68
// 100 trucs plein air tirés de nos archives // Que sont-ils devenus? // La création du premier numéro QUÉBEC PLEIN AIR INC. PLAN NORD ET PLEIN AIR L’ÉCOLE EN VOYAGE AVEC 9 ENFANTS! NUMÉRO Du hockey sur le toit du monde Jean-Pierre Ouellet : la nouvelle « Roche star » 5 questions à poser avant de choisir son guide p.28 COURSE MINIMALISTE Mode ou (r)évolution? VIVRE ACTIVEMENT ! Un nouveau cahier dédié aux âmes énergiques p.40 SOULIERS COURSE La fièvre du printemps p.31 VÉLO Cuvée 2012 p.34 Quoi boire un entraînement? p.36 p.32 Dopage dans le cyclisme québécois DÉRAILLAGE CONTRÔLÉ? Dopage dans le cyclisme québécois COURSE MINIMALISTE : MODE OU (R)ÉVOLUTION? 9 mythes sur l’entraînement NOUVEAUX VÉLOS DE ROUTE LE MÉDIA PLEIN AIR ET AVENTURE #1 AU QUÉBEC | MARS 2012 | gratuit | espaces.ca NOUVEAU CAHIER À L’INTÉRIEUR P. 27

Mars 2012 / Espaces

  • Upload
    espaces

  • View
    234

  • Download
    0

Embed Size (px)

DESCRIPTION

Espaces est le plus important média de plein air au Québec. Notre mission : proposer aux adeptes d'activités de plein air, d'aventure, de voyages et de gastronomie, des médias et des événements qui contribuent activement à la réalisation de leurs intérêts.

Citation preview

Page 1: Mars 2012 / Espaces

// 100 trucs plein air tirés de nos archives// Que sont-ils devenus?// La création du premier numéro

QUÉBEC PLEIN AIR INC. • PLAN NORD ET PLEIN AIR • L’ÉCOLE EN VOYAGE AVEC 9 ENFANTS!

NUMÉRO

Du hockey sur le toit du monde

Jean-Pierre Ouellet : la nouvelle « Roche star »

5questions à poser avant de choisir son guide

p.28COURSE MINIMALISTE Mode ou (r)évolution?

VIVRE ACTIVEMENT !Un nouveau cahier dédié aux âmes énergiques

MYTHESsur l’activité physique

p.40

SOULIERS DE COURSELa fièvre du printemps printemps printemps printemps printemps printemps printemps printemps printemps printemps printemps printemps printempsp.31

VÉLO DE ROUTECuvée 2012p.34

Quoi boire aprèsun entraînement?

après entraînement?

aprèsp.36 ©

iSto

ckph

oto

p.32Dopage dans le cyclisme québécois

DÉRAILLAGE CONTRÔLÉ?

p.28COURSE

ACTIVEMENT cahier dédié

MYTHESsur

p.28

ACTIVEMENT cahier dédié

9 MYTHESsur

p.28

ACTIVEMENT cahier dédié

9 MYTHESsur

ACTIVEMENT cahier

9 MYTHESsur

VIVREACTIVEMENT

cahier

9 MYTHES

VIVREACTIVEMENT

cahier

9 MYTHES

VIVREACTIVEMENT

cahier

9 MYTHES

VIVREACTIVEMENT

cahier

9p.40

VIVREACTIVEMENT

nouveau cahier

9p.40

VIVREACTIVEMENT

nouveau cahier

9p.40

VIVREACTIVEMENT

nouveau cahier

9p.40

VIVREACTIVEMENT

nouveau

p.40

VIVREACTIVEMENT

nouveau

p.40

VIVREACTIVEMENT

nouveau

VIVREACTIVEMENT

nouveau

VIVREACTIVEMENT

nouveau

VIVREACTIVEMENT

nouveau

VIVREACTIVEMENT

nouveau

VIVREACTIVEMENT

nouveau

VIVREACTIVEMENTUn nouveau

VIVREACTIVEMENTUn nouveau

VIVREACTIVEMENTUn nouveau

VIVREACTIVEMENTUn

VIVREACTIVEMENTUn

VIVREACTIVEMENTUn

VIVREACTIVEMENTUn

VIVREACTIVEMENTVIVREACTIVEMENTVIVREACTIVEMENTVIVREACTIVEMENTVIVREACTIVEMENTVIVREACTIVEMENTVIVREACTIVEMENTVIVREVIVREVIVREVIVREVIVREVIVREVIVREVIVREVIVREVIVREVIVREVIVREVIVREACTIVEMENTVIVREACTIVEMENTACTIVEMENTACTIVEMENTVIVREVIVREVIVREACTIVEMENTACTIVEMENTVIVREVIVREVIVREACTIVEMENTVIVREACTIVEMENTACTIVEMENTACTIVEMENTVIVREVIVREACTIVEMENTVIVREVIVREVIVREVIVREVIVREVIVREVIVREVIVREVIVREVIVREVIVREVIVREVIVRE

Dopage dans le cyclisme québécois

COURSE MINIMALISTE :

MODE OU (R)ÉVOLUTION?

9 mythes sur l’entraînement

NOUVEAUX VÉLOS DE ROUTE

LE MÉDIA PLEIN AIR ET AVENTURE #1 AU QUÉBEC | MARS 2012 | gratuit | espaces.ca

NOUVEAU CAHIER

À L’IN

TÉRIE

UR

P. 27

Page 2: Mars 2012 / Espaces

KILIMANDJARO,AVEC UN SEUL PLEIN.1

Les passionnés de plein air apprécieront le rendement énergétique de la Outback qui peut parcourir plus de 1 000 km avec un seul plein. Bien sûr, la consommation de la Outback variera selon les conditions météo et routières…

1 Le sommet Kibo du Kilimandjaro culmine à 5 892 m d’altitude.

* À l’achat au comptant à partir de 30 705 $ pour la Outback 2.5i Commodité 2012 (CD1CP), à transmission manuelle. À l’achat, les frais de transport et de préparation (1 595 $) ainsi que les taxes sur le climatiseur (100 $) et sur les pneus neufs (15 $) sont inclus. Le concessionnaire peut offrir un prix moindre. Δ Il est possible de parcourir jusqu’à 1 014 km avec un seul plein de carburant selon les cotes de consommation de carburant établies par Ressources naturelles Canada de 6,9 l/100 km (route) pour une Subaru Outback 2012 équipée de la transmission automatique à variation continue et dotée d’un réservoir d’essence d’une capacité de 70 litres. La consommation de carburant réelle variera selon les conditions routières, les habitudes de conduite et la charge du véhicule. † Mention « Meilleur choix sécurité » pour tous les modèles 2012. Une cote « Bonne » constitue la meilleure cote possible à l’essai de résistance de toit (test de capotage) ainsi que dans les essais de collision frontale déportée à 40 mi/h (65 km/h), de collision latérale à 31 mi/h (50 km/h) et de collision arrière à 20 mi/h (32 km/h) réalisés par l’Institut des assureurs américains (IIHS) (www.iihs.org). Un véhicule doit avoir obtenu la cote « Bonne » aux quatre essais de collision et doit offrir un programme de stabilité électronique (ESC) (Contrôle de la dynamique du véhicule) pour mériter la distinction « Meilleur choix sécurité ». Pour plus d’information sur ces offres, voyez votre concessionnaire Subaru participant. Photo(s) à titre indicatif seulement. Les spécifi cations techniques sont sujettes à changement sans préavis.

JAPONAIS ET PLUS ENCORE ! Association des concessionnaires Subaru du Québec | www.quebec.concessionsubaru.ca

• Système de traction intégrale symétrique à prise constante Subaru

• Moteur BOXER SUBARU de haute performance

• Transmission CVT Lineartronic® (transmission à variation continue), avec mode manuel et palettes de changement de vitesse, en option

• Technologie PZEV (véhicules à émissions presque nulles) disponible

À l’achat au comptant à partir de

30 705 $*Transport et préparation inclus, taxes en susFinancement et location disponibles

2.5i Commodité 2012

Meilleur choix sécurité†

Gamme Subaru 2012

Subaru est le seul constructeur à recevoir une mention « Meilleur choix

sécurité » de l’IIHS pour tous ses modèles, et ce, pour une troisième

année consécutive. VÉHICULES À ÉMISSIONS QUASI NULLES

Forester, Legacy et Outback disponibles en version PZEVOptez pour la technologie PZEV, la solution écologique abordable et sans compromis.

subaru-pzev.ca

Ville 9,5

ROUTE 6,9 (CVT Lineartronic®)

Indice d’octane recommandé : 87

Rendement énergétique (l/100 km) :

Indice d’octane recommandé : 87

PLUS DE 1 000 KM AVEC UN PLEINΔ

SUBMO-6105_Espace_Outback_correction.indd 1 12-02-08 1:29 PM

Page 3: Mars 2012 / Espaces

espaces.ca MARS 2012 3

KILIMANDJARO,AVEC UN SEUL PLEIN.1

Les passionnés de plein air apprécieront le rendement énergétique de la Outback qui peut parcourir plus de 1 000 km avec un seul plein. Bien sûr, la consommation de la Outback variera selon les conditions météo et routières…

1 Le sommet Kibo du Kilimandjaro culmine à 5 892 m d’altitude.

* À l’achat au comptant à partir de 30 705 $ pour la Outback 2.5i Commodité 2012 (CD1CP), à transmission manuelle. À l’achat, les frais de transport et de préparation (1 595 $) ainsi que les taxes sur le climatiseur (100 $) et sur les pneus neufs (15 $) sont inclus. Le concessionnaire peut offrir un prix moindre. Δ Il est possible de parcourir jusqu’à 1 014 km avec un seul plein de carburant selon les cotes de consommation de carburant établies par Ressources naturelles Canada de 6,9 l/100 km (route) pour une Subaru Outback 2012 équipée de la transmission automatique à variation continue et dotée d’un réservoir d’essence d’une capacité de 70 litres. La consommation de carburant réelle variera selon les conditions routières, les habitudes de conduite et la charge du véhicule. † Mention « Meilleur choix sécurité » pour tous les modèles 2012. Une cote « Bonne » constitue la meilleure cote possible à l’essai de résistance de toit (test de capotage) ainsi que dans les essais de collision frontale déportée à 40 mi/h (65 km/h), de collision latérale à 31 mi/h (50 km/h) et de collision arrière à 20 mi/h (32 km/h) réalisés par l’Institut des assureurs américains (IIHS) (www.iihs.org). Un véhicule doit avoir obtenu la cote « Bonne » aux quatre essais de collision et doit offrir un programme de stabilité électronique (ESC) (Contrôle de la dynamique du véhicule) pour mériter la distinction « Meilleur choix sécurité ». Pour plus d’information sur ces offres, voyez votre concessionnaire Subaru participant. Photo(s) à titre indicatif seulement. Les spécifi cations techniques sont sujettes à changement sans préavis.

JAPONAIS ET PLUS ENCORE ! Association des concessionnaires Subaru du Québec | www.quebec.concessionsubaru.ca

• Système de traction intégrale symétrique à prise constante Subaru

• Moteur BOXER SUBARU de haute performance

• Transmission CVT Lineartronic® (transmission à variation continue), avec mode manuel et palettes de changement de vitesse, en option

• Technologie PZEV (véhicules à émissions presque nulles) disponible

À l’achat au comptant à partir de

30 705 $*Transport et préparation inclus, taxes en susFinancement et location disponibles

2.5i Commodité 2012

Meilleur choix sécurité†

Gamme Subaru 2012

Subaru est le seul constructeur à recevoir une mention « Meilleur choix

sécurité » de l’IIHS pour tous ses modèles, et ce, pour une troisième

année consécutive. VÉHICULES À ÉMISSIONS QUASI NULLES

Forester, Legacy et Outback disponibles en version PZEVOptez pour la technologie PZEV, la solution écologique abordable et sans compromis.

subaru-pzev.ca

Ville 9,5

ROUTE 6,9 (CVT Lineartronic®)

Indice d’octane recommandé : 87

Rendement énergétique (l/100 km) :

Indice d’octane recommandé : 87

PLUS DE 1 000 KM AVEC UN PLEINΔ

SUBMO-6105_Espace_Outback_correction.indd 1 12-02-08 1:29 PM

En confi ance par tous les temps.

Tribeca

Impreza 4 portes

OutbackTribeca

Legacy

ForesterImpreza 5 portes Impreza 4 portes

Outback

Gamme 2012

SUBMO-6105_Espace_1-3page_famille.indd 1 12-02-08 1:36 PM

SommaireMARS 2012

08

04 En ligne

06 Espace libre

08 Tous azimuts

14 Express-O2

16 Fin de semaine active 48h@ Su�on

18 La genèse du premier numéro de Espaces

20 Rencontre avec des passionnés

22 Plan Nord et plein air : à la croisée des chemins

27 CAHIER TONIK28 Course minimaliste : mode ou (r)évolution?30 6 souliers pour courir en ville ou en montagne32 Dopage dans le cyclisme québécois34 Nouveautés dans les vélos de route36 Nutrition : les meilleures boissons de récupération40 9 mythes sur l’activité physique

43 Du hockey sur le toit du monde

46 Où sont-ils rendus? Mise à jour sur quelques grands noms qui ont fait la manchee.

50 Les 100 meilleurs trucs tirés de nos 100 numéros

54 Familles actives L’école en voyage… avec 9 enfants!

ÉQUIPEMENT60 Les nouveautés sur les table�es cet été

62 Art de vivre

64 Agenda du printemps

66 Testez vos connaissances sur la revue Espaces

Jean-Pierre Ouellet dans Necronomicon (5.13d/5.14a), une �ssure horizontale de 30 mètres située au

parc national Canyonlands, dans l’Utah.

Spéc

ial 1

00e

Page 4: Mars 2012 / Espaces

LA CONFIANCE QUAND ÇA COMPTE

Disponibles chez:

ODIN GUIDING LIGHT JACKETNos guides professionnels partenaires nous demandantde leur créer un manteau simple, léger et durable, nous avons introduit une nouvelle génération de Helly Tech à 3 plis avec un design de coutures minimaliste.

500$ CAD

ANCHORAGE LIGHT JACKETLes choses simples en disent souvent plus, c’est le cas de ce manteau. Sa construction de 2.5 plis, ses caractéristiques sobres et un design propre vous donnent un manteau simple pour toutes vous activités de plein air.

130$ CAD

PACE TRAIL HTXP Un soulier de course léger et stable qui conserve son confort après des heures dans les sentiers accidentés.

110$ CAD

HH_Espaces_1/3page.indd 1 10.02.12 11.00

COURIR 10 KM EN 10 SEMAINESSi vous désirez courir 10 kilomètres d’ici la n de l’été, voici comment vous y prendre étape par étape.espaces.ca/categorie/conseils/entrainement/ article/606-comment-courir-10-km-en-10-semaines

PETITES ANNONCES DU PLEIN AIRNotre section Petites annonces est l’endroit parfait pour vendre ou acheter votre équipement de plein air. Gratuit et simple à utiliser, vous y trouverez facilement une foule d’articles à bon prix. Ne tardez pas : les choses s’envolent rapidement! espaces.ca/communaute/petites-annonces

FACEBOOK : DU CONTENU EXCLUSIFSuivez-nous sur le réseau social par excellence pour obtenir accès à du contenu exclusif, des concours, des invitations à des événements, donnez votre avis sur divers sujets d’actualité, ou encore sur le contenu du magazine… et encore plus!facebook.com/espacespleinair

Calendrier du plein airVoyez ce qui se passe ce�e n de semaine ou annoncez gratuitement votre événement. Vous saurez rapidement s’il y a un truc à ne pas manquer durant les belles journées pour aller jouer dehors. espaces.ca/calendrier/

EN LIGNE SUR espaces.ca

SPÉCIAL 100E NUMÉROPour lire la suite de nos textes publiés sur notre 100e numéro (et découvrir dans nos archives ce que vous avez manqué depuis 1995), rendez-vous sur notre site Web.

Spécial 100e numéro >>> espaces.ca/page/special-100e-numerop. 46 Où sont-ils rendus ? >>> Lire la suite sur espaces.ca/page/100-ou-sont-ils-rendusp. 50 100 trucs plein air >>> Lire la suite sur espaces.ca/pages/100-trucs-plein-air ©

Col

lect

ion

pers

onne

lle B

erna

rd V

oyer

© iS

tock

phot

o

Page 5: Mars 2012 / Espaces
Page 6: Mars 2012 / Espaces

Wow! 100 numéros de Espaces! Ma-la-de! Sortez le champagne du �igo et sabrez le goulot après avoir bien brassé la bouteille pour fêter avec nous!

Depuis ses débuts, la revue Espaces est devenue une véritable source d’inspiration pour vous motiver à surmonter le mal de tête de la veille et vous inspirer à partir à l’aventure au bout du globe ou à quelques enjambées de votre coin de pays. Fondée dans le milieu

des années 1990, au commencement de l’ère Internet et dans le tourbillon des publications gratuitement distribuées, la revue Espaces apportait un sou�e nouveau pour contaminer le plus de gens possibles aux bienfaits d’être actif en pleine nature. Le monde du plein air a beaucoup changé depuis ce�e première parution, tout comme notre société et, évidemment, la revue Espaces.

Avec ce centième numéro, nous évoluons encore : nouveau format et nouveau papier. Un tirage augmenté de 15 % pour combler les endroits où la revue disparait complètement avant que tout le monde n’ait eu le temps d’en prendre un exemplaire. Plusieurs autres

améliorations se cachent entre les couvertures : en plus de nos di�érents textes qui marquent ce jubilé, vous trouverez davantage de textes dédiés aux âmes énergiques, regroupés dans notre nouveau cahier TONIK (voir p.27).

Si vous faites du vélo de route et que vous montez régulièrement le mont Royal par la voie Camilie-Houde, vous avez sans doute remarqué l’augmentation constante ces dernières années du nombre de cyclistes qui suent à grosses gou�es en montant à répétition ce�e classique de Montréal. Et dire que les participants du Grand Prix Cycliste de Montréal la grimpent jusqu’à 17 fois! Ailleurs, les centres d’escalades intérieurs poussent un peu partout et entrainent une nouvelle génération de grimpeurs à dé£er la gravité. On y fait même parfois la £le pour s’approprier une corde libre! Le marathon de Montréal se remplit rapidement, alors que le premier Ironman qui aura lieu au mont Tremblant cet été a¤che complet depuis des mois. Notre société est plus active que jamais, tout comme nos lecteurs. La revue Espaces re¥ète ce�e tendance en demeurant ancrée dans ses racines plein air et son désir de vous inspirer à oxygéner vos esprits.

Car pro£ter des grands espaces nous rapproche de nous-mêmes. Et ce sentiment de liberté nous incite à repousser nos limites. La découverte ne s’arrête pas au bout du sentier ou au sommet d’une première longueur de corde : notre esprit d’aventure stoppe uniquement où notre inspiration s’arrête. Et après 100 numéros, une chose est claire : avec toutes les histoires et les entrevues que nous publions, il n’y a aucune limite aux suggestions d’aventures que nous pouvons vous insu�er!

Christian Lévesque, rédacteur en chef @chrislevesque

VIVRE activement!

EMBARQUEZ DANS L’AVENTURE!

Le festival plein air et voyage recrute des bénévoles pour sa prochaine édition. Vous êtes PASSIONNÉS, AIMEZ LES RESPONSABILITÉS et LES DÉCOUVERTES?

Embarquez dans l’aventure du festival avec nous! Rendez-vous dès maintenant sur www.festivalpleinair.ca section bénévoles en action

Devenez adepte de notre Facebook / Festival plein air et voyage!

MONTRÉAL 25, 26 et 27 mai 2012

Parc Jean-Drapeau

QUÉBEC 8, 9 et 10 juin 2012

Vieux-Port de Québec

présente

HAZEL FINDLAY ET ALEX HONNOLD SUR <<LOST AT SEA>>. PHOTO : TIM KEMPLE

Nos athlètes n’ont pas peur de se mouiller. Hazel Findlay, la recrue de notre équipe de grimpeurs, explore les parois escarpées le long des côtes du Maine au cours d’une expédition récente pour tester nos produits. Apprenez-en plus sur nos athlètes et nos expéditions en visitant thenorthface.com/climbing

JS0120123_ESPACES_MAR_2012_TNF_OD_WTOH_FR_REVISED_SIZE.indd 1 1/26/12 4:27 PM

Mars 2012 :: Vol 17 :: No 4

ÉDITEUR : Stéphane Corbeil ([email protected])RÉDACTEUR EN CHEF : Christian Lévesque ([email protected])STAGIAIRE À LA RÉDACTION  : Antoine Stab ([email protected])COLLABORATEURS : Marie-Ève Blanchard, Ève Boissonnault, Catherine Cardinal, Véronique Champagne, Émilie Corriveau, Marie-Soleil Desautels, Stéphanie Drolet, Patrice Halley, Mathieu Lamarre, Michèle Leclerc, Mélanie Mantha, Yvan Martineau, Travis Persaud, Guillaume Roy, Frédérique Sauvée, Jimmy Sévigny, Gil ¯ériaultPHOTO DE LA PAGE COUVERTURE : Amy Rasic s’arrête pour admirer la cime des arbres du parc national de Redwood, Californie (États-Unis). ( © PatitucciPhoto / Aurora Photos )PUBLICITÉ : Jean-François Vadeboncoeur, Directeur des ventes - Éditions [email protected] / 514 277-3477, poste 27Jonathan Marco�e, Conseiller aux ventes - Éditions jmarco�[email protected] / 514 277-3477, poste 26 Michel Desforges, Conseiller aux ventes [email protected] / 514 277-3477, poste 29Joanne Bond, Adjointe aux ventes [email protected] / 514 277-3477, poste 30ABONNEMENT ET DISTRIBUTION Amélie Mercier, [email protected] / 514-277-3477, poste 21ABONNEMENT / TARIFICATION (LIVRAISON À DOMICILE) : 1 an / 6 numéros : 18$ • 2 ans / 12 numéros : 32$ (taxes, manutention et frais d’envois inclus). Libeller chèque ou mandat-poste au nom de « Revue Espaces » à l’adresse indiquée ci-dessous.

DESIGN : Sève création www.seve.ca RÉVISION : Hélène ParaireREVUE ESPACES 911, rue Jean-Talon Est, bureau 205 Montréal (Qué) CANADA H2R 1V5 [email protected] www.espaces.caTirage : 70 000 exemplaires distribués là où sont les amateurs de plein air. La revue ESPACES est la publication plein air ayant le plus grand tirage au Québec. La revue ESPACES est publiée six fois par année par Groupe Espaces, une division des Éditions Gesca.

PROPOSITIONS D’ARTICLES. ESPACES accueille avec plaisir et a�ention toute proposition d’articles et de photographies. Communiquez avec le rédacteur en chef pour en discuter. Le matériel non sollicité sera retourné si accompagné d’une enveloppe a¹anchie. ESPACES n’est pas responsable des textes, photographies ou autre matériel envoyés à son a�ention. Si vous ne conservez pas la revue ESPACES pour vos archives personnelles, veuillez vous assurer de la transme�re à un ami ou de la recycler. Les opinions exprimées sont celles des auteurs et ne sont pas nécessairement partagées par l’éditeur. Certaines activités présentées dans ESPACES comportent des risques importants de blessures pour ceux et celles qui les pratiquent. ESPACES et ses journalistes, collaborateurs, photographes et les autres membres de l’équipe ne recommandent pas la pratique de ces activités aux personnes qui n’en maîtrisent pas les techniques et habiletés requises. ESPACES n’est pas responsable des informations contenues dans les publicités. Toute reproduction du matériel publié dans ESPACES est interdite sans l’autorisation de l’éditeur. La forme masculine utilisée dans ce�e publication désigne aussi bien les femmes que les hommes. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Québec 2012. Dépôt légal Bibliothèque nationale du Canada 2012.

///ESPACE LIBRE

Fondée dans le milieu des années 1990, la revue Espaces apportait un souffle nouveau pour contaminer le plus de gens possibles aux bienfaits d’être actif en pleine nature.

Page 7: Mars 2012 / Espaces

EMBARQUEZ DANS L’AVENTURE!

Le festival plein air et voyage recrute des bénévoles pour sa prochaine édition. Vous êtes PASSIONNÉS, AIMEZ LES RESPONSABILITÉS et LES DÉCOUVERTES?

Embarquez dans l’aventure du festival avec nous! Rendez-vous dès maintenant sur www.festivalpleinair.ca section bénévoles en action

Devenez adepte de notre Facebook / Festival plein air et voyage!

MONTRÉAL 25, 26 et 27 mai 2012

Parc Jean-Drapeau

QUÉBEC 8, 9 et 10 juin 2012

Vieux-Port de Québec

présente

HAZEL FINDLAY ET ALEX HONNOLD SUR <<LOST AT SEA>>. PHOTO : TIM KEMPLE

Nos athlètes n’ont pas peur de se mouiller. Hazel Findlay, la recrue de notre équipe de grimpeurs, explore les parois escarpées le long des côtes du Maine au cours d’une expédition récente pour tester nos produits. Apprenez-en plus sur nos athlètes et nos expéditions en visitant thenorthface.com/climbing

JS0120123_ESPACES_MAR_2012_TNF_OD_WTOH_FR_REVISED_SIZE.indd 1 1/26/12 4:27 PM

Page 8: Mars 2012 / Espaces

8 MARS 2012 espaces.ca

En 2007, celui qu’on surnomme aectueusement « Peewee » a secoué le monde de l’escalade de la province en réussissant la première ascension de La Zébrée (5.14) à Val-David en plaçant lui-même ses coinceurs sur la roche. Depuis, le Québécois s’est fait une place de choix parmi les meilleurs spécialistes des ascensions de �ssures. Il vient tout juste de remporter le Guy Lacelle Pure Spirit Award remit à un grimpeur canadien s’étant illustré à un haut niveau avec modestie et passion, en redonnant à la communauté verticale tout en honorant l’éthique du sport.

