Maladies de soins et

rares: premieres cartes soig n a nts-patients

p revues au Plan national Maladies rares 2005-2008, les premieres cartes

personnelles de soins et d'information de maladie rare ont ete publiees cet etc. I-'-Iaborees par la Direction gene-

rale de la Sante avec les profession- h~'/b:'mahb~s ct co,'~s:.zls

C

nels de sante et les associations de patients,

elles sont destinees & ameliorer la prise en

~ harge globale : diagnostic

: clinique et biologique,

~ i t raitement et suivi, la coor- dination des soins entre le medecin specialiste et les autres professionnels

de sante, notamment en situation d'urgence. Les six premieres cartes concernent :

~ . ~ / ~ mucoviscidose, drepanocy-

: ~ .... tose, hemophilie, osteogenese

imparfaite (dite maladie des os .... de verre), syndrome de Marian,

maladies neuromusculaires.

mises au secret medical, elles comportent

un volet soins, destine aux professionnels de

sante, et un volet informations et conseils, destine au patient et entourage. Celui-ci pre-

sente sa carte au professionnel de sante & chaque visite, afin de permettre une meilleu- re coordination des soins

D'autres cartes de maladies rares sortiront

en 2006 afin de repondre aux besoins des malades dent la prise en charge, tres speci-

fique, le justifie. )~ terme, les informations

contenues dans les cartes devront s'integrer dans le dossier medical personnel.

J.-M. M.

Tres attendues par tes malades et les

professionnels de sante, elles restent la

propriete du patient. Confidentielles, sou- Source." DG% M/ssion des m6d/carnents orphe/ins et AFSSAPS

Le DDT revient en grace PrOs de trente ans apr&s une recommandation bann)~Sa,~.~. /e DDT en rant qu'insecticide courant clans/es Iogements, notamment darts/es zones infect#es par le moustique vecteur du parasite du pa/udisme, I 'OMS annonce que son uti/isation peut dtre recommand6e de nouveau, non seulement dans /es zones d'end#mie mais ##alement dans les r6gions ~ haut degr6 de transmission.

C e ,, retour en gr&ce ,, du dichloro-diphe- nyl-trichlorethane repose sur des evi-

dences claires, selon les experts du programme

VIH/tuberculose/paludisme de I'OMS. Le recours dans les Iogements & I'IRS (indoor residual spraying : pulverisation de produits

remanents) apparaff desormais utile & reduire le nombre des contaminations dues aux insec- tes vecteurs. Get usage domestique s'est mon- tre coat/efficace et le DDT ne presente pas

de risque pour la sante Iorsqu'il est utilise cor- rectement.

commen(;a & chercher d'autres moyens de lutte

vectorielle. Mais depuis, des essais ont permis de montrer que le bon usage de I'insecticide

ne presentait aucun risque biologique ni pour la sante humaine ni pour la sante animale.

Ainsi, ,,Fun des meilleurs outils que nous ayons contre le paludisme est FIRS : sur la douzaine

d'insecticides que I'OMS a approuves car sQrs pour I'IRS, le plus efficace est le DDT,,, sou- ligne le Dr Arata Kochi, directeur du Programme mondial paludisme de I'OMS.

On rappelle que cet usage etait promu par

I'OMS jusqu'au debut des annees 1980, quand des preoccupations croissantes pour la sante et I'environnement firent supprimer le DDT. On

L'IRS consiste en I'application d'un insecti- cide de Iongue duree d'action sur les murs et le toit des Iogements, dans les Iocaux abritant des animaux domestiques, de fa(;on & obtenir

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la destruction des insectes vecteurs qui se

posent sur ces surfaces.

En fait, I'usage d'un produit remanent comme le DDT revient & dresser un ,, filet sur I'habita- tion entiere pour une protection around the clock,, (24 h sur 24), a declare un senateur

americain, qui n'a pas m&che ses mots : ,, Fina- lement, avec le leadership sans ambigdft6 de

I'OMS darts cette affaire, nous pouvons met- tre (enfin) de c6te science et mythes sans valeur.., qui ont assure soutien et confort & nos vrais ennemis - les moustiques (et non le

DDT - NDLR) - qui menacent la vie de plus de 300 enfants chaque annee ,,.

J.-M. M.

Revue Francophone des Laboratoires, septembre 2006, N ° 385 9