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Manuel pour l'étude des racines grecques et latines by Anatole Bailly; Egger Review by: H. d'Arbois de Jubainville Revue Archéologique, Nouvelle Série, Vol. 20 (Juillet à Décembre 1869), pp. 156-160 Published by: Presses Universitaires de France Stable URL: http://www.jstor.org/stable/41736651 . Accessed: 21/05/2014 03:17 Your use of the JSTOR archive indicates your acceptance of the Terms & Conditions of Use, available at . http://www.jstor.org/page/info/about/policies/terms.jsp . JSTOR is a not-for-profit service that helps scholars, researchers, and students discover, use, and build upon a wide range of content in a trusted digital archive. We use information technology and tools to increase productivity and facilitate new forms of scholarship. For more information about JSTOR, please contact [email protected]. . Presses Universitaires de France is collaborating with JSTOR to digitize, preserve and extend access to Revue Archéologique. http://www.jstor.org This content downloaded from 194.29.185.73 on Wed, 21 May 2014 03:17:36 AM All use subject to JSTOR Terms and Conditions

Manuel pour l'étude des racines grecques et latinesby Anatole Bailly; Egger

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Manuel pour l'étude des racines grecques et latines by Anatole Bailly; EggerReview by: H. d'Arbois de JubainvilleRevue Archéologique, Nouvelle Série, Vol. 20 (Juillet à Décembre 1869), pp. 156-160Published by: Presses Universitaires de FranceStable URL: http://www.jstor.org/stable/41736651 .

Accessed: 21/05/2014 03:17

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BIBLIOGRAPHIE

Manuel pour l'étude des racines grecques et latines, avec une liste des principaux dérivés français, précédé de notions élémentaires sur la phonétique des langues grecque, latine et française, par Anatole Bailly, ancien élève de l'Ecole normale supérieure, professeur agrégé au lycée impérial d'Orléans; ouvrage publié sous la direction de M. Egger, membre de l'Institut, professeur de littérature grecque à la faculté des lettres de Paris. - Paris, Durand et Pedone-Lauriel, 1869, in-12, v et 504 pages. La grammaire comparée des langues indo-européennes est encore chez

nous une étrangère. Ce n'est pas qu'elle soit au-dessus des forces de l'in- telligence française : les travaux d'Eugène Burnouf et de M. Ad. Regnier joignent à une science égale à celle des premiers maîtres de l'Allemagne un ordre et une clarté d'exposition qu'on ne trouve pas toujours unis à la science de l'autre côté du Rhin. Mais ces deux éminents philologues sont restés à peu près sans disciples, et les idées nouvelles au culte desquelles ils ont consacré une partie de leur vie ne se sont pas vulgarisées chez nous. La conscience que nous avons de notre supériorité littéraire nous fait mépriser le reste. L'esthétique nous semble en général le but unique de l'enseignement secondaire et supérieur, et nous continuons à répéter, dans les meilleurs termes du monde, des doctrines grammaticales qui valent celle de l'immobilité de la terre en astronomie, et qui nous mettent au niveau des médecins si longtemps obstinés à nier la circulation du sang.

Le premier qui ait cherché à vulgariser les doctrines nouvelles est M. Egger. Cet éminent helléniste, en même temps un des premiers lati- nistes de notre temps, n'a pas cru déroger en écrivant à l'usage des éco- liers ses Notions élémentaires de grammaire comparée. Depuis il a été publié en France quelques ouvrages qui, nous l'espérons, finiront par y répandre un peu le même ordre de connaissances ; telles sont la traduction de la Grammaire comparée de Bopp, par M. Bréal, celle des Leçons sur la science du langage de M. Max Muller, par MM. Harris et G. Perrot ; la Grammaire comparée des langues classiques de M. Baudry. L'apparition de ces livres est le signe de temps meilleurs, mais ces livres sont trop peu élémen- taires pour exercer immédiatement en France une influence sensible sur l'enseignement classique.

L'ouvrage de M. Bailly peut donner des espérances plus satisfaisantes. Si quelques parties du traité de phonétique par lequel l'auteur a commencé sont peut-être trop développées pour la patience et l'intelligence des élè-

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BIBLIOGRAPHIE. 157

ves, on n'y trouve, ce nous semble, rien qui dépasse ce que Ton devrait pouvoir exiger des maîtres. La propagation de ces doctrines se fera d'une manière plus ou moins rapide. Les uns se les assimileront plus vite, d'autres plus lentement; d'autres regimberont contre elles ; mais elles seront familières à la génération qui nous suit.