Quelles sont vos dernières réalisations d’escalade?

J’ai escaladé Home on the Range (5.14-), l’été dernier dans le Wyoming. Une ascension courte mais di�cile. Je me suis ensuite remis à l’entraînement pour l’automne et en novembre, j’ai réussi la première ascension de Necronomicon (5.13d/5.14a), une �ssure horizontale de 30 mètres située au parc national Canyonlands, dans l’Utah. Grâce à Internet, elle est devenue mythique, mais personne ne savait vraiment où elle se trouvait, à l’exception de Rob Pizem. J’ai réussi à lui tordre le bras pour qu’il me dévoile son secret!

Quelles ont été les di�érentes étapes pour préparer ce�e première ascension?

C’est toujours compliqué de bien s’entraîner pour ce type d’escalade. Je me suis fait la main sur le Toit de Ben (5.13a) à Val-David, pour être le plus à l’aise possible avec l’horizontal, même si Necronomicon est trois fois plus longue. La réussite de l’aventure s’est faite par étapes. Les premiers essais m’ont d’abord servi à découvrir plus précisément la voie et coordonner mes mouvements. La première partie constitue une séquence simple de geste, mais cela se complique dans la seconde partie. Au bout du huitième passage, la séquence de mouvements ne change plus, mais il faut être techniquement le plus e�cace possible, avec une bonne vitesse et un minimum de perte d’énergie. Au total, j’ai fait 15 essais en deux semaines.

Quelles di�cultés avez-vous rencontrées?Elles ont été nombreuses! On ne s’en rend

pas vraiment compte quand on regarde Necronomicon sur les vidéos, mais le fait que Rob Prizem ait travaillé trois ans de suite dessus prouve bien la di�culté de la tâche. J’ai vraiment compris la mesure du dé� lors de mon premier essai. Ça demande un eort physique particulier. Avec la

position horizontale, la fatigue est plus forte et se concentre dans des endroits inhabituels du corps : l’arrière du cou qui subit le poids de la tête et les tibias. Il faut aussi ne¬oyer la voie après chaque essai. Tu dois donc dégrimper la voie de la même façon que tu l’as grimpée. Cela boue une énergie folle!

Comment vous sentiez-vous après l’ascension?

Très bien. La fatigue était oubliée. Je marchais sur mon petit nuage. Mais, au bout de quelques heures, ce¬e joie s’est estompée. L’escalade est une compétition, une lu¬e contre nous-mêmes. On se remobilise tout de suite et on repart vite sur d’autres projets, d’autres entraînements pour grimper d’autres �ssures.

Qu’est-ce qui est sur votre liste pour l’avenir?

J’ai plusieurs idées en tête, certaines que je veux garder sous silence! Dès mars, je retourne dans l’Ouest américain, en Californie et dans l’Utah. Au printemps, je vais faire un passage du côté de la Cobra Crack (5.14), mais sans pression. J’ai envie de faire une pause, revenir à mon ancien amour : la montagne. Cet été, je pars

dans les Bugaboos pour refaire de longues voies, de 20 à 30 heures d’escalade. Cela demande moins d’engagements sur le long terme. Pas besoin d’un entraînement intensif pendant six mois, et a¬endre les conditions climatiques et physiques idéales pour tenter l’ascension… Je veux faire une pause, car je n’ai plus la motivation à camper au pied de la roche en a¬endant que toutes les étoiles soient bien alignées!

megapeewee.blogspot.com

Jason RodiRetour vers le futurPAR ANTOINE STAB

L’aventurier québécois et réalisateur Jason Rodi reprend du service avec un pari homérique entouré de sept compagnons d’aventure. En tout, l’équipage espère réaliser en 33 jours d’expédition, une traversée de 11 000 km entre le cap Horn (Amérique du Sud) et le cap de Bonne-Espérance (A²ique du Sud). L’objectif : poser le pied sur l’île Bouvet, une île inhabitée et réputée comme étant la plus isolée au monde, pour y déposer une capsule étanche contenant des témoignages sur notre vision de l’avenir.

Comment avez-vous entendu parler de l’Île Bouvet?C’est grâce à mon père, Bruno Rodi. Il parcourt le

monde pour visiter les sites du patrimoine de l’UNESCO et l’Île Bouvet �gure sur ce¬e liste. Elle a la particularité d’être moins visitée par l’Homme que la lune, car elle est très reculée dans l’Atlantique Sud, à 2 500 km du territoire habité le plus proche. Cela demande donc beaucoup d’énergie pour s’y rendre. Quand j’avais 17 ans, je suivais des cours dans un bateau-école. On nous parlait souvent du cap Horn et du cap de Bonne-Espérance, deux endroits où les eaux sont les plus tumultueuses de l’océan. Je me suis toujours demandé si l’on pouvait faire le voyage entre ces deux caps. Avec l’Île Bouvet comme point central, l’occasion était trop belle.

Quel sens donnez-vous à ce�e expédition?Au-delà de l’aventure, ce voyage est aussi une grande

ré´exion sur notre avenir. Nous voulons susciter l’imagination du public, le faire se projeter 50 ans dans l’avenir pour créer une vision inspirante du futur de l’humanité sur Terre. Ainsi, nous recueillons des témoignages sur notre site internet que nous déposerons au sommet de l’île. Dans 50 ans, une autre expédition pourra s’y rendre et découvrir les messages de la capsule. Au début du projet, les deux tiers des messages étaient très fatalistes, mais au �l du temps, l’espérance prend le pas sur la résignation. Comme l’avenir, notre expédition est pleine d’incertitudes. Va-t-on pouvoir débarquer sur l’île et réussir à grimper jusqu’au sommet?

Comment vous êtes-vous préparés?C’est un projet de fou, car tout a été élaboré dans

l’urgence en trois mois seulement! Il a fallu établir nous-mêmes l’itinéraire et les diérentes étapes. Notre bateau, Le Hanser Explorer, et son équipe n’étaient disponibles que pendant ce¬e période. En revanche, il n’y a pas eu de préparation physique particulière, même si toute l’équipe se doit d’être en bonne condition. On va quand même être pas mal chahuté sur le bateau!

Deux scienti�ques vous accompagnent. Quel sera leur rôle?

Ils sont du voyage en tant que conseillers scienti�ques, pour nous guider et nous informer tout au long de l’expédition. Mais, ils viennent aussi pour mener leurs propres recherches sur le terrain. Akos Hivekovics est un grand naturaliste sur l’Arctique et l’Antarctique et son travail porte notamment sur la baleine et les marsouins. Robert Headland, de l’Université de Cambridge, est un excellent vulgarisateur de l’Antarctique. Il a une connaissance encyclopédique sur le domaine. C’est vraiment une chance que d’être accompagnés par de telles personnes!

Pour déposer vos témoignages sur votre vision du futur : notrefutur.org

Jean-Pierre Ouellet

Necronomicon = check!PAR ANTOINE STAB

TOUT AZIMUTS

© A

lex

Ekin

s

© C

olle

ctio

n pe

rson

nelle

Page 9: Mars 2012 / Espaces

Devinci à la conquête du mondeFondé en 1987, Devinci (devinci.com) a connu des débuts modestes avec la confection artisanale de vélos. Grâce à la vision de son président Félix Gauthier, l’entreprise basée à Chicoutimi est devenue un leader canadien dans la fabrication de vélos. Et Devinci ne compte pas s’arrêter là. La �rme fabrique une centaine de modèles de vélos de route, de montagne et hybrides variant de 459 $ à8 399 $. Sa mission : produire des vélos de qualité pour les cyclistes enthousiastes et sérieux.

Félix Gauthier con�rme que l’innovation est au cœur de son entreprise qui comprend un département de recherche et développement de cinq ingénieurs et techniciens. Ces as du vélo utilisent des méthodes de conception d’avant-garde, semblables à celles de l’industrie automobile et aéronautique. Les designs, les tests, les pilotes d’essai et toutes les étapes du développement de produits sont faits à l’usine de Saguenay. La compagnie est tellement con�ante en ses produits qu’elle o�e une garantie à vie sur tous les cadres de vélos.

Les cadres et l’assemblage de toutes les composantes des vélos haut de gamme sont faits au Québec, mais « c’est le marché qui dicte les prix, alors on a du se tourner vers l’Asie pour la fabrication des vélos de moins de 800 $ a�n d’entrer en compétition avec les grands joueurs comme Trek, Giant et Specialized », explique David Régnier-Bourque, responsable du marketing. Le président de Devinci, Félix Gauthier, croit qu’il est possible de faire des a�aires au Québec et de s’a�aquer au marché international, mais il importe de garder une ouverture d’esprit quant à la délocalisation de la production : «¡Ça prend un dosage entre la fabrication au Québec et ailleurs. On doit trouver l’équilibre pour o�ir un bon rapport qualité-prix. »

« Travailler pour Devinci, ce n’est pas vraiment une job. C’est plus une passion. La majeure partie des gens ici tripent sur le vélo! » témoigne David Régnier-Bourque. Avec des horaires ¥exibles, de beaux secteurs de vélo de route et 60 km de singletrack à un kilomètre de l’usine, les mordus du vélo ont l’occasion d’aller user leurs pneus sur l’heure du diner.

Comptant entre 60 et 100 employés œuvrant dans les domaines de l’ingénierie, de la vente, du marketing, de la comptabilité, de l’informatique, de la soudure, de la peinture et j’en passe, il y en a pour tous les goûts chez Devinci.

Quand on est dans le vent...En 1988 au Saguenay, Benoît Tremblay et quelques amis lançaient la compagnie Concept Air (conceptair.com) avec un rêve en tête¡: être les premiers à commercialiser des cerfs-volants de traction. Presque 25 ans plus tard, leurs voiles terrestres sont parmi les plus performantes au monde!

Les trois modèles de voiles conçus par Concept Air sont connus depuis plusieurs années par les adeptes : « Nous en sommes à la 3e génération de la SMART et de la LEADER », explique Benoît Tremblay. Ces deux types de voiles sont o�erts dans des envergures de 1,9 m à 15 m et leur coût varie de 500 à 2 000¡$. Pour les débutants, Concept Air vend également des voiles d’entraînement de 1 à 3 m qui peuvent être utilisée dès l’âge de 7 ans sous la supervision d’un adulte.

Au tournant des années 2000, l’entreprise basée à Saint-Fulgence, au Saguenay, employait jusqu’à 15 personnes et vendait des cerfs-volants dans 23 pays. À présent, de trois à cinq personnes y travaillent et s’occupent de la recherche, de la conception, du montage et de la vente des cerfs-volants : « On était toujours à la course et le marché est devenu beaucoup plus compétitif. On a donc décidé de laisser tomber les voiles d’eau et de se concentrer sur les voiles terrestres », explique Benoît. Principalement destinées au kiteski, les voiles de Concept Air peuvent également être utilisées en buggy et en mountainboard.

L’hiver est le principal avantage de Concept Air : « L’hiver est long au Québec et le marché est beaucoup plus favorable aux voiles d’hiver. En plus, je peux “kiter juste” en face de l’atelier! C’est un endroit idéal pour ce genre de business. » La pratique a beaucoup évolué au �l des années : « Aujourd’hui, le sport est beaucoup plus sécuritaire et les voiles sont plus faciles à utiliser. Tout le monde peut en faire sans avoir peur », constate l’entrepreneur qui a développé près de 150 prototypes de cerfs-volants traction depuis ses débuts. « Je n’ai aucune formation en physique, mais je connais les vents. Je reconnais instinctivement l’aérodynamisme d’une voile. Au premier coup d’oeil, je peux repérer les défauts¡», note le fanatique du vent qui souhaite transme�re sa passion à ses enfants.

PLEIN AIRinc.

Québec

PAR GUILLAUME ROY

© D

eVin

ci

INSCRIVEZ-VOUS MAINTENANTInscrivez vous pour participer à l'une des rencontres d'information au cegep-st-laurent.qc.ca/rencontrePour plus d'information, consultez le cegep-st-laurent.qc.ca/guidetourismeaventure514-747-6521 poste 8888

Formation de qualité supérieure d’une durée de 9 mois (AEC)

Nombreuses

professionnelles

Formateurs et professionnels reconnus dans l’industrie

Début des cours en septembre 2012

Devenez un guide professionnel grâce à une formation stimulante donnée par des gens du milieu!

28 mars 2012 à 13 h25 avril 2012 à 18 h au local C-115

Page 10: Mars 2012 / Espaces

10 MARS 2012 espaces.ca

Allez Up a annoncé en décembre dernier l’agrandissement de son centre d’escalade. En fait, il s’agit plutôt d’un déménagement à deux coins de rue de son emplacement actuel dans l’ancienne usine Redpath. Le nouvel emplacement pourra pro�ter de silos de 37 mètres de haut. Son directeur général, Jean-Marc de la Plante, espère ainsi a�irer les grimpeurs à revisiter son centre : « Plusieurs nous disaient qu’ils ne venaient plus à cause du trop grand achalandage. Avec cet investissement de 4,8 millions de dollars, on espère leur o�ir le meilleur centre d’escalade au Québec. » Lors de l’ouverture prévue pour l’été 2012, le nombre de cordes disponibles passera de 29 à 73 et le centre pourra accueillir 350 personnes (au lieu de 130 actuellement). La hauteur des silos de l’usine Redpath perme�ra aussi de passer d’une hauteur de 45 pieds à plus de 110 pieds! Pas de multipitch cependant : que des voies en mouline�e ou premier de cordée d’une longueur. On prévoit déjà o�ir quelques voies extérieures durant la belle saison lors d’une seconde phase d’agrandissement. Le projet a reçu l’appui de la ministre du Tourisme, Mme Nicole Ménard,

qui a con�rmé son aide �nancière de 200 000 $. Cela perme�ra d’a�irer de nouveaux touristes dans le secteur de Pointe-Saint-Charles en proposant un site unique pour la pratique de l’escalade. Le centre d’escalade Allez Up reçoit plus de 70 000 entrées par année.

allezup.com

MARQUES EXPERTISE ACCESSOIRES / VÊTEMENTS TECHNOLOGIE

MONTRÉAL 2159, rue Sainte-Catherine E.

LAVAL 2777, boul. Saint-Martin O.

SAINT-HUBERT 1595, boul. des Promenades (près des Promenades Saint-Bruno)

514 524-1106

DÉCOUVREZ NOTRE NOUVEL ESPACE VÉLOÀ MONTRÉAL.

77908_EspaceCahierTonik 1 12-02-13 3:42 PM

ALLEZ UP AGRANDIT ET DÉMÉNAGEPAR CHRISTIAN LÉVESQUE

TOUT AZIMUTS

1) QUEL TYPE D’AVENTURE CHERCHEZ-VOUS?Une question à se poser avant de commencer les démarches pour dénicher le guide qui vousfera vivre une expérience inoubliable. Suis-je totalement novice ou un vrai expert dans la disciplinepratiquée? Est-ce que je souhaite y aller doucement ou §ôler l’extrême? Quelle somme suis-je prêtà débourser durant mon séjour? Ré©échissez-y et n’hésitez pas à poser de nombreuses questionsau guide pour ne pas être pris au dépourvu.

2) QUELLE FORMATION LES GUIDES D’AVENTURE ONT-ILS REÇUE?Question sécurité, il ne faut négliger aucun détail. Demandez à l’entreprise quelle formationses guides ont reçue. Ont-ils suivi une formation de premiers soins, RCR (réanimationcardio-respiratoire) ou encore une formation de secours en milieu éloigné auprès d’organismesreconnus? Leur expérience est primordiale ainsi que leur connaissance du terrain, leur manière depréparer un séjour et la qualité des équipements utilisés. Cherchez à bien connaître ces personnesà qui vous con�ez votre sécurité!

3) COMMENT CELA SE PASSE-T-IL EN CAS DE PROBLÈME?L’activité peut-elle être annulée? Dans quelles conditions? Quels sont les secours d’urgence? Desquestions bien fondées! Il est important de connaître le plan d’urgence prévu et l’accessibilité dessecours en cas d’accident. Comme dit l’adage : vaut mieux prévenir que guérir!

4) L’ENTREPRISE DÉTIENT-ELLE UNE POLICE D’ASSURANCE DE RESPONSABILITÉ CIVILE?Si elle en possède une, tant mieux! C’est un gage de con�ance qui vous prévient de complicationsen cas d’accident. Si ce n’est pas le cas, a�ention! Cela veut peut-être dire que l’entreprise a eu desproblèmes dans le passé ou qu’elle ne respecte pas les normes des assureurs. Renseignez-vousbien avant de vous engager.

5) L’ENTREPRISE ADHÈRE-T-ELLE À UNE ASSOCIATION PROFESSIONNELLE RECONNUE?Les regroupements d’entreprises instaurent une politique d’engagement et des normes de sécuritéà tous leurs adhérents. Aventure Écotourisme Québec est l’un des principaux dans le genre.Un gage de qualité et de con�ance pour s’embarquer dans de telles aventures.

© J

osh

Schu

tz

5 QUESTIONS À POSER POUR choisir son guide d’aventurePAR FRÉDÉRIQUE SAUVÉE

Page 11: Mars 2012 / Espaces

MARQUES EXPERTISE ACCESSOIRES / VÊTEMENTS TECHNOLOGIE

MONTRÉAL 2159, rue Sainte-Catherine E.

LAVAL 2777, boul. Saint-Martin O.

SAINT-HUBERT 1595, boul. des Promenades (près des Promenades Saint-Bruno)

514 524-1106

DÉCOUVREZ NOTRE NOUVEL ESPACE VÉLOÀ MONTRÉAL.

77908_EspaceCahierTonik 1 12-02-13 3:42 PM

L’arrière-pays montagneux où convergent les régions de Charlevoix et du Bas-Saguenay est le berceau de quelques belles rivières à saumons, mais aussi de cours d’eau dont les crues sont parfois surprenantes.

Le guide de ra�ing à la (semi-)retraite Pierre Lévesque y a vu une opportunité de partager son plaisir. Depuis 2008, avec l’aide de trois autres amies passionnées, il a mis sur pied un festival printanier d’eau vive où il invite les copains, mais surtout les profanes locaux à venir tenter l’expérience d’une descente sur les eaux gon�ées des rivières Petit-Saguenay et Saint-Jean : « On s’est dit qu’il y avait moyen de promouvoir le plein air nautique en plus de ramasser des sous pour des projets locaux. L’an dernier, on a pu verser un montant à la coop des Ateliers du Fjord et ce�e année, on prévoit subventionner le projet de rénovation d’une grange centenaire à L’Anse-Saint-Jean », mentionne celui qui est ambulancier dans la région.

Les moins craintifs peuvent embarquer le samedi pour a�onter les 8 km de RIII-RIV de la plus retranchée Petit-Saguenay alors que le lendemain, les familles peuvent s’éclabousser dans la Saint-Jean, moins technique et à proximité de la route et du village. « Avec l’aide des compagnies de ra�ing qui opèrent au Lac-Saint-Jean, on réussit à rameuter sept ou huit bateaux pour l’occasion. Ça nous a permis de faire pagayer pas moins de 80 personnes l’an dernier. Et le party du samedi soir est toujours un succès! »

Dates : 5-6 mai ou 12-13 mai Facebook : Festival d’eau vive du Bas Saguenay

Festival d’eau vive du Bas-Saguenay

Plaisir tout « crue »PAR MATHIEU LAMARRE

© F

estiv

al d

’eau

viv

e du

Bas

-Sag

uena

y

Page 12: Mars 2012 / Espaces

12 MARS 2012 espaces.ca

Sarah Burke, 29 ans, a succombé à des blessures causées par une lourde chute pendant un entraînement en janvier dernier. Le monde du ski acrobatique perd l’une de ses plus grandes championnes, une pionnière dans sa discipline : la demi-lune en ski.

La Canadienne originaire de Midland (Ontario) s’entraînait sur la demi-lune de Park City (Utah), réputée pour être plutôt dangereuse. Deux ans auparavant, le planchiste américain Kevin Pearce s’y était gravement blessé, victime d’un traumatisme crânien. Le 10 janvier dernier, l’histoire a bégayé. Après un saut, Sarah Burke retombe très mal et sa tête heurte la piste, entraînant une rupture de

l’artère vertébrale et un arrêt cardiaque. Immédiatement transportée à l’hôpital de Salt Lake City, elle sou�e de graves dommages cérébraux. Les médecins la plongent dans le coma. Le 19 janvier, malgré une opération réussie, le décès est prononcé.

Championne du monde de demi-lune en 2005, lauréate de cinq épreuves de Coupe du monde sur six participations, Sarah Burke avait remporté les X-Games à quatre reprises, entre 2007 et 2011. « Sarah était bien plus qu’une simple athlète », explique Marie-Annick Bédard, directrice générale de la Fédération québécoise de ski acrobatique. « Elle était une belle représentante du ski acrobatique, avec une éthique sportive irréprochable, quelqu’un qui connaissait très bien le fonctionnement du système sportif. » En plus des trophées, elle a beaucoup œuvré pour la reconnaissance de son sport, notamment pour l’intégration des femmes dans les compétitions. Consciente de l’intérêt de �gurer aux Jeux olympiques, Sarah Burke a été la première à militer activement pour convaincre le Comité international olympique (CIO) d’inscrire la demi-lune aux prochains Jeux d’hiver, à Sotchi (Russie) en 2014.

Faites un tour sur une plus grande piste.

©2012 Timex Group USA, Inc. TIMEX, TRIATHLON, RUN TRAINER et JUSQU’OÙ IREZ-VOUS? sont des marques de commerce de Timex Group B.V. et de ses filiales. IRONMAN et M-DOT sont des marques déposées de World Triathlon Corporation, utilisées ici avec autorisation. Photo par Tim Tadder.

Kelly Fillnow, équipe multisports de Timex

Avec la vitesse et la distance fournies par le GPS, le système Run TrainerMC vous donne la liberté de courir partout. Il suffi t d’appuyer sur Start et de profi ter de votre course.

Jusqu’où l’emmènerez vous?TIMEX.CA

NOUVEAU

GPS

TOUT AZIMUTS

SARAH BURKE

L’étoile du ski acrobatique s’éteintPAR ANTOINE STAB

Poco Premium de OspreyDARWINIEN OU CRÉATIONNISTE?PAR MATHIEU LAMARRE

Tous les porte-bébés ne sont pas égaux devant Dieu en ce qui a trait à leur convivialité d’utilisation et à ce chapitre, la gamme Poco d’Osprey démontre avec brio qu’il y a bel et bien eu une évolution de l’espèce. La réputation enviable du manufacturier américain en termes de qualité de conception et de �nition de ses produits laissait présager un coup de barre pour ses premiers porte-bébés. Le Poco Premium, modèle le plus luxueux de ce§e nouvelle série, regorge de détails et d’a§entions qui sauront plaire aux papas et mamans. À commencer par le système de harnais, technique à souhait avec ses bretelles et sa ceinture de taille bien matelassées et ses multiples et e©caces sangles de retour de charge. Côté accessoires, on s’en donne à cœur joie avec un pare-soleil intégral qui se monte facilement, un panneau à langer dissimulé dans l’armature du dos, un compartiment pour accueillir une gourde dorsale et son tuyau d’alimentation, des poches réparties un peu partout et même des étriers pour les pieds du petit. En fait, on est presque tenté de dire que les concepteurs ont peut-être péché par excès et l’ensemble est si bien rempli de caractéristiques et d’astuces qu’il paraît à l’étroit (le squele§e du sac, pas le bébé !) dans son enveloppe de tissu qui est tellement tendue qu’elle se plaint de manière sonore lorsque vous êtes en mouvement (au moins, les ours en forêt vous entendront approcher et auront déguerpi bien avant que vous ne les voyiez!). Un conseil : ne perdez pas le mode d’emploi, au risque de ne plus vous rappeler comment déployer les di¬érents dispositifs. Sinon, faites des enfants et dites-vous qu’à leur époque, Adam et Ève ne l’ont pas eu aussi facile!OSPREY, Gamme Poco | de 230 à 340 $ | ospreypacks.com

Surf Slipper LoaferVAMOS A LA PLAYA!PAR CHRISTIAN LÉVESQUE

La compagnie Cushe a été fondée en 2004 en Angleterreavec le but avoué d’ébranler les grandes marquesmondiales de la chaussure. Comment? En créant dessouliers uniques et di¬érents de tout ce qui existe sur lemarché. C’est notamment le cas avec ce loafer confortableà souhait qui a§ire les regards et les compliments. Idéalpour la plage et la vie décontractée, il s’en�le facilement

avec sa �xation élastique. Sa semelle rigide et mouléeépouse parfaitement votre pied et le protège de lamanière la plus confortable possible, sans comprome§rel’adhérence. Son design moderne permet d’être à l’aiseautant sur le bord de la mer qu’en plein 5 à 7 aucentre-ville. En�n un soulier qui permet de pro�ter del’été à fond!CUSHE, Surf Slipper Loafer | 100 $ | cushe.com

© L

aura

Grie

r

Page 13: Mars 2012 / Espaces

Faites un tour sur une plus grande piste.

