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INTERVIEWS Salvador Alemany, Président d’abertis P. 12 Daniel Calleja, Directeur du Transport Aérien de la Commission européenne P. 20 Résultats 2009 du groupe abertis P. 76 MARS 2010 Nº01 - DEUXIEME ERE Nouvel exemple de collaboration publico-privée en France sanef investira dans l’initiative Paquet Vert

Magazine Link Abertis N. 1 Mars 2010

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Page 1: Magazine Link Abertis N. 1 Mars 2010

INTERVIEWSSalvador Alemany, Président d’abertis

P. 12Daniel Calleja,

Directeur du Transport Aériende la Commission européenne

P. 20

Résultats 2009du groupe abertis

P. 76

MARS 2010 Nº01 - DEUXIEME ERE

Nouvel exemple de collaboration publico-privée en France

sanef investira dans l’initiative Paquet Vert

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NOUS DESIRONS ETRE PRESENTS ET PARTICIPER ACTIVEMENT DANS LE DEBAT PUBLIC SUR LES INFRASTRUCTURES

SALVADORALEMANYPRESIDENT D’ABERTIS

EDITORIAL

Le numéro de revue du groupe abertisque vous tenez entre vos mains est le

début d’une nouvelle étape dans la vie de cette publication. Un nouveau format et un nouveau nom, link, qui souhaitent lui conférer une per-sonnalité et une identité, et symboliser cette volonté que notre revue a depuis ses débuts d’unir et de relier. Toutefois, il s’agit principa-lement d’une ambition renouvelée pour rap-procher la réalité d’abertis aux actionnaires, aux collaborateurs, aux institutions avec les-quelles nous sommes en contact, aux admi-nistrations avec lesquelles nous travaillons, et aux clients et utilisateurs des infrastructures que nous gérons. En défi nitive, à tous ceux qui, d’une manière ou d’une autre, peuvent s’inté-resser à ce que nous faisons.

link abertis, dans cette nouvelle étape, souhaite satisfaire également un des objectifs dérivant de notre identité en tant qu’un des opérateurs globaux de référence dans le secteur des infrastructures : nous désirons être présents et participer activement dans le débat public sur les infrastructures. De quel type d’infras-tructure avons-nous besoin, comment les prioriser et les planifi er, comment les fi nancer et comment les gérer.

Nous avons une vision de la réalité dans laquelle nous agissons, et nous souhaitons la partager. Nous ne nous sentons pas indifférents aux intérêts des communautés et des territoi-res avec lesquels nous travaillons. Nous sommes conscients des circonstances qui, en tant que société, nous concernent et nous limitent. Toutefois, nous avons également le plaisir et l’engagement de faire partie de la solution.

Les pages de cette publication visent à refl éter cette réalité diverse et complexe. Les opinions, interviews, articles, témoignages de personnes formant un espace de lecture et d’information dans lequel les nouvelles sur les réussites obtenues par le Groupe, ainsi que leurs voix et leurs expériences cohabitent avec

les visions des experts qui, depuis une vision plus éloignée et par conséquent plus objective, apportent une réfl exion et de la connaissance. Tout cela nous permet de vous présenter une publication qui informe, qui est attrayante, intéressante et proche de tous ceux ayant la possibilité de feuilleter ces pages.

Ce premier numéro de link abertis répond à cette approche. Vous y trouverez des nouvel-les sur le Groupe, avec entre autres la présenta-tion des résultats de l’exercice 2009 ou l’accord fi nal signé avec le Gouvernement français qui, dans le cadre de l’initiative Paquet Vert, a permis de prolonger d’un an, jusqu’en 2029, des droits de concession de sanef. Vous y découvrirez également l’opinion, les réfl exions et les prévi-sions du professeur Pedro Nueno dans son article consacré au sujet du rôle galvanisateur et vitaliste que les grands projets –ou plutôt défi s– d’ingénierie peuvent avoir dans le progrès de notre société. Dans une interview, le Directeur du Transport Aérien de la Commission euro-péenne, Daniel Calleja, nous apporte sa vision sur le présent et le futur que peut connaître le transport aérien en Europe. Ainsi donc, des nou-velles, des réfl exions et de la connaissance.

Je souhaiterais profi ter également de cette occasion pour parler très brièvement des résul-tats de l’année 2009, lesquels, dans un des contextes économiques les plus adverses et diffi ciles des 70 dernières années, se sont situés dans les maxima historiques au sein de notre groupe. Ces résultats mettent l’accent sur la consolidation, la stabilité et la force d’un modèle qui, dans une situation diffi cile et incertaine comme celle que nous vivons actuellement, a été capable d’absorber l’impact de la crise grâce à l’équilibre du bilan interne entre les affaires et les pays dans lesquels nous sommes actifs. La force, dans ce cas, de la diversifi cation et de l’internationalisation.

Une nouvelle étape, la conscience du moment et des défi s, et l’envie de solutions.

Nouvelle étape

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Page 4: Magazine Link Abertis N. 1 Mars 2010

06OPINION

Pedro Nueno

Les microprojets et le secteur privé

12INTERVIEW

Salvador Alemany

“Un groupe comme celui d’abertis doit réaliser en

permanence un processus de mise à jour des projets”

16REPORTAGE

Nouveau satellite W7

Eutelsat élargit sa couverture à la Russie et l’Afrique

20INTERVIEW

Daniel Calleja

“Un ciel européen unique supposera une économie

d’énergie qui aura des effets sur les prix ”

26ÉQUIPE

abertis telecom

Dirige le processus d’implantation de la TNT

32VOYAGE

Bilbao

En pleine transformationurbanistique

36REPORTAGE

GSMA 2010

abertis telecom présente sa technologie de

télévision en mobilité

38BRANDING

Nouvelle revue

link abertis unifi e les critères des publications périodiques

du Groupe

40REPORTAGE

Un site web plus

accessible

www.abertis.com facilite l’accès aux personnes

handicapées et d’âge avancé

42NOUVELLES

Transparence 42Une étude d’IPSOS

reconnaît la stratégie de communication d’abertis

Aide humanitaire 44L’aéroport d’Orlando

Standford collabore dans les évacuations d’Haïti

Travaux sur la C-32

et l’ A-2 46

La Generalitat et acesa

signent un accord d’améliorations

Élargissement

de l’AP-6 48

iberpistas est prête à augmenter la capacité

de l’autoroute de Segovia

Troisième voie

à Girona 50

Mise en marche des travaux entre Vilademuls

et La Jonquera

Gestion des déchets 51

aumar améliore le processus des déchets

en provenance de sa propre activité

Logistique chilienne 52

abertis logisticspark

santiago, à bon rythme

ISO 14001 53

abertis logística obtient le certifi cat de qualité sur l’impact environnemental

08REPORTAGE

Sanef renforce son engagement environnemental en investissant dans le Paquet Vert

link abertis

SOMMAIRENº01

4 LINK abertis MARS 2010

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Page 5: Magazine Link Abertis N. 1 Mars 2010

Expansion logistique 54MRW arrive à abertis

logisticspark coslada

Un meilleur aéroport 56Belfast International

élargit sa capacité

Cardiff, en expansion 57Renouvellement du terminal

britannique en plein croissance des routes

Leader en Italie

et au Chili 58saba grandit dans les deux

pays grâce à deux nouveaux sites à Gènes et Concepción

Une plus grande

capacité 59Le parking de Vilafranca del Penedès double ses places

Une référence en Espagne 59La gestion de saba dans les

aéroports, un exemple à suivre

Volontariat 60Programme de Volontariat

Corporatif de la fondation abertis

Musée rénové 62La fondation abertis

actualise l’exposition sur l’histoire de Castellet

Visites de Collserola 65Une étude de la

fondation abertiscomptabilise plus de

deux millions de visiteurs

Restauration du cloître 66

abertis collabore avec le Monastère de Vallbona

Millénaire 67La fondation abertisrestaure les vitraux du

Camarin de la Vierge du monastère de Montserrat

68BREFS

L’actualité d’abertis en bref

16

20

6212

72 ANALYSE BOURSIÈRE

Prix CFAabertis, objet d’étude

dans le cadre du prestigieux concours

universitaire

74RÉVALORISATION

Bilan fi nancierBon comportement boursier

des actions d’abertis

76CLÔTURE D’EXERCICE

Résultats 2009Analyse des actifs

du Groupe au cours de l’exercice antérieur

Investor’s link

link abertis est une publication Abertis Infraestructuras, SAAv. del Parc Logístic, 12-20.

08040 Barcelona.Tél.: 93 230 50 00. Fax: 93 230 50 02.

EDITION ET REALISATION: Direction corporatived’Etudes et de Communication d’abertis.

CONSEIL EDITORIAL: Salvador Alemany, Francisco José Aljaro, Toni Brunet,

Joan A. Margenat, Josep M. Vila, Francisco ReynésJoan Rafel et Sergi Loughney.

IMAGE CORPORATIVE ET PRODUCTION:Erik Ribé et Bernat Ruiz.

COORDINATION DES CONTENUS: Alícia Cobeña.

REDACTION: Elena Barrera, Sergio Castilla, Marc Gómez, Leticia Gonzálvez, Esther Mir,

Bernat Ruiz et Susana Sanjuán.COLLABORATION: Christine Allard, Pilar Barbero,

Carolina Bergantiños, Bob Bullock, Julio Cerezo, Joan Fontanals, Marta Giner, Sagrario Huelin, Anna

Morera, Astrid Noury, Vanessa O’Connor, Enric Pérez, Mercedes Pérez-Cruz, Roser Prenafeta, Astrid

Recoque, Marc Ribó, Albert Rossell, Beatriz Sanz, abertis, abertis autopistas, abertis telecom,

abertis logística, abertis airports, fondation abertis, acesa, aucat, aulesa,

aumar, avasa, iberpistas, castellana et saba.REALISATION:

Ediciones Reunidas, SA (Grupo Zeta).Revistas Corporativas Barcelona.

Consell de Cent, 425. 08009 Barcelona. Tél.: 93 265 53 53.

Gérant: Òscar Voltas. Coordinatrice éditoriale: Nuria González. Rédacteurs en chef: Toni Sarrià et

Olga Tarín. Maquettage: Cristina Vilaplana. Edition: Ares Rubio.

Dépôt légal: B-16433-2010.abertis téléphone de service à l’actionnaire:

902 30 10 15.www.abertis.com

abertis n’est pas responsable de l’opinionde ses collaborateurs au sein des

travaux publiés, et ne s’identifi e pas nécessairement à travers leur opinion.

MARS 2010 LINK abertis 5

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Page 6: Magazine Link Abertis N. 1 Mars 2010

Le professeur Pedro Nueno analyse l’évolution des grandes initiatives

d’infrastructures, et formule des propositions sur la façon dont il convient d’articuler actuel-lement un scénario propice à leur resurgis-sement.

Si la célèbre photographie de Shanghai, que sommes habitués à voir avec cette impres-sionnante concentration de gratte-ciels, avait été prise il y a 20 ans depuis ce même endroit, elle aurait montré une plaine avec quelques constructions détériorées sur des champs et des bourbiers. La rapidité de ce développement a été similaire à celle du développement de n’importe quel type d’infrastructures. L’aéro-port de Pudong. Le train à grande vitesse qui reliera l’aéroport à la ville. Le métro et autres transports publics. Des tunnels sous le fl euve et des ponts sur ce dernier. Des autoroutes. Mais également des hôpitaux, des écoles, des hôtels, la distribution d’énergie. Tout a été géré avec créativité, fl exibilité et effi cacité. S’agit-il également d’ambition ?

Durant les 30 années qui suivirent la Deuxième Guerre mondiale, les grands projets étaient accueillis avec intérêt par la société en

OPINION

PAR

PEDRO NUENO

Professeur d’Initiative Entrepreneuriale à l’Ecole de Commerce IESE et membre du Conseil Asesor Internacional du Gouvernement régional de la Catalogne.

Collaborateur régulier dans la presse et évaluateur de publications pour diff érentes éditions et institutions spécialisées dans le domaine de la direction d’entreprises (Harvard Business School Press, Strategic Management Society et autres).

Auteur, entre autres, des livres Cartas a un joven emprendedor et Emprendiendo. Hacia el 2020.

général et, parfois même, il s’agissait d’une façon de prouver la vitalité d’un pays, de montrer l’or-gueil national et d’explorer de nouveaux concepts technologiques. Des déploiements d’aéroports, des travaux hydrauliques, de chemins de fer, de ports, d’autoroutes, de communications. Des programmes spatiaux, y compris l’emplacement de satellites, avec des applications de défense, de météorologie, de communication et de mobi-lité ; mais également d’exploration d’opportu-nités ou tout simplement d’orgueil national, tel que l’envoi d’êtres humains dans l’espace. Tous ces projets ont proliféré ; des modèles sont appa-rus, des entreprises se sont développées, un milieu détruit a été reconstruit et agrandi moyennant de nouveaux développements. Et la société a applaudi et a laissé faire.

Toutefois, durant les années 70, la société a pris des parts dans cette affaire et a commencé à donner son avis sur les grands projets. Le concept de durabilité est apparu avec force (bien qu’ensuite, il en perdît durant 20 ans, pour réap-paraître par la suite). La première forte augmen-tation des prix de l’énergie en 1973 a conscien-tisé la société sur le besoin d’économiser. La prudence de stimuler des énergies alternatives

Le professeur Pedro Nueno analyse l’évolution des grandes initiatives d’infrastructures, et formule des propositions sur la façon dont il convient d’articuler actuellement un scénario propice à leur resurgissement

Les macro-projets

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LinkIESEweb.iese.edu/curriculums/nueno.html

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enthousiasme vit le jour pour résoudre les pro-blèmes de transport sous la terre.

En 1985, Thomas Stockebrand réalisa un test sur le campus du MIT de ce qui serait un tunnel sous l’Océan Atlantique, qui devait être mis sous vide en vue de permettre la circulation d’un train électromagnétique à vitesse super-sonique, reliant l’Europe à l’Amérique en une heure. En présence des autorités mondiales, telles que Sir Alan Muir Wood, conseiller du Gouvernement britannique au Proposed Railway Tunnel Accross the English Channel, Stockebrand lança un objet léger qui devait parcourir à la vitesse supersonique une distance dans un tuyau placé sous vide de 300 mètres de long, placé autour d’un édifi ce du MIT. Cette nuit-là, Stockebrand, lors d’un dîner de profes-seurs de Harvard et du MIT, reçut dans l’histo-rique Harvard Faculty Club et des mains du docteur Stewart Smith, chairman du Science Council of Canada, un prix pour son expérience réussie. Il avait été brusquement coupé court au transport supersonique aérien, mais le cer-veau humain étant invincible, l’option du trans-port supersonique souterrain en train, et encore plus rapide, était bien là. Toutefois, le projet

arriva trop tard. La société était en train de perdre son enthousiasme envers les grands projets, et les leaders intellectuels du monde du tunnel n’avaient pas de successeurs.

Le même phénomène se produisit au Japon, où l’économie connut un développement spectaculaire grâce au soutien d’un dévelop-pement rapide des infrastructures (autoroutes, trains à grande vitesse, tunnels et ponts de dimensions record). Toutefois, la perte de l’en-thousiasme et la remise en question de la ratio-nalité de ce déploiement touchèrent également le Japon qui entra dans une vague de pessimisme contre laquelle ses leaders politiques et patro-naux ne purent rien faire pour la détenir.

Opportunités de leadershipIl existe une série d’aspects face auxquels je ne trouve pas de réponse claire. Pourquoi la ques-tion des grands projets a cessé d’intéresser les grands centres de la connaissance tels que Harvard, MIT, Oxford et autres ? Est-ce que la société a bien fait de se mobiliser face à ces projets ? Qui doit proposer un grand projet ? Qui doit le fi nancer ? Qui doit le gérer ?

(éolienne, photovoltaïque, à partir des vagues de la mer) est apparue avec force (bien que par la suite, elle perdît de son intensité jusqu’aux époques plus récentes). Le refus face à l’impact des infrastructures y compris des grands projets technologiques surgit de manière généralisée.

Probablement, la première analyse rigou-reuse de cette intervention de la société sou-haitant détenir un grand projet est l’étude réalisée par la Harvard Business School sur le transport supersonique, publiée par Mel Horwicth. L’Europe (la France et le Royaume-Uni) avec le Concorde, la Russie avec le Tupolez-144 et les États-Unis avec le SST se concurrençaient pour doter le secteur du transport de passagers d’avions supersoniques. Aux États-Unis, des noms comme McNamara, Johnson et Kennedy sont associés à l’effort public et privé du SST. Des entreprises comme Boeing, Lockheed, Gene-ral Electric, Pratt and Withney, y compris les principales compagnies aériennes apportèrent des fonds, des efforts, leur collaboration et inté-rêt, bien que dans les années 60, des milliards de dollars publics coulèrent vers ce projet.

Toutefois, la surprise vint lorsque vers la fi n de la décennie la société commença à s’orga-niser contre ce projet. Au total, 11 villes autour de l’aéroport JFK de New York se rassemblèrent dans le Town-Village Aircraft Safety and Noise Abatement Committee. Des institutions de tout le pays encouragèrent le développement d’as-sociations telles que NOISE (National Organi-zation to Insure a Sound-controlled Environ-ment). Ces organisations développèrent une activité extraordinaire de mobilisations, d’accu-sations de favoritismes et intérêts cachés, d’uti-lisation des médias et de captation de leaders d’opinion. Le mouvement surprit les hautes sphères de Washington, lesquelles décidèrent d’arrêter brusquement le projet et interdire la circulation sur le pays d’avions supersoniques de transport de passagers. C’est ici que prit fi n le projet sur lequel tant d’espoirs en tout genre avaient été construits, y compris de nouvelles infrastructures aéroportuaires. Ceux qui pen-saient dans les années 50 que les personnes de ce siècle souhaitaient ne pas perdre trop de temps à voyager, se trompèrent.

Un phénomène similaire se produisit au Centre des Études Avancées d’Ingénierie du Massachusetts Institute of Technology, où Frank P. Davidson dirigea un projet spectaculaire sur la construction de tunnels durant un très grand nombre d’années. Ce projet donna naissance à des initiatives telles que le tunnel sous le Canal de la Manche ou le tunnel de Seikan au Japon ; des projets de tunneliers innovants furent pré-sentés, attirant ainsi l’intérêt de compagnies d’ingénierie, de fi nancement, de consultance et d’infrastructures du monde entier. Un énorme

Les grands centres de la connaissance ont un important pouvoir catalyseur. Ils peuvent réunir les leaders de différents sec-teurs conjointement à des leaders du gouver-nement et des organismes internationaux, et penser en termes de créativité, de long terme et dans l’environnement global. Cet exercice de brainstorming sans risques est, sans aucun doute, un facteur positif pour le progrès économique et social.

Bien que cela ne pouvait peut-être pas être prévu, il est compréhensible qu’après avoir atteint des standards économiques raisonna-bles, les sociétés démocratiques commencent à prendre en considération des projets impor-tants. Tout projet d’une certaine envergure peut gêner certaines personnes ou peut être accompagné d’un certain risque. Cela engen-drera l’apparition d’opportunités de leadership de protection. Les sociétés tendront à penserà court terme. Il est diffi cile que des groupes sociaux pensent à résoudre des problèmes futurs. Il est plus facile qu’ils soutiennent la célèbre demande, Not in my backyard, pour freiner un projet, malgré le fait que ce dernier connaisse des années de travail et d’importants investissements déjà réalisés.

La question suivante est de savoir qui doit proposer des projets. Si le domaine est très local et l’horizon temporaire est réduit, le risque logique est la prolifération de projets et leur fragilité économique. Toutefois, obtenir un domaine géographique large et un horizon de temps à long terme, ce qui mènerait à une logique de service, d’économies d’échelle et de solidité économique, requerrait une capacité de leadership de négociation élevée, de l’ex-périence et de l’engagement.

Cela nous mène à penser que le secteur privé doit jouer un rôle important dans la création et, logiquement, la gestion de grands projets. Cependant, cela requerrait des joueurs engagés à long terme, une expérience prouvée et une capacité de création et d’entrepreneu-riat. Un bon entrepreneur est un professionnel qui entreprend un projet innovant mais viable, basé sur un business plan. Les historiens des grands projets se souviennent, en tant qu’ar-chétype de ce leadership entreprenant, de Pierre-Paul Riquet qui construisit le Canal des Deux Mers (ou Canal du Midi) en France, visant à relier l’Atlantique à la Méditerranée, moyen-nant un projet détaillé, des essais, un devis et un investissement personnel, lequel parvint à convaincre le roi François Ier en 1666 d’ap-prouver son projet (et d’apporter la moitié des fonds). Le projet fut envisagé en 1681 et concerna 257 kilomètres de canaux qui embel-lissent et relient encore toujours aujourd’hui des villes comme Toulouse à la mer.

“LE SECTEUR PRIVÉ DOIT

JOUER UN RÔLE IMPORTANT

DANS LA CRÉATION ET,

LOGIQUEMENT, LA GESTION

DE GRANDS PROJETS”

MARS 2010 LINK abertis 7

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Page 8: Magazine Link Abertis N. 1 Mars 2010

Le groupe sanef, compagnie du groupe abertis, investira 250 millions d’euros

sur trois ans dans des projets destinés à amé-liorer l’intégration de ses infrastructures dans l’environnement et les services qu’il offre à ses clients. Ces investissements s’encadrent au sein de l’accord (connu sous le nom de Paquet Vert) signé par sanef avec le Gouver-nement français. Cet accord comprend le prolongement d’un an des deux concessions de sanef (sanef et sapn) jusqu’à 2029.

Volonté d’investir pour réactiver l’économie localeÀ travers ces engagements environnemen-taux, sanef vise à apporter son grain de sable dans la réactivation de l’économie française. Ces investissements, qui s’englobent dans un ensemble de mesures connues sous le nom de Plan de rélance, engendreront un nombre élevé de commandes à des entre-prises de différentes tailles et activités des huit régions que traversent les autoroutes de sanef, et contribueront ainsi au développe-ment économique et industriel des territoi-res couverts par le réseau du Groupe.

Le financement du Paquet Vert a été construit autour d’un modèle de collaboration publico-privée visant à favoriser l’investisse-ment privé à court terme, en facilitant son retour sur plusieurs années. Le Gouvernement

français a signé le Paquet Vert avec cinq socié-tés d’autoroutes, faisant partie de sanef et Vinci, lequel comprendra des investissements de près de 1 milliard d’euros.

Potentialiser l’investissement environnementalCes investissements contiennent un fort composant d’innovation car ils favorisent de nouvelles solutions pour le développement durable des autoroutes, tel que dans le cas des zones conçues en tenant compte de l’en-vironnement.

D’autres projets se centreront égale-ment à mettre les autoroutes plus anciennes à jour, pour que ces dernières puissent satis-faire aux normes exigées actuellement en matière de protection acoustique et de res-sources hydriques.

Sanef investit en vert

Collaboration publico-privée

La compagnie du groupe abertis réalisera un investissement supplémentaire de 250 millions d’euros, principalement destinés à des améliorations environnementales, au sein du Paquet Vert du Gouvernement français. Un plan dont le financement a été construit autour d’un modèle de collaboration publico-privée visant à favoriser l’investissement privé à court terme, en facilitant son retour sur plusieurs années

REPORTAGE

CES INVESTISSEMENTS

ONT UN FORT COMPOSANT

D’INNOVATION, ÉTANT

DONNÉ QU’ILS FAVORISENT

DE NOUVELLES SOLUTIONS

POUR LE DÉVELOPPEMENT

DURABLE DES AUTOROUTES. 2

TEXTE ET PHOTOS sanef

1

8 LINK abertis MARS 2010

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— 1 —sanef investira 250 millions d’euros sur trois ans en vue d’améliorer l’intégration dans l’environnement de ses autoroutes.— 2 —Les autoroutes les plus anciennes seront rénovées en vue de satisfaire aux normes actuelles en matière de protection acoustique ou de ressources hydriques.

MARS 2010 LINK abertis 9

Protection de l’air Déploiement du télépéage sans arrêt dans tous les axes de sanef.

Création d’un point de combinaison des moyens de transport (autoroute et port fluvial) et des zones de stationnement de véhicules privés d’usage partagé.

Protection des ressources hydriques Traitement des émissions régulières et accidentelles sur les autoroutes.

Augmentation des capacités de stockage des eaux pluviales.

Protection acoustique Traitement de plus de 550 points noirs de pollution acoustique.

Installation de quatre nouveaux écrans acoustiques.

Protection de la biodiversité et développement du patrimoine d’arbres Réalisation d’un audit sur la biodiversité dans les espaces verts de sanef.

Création d’une voie supplémentaire pour animaux sauvages.

Valorisation et développement du patrimoine d’arbres moyennant la plantation de 10.000 exemplaires d’espèces locales.

Linkssanefwww.sanef.com

Ministère français de l’Écologie www.developpement-durable.gouv.fr/

08-11 FR_ok.indd 37 14/4/10 10:02:29

Page 10: Magazine Link Abertis N. 1 Mars 2010

Opportunité d’offrir plus de services aux clientsCes investissements environnementaux per-mettront également à sanef d’offrir plus de services à ses clients, étant donné que ces der-niers s’étendront à l’ensemble du réseau d’in-novations déjà en fonctionnement dans certains tronçons. Il s’agit par exemple du télépéage sans arrêt qui est déjà une réalité pour les véhicules légers circulant sur les autoroutes A1, A2, A4 entre Paris et Reims, ainsi que l’A16 et l’A26, et qui sera déployé sur le réseau sapn. Il en va de même pour le télépéage sans arrêt de véhicu-les lourds, opérationnel sur le péage d’Aumale (A29), et qui sera déployé dans les stations de péage de toutes les autoroutes.

