68
Automne : Les plantes se déshabillent Qui a peur des camélias? Qui a peur des camélias? Investir dans une turbine Investir dans une turbine d’extraction d’air, ou d’extraction d’air, ou les secrets de la les secrets de la ventilation dynamique ventilation dynamique Spécial éclairage horticole : Spécial éclairage horticole : • Éclairage fluorescent et Éclairage fluorescent et bonne bonne distance entre lampes et distance entre lampes et plantes plantes • Alterner l’éclairage MH et Alterner l’éclairage MH et HPS pour de plus grosses HPS pour de plus grosses inflorescences inflorescences • Une panoplie d’éclairage Une panoplie d’éclairage recommandée par CityPlantes recommandée par CityPlantes Septembre/octobre 2007 Choix de plantes d’intérieur : Les principales familles d’orchidées Semences : Dormance et germination Volume 2 – Numéro 5 Prix : 5,95$ www.tigmag.com ISSN : 1718-1097 – Bimestriel

Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

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Page 1: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

Automne :Les plantes se déshabillent

Qui a peur des camélias?Qui a peur des camélias? Investir dans une turbine Investir dans une turbine d’extraction d’air, ou d’extraction d’air, ou les secrets de lales secrets de laventilation dynamiqueventilation dynamique

Spécial éclairage horticole :Spécial éclairage horticole :• Éclairage fluorescent et • Éclairage fluorescent et bonne bonne

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• Alterner l’éclairage MH et • Alterner l’éclairage MH et HPS pour de plus grosses HPS pour de plus grosses inflorescencesinflorescences

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Septembre/octobre 2007

Choix de plantes d’intérieur :Les principales familles d’orchidées

Semences :Dormance et germination

Volume 2 – Numéro 5 Prix : 5,95$

www.tigmag.comISSN : 1718-1097 – Bimestriel

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Page 3: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

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Page 4: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

4LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

CREDITSErrataVolume 2 – Numéro 4

Page 3 : Crédits

Nous avons affublé Myah

Mandarelli de Hydrofarm

d’une nouvelle identité

dans la liste de nos

collaborateurs. Il n’y a

pas de Maya Mancuso

qui collabore au Jardinier

d’Intérieur, mais bien

une Myah Mandarelli!

Nos excuses à Myah et à

Hydrofram.

Page 29 : Article sur

le contrôle du climat à

l’intérieur

La légende de la dernière

photographie en bas de

cette page n’était pas

correcte. Voici la bonne

légende : 11. Contrôle

intégré du CO2 et de

la température ou de

l’humidité relative, avec

affi chage des données

conservées en mémoire

sur 24 heures, et un

dispositif de contacts à

brancher à un système

pour alerter le jardinier en

cas d’événement anormal

Page 62 : Nouvelles de l’industrie

• Dans l’article publié (édition Juillet/août 2007) à propos de

l’effeuilleuse Trimpro Automatik, les numéros de téléphone fournis

par Trimpro ont été inversés lors d’une étape de la correction des

épreuves. Il convient donc de lire dans la dernière phrase : « Pour

information, au Québec et en Ontario : 1-877-384-9376, et partout

ailleurs : 450-349-0811, ou courriel : [email protected] et site Internet : www.trimpro.ca.

». Nos excuses à Trimpro et Biofl oral, respectivement.

• La société d’aménagement de jardins Kuntur Béton a malheureusement fermé ses

portes depuis la parution de notre dernier numéro.

Table de conversionMesures linéaires (impérial à métrique)1 pouce 2,54 centimètres 1 pied (= 12 pouces) 0,3048 mètre 1 verge (= 3 pieds) 0,9144 mètre

Mesures linéaires (métrique à impérial)1 millimètre 0,0394 pouce 1 centimètre (= 10 mm) 0,3937 pouce 1 mètre (= 100 cm) 1,0936 verges

Volume (impérial à métrique)1 once liquide (impériale) (= 1/20 chopine impériale) 28,41 ml 1 once liquide (US) (= 1/16 chopine US) 29,57 ml 1 chopine (impériale) (= 20 onces liquides impériales) 568,26 ml 1 chopine (US) (= 16 onces liquides US) 473,18 ml1 gallon (impérial) (= 4 pintes) 4,546 litres 1 gallon (US) (= 4 pintes) 3,785 litres

Volume (métrique à impérial)1 millilitre 0,176 chopine 1 litre (= 1000 ml) 1,76 chopines

Masse (impérial à métrique)1 once (= 16 drams) 28,35 grammes1 livre (= 16 onces) 0,45359237 kilogramme 1 stone (= 14 livres) 6,35 kilogrammes

Masse (métrique à impérial)1 milligramme 0,015 grain1 kilogramme (= 1000 g) 2,205 livres

Température Pour convertir de Fahrenheit à Celsius, soustraire 32 degrés et diviser par 1,8. Pour convertir de Celsius à Fahrenheit, multiplier par 1,8 et ajouter 32 degrés.

Volume 2 – Numeero 5Septembre / octobre 2007

Publié par : Green Publications Vertes

Directeur de la publication : J.M.

Rédacteur en chef : Bruno [email protected]

Comité de rédaction : Helene Jutras

Directrice artistique : Anna Kanaras

Coordination éditoriale : Bruno Bredoux

Ont collaboré à ce numéro :

C. Ayotte, Kari Bayne, Pierre Bonnard, Bruno Bredoux, P. Bang-Knudsen, Jessy Caron, Jean-Pierre Daimé, Stan Daimon, Olivier Dubois, Daniel Fortin, Herb Gardner, Vertuda Green, Dave Guillemette, Paul Henderson, Ilona Hufkens, Helene Jutras, Grigg Kellock, Rob Kelly, Roxanne LaBelle, Fred Leduc, Myah Mandarelli, Miss Phobos, Théo Monk, Josh Morell, Rajan Radunov-ich, Didier Pol, Christopher Shepperd, Steve de CubeCap.ca, William Sutherland, Robert Varkony, vieux bandit.

Publicité et ventes : Stan [email protected] Lydia [email protected]

Traduction : Helene Jutras, trad. a.

Couverture : Anna Kanaras d’après des photographies de Dave Guil-lemette, Jessy Caron et Bruno Bredoux.

Distribution en kiosques :

Benjamin Limitée, Bois-des-Filion, QC

Distribution en boutiques

hydroponiques:

Voir notre site Internet :www.tigmag.com

Illustrations : Anna Kanaras

Administration : R. [email protected]

Renseignements : [email protected]

Le Jardinier d’IntérieurCase postale 52046, Laval (Québec) H7P 5S1, CANADATéléphone : 450 628-5325 Télécopieur : 450 628-7758www.tigmag.com

© 2007, Les Publications Vertes, Laval, Qc, Canada Les articles, représentations iconographiques et photographies contenus dans ce magazine ne peuvent être reproduits en partie ou au complet sans l’autorisation expresse de l’éditeur.

Dépôt légal : 1er trimestre 2006.Bibliothèque nationale du Canada, No D927565.Bibliothèque nationale du Québec.ISSN : 1718-1097

Imprimé au Canada par Litho Mille-Iles Ltée.

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Green Publications VertesGreen Publications VertesGPv

NOUVEAU TARIF D’ABONNEMENT INTERNATIONALSuite aux nombreuses demandes de nos lecteurs européens francophones, nous sommes heureux d’annoncer que le tarif d’abonnement pour l’étranger est enfin plus abordable! Les négociations serrées avec Postes Canada ont porté fruit!

À partir du 1er septembre 2007 :• Prix au numéro : 6,95$

• Prix de l’abonnement d’un an (6 numéros) : 39,99$

Voir le bon de commande page 44 de ce numéro.

Page 5: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

8 CLASSIFICATION DES PLANTES D’INTÉRIEUR : LES PRINCIPALES FAMILLES D’ORCHIDÉES Cinquième partie de notre glossaire botanique Par Jessy Caron

22 INVESTIR DANS UNE TURBINE D’EXTRACTION D’AIR, OU LES SECRETS DE LA VENTILATION DYNAMIQUE… Apprenez pourquoi l’achat d’une turbine d’extraction d’air est un investissement à long terme et un placement majeur. Par Paul Henderson

24 ÉCLAIRAGE HORTICOLE : Une combinaison ampoule/réflecteur/diffuseur adaptée au jardinage intérieur conseillée par l’équipe de CityPlantes Par Jean-Pierre Daimé et Pierre Bonnard (CityPlantes)

26 L’ÉCLAIRAGE FLUORESCENT ET LA BONNE DISTANCE ENTRE LES LAMPES ET LES PLANTES DE VOTRE JARDIN INTÉRIEUR Par William Sutherland (B & B Hydroponic Gardens)

30 EXPÉRIENCE DE CULTURE : Comment obtenir de plus grosses inflorescences en alternant l’éclairage MH et HPS? Par Théo Monk (avec la collaboration de C.A.)

32 GALERIE : LE CUBECAP EN IMAGES

40 À L’AUTOMNE, SÉPAREZ LE BON GRAIN DE L’IVRAIE Par Bruno Bredoux

42 CHANGEMENT MORPHOLOGIQUE, DÉVELOPPEMENT PHYSIOLOGIQUE IL FAIT FROID, POURQUOI VOUS DÉSHABILLER? Par Dave Guillemette

46 SEMENCES: DORMANCE ET GERMINATION Par Fred Leduc

48 SANTÉ ET NUTRITION : L’IMPACT DE LA DÉCOUVERTE DES OGM SUR L’ALIMENTATION HUMAINE Par Roxanne LaBelle

53 GLOSSAIRE BOTANIQUE : SPÉCIAL OGM Par Roxanne LaBelle

54 QUI A PEUR DES CAMÉLIAS? Par Daniel Fortin

ET NOS RUBRIQUES HABITUELLES : CRÉDITS ET ERRATA (4) ÉDITORIAL (6) NOUVELLES ET BRÈVES (12 À 16) TRUCS ET ASTUCES (18 À 20) NOUVELLES DE L’INDUSTRIE (36) BON DE COMMANDE (44) DÉCOUVERTE (56) MAGASINAGE (58 À 64) Q ET R (66)

VOLUME 2 — NUMÉRO 5 / SEPTEMBRE — OCTOBRE 2007

SOMMAIRE

Page 6: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

Photos : Le Trente & G

lobal Marine D

rillingÉDITORIAL

On n’entend plus parler que du réchauffement

climatique. « Les médias ont-ils créé la tendance? »,

se demandait il y a deux mois le magazine du

journalisme québécois, Le Trente (vol. 31, numéro

6, juin 2007). Sous l’accroche « Réchauffement

médiatique : l’environnement n’est plus une

niche, mais un beat majeur. Vague de fond ou

mode passagère? », les journalistes du Trente

constatent que l’environnement, l’agriculture

et l’horticulture ont longtemps été les parents

pauvres, sinon les laissés pour compte, de la

presse généraliste et d’information. On ne parlait souvent d’agriculture

que lorsqu’une vache folle était identifi ée dans une ferme canadienne

ou lorsque les élevages de porcs frisaient tous la faillite. Un journaliste

de La Semaine verte allait même jusqu’à conseiller aux agriculteurs

« d’empoisonner quelqu’un » pour qu’on parle enfi n d’eux dans les médias.

De même, l’industrie hydroponique est souvent confrontée à des articles

peu glorieux – souvent liés à un sujet bien précis qu’il n’est pas nécessaire

de rappeler ici – dans les journaux généralistes. Alors, cette prise de

conscience vis-à-vis de l’urgence à protéger l’environnement amorce-t-elle

un revirement de bon augure pour tous ces secteurs?

Parallèlement aux journalistes, les scientifi ques eux aussi s’activent! De

juillet 2007 à juin 2008 se déroule la quatrième année polaire internationale

(après 1882-83, 1932-33 et 1957-58). Eh oui, cinquante ans qu’on n’en

avait pas eu à nouveau l’idée. Alors, c’était cette année ou jamais, car qui

peut dire s’il y aura encore deux calottes glaciaires sur notre planète dans

50 ans! Au moins, cette fois-ci, les Inuits qui sont quand même les

premiers concernés seront des « partenaires de recherche » et non pas des

« objets de recherche », comme l’explique diplomatiquement l’un des

scientifi ques du projet canadien ArticNet. Comptant la plus grande partie

des 150 000 Inuits vivants en Arctique, le Canada est le premier pays en

termes de fonds alloués à l’année polaire (150 M de $ CAN) suivi de près

par les pays Scandinaves, le Danemark (pour le Groenland), les États-Unis

(pour l’Alaska, avec 60 M de $ CAN), la Russie (pour la Sibérie, cependant

beaucoup moins accessible que le Grand-Nord canadien) et la France (pour

sa grande tradition d’expéditions polaires), avec son projet TARA Arctic. En

tout, 500 millions de dollars canadiens (soient 440 M $US) seront injectés

dans ces différents projets.

On attend la publication des résultats vers la fi n 2009 ou le début 2010. Et

en patientant, on peut se poser la question suivante (qui n’est pas forcément

rassurante, mais qui pourra au moins donner le sourire aux membres de

notre branche d’industrie) : et si le réchauffement climatique était la chance

de la culture hydroponique? En effet, où peut-on le mieux combattre les

folies de la météo sinon que dans un jardin intérieur?

Bruno BredouxLe Jardinier d’Intérieur

Août 2007

(Sources : Journal télévisé de France 2, www.tsrinfo.ch et www.taraexpeditions.org).

Réchauffement hydroponique

Vue complète d’un iceberg photographié par l’équipe de forage de Global Marine Drilling, Saint-Jean, Terre-Neuve.

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8LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

INTRODUCTIONPhoto : Jessy Caron

Un brin d’histoireL’orchidée terrestre, la seule connue du temps de la Grèce antique, tire son nom de l’observation, faite par un disciple d’Aristote, Théophraste

(372 à 287 avant notre ère), de ses tubercules souterrains. Il lui donna le nom d’« orkhis », terme grec qui désigne les testicules, par

allusion à la ressemblance de ceux-ci avec les deux bulbes rhizomateux de la plupart des orchidées alors connues du bassin méditerranéen.

À l’époque, ces plantes étaient cultivées pour leurs propriétés médicinales et non pour leur beauté ou leur parfum. Au tout début de notre

ère, sous la conduite du savant grec Discorides (41 à 68), on appliqua la doctrine des signatures, qui voulait que chaque partie végétale qui

ressemblait à un organe humain pouvait lui être bénéfi que et entrer en interrelation dans les soins à attribuer au patient. On croyait alors

que les orchidées étaient toutes désignées pour traiter les problèmes d’infertilité. Les médecins de l’Antiquité leur attribuèrent également

une valeur aphrodisiaque élevée. Ce n’est qu’à la Renaissance qu’on s’intéressa vraiment aux valeurs horticoles des orchidées.

En 1818, Lord Cattley découvre la première orchidée épiphyte, qui pousse sur les branches des arbres, auxquelles elle s’accroche. C’est

alors que sont apparus les chasseurs d’orchidées. Par la suite, les orchidées constituèrent une richesse fort convoitée. Plusieurs explorateurs

laissèrent leur vie dans des expéditions à n’en plus fi nir afi n de conquérir de nouvelles variétés. Lors des récoltes de variétés nouvelles,

CLASSIFICATION DES PLANTES D’INTÉRIEUR

5 – LES PRINCIPALES FAMILLES D’ORCHIDÉESPar Jessy Caron

Page 9: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

INTRODUCTIONPh

otos

: Je

ssy

Caro

n

on brûlait souvent le site afi n d’avoir l’exclusivité de la variété, ce

qui occasionnait l’extinction de certaines variétés de la fl ore

indigène. En 1885, suite à un congrès, la Royal Horticultural Society

(RHS) vit le jour et commença à veiller à la protection des espèces

en voie d’extinction. Publications, colloques, cours, concours,

congrès et expositions permettent d’étaler les connaissances dans

le domaine. C’est principalement grâce à ces sociétés que la culture

des orchidées est maintenant accessible à tous

Les genres les plus courantsPhragmipedium: Ce genre comporte de quinze à vingt

espèces d’orchidées épiphytes et

terrestres, originaires principalement

d’Amérique centrale et du Mexique.

Comme les Paphiopedilum, dont

elles sont très proches, elles ont le

labelle en sabot mais en diffèrent par

les feuilles en lanière plus étroites

et plus nombreuses, qui ont de 20 à

30 cm de longueur. Solitaires ou en petits groupes sur des hampes

érigées, les fl eurs montrent généralement d’étroits pétales arqués,

un sépale en capuchon et le labelle en sabot. Les couleurs sont

variables, mais fi gure généralement une base de blanc ou de vert-

jaune, nuancée de pourpre. Température minimale d’hiver : 10 à

15 degrés pour les espèces de climat frais et 18 degrés pour celles

de climat tropical. BD, BEI, MD, MS.

Paphiopedilum (proche parent du Sabot de vénus)

: Ce genre s’étend depuis l’Inde jusqu’en Asie

du sud-est, au sud de la Chine, aux Philippines

et en Nouvelle-Guinée. Il comporte environ 60

espèces. Souvent compactes, elles se composent

de racines charnues, de quelques grandes feuilles

fréquemment marbrées, d’une tige courte et d’une

à quelques fl eurs dotées d’un sabot tout à fait

caractéristique du genre. BEI, MO, BD, MD, MB.

Cattleya : Ce genre comporte de 40 à 60 espèces d’épiphytes,

originaires d’Amérique centrale et du Sud. Celles-ci ont engendré

d’innombrables hybrides aux fl eurs miniatures à géantes, de 5 à

15 cm de diamètre. Hormis le bleu, pratiquement toutes les couleurs

sont présentes. La fl eur type montre trois sépales assez étroits

devant lesquels sont placés deux pétales supérieurs plus larges,

aux bords souvent ondulés, et une

lèvre centrale, ou labelle, plus voyante,

aux marges ondulées, diversement

marquée, ses bords se rabattant l’un sur

l’autre à l’arrière pour former un tube.

Les plantes ont des rhizomes rampants

et d’étroits pseudobulbes dressés. Dans

Page 10: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

10LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

INTRODUCTIONPhotos : Jessy Caron

un groupe d’espèces, les cattleyas bifoliés, deux feuilles larges

émergent du sommet de chaque pseudobulbe. L’autre groupe,

les unifoliés, ne porte qu’une feuille, généralement plus étroite et

plus dressée. Les épis fl oraux, qui peuvent comporter une ou deux

fl eurs seulement ou en porter jusqu’à dix, émergent du sommet

des pseudobulbes. Les hybrides et les bifoliées demandent une

température moins élevée que les unifoliées.

Elles adorent un repos en hiver. MD, BEI,

Zones 10-12.

Dendrobium (Dendrobe) : Ce genre

d’orchidées est l’un des plus prolifi ques,

avec quelques 1200 espèces répandues de

l’Inde au Japon, en passant par l’Australie,

la Nouvelle-Zélande et les îles Fidji. Ces

espèces prospèrent dans les plaines

tropicales humides et jusqu’à 3 000 mètres

d’altitude, ainsi que sous le climat semi-

désertique de l’Australie. Épiphytes pour la

plupart, elles poussent également sur les

rochers ou dans les marécages, ce qui rend

diffi cile toute généralisation sur leur mode de culture. Les espèces

formant des touffes développent des pseudobulbes charnus,

d’autres des pseudobulbes fi liformes, et leurs fl eurs s’épanouissent

souvent sur des ramilles axillaires après la chute des feuilles. Parmi

ces dernières, on distingue les types « érigés » et « souples ». On

différencie les espèces de culture chaude, tempérée et froide.

Pour les espèces de culture chaude, la température ne doit pas

aller en dessous de 15 degrés, alors qu’elle peut descendre à

2 degrés en culture tempérée. Le substrat idéal est une composition

d’écorce, de charbon de bois et de sphaigne. Une période sèche

de repos hivernale favorise la fl oraison. MB, BD,

Zones 10-12.

Epidendrum : Avec quelques mille espèces

reconnues, ce genre d’orchidées est l’un des

plus grands, bien que plusieurs en aient été

dissociés, notamment Encyclia. Les espèces qui

le composent sont variables, certaines formant

des tiges ressemblant à des joncs, et d’autres à

des pseudobulbes vigoureux. On les trouve de la

Floride à l’Argentine, à diverses altitudes et dans

les habitats allant de la forêt pluviale à la colline

rocheuse aride. MD, MR, BEI, BD, CC.

Cypriledium (sabot de Vénus) : Ce genre comporte 35

espèces d’orchidées terrestres caduques. Les orchidées de ce

genre poussent dans les régions à climat tempéré frais d’Eurasie

et d’Amérique du Nord, ainsi que dans les montagnes du sud de

l’Asie et du Mexique. Ses deux noms, vernaculaire et scientifi que,

proviennent de la façon dont le labelle de la fl eur est creusé pour

former une petite bourse telle un sabot bulbeux. Les larges feuilles

minces et plissées émergent des rhizomes au printemps, et les fl eurs

éclosent en été sur des tiges dressées, solitaires ou à plusieurs sur

une même tige. De nombreuses orchidées tropicales, auparavant

classées avec les Cypripedium, sont aujourd’hui réparties entre

les genres Paphiopedilum, Phragmipedium et Selenipedium.