M. Bailly a divisé son livre en trois parties. Après une courte introduc- tion, vient la phonétique partagée en deux sections : Io phonétique grecque et latine; 2° phonétique française. Ensuite arrive le recueil des racines grecques, suivies chacune de sa forme latine quand elle existe, et des dérivés grecs, latins et français. La troisième partie est un recueil de thèmes que l'on ne peut sûrement rattacher à aucune racine. Trois index terminent le volume.

L'auteur n'a pas eu la prétention de faire des découvertes. Il se borne en général à résumer des notions exposées la plupart dans des ouvrages allemands ou dans des publications françaises trop développées pour trouver des lecteurs qui ne soient pas savants de profession. Il n'y a en général à critiquer dans son livre que de petits détails, et môme un bon nombre de ces détails doivent être rangés dans la catégorie des fautes d'impression. Ces légères taches s'effaceront dans une seconde édition.

P. 18. - M. Bailly donne le nom des langues celtiques. Il parle de celles que Zeuss appelle bretonnes, que M. Max Muller désigne par le mot Kymric ; it ne dit rien de celles que ce dernier savant a désignées par le terme générique de Gaedhelic (1).

P. 24, ligne 30. - Au lieu d'« italienne,» lisez » latine». La doctrine déve- loppée à la fin de cette page et dans la suivante me paraît un peu hasar- dée. Il n'est nullement démontré que les différences qui séparent la phonétique latine de la phonétique française soient dues à l'influence gauloise. Ce que nous savons de la phonétique gauloise ne me semble pas justifier cette théorie.

P. 26. - Il n'est pas exact de dire que la langue française soit issue de la fusion de nos dialectes provinciaux. La langue française est le dialecte de l'Ile de France; ce dialecte a obtenu une prépondérance littéraire identi- que à la prépondérance politique acquise par la province où il était parlé.

P. 29. - Il est bien vrai que Y è sanscrit est ordinairement issu d'une diphthongue primitive; mais dans quelques cas il paraît être l'équivalent d'un d long. (Voyez Corssen, Aussprache, 2e édition, I, 391.)

P. 30, ligne h - Au lieu de janu lisez g'ànu; la môme coquille se trouve aux pages 33 et 70. A la page 462, ce mot sanscrit est écrit gànu avec un g initial au lieu d'un g'

Dans la note de la môme page et aux pages 39 et 40, on ne voit pas expliqué très-clairement quelle était la valeur de 1'> grec à l'époque clas-

(1) Lectures on the science of the language, 5* édition, p. 218; traduction, p. 245.

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158 REVUE ARCHÉOLOGIQUE.

sique. M. Curtius, SchulgrammaUk , 8e édition, § 1, p. 3; § 24, p. 8; Erlœuterungen, p. 24, s'exprime plus nettement.

P. 36, 1. 24. - Au lieu de catvâras, lisez c'atvâras. La môme faute se trouve p. 61, 96, 105, 133. A la page 455, n° 27, le même nom de nom- bre sanscrit a été écrit d'une autre manière qui n'est pas plus exacte : hatvâras.

P. 44, 1. 7. - Au lieu de o, lisez ot. P. 52, 1. 19. - Le suffixe sanscrit aja caractéristique des verbes de Ja

dixième classe, qui allonge son second a aux trois premières personnes du présent de l'indicatif, est écrit à la première personne du singulier avec deux a longs, âjâ, au lieu d'un seulement, ajâ.

P, 60. - Aux trois dernières lignes, trois palatales sourdes ont été écrites au lieu de c'. La même fauie se trouve p. 61, 1. 22, 23, 26; p. 62, 1. 1 , 11. P. 61, 1. 25. - Au lieu dejakart, lisez jakrt (1). La mémo faute se trouve

aux pages 83 et 464. - L. 28 et 29. « Sanscrit vrhas (prononcez varhas ). » Au lieu de « pro-

noncez » lisez « pour. » P. 62, I. 6, 7. - « Quatre.... en osque, petiro . > Quatre se dit en osque,

petora . Petiro est une forme affaiblie, usitée seulement dans les com- posés. (Schleicher, Compendium , 2e édit., p. 278; cf. Corssen, Aussprache , 2e édit.,p. 115.)

P. 63. - M. Bailly présente le v de levis et de brevis comme le dévelop- pement du g qui a dû précéder cette lettre. La comparaison du grec IXa^uç, Ppa/uç, paraît prouver que ce v est un suffixe, la voyelle u conso- nantisée par l'influence de l'i qui termine le thème. (Corssen, Kritische Beitrœge, p. 63, 65.)

