdes chaussettes. Il y a aussi un article sur lacélèbre artiste du tricot de Los Alamos,Valentina Devine.

The Woolly Times publie aussi des lettres delecteurs, un éditorial « folksy » de MmeBellinger, des publicités et des annoncesclassées. La couverture, œuvre d’art à elleseule, présente un dessin par l’artiste PaulTrachtman de Los Ojos, intitulé « Moutons àLa Puente ».

Auteure free-lance pour le journal de SantaFe The New Mexican, et habitant Pecos,Mme Bellinger a publié son premier article

Les producteurs de laine ont maintenant leur magazine!

The Woolly Times

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AGRICULTURE

dans un magazine national il y a 25 ans. Depuis, elle a écritpour des publications locales, régionales et nationalesainsi que pour la radio et la télévision. Elle a égalementécrit un roman sur une adolescente troublée qui s’installedans un ranch où on élève des moutons. En plus del'écriture, Mme Bellinger teinte elle-même les fils aveclesquels elle tisse, tricote ses propres vêtements, et adoreles moutons, même si elle n’en possède pas à l'heureactuelle.

« Mais je me dirige résolument dans cette direction, » dit-elle.

Ayant grandi sur la côte californienne, Mme Bellingerrappelle qu'elle a déjà eu un agneau. Elle avait 14 ans àl’époque, se souvient-elle. Et tandis que ses amisrejoignaient le club de yachting, elle s’inscrivait dans unclub de nature 4-H et demandait à son père de construireun enclos à moutons à l'intérieur de son corral.

Trente-six ans plus tard, Mme Bellinger dit qu’elle estencore « folle des moutons. »

« L'idée du magazine The Woolly Times m’est venuependant un cours de filage de laine, », déclare MmeBellinger. « J'ai d'abord pensé à faire un prospectus pourles comptoirs des boutiques de tissage et de tricot, puisun bulletin d'information. »

De là, l'idée a évolué vers un magazine « qui a prispossession de ma vie. C'est vraiment la chose la plus folleque j'ai jamais faite. »

Mme Bellinger, qui a déménagé du sud du Colorado auNouveau-Mexique en 1979, finance le magazine de sa

poche. Cela coûte plus de 2 000 $ par parution pour laconception, l’impression et la distribution. Un homme enArizona, qui pourrait être intéressé à investir dans lapublication, l’a récemment contactée.

« Si cela arrive, ça me permettra de passer plus de tempssur les détails de rédaction, » dit-elle. Elle pourra ainsimettre sur pied une équipe de commerciaux qui aura laresponsabilité de la vente de publicité.

« Les ventes fonctionnent bien en ce moment, » dit MmeBellinger. Elle imprime 4 000 exemplaires et envoie lemagazine dans tout les Etats-Unis, en utilisant des listes dediffusion qu’elle a reçu d’association de filage de laine etde tissage. Le premier numéro était gratuit, mais MmeBellinger encourage les lecteurs à s'abonner (12 $ pourquatre numéros).

Alors qu'elle prépare son troisième numéro, MmeBellinger dit qu'elle est contente que les choses se soientsi bien déroulées. Le mois prochain, elle s'envolera pourla Californie afin d'interviewer une femme qui élève desvers à soie. Elle ajoute qu'elle apprécie de rencontrer desgens dans le domaine de la culture des fibres naturelles;beaucoup d'entre eux achètent des terrains pour éleverdes animaux producteurs de laine tels les moutons, leschèvres et les alpagas.

« Que le magazine ait atteint si rapidement le succès dansun créneau très particulier, mais en pleine expansion, celame confirme que son temps est venu, » dit-elle.

Source : Amarillo Globe-News (via AP)

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Vivez l’expérience The Dark Side of

OZynchronisation parfaite? Certains affirment que le célèbre album de PinkFloyd « The Dark Side of the Moon » a été spécialement enregistré pourjouer en synchronisation avec le film de MGM « Le Magicien d'Oz ». Dansles pages suivantes, nous étudions le phénomène (ou légende urbaine)connu sous le nom de « The Dark Side of Oz »... et démystifions la légende!

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Par Gino Lechasseur

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SYNCHRONISATION

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ous avez toujours voulu avoir un grand cœur battant la chamade, un cerveauau QI supérieur ou encore du courage à revendre? Ça ne vous rappelleraitpas un souvenir de votre enfance, cette combinaison? Oui, vous y êtes! Nouspouvons avoir grandi un peu partout au Québec, mais rares sont ceux quin’ont jamais vu le film Le magicien d’Oz (The Wizard of Oz). Produit en 1939par les studios MGM et réalisé par Victor Fleming, c’est l’un des premiers films

à avoir utilisé le procédé couleur Technicolor.

Inspiré d’un célèbre conte pour enfants de L. Frank Baum datant de 1900, il raconte lesaventures d’une petite fille, Dorothée, et de son chien Toto, qui sont emportés jusqu’au paysd’Oz par un cyclone, bien au-delà de l’arc-en-ciel. Pour retourner chez elle, au Kansas, elledevra vaincre une foule d’obstacles, tout en se faisant de nouveaux amis : un bûcheron demétal, un épouvantail sans cervelle et un lion sans courage. Un monde magique et plutôtétrange s’offre à elle, où les éternelles forces du bien affrontent celles du mal, représentéespar une escouade de sorcières, monstres et singes volants.