Étant donné que les clients ont la possibi-lité de ne plus s’arrêter, le télépéage sans arrêt permet aux conducteurs de réduire leur consommation de carburant et limiter ainsi leur impact sur l’environnement vu que les émissions de gaz à effet de serre se réduisent.

Déploiement de ‘ l’éco-conception ’Avec le regard toujours tourné vers l’utilisateur, et sans oublier le personnel de la compagnie, le groupe sanef investit dans la conception d’édifices écologiques responsables, construits à l’aide de matériels respectueux envers l’en-vironnement, ainsi que dans la consommation minimale d’énergie et le pari pour les produits incorporant la production d’énergies renou-velables (éolienne et photovoltaïque).

Ces investissements verts comprennent la création d’un édifice Eco-Pôle, lequel combine le service technique, le péage et l’entretien dans le raccordement A4/A26 ; la réalisation de pro-totypes d’aires de repos réunissant des techni-ques et des pratiques environnementales opti-males ; et le déploiement progressif de ces mesures pour nos clients dans toutes les zones.

Aires éco-responsablesLes aires de service d’un réseau d’autoroutes constituent les points stratégiques de rencon-tre entre la compagnie et ses clients. Ces espa-ces constituent l’élément le plus visible de la qualité du service offert et doivent satisfaire au maximum les attentes de ces derniers.

Sanef mène à terme deux prototypes d’aires, en fournissant les meilleures garanties en termes de protection de l’environnement : traitement des eaux résiduaires moyennant des filtres plantés de bambou, gestion des eaux pluviales sur les zones de stationnement, col-lecte et classement des déchets, optimisation énergétique des équipements, etc. Ces tech-niques, hautement innovantes, seront déployées au cours des prochains mois dans les réseaux de sanef.

Obtention d’un maximum d’énergie Les édifices et installations techniques de sanefintègrent un faible niveau de consommation d’énergie (chauffage, ventilation, eau chaude, éclairage).

Par ailleurs, ils disposent d’unités de production d’énergie renouvelable hybride, éolienne ou photovoltaïque, en vue d’obtenir un bilan énergétique positif de toutes les installations.

10 LINK abertis MARS 2010

Les mesures de réactivation économique encourageront la dynamisation des huit régions que traversent les autoroutes de sanef.

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Page 11: Magazine Link Abertis N. 1 Mars 2010

INTERVIEW | FRANÇOIS GAUTHEY

“Nous continuons à miser sur le développement durable ”

François Gauthey, directeur général du groupe sanef, a misé, depuis son arrivée à ce poste en 2008, sur l’obtention de hauts standards de qualité. Le respect pour l’environnement est une autre de ses grandes priorités.

Pourquoi et comment sanefs’est engagé à réaliser ces investissements? Le modèle de concession permet

d’investir à long terme et contribuer

à dynamiser l’économie des régions

que traversent nos autoroutes,

sans aucun coût pour l’État ni pour

le contribuant. La signature de ces

engagements signifie reconnaître

ce modèle et ses vertus. Nous

partageons avec abertis une vision

stratégique à long terme, en pleine

cohérence avec ses investissements

Pourquoi avez-vous décidé d’investir dans des améliorations environnementales?Cette vision à long terme ne peut être

dissociée de l’idée de développement

durable, de protection de nos

ressources naturelles et, par

conséquent, de l’environnement. Je

suis convaincu que ces questions

sont essentielles, tant actuellement

qu’à l’avenir. Depuis longtemps,

sanef accorde une grande attention

à l’impact environnemental de ses

activités, et l’accord que nous avons

signé nous permettra de continuer

à améliorer notre apport au

développement durable et offrir

un meilleur service à nos clients.

Cet engagement dans le développement ne suppose donc pas une révolution pour sanef…Depuis plus de 13 ans, sanef est

pionnier dans le télépéage sans arrêt

en France. Implanté dans un premier

temps sur l’A14 dans la région de

Paris, il a été mis en service il y a

deux ans dans l’axe Nord et dans

l’axe Paris-Reims grâce à l’excellente

synergie avec abertis. Ces accords

nous permettrons de généraliser

un service qui, néanmoins, n’est

pas nouveaux sur nos réseaux.

De plus, depuis un an et demi,

nous exploitons le premier télépéage

free flow d’Europe, dans la périphérie

de Dublin, ce qui suppose un progrès

énorme en ce qui concerne la fluidité

pour les utilisateurs et les émissions

de CO2 dans l’environnement.

Finalement, et dans la même ligne,

depuis le 1er janvier de cette année,

nous participons au recouvrement

de la taxe pour véhicules lourds

en Slovaquie.

Par conséquent, cela ne

suppose aucune révolution ; ces

engagements nous donnerons

l’opportunité d’avancer dans

une politique que notre Groupe

applique déjà depuis longtemps.

Dans quel sens cet accord reflète-t-il vos relations avec l’État français ?Nous avons toujours l’ambition et la

volonté d’écouter les demandes de

l’État et de lui donner une réponse,

poussés que nous sommes par notre

vocation de service public. Et nous

le faisons sans laisser de côté

l’équilibre de la concession.

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INTERVIEW

«Le rendement du Groupeen 2009 est le résultat du changement et la forte expansion des dernières années»

Interview avec le président d’abertis

Salvador Alemany

TEXTE abertis | PHOTOS David Campos

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Profi l

Salvador Alemany (Barcelone, 1944) est licencié en Sciences Économiques par l’Université de Barcelone et diplômé par l’IESE. Il est également professeur de commerce et commissaire aux comptes assermenté. Il est marié et a deux fi lles et quatre petits enfants.

Le président d’abertisoccupa le poste d’administrateur délégué du Groupe en 1998, date qui coïncida avec la désignation d’Isidre Fainé en tant que président. Salvador Alemany a été auparavant directeur général de saba,entreprise dans laquelle il continue à occuper le poste d’administrateur délégué.

Actuellement, Salvador Alemany est président d’acesa et d’abertistelecom, et conseiller de plusieurs entreprises. Depuis 2008, il est également président du Cercle d’Économie

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Après 10 ans en tant qu’administrateur délégué d’abertis, Salvador Alemany

fait le bilan de sa première année en tant que président de la compagnie. Au cours des 10 dernières années, le Groupe a vécu un pro-cessus de transformation pouvant être qua-lifi é d’historique en raison de son ampleur et des résultats obtenus.

2009 a été le premier exercice avec vous à la présidence du Groupe. Que concluez-vous de cette première année?La consolidation de la trajectoire de notre Groupe au cours des 10 dernières années. Un projet de changement et d’évolution substan-tielle, allant d’une compagnie de concessions à la réalité actuelle d’un opérateur global d’in-frastructures pour le transport et la mobilité.

Il s’agit d’un projet que nous avons encouragé en bonne mesure sous la direction d’Isidre Fainé, mais qui est à l’image d’une chorale dans le sens où il a été très partagé et a prouvé avoir obtenu le soutien et la confi ance de nos actionnaires. Et cela, que ce soit d’ins-titutions de référence –avec en tête Criteria et ACS–, apportant de la stabilité et de la force au Groupe, ou de petits investisseurs ayant décidé de confi er une partie de leurs épargnes à ce projet et grandir avec ce dernier.

Quels étaient à cette époque les objec-tifs fi xés par la compagnie?Lorsque nous avons entrepris ce processus, nous n’avions pas fi xé de défi s prédéfi nis en ce qui concerne des projets ou investissements concrets, bien que nous avions pleinement conscience que les conditions nécessaires pour réaliser un profond changement d’orientation existaient. Nous avions la volonté de le faire et nous disposions de l’équipe et des moyens. Si nous ne l’avions pas essayé, sachant les résul-tats obtenus, cela aurait été une erreur de calcul et, probablement, un mépris du talent des per-sonnes et des capacités apportés au projet.

Je crois que nous pouvons –actionnaires, équipe de direction, employés mais également les territoires et pays que nous servons– être fi ers du chemin que nous avons parcouru. Le rendement du Groupe durant l’exercice 2009, un des plus diffi ciles pour l’économie mondiale au cours des 60 dernières années, a été le résultat direct du travail réalisé tout au long des dernières années de transformation et de forte expansion.

Quels sont les facteurs ayant permis à abertis d’obtenir un des meilleurs ré-sultats de son histoire dans un contex-te économique de crise comme celui de l’année 2009?

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DES INITIATIVES TELLES QUE LES INVESTISSEMENTS DANS L’AP-7 ET LA C-32 EN ESPAGNE OU LE PAQUET VERT EN FRANCE SONT DES EXEMPLES MONTRANT QUE LE SECTEUR PRIVÉ PEUT SOUTENIR L’INVESTISSEMENT DANS DES INFRASTRUCTURES SANS AUGMENTER LE DÉFICIT PUBLIC

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Sans aucun doute, le fait d’avoir misé sur un modèle industriel à long terme. Au cours des dernières années, nous avons observé que de nombreux facteurs ont surdimensionné l’at-tente d’un retour à court terme de leurs inves-tisseurs, en laissant de côté l’analyse et le sens de la réalité propre des modèles industriels dans lesquels les expectatives se situent à moyen et à long terme. Nous entendons par « industriel » celui qui investit, qui grandit et qui se développe dans son domaine de connais-sance et d’expérience.

Durant quelques années, ce type de dis-cours est resté à l’arrière plan. Un modèle fut instauré dans lequel l’innovation et les produits financiers finirent par perdre leur condition de moyen pour devenir une fin. C’est ainsi que l’on arriva à alimenter une série d’opérations très accommodées et peu capitalisées, ayant connu leur évolution dans une spirale d’éva-luations éloignées des fondements qui auraient dû les justifier.

Quelles seraient les clés pour comprendre le développement de la compagnie?D’une certaine manière, la réalité des faits nous a fait retourner à une étape où les stratégies d’expansion et de croissance dépendront en plus grande mesure des ressources propres et de la solidité et la solvabilité du compte des pertes et profits, fruit de la valeur ajoutée de la gestion d’entreprise, et moins du crédit et de l’endettement extrêmes. Telle a été, et est, la philosophie ayant caractérisé le développe-ment d’ abertis.

abertis a investi d’importantes ressour-ces dans son expansion au cours des cinq dernières années. Continuera-t-il ce processu?abertis est un groupe qui, de par sa na-ture, doit vivre un processus permanent de mise à jour de son portefeuille de projets. La durée de vie moyenne de nos concessions est un indicateur important pour nous ; c’est pourquoi, croître est en quelque sor-te une exigence stratégique. Depuis ce point de vue, notre processus d’expansion se poursuivra, tout comme le défi pour conti-nuer à nous approfondir dans l’internatio-nalisation de nos activités.

Jusqu’à quel point la situation écono-mique influence-t-elle les stratégies de croissance? Il convient de tenir compte de facteurs tels que le moment et l’opportunité. Nous avons su profiter, avec réalisme dans nos projections, de la phase de plus grande liqui-dité du cycle économique, et notre Groupe a atteint une dimension globale. En quelque sorte, nous nous sommes placés sur un plateau depuis lequel nous continuons à monter, en dosant l’effort –endettement et apport de ressources propres- en fonction de la qualité des actifs et leur emboîtement stratégique, leur adéquation à un nouveau scénario plus réaliste en termes d’évaluation, leur visibilité en ce qui concerne la génération de flux de trésorerie et une dilution limitée et à court terme au sein des résultats du Groupe.

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NOTRE PROCESSUS D’EXPANSION SE POURSUIVRA, TOUT COMME LE DÉFI POUR L’INTERNATIONALISATION DE NOS ACTIVITÉS

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L’objectif est de faire en sorte que la rentabilité moyenne de l’ensemble de notre portefeuille, et avec cette dernière des pers-pectives de stabilité que nous offrons à nos actionnaires, soit maintenue ou améliorée à moyen terme.

Soutenir l’investissement dans les in-frastructures est la clé du point de vue de la compétitivité et de l’encourage-ment de l’activité économique. Jusqu’à quel point les schémas de collaboration publico-privée constituent une alter-native permettant de soutenir certains niveaux d’investissement et de qualité dans le système d’infrastructures? Il s’agit effectivement d’un problème important auquel nous sommes confrontés en tant que société. Il requiert une vision, une décision et un consensus dans le plan des décisions poli-tiques. Mais également une demande d’infor-mation et une conscientisation des citoyens par rapport au coût réel des services et des infrastructures constituant la base de notre réseau de sécurité et de bien-être. Il n’y a pas de services ou d’infrastructures gratuits.

Un Groupe comme abertis a choisi de travailler aux côtés des administrations publi-ques des pays dans lesquels nous agissons. Par vocation et conviction, nous nous sentons engagés à collaborer dans la mise en pratique de solutions permettant le maintien et la dotation d’un stock d’infrastructures s’ajus-tant aux besoins du territoire et garantissant leur compétitivité en termes de connectivité et de mobilité.

Il s’agit du cas d’initiatives comme le Paquet Vert en France, où participe sanef,une compagnie d’ abertis... En effet ; ce plan permet de convoquer d’im-portants flux privés d’investissement à court terme dans le réseau d’autoroutes, en échange du prolongement d’un an des concessions actuelles, concessions du groupe sanef(sanef et sapn). Ce cas est un exemple qui illustre que le secteur privé peut réduire la pression sur les ressources publiques et engendrer une gestion plus efficace.

L’application de la nouvelle directive Eurovignette dans la plupart des pays de l’UE est également un exemple de captation de ressources en provenance du paiement pour l’usage des couloirs routiers européens dans le transport de marchandises. Dans ce domaine également, le secteur privé soutient les différents États dans le développement, l’implantation et la gestion de ces systè-mes.

L’Espagne n’est pas non plus étrangère à cette tendance. Des exemples tels que l’accord signé avec l’État permettant l’in-vestissement de 500 millions d’euros dans l’élargissement de l’autoroute AP-7 ou le nouvel accord signé avec la Generalitat (le Gouvernement régional de la Catalogne) s’engageant à investir 100 millions d’euros dans le couloir du Maresme à Barcelone, montrent que depuis le secteur privé il est possible de soutenir l’investissement dans des infrastructures sans augmenter le déficit public.

LES STRATÉGIES DE CROISSANCE DÉPENDRONT EN PLUS GRANDE MESURE DES RESSOURCES PROPRES ET DE LA SOLVABILITÉ DU COMPTE DES PERTES ET PROFITS, ET MOINS DU CRÉDIT ET DE L’ENDETTEMENT EXTRÊMES.

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REPORTAGE

Grâce à ce lancement, le troisième mené à terme en 2009, la compagnie élargit sa capacité satellitale à la Russie et l’Afrique, des zones à grand potentiel de croissance

Eutelsat lance le satellite géant W7

Une plus grande couverture spatiale

TEXTE ET PHOTOS Eutelsat

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Le ciel nocturne du cosmodrome de Baikonur, dans les prairies du Kazaghis-

tan, s’est éclairé le 23 novembre à 20h19, lors-que la fusée russe Proton décolla toute puissante pour lancer dans l’espace un nouveau satellite d’Eutelsat. Sous le nom de W7 et un poids de 5,6 tonnes sur la plate-forme de lancement, le nouveau satellite se dirigeait vers la posi-tion orbitale de 36º Est, avec une mission claire pour ses 15 prochaines années de service.

Pour Eutelsat, le principal opérateur de satellites européen et dont abertis est le prin-cipal actionnaire, W7 a été le troisième lance-ment au cours de l’année 2009, lequel s’est produit après ceux des satellites HOT BIRDTM 10, placé en orbite en février, et W2A, lancé en

avril. Ce lancement marque la mi-chemin d’un ambitieux programme d’expansion constitué par la mise en orbite de neuf satellites Eutelsat entre 2008 et 2011. Le programme permettra à la compagnie d’augmenter ses ressources orbitales de 30 % et de produire des bandes de fréquence optimisées pour de nouveaux services, en particulier la bande Ka pour large bande et la bande S pour services mobiles.

Le 23 novembre, les yeux de tous les employés et de la communauté des utilisateurs d’Eutelsat étaient tournés vers le satellite géant W7. Michel de Rosen, directeur général d’Eu-telsat, explique les aspirations de la compagnie : “Il y a 12 ans, nous avons ouvert la position“Il y a 12 ans, nous avons ouvert la positionIl y a 12 ans, nous avons ouvert la position orbitale 36º Est à des fins commerciales,

Le W7 dispose jusqu’à 70 répéteurs

opérationnels et cinq zones de

couverture à haut rendement.

ExpansionorbitaleW7 a été le troisième lancement en 2009, après celui du HOT BIRD™ en février, et du W2A en avril.

Le programme permettra à Eutelsat d’augmenter ses ressources orbitales de 30 % et générer des bandes de fréquence optimisées pour de nouveaux services.

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convaincus que nous étions que la diffusion de vidéo digital en Russie et sur le continent africain était prête à décoller et que les satellites repré-sentaient la meilleure plate-forme pour offrir des services à ces marchés. Grâce à la qualité de nos ressources et à l’étendue couverture de ces deux zones moyennant nos satellites W4 et SESAT 1, Eutelsat a obtenu le soutien ferme à long terme des leaders du marché de la télé-vision. À travers le W7, notre mission est de fournir à ces clients, et à d’autres clients futurs, l’espace nécessaire pour mener à terme la crois-sance et la visibilité de ses réseaux de diffusion dans la troisième décennie.””

La stratégie d’expansion en orbite d’Eu-telsat vient s’ajouter à celle du remplacement

avancé de satellites sur toutes les positions orbitales opérationnelles. Outre le remplace-ment des satellites actuels, le nouvel artifi-ce spatial fournit des caractéristiques com-plémentaires, parmi lesquelles une capacité commerciale supplémentaire, une plus grande redondance en continuité de service et une couverture plus large. Dans le cas du W7, ce dernier a été placé à côté du vaisseau spatial W4 d’Eutelsat et a remplacé le satellite SESAT 1, qui était en plein fonctionnement commercial depuis l’an 2000. En comparaison avec les 18 répéteurs et les 2 zones de couver-ture de SESAT 1, le W7 est équipé jusqu’à 70 répéteurs opérationnels et 5 zones de couverture à haut rendement, ce qui suppo-se un élan considérable des possibilités com-merciales dans une zone-clé importante.

Satellite-cléL’activité principale d’Eutelsat englobe les ap-plications vidéo, ayant engendré près de 74 % des rentrées du Groupe au cours de l’exercice comptable 2008-2009 et représentant 3.300 chaînes de télévision pour 190 millions de foyers. Au total, 450 chaînes sont émises depuis 36º Est, étant actuellement une des plus gran-des zones de diffusion d’Eutelsat, tout juste derrière la position principale de HOT BIRD™.

Les clients de télévision payante déjà éta-blis sur cette position sont, entre autres, NTV+ et Tricolor TV (Russie), Poverkhnost (Ucraine), Multichoice Africa (donnant service à l’Afrique subsaharienne) et Hi-TV (Nigéria).

La télevision par satellite est un des pro-duits à plus forte croissance de consommation en Russie ; elle a atteint plus de six millions de foyers, et NTV-Plus et Tricolor TV représentent 95 % de ce marché dynamique. Le potentiel de télévision par satellite en Afrique est tout aussi significatif. En raison de la faible pénétra-tion du câble et son énorme population rurale, le satellite est la solution la plus efficace et rentable pour que les foyers puissent avoir accès à un milieu multichaîne moyennant tous les avantages de la qualité numérique. Pour illustrer ce fait, la plate-forme DStv réalisée par Multi-choice Africa, dotée de 120 chaînes et 200.000 nouveaux souscripteurs dans toute l’Afrique subsaharienne, a enregistré l’année passée une de ses périodes de plus grande croissance.

Outre son importante mission dans le domaine de la télévision, le W7 est un satellite-clé de la flotte d’Eutelsat pour télécommu-nications et services de données; il est le deuxième pilier de l’activité du Groupe et a généré plus de 18 % des rentrées durant l’exer-cice 2008-2009. Bien que les principales routes de données internationales fonctionnement normalement par fibre, les satellites soutien-

LA STRATÉGIE

D’EXPANSION EN

ORBITE D’EUTELSAT

VIENT S’AJOUTER À

CELLE DU REMPLACEMENT

AVANCÉ DE SATELLITES

SUR TOUTES LES

POSITIONS ORBITALES

OPÉRATIONNELLES

Avec ses 5,7 tonnes de poids, le W7 se dirige vers sa position orbitale de 36º Est depuis le cosmodrome de Baikanur, au Kazaghistan.

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nent de plus en plus la transition rapide des économies en développement vers un milieu totalement numérique, étant donné qu’il est fourni un accès direct aux communautés afri-caines dans l’axe londonien d’Internet. C’est pourquoi, ils facilitent l’interconnexion des réseaux GSM ayant déjà dépassé les réseaux de téléphonie fixes sur tout le continent africain, et relient les localités industrielles isolées à la base centrale de leurs entreprises respectives, indépendamment de l’endroit où elles se trou-vent. Les terminaux VSAT d’échange de don-nées entre utilisateurs, installés dans des milliers de transmetteurs GSM, des plates-formes d’accès à Internet et des bureaux, ont augmen-té de 10 % l’année passée, pour atteindre plus de 1.500 millions à l’échelle mondiale.

Michel de Rosen y a fait référence : “Si le marché global de capacité satellite a augmenté de 7,9 % en 2008, la croissance d’Eutelsat a doublé ce chiffre. Cela reflète la longue présence d’Eutelsat dans les marchés d’Afrique, Asie Centrale et du Moyen-Orient, lesquels sont les moteurs de la croissance générale des services de données et augmenteront largement leur marge de croissance grâce au W7.

À présent que le nouveau satellite d’Eu-telsat est entré en service commercial, au cours des premiers jours de 2010, les objectifs du Groupe se centrent sur deux lancements de satellite programmés pour cette année, ainsi que ceux prévus pour 2011. Parmi ces derniers, KA-SAT, le premier satellite paneuropéen mul-tifaisceaux de bande Ka pour large bande, dont les vitesses et les coûts d’utilisateur sont com-parables à ceux de l’ADSL2. “Il s’agit d’une preuve supplémentaire du besoin croissant que les satellites jouent leur rôle dans le développement d’un milieu totalement numérique”, commente Michel de Rosen. “Cette aspiration souligne la stratégie générale d’Eutelsat et assure notre avenir à long terme dans tous les marchés aux-quels nous allons offrir un service”.

Après le lancementPendant que la tâche de la fusée Proton ter-mine neuf heures après le décollage, celle du satellite commence tout juste après. Durant les heures et jours suivant sa séparation de la fusée, toute une série de pas critiques sont réalisés, comprenant l’ouverture de panneaux solaires et d’antennes, ainsi que la manœuvre du satellite vers l’orbite géostationnaire. Cette phase de 10 jours est suivie par une ronde complète de vérifications en orbite dont le but est de garantir le fonctionnement du satel-lite; il s’agit par exemple de vérifier que sa puissance et sa couverture satisfassent aux spécifications. Après avoir terminé les tests, le satellite est dirigé vers sa position opération-

nelle, d’où il entrera en plein service commer-cial. Depuis 2004, Eutelsat a rassemblé l’ex-périence et les connaissances nécessaires afin de gérer intégralement cet ensemble complexe d’activités de post-lancement depuis son centre de télécommunications par satellites de Rambouillet, dans la périphérie de Paris.

Qu’arrive-t-il au satellite après son remplacement ?Étant donné qu’Eutelsat planifie l’arrivée de nouvelle capacité bien avant qu’elle ne se produise, le satellite remplacé peut générale-ment avoir une utilité commerciale pendant encore plusieurs années. Il s’agit du cas du satellite SESAT 1, remplacé par le W7 à 36º Est. Suite à l’opération de transfert du trafic du SESAT 1 vers le W7, qui sera menée à terme sans complications et en horaire nocturne, SESAT 1 sera transféré dans un emplacement Eutelsat alternatif où il continuera à offrir un service commercial jusqu’à, minimum, fin 2011. Cette gestion dynamique de ses res-sources orbitales fournit à Eutelsat une flexi-bilité opérationnelle considérable.

— 1 —Moment de

l’assemblage du satellite W7.

— 2 —Illustration du

satellite W7 dans l’espace.

Exercice 2008-2009

74%Rentrées générées par les applications vidéo.

3.300Chaînes de télévision gérées.

190Millions de foyers approvisionnés par des satellites d’ Eutelsat.

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LinksEutelsatwww.eutelsat.com

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Selon une étude d’Eurocontrol, une organisation spécialisée dans la sécurité

de la navigation aérienne formée par 38 pays, l’Union européenne a enregistré en 2007 10 millions de vols. Cette même étude a annoncé que ces pays augmenteraient annuellement de 2,7 %, de sorte que pour l’année 2030, l’es-pace aérien européen dépasserait les 20 mil-lions de vols par an. Suite à la libéralisation du secteur aérien, l’Union affronte un deuxième défi : gérer cette augmentation de trafic en développant un cadre juridique et technolo-gique propre, en accord avec les besoins de capacité, de sécurité et de respect de l’envi-ronnement de ce secteur.

Un acteur fondamental sur cette nouvelle scène sera la Commission européenne qui est en train d’encourager différents projets tels que la création d’un unique espace aérien commun. Daniel Calleja, directeur des Transports Aériens de la Commission européenne, a passé en revue avec link abertis certains des aspects les plus importants du défi qu’affrontera le transport aérien au sein de l’Union européenne au cours des prochaines décennies. C’est ce qu’il fit durant une journée consacrée aux collaborations publico-privées, organisée pendant le mois de septembre à Barcelone par la Ligue Européenne de Coopé-ration Économique (LECE), conjointement au Ministère espagnol des Affaires Étrangères et de Coopération, et au Cercle d’Économie.