La diffi culté de culture est un point important à prendre en

considération. CF, O, SR, BD, MD.

Phalaenopsis : Les fl eurs pastel,

les larges feuilles et les pétales

complexes de la cinquantaine

d’espèces qui composent ce

genre, distribué en Asie tropicale,

en Nouvelle-Guinée et en

Australie, évoquent un papillon et

contribuent à la grâce de ces

orchidées. Elles ne forment pas de pseudobulbes, les feuilles vert

uni ou taché naissant directement à même la souche et les hampes

fl orales arquées s’élevant nettement au-dessus d’elles. Ces hampes

peuvent dépasser 60 centimètres et regrouper

20 belles fl eurs, de 10 centimètres de

diamètre, le plus souvent blanc lustré, parfois

rose pâle, pratiquement toute l’année. CH, CC,

BEI, BD, SR, MD.

LégendesLUMIÈRE

MO : Mi-ombre

O : Ombre

BEI : Bon éclairage indirect

CLIMAT

CC : Climat chaud

CF : Climat frais

CH : Climat humide

SOL

BD : Bien drainé

SR : Sol riche ou fertile

BOUTURAGE

MB : Multiplication par bouture

MR : Multiplication par rejet

MS : Multiplication par semis

MD : Multiplication par division

Comment est nommée une orchidée?Le nom d’une orchidée se compose d’au moins deux parties :

* le premier nom indique le genre, p. ex. Cymbidium,* le deuxième nom indique l’espèce, p. ex. lowianum.

Si, dans une même espèce, des variations notables apparaissent sur la fl eur, ses couleurs ou sa taille :

* le troisième nom indique la variété, p. ex. var. concolor.

Le nom complet de l’orchidée dans l’exemple précité est :

* Cymbidium lowianum var. concolor.

Le nom a-t-il une signifi cation particulière?

L’appellation peut être faite en fonction :- d’une de ses particularités;- de celui qui l’a découvert;- de son origine, etc.

Source : Société française d’orchidophilie

Page 11: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)
Page 12: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

12LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

Photos : D.R

.NOUVELLES & BRÈVES

Un kilo de noix du Cachemire pour un an de vêtements propres

Le noyer du Cachemire (Sapindus mukorossi) pourrait provoquer

à court terme la faillite des fabricants de lessive. En effet, les fruits

de cet arbre contiennent 10% de saponine naturelle. Grâce à cette

concentration extrême de saponine, on peut fabriquer à partir d’un

kilo de noix du Cachemire assez de lessive pour couvrir les besoins

annuels d’une famille de trois ou quatre personnes (ce qui équivaut à

l’utilisation de deux ou trois coquilles de noix par machine sur un an). Cette

formule de lessive économique et 100% écologique est déjà proposée sur

les marchés européens, comme en Allemagne et en France.

– B.B. (Source: L’Express)

Quand le Sahara était en fl eurs

Une équipe de scientifi ques allemands vient de publier dans la revue

Science les résultats de ses analyses conduites sur plus de 150 sites

archéologiques étudiés dans le désert du Sahara. D’après les fossiles

et autres vestiges naturels exhumés, les chercheurs en ont conclu

qu’à partir de 9 500 avant Jésus-Christ, de fortes précipitations

auraient copieusement fertilisé le Sahara, le transformant en marée

verte, où fl eurs, fruits et plantes foisonnaient. Cependant, les

saisons pluvieuses auraient cessées inexplicablement à partir de

5 300 avant Jésus-Christ, forçant les populations à quitter leurs

villages et laissant les dunes et le sable reprendre possession du terrain.

– B.B. (Source: Science Magazine)

Du chocolat qui reste dur jusquʼà 50°CEn parlant de désert, puisque c’est maintenant une destination

touristique de choix, vous pourrez désormais y emporter dans votre sac

à dos lors de vos prochaines expéditions des tablettes de chocolat qui

ne fondent pas! En effet, le Cocoa Research Institute du Nigeria vient de

mettre au point un chocolat qui supporte très bien les fortes chaleurs.

Additionné de 10% d’amidon de maïs, il a un peu l’aspect du chocolat au

lait, mais son goût reste bien celui du cacao. D’après les essais réalisés par les

équipes nigérianes, ce chocolat conserve sa texture jusqu’à concurrence de

50°C de température ambiante! Qu’attendent les dépanneurs non climatisés

du Québec pour se procurer ce genre de barres chocolatées, plutôt que de

nous vendre des barres Mars liquides en plein été?

– B.B.

L̓ Union nord-américaine : un modèle de société inévitable?Sans que cela soit vraiment médiatisé, l’élite mondialiste des trois pays

nord-américains s’est rencontrée à Banff les 10, 11 et 12 septembre dernier

(comme par hasard, le cinquième anniversaire du 11 septembre 2001)

pour préparer en catimini ce qu’ils appellent l’Union nord-américaine, un

modèle d’extension du territoire économique et politique nord-américain

ressemblant à ce qui existe en Europe avec la Communauté européenne,

qui regroupe 25 pays. En Amérique du Nord, l’échéance pourrait être

aussi proche que 2008.

On en parle de plus en plus aux États-Unis : certains membres du Congrès

s’y opposent farouchement alors que le public est laissé dans l’ombre,

étant assuré qu’une telle chose n’est pas pour demain. Et pourtant, les

projets de loi sont introduits. Lou Dobbs en parlait récemment sur CNN.

Les chefs des gouvernements américain et canadien appuient le nouveau

gouvernement mexicain, qui est lui aussi favorable à une telle union. Les

« Three Amigos » sont en place pour le grand jeu.

Cependant, les députés mexicains en sont venus aux poings dans la

chambre des représentants parce que Felipe Calderon, le nouveau

président du Mexique, a selon eux volé les élections. George Bush père et

Arnold Schwarzenegger, gouverneur républicain de la Californie, étaient

sur place pour son investiture. Stephen Harper devait aussi y être, car il a

été le premier à reconnaître la victoire de Calderon, et donc à l’appuyer.

Notez qu’avant son élection, Felipe Calderon a pressé Vicente Fox, encore

président, de régler le climat d’insurrection populaire qui régnait à Oaxaca,

un mouvement civil et pacifi ste fort de centaines de milliers de personnes

qui demandaient la destitution de leur gouverneur depuis plus de six mois.

Quelques jours avant les élections, le mouvement à été brisé et sa tête

coupée. Des disparitions arbitraires ont eu lieu. Les groupes paramilitaires

sèment la terreur.

Tout ça pour que le plan d’Union nord-américaine, auquel s’opposent les

mouvements ouvriers et les partis d’opposition de gauche aussi bien au

Mexique qu’ailleurs en Amérique du Nord, puisse passer. Et les « Three

Amigos » que sont Calderon, Bush et Harper sont tacitement complices

de ces représailles. Le plan est plus ou moins le suivant, selon ce qu’on

peut en entrevoir pour l’instant.

Les démocrates devraient gagner les élections aux États-Unis en 2008.

Ils sont affi liés à la même entité mondialiste et souterraine que les

républicains, comme nous l’avons vu lors des dernières élections. John

Kerry et George W. Bush ont tous les deux avoué faire partie d’une société

secrète appelée « Skulls & Bones » à la télévision nationale et les deux

ont dit qu’ils ne pouvaient pas en parler. Cette société était, entre autres,

derrière la création de l’ONU (prototype de gouvernement mondial).

Pour un homme de droite comme Bush, il est étonnant que dans

sa politique, les lois sur l’immigration ne soient pas plus dures et

renforcées. Il a promis la régularisation des sans-papiers illégaux. C’est

surprenant… sauf si cela fait partie d’un plan plus large pour mettre

la question de l’immigration au cœur du débat aux États-Unis en

2007-2008. Les démocrates, s’ils arrivent au pouvoir en 2008, comme

cela est fort probable, vont devoir régler le problème. Selon le plan des

mondialistes, cela va ne faire que fragiliser encore davantage les frontières

entre les trois pays, mais plus particulièrement le long de la frontière

mexicano-américaine.

Cela devrait probablement enclencher une crise économique qui va

énormément fragiliser le dollar américain. C’est déjà commencé : il est à son

Moutarde du Sahara, un souvenir du désert tel qu’il était il y a près de 12 000 ans?

Page 13: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

Phot

os :

D.R

.NOUVELLES & BRÈVES

pire niveau depuis 15 ans. À Londres, un groupe d’économistes réclament

déjà la création de l’« améro », monnaie nord-américaine unique sur le

modèle de l’euro. Selon eux, la solution aux problèmes économiques et

d’immigration sera la formation de l’Union nord-américaine et l’apparition

de l’améro, soit la disparition de nos devises actuelles et la fi n des frontières

et de notre souveraineté. Les lois seront harmonisées pour les trois

pays. Les banques joueront un rôle crucial.

Les banques nord-américaines sont des compagnies privées. La

Réserve fédérale est une banque privée, la Banque du Canada

aussi; elles sont dans le giron de la Banque d’Angleterre, qui est

aussi une banque privée. Elles sont les seules qui profi tent des

crises économiques. Elles devraient ainsi être responsables du

déclin des monnaies nord-américaines et offrir la chance de les sauver avec

la création de l’améro et de l’Union nord-américaine. David Rockefeller lui-

même a avoué dans sa biographie que si on l’accuse de vouloir détruire

les États-Unis et d’être pour un gouvernement mondial, il est coupable! Il

est de la famille de ceux qui ont donné le terrain pour l’ONU à New York.

C’est aussi l’architecte de la ZLÉA (Zone de Libre-Échange des Amériques)

et l’un de ceux de l’Union nord-américaine.

De nombreux artistes, militants et hommes politiques s’opposent

à l’arrivée de ce genre de société mondialiste en Amérique du

Nord. Sur www.infowars.com, voyez les fi lms d’Alex Jones,

comme TerrorStorm. C’est un fi lm de trois heures qui explique le

11 septembre 2001, l’état policier et le gouvernement mondial

qui s’en vient. Le fi lm (studio Desinformation) est dans le

« top 10 » des ventes de DVD sur Amazon.com. La meilleure

qualité possible sur l’Internet est accessible en vidéo Google. Voyez

aussi les sites Internet www.jonesreport.com,

www.prisonplanet.com, www.infowar.com et http://

video.google.com.

Un autre fi lm important dans ce débat est America,

from Freedom to Fascism de Aaron Russo, d’une

durée de 1h50. Près de 750 000 personnes l’ont vu

depuis qu’il a été téléchargé le 20 octobre dernier

sur Google. On y explique comment les banques

centrales et l’impôt sur le revenu sont une fraude,

les buts cachés de l’Union nord-américaine qui s’en

vient, les élections truquées, etc. Vous pouvez voir

ce fi lm sur http://video.google.ca. Il est également

offert sur DVD depuis le 12 décembre (studio Cinema

Libre).

Tout le monde doit voir ces fi lms. Vous comprendrez

tout après ces cinq heures d’informations cruciales.

On doit aussi se poser la question suivante :

quelles seront les répercussions de l’Union nord-

américaine sur l’agriculture, les travailleurs de l’industrie

agroalimentaire, le monde et le marché de l’hydroponie en Amérique du

Nord? Tant de questions qui nous interpellent tous.

– Olivier Dubois

Page 14: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

14LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

Photos : D.R

.NOUVELLES & BRÈVES

Chine, Japon, Canada : un bon champignon, le Fu Ling

En Chine, au Japon et même au

Canada, on extrait un champignon

bénéfi que des sols argileux. Une fois

ses bactéries équilibrées, on l’utilise

comme médicament contre les

problèmes intestinaux, les tumeurs à

l’estomac ou à l’intestin, le cancer et

on l’utilise dans les aliments. Quand

on l’ajoute au sol, ce champignon

prévient la pourriture des légumes

et les aide à durer pendant un mois

entier. Comme la médecine chinoise le sait depuis des siècles, Poria Cocos

ou Fu Ling (de la famille des Polyporaceae) est bénéfi que au système

immunitaire et utile pour diminuer les saignements gastro-intestinaux.

Nous savons que les cultures bactériennes de

vers peuvent être contaminées par le fumier.

Bientôt, un produit verra le jour qui contiendra

un champignon bénéfi que, des bactéries

équilibrées, et que l’on pourra ajouter au sol

pour en améliorer le contenu minéral!

– Rajan Radunovich

Royaume-Uni : La chaîne alimentaire Waitrose fête le succès de son rayon « Ugly Fruits »

Depuis la fi n juin 2006, la chaîne de distribution alimentaire Waitrose a

lancé dans 57 de ses supermarchés un rayon de fruits déclassés (surnommés

« Ugly Fruits » ou « Less than perfect fruits » par la presse anglaise), ou

plutôt de fruits qui ne satisfont pas les critères de perfection édictés par

les commerçants (catégorie A : courbure parfaite de la forme, brillance de

la pelure, calibre et diamètre les plus gros possible, etc.). Miracle, ces fruits

« laids », vendus à prix réduit, obtiennent un succès phénoménal. Les clients

comprennent, selon Tom Richardson, acheteur pour Waitrose, que les fruits

moches d’aspect sont bien plus goûteux et savoureux que les fruits à la

peau parfaite.

Ces fruits tachés sont principalement utilisés par les consommateurs pour

être transformés à la cuisine. Ils servent à confectionner des confi tures, des

compotes, des tartes et autres recettes à base de fruits cuits. L’association

nationale des agriculteurs (National Farmers Union) se réjouit de cette

commercialisation de fruits qui allaient généralement au rebut. Les

syndicalistes agricoles espèrent qu’à l’avenir, d’autres chaînes de distribution

alimentaire suivront cet exemple. Les associations environnementalistes et

les producteurs de fruits et légumes avaient par le passé souvent critiqué

l’industrie de la grosse distribution parce qu’elle forçait les producteurs à

détruire des tonnes de fruits mal formés ou légèrement blets.

– B.B. (Source : http://news.bbc.co.uk)

Royaume-Uni : Un composant du thé vert bloquerait l a̓ction du VIHDans une nouvelle étude récemment rendue publique, l’équipe de

scientifi ques du Baylor College of Medicine de Sheffi eld a réussi à démontrer

qu’un composant du thé vert bloquerait la capacité du VIH à envahir et à

détruire les cellules du système immunitaire. Cette expérience n’a cependant

pu, pour le moment, se dérouler qu’en éprouvette

et les scientifi ques tiennent avant tout à préciser

qu’il ne sert strictement à rien de boire des litres

de thé vert pour espérer guérir ou se prémunir

contre le sida!

L’ingrédient actif trouvé par les scientifi ques

dans le thé vert est l’un de ses plus importants

polyphénols aux propriétés antioxydantes,

nommé « epigallocatechin gallate » ou

« EGCG . » Ce fl avonoïde était jusqu’à présent

utilisé pour ses propriétés anti-infl ammatoires et antimicrobiennes dans

des médicaments destinés à soulager certains cancers. Mais la nouvelle

découverte des chercheurs vient de prouver qu’en laboratoire, la molécule

d’EGCG s’agglomère avec le récepteur des cellules T (ou TcR), autrement

dit le récepteur que le VIH recherche pour pénétrer dans les cellules saines.

L’association de l’EGCG avec les TcR empêcherait le VIH de faire son œuvre

de sape des cellules. L’antigène CD4, situé à la surface de la cellule (le

récepteur), est capable de se lier avec la molécule trimère gp120 du virus

du sida. Or, la molécule de l’EGCG, de par sa taille aussi menue, sinon plus,

que celle de la gp120, peut se lier plus rapidement que cette dernière avec le

récepteur CD4 des cellules T, sans inhiber les fonctions de celles-ci.

Selon le Dr. Nance du Baylor College et de l’Hôpital pour enfants du Texas,

la quantité de molécules d’EGCG nécessaire pour inhiber la pénétration des

cellules T par la gp120 du VIH serait équivalente à celle que l’on retrouve

dans deux tasses de thé vert. Cependant, Christina Nance fait remarquer

qu’un médicament à base d’EGCG ne pourrait agir seul et qu’il faudrait qu’il

soit associé à d’autres types de médicaments, comme c’est actuellement le

cas dans les trithérapies, pour que son action soit à 100% effi cace. Que cela

ne vous empêche pas de consommer du thé vert en quantité, c’est bon pour

toutes sortes d’autres choses!

– B.B. (Sources : The Guide et The Houston Chronicle)

Page 15: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

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Page 16: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

Photos : D.R

.

Justice : Une histoire de kénaf détruit qui ne fi nit pas… de fi nir…En septembre 2003 à Gulfport, Mississippi, une plantation de 500 plants

de kénaf (Hibiscus cannabinus), cultivé comme nourriture à chevreuil par

Marion Waltman, a été détruite par le shérif local et ses acolytes. Ces

derniers pensaient avoir affaire à une plantation de chanvre. Va-t-il bientôt

falloir donner des cours d’horticulture à la police?

Marion Waltman a déposé une plainte de 255 000$ US fi n 2003 après

avoir découvert qu’on détruisait son champ de kénaf… aux informations

du soir à la télévision! Cette opération de

destruction de chanvre bien médiatisée

était orchestrée à la discrétion du shérif

George H. Payne fi ls. Il avait repéré ce

champ appartenant au club de chasse

Boarhog. Et voilà qu’il tenait son gros

coup médiatique! Sauf qu’il aurait dû y

regarder à deux fois. Le club de chasse

avait alloué le terrain à Marion Waltman

pour y cultiver du kénaf destiné à nourrir

les troupeaux de chevreuils de la région!

Cependant, le 10 août 2005, près de deux ans après les faits, le juge du

Comté d’Harrison, a proclamé que l’erreur était humaine et rejeté la plainte

de Waltman. Selon lui, « virtuellement, tous les offi ciers de police présents

sur le site… ont pris par erreur les plants de kénaf pour de la marijuana.

Ainsi, il n’est objectivement pas irraisonnable que le shérif Payne en soit

arrivé aux mêmes conclusions. » Hallucination collective?

Le 4 septembre 2006, Marion Waltman a décidé, avec l’aide de son avocat,

de faire appel de la décision du juge Louis Guirola. Il souhaite toujours que

non seulement, on le rembourse intégralement, mais que le shérif et ses

hommes fassent publiquement leur acte de contrition : « Je veux qu’ils

réparent la route et la barrière qu’ils ont détruites, qu’ils me dédommagent

pour mes plantes, qu’ils arrêtent les gens qui empiètent sur mon droit

de propriété et qu’ils présentent leurs excuses aux clubs de chasse. »

Malheureusement, maintenant, soit près de quatre ans après les faits,

M. Waltman n’a reçu que 351,66$ en compensation! On attend toujours la

décision du juge d’appel.

– Sources : http://co.harrison.ms.us, www.dailykos.com

et www.sunherald.com.

Science : Fleur qui pue? Mystère résolu! Le mystère entourant la magnifi que et gigantesque Raffl esia arnoldii, dont

la fl eur à l’odeur pestilentielle mesure un mètre de diamètre, vient d’être

résolu. En effet, depuis 1818, quand la Raffl esia a été découverte dans

une forêt pluvieuse de Sumatra, les scientifi ques se creusent la tête pour

déterminer son lignage. C’est chose faite : la Raffl esia, tenez-vous bien, est

parente de plantes aimées pour… leurs petites fl eurs! Elle appartiendrait à

la famille des euphorbiacées, dont font partie le poinsettia, le manioc, le

ricin et les crotons. Si la Raffl esia a si longtemps intrigué les experts, c’est

qu’elle est unique en son genre : elle parasite une vigne et ne laisse voir

que sa monstrueuse fl eur, une colosse de huit kilos. Sans feuilles, tiges ni

racines, sans photosynthèse, elle vole les nutriments de la vigne et réussit à

confondre les insectes grâce à son odeur de chair en décomposition afi n qu’ils

la pollinisent. L’équipe d’experts ayant publié les résultats de ses recherches

dans le journal Science estime que

les ancêtres de la Raffl esia ont vu

le jour durant le Crétacé, il y a

100 millions d’années. Durant la

seconde moitié de cette période,

la plante aurait développé une

fl eur près de quatre-vingt fois

plus grande que sa fl eur originale,

avant de devenir la plante que

nous connaissons (et dont notre

odorat redoute la fl oraison!).

– H.J., Source : Reuters

Science : Des yeux bioniques pour Gingersnap

La rétinite pigmentaire (Retinitis pigmentosa) est une maladie génétique

actuellement incurable chez l’homme. Le résultat le plus fréquent de ce genre

de pathologie entraîne la cécité partielle ou totale du patient. Cependant, un

espoir viendrait de la réussite du traitement de cette maladie sur les chats.