Mais afin de pimenter cette histoire, convoquons Pink Floyd. Vous connaissez? Ce groupelégendaire n’a plus besoin d’être présenté. Il nous a pondu un petit chef-d’œuvre en 1973,l’album The Dark Side of the Moon. Alors, petits malins, à ce stade, je le sais bien, vous vousdemandez quel est le rapport. Il faut savoir que ces deux sujets, bien que très éloignés l’unde l’autre, issus de deux médias différents, avec des fans différents et conçus à des époquestout aussi différentes, se rejoignent. Personne ne sait vraiment pourquoi, mais lorsque vousutilisez l’album de Pink Floyd comme trame sonore du film, il se produit un phénomène trèsrare, étrange et pour certains, quelque peu dérangeant. Les chansons de l’albumcommentent parfaitement le film, épousent l’action et l’évolution des personnages, donnentsens aux scènes d’une manière hallucinante, voire incroyable. Synchronisation parfaite…

D’où vient cette découverte? Nul ne le sait vraiment. La théorie la plus probable etapprouvée par les disciples de « Dark Side of Oz » serait qu’un amateur du film Le magiciend’Oz et de l’album The Dark Side of the Moon a combiné les deux de façon hasardeuse lorsd’une projection du film à la maison, dans les années 1970. Sa motivation première demeureun mystère, mais il faut garder en tête que les années 1970 étaient une époque où les gensaimaient bien essayer ce genre de truc tout en laissant leur esprit baigner dans toutes sortesde substances plutôt intoxicantes et illégales.

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ar contre, la popularité et la diffusion du phénomène ne remontent qu’aumilieu des années 1990, lorsqu’un DJ américain a mentionné cettecombinaison jubilatoire sur une station de radio locale. Le film, agrémenté dela bande sonore de Pink Floyd, a même été présenté dans plusieurs cinémasde répertoire, partout en Amérique du Nord. La légende urbaine a sa proprelégende!

Alors, que peut offrir de si fantastique une telle expérience? Tout simplement et de façonquasi continue, un plongeon dans la quatrième dimension. En effet, on constate que lesparoles des chansons de l’album coïncident parfaitement avec les scènes du film. Ledéroulement du disque propose une nouvelle narration, alors que les rythmes et la vitessede la musique suivent les humeurs des personnages, leur changement d’attitudes et leursactions. On jurerait même parfois que les paroles du chanteur, Roger Waters, sontprononcées par les personnages. Plusieurs personnes peuvent être sceptiques, mais lorsquel’on a expérimenté le phénomène, les derniers doutes tombent. Alors, à quel sortilègeavons-nous affaire?

Une des premières théories (ou rumeurs) voulait que Roger Waters se soit inspiré du film etde sa projection lorsqu’il a enregistré l’album avec le groupe. Waters a nié toute l’affaire àmaintes reprises, qualifiant de tâche gigantesque et très difficile le travail qui aurait consisté àcréer tout un album synchronisé avec un film, et cela à la seconde près. Tout en étant unamateur du film, Waters assure que cela aurait constitué l’œuvre de toute une vie, et qualifietout bonnement ce phénomène de coïncidence. Insatisfait par cette réponse? Nous lesommes tous un peu, et voilà pourquoi certains s’acharnent sur la question. Plusieurs théoriesexistent un peu partout sur le Net.

Pour ce qui est de l’effet de synchronisation, il est évident qu’avec les technologies actuellesla chose s’avère relativement facile à faire. Dans les années 1970, l’équipement étaitbeaucoup moins perfectionné. Pour ceux qui se souviennent des caméras super 8 ou desmagnétophones à pistes, il est difficile de croire qu’un groupe comme Pink Floyd ait perduson temps sur un travail qui ne pouvait aboutir qu’à un résultat plutôt médiocre. De plus,avant que l’album ne soit en vente, lorsqu’il était encore en phase d’assemblage, lesmembres du groupe ont eu de la difficulté à s’entendre sur la manière dont il devait êtreconçu dans sa durée: soit en un seul morceau, les chansons s’enchaînant les unes après lesautres, ou bien séparément, avec une pause entre chacune. Raison de plus pour croire quele groupe de rock planant n’avait pas prévu le coup.

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onc, que penser de tout cela? Malheureusement, c’est le genre de questionà laquelle nous n’aurons probablement jamais de réponse, mais comme cetteexpérience hallucinante coûte tout de même vraiment moins cher qu’unvoyage au Triangle des Bermudes et est plus facile à réaliser qu’une rencontreavec un spectre ou un revenant... Alors, essayez-la, et vous ne serez pasdéçus!

Certaines des « coïncidences » entre le film et l’album :

• On entend les paroles « balanced on the biggest wave » lorsque Dorothée se balance surla clôture.

• La chanson « On the Run » débute lorsque Dorothée tombe de la clôture et la chanson« The Great Gig in the Sky » débute au moment où le cyclone apparaît.