P. 66. - Suivant M. Bailly, dans le grec arceuSeiv, le 7c remplace un t primitif conservé par le latin studere . M. Curtius, Griechische Etymologie, 2e édit., p. 627, émetl'opinion que le -jt serait la lettre primitive. M. Corssen a cru d'abord que le mot latin et le mot grec étaient d'origine différente ( Beitrœge , p. 112); puis il s'est rendu au sentiment de M. Curtius. ( Kri- tische Nachtrœge, p. 1 1 6-1 1 7 ; Aussprache, 2e édit., p. 178-179.)

P. 70, 1. 27. - - Au lieu de pitra , lisez pitá (2). P. 72, 1. 14. - Au lieu de mâtar, lisez mátá ou remplacez le nominatif

grec pÍTYip par le thème pjTep- » - L. 33. - Au lieu de tasam, lisez Uïsàm. P. 75. - M. J3ailly, comparant le grec tcsiôw et le latin fido , admet en

latin l'aspiration d'une ténue primitive» Cette opinion est rejetée par les

(1) Jakrt est le nominatif comme açvas dans la ligne précédente, YjTcap dans la môme ligne: jakart est le thème primitif, puisque r = ar.

(2) A l'errata on lit pitar qui est encore une faute. Le thème du mot sanscrit qui veut dire père est pitr, suivant les grammairiens de l'Inde. Il est reconnu au- jourd'hui que ce thème est pitař, mais on ne peut comparer un thème d'une langue à un mot d'une autre comme en latin pater.

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BIBLIOGRAPHIE. 159 Savants qui croient que la lettre initiale de ce mot a été dans l'origine une aspirée. (Corssen, Kritische Beitrœge, p. 227-228 ; Curtius, Griechische Ety- mologie, p. 236.)

P. 78. - M. Bailly a l'air d'étendre au latin la loi de la langue grecque qui veut que dans un certain nombre de mots la dentale sourde prenne la place de la gutturale sourde.

P.79.- Il n'est pas prouvé que lelatin/brmwssoitpostérieur au grecôsppufç. P. 7!>, 1. 28. - Au lieu de ligh , lisez lih . P. 80, 1. 1.- Le t de pati est rapproché du 0 de 7cócôstv. La valeur de ce

rapprochement est révoquée en doute par M. Corssen (Krit. Beitrœge , p. 80); par M. Curtius ( Griechische Etymologie , p. 375), et parle regrettable Schlei- cher ( Compendium , p. 25 J).

P. 81, 1. 2. - Au leu de junagmi, lisez junag'mi. - L. i 8. - Au lieu de jag jas, lisez jaýjas. A la môme page, M. Bailly établit que Vi consonne a été représenté en

grec par le Ç, et à la page suivante il compare à ce phénomène phoné- tique celui par lequel le z a en anglais pris, en certains cas, le son de notre j. Mais entre ces faits il y a peu de rapport. Le z auquel les Anglais donnent la valeur du j français, est une sifflante douce de l'ordre des den- tales qui s'est changée en sifflante douce linguale; car le j français est une douce, linguale, c'est la sonore de notre ch, du sh anglais, du sch allemand; ce n'est pas la semi-voyelle du sanscrit jugam, du latin jugum , de l'alle- mand joch; ce n'est donc pas la lettre qui est devenue un Ç dans le grec Çuyov ; enfin le Ç des Grecs et notre z sont deux lettres différentes.

P. 89, 1. 8 et 9. - Le substantif rivus est rattaché à la racine sru , en grec £u. Cette opinion, d'abord proposée par M. Corssen, a été rejetée pajr lui. (Aussprache, 2e édit., p. 534.)

P. 95. - Le changement de l's en n en grec, à la fin des premières per- sonnes du pluriel, n'est pas admis par Schleicher. ( Compendium , p. 238.)

P. 102. - M. Bailly n'explique pas clairement l'origine des verbes grecs en (Kjo). Le passage de cptAocxjeiv à cptAacasiv n'a pu être facilité par un intermédiaire <puXax-a£tv qui aurait donné cpu)va?£tv. Schleicher donne ainsi la transition x/ = tj = cj = a<y. (i Compendium , p. 233.) Il est en outre bien difficile d'admettre que la racine de 7rpacr<7£tv soit npay; npax est bien préférable. (Curtius, Griechische Etymologie , p. 103.)