©2012 Timex Group USA, Inc. TIMEX, TRIATHLON, RUN TRAINER et JUSQU’OÙ IREZ-VOUS? sont des marques de commerce de Timex Group B.V. et de ses filiales. IRONMAN et M-DOT sont des marques déposées de World Triathlon Corporation, utilisées ici avec autorisation. Photo par Tim Tadder.

Kelly Fillnow, équipe multisports de Timex

Avec la vitesse et la distance fournies par le GPS, le système Run TrainerMC vous donne la liberté de courir partout. Il suffi t d’appuyer sur Start et de profi ter de votre course.

Jusqu’où l’emmènerez vous?TIMEX.CA

NOUVEAU

GPS

Page 14: Mars 2012 / Espaces

14 MARS 2012 espaces.ca

BELŒIL - BROSSARD - LAVAL - OSHAWA - OTTAWA - QUÉBEC - VAUGHAN

429 autres modèles en magasin

EXPRESS- 02 EN PLEIN COEUR DE LA VILLE OU À MOINS DE 45 MINUTES D’AUTO, CES SORTIES EXPRESS SE DÉGUSTENT LES SOIRS OU LE WEEK-END. SANS MODÉRATION...

PARC LINÉAIRE DES BASSES-LAURENTIDES ROULEZ JEUNESSE! PAR ANTOINE STAB

À une quarantaine de kilomètres à l’ouest de Montréal, le parc linéaire des Basses-Laurentides offre la possibilité à chacun d’enfourcher son vélo pour une escapade familiale entre Blainville et Saint-Jérôme.

La piste cyclable du parc est construite sur une ancienne voie ferrée et permet à toute la famille de faire sans difficulté quelques tours de roue. Si les croisements avec les routes sont nombreux, des feux, des panneaux et des barrières de sécurité rendent la progression sécuritaire.

Tout le long du parcours, des aires de pique-nique ont été installées, avec tables, bancs et points d’eau. De quoi refaire tranquillement

le plein d’énergie et profiter de la variété des paysages, des plus naturels aux plus urbains. En cas de pépin, il sera aisé de trouver des commerces ou dépanneurs non loin de la piste, notamment sur la route transcanadienne (ou route 117), parallèle au parcours.

Arrivés à Saint-Jérôme, les plus téméraires pourront prolonger la balade en continuant sur la Route verte nº 2, via la piste du Petit Train du Nord, qui s’étend sur plus de 200 km jusqu’à Mont-Laurier. Pour les autres, l’ancienne gare de la ville marquera le point de retour vers Blainville. En cas de fatigue, ceux qui ne sentent pas la force de pédaler 18 km de plus pourront

rentrer par le train de banlieue : les gares de Saint-Jérôme et de Blainville figurent sur le parcours de la piste cyclable. Attention tout de même à bien s’assurer des horaires et des possibilités de monter à bord avec son vélo.

Activités : vélo de route, patins à roues alignées.Distance : tronçon de 18 km en asphalte.Coût : accès gratuit à la route verte. Niveau : accessible pour toute la famille.Accès : prendre l’autoroute 15 Nord en direction de Laval/Saint-Jérôme. Prendre

la sortie 23 pour la rue Saint-Charles en direction de Mirabel/Saint-Augustin. Garder la gauche à l’embranchement et suivre tout droit le boulevard du Côteau. Prendre à droite sur l’avenue des Mille Îles E, puis tournez à gauche sur chemin de la Côte Saint-Louis O et encore à gauche sur le boulevard Curé-Labelle. Prendre enfin à droite sur l’avenue 22 E. Le stationnement est au bout de la rue, à proximité des terrains de football.Infos : 450 491-4444 basseslaurentides.com

MONTRÉAL

DÉCOUVREZ LA JACQUES-CARTIER! PAR STÉPHANIE DROLET

À moins de 35 minutes du centre-ville de Québec, la rivière Jacques-Cartier est un joyau naturel de renommée internationale qui prend sa source dans le lac du même nom dans la Réserve faunique des Laurentides. Dans le parc national Jacques-Cartier, elle coule sur 177 km, son humeur variant au gré des précipitations, au printemps, c’est le moment idéal pour vivre une expérience de rafting. Plusieurs entreprises vous offrent la possibilité de vivre une expérience de rafting sur la rivière, notamment Expéditions Nouvelle Vague.

La traditionnelle vous permet de découvrir le mythique segment Tewkesbury de 9,6 km avec des rapides de classe III-IV qui mettront du piquant dans votre descente d’environ 3 h. Plus tard en saison, nage en eau vive, saut de falaise et collation sont au programme pour vous faire vivre une expérience complète et inoubliable sur la rivière.

La découverte, une descente de 10 km, est le forfait idéal pour les groupes de 20 personnes et plus. Avec des rapides de classe I, II et III, vous aurez beaucoup de plaisir à dompter la rivière.

Une option très intéressante est proposée pour les enfants avec le minirafting. L’activité permet à toute la famille d’explorer une portion plus calme de la Jacques-Cartier et de s’initier au rafting dans un environnement sécuritaire.

Tous les forfaits incluent une collation à mi-parcours, les vêtements isothermiques et la possibilité de réserver pour un BBQ sur place et ainsi conclure sur une bonne note. À noter que la réservation est obligatoire et qu’un dépôt de 30 $ par personne est requis pour confirmer l’inscription.

QUÉBECActivité : rafting sur la rivière Jacques-Cartier avec Expéditions Nouvelle Vague.Coût : 67 $/personne pour la Traditionnelle, 19 $/personne pour le minirafting, 47 $/personne pour la Découverte.Âge requis : Traditionnelle : 12 ans et plus, minirafting : 3 ans et plus, Découverte : 7 ans et plus. Niveau : initiation, débutant, intermédiaire.Accès : du centre-ville de Québec, emprunter l’autoroute 73 N pendant 22 km, prendre la sortie de la 1re Avenue. Tourner à gauche sur la 1re Avenue. Continuer sur avenue Tewkesbury/QC-371 S durant 17 km. Lorsque vous conduirez sur le bord de la rivière, il ne vous restera qu’un seul kilomètre à parcourir. (246 5e Avenue, Saint-Gabriel-de-Valcartier)Infos : 418 520-7238 • expeditionsnouvellevague.com

Page 15: Mars 2012 / Espaces

espaces.ca MARS 2012 15

BELŒIL - BROSSARD - LAVAL - OSHAWA - OTTAWA - QUÉBEC - VAUGHAN

429 autres modèles en magasin

EN PLEIN COEUR DE LA VILLE OU À MOINS DE 45 MINUTES D’AUTO, CES SORTIES EXPRESS SE DÉGUSTENT LES SOIRS OU LE WEEK-END. SANS MODÉRATION...

PARC DU DOMAINE VERT PRENEZ DE LA HAUTEUR PAR ANTOINE STAB

Coincé entre les villes de Saint-Eustache, Sainte-Thérèse, Blainville, l’aéroport international de Mirabel et les différents golfs aux alentours, le parc du Domaine Vert équivaut à une respiration forestière de 650 hectares au cœur d’un milieu urbain.

De nombreuses activités de plein air y sont proposées : de la marche pédestre autour d’une boucle de 7 km, une piste cyclable totalement plate de 10,9 km reliée au parc linéaire des Basses-Laurentides et Le P’tit Train du Nord via Blainville. Le parc est aussi un lieu attrayant pour y observer l’environnement dans toute sa diversité. Un sentier écologique de deux kilomètres et des panneaux pédagogiques

permettent aux visiteurs de s’informer sur la flore avoisinante. Plusieurs espèces d’animaux sont également présentes, comme le renard, le cerf de Virginie, le porc-épic, le castor…

Autre installation des plus originales : le parc d’hébertisme aérien D’Arbre en Arbre. Si vous avez toujours rêvé de grimper aux arbres, de vous élancer dans le vide à toute vitesse avec votre tyrolienne ou de marcher sur un pont de cordes à plusieurs mètres de haut, six parcours vous attendent, du plus facile aux plus exigeants. Le site est accessible aux enfants dès quatre ans et aux adultes. Toutefois, cette activité n’est possible que sur réservation et un coût supplémentaire sera demandé (23,95 $/enfant,

28,95 $/adulte). Enfin, des chalets champêtres pour six à huit personnes sont ouverts à la location pour ceux qui voudraient goûter au calme nocturne et apaisant des bois.

Activités : marche pédestre, hébertisme aérien, vélo de route.Distance : 10,9 km de piste cyclable, marche de 7 km et un sentier écologique de 2 km.Coût : 6,5 $/enfant et 10 $/adulte en semaine, 5,5 $/enfant et 13 $/adulte en fin de semaine.

Niveau : accessible à tous.

Accès : prendre l’autoroute 15 Nord en direction de Laval/Saint-Jérôme. Prendre la sortie 23 pour la rue Saint-Charles en direction de Mirabel/Saint-Augustin. Garder la gauche à l’embranchement et suivre le boulevard du Côteau. Tournez à gauche sur la rue Saint-Charles (panneaux pour Saint-Augustin/Mirabel). Continuer sur le Chemin de la Côte-Nord. Tournez à droite sur la Montée Sainte-Marianne et enfin tournez à droite vers l’entrée du parc.Infos : 450 435-6510 • domainevert.com

MONTRÉAL

ENVOLEZ-VOUS AU MONT SAINTE-ANNE! PAR STÉPHANIE DROLET

L’école de parapente Aerostyle est située au pied du mont Sainte-Anne, à une quarantaine de minutes de Québec. L’emplacement stratégique, avec la montagne, le fleuve et l’île d’Orléans à proximité, combiné aux 624 mètres de dénivelé et l’accès aux télécabines neuf mois par année font la renommée du site, considéré comme le meilleur au Québec.

Ouverte à longueur d’année, l’école permet de s’initier au parapente aux côtés d’instructeurs certifiés et d’admirer la vue magnifique qu’offre la Côte-de-Beaupré. Un vol à vous couper le souffle qui n’attend que vous!

Le vol en tandem, accompagné d’un instructeur certifié, est la meilleure façon de goûter aux joies de ce sport aérien. Accessible à partir de six ans, le vol en parapente est celui qui ressemble le plus à celui de l’oiseau, aucune condition physique particulière n’est

requise. Dès votre arrivée, votre pilote s’occupera de tout afin de vous faire apprécier au maximum votre expérience en parapente. Alors, tentez le vol!

Une bonne paire de souliers et une veste chaude sont recommandées pour les vols en été et pour l’hiver un habit de neige est suggéré. Les réservations à l’avance sont obligatoires et une confirmation de votre vol vous sera communiquée par téléphone le matin même dépendamment des conditions météorologiques et du vent.

Il s’agit d’une activité sécuritaire et le matériel qui vous sera prêté est à la fine pointe pour voler en toute tranquillité. Six options de décollages, d’orientations différentes, sont possibles et tous les atterrissages se font au pied des télécabines.

QUÉBECActivité : parapente Coût : vol tandem Découverte : 150 $, vol tandem Performance : 170 $, Vol tandem Prestige : 190 $.Durée : Découverte : 15-20 minutes, Performance : 30 minutes, Prestige : 40 minutes.Niveau : débutantAccès : à partir de Québec, prenez l’autoroute Montmorency (440 Est). Continuez sur la route 138 Est. Suivez les indications pour Sainte-Anne-de-Beaupré – Mont Sainte-Anne. Continuez jusqu’à la montagne de ski alpin. En été, rendez-vous au kiosque de l’atterrissage, tout près du Château Mont Sainte-Anne. En hiver, rendez-vous au pied des télécabines.Infos : 418 955-3117 • aerostyle.ca

Page 16: Mars 2012 / Espaces

16 MARS 2012 espaces.ca

UNE PERLE DES CANTONS-DE-L’EST, SUTTON EST UNE DESTINATION À LA MODE. TOUS VOUDRAIENT S’ENORGUEILLIR DE POSSÉDER CERTAINS DES ATTRIBUTS DE SUTTON : UNE VIE DE QUARTIER COMME IL Y A 50 OU MÊME 100 ANS, UN CŒUR DE VILLAGE QUI A RÉSISTÉ AUX ASSAUTS DES BÉLIERS MÉCANIQUES, UN PATRIMOINE ARCHITECTURAL, PLUSIEURS ACTIVITÉS ALLÉCHANTES. ÇA BOUGE À SUTTON!

VENDREDI APRÈS-MIDIBAIN DE FOULE

Su�on est terriblement active, terriblement sociale, terrible en tout. Pour entrer en douceur dans la �n de semaine, il faut d’abord s’arrêter au Cafetier, sur la rue Principale. « C’est le point de rencontre des “locaux” », admet Nicole Lambert, une quinquagénaire en super forme qui possède un chalet à Su�on. « Quand on arrive de la ville, on va là et on est assuré de rencontrer des gens pour placoter ou savoir si quelque chose de spécial s’improvise pour la �n de semaine. »

« C’est la place pour le café d’après-midi, les sandwiches, paninis et la soupe », ajoute Kim Besré, 25 ans, une Montréalaise qui a déménagé ses pénates là-bas avec son copain il y a deux ans. Si vous arrivez en début de soirée, le Cafetier est encore de mise. En fait, c’est une microbrûlerie, un café, un bistro où vous savourerez bières, vins, espressos, la�és, thés et tisanes bios. « C’est chaleureux, le café est excellent et le burger végétarien est exquis », a�rme pour sa part Sylvie Taché, une autre résidente à temps partiel, mère de famille et membre du club cycliste Les Moules.

VENDREDI SOIRAUBERGE OU GÎTE?

L’Auberge des Appalaches (auberge-appalaches.com), à mi-chemin entre le village et la station de ski, sur le chemin Maple, est sobre et abordable. Elle respire le « plein air » et la chaleur humaine. Ses nouveaux proprios depuis près de deux ans sont une Alsacienne et son conjoint, un Torontois qui a œuvré en Europe comme chef.

Pour plus de luxe ou une Saint-Valentin estivale, l’alternative s’avère le gîte Tomali-Maniatin (maniatyn.com),

magni�que et impressionnant, détenteur d’une cote cinq étoiles. On peut se prélasser dans une piscine intérieure à l’eau de mer. Chapeau aux immigrants polonais qui ont conçu cet endroit en respectant certaines normes écologiques. Il y a aussi, au cœur de la municipalité, l’ancien Saint-Amour, rebaptisé Le Pleasant (lepleasant.com) après les rénovations des derniers mois. Ce�e résidence centenaire est magni�que, d’architecture victorienne. Une suggestion : prenez le temps, après le souper, de vous promener dans les rues limitrophes de la Principale pour zieuter les propriétés autrefois d’un grand chic et dont le caractère est encore éblouissant dans bien des cas.

SAMEDI MATINSKI HORS-PISTE

Les fous de plein air s’entichent de Su�on aussi pour le ski hors-piste qui se pratique jusqu’à tard en avril, parfois même au début de mai. Alors, sur un versant du massif des monts Su�on, les habitués préparent leurs peaux synthétiques et montent. Sur le plan cardio, ils en ont pour leur argent. La descente prend place dans un sous-bois tissé assez serré, de quoi procurer quelques palpitations. Si vous entendez des cris, n’appelez pas la police parce que vous imiterez bientôt ces dingues!

SAMEDI APRÈS-MIDIVÉLO

Pour donner des airs d’exotisme à votre séjour, après le ski du matin, montez sur votre bécane. Su�on est l’une des mecques de la route au Québec et elle se révèle unique sur une face�e : que vous ayez des compagnons ou pas, un rendez-vous ou pas, les sportifs du coin et d’un peu partout se pointent le samedi matin vers 9 h 30 dans le stationnement municipal. Ça bourdonne, les amis, une vraie ruche! Des groupes informels se créent. Très populaire, le chemin Scenic mène à la célèbre Joy Hill du chroniqueur Pierre Foglia, d’où on peut accéder à Mansonville (Owl’s Head), ou à Jay Peak, au Vermont. On peut aussi opter pour Knowlton ou le lac Carmi. Sachez que vous allez en pédaler un bon coup. Et que vos muscles vont protester. « Nous sommes assez nombreux à Su�on, parmi ceux qui ont des maisons ou chalets, à skier et pédaler dans la même journée, en avril et mai », con�rme Nicole Lambert.

Si vous n’êtes pas « vélo », allez pimenter votre après-midi au centre d’hébertisme Arbre Su�on (arbresu�on.com).

La coopérative vous promet des vues vertigineuses, du snowboard volant, de la tyrolienne et une corde de Tarzan géante.

SAMEDI FIN D’APRÈS-MIDI, DÉBUT DE SOIRÉEAPÉRO ET BONNE BOUFFE

Comme le Cafetier, le Bistro Beaux Lieux (bistrobeauxlieux.com) constitue une adresse obligatoire. Son chef, Christian Beaulieu, est un ancien du Continental, à Montréal. La cuisine est « créative et pleine d’agencements contemporains », dit-il.

« Je vous recommande leurs gale�es de soya au sésame », suggère Sylvie Taché. « Et aussi le tofu en croûte. »

SAMEDI SOIRKAYAK DE MER NOCTURNE

N’allez pas vous coucher tout de suite! Il faut absolument prendre votre véhicule et vous rendre à une dizaine de minutes du village, tout près de la µontière américaine, Au Diable vert (audiablevert.ca). Ce camp de base multisports, une station de montagne honorée à deux reprises par les Grands prix du tourisme québécois, organise des excursions guidées en kayak, de nuit. C’est la rivière Missisquoi qui vous bercera de ses eaux calmes. Si vous préférez vous la couler douce et rester à Su�on, surveillez le programme culturel puisque ça bouge avec le Festi-Blues, le Festival des arts, les galeries d’art, le musée d’histoire, les spectacles de la salle Alec et Gérald Pelletier.

DIMANCHERANDONNÉE PÉDESTRE

Les sentiers du Parc d’environnement naturel de Su�on (PENS) sont superbes. Le PENS (parcsu�on.com), c’est un réseau de 80 km où le marcheur peut admirer quatre lacs, quatre sommets dévoilant de magni�ques panoramas, une chute et une rivière. Si votre temps est restreint, optez pour le sentier du lac Spruce. Sinon, faites forcer vos mollets vers le Round Top qui vous fera ·irter avec les 1 000 mètres d’altitude et 535 mètres d’ascension. Avec des enfants où des personnes moins en forme, pro�tez de celui qui longe la rivière Su�on et va vers les Marmites de la sorcière.

DIMANCHE APRÈS-MIDICOLLATION

« La Rumeur a¢amée ». Un nom qui titille les sens et est évocateur pour des milliers de Québécois qui sont déjà passés par Su�on. C’est un incontournable. Question de continuer à ·o�er sur votre nuage, rapportez de La Rumeur a¹amée du pain, des µomages, pâtés et viandes µoides pour votre lunch du lendemain au boulot. Et, pour les gourmands, ce qu’il ne faut surtout pas oublier, c’est la tarte au sirop d’érable. Extase garantie!

[ JOB INFO ] [ MECHANICAL SPECS ] [ APPROVALS ] [ ACTION ]

[ PUBLICATION INFO ] [ FONTS ] [ PRINTED AT ]

ROUND

LiveTrimBleedInks

_____ Art Dir.

_____ Copywriter

_____ Production

_____ Producer

_____ Account MGR

_____ Proofreader

_____ PDFX1A to Publication

_____ Collect to Ad Planner

_____ Low-res PDF

_____ Revision & new laser

_____ Other _____________________________

8.5” x 10.25”9” x 10.75”9.5” x 11.25”

K_1009_SORENTO_BRANDKIAKia Sorento 2012 PlanMagazineMagazine

Jon Lane

Brendan Sack

Andi Horne / Graham Washer

Delia Zaharelos

Doug/BB

Agata Waliczek

Gotham (Book, Black, Bold, Medium)Espaces - Feb 03 (Issue: March 2012) None

K12_Q1_PR_SR_1009_MARCH_ES_F

STUDIO KIA:Volumes:STUDIO KIA:...:K12_Q1_PR_SR_1009_MARCH_ES_F.indd

Revision date :2-3-2012 4:43 PM Please contact Delia Zaharelos e: [email protected] t: (647) 925.1382 INNOCEAN WORLDWIDE CANADA, INC 662 King St West. Unit 101. Toronto ON M5V 1M7

2

Job #ClientProject MediaAd TypeRegionDocument Location:

East French Cyan, Magenta, Yellow, Black

S:8.5”

S:10.25”

T:9”

T:10.75”

B:9.5”

B:11.25”

Le PDSF de base du Sorento LX BA (SR75BC) est de 28 360 $ et inclus les frais de livraison et de préparation de 1 650 $, les frais de Recycle Québec de 15 $ et la taxe de 100 $ sur le climatiseur. L’immatriculation, les assurances, les coûts du permis, les frais d’inscription au RDPRM (jusqu’à 67 $) et les taxes applicables sont en sus. Le concessionnaire peut vendre à prix inférieur. Voyez votre concessionnaire pour les détails. Le Sorento 2012 a mérité le prix meilleur choix sécurité par l’Insurance Institute for Highway Safety – visitez le www.iihs.org pour les détails. Kia est une marque déposée de Kia Motors Corporation.

LE SORENTO 2012. Équipé pour vous aider à dominer l’hiver : traction intégrale disponible, boîte automatique Steptronic améliorant la

performance, contrôle électronique de stabilité et antipatinage vous procurant une conduite des plus sécuritaires. En plus, l’agencement

optionnel de sept places assises fera le bonheur de vos six passagers. Bien équipé à partir de 28 360 $.

TRACTION INTÉGRALE DISPONIBLE

^MEILLEUR CHOIX SÉCURITÉ

FIN DE SEMAINE ACTIVE + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + + +

48 h @ SUTTONPAR YVAN MARTINEAU (YVANMARTINEAU.COM)

© S

ébas

tien

Laro

se

© L

e Ca

fetie

r

Page 17: Mars 2012 / Espaces

[ JOB INFO ] [ MECHANICAL SPECS ] [ APPROVALS ] [ ACTION ]

[ PUBLICATION INFO ] [ FONTS ] [ PRINTED AT ]

ROUND

LiveTrimBleedInks

_____ Art Dir.

_____ Copywriter

_____ Production

_____ Producer

_____ Account MGR

_____ Proofreader

_____ PDFX1A to Publication

_____ Collect to Ad Planner

_____ Low-res PDF

_____ Revision & new laser

_____ Other _____________________________

8.5” x 10.25”9” x 10.75”9.5” x 11.25”

K_1009_SORENTO_BRANDKIAKia Sorento 2012 PlanMagazineMagazine

Jon Lane

Brendan Sack

Andi Horne / Graham Washer

Delia Zaharelos

Doug/BB

Agata Waliczek

Gotham (Book, Black, Bold, Medium)Espaces - Feb 03 (Issue: March 2012) None

K12_Q1_PR_SR_1009_MARCH_ES_F

STUDIO KIA:Volumes:STUDIO KIA:...:K12_Q1_PR_SR_1009_MARCH_ES_F.indd

Revision date :2-3-2012 4:43 PM Please contact Delia Zaharelos e: [email protected] t: (647) 925.1382 INNOCEAN WORLDWIDE CANADA, INC 662 King St West. Unit 101. Toronto ON M5V 1M7

2

Job #ClientProject MediaAd TypeRegionDocument Location:

East French Cyan, Magenta, Yellow, Black

S:8.5”S:10.25”

T:9”T:10.75”

B:9.5”B:11.25”

Le PDSF de base du Sorento LX BA (SR75BC) est de 28 360 $ et inclus les frais de livraison et de préparation de 1 650 $, les frais de Recycle Québec de 15 $ et la taxe de 100 $ sur le climatiseur. L’immatriculation, les assurances, les coûts du permis, les frais d’inscription au RDPRM (jusqu’à 67 $) et les taxes applicables sont en sus. Le concessionnaire peut vendre à prix inférieur. Voyez votre concessionnaire pour les détails. Le Sorento 2012 a mérité le prix meilleur choix sécurité par l’Insurance Institute for Highway Safety – visitez le www.iihs.org pour les détails. Kia est une marque déposée de Kia Motors Corporation.

LE SORENTO 2012. Équipé pour vous aider à dominer l’hiver : traction intégrale disponible, boîte automatique Steptronic améliorant la

performance, contrôle électronique de stabilité et antipatinage vous procurant une conduite des plus sécuritaires. En plus, l’agencement

optionnel de sept places assises fera le bonheur de vos six passagers. Bien équipé à partir de 28 360 $.

TRACTION INTÉGRALE DISPONIBLE

^MEILLEUR CHOIX SÉCURITÉ

Page 18: Mars 2012 / Espaces

18 MARS 2012 espaces.ca

Le projet éditorial était précis : publier un magazine de qualité qui répond aux besoins des adeptes d’activités de plein air d’ici. Où aller? Quoi acheter? On voulait susciter l’étonnement, inciter le dépassement, créer le mémorable. Bref, un magazine qui déclencherait la ré�exion et l’action. À ce­e époque, les magazines anglophones prenaient beaucoup de place. Mais ils présentaient des produits indisponibles ou des « destinations week-end » situées à 600 km de Montréal ou de Québec! À titre d’éditeur, je voulais un magazine inspirant et pertinent, doté d’un code d’éthique journalistique, et qui aurait de l’impact. Lancé à 30 000 exemplaires en septembre 1995, Espaces a depuis augmenté son tirage régulièrement pour a­eindre les 70 000 exemplaires aujourd’hui.

Après plus de 15 ans, on ne se trompe pas en disant que la revue a contribué à la réalisation de fabuleux voyages et que des propositions de lectures, de conférences et de festivals ont suscité des rencontres marquantes, que des enquêtes ont porté à ré�exion et que des conseils ont été vraiment utiles.