• La chanson « Us and Them » joue lorsque Dorothée rencontre la méchante sorcière del’Ouest.

• Les paroles « black and blue » sont répétées lorsqu’elles se parlent (Dorothée est habilléede bleu et la sorcière de noir). Puis les paroles « the lunatic is on the grass… » sontprononcées quand Dorothée rencontre l’épouvantail.

• Quand l’épouvantail chante « If I Only Had a Brain », Pink Floyd entonne « Brain Damage ».

• Le premier côté de l’abum vinyle (jusqu’à la fin de « The Great Gig in the Sky ») estexactement aussi long que la partie du film en noir et blanc. L’album se termine avec unbattement de coeur, au même moment où Dorothée met son oreille sur la poitrine del’homme en fer blanc.

Séances spéciales en salle

De nombreuses projections simultanées du film accompagné de la bande sonore de l’albumdes Pink Floyd ont eu lieu à travers le monde lors de séances spéciales ces dernières années.Certains cinémas, dans les villes universitaires, le proposent à leur programme à la séance deminuit, un peu comme cela se fait pour les films cultes comme The Rocky Horror Picture Showou, plus récemment, Brazil de Terry Gilliam.

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nstructions pour l’expérience « The Dark Side of Oz »

Matériel: • 1 CD The Dark Side of the Moon, par Pink Floyd (réalisé en1973, vient d’être ré-édité pour le trentième anniversaire).(Note: le disque live Pulse renfermant tout l’album The Dark Sideof the Moon ne fonctionne pas. Un CD maison réalisé avec des

MP3 ne fonctionnera pas non plus, et les cassettes ainsi que les vinylessont à déconseiller.)• 1 version VHS ou DVD du film Le magicien d’Oz (1939), avec JudyGarland.

Et maintenant, commençons le voyage!

1) Installez votre CD The Dark Side of the Moon dans votre système de son; 2) Appuyez sur le bouton « repeat » afin que le phénomène se poursuiveaprès la fin du CD; 3) Ajustez le volume au goût, mais n’oubliez pas que le résultat estaccentué par un son fort. Faites en sorte que le CD devienne la bandesonore du film;4) Mettre le CD sur « pause » à exactement 0:00 de la première chanson. 5) Insérez la cassette dans le magnétoscope. Vous devez mettre le volumedu téléviseur à 0 ou « mute ». 6) Appuyez sur « play » sur le magnétoscope. Lorsque le lion MGMcommencera à rugir pour la troisième fois, appuyez

à nouveau sur « pause » sur votre lecteur de CD. Cette étape estcruciale au bon synchronisme des scènes et de la musique; 7)  Lorsque les mots « produced by Mervyn Leroy » s’effacentlentement, la transition entre les chansons Speak To Me et Breathedevrait arriver pile. Si vous n’êtes pas bien synchro entre le CD et lefilm, c’est ici que vous vous en rendrez compte. Un écart de deuxsecondes est très important, et cela vaut la peine de recommencer lefilm au début pour vivre à fond l’expérience.

Envoyez-nous vos commentaires et réactions sur votre expérience « The Dark Side of Oz »à [email protected]!

« Je n’ai jamais fait l’expérienced’écouter l’album en mêmetemps que le film. J’espère quequelqu’un le fera un jour en maprésence. Je peux vous assurerque nous n’avons jamais travailléavec le film lorsque nous étionsen période d’enregistrement. Ceserait une façon très bizarre defaire un album »

Nick Mason – Novembre 2001

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MAGAZINE LE JARDINIER D’INTÉRIEUR • Succursale Saint-Michel • C.P. 183 • Montréal, QC, H2A 3L9, CANADATél. : (514) 728-8118 • Télécopie : (514) 728-1840

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La Petite Boutique du Jardinier d’intérieur

Produits naturels au chanvre

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Barres au chanvre Nutiva

Fabriquée au Canada à partir de semences de chanvre produitespar la compagnie Kenex Ltd., la barre Nutiva allie les bienfaits duchanvre aux autres de ses composantes qui regroupent desgraines de tournesol, du miel, des graines de potiron et de lin. Lesgraines de chanvre qui entrent dans sa composition sont écalées,ce qui procure une action maximisée des propriétés bénéfiquesdu chanvre. La barre est à la fois croquante, tout en restant tendreau cœur. Elle comble une grande partie des besoins quotidiensdu consommateur en protéines et en vitamine E, et est très richeen Omega-3. On peut de plus faire confiance à la qualité desproduits qui la composent et à leur provenance et productionnaturelle. Kenex est le leader en Amérique du Nord des produitsdérivés du chanvre industriel.

Les barres Nutiva existent en 7 variétés : Original Hemp Bar, Flax &Raisin Bar, Hemp & Date Bar, Flax Chocolate Bar, Hemp SesameChips, Hemp Flax Chips et Shelled Hemp Seeds. Toutes ces barressont composées d’ingrédients organiques, cultivés sans ajout depesticides ou d’herbicides aux produits naturels qui sont utilisés lorsde la prévention contre les insectes et des traitements agricoles.

Voir : www.nutiva.com. – V.G.