Comment évaluez-vous la situation actuelle du marché aérien en Europe suite aux processus de concentration entre compagnies aériennes et l’éclo-sion du phénomène des compagnies appelées à bas coût?Le marché aérien en Europe a subi une trans-formation spectaculaire comme conséquence directe de la libéralisation encouragée par l’Union européenne. Il n’y a pas si longtemps, le marché était fragmenté en raison l’existence d’une vingtaine de compagnies de tête, et nous n’avions pas de compagnies à bas coût. À pré-sent, la scène est différente. D’un côté, il y a de nouvelles routes, de nouveaux tarifs et de nou-velles opportunités de transport aérien plus avantageuses pour les consommateurs; de l’autre, une concentration des opérateurs tra-ditionnels sous forme d’alliances et l’apparition des compagnies à bas coût. Il semble que cela nous mènera à deux modèles. Le premier sera celui des compagnies qui travailleront en réseau ou hub et le deuxième sera celui des compagnies à bas coût ayant de plus en plus de demande et que nous devons considérer également comme de vraies compagnies communautai-res, car elles opèrent depuis différents États.

Cette libéralisation n’a pas touché uni-quement les compagnies, mais égale-

ProfilDaniel Calleja Crespo, âgé de 50 ans, est licencié en Droit et en Sciences Économiques et Direction d’Entreprises. Il parle l’allemand, le français, l’anglais, l’italien et le portugais, outre l’espagnol.

En 1986, il a commencé à travailler à la Commission européenne en tant que membre du service juridique.

Parmi les fonctions qu’il a occupées, il a été conseiller du président de la Commission européenne, Jacques Santer, et chef du cabinet de commissaires comme Marcelino Oreja (Culture et Affaires audiovisuelles) et Loyola de Palacio (Transports et Énergie, et vice-présidente de la Commission).

«Après le marché et la monnaie, le prochain défi est d’obtenir un ‘ciel unique’ européen »

INTERVIEW

Aéroports

Daniel Calleja

TEXTE Julio Moreno | PHOTOS David Campos

Le Directeur des Transports Aériens de la Commission européenne expose les défis que doit affronter le secteur au sein de l’Union européenne au cours des prochaines décennies

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ment d’autres acteurs tels que les ges-tionnaires aéroportuaires. Quelles sont les mesures prises par la Commission à cet égard?Le marché n’a pas uniquement été ouvert aux compagnies aériennes; il l’a également été aux aéroports. Des phénomènes se produisent tels que des privatisations d’aéroports et la parti-cipation du capital privé dans leur gestion. Le tout est réalisé afin que les marchés intérieurs fonctionnent plus efficacement. Tel est le défi de la Commission européenne, et pour ce faire, nous disposerons de moyens de contrôle tels que la directive sur les taxes aéroportuaires, approuvée en octobre 2008.

En quoi consiste cette directive et comment sera-t-elle gérée par chaque pays?La directive consiste en l’harmonisation des taxes aéroportuaires pour toute l’UE. Il ne s’agit pas d’une méthode de calcul commune, car nous nous trouvons face à une grande diversité de situations; toutefois, elle établit l’exigence de non-discrimination entre compagnies aérien-nes ou entre passagers, ainsi que la transparence au moment d’informer sur les coûts pris en compte dans le calcul de taxes, en reliant ces dernières à la qualité des services offerts. Cela n’a pas été facile d’arriver à ce texte qui fixe l’année 2012 comme date limite d’application. Trois essais ont été nécessaires pour que le Par-lement européen et le Conseil des Ministres du Transport de l’Union ratifient ce texte. Les minis-tres de Transport européens n’arrivaient pas à se mettre d’accord. En ce qui concerne la gestion, chaque État membre devra créer un organe de supervision. Ce dernier devra être indépendant du gestionnaire aéroportuaire, tels que ceux existant dans certains aéroports du Royaume-Uni. Cet organe sera chargé de veiller pour une correcte interprétation de la norme.

Lorsque cette directive a été approuvée, n’y a-t-il pas eu un certain refus de la part des gestionnaires aéroportuaires?Il est vrai qu’il y a eu un refus au départ, peut-être parce que le secteur aéroportuaire n’était pas tout à fait habitué comme d’autres maillons, celui des compagnies par exemple, à une législation plus intense. À présent, ils se sont habitués, et la Commission les invite à profiter de la situation de crise pour ne pas attendre la transposition de la directive, qui aura lieu en 2012, et anticiper cette dernière en vue de pouvoir agir le plus tôt possible conformément aux critères de marché.

Un autre thème important dans le pro-jet de la Commission est celui des mo-dèles de gestion aéroportuaire. La Com-

mission a-t-elle une préférence pour les modèles centralisés ou mise-t-elle sur des modèles en réseau?La Commission respecte tous les modèles, qu’ils soient individualisés ou en réseau. Ce n’est pas à nous de le décider, mais bien aux États sous le principe de la subsidiarité. Par contre, la Com-mission européenne participe dans l’observa-tion du respect des principes de base de com-pétitivité et d’efficacité.

À quelle phase se trouve le processus de ciel unique européen et quelle sera l’influence de son application sur l’uti-lisateur? Le développement du deuxième paquet du dénommé ciel unique européen est un des projets les plus ambitieux et difficiles auxquels se trouve confrontée l’Union européenne. Nous avons un marché et une monnaie unique dans la plupart de l’Union, mais nous ne disposons

LE PROJET DE ‘CIELUNIQUE’ EUROPÉEN NE SERA UN SUCCÈS QUE SI NOUS DISPOSONS DE LA PARTICIPATION DU SECTEUR PRIVÉ

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L’avenir du secteur aérien en Europe

2,7%Augmentation annuelle des vols dans l’Union européenne, selon les estimations d’Eurocontrol.

20Millions de vols par an dans l’espace aérien européen prévus pour 2030.

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pas encore d’un espace unique de navigation aérienne en Europe. Les souverainetés natio-nales font que ce dernier soit fragmenté.

Aux États-Unis, et dans un espace géo-graphique similaire, le double d’opérations a lieu que sur les territoires de l’Union et au même coût. Par conséquent, le coût de chaque mouvement là-bas est la moitié des nôtres. Ce problème d’efficacité sera résolu grâce aux mesures de la deuxième phase du programme de Single European Sky (SES), approuvé par le Parlement européen au cours du mois de sep-tembre dernier. Parmi ces mesures, une plus grande réglementation des tarifs et la création de blocs communs et transnationaux de trafic aérien, que ceux que nous appelons Functional Airspace Blocks (FABS). Dans la première phase, l’Europe sera divisée en neuf blocs que diffé-rents pays pourront gérer de manière conjointe et qui, à la longue, convergeront en un espace aérien unique. Les routes seront plus directes,

ce qui supposera une économie d’énergie qui aura des répercussions sur les prix et les poli-tiques environnementales

Comment le secteur privé participe-t-il à ce processus et quelles sont les dif-ficultés dans ses exécutions dérivées de la situation économique actuelle?Le programme de ciel unique a une compo-sante industrielle et technologique très impor-tante, qui n’est autre que le Single European Sky ATM Research (SESAR). Il s’agit d’un projet conjoint de la communauté de transport aérien européenne dont l’objectif est de développer toutes les technologies nécessaires pour gérer ce qui sera le ciel unique européen.

SESAR est une entreprise commune, dont le budget dépasse les 2 milliards d’euros et dans laquelle trois acteurs participent à parts égales: la Commission européenne, Eurocontrol et un groupe de différentes entreprises du sec-

LE ‘CIEL UNIQUE’ EUROPÉENGestion intégrée. EActuellement, le trafic aérien européen est conditionné par un réseau de routes basées, pour la plupart, sur les frontières nationales et la diversité des pratiques de travail des professionnels du secteur. Le ciel uniqueeuropéen organisera un espace aérien supérieur basé sur un seul système intégré et coordonné, capable en outre de répondre aux besoins futurs de sécurité et de volume, en raison de la croissance continue du nombre de vols.

Efficacité et sécurité. L’augmentation du trafic aérien a une répercussion directe sur les utilisateurs et les compagnies aériennes. Les retards supposent une charge économique pour les compagnies européennes, pouvant atteindre 2 billions d’euros par an. L’amélioration de la gestion des vols grâce au ciel unique européen –dont l’idée apparut dans les années 60- aura des conséquences significatives sur l’efficacité et la sécurité du transport aérien.

LinksUnion européenne http://europa.eu

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teur qui voient en ce dernier une opportunité d’affaire. La participation du secteur privé dans ce projet, se trouvant déjà dans une deuxième phase et ayant comme date d’application l’an-née 2020, est fondamentale. Ce n’est que si nous disposons d’une participation très active de ce secteur que nous atteindrons ses objec-tifs qui ne sont autres qu’augmenter la sécurité, améliorer la capacité et réduire les émissions.

En 2012 le secteur de l’aviation entrera dans le commerce d’émission de CO2.Quelle est la politique environnemen-tale de la Commission à ce sujet?Le secteur du transport aérien est conscient qu’il doit contribuer à la réduction des émis-sions. Pour ce faire, nous avons déjà travaillé sur deux mécanismes. Le premier est basé sur une coordination avec des pays tiers disposant de systèmes normatifs similaires nous permet-tant d’appliquer conjointement la directive.

En deuxième lieu, nous souhaitons diri-ger un accord mondial dans le secteur. L’Eu-rope est leader en ce qui concerne les mesu-res contre le changement climatique, et pour ce faire, depuis la Commission, nous allons tenter de présenter auprès de l’Organisation de l’Aviation Civile Internationale une série de défis conjoints. Sur cet aspect, et pour le bien commun, il suffit d’un dialogue et d’une discussion avec tous les pays.

Dans quelle mesure l’accomplissement de la directive influencera-t-il les tarifs? Différentes études de la Commission euro-péenne indiquent que l’augmentation du coût sur le ticket ne devrait pas être élevée. Moins de 5 euros dans les vols intra-européens, et moins de 20 dans les transocéaniques. Sur ce point, je crois que l’application de la directive de réduction d’émissions sera un aspect posi-tif pour notre secteur. Par ailleurs, il conviendra de renouveler les flottes d’avions et d’aug-menter la recherche dans les carburants alter-natifs synthétiques qui nous rapprochent des objectifs de carbon neutral growth.

Votre Direction a misé résolument sur la sécurité dans le trafic aérien. Quelles sont les nouveautés dans ce domaine?Tout d’abord, nous avons encouragé la création d’une Agence Européenne de la Sécurité Aérienne siégeant dans la ville de Cologne, et qui est la seule entité garantissant la sécurité aérienne en Europe. Elle sera la seule organi-sation compétente en ce qui concerne les licences et certifications des avions européens. Elle a déjà certifié, entre autres, l’Airbus 380. Nous avons ainsi fermé les guichets nationaux, en harmonisant tous les frais de certification

L’aéroport britannique de London Luton, géré par la

compagnie abertis airports,offre plus de 100 destinations en

Europe, Afrique et Asie.

moyennant l’économie que cela suppose. D’un autre côté, nous sommes en train de travailler ardemment dans la configuration de listes noires de compagnies, y compris de pays, qui ne respectent pas la réglementation interna-tionale en matière de sécurité. Cette liste, réalisée depuis 2006, est constamment mise à jour; elle se trouve sur notre site web et, prochainement, sur l’initiative de notre com-missaire Antonio Tajani, nous envisageons d’élaborer une liste noire mondiale.

Un troisième aspect est lié au suivi des avions, suite au récent accident du vol d’Air France entre Rio de Janeiro et Paris. Nous devons parvenir à ce qu’il n’y ait plus de zones de pénombre dans le trafic de nos avions. Paral-lèlement, nous sommes en train de développer des applications pour que le contenu des cais-ses noires puisse également être consulté à partir d’autres supports.

Quelles actions particulières sont en train d’être développées par votre Di-rection à l’occasion de la présidence espagnole de l’Union européenne?Nous continuerons à encourager les mesures de sécurité aérienne précitées, surtout sous forme d’accords avec d’autres pays. Nous som-mes également en train de développer la deuxième phase du ciel unique, en établissant des feuilles de route et en réalisant des réunions avec des pays tiers, puisqu’il s’agit d’un projet ouvert à des tiers. Nous allons également réa-liser un sommet d’aviation avec les responsa-bles du secteur en Amérique Latine, et nous continuerons à améliorer des aspects en rapport avec la capacité et l’environnement.

Vous êtes venu à Barcelone pour par-ticiper à une journée organisée par la Ligue Européenne de Coopération Éco-nomique, le Ministère espagnol des Affaires Étrangères et le Cercle d’Éco-nomie sur les concessions publico-pri-vées. Quel est votre avis à cet égard ?Je pense que les collaborations publico-privées dans le domaine aérien européen sont fonda-mentales, et c’est également ainsi que l’a indi-qué le président de la Commission européenne, José Manuel Durão Barroso. Et d’autant plus dans la situation économique actuelle. Le finan-cement publico-privé dans des projets trans-nationaux nous permettra une plus grande croissance et une plus grande compétitivité.

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Au sein de la Commission, nous avons réalisé des études pour savoir dans quelle mesure ce modèle est avantageux et moderne dans des projets de longue durée, face à d’autres formules. Cela suppose également un aspect à prendre en compte au moment d’exécuter des budgets publics. Je suis venu moi-même exposer le projet SESAR en tant qu’exemple de cette entente, et je crois que le pas suivant à présent est de concilier les différents envisa-gements et ordres juridiques nationaux en vue d’établir un cadre commun.

L’ACCIDENT DU VOLD’AIR FRANCE ENTRE RIO ET PARIS A DÉMONTRÉ QU’ILEXISTE ENCORE TOUJOURS DES ZONES DANS LESQUELLES NOUS NE CONTRÔLONS PAS NOS AVIONS

NOUS RESPECTONS LES MODÈLES DE GESTION AÉROPORTUAIRES INDIVIDUELS OU EN RÉSEAU, TANT QU’ILS SONT EFFICACES

LA COMMISSION SOUHAITE ÉLABORER UNE LISTE NOIRE MONDIALE DE COMPAGNIES ET DE PAYS QUI NE RESPECTENT PAS LES NORMES DE SÉCURITÉ DE L’AVIATION

NOUS AVONS CRÉÉ UNE AGENCE EUROPÉENNE DE LA SÉCURITÉ AÉRIENNE, ÉTANT LA SEULE ENTITÉ COMPÉTENTE DANS L’OCTROI DE LICENCES ET CERTIFICATIONS

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EQUIPE

Après des années de tests et suite à la clôture réussie des premières phases

de la dénommée éteinte analogique, la tran-sition du réseau analogique de diffusion de télévision vers un autre réseau exclusivement numérique prendra fin dans toute l’Espagne,

abertis telecom dirige le processus d’implantation de la Télévision Numérique Terrestre (TDT), qui au cours de ce mois de mars remplacera la télévision analogique dans toute l’Espagne

‘Raccordés’ à la TNTAu revoir à la télévision analogique

TEXTE abertis | | PHOTOS David Campos

deux ans avant la date fixée initialement par l’Union européenne.

Le mois de mars 2010 est marqué dans le calendrier comme la date à laquelle il sera dit définitivement au revoir à la télévision analogique. À la fin de l’année 2009, plus de

cinq millions de citoyens des 1.700 villes de toutes les Communautés autonomes espa-gnoles regardaient déjà exclusivement la TNT. Dans le cadre de cet ambitieux projet, l’équipe d’abertis telecom a orienté une partie de sa stratégie de croissance dans notre pays

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vers l’élan et le déploiement de la nouvelle technologie. Toute l’équipe a affronté un long processus de digitalisation de ses centres, ce qui lui a permis d’être à la tête de l’implan-tation de la TNT en Espagne, en atteignant ainsi les objectifs fixés par l’Administration.

Travail d’équipeÀ la tête du Bureau de Transition TNT d’aber-tis telecom se trouve Pedro Linares, qui sou-ligne le travail de toute l’équipe : “Le projet TNT, en plus grande ou plus petite mesure, est une

entreprise de tous, un travail très conjoint”. Un projet supposant “une grande complexité tech-nique et logistique”, et qu’abertis telecom a affronté avec succès depuis le début du Plan de Transition vers la TNT, en septembre 2007.

Le défi affronté par l’équipe d’implanta-tion de la TNT est d’envergure, bien qu’il dispose de l’engagement et de l’aval de tous les acteurs concernés : télévisions, administrations publi-ques, opérateurs de réseau, installateurs, fabri-cants et industrie. Par ailleurs, Pedro Linares assure qu’ “une importante tâche d’information au citoyen a été menée à terme”. Les radiodif-fuseurs ont réalisé des annonces sur leurs chaînes, la presse a offert également un grand nombre d’informations et les Communautés autonomes ont organisé des séances en vue de fournir des réponses au citoyen”.

D’autre part, Carmen Espinosa, chef de projets et coordinatrice de la planification des émissions et de la validation technique des centres, pense que “toute l’équipe a été plei-nement consciente de l’importance que ce projet a eu pour abertis, et à présent, nous cueillons les fruits du travail de ces dernières années. La planification a été la clé.”

Dans le processus d’éteinte, et en coordi-nation avec le Bureau de Transition TNT, se trouve également Cristina Carboneras, laquelle souligne “la bonne entente avec toutes les personnes impliquées dans le projet”, en tant que partie du succès.

Un projet complexeLe processus de remplacement de la techno-logie analogique par la numérique dans le service de la télévision terrestre a une influence particulière en Espagne, étant donné que près de 80 % des contenus de télévision sont reçus moyennant des ondes terrestres, tandis que dans la plupart des pays européens, ce chiffre se situe en dessous de 50 %, et dans certains cas, il n’arrive même pas à ce pourcentage.

Dans ce sens, Oriol Sitjà, Directeur d’Affaire d’abertis telecom, indique également l’im-plantation de la TNT et le processus d’éteinte analogique comme un des projets de télécom-munications les plus complexes qu’a connu l’Espagne jusqu’à aujourd’hui, principalement pour deux raisons : “Tout d’abord, en raison de la complexité technique, la simultanéité ana-logique et digitale; et ensuite, en raison de la dimension sociale du projet, étant donné qu’il touche 46 millions de personnes”. Outre ces deux aspects, Oriol Sitjà met également le doigt sur le facteur temps en tant que défi supplé-mentaire important du projet, vu que des délais d’éteinte ont été fixés, que l’équipe doit res-pecter. “Toute l’équipe humaine d’abertis tele-com travaille intensément depuis le début du

Toute l’équipe humaine d’abertis telecom travaille intensément pour que la transition de télévision analogique vers la numérique soit un véritable succès.

LE PROJET TNT,

EN PLUS GRANDE OU PLUS

PETITE MESURE, EST UNE

ENTREPRISE DE TOUS, UN

TRAVAIL TRÈS CONJOINT

DE TOUTE L’ÉQUIPE

D’ABERTIS TELECOM

L’IMPLANTATION DE LA TNT

EST LE PROCESSUS DE

TÉLÉCOMMUNICATIONS LE

PLUS COMPLEXE AUQUEL

S’EST CONFRONTÉE

L’ESPAGNE JUSQU’À

AUJOURD’HUI

Les principaux défisTechnologie, simultanéité des systèmes analogique et numérique.

Dimension sociale, car le changement touche 46 millions de personnes.

Temps, en raison des délais auxquels l’équipe doit se soumettre.

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— 1 —Équipe du Bureau de Transition à la TNT.—2 —Direction et Technologie.— 3 —Direction d’Affaires, Direction de Stratégie et Développement d’Affaires, Direction de Consultance Juridique et de Régulation, et Direction de Communication Externe. 3

projet pour que la transition de télévision ana-logique vers la numérique soit un véritable succès. Les gens sont conscients des avantages de la TNT, car actuellement, il y a peu de choses qui peuvent arriver à mobiliser autant le spec-tateur, comme l’absence de télévision”.

Tout comme l’équipe de technologie et d’exploitation, le Directeur d’Affaires souligne le travail multidisciplinaire qui a été mené à terme, non seulement par l’équipe d’abertis telecom, mais également en collaboration avec le personnel externe qui a également été impliqué dans le processus : “Depuis l’Unité d’Affaires, nous maintenons une étroite relation avec les Communautés auto-nomes et le Ministère afin de réaliser un suivi correct du projet”.

En effet, il s’agit d’un travail de grande envergure : “Nous parlons du remplacement d’un système audiovisuel par un autre, ce qui implique le renouvellement du dispositif de diffusion sur plus de 4.000 points dans toute l’Espagne”. Par ailleurs, ce processus de rem-placement sera réalisé avec les deux systèmes –analogique et numérique– actifs, lesquels émettront de manière simultanée, ce qui requiert la collaboration des utilisateurs et des copropriétés en vue d’adapter l’antenne (indi-viduelle ou collective) et disposer d’un récep-teur adéquat.

Engagement avec le citoyenL’Unité d’Exploitation est fortement liée au territoire. Selon Roser Vila, responsable du département d’Exploitation du groupe de travail du bureau technique, “notre équipe est en contact direct avec le terrain. Les muni-cipalité et les villes s’adressent à nos techni-ciens pour leur faire part de leurs inquiétudes et leurs problèmes”. Durant le processus d’allumage, son équipe vérifie le bon fonc-tionnement des centres émetteurs et résout les problèmes, très souvent en compagnie

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En chiffresLa part d’écran de la TNT a atteint en décembre 2009, 52,8 %.

De décembre 2008 à décembre 2009, presque 10 millions de dispositifs TNTont été acquis.

Les ventes de syntoniseurs de TNT en novembre 2009 se sont élevées à 784.000 unités, ce qui signifie des ventes accumulées de 24,2 millions d’unités.

Près de 22 millions d’individus (plus de 50 % de la population) se sont raccordés quotidiennement à la TNT en décembre 2009.

La consommation moyenne journalière de TNT par individu se situe à 132 minutes.

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LA COORDINATION DE

TOUTES LES PERSONNES

IMPLIQUÉES DANS CE

PROJET, COMPTE TENU DE

SA COMPLEXITÉ, A ÉTÉ UNE

PARTIE DU SUCCÈS

L’ÉTEINTE ANALOGIQUE

S’EST PRODUITE EN

ESPAGNE DEUX ANS AVANT

LA DATE FIXÉE PAR L’UE

EN PREMIÈRE PERSONNE | JOSE ANTONIO QUINTELA ET IGNACIO LEÓN

Tout est prêt pour le changement

José Antonio Quintela et Ignacio León sont le directeur et le porte-parole du Bureau National de Transition vers la TNT, respectivement.

Le processus de transition vers la

Télévision Numérique Terrestre, la TNT,

touche à sa fin en Espagne. En moins de

50 jours, le calendrier annoncera

inexorablement l’arrivée de ce 4 avril

2010, date si omniprésente qui a fait partie

des rêves, parfois même des cauchemars,

de ceux qui sommes si directement

impliqués et engagés dans la réalisation

de ce défi historique d’avancée et de

progrès technologique dans notre pays.

Il reste encore beaucoup de travail à

réaliser dans cette étape finale

vertigineuse du processus;

toutefois, vu son évolution, nous pensons

que nous pourrons commencer à nous

sentir satisfaits des résultats obtenus.

Peu sont ceux qui auraient pensé il y a

deux ans, en cette chaude matinée du

7 septembre 2007 au cours de laquelle

le Plan National de Transition vers la TNT

fut approuvé, que nous arriverions à

ce moment dans les conditions dans

lesquelles nous sommes !

Quel est le secret de cette réussite?

À notre avis, comme tout dans cette vie,

la clé réside dans les personnes.

Souvent, dans le tourbillon quotidien d’un

projet si complexe comme celui qui nous

des personnes concernées. Le département d’exploitation réalise également l’identifica-tion de zones sombres où le signal n’arrive pas, en vue d’anticiper d’éventuels problèmes. L’équipe d’exploitation est en étroite colla-boration avec le département de technologie d’abertis telecom, tant dans le processus d’allumage que dans celui de l’éteinte, en analysant les projets, en implantant des mesu-res et en réalisant des propositions d’amé-lioration. Au cours de l’hiver dernier, des titreuses furent installées “très souvent en temps record, au cours de jours fériés comme à la Noël et dans de mauvaises conditions météorologiques afin de pouvoir respecter les délais que le Ministère avait fixés”, se sou-vient la responsable d’exploitation.

Phases d’implantationEn coordination avec les installateurs et le personnel du territoire des zones, se trouve Josep Serra, chef de l’Unité de Provision de réseau d’abertis telecom. Son unité mène à terme une première phase de viabilité, laquelle prévoit les besoins pour l’implantation de ce service. Ensuite vient une deuxième phase de repositionnement, dans laquelle tous les points de l’installation de l’équipement sont marqués, et finalement une troisième phase d’accep-tation, laquelle aboutit à la signature avec

l’installateur et le personnel d’abertis en vue de donner l’approbation du projet. Après avoir installé le dispositif, ce dernier est configuré afin de satisfaire aux paramètres du projet.

La TNT a atteint les objectifs fixés : plus de cinq millions d’habitants reçoivent déjà la télévision exclusivement numérique. abertis telecom est une référence en Europe dans l’implantation de la TNT: l’Espagne est placée devant d’autres pays ayant entrepris également un processus d’éteinte analogique, tels que la Belgique, la France, l’Italie ou le Royaume-Uni, entre autres. L’Europe est en plein changement technologique et la TNT ouvre la porte à de nouveaux scénarios (haute définition à court terme et d’autres options à moyen et long terme), ainsi qu’à de nouveaux supports en vue d’utiliser des applications et des services de loisirs et de communication.

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Le Ministre de l’Industrie, Miguel Sebastián,

a mis en scène l’éteinte du 23 juillet 2008 à

Soria, conjointement au maire de la ville,

Carlos Martínez.