Traiter avec rigueur des thèmes reliés aux destinations, à des essais de produits ou à des enjeux d’actualité fait partie intégrante (et pour encore longtemps) de notre façon de faire. Les commentaires des amis sont utiles, mais vaut mieux avoir aussi ceux

des pros qui testent et comparent, qui investiguent les enjeux et les questions de société. Suis-je étonné de savoir que des publications québécoises vendent maintenant leur couvert aux plus o�ants et publient des textes étiquetés « journalistiques » alors que ce sont en réalité des publireportages? Non. Ce n’est pas nouveau et la dureté

du milieu de l’édition du magazine ne fait qu’ampli�er ce­e situation. Je me console en me disant que la majorité des gens de plein air est constituée de lecteurs critiques et qu’on ne doit pas prendre ces derniers pour des valises.

En 17 ans, la pratique d’activités de plein air est passée d’un statut de relative marginalité à celui de mode de vie. Courir, grimper ou marcher en montagne, descendre des pistes de ski, pagayer sur le �euve, s’entraîner à vélo, tout ça est

maintenant mainstream. Si le plein air des générations précédentes était perçu comme « grano » – les barbes longues, les sandwichs au tofu et les bas de laine tricotés maison étaient la norme! –, celui d’aujourd’hui a radicalement changé. Le plaisir d’être actif à l’extérieur est toujours là, mais le ra¦nement est de mise : on exige

des équipements performants, des nuitées confortables, des repas plus près de la gastronomie que du GORP. Pas étonnant que les parcs peinent à trouver preneur pour les emplacements de camping traditionnels.

Espaces en est donc à son 100e numéro. On marque le coup en augmentant notre tirage et en optant pour un papier de plus grande qualité. Résultat : une plus grande portée et une expérience de lecture enrichie.

Mais au-delà de ces bonnes nouvelles, une question mérite d’être soulevée : ne serait-il pas temps que le Québec se dote d’une véritable politique d’accès à la pratique d’activités de plein air? Contrairement aux États-Unis où l’industrie du plein air est dotée d’un puissant lobby, au Québec, à part Vélo Québec, le milieu est mollement représenté. Et ce n’est pas à cause de ses représentants, mais plutôt faute de moyens.

En 2010, la Maison-Blanche a reconnu l’importance d’inciter la population américaine en général et les jeunes en particulier de pro�ter davantage du grand air. L’America’s Great Outdoors Initiative vise à reconnecter les Américains avec la nature et à soutenir les e°orts de la communauté a�n de conserver et restaurer les lieux de plein air. Y a-t-il des chances qu’on puisse me­re en place une telle initiative qui impliquerait plusieurs

PAR STÉPHANE CORBEIL, ÉDITEUR DE LA REVUE ESPACES

SPÉCIAL 100E NUMÉRO

numérosnuméros plus plus tard! tard!

On voyait déjà la revue Espaces devenir grande, influente et omniprésente. Nos compétiteurs, eux, la souhaitaient au cimetière aussitôt sortie de l’incubateur!

À LA NAISSANCE DE LA REVUE ESPACES, il y avait beaucoup de monde autour du bébé. Le copain dévoué qui conduisait son Econoline pour la distribution de la revue pour un aller-retour de Montréal à Chicoutimi le même jour, avec des arrêts à Québec et Trois-Rivières. Les amis qui ont prêté leurs économies. La graphiste avant-gardiste qui dé�ait les nuits blanches. L’infatigable et talentueux photographe. L’amoureuse qui remplissait le �igo et qui a donné son « fax-ultra-moderne ». Et tous les collaborateurs-journalistes qui ont trempé leurs plumes pour donner vie à une nouvelle publication qui évolue encore. Petite, on la voyait déjà grande, in�uente et omniprésente. Nos compétiteurs, eux, la souhaitaient au cimetière aussitôt sortie de l’incubateur!

Page 19: Mars 2012 / Espaces

1 800 665-6527www.parcsquebec.com

27,75 $ *À partir de

/nuitEmplacement aménagé sans services*Taxes et tarification d’accès en sus

Réservez votre prochain séjour de camping au cœur de territoires uniques. Les parcs nationaux du Québec vous proposent une gamme d’activités qui vous permettront d’explorer une nature généreuse, propice à l’aventure et à la détente.

ASSUREZ-VOUS D’UNE PLACE DE CHOIX! Les réservations 4 mois à l’avance vous permettent de planifier vos vacances, vos escapades et vos fins de semaine de l’été.

À vos agendas! Notez les dates importantes afin de réserver pour les longs week-ends.

Début du séjour Réservez dès le

Journée nationale des Patriotes Vendredi, 18 mai 2012 Mercredi, 18 janvier 2012

Fête nationale du Québec Vendredi, 22 juin 2012 Mercredi, 22 février 2012

Fête du Canada Vendredi, 29 juin 2012 Mercredi, 29 février 2012

Fête du Travail Vendredi, 31 août 2012 Lundi, 30 avril 2012

phot

o : M

athi

eu D

upui

s

Camperà PARCS QUÉBEC

PARCS_PubEspaces2/3p_Mars12.indd 1 12-02-03 15:49

ministères et organisations? Le projet Québec en forme (quebecenforme.org) s’en approche, sans être spéci�quement orienté vers le milieu du plein air.

Ceux qui gravitent dans le milieu savent que les enjeux des prochaines années concernent l’intérêt des plus jeunes pour le grand air et tout ce qui touche l’accessibilité, qu’elle soit géographique, économique ou liée au temps que nous avons de disponible. Est-ce parce qu’on a longtemps associé par erreur « plein air » et « sports extrêmes » que ce secteur de l’activité physique n’a jamais été vraiment priorisé ? Peut-être. Mais il n’est pas trop tard pour (s’)investir.

De trop nombreuses études scienti�ques arrivent à la conclusion que la disparition progressive de la nature dans la vie des enfants (et des adultes) occasionne un impact majeur sur leur santé, mentale et physique. On évoque l’obésité, les dé�cits de l’a�ention, la haute pression, l’asthme, les désordres reliés au stress, etc. À ce sujet, le livre de Richard Louv (�e Last Child in the Woods : Saving our Children �om Nature De�cit Disorder) et celui de François Cardinal (Perdus sans la nature) sont éclairants.

Le plein air n’est pas un remède miracle à tous nos problèmes. Mais en plus de ses béné�ces sur notre santé, il y a ceux qu’une sortie en plein air est susceptible de nous apporter : la con�ance, la détermination, le courage, nos réactions face à l’imprévu et nos interactions avec nos semblables. En plus des innombrables plaisirs associés! Tiens, ça ressemble pas mal à ce qui a motivé la création de la revue et à ce qui nous incite aujourd’hui à continuer l’aventure!

Si le plein air des générations précédentes était perçu comme « grano » – les barbes longues, les sandwichs au tofu et les bas de laine tricotés maison étaient la norme! –, celui d’aujourd’hui a radicalement changé.

<< La première édition de la revue Espaces a été publiée en septembre 1995.

Page 20: Mars 2012 / Espaces

20 MARS 2012 espaces.ca

Il y a de ces endroits qui embrument le cerveau par les paysages qu’ils o�ent. D’autres épatent pour l’ambiance ou parce qu’ils perme�ent à l’esprit de participer à l’aventure au même titre que le corps. Je ne veux pas paraître trop zen, mais on oublie trop souvent que derrière chaque expérience qui touche nos cordes sensibles, il y a des gens de cœur qui ont donné une âme aux lieux.

///// GUY LAROCHE Plus encore que le luxe, la gastronomie, le décor ou

l’aménagement, c’est la personnalité de Guy Laroche qui m’a impressionné le plus lors de mon séjour à l’Auberge de montagne des Chic-Chocs, en Gaspésie. Après Gilbert Rioux, concepteur, maître d’œuvre et « cerveau » du projet, Guy Laroche est venu déposer la petite touche qui passe inaperçue aux yeux de la plupart. « Ça prend des gens qui aiment profondément la nature pour travailler ici », raconte Guy Laroche, le directeur de l’Auberge. « Par exemple, Jean-François, notre chef guide, s’assoit à la même table tous les matins et il est chaque fois ému par le décor de ces grands espaces. Ça transpire ensuite dans la qualité de son travail! »

C’est justement parce que Guy Laroche est un grand amant de la nature qu’il se retrouve en Gaspésie. Ancien ski bum parti dans les Rocheuses pour trois mois, il est revenu au Québec un an et demi plus tard pour suivre un cours de sommellerie. Il a ensuite travaillé au Reine-Élizabeth, au Beaver Club, au Manoir Richelieu, au Capitole de Québec. Le nec plus ultra!

Comment a-t-il a�erri ici, dans les montagnes de la Gaspésie? « C’est l’aboutissement d’une carrière pour moi. Je suis un mordu de chasse, de pêche et de ski. Entre un voyage à Cuba et un en Alaska, je n’hésite pas un instant pour aller au nord. Ma femme et moi, on a skié à Kicking Horse, à Verbier, au Lac Louise. Il n’y a pas de mots pour décrire la montagne... » Sans contredit, Guy Laroche fait vibrer l’âme de l’Auberge des montagnes.

///// FERNAND RAINVILLE Parlant de grands hommes, que dire de ce sexagénaire

qui fait marcher du monde « ordinaire »? Fernand Rainville a mis sur pied un, puis deux, puis six clubs de marche. Il en dirige maintenant 23 dans 16 villes di£érentes, la plupart en Montérégie. Pour un total de 700 membres actifs! Imaginez le nombre d’hommes et de femmes qui ont amélioré leurs habitudes de vie au ¦l des ans, leur alimentation, le nombre d’heures consacrées aux activités physiques, leur cercle social grâce à lui et son entreprise : le Réseau À-Vie-Forme. Heureusement, son amour des gens et du grand air ne passe pas inaperçu : il a eu droit il y a déjà plusieurs années à une médaille de l’Assemblée nationale du Québec

en reconnaissance de sa contribution au bien-être de ses concitoyens. « Je n’ai pas de mérite, dit-il. J’aime les gens et j’aime les voir heureux. Les liens qu’ils créent entre eux sont épatants et c’est pour moi un incroyable sentiment de satisfaction! »

Fernand Rainville a lui aussi donné son âme à son projet. « Oui, c’est peut-être une vocation. Ça me touche de voir quelqu’un qui a envie de prendre soin de sa santé. Qu’il devienne un membre ou pas est secondaire. L’important, c’est qu’il ait envie de prendre l’air, de bouger, de ªaterniser. » L’exploit de Fernand Rainville est de faire bouger des individus qui ont souvent été sédentaires toute leur vie. Quand on voit les fortunes englouties dans le réseau de la santé, on devine vite que les initiatives de Fernand Rainville n’ont pas de prix.

///// JOSEPH « TINO » ROSSI Quiconque a vu « pédaler » Joseph « Tino » Rossi

depuis 35 ans avec ses Mardis cyclistes de Lachine sait à quel point le personnage est ®amboyant. Et déterminé! Joseph Rossi craignait la disparition de son « bébé » de Lachine l’automne dernier lorsque Saputo s’est retiré comme commanditaire principal. Tino a vu le maire de l’arrondissement, Claude Dauphin, porter le dossier à bout de bras jusqu’à voir le Groupe Jean-Coutu s’associer aux Mardis cyclistes. On pourra donc continuer d’assister aux épreuves de cet événement qui fait partie du patrimoine sportif estival de la métropole. Bougex.com/Esp

surPARTICIPEZ

Rencontre avec des passionnés

VIVRE LE PLEIN AIR À FOND!PAR YVAN MARTINEAU

VENEZ ROULER AVEC YVANDès la �n du mois d’avril, j’organiserai quelques randonnées de vélos de route les soirs de semaine, sous la thématique « Les Alpes à… Montréal! » et aussi « Vélo-vino au coucher du soleil sur le Vieux-Montréal ». Ce sont des balades sans prétention qui nous perme�ent de bavarder, de se délier les jambes et d’échanger des trucs pour la grimpe ou rêvasser aux prochaines vacances à vélo. Infos : yvanmartineau.com

Guy Laroche Fernand Rainville Joseph «Tino» Rossi

Page 21: Mars 2012 / Espaces
Page 22: Mars 2012 / Espaces

22 MARS 2012 espaces.ca

AVEC TOUT LE BATTAGE MÉDIATIQUE QU’IL SUSCITE, personne ne doutera que le Plan Nord constitue dorénavant le principal fer de lance du gouvernement pour vendre le Québec et ses richesses au reste du monde et prétendre assurer notre futur économique pour les décennies à venir. À d’autres époques, des ambitions de nature similaire auront procuré à notre vocabulaire les mots « Manic » puis « Baie-James », sans oublier une ruée vers le fer qui aura mis la Côte-Nord sur la carte minière mondiale.

Mais au-delà de la vente de nos ressources qui s’y trouvent et grâce aux beautés de ce territoire grandiose, on peut également y importer des touristes. Ce n’est pas nouveau que l’on tente de faire découvrir ce territoire aux aventuriers : les pourvoyeurs de chasse et de pêche ont depuis belle lure�e investi les espaces autrefois gérés par la Compagnie de la Baie d’Hudson, au plus grand plaisir des fortunés touristes étrangers. Mais hormis ce�e « chasse gardée », à quoi se résume le tourisme au Nord? À une longue traversée pour aller visiter les barrages à Radisson ou au nord de Baie-Comeau? À skier les monts Groulx en autonomie? À faire de la motoneige avec des Français à Chibougamau? Ou encore

à des voyages inabordables au pays des Inuits? Il y a bien quelques réserves fauniques et zones d’exploitations contrôlées au-delà du 48e parallèle (et depuis peu, deux parcs nationaux au Nunavik), mais il faut trimer dur pour dénicher un produit touristique qui sort des créneaux convenus et qui interpelle une clientèle un plus large.

Entente et attenteEn mai 2011, la présentation en grande pompe du Plan

Nord faisait la part belle aux industries minière, forestière, de l’énergie et des transports, avec en complément la formation de main-d’œuvre, la protection du territoire et une vague ambition de « faire du nord du 49e parallèle, d’ici à 2021, une destination de tourisme durable de classe mondiale ». Le Ministère concerné avait laissé entrevoir la possibilité d’une annonce o¡cielle dès l’automne 2010, laquelle fut reportée à l’été suivant puis à l’automne. C’est ¢nalement en novembre dernier que le premier ministre présentait les orientations générales du Plan Nord touristique : 20 % du territoire déclaré comme aires protégées, 30 % soustraits à l’exploitation d’ici 2035 (pour

un total de 50 % du territoire protégé), 32 M$ investis par le gouvernement provincial, des rece�es touristiques annuelles évaluées à 140§M$ et 200 000 nouveaux visiteurs espérés par année. En janvier, la ministre du Tourisme, Nicole Ménard, visitait deux communautés de la nation crie et inuite pour annoncer diªérentes aides ¢nancières pour l’aménagement d’hébergements touristiques.

Mais il y a encore loin de la coupe aux lèvres : « Je n’ai même pas encore reçu les sous pour des aides ¢nancières accordées avant l’annonce du Plan Nord », dit Dany Girard, fondateur d’Escapade Boréale, une des rares entreprises de plein air dignes de ce nom en Jamésie. Malgré tout, il demeure prudemment optimiste§: « Je ne crois pas que l’on va assister à une ruée vers le nord étant donné que l’on ne sait toujours pas ce qui sera proposé. Mais nous allons tout de même de l’avant avec le développement de produits adaptés aux réalités d’ici qui sont au diapason des aspirations locales. »

Les notions de concertation et de consensus sont des éléments-clés pour la réussite, qu’importe le type d’industrie. Mais selon Jean Chartier, directeur général de Tourisme

///REPORTAGE©

Ala

in T

hiba

ult

Tourisme d’aventure et

PLANNORD

Page 23: Mars 2012 / Espaces

espaces.ca MARS 2012 23

MONTRÉAL SAINT-LAMBERT QUÉBEC LAVAL 5259, St-Laurent 474, av. Victoria 3186, ch. Ste-Foy 1962, Le Corbusier 514.272.8791 450.812.6987 418.614.8799 450.934.8791

www.sportiveplus.com

FABRIQUÉ

AU QUÉBEC

© S

téph

ane

Coss

ette

› › Suite page 26

PAR MATHIEU LAMARRE

Entendez-vous les pépines, les pelles mécaniques et les foreuses qui piaffent d’impatience qu’on ouvre les vannes du Nord? Qu’en est-il du développement touristique dans ce nouvel eldorado? La question se pose, mais les réponses se font attendre...

Baie-James et délégué sectoriel à la Table des partenaires du Plan Nord, l’industrie du tourisme manque particulièrement de concertation, un problème exacerbé par une destination aussi vaste et disparate que le Nord québécois. « Ce pays est si grand! Les contextes géographique, culturel et social ne sont pas semblables si l’on se trouve à Radisson, à Chibougamau, à Sept-Îles ou à Kuujjuaq. Il ne peut y avoir de développement tangible et durable sans une vision et une volonté partagée, avec un appui gouvernemental fort. » Il pense aussi que le Plan Nord est l’opportunité de faire un grand bond en avant : « Il y a un intérêt pour le tourisme nordique au niveau international. Nous avons un produit de qualité, mais nous ne sommes pas concurrentiels en termes organisationnels.�» C’est bien là l’une des rares choses sur laquelle tout le monde s’entend : in�astructures d’accueil dé�cientes (hébergement et restauration), rareté d’une main-d’œuvre quali�ée, transports laborieux et rudesse géographique et climatique constituent des obstacles au développement du tourisme dans ces régions éloignées.

Premiers arrivés, premiers servis?Le Plan Nord comporte d’emblée une série de mesures pour s’a�aquer à ces problèmes

avec des investissements prévus pour les routes et le développement socio-économique des communautés. Mais on va trop vite en voulant construire des chambres d’hôtel pour des touristes dans des communautés autochtones où il y a depuis des années une crise non résolue du logement. « Di�cile de parler d’une seule et même voix, explique Dave Laveau de Tourisme Autochtone Québec. Les réalités des di¡érentes nations concernées (Cris, Innus, Inuits et Naskapis) sont très di¡érentes. Certaines d’entre elles ont déjà une bonne idée de ce qu’on veut accomplir en termes de développement touristique et travaillent en partenariat avec des gens du sud. Les autres sortent à peine de leur vase clos.�» Le directeur de l’association touristique sectorielle (à ne pas confondre avec une association touristique régionale), qui se veut à la fois un facilitateur au développement des entreprises autochtones et le porte-voix des Premières Nations au niveau de l’industrie, croit que le Plan Nord représente néanmoins une occasion à saisir. Lui aussi a�end impatiemment de voir la suite...

Page 24: Mars 2012 / Espaces
Page 25: Mars 2012 / Espaces
Page 26: Mars 2012 / Espaces

26 MARS 2012 espaces.ca

MERINO/SILK SCOUTLa douceur de la laine de mérinos et de la soie alliée au Dri-Release pour garder vos pieds secs et sans ampoules.www.wigwam.com

SENTIER

Chez Escapade Boréale, le silence des autorités gouvernementales n’empêche pas le bouillonnement d’idées et d’initiatives qui pourraient servir d’exemples aux gens tentés par l’aventure du Plan Nord touristique. En même temps qu’il lorgne du côté des monts Otish, un massif au moins aussi intéressant que les monts Groulx qui sera bientôt bordé par la progression de la route 167, Dany Girard a lancé à l’été 2011 un projet-pilote de canot-trek-camping avec des guides cris. Son intention est de nourrir ce�e collaboration tant recherchée avec les communautés présentes sur le terrain : « Je ne crois pas que ceux qui se désintéressent du contexte local ou ne le respectent pas puissent faire long feu ici. »

Le Nord inabordable?À la direction des parcs québécois, on semble avaliser ce�e même philosophie de

développement, qui tend à se tenir loin du tourisme de masse. Serge Alain, directeur à la plani�cation des parcs à la Sépaq, note que sur le terrain « on ne veut pas d’envahissement, même si les retombées économiques peuvent paraître alléchantes. Au Nunavik, depuis l’avènement récent des parcs des Pingualuit et Kuururjuaq, nous constatons que la population locale développe un sentiment d’appropriation à l’égard de ces nouvelles entités

territoriales. » Même scénario chez les Cris, plus au sud, qui seront carrément les gestionnaires du futur parc Albanel-Témiscamie-Otish, l’un des rares au monde qui englobe une communauté établie (celle de Mistissini). On veut donc poursuivre dans ce�e voie avec l’autre réserve de parc autour de la rivière Assinica, toujours en Jamésie. Compte tenu de son accessibilité par la route, on peut supposer que ce�e région concernée par le Plan Nord pourra a�irer une certaine clientèle québécoise…

Tout en haut, dans la toundra et la taïga inuites, les premières bases jetées par les parcs des Pingualuit (autour du fameux cratère météoritique du Nouveau-Québec) et Kuururjuaq (qui remonte la rivière Koroc jusqu’aux majestueux Torngats) devraient perme�re à deux autres parcs de voir le jour avant la �n de la décennie. Celui de Tursujuq met en vede�e une spectaculaire enclave de lacs qui mènent à la côte hudsonienne, alors que celui des monts Pyramides exhibe la géologie particulière du plateau de la rivière George. « Ce sont des produits d’appel exceptionnels par leur virginité, autant que les parcs en Patagonie ou même dans l’Himalaya. On y privilégie évidemment des forfaits encadrés (plutôt que des visites en autonomie), compte tenu du caractère imprévisible du territoire et du fait que ce�e façon de faire renforce la participation locale », spéci�e Serge Alain. Ici, c’est essentiellement la clientèle étrangère (et bien nantie) qui est concernée, car à moins d’une révolution dans la tari�cation du transport aérien au nord, peu de Québécois se payeront ce voyage.

Alors, que pourront y changer les velléités du Plan Nord? Si la portion la plus au nord demeure un produit de niche relativement exclusif, la partie sud pourrait se développer et devenir plus accessible. Mais 32 millions de dollars su¦ront-ils à la tâche? À titre de comparaison, la ville de Westmount, à Montréal, se dotera bientôt d’un nouveau complexe sportif, au coût de 37 M$. L’avenir (et beaucoup de patience) nous dira si le tourisme au nord du 49e parallèle est un projet viable.

« Je n’ai même pas encore reçu les sous pour des aides financières accordées avant l’annonce du Plan Nord », dit Dany Girard, fondateur d’Escapade Boréale, l’une des rares entreprises de plein air installées en Jamésie.

© E

scap

ade

Boré

ale

Page 27: Mars 2012 / Espaces

p.28COURSE MINIMALISTE Mode ou (r)évolution?

VIVRE ACTIVEMENT !Un nouveau cahier dédié aux âmes énergiques

9 MYTHESsur l’activité physique

p.40

SOULIERS DE COURSELa fièvre du printemps printemps printemps printemps printemps printemps printemps printemps printemps printemps printemps printemps printempsp.31

VÉLO DE ROUTECuvée 2012p.34

Quoi boire aprèsun entraînement?

après entraînement?

aprèsp.36 ©

iSto

ckph

oto

p.32Dopage dans le cyclisme québécois

DÉRAILLAGE CONTRÔLÉ?

Page 28: Mars 2012 / Espaces

Il y a deux ans, la boutique vendait déjà des souliers minimalistes. En fait, elle en vend depuis plus de 25 ans. « On vend les mêmes souliers, mais on ne les vend plus à la même clientèle. Ce genre de souliers minimalistes était acheté comme soulier de compétition, des racers », précise Pierre Léveillé, directeur de la boutique. En plein dans le deuxième « running boom » de l’histoire de la course à pied qui redé�nit la course comme un sport participatif, on se retrouve avec une explosion de coureurs récréatifs… qui veulent maintenant des modèles compétitifs. Incohérent? Pas si l’on connaît toute l’histoire.

Avant 1970, la course constituait un sport d’élite, pratiqué par des athlètes encadrés, soucieux de la mécanique d’une bonne foulée et d’un plan d’entraînement e�cace. Ces coureurs chaussaient des souliers de course « compétitifs », dont le poids moyen se situait autour de 7 oz et dont les caractéristiques pourraient être quali�ées de minimalistes, si un tel mouvement existait alors. Par sa victoire au marathon des Jeux olympiques de 1972, le charismatique coureur Frank Shorter inspira bien des gens à se me�re à la course. Ce fut le début du premier

« running boom ». De nombreuses personnes se mirent à la course et ce�e « masse » était plus habituée marcher, donc à me�re le talon à terre en premier. Un pied devant l’autre, sans encadrement, ces coureurs changèrent le portrait du coureur moyen : alors qu’en 1964, plus de 76 % des coureurs a�errissaient sur la plante du pied (un appui qui permet une absorption plus e�cace de l’impact), en 1983, 80 % des coureurs « a�aquaient du talon ». Les blessures sont alors courantes : 79 % des coureurs se blessent à un moment ou l’autre de l’année. En réaction, les manufacturiers produisent des souliers « coussinés » a�n de minimiser l’e¢et néfaste des chocs sur le corps.

Malgré cela, certains se blesser encore. Christopher McDougall, journaliste curieux et coureur blessé, enquête sur son mal de pied auprès des Indiens Tarahumara, une tribu mexicaine aux légendaires coureurs de longue distance. De ce�e quête naît en 2009 le livre Born to Run, dans lequel une étude étonnante révèle que les humains devraient leur survie dans l’évolution à leurs aptitudes pour la course de longue distance. Selon ce�e étude de Daniel Lieberman, docteur honori�que du département de biologie

humaine évolutive de l’Université de Harvard, le corps humain est fait pour courir : la foulée est naturelle et le pied est souple et musclé, avec une densité osseuse saine a�n de bien répondre au stress de la course. Mais les traditionnels souliers de course « arti�cialisent » la foulée et ¦agilisent le pied, exacerbant le risque de blessures.