Ainsi, le Dr. Kristina Narfstrom de l’Université du Missouri, à Columbia,

a présenté le résultat de ses recherches fi n janvier dernier. L’heureuse

bénéfi ciaire de ces nouveaux yeux bioniques n’est autre qu’une magnifi que

chatte abyssine rouquine de quatre ans atteinte de rétinite pigmentaire,

Gingersnap. Selon le Dr. Narfstrom, dans un an, Gingersnap serait devenue

complètement aveugle, mais grâce aux implants de puces spéciales en

silicium directement sur sa rétine, les cellules photoréceptrices des yeux

de Gingersnap captent à nouveau la

lumière, « réparant » ainsi les parties

aveugles de son champ visuel. Et

Gingersnap ne serait apparemment

pas la première patiente du règne

félin à avoir bénéfi cié de ce nouveau

traitement : elle est juste la première à

faire la une. Un espoir pour l’homme,

donc.

– B.B. (Sources : AP, JdM et www.saukvalley.com)

NOUVELLES & BRÈVES

16LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

Page 17: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)
Page 18: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

Photos : Bayer

Il n’y a pas de saison pour traiter les mauvaises herbes. Que ce soit

dans un champ de blé d’hiver ou une culture de maïs précoce, l’un des

produits les plus effi caces sur le marché est le foramsulfuron. Attention,

ce produit ne fonctionne pas en soi : il faut toujours le mélanger avec

un adjuvant (ou partenaire de mélange), recommandé par le fabricant,

dans le réservoir d’eau d’arrosage. « Le foramsulfuron est absorbé

rapidement par les feuilles et diffusé rapidement dans tout le plant. Il

inhibe l’enzyme acétolactate synthase (ALS) chez les plantes sensibles.

Les espèces tolérantes métabolisent rapidement le foramsulfuron. De

plus, sa rémanence sera pratiquement nulle. Le foramsulfuron est

fabriqué par Bayer CropScience. » Telle est la défi nition du ministère

de l’Agriculture du Canada (www.omafra.gov.on.ca) pour cet herbicide

que l’on retrouve sur le marché sous la marque OptionMD. Ce produit est

particulièrement bien adapté pour protéger le maïs.

OptionMD de Bayer vous offre plus d’options pour

traiter les concurrents de vos plants de maïs

en terre. D’abord, cet herbicide vous offre une

grande fenêtre d’application. Un plant de maïs

typique comporte huit feuilles. En appliquant

Option entre le stade de la troisième feuille et celui

de la cinquième feuille, vous protégez la croissance de votre plant de

la première à la huitième feuille. Le stade de traitement à ce niveau

dépendra du partenaire de mélange que vous utilisez dans votre

réservoir. Le foramsulfuron est la matière active de ce produit. Il agit par

contact et par activité systémique, permettant de contrôler une vaste

gamme de graminées et de feuilles larges, d’où son importance pour

le maïs. De plus, grâce à ses deux modes d’action, il améliore l’effet

désherbant des partenaires de mélange en réservoir approuvés.

Mais le maïs n’est pas le seul végétal concerné. En choisissant l’herbicide

Option, votre programme de désherbage en un seul passage sera plus

effi cace. Il offrira une fl exibilité dans la rotation des

cultures de quatre mois pour le blé d’hiver et de

dix mois pour la plupart des autres cultures, dont

la luzerne, l’orge (printemps), le colza (printemps),

le maïs (cultures fourragère et sucrée), les haricots,

le chou pommé, l’avoine (printemps), les pois,

les pommes de terre, le trèfl e rouge, le soja, la

betterave à sucre, le millet, les tomates et le blé

(printemps). Pour chacun de ces autres céréales et

légumes, consultez l’étiquette vous informant des

partenaires de mélange en réservoir, qui varient

suivant les variétés cultivées. Il faut toujours se

conformer aux directives apparaissant sur les

étiquettes pour éviter une erreur de dosage ou une association de

produits non compatibles.

Huit partenaires de mélange sont approuvés pour le produit OptionMD.

Il suffi t de faire votre choix pour obtenir un programme de désherbage

vraiment simple, qui ne vous demandera qu’un seul passage pour

une phase complète de culture. Ces produits homologués incluent :

AatrexMD Nine-0, AatrexMC 480, BanvelMD II, CallistoMD + Aatrex Nine-

0 ou Aatrex 480, DistinctMD, MarksmanMD, PardnerMD + Aatrex Nine-

0 ou Aatrex 480 et Peak PlusMD. Bayer offre aussi les Virtual PakMD,

qui associent Option avec Marksman ou Distinct et offrent ainsi un

excellent programme de désherbage complet à double usage. Tout est

compris : l’agent sécurisant breveté et l’adjuvant en vue d’obtenir une

meilleure résistance à la pluie et un désherbage plus rapide.

Bayer CropScience est le fabricant des produits OptionMD, PardnerMD

et du produit combiné Virtual PakMD. Banvel II, Marksman et Distinct

sont des partenaires de mélange conçus par le groupe allemand de

produits chimiques BASF. Callisto est un produit inspiré de la plante

Callistemon et fabriqué par Callisto Plant Technology. Enfi n, Aatrex et

Peak Plus sont fabriqués par Syngenta Crop. Chacun de ces adjuvants

traite plus particulièrement un type (ou plusieurs) de mauvaises herbes.

Distinct, par exemple, s’applique plus spécifi quement à l’éradication de

l’amarante adventice (Amaranthus tuberculatus), le cirse des champs

(Cirsium arvense) et les mauvaises herbes résistant aux herbicides du

groupe 2 (inhibiteurs de l’acétolactate

synthase (ALS). Callisto s’attaquera

à l’amarante adventice, à l’abutilon

d’Avicenne ou abutilon à fl eurs

jaunes (Abutilon theophrasti), à

l’ambroisie à feuilles d’armoise

(Ambrosia artemisiifolia L.), au

chénopode blanc (Chenopodium

album L.) et à l’amarante réfl échie

(Amaranthus retrofl exus).

Le foramsulfuron : Le foramsulfuron : herbicide pour le maïs Option herbicide pour le maïs Option MDMD de Bayer CropScience de Bayer CropScience Par V. GreenPar V. Green

TRUCS & ASTUCES

18LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

Page 19: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)
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Camellia sinensis, un petit arbuste à fl eurs et à feuillage persistant de la Chine et de l’Inde, est la plante dont sont tirés tous les thés. Le thé vert est produit en exposant les feuilles fraîchement cueillies à de la vapeur, ce qui en retire les enzymes de fermentation; le thé Oolong est partiellement fermenté et le thé noir l’est entièrement.

En 2737 avant notre ère, l’empereur chinois Shen Nung, un guérisseur divin réputé, a bu du thé vert et a déclaré que c’était un don des dieux. Après sa découverte, des moines bouddhistes venus en Chine étudier ont ramené du thé au Japon comme boisson médicinale. La popularité du thé s’est rapidement répandue au Japon et dans le reste de l’orient. Le thé vert est aujourd’hui le thé le plus populaire en Chine et au Japon, et la Chine produit environ 90% de la récolte mondiale.

Ce n’est qu’en 1611 que les Hollandais ont ramené du thé chinois en Europe et en Amérique. Au départ, le thé coûtait très cher (de 30 à 50$ la livre), et seules la monarchie et l’élite pouvaient se l’offrir; de nos jours, c’est la boisson la plus consommée après l’eau. Chaque année, 2,5 millions de tonnes métriques de feuilles de thé sont produites dans le monde, dont 30% sous forme de thé vert.

Des études récentes ont indiqué que le thé vert est bénéfi que pour la santé humaine, ce qui a causé une augmentation marquée de sa consommation dans la dernière décennie. Les études ont prouvé que le thé vert peut aider à réduire la tension artérielle et donc à réduire les risques de maladies cardiaques et d’attaque cérébrale. Il joue également un rôle dans la prévention de nombreux types de cancer, il renforce le système immunitaire, réduit la glycémie, réduit l’accumulation de cholestérol et ralentit le vieillissement en prévenant l’accumulation d’oxygène actif et de peroxyde lipidique dans le corps. Les antioxydants du thé vert sont 20 fois plus forts que la vitamine E. Le thé vert contient également beaucoup de vitamines et de minéraux, y compris du fl uorure, qui stimule la production de salive, réduisant les effets des acides buccaux.

Pour leurs expériences sur les animaux, les chercheurs utilisent 100 fois la dose normale de thé. Cela signifi e que l’on devrait boire de grandes quantités de thé chaque jour, ce qui peut être dangereux en soi à cause d’un surplus de caféine, qui peut causer de la nervosité, de l’insomnie et un battement de cœur irrégulier. On conseille généralement aux femmes enceintes ou qui allaitent et aux personnes ayant des problèmes cardiaques de limiter leur consommation à deux tasses par jour. De nouvelles percées nous offrent des extraits de thé vert liquides concentrés, qui facilitent la prise de l’équivalent de 20 à

Photos : ©2000 Steven Foster

20LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

30 tasses de thé, sans caféine, mais contenant toujours 95% des polyphénols.

Comment préparer une tasse de thé parfaite? Pour une bonne tasse de thé, la qualité de l’eau et la durée de l’infusion sont cruciales.

1. Commencez avec une théière ou une tasse préchauffée et remplissez-la d’eau très chaude; laissez reposer un moment.

2. Utilisez de l’eau fraîche et froide. Si l’eau de votre robinet n’est pas de bonne qualité, utilisez de l’eau en bouteille ou de l’eau fi ltrée. N’utilisez jamais d’eau chaude du robinet. Laissez l’eau couler pour quelques secondes jusqu’à ce qu’elle soit très froide; cela vous assure qu’elle soit bien oxygénée pour libérer la saveur des feuilles de thé.

3. Amenez l’eau à forte ébullition. Ne la laissez pas bouillir trop longtemps, où la saveur s’évaporera avec l’oxygène, vous donnant une tasse de thé au goût éventé. Versez l’eau bouillante sur le sachet ou les feuilles de thé.

4. Infusez pendant trois à cinq minutes (pour le thé vert, l’eau devrait être légèrement plus froide et l’infusion ne doit durer qu’une à trois minutes).

À propos de l’auteur :

Robert Varkony joue de la guitare et chante dans le groupe rock de Syracuse (État de New York) GuRGle (http://users.aol.com/grgl/index.htm) et dans le groupe Star 69 (www.star69jams.com), qui joue essentiellement des chansons des Grateful Dead de la fi n des années 1960. La philosophie de Robert est simple : « En toute honnêteté, le rock et ensuite la musique des Grateful Dead ont toujours eu une grande importance émotionnelle et spirituelle pour moi. C’est la même chose pour nous tous. Si on écoute bien. Des trames sonores pour nos vies. Pour moi, tout tourne autour de jouer ces chansons, d’honorer les maîtres et de garder la fl amme vivante. Rechercher, apprendre, découvrir. J’ai toujours adoré danser pendant les spectacles, et j’espère fournir une musique sur laquelle on peut danser et planer pour que les autres s’amusent. Jouer avec GuRGle, pour moi, c’est explorer un rock évolutif... escalader une mélodie inconnue... une expérience de création musicale en direct, élevant les consciences, guérissant, nourrissant... Les gens créent pour eux-mêmes... continuons d’essayer. »

L’heure du thé vertC’est l’heure de Camellia sinensis

Par Robert Varkony

TRUCS & ASTUCES

Page 21: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)
Page 22: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

La ventilation dynamique, dite de refroidissement, consiste à extraire ou à

introduire de l’air dans une salle de culture pour ainsi en contrôler le climat.

Malheureusement, cette opération est trop souvent négligée par les jardiniers

d’intérieur dans leurs espaces de culture à la maison. Le contrôle du climat est,

comme vous le savez, un facteur crucial, ayant une grande infl uence sur la

bonne croissance des plantes d’intérieur.

Pourquoi investir dans une turbine d’extraction d’air?La grande majorité des jardiniers d’intérieur utilisent des ampoules à

halogénure métallisé ou des ampoules au sodium à haute pression de

400 watts et plus. Or, ces ampoules génèrent beaucoup de chaleur. Une

ampoule de 1 000 watts produit environ 3 450 BTU (British thermal units ou

unités thermiques anglaises) par heure, c’est beaucoup! Un BTU vaut environ

252 à 253 calories ou 1054 à 1060 joules, ou encore environ 16 °C (soit

environ 60 °F). Avec ces lampes, la température de votre pièce de culture

peut s’élever très rapidement, ce qui peut tuer vos plantes en très peu de

temps; de plus, sans ventilation adéquate, il est pratiquement impossible de

même penser cultiver à l’intérieur en période estivale. Si l’on veut être sérieux

en horticulture, il est impératif de bien gérer la température de son jardin

d’intérieur et, par conséquent, il faut penser à investir dans un bon système

d’extraction d’air, ce qui vous permettra de bien gérer la température de

votre site et augmentera considérablement vos chances d’obtenir des récoltes

abondantes et fructueuses!

Il est malheureusement très diffi cile de déplacer une grande masse d’air sans

faire de bruit. Heureusement, depuis quelques années, plusieurs compagnies

commercialisent des extracteurs d’air appelés turbines. La technologie de ces

turbines permet de déplacer beaucoup d’air tout en minimisant le bruit causé

par cette opération. Un extracteur d’air devrait pouvoir vider l’air de votre

pièce en moins de cinq minutes. Cependant, pour être vraiment effi cace,

il devrait être en mesure de vider l’air de la pièce en une minute environ.

C’est pourquoi il est important de bien calculer le volume de votre chambre

de culture avant de faire l’acquisition d’une turbine d’extraction. Le terme

CFM, pour Cubic Feet per Minute, PCM en français pour « pieds cubiques par

minute » (c’est pourtant l’abréviation anglaise qui prédomine encore),

représente l’unité de mesure qui est utilisée pour désigner la puissance

théorique des extracteurs d’air. Un extracteur qui se proclame de puissance

100 CFM sera en théorie capable d’extraire 100 pieds cube d’air en une minute.

Cette unité, apposée sur l’appareil par le fabricant, correspond évidemment à

la puissance brute produite par l’extracteur, sans tenir compte de la résistance

et des restrictions créées par l’ajout de conduits d’aération.

La surface de l’espace de culture détermine le choix du modèle d’extracteur d’airIl faut que l’acheteur soit conscient qu’il y une perte d’effi cacité lorsque l’on

ajoute des conduits d’aération à l’extracteur d’air. C’est pourquoi, lors de

l’achat d’une turbine, il faut se souvenir que la puissance de l’appareil sera

en moyenne 25% moins forte lors d’ajout de conduits d’aération de bonne

longueur. Par exemple, pour un placard de 1,20 m sur 0,90 m sur 2,45 m qui

fait donc 2,65 m3, ce sera en théorie l’extracteur avec mention 100 CFM qu’il

vous faut, mais en réalité, une fois les conduits d’aération installés, c’est un

extracteur de 125 CFM qui videra vraiment votre pièce en une minute.

En général, les turbines d’extraction d’air offertes sont toutes conçues pour

des conduits de 20 cm de diamètre. En général, les compagnies testent leur

production à l’aide d’instruments de haute précision. Le test consiste à créer

différentes résistances à l’entrée de la turbine et à ensuite calculer les débits

de sortie en CFM pour enfi n connaître la puissance moyenne des extracteurs.

La restriction à l’entrée de la turbine est créée grâce à un appareil appelé

« Iris Damper » (registre de type Iris). Il agit comme l’ouverture d’un appareil

photo : plus on rapetisse l’ouverture, plus il y a de restriction pour l’apport

d’air à la turbine.

Des tests très sérieux eff ectués par les compagniesCette résistance est calculée à l’aide d’un manomètre (instrument servant

à mesurer une pression) fi xé à l’entrée d’un souffl eur, qui détermine

la différence des pressions entre l’intérieur et l’extérieur des cylindres

(voir fi gure A) et un anémomètre fi xé à la sortie du même souffl eur

(il existe deux types d’anémomètre : l’un mesure la pression de l’air,

Investir dans une turbine d’extraction d’air, ou les secrets de la ventilation dynamique…Par Paul Henderson

Photos : Atm

osphereTRUCS & ASTUCES

22LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

Page 23: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

Phot

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par

l’au

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l’autre mesure sa vitesse). L’unité de mesure utilisée pour exprimer cette

pression est le millimètre de mercure (mmHg) ou le torr (Torr). (L’unité

anglo-saxonne correspondante est le pouce de mercure (inHg) pour « inch of

mercury », utilisée pour mesurer la pression de l’air – il ne faut pas, comme

le font d’ailleurs certains auteurs, la confondre avec l’unité de mesure de la

pression de l’eau, celle-ci s’exprimant en WC pour « inch of water column »

ou pouce de colonne d’eau). L’unité mmHg permet de mesurer la pression

initialement défi nie comme la pression exercée à 0°C par une colonne de

un millimètre de mercure. Pour nos lecteurs francophones, il faut savoir que

l’unité anglo-saxonne de un inHg équivaut à environ 33,86 hPa (hectopascal,

soit 33,86 x 102 pascals*).

* Défi nition donnée par www.convertworld.com : « Le pascal tient son nom de Blaise Pascal. Le pluriel est pascals. Le pascal (symbole : Pa) est l’unité SI de contrainte et de pression. Contrainte qui, agissant sur une surface plane de un mètre carré, exerce sur cette surface une force totale de un newton. Pression uniforme qui, agissant sur une surface plane de un mètre carré, exerce perpendiculairement à cette surface une force totale de un newton. »

Finalement, les derniers tests effectués par les compagnies avant de

commercialiser leurs extracteurs d’air sont réalisés avec un autre type de

manomètre, qui sert celui-là à calculer la force de l’air en CFM à la sortie

de la turbine (voir fi gure B). Ce manomètre très sophistiqué est composé de

13 parties indépendantes qui permettent de donner une lecture à différents

endroits de la sortie, chaque relevé indépendant étant communiqué aux

fabricants de turbines. La moyenne de ces résultats de données indépendantes

donnera la valeur moyenne réelle (qui tient compte des restrictions) en CFM

du débit de sortie de chaque turbine. C’est la puissance de l’appareil qui

sera fi nalement communiquée au client par le nom de l’extracteur lui-même

(100 CFM, 125 CFM, etc.)

Figure A Figure B

Consommation électriqueLa consommation électrique des turbines est aussi généralement testée.

Heureusement, les turbines sont très peu énergivores. Il est important de

connaître leur demande énergétique pour bien gérer la consommation

électrique de votre espace de culture. Il faut savoir que les turbines

consommeront différentes quantités d’énergie, suivant les restrictions d’air

qu’elles subissent à l’entrée; c’est pourquoi les rapports de consommation

d’énergie sont des données variables selon chaque pièce de culture.

Plus la force du moteur est puissante, plus il sera effi cace

à produire des CFM et plus il consommera d’électricité.

Cependant, même le plus puissant des extracteurs ne

consommera généralement pas plus de 2 200 kilowattheures

par année, et ce, sur un cycle ininterrompu, ce qui vous

donne fi nalement une consommation relativement faible

d’électricité pour une année complète!

En conclusionAvant d’acheter un extracteur d’air, il faut prendre en

compte :

• La moyenne totale des CFM réels avec restriction,

c’est-à-dire la moyenne enregistrée en CFM à la sortie de l’extracteur

pendant que l’on exerce une restriction contrôlée à son entrée (il vous

faudra l’estimer en fonction du nombre de CFM attribué par le fabricant

à l’appareil en ajoutant environ 25% de sa valeur, suivant la longueur des

conduits que vous aurez à ajouter une fois dans votre chambre de culture).

• Le nombre de CFM généré pour chaque watt utilisé; cela exprime l’effi cacité

énergétique de votre extracteur d’air : plus ce chiffre est gros, plus l’appareil

utilise l’énergie qu’il consomme à fabriquer des CFM. Ainsi, un appareil qui

génère de 2 à 2,8 CFM pour chaque watt utilisé sera parfaitement calibré

pour une consommation d’énergie économique.

• Sa puissance et son effi cacité par rapport aux restrictions : c’est la puissance

moyenne en pourcentage que génère l’extracteur lorsqu’il est soumis

à différentes restrictions d’air à son entrée. Un pourcentage de 75% de

puissance face aux restrictions d’entrée d’air fera parfaitement l’affaire.

Vous êtes maintenant en mesure de faire

un choix des plus judicieux lors de votre

prochain achat d’un extracteur d’air. Les

échanges fréquents d’oxygène dans une

chambre de culture étant obligatoires pour

le bon développement de vos plantes,

l’extracteur devient ainsi une pièce maîtresse

de votre site de culture. C’est pourquoi il faut

considérer l’achat d’un extracteur comme

étant un investissement à long terme, mais

indispensable, ne l’oubliez pas.