Barres au chanvre Hempower Fruit & Nut et Forbidden Fruit

Le chanvre, l’une des sources nutritionnelles les plus complètesque l’on connaisse, entre en majorité dans la composition de cesbarres naturellement revitalisantes. Alliant les bienfaits du chanvreà ceux des fruits séchés et des noix, la barre Hempower offreune façon de se « booster » naturellement pour la journée. Faceà la guerre contre les gras et les graisses que l’on vitquotidiennement, il est bon de se rappeler que toutes lessources de gras et de graisses ne sont pas mauvaises. Certainssont même essentiels au bon fonctionnement de votre corps. Lechanvre, en particulier, permet d’ajouter à une alimentationéquilibrée les acides gras nécessaires à la santé.

La barre Hempower Fruit & Nut est une alternative santé, au bongoût et aux propriétés nutritives, aux confiseries habituelles. Vousy retrouverez en autres des cacahouètes croquantes, des datesparfumées, des raisins secs gonflés de sucres naturels, et bien sûrles bienfaits magiques des graines de chanvre. Les graines dechanvre qui entrent dans la composition des barres Hempowerassurent un bon maintien du système immunitaire humain quandl’hiver approche. Énergie, vitalité et santé se retrouvent iciassociés à d’autres bienfaits des graines de chanvre comme unemeilleure circulation sanguine, l’entretien de la qualité de la peau,

PRODUITS NATURELS

Par Onyx Xanadu

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PRODUITS NATURELS

le maintien du soyeux des cheveux ou encore une cicatrisationplus rapides des petites plaies. Les barres Hempowerconviennent à tous les types de régime et de diète :amaigrissante, végétalienne, végétarienne, anti-diabétique, anti-coeliaque, anti-hypertension, diète sans ou faible en sel, allergiesaux produits laitiers, etc. Avec la seule action des sucres naturelsde ses composants, elle concède 10% des besoinsénergétiques quotidiens ainsi que des apports en fibres àl’organisme. Les cacahouètes sont une sources non négligeabled’Omega-3 et Omega-6, acides gras essentiels, et procurent, pargramme, plus de protéine que le poulet. Le chanvre apporteaussi des acides gras essentiels Omega-3 et Omega-6, ainsi quedes acides aminés essentiels, des protéines, des vitamines et desminéraux incontournables pour le maintien quotidien de sa santé.Une barre par jour convient à tous les régimes et conforte lesbesoins de l’être humain, de son corps et de son esprit!

Hempower vient de lancer sa nouvelle barre, également à basede chanvre, la «  Forbidden Fruit » qui contient  (tous lesingrédients sont organiques) : graines de chanvre, protéines dechanvre, pomme séchée, miel pur, graines de tournesol, abricotséché, sirop de racine de chicorée, canneberge séchée, bleuetséché et baies de saison séchées. Toutes les barres Hempowersont exemptes de gluten.

Voir : www.inyourbesthealth.com

Encens HEM

L’encens contient habituellement des résines aromatiques (écorcede cascarilla, bois de santal, myrrhe, essence de balsam, musc,styrax, benzoin et frankincense) ainsi que des épices (cannelle,muscade, etc.). En Inde, son lieu d’origine, il était au centre descérémonies sacrificielles et des actes d’adoration et de dons à ladivinité Devi comme le Puja au cours duquel la nourriture offerteest transformée en nourriture consacrée (Prasadam). Le fabriquantd’encens HEM, basé à Bengalore en Inde, propose une gamme de33 parfums purs et exotiques, dont :

Cannabis : À tout Seigneur, tout honneur! Nous commençonsbien sûr par le parfum Cannabis (Référence: ZC46), présenté enpaquet de 8 bâtonnets de 6 grammes chaque (1,95$), parpaquet de 16 bâtonnets (2,75$) ou par boîte de 25 paquets de8 bâtonnets (20$). Fabriqués avec du chanvre indien industriel depremière qualité, ces bâtons distillent un parfum raffiné qui offreun arôme bien loin de celui de la mouffette! N’ayez pas peur,

l’encens Cannabis de HEM saura dissimuler les odeurs un peutrop persistantes dans votre tanière!

Precious Chandan : Depuis les temps glorieux de l’Inde védique,le Chandan (bois de santal) occupe une place vénérée dans lepays. Ce parfum combine le pouvoir de revigorer le corpshumain et celui de pacifier et de purifier l’esprit. C’est un grandclassique de l’Inde traditionnelle et éternelle. Tel un Puja Samagri(acte d’adoration et de don à la divinité avec offrandesd’aliments), Chandan a peu d’équivalent!

Precious Gulab : Un parfum unique extrait de million de roses, unesource de pureté sublime.

Precious Fragrance (Parfum Précieux) : Un arôme mystique quitouche beaucoup de points sensibles dans l’esprit conscient etsubconscient, en l’éveillant à la pleine vigilance.

Muguet Précieux : Le parfum vertigineux du muguet est évocateurd’un million de petites fleurs blanches à l’arôme infinimentdésirable.

Lavande Précieuse : Un parfum délicieusement doux qui calme etrevigore tout en proposant la quintessence du parfum floral.

Pin : Comme une ballade estivale en forêt, l’encens à la résine depin vous offre l’odeur des boisés de pins à domicile. Revivifiant!