Voilà le deuxième « running boom » : l’auteur rend la course naturelle. Le livre devient un best-seller. Beaucoup de coureurs sont charmés par ce�e découverte. Les autres le sont par la nouvelle oªe de chaussures minimalistes au design séduisant ou par les campagnes de publicité aux slogans libérateurs avec lesquels les manufacturiers de chaussures répondent à ce�e nouvelle demande.

Deux « running booms » et deux conclusions di¢érentes : tantôt protéger le pied des actions du coureur, tantôt protéger le coureur des caractéristiques du soulier. Le dénominateur commun : la protection. À vous de voir si vous devez protéger vos pieds des souliers ou de votre technique de course!

MODE OU(R)ÉVOLU- TION?PAR VÉRONIQUE CHAMPAGNE

COURSE MINIMALISME

Les souliers minimalistes comptent pour près de 25 % des achats de souliers de course aux États-Unis, selon SportsOneSource et l’Outdoor Industry Association. Soit une augmentation de plus de 100 % par rapport aux ventes de 2010. Plus près de chez nous, la boutique Endurance de Montréal (qui possède la plus grande sélection de souliers minimalistes de la région) propose 40 modèles minimalistes. Deux fois plus qu’en 2009.

© D

avid

Fre

und

28 MARS 2012 espaces.ca

Page 29: Mars 2012 / Espaces

Anatomie d’un soulier minimalisteLe « minimalisme » est une tendance qui vise à alléger et simplifier les souliers. Aux yeux des plus extrémistes, le rôle du soulier se résume qu’à protéger des éléments extérieurs comme la température, les surfaces coupantes ou inconfortables. À tout le moins, pour être considéré comme minimaliste, un soulier doit :

permettre de conserver une conscience du mouvement et des sensations qui y sont reliées afin de rendre possible les ajustements propriocepteurs du corps (un soulier près du sol avec du support minimal);

ne pas entraver la foulée naturelle du corps, notamment son appui au sol et le transfert de son centre de gravité. Un soulier léger avec un poids de moins de 10 oz, un ratio talon-orteil de moins de 13 mm et un espace assez spacieux pour les orteils;

laisser le pied bouger naturellement pour qu’il développe sa structure et son élasticité (un soulier flexible avec les orteils près du sol).

Malgré ce que peuvent en dire certains puristes, il peut être pratique de parler de minimalisme comme caractéristique et non comme étiquette : un soulier pouvant être plus minimaliste qu’un autre. La progression peut aussi se passer dans le choix du soulier.

Six cent cinquante muscles et deux cents os participent dans une foulée. Ce mouvement complexe s’apprivoise et se peaune avec le temps. Le corps s’adapte, pourvu que sa capacité à le faire soit respectée. Quelques minutes à fouler le béton sans protection pour un pied enclavé depuis des années peuvent avoir une conséquence aussi indésirable qu’une �acture de stress. Vous avez envie d’essayer? Le mot d’ordre est de progresser tranquillement. Une migration vers un soulier minimaliste peut prendre plusieurs mois, à coût de quelques minutes chaque fois. Minimaliste dans vos pieds, mais non dans l’e�ort!

© D

avid

Fre

und

Page 30: Mars 2012 / Espaces

CASCADIA 7 Issue d’une des gammes les plus populaires chez Brooks, le Cascadia 7 propose le juste équilibre entre robustesse et agilité. En ayant recours au dispositif d’amortissement breveté DNA au niveau de l’intercalaire, la chaussure demeure confortable qu’importe l’intensité de vos ébats. De plus, l’ajout de plaques de protection sous la plante et aux orteils lui permet d’a­onter les parcours les plus exigeants.BROOKS, Cascadia 7 | 160 $ | brooksrunning.ca

SOULIERS DE COURSE

Pour certains coureurs enthousiasmés, le retour du printemps annonce la reprise de la course dehors. Il est donc temps de jeter un coup d’œil aux nouveautés les plus intéressantes en termes de souliers de course pour le bitume ou les sentiers, question d’être fin prêts pour la première foulée en plein air.

La FIÈVRE du printemps PAR TRAVIS PERSAUD

COURSEEN SENTIER

VELOCITY 2.0 Dans la foulée du succès remporté par la première version du soulier de course en sentier Velocity, Vasque s’est appliqué à améliorer la formule avec ce�e réédition. Sa hauteur de tige rabaissée combinée à une semelle intercalaire durable et une empeigne en �let plus respirante lui procurent une e�cacité de chaussure de randonnée. De nouveaux coloris, dont les évocateurs Chili Pepper et Lemon Chrome, lui donnent �ère allure sur les pistes.VASQUE, Velocity 2.0 | 120 $ | vasque.com

TERRAFLY 303 AND 277 Comme l’indiquent leurs appellations respectives — 303 g pour le modèle masculin et 277 pour le modèle féminin —, le poids plume des Terra�y permet d’aller jouer sur une multitude de terrains. Leur rembourrage minimal, complice de ce�e légèreté, fait équipe avec une enveloppe tout de même su�samment blindée pour les parcours rocailleux ou les longues lignes droites.INOV-8, Terrafly 303 and 277 | 120 $ | inov-8.com

890V2 Ce�e toute nouvelle chaussure, construite autour du moule Natural PL1, rapproche le talon du sol pour une assise neutre. Mais ce choix technique ne se fait pas aux dépens de l’amortissement qui pro�te de la mousse d’absorption REVlite et se marie à une tige souple pour une e�cacité sans faille.NEW BALANCE, 890v2 | 140 $ | newbalance.ca

ROUTE

LUNAR ECLIPSE+2 Le tout dernier poulain de l’écurie Nike vous ira (presque) comme un gant. En e�et, son dispositif de laçage est directement ra�aché à la semelle intercalaire via une sorte d’endosquele�e qui procure un ajustement précis sur le cou-de-pied. S’ajoute à cela un support autour du talon pour le stabiliser et un rembourrage Lunarlon en mousse de densité variable, question de vous donner du ressort et de bien absorber les impacts potentiellement dommageables.NIKE, Lunar Eclipse+2 | 170 $ | nike.ca

ADIZERO RUSH Faire plus avec moins; c’est le credo auquel adhère le Adizero Rush d’Adidas, avec son poids plume de 213 g (179 g pour le modèle féminin). L’idée est d’utiliser moins de matériau pour favoriser l’a�einte du but recherché : courir plus vite. L’empeigne en �let de nylon respirant maintient le pied fermement, en harmonie avec l’endosquele�e ultramince SprintWeb — tout pour laisser votre trace sur l’asphalte brûlant.ADIDAS, Adizero Rush | 100 $ | adidas.ca

FAMOUNTAIN EQUIPMENT CO-OP 149 WEST 4TH AVENUE, VANCOUVER, BC V5Y 4A6 604.707.3300

PROOF DOCKET # 4383 EPROJECT Espaces Mag AdITEM Quebec Running Promo AdPROOF DATE 7 Feb 2012

SIZE 9” x 10.75” (.25” Bleed)COLOURS CMYKDESIGNER Andrea, [email protected] NAME 4383-5_F_Running_Espaces_mag_ad_P1.indd

On l’a toujours eu en nous. Des intervalles du midi aux sorties en montagne les samedis, notre passion pour la course a évolué naturellement. Aujourd’hui, nous avons réuni les meilleures marques pour tous les types de course, sur route comme sur sentier. Un seul arrêt et vous prenez la route.mec.ca/course

Kathy Membre de MEC depuis 1991

20 ANS À FOND40 MARATHONS3:25:02 MEILLEUR CHRONO

Davi

d Bi

shop

Version 2

30 MARS 2012 espaces.ca

Page 31: Mars 2012 / Espaces

FAMOUNTAIN EQUIPMENT CO-OP 149 WEST 4TH AVENUE, VANCOUVER, BC V5Y 4A6 604.707.3300

PROOF DOCKET # 4383 EPROJECT Espaces Mag AdITEM Quebec Running Promo AdPROOF DATE 7 Feb 2012

SIZE 9” x 10.75” (.25” Bleed)COLOURS CMYKDESIGNER Andrea, [email protected] NAME 4383-5_F_Running_Espaces_mag_ad_P1.indd

On l’a toujours eu en nous. Des intervalles du midi aux sorties en montagne les samedis, notre passion pour la course a évolué naturellement. Aujourd’hui, nous avons réuni les meilleures marques pour tous les types de course, sur route comme sur sentier. Un seul arrêt et vous prenez la route.mec.ca/course

Kathy Membre de MEC depuis 1991

20 ANS À FOND40 MARATHONS3:25:02 MEILLEUR CHRONO

Davi

d Bi

shop

Version 2

Page 32: Mars 2012 / Espaces

DOPAGE

L’affaire Geniève Jeanson a tellement secoué le cyclisme québécois que l’on ne croyait plus avoir à revivre un tel épisode. Pourtant, deux autres coureurs ont échoué à leurs tests antidopage l’automne dernier. Des cas isolés ou la pointe de l’iceberg? Analyse d’un constat qui dérange.

DOPAGE DANS LE CYCLISME QUÉBÉCOIS

PAR GIL THÉRIAULT

Déraillage contrôlé?

Le ton est dur, accusateur. « Encore un autre article qui fera penser au public qu’il n’y a que dans le cyclisme que l’on trouve du dopage! Mais véri�ez les statistiques et vous verrez que des tricheurs, il y en a dans toutes les disciplines! » Pour l’une des rares fois dans ma carrière journalistique, on me fait porter les couleurs de l’ennemi. Mon interlocuteur préfère rester anonyme, mais c’est déjà mieux que plusieurs autres qui refusent carrément de commenter l’a�aire. A�rmer que l’on touche une corde sensible en abordant l’usage de substances dopantes dans le cyclisme au Québec relève de l’euphémisme.

D’abord, que disent ces chi�es, justement? La directrice des a�aires publiques au Centre canadien pour l’éthique dans le sport (CCES), Rosemary Pi�ield, me sort les statistiques o�cielles : « Depuis 1999, 163 athlètes ont été sanctionnés par le CCES, dont 9 cyclistes. » En 2010-2011, sur les 17 cas rapportés, 13 étaient des footballeurs. Depuis le mois d’avril dernier, plusieurs centaines de tests ont été e�ectués sur des coureurs de niveau national, ce qui fait du cyclisme probablement le sport le plus contrôlé au Canada. Pourtant, avant la prise au piège récente de trois coureurs québécois (Arnaud Papillon et Miguel Agreda en octobre, ainsi que Benjamin Martel en février dernier), il faut remonter à mai 2005 pour trouver un test menant à une suspension dans ce¥e discipline au pays. Pas étonnant que les amateurs de cyclisme sentent qu’on les pointe injustement du doigt. Mais pourquoi tisse-t-on si facilement un lien entre dopage et cyclisme?

Autre temps, autres mœursOn peut bien se scandaliser de l’usage de substances illicites en cyclisme, mais ce¥e pratique ne date pas d’hier. En fait, si l’on je¥e un coup d’œil à l’histoire, il semble que drogues et vélo aient marché main dans la main pendant près d’un siècle. En Angleterre, à la �n du XIXe siècle, un entraîneur du nom de Choppy Warburton est identi�é comme le précurseur du dopage cycliste. Plusieurs des champions dont il a supervisé le cheminement sont décédés très jeunes. Malgré les soupçons, personne n’a pu soutenir la thèse de la négligence médicale. Il faut dire qu’à l’époque, rien n’interdisait le dopage.

Sans surprise, la course cycliste la plus célèbre, le Tour de France, demeure l’épicentre des scandales de dopage. L’un des premiers remonte à 1924, alors que les ¯ères Pélissier a�rment à un journaliste qu’ils carburent « à la dynamite », faisant ouvertement référence à des substances du genre strychnine, cocaïne, chloroforme, aspirine, etc. L’indignation initiale fait rapidement place à la résignation. En 1930, le livret de règlements du Tour stipule même que l’organisation n’est pas en mesure de fournir la drogue aux coureurs.

Aux Jeux olympiques de 1960, le cycliste danois Knud Enemark Jensen meurt en course. Son autopsie révèle des traces d’amphétamines dans son sang. Ce n’est sans doute pas un précédent et d’autres drames suivront, mais une prise de conscience s’amorce : pour la sécurité des athlètes comme pour la réputation du sport, des règles plus strictes doivent être adoptées.

Le Conseil de l’Europe donne en 1963 une dé�nition o�cielle au dopage : « usage de substances physiologiques, en quantité démesurée, ou de méthodes anormales, par des personnes saines dont le seul but est d’obtenir une amélioration arti�cielle de leur performance en situation de compétition ». Un an plus tard, la France passe sa loi antidopage.

Les interdits ont beau être édictés, les méthodes de détection ne sont à l’époque pas encore à la hauteur et ne peuvent endiguer une utilisation répandue. Certains ne s’en cachent d’ailleurs pas. En 1965, le champion ¯ançais Jacques Anquetil s’était exclamé que seul un fou pouvait penser qu’un cycliste était capable de compléter la course Bordeaux-Paris avec seulement de l’eau. Il avait même ajouté : « Laissez-moi tranquille. Tout le monde se dope. De plus, j’ai bien le droit de faire ce que je veux avec mon corps! » À propos de Jacques Anquetil, le président Charles de Gaulle avait commenté : « Dopage? Quel dopage? A-t-il ou n’a-t-il pas fait résonner la Marseillaise à l’étranger? » Avec l’apparition de tests antidopage en�n e�caces, le Tour de France entreprend des contrôles en 1966. Le tollé des coureurs s’exprime lorsqu’en route pour la montée des Pyrénées, ils descendent de leurs vélos en guise de protestation. Bien que ces évènements se déroulent en d’autres temps et outre-Atlantique, ils aident à comprendre la relation ambivalente qui perdure encore entre le cyclisme et le dopage.

› › Suite à la page 58

© M

icha

el S

vobo

da

32 MARS 2012 espaces.ca

Page 33: Mars 2012 / Espaces

Quels sont les impacts des affaires Jeanson, Papillon et Agreda sur le cyclisme québécois? Même si ces scandales éclaboussent notre sport, c’est important qu’ils soient rendus publics, car ils démontrent aux athlètes que l’on peut se faire prendre et que de tels gestes peuvent avoir de très graves conséquences sur la vie personnelle et professionnelle des fautifs.

Le dopage prend-il de l’ampleur?Disons qu’avec Internet, il est de plus en plus facile de se procurer certaines substances. Il existe également d’autres facteurs qui ouvrent la porte aux produits dopants. La religion est moins présente, les valeurs morales sont plus élastiques, les jeunes sont de plus en plus libres et aiment parfois prendre des risques. Il y a aussi la vogue des produits « naturels » (protéines, suppléments, etc.), qui agissent parfois comme des tremplins vers l’essai de substances plus radicales. Bref, tout ça pour dire qu’il faut rester vigilant.

Les produits dopants sont-ils chers?À ce que j’en sache, il en coûte environ 60 $ pour une dose d’EPO. Comme il faut en prendre régulièrement pour que ça fasse e�et, les coûts peuvent devenir importants. C’est d’ailleurs l’un des signes à surveiller pour les parents : est-ce que leur enfant est en constant besoin d’argent? Et ce n’est pas parce qu’il a les cheveux bien coi�és qu’il ne se dope pas. C’est souvent ce désir d’être le meilleur qui entraîne dans ce�e voie.

Est-il vrai que le dépistage est toujours en retard sur les nouvelles techniques de dopage?Ce fut en e�et longtemps le cas, mais la science de détection a fait du ra�rapage ces dernières années. Il existe des produits qui masquent la prise de substances et on parle aujourd’hui de dopage génétique, mais nous restons aux aguets.

Quelles sont les actions concrètes posées par les autorités sportives afin d’enrayer ce phénomène?Il en existe plusieurs. Nous a�chons le slogan « Roulez gagnants au naturel » sur les dossards de nos coureurs. Ce que le public sait moins, c’est que lorsque l’on signe un contrat de commandite avec un coureur, il endosse des clauses qui prévoient l’exclusion à vie du club et 10 000 $ d’amende en cas de dopage. Cet argent est d’ailleurs redistribué au développement des athlètes. Il existe évidemment des tests inopinés qui peuvent survenir à tout moment. Nous encourageons la délation, mais faisons également de la sensibilisation concernant les dangers des produits dopants au niveau de la santé, mais aussi de la vie sociale de l’athlète. Porter une étique�e de tricheur, ce n’est pas rose!

Une guerre sans merciENTREVUE AVEC LOUIS GARNEAUPAR GIL THÉRIAULT

espaces.ca MARS 2012 33

patagonia.com

© p

hoto

: C

ory

Ric

hard

s. W

olve

rine

Wor

ld W

ide,

inc.

, dét

ailla

nt a

utor

isé

de

chau

ssur

es P

atag

onia

DRIFTER A/C POUR HOMMES

BLY HEMP POUR FEMMES

© C

olle

ctio

n pe

rson

nelle

Page 34: Mars 2012 / Espaces

VÉLOS DE ROUTE

Chaque année, le cyclisme sur route recrute de nouveaux adeptes. Et l’industrie ne cesse de se renouveler. Les produits offerts sur le marché transforment les cyclistes en véritables spécialistes de la route.Vélo

2012PAR CATHERINE CARDINAL

L’année 2012 est riche en innovations. Aux premières loges, mentionnons l’arrivée de deux nouveaux systèmes de mesure de puissance placés directement sur les pédales. LOOK s’est associé à l’entreprise Polar pour o�ir la pédale LOOK Kéo power : une pédale automatique qui mesure la puissance de pédalage (2 299 $). Et Garmin a mis en marché sa pédale Vector avec capteurs de puissance intégrés. Les deux modèles en question s’installent intuitivement, sont légers et amènent une grande précision de mesure. Les deux systèmes font également une lecture de la puissance de pédalage de chacune des jambes du cycliste a�n que ce dernier puisse parfaire sa technique. Un outil idéal pour améliorer et équilibrer son coup de pédale!GARMIN, Vector | 1 500 $ | garmin.com

L’autre nouveauté importante est l’arrivée du groupe Ultegra électronique : le Di2 (pour Digital Integrated Intelligence) de Shimano. Depuis la sortie du groupe Dura-Ace de même nature, on reconnaît l’électronique comme une avancée technologique notable. Un groupe électrique, comparativement au groupe traditionnel mécanique, permet un passage de vitesse rapide, �uide et sans e�ort. Quand vient le temps de jouer du braquet, le Di2 constitue une bénédiction. L’arrivée sur le marché du groupe Ultegra permet la démocratisation de ce�e technologie novatrice. Dans le même élan, Campagnolo a également sorti son groupe électronique : l’EPS Record (5 000 $) et Super Record (6 000 $). De la grande technologie certes, mais à fort prix! SHIMANO, ULTEGRA Di2 | 2 225 $ |shimano.com

À côté des nouveautés se développent aussi des tendances. Pour être dans le coup ce�e année, on choisit le noir mât. Les fabricants de vélos ont mis en marché de superbes machines d’un esthétisme indéniable. Mentionnons à ce chapitre le Cento1 de Wilier et le Krypton de Argon 18. Deux vélos tout aussi racés que performants. Le premier o�e une bonne manœuvrabilité et a la particularité d’être muni d’un boitier de pédalier intégré compatible avec tous les équipements présents sur le marché; le second o�e un maximum de transfert de puissance grâce à sa base de triangle arrière massive et à son boitier de pédalier à très fort volume. WILIER, Cento 1 | 4 899 $ | wilier.itARGON 18, Krypton | à partir de 2 199 $ | argon18bike.com

CÔTÉTENDANCESTENDANCES

Les nouveaux cyclistes peuvent aussi opter pour des modèles d’entrée de gamme leur perme�ant de s’initier à prix modique. À ce chapitre, le vélo Col Ltd de MEC peut répondre aux besoins des néophytes. Il est o�ert ce�e année en 10 vitesses et équipé du groupe Shimano Tiagra 12-30 qui le rend abordable. Un classique en aluminium avec fourche en carbone. Il se vend également en version pour femme avec tube horizontal et tube de selle plus courts. MOUNTAIN EQUIPMENT COOP, Col Ltd | 1 100 $ | mec.ca

Rien ne sert de se lancer dans des dépenses illimitées s’il s’agit de s’initier. En 2012, certains vélos servent bien les nouveaux usagers. La série Axis de Louis Garneau o�e un très bon rapport qualité/prix. Le cadre Axis SL2 en alliage aminci S-6 LT est un vélo nerveux et léger avec technologie Hydro-Nerv qui maximise la rigidité du cadre sans comprome�re le confort. LOUIS GARNEAU, Axis SL2 | 1 449 $ | louisgarneau.com

POURS’INITIER

34 MARS 2012 espaces.ca

Page 35: Mars 2012 / Espaces

espaces.ca MARS 2012 35

CAYO EVO 2.0 DE FOCUS Le Cayo Evo 2.0, c’est la technologie allemande au service d’une qualité supérieure à prix des plus compétitifs. C’est un nouveau cadre chez Focus. Un mélange entre les cadres Cayo et Izalco qui donne une machine performante et confortable possiblement o erte avec l’Ultegra Di2. Le Cayo Evo 2.0 est une bonne solution pour s’initier à la technologie du groupe électronique sans toutefois se ruiner.FOCUS, Cayo Evo 2.0 | 4 299 $ | focus-bikes.com

LEO SL DE DEVINCI Le Leo SL 2012 est équipé d’une nouvelle technologie appelée Dual Core Fusion (DCF) qui allie judicieusement vitesse, stabilité et intuition. L’architecture asymétrique de son cadre améliore les performances et engendre une rigidité latérale et une souplesse verticale qui améliore la puissance du cycliste lui perme�ant des a�aques concluantes. Il est proposé en trois versions : le Leo SL X monté en Ultegra Di2 (4 599,99 $), le Leo SL R monté en SRAM FORCE (3 899,99 $) et le Leo SL K monté en Ultegra traditionnel (3 399,99 $). DEVINCI, LEO SL | à partir de 3 399 $ | devinci.com

Plusieurs fabricants se mettent aussi au diapason de l’innovation et proposent cette année des cadres permettant de s’équiper d’un groupe mécanique traditionnel ou d’un groupe électronique.

GALLIUM ET GALLIUM PRO DE ARGON 18 Chez Argon 18, les cadres Gallium et Gallium Pro, des cadres de hautes performances, ont été modi�és ce�e année pour qu’ils puissent être montés avec des groupes traditionnels ou électroniques (Dura-Ace Di2 ou Ultegra Di2). Ils sont aussi munis de boitiers de pédalier BB86 qui améliorent les propriétés du cadre tout en réduisant leur poids. Gage de rigidité, légèreté et de confort, ceux-ci s’adressent toutefois aux cyclistes assidus qui n’ont pas de limites de budget. C’est d’ailleurs sur ces vélos que roule l’équipe SpiderTech de Steve Bauer! ARGON 18, Gallium | à partir de 3 500 $ | argon18bike.com

Page 36: Mars 2012 / Espaces

LES BOISSONS DE RÉCUPÉRATION

PAR MÉLANIE MANTHA, DT.P.,VIVAÏ EXPERTS EN NUTRITION

NUTRITION

Il existe une multitude de produits disponibles sur le marché et beaucoup de compagnies me�ent l’accent sur le marketing pour nous a�irer. Les bouteilles a�rayantes, les phrases-chocs, les allégations non fondées sont nombreuses. L’e�cacité du produit doit être appuyée par des données scienti�ques et par des résultats d’études sérieuses pour qu’on puisse s’y �er.

Pour les athlètes en entraînement intensif (plus de 10 h d’entraînement par semaine) ou pour les sportifs de compétition, les boissons de récupération sont très utiles. Par contre, pour le sportif du dimanche, l’alimentation quotidienne su�t amplement, surtout si l’entraînement n’a pas été de forte intensité! Au contraire, la boisson ou le lait au chocolat vont plutôt annuler l’e�ort qu’on vient de fournir en augmentant beaucoup trop notre apport énergétique. Optez de préférence pour un yogourt et un �uit, ou quelques noix et �uits séchés, ou un bon verre de lait pour éviter d’être a�amé au prochain repas. Bref, les besoins de chaque personne sont di�érents selon le type d’activité, la durée, l’intensité et la �équence de celle-ci, mais retenez que peu importe ce que vous choisissez, la récupération doit demeurer simple!

LA RÉCUPÉRATIONDepuis 1985, les taux d’utilisation des réserves de glycogène durant l’exercice ont été étudiés : plusieurs chercheurs ont dénoté que si la consommation de glucides est nulle lors d’une période d’exercice de deux heures à forte intensité, il y a une grande fatigue qui s’installe et les réserves de glycogène diminuent énormément. Vous brisez également certaines �bres musculaires et vous perdez entre 700 ml et 1 litre de sueur par température humide, qui équivaut en moyenne entre 600 et 1000 mg de sodium/L de sueur soit environ ½ c. à thé de sel.

L’alimentation et l’hydratation après l’e�ort sont essentielles pour donner de l’énergie et des nutriments au corps pour reconstituer ses réserves de glycogène (réserves de glucides dans les muscles et le foie), se réhydrater en remplaçant les liquides et électrolytes perdus (sodium, potassium), réparer ses tissus musculaires, assurer un bon maintien de son système immunitaire et améliorer sa force et son endurance à l’épreuve suivante. On veut donc éviter de rester « épuisé » physiquement pour être performant lors des prochains entraînements ou

futures compétitions. De plus, si la récupération n’est pas optimale, vous risquez d’avoir une faim d’ogre dans les jours qui suivront!