TRUCS & ASTUCES

Figure C

23VOLUME 2 – NUMÉRO 5 LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Page 24: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

24LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

Photos : CityPlantes

INDUSTRIE

Une association ampoule/réfl ecteur/diffuseur proposée par l’équipe de CityPlantes

1) L’ampoule Fluo Cool-Light 125 W 4000 °KLes ampoules Fluo Cool-Light à économie d’énergie sont des

produits à très faible dégagement de chaleur, à la consommation

d’énergie limitée et parfaitement adaptés aux jardins de petite

surface (50 sur 50 cm). Les ampoules Cool-Light consomment

« vraiment » 125 watts pour 9 600 lumens et sont les seules

équipées d’un régulateur double et de deux démarreurs! Grâce

à ces innovations,

le fl ux lumineux

est plus régulier, se

dégrade moins dans

le temps et l’ampoule

est insensible aux

variations du courant

secteur. Ces ampoules

se placent à trois ou

quatre centimètres des plantes. Bien que moins effi caces que

les tubes au néon PL55 (voire que les lampes Fluo 2 x 55 watts)

elles ont l’avantage du régulateur intégré, qui permet leur

installation dans une majorité de réfl ecteurs horticoles avec un

simple cordon secteur.

Caractéristiques :

• Ampoule fl uorescente 125 watts d’une puissance de

4000 °Kelvin;

• Culot à vis E40, ce qui implique qu’elle nécessite l’utilisation

d’une douille E40;

• Spectre adapté à la croissance;

• Attention : toujours tenir l’ampoule par le culot pour la visser

dans la douille. Les ampoules retournées cassées ne sont pas

remboursées ni remplacées;

• Poids : 1,1 kg.

a) Douille E40 céramique

Ce type de douille est adapté à la majorité des lampes horticoles

au sodium à haute

pression et des ampoules

à halogénure métallisé.

Elle possède des pattes

métalliques de fi xation

intégrées. Son installation

est très facile dans la plupart

des réfl ecteurs horticoles.

Caractéristiques :

• Douille en céramique;

• Culot de lampe de format E40;

• Poids : 0,2 kg.

b) Une autre possibilité : le tube fl uorescent 55 W « Red »

PL820 à 2100 °K de Plants & Lights

Ce tube livre 4 800 lumens pour 55 CMS! Avec sa coloration

très rouge, ce tube déclenche la fl oraison des

plantes à « jours courts » et renforce celle des

plantes à « jour long ». À associer à un tube

« Warm White » PL830 pour offrir aux

plantes en fl oraison une lumière au

spectre équilibré.

Caractéristiques :

• Tube fl uorescent « Red PL 820 » d’une puissance de

2100 °K;

• Spectre de couleurs : « Red » (lumière très rouge) spécialisé

pour la fl oraison;

• Poids : 0,15 kg.

2) Les réfl ecteurs Adjust-a-Wings « Avenger Large »Les réfl ecteurs australiens Adjust-a-Wings Avenger Large

présentent une réelle avancée technologique dans l’éclairage

horticole. Utilisés avec leur éclateur de lumière (diffuseur), leur

forme compense les défauts de répartition lumineuse inhérents

à la conception des ampoules au sodium à haute pression.

Les points chauds sont supprimés et la puissance lumineuse

L’éclairage horticole : CityPlantes vous propose une combinaison ampoule/réfl ecteur/diffuseur adaptée au jardinage intérieur

Par Jean-Pierre Daimé et Pierre Bonnard (CityPlantes)

Page 25: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

Phot

os :

City

Plan

tes

INDUSTRIEest parfaitement répartie sur toute la surface. Les plantes

poussent plus vite, sans différence de taille entre le centre et

les bords du jardin. Le fl ux lumineux pénètre mieux le couvert

végétal, le résultat approche celui obtenu avec

une lampe de puissance supérieure

et un réfl ecteur ordinaire. Le

modèle Avenger existe aussi

en format moyen.

Caractéristiques :

• Réfl ecteur martelé, deux faces réfl échissantes;

• Dimensions maximales 103,3 sur 70 cm;

• Prééquipé avec douille et presse-étoupe;

• Spécialement optimisé pour les ampoules HPS 1000 watts ou

2 x 600 watts avec ajout d’une base et d’une douille;

• Ajouter impérativement le diffuseur Adjust-a-Wings pour un

fonctionnement idéal (voir ci-après);

• Attention, ce produit original de Adjust-a-Wings (le taux de

réfl ectivité est de 98%) n’est pas comparable à ceux proposés

à bas prix qui ne donnent pas les résultats attendus;

• Poids : 3 kg;

• Existe aussi en version (toujours pour ampoule 1000 watts ou

2 x 600 watts) avec positionnement en face à face;

• Associé aux diffuseurs, il répartissent parfaitement la

lumière...

Les réfl ecteurs Adjust-a-Wings offrent vraiment des

performances étonnantes par rapport à la concurrence.

3) Éclateur / Diffuseur HPS Medium Adjust-a-WingsLa compagnie australienne Adjust-a-Wings

propose un diffuseur spécial pour ses

réfl ecteurs Adjust-a-Wings de format moyen.

Ce type de diffuseur est indispensable pour

obtenir le meilleur de votre réfl ecteur. Il

répartit la lumière et la dirige sur les plantes

tout en diffusant la chaleur vers le haut!

Caractéristiques :

• Grille diffusante et pièces de montage

fournies (installation facile);

• Optimisé pour les ampoules HPS 400 watts;

• Poids : 0,3 kg.

Lumière, eau et engrais : une plante installée dans un support

idéal pour les racines va prospérer avec le minimum de soins

une fois ces trois besoins primordiaux sont remplis.

Pour en savoir plus : www.cityplantes.com ou téléphonez

au 01133-1-46648359, ou envoyez vos commentaires par

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Page 26: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

Lampes fl uorescentes — caractéristiques généralesLes lampes fl uorescentes produisent les spectres de couleurs les plus précis, mais leur intensité lumineuse ne suffi t que pour la culture de petites plantes. Maintenez les tubes à environ 8 centimètres des cimes. Lorsque les plantes croissent et s’approchent de la lampe, relevez celle-ci de 8 à 13 centimètres au-dessus des cimes. Une fois que les plantes dépassent 40 centimètres, la lumière émanant du tube ne pourra plus illuminer les feuilles et les fruits du bas, et les plantes cesseront de produire. Les tubes fl uorescents sont parfaits pour les boutures. Ils émettent une lumière plus forte au milieu et plus faible vers les bouts. Il faut les remplacer lorsque leurs bouts noircissent.

Spectre des lampes fl uorescentes à lumière blanche et crue

Spectre des tubes fl uorescents chauds

Nouvelle technologie : les lampes T5 La plus récente technologie sur le marché des lampes fl uorescentes est celle des lampes T5, qui produisent 5000 lumens initiaux : impressionnant. Les technologies plus anciennes ne produisaient qu’environ 1200 lumens initiaux. Vous pouvez utiliser des lampes de 3000, 5000, 6500 ou 10 000°Kelvin pour obtenir le spectre de couleur dont ont besoin vos plantes. Les boutiques hydroponiques vendent des appareils d’éclairage pour ces lampes, y compris des appareils où installer deux, quatre, six ou huit ampoules. Pour plus de renseignements et pour lire le test que nous avons effectué, lisez Le Jardinier d’Intérieur, volume 2, numéro 1, aux pages 46 à 48.

26

Photos : J.d.I. — Illustrations : B&

B Hydroponics

TECHNOLOGIE

L’éclairage fl uorescent et la bonne distance entre les lampes et les plantes de votre jardin intérieurPar W.S.

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

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Page 27: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

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.TECHNOLOGIE

Lampes fl uorescentes compactesLes lampes fl uorescentes compactes produisent deux spectres de couleurs : 2700°K et 6400°K. Elles produisent 8900 lumens de lumière de 95 watts ou de 125 watts. Les lampes à halogénure métallisé fournissent une lumière blanche, excellente pour la croissance : la lumière blanche ressemble à la lumière extérieure en été. La lumière rouge des lampes au sodium à haute pression (HPS) est utilisée pour imiter le soleil automnal. En augmentant la lumière rouge, nous faisons croire aux plantes que l’hiver approche et qu’elles doivent produire suffi samment de fl eurs pour attraper le pollen et faire une semence.

Lampe au sodium à haute pression et à revêtementJe n’ai trouvé que peu de renseignements sur cette lampe, mais j’ai trouvé ce graphique au sujet d’une lampe au sodium à haute pression ayant un revêtement de phosphore interne. Son intensité est un peu plus basse, mais elle offre plus de rouge qu’une lampe HPS ordinaire.

Spectre de la lampe au sodium à haute pression à revêtement

L’image ci-dessous représente le spectre lumineux typique des lampes URSA et Mark III CRT de Thomas Electronics : « Un large spectre au phosphore unique, avec une dégradation rapide de l’écran qui ne crée pas de surprises de colorimétrie ou de gestion de signal. Haut débit lumineux et petit point qui fournissent un bon signal pour le bruit et des détails précis. » C’est la lampe au sodium à haute pression la plus proche du spectre lumineux que nous avons pu trouver. (Source : www.thomaselectronics.com).

courriel : [email protected]

Page 28: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

Illustrations : B&B H

ydroponics Garden

Distance de la lampe DHI Lorsque vous utilisez une lampe à décharge à haute intensité (DHI), les plantes ne devraient jamais se trouver à moins de 15 centimètres du verre externe de l’ampoule. On peut placer une lampe au plus à 1,5 mètre des plantes. Une lampe de 1000 watts peut être plus éloignée qu’une lampe de 600 watts; celle de 400 watts devra être plus près des plantes.

Le rôle des réfl ecteurs

Lorsque vous choisissez le bon réfl ecteur pour votre jardin intérieur, sachez que l’envoi de plus de 350 watts par 0,9 mètre carré rendra la formation de fl eurs plus dense et augmentera la taille des fruits, mais vous donnera une récolte moins abondante. En calculant la superfi cie du jardin en mètres carrés et en fournissant entre 250 et 350 watts par 0,9 mètre carré, vous pourrez avoir le maximum de plantes dans votre espace de culture. Ajouter davantage de plantes dans un jardin plus grand vous permettra d’avoir plusieurs sites de fl oraison.

Par exemple, dans un jardin de 1,2 mètre sur 1,2 mètre, vous devrez faire ce calcul : (longueur) 1,2 x (largeur) 1,2 = 1,44 mètre carré. La quantité de lumière sera de : une lampe de 400 watts, divisé par 1,44 = 277 watts par mètre carré. Cela signifi e qu’une lampe de 400 watts fournira suffi samment de lumière, tant que les plantes ne mesurent pas plus d’un mètre (voir Fig. 3). Lorsque la source lumineuse est trop éloignée des plantes, cela réduit la quantité de lumière qu’elles reçoivent.

Les réfl ecteurs verticaux peuvent être placés plus près des plantes que les réfl ecteurs horizontaux. La forme conique des réfl ecteurs verticaux a été conçue pour concentrer la lumière vers le bas et les côtés à travers l’espace de culture. En plaçant côte à côte des réfl ecteurs verticaux, à 60 centimètres de distance, nous pouvons maximiser le nombre de plantes sous la source lumineuse. Si l’une des lampes est plus faible, la lumière du réfl ecteur d’à côté aidera à égaliser la lumière. Cela peut également être utile pour mélanger les couleurs de lumière différentes de deux sources lumineuses. Les réfl ecteurs horizontaux concentrent la lumière vers le bas, en laissant très peu échapper vers les côtés. Certaines douilles de réfl ecteurs sont placées plus bas, ce qui permet à la lumière de s’échapper vers les côtés, mais elle ne pénètre alors pas en profondeur. Les réfl ecteurs qui rassemblent la lumière et la propulsent vers le bas doivent être placés plus haut pour illuminer une plus grande surface.

Il faut faire un choix : avoir une lumière vive et concentrée sur quelques plantes, ou élever la lampe pour couvrir une plus grande surface.

Quelques réfl ecteurs de la marque Kara K Wing 46 cmFait d’acier avec un fi ni émaillé blanc cuit. Vendu préassemblé, avec deux œillets pour le suspendre.

K Wing 61 cmFait d’acier avec un fi ni émaillé cuit. Vendu préassemblé, avec deux œillets pour le suspendre.

K ShadowFait d’acier avec un fi ni émaillé blanc cuit. Aucun assemblage requis.

K Northern-LightFait d’acier avec un fi ni émaillé blanc cuit. Lentille en verre trempé. Deux fois six tubes en ligne pour une ventilation maximale. Vendu avec la douille et 3,8 mètres de fi l, avec deux œillets pour le suspendre.[Fig. 1] Les réfl ecteurs horizontaux amassent la lumière et la

réfl échissent vers le bas. L’endroit où l’ampoule est fi xée détermine le

cône lumineux. Si l’ampoule est fi xée plus haut dans le réfl ecteur, le

faisceau lumineux sera plus étroit. Si elle est fi xée plus bas, la lumière

ira plus loin vers les côtés, mais sans pénétration. Lorsque les lampes

sont horizontales, nous perdons 25% de la durée de vie de l’ampoule

et 10% en luminosité.

[Fig. 2] Sans réfl ecteur sur la lampe, toute la pièce est illuminée.

[Fig. 3] Plus la lumière voyage vers les plantes, plus elle est faible.

[Fig. 4] Les réfl ecteurs horizontaux rassemblent la lumière et la concentrent.

[Fig. 5] Pour utiliser deux réfl ecteurs horizontaux ou davantage, il faut

les aligner pour que la luminosité soit égale au sommet des plantes.

[Fig. 6] Les réfl ecteurs plats coniques réfl échissent la lumière vers le

bas et les côtés, la distribuant également.

28

TECHNOLOGIE

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

Page 29: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

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D.R

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K Silver-LightEn acier inoxydable avec fi ni miroir. Deux fois six tubes en ligne pour une ventilation maximale. Vendu avec la douille et 3,8 mètres de fi l, avec deux œillets pour le suspendre.

K Hi-LightFait d’acier avec un fi ni émaillé blanc cuit. Vendu avec deux œillets pour le suspendre, une fi xation de douille galvanisée et le matériel d’installation.

K GlassLentille en verre trempé, 61 cm sur 41 cm.

Pourquoi avoir recours à un luxmètre?Vous êtes-vous déjà demandé s’il fallait remplacer une ampoule? Ou si toutes vos plantes recevaient la même quantité de lumière? Vous pouvez le vérifi er en utilisant un luxmètre. Ne vous laissez pas tenter par les modèles peu chers qui ne lisent qu’une ou deux longueurs d’ondes du spectre lumineux. Je vous recommande le NutraDip™ Light Monitoring System (LMS – 100), avec sa lecture d’un large spectre, de 100 à 199 900 lux (avec calibration par un facteur multiplicatif de 100).

Le luxmètre LMS de NutraDip™ est facile à utiliser. Il a été conçu pour mesurer la luminosité en utilisant les lux comme unité. Il n’a qu’un interrupteur marche/arrêt, permettant de consulter ses mesures sur un écran à cristaux liquides. Le LMS peut mesurer une large gamme de luminosité pour tout jardinier hydroponique car la densité lumineuse est un facteur crucial pour les plantes dans tout jardin intérieur. Ce luxmètre utilise la plus récente technologie électronique et une photodiode à broche de silicone dont la sensibilité au bleu a été améliorée.

Pour plus de renseignements sur les produits de mesure de NutraDip™ rendez-vous à : www.nutradip.com.

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Page 30: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

Illustration : J.d.I.EXPÉRIENCE DE CULTURE

Ne pas expérimenter sans un minimum d’observationCette façon de faire est totalement expérimentale et elle résulte de nombreux essais d’abord infructueux ou carrément ratés réalisés avant qu’elle ne révèle fi nalement tout son potentiel. Nous l’avons mise sur pied sans nous préoccuper d’exactitude purement scientifi que ni d’un protocole critique qui aurait forcément été observé en laboratoire. Elle est davantage le fruit de l’observation que de la théorie. Elle découle plutôt d’une logique toute paysanne et, somme toute, probablement fort juste.

Bien sûr, il ne s’agit pas de se lancer dans ce genre d’expérimentation dès sa première expérience de culture à l’intérieur sous des ampoules à halogénure métallisé (MH) et au sodium à haute pression (HPS). Il est important de le faire une fois que nous connaissons et comprenons bien le cycle de vie et de fl oraison des plantes que l’on cultive (ou que l’on souhaite cultiver). En effet, une fois ces connaissances acquises, nous pouvons intervenir pour en modifi er, voire pour en modeler légèrement le déroulement, afi n de l’adapter à nos besoins.

Les modalités de l’expérimentationL’expérience a lieu dans une salle de culture de 1,8 mètre de hauteur pour un espace au sol de 2,4 mètres sur 5,5 mètres environ. Nous pouvons donc y placer un éclairage composé de deux ampoules de 600 ou 1 000 watts (au choix, mais qui doivent être toutes les

deux de la même intensité). Le cycle de croissance de nos plantes s’est déroulé classiquement, sous un éclairage blanc à dominante froide fourni par des ampoules MH. La mise des plants en cycle de fl oraison marque le début de l’expérience et la première étape consiste à changer l’éclairage, donc les ampoules.

Pour réaliser cette expérience, nous avons besoin d’un équipement spécial, soit deux ampoules à halogénure métallisé de même intensité que nos deux ampoules au sodium à haute pression. Notre expérience joue uniquement sur l’alternance de l’intensité lumineuse au-dessus de notre plantation. Elle se déroule du début de cycle de fl oraison, jusqu’à la fi n de la fl oraison ou de la récolte, s’il s’agit de plantes à fruits. Nous plaçons nos ampoules comme sur les croquis ci-dessous (les deux HPS sur les côtés, la troisième ampoule, la lampe MH, au centre, n’intervenant qu’au début de la deuxième semaine) en alternant chaque semaine la distance des ampoules au sodium à haute pression par rapport à la cime de nos plants et cela, tout au long du cycle de fl oraison.

Le déroulement de l’expérienceTout d’abord, la première semaine, nous allumons nos ampoules au sodium à haute pression (HPS) suivant les recommandations du fabricant, c’est-à-dire à la distance qu’il préconise pour ce type d’ampoules par rapport au sommet des plantes. Lors de la seconde semaine, nous raccourcissons le câble suspenseur de

Comment obtenir de plus grosses infl orescences en alternant l’éclairage MH et HPS?Par Th . Monk (avec la collaboration de C.A.)

CYCLE DE FLORAISON

1re semaine de fl oraison 2e sem., 4e sem., etc. 3e sem., 5e sem., etc.

30LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

Page 31: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

Phot

o : B

.B.

EXPÉRIENCE DE CULTURE30 à 45 centimètres, de façon à augmenter la hauteur de nos ampoules HPS. Puis nous plaçons entre celles-ci notre ampoule à halogénure métallisé qui, elle, demeurera toujours à sa hauteur habituelle (celle recommandée par le fabricant). Ainsi, la deuxième semaine, nos plantes reçoivent un peu plus de lumière identique à celle de leur cycle de croissance déjà terminé; cette lumière supplémentaire provient de l’ampoule MH au centre de l’espace de culture, pour toute la durée de la deuxième semaine, recréant la blancheur froide de l’éclairage de la première phase de culture.

Nos plantes devraient alors réagir en ayant une poussée de croissance qui permettra d’allonger l’espace entre les nœuds (l’entre-nœud), c’est-à-dire entre les différents endroits sur la tige où se développent de nouvelles branches. La semaine suivante, nous replaçons les lampes au sodium à haute pression (HPS) à leur position initiale pour une durée de sept jours, alternant à nouveau la semaine suivante avec ces deux mêmes ampoules HPS remontées pour sept jours au niveau où elles étaient placées la deuxième semaine, et ainsi de suite jusqu’à la fi n de la fl oraison. Les plantes profi teront donc de la période sous dominance d’éclairage à halogénure métallisé pour allonger, tandis que la période alternative, sous dominante d’éclairage au sodium à haute pression, leur apportera un plus grand potentiel d’éclatement et de grossissement des bourgeons terminaux, soit une fl oraison beaucoup plus consistante.

Le cycle d’éclairageSuivant les variétés de plantes que vous cultivez, vous leur avez logiquement fourni un cycle quotidien d’éclairage de 24/0 ou de

18/6 heures durant toute la durée du cycle de croissance. Pour notre expérience, nous avons induit le cycle de fl oraison en passant à un cycle d’éclairage de 12/12 par jour. Toute l’expérience peut se dérouler avec cette combinaison. On peut aussi, pendant les semaines où la lampe à halogénure métallisé est la plus proche du sommet des plantes, passer à un cycle de 14/10 heures d’éclairage par jour afi n de laisser les plantes profi ter un peu plus de ce minirenouvellement de la phase de croissance. Nous avons testé les deux possibilités et, à vrai dire, il n’y a pas de différence signifi cative. Je vous conseille donc de réaliser toute votre expérience sur la durée du cycle de fl oraison avec un éclairage dont la minuterie est programmée pour 12/12.