Vanille : Souvent trop fort et entêtant, les encens à la vanille sontà utiliser avec modération. L’encens à la vanille distille cependantune légèreté et une subtilité que peu de ses concurrents peuventse vanter d’offrir.

Patchouli : Pour les nostalgiques du Peace & Love, éternels hippies!

Benzoin : On passe facilement de l’ambiance gothique années 80à une autre plus lugubre ou plus mélancolique avec le très denseparfum de la résine du styrax, un arbre de Sumatra (Indonésie).

Les autres parfums de la gamme HEM sont (entre autres) : Ambre,Opium, Jasmin, Mysore, Magnolia, Night Queen, Precious Flowers,Precious Moghra, White Musk, Frank Incense, Agarbatti, YlangYlang, Myrrhe, Fraise, Tangerine, Romarin, Ananas, Melon,Framboise, Pêche, Mangue, Clou de girofle et Lotus.

Voir : www.hemincense.com et www.incensegalore.com.Phot

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MAGASINAGE

NOUVEAUTÉS HORTICOLES

ReflecteursAdjust-A-Wings®

Mis sur le marché il y a quelques années déjà par la compagnieAccent Hydroponics, les réflecteurs Adjust-A-Wings se distinguent

par leur qualité incomparable quand il s’agit de couvrir les besoins enlumière d’une unité de culture de 1,2 mètre par 1,8 mètre, et cela en allant

au plus près de la cime des plantes! En effet, grâce à sa forme, sa taille et sonrevêtement (de la peinture « cuite » en version blanche ou argentée), leréflecteur Adjust-A-Wings fait en sorte que la chaleur dégagée par les ampoulesne reste jamais captive du réflecteur lui-même et qu’elle est au contraire unifor-mément diffusée dans le pièce.De plus, Accent Hydroponics a mis au point undiffuseur de chaleur, le Heat Shield, qui s’adapte très bien sur sa série deréflecteurs Adjust-A-Wings. Le diffuseur Heat Shield est en métal blanc, recou-vert du même type de peinture que les réflecteurs; il est aussi parsemé depetits trous filtrant la chaleur émise par les ampoules au sodium. Apposé surle réflecteur lui-même, le diffuseur forme un angle avec ce dernier, ce qui

permet de mieux diffuser la chaleur au-dessus de la salle de culturesans qu’elle reste concentrée sous l’ampoule. Ainsi disparaissent les

problèmes de température incontrôlable causés par le surplusde chaleur diffusé par les ampoules! Selon l’angle d’ouver-

ture de votre réflecteur, vous pouvez offrir à vosplantes entre 40 et 60 watts de lumière par

pied carré. – L.-C. L.

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AquaJet

Le système aéroponique AquaJet est uniquegrâce à son concept modulaire facilement

expansible. Le rendement de l’AquaJet a fait sespreuves sur le terrain. De plus, il est facile à assembler,

à entretenir et à nettoyer. Toutes les pièces, fabriquéesde matériaux extrêmement durables de qualitésupérieure, garantissent votre tranquillité d’esprit et desrendements incroyables. Le système est offert en plusieursformats et chaque système inclut une table, un réservoirgradué, une pompe, un dessus de table, une troussede plomberie, de l’Hydroton et des paniers grillagés

de 3,5 po. Une pompe plus puissante, bienqu’elle soit non requise, est disponible

avec le système 4 X 4. AquaJet estoffert par Biofloral.

– Biofloral

PlateauAtami /B’Cuzz

Ce plateau de cultureest un support innovant et

robuste, permettant de nombreusescultures. Il semble dire « je suis là! », ce quise trouve être la traduction littérale de « Atami »! Demandez à votre marchand

le plateau de culture d’Atami, avecle nom de la marque B’Cuzz

sur le côté. – L.-C. L.

Clearex

Les sels nutritifspeuvent s’accumuler

au fil du temps et créerde toxines dans votre ter-reau ou vos pots. Une premièreligne de défense consiste à utiliserClearex qui permettra le lessivage

approfondi des dépôts de seldans vos cultures.

– Botanicare

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MAGASINAGE

Pour soumettre vos communiqués :Si vous souhaitez voir publier vos communiquésou vos annonces de nouveaux produits danscette rubrique, prière de soumettre vos textesaccompagnés des photos correspondantes à[email protected].

Contreles chevreuils :

Deer Tech 880

Vers l’automne, quand leur nourriturehabituelle s’épuise, les chevreuilsaffamés font des ravages considérablesdans les jardins, aménagements paysagers

et prairies en bordure des bois. L’entrepriseaméricaine Nature Technologies a conçu un

appareil qui émet des ultrasons permettant detenir ces mammifères voraces à distance. Le Deer Tech

880 utilise une technologie à ultrasons brevetée afin de saturerle système de détection des prédateurs des chevreuils.L’appareil est sans danger pour les animaux de compagnie

et les oiseaux et de plus, il est plus esthétique et nedéparera pas votre aménagement paysager extérieur.

Voir www.naturetechnologies.com ou appelezau : 1-800-701-1244.