Selon les experts, le moment idéal pour bien récupérer est dans les 30 minutes suivant l’e�ort physique intense. Le métabolisme du corps est e�cace pour récupérer tout de suite après l’exercice. Par contre, la collation dans les 30 minutes ne su�t pas toujours, surtout si l’on prévoit s’entraîner le lendemain. On veut aussi prendre un repas normal dans les deux heures suivant ce�e collation. Votre repas devrait idéalement contenir des aliments de tous les groupes alimentaires, ainsi que des sources de sodium et potassium si vous avez beaucoup transpiré. Le jambon, les jus de légumes ou de tomate, les noix salées, les bisco�es et �omage, les cornichons, la sauce de soya, la soupe, le lait, le yogourt, les �uits et légumes colorés, les pommes de terre et les légumineuses en sont de bons exemples.

› › Suite à la page 38

Choisir la bonne formule de récupération peut être tout un défi pour les sportifs. Quelle est la meilleure solution, la quantité, la nécessité et le meilleur moment?

© J

ason

Ver

scho

or

36 MARS 2012 espaces.ca

Page 37: Mars 2012 / Espaces

Recettes de boissons de récupération maisonPourquoi se casser la tête à trouver di�érents produits dans les boutiques spécialisées quand on peut obtenir des résultats similaires avec des ingrédients qu’on retrouve dans notre garde-manger ou ré�igérateur?

RECETTE DE SMOOTHIE AU YOGOURT GREC : Ingrédients (pour 1 portion) :175 g de yogourt grec aux �uits250 ml (1 tasse) de lait ou boisson de soya250 ml (1 tasse) de �uits congelés

Préparation :Me­ez tous les ingrédients dans le mélangeur et broyez jusqu’à consistance lisse. Dégustez! Glucides = 66 g, protéines = 23 g

RECETTE DE “SHAKE” AU TOFUParfait pour intégrer le tofu... sans trop le goûter! Sinon, remplacez le tofu par du lait et du yogourt. Vous pouvez même y ajouter 1 à 2 c. à table de beurre d’arachides crémeux.

Ingrédients (pour 1 portion) :250 ml (1 tasse) de tofu mou250 ml (1 tasse) de �aises ou �amboises ou 1 banane15 ml (1 c. à table) de miel60 ml (¼ tasse) de lait en poudre (optionnel)

Préparation :Combinez tous les ingrédients au mélangeur et ajoutez des glaçons pour une boisson plus ra�aichissante! Glucides = 60 g, protéines = 14 g

RECETTE DE BOISSON DE RÉCUPÉRATION DES CHAMPIONSUne boisson que vous pouvez préparer en grande quantité et congeler en portions individuelles pour vos futurs entraînements. Elle décongèlera dans votre sac de sport le moment venu!

Ingrédients (pour 1 portion) :75 ml (1/3 de tasse) de jus d’orange congelé, non reconstitué500 ml (2 tasses) de lait

Préparation :Foue­ez les deux ingrédients au robot culinaire ou au mélangeur jusqu’à l’obtention d’un liquide onctueux. Si vous vous entraînez très longtemps à haute température et que vous suez beaucoup, ajoutez une pincée de sel au mélange. Glucides = 60 g, protéines = 16 g

© iS

tock

phot

o

Page 38: Mars 2012 / Espaces

QUELS SONT VOS BESOINS? Les dernières études démontrent qu’on doit consommer entre 10 et 20 g de protéines et de 1 à 1,2 g de glucides/kg de poids corporel tout de suite après l’entraînement. Évidemment, ce�e recommandation n’est valable que pour un e�ort soutenu et intense, sinon c’est super�u. De plus, il a été prouvé que la sorte de protéine (boisson de soya ou lait au chocolat par exemple) n’in�uence pas la vitesse ou le niveau de récupération. Comme quoi, c’est la quantité et non le type de protéine qui est important!Donc si vous pesez 60 kg, vous devriez

consommer au moins 60 à 72 g de glucides et 10 à 20 g de protéines dans les 30 minutes suivant l’e�ort. Si vous pesez 80 kg, vous augmentez à 80-96 g de glucides et 10 à 20 g de protéines. Si vous n’avez pas de boissons de récupération commerciales sous la main, sachez que deux tasses de lait au chocolat, équivalent à environ 50-60 g de glucides, 15-18 g de protéines et 500 mg de sodium. Selon vos besoins, vous devrez peut-être combler avec des aliments riches en glucides (ex.: banane ou autres �uits, barre tendre, céréales...) ou utiliser nos rece�es de boissons maison!

LA RÉHYDRATATIONIl est bien sûr important de bien s’hydrater pendant l’exercice pour remplacer l’eau perdue dans la sueur et d’éviter la déshydratation. Il existe une manière relativement simple de connaître ses besoins hydriques après l’entraînement. Vous pouvez véri�er votre poids après l’exercice et boire 1 litre d’eau/kg perdu ou environ 500 ml d’eau/livre perdue. Vous pouvez aussi simplement boire jusqu’à ce que votre urine soit claire. Par contre, si vous vous êtes bien hydraté tout au long de votre entraînement (1/2 à 1 tasse de liquide aux 15-20 minutes) et que la température n’est pas trop élevée, votre perte de poids en sueur sera minime.

LES BOISSONS POPULAIRES SUR LE MARCHÉEn 2010, les ventes au détail de produitsde nutrition sportive ont augmenté de 3 % pour a�eindre la valeur de 122 millions de dollars. La progression des ventes a toutefois diminué en raison de l’augmentation des craintes des consommateurs face au risque des boissons protéinées pour la santé. Plusieurs e�ets secondaires ont été rapportés à la suite de leur consommation, comme des maux d’estomac et de la diarrhée, ce qui fait douter les consommateurs de la sécurité et de l’e�cacité de ces produits. Les compagnies essaient sans cesse de trouver des méthodes pour prome�re des résultats « rapides » et « e�caces ».

› › Suite à la page 58

Portion (donne 500 ml de boisson)

Glucides Protéines Sodium Ingrédients

Lait chocolat 500 ml 55 g 10 g 300 mg Protéines de petit-lait, caséine, galactose, sucrose.

Endurox R4 100 g 70 g 17 g 250 mg Maltodextrine, sucrose, concentré de petit-lait, �uctose.

eLoad eMend (orange) 2 cuillères 30 g 8 g 450 mg Dextrose, sucrose, protéine de petit-lait.

Ultragen (Cappucino) 100 g 60 g 20 g 350 mg Dextrose, glucose, protéine de petit-lait.

Gu Brew Recovery 60 g 52 g 8 g 160 mg Maltodextrine, �uctose, isolat de protéines de petit-lait.

EAS Myoplex 500 ml 20 g 40 g 700 mg Protéine de petit-lait maltodextrine.

Hammer Recoverite (chocolat) 100 g 62 g 20 g 80 mg Maltodextrine, isolat de protéine de petit-lait.

Vous remarquerez que les protéines retrouvées dans ces produits sont toutes des protéines du lait, ce qui montre que les produits laitiers restent toujours un bon choix lors de la récupération et pourquoi on les recommande autant. Vous pouvez tester di�érents produits après l’entraînement, mais sachez que le goût de certains d’entre eux vous surprendra! Ils n’ont pas tous le bon goût du lait au chocolat! De plus, ceux en poudre sont parfois di�ciles à dissoudre dans l’eau pure à cause de la maltodextrine et sont souvent meilleurs au goût lorsque mélangés à... du lait!

NUTRITION

BOISSONS DE RÉCUPÉRATION POPULAIRES

EXEMPLES D’ALIMENTS ET LEUR CONTENU EN GLUCIDES, PROTÉINES ET SODIUMSi par malheur, vous n’aimez pas le lait ou la boisson de soya au chocolat, il y a tout de même de bons produits spécialisés sur le marché. En voici un petit tour d’horizon et leurs principaux ingrédients.

Aliments Glucides Protéines Sodium

Lait chocolat 500 ml 45-50 g 15 g 500 mg

Yop 200 ml 25 g 5 g 150 mg

Boost / Ensure (1) 40 g 10 g 130 mg

Biscuits Newton (4) 45 g 2 g 250 mg

Banane 30-40 g 2 g 0 mg

Bagel 45-50 g 7 g 300-500 mg

Barres Nature Valley 40 g 8 g 200 mg

Pâtes 500 ml 70 g 15 g 5 mg

Bretzels 15-20 Twists 25 g 2 g 500 mg

Jus de légumes 300 ml 13 g 3 g 600 mg

LE PLUSLÉGER,PROFILÉ ETMINIMALISTEDES BIOMAvec un minimum de coussinage et un pro�l ultra bas, le BIOM Lite vous permet de concentrer sur la capacité naturelle de votre corps à stabiliser les pieds. Idéal pour la course de courte distance, l’entraînement musculaire ou les activités quotidiennes.

eccocanada.com

LE MOUVEMENT NATUREL

Client : Maison de la courseTitre : Ouverture début avril No d’annonce : 120203 Publication : Espaces Format : 3.92 po x 4.75 po Couleur : 4 couleursDate de livraison : 3 février 2012

Coordonnatrice : Majorie Gosselin 514-978-3176Designer graphique : Katarina Soskic 514-568-9296

Accolée au Mont-Saint-Hilaire, Maison de la Course sera un lieu de rencontre et un point de ravi taillement pour tous les passionnés de course et de marche. Notre boutique spécialisée offrira une grande variété de produits. Quel que soit votre niveau, notre équipe d’experts saura vous conseiller. Au plaisir de courir avec vous !

524 Sir-Wilfrid-Laurier, Mont-Saint-Hilaire (Qc) J3H 4X6 Tél.: 450-467-0004

maisondelacourse.com facebook.com/maisondelacourse

OUVERTUREDÉBUT AVRIL

PHOT

O : ÉR

IC MO

REAU

38 MARS 2012 espaces.ca

Page 39: Mars 2012 / Espaces

LE PLUSLÉGER,PROFILÉ ETMINIMALISTEDES BIOMAvec un minimum de coussinage et un pro�l ultra bas, le BIOM Lite vous permet de concentrer sur la capacité naturelle de votre corps à stabiliser les pieds. Idéal pour la course de courte distance, l’entraînement musculaire ou les activités quotidiennes.

eccocanada.com

LE MOUVEMENT NATUREL

Page 40: Mars 2012 / Espaces

MONTRÉAL 2159, rue Sainte-Catherine E.

LAVAL 2777, boul. Saint-Martin O.

SAINT-HUBERT 1595, boul. des Promenades (près des Promenades Saint-Bruno)

514 524-1106

FAITES COMME LA NATURE.DEMEUREZ EN MOUVEMENT.

VISITEZ NOTRE NOUVEL ESPACE VÉLO AU MAGASIN DE MONTRÉAL

77908_EspaceRegulier 1 12-02-13 3:42 PM

PLUS GRANDS MYTHES SUR L’ACTIVITÉ PHYSIQUEPAR JIMMY SÉVIGNY

TONUS

ÊTRE UN ATHLÈTE, C’EST GÉNÉTIQUEPourquoi une personne réussit-elle mieux qu’une autre avec le même entraînement? Il est vrai que nous ne naissons pas tous égaux et que la génétique joue un certain rôle dans le processus de performance physique. Selon de récentes recherches, l’hérédité compte pour 25 % à 50 % dans les variations du VO2max (capacité du corps à utiliser l’oxygène). Toutefois, sachez que la performance passe également par le temps, l’intensité et l’assiduité que vous me�ez à l’entraînement. Un des plus éminents physiologistes de l’exercice, le Dr Per-Olof Astrand a déclaré que le meilleur moyen de devenir champion olympique était de bien choisir ses parents. Découragé? Sachez qu’il est encore possible d’optimiser vos performances en me�ant l’accent sur les 50 à 75 % qui ne sont pas touchés par votre bagage génétique.

PLUS L’INTENSITÉ EST ÉLEVÉE LORS DES ENTRAÎNEMENTS, PLUS GRAND SERA NOTRE NIVEAU DE FORME PHYSIQUEPensez-y un peu. Si votre voiture était toujours à plein régime, elle ne tiendrait pas longtemps la route. C’est exactement la même chose pour votre corps. Que ce soit pour le ski de fond, la course à pied ou le vélo, il est important de varier l’intensité lors de l’entraînement. Vous devez à la fois travailler votre endurance cardio-vasculaire et votre résistance.

> L’entraînement de type cardiovasculaire ou communément appelé entraînement aérobie (présence d’oxygène) se doit d’être long sans être trop exigeant. Normalement, lors de ce type d’entraînement, vous devez être entre 60 % et 65 % de votre �équence cardiaque maximale. L’aérobie améliore la capacité de stockage du muscle en glycogène et triglycérides. Un petit indice : vous devez être en mesure de parler adéquatement lors de l’entraînement en endurance.

> L’entraînement en résistance est plus court et vise à augmenter votre capacité à performer. Il varie entre 70 à 90 % de votre �équence cardiaque maximale. Ce�e qualité est souvent travaillée à l’aide de sprint et d’entraînement par intervalles. Ce type d’entraînement accroît la capacité à fournir un e£ort avec une plus grande intensité, améliore l’e¤cacité des mouvements et le pouvoir tampon du muscle (permet de supporter des niveaux plus élevés d’acide lactique)

LORSQUE L’ON DEVIENT UN ATHLÈTE, IL EST POSSIBLE DE BRULER DES GRAISSES DE FAÇON LOCALISÉEQue ce soit chez les personnes obèses ou même chez les athlètes, ce�e croyance est très largement répandue. Il est impossible de perdre de la graisse de façon localisée sans avoir recours à la chirurgie (liposuccion). Lorsque votre corps a besoin d’aller puiser dans ses réserves, il le fera uniformément. Je suis persuadé que vous devez vous dire que vous avez connu une personne qui avait perdu énormément de poids au niveau du ventre ou des cuisses et vous avez raison! Toutefois, si vos dépôts graisseux sont surtout localisés à ces endroits, il est tout à fait normal qu’il soit plus apparent que vous ayez perdu de la graisse à ces endroits. Si vous perdez 10 % de graisse, vous perdrez 10 % de toute votre graisse abdominale et de vos cuisses, mais vous perdrez également 10 % de la graisse localisée au niveau de votre �ont (très mince). Croyez-moi sur parole, après avoir perdu 272 lb, ma pointure de souliers a transité de 13 à 10,5. Cela signi©e que mon corps a même utilisé de la graisse qui était localisée dans mes pieds!

L’ÉCHAUFFEMENT… Plusieurs personnes parlent souvent de « réchau£ement » alors qu’il s’agit bel et bien d’échau£ement. Avant une performance, l’échau£ement est absolument nécessaire pour plusieurs raisons :

> Il prépare votre corps à l’e£ort physique en apportant plus de sang au niveau des muscles, ce qui augmentera votre performance.

> L’accélération progressive de votre rythme cardiaque aidera à combler la de�e d’oxygène (acide lactique) qui se crée lors de votre entraînement.

> Il permet d’éviter les risques de blessures. Un corps non échau£é a plus de chances de se blesser qu’un corps prêt à la performance.

> Il permet d’augmenter la souplesse musculaire, car les muscles sont plus souples. À titre d’exemple, essayez de vous étirer le matin en vous levant et le soir en revenant du travail. Vous constaterez que votre amplitude musculaire est plus grande le soir, car vos muscles ont travaillé à certaines intensités tout au long de la journée.

PENDANT UN ENTRAÎNEMENT, ON N’ABSORBE JAMAIS ASSEZ D’EAU!Il est vrai que sans eau, on ne va pas bien loin. À vrai dire, après l’oxygène, c’est le 2e élément vital! S’il est possible de survivre jusqu’à une perte de 40 % du poids du corps en terme de lipides, une perte hydrique de 9 à 12 % peut être fatale. L’eau agit comme agent de transport pour bien des substances corporelles. Elle contribue aussi à la régulation de la température corporelle, du maintien de la pression artérielle et du bon maintien du système cardiovasculaire. À l’e£ort, l’être humain perd environ un litre d’eau à l’heure sous forme de sudation a©n d’éviter l’hyperthermie. Il est donc

© iS

tock

phot

o

40 MARS 2012 espaces.ca

Page 41: Mars 2012 / Espaces

plus qu’important de combler ce e perte hydrique en buvant pendant l’entraînement ou lors d’une compétition. Si vous ne buvez pas assez, vous risquez de sou�ir de déshydratation, ce qui nuira à vos performances. En revanche, si vous buvez trop d’eau pendant un exercice, vous risquez également d’avoir quelques problèmes comme des ballonnements, des points et un déséquilibre au niveau des électrolytes. Un petit truc : pesez-vous avant votre entraînement et après. Si votre poids est le même, vous saurez que votre apport en eau est adéquat.

POUR OPTIMISER LA PERFORMANCE, ON NE PEUT PASSER À CÔTÉ DES SUPPLÉMENTSJe vais tenter d’être le plus juste possible dans mes propos, car il y a deux grandes écoles de pensées : ceux qui ne jurent que par les suppléments et ceux qui prêchent par le naturel. Dans le contexte qui nous intéresse, un supplément est un produit que l’on prend en addition a�n de combler un dé�cit. Si votre alimentation est bien équilibrée, personnellement, je ne crois pas qu’une supplémentation vous aidera à optimiser vos performances. Dans bien des cas, les nutriments et macronutriments trouvés dans les aliments sont d’une meilleure qualité que ceux proposés par les laboratoires qui fabriquent des molécules synthétiques dont la qualité

laisse parfois à désirer. Toutefois, si votre but est de devenir un athlète d’élite et que votre emploi du temps ou que votre volume d’entraînement vous empêchent de manger adéquatement, j’opterais pour une supplémentation. Plusieurs personnes qui prennent des suppléments béné�cient d’un e�et placebo. C’est encore un bel exemple que votre force mentale a�ecte beaucoup vos performances physiques.

AFIN DE PRÉVENIR LES DOULEURS, IL EST CONSEILLÉ DE PRENDRE DES COMPRIMÉS D’IBUPROFÈNE AVANT, PENDANT ET APRÈS UN ENTRAÎNEMENT OU UNE COMPÉTITION.L’ibuprofène est un AINS, c’est-à-dire, un anti-in�ammatoire non stéroïdien souvent utilisé a�n de réduire les douleurs musculaires. Dans certains cas, il a été prouvé que le fait des prendre des « antidouleurs » faisait partie du rituel de bien des athlètes. Selon les études, il n’y aurait pas de di�érence sur le nombre de blessures induites par l’entraînement entre un groupe prenant de l’ibuprofène et un autre sous placebo. Certains experts clament même que la prise intensive d’anti-in�ammatoire nuit à vos performances, car votre corps cesserait de s’adapter aux impacts douloureux induits par l’entraînement. Toutefois, l’e�cacité de ce e molécule n’est plus à démontrer et elle est réellement utile lorsque vous avez des douleurs intenses. Morale de tout cela : à utiliser quand vous en avez réellement besoin.

IL EST IMPORTANT DE S’ÉTIRER AVANT ET APRÈS L’ENTRAÎNEMENTPendant plus de 50 ans, ce discours a été martelé par pratiquement tout le monde. Par contre, depuis une quinzaine d’années, di�érentes études ont été e�ectuées sur le sujet. On s’entend maintenant pour dire que les étirements avant

un entraînement ne diminuent aucunement les risques de blessures. Au contraire, le fait de s’étirer avant une compétition pourrait diminuer vos performances (obturation des vaisseaux qui traversent les muscles et perturbation de la coordination). Toutefois, après un entraînement, il est conseillé de s’étirer a�n de favoriser un retour au calme et d’augmenter votre souplesse. En �n de compte, il faut privilégier un étirement actif avant votre entraînement (ex. : marche rapide) et un étirement passif après l’entraînement.

LA MUSCULATION PEUT NUIRE AUX PERFORMANCESEncore là, il faut être très prudent avec ce e a�rmation. Si votre but est de conquérir l’Aconcagua et que votre programme de musculation ressemble à celui d’un Monsieur Muscles, vous risquez fort bien d’avoir de la di�culté à grimper la montagne à cause de vos muscles hypertrophiés. En ayant un programme adapté à votre réalité, cela vous perme ra d’améliorer votre force musculaire. En trois à six mois, un programme de musculation peut induire des gains de force de 25 % à 100 %. Cela est dû en partie au fait que lors de la contraction, il y a plus de �bres motrices qui sont sollicitées. Bref, vos muscles deviennent beaucoup plus performants sans nécessairement gagner en volume. Donc, en ayant des muscles plus performants et plus puissants, vous serez fatigué plus tardivement, vos mouvements seront plus intenses et plus complets (amplitude musculaire) et vous risquez fort bien de gagner en vitesse.

MONTRÉAL 2159, rue Sainte-Catherine E.

LAVAL 2777, boul. Saint-Martin O.

SAINT-HUBERT 1595, boul. des Promenades (près des Promenades Saint-Bruno)

514 524-1106

FAITES COMME LA NATURE.DEMEUREZ EN MOUVEMENT.

VISITEZ NOTRE NOUVEL ESPACE VÉLO AU MAGASIN DE MONTRÉAL

77908_EspaceRegulier 1 12-02-13 3:42 PM

Comment déterminer votre fréquence cardiaque (FC) maximale (MAX)

Formule : 220 - votre âge = FC MAXExemple : Jean, 30 ans (220-30 = 190) FC MAX de Jean : 190 BPM

Jimmy Sévigny est chroniqueur télé, conférencier et entraîneur personnel, B.A Sciences de l’activité physique. jimmysevigny.com

Page 42: Mars 2012 / Espaces
Page 43: Mars 2012 / Espaces

espaces.ca MARS 2012 43

Après trois heures de vol, la porte du jet d’Air India qui vient d’aerrir à Leh en provenance de New Delhi s’ouvre en�n. Je pose le pied dehors et j’avale une goulée d’air pur, mais il ne se passe... rien! Je me sens comme un poisson qui aurait jailli hors de son bocal. Ce n’est qu’à la troisième respiration que l’air raré�é et glacial me brûle la gorge avant de remplir mes poumons.

J’ai traversé la moitié de la planète pour me rendre au pied des sommets himalayens, non pas pour faire un trekking comme la plupart des gens qui visitent la région durant l’été, mais pour photographier des parties de hockey qui se déroulent à 3 360 mètres d’altitude dans une région de l’Inde au climat aussi aride qu’inhospitalier. Une fois la horde

touristique de randonneurs disparus, les premiers gels saisissent rapidement les lacs et la population du Ladakh (moines et militaires compris) qui se retrouve avec ferveur autour de parties de hockey.

Dans la vieille Ambassador blanche transformée en limousine o�cielle, Noney Wangchuk, le président de la jeune fédération de sports d’hiver du Ladakh, créée il y a sept ans, me raconte les origines : « Nous avons le patinage dans le sang. Nos grands-parents voyaient les militaires patiner, alors c’est sur des boes de l’armée que nous �xions nos propres lames façonnées à la main. En guise de rondelle, nous utilisions une balle noire ou le talon d’une chaussure rempli de plomb. Nous n’avons pas choisi la facilité : le hockey

est ici un sport di�cile à promouvoir. En Inde, c’est le cricket, toujours le cricket et rien que le cricket! Dans notre région, nous sommes moins de 200 000 habitants, nous sommes pauvres et nous n’avons pas beaucoup d’in�uence. »

Nous dépassons le monastère de Spituk, un complexe médiéval vieux de cinq siècles, composé de temples bouddhistes et de dortoirs, qui se dresse à quelques kilomètres de la patinoire. Au loin, on aperçoit l’Indus, l’un des �euves les plus imposants d’Asie, qui coule paresseusement. Leh, la vibrante capitale politique et économique du Ladakh, se trouve à dix kilomètres en amont, accrochée au cœur des montagnes. Le long de la route, nous croisons des partisans :

quelques moines en robe pourpre et tuque assortie, besace à l’épaule, qui se dirigent vers la plus haute patinoire du monde. Arrivé au bord de lac qui abrite la compétition, j’observe une douzaine d’humains qui s’échinent sur la glace. Munis de balais faits de tiges de joncs séchées, ces volontaires – plutôt de véritables Zamboni humaines – balayent la patinoire en cadence. Au-dessus d’eux, une banderole rouge résume le carac-tère exotique de la situation : « Hockey à 3 660 mètres. Il faut le voir pour le croire. » Quelques hommes tentent de réparer une large �ssure dans la patinoire. Ici et là, la glace naturelle est £acturée sur plusieurs centimètres, rendant le patinage périlleux.

› › Suite à la page 44

HOCKEY SUR LE TOIT DU MONDEPAR PATRICE HALLEY ET ANDREW FINDLAY / PHOTOS PAR PATRICE HALLEY

Chaque hiver à Leh, au Ladakh, une ferveur bien connue des Québécois s’empare des habitants de cette petite province accotée aux hauts plateaux tibétains. Qui aurait cru qu’on jouait au hockey sur le toit du monde?

///GLOBE-TROTTER

Page 44: Mars 2012 / Espaces

À plus de 3 500 mètres, le simple fait d’a�acher ses patins est un véritable test d’endurance. Bien que je ne participe pas à la compétition, je chausse mes lames pour pouvoir me déplacer à ma guise autour de la patinoire et faire des photos. Avec un air o�ciel, les juges ladakhis, qui portent le jersey zébré caractéristique des arbitres internationaux, prennent position et bientôt, le raclement du métal a�lé sur la glace déchire le silence.