Des résultats probantsSelon nos propres protocoles, suite à une telle expérience, nous avons pu obtenir des infl orescences d’une envergure double par rapport à un éclairage en cycle de fl oraison dû seulement à deux ampoules au sodium à haute pression demeurées statiques et à leur hauteur recommandée pendant tout le cycle. Il fallait juste y penser : provoquer artifi ciellement la continuation de la croissance pendant le cycle de fl oraison, afi n de permettre au plant de s’épanouir encore davantage. Si vous vous sentez prêts, tentez vos aussi cette expérience et surtout, envoyez-nous les photographies de vos fl eurs monstrueuses par courriel à [email protected] ou par courrier, à la boîte postale #52046 à Laval (Québec), H7P 5S1, Canada. Nous nous ferons un plaisir de les publier dans notre galerie.

Page 32: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

GALERIE

Le CubeCap en imagesLe CubeCap en images

CubeCap vu de côté, avec ses évents

CubeCap vu d’au-dessus

CubeCap de trois quarts

CubeCap en position au-dessus d’un cube de substrat (coco, laine minérale, etc.)

Différents aspects du produitDifférents aspects du produit

Le CubeCap est fonctionnel.

Photos & illustrations: ©

2007 CubeCap.ca

Page 33: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

www.grotek.net

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Page 35: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)
Page 36: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

GALERIE

Description des deux blocs, au bas de Description des deux blocs, au bas de la plante (autour de la tige)la plante (autour de la tige)

La croissance d’algues après trois semaines dans une salle de culture. Les algues dégagent une forte odeur et forment le milieu idéal pour la ponte des oeufs des mouches des champignons. Ces oeufs donnent des larves qui mangent les racines et infestent vos récoltes. Les algues font aussi concurrence à la plante pour l’oxygène durant le cycle d’obscurité et pour les nutriments durant la journée. Encore deux semaines, et la surface entière de ce cube sera recouverte d’algues.

Après trois semaines dans des conditions absolument identiques de culture, le cube CubeCap

est encore frais, propre, sans trace de vert.

Plant de tomates âgé de trois semaines, cultivé sans CubeCap. Remarquez que la structure des feuilles et la tige sont

plus petites. On peut voir que les algues couvrent environ la moitié de la surface

du cube.

Plant de tomates de trois semaines cultivé avec des semences identiques, sous les mêmes conditions. Remarquez la diff érence de hauteur et de grosseur de la structure des feuilles et de la tige entre cette photo-ci et celle ci-dessus.

Description du feuillageDescription du feuillagedes deux plantesdes deux plantes

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Page 38: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)
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Page 40: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

40

CONSEILS DE SAISON

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

Et voilà encore une saison de jardinage qui s’achève, avec ses hauts

et ses bas. Avec l’automne vient l’heure des bilans. Il faut trier ce

qui a bien fonctionné de ce qui a été une expérience désastreuse.

Avant de sauter aux conclusions trop hâtives, il faut essayer de

comprendre le comment et le pourquoi d’un échec, et aussi faire

des réserves des semences qui ont donné des succès plus que

fabuleux, pour les répéter l’année suivante.

« À la Saint-Raoul, choisis de nouvelles ampoules!

Et à la Saint-Igor, éteins la lumière quand tu sors! »

Dans un article d’octobre 2005*, la responsable de la section

jardinage du New York Times, Anne Raver, pense, par exemple,

que si ses épinards Springer, ses laitues Amish deer tongue et Bunte

forellenschuss n’ont jamais même germé, c’est tout simplement

parce qu’il leur aurait fallu un système d’irrigation au goutte-

à-goutte durant toute la saison sèche qui a précédé l’automne

2005. Par contre, ses épinards Melody, sa roquette, ses légumes

verts Russian kale et Asian tatsoi ont repris vie en septembre après

un été paresseux et sec. Soupes et salades mixtes sont alors au

programme. Et la liste de ce qu’il faudra mettre sur la sélection

de semences pour l’année prochaine, et de ce qu’il faudra oublier,

est déjà prête.

« À la Saint-Honoré, isole-toi sans délai!

Et si ça gèle à la Sainte-Julienne, enfi le plutôt une petite laine! »

Lorsque l’automne s’annonce, on n’est plus à l’abri du premier gel.

Et même si on le guette matin après matin en octobre, on peut

toujours espérer que nos dernières tomates mûrissent ou alors en

faire de la confi ture de tomates vertes. Anne Raver, dans le même

article cité plus haut, conseille aussi, si on veut vraiment des tomates

rouges tout de suite, de disposer les tomates vertes au grenier,

enveloppées dans du papier journal avec une banane. La banane

relâchera de l’éthane, un gaz naturel qui favorise le mûrissement.

De ses tomates paysannes, Mme Raver dit le plus grand bien des

variétés Brandwynes jaune et rouge et des Cherokee pourpres.

Dans la catégorie des tomates cerises, la Sungold a donné des

centaines de petits fruits jaunes juteux et succulents, tandis que la

variété Aunt Molly’s ground cherry ( Physalis pruinosa ) n’a donné

que de petits fruits rachitiques à la peau hyper dure. À bannir…

« À la Sainte-Léa, pense au chauffage au bois.

Et pour lutter contre l’effet de serre, baisse le chauffage

à la Saint-Hilaire. »

Enfi n, les fl eurs. Vous aimez les teintes plus denses que prennent

vos zinnias et vos sauges au début de l’automne. Ils sont devenus

des compagnons au jardin, comme un chien ou un chat à la

maison? Vous pouvez les conserver en les déterrant soigneusement,

en coupant feuilles et branches à hauteur de 10 cm, puis en

rempotant et en les conservant dans un jardin d’hiver, verrière,

véranda, etc. Au printemps, de petites pousses apparaîtront, que

vous pourrez alors détacher et planter comme un clone. Bien sûr,

les sauges tubéreuses, comme les dahlias, les bégonias tubéreux

et les glaïeuls, ne nécessiteront qu’un arrachage soigneux des

bulbes ou tubercules, un nettoyage sommaire de la terre qui les

entoure et un stockage en cartons dans un endroit sombre et sec,

recouverts de paillis.

« Quand vient la Saint-Fulbert, c’est l’heure du chauffe-eau solaire.

Et à la Saint-Sylvain, préfère quand même la douche au bain. »**

– B.B.

* « Cuttings : Preserving the Favorites of a Fall Crop », par Anne Raver, The

New York Times, 27 octobre 2005.

(** Les dictons sont extraits des Conseils calendaires de la grenouille,

campagne publicitaire de l’Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de

l’Énergie (ADEME) à www2.ademe.fr.)

À l’automne, séparez le bon grain de l’ivraie

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42LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

PHYSIOLOGIE DES PLANTES

C’est l’automne, les températures s’abaissent, l’obscurité nous

enveloppe de plus en plus tôt et les arbres ainsi que d’autres plantes

vont vêtir leur plus belle robe en prélude à l’arrivée du manteau blanc

que leur apportera l’hiver. Une promenade en forêt aux alentours

de septembre et octobre permet d’admirer un spectacle des plus

spectaculaires, les feuilles des arbres ne sont plus vertes, mais

prennent plutôt des teintes qui vont du jaune au rouge écarlate,

en passant par l’orangé et le bronze. Mais ces couleurs ont-elles

pour seule utilité d’épater l’humanité, pour rappeler que les beaux

temps sont derrière nous et que le froid arrive? Les végétaux vont,

par la suite, se départir de ce pourtant si attrayant manteau, pour

traverser les froids mordants nus... mais pourquoi? Et qu’en est-il de

ceux qui gardent leurs feuilles en hiver?

Ce qui déclenche toutTout commence lorsque, l’automne venu, les températures

s’abaissent et les jours raccourcissent. Lorsque l’on parle de jours

qui raccourcissent, il ne s’agit bien sûr pas d’une période de l’année

où les jours ont moins de 24 heures, mais, bien entendu, de la

diminution de la photopériode, soit de la durée d’ensoleillement

disponible aux plantes dans une journée. Un pigment présent

dans les feuilles des plantes et qui se nomme phytochrome (phyto

= végétaux, chrome = coloration) est une molécule constituée de

protéines qui a la capacité de percevoir ce changement de luminosité

et de température et d’amorcer une réaction chez la plante.

Pourquoi?Pourquoi les arbres se dévêtent-ils juste avant les temps froids? Il

s’agit, en fait, d’une réaction d’adaptation aux froids intenses que

l’on observe durant plusieurs mois dans les régions tempérées. En

effet, ce qui permet aux arbres de survivre aux températures sous

zéro degré Celsius, c’est qu’ils sont en quelque sorte isolés du froid

par une couche de lignine (bois très dur constituant l’écorce) et

qu’ils ont leurs racines bien au chaud dans les profondeurs du sol.

Mais qu’advient-il des feuilles qui, elles, n’ont pas de lignine pour les

protéger du froid? Puisque l’arbre ne peut se permettre de gaspiller

de l’énergie pour maintenir en vie des tissus destinés à mourir de

froid de toute manière, il choisira tout simplement de s’en départir.

Comment ça fonctionne?Comme vu précédemment, tout commence avec les températures

à la baisse et la diminution de la photopériode. Partant d’un stade

bien précis, les phytochromes dont il a été question auparavant

enverront un signal chimique aux cellules des feuilles. Ce message

aura pour effet d’induire la production d’un gaz nommé éthylène et

d’acide abscissique. Ces deux gaz, lorsqu’ils agissent à l’unisson, ont

la capacité de dégrader les chloroplastes, pigments responsables

de la photosynthèse et du vert des feuilles, augmentant ainsi la

concentration des autres pigments contenus dans les feuilles.

D’où vient la coloration jaune, orange ou rouge des feuilles à

l’automne? De pigments comme les caroténoïdes (rouge orangé)

Changement morphologique, développement physiologiqueIl fait froid : pourquoi vous déshabiller?Par Dave Guillemette Photos: D

ave Guillem

ette

Page 43: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

et les xanthophylles (jaune) sont toujours présents à l’intérieur des

feuilles, mais cachés par le vert de la chlorophylle. Maintenant que la

chlorophylle n’est plus, les autres pigments vont voler la vedette!

Qu’en est-il de la chute des feuilles? L’éthylène a aussi pour utilité

de stimuler la production, en premier lieu, de cellulase, enzyme

capable de détruire la paroi primaire des cellules, et, en deuxième

lieu, de pectase, qui détruira la pectine (substance qui unit les

cellules entre elles). Pour simplifi er les choses, disons que ces

substances vont dissoudre le lien entre la feuille et la branche. Il ne

suffi t que d’un coup de vent et la feuille se retrouve au sol, où elle

terminera son existence. Le trou que laissera l’ablation de la feuille

se nomme « cicatrice foliaire » et constitue une porte d’entrée pour

les organismes nuisibles. L’arbre produit du tylose, de la subérine,

ainsi que de la lignine pour former une sorte de bouchon ayant pour

principale fonction de repousser les ennemis potentiels de l’arbre.

Persistant ou marcescent?Comme on peut le remarquer, certains feuillus ainsi que la majorité

des conifères gardent leurs feuilles durant l’hiver ou une bonne

partie de celui-ci.

On parle de plantes à feuillage caduc quand les feuilles se détachent

normalement de l’arbre ou de l’arbuste avant l’hiver (la plupart des

essences feuillues et certains conifères).

On parle de feuillage marcescent quand une partie ou toutes les

feuilles d’une plante sèchent, mais demeurent accrochées à celle-ci

durant une bonne partie de l’hiver pour fi nalement tomber (certains

chênes, les hêtres et les charmes), il s’agit toutefois d’un phénomène

de jeunesse, qui est rarement observé chez les plus vieux sujets.

On parle de feuillage persistant quand les feuilles peuvent

demeurer plusieurs années sur la plante sans tomber. Ces plantes ont

des feuilles coriaces (houx), des aiguilles (épinette) ou des écailles

(cèdre) qui sont recouvertes d’une cire ou de poils ayant la capacité

de limiter l’évapotranspiration (perte d’eau par transpiration).

Quelques exemples de coloration automnale :* Érables (Acer) Jaune/orange/rouge;

* Chênes (Quercus) Brun/rouge;

* Bouleaux (Betula) Jaune;

* Micocouliers (Celtis) Jaune/jaune verdâtre;

* Charmes (Carpinus) Jaune/orange/rouge écarlate;

* Frênes (Fraxinus) Jaune/jaune doré;

* Ormes (Ulmus) Jaune.

Phot

os: D

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Page 44: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

Magazine expédié directement chez vous!

Pour l’amour du jardinage intérieur!Jardiner à l’intérieur, ce n’est pas seulement materner quelques cactus dans son salon, c’est aussi

produire des tomates, des fraises ou des laitues en quantité industrielle. Voilà la clé de voûte de ce nouveau magazine qu’est Le Jardinier d’Intérieur, couvrir à la fois les attentes du jardinier intérieur

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NUMÉRO 1 - JANVIER 2006NUMÉRO 2 - MARS 2006NUMÉRO 3 - MAI 2006NUMÉRO 4 - JUILLET 2006

NUMÉRO 6 - NOVEMBRE 2006NUMÉRO 5 - SEPTEMBRE 2006

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VOL. 2 No. 4 - JUILLET 2007VOL. 2 No. 5 - SEPTEMBRE 2007

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46LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

Illustrations : Christopher ShepperdTRUCS DE CULTURE

Lorsque vous regardez une graine, elle ne semble pas être en vie. Elle ne bouge ni ne croît. En fait, elle a l’air morte. Même si vous en testiez l’activité métabolique, son métabolisme est si lent que vous auriez de la diffi culté à savoir si quelque chose vit à l’intérieur... et pourtant!

Graines et semences prennent toutes les formes et toutes les tailles et proviennent d’environ 400 000 plantes différentes. La plus petite semence est celle de la nigritelle noire. Une graine pèse environ huit nanogrammes (0,0000008 gramme) et il faudrait 35 000 000 graines pour faire une once. Ces semences sont si petites qu’elles ressemblent à des particules de poussière. À l’autre bout de l’échelle, on trouve la semence la plus grosse, celle d’un palmier, le Lodoicea

maldivica (cocotier de mer), qui peut mettre deux ans ou plus à germer. Le plus gros spécimen trouvé pesait 17,6 kilos.

Une semence est produite quand le bon pollen entre en contact avec la bonne fl eur. Lorsque le pollen touche le pistil de la fl eur, il produit un tube pollinique qui transporte le noyau

du pollen à l’ovule. Lorsque ce noyau pénètre dans le tube pollinique, il se divise en deux cellules séminales. La

première fusionne avec l’œuf de l’ovule pour créer le zygote qui deviendra l’embryon. La seconde se transforme en endosperme, qui formera les réserves

nutritives de la semence.

La structure d’une semence typique est formée de trois parties de base. La couche externe est le tégument. À l’intérieur se trouvent l’endosperme et un embryon en dormance. L’embryon est aussi fait de trois parties : le cotylédon ou la feuille séminale, l’épicotyle qui deviendra la

première tige et la radicule, qui deviendra la racine.

Les semences de légumes communs sont généralement prêtes à germer lorsqu’on les récolte; elles ne sont pas vraiment en dormance. Elles n’ont besoin que d’humidité et d’une température assez clémente pour permettre à la semence d’amorcer sa vie de plante. La plupart des graines, par contre, ont une forme de dormance plus profonde.

Faire germer une graine peut s’avérer simple ou complexe, selon la façon utilisée par la semence pour demeurer en dormance. Les moyens les plus communs utilisés sont un tégument épais qui ne peut être percé par l’eau, un développement restreint de l’embryon et des inhibiteurs, comme l’acide abscisique et les composés phénoliques.

La technique la plus courante dont une semence se sert pour la dormance est le tégument épais. Il faut le briser pour que l’eau pénètre dans la graine et en active le métabolisme. Ce procédé s’appelle scarifi cation. Dans la nature, la scarifi cation se produit quand un animal commence à manger la semence et abandonne avant d’avoir entièrement percé le tégument. La semence peut aussi passer par le système digestif d’un animal ou d’un oiseau, où les acides fragilisent le tégument. Les fraises et les framboises en sont un bon exemple. Les conditions environnementales peuvent aussi causer la scarifi cation : l’exposition au gel et au dégel, le feu, l’abrasion du sol ou du sable, ou le frottement contre des pierres dans une rivière ou un ruisseau. Pour notre jardin, il faut faire une scarifi cation mécanique. Il existe plusieurs techniques. On peut faire une encoche dans chaque semence avec un couteau ou une lime, ou les frotter sur du papier de verre. Pour une grande quantité de semences, une polisseuse de pierres avec du sable grossier fonctionne bien. Une autre technique est de tremper les semences dans de l’acide sulfurique ou de l’eau bouillante. J’utilise une lime de métal et j’y frotte les semences une à une.

Le développement insuffi sant de l’embryon et le manque d’endosperme sont courants chez les orchidées et les autres plantes qui n’investissent pas

Semences : dormance et germinationPar Fred Leduc

Semences de

nigritelle noire et

de cocotier de

mer (en bas)

Enveloppe de

Radicule(racine)

Embryon

Épicotyle(tigelle)

Cotylédons(feuilles séminale)

Endosperme

Page 47: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

TRUCS DE CULTURE

beaucoup d’énergie dans leur semence. Ces graines doivent trouver un champignon précis qui nourrira l’embryon à l’intérieur jusqu’à ce qu’il soit assez grand pour germer.

Plusieurs espèces utilisent une hormone, l’acide abscisique,

comme inhibiteur afi n de protéger leurs semences et qu’elles ne germent pas au sol à la fi n de la période de croissance. L’acide abscisique inhibe les gibbérellines qui sont responsables de la germination et du développement des tiges. Avec le temps, à des températures de moins de 4 °C, l’acide abscisique se dégrade. Une fois l’acide abscisique neutralisé, les gibbérellines peuvent déclencher la germination et le développement de la plantule. Pour faire germer ces semences, un traitement à froid (stratifi cation) sera nécessaire pour 40 à 180 jours. La stratifi cation peut être aussi simple que de placer un paquet de semences au réfrigérateur pour quelques semaines, mais est parfois plus complexe. Une technique courante consiste à remplir une petite cuve de sable humide et à placer les graines à sa surface, avant de les couvrir de un millimètre de sable, de couvrir la cuve et de la placer au réfrigérateur. En quelques semaines ou mois, quand elles commencent à germer, il faut enlever les semences une à une et les planter.

On ne comprend pas encore complètement l’action des composés phénoliques, mais ils inhibent la germination et contrôlent la croissance végétale. Les plantes du désert utilisent souvent les composés phénoliques comme inhibiteurs. Comme ils sont solubles dans l’eau, les composés phénoliques se trouvent lessivés lorsque les conditions sont suffi samment humides, et la semence germe.

Dans les numéros qui suivront, je vais examiner plus en détail la germination de quelques semences diffi ciles. Si vous avez un problème avec une semence en particulier, dites-le-moi et je tenterai de vous aider. Vous pouvez me rejoindre en passant par www.fredsmagicgarden.com.

Cycle de germination des semences

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Page 48: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

48LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

Photos : D.R

. & Bruno Bredoux

SANTÉ & NUTRITION

La science ne cesse de progresser. Parmi les plus récents traits de génie, on

retiendra celui des organismes génétiquement modifi és. Les avantages et

les désavantages de la découverte des OGM* dans l’alimentation humaine

suscitent des opinions divergentes et des émotions diverses. Les OGM

sont des organismes issus de manipulations génétiques* et, de ce fait, ils

représentent un danger potentiel pour la santé et l’environnement. Il est

donc primordial d’établir un barème des conséquences positives et/ou

négatives de leurs applications dans l’alimentation humaine.

Ainsi, l’utilisation des organismes provenant du génie génétique pourrait

constituer une clef incontestable du problème de la famine. Aura-elle, cette

utilisation des OGM, la capacité de changer le monde? Et si oui, est-ce un

danger pour la santé publique et l’environnement ou un moyen de sauver le

monde de la faim? En fait, les études sur les menaces possibles que peuvent

engendrer les OGM font défaut. Malgré ces faits, de nos jours, les OGM sont

omniprésents dans l’alimentation, au Canada et ailleurs.

1. Avantages de l’apparition des OGM dans l’alimentation humaine

a) Les OGM expliqués et les avantages que suscite cette découverte scientifique

Il y a à peu près 10 ans, on commercialisait le premier aliment résultant du

génie génétique. En fait, c’est en Europe qu’une première tomate aux gènes

modifi és a fait son apparition. La tomate en question avait été modifi ée dans

le but de ralentir son processus de mûrissement : il est en effet possible de

réduire ou d’irradier une protéine* présente dans la plante de certains fruits

afi n d’en retarder le vieillissement, ce qui permet de récolter les fruits peu

avant leur maturité tout en leur permettant de supporter une certaine durée

de transport.