– V.G. (Source : NYT)

Farmer’sBlend pour

agricultureclassique ou hors-sol

Tout nouveau produit développé par La Ferme Matthews àSt-André-d'Argenteuil (Québec), Farmer’s Blend a été conçu

en Europe par les meilleurs scientifiques de l’agricultureclassique et hors sol. Ce produit contient un mélange denutriments combinés qui est destiné à promouvoir lacroissance saine de la plupart des plantes ornementales etdes légumes tout en favorisant également un rendementriche en fleurs et en fruits. Le mélange nécessaire est prêt

dans la bouteille; il n'est pas nécessaire de mélangertrois ou quatre engrais différents. Pour plus

d’information, appelez au 1 450 562-7250 ouécrivez à : [email protected].

– V.G. (Source: La FermeMatthews)

Test indicateurde pH

de General Hydroponics

Le liquide indicateur de pH deGeneral Hydroponics couvre un

large éventail de mesures, allant de4,0 à 8,5. Pour connaître le niveau depH de votre solution nutritive, remplissez lamoitié de la fiole comprise dans le kit etajoutez-y 2 gouttes d’indicateur. Comparez la

couleur ainsi obtenue avec celles de lacharte fournie à cet effet. Il y a 500

tests disponibles par flacon.– L.C.

FloraKleen®

est une solutionunique

FloraKleen est conçu pour éliminer lesrésidus d’engrais qui peuvent s’accumuler dans les systèmes

hydroponiques, les substrats, et les terreaux. On peut l’utiliserdans tous systèmes et substrats y compris pendant la culture. On

peut aussi l’utiliser entre les récoltes pour nettoyer les systèmes dessels accumulés. Contrairement aux autres produits sur le marché,FloraKleen n’est pas à base d’enzymes, mais utilise une technologietout à fait différente. FloraKleen peut être utilisé pendant tout le cyclede croissance de la plante. Pendant la culture, FloraKleen dissout lessels accumulés, réduit le stress dû à l’excès ou au déséquilibredes engrais, rompt les liens qui attachent les sels minéraux au

substrat, et les rend disponibles, et nourrit la vie microbiennedans le substrat hydroponique. Il délivre aussi vos plantes

en pot de l’excès de sels qui peuvent s’y accumulersuite à l’application régulière d’engrais.

FloraKleen est aussi un excellentrinçage final. – L.C.

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MAGASINAGE

NutrimentsBigfoot

Le secret de Bigfoot est enfinrévélé! Bigfoot Veg A (1,5-0-2,6)

et Veg B (0,5-0,5-5) aident les plantes àcroître et à se renforcer, alors que Bigfoot Blossom A (2-0-

2) et Blossom B (1-0,6-2) au pH équilibré vont promouvoirde plus grands rendements de fleurs pendant les derniersstades de développement. Cette formule de nutriments A + Bde style hollandais est un produit canadien adapté pour lemarché local! La formule en deux parties (croissance / florai-son) est très concentrée, facile à utiliser, est offre un pH équili-bré. Cela vous aidera à économiser de l'argent et à faire desprofits! Fièrement fabriqué au Canada, les nutriments

Bigfoot nutriments « aident vos plantes à prospérerdepuis 1990 ». Maintenant disponible chez

National Garden Wholesale. Pour un distribu-teur près de chez vous, composez le

1-866-445-4436.– B.B.

AwesomeBlossoms

En utilisant AwesomeBlossoms™ (2-11-11) à inter-

valles réguliers durant toute la phasede la floraison, on obtiendra plus facilement un effet

plus fourni, puisqu’il favorisera de nouvelles éclosions àmême les fleurs existantes. Ce produit, qui se présentesous forme d’un exceptionnel élixir liquide concentré,favorise une abondante production d’huile essentielle,maximise le poids de l’ensemble de la récolte, en plusd’amplifier l’arôme et la saveur de toutes les plantes

à fleurs et à fruits. Awesome Blossoms favoriseune croissance florale explosive et une éclo-

sion plus abondante dans différentssites de bourgeonnement.

– L.-C. L.

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Systèmerotatif Bonzaï

– 96, 240 et 360emplacements

Le système rotatif Bonzaï est un jardin en rotationcontinue où les plantes bougent autour de la sourcelumineuse. Avec une rotation complète par heure, vosplantes ne tomberont pas de la roue de culture. La rotationdu système Bonzaï crée des plantes plus courtes et plusfortes. Selon un utilisateur satisfait, « Le Bonzaï est en faitun système hydroponique à flux et reflux sur les

stéroïdes. » Il existe trois modèles différents,accommodant 96, 240 ou 360 plantes. Il faut

environ deux heures pour installer lesystème et les plantes. – W.S.

Guanode chauve-

souris d’Herb Science

Le nouveau guano de chauve-souris 100%organique 0-2-0 d’Herb Science est un engrais

développé par Hydrotimes au Canada. Le guano oufumier de chauve-souris est produit avec lesexcréments de chauves-souris frugivores. Cet engraisnaturel stimule la floraison, améliore la couleur et latexture des fruits, et augmente la taille et le poids desfruits. Le produit est complètement soluble dans lasolution nutritive, et est en conséquence

rapidement absorbé par les plantes. Le guanode chauve-souris est utilisé au mieux lorsqu'il

est appliqué 4 à 6 semaines enprévision de la phase de

floraison.– J.C.