Deux joueurs chassent la rondelle sur la glace inégale. L’un doit faire une embardée pour éviter une �ssure. L’autre pro�te de l’avantage et feinte vers la gauche puis coupe brusquement à droite pour lâcher un faible tir, facilement dévié par un gardien à l’allure vulnérable. Ici, pas de masque ou de grille. En fait, rien du tout pour protéger les visages des rondelles volantes et des bâtons élevés.

Les chutes sont �équentes sur la glace raboteuse. Les joueurs ladhakis semblent avoir un manque de compréhension parfois comique des règles du jeu. Déterminés, ils patinent dur et ne font preuve d’aucune méchanceté qui pourrait a�ecter le bon

déroulement d’un jeu de contact aussi intense que le hockey. En bons bouddhistes, ils

acceptent candidement les revirements de situation et l’adversité comme autant d’aléas inévitables faisant partie de la condition humaine. On ne fait pas les séries… et puis après?

Sur les hauteurs qui entourent la vallée, le vent lève des spirales de neige qui dansent

dans un ciel saphir. Autour de la patinoire, un rang de spectateurs aux traits mongols − visages chapeautés de laine, épaules enveloppées dans des écharpes sa�anées −, suit l’action du haut d’un banc de neige. Bientôt l’arbitre si�e, l’un des gardiens qui porte des protections plus appropriées pour le cricket retourne vers le banc. Alors que les joueurs avalent un peu d’eau et reprennent leurs forces, les Zamboni humaines entreprennent de ne�oyer la glace.

Nouveau coup de si�et et la partie reprend. Je suis déjà complètement essou�é en tentant de suivre l’action sur la touche. Un tir manqué envoie la rondelle voler au-dessus du banc de neige dans un bosquet de saules. Une bande de gamins rigolards �lent à sa recherche au travers des broussailles. Cachés dans leur épaisse kasaya, une simple robe traditionnelle de couleur terre ou bour-

Des joueurs sans équipement La plupart des joueurs Ladakhis ne portent rien d’autre que de l’équipement primitif ou d’occasion souvent donné par des visiteurs. Récemment, Patrick Morrow − le fameux alpiniste-cinéaste qui fut le premier Canadien à gravir l’Everest et le premier homme à escalader les sept plus hauts sommets sur chaque continent − a réalisé un documentaire sur ces joueurs atypiques. De retour chez lui, il a convaincu des joueurs professionnels et amateurs de tous âges de faire don de leur équipement usagé. Grâce à cet e�ort, la Fédération de sports d’hiver du Ladakh a reçu quelques centaines d’ensembles complets et des centaines de paires de patins!

Passer la ‘Zamboni’ à 3 500 mètres d’altitude...

Page 45: Mars 2012 / Espaces

espaces.ca MARS 2012 45

gogne, deux jeunes moines observent la partie en poursuivant une conversation animée, ponctuée de grands éclats de rire.

Pour découvrir les racines légendaires du hockey indien, il faut voyager jusqu’à la �ontière du Tibet, à l’extrême est du Ladakh. Par un matin glacial, munis d’un permis spécial pour accéder à ce�e région �ontalière, nous partons à la recherche des origines du hockey himalayen. Après avoir passé au-dessus des 5 320 mètres de Chang la, un col ba�u par les vents, dans une jeep gouvernementale cabossée, nous arrivons presque au bout du plateau du Chang Tang, l’une des régions les plus reculées et les plus arides de la planète. Nous trouvons �nalement le village de Tangtse. Niché dans une vallée magique qui s’étend jusqu’à Pangong Tso, un lac salé d’un bleu cobalt s’étire sur 100 kilomètres à l’intérieur

du Tibet. C’est là, sur une rivière gelée et craquelée, dans un coin extrêmement isolé de l’Inde que la genèse du hockey Ladakhi a commencé. Les soldats britanniques et indiens y ont chaussé des patins pour la première fois. C’est dans ce « bout du monde » que ces gens sont devenus fous de hockey sur glace.

Un militaire en uniforme nous approche et se présente �èrement dans sa tenue impeccable. Le Major Kesha Ram de Jodphur gon�e les pectoraux en montrant les rangs de poutres délabrées qui marquent les contours de la patinoire. « Elle est un peu délabrée, mais elle occupe parfaitement les soldats durant l’hiver. » De jeunes enfants y patinent gauchement avec de l’équipement trop grand pour eux. Tashi Namgyal, douze ans, nous montre �èrement son bâton qu’il a fait lui même, à l’aide d’un bout de bois et d’un rectangle en plastique vissé au bout. Un autre gamin, Stanzin Norbu, titube vers nous maladroitement sur ses patins trop grands, et annonce qu’il veut être défenseur, comme Tsewang Gyaltsen le joueur vede�e de Tangste.

« Julley! Julley! » Bienvenue clame Dorje Stanzin, qui se présente comme le chef du village. Il exhibe une paire de chaussures abimées, bien cirées, équipées de lames grossièrement taillées à la main. Il s’agit d’une pièce de musée qui date du temps où, pour patiner, les Ladhakis devaient fabriquer eux même chaque pièce d’équipement. « C’est ce que nous utilisions à l’époque », dit-il grâce à un interprète. Contempler ces imparfaites copies de patins et considérer avec quels moyens rudimentaires le hockey a pénétré le magni�que pays des « hauts cols » ne laisse pas indi¡érent.

Noney Wangchuk regarde avec un sourire radieux les futures vede�es du hockey chasser la rondelle sur la glace. Le sport possède ce�e capacité d’inspirer et d’endurcir le caractère. Le hockey sur glace o£e aux jeunes Ladakhis un moyen de supporter les longs hivers rigoureux. « Nous espérons pouvoir un jour envoyer une équipe aux championnats d’Asie, mais nous sommes juste un petit pays, avec peu de gens et peu de moyens », souligne Noney. En a�endant les ligues majeures, ces pionniers continuent à patiner sur des étangs gelés disséminés sur le toit du monde.

Un désert de haute altitudeBien connu des « trekkeurs » occidentaux, le Ladakh constitue un lieu de curieuses contradictions. Un pays à l’échelle immense, aride dont la culture colorée a laissé au travers des siècles une empreinte indélébile. Niché entre les chaînes du Karakoram et de l’Himalaya, le Ladakh est enclavé entre le Tibet, l’Afghanistan, le Pakistan et au sud par le sous-continent indien dont il dépend. C’est un désert de haute altitude brûlé 300 jours par an par le soleil (60 mm de précipitations annuelles au maximum! À peine assez pour remplir un bol de café). Dissimulés dans de hautes vallées, des gompas (ces monastères bouddhistes austères) s’accrochent précairement aux montagnes. Autrefois gouverné par des rois de descendance ancestrale tibétaine, le Ladakh moderne, bien qu’entouré par les provinces musulmanes de Jammu et du Kashmir, reste principalement a�aché à la foi et à la culture bouddhiste.

ChineCircuits découvertes et treks en

expeditionsmonde.com

1705 rue St-Denis, Montréal(514) 844-6364 Permis du Québec

1.866.606.1721

en petits groupes ou sur mesure

Page 46: Mars 2012 / Espaces

46 MARS 2012 espaces.ca

OÙ SONT-ILS RENDUS?Au fil de ses 100 numéros, Espaces a rencontré une foule d’explorateurs, aventuriers, innovateurs et autres fous du plein air. Retour et mise à jour sur quelques grands noms qui ont fait la manchette.

Jean Lemire : pôle positionPAR GIL THÉRIAULT

Pour les Inuits, Sedna incarne la déesse de la mer et des mammifères marins. Pour le reste de la planète, il s’agit plutôt du navire scienti�que (Sedna IV) sur lequel le biologiste/cinéaste Jean Lemire et son équipe nous font voyager par procuration. En 2002, le vulgarisateur nous a donné Mission Arctique et ra�e, avec les cinq documentaires et le long métrage reliés à ce�e aventure, moult prix et distinctions. En 2005, il change de pôle et réalise Mission Antarctique ainsi que le long métrage Le Dernier Continent qui, à nouveau, soulève l’enthousiasme de la foule et des critiques. L’Organisation des Nations Unies (ONU) lui décerne en 2009 le titre d’ambassadeur de la Vague verte, un vaste mouvement mondial de sensibilisation des jeunes à la biodiversité de la planète. Ce titre con�rme le statut international de l’aventurier et lui ouvre bien des portes : « Nous avons entamé une collaboration avec le Smithsonian, le plus grand réseau de musées et de centres de recherche

au monde », précise Jean Lemire. Il faut dire que son nouveau projet, qui verra le jour en 2012 et intitulé 1 000 jours pour la planète, exige des partenaires de taille. « Pendant trois ans, nous documenterons la richesse et la beauté des espèces vivant sur Terre et étudierons les rapports qu’elles entretiennent avec l’Homme. Notre équipe, entièrement québécoise, collaborera avec des scienti�ques de toutes origines et perme�ra au public, les jeunes en particulier, d’interagir avec nous. » À partir du mois de mai, une exposition évolutive, basée à Montréal, perme�ra aux nombreux admirateurs de suivre de près ce�e nouvelle aventure moderne. Évidemment, un projet d’une telle ampleur demande une logistique colossale : « Depuis deux ans, nous préparons le bateau pour le voyage, faisons la sélection des membres de l’équipage, concluons les ententes avec les di�érents partenaires, bouclons les budgets, etc. Du gros boulot, mais le jeu en vaut la chandelle », complète le chef d’expédition.

Benoît Havard : globetrotteur nordiquePAR MATHIEU LAMARRE

Au début des années 1990, Benoît Havard partait faire le tour du monde avec sa chienne Misha. À première vue, rien de totalement extraordinaire, jusqu’à ce qu’on découvre que ce voyage allait s’e�ectuer à des latitudes nordiques, en passant par la Russie puis l’Alaska et en tirant à vélo la niche-remorque du golden retriever. Soudainement, le périple devenait moins banal.

À l’époque, l’histoire de Benoît avait été reprise par de nombreux médias, pour ensuite être publiée sous forme de livre — il y a même eu un projet de �lm qui n’a pas abouti. Le gaillard a par la suite raconté ses péripéties dans bien des écoles du Québec, mais aussi prodigué ses conseils de motivation pour nombre d’entreprises. Mais l’appel de l’aventure n’allait pas tarder à se manifester de nouveau. « J’avais commencé à guider des jeunes en plein air lorsqu’en

SPÉCIAL 100E NUMÉRO©

Col

lect

ion

pers

onne

lle

© B

arto

sz H

adyn

iak

Page 47: Mars 2012 / Espaces

espaces.ca MARS 2012 47

EMBARQUEZ DANS L’AVENTURE!

Devenez adepte de notre Facebook / Festival plein air et voyage!

MONTRÉAL 25, 26 et 27 mai 2012

Parc Jean-Drapeau

QUÉBEC 8, 9 et 10 juin 2012

Vieux-Port de Québec

présente

www.festivalpleinair.ca

Soyez au rendez-vous du plus important festival du genre au Québec!

Plus de 100 exposants Structures

Ateliers et Classes de maître Animations et plus!

Opportunités de commandites et kiosques disponibles.

Communiquez avec notre équipe des ventes: (514) 277-3477

OÙ SONT-ILS RENDUS?Au fil de ses 100 numéros, Espaces a rencontré une foule d’explorateurs, aventuriers, innovateurs et autres fous du plein air. Retour et mise à jour sur quelques grands noms qui ont fait la manchette.

Bernard Voyer : de la détermination à revendre PAR MARIE-SOLEIL DESAUTELS

Bernard Voyer n’a pas vraiment besoin de présentation. Il a skié la Terre de Ba�n en Arctique, traversé le Groenland, s’est rendu au pôle Nord et au pôle Sud. Le Québécois a a�eint le sommet de l’Everest en 1999 et a complété en 2001 son tour du monde bien à lui : fouler le plus haut sommet de chaque continent.

Aujourd’hui, l’homme de 59 ans a mis de côté les grandes expéditions : « Mes cheveux blancs me parlent. Je ne prendrai pas mon sac à dos pour aller grimper un 8 000 mètres! » Son sac à dos n’est pas rangé pour autant et, de son propre aveu, il redevient un adolescent chaque fois qu’il le remplit. Son emploi du temps se divise en deux catégories : il donne de nombreuses conférences, tant corporatives que scolaires, et il s’investit dans des causes qui lui tiennent à cœur, dont celles de la jeunesse et de l’environnement.

Et c’est sans doute avec ce cœur d’adolescent qu’il est reparti en mai dernier. Après avoir trouvé du �nancement, il a invité 11 jeunes au Pérou, surtout des Inuits qui participent au programme gouvernemental des Rangers juniors. Sur place, ils ont planté des arbres, repeint des murs d’école et fait un trek qui a culminé à 4 750 mètres d’altitude. « Arriver au sommet avec eux, c’était presque aussi fort pour moi qu’à l’Everest! », a�rme-t-il. « Ces jeunes doivent se dépasser, concevoir des projets environnementaux et s’impliquer dans leur communauté. » Enthousiaste, Bernard Voyer prépare d’ailleurs une deuxième sortie en 2013 avec un autre groupe.

« Si mes exploits du passé m’ont apporté une notoriété qui me permet de convaincre des gens d’embarquer dans un projet qui va servir autrui ou de réaliser leurs rêves, c’est pour le mieux! », conclut-il.

2004, j’ai été appelé pour un voyage de voile sur glace à la Baie-James. La découverte du ski tracté m’a inspiré le projet d’en faire la promotion auprès des communautés du Grand Nord qui vivent au cœur des plus beaux sites de ski tracté au monde! » En 2005, il démarre le projet Kunoki avec un partenaire et ils trimballent leurs voiles aux quatre coins du Nunavut et du Nunavik, sans manquer les occasions de se payer des excursions en solo dans le Grand Blanc. Partout où ils passent, la magie des voiles colorées glissant sur le blanc arctique opère et illumine les yeux des spectateurs, en même temps que de proposer une avenue saine et sportive à une jeunesse autochtone

souvent laissée à elle-même. « Lorsqu’ils se rendent compte qu’ils peuvent aller chasser le phoque sans dépendre de la motoneige, les Inuits se me�ent à rêver! »

Benoît continue également à guider des touristes sur des bateaux de croisière en Arctique, même en Antarctique en 2011. En compagnie de sa conjointe, il est dorénavant basé à Goose Bay au Labrador et quand il n’est pas reparti vers l’un ou l’autre des pôles, il initie ses deux jeunes garçons au camping d’hiver. « Lorsqu’ils me demandent d’aller jouer dehors par -25 degrés Celsius, je me dis qu’ils sont sur la bonne voie pour suivre leur père! »

© C

olle

ctio

n pe

rson

nelle

© B

arto

sz H

adyn

iak

› › Suite à la page 48

Page 48: Mars 2012 / Espaces

48 MARS 2012 espaces.ca

C

M

Y

CM

MY

CY

CMY

K

Poco Plus 1_3H FR ESPACES.pdf 1 2/6/12 2:30 PM

2

1

ESPACES_RVC_PUZZLE_FP_AD_FRENCH.indd 1 12-02-02 3:48 PM

Shaunna Burke : d’alpiniste à scientifique PAR ÉMILIE CORRIVEAU

Le 30 mai 2005, un peu moins de vingt ans après Sharon Wood, la Montréalaise Shaunna Burke devenait la deuxième Canadienne à a�eindre le sommet de l’Everest. Aujourd’hui professeure de psychologie sportive au Institute of Membrane and Systems Biology à l’Université de Leeds en Angleterre, Shaunna pratique toujours l’alpinisme et rêve encore de sommets enneigés.

« Je ne suis plus aussi active que je l’ai déjà été, mais je suis toujours très sportive, assure d’emblée Shaunna. Je cours beaucoup, je

fais du vélo, de l’escalade mais maintenant, la plupart de mes aventures en montagne se font dans le cadre de mon travail. »

Poursuivant des travaux de recherche sur le rôle que joue l’activité physique sur la condition psychologique des cancéreux ou des grands blessés de guerre, Shaunna cumule les ascensions depuis son retour de l’Everest. « J’étudie sur le terrain l’impact que peut avoir l’ascension d’une montagne, par exemple le Kilimandjaro, sur des gens qui ont survécu à la maladie ou qui sont maintenant handicapés. Les résultats sont très intéressants : les sujets ont tendance à être beaucoup plus optimistes face à leur

avenir lorsqu’ils réussissent à passer au travers d’importantes épreuves physiques », précise la scienti�que.

Si les ascensions qu’elle mène dans le cadre de ses études semblent la combler pour le moment, Shaunna con�e qu’elle entend bien se reme�re à l’alpinisme pour des motifs plus personnels d’ici quelques années. « Mon souhait serait d’a�eindre les sept plus hauts sommets du monde. J’en ai déjà quatre à mon actif. L’idée me tro�e dans la tête, même si le besoin ne se fait pas encore sentir de façon très pressante. Mais ça viendra, j’en suis certaine! »

Jason Rodi : l’oeil du filsPAR ANTOINE STAB

« Ce n’est pas le but qui compte, c’est le chemin. » Ce�e maxime, le Montréalais Jason Rodi l’a faite sienne depuis qu’il a pris goût à l’aventure. Alors qu’il venait d’avoir ses 18 ans, il tente l’ascension du Kilimandjaro, sous l’œil bienveillant de son père, Bruno. « Ce�e expérience commune nous a permis de tisser un lien très fort, un respect mutuel. » Le pacte est scellé : le duo entreprend de grimper les plus hauts sommets des sept continents. En 2002, après avoir cofondé à Montréal la désormais célèbre entreprise multimédia Moment Factory, il touche le toit du monde sur l’Everest. « Quand j’étais enfant, je pensais que pour accomplir ses rêves, il fallait devenir quelqu’un d’autre. Or en arrivant au sommet, j’étais toujours la même personne, avec mes défauts et mes qualités! Cela m’a rendu �er d’être simplement humain. » De ce�e expérience, Jason Rodi tire un documentaire,

L’œil du �ls, primé dans de nombreux festivals. « Ce �lm est très subjectif dans son approche. Pourtant, cela m’a permis de rencontrer beaucoup de gens qui venaient s’intéresser à moi et pensaient que j’avais réalisé quelque chose d’inhumain. J’en ai déduit que, pour l’excuse de faire un �lm, on peut vivre et réaliser n’importe quels rêves, même les plus fous. » En 2007, Jason démarre Nomad, une société de production cinématographique dans le but de �nancer ses expéditions. Le duo père-�ls vient à peine de repartir à l’aventure en février dernier : une escapade de 33 jours entre le cap Horn et le cap de Bonne-Espérance, via la petite l’Île Bouvet, un petit point perdu au cœur de l’Atlantique Sud. L’idée d’un tel périple au bout du monde est de gravir le sommet de l’île et d’y placer des témoignages dans une capsule étanche pour les générations futures (voir texte en page 8). Signe des aventures modernes, le tout sera di®usé sur le Web (notrefutur.org)

Jeff Thuot : professionnel jusqu’au bout de la pagaie PAR FRÉDÉRIC LAPORTE

À 54 ans, Je® ±uot constate que le domaine du plein air a considérablement changé depuis une vingtaine d’années, et pour le mieux. « Les quatre saisons sont dorénavant bien occupées. L’automne est plus beau, les voyages d’hiver fonctionnent

de plus en plus. Les périodes “mortes” entre les saisons sont courtes », nous explique-t-il. Il estime conséquemment qu’il travaille autour de 260 jours par année comme guide professionnel. Au moment de ce�e entrevue, Je® s’apprête à s’envoler pour les Alpes. Guide un jour, guide toujours...

±uot est l’une de ces �gures emblématiques du plein air québécois dont la notoriété n’a d’égal que sa nature réservée, mais toujours accueillante. Il ne l’avouera pas, mais son nom fait référence dans le domaine nautique. Si sa trentaine a été le théâtre de plusieurs exploits à bord de son canot, immortalisés par des médias, la suite de son parcours est ponctuée de collaborations tantôt à titre de guide, tantôt comme consultant pour la Fédération de canot et kayak, pour des fabricants d’équipements et des détaillants, tantôt comme enseignant en plein air au Cégep Saint-Laurent à Montréal.

>>> LIRE LA SUITE SUR LE WEB @ ESPACES.CA/PAGE/100-OU-SONT-ILS-RENDUS > ODILE DUMAIS > THIERRY PÉTRY > RICHARD WEBER

SPÉCIAL 100E NUMÉRO

© C

olle

ctio

n pe

rson

nelle

Page 49: Mars 2012 / Espaces

2

1

ESPACES_RVC_PUZZLE_FP_AD_FRENCH.indd 1 12-02-02 3:48 PM

Page 50: Mars 2012 / Espaces

50 MARS 2012 espaces.ca

1. MONT KATAHDINPour dormir dans le parc, il faut s’y prendre des mois à l’avance. Priorité est donnée aux habitants du Maine et ils sont des centaines à faire la queue en début janvier pour réserver un site. (Sept.-oct. 1995)

2. QUOI FAIRE EN CAS D’HYPOTHERMIE? Isoler la victime au maximum : retirer ses vêtements humides, faites-lui en�ler des vêtements chauds, protégez-la du vent à l’aide d’une toile, d’une tente. Encouragez l’exercice physique modéré : la production de chaleur augmentera. Donnez-lui une boisson tiède et sucrée. Emballez la victime dans un sac de couchage en prenant soin de placer des gourdes d’eau chaude sous les aisselles, entre les jambes et près du cou. (Nov.-déc. 1995)

3. SKIER HORS PISTEPartir en ski hors-piste en autonomie complète exige certaines précautions, en voici quelques-unes : 1. La plani�cation est essentielle (…) 2. Le groupe devrait comporter au moins trois membres (…) 3. Avoir avec soi tout ce qu’il faut pour assurer sa survie en cas d’imprévus (…). (Janv.-févr. 1996)

4. AVANT DE PARTIR EN VÉLOFaites une bonne révision mécanique de votre vélo et de votre équipement avant le départ. Prévoyez un ensemble d’outils et de pièces adaptés à votre vélo pour des réparations mineures. Le prochain village est parfois loin en vélo… ou à pied! (Juin 1996)

5. RÉSERVER VOS REFUGESLes refuges sont dans l’ensemble très désirés, il est donc préférable de les réserver aussitôt que les dates de l’excursion sont �xées. (Nov.-déc. 1996)

6. AVALANCHESLa rumeur court qu’au Québec, les avalanches sont presque inexistantes. Erreur. Ici comme ailleurs, il faut s’en

mé�er, et pas seulement sur les très hautes montagnes. (Jan.-févr. 1997)

7. ACHETER DES BOTTES DE RANDONNÉESNe pas oublier d’emporter sa paire de chausse�es de randonnée préférées pour essayer de nouvelles bo�es en magasin. (Mai 1997)

8. AMPOULES…Évitez les longues excursions avec des bo�es neuves et trop rigides et portez deux paires de bas pour di�user une part de la �iction ainsi que pour diminuer le glissement de votre pied dans votre bo�e. (Mai 1997)

9. SYSTÈME DE COUCHES

Près du corps, la première couche évacue la transpiration tout en restant la plus sèche possible. La deuxième isole et conserve la chaleur tout en laissant passer la vapeur d’eau. Quant à la troisième, elle est en contact avec l’extérieur et nous protège des intempéries tout en perme�ant l’évacuation de la vapeur d’eau. (Janv.-févr. 1998)

10. ENTRETIEN DES BOTTESAprès une randonnée, retirez la semelle interne et faites sécher le tout dans un endroit sec, à température ambiante. (Mai 1998)

11. LES PILESTout ce qui fonctionne à piles devrait être véri�é avant le départ. Et prévoyez des piles de rechanges (Sept.-oct. 1998)

12. LA TENTENe partez jamais avant d’avoir monté la tente au moins une fois sur un terrain plat, une journée sans vent. (Sept.-oct. 1998)

13. RÉCHAUDNe faites jamais fonctionner le réchaud dans la tente : c’est une cause certaine d’asphyxie. Par mauvais temps, cuisinez sous le vestibule, après avoir allumé le réchaud à l’extérieur. (Sept.-oct. 1998)

14. MATELAS DE SOL HIVERNAUXL’hiver, il faut éviter de sou�er dans le matelas parce que la respiration contient de la vapeur d’eau qui, lorsqu’elle gèle, abîme la mousse et risque de délaminer la mousse de son enveloppe et de faire décoller le contour du matelas. (Mars-avril 1999)

15. DUCT TAPELe duct tape devrait faire partie inhérente de toute trousse de premiers soins. Employé de façon judicieuse, il permet de redonner une nouvelle vie à certaines pièces d’équipement. (Juin 1999)

16. ENFANTSAvec les enfants de six à huit ans, commencer par de courtes randonnées, quelques heures de canot, une �n de semaine de camping. Choisir des sentiers courts (un kilomètre par année d’âge), faciles et bien aménagés, qui maintiennent l’intérêt de l’enfant. (Juin 1999)

17. MÉTÉOLe météorologue a une vision plutôt globale de la situation. (…) C’est pourquoi, quand vient le temps de plani�er une sortie en plein air, il vaut mieux compléter les prévisions météo à l’aide de ses propres observations sur le terrain. (Juin 1999)