LinksTélévision Numérique Terrestre www.televisiondigital.es

abertis telecomwww.abertistelecom.com/es/apuestadigital.php

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occupe, nous oublions que la diff érence

entre le succès et l’échec réside, en grande

mesure, dans le fait de pouvoir disposer

d’une équipe humaine de professionnels,

à tous les niveaux de responsabilité et

dans tous les domaines d’action qui, jour

après jour et sans relâche, mettent dans

leur tâche particulière le meilleur

d’eux-mêmes, sans compter leurs eff orts

et en apportant toute leur passion

et dévouement au projet.

Permettez-nous de remémorer, avec

une certaine nostalgie, cette matinée déjà

lointaine du 23 juillet 2008 au cours de

laquelle, dans le centre émetteur d’abertis telecom Santa Ana, nous procédâmes à

réaliser la première coupure d’émissions

analogiques de télévision en Espagne :

l’arrêt du projet pilote Soria TNT. Pour la

première fois, nous avons été témoins

du profond côté humain d’un projet si

technologique comme celui-ci. L’émotion

n’était pas au rendez-vous en cette fête

de bienvenue de la TNT, qui était célébrée

simultanément sur la place de la ville.

La véritable émotion se trouvait dans

ces techniciens d’abertis qui, presque

avec les larmes aux yeux, assistaient

à la défi nitive mise à la retraite de leurs

émetteurs analogiques; en eff et, nous

disons bien “leurs émetteurs ”, ceux-là

même qu’ils avaient placés de leurs

propres mains 20 ans auparavant

et qu’ils avaient dorlotés, depuis lors, avec

tellement d’heures de travail et de soin.

Nous sommes donc convaincus qu’il s’agit

de cette implication personnelle active

dans la responsabilité, dans l’objectif, qui

nous a permis en grande mesure d’arriver

jusqu’ici, et qui permettra de compléter

avec succès un passage vers la TNT que

beaucoup en Europe qualifi ent de modèle.

Nous cohabitons coude à coude dans ce

projet avec des professionnels de tous les

secteurs. Depuis les responsables de la

gestion publique, jusqu’au technicien

d’entretien du centre émetteur le plus

caché, qui plus d’une nuit glacée a dû

dormir dans son véhicule, bloqué en plein

milieu de la montagne enneigée, alors

qu’il essayait de résoudre une incidence.

Depuis le programmateur de télévision,

jusqu’au cadre qui collé à sa valise et

son ordinateur portable vit constamment

en voyage. Depuis l’installateur qui oriente

une antenne collective, jusqu’à l’ingénieur

essayant d’optimiser un diagramme

de radiation.

Nous sommes tous nécessaires et nous

travaillons tous dans un même objectif :

conclure ce remplacement technologique

historique et unique, qui apportera

tant d’avantages au secteur audiovisuel

de notre pays et qui aura tant de

répercussions directes sur le bien-être

de nos concitoyens.

Unitéd’Exploitation.

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VOYAGE

Bilbao est devenu le nouveau Bilbao. Il n’existe pas de plus grande unanimité

de critères au moment d’évaluer positivement la transformation d’une ville au cours de ces dernières années. S’il y a bien une ville euro-péenne qui s’est, presque littéralement, lavé le visage et ouvert au monde, il s’agit sans aucun doute de la ville biscayenne. Sa moder-nisation et sa projection culturelle n’ont pas épargné leurs efforts pour concevoir son pro-fil actuel, bien que dans les guides touristiques, cet endroit brille de plusieurs étoiles en raison de son plus grand intérêt architectonique. Il est un fait certain que cette ville, terriblement transformée et déjà libérée de sa célèbre rivière de pollution industrielle, exhibe à présent des édifices surprenants et à l’avant-garde de l’ar-chitecture internationale.

Le coup d’envoi est arrivé avec l’allégo-rie d’un bateau marchand gigantesque encré

Ouverte au mondeBilbaoLa ville basque s’est permis un festin urbanistique, à travers une importante transformation. L’arrière du Musée Guggenheim laisse place à des infrastructures, des hôtels et une haute gastronomie réinventée

TEXTE David Revelles | PHOTOS Ville de Bilbao, Députation provinciale

de Biscaye, Musée Guggenheim Bilbao, Université de Deusto

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— 1 — Musée Guggenheim. — 2 — Promenade Abandoibarra. — 3 — Bibliothèque de la Députation provinciale de Biscaye.

1

2

3

Visites obligéesPont suspenduLe pont transbordeur le plus ancien du monde, construit en 1893, fut déclaré Patrimoine de l’Humanité par l’Unesco en 1986. Il relie Las Arenas à Portugalete et offre une vue panoramique extraordinaire depuis la passerelle à 50 m de hauteur. Il a été construit à l’aide d’une imposante structure de fer.

SanturtziÀ seulement 14 km de Bilbao, cette célèbre localité marinière mérite la visite de son port bondé, la Tour de Salazar, l’Hôtel Palacio Oriol, ou le Monte Serantes non loin de là, où il est possible de parcourir une route guidée de randonnée ou une simple marche pour le plaisir de se perdre dans la montagne.

Bibliothèque ‘cube ’La nouvelle Bibliothèque de l’Université de Deusto, de Rafael de Moneo, s’élève face à la passerelle Pedro Arrupe. Construite moyennant une structure en forme de cube et des angles arrondis, elle dispose de 10 étages (dont 5 souterrains). Inaugurée en janvier 2009, elle abrite 800.000 œuvres.

sur le bord de la rivière Nervión. L’impres-sionnante carapace de titane du Musée Guggenheim brille depuis que son père, Frank Gehry, fit de ce dernier une référence mondiale en 1997. Toutefois, le nouveau Bilbao urbanistique va bien plus loin. Des édifices ont également laissé leur trace particulière, tels que celui abritant le Dé-partement de Santé du Gouvernement bas-que (l’Osakidetza), le Palais des Congrès et de la Musique Euskalduna Jauregia, un impo-sant complexe culturel; la bibliothèque ovoïde de la Députation provinciale de Bis-caye ou celle de l’Université de Deusto, for-matée dans un immense cube aux angles arrondis. Toutefois, bien avant tous ces édi-fices, il existe un petit avant-goût : la passe-relle de Santiago Calatrava sur le bord droit de la rivière, comme s’il s’agissait d’un ba-teau à voile blanche.

Un ‘navire’ en titaneLe Musée Guggenheim a représenté, 13 ans après son inauguration, un nouveau signe d’identité pour cette ville de taille moyenne, avec ses presque 400.000 habitants et une zone métropolitaine se rapprochant du million. Ce navire insigne, totalement ouvert à l’exté-rieur grâce à ses fenêtres-parois en verre, dis-tribue ses 24.000 m2 dans de gigantesques salles d’exposition, un auditoire, un restaurant et une librairie.

Un autre grand espace consacré à la culture qui est devenu une réalité à peine deux ans après l’œuvre de Gehry. Le Palais Euskalduna Jauregia constitue une autre borne architecto-nique dont l’envergure n’est pas des moindres. Avec ses 53.000 m2, il fut conçu par Federico Soriano et Dolores Palacios tel un autre navire émergeant de la digue où se trouvait l’histori-que chantier naval Euskalduna. Ses salles inté-

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rieures sont tout aussi impressionnantes : la plus grande scène d’Espagne (1.800 m2) abritant la saison d’opéra et le siège de la Bilbao Orkes-tra Sinfónica, ainsi que des fonds artistiques de grande valeur, parmi lesquels se trouvent des pièces de Dalí, Larrea ou Lazcano.

Pénétrer dans la ville signifi e se retrouver face à face avec un exemple de transformation architectonique. Le siège de l’Osakidetza, inau-guré en octobre 2008, est un polyèdre irrégulier en verre situé sur l’historique terrain qui abrita jadis le centre de santé de Ledo. Près de l’édifi ce Santiago, la nouvelle Chambre de Commerce fait partie de l’architecture vitrée grâce à laquelle la ville a augmenté sa transparence.

Une des œuvres ne laissant personne indifférent est la Tour Iberdrola, de l’architecte argentin César Pelli : un gratte-ciel de 150 m émergeant de la place Euskadi. Ses 33 étages de double façade vitrée sous forme de triangle isocèle allongé la rendent omniprésente depuis n’importe quel point de la ville.

Deux des plus grands projets élevés dans la ville sont, curieusement, ses deux bibliothèques les plus importantes. À côté de la bibliothèque de l’Université de Deusto, de Rafael de Moneo, s’élève celle de la Députation provinciale de Biscaye, inaugurée en 2007; il s’agit d’une

construction ovoïde de 5.000 m2, œuvre de l’étude IMB Arquitectos. Cet édifi ce respire la tradition et la modernité : une œuvre dotée d’un revêtement en verre transparent permettant d’apercevoir depuis la rue les livres rangés, et abritant entre 300.000 volumes, 40 incunables datant du XVe au XVIe siècles. L’exemplaire le plus ancien est l’Expositio Super Summulas Petri Hispani, de Johannes Versor, imprimé par le maî-tre Henricus Alding à Naples (Italie) en 1477.

InfrastructuresCependant, les imposantes constructions désirant persévérer, se sont également alliées aux grands moyens de transport : le réseau de métro restera à jamais dans l’histoire, dans lequel Norman Foster intégra l’architecture et l’ingénierie; le nouveau terminal de l’aéro-port de Santiago Calatrava ou la Estación Intermodal de Abando, du britannique Michael Wiford. Il s’agit d’un ambitieux complexe pour trains à grande vitesse, de longue distance et de la périphérie, outre des autobus, le métro et une zone de stationnement.

La rénovation des infrastructures d’accès à la ville basque est une autre épreuve ayant obtenu une très bonne note. Un des exemples en est la campagne de rénovation des fonda-

Comment y arriver Bilbao est reliée à San Sebastián et Vitoria à travers les autoroutes A-8

et AP-68, respectivement. Depuis Santander, vous y accéderez par la

route expresse du Cantábrico, et depuis Burgos, par l’A-68. En avion,

vous atterrirez à l’Aéroport International de Bilbao, à Loiu, à

10 km de la capitale.

Où dormir Gran Hotel Domine Bilbao

Alameda Mazarredo, 61Tél.: 944 253 300

www.hoteles-silken.com/gran-hotel-domine-bilbao

Co-conçu par Javier Mariscal, il est considéré comme une petite œuvre

d’art, avec son Ciprés fósil, une sculpture de 26 m de hauteur.

Hotel Artetxe Carretera Enekuri-Artxanda, km 7

Tél.: 944 747 780www.hotelartetxe.com

Caserío (ferme typique basque) restaurée et aménagée disposant

de 12 chambres, décoration rustique et magnifi ques vues sur Bilbao depuis tout endroit du site.

Où mangerEtxanobe

Palacio Euskalduna, Avenida Abandoibarra, 4. Tél.: 944 421 071

Récompensé d’une étoile Michelin et de deux soleils du Guía Campsa,

il dispose d’une off re variée de recettes à base de cabillaud.

L’accès est réalisé à l’aide d’un ascenseur panoramique.

XukelaPerro, 2. Tél.: 944 159 772.

En plein quartier ancien, il off re depuis 20 ans un comptoir complet

de pinchos. À ne pas manquer, ses pâtés de campagne, son bloc de

canard ou sa mousse du Périgord.

Où faire du shoppingRui-Wamba

Plaza Nueva, 10. Tél.: 944 154 238 www.artesanianueva.net

Établissement d’articles d’artisanat basque ouvert depuis 1926 : balles

de jai alai, cesta punta, txapelas, etc.

Pour en savoir pluswww.bilbao.net/bilbaoturismo

www.turismoa.euskadi.net

GUIDE POUR LE VISITEUR

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Le quartier ancien accueille une off re variée

et riche de commerces

traditionnels.

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tions et la réparation du viaduc de Cacham-biano en direction de Bilbao, réalisée par avasa. Au total, 13 km de travaux sur voie lente et 7 semi-viaducs de la chaussée en direction de Bilbao, parmi bien d’autres améliorations com-prenant les investissements de la compagnie du Groupe abertis en vue d’offrir des voies supplémentaires consacrées en exclusivité aux utilisateurs du système de télépéage Via-T, dont plus de huit millions de transits ont été comptabilisés tout au long de l’année 2009

La rivière, pour la villeLes habitants de Bilbao ont vu la récupération d’un des espaces-clé de leur économie depuis des décennies. L’ancienne zone industrielle située près de la rivière, qui fut le signe d’iden-tité de la ville à l’époque de la plus grande splendeur des haut-fourneaux et des chantiers navals jusqu’à ce que dans les années 80, le secteur subit une reconversion qui obligea cer-taines grandes entreprises à fermer leurs portes, a été reconvertie en une immense aire entou-rée de parcs et de promenades, où s’élèvent des zones d’affaires et des quartiers nouveaux. Un des meilleurs exemples de cette récupéra-tion d’espaces sont les 348.500 m2 du quartier d’Abandoibarra, auquel il peut être actuellement accédé depuis l’avenue portant le même nom et la promenade de la Ribera. Bilbao Ría 2000, une entreprise créée en 1992 dans le but d’en-treprendre la récupération de ces anciennes zones industrielles de la ville, a reconverti près de 116.000 m2 en espaces verts.

Dans cette même ligne, l’ancienne gare de chemins de fer de marchandises d’Ametzola a vu recouvrir ses voies pour y élever une zone résidentielle et un parc ayant fait gagné aux habitants de Bilbao 36.000 hectares supplé-mentaires.

Avant-garde et traditionLa ville dispose également d’une offre très variée et riche au sein des commerces traditionnels du quartier ancien ou dans les grands magasins et firmes internationales du centre. Toutefois, elle conserve intacte, et améliorée, une gastro-nomie allant du plat le plus sophistiqué aux traditionnels et élaborés pinchos, sans oublier l’inaltérable tradition du chiquiteo. Que ce soit des petits bars de tapas bondés de monde ou les restaurants d’auteur les plus sophistiqués basés sur la gastronomie traditionnelle du Pays Basque, Bilbao s’élève telle une vitrine unique invitant à déguster l’offre en restauration la plus variée. Des étoiles Michelin et des soleils du Guía Campsa accréditent la qualité des mets de nombreux établissements. Une autre raison de poids pour ne pas manquer de visiter cette ville sous n’importe quel prétexte culturel..

ENTREVUE | GONZALO ALCALDE

“Tous les moments sont bons pour visiter Bilbao”

Le Directeur général d’avasaévalue la modernisation et le dynamisme économique et architectonique de la ville basque. Gonzalo Alcalde analyse les clés qui ont rendu possible ce processus de transformation sans perturber l’harmonie entre le classique et le moderne.

Pourriez-nous nous donner une raison pour visiter Bilbao?Il y en a beaucoup, mais je citerais

surtout la profonde transformation,

réalisée en peu de temps, d’une ville

industrielle vers une ville ouverte, de

services et disposant d’une grande

offre culturelle. Les pièces-clé de

cette image ont été la récupération d

e la Ría (rivière) de Bilbao et certaines

icônes de la conception moderne,

tels que le musée Guggenheim

ou le métro de Norman Foster.

Selon vous, quels sont les principaux traits de la ville et de ses habitants ?De la ville, la cohabitation

harmonique entre le classique

(le quartier ancien, les élégants

édifices du Bilbao de l’Ensanche) et

le moderne, son dynamisme

économique, la gastronomie et sa

taille, aisée pour le déplacement.

De ses habitants, leur hospitalité et

leur grand sérieux dans le travail,

naturellement compatible avec leur

capacité de profiter des loisirs avec

beaucoup de sens de l’humour.

Un endroit pour se perdre à travers la ville, outre les endroits d’attrait touristique?Je suggère plusieurs endroits : une

promenade à pied depuis l’Hôtel de

Ville jusqu’au Palais Euskalduna au

bord de la Ría, un visite au Musée des

Beaux-arts (un magnifique et grand

méconnu), un parcours jusqu’à

Artxanda, en profitant d’une

promenade en funiculaire ou,

enfin, une visite de la Casa Montero,

un exemple d’architecture

moderniste à Bilbao.

Quels autres endroits proposeriez-vous de visiter dans les alentours de la ville?La Arboleda, autour de Bilbao,

en direction de Cantabria. D’autres

points intéressants sont la zone

de Getxo et Las Arenas, avec leurs

élégantes maisons, sans oublier le

port, le pont suspendu, etc. Et si vous

disposez de temps, ne manquez pas

de découvrir Urdaibai (une Réserve

de la Biosphère déclarée par

l’Unesco), un magnifique endroit

naturel combinant la mer et la

montagne, avec des arrêts obligés à

Bermeo et la rivière de Mundaka, un

paradis pour les amateurs de surf.

Quel est la meilleure époque de l’année pour visiter BilbaoSi vous recherchez le divertissement,

la troisième semaine du mois d’août

(lors des fêtes de Bilbao). Si vous avez

d’autres centres d’intérêt, je vous

recommanderais le début de l’automne,

où le climat est agréable et les

journées sont longues et invitent à la

promenade. Si vous recherchez par

contre des émotions fortes, n’importe

quel week-end de l’année où l’Athletic

joue au San Mamés. Finalement, tous

les moments sont bons pour venir

visiter cette magnifique ville, sous

n’importe prétexte.

MARS 2010 LINK abertis 35

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abertis telecom, opérateur d’infras-tructures de télécommunications du

groupe abertis, a été une nouvelle fois présent au Mobile World Congress 2010 (GSMA), qui s’est tenu au palais des expositions de Barcelone (Fira de Barcelona) entre le 15 et le 18 février. Le congrès a réuni à nouveau les entreprises et organismes internationaux au centre du déve-loppement des communications mobiles. Pour la cinquième année consécutive, abertis tele-com a fourni et géré l’infrastructure de réseaux de diffusion et de transport de télévision mobile pour la réception de signaux de télévision et de services interactifs dans des terminaux mobiles.

abertis telecom est, depuis la première édition de cet événement en 2006, Partner Oficial des Réseaux de TV en mobilité du GSMA. Il apporte et gère des réseaux basés sur les différentes technologies disponibles, permettant de vérifier leur versatilité et connaître les applications et contenus déve-loppés pour les supports mobiles.

abertis telecom, au GSMA

Fournisseur officiel pour la cinquième année consécutive

La compagnie a déployé le premier réseau de couverture hybride satellite-terrestre de télévision en mobilité d’Espagne, lors du Mobile World Congress 2010 (GSMA) célébré à Barcelone

REPORTAGE

TEXTES ET PHOTOS abertis telecom

ABERTIS TELECOM A

FOURNI ET GÉRÉ POUR

LA CINQUIÈME ANNÉE

CONSÉCUTIVE

L’INFRASTRUCTURE DE

TÉLÉVISION MOBILE LORS

DU SALON DE BARCELONE

Premières démonstrations de DVB-SH par réception terrestre et satelliteLa compagnie a déployé lors de la dernière édition du Mobile World Congress trois réseaux en vue de fournir une couverture aux services qui réaliseront les démonstrations de télévision en mobilité dans les différents standards existants : DVB-H (Digital Video Broadcasting Handheld), DVB-SH (Digital Video Broadcasting Satellite Handheld) et MediaFLO (Media Forward Link Only).

Dans le cadre du Mobile World Congress 2010, des démonstrations de télévision en mobilité moyennant la technologie DVB-SH ont été réalisées, un service combinant l’uti-lisation du réseau terrestre et satellite. Ces démonstrations sont le fruit de la collabora-tion avec l’Agence Spatiale Européenne (ESA) et le Ministère espagnol de l’Industrie.

Le travail conjoint de ces deux organis-mes, qui soutiennent et fi nancent respecti-vement les projets FURIA (futur réseau inté-gré audiovisuel) et J-Ortigia, a permis au cours de cet événement de transmettre des signaux de télévision dans des véhicules, en combi-nant un réseau terrestre et satellital dans un même service.

Déploiement technologiqueL’infrastructure déployée par abertis telecoma inclus ses installations de transport et de diffusion de télévision à la Tour de Collserola, la capacité du système satellite Eutelsat, ainsi que plusieurs émetteurs installés dans la ville et sur le site de Fira de Barcelona, lesquels ont complété la couverture des émissions à l’ex-térieur et à l’intérieur du pavillon.

36 LINK abertis MARS 2010

DES DÉMONSTRATIONS

DE TÉLÉVISION DVB-SH

ONT ÉTÉ MENÉES À

TERME, EN COMBINANT

L’UTILISATION DU RÉSEAU

TERRESTRE ET SATELLITE

abertis telecom a mené à terme des démonstrations de télévision en mobilité.

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abertis telecom a diffusé, à travers ces réseaux, la programmation de dizaines de chaînes radio et de télévision des principaux diffuseurs nationaux et internationaux, outre les Medias Partners de l’Association GSM.

Ces démonstrations ont permis de com-parer différentes technologies lors du congrès, ainsi que le comportement des différents types d’applications et de services interactifs.

Présentation des services interactifsOutre sa participation technique en tant que fournisseur de réseau, abertis telecom a également été présent lors de l’actuelle édition du Mobile World Congress au pavillon de l’Espagne (Hall 3) où il a installé une Salle Technique - située dans le Pavillon 7 - conte-nant les équipements et plates-formes avan-cés nécessaires aux démonstrations.

En suivant les lignes de collaboration avec l’industrie des autres années, abertis telecom a coordonné et collaboré dans l’in-tégration de différents systèmes d’accès conditionnel et différents services interactifs sur plusieurs plates-formes déployées de télévision en mobilité.

Par ailleurs, abertis telecom a présenté cette année ses produits de distribution de contenus par Internet vers des dispositifs mobiles, ainsi que certains des nouveaux dis-positifs pour télévision mobile broadcast du marché, tels que le nouveau Nokia 5330 de Nokia Siemens Networks.

Tous ces nouveaux services, standards et systèmes font partie des démonstrations qui ont été menées à terme dont le stand d’abertis telecom. De plus, la compagnie a collaboré avec les différents fabricants dans des tests d’interopérabilité des dispositifs ayant été présentés au salon de Barcelone, en mettant sa salle technique à disposition. Conjointement à abertis telecom, les entre-prises Eutelsat, Athenas, Telelux, Albalá et Mier ont également collaboré dans le déploie-ment moyennant l’apport de ressources.

Principaux projetsOutre la coordination du projet FURIA, aber-tis telecom participe dans certains des pro-jets les plus importants pour le développe-ment de la télévision en mobilité, tels que Wing TV (Wireless, Integrated, Nomadic, GPRS-UMTS&TV, handheld terminals), le projet B21C (Broadcast for the 21st Century), et J-Ortigia, financé par l’agence spatiale européenne (ESA).

abertis telecom fait partie du projet Safetrip, ayant pour objet le développement d’un système basé sur un récepteur DVB-SH pour véhicules (faisant fonction de boîte noire). Ce système permettrait de recevoir et transmettre de l’information (de manière hybride terrestre - satellite), tels que des données sur l’état des routes ou indiquer la position GPS en cas d’accident.

19 entreprises participent au sein du projet Safetrip, parmi lesquelles se trouvent abertis autopistas, abertis telecom et Eutelsat.

— 1 —Tobías Martínez, directeur général d’abertis telecom,conjointement au ministre de l’Industrie, Miguel Sebastián, et le secrétaire d’État des communications, Francisco Ros, au GSMA.— 2 —Différentes démonstrations technologiques ont été menées à terme au stand d’abertis telecom.

1

2

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Linksabertis telecomwww.abertistelecom.com/en/index.php

GSM Worldwww.gsmworld.com

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La publication que vous tenez entre vos mains est le fruit de deux années de

travail. Deux années au cours desquelles un nouveau modèle de publication périodique corporative a été défi ni pour les entreprises du groupe abertis, plus en accord avec la croissance et son expansion internationale.

La revue abertis est née parallèlement à la création d’abertis, suite à la fusion d’Acesa Infraestructuras, SA et Áurea, Conce-siones de Infraestructuras, SA, comme moyen de communication entre les différents publics et clients des entreprises du Groupe.

Après 7 ans, 18 numéros, 270.000 exem-plaires édités et plus de 1.000 pages publiées en 3 langues, il devenait nécessaire de la renouveler, processus qui s’est basé sur des

BRANDING

abertis renouvelle sa revue corporative et unifi e les critères des autres publications périodiques de ses sections d’affaires

‘link abertis’Nouvelle revue corporative

TEXTE Bernat Ruiz

LES CRITÈRES GRAPHIQUES

INCORPORÉS PERMETTENT

DE DONNER UN NOUVEAU

LOOK & FEEL, UN AIR

NOUVEAU ABERTIS

INCONFUSIBLE ET

IDENTIFICATEUR DES

VALEURS DU GROUPE

38 LINK abertis MARS 2010

aspects fondamentaux pour comprendre la nouvelle étape qui commence aujourd’hui.

Réalité du Groupe Nous avons unifi é la ligne graphique corpo-rative qui, partant de la revue corporative link abertis, servira de modèle pour le restant des actuelles et futures revues internes et exter-nes du Groupe.

Ainsi, des critères graphiques clairement défi nis ont été tracés, lesquels permettront de donner à toute la publication un nouveau look & feel, un air nouveau abertis inconfu-sible et identifi cateur des valeurs du Groupe.

Ceci conférera au modèle intégré de publications de la cohérence pour toute les sections d’affaires.

Diff érentes couvertures des 18 numéros de la

revue abertis publiés au cours des sept

dernières années.

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Page 39: Magazine Link Abertis N. 1 Mars 2010

laborateurs. Plus de 60 entreprises dans 17 pays poussent à disposer d’un outil de communica-tion interne de premier ordre, qui sera édité en dix langues pour plus de 12.000 personnes.