Les organismes génétiquement modifi és* sont en réalité des organismes

reconstitués en laboratoire dans le but d’améliorer leurs caractéristiques.

Grâce au génie génétique, il est possible de s’approprier le gène de l’ADN

d’un organisme vivant, possédant des qualités convoitées, et de l’intégrer

à un autre organisme. Les gènes introduits peuvent provenir de virus, de

bactéries, de champignons, de levures, de plantes ou d’animaux. En effet,

il est possible de modifi er ou de transformer des organismes animaux,

végétaux et des microorganismes*. Le procédé qui mène à la production

d’organismes vivants modifi és est appelé transgénèse.

Les OGM sont donc dérivés de la transgénèse. D’après le Conseil de la

science et de la technologie du Québec : « La transgénèse est une technique

de génie génétique permettant l’ajout d’un ou de plusieurs gènes étrangers

(transgènes*) au génome* d’un être vivant, de façon à provoquer une

ou des modifi cations dans les

caractéristiques de ce dernier.

(Réf: 1) ». C’est encore ce que

l’on appelle plus couramment le

clonage* d’un gène. C’est grâce à

ce processus de multiplication que

le génie génétique a pris son essor.

Les positions sont controversées

en ce qui concerne les aliments

GM*. Pourtant, les potentialités du génie génétique sont ahurissantes.

Entre autres, ils permettent de faire naître des solutions concrètes dans les

pays où sévit la famine.

Indubitablement, grâce aux organismes génétiquement modifi és, la culture

des plantes nécessaires à l’alimentation humaine est possible sur des types

de sols où jusque-là elle n’était d’aucune façon envisageable, ce qui offre

la possibilité à certains peuples vivant dans des zones arides de se nourrir

convenablement. À ce jour, les agronomes ont promu les commodités

découlant des organismes modifi és en laboratoire. Effectivement, des

semences issues du génie génétique sont améliorées de façon à ce qu’elles

produisent elles-mêmes leurs propres pesticides. Il en résulte que l’application

d’herbicide est diminuée de façon considérable, ce qui amoindrit le travail

et les coûts de production des exploitants agricoles et présente un bienfait

environnemental.

À l’origine, les organismes vivants modifi és ont été conçus pour augmenter

la production agricole et alléger le travail aux champs. Il ne fait cependant

aucun doute que les végétaux à caractères nouveaux* sont source de

L’impact de la découverte des OGM sur l’alimentation humainePar Roxanne LaBelle

Page 49: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

Phot

o : B

runo

Bre

doux

SANTÉ & NUTRITIONréponses pour le futur. En particulier pour

diverses améliorations respectueuses de

l’environnement, comme la correction

de la résistance de l’écorce des arbres de

façon à amoindrir la quantité de produits

chimiques utilisés dans la production de

pâtes et papier, ou encore par l’intermédiaire de

plantes réinventées, qui seront en mesure de contourner

ou de dégrader les contaminants du sol comme le plomb ou les pathogènes.

Cela donnera aussi des fruits et légumes possédant des propriétés nouvelles,

dont une durée de vie prolongée, des végétaux dont les limites ont été

repoussées et qui seront enclins à servir de biocarburants ou seront tolérants

à la sécheresse ou à de fortes concentrations de sel dans le sol.

L’utilisation potentielle des végétaux GM destinés à l’alimentation est

variée. La technique de la transgénèse appliquée aux plantes vouées à

l’alimentation peut permettre de produire des aliments plus nutritifs, des

aliments plus riches en éléments essentiels à la santé. Par exemple, les

applications actuelles consistent à enrichir le maïs de vitamine E et le blé

et le riz de fer et de zinc. De plus, la transgénèse permet de produire des

aliments fonctionnels* : en d’autres mots, des aliments ayant des composés

curatifs et/ou préventifs au plan de la santé. Cela permettrait la prévention

de certains cancers ou d’autres maladies. La présence de protéines causant

des allergies alimentaires peut aussi être radiée de l’aliment en question, qui

devient ainsi hypoallergénique. De tels aliments ne sont toujours pas sur le

marché, mais quelques-uns font présentement

l’objet de recherche en laboratoire.

b) La révolution OGM est toujours dormante

À l’heure actuelle, les OGM n’ont cependant

pas encore révolutionné le monde. Nous

attendons toujours les tomates qui résistent mieux au

froid grâce au bagage génétique du poisson, les plantes résistant

aux hivers glacials de l’hémisphère nord et les plants survivant aux chaleurs

excessives de certains pays. Après de fortes avancées scientifi ques, le

progrès dans ce domaine semble stagner. Les gouvernements, ainsi que

certains regroupements sociaux, freinent l’élan des entreprises. La révolution

est dormante. Les consommateurs n’ont pas vu leur facture d’épicerie

diminuer, la faim continue de faire périr un nombre incroyable d’enfants

de par le monde, etc. Qui plus est, il semblerait que les regroupements

de consommateurs, certains gouvernements ultraconservateurs et les

associations environnementalistes telles Greenpeace seraient des obstacles

qui empêchent les producteurs d’OGM, comme le puissant Monsanto*, de

mettre en marché de nouveaux produits.

Certains avancent même que ce serait par crainte des réactions hostiles que

l’entreprise californienne garde dans ses laboratoires certains transgènes

innovateurs. Conséquemment, les consommateurs sont de plus en

plus préoccupés par leur santé et les dangers inhérents aux organismes

génétiquement modifi és. Les acheteurs semblent aussi inquiets du fait

Page 50: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

Photos : Bruno Bredoux & ©

PNN

L, 1985

que l’étiquetage des produits contenant des

OGM ne soit toujours pas adéquatement

réglementé. Quant à Greenpeace, son

mandat est de protéger les consommateurs

ainsi que nos ressources naturelles. De plus,

les marchés internationaux ferment leurs

portes à plusieurs produits canadiens parce

qu’ils sont issus du génie génétique. Face à ce

nouveau protectionnisme, il est diffi cile pour

les entreprises spécialisées en transgènes de

mettre en marché de nouveaux produits,

puisque les pressions des autres pays ont une

grande infl uence économique. De plus, la

peur des Canadiens envers les conséquences

négatives que pourrait entraîner l’utilisation

intensive des OGM est aussi une des raisons

de leur lente ascension. Il est donc bien diffi cile

d’accélérer la progression de la révolution.

2. Les OGM : danger potentiel pour la santé et l’environnement

a) Les dangers des OGM et le manque d’études sur le sujet

Laisser sommeiller la révolution paraît pour certains la meilleure chose à

faire, puisque les dangers sont réels et leur puissance de destruction énorme.

En réalité, cela n’a toujours pas été prouvé. Les OGM seraient susceptibles

d’entraîner des risques pour la santé, tels

une plus grande sensibilité aux allergies. Ils

pourraient aussi provoquer une résistance

aux antibiotiques, ainsi que présenter des

risques de toxicité. Il semblerait que de

récents tests de l’eau du fl euve Saint-Laurent

aient révélé la découverte d’une forte

contamination par des toxines provenant du maïs

transgénique BT résistant à la pyrale (un parasite

ailé). La culture de ce transgène soulève énormément de préoccupations

environnementales, principalement à cause des répercussions qu’elle pourrait

avoir sur des espèces non visées, telles les larves du papillon monarque.

Bien que la consommation de produits contenant des OGM remonte à près

de 10 ans au Canada, ces produits n’en sont pas moins considérés comme

néfastes à la santé par la plupart des consommateurs.

Selon plusieurs spécialistes, les impacts nocifs du

génie génétique, bien qu’improuvés, pourraient être

importants. Aux soucis des gens s’ajoute le fait que

les OGM redistribués dans la nature seraient capables

de causer des dommages écologiques irréversibles,

comme la réduction ou l’enrayement de la

biodiversité. Effectivement, les OGM sont soupçonnés

de provoquer une déstabilisation des écosystèmes.

En réalité, les études manquent afi n de réellement

pouvoir estimer les effets négatifs des OGM. Entre autres, des analyses

seraient nécessaires sur l’interaction possible entre les plantes transgéniques

et l’environnement. Beaucoup déplorent l’insuffi sance actuelle des travaux

scientifi ques consacrés aux éventuelles conséquences sur la santé humaine

ou l’environnement. Le Canada débourse en fait plus en recherche génétique

qu’en recherche visant à mesurer l’impact des organismes génétiquement

modifi és sur la santé publique et l’environnement. De plus, une partie des

analyses faites sont réalisées par les fabricants d’OGM eux-mêmes, ce qui

peut permettre de mettre en doute leur totale véracité.

Cependant, la modifi cation génétique implique des avantages considérables

pour les grandes entreprises. Bien que le principe de précaution* soit

revendiqué par plusieurs spécialistes, les OGM sont mis en marché.

Parallèlement, un porte-parole de Monsanto Canada, le géant mondial de

la production et de la distribution de semences transgéniques, constate :

« Nous serions passés à côté de nombreuses innovations signifi catives pour

nos sociétés si le principe de précaution avait été appliqué chaque fois

qu’une nouveauté s’est présentée. (Réf:2) » D’un autre côté, le ministère

de la Santé canadien assure que les variétés actuellement commercialisées

au Canada ont été soumises à de rigoureux tests qui en assurent la sécurité.

Manifestement, le but est de rassurer.

Bien que, jusqu’à présent, le Canada n’ait rapporté aucun cas de toxicité

avérée, de nombreuses associations de consommateurs estiment qu’il est

trop tôt pour en arriver à une conclusion en matière d’OGM. Le rapport

« OGM et alimentation humaine : impacts et enjeux pour le Québec »,

publié en 2002 par le Conseil de la science et de la technologie du

Québec, résumait : « Dans l’état actuel des

connaissances scientifi ques, il est encore

impossible de déterminer de façon claire

et tranchée si les cultures transgéniques

destinées à l’alimentation présentent des

risques sérieux ou non pour la santé ou

l’environnement. (Réf: 3) » Ces substances

n’en sont pas pour le moins consommées en

grande quantité au Canada et de par le monde.

Il n’est donc ni rare, ni exceptionnel de retrouver

des OGM dans la chaîne alimentaire humaine.

b) Omniprésence des OGM dans l’alimentation au Canada

Le Canada est l’un des plus grands producteurs d’OGM, plus précisément la

troisième puissance dans ce domaine au monde. Actuellement, au Canada,

on retrouve les organismes génétiquement modifi és majoritairement dans

les dérivés du maïs, du soja et du canola. En vérité, ces matières premières

sont pour la plupart réservées à l’alimentation animale, donc transformées

en sous-produits animaux. Malgré ce fait, les professionnels en matière

d’OGM affi rment que ces substances génétiquement modifi ées seraient

présentes dans plus de 70% des produits transformés que l’on retrouve sur

le marché alimentaire canadien. Par conséquent, de nouveaux tests ont été

effectués par les spécialistes en détection de transgènes afi n de déceler les

traces d’OGM dans notre nourriture. La méthode utilisée, PCR en temps

« …les OGM sont soupçonnés de provoquer une déstabilisation des écosystèmes. »

50LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

SANTÉ & NUTRITION

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Photos : D.R

. & G

reenpeace

réel*, est à ce jour la plus effi cace. Les résultats se sont avérés concluants.

Les OGM sont bel et bien présents dans l’alimentation humaine.

Actuellement, le nombre d’OGM approuvés et commercialisés est restreint.

Ainsi, 10 espèces de plantes modifi ées génétiquement sont

considérées comme des aliments nouveaux approuvés

pour la commercialisation au Canada. Par contre,

la démarcation entre OGM approuvés et OGM

commercialisés est notable, puisque les OGM

validés par l’Agence canadienne d’inspection des

aliments (ACIA), Santé Canada et Environnement

Canada ne sont pas tous exploités ici, et ce pour

des raisons climatiques. Malgré l’acharnement des

experts à déceler les traces d’OGM, la tâche est ardue,

puisque les importantes modifi cations subies rendent

le code génétique* d’un organisme vivant presque totalement

indécelable. C’est ainsi que ces organismes, considérés par certains

impropres à la consommation humaine, se retrouvent dans plusieurs

produits commercialisés des épiceries. Il est surprenant de constater le

nombre d’aliments renfermant des organismes génétiquement modifi és

qui sont présentement consommés par les humains. Encore plus étonnant,

souvent aucune inscription n’apparaît sur les produits concernés.

Notons qu’en Europe, les produits contenant des OGM doivent être

identifi és comme tels afi n que le consommateur

demeure averti. Ce qui n’est actuellement pas

le cas pour les Canadiens. Bien que l’opinion

publique réclame l’étiquetage des produits

avec OGM destinés à l’alimentation humaine, le

Canada laisse libre choix à l’industrie alimentaire

d’indiquer ou non la présence d’OGM. En fait,

la norme canadienne prévoit qu’un aliment doit

contenir moins de 5% d’OGM pour être considéré

comme non transgénique, un pourcentage

tellement élevé qu’il donne la possibilité aux

entreprises de continuer de commercialiser leurs

produits GM à l’insu du consommateur. C’est

de cette façon que certains AGM* passent inaperçus. Remarquons qu’en

Europe, l’étiquetage est obligatoire dès qu’il y a plus que 0,9% d’OGM dans

le produit. L’étiquetage obligatoire permettrait aux consommateurs de faire

des choix éclairés et aux chercheurs de gérer adéquatement des études sur

les effets des OGM. Selon un sondage mené par Greenpeace : « 95% de la

population considère qu’elle a le droit de savoir si ses aliments proviennent

de cultures OGM. (Réf: 4). »

En conclusionQu’est-il approprié de faire? Alors que les produits issus de la transgénèse

sont de plus en plus populaires auprès des agriculteurs, les consommateurs,

dans la mesure de leurs connaissances, en réclament de moins en moins.

En fait, les points de vue sont extrêmement tranchés et les opinions laissent

perplexe. Certains croient même que dans plusieurs années, tout ceci ne

sera qu’une blague. Rappelons-nous la pasteurisation du lait ou l’apparition

du four à micro-ondes dans nos cuisines. Ne soulevaient-elles pas les mêmes

craintes? Une chose est certaine, l’information du public est essentielle.

Nombreux sont ceux qui sont prêts à affi rmer que les OGM sont sans

nul doute néfastes et dangereux, sans pouvoir dire au juste ce que sont

les OGM. Selon une étude de la Presse canadienne et Léger marketing :

« La majorité des Canadiens (87%) ne connaissent pas la signifi cation de

l’appellation OGM (Réf: 5). »

La transgénèse est naturellement présente dans l’environnement, par son

cycle de reproduction et d’échange d’un vivant à un autre. Nous parlons

ici de domination de la science sur la vie. Incontestablement, la nature est

l’aboutissement d’une lente progression. En modifi ant le code génétique

des organismes vivants, l’homme, par son intervention, accélère le processus

de l’évolution de la nature. Autant certains entrevoient ce fait d’une façon

positive et futuriste, autant d’autres personnes considèrent que l’on a

enfreint les grands principes établis par les scientifi ques et les philosophes

au cours des siècles passés. En fait, le « principe de précaution* » se trouve

au cœur des plus vifs débats scientifi ques, technologiques et éthiques

contemporains. De plus, le manque de savoir et de compréhension du

phénomène OGM par la population ralentit énormément le processus de

développement de la transgénèse. Comme pour toutes grandes nouvelles

découvertes, l’inconnu soulève plus de questions que de réponses.

Réf. 1 : Québec (Province) Conseil de la Science

et de la Technologie. OGM et alimentation

humaine : impacts et enjeux pour le Québec,

Sainte-Foy, Québec, Conseil de la science et

de la technologie, 2002, 178 p. (Collection :

avis Québec (province). Conseil de la science

et de la technologie)

Réf. 2 : Le Fur, Erwan, « Alimentation :

Étiquetage des OGM : le point »,

Protégez-vous, janvier 2005, p. 21.

Réf. 3 : Québec (Province) Conseil de la Science et de la

Technologie, OGM et alimentation humaine :

impacts et enjeux pour le Québec, Sainte-Foy,

Québec, Conseil de la Science et de la

Technologie, 2002, 178 p. (Collection : Avis

Québec (province) Conseil de la Science et

de la Technologie)

Réf. 4 : Greenpeace, « Guide des produits

avec ou sans OGM », Greenpeace,

Montréal, 2004, 12 p.

Réf. 5 : Presse canadienne et Léger

marketing, Étude sur les perceptions

des Canadiens à l’égard des organismes

génétiquement modifi és, 2001, p .2.

* Tous les termes marqués d’un astérisque* sont développés en page suivante, dans notre glossaire botanique « spécial OGM ».

52LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

SANTÉ & NUTRITION

Page 53: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

53VOLUME 2 – NUMÉRO 5 LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

Phot

os :

D.R

. &

Gre

enpe

ace

GLOSSAIRE BOTANIQUE

Acide aminé : Composé organique formant les unités de base

des protéines*.

AGM : Aliment génétiquement modifi é.

Aliment fonctionnel : Un aliment fonctionnel, semblable en

apparence à un aliment conventionnel, fait partie de l’alimentation

normale et procure des bienfaits physiologiques démontrés et/

ou réduit le risque de maladie chronique au-delà des fonctions

nutritionnelles de base. Ainsi, l’aliment fonctionnel a une

« fonction » supplémentaire liée à la santé (d’après Santé Canada,

www.hc-sc.gc.ca).

Cellule : La plus petite unité structurale d’organismes vivants qui peut

croître et se reproduire de façon autonome.

Clonage : Méthode de multiplication cellulaire in vitro permettant

d’arriver à des copies exactes de la cellule sélectionnée. À partir

d’une seule cellule*, on peut cloner un être vivant complet.

Code génétique : Système de conservation et de mise en mémoire

de l’information génétique dans les organismes vivants.

L’information est incluse dans l’ADN et sert à fabriquer les

protéines*.

Génie génétique : Ensemble des techniques permettant de

modifi er le bagage héréditaire d’une cellule* par la manipulation

de gènes in vitro*.

Génome : Ensemble des gènes que l’on retrouve dans chaque

cellule* d’une espèce déterminée.

GM : Génétiquement modifi é.

In vitro : Expression latine signifi ant « dans le verre » et qualifi ant

toute réaction ou expérimentation biologique ou biochimique

réalisée en dehors d’un organisme vivant (par exemple, en

éprouvettes).

Microorganisme : Organisme visible seulement à l’aide d’un

microscope. Les microorganismes comprennent, par exemple, les

bactéries, les virus et les levures.

Monsanto: Entreprise productrice d’OGM, d’envergure

internationale (www.monsanto.com).

OGM : Organisme génétiquement modifi é*.

Organisme génétiquement modifi é (OGM) : Organisme vivant

dont le patrimoine génétique a été modifi é par les techniques du

génie génétique en vue de lui attribuer des caractéristiques qu’il ne

possède pas du tout ou qu’il possède déjà, mais à un degré jugé

insatisfaisant à son état naturel, ou pour lui enlever ou en atténuer

certaines caractéristiques jugées indésirables (d’après le Conseil de

la Science et de la Technologie, www.acst-ccst.gc.ca).

Principe de précaution : En cas de risque de dommages graves ou

irréversibles, l’absence de certitude scientifi que absolue ne doit pas

servir de prétexte pour remettre à plus tard l’adoption de mesures

effectives visant à prévenir la dégradation de l’environnement.

Le principe de précaution est né de la remise en question des

certitudes scientifi ques face à la crise environnementale dans les

années 1970. Il a été entériné par la Convention sur la diversité

biologique à Rio en 1992 (d’après la Bibliothèque d’échange de

documentation et d’expériences, site Internet du gouvernement du

Québec, source d’information sur les organismes génétiquement

modifi és : www.OGM.gouv.qc.ca, 2004).

Protéine : Molécule constituée d’une ou de plusieurs chaînes

d’acides aminés*. Il existe plusieurs sortes de protéines et elles

exécutent une variété de fonctions essentielles à la croissance

d’une cellule. Les protéines sont essentielles à la structure et au

fonctionnement des tissus et des organes. Chaque protéine a une

fonction qui lui est propre (d’après le Conseil de la Science et de la

Technologie, www.acst-ccst.gc.ca).

Transgène : Gène étranger introduit dans le génome d’un

organisme vivant (source : www.acst-ccst.gc.ca).

Végétal à caractère nouveau : Végétal qui possède un caractère

nouveau ou une caractéristique nouvelle. Un végétal est classé

parmi les végétaux à caractères nouveaux :

- s’il présente des caractéristiques qu’il n’avait pas antérieurement;

- s’il ne présente plus les caractéristiques qu’il affi chait

antérieurement;

- s’il a une ou plusieurs des caractéristiques n’appartenant plus à

la gamme de caractéristiques prévues pour ce type de végétal

(source : site Internet du gouvernement du Québec).