P. 421-122. - M. Bailly admet que le latin latus, large, et le grec 7tXaTÚç, dont la première syllabe est brève, sont le même mot. Cette opinion n'est celle ni de Corssen (Krit. Beitrœge , p. 462), ni de Curtius (Griechische Etymologie, p. 195-196), qui, s'appuyant sur un passage de Festus, font de cet adjectif latin un dérivé de la racine star, d'où vient sternere .

P. 127, 1. 21 et 22. - Les pronoms grecs fye"; et u[/.sTç sont rapprochés des formes sanscrites asmas et juslmas, dont l'authenticité aurait, ce me semble, besoin d'être établie. « Nous » se dit en sanscrit classique vajamt en védique asmè; «vous » en sanscrit classique jûjam, en védique jushmé.

P. 131. '1. 1 et 2. - Le nominatif-accusatif neutre du pronom sanscrit

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160 REVUE ARCHÉOLOGIQUE. sa est écrit tad au lieu de tat , d'où il suit que la lettre finale du latin istud est donnée pour primitive, et que le grec to est expliqué par un primitif toS. (Cf. Schleicher, Compendium , p. 272, 526, 626.)

P. 136. - L's de monstrum est donnée pour une lettre euphonique, opi- nion repoussée par M. Corssen (Krit. Beitrœge , p. 409).

Quiconque connaît les matières dont il s'agit ne sera pas étonné de lire ces quelques critiques. Elles se rapportent à la section consacrée à la pho- nétique grecque et latine, sujet bien difficile à traiter; et l'auteur s'est acquitté de cette tâche avec un véritable succès.

Je passe sur la phonétique française et j'arrive aux racines, pour les- quelles M. Bailly a fait un fort intelligent usage du savant traité de YEty- mologie grecque de M. Curlius. Il y a encore là quelques points contesta- bles, ce qui n'empêche pas l'ensemble d'être excellent. Ainsi, p. 412, la racine de SiS¿ <jx<*) est-elle bien Say, ne serait-elle pas plutôt Sax, comme le suppose Schleicher ( Compendium , p. 782)7 et ne dirait-on pas StSayTÍ pour SiSa<jxví, comme spyofjiai pour sp<jxo(jiai, xptôiQ pour yptcroq (Schleicher, ibid., p. 232)? Enfin doceo, qui est un verbe de la dixième classe, un verbe causatif, ne devrait pas être mis en regard d'un inchoatif comme Sioácxw. Le correspondant grammatical latin de StSoc-îxw est disco . A la page sui- vante, TzaG)(Oi suppose un primitif na-axco et non 7taô-(r^to. (Curtius, Erlœuterungen,ip. 127-128; Griechische Etymologie, p. 245, 621 ; Schleicher, Compendium , p. 231.)

Dans la troisième partie, où sont réunis des thèmes dont les racines sont mal déterminées, le sanscrit n'a pas toujours été employé d'une manière suffisamment claire ni correcte. Ainsi, p. 456, on a négligé de dire que ashmat etjushmat sont des ablatifs. On a écrit asman et jushman pour asmán et jushmân, tad et jad pour tat et jat, tvam pour tvâm, et tva pour tvam. Le grec apxToç, p. 458, n° 78, suppose un primitif sanscrit arktas et non arhsas. (Schleicher, Compendium, p. 171.) Le nom de l'oie en sans- crit, p. 465, n° 195, est hasas avec un anousvara sur le premier, a et non un m après cet a : hamsas . A la page 466, nos 214 et 215, M. Bailly distingue fort bien les thèmes sanscrits màtar et bhrâtar , des nominatifs singuliers maià et bhratà, Mais dans l'article 206, il donne pour équivalent aux norni- nalifs singuliers oap et soror le thème svasar . Dans l'article 211, où il s'agit du grec Sa^p, il écrit « sanscrit daiva pour daivar , » au lieu de sanscrit daivâ pour daivars, thème daivar . Enfin, p. 467, n° 222, au lieu de mûsha , souris, lisez mûshas.

Si je me suis attaché ainsi à dresser l'errata du livre de M. Bailly, on y verra, j'espère, la preuve de l'intérêt que j'ai trouvé à cette lecture. D'ail- leurs, en présence d'un ouvrage aussi estimable et qui de lui-même se recommande si bien, un critique perdrait son temps à formuler des éloges. Une seconde édition est évidemment prochaine. Si je voulais dans la me- sure de mes forces rendre service à l'auteur, il fallait lui indiquer quel- ques-unes des améliorations par lesquelles cette seconde édition pourra se distinguer de la première. H. d'Abbois de Jubain ville.

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