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Q & R

Pour des plants en santé, vérifiez vos semences

Je serai bientôt prêt à récolter mes plants defines herbes qui n’ont pas du toutl’apparence des superbes variétésprésentées dans les magazines : ils sont

chétifs et difformes mais, tout de même,vraiment goûteux. Les semences proviennent d’un magasinen ligne. Comment puis-je obtenir des plants comme ceuxque je vois dans les magazines de jardinage? Merci!

Il y a bien des facteurs qui peuvent influencerl’apparence de tes plants et leur rendement :les nutriments et l’équilibre du pH, l’aérationdu substrat de culture, l’éclairage, la

température, la ventilation, le taux d’humidité,de même que plusieurs autres détails techniques quipeuvent causer un développement carencé des plants.Selon le pire scénario, même en respectant toutes les

règles de l’art, il est possible que ton plant soitgénétiquement prédisposé à se développer de façonanarchique. C’est souvent ce qui survient lorsque lessemences utilisées proviennent d’une source commercialepeu fiable comme un site de vente en ligne.

Si tu désires des plantes telles que celles apparaissant dansles pages du magazine, il suffit de déterminer la variété quit’intéresse. Au moment où tu auras choisi la variété enquestion, tu pourras te procurer les semences chez undistributeur spécialisé et réputé.

Commander dessemences par laposte n’est pastoujours aussi simpleque ça le semble,c’est une entrepriserisquée et certainsarnaqueurs fontparvenir un cataloguerempli de variétésrares qu’ils ne livrentma lheu reusementjamais. Il est moinsrisqué de comman-der dans une bouti-que réputée mais ilsubsiste toujours unrisque que le colis nese perde.

Afin de réduire lerisque, si tu connais quelqu’un qui fait la culture dequelques plants qui t’intéressent, tu peux tenter d’obtenirquelques boutures que tu pourras ensuite cultiver en plusgrand nombre. Dès que tu auras déterminé la variété quiconvient à tes besoins, il ne s’agit que de respecter lesconditions de culture qui s’appliquent à elle et la qualité etle rendement de ta récolte devraient s'améliorerconsidérablement.

– Gerald ‘JR’ Hannafin

Nos experts en jardinage intérieur et en hydroponie sont là pour vous aider!

Nos experts en jardinage intérieur et en hydroponie sont là pour vous aider. Vous avez des questions,nous avons des réponses. À partir de notre prochain numéro, nos spécialistes, en répondant à vosquestions, vous feront part de certains de leurs conseils et astuces tout en vous guidant dans vosexpériences. Vous pouvez envoyer vos questions des maintenant à : [email protected].

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EDITORIAL

le prochain no duNe manquez pas

« Sexe Safe » chez les plantes!

Comment préparer (et réussir)

vos bouturesComment transplanter des

boutures aéroponiquesen terre

L’acide gibbérellique pour modifier les plantes

...et plus encore!

Vol. 1–no 1, le 1er janvier 2006!

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Moins de culture avec saturation d’eau

Le substrat CANNA COCO est constitué demilliers de tubes capillaires microscopiquesqui retiennent près de 1000% de leur proprevolume en eau. Le substrat COCO peut ainsiemmagasiner une énorme quantité d’eau etde nutriments. Il est recommandé de laisserle substrat s’assécher légèrement plutôt quede le conserver détrempé. Un taux d’humid-ité trop élevé constitue un environnementidéal pour le développement d’affectionsfongiques, tel que le pythium. Un substratplus sec permet une meilleure oxygénationdes racines et une absorption plus efficacede l’eau et des nutriments. Ces facteurs con-tribuent à une croissance plus rapide et à desrendements plus élevés.

La synchronisation de l’arrosage est égale-ment un facteur important. Lorsque le sub-strat COCO devient trop détrempé, réduisezou cessez les arrosages jusqu’à ce qu’ilredevienne sec et poursuivez ensuite lesarrosages réguliers. Vérifiez le taux d’humid-ité du substrat COCO à la main ou en évalu-ant le poids du pot ou de la plaquette en lessoulevant. La règle d’or pour arroser desplantes matures est de fournir entre 4 et 6litres par mètre2 par jour. En diminuant lafréquence de l’irrigation et en augmentant laquantité de nutriments à chaque arrosage,vous ferez la meilleure utilisation possible del’eau et des nutriments disponibles. Celaaméliorera également le drainage. Lafréquence des arrosages dépend de l’évapo-ration et de la réserve d’eau disponible dansle substrat COCO. En règle générale, unarrosage quotidien est suffisant durant lespremières semaines sous des conditionsnormales; augmentez ensuite jusqu’à deuxfois par jour, soit deux heures après l’al-lumage des lampes et deux heures avantqu’elles ne s’éteignent de nouveau. Veuillezprendre note qu’un volume plus restreint deracines par plante (de petits pots ouplusieurs plantes par plaquette) entraîneraun assèchement plus rapide du substratCOCO. Il est donc important d’irriguer cesplantes plus fréquemment.