SPÉCIAL OGMPar Roxanne LaBelle

Définitions des termes marqués d’un astérisque dans l’article des pages précédentes.

Page 54: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

54LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

Photos : Daniel Fortin

GLOSSAIRE BOTANIQUE

Le genre Camellia est connu et cultivé depuis fort longtemps en Asie pour ses qualités ornementales,

notamment celles du Camellia japonica, mais aussi pour

le feuillage d’une espèce particulière, le Camellia sinensis. Cette espèce est également connue sous le nom scientifi que de Thea sinensis; ses feuilles

séchées et fermentées donnent une boisson

chaude très appréciée, le thé. Malgré des qualités ornementales

indéniables, les camélias à fl eurs décoratives sont cependant peu cultivés comme plantes d’intérieur. Il faut mentionner que l’arbuste ne se plaît guère dans l’atmosphère surchauffée de nos maisons. Pourtant, avec un peu de fraîcheur, sa culture donne de bons résultats.

Les camélias sont des arbustes originaires de l’Asie du Sud-Est, du Japon, de l’Indochine, de l’Est et du centre de la Chine. Cette dernière contrée serait le berceau de la majorité des espèces les plus cultivées. Introduit en Europe au début du XVIIIe siècle, le Camellia japonica fi t grandement sensation pour la beauté de ses fl eurs. Cette espèce est le géniteur de milliers de cultivars actuels, surtout cultivés dans les climats tempérés de l’Europe, de l’Asie et des États-Unis. Deux autres espèces, le Camellia reticulata, originaire du sud de la Chine, et le C. sasanqua, cultivée dans le sud du Japon, ont engendré un certain nombre de cultivars. À partir de l’espèce C. saluenensis, une espèce originaire des montagnes de l’Ouest de la Chine, des horticulteurs anglais fi rent des croisements avec le Camellia japonica, pour obtenir des hybrides (C. x williamsii) reconnus pour leur abondante et longue fl oraison et leur plus grande rusticité. Peu importe leurs géniteurs, les cultivars de camélia se comptent par milliers et pour les amateurs de plantes d’intérieur, leur véritable origine est de moindre importance. Ce qu’il faut savoir, c’est que les cultivars offerts dans le commerce présentent des fl eurs simples, semi-doubles ou doubles, de type anémone ou de

type pivoine, allant de moins de six centimètres de diamètre, pour les fl eurs dites miniatures, à plus de douze centimètres de diamètre pour celles qualifi ées de très grandes. Le coloris des pétales s’étale surtout dans les tons de blanc, rose, rouge ou bicolore. Certaines espèces, nettement plus rares, offrent des pétales jaune pâle.

La cultureIl importe de préciser que, malgré la présence de ses arbustes dans les plates-bandes des jardins aux climats doux et humides, le camélia n’est nullement rustique dans les latitudes nordiques. Les espèces et les cultivars les plus rustiques sont zonés 7, mais la grande majorité est cultivée dans les zones 8 à 10. C’est-à-dire que les plus rustiques tolèrent une température minimale de -12 à -16 °C et que les autres survivent à des températures aussi basses que -12 à -7 °C. La température idéale pour la culture des camélias et la formation des bourgeons fl oraux se situe entre 10 et 15 °C le jour et entre 5 et 10 °C la nuit (j’obtiens des fl oraisons intéressantes avec des températures plus élevées en serre). La formation des bourgeons fl oraux a lieu à l’automne pour la majorité des cultivars, pour une fl oraison qui s’étale de la fi n de l’automne à la fi n de l’hiver pour les régions nordiques. Outre la température, ces arbustes requièrent une humidité constante, généralement plus élevée que la moyenne relevée dans nos maisons ou appartements. Certains conseillent de poser les pots des camélias sur de grandes soucoupes remplies d’eau et contenant des gravillons pour augmenter l’humidité ambiante, alors que d’autres proposent de positionner un petit humidifi cateur à proximité des plants en culture. L’humidité atmosphérique demeure problématique pour la majorité

des jardiniers amateurs qui cultivent des plantes tropicales dans un espace où il convient de contrôler cette humidité

pour qu’elle ne nuise pas au bâtiment où l’on vit. On y parvient sans trop de diffi culté si on se donne

la peine d’abaisser la température diurne (15 à 16 °C) et nocturne (12 à 15 °C) de quelques

degrés dans les pièces qui accueillent nos plantes d’intérieur. Un solarium peu ou

pas chauffé est un endroit idéal pour faire pousser des camélias, pourvu

que l’on choisisse les cultivars

Qui a peur des camélias?Par Daniel Fortin

Camellia japonica L.

Camellia japonica

“Dr. Tinsley”

Page 55: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

Phot

os :

Dan

iel F

ortin

GLOSSAIRE BOTANIQUEles plus rustiques et que la température

minimale ne descende pas en deçà de -16 °C.

Les camélias ont besoin d’une terre riche en matière organique, légèrement acide, et bien

drainée. Un sol compact favorise le pourrissement des racines. L’arbuste

demande une lumière de vive à tamisée, mais pas nécessairement le plein soleil. En

période de croissance, les arrosages doivent être réguliers et abondants. Le sol doit conserver une certaine humidité, mais les racines ne doivent jamais baigner dans l’eau. Une courte période de repos, après la fl oraison, généralement à la fi n de l’automne ou en hiver, est nécessaire; on réduit alors les arrosages pendant six à huit semaines. Il ne faut pas hésiter à placer nos pots à l’extérieur durant la saison estivale et le début de l’automne, en les plaçant d’abord dans un endroit ombragé, pour les déplacer progressivement vers une ombre légère ou tamisée en cours de saison. Durant leur période extérieure, il importe de vérifi er quotidiennement leur besoin en eau et de ne jamais laisser le substrat de culture se dessécher. Il faut entrer les plants dès que la température

nocturne descend sous 7 °C. À partir du printemps et jusqu’à la formation des bourgeons fl oraux, un apport d’engrais liquide toutes les deux à quatre semaines est indiqué.

La taille n’est généralement pas nécessaire, mais on peut tailler l’arbuste après la fl oraison pour contrôler sa croissance.

Les maladies et les ravageurs Les cochenilles farineuses envahissent souvent les tiges et les boutons fl oraux des plants. Il importe de procéder à un traitement préventif à l’achat de vos arbustes et de vérifi er régulièrement vos spécimens. La chute des boutons fl oraux est habituellement due à une trop faible humidité. Le pourridié est une maladie fongique qui frappe quelquefois les camélias. Il s’agit d’un champignon (Amillaria mellea) vivant dans le sol. Celui-ci se développe et se propage lorsque le milieu de culture baigne dans une humidité stagnante. Un bon drainage est le meilleur moyen d’éviter cette maladie, car elle est diffi cile à traiter une fois présente.

Camellia japonica L.

Camellia japonica ‘Chansonnette’

Page 56: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

56LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

Photos : D.R

.DÉCOUVERTE

La planteEchinocactus williamsii (peyotl), qui a aussi porté le nom de

Lophophora williamsii, appartient à la famille des cactacées. C’est

un petit cactus dépourvu d’épines, à croissance très lente, d’une

quinzaine de centimètres de diamètre au maximum, haut d’une

dizaine de centimètres, grossièrement arrondi, grisâtre, dont la surface

est découpée en quelques lobes côtelés portant une touffe de poils.

Il possède une longue racine en forme de carotte. Dans son habitat

naturel, les fl eurs apparaissent en avril. Une seule fl eur, rose, jaune ou

blanche, s’épanouit au centre du cactus et donne une baie rose après

la pollinisation.

Son usage traditionnelEchinocactus williamsii, dont la région d’origine est le sud du Texas et

le plateau mexicain central, a élargi son aire de répartition au cours des

derniers siècles en même temps que son utilisation gagnait de nouvelles

populations, notamment aux États-Unis. Obéissant à des règles

complexes, variables de tribu en tribu, la consommation d’Echinocactus

williamsii est associée à des pratiques divinatoires, thérapeutiques

ou religieuses. Elle est répandue aujourd’hui au Mexique (Huichol,

Tarahumaras, Coras, etc.) et aux États-Unis (Comanches, Kiowa, Navajo,

etc.) dans environ une cinquantaine de premières nations différentes.

Le peyotl a un goût amer. La nécessité de mâcher longuement les

morceaux provoque parfois des nausées, voire des vomissements. Les

effets commencent à se manifester entre une et trois heures après

l’ingestion. Ils atteignent leur summum en deux à quatre heures,

puis diminuent progressivement pendant les quatre heures suivantes.

Comme la mescaline pure, le peyotl provoque de riches hallucinations

visuelles. Il est aussi appelé la plante qui fait les yeux émerveillés et au

cours des rituels de consommation, l’homme est supposé communiquer

avec les dieux. Toutefois, le ramassage extensif du peyotl en fait une

espèce menacée d’extinction.

L’exemple des HuicholChez les Huichol de la Sierra Madre, située à plusieurs centaines de

kilomètres des zones où pousse le cactus, la récolte donne lieu à un

pèlerinage annuel à la fi n de la saison des pluies, la « chasse » au peyotl.

Des tranches fraîches sont mâchées lors de cette « chasse » et le reste

de la récolte est ramené

dans la tribu. Les têtes

de peyotl récoltées sont

découpées en tranches

et mises à sécher. En

séchant, elles prennent

une forme de bouton,

les boutons de mescal,

consommés à l’occasion

des cérémonies importantes de la vie sociale de la communauté, pour

demander la pluie ou une guérison, pour désigner les dirigeants, etc.

Les plants les plus âgés, qui sont aussi les plus riches en mescaline,

sont particulièrement vénérés et recherchés. Considéré comme étant

de nature divine, le peyotl est lié aux autres éléments essentiels de la

mythologie amérindienne, comme le daim et le maïs symbolisent le

dieu des vents responsable de la communication entre l’homme et les

dieux.

Les alcaloïdes d’Echinocactus williamsiiLe peyotl contient une quinzaine d’alcaloïdes, dont le principal est

la mescaline. Il contient également quelques alcaloïdes ayant des

effets sédatifs, comme l’anhalonine, l’anhalonodine et la peyotline,

ou toxiques, comme la lophophorine. La mescaline est responsable

des effets hallucinogènes du peyotl. Elle est active à des doses de

300 à 500 milligrammes par voie orale. On la trouve également

dans un autre cactus, le cactus de

San Pedro ou Trichocereus pachanoi.

Sur le plan chimique, c’est la

triméthoxy-3, 4, 5 phényléthylamine,

un dérivé amphétaminique que l’on

sait également obtenir par synthèse.

La mescaline est un composé

sympathomimétique : elle augmente

légèrement la fréquence cardiaque,

la pression artérielle, la transpiration

et la salivation. Comme les autres

hallucinogènes, elle provoque une

mydriase importante. À des doses

Echinocactus williamsii1ère partie : caractéristiques et usages 1ère partie : caractéristiques et usages Par Didier Pol

Echinocactus grusonii adultes

Page 57: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

DÉCOUVERTE

d’environ 5 à 10 milligrammes par kilo de poids corporel, ingérées par

voie orale, les effets hallucinogènes apparaissent progressivement, plus

lentement qu’avec les autres hallucinogènes, et atteignent leur summum

au bout d’environ quatre heures, avant de décliner au cours des heures

suivantes. Les effets sont caractérisés par des hallucinations de type

psychédélique, principalement visuelles, aux couleurs particulièrement

riches, mais aussi auditives. Comme avec le LSD, les hallucinations

cinesthésiques et le sentiment

de sympathie sont

courants, et les épisodes

mystiques ne sont pas

rares. Bien que les

utilisateurs jugent les

effets de la mescaline

moins froids et moins

cérébraux que ceux

du LSD, les sujets à qui

on a administré l’une ou

l’autre de ces substances à

double insu ont été incapables

de les distinguer.

La mescaline ne fait guère l’objet d’abus en raison de

la disponibilité plus grande sur le marché clandestin

d’autres hallucinogènes. Divers dérivés plus actifs que

la mescaline ont été synthétisés (escaline, proscaline,

thiomescaline, triméthoxyamphétamine, etc.) mais font

rarement leur apparition sur le marché clandestin.

Site web de l’auteur :

www.didier-pol.net

Couronnes d’Echinocactus williamsiiRacines

d’Echinocactus williamsii

Echinocactus grusoniien fl eurs

Phot

os :

D.R

.

Page 58: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

58LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

Photos : Josh Morell, B

ang & D

.R.

CULTURE BIO

Vous avez des insectes qui détruisent

vos plantes et vous ne savez que faire?

Devriez-vous utiliser un pesticide, des

insectes prédateurs, ou quoi? Avec tant d’options disponibles, il vous

faudra trouver ce qui fonctionne le mieux dans votre situation. Peut-être

que ceci pourra orienter votre choix parmi tous les produits offerts.

Peut-être que ceci pourra orienter votre choix

Certains pesticides organiques sont toxiques, comme ceux contenant

de la pyrètre. Ce pesticide, dérivé du chrysanthème, est probablement

le plus utilisé en jardinage, et je ne sais pas pourquoi. La pyrètre peut

endommager les plantes, et cause souvent une croissance amenuisée et

déformée. Je ne recommande jamais d’utiliser la pyrètre!

Insectes bénéfi ques et prédateurs

Les insectes prédateurs peuvent coûter TRÈS cher, être capricieux et

adaptés pour un environnement spécifi que. Ils peuvent mettre des jours

à démontrer leur effi cacité – s’ils le font. J’ai personnellement gaspillé

des centaines de dollars pour obtenir des insectes bénéfi ques, alors que

j’aurais dû utiliser BANG.

Fours à soufre

Certains horticulteurs ont réussi à éliminer les acariens tétranyques à l’aide

de fours à soufre. Le soufre est surtout utilisé pour prévenir la moisissure,

mais peut aider à combattre les acariens. Attention toutefois, car trop de

soufre peut suffoquer vos plantes!

Pesticides organiques non toxiques, comme BANG (le dernier mais non

le moindre)

Ne confondez pas BANG avec ces autres produits organiques dérivés de

l’acide citrique, un autre produit à éviter!

Voici plusieurs années que je teste BANG avec d’autres horticulteurs, et

c’est le produit que j’utilise le plus souvent. C’est un merveilleux produit

pour le contrôle des insectes, et utilisé correctement il peut aussi éliminer

les infestations. Utilisé au besoin, BANG peut contrôler l’infestation et

prévenir la destruction de vos plantes. Utilisé quotidiennement, il peut

détruire l’infestation. BANG est très effi cace contre les acariens tétranyques

et les pucerons. Le fabricant recommande d’utiliser une part de BANG

pour trois parts d’eau. Je vous recommande un mélange dilué pour les

jeunes pousses et les plantes en fl oraison, à moins de pouvoir traiter aussi

souvent que nécessaire.

BANG est dérivé de plantes, d’extraits végétaux et

d’autres ingrédients inconnus. Eh oui : sa recette secrète

est bien gardée. Son arôme n’est pas désagréable, et

ressemble à de l’ail, de la sauce barbecue et du savon.

Oui, je sais, ça sonne étrange, mais c’est vrai. BANG est

disponible en formats de un ou quatre litres.

Avantages :

* 100% organique et non toxique.

* Effi cace contre la plupart des insectes à corps mou.

* Peut être utilisé n’importe quand, jusqu’à trois jours avant la récolte.

* N’endommage ni ne brûle les plantes.

* Pour usage à l’intérieur, à l’extérieur et en hydroponie.

* Tue et repousse.

* Odeur agréable.

* Sans danger pour les animaux domestiques, les humains et

l’environnement.

Désavantages :

* Il ne faut pas vaporiser BANG à proximité de Mylar. Il laisse un résidu

laiteux, qui diminue les propriétés réfl ectives du Mylar.

* Pour éliminer les parasites, il faut traiter les plantes quotidiennement

pour au moins une semaine.

* Une fois BANG dilué avec de l’eau, il faut l’utiliser dans les 24 heures.

* BANG peut irriter les yeux et la peau. Si votre peau est sensible, portez

un chandail à manches longues et des gants, ou lavez-vous les mains et

les bras après chaque application.

Si votre corps et la nature vous tiennent à cœur,

choisissez des pesticides non toxiques.

Fabriqué par www.earthsfriend.com, 1 800 611-4115.

BANG !Un des meilleurs pesticides organiques

La solution fi nale pour limiter les dégâts sur vos plantes!

Par Josh Morell

Page 59: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)
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60LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

Photos : Hydrofarm

& Sunleaves

MAGASINAGELe Big Block de PargroLe Big Block, de Pargro, fournit une distribution égale de l’eau grâce à sa hauteur optimale de 10 centimètres, faisant de ce bloc surdimensionné le meilleur gros

cube pour les horticulteurs en table à marée et en pain. Pargro offre une option économique aux autres produits de laine de roche. Les cannelures sous les blocs permettent un meilleur drainage et une meilleure aération, ce qui vous assure des racines plus saines. Le Big Block est disponible chez Hydrofarm (www.hydrofarm.com).

– M.M.

Culture facilitée avec les Autopots®

Tant les jardiniers en sol que les jardiniers hydroponiques aimeront les systèmes d’arrosage automatique Autopot®. Deux contenants de 25 cm sont posés dans un plateau qui possède une unité de contrôle Smartvalve. Lorsqu’on

la branche au réservoir principal, la Smartvalve inonde le plateau de l’Autopot® (mesurant 61 sur 29 sur 20 cm) puis attend que les plantes aient absorbé la solution nutritive avant d’en fournir davantage. Comme c’est la gravité

qui fait le boulot, l’opération ne requiert ni électricité, ni pompe, ni minuterie. L’Autopot® Basic sert de module d’expansion à l’Autopot® Complete, qui comprend le réservoir principal, l’ensemble d’engrais de départ, le substrat et plus

– K.B.

Régulateurs de nouvelle génération pour les jardiniers d’intérieur Dotés d’une garantie exceptionnelle de huit ans, les régulateurs Pulsar 2.0 de Sunleaves ont une capacité double de 120/240 volts et sont offerts en modèles à halogénure métallisé, au sodium à haute pression ou en modèle hybride. Ces régulateurs sont conçus pour durer et sont faciles à utiliser : le jardinier n’a qu’à dévisser la plaque de protection, à la tourner et à la resserrer pour la fonction à 240 volts. Avec leurs transformateurs à fi l d’aluminium, leur opération à 120 ou 240 volts et leur garantie de cinq ans, les nouveaux régulateurs Luma 2.0 de Sunleaves vous offrent la performance supérieur des Pulsar 2.0,

à un moindre coût. On recommande d’utiliser une douille de grande qualité SunBrite avec les régulateurs Pulsar et Luma 2.0 de Sunleaves. Pour

plus de renseignements, rendez-vous à www.sunleaves.com.

– K.B.

Éclairage de faible température pour les petits espaces

Avec leur prise à connexion en chaîne et leur garantie du fabricant de cinq ans, les fl uorescents Pioneer Jr. T5 de Sunleaves vous font gagner de l’espace. Faisant la moitié de la longueur de leur prédécesseurs, ils

en offrent toutes les caractéristiques. Les unités autonomes peuvent être accrochées verticalement ou horizontalement et sont offertes pour deux ou pour quatre tubes : le modèle Pioneer Jr. II comprend deux tubes VitaLUME T5 de Sunleaves de 61 cm, et le modèle Pioneer Jr. IV en comprend quatre. Chacun de ces tubes à fl ux élevé VitaLUME émet 1900 lumens et comporte une garantie du fabricant de un an. Pour plus de renseignements sur les produits Sunleaves et sur où les trouver dans votre région, consultez le www.sunleaves.com

– K.B.

Outils de jardinage intérieur de SunleavesLes produits de jardinage Sunleaves sont fi ers de présenter leurs ventilateurs fi xés au mur de 30 et de 40 centimètres, en plus de trois nouvelles grandeurs de plastique « Black and White ». Tous ces produits ont été conçus pour améliorer l’effi cacité de votre jardin intérieur. Les ventilateurs fi xés au mur ont trois réglages de vitesse. Ils peuvent osciller ou garder une position fi xe et aider à renforcer les tiges des plantes et à repousser les prédateurs et les maladies que l’on trouve fréquemment dans les milieux stagnants. La garantie de cinq ans sur le moteur des deux modèles vous assure une performance fi able. Le plastique « Black and white » vous donne une double fonctionnalité : la surface noire est opaque afi n de prévenir la pénétration de la lumière, alors que la surface blanche refl ète 90% de la lumière qui l’atteint. Ce fi lm étanche est offert

dans les jardineries en emballages de trois mètres d’une longueur de 10, 25, 50 ou 100 pieds. Les

deux plus grands formats sont vendus en rouleaux, alors que

les plus petits sont pliés en format compact, formant des cubes d’environ

30 centimètres de côté. – K.B.