RationalisationL’effi cacité de tous les processus a été opti-misée et améliorée, tant en ce qui concerne la rédaction des contenus que l’édition gra-phique, la production et sa distribution terri-toriale. Après avoir initié la normalisation des publications corporatives du Groupe, cela permettra de réaliser une importante écono-mie de ressources et de papier, en rationalisant la gestion de toutes les publications et en nous rapprochant vers un modèle plus durable, en accord avec les politiques de durabilité et de rationalisation des ressources, faisant partie des actions et du Plan de Responsabilité Sociale Corporative que le groupe abertis implante dans ses entreprises et actions.

MARS 2010 LINK abertis 39

Le marché n’a pas uniquement été ouvert aux compagnies aériennes; il l’a également été aux aéroports. Des phénomènes se produisent tels que des privatisations d’aéroports et la parti-cipation du capital privé dans leur gestion. Le tout est réalisé afin que les marchés intérieurs fonctionnent plus efficacement. Tel est le défi de la Commission européenne, et pour ce faire, nous disposerons de moyens de contrôle tels que la directive sur les taxes aéroportuaires, approuvée en octobre 2008.

La directive consiste en l’harmonisation des taxes aéroportuaires pour toute l’UE. Il ne s’agit pas d’une méthode de calcul commune, car nous nous trouvons face à une grande diversité de situations; toutefois, elle établit l’exigence de non-discrimination entre compagnies aérien-nes ou entre passagers, ainsi que la transparence au moment d’informer sur les coûts pris en compte dans le calcul de taxes, en reliant ces dernières à la qualité des services offerts. Cela n’a pas été facile d’arriver à ce texte qui fixe l’année 2012 comme date limite d’application. Trois essais ont été nécessaires pour que le Par-lement européen et le Conseil des Ministres du Transport de l’Union ratifient ce texte. Les minis-tres de Transport européens n’arrivaient pas à se mettre d’accord. En ce qui concerne la gestion, chaque État membre devra créer un organe de supervision. Ce dernier devra être indépendant du gestionnaire aéroportuaire, tels que ceux existant dans certains aéroports du Royaume-Uni. Cet organe sera chargé de veiller pour une correcte interprétation de la norme.

Il est vrai qu’il y a eu un refus au départ, peut-être parce que le secteur aéroportuaire n’était pas tout à fait habitué comme d’autres maillons, celui des compagnies par exemple, à une législation plus intense. À présent, ils se sont habitués, et la Commission les invite à profiter de la situation de crise pour ne pas attendre la transposition de la directive, qui aura lieu en 2012, et anticiper cette dernière en vue de pouvoir agir le plus tôt possible conformément aux critères de marché.

La Commission respecte tous les modèles, qu’ils soient individualisés ou en réseau. Ce n’est pas à nous de le décider, mais bien aux États sous le principe de la subsidiarité. Par contre, la Com-mission européenne participe dans l’observa-tion du respect des principes de base de com-pétitivité et d’efficacité.

ciel unique

Le développement du deuxième paquet du dénommé ciel unique européen est un des projets les plus ambitieux et difficiles auxquels se trouve confrontée l’Union européenne. Nous avons un marché et une monnaie unique dans la plupart de l’Union, mais nous ne disposons

abertis abertis

pas encore d’un espace unique de navigation aérienne en Europe. Les souverainetés natio-nales font que ce dernier soit fragmenté.

Aux États-Unis, et dans un espace géo-graphique similaire, le double d’opérations a lieu que sur les territoires de l’Union et au même coût. Par conséquent, le coût de chaque mouvement là-bas est la moitié des nôtres. Ce problème d’efficacité sera résolu grâce aux mesures de la deuxième phase du programme de Single European Sky (SES), approuvé par le Parlement européen au cours du mois de sep-tembre dernier. Parmi ces mesures, une plus grande réglementation des tarifs et la création de blocs communs et transnationaux de trafic aérien, que ceux que nous appelons Functional Airspace Blocks (FABS). Dans la première phase, l’Europe sera divisée en neuf blocs que diffé-rents pays pourront gérer de manière conjointe et qui, à la longue, convergeront en un espace aérien unique. Les routes seront plus directes,

ce qui supposera une économie d’énergie qui aura des répercussions sur les prix et les poli-tiques environnementales

Le programme de ciel unique a une compo-sante industrielle et technologique très impor-tante, qui n’est autre que le Single European Sky ATM Research (SESAR). Il s’agit d’un projet conjoint de la communauté de transport aérien européenne dont l’objectif est de développer toutes les technologies nécessaires pour gérer ce qui sera le ciel unique européen.

SESAR est une entreprise commune, dont le budget dépasse les 2 milliards d’euros et dans laquelle trois acteurs participent à parts égales: la Commission européenne, Eurocontrol et un groupe de différentes entreprises du sec-

2,7%

20ciel unique

ciel unique

Profi l

«Le rendement du Groupeen 2009 est le résultat du changement et la forte expansion des dernières années»

Salvador Alemany

abertis | David Campos

12 abertis MARS 2010 MARS 2010 abertis 13

Après 10 ans en tant qu’administrateur délégué d’abertis, Salvador Alemany

fait le bilan de sa première année en tant que président de la compagnie. Au cours des 10 dernières années, le Groupe a vécu un pro-cessus de transformation pouvant être qua-lifi é d’historique en raison de son ampleur et des résultats obtenus.

La consolidation de la trajectoire de notre Groupe au cours des 10 dernières années. Un projet de changement et d’évolution substan-tielle, allant d’une compagnie de concessions à la réalité actuelle d’un opérateur global d’in-frastructures pour le transport et la mobilité.

Il s’agit d’un projet que nous avons encouragé en bonne mesure sous la direction d’Isidre Fainé, mais qui est à l’image d’une chorale dans le sens où il a été très partagé et a prouvé avoir obtenu le soutien et la confi ance de nos actionnaires. Et cela, que ce soit d’ins-titutions de référence –avec en tête Criteria et ACS–, apportant de la stabilité et de la force au Groupe, ou de petits investisseurs ayant décidé de confi er une partie de leurs épargnes à ce projet et grandir avec ce dernier.

Lorsque nous avons entrepris ce processus, nous n’avions pas fi xé de défi s prédéfi nis en ce qui concerne des projets ou investissements concrets, bien que nous avions pleinement conscience que les conditions nécessaires pour réaliser un profond changement d’orientation existaient. Nous avions la volonté de le faire et nous disposions de l’équipe et des moyens. Si nous ne l’avions pas essayé, sachant les résul-tats obtenus, cela aurait été une erreur de calcul et, probablement, un mépris du talent des per-sonnes et des capacités apportés au projet.

Je crois que nous pouvons –actionnaires, équipe de direction, employés mais également les territoires et pays que nous servons– être fi ers du chemin que nous avons parcouru. Le rendement du Groupe durant l’exercice 2009, un des plus diffi ciles pour l’économie mondiale au cours des 60 dernières années, a été le résultat direct du travail réalisé tout au long des dernières années de transformation et de forte expansion.

1

2

Design et contenu Un des aspects les plus différenciateurs de ce nouveau modèle de communication cor-porative se traduit par l’élargissement de l’espace disponible en vue de développer de manière informative les nouveautés des entreprises abertis. La revue passe de 60 à 80 pages. Son design favorise un schéma beaucoup plus journalistique, et permet d’établir et de développer un dialogue et une communication plus directe et transparente avec les lecteurs.

Ce nouveau design est accompagné d’améliorations au niveau des contenus : de nouvelles sections, de nouvelles ressources graphiques, une présentation visuelle des données plus attrayante et un développement de l’information contextuel. De même, nous avons amélioré l’édition digitale disponible sur le site web www.abertis.com, en ajoutant des hyperliens permettant de contextualiser l’information de manière plus effi cace, sélec-tive et immédiate.

PUblicCette nouvelle revue est polyvalente et s’adresse à tous ses publics, et accorde une attention particulière à ses actionnaires, inves-tisseurs, analystes fi nanciers, professionnels du secteur des infrastructures et des institu-tions publiques et privées. En renforçant le témoin et l’effort qu’abertis a depuis toujours réalisés pour maintenir un meilleur dialogue et une communication avec ses actionnaires, la section adressée aux actionnaires et inves-tisseurs est potentialisée ; l’actuelle Revue de l’Actionnaire devient Investor’s link, moyen-nant une nouvelle présentation de l’informa-tion plus large et plus visuelle, graphique, informative, intuitive et utile.

Deux lignes diff érentiéesL’ensemble des revues link distingue deux lignes de publications corporatives périodi-ques: les publications externes et internes. Chaque section d’affaires -abertis autopis-tas, abertis telecom,abertis airports, sabaet abertis logística-, en fonction des besoins de communication et de relation avec ses clients, pourra disposer de sa propre revue. Les publications externes se baseront sur le design de link abertis, et les publications internes auront comme modèle la nouvelle revue interne corporative, appelée linking.

‘linking’La nouvelle revue interne corporative constitue le défi ambitieux d’abertis de transmettre la culture, la mission, la vision et les valeurs com-munes du Groupe à tous ses employés et col-

— 1 —Cette nouvelle revue est polyvalente et s’adresse à tous nos publics, et accorde une attention toute particulière à nos actionnaires, investisseurs, analystes fi nanciers, professionnels du secteur des infrastructures et des institutions publiques et privées. — 2 —Ce nouveau design est accompagné d’améliorations au niveau des contenus, moyennant de nouvelles ressources graphiques, une présentation visuelle des données plus attrayante et un développement de l’information contextuel.

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tis, il a également été réalisé une nouvelle conception de la carte de présence du groupe dans le monde. Il s’agit d’une application inte-ractive et animée en vue d’illustrer la présence dans le monde d’abertis et de ses cinq sections d’affaires. En syntonie avec le message corpo-ratif Nous rapprochons le monde, la carte, qui utilise comme base le programme Google Maps, offre aux utilisateurs un espace d’accès aisé, effi cace et moderne.

Le site web corporatif www.abertis.com s’adresse aux différents publics de la compa-gnie et reprend toute l’information mise à jour sur l’évolution du groupe abertis et de ses différentes lignes d’affaires. De même, il dis-pose d’un espace spécifi que d’information adressé aux actionnaires et investisseurs, et précise l’activité de la compagnie en matière de Responsabilité Sociale Corporative.

Le groupe abertis a renouvelé son site web corporatif - www.abertis.com – en

vue de fournir aux personnes handicapées (physiquement, intellectuellement ou techni-quement) et d’âge avancé la plus grande acces-sibilité à l’information de la compagnie.

La nouvelle conception du site a été réa-lisée sur base des critères d’accessibilité inter-nationaux repris dans le site Web Accessibility Iniciative (WAI) du World Wide Web Consortium (WWC), lequel les a établis en tant que spéci-fi cations de référence lorsqu’il s’agit de rendre accessibles les pages Internet aux personnes handicapées. Sur base de ces critères, le nouveau site d’abertis satisfait au niveau AA ou double A (niveau moyen). La nouvelle image du site web a été modernisée et est caractérisée par un design plus clair et frais, ainsi qu’une amé-lioration de la navigabilité devenue plus simple et rapide. La structure des contenus a également été renouvelée en vue d’améliorer l’usabilité du site, ce qui rend plus aisé l’accès à l’informa-tion pour tous les utilisateurs.

En ce qui concerne le look & feel du nou-veau site web, ce dernier est principalement caractérisé par l’utilisation de la typographie et d’une couleur plus claire et contrastée. Bien que la structure ait été maintenue dans la même ligne que précédemment, des modifi cations ont été introduites tels que le changement d’un menu horizontal en un menu vertical.

Présence dans le mondeSur base de l’incorporation de critères d’ac-cessibilité dans le site web corporatif d’aber-

Le nouveau site web d’abertis, accessible aux personnes handicapées

Communication on-line

Les principales améliorations ont été introduites dans l’usabilité, à présent bien plus simple et rapide, et les contenus, optimisés en vue de faciliter l’accès à l’information

REPORTAGE

TEXTE ET PHOTOS abertis telecom

LA NOUVELLE CONCEPTION

A ÉTÉ RÉALISÉE SUR

BASE DES CRITÈRES

D’ACCESSIBILITÉ

INTERNATIONAUX

REPRIS SUR LE SITE WEB

ACCESSIBILITY INITIATIVE

40 LINK abertis MARS 2010

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Page 41: Magazine Link Abertis N. 1 Mars 2010

Bien que la structure ait été maintenue dans la même

ligne que précédemment, des modifi cations ont été

introduites tels que le changement d’un menu

horizontal en un menu vertical

L’importance de l’accessibilitéLe Web Accessibility Initiative (WAI) est une section du World Wide Web Consortium, veillant pour l’accessibilité des pages Internet. Il est également responsable de la publication des Guides d’Accessibilité au Contenu Web, lesquels établissent une série de critères considérés comme des standards internationaux.

La mission du WAI est de faire en sorte que les personnes atteintes d’un certain type d’handicap ou dont l’âge avancé a réduit les facultés, puissent utiliser les pages web. En d’autres termes, il s’agit de faire en sorte que ces internautes puissent « percevoir, comprendre, naviguer et interagir avec le site, tout en apportant des contenus », d’après le WAI.

Cette accessibilité est mesurée selon trois niveaux (A, AA et AAA) qui correspondent à : des critères minimums, larges et d’accessibilité maximale. Les mesures adoptées doivent tenir compte des handicaps engendrés par les problèmes visuels, auditifs, physiques, collectifs, neurologiques et de la parole. Développer des critères et des techniques fournissant des solutions accessibles pour les programmateurs de pages web est une des fonctions du WAI.

MARS 2010 LINK abertis 41

Linksabertiswww.abertis.com

WAIwww.w3.org/WAI/

40-41 FR.indd 35 14/4/10 10:36:25

Page 42: Magazine Link Abertis N. 1 Mars 2010

À quel point votre opinion ou impression globale de chaque entreprise est-elle favorable?

ÉTUDE | ENTREPRISES SECTEUR INFRASTRUCTURES

Entreprise 2 Entreprise 4

Entreprise 3 Entreprise 5

Entreprise 8

Entreprise 9

Entreprise 6

Entreprise 7

C’est ainsi que le confirme la deuxième vague de l’Étude KAR (Key Audience

Research) d’IPSOS, après avoir réalisé sa der-nière enquête périodique (décembre 2009) parmi plus de 100 journalistes qui ont donné leur opinion sur la réputation corporative des entreprises de ce secteur, mesurée en termes de succès d’entreprise, de stratégie et de Res-ponsabilité Sociale des Entreprises (RSE), et les

La transparence au sein d’abertis, une valeur consolidée et reconnue

ABERTIS

Selon une étude d’IPSOS, abertis est la compagnie d’infrastructures en Espagne qui maintient les meilleures relations avec les médias

NO

UV

EL

LE

S

42 LINK abertis MARS 2010

relations entre entreprises et médias. Les acteurs les plus valorisés par les médias au moment de donner leur opinion sur les entre-prises en général, et sur les compagnies d’in-frastructures en particulier, continuent à être les résultats financiers, suivi de plus en plus près et moyennant des ponctuations très pro-ches, par la qualité des produits et des services, ainsi que le traitement ou le service au client.

FAVORABLE DÉFAVORABLE PAS D’AVIS

Comment évaluez-vous les relations de chacune des entreprises suivantes avec la presse?

* Pour des raisons de confidentialité, les noms des entreprises ont été omis

Entreprise 2 Entreprise 4

Entreprise 3 Entreprise 5

Entreprise 8

Entreprise 9

Entreprise 6

Entreprise 7

42-43 FR.indd 50 14/4/10 10:37:46

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Entreprise de futurL’étude indique également le degré de favo-rabilité des médias envers les entreprises du secteur des infrastructures, lequel se situe à la moitié du classement, en dessous des secteurs tels que celui du tourisme, des télécommuni-cations ou de l’alimentation, mais dépassant les services financiers, d’assurance, banquiers, pharmaceutiques, d’automotion, de lignes aériennes ou de moyens de communication. abertis se détache de sa concurrence secto-rielle, et obtient parmi les médias la meilleure impression globale en tant qu’entreprise. Il s’agit également de l’entreprise obtenant les meilleures références de la part des journalis-tes et celle maintenant les meilleures relations avec les médias. De plus, elle est également en tête dans d’autres domaines lorsqu’il s’agit d’évaluer le succès à moyen et à long terme (futur), la stratégie corporative puissante et claire, les stratégies les mieux gérées ou les plus reconnues en raison de leur sensibilité environnementale ou responsabilité sociale.

Opinion d’autres groupesLe rapport dévoile également une importante information en vue de développer une bonne stratégie de communication avec les médias, et précise l’information la plus demandée par les journalistes qui, dans le cas d’abertis, constituent la stratégie corporative, tant en Espagne que dans chacun des marchés inter-nationaux dans lesquels elle agit, ainsi que les principaux indicateurs d’activité.

Les journalistes, et c’est ainsi que le constate la dernière étude du KAR 2009, continuent à préférer le contact direct avec les responsables des compagnies en tant que principales sources d’information, suivi des communiqués, des conversations téléphoniques et des rencontres informatives. Toutefois, l’analyse d’IPSOS est bien plus globale, car depuis 2007, son étude KAR (réalisée deux fois par an) examine la situa-tion économique et mesure la réputation cor-porative des principales entreprises du pays (cotisées et entreprises de grande taille non cotisées). Le rapport de cette dernière bénéficie de la participation de journalistes spécialisés en économie ainsi que des entreprises de moyens de communication de tous les secteurs, auxquels viennent s’ajouter des analystes, hommes poli-tiques, académiciens et leaders d’entreprise.

Parmi ces autres groupes et en compa-raison avec toutes les entreprises analysées, la perception et l’opinion au sujet d’abertis gagne progressivement des points, bien que sa pré-sence dans les différents classements soit diluée face aux entreprises mieux situées entre le public en général (Telefónica, Santander, BBVA, Coca-cola, Iberdrola, Repsol, Inditex, etc.)

ENTREVUE | JORGE DÍAZ-CARDIEL

“Client et produit sont placés au centre”

Jorge Díaz-Cardiel, directeur corporatif d’IPSOS

Quelle est la conclusion du rapport?Tout d’abord le besoin absolu de

mesurer les intangibles. Nous avons

assisté jusqu’à il y a peu à la prise de

décision en matière de réputation et de

relation avec des groupes d’intérêt,

basées sur des conseils et des opi-

nions non contrastés, par rapport à

d’autres domaines de gestion. Toute-

fois, nous observons actuellement le

besoin d’analyser et de mesurer ce

type de variables de la manière la plus

objective qu’il soit et dans le temps, en

vue d’observer des tendances sur

base d’une évolution historique et

anticiper les comportements d’incer-

titude, maximale dans ces moments

que nous vivons actuellement.

Quels sont les valeurs les plus de-mandées par les groupes analysés?En matière de Responsabilité Sociale

des Entreprises (RSE), le rapport nous

indique que cette dernière ne peut être

une simple déclaration d’intentions. Il

requiert qu’il s’agisse de quelque chose

de tangible et de mesurable, et que

cela se matérialise dans des politiques

et des programmes concrets.

Un des autres aspects analysés est la

réputation corporative, laquelle a perdu

de nombreux points et, de manière

générale, se traduit actuellement par

un succès d’entreprise nuancé : bien

qu’auparavant seule la rentabilité

économique était considérée, à pré-

sent le traitement des clients et la

qualité du produit et du service sont

également pris en compte. La conjonc-

ture que nous vivons aujourd’hui a

déterminé l’évolution de ce concept

mais également ce qui est réclamé aux

entreprises. À présent, elles vous

disent : « Parlons de choses plus col-

lées au terrain des affaires et des per-

sonnes, et non pas de grandes straté-

gies corporatives ». Finalement, un des

aspects les plus importants du rapport

est l’analyse réalisée sur la manière

dont les entreprises cohabitent avec

leurs groupes d’intérêt ; il est constaté

que plus les relations entre eux sont

bonnes, plus il existe de chance d’obte-

nir et de maintenir le succès.

Quelles sont les pratiques valorisées par les médias? Leur rôle est essentiel, car une bonne

partie de la perception du public en

général est influencée par les médias.

Et ici la conclusion est claire : une prio-

rité pour la transparence de l’informa-

tion, l’accessibilité aux sources (res-

ponsables) et transférer une stratégie

bien définie. La relation avec les

médias doit être basée sur des terrains

de réciprocité. En général, les entrepri-

ses bien valorisées par les médias -

tout comme abertis - maintiennent

généralement de bonnes relations

avec le restant de leurs publics cibles.

Quels sont les secteurs et modèles d’entreprises les mieux placés?En cette période de crise, les préféren-

ces sont associées au concept de

loisirs et d’échappement, et c’est pour

cela qu’actuellement d’autres secteurs

sont préférés tels que le secteur hôte-

lier, du tourisme, des télécommunica-

tions, d’Internet et de l’alimentation ;

face à la banque et les caisses, actuel-

lement moins valorisées. Parmi les

modèles d’entreprises les mieux pla-

cés, se trouvent les compagnies qui,

malgré leur taille, sont perçues moyen-

nant une proximité locale, intégrées et

impliquées dans la société et avec

leurs clients. Par ailleurs, d’autres

aspects de responsabilité corporative

et de relation avec les groupes d’intérêt

sont également valorisés, ainsi que les

entreprises espagnoles de grande

dimension ayant connu un succès en

dehors de nos frontières.

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and Families de Floride) se chargea de ces personnes et les amena dans des centres d’accueil.

Le flux d’avions entre Sanford et la capi-tale d’Haïti, Port-au-Prince, augmenta à mesure que les actions d’aide humanitaire se renforçaient. Il fut travaillé 24 heures par jour dans une opération basée sur les direc-tives fournies par l’armée américaine, bien qu’il fût difficile de parler d’une planification des opérations à long terme.

L’aéroport international d’Orlando Sanford, géré aux Etats-Unis par abertis à travers tbi, a participé aux opérations d’évacuation d’Haïti et a fourni le flux d’avions et des approvisionnements humanitaires

Au cours du mois de janvier dernier, des centaines de personnes évacuées

arrivèrent à l’aéroport d’Orlando Sanford dans des avions C-17. Près de 10.000 per-sonnes ont été ramenées dans plus de 120 vols. Bon nombre d’entre elles ont eu besoin d’une assistance médicale et certaines souf-fraient de problèmes de mobilité ; des enfants, qui avaient perdu leurs parents durant le tremblement de terre, furent également ramenés. Le DCF (Department of Children

Le groupe abertis collabore dans la cause d’Haïti

ABERTIS

TEXTE ET PHOTOS abertis

Le rôle des volontaires a été très important lors de l’accueil des victimes de la catastrophe.

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même, des équipes de soutien furent formées afin d’accueillir les 15.000 personnes éva-cuées qui, selon les prévisions, arriveraient à l’aéroport durant le mois de janvier.

Les actions du GroupeDepuis abertis, différentes actions sont en train d’être menées à terme en vue de contri-buer à des causes telles que celle vécue par ce pays caribéen. abertis collabore depuis 10 ans dans des actions humanitaires à travers la Croix Rouge et, dans le cas concret d’Haïti, elle a réalisé un apport supplémentaire de colla-boration en raison de la catastrophe.

Par ailleurs, abertis a soutenu l’Entrepôt d’Action Humanitaire et de secours d’Anoia, d’où la Croix Rouge a envoyé du matériel de premier secours aux victimes de la catastrophe d’Haïti.

Il convient également de mentionner le travail de communication interne à travers le programme Voluntaris, qui a fait connaître aux travailleurs du Groupe les différentes options de collaboration avec des ONG dans des cas comme celui de la catastrophe d’Haïti.

Un des plus grands défis qui se présenta fut l’accueil des enfants orphelins qui arrivèrent jusqu’au 25 janvier, et qui durent attendre de longues heures dans l’aéroport pendant que les démarches d’adoption étaient réalisées. Face à cette situation, une crèche fut improvisée dans la Salle de Trafic, où les enfants furent ins-tallés avant que leurs parents adoptifs puissent les emmener dans leurs nouveaux foyers.

Équipe de soutienLes volontaires ont joué un rôle très impor-tant lors de l’accueil des victimes en prove-nance d’Haïti. La Croix Rouge américaine leur offrit des aliments, une assistance médicale de base et un soutien psychologique, tout en collaborant dans différents aspects de l’or-ganisation des opérations.

Il est estimé que l’aéroport d’Orlando Sanford a accueilli 43 % des évacuations en provenance d’Haïti depuis le début des opé-rations de secours et, malgré le fait que l’ac-tivité subit un certain recul, les équipes sani-taires continuèrent à être présentes. De

ÉvacuationsIl est estimé que l’aéroport d’Orlando Sanford est intervenu dans 43 % du total des évacuations en provenance d’Haïti.

Près de 10.000 personnes ont été évacuées dans plus de 120 vols.

L’aéroport a été doté d’équipes de soutien en vue d’accueillir plus de 15.000 personnes évacuées.

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Linkabertis airports www.abertisairports.com

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L’accord établit qu’acesa apportera les 100 millions d’euros des travaux et prévoit que le retour proviendra des rentrées en provenance du trafic additionnel.

Le ministre de la Generalitat (Gouverne-ment régional de la Catalogne) de la

Politique Territoriale et des Travaux Publics, Joa-quim Nadal, et le président d’abertis et d’acesa, Salvador Alemany, ont signé le 29 janvier dernier un accord en vue de développer un ensemble d’actions d’amélioration des communications routières à El Maresme et La Selva. Ainsi, le docu-ment prévoit la construction d’une nouvelle connexion depuis l’autoroute C-32 entre les territoires municipaux de Blanes et Lloret de Mar, la future connexion avec la voie expresse A-2 (Tordera-Maçanet de la Selva), et la réalisation d’améliorations sur l’autoroute actuelle.

Cet accord permet de donner une conti-nuité aux travaux, actuellement en exécution,

de prolongement de l’autoroute entre Pala-folls et Tordera, fournir une connexion directe avec l’A-2 et potentialiser les communica-tions sur la Costa Brava sud.