Le sceau de qualité RHP décerné à CANNA

La Fondation RHP (avec son sceau de qualitépour les substrats) décerne une certificationreconnue dans le secteur du terreau aux Pays-Bas. Cette certification permet de contrôler laqualité des substrats et des matières pre-mières. L’inspection ne se limite pas qu’au pro-duit fini, mais couvre également l’approvision-nement et la transformation des matières pre-mières, jusqu’au sac de substrat CANNACOCO en format de 50 litres. Le sceau dequalité RHP a été inclus dans les critères decertification de l’ECAS (European Certificationbody for the Agricultural Sector). L’ECAS con-trôle la totalité de la production des produitsCANNA, de l’usine située en Inde au client, afinde s’assurer que le substrat COCO satisfait àtoutes les exigences requises.

Les produits certifiés par le RHP sontconformes aux normes physiques etchimiques les plus strictes et sontexempts de mauvaises herbes etd’organismes pathogènes. Les pro-duits peuvent satisfaire à la normeRHP de deux façons : par la stérilisa-tion à la vapeur des matières de cocoou par le contrôle total du processus deproduction. La stérilisation à la vapeurcomporte un désavantage : son incapacité àprotéger naturellement les cultures contre lesmoisissures nuisibles, telles que le pythium.La stérilisation à la vapeur convertit égalementl’azote des nitrates assimilables par la planteen azote sous forme de nitrites, qui est toxiquepour les plantes.

L’entreprise CANNA a donc décidé d’em-prunter le chemin le plus ardu et de s’abstenirde stériliser la fibre de coco à la vapeur. C’estpourquoi, contrairement à plusieurs autresentreprises, CANNA est en mesure de vousoffrir un produit de coco qui contient un tricho-derme bénéfique qui demeure présent dans lamatière. Le trichoderme est un élément consti-tutif naturel de la fibre de coco reconnu pourses propriétés fortifiantes. Notre procédé detamponnage nous permet de « pré-program-mer » le substrat à un certain degré de matu-rité. Ce procédé vous assure la constance d’unproduit de grande qualité en tout temps.

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Traité à la vapeur Non traité à la vapeur

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Les formules A&B

CANNA COCO est un nutriment en deux parties, d’où les for-mules A et B. Ces formules séparées sont essentielles,parce que la concentration et les formes de nutri-ments qui les constituent interagiraient les unesavec les autres dans une formule uniqueconcentrée. Cette interaction pourraitprovoquer des précipités nonrécupérables et une modifica-tion irréversible de cesformules spécial-isées de nutri-ments deCOCO.

Conseils pour une croissance optimale

Le taux de pH et la conductivitéoptimale de la solution nutritivedépendent du type de plante, del’intensité de la lumière et du climat.

On peut développer un programmede fertilisation optimal pour chaquesituation en mesurant le taux de pHet la conductivité de l’environ-nement racinaire (voir la méthodede mesure COCO).

Le pH du substrat CANNA COCOest naturellement tamponné entre5,2 et 6,2, niveau idéal pour la crois-sance de la grande majorité desespèces de végétaux.

Pourquoi le substrat COCO requiert-t-il des nutriments spécifiques?

Parce que CANNA COCO est entièrement organique et que sacapacité d’échange cationique est relativement élevée. Cela signi-fie que le substrat a la capacité de retenir vigoureusement certainsnutriments; il est donc nécessaire de fournir ces substances sousune forme spéciale, assimilable par la plante.

Grâce aux caractéristiques spécifiques du substrat COCO, asso-ciées au procédé unique de pré-tamponnage, il est possible decombiner les nutriments nécessaires au cycle de floraison et ceuxdu cycle végétatif en une seule formule nutritive.

Ce substrat et la plante elle-même contrôlent la libération des nutri-ments appropriés aux moments opportuns. Cela signifie que l’hor-ticulteur n’a pas à se soucier du moment précis où il doit opérer latransition des nutriments de croissance à ceux de floraison!

Pour les experts : COGr!

Outre le substrat CANNA COCO, CANNA a développé un substrat spécifiquement conçu pour leshorticulteurs professionnels : CANNA COGr. CANNA COGr est un produit de COCO compressé, con-

tenant un mélange spécialisé de fibres de coco, de tourbe de coco et de coque de noix de coco.

Grâce à sa structure de COCO brute, COGr possède l’unique propriété d’absorber de grandes quantitésd’eau et de nutriments directement assimilables. Sa structure aérée assure également une oxygénation appro-

priée aux racines. COGr est séché et compressé, ce qui facilite grandement la manipulation et le rangement duproduit. Lors de la préparation avant utilisation, le produit est trempé et tamponné à l’aide d’une solution spéciale :

le COGr Buffer Agent. Après l’ajout de Buffer Agent, le volume des pains de culture augmente, passant de trois à dix-septlitres.

CANNA a développé deux fertilisants COGr exceptionnels, COGr Vega et COGr Flores. COGr Vega et COGr Flores renferment tous lesnutriments essentiels (macro-éléments et microconstituants) nécessaires à la croissance et à la floraison. COGr peut être réutilisé jusqu’à

trois fois sans que sa qualité ne soit amoindrie.

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