Dôme de haute qualité maintenant offertLes dômes d’humidité de Mondi sont faits de plastique translucide solide et possèdent deux évents sur le dessus pour un meilleur contrôle de la ventilation. Le dôme fait 18 centimètres de

Luma 2.0

Pulsar 2.0

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61VOLUME 2 – NUMÉRO 5 LE JARDINIER D’INTÉRIEUR

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MAGASINAGEhaut et peut être utilisé avec tout plateau standard. Partez vos semences et vos boutures du bon pied : passez par votre jardinerie préférée et procurez-vous un dôme Mondi.

– K.B.

Arrosez vos plantes avec l’arrosoir bleu Indoor Pour and Store de Oxo®

L’arrosoir « Good Grips Indoor Pour & Store » de Oxo est doté d’un bec pratique, qui peut être tourné vers le corps de l’arrosoir pour un remplissage facilité et un entreposage sans perte d’espace. Les graduations indiquées sur le bec translucide s’alignent à celles du corps de l’arrosoir, facilitant la prise de mesure. La poignée continue, douce et antidérapante vous assure une prise confortable et sûre lors du transport

ou de l’arrosage, peu importe de quelle hauteur. L’arrosoir a une contenance de trois

litres, ce qui convient parfaitement à l’arrosage des plantes d’intérieur, des bacs à fl eurs et des jardins en

pots. L’arrosoir possède un accessoire amovible en forme de rose, qui donne une vaporisation plus fi ne et délicate et se range derrière le trou de remplissage de l’arrosoir.Caractéristiques :• Contenance de trois litres.• Bec rotatif se repliant vers le corps pour un remplissage

facilité et un rangement pratique.• Les graduations indiquées sur le bec translucide s’alignent à

celles du corps de l’arrosoir, facilitant la prise de mesure.• La poignée continue, douce et antidérapante vous assure

une prise confortable et sûre lors du transport ou de l’arrosage, peu importe de quelle hauteur.

• L’accessoire amovible en forme de rose se range derrière le trou de remplissage de l’arrosoir.

• Plusieurs autres couleurs offertes.Offert chez : www.bang-knudsen.com. Appelez le 206 767-6970 ou envoyez un courriel à : [email protected].

– P. B.-K.

Coupeur de mangues Good Grips de Oxo® Les mangues sont sucrées, juteuses et délicieuses, mais leur préparation demande tout un effort. Ce n’est plus vrai, grâce

au coupeur de mangues Good Grips de Oxo, inventé par Kevin Walzak de Syracuse (État de New York), dont ont récemment parlé la radio nationale américaine et le New York Times. D’une seule pression, on enlève le noyau et l’on

coupe le fruit en deux. Le coupeur de mangues coupe proprement le fruit et ne laisse

pratiquement aucune chair sur le noyau. L’endroit où vous appuyez

est doté de coussins et les lames en acier inoxydable sont solides et aiguisées.

Visionnez une vidéo du coupeur de mangues au : www.npr.org/templates/dmg/dmg.php?mediaURL=/day/20050808_day_mango&mediaType=RM. Pour le commander : www.bang-knudsen.com. Appelez le 206 767-6970 ou envoyez un courriel à : [email protected].

– P. B.-K.Refroidisseurs d’eau de la gamme Active AquaHydrofarm est heureuse d’ajouter la gamme de refroidisseurs d’eau Active Aqua à ses produits. Ces refroidisseurs sont offerts en modèles de 150, 280 et 360 watts. Ils sont parfaits pour garder la solution nutritive de votre réservoir à la température idéale. Leur système de contrôle informatisé est facile à utiliser; ils ont un écran à cristaux liquides et une

mémoire de température. Grâce à leur grande capacité de réfrigération, on peut refroidir l’eau à tout degré au-dessus de 3,8 degrés Celsius en peu de temps. De plus, ils ne contiennent

pas de fréon, sont écologiques et offrent une protection contre la surtension, qui éteint alors l’appareil.

– R.K.

Pompe à air Active AquaHydrofarm vient d’ajouter quatre nouvelles pompes à air Active Aqua à sa gamme de produits. Ces pompes conviennent parfaitement aux systèmes hydroponiques à marée ou à goutte-à-goutte. Elles sont silencieuses grâce à leurs silencieux à plusieurs réglages, et sont faites d’un caoutchouc synthétique spécial qui procure un débit régulier et une pression que l’on peut aisément ajuster. Comme elles utilisent très peu d’électricité, ces pompes sont écologiques. Offertes en modèles de 3,2, 7,2, 10 et 16 litres-minute.

– R.K.

Ensemble d’analyse d’eau et de terreau Hydro RxVous êtes fatigué de deviner si le taux d’engrais dans l’eau est adéquat? Les ensembles d’analyse de l’eau et du terreau Hydro Rx d’Hydrofarm éliminent les devinettes et vous permettent de gérer votre eau. Le

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LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

Photos : Hydrofarm

, Sunleaves & O

ppo

laboratoire Hydrofarm a développé un ensemble qui vous permet de gérer les nutriments offerts à vos plantes avec une précision digne d’un laboratoire. Hydro Rx est simple à utiliser : prélevez un échantillon de terreau ou d’eau et retournez-le au laboratoire d’Hydrofarm dans l’enveloppe incluse. En deux ou quatre jours, vous recevrez une analyse détaillée de votre solution nutritive. Les résultats peuvent être consultés en ligne ou envoyés par courriel.

– R.K.Perlite à très gros grainsHydrofarm est fi ère d’ajouter la perlite à gros grains en formats

de 50 et de 100 litres à sa gamme de substrats de culture. La surface de chaque particule est recouverte de petits trous qui lui procurent une très grande surface. Cette

surface retient l’humidité et les nutriments, les rendant disponibles pour les racines. De plus, à cause de la forme de chaque particule, l’air peut circuler, ce qui procure une aération et un drainage maximaux. La perlite est stérile, sans maladie, semence ou insecte.

– R.K.

Bloc d’alimentation Tower of Power™ : le remède pour les blocs d’alimentation surchargés Oubliez les blocs d’alimentation sous-utilisés et surchargés. Le Tower of Power

d’Hydrofarm possède six prises offrant suffi samment d’espace pour les adaptateurs et les minuteries les plus encombrants. Le Tower of Power peut gérer tout ce que vous voulez. Dans votre bureau, il peut organiser tous les ordinateurs et leurs périphériques. Dans l’atelier, il est assez puissant pour tous vos outils. Pour le jardinier hydroponique, il accueille toutes les minuteries.

Caractéristiques :• Fil électrique robuste de 1,5 m qui livre l’électricité à l’endroit

requis• Construction robuste : on peut le fi xer au mur ou sous un

meuble• Protection contre les surtensions, qui protège vos appareils

électriques• 120 volts, 15 ampèresPour trouver un détaillant Hydrofarm dans votre région, visitez www.hydrofarm.com.

– R.K.

AzatrolAzatrol est un produit botanique à large spectre pour le contrôle des insectes et des acariens sur les plantes,

arbustes, fl eurs, légumes, fruits et arbres à noix à l’intérieur comme à l’extérieur. Azatrol offre toute une gamme d’effets : il agit comme insectifuge, comme antiappétant, régulateur de croissance d’insectes et comme dissuasif de ponte. Comme inhibiteur de la mue, il prévient le développement des larves en adultes. Les insectes se nourrissent peu ou pas du tout du feuillage traité, et ils meurent de faim, n’arrivent pas à maturité et ne peuvent se reproduire. La complexité du produit est ce qui permet d’éviter le développement de la résistance des insectes. Odeur faible. Certifi é OMRI. Azatol est disponible chez Hydrofarm (www.hydrofarm.com).

– M.M.MagiCal de Technafl oraQue vous cultiviez en hydroponie ou en terreau, vous pouvez utiliser le produit riche en azote MagiCal de Technafl ora Plant Products afi n d’ajouter du magnésium, du calcium et du fer à l’alimentation ordinaire de vos plantes, en plus de traiter les carences nutritives qui peuvent inhiber la croissance. Ce mélange unique est entièrement soluble, et donc disponible immédiatement pour les plantes, durant toutes les étapes de leur développement. Il contribue à une croissance foliaire saine, à une densité de fructifi cation accrue et améliore la nutrition. MagiCal est vendu en contenants de 1, 4, 10 et 20 litres dans la plupart des centres de jardinage au pays.

– K.B.

Avec www.OPPO.ca, ne manquez pas de pot(s)!L’entreprise OPPO Inc., située sur la rue Clark à Montréal, est depuis des années l’un des plus gros importateurs de poterie en Amérique du Nord. Ce grossiste vous offre dans son magasin, ou sur son site Internet, un des plus grands choix des dernières tendances en matière de poteries décoratives et utilitaires pour le jardinage intérieur. Les dernières nouveautés en provenance d’Asie du Sud-Est (Thaïlande, Viêt-Nam, Malaisie) y côtoient les designs européens les plus sophistiqués, fraîchement arrivés des poteries d’Italie ou de l’Allemagne. Contact : [email protected] ou par téléphone : 514 937-1907, www.oppo.ca.

– B.B.

MAGASINAGE

62

Page 63: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

MAGASINAGENOUVELLES DE L’INDUSTRIENouveau produit : CannaBoost, Accélérateur de fl oraison, des fruits bien fermes, un goût supérieurCannaBoost est un puissant stimulateur de fl oraison qui

améliore la qualité et le rendement de vos récoltes. CannaBoost stumule le développement des fl eurs nouvellement formées, ce qui donne des fruits plus charnus. La récolte devient ainsi plus uniforme et la maturation est plus graduelle. L’élément le plus appréciable réside dans le fait que CannaBoost ne favorise pas que des rendements supérieurs, mais

assure aussi un goût incomparable à la récolte. Bientôt offert au Canada.Vous trouverez plus de renseignements sur CannaBoost sur le site Internet www.canna-hydroponics.ca ou en écrivant à [email protected].

– I.H. (Ilona Hufkens)

Nouveau magazine de plein air : le magazine 3D-Chasse-PêcheLe magazine 3D-Chasse-Pêche est un mensuel vivant, empreint d’émotions et de passions pour les amateurs de chasse, de pêche, ou tout simplement, du grand air. Le magazine 3D, c’est aussi tous les mois plus de 30 minutes de vidéos excitantes, des photos à couper le souffl e, des concours, des nouveautés, des recettes succulentes, et plus encore... Vivre l’aventure avec le magazine 3D-Chasse-Pêche est une expérience vraiment rafraîchissante!Gardez à l’esprit qu’en vous abonnant au magazine 3D-Chasse-Pêche, vous contribuez au développement durable en minimisant la consommation de papier dans la production des magazines. Vous contribuez aussi au développement de la relève par l’entremise des divers programmes auxquels 3D-Chasse-Pêche participe en aidant les jeunes à connaître, à découvrir et à apprécier ces sports de grand air.Enfi n, en vous abonnant au magazine 3D-Chasse-Pêche, vous courez la chance de remporter de magnifi ques voyages de rêve, idéaux pour les vacances estivales. Pour vous abonner, allez à la page www.3d-chasse-peche.com/abonnement.html. Pour voir un exemple du magazine, rendez-vous à la page www.3d-chasse-peche.com/Exemple/exemple3_page_index.html.

– J.d.I. (reçu à [email protected])Phot

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L’ampoule Cool-Lite® 125 de CityPlantesCityPlantes s’engage sur une ampoule à économie d’énergie : l’ampoule « Cool-Lite® 125 ». C’est la première ampoule « froide » qui tient ses promesses! En effet :

* La consommation annoncée est réelle!* Le fl ux lumineux (9 600 lumens) mesuré conforme.* Les résultats espérés sont là!Grâce à sa conception unique basée sur une double alimentation électrique et deux démarreurs : * Le spectre lumineux et le fl ux (puissance) sont réguliers;* L’ampoule est enfi n insensible aux surtensions; * La dégradation des performances dans le temps est ralentie.

Voici un petit tableau de comparaison de ses principales caractéristiques avant-gardistes par rapport aux ampoules de l’ancienne génération :

Ampoule ancienne

génération125 W

Ampoule ancienne

génération200 W

Cool- Lite® 125

Consommation réelle (watts) 70 125 125

Régulateur simple simple double

Démarreur 1 1 2

Lumens PAR 5,400 9,600 9,600

Sensibilité Surtension Forte Forte Faible

Dégradation du spectre Rapide Rapide Lente

Différence de prix constatée 91% 152% 90$ Cdn

Bientôt, des kits complets seront disponibles, comprenant tous les éléments nécessaires pour le montage de cette ampoule dans votre système d’éclairage. Voir : www.cityplantes.com.

– P.B. et J.-P.D.

L’insecticide anti-tétranyque en vaporisateur pour les tomates et les légumes de Doktor Doom Depuis février 2007, Doktor Doom commercialise son insecticide anti-tétranyque en vaporisateur pour les tomates et les légumes sur le marché des États-Unis. Après trois ans de problèmes bureaucratiques avec l’EPA, l’insecticide de Doktor Doom, le plus vendu au Canada, sera à la portée des jardiniers des États-Unis. Cet insecticide, contenant 0,20% de pyréthrine, deviendra rapidement le produit horticole à vaporiser le plus populaire chez nos voisins du Sud. Il contient le plus haut taux de pyréthrine permis pour un produit à vaporiser aux États-Unis.

L’insecticide anti-tétranyque en vaporisateur pour les

tomates et les légumes de Doktor Doom ne contient pas de butoxyde de pipéronyle, ce qui est important pour le jardinier organique. De plus, il ne contient ni parfum ni

additifs superfl us. C’est là un avantage certains pour ceux qui souhaitent utiliser le feuillage pour produire des huiles essentielles. Le contenant de 27,4 onces est vendu avec une valve de vaporisation spéciale, qui permet de vaporiser même à l’envers, pour les endroits diffi ciles à atteindre.

Contactez Doktor Doom à [email protected] pour plus de renseignements et pour trouver le distributeur le plus près de chez vous.

– Grigg Kellock

Systèmes de purifi cation d’Hydrologic Le réputé système de purifi cation d’eau d’Hydrologic est maintenant

disponible chez Hydrofarm et fait partie de sa gamme de produits. Les

systèmes de purifi cation d’eau d’Hydrologic se spécialisent dans un large éventail de technologies de purifi cation, exclusivement pour l’industrie hydroponique. Son système principal, le Merlin-Garden Pro™, est un système à osmose inversée à grand débit, capable de produire plus de 30 gallons d’eau pure à l’heure, ou environ 750 gallons par jour. Les produits Hydrologic dépassent la concurrence en gaspillant 40% moins d’eau. Alors que la qualité de l’eau sur Terre décroît et que la contamination augmente, Hydrologic vous aide à donner de l’eau pure à vos plantes! Visitez www.hydrofarm.com.

– R.K.

Bouchons de coco Jump Start™ Les bouchons de coco Jump Start sont entièrement faits de fi bres de coco, ce qui en fait un substrat idéal pour la culture organique certifi ée. Vous n’avez qu’à ajouter de l’eau : ils prennent de l’expansion instantanément et peuvent être utilisés tout de suite. Offerts en paquets de 24 ou en vrac.

• Sans fi let – n’endommageront pas les racines fragiles.

• Nutritifs – nul besoin d’ajouter des engrais.• Teneur en sodium faible pour un meilleur

drainage.• Légers et faciles à utiliser. • Certifi és par l’OMRI.Visitez www.hydrofarm.com.

R.K.

LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

MAGASINAGE

64

Photos : Doktor D

oom, H

ydrofarm &

CityPlantes

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Page 66: Magazine Le Jardinier d'intérieur — Volume 2, No. 5 (Sept. / oct. 2007)

Photos : General H

ydroponics & A

tami

66LE JARDINIER D’INTÉRIEUR VOLUME 2 – NUMÉRO 5

Q & R

Q Q Bonjour!

J’avais des plantes qui étaient à une ou deux semaines de la pleine

fl oraison. Elles fl eurissaient de façon touffue, lorsqu’une erreur

énorme a été commise et que quelqu’un a ajouté un stimulant

d’enracinement au réservoir et que les plantes se sont remises à

croître. Les sommets sont disparus et ont été remplacés par une

TONNE de branches et de feuilles, et les fl eurs sont maintenant

étirées, avec des trous entre elles. Certaines plantes ont perdu toute

leur fl oraison (elles étaient sous un éclairage plus faible). Y a-t-il

quelque chose à faire dans ce type de situation?

Merci,

Terry J.

RR Bonjour Terry,Peu importe ce que vous ferez, il faudra du temps pour que les plantes

retournent à leur cycle de fl oraison. Je dirais entre une et trois semaines,

selon leur taux de régression. Vous allez devoir faire refl eurir les plantes.

(Je tiens pour acquis que le problème s’est produit il y a une

semaine ou moins.)

Il est important de maintenir le cycle d’éclairage, la température

et l’humidité à des taux qui conviennent au cycle de fl oraison.

Si les plantes sont trop stressées, elles pourraient subir de

nouveaux dommages.

Tout d’abord, rincez les plantes à l’eau (sans engrais ni

suppléments). Si vous utilisez un système hydroponique,

remplissez le réservoir d’eau propre. Si les plants sont en terre, donnez-leur

de l’eau jusqu’à ce qu’elle s’échappe par les trous de drainage. Cela devrait

aider à enlever toute trace de stimulant d’enracinement

encore présente dans le terreau ou le réservoir.

Ensuite, mélangez vos engrais de fl oraison de la

même façon qu’avant l’erreur. Si vos

plantes sont en terre, attendez que

le terreau se dessèche un peu après

le rinçage avant d’ajouter la solution

nutritive. Si vous utilisez un système hydroponique,

rincez le système à l’eau (sans engrais ni suppléments) pendant

24 heures, puis videz cette eau avant d’ajouter votre solution

nutritive de fl oraison. Vous pouvez ajouter un stimulant de

fl oraison liquide, comme Kool Bloom (http://www.genhydro.

com/genhydro_US/liquidkoolbloom.html) ou B’Cuzz Bloom Stimulator

(www.atami.com). Si vous le faites, n’en utilisez qu’une demi-dose afi n

d’éviter de stresser les plantes.

Ces stimulants aideront vos plantes à comprendre qu’il est temps de fl eurir

(en terre ou en hydroponie).

Sept jours après avoir donné les engrais de fl oraison, vous pourrez couper

toute nouvelle pousse qui ne fl eurit pas activement (les nouvelles tiges et

feuilles). Ceci cause du stress pour la plante, mais elle devrait s’en remettre

en une semaine environ. Si vous disposez de suffi samment d’espace, vous

pouvez ne pas tailler les plantes, mais si elles sont trop volumineuses, ce sera

votre seul choix. Si vous effectuez une taille, faites-le en une seule fois (et

donnez de la vitamine B-1 aux plantes la veille). Tailler un peu chaque jour

ne fera que prolonger le stress des plantes.

Pour ce qui est des fl eurs étirées, elles pourraient devenir plus compactes

au cours des prochaines semaines, mais je n’en suis pas certain. J’ai entendu

parler de gens qui régressent volontairement leurs plantes pour les faire

fl eurir deux fois et obtenir de plus grandes fl eurs, mais il ne s’agit que de

ouï-dire, et non d’un savoir personnel.

Pour résumer :

* Maintenir le cycle d’éclairage, la température et l’humidité;

* Rincer les plantes;

* Donner aux plantes des engrais et des suppléments de fl oraison;

* Une semaine plus tard, tailler les plantes si désiré (donner de la vitamine

B-1 la veille);

* Arroser et nourrir les plantes comme si rien ne s’était passé.

Le meilleur conseil que je puisse vous donner est de rester calme et de garder

vos plantes à l’œil. Si vous voulez qu’elles fi nissent en beauté, il vous faudra

attendre et, d’ici là, garder le jardin dans un cycle régulier.

Sincèrement,

Herb Gardner

RR Bonjour Terry,Vous êtes cuit! Il n’y a pas grand-chose à faire. Tout ce que vous

pouvez faire, c’est de poursuivre le cycle de fl oraison jusqu’à ce

que le produit soit récoltable. Vous devriez probablement retourner à la

solution nutritive de la deuxième et de la troisième semaine de fl oraison. Je

suis désolé de ne pas pouvoir vous aider.

Quelle sorte et quelle quantité de stimulant d’enracinement ont été ajoutées

à votre réservoir? (De quelle taille est le réservoir?)

Fred

U N E QU ESTION… DEU X RU N E QU ESTION… DEU X R ÉPONSESÉPONSES!!U N E QU EST ION DE ST I M U L A N T POU R R ACI N ESU N E QU EST ION DE ST I M U L A N T POU R R ACI N ESVoici la preuve qu’il vaut mieux demander son avis à deux jardiniers plutôt qu’à un seul! Les réponses peuvent varier considérablement en fonction de la personne à qui on s’adresse! Alors, pour continuer à obtenir le meilleur service, envoyez vos questions à [email protected]. Nos jardiniers vous répondront ou commenteront vos remarques.

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