En même temps, il prévoit l’amélioration et la modernisation de la C-32 dans son pas-sage par El Maresme. Dans l’ensemble, les travaux en exécution het les actions prévues supposeront un investissement d’environ 100 millions d’euros.

Investissement de 100 millions d’eurosDans ce sens, le Ministère catalan de la Politique Territoriale et des Travaux Publics et acesa ont accordé que les 100 millions d’euros des travaux seraient apportés par

acesa investira 100 millions dans des travaux d’amélioration à El Maresme et La Selva

AUTOROUTES

Un accord signé avec la Generalitat, prévoyant la construction d’une connexion depuis la C-32 entre Blanes et Lloret de Mar et du lien avec la future voie expresse A-2TEXTE abertis | PHOTOS Josep Loaso

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ActuacionesTerminer et mettre en service les travaux de prolongement actuellement en cours de l’autoroute entre Palafolls et Tordera.

La construction d’un nouveau embranchement de connexion de l’autoroute depuis le territoire municipal de Blanes, juste après la future connexion de l’A-2, à Lloret de Mar. La Generalitat est en train de rédiger le projet de tracé d’un embranchement envisagé comme une route à une seule voie par sens, d’environ 7 km de longueur. Outre le fait de donner une continuité à la C-32 vers la Costa Brava, ce dernier servira de variante ou d’alternative à la route GI-682 et permettra ainsi de favoriser la sécurité et la fluidité du trafic dans ce secteur.

L’exécution des travaux de modernisation dans les connexions et barrières actuelles, ainsi que les autres améliorations de l’autoroute seront définies de manière conjointe jusqu’en 2012.

acesa, et que le retour de cet investissement proviendra des rentrées en provenance du trafic additionnel. Au terme de la concession, il sera vérifié si cette prévision a été respectée et, le cas échéant, l’équilibre concessionnel serait restauré sous la forme considérée la plus opportune à ce moment-là.

Prolongement de la C-32hLes travaux de prolongement de la C-32, qui commencèrent il y a environ un an, sont actuellement en phase d’exécution avancée. Ces travaux consistent en la construction de 4,4 nouveaux kilomètres d’autoroute, depuis la fin actuelle de la C-32 à Palafolls jusqu’à la connexion avec la route de Blanes (GI-600), sur le territoire municipal de Tordera. Il est

prévu que ces travaux, dont le budget global est de 46,6 millions d’euros, seront achevés au cours du mois de juin prochain. Actuelle-ment, 70 % des travaux prévus ont été réa-lisés. Sur le tronçon le plus proche de Palafolls, la construction de la chaussée est bien avan-cée, tandis que sur celui à proximité de Tor-dera, les travaux sont en phase de mouve-ments de terre.

Parmi les structures exécutées en ce moment, citons le viaduc –formé par deux ponts parallèles- qui traverse le fleuve Tordera et la ligne de chemins de fer, d’une longueur de 940 m. Pour ce qui est de ce viaduc, les poutres ont été placées pratiquement sur toute la structure et le bétonnage des pan-neaux a été initié.

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Linksabertis autopistaswww.autopistas.com

Ministère catalan de la Politique Territoriale et des Travaux Publicswww.gencat.cat/ptop

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L’exécution du projet comprend les mou-vements de terre, un drainage longitudinal et transversal, une superstructure (excepté cou-che de roulement), les murs, un élargissement des passages inférieurs et des viaducs, une signalisation, les balisages et défenses, les déviations provisoires, la réparation des ser-vices touchés, des travaux complémentaires, un aménagement écologique, esthétique et paysager, etc. De même, il convient de souli-

Au cours du mois de décembre dernier, le concessionnaire recevait l’approba-

tion du projet de construction d’une troisième voie par chaussée sur le tronçon San Rafael-Villacastín (20 km) de l’autoroute AP-6. Les travaux d’élargissement –qui représentent un investissement total de 83 millions d’euros- pourraient commencer au cours de ce prin-temps et terminer début 2012, après 30 mois de travail.

Voie libre aux nouveaux travaux d’élargissement de l’AP-6 à Segovia

AUTOROUTES

iberpistas réalisera au cours des prochains mois de nouveaux travaux d’envergure, qui permettront d’augmenter la capacité de cette voie vers 2012, en améliorant la fluidité et la sécurité de ses clients

TEXTE ET PHOTOS iberpistas

Les travaux comprennent des mesures qui renforceront la visibilité et permettront de rediriger le trafic en cas d’urgence.

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(Galicie et le restant du Nord péninsulaire). Ces travaux d’agrandissement de l’autoroute AP-6 viennent s’ajouter à ceux du concessionnaire réalisés au cours des dernières années, en vue de répondre à une demande croissante du tra-fic, d’améliorer le confort au sein de la circula-tion et d’implanter les plus hauts niveaux de sécurité dans l’infrastructure.

Dans ce sens, iberpistas a réalisé les travaux de construction du troisième tunnel de Guardarrama (en direction de Madrid), ainsi que le réaménagement du Tunnel I (réversible en fonction des besoins du trafic). La dernière action de réaménagement et d’amélioration a permis d’ouvrir au trafic le Tunnel II de Guar-darrama (en direction d’A Coruña), en le dotant des plus modernes systèmes de sécurité, d’éclairage, d’extinction d’incendies, de ven-tilation, de dispositifs de contrôle, etc.

Grâce à ces actions, l’autoroute AP-6 devient la première infrastructure routière en Espagne dotée d’un système de trois tunnels dont un réversible.

gner la complexité des actions sur les trois viaducs existant sur le tronçon : Arenales (365 m), Sotillo (220 m) et Lavadero (150 m). Le projet envisage l’augmentation de la largeur des nouveaux panneaux à 19 m, dépassant ainsi la largeur normale pour ce type de struc-tures. Cette mesure, permettant en outre de renforcer la visibilité, permettra en cas d’ur-gence de dévier le trafic vers un des viaducs.

“La complexité des travaux nous obligera à construire les trois viaducs sur les deux chaus-sées de manière simultanée, et de travailler dans la partie de l’autoroute sur trois tronçons d’environ 4 km de longueur en moyenne, par sens”, explique Rafael Pérez Arenas, directeur de Génie Civil d’abertis autopistas Espagne. De plus, ces tronçons ne sont pas consécutifs mais bien contreplaqués.

Plus grande et meilleure capacitéL’augmentation de la capacité de l’AP-6 per-mettra de soulager le flux de véhicules se dépla-çant depuis Madrid vers le couloir du nord-est

Un projet complexe Investissement : 83 millions d’euros.

Délais : début des travaux au printemps 2010 et finalisation en 2012. Au total, 30 mois de travaux.

Travaux : construction d’une troisième voie de 20 km par chaussée entre San Rafael-Villacastín. Le projet concerne trois viaducs : Arenales (365 m), Sotillo (220 m) et Lavadero (150 m).

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Linkiberpistaswww.iberpistas.es

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Au cours du mois de février dernier, les travaux de construction de la troisième

voie de l’AP-7 ont été initiés entre Vilademuls et La Jonquera, dans le cadre du projet d’élar-gissement de l’autoroute entre La Jonquera (Girona) et Vila-Seca/Salou (Tarragona). Au mois de novembre, acesa adjugea le tronçon Vilademuls-Figueres Sud à l’entreprise Corsan-Corviam, et le tronçon Figueres Sud – La Jon-quera à Dragados, moyennant un délai d’exé-cution de 24 et 23 mois respectivement. Il est donc prévu que les travaux termineront au cours du troisième trimestre 2011.

Les travaux seront exécutés de manière séquentielle et par tronçons, ce qui permet-tra de faire en sorte que l’élargissement soit progressif et durable durant toute la période. Les deux voies par sens –y compris les tron-çons en travaux- resteront opérationnelles à tout moment, ce qui, ajouté à la mise en marche progressive de l’élargissement, mini-misera les effets sur la fluidité du trafic.

L’appel d’offre pour engager ces travaux a été publié le 29 juillet dans le JOUE (Journal officiel de l’Union européenne) et le 3 août dans le BOE (Bulletin officiel de l’État espa-gnol). L’appel d’offre fut mené à bien suite à l’approbation, de la part de la Direction Géné-rale des Routes du Ministère espagnol des Travaux Publics, du projet concernant ces deux tronçons entre Vilademuls et Figueres Sud, de 17,3 km, et entre Figueres Sud et La Jonquera, de 2,3 km, moyennant un coût

estimé de 45,3 et 51,5 millions d’euros, res-pectivement.

En ce qui concerne les travaux de construction de la troisième voie menés à terme actuellement entre Maçanet et Fornells, 12,5 km ont été achevés des 37 km au total.

Au cours du mois de décembre dernier, la construction de tous les ponts et structu-res des viaducs de ce tronçon a été achevée. La fin des travaux de ce dernier est prévue pour le mois de juillet prochain.

Quatre voies à Girona Le projet d’élargissement de l’AP-7 dans la province de Girona est complété par l’élargis-sement à quatre voies du tronçon Fornells-Vilademuls (périphérie de Girona), moyennant trois nouvelles connexions qui seront ajoutées à celles existant actuellement à Girona sud et Girona nord. Les travaux furent soumis à un appel d’offre au cours du mois de novembre dernier, et il est prévu qu’ils commencent vers la première moitié de cette année.

L’investissement prévu pour l’ensemble des actions sur l’AP-7 suppose un débourse-ment de la part d’acesa de près de 500 millions d’euros, dont 350 millions correspondent au projet de l’AP-7 dans les régions de Girona. Cet investissement ne supposera aucune aug-mentation du tarif pour l’utilisateur ni le pro-longement des délais de concession ; il repré-sente une amélioration considérable du cou-loir stratégique de la Méditerranée.

Démarrage des travaux de la troisième voie entre Vilademuls et La Jonquera

Les travaux seront exécutés de manière séquentielle et par tronçons en vue de minimiser les effets sur la fluidité du trafic.

AUTOROUTES

L’élargissement du tronçon entre Maçanet et Fornells terminera au mois de juillet

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aumar améliore ses installations AUTOROUTES

Un des objectifs de qualité et d’environnement d’aumar est l’amélioration dans la gestion des déchets en provenance de l’activité de la compagnie

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Linkaumar www.aumar.es

L’action a été menée à terme en tenant compte de la réutilisation de matériels en provenance d’anciennes structures.

aumar, compagnie du groupe aber-tis, s’est fixé comme objectif l’amé-

lioration de la qualité de ses installations. Pour ce faire, elle a mené à terme deux prin-cipales lignes de travail. La première ligne a consisté à se centrer sur l’aménagement des zones de stockage des déchets en modi-fiant les conditions du radier, du solivage, des conteneurs, etc. Ces actions furent envi-sagées dans un triple objectif : d’un côté, homogénéiser le système de collecte de ces derniers dans les différentes zones de main-tenance et réduire l’impact visuel de celles-ci. Deuxièmement, demander à l’Adminis-tration l’élargissement des délais de stockage des déchets dangereux à un an, moyennant la réduction des frais associés à leur gestion. Et finalement et de manière générale, amé-liorer l’efficacité dans le traitement des déchets.

En vue de la consécution de ces amé-liorations, le personnel d’entretien s’est efforcé à réutiliser des matériels en prove-nance d’anciennes structures métalliques,

des restes de marquises, etc., pour la construc-tion du solivage, ainsi que des tuyaux en béton ou des restes d’anciennes rigoles transformés en de magnifiques pots à plantes.

En date d’aujourd’hui, l’Administration a accepté la demande d’élargissement du délai pour deux zones de maintenance, les trois autres se trouvant en processus de réso-lution.

Accords de collaboration La deuxième ligne de travail s’est basée sur la recherche d’alternatives pour le traite-ment des déchets, en vue d’obtenir plus d’efficacité dans le traitement de ces der-niers. Pour ce faire, aumar s’est mise en contact avec les différents Systèmes Inté-grés de Gestion des Déchets (Ambilamp, Eco-RAEEs, SIGNUS), et a établi des accords de collaboration avec des ONG locales en vue du retrait de SAEE (déchets d’appareils électriques et électroniques) et autres pro-duits pouvant être réutilisés (écrans d’or-dinateur, CPU, etc.)

L’aménagement de solivages et de

conteneurs des zones de stockage des

déchets a été prioritaire.

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Page 52: Magazine Link Abertis N. 1 Mars 2010

Le 26 novembre dernier a eu lieu l’acte d’inauguration officiel d’aber-

tis logisticspark santiago, le parc logisti-que qu’abertis logística développe à San-tiago de Chile. L’acte a bénéficié de la pré-sence d’autorités publiques, ainsi que des responsables d’abertis Chili et d’autres entreprises du pays.

abertis logisticspark santiago sera le premier parc logistique intégral développé en région métropolitaine. Il est prévu que les 20.000 m2 de nefs soient disponibles au cours du premier semestre 2010. Le parc générera plus de 5.000 emplois directs et 10.000 indirects.

Le parc logistique est situé dans la com-mune de Pudahuel, sur une surface de 63,3 hectares de terrain, sur laquelle 335.000 m2

de nefs logistiques seront construites et plus de 15.000 m2 de services, bureaux, restau-rants et zones de stationnement et de détente.

abertis logisticspark Santiago, avance à bon rythme

La zone de la commune de Pudahuel abritera

335.000 m2 de nefs logistiques et plus

de 15.000 m2 de bureaux et services.

LOGISTIQUE

Le premier parc logistique intégral de la région métropolitaine de la capitale chilienne occupera une surface de 63,3 hectares et disposera des premiers 20.000 m2 de nefs au cours du premier semestre de cette année

Manuel Martínez, directeur général d’abertis logísticaChili, lors de l’inauguration.

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Linkabertis logisticsparksantiagowww.abertis.cl

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Page 53: Magazine Link Abertis N. 1 Mars 2010

Le système de gestion environnementale d’abertis logística obtient la certification ISO 14001

LOGISTIQUE

sur le paysage, la potentialisation de l’utilisa-tion d’énergies renouvelables et la contribution au développement durable.

Engagement envers l’environnementDans le cadre de sa politique de qualité, la compagnie s’engage à diminuer l’impact environnemental de ses activités et installa-tions, moyennant l’optimisation des consom-mations d’eau, d’énergie et d’autres ressour-ces naturelles, en menant à terme une gestion adéquate des déchets et en impliquant ses fournisseurs et clients dans la création d’un milieu présentant les meilleurs niveaux de qualité, de sécurité et de protection de l’en-vironnement.

abertis logística a obtenu la certifi-cation ISO 14001:2004 en raison de

son Système de Gestion Environnementale appliqué à l’activité de promotion et de gestion d’infrastructures logistiques, y compris à tou-tes les activités propres de la compagnie.

De même, les parcs logistiques abertis logisticspark penedès et la Zone d’Équipe-ments CIM Vallès (tous deux gérés intégrale-ment par abertis logística) ont également obtenu les certifications ISO 14001 et 9001 en raison de leurs systèmes de gestion envi-ronnementale et de qualité, respectivement.

abertis logística est impliquée dans la protection et la conservation de l’environne-ment, à travers la minimisation de l’impact

Le parc logistique abertis logisticspark penedès a également obtenu les certifications ISO 14001 et 9001.

Cette qualification répond à la politique de qualité de la compagnie, visant à diminuer l’impact environnemental de ses activités et installations

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Au profit de l’entreprise et du milieu Acceptée à l’échelle internationale, l’UNE-ENISO 14001 est une norme conçue pour gérer l’équilibre entre les besoins de rentabilité des entreprises et la réduction de l’impact de leurs activités sur l’environnement.

Elle offre aux organisations la possibilité de systématiser les aspects environnementaux générés dans chacune des activités qu’elles développent, outre le fait de promouvoir la protection de l’environnement et la prévention de la pollution, d’un point de vue de l’équilibre par rapport aux aspects socio-économiques.

Son application permet d’optimiser la gestion des ressources et des déchets, ainsi que de réduire les impacts environnementaux négatifs dérivés de leurs activités ou les risques associés aux situations accidentelles.

Linksabertis logísticawww.abertislogistica.com

aenorwww.aenor.es

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Page 54: Magazine Link Abertis N. 1 Mars 2010

abertis logística a signé un accord avec MRW pour la location de trois

modules d’une nef, d’une surface totale de 7.750 m2, au sein d’abertis logisticspark coslada. Depuis cet emplacement, la Division de Logistique Avancée de MRW mènera à terme des activités logistiques pour certains de ses plus grands clients de services de com-merce électronique (e-commerce).

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La surface louée est située dans la deuxième phase du parc logistique, en fonc-tionnement depuis début 2009. La nef com-prend trois modules, moyennant une surface logistique de 7.312 m2 et 438 m2 de bureaux. La location de la nef par cette entreprise espa-gnole de messagerie est réalisée dans le cadre du défi que cette firme s’est fixé au sein du marché du commerce électronique. Récem-

MRW s’installe dans la deuxième phase d’abertis logisticspark coslada

LOGISTIQUE

L’entreprise de messagerie a loué trois modules dans le parc madrilène géré par abertis logística, d’où elle mènera à terme l’activité logistique de sa division de commerce électroniqueTEXTE ET PHOTOS abertis

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Page 55: Magazine Link Abertis N. 1 Mars 2010

ment, MRW a développé un nouveau service exclusif pour la vente en ligne: le service MRW e-Commerce, conçu tant pour les entreprises disposant déjà d’une boutique sur internet que pour celles ayant besoin d’un partenaire de premier niveau tel que MRW pour mettre une boutique en marche. Au sein de cette nouvelle section d’affaire, le Groupe MRW espère, dans deux ans, être à la tête d’un marché qui fera circuler plus de 15 millions d’envois par an.

Réaménagement et modernisationAu début de l’année 2009, abertis logísticaa mis en marche l’élargissement des insta-llations d’abertis logisticspark coslada. Le projet a supposé le réaménagement intégral et la modernisation de la deuxième phase du parc logistique, occupant une surface totale de 10,7 hectares. La zone définitivement élargie et réaménagée occupe une surface totale de 38.000 m2 et est formée par quatre nouvelles nefs, divisées en 12 modules commerciaux.

Extérieur et intérieur de nefs d’abertis logisticspark coslada.

Chacun de ces modules dispose de 2.400 m2 destinés à l’emplacement de nefs, et 140 m2 plus orientés à l’installation de bureaux. De même, ces modules sont dotés de deux rampes d’accès pour véhicules moyens et quatre portes principales. La première phase d’abertis logisticspark coslada, de 24.500 m2 de surface construite pour entrepôts et bureaux, a été mise en service en 2005 et est actuellement totalement consolidée. Parmi ses clients, se trouvent des institutions publiques telles que la Ville de Madrid et la Trésorerie Générale de la Sécurité Sociale, ainsi que des entreprises privées comme Distribución de Prensa por Rutas SL et Doman SA.

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Linksabertis logísticawww.abertislogistica.com

MRWwww.mrw.es

Surface logistiqueLa nef louée à MRW comprend trois modules d’une surface de 7.312 m2 et 438 m2 de bureaux.

Le parc madrilène occupe une surface totale de 10,7 hectares. La zone élargie est de 38.000 m2.

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L’aéroport de Belfast International, en Irlande du Nord, a achevé au cours du

mois de décembre dernier la deuxième phase de réaménagement de son terminal, grâce à laquelle l’aéroport a élargi sa capacité de passagers. La rénovation de l’édifice a com-porté l’élargissement de ses installations et la modernisation de la façade extérieure.

Prévision de futurConnu comme le Link de l’aéroport, le nouveau terminal dispose d’une façade vitrée, de 9 m de hauteur et de dimensions capables d’ac-cueillir en son intérieur un match de mini-foot. Suite à ces travaux, l’aéroport International de Belfast aura la capacité suffisante pour accueillir tout le trafic aérien de passagers de la région au cours des prochaines décennies.

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Belfast International achève son nouveau terminal

AÉROPORTS

L’aéroport géré par tbi modernise ses installations en vue d’élargir sa capacité

LinkBelfast Airportwww.belfastairport.com

Le terminal de Belfast

International a rénové et élargi ses

installations.

Actuellement, l’aéroport dispose d’un volume annuel de 5 millions de passagers, bien qu’il soit estimé qu’en 2030, près de 12 millions de voyageurs passeront par ses ins-tallations. Les affaires, les loisirs et les liens historiques et culturels avec le Royaume-Uni, conjointement à l’irruption des compagnies aériennes à bas coût, ont fait croître l’aéroport durant la dernière décennie.

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L’aéroport britannique de Cardiff a également présenté un plan de réno-

vation et d’élargissement de son terminal, dans le but d’augmenter l’offre commerciale et de doter le Pays de Galles d’une infrastruc-ture plus moderne. Ce projet, faisant partie d’un programme plus large d’amélioration de l’aéroport, pourrait commencer à être développé à partir de la fin de cette année.

Les réformes prévues comprennent l’élargissement de la partie frontale du ter-minal, moyennant la création d’un grand hall reliant les terminaux des départs et des arri-vées, actuellement séparés. Cet espace per-mettra également d’augmenter l’offre com-merciale et de restauration du terminal.

Ce plan de nouvelle conception du ter-minal vient s’ajouter aux améliorations menées à terme dans l’aéroport en 2009. L’année der-

Cardiff, un aéroport en pleine phase d’expansion

AÉROPORTS

Cardiff envisage de rénover son terminal, en pleine croissance des routes

nière, la partie est de l’aéroport fut rénovée (portes d’embarquement 3-10).

De même, l’aéroport de Cardiff est en train d’installer une nouvelle tour de radar pour le contrôle du trafic aérien. Ce nouveau dispositif, doté d’une technologie d’avant-garde, est en ce moment mis au point en vue de satisfaire totalement aux exigences de l’Autorité d’Aviation Civile.

Nouvelles routesDepuis le mois de décembre, la compagnie aérienne KLM relie Galles à Bali, grâce à la mise en marche de nouveaux vols depuis Cardiff jusqu’à l’aéroport de Denpasar Ngura Rai, à Bali, via l’aéroport d’Amsterdam-Schiphol.

De même, à partir du mois de mars, Aer Lingus Regional offrira des vols de Cardiff à Dublin moyennant des connexions aux Etats-Unis, y compris New York, Boston, Chicago et Orlando. La compagnie aérienne (née du récent accord d’Aer Aran avec Aer Lingus) disposera de vols quotidiens à Cork. Pour la prochaine saison d’été, la compagnie Thomas Cook UK & Ireland a annoncé qu’elle ouvrira deux nouvelles routes à Malaga-Costa del Sol et Monastir (Tunisie) de mai à octobre. Cette compagnie vole déjà depuis Cardiff vers l’Espagne, la Turquie, le Portugal, la Crète, Chypre, Malte, la Grèce et l’Égypte.

Vue des installations actuelles de

l’aéroport.

LinkCardiff Airportwww.tbicardiffairport.com

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saba continue à croître en Italie et au Chili

Au cours du mois de décembre dernier, saba italia a inauguré une nouvelle

zone de stationnement dans la ville de Gènes, d’une capacité de 201 places. Le nouveau parking, situé sur Via Canevari, contribuera au développement et à l’amélioration d’une zone de la ville ayant un passé industriel et vivant actuellement une refloraison urbanistique.

Avec l’ouverture de ce parking, saba ita-lia conclut une phase d’un projet plus large, englobant également la construction d’un autre parking à Gènes en vue d’offrir un service de stationnement à l’Hôpital de San Martino de la ville, dans laquelle saba était déjà présente à travers la gestion du parking de l’Institut Gas-lini de 800 places de voitures et 175 places de motos. saba est le leader en Italie, où elle gère près de 30.000 places de parking.

Outre les 201 places de stationnement, le quartier de Via Canevari comprend égale-ment une zone commerciale de plus de 425 m2 destinée à offrir un service à ce dernier. De même, un centre sportif a été aménagé sur la surface du parking, lequel est doté de pistes de tennis et de mini-foot, ainsi qu’un espace vert pourvu d’une zone de jeux pour enfants.

Expansion au Chili De son côté, Saba Estacionamientos de Chile a entrepris l’exploitation d’une zone de station-nement situé sur la Plaza Tribunales de Justicia de la ville de Concepción, au Chili. Le nouveau parking dispose de 415 places distribuées sur près de 10.600 m2 de surface construite.

Le projet comprend également une nou-velle proposition de paysagisme et d’arborisation de la place, où une fontaine d’eau a été construite, ainsi qu’un amphithéâtre à usage artistique et culturel. L’ensemble suppose le réaménagement d’une surface totale de plus de 14.000 m2.

Le parking a été doté des derniers progrès technologiques, tels qu’un système de contrôle et un circuit fermé de télévision et de signali-sation. Le tout dans le but d’offrir un service de qualité à ses clients, sur base de la politique de saba consistant à prioriser l’innovation, l’application de nouvelles technologies et la conception du parking comme un élément

fondamental pour la mobilité.De plus, la mise en service de cette zone

de stationnement contribue à décongestion-ner une partie de la ville qui enregistre des niveaux élevés de trafic, ce qui contribuera donc à améliorer la qualité de vie des citoyens grâce à un plus grand confort et une plus grande sécurité.

Suite à cette inauguration, saba gèrera au total 15 parkings au Chili, moyennant une capacité conjointe d’environ 9.000 places et plus de 3,5 millions de clients dans les villes de Santiago, Concepción et Valparaíso.

Le nouveau parking sur la Via Canevari de Gènes, en Italie, a une capacité de 201 places.

PARKINGS

La compagnie de parking du groupe abertis maintient son leadership dans ces deux marchés, grâce à la mise en service de deux nouveaux sites de stationnement à Gènes et à Concepción, obtenant ainsi 616 places dans son portefeuille international

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Le parking de Vilafranca del Penedès double sa capacité

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saba, une référence dans les parkings des aéroports espagnols

saba s’est consolidée au cours des derniers mois comme un des opéra-

teurs de référence dans la gestion des parkings d’aéroports espagnols. Aena, l’entité de ges-tion des aéroports espagnols, a récemment attribué à la filiale de parkings d’abertis la gestion des parkings des aéroports de Tene-rife Sur, Almería et Pamplona.

saba gère déjà les parkings des aéro-ports de Barcelona-El Prat, Girona et Reus.

Au total, la compagnie dispose de 40.000 places gérées dans des aéroports espagnols. En dehors de l’Espagne, le portefeuille de saba comprend également la zone de sta-tionnement de l’aéroport de Brindisi (Italie), de 488 places.

L’aéroport de Tenerife Sud est le sep-tième aéroport d’Espagne en termes de volume de voyageurs, moyennant 8,5 millions de passagers par an (en 2008). Le parking est

composé de 11 zones et un total de 2.460 places.

Contrats de trois ansLe parking de l’aéroport d’Almería dispose de 830 places (dont 680 sont rotatives), tan-dis que celui de Pamplona est doté de 502 places.

Les contrats de gestion des trois derniè-res adjudications ont une durée de trois ans, prorogeable à deux ans.

PARKINGS

Linkssabawww.saba.es

saba a mené à terme des travaux d’élargissement dans lesquels elle a

investi 6 millions d’euros, lesquels ont consisté en la construction d’une zone de stationne-ment de deux étages dans le sous-sol de la Rambla de Sant Francesc, reliée par un tunnel au parking de la place.

Le maire de Vilafranca del Penedès, Pere Regull, et le directeur général de saba, Josep Canós, ont inauguré en décembre dernier

PARKINGS

l’élargissement du parking souterrain que la compagnie gère sur la place Penedès.

Les travaux, entrepris en mars 2008, ont consisté en l’élargissement du parking moyennant 295 nouvelles places, distribuées sur deux étages souterrains situés au sous-sol de la Rambla de Sant Francesc.

De même, un tunnel à deux niveaux a été construit sous l’avenue Tarragona, lequel relie les deux zones de stationnement.

Le parking est doté des derniers progrès technologiques, dans le but d’offrir à ses clients un service de qualité, basé sur la poli-tique de saba de prioriser l’innovation et l’application des nouvelles technologies dans les parkings qu’elle gère.

Une plus grande présence dans la ville L’élargissement du parking de la place Penedès consolide la présence de saba dans la ville en tant qu’opérateur de référence dans le secteur du stationnement.

La compagnie gère également le site de Cal Rondina, de 240 places, situé au croise-ment des rues Cid et Santa Clara, ainsi que la zone bleue, moyennant un total de 585 places de stationnement en surface. Au total, saba gère plus de 1.300 places à Vilafranca del Penedès

Les installations disposent de 295 nouvelles places.

Les travaux unissent le parking de la place au nouveau site de la Rambla de Sant Francesc

Aenawww.aena.es

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tutions ont été les suivantes : la Croix Rouge, l’Institut Guttmann, la Fondation Mambré, Télécoms Sans Frontières, l’Association de Pré-vention d’Accidents de Trafic P(A)T, la Fondation Marianao, l’association FAREM, la Fondation Banque d’Aliments, la Fondation Formation et Travail, et l’Hôpital San Juan de Dios.

Des vêtements de deuxième main ont également été recueillis pour le projet Roba Amiga, ainsi que des aliments (riz et légumes secs) pour la Banque d’Aliments. Les employés ont pu réaliser un apport volontaire d’1 euro aux Petits-déjeuners solidaires dans les éta-blissements du Parc Logistique de la Zona Franca. Ces dons (d’un montant total 637 euros) ont également été versés à la Banque d’Aliments.

D’autre part, près de 200 employés du Groupe et leurs familles ont participé à la Marche Solidaire dans le Parc de Collserola de Barcelone, pour se joindre au projet Parrainez un traitement, de l’Hôpital San Juan de Dios. Grâce à l’apport économique de 10 euros que la fondation abertis réalisa pour chaque participant, 2.000 euros ont été recueillis, les-quels serviront à réaliser 100 traitements hospitaliers à des enfants de Sierra Leone.

abertis a célébré les 1er et 2 décembre derniers la Journée du Volontariat, anti-

cipant ainsi le 5 décembre –Journée Interna-tionale du Volontariat-, dans le cadre de l’ini-tiative au sein des actes du dixième anniver-saire de la fondation abertis. En outre, cette célébration a signifié le début du Programme de Volontariat Corporatif Voluntaris, une ini-tiative surgie des employés de la compagnie et élaborée avec le soutien du Groupe.

Des présentations d’organisations non gouvernementales (ONG), des collectes d’ali-ments, de vêtements et de jouets, des apports économiques et des marches solidaires ont été quelques-unes des activités de la Journée du Volontariat dans les édifices corporatifs d’abertis à Barcelone et dans les centres de travail d’abertis telecom, aumar et iberpis-tas. La somme des nombreux petits dons a donné comme résultat la collecte de 2.650 kg d’aliments et 1.680 kg de vêtements dans toute l’Espagne.

À BarceloneAu total, 10 institutions et ONG ont présenté leurs projets en vue de sensibiliser les employés du Groupe et attirer des volontaires. Ces insti-

Un grand Groupe à grand cœurFONDATION ABERTIS

abertis présente son Programme de Volontariat Corporatif

Différentes institutions et ONG,dont la Croix Rouge, ont présenté leurs projets en vue de sensibiliser les employés du Groupe et attirer des volontaires.

TEXTE Albert Rossell | PHOTOS Miquel González

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Au sein d’abertis telecomLes participants à la collecte de vêtements de deuxième main ont été les employés des bureaux de Barcelone et Madrid, outre les centres d’Andalousie, Asturies, Baléares, Cana-ries, Castille-La Manche, Castilla y León, Estré-madure, Galicie, Murcie, Pays Basque, Valencia et Saragosse. Tous ces dons ont été versés au projet Roba Amiga.

Au sein d’aumarOutre la collecte de riz, de légumes secs et de pâtes pour la Banque d’Aliments, des vête-ments de deuxième main et des nouvelles chemises ont été donnés à Caritas et Cotto-lengo. La campagne a été menée à terme dans les bureaux centraux de Valencia et Séville, ainsi qu’aux principaux péages et centres de travail des autoroutes AP-7 et AP-4.

Au sein d’iberpistasLa Journée du Volontariat a été célébrée dans le centre d’Exploitation de San Rafael. C’est à cet endroit que les organisations Caritas Sego-via, Aida Books & More, A.JE.MA, Croix Rouge

Segovia et AMREF firent leur présentations. De plus, 591 euros furent collectés lors d’un match de football solidaire, et 150 agendas édités par la Fondation IUVE furent achetés.

De même, une collecte d’aliments et de jouets fut également organisée. Les aliments furent destinés à la campagne d’aide humani-taire pour les enfants du Bénin, encouragée par la paroisse d’El Espinar et Mensajeros de la Paz. Les 350 jouets recueillis furent offerts aux enfants dans le besoin des paroisses de Segovia, à l’association AJEMA de Madrid et aux familles dans le besoin de la municipalité d’El Espinar.

Engagement envers la sociétéLe Programme de Volontariat Corporatif sup-pose un pas de plus dans le processus d’impli-cation d’abertis dans la communauté et le tissu social, un engagement envisagé par le Plan Stratégique de Responsabilité Sociale. À travers cette initiative, la compagnie fournit aux employés un cadre en vue de pouvoir développer des activités de volontariat durant leur temps libre. Dans ce sens, le Groupe a mis à la portée du Comité Central de Volontariat

des outils tels qu’un intranet corporatif et des voies de communication interne entre les différentes entreprises du Groupe. L’intranet est accessible à près de 3.000 employés et a été une des voies les plus utilisées pour la réa-lisation d’enquêtes auprès des travailleurs sur leur intérêt à collaborer dans des projets soli-daires. Conjointement aux autres voies de communication des unités d’affaire, il est pos-sible d’atteindre les 5.888 travailleurs du Groupe en Espagne.

Dans le cadre de Voluntaris, différents comités locaux de volontariat seront créé à partir de cette année, lesquels évalueront les projets proposés par les employés. Les propo-sitions approuvées seront communiquées aux volontaires afin que ces derniers puissent col-laborer. Il est également prévu d’élargir la Journée du Volontariat aux unités d’affaire des différents pays.

Grâce au Programmede Volontariat Corporatif, abertisfournit aux employés un cadre leur permettant de développer des activités de volontariat durant leur temps libre.

Linkfondation abertis www.fundacioabertis.org

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Ces études permettent d’établir que cet endroit a toujours été lié à la surveillance des voies de communication, de la grande voie que fut la Via Heraclia, par la suite rebaptisée par les Romains en Via Augusta, et dont le tracé coïncide avec celui de l’actuelle AP-7. Toute cette information est reprise dans la nouvelle exposition abri-

Nous savons aujourd’hui que l’his-toire du château de Castellet ne

commence pas au Moyen-âge ; la première forteresse date de l’époque ibère ou, plus exactement, d’il y a environ 2.500 ans, tel que l’indiquent les études archéologiques réalisées. Il a également été confi rmé qu’elle fut occupée par les Romains.

Fragments de céramiques retrouvés au Castellet, conjointement à des pièces cédées par la Ville de Cerdanyola del Vallès.

Castellet réécrit son histoireFONDATION ABERTIS

À l’occasion de son dixième anniversaire, la fondation abertis renouvelle le discours muséographique du château, dont le passé remonte à 2.500 ans en arrière au temps des Ibères

TEXTE Albert Rossell | PHOTOS Josep Loaso

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SL’exposition s’est renouvelée en 2009 comme l’un des grands rôles de la fondation abertis dans son dixième anniversaire.

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par la Catalogne et la région du Penedès, ainsi que les forteresses et tours existantes sur ces territoires.

Dans l’espace musée, un audiovisuel élargit cette information. Le documentaire explique le besoin qu’avaient les Romains de disposer de bonnes voies de communi-cation pour le transport de biens, le transfert des armées ou un système de courrier effi-cace. Ce film parle également de la signali-sation des chemins, des châteaux de sur-veillance et des auberges pour le repos des voyageurs. Sans tenir compte des distances dans le temps, nous pourrions dire qu’il s’agit des premiers antécédents de l’AP-7, des points kilométriques et des aires de repos et de service.

De plus, le musée expose également certaines trouvailles lors de l’intervention archéologique réalisée en 2007 à Castellet.

tée dans l’espace musée du château de Castellet.

Une promenade à travers l’histoire L’exposition a été rénovée en 2009, en tant qu’une des actions de la fondation abertisdans le cadre de son dixième anniversaire. L’ancien discours muséographique démar-rait en 976, date à laquelle apparaît la pre-mière documentation écrite sur Castellet, dont nous avons constance.

Dans cette nouvelle exposition, dès l’en-trée dans l’Édifice de l’Histoire du château, les visiteurs découvriront l’itinéraire que les Romains utilisaient pour se déplacer de Gades (Cadix) à Rome, d’après les vases de Viccarello, et la manière dont le nom de la voie changeait en fonction de ses différents tronçons. Les visiteurs pourront y admirer également les détails de la Via Augusta dans son passage

Horaires et réservationsLes visites guidées sont réalisées les samedis et dimanches de 10h00 à 14h00. Il est conseillé de réserver la visite en appelant au numéro 902 430 462. Les visites sont gratuites.

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Les fragments de céramique retrouvés sont complétés par des pièces cédées par la Ville de Cerdanyola del Vallès, lesquels ont aidé à comprendre à quel type de pièces céra-miques appartiennent les restes retrouvés dans le sous-sol des cours du château.

L’exposition continue à présenter diffé-rentes maquettes illustrant l’évolution du châ-teau médiéval jusqu’au XVIe siècle. Un deuxième documentaire présente les différentes recons-tructions du château à l’époque médiévale et jusqu’en 1999. Au cours ce cette année, aber-tis acheta Castellet à l’Hospital de Niños de Barcelone et mena à terme de grands travaux de réaménagement, en vue de transformer des ruines en le siège de sa fondation.

Depuis la mise en marche du nouveau discours muséographique, en octobre, la visite dure environ 45 minutes. Les visites guidées ont lieu les samedis et dimanches de 10h00 à 14h00. Pour une meilleure utilisation du séjour, des groupes d’environ 20 personnes sont réalisés, et il est conseillé de réserver la visite en appelant au numéro 902 430 462. Les visites sont gratuites. Le site web de la

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S fondation abertis (www.fundacioabertis.org) contient un plan d’accès à Castellet. La forteresse ouvre également ses portes à l’oc-casion du Marché médiéval de Castellet, ainsi que le jour du concert lors de la fête patronale de la localité. Au total, 5.495 personnes ont visité le château en 2009, 18 % de moins que l’année précédente en raison des mois où l’exposition est restée fermée suite aux tra-vaux de rénovation.

Espace ouvert à la société civile L’Édifice de la Connaissance du château accueille des réunions corporatives et est cédé à des organisations sans but lucratif pour y célébrer leurs réunions de travail, des conférences, journées et séminaires.

Certaines des institutions ayant visité Castellet tout au long de l’année dernière sont les suivantes : Fondation Amis du Musée du Prado, Fondation Francisco Godia, Global Reporting Initiative, le Cercle d’Infrastructures, Fondation CIDOB (Centre d’Études Interna-tionales de Barcelone) et le Centre d’Études Jordi Pujol.

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L’exposition rappelle que le château a toujours été lié à la surveillance des voies de communication.

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Le Parc de Collserola accueille chaque année plus de deux millions de visites

d’utilisateurs qui valorisent, surtout, la pro-preté, la signalisation et les aires de loisirs. Les motivations des visiteurs du parc sont diver-ses : marcher et se promener (44 %), faire du vélo, faire du jogging ou pratiquer tout autre sport (27 %), utiliser les aires de loisirs (7 %), profiter de la nature (7 %) et participer aux activités guidées et de formation (3 %), entre autres. Il s’agit de quelques-unes des conclu-sions de l’enquête Fréquentation et mobilité des utilisateurs du Parc de Collserola, sollicitée à l’Institut d’Études Régionales et Métropo-litaines de Barcelone et présentée en février dernier lors d’une journée scientifique au château de Castellet. L’étude a reçu le soutien de la fondation abertis en raison de son intérêt tant du point de vue de la mobilité que de l’environnement et la biodiversité.

Collserola est un parc périurbain dont la superficie -plus de 8.000 hectares- s’étend sur 9 municipalités moyennant un total de 1,9 millions d’habitants : Barcelone, Cerda-nyola del Vallès, Esplugues de Llobregat,

Le Parc de Collserola reçoit plus de deux millions de visites par an

FONDATION ABERTIS

La fondation abertis promeut une étude sur la mobilité et la fréquentation de l’utilisateur du parc, étant donné son intérêt pour l’environnement

27 % des utilisateurs se rendent au Parc de Collserola pour

faire du sport.

Les phrases “Il convient de trouver l’équilibre entre la biodiversité et l’usage public”. Núria Buenaventura, directrice générale du Milieu Naturel du Gouvernement régional de la Catalogne.

“ L’étude est importante pour disposer de données qui permettront d’agir”. Josep Perpinyà, vice-président exécutif du Parc de Collserola.

“ La biodiversité est le meilleur indicateur de la santé environnementale d’un territoire”. Martí Boada, membre du Comité Scientifique de la fondation abertis.

Molins de Rei, Montcada i Reixach, El Papiol, Sant Cugat del Vallès, Sant Feliu de Llobregat et Sant Just Desvern. Barcelone apporte 14 % des visites, et Sant Cugat et Cerdanyola, 13 % chacune.

Écosystèmes endommagés La plupart des visiteurs accède au parc en transport privé (43 %), à pied (35 %) et à vélo (11 %). Seuls 18 % des Barcelonais arrivent au parc en transport public. Dans d’autres villes, l’orographie favorise le fait que 58 %

des personnes accèdent au parc à pied. Une fois arrivée au parc, la grande majorité des utilisateurs réalise un itinéraire d’aller-retour à pied entre deux points du parc. Certains points connaissent plus de 35.000 déplace-ments par an. La forte pression humaine que reçoit le parc est en train d’endommager ses écosystèmes et certaines espèces qui l’ha-bitent. L’étude doit précisément être un document de travail pour les gestionnaires de Collserola, aidant ces derniers dans leur prise de décisions.

TEXTE Albert Rossell | PHOTOS Parque de Collserola y Josep Loaso

La journée a rempli la Salle Fórum du château de Castellet.

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horizontal de la construction. De nombreuses pierres de taille, voussoirs et chapiteaux de pierre sont touchés par des problèmes de vieillisse-ment et de dégradation. Le monastère a éga-lement des problèmes d’étanchéité de la toiture, particulièrement au niveau de son périmètre et la zone d’évacuation des eaux pluviales.

Dans le cadre de sa politique de Respon-sabilité Sociale Corporative, abertis contribue à l’encouragement et la diffusion des valeurs culturelles, moyennant une attention toute particulière au patrimoine historique. En effet, le Groupe a notamment mené à terme la res-tauration du château de Castellet, à Castellet i la Gornal, ainsi que la conservation de la carrière romaine d’El Mèdol.

En tant que partie de son engagement envers la préservation du patrimoine

historique, le groupe abertis collabore dans les travaux de réaménagement de l’aile est et de l’aile sud du Monastère de Santa Maria de Vall-bona. Habité par des sœurs cisterciennes depuis 850 ans, cet édifice déclaré monument histo-rico-artistique d’intérêt national, est situé à Vallbona de les Monges (Lleida).

En raison du passage du temps, du climat et de différents travaux, l’ensemble du monas-tère s’est détérioré. L’édifice a des problèmes de structures, causés par une déformation pro-gressive engendrée par différentes causes. De même, il présente des fissures au niveau des arcs et des murs en raison du déplacement

La détérioration principalement touche les pierres de taille, voussoirs et chapiteaux de pierre.

abertis collabore dans la restauration de l’historique cloître du Monastère de Vallbona

FONDATION ABERTIS

Monument historico-artistique déclaré d’intérêt national depuis 1931, Santa Maria de Vallbona présente une détérioration en raison du passage du temps, après avoir atteint ses plus de 850 années d’ancienneté

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MARS 2010 LINK abertis 67

La fondation abertis, aux côtés du millénaire de Montserrat

FONDATION ABERTIS

Au cours du 25 novembre dernier, une prière fut célébrée en hommage à la

fin des travaux de restauration des vitraux du Camarin de la Vierge du Monastère de Montserrat. À cette cérémonie assistèrent, entre autres, Josep Maria Soler, abbé du monastère, Sergi Loughney, directeur de la fondation abertis, et Tobías Martínez, direc-teur général d’abertis telecom.

La restauration a été menée à terme grâce à la collaboration de la fondation abertis avec la Fondation Abbaye de Mont-serrat 2025, une entité travaillant pour la célébration du millénaire du sanctuaire.

Les travaux de restauration font partie des préparatifs de la célébration du millénaire du sanctuaire de Montserrat.

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Le Collège des Ingénieurs Civils de la Catalogne (CECCP) et le Royal Auto-

mobile Club de la Catalogne (RACC) ont organisé au cours du mois de janvier dernier un séminaire sur la gestion de l’environnement du trafic, lequel bénéficia de la participation d’abertis autopistas, le CENIT et le Service Catalan du Trafic (SCT). La journée fut orien-tée à exposer les raisons menant les différen-tes parties impliquées à appliquer des critères environnementaux au moment de détermi-ner le système de gestion du trafic.

Durant le séminaire, les expériences et applications les plus significatives furent expliquées, les avantages et inconvénients

Le séminaire analysa l’application de critères environnementaux au moment de déterminer le système de gestion du trafic.

Séminaire sur la gestion environnementale du trafic

ABERTIS AUTOPISTAS

EN

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furent débattus, et il fut décrit la réalité du moment, ainsi que les perspectives d’appli-cation dans un futur.

L’exposition d’abertis autopistas a introduit la gestion des autoroutes en tant que gestion environnementale, où les res-sources destinées à la surveillance, le contrôle et la gestion des incidences sont placées comme facteurs-clé pour le maintien de la fluidité du trafic. Il fut souligné la sensorisa-tion de l’infrastructure et des panneaux de messagerie variable en tant qu’interface avec l’utilisateur.

Par ailleurs, et en ce qui concerne les systèmes de péage, le projet de transformation du péage ouvert en péage fermé a été exposé, ainsi que les programmes de réduction asso-ciés aux systèmes de paiement OBE.

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abertis a participé au cours du mois de janvier dernier à une rencontre organisée

par la Direction Générale du Trafic (DGT), la Fon-dation espagnole pour la sécurité routière (FES-VIAL) et l’Institut national de sécurité et d’hygiène dans le travail (INSHT), au cours de laquelle il fut analysé la problématique des accidents de travail par accident de la route et les clés pour l’amélio-ration de leur prévention. 12 entreprises partici-pèrent, parmi lesquelles abertis autopistas qui présenta des expériences en sécurité routière dans le cadre de la prévention des risques du travail, en soulignant l’engagement envers le bien-être des employés et l’incorporation de la sécurité routière dans ses plans de formation à travers des cours de conduite sûre et des modu-les de sécurité routière, entre autres.

L’exposition Réseau d’infrastructuresprésente les bienfaits sociaux de l’implantation d’une série d’infrastructures prévues dans un futur immédiat.

Depuis le mois de novembre dernier, l’Agence de Parrainage et de Mécénat

de la Generalitat (Gouvernement régional de la Catalogne) organise au Palau Robert de Barcelone l’exposition Réseau d’Infrastructu-res, au sein de laquelle le groupe abertis a une représentation importante. Il s’agit d’une exposition sur tout ce qui a été réalisé, ce qui est en train d’être réalisé et ce qui se fera en matière d’infrastructures.

Les contenus de l’exposition tournent autour du bienfait social que signifie l’implan-tation, sur notre territoire, d’une série d’infras-tructures prévues dans un futur immédiat, à moyen terme ou dans un horizon de temps plus lointain. L’audiovisuel a été l’outil choisi pour transmettre aux visiteurs le discours de l’exposition présenté sous forme d’une journée dans la vie d’une citoyenne catalane qui, à certains moments, utilisera les différents réseaux d’infrastructures.

La Guardia Civil (gendarmerie espagnole) de la Communauté de Valencia et aumar

ont signé un Protocole de Collaboration en vue de rendre plus étroite encore la coopération de la compagnie avec les Forces de sécurité de l’État, et dont le but essentiel est d’améliorer la sécurité citoyenne sur l’autoroute AP-7 Tarragona-Valen-cia-Alicante et, en particulier, dans les aires de service de Sagunto, La Safor, La Plana, Benicarló, La Ribera et La Marina. Ce nouveau projet inno-vant, permettant en outre la gestion efficace des dernières technologies, met en relief la volonté des deux parties de coordonner et rassembler leurs efforts, en vue d’améliorer la sécurité des utilisateurs des autoroutes.

Dans ce sens, aumar, tout comme les autres concessionnaires d’autoroutes du groupe abertis, se retrouve impliquée dans le déve-loppement constant de mesures comprenant une plus grande sécurité sur les autoroutes.

‘La Sécurité Routière au sein de l’Entreprise Bonnes Pratiques’

ABERTIS AUTOPISTAS

Exposition au Palau Robert

ABERTIS

Amélioration de la sécurité au aumar

AUMAR

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abertis se situe parmi les 22 entrepri-ses espagnoles ayant obtenu une place

sur le podium de chacun de ses secteurs, au sein de l’annuaire relatif à la responsabilité sociale élaboré par les consultants britanniques SAAM et PricewaterhouseCoopers.

L’annuaire, intitulé L’investissement dura-ble: le paradigme pour les investisseurs institu-tionnels, mise sur l’investissement intégrant des indicateurs sociaux et environnementaux, et comprend également les meilleures entre-prises pour chacun des 58 secteurs de produc-tion analysés.

Au total, les politiques et stratégies de responsabilité sociale de 392 compagnies ont été étudiées, en attribuant pour chaque secteur des médailles d’or, d’argent et de bronze. Parmi les entreprises espagnoles, Abertis Infraestruc-turas, Gamesa, Iberdrola, Telefónica, Gas Natu-ral, Repsol, Acciona, FCC et Agbar ont obtenu

Ouverture de l’annuaire élaboré par les consultants SAM et PricewaterhouseCoopers.

abertis, parmi les 22 premières entreprises espagnoles dans l’annuaire de durabilité

RSE

EN

BR

EF

la qualifi cation la plus haute. Pour ce qui est des entreprises du secteur du transport indus-triel, Abertis Infraestructuras a obtenu la médaille d’or, sur 25 entreprises des 58 au total. Les consultants ont attribué au total 97 dis-tinctions d’or, 84 d’argent et 65 de bronze.

Le 15 octobre dernier, les Prix Amec ont été célébrés à Barcelone, lesquels au

cours de cette édition ont été attribués au groupe abertis pour avoir contribué à la pro-jection d’une image internationale positive de notre pays. Le secrétaire corporatif d’abertis, Joan A. Margenat, fut la personne chargée de recueillir le prix.

Amec, dont le siège central est établi à Barcelone avec des bureaux à Madrid et à Shan-ghai, est pionner dans l’encouragement de l’internationalisation et l’innovation des entre-prises industrielles, en tant qu’outils indispen-sables, dans un monde globalisé, en vue d’aug-menter leur compétitivité. Avec plus de 200 activités réalisées en 2009 dernier, dont 60 % sont effectuées à l’étranger, Amec soutient l’entreprise à travers ses services et la défense de ses intérêts auprès des organismes patro-naux et politiques compétents.

Le groupe abertis, récompensé par les Prix Amec

PRIX À L’ENTREPRISE

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Le secrétaire corporatif d’abertis, Joan A. Margenat, fut la personne chargée de recueillir le prix Amec attribué à la compagnie.

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INVESTOR’SBILAN BOURSIER 74

Les actions d’abertis ont clôturé le dernier exercice moyennant 31 % à la hausse, suite à l’amélioration

des deux derniers mois

Résultats 2009

abertis consolide son modèle d’affaire

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PRIX ÉCONOMIQUES

Les Prix CFA, organisés par l’Institut CFA (Chartered Financial Analyst) avec le soutien du journal El Economista et Critera CaixaCorp, se centrèrent sur l’analyse lors des éditions antérieure des entreprises Antena 3, Sol Meliá, Banco Santander et Telefónica.

INVESTOR’SLINK

“un grand navire dans une mer tourmentée”Les lauréats du Prix CFA assistèrent à la

présentation des résultats de la compagnie, menée à terme par le présent d’abertis, Sal-vador Alemany, et le directeur général fi nancier, José Aljaro, célébrée à la Bourse de Madrid le 25 février dernier. Les membres de l’équipe gagnante se montrèrent “ très impressionnés par les résultats, et particulièrement par le niveau de croissance de l’Ebitda en 2009”, compte tenu de la conjoncture économique diffi cile de l’exercice dernier. Dans ce sens, Hylke Hertoghs déclara être “satisfait”, car les résultats ont été dans la ligne des prévisions réalisées par son équipe. Il indiqua également que “abertisdoit continuer à croître au cours des prochaines années ; le marché le requiert et la compagnie peut assumer cette croissance grâce à son niveau élevé de génération de cash-fl ow”.

Vision de futurLes Prix CFA, créés il y a très longtemps, ont pour but de découvrir les futurs analystes qui seront chargés de conseiller les investisseurs sur les opportunités d’investissement en bourse, et qui pourraient dans un futur se charger de la gestion de grands patrimoines de fonds d’investissement. Dans des éditions antérieu-res, les entreprises faisant l’objet de l’analyse

Le mois de février dernier a vu la célé-bration de la Ve édition des Prix CFA,

organisés par CFA (Chartered Financial Analyst) et sponsorisés par le journal économique El Economista et Criteria CaixaCorp, au cours de laquelle sept équipes participèrent dans la réa-lisation d’une analyse boursière sur abertis, laquelle fut choisie lors de cette édition du concours comme objet de l’étude.

Pour la deuxième fois dans l’histoire du concours, le prix fut décerné à une équipe de l’Université Carlos III de Madrid, formé par qua-tre jeunes étudiants : Ruta Kmiliauskaite (Litua-nie), Hylke Hertoghs (Pays-Bas), Rebecca Gra-botin (Allemagne) et Martin Zimmermann (Allemagne).

Dans une rencontre avec linkabertis, ces étudiants se sont montrés très satisfaits d’avoir obtenu le prix, et fi rent part des bonnes sen-sations que leur a suscitées l’étude d’une compagnie comme abertis. “Il s’agit d’une compagnie très complexe –indiquent-ils–, car elle dispose de différentes sections d’affaire et une diversifi cation géographique très large, ce qui complique l’analyse”. Les membres de l’équipe gagnante indiquèrent qu’il s’agit d’une entreprise dont les défi s de futur sont nom-breux. Dans ce sens, un de ses membres, Rebecca Grabotin, osait défi nir abertis comme

abertis, objet d’une étude lors des Ve Prix CFA d’analyse boursière

Concours universitaire

L’équipe de l’Université Carlos III de Madrid obtient le premier prix et défendra son étude lors du concours européen qui sera célébré à Istanbul (Turquie)

TEXTE ET PHOTOS abertis

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INVESTISSEMENT DE FUTUR

Les prix CFA sont nés dans le but de découvrir de futurs analystes et de possibles gestionnaires de fonds d’investissement.

PROJECTION MONDIALE

L’équipe gagnante participera au concours à l’échelle européenne, à Istanbul, et si elle gagne, au concours mondial à Hong Kong.

furent Antena 3, Sol Meliá, Banco Santander et Telefónica.

Prochains défisL’équipe gagnante participera également à un concours à l’échelle européenne, lors de la ronde suivante des prix qui seront célébrés à Istanbul (Turquie). Ensuite, si cette dernière parvient à s’imposer dans le concours européen, elle aura la possibilité de voyager à Hong Kong (Chine), où se tiendra le concours mondial. “Nous serons confrontés à des concurrents très forts à Istanbul, toutefois nous sommes motivés par le fait de nous sentir fiers du travail que nous présentons, que nous en ressortions gagnants ou non”, expli-

que Rebecca Grabotin. “Nous souhaitons profi-ter de l’expérience d’être présents à ce concours, et si nous gagnons, tant mieux”, précise Ruta Kmiliauskaite. Elle indique également qu’ “en Turquie, la partie des questions du jury sera plus importante, car ce dernier souhaitera approfon-dir dans la compagnie, car à la différence du jury espagnol, il ne la connaît pas. Il sera valorisé la confiance que nous transmettrons et la sécurité dans nos réponses aux questions”.

Dans l’attente du concours à Istanbul, les gagnants envisagent leur avenir en tant qu’ana-lystes, bien que “pas pour toujours, mais bien comme une expérience temporaire, car il s’agit d’un travail très dur”, affirment-ils.

— 1 —Photo de famille des sept équipes participantes.— 2 —Ruta Kmiliauskaite, Rebecca Grabotin, Martin Zimmermann et Hylke Hertoghs, membres de l’équipe gagnante, avec José Aljaro, directeur général financier d’abertis (au centre).

1

ABERTIS DOIT CONTINUER DE CROÎTRE DANS LES ANNÉES

SUIVANTES, LE MARCHÉ LE DEMANDE ET LA COMPAGNIE PEUT L’ASSUMER

GRÂCE À SON HAUT NIVEAU DE GÉNÉRATION DE ‘CASH FLOW’’”

Hylke Hertoghs

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1

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ÉLAN MONDIALINVESTOR’S

LINK

Durant la dernière décennie, l’action aber-tis n’a clôturé qu’une seule année en négatif, ce qui prouve sa valeur défensive et son grand attrait à long terme (au cours des 10 dernières années, les actions d’abertis se sont revalorisées de 165 %, sans tenir compte des dividendes).

Aux côtés de ses investisseurs Le département des Relations avec les Inves-tisseurs conçoit et exécute la stratégie de communication envers les marchés financiers nationaux et internationaux, en maintenant leur interlocution permanente avec des ana-lystes et investisseurs. À travers la communi-cation et l’explication des principales stratégies d’affaire, organisationnelles et opérationnelles d’abertis, les nouveaux éléments sont fournis en vue de contribuer à l’établissement correct du prix de l’action.

Le département se fixe en tant que défi quotidien l’accessibilité et le contact direct avec la compagnie, ainsi que l’efficacité de fournir des informations en temps utile et d’essayer de répondre de manière efficace aux questions posées par la communauté d’ana-lystes et d’investisseurs.

Pour atteindre cet objectif et adapter cette information aux besoins de tous les col-lectifs, abertis développe une politique de communication active et large comprenant :

L’Ibex 35 a augmenté de 29,84 % en 2009, étant le deuxième meilleur exer-

cice boursier des 10 dernières années. Cette évolution se produit dans un contexte écono-mique en Espagne moyennant des chiffres de PIB négatifs et une perspective de sortie de la récession plus tardive que dans d’autre pays où les indicateurs boursiers ont connu une renta-bilité inférieure. Les raisons de ce comportement différentiel résident dans les caractéristiques du groupe de compagnies faisant partie du groupe de sélection, compagnies internationa-les dont le chiffre d’affaire est réalisé en bonne mesure sur des marchés extérieurs, tel que le cas d’abertis. Les actions d’abertis ont clôturé l’exercice moyennant une revalorisation de 31 %, à un prix de 15,72 euros.

Attrait à long termeTout au long de l’année, le prix minimum de fermeture a été marqué le 6 mars, en dessinant une tendance de descente dans la cotisation, telle que celle menée à terme par le marché. Ce trimestre a enregistré des descentes du tra-fic comme il n’en avait jamais eu dans le passé, que le marché a déduit rapidement. À partir de ce moment, la tendance fut à l’amélioration de trimestre en trimestre, jusqu’à atteindre un maximum de fermeture le 19 octobre, lorsque la clôture fut réalisée à 15,965 euros.

abertis sur le marché des valeurs durant l’exercice 2009

Bilan annuel

Les actions d’abertis ont clôturé le dernier exercice moyennant une revalorisation de 31 % grâce à l’amélioration vécue au cours des deux derniers trimestres

TEXTE ET PHOTOS abertis

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DURANT LA DERNIÈRE

DÉCENNIE, L’ACTION ABERTIS

N’A CLÔTURÉ D’UNE SEULE

ANNÉE EN NÉGATIF, CE

QUI PROUVE SA VALEUR

DÉFENSIVE ET SON GRAND

ATTRAIT À LONG TERME

EN 2009, IL A ÉTÉ

MAINTENU UN NIVEAU

ÉLEVÉ D’ACTIVITÉ AVEC

DES INVESTISSEURS

INSTITUTIONNELS ET

ANALYSTES FINANCIERS

EN EUROPE, AUX ÉTATS-

UNIS ET EN AUSTRALIE

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En 2009, abertis a célébré 241 réunions dans 25 villes à travers le monde, aux côtés de 249 institutions d’investissement.

TRAJECTOIRE À LA HAUSSE

Au cours des 10 dernières années, les actionsd’abertisont été revalorisées de 165 %, sans tenir compte des dividendes.

des réunions avec des investisseurs institu-tionnels et des analystes financiers, des confe-rence calls, des réunions avec des actionnaires, la revue de l’actionnaire, ainsi qu’un call cen-ter et un site web mis à jour en permanence.

En 2009, il a été maintenu un niveau élevé d’activité avec des investisseurs institutionnels et des analystes financiers à travers différentes réunions dans les sites financiers les plus impor-

tants d’Europe, des Etats-Unis et d’Australie, ce qui est exigé par la globalité et la diversification de la base d’actionnariat du Groupe.

Tout au long de l’année 2009, 214 réu-nions ont été tenues avec 249 institutions d’investissement (gestionnaires) dans 25 vil-les, certaines d’entre elles ayant été réalisées en plusieurs occasions.

Campagne de road-showsMalgré le fait d’avoir été une année présentant des trafics négatifs sans pareils, moyennant des perspectives macro-économiques égale-ment négatives, et particulièrement pour le marché espagnol, les analystes ont maintenu majoritairement leur recommandation d’ache-ter abertis.

Au 31 décembre 2009, le nombre total d’entités réalisant, de manière active et récur-rente, des rapports d’analyse de couverture d’abertis s’élevait à 28, dont 61 % avaient des recommandations d’acheter en décembre 2009, tandis que les recommandations de maintenir et infrapondérer se situaient à 32 % et 7 %, respectivement.

Conjointement à la campagne intensive de road-shows menée à terme et le contact constant avec les analystes, l’axe central de la communication avec des investisseurs et ana-lystes constitue les présentations trimestrielles des résultats de la compagnie. C’est à ce moment que le Département des Relations avec les Investisseurs réalise un effort particu-lier de communication dans lequel il combine l’élaboration du rapport trimestriel des résultats moyennant un enregistrement à la CNMV et la réalisation de conference calls dans laquelle l’équipe de gestion analyse les résultats obtenus. Il convient d’ajouter à cela que, pour les résultats annuels, la haute direction de la compagnie se déplace à la Bourse de Madrid afin de présenter ces résultats sur place.

Attention personnaliséePour ce qui est de la relation avec les 80.000 actionnaires non institutionnels que la compa-gnie possède approximativement, celle-ci est prise en charge par le Bureau de l’Actionnaire, lequel est en outre responsable d’élaborer et implanter les programmes d’information dans différentes villes espagnoles, ainsi que d’accor-der une attention personnalisée à toutes les voies de communication dont disposent les actionnaires non institutionnels.

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15,72Prix auquel les actions d’abertisont clôturé l’exercice 2009.

Évolution abertis vs Ibex 35 (base 30/12/04 = 100)

Cotisation abertis Íbex 35

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INVESTOR’SLINK

RECETTES PAR SECTEURS

RésultatsJanvier-décembre 2009*

Le bénéfice net d’abertis croît de 5,6 % tout au long de l’exercice pour atteindre les 653 millions d’euros.

653Millions d’euros à titre de bénéfice net en 2009 (+5,6 %).

Les secteurs des autoroutes et des télécommunications ont réalisé la plupart des recettes tout au long de l’année 2009.

AUTOROUTES 74%TÉLÉCOMMUNICATIONS 14%

AÉROPORTS 7%PARKINGS 4%

LOGISTIQUE 1%

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3.935Rentrées d’exploitation d’abertis en 2009 (+6,9 %), en millions d’euros.

sur l’évolution des frais opérationnels et un renforcement du périmètre.

Solide position financièreDe même, abertis maintient une solide position financière lui procurant un avantage compétitif dans un milieu encore toujours marqué par l’incertitude économique.

Les résultats d’abertis en 2009 indi-quent des croissances dans les princi-

paux postes –recettes, Ebtida et bénéfice net– et consolident un modèle d’affaire et une stratégie durable de diversification et d’internationalisation. Le Groupe clôture un exercice marqué par la forte génération de caisse, des frais financiers contenus, le contrôle

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APPORTS PAR SECTEURS

GÉNÉRATION DE RENTRÉES

2009 (Mn €)RECETTES EBITDA

Autoroutes 2.923 2.068

Télécommunications 541 219

Aéroports 278 97

Parkings 150 55

Logistique 30 12

ESPAGNE 52%FRANCE 35%

ROYAUME-UNI 4%CHILI 3%

AUTRES 6%

Pays de l’UE:

MARS 2010 LINK abertis 77

LES RENTRÉES

D’EXPLOITATION EN 2009

S’ÉLÈVENT À 3.935 MILLIONS

D’EUROS (+6,9 %)

LE RÉSULTAT BRUT

D’EXPLOITATION (EBITDA)

A ATTEINT DURANT CETTE

ANNÉE 2.435 MILLIONS

D’EUROS (+7,9 %)

Le 25 février dernier, les résultats de la compagnie ont

été présentés auprès de la Bourse de Barcelone.

(*)Résumé des résultats présentés auprès de la Commission Nationale du Marché des Valeurs (CNMV). La version complète peut être consultée sur www.abertis.com,dans la section Relation avec les Investisseurs ou demandée par téléphone au Service à l’Actionnaire au numéro 902 30 10 15.

Le montant total maximum destiné au paiement du dividende s’élève, pour l’exercice 2009, à 422,3 millions d’euros (chiffre supposant une augmentation de 5 % par rapport à 2008).

Le trafic sur l’ensemble du réseau reflète une diminution de 3,2 % pour cette période (-5,1 % dans le premier semestre et -3,8 % dans les neuf premiers mois de 2009), ce qui confirme la tendance à la stabilisation. sanef,en France, a clôturé l’exercice moyennant le même trafic qu’en 2008, et a enregistré des IMDpositifs au cours du deuxième semestre.

Points-clé50 % des recettes et 46 % de l’Ebitda sont générés en dehors de l’Espagne ; 26 % du chiffre d’affaire provient de la diversification.

L’incorporation de nouveaux actifs (autoroutes au Chiliet en Espagne) renforce le périmètre de consolidation. Les investissements en expansion dépassent le milliard d’euros.

Solidité financière, renforçant l’avantage compétitif dans la conjoncture actuelle.

93 % de la dette est à long terme, 84 % à taux fixe ou fixé moyennant couvertures, et 56 % est une dette sans recours. Le coût moyen a diminué de 0,7 %.

abertis maintient le rating le plus élevé du secteur (a-) et a réalisé en 2009 une émission d’obligations d’1 milliard d’euros, ce qui a permis de remplacer la dette à court terme par une dette à long terme et rationnaliser l’échéancier de l’encours de la dette du Groupe.

Le Conseild’Administration d’abertis convoquera l’Assemblée Générale des Actionnaires le 27 avril prochain.

Le Conseil d’Administration a accordé de proposer à l’Assemblée, outre l’augmentation du capital libéré, un dividende complémentaire de 2009 de 0,30 euros bruts par action qui, ajouté à l’acompte sur dividende distribué le mois d’octobre dernier, représente un dividende total pour l’exercice 2009 de 0,60 euros bruts par action.

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— 1 —Le président d’abertis, Salvador Alemany (au centre), avec José Aljaro, directeur général financier du Groupe (à droite), et le secrétaire général de l’IEAF,Rafael Sarandeses (à gauche). — 2 —Le président d’abertis, Salvador Alemany, durant sa comparution lors de la présentation des résultats. — 3—José Aljaro, directeur général financier d’abertis.— 4—Public présent lors de la présentation des résultats le 25 février dernier à la Bourse de Madrid.

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À ces facteurs, vient s’ajouter la modé-ration du rythme de descente du trafic sur les autoroutes du Groupe, ce qui confirme la tendance déjà indiquée vers la fin du premier semestre 2009. Cette tendance devient plus évidente dans le cas de sanef, en France, gérant presque la moitié du réseau d’abertiset ayant enregistré des IMD positifs au cours du deuxième semestre.

Recettes d’exploitationLes recettes d’exploitation d’abertis en 2009 s’élèvent à 3.935 millions d’euros, c’est-à-dire 6,9 % de plus qu’au cours de l’exercice anté-rieur. Sanef apporte 1.413 millions d’euros (36 % du total des rentrées) dans ce poste. 48 % des recettes d’exploitation du groupe abertis ont été générées en dehors de l’Es-pagne, et proviennent principalement de la France, du Royaume-Uni et du Chili.

Du montant total des recettes, 74 % ont générées par l’activité des autoroutes, tandis que 14 % correspondent au secteur des infrastructures de télécommunications et 7 % à celui des aéroports. Le secteur des parkings apporte 4 %, tandis que les parcs logistiques, 1 %.

Résultat brut d’exploitationLe résultat brut d’exploitation (Ebitda) a atteint, en 2009, 2.435 millions d’euros (+7,9 %), tandis que le résultat net d’exploitation (Ebit) s’est situé à 1.483 millions d’euros (+2,4 %).

Le groupe abertis a atteint un bénéfice net de 653 millions d’euros (+5,6 %) au cours de l’exercice 2009.

2009. Résumé

1ER TRIMESTRE

saba obtient la gestion d’une zone de stationnement pour camions à Arasur, Álava (194 places) et du parking de l’Hôpital de Mataró (630 places).

Un consortium, dans lequel sanef détient des participations, obtient un nouveau contrat de télépéage en Slovaquie, lequel prévoit la mise en marche du système et son exploitation ultérieure pour 13 ans, à partir du 1er janvier 2010.

Le groupe sanef vend à Hub Telecom la société Masternaut, dans laquelle il détenait 96,58 % de participations.

L’Assemblée Générale Ordinaire d’abertisapprouve les comptes annuels individuels et consolidés de l’exercice 2008, la distribution d’un dividende complémentaire de 0,30 euros par action et l’augmentation de capital libérée par incorporation de réserves d’une nouvelle action pour toutes les 20 anciennes.

Investissements (millions d’euros)

INVESTISSEMENT OPÉRATIONNEL INVESTISSEMENT EXPANSION

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Résultat financierLe résultat financier au 31 décembre 2009 a été de -573 millions d’euros. Les résultats par mise en équivalence supposent en 2009 un apport de 78 millions d’euros, en prove-nance principalement de la participation d’Eutelsat.

Au cours de l’exercice 2009, abertis généra un cash-flow (avant investissements et divi-dendes) de 1.550 millions d’euros (+9,4 %).

Le personnel moyen d’abertis en 2009 compte 12.484 employés, dont 59 % tra-vaillent en dehors de l’Espagne.

Bilan et investissementsLes actifs totaux d’abertis atteignent, au 31 décembre 2009, 24.637 millions d’euros et le patrimoine net s’élève à 5.762 millions d’euros.

Les investissements du Groupe en 2009 s’élèvent à 1.394 millions d’euros, dont 1.161 millions d’euros (83 %) furent destinés à l’expansion et 233 millions d’euros à l’inves-tissement opérationnel.

L’investissement le plus significatif en expansion fut destiné à la section d’affaire des autoroutes ; il n’est autre que l’acquisition à Citi pour 605 millions d’euros d’un ensem-ble de participations d’Itínere dans différentes sociétés en Espagne et au Chili dont abertisétait déjà actionnaire. Les autres investisse-ments en expansion dans le secteur des autoroutes correspondent principalement aux nouvelles constructions de sanef (170 millions d’euros) et l’élargissement de l’auto-route AP-7, ainsi que le prolongement de

Bénéfice net (millions d’euros)

2ÈME TRIMESTRE

Le paiement du dividende complémentaire 2008 de 0,30 euros par action est réalisé pour un montant total de 201,1 millions d’euros.

sanef-saba Parkings France obtient sa première concession d’une zone de stationnement en France (Paris) de 426 places pour une période de 12 ans.

abertis réalise l’augmentation de capital libérée approuvée au mois de mars pour un montant de 100,5 millions d’euros. Cela suppose l’émission de 33,5 millions de nouvelles actions, moyennant une proportion d’1 nouvelle action pour toutes les 20 anciennes, et situe le capital social d’abertis à 2.111.536.524 euros moyennant 703.845.508 actions.

abertis réalise l’achat de participations d’Itínere en Espagne et au Chili. Suite à l’opération, abertis contrôle 100 % d’avasa en Espagne, et d’elqui et gesa au Chili, où elle obtient le contrôle de rutas del pacífico, rutas IIet operadora del pacífico,moyennant 78,9 %.

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4ÈME TRIMESTRE

saba obtient la concession de la gestion de la zone bleue du port de Blanes (225 places) pour une période de trois ans, et la gestion des parkings des aéroports de Tenerife Sur (2.460 places), Almería (830 places), et Pamplona (502 places), tous ces derniers pour une durée initiale de trois ans prorogeables à deux ans.

sanef signe un accord avec le Gouvernement français, le Plan Relance, en vue de prolonger à un an de plus les deux concessions du groupe sanef (sanef et sapn), jusqu’en 2029. Pour sa part, le groupe sanefinvestira 250 millions d’euros dans son réseau d’autoroutes sur trois ans dans l’implantation d’améliorations supplémentaires, principalement environnementales.

3ÈME TRIMESTRE

saba obtient la gestion du parking d’un centre commercial à Andorre (600 places) pour une période de cinq ans, et du parking de l’aéroport de Reus (983 places), et acquiert une zone de stationnement au centre de Santiago de Chile (304 places), en concession jusqu’en 2037.

abertis maintient sa présence un an de plus et pour la quatrième année consécutive dans les indices de durabilité Dow Jones Sustainability Index World, à l’échelle mondiale, et dans le Dow Jone Sustainability Index Stoxx, au niveau européen.

sanef-saba Parkings France obtient sa première concession pour une période de 14 ans d’une zone de stationnement à Paris de 650 places.

abertis réalise le paiement d’un acompte sur le dividende de l’exercice 2009 pour un montant total de 211,2 millions d’euros, ce qui représente un montant brut de 0,30 euros par action.

abertis clôture une émission d’obligations d’1 milliard d’euros moyennant une échéance à sept ans.

Dividendes totaux (millions d’euros)

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COMPTE DE RÉSULTATS2009 (Mn € NIIF)

DEC DEC VAR.2009 2008

Recettes d’exploitation 3.935 3.679 6,9%

Frais d’exploitation -1.500 -1.424 5,4%

Ebitda 2.435 2.256 -7,9%Dotation amortissement -952 -807 17,9%

Résultat d’exploitation 1.483 1.448 -2,4%Résultat financier -573 -548 4,5%

Résultat p. équivalence 78 79 -1,0%

Résultat avant impôts 988 979 1,0%Impôts sur les sociétés -266 -294

Résultat de l’exercice 722 685 -5,4%Intérêts minoritaires -69 -67

Résultat actionnaires de la société 653 618 -5,6%

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l’autoroute C-32 mené à terme par acesa(101 millions d’euros).

Sont également en expansion les inves-tissements menés à terme dans le secteur des télécommunications (194 millions d’euros) destinés principalement au déploiement de la TNT et à la construction de satellites par Hispasat. Pour ce qui est du secteur des par-kings (35 millions d’euros), l’expansion se pro-duit en Italie, au Chili, en Espagne et à l’entrée en France, moyennant la concession de deux zones de stationnement à Paris ; en ce qui concerne les parcs logistiques (29 millions d’euros), l’expansion provient du développe-ment des parcs de Séville, Lisbonne et du Chili.

Structure de la detteAu 31 décembre 2009, la dette nette d’aber-tis diminue par rapport aux neufs premiers mois de l’an et se situe à 14.590 millions euros. Du total de la dette, 56 % ont été constitués moyennant garantie des projets mêmes (sans recours). 93% de la dette est à long terme et 84 % à taux fixe ou fixé moyen-nant couvertures. Le coût moyen de la dette est de 4,56 % (5,25 % au cours de l’année antérieure) et l’échéance moyenne est de 7,2 années.

LES ACTIFS TOTAUX

D’ABERTIS S’ÉLÈVENT

A`24.367 MILLIONS D’EUROS

ET LE PATRIMOINE NET,

À 5.764 MILLIONS

LES INVESTISSEMENTS,

DURANT CETTE PÉRIODE,

S’ÉLÈVENT À UN MONTANT

TOTAL DE 1.394 MILLIONS

D’EUROS

EN 2009, LA DETTE NETTE

D’ABERTIS DIMINUE PAR

RAPPORT AUX NEUFS

PREMIERS MOIS DE L’AN

ET SE SITUE À 14.590

MILLIONS D’EUROS

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