© S

ava

Alex

andr

u

SPÉCIAL 100E NUMÉRO

100 numérosmeilleurs trucs tirés de nosLes 100PAR L’ÉQUIPE ÉDITORIALE

Page 51: Mars 2012 / Espaces

espaces.ca MARS 2012 51

18. LES FOLIES DU DÉBUT« En 1977, j’ai fait la traversée des Chic-Chocs en skis. À l’époque, ça avait été consi-déré comme un exploit. (…) Aujourd’hui, les gens font ça tous les jours! Mais à l’époque, il n’y avait pas de sentiers : c’était carte et boussole. » - Jean-Pierre Danvoye, photog-raphe. (Nov.-déc. 1999)

19. GOURDES EN HIVERLes petits futés qui savent que l’air se re�oidit plus rapidement que l’eau prendront le soin de me�re leur gourde à l’envers dans l’étui isolant a�n que la glace commence à se former au fond de la gourde et non dans le goulot. (Nov.-déc. 1999)

20. ENLEVER LE FARTAGE D’UN SKI DE FONDColler des essuie-tout au centre de la semelle du ski et gra�er ensuite la semelle avec un gra�oir en plastique. Le klister restera collé à l’essuie-tout au lieu de venir beurrer le gra�oir et le gra�eur! (Nov.-déc. 1999)

21. VIVRE L’AVENTURE PLEINEMENT« Notre société chouchoute l’individu jusqu’à lui faire oublier toute notion d’aventure. Notre eau est chlorée, nos maisons sont protégées par des systèmes d’alarme hyper-sensibles, et nous ne partons pas en plein air sans avoir sur nous le dernier gadget à la mode. Il arrive même que nos lois soient conçues de telle façon que l’aventure soit carrément illégale. » - Yvon Chouinard, Patagonia (Janv.-févr. 2001)

22. MONT GOTHICS (NEW YORK)Si la route la plus enlevante passe par le sentier câblé (face ouest), les points de vue les plus spectaculaires se trouvent sur Pyramid qui constitue l’épaule de Gothics. D’ailleurs, les guides spécialisés classent ce�e boucle parmi les plus belles de toute la région. (Mars-avril 2001)

23. VÉLOS HYBRIDESÀ qui s’adresse ce type de vélo? Aux gens qui veulent surtout l’utiliser pour la promenade sur les sentiers en gravier, sur les chemins forestiers, ou sur l’asphalte (…) et aux cyclistes

qui veulent amener en voyage un vélo polyvalent et mobile. (Mars-avril 2001)

24. RANDONNER AVEC SON ENFANT

Vous devez faire le deuil de l’époque où vous voyagiez seul et sans contraintes. L’enfant impose son propre rythme, limitant ainsi les activités de la journée. (Mai 2001)

25. BÂTONS DE MARCHES’il a plu ou neigé, n’oubliez pas de faire sécher vos bâtons dès votre retour en les allongeant au maximum. (Mai 2001)

26. CHIENS VS SÉPAQLa direction des parcs québécois fait valoir que son mandat en est un, notamment, de préservation et d’interprétation et que celui-ci s’accorde plutôt mal avec la présence de toutous. (Sept.-nov. 2001)

27. SOLITUDE SUR LES SENTIERSPrenons par exemple les données pour 1999. Dans les parcs québécois, le nombre de jours-visites pour les mois de juillet et août combinés �ise les 2 millions. En septembre et octobre, ce nombre chute de plus de 60 % (768 0600). (Sept.-oct. 2001)

28. INNOVATION : LES SOFT SHELLSEn élargissant de façon importante la gamme des conditions ambiantes que l’on peut a¨onter, ces vêtements uniques facilitent la pratique de nombreuses activités de plein air. (Nov.-déc. 2001)

29. PARCS CANADALe 20 octobre dernier était con�rmée la création de sept nouveaux parcs fédéraux au Canada : Gros-Morne (T.-N.-L.), Wapusk (Man.), Prairies (Sask.), Aulavik (T.N.-O.), Auyui�uq, Sirmilik et Qu�inirpaaq (Nunavut). (Nov.-déc 2001)

DANS L’AIR DU TEMPS !atmosphere.ca

AT-29FE12-100519-7300 / Revue Espaces / 3,92’’ X 9,75’’ / Non bleed

OSPREY Aether 60

facebook.com/atmosphere.ca

AT-AnnAirDuTempsSacDosRevueEspace29Fev12_REV.indd 1 12-02-01 15:37

© J

acob

Wac

kerh

ause

n

› › Suite à la page 52

Page 52: Mars 2012 / Espaces

52 MARS 2012 espaces.ca

30. RANDONNÉE HIVERNALE CANINEPar mesure préventive, coupez régulièrement les poils entre les coussinets plantaires de votre compagnon à quatre pa�es pour éviter qu’ils ne s’y forment des boules de glace. (Jan.-févr. 2002)

31. CHAUSSER SEC SUR CHAUSSÉE HUMIDEAu retour d’une excursion particulièrement salissante, épongez le gros de la saleté, retirez les semelles et laissez-les sécher à l’air libre; puis, brossez délicatement la chaussure pour enlever les résidus. (Mars-avril 2002)

32. LA PARESSE« Le fonctionnaire ne doit pas dormir au bureau le matin sinon il ne sait plus quoi faire l’après-midi. » - Coluche (Mai 2002)

33. NOUVEAU NOM POUR LES PARCSCet hiver, les parcs du Québec ont adopté l’appellation « parcs nationaux ». Depuis leur création en 1977, ils étaient classés selon deux catégories : parc de conservation ou parc de récréation. (Mai 2002)

34. À CHAQUE PIED, SON SOULIERPrenez le temps de bien magasiner. Une bo�e de randonnée ne s’achète pas sur votre heure de dîner à la boutique la plus près du bureau. (Mai 2002)

35. BESOINS NATURELSIdéalement, nous devrions tous rapporter ou brûler le papier hygiénique. En réalité, peu de gens sont aussi rigoureux! Éloignez-vous au moins du sentier et enfouissez bien le tout, dans un trou fait préalablement et recouvert d’une grosse roche. (Juin 2002)

36. ANIMAUX ET DÉCHETSJeter un trognon de pomme ne cause pas à première vue un problème aussi grave que jeter une bouteille en plastique. Mais si cinq personnes par week-end se débarrassent d’un trognon au même endroit, les animaux s’habitueront à ce�e source de nourriture et modi�eront leur comportement. (Sept.-oct. 2002)

37. L’ACTIVITÉ PHYSIQUE…La dépense énergétique in�uence positivement de nombreuses face�es de la vie. En général, les gens actifs ont une meilleure estime de soi et une vie sociale plus intéressante, travaillent mieux, pro�tent d’une sexualité plus saine et sont perçus plus favorablement par leur entourage. (Jan.-févr. 2003)

38. PLANIFIERLibérez vos �ns de semaine pour faire des sorties en plein air : faites votre épicerie le jeudi soir, payez vos comptes sur l’heure du dîner, etc. (Jan-févr. 2003)

39. SURVEILLER VOTRE LIGNEÉvitez de manger des conserves préparées dans les réserves amérindiennes et du miel artisanal. Dans le nord du Québec, on observe encore du botulisme, une maladie paralysante qui ressemble au tétanos. (Mars-avril 2003)

40. FILTRES À EAUVidez toujours le �ltre après chaque utilisation. À votre retour au campement ou à la maison, sortez le �ltre de son boîtier, rincez-le et laissez-le sécher à l’air libre. Vous empêcherez ainsi les bactéries de proliférer et prolongerez la durée de vie du �ltre. (Mars-avril 2003)

41. PAGAYER EN SÉCURITÉSi vous partez en groupe, assurez-vous que plusieurs membres de l’équipage sont aptes à intervenir en cas d’urgence. (Mai 2003)

42. MÉNAGE DU PRINTEMPSPour véri�er s’il y a des fuites, montez votre tente et arrosez-la à l’aide d’un boyau. Si nécessaire, imperméabilisez les coutures en appliquant un scellant à bas de polymère ou d’uréthane disponible dans les boutiques de plein air. (Mai 2003)

43. LAVEZ CE SAC!Oui, le lavage est rédempteur pour le duvet! Il réactive même ses propriétés initiales – isolation, résistance à l’humidité, compressibilité. Il doit cependant être lavé dans une machine à chargement ¡ontal et séché rapidement par culbutage à air ¡oid avec balles de tennis à l’intérieur. (Mai 2003)

44. BUVEZ!Pour une activité physique d’intensité moyenne, compter entre 750 millilitres et 1 litre d’eau par heure. Mieux vaut boire de petites gorgées régulièrement que d’ingurgiter une grande quantité de liquide une fois par heure. (Juin 2003)

45. DUVET OU SYNTHÉTIQUE?Le duvet o¤e un rapport poids/chaleur très intéressant. Les sacs fabriqués avec cet isolant sont les plus légers, les plus confortables, les plus chauds et les plus compressibles (…), mais le duvet est cher et supporte mal l’humidité. (Sept.-oct. 2003)

46. NOUVELLE LAINEDe la laine si douce et soyeuse qu’on serait prêt à la porter comme sous-vêtement? D’accord, il faut le voir pour le croire mais, croyez-nous, même quand on voit ce�e laine et qu’on la touche, on a du mal à y croire… (Nov.-déc. 2003)

47. VACCINSIl est bon de faire son bilan de santé et de me�re à jour ses vaccins, sans oublier de véri�er si d’autres sont requis pour la région qu’on s’apprête à visiter. Mieux vaut s’y prendre à l’avance, car certains vaccins exigent plusieurs injections espacées dans le temps. (Mars-avril 2004)

SPÉCIAL 100E NUMÉRO

Page 53: Mars 2012 / Espaces

espaces.ca MARS 2012 53

48. PENSE-BÊTEQuand votre voyage et le pays s’y prêtent, louez un âne! Ce formidable animal de bât parcourt 2 à 3 km/h et les enfants adorent sa compagnie! (Mars-avril 2004)

49. CYCLOTOURISMEIl faut limiter au mieux son équipement, car un pneu surchargé a tendance à crever plus facilement ou même à endommager la roue. (…) Étant donné que la roue arrière supporte déjà notre propre poids, il est préférable de placer un peu plus d’équipement à l’avant. (Mars-avril 2004)

50. UN SEUL CASQUE?Peut-on utiliser un casque d’escalade, de hockey ou de construction pour faire du vélo ou vice-versa? Ce serait comme faire de la plongée sous-marine vêtu de Gore-Tex ou jouer au golf avec un bâton de hockey… (Mars-avril 2004)

51. À AVOIR DANS SON KAYAKL’équipement prévu par la Loi sur les petites embarcations est un strict minimum à apporter lors d’une sortie en eau chaude l’été. Pour les conditions marines du golfe Saint-Laurent, il faut y ajouter une protection isothermique ainsi que l’équipement de communication et de navigation. (Mai 2004)

52. ARMATURES DE SACS À DOSC’est aux �ères Lafuma, en France, qu’on doit l’innovation du sac à dos à armature métallique en 1936. (…) En 1952, l’Américain Dick Kelty, menuisier et passionné de plein air (…) a l’idée de rajouter une ceinture à la taille et d’utiliser une armature en aluminium, plus légère. (Mai 2004)

53. EXPLOREZ VOS RÉSERVES… FAUNIQUES!Plus sauvages, moins �équentées, plus abordables que les parcs, les réserves fauniques cultivent l’authenticité en toute discrétion. (Juin 2004)

54. ENTRETIEN DE VOS SANDALESIl importe de bien ne�oyer sa semelle interne a�n d’éliminer les odeurs. (…) Un savon maison et un trempage dans une solution d’eau de javel auront raison des indésirables (bactéries, odeurs ou champignons). (Juin 2004)

55. SAUVEZ NOS RIVIÈRES!Un été. Six rivières. Six expéditions engagées. À la veille d’une commission parlementaire sur la sécurité énergétique, l’opposition au développement hydroélectrique fait des vagues. (Sept.-oct. 2004)

56. MARCHE NORDIQUECe�e technique augmente de 20 à 46 % la consommation d’oxygène et calorique. Les plus productifs seront ravis : du point de vue énergétique, 30 minutes de marche nordique équivalent à 50 minutes de marche. (Sept.-oct. 2004)

57. BIEN S’HYDRATERUne bonne hydratation est essentielle pour compenser les pertes hydriques et minérales et perme�re l’élimination des déchets par les reins. Deux heures avant l’activité, absorbez de 400 à 600 millilitres de liquide. En action, buvez régulièrement, soit de 150 à 350 millilitres aux 20 minutes. (Sept.-oct. 2004)

58. DITES-LE!Si vous partez pour une longue sortie dans un endroit éloigné et peu �équenté, il est toujours sage d’aviser un proche de votre parcours et du temps que vous comptez me�re pour l’e¥ectuer. (Sept.-oct. 2004)

59. FARTEZ ÉGALCinq à six couches minces donneront inévitablement un résultat supérieur à l’application d’une seule couche. Le problème de « recul » provient souvent d’un manque de fart. Mais a�ention à l’excès inverse (trop de fart), qui est aussi nuisible, car il vous fera « coller » à la neige. (Nov.-déc. 2004)

60. CONTREZ LE FROIDN’allez surtout pas boire un thé bouillant. La température élevée de celui-ci enverra plutôt le message contraire à votre corps, lui donnant une sensation de chaleur qui ne durera pas longtemps. L’alcool aura le même e¥et en dilatant vos vaisseaux sanguins. (Janv.-févr. 2005)

61. FAITES SORTIR VOS ENFANTSPour initier les plus jeunes (ou améliorer leur technique), pensez aux clubs de ski de fond! Depuis 2001, le programme d’apprentissage Jackrabbit, remet ce�e glisse classique au goût des enfants de 4 à 14 ans. (Janv.-févr. 2005)

JUNIOR •• HYBRIDE •• MONTAGNE CYCLOCROSS •• ROUTE •• BMX

ATELIER DE RÉPARATION SERVICE DE POSITIONNEMENT

VÉLOS • ACCESSOIRES • VÊTEMENTS • CHAUSSURES

ROCKY MOUNTAIN •• SPECIALIZED •• PREMIUM •• NORCO HARO •• DCO •• EXIT •• OPUS •• MIELE •• BIONX

ADAMS •• LOUIS GARNEAU

5520 boul. des Laurentides, Laval • 450 622-2410 • 1 800 997-2410 • andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com andrejac.com

© M

att R

agen

62. SURVIE EN MILIEU HIVERNAL 63. ROULER COMME LES PROS 64. BUVEZ, ÉLIMINEZ 65. FOU RAID >>> LIRE LA SUITE SUR LE WEB @ ESPACES.CA/PAGE/100-TRUCS-PLEIN-AIR

Page 54: Mars 2012 / Espaces

54 MARS 2012 espaces.ca

La Montérégie compte sur son territoire 11 pistes cyclables qui totalisent près de 600 km, 200 km de bandes cyclables et 185 km de chaussées désignées.

La Montérégie dispose également d’une véritable toile cyclable où s’intègrent entre autres 24 circuits routiers qui parcourent des centaines de kilomètres de routes pittoresques, longent le fl euve Saint-Laurent ou la rivière Richelieu et traversent des villages patrimoniaux, des vergers et des paysages agricoles bucoliques.

Procurez-vous la trousse sur le cyclotourisme en Montérégie en composant le 1 866 469-0069 ou en visitant le www.tourisme-monteregie.qc.ca

Donec odio orci

QUI NE RÊVE PAS D’UNE SALLE DE CLASSE AVEC VUE SUR LES PYRAMIDES D’ÉGYPTE ou carrément sur une banquise en Arctique? Chez nous, nos neuf enfants ont troqué leur chaise contre une selle de vélo ou un dos de cheval!

Les cours de récréation de nos petits aventuriers s’agrémentent d’un château de sable sur une plage ou d’une balade à dos de dromadaire. Dans l’avion, ils rédigent leur première page de journal. Dans les dernières, nous y lisons de la sagesse entre

les lignes et de la maturité entre les mots. Comment y arrive-t-on? Combien de temps y consacrent-ils? Et surtout, qu’en pense la loi québécoise?

Selon la législation de la province, le voyage ne doit pas avoir pour conséquence de créer des lacunes ou un retard dans

la scolarité de nos petits. D’après le Code civil du Québec, L.Q. (art. 599 et 601), « les parents ont le droit et le devoir de procurer une éducation à leur enfant ». Dans l’article 15, on y lit : « Est dispensé de l’obligation de �équenter une école l’enfant qui reçoit à la maison un enseignement et y vit une expérience éducative qui (...) sont équivalents à ce qui est dispensé ou vécu à l’école. »

Avant de partir, il faut d’abord informer l’école de notre projet. Puis, plusieurs

possibilités s’o�ent aux instructeurs-parents-voyageurs : pour de courts séjours, la méthode unschooling favorise l’apprentissage en fonction du vécu de nos écoliers curieux. Au pied des Pyramides de Gizeh, ils ont appris l’histoire des temps anciens. « Nous avons assisté à un cours

en accéléré lors de la révolution en Égypte en février 2011. De tels évènements prennent une autre signi�cation après les avoir vécus. Quelles leçons de politique, de sociologie et d’histoire pour nos jeunes! Ils comprennent la structure d’un gouvernement démocratique ou totalitaire; ils connaissent le rôle de l’armée et la dé�nition du mot solidarité », raconte Pierre Dury, le père de mes enfants.

Pour de longs séjours, nous avons opté pour une formation par correspondance.

Le Centre National d’Éducation à Distance (C.N.E.D) couvre toutes les matières, le suivi des devoirs et les examens. Guillaume et son �ère Jean-Cristoph ont été admis à l’université avec ce diplôme. Au Québec, le Cégep Maisonneuve o�e aussi des cours à distance. Lors d’un voyage de trois à

six mois, nous choisissons plutôt − pour certaines disciplines − des livres de maison d’éditions spécialisées reconnues par le Ministère. Nous complétons, pour les autres sujets, par une approche d’apprentissage par thèmes perme¢ant de couvrir des connaissances tirées à partir du vécu. Par exemple, à cheval, dans les ruines de Copán (Honduras), un guide nous explique la triste histoire des Mayas anéantis par les conquistadores. Génial!

Le temps consacré à l’enseignement académique structuré varie. Environ quatre heures réparties en deux blocs de deux heures tôt le matin et en �n de journée. En réalité, les enfants de l’école buissonnière passent beaucoup plus de temps à apprendre : ils sont constamment témoins d’évènements qui viennent se gre¥er à leur bagage culturel. Au Nicaragua, Charles visitait une culture d’hévéa, où le latex est récolté en vue de fabriquer le caoutchouc. Il a observé le cytoplasme couler de la saignée de l’arbre. Guillaume et Louis-Philippe, après avoir nagé avec des dauphins sauvages dans la mer Rouge, s’inscrivaient à un cours de plongée en eau

///FAMILLE

L’ÉCOLE en voyage

PAR MICHÈLE LECLERC

La famille Dury-Leclerc devant les pyramides des Reines de Gizeh.  De gauche à droite�: Guillaume 22 ans,

Jean-Cristoph 20 ans, Louis-Philippe 18 ans, Raphaël 15 ans, Marie-Pierre 15 ans, Marie-Michèle 15 ans, Danièle 12 ans,

Charles 10 ans, et Marc-Antoine 5 ans.

© M

ichè

le L

ecle

rc

Enseigner à des enfants de différents niveaux reste toute une gageure. « C’est un défi de discipline et de constance! », ajoute Pierre Dury.

› › Suite page 56

Page 55: Mars 2012 / Espaces

La Montérégie compte sur son territoire 11 pistes cyclables qui totalisent près de 600 km, 200 km de bandes cyclables et 185 km de chaussées désignées.

La Montérégie dispose également d’une véritable toile cyclable où s’intègrent entre autres 24 circuits routiers qui parcourent des centaines de kilomètres de routes pittoresques, longent le fl euve Saint-Laurent ou la rivière Richelieu et traversent des villages patrimoniaux, des vergers et des paysages agricoles bucoliques.

Procurez-vous la trousse sur le cyclotourisme en Montérégie en composant le 1 866 469-0069 ou en visitant le www.tourisme-monteregie.qc.ca

Page 56: Mars 2012 / Espaces

56 MARS 2012 espaces.ca

Bryan Smith | Cinéaste de fi lms d’aventure | Kayakiste d’expédition | Squamish, C.-B.

Chez OR, nous sommes conscients qu’il est diffi cile d’atteindre un équilibre parfait. Tout comme Bryan Smith, un kayakiste et un cinéaste qui partage son temps entre la documentation d’expéditions de National Geographic et la réalisation de ses visions créatives pour des projets tels que la série Internet « The Season ». Mais, le travail n’est pas seulement relié aux chutes d’eau et au jet-set : c’est aussi une nuit blanche à l’édition, traîner des accessoires lourds sur le terrain et les marathons de l’empaquetage à 2 h 00 qui ont mené à des voyages d’une vie tels que se rendre en hélicoptère à la réserve Karnosky de Kamchatka pour la descente des rivières Semelyichik et Karimsky. Un emploi rêvé ? Peut-être… mais c’est l’immersion dans un milieu sauvage, immaculé et éloigné, qui alimente son inspiration créatrice. Découvrez-en davantage à outdoorresearch.com/verticulture.

libre. Au milieu des coraux multicolores, des poissons-clowns et des poissons-lions, ils obtiennent leur certication PADI.

Enseigner à des enfants de di�érents niveaux reste toute une gageure. « C’est un dé de discipline et de constance! », ajoute Pierre Dury. La recherche du matériel pédagogique est primordiale. Il faut tout préparer d’avance, être à l’a�ût des opportunités, les exploiter et les orienter. Ces situations exaltantes stimulent le besoin de s’exprimer des jeunes. En tant que parents-professeurs, nous dirigeons ce�e expression vers l’écriture et la communication orale avec une pensée structurée. La tête encore fébrile, nos lles se je�ent sur leur journal. Avec leur fusain, elles dessinent des croquis des gobies et ophiures vus dans la mer Rouge.

Avantages Une éducation expérientielle, remplie

d’aventures, motive nos jeunes et augmente la compréhension. Le besoin encourage l’apprentissage et favorise l’acquisition. Il décuple nos sensations engourdies par la routine. Les di�cultés sont travaillées individuellement. D’autres matières se gre�ent à leurs bagages comme la conance en soi et le respect des autres. Le parent a également le loisir de décider quoi enseigner : tenir un budget ne fait pas partie du programme du Ministère, mais demeure primordial dans notre vie d’adulte. Dormir à la belle étoile, au milieu du Sahara, amène des questions philosophiques. Ces moments de félicité nous rapprochent les uns les autres.

InconvénientsSe métamorphoser en professeur devrait

être une tâche naturelle. Mais cela peut générer des émotions ou des impatiences. Notre souci de bien faire, d’exiger trop ou pas assez risque de paralyser nos élèves. Les motiver à travailler n’est pas toujours évident. Sur le bord d’une plage, sous les palmiers, à 30 degrés, la dictée doit se donner quand même! Délaisser les éléments que nous jugeons facultatifs demeure un

risque. Qui aime insister sur l’imparfait du subjectif? « Je voulais qu’ils prissent leurs décisions de travailler par eux-mêmes et qu’ils me plussent et m’épatassent davantage! » Mais l’idée ne plaît pas à tous. D’autres s’inquiètent de la sociabilité de nos jeunes. L’école en voyage implique de laisser les proches et d’aller à la rencontre des autres et d’établir de nouvelles connaissances.

Retour en classeLes petits voyageurs réintègrent leur

groupe sans souci. En face d’eux : un tableau où délent mille et un paysages en rêve. Le professeur les ramène vite à la réalité. Au moment de leurs tests, nous savons que l’essentiel ne se quantie pas. L’autonomie, la conance en soi et la soif d’apprendre ne s’évaluent pas. L’important germera plus tard. Ces aventures changent nos jeunes. Ils sont plus outillés devant leur avenir. Sac au dos, nos aînés se sont dirigés vers l’université. Les voyages ne remplaceront jamais le puits de savoir qui s’y trouve. Les chaussures de Jean-Cristoph lui font mal aux pieds. Il semble victime, pour quelques jours, du syndrome de l’aborigène en ville. Il vient d’échanger la liberté contre une vie au rythme e�éné. L’aisance de la vie citadine cache un piège : celui du tourbillon de l’horaire chargé entre l’école, les examens et le travail. Nos enfants assoi�és d’apprendre, se lamentent du rôle passif, rigide et strict qu’on donne aux étudiants et au mode d’enseignement « papier crayon ». Ils se plaignent de la forme d’interrogation

testant la mémoire et non le savoir-faire! L’aîné poursuit sa maîtrise en entomologie tropicale au Panama. Le troisième a préféré continuer avec un programme par correspondance : « Je n’ai pas besoin qu’on me lise ce qui est écrit mot par mot, je suis capable de le faire moi-même! » Avec le

temps, un e�et magique opère sur eux. Ils s’adaptent. D’autres projets se dessinent pour eux. Ils découvrent vite l’appel vers de nouveaux horizons.

RÉFÉRENCES• Loi de l’instruction publique : http://www2.publicationsduquebec.gouv.qc.ca/• Objectifs du primaire et du secondaire :

mels.gouv.qc.ca/scolaire/educqc/systemeScolaire/ • Matériel didactique approuvé par le Ministère :

http://www3.mels.gouv.qc.ca/bamd/menu.asp

ASSOCIATION POUR L’ÉCOLE À LA MAISONSite sur l’École à la maison : http://pages.infinit.net/touze/ecolemaison.htmlAssociation Québécoise pour l’Éducation à Domicile : http://www.aqed.qc.ca/

PROGRAMME PAR CORRESPONDANCEProgramme de France avec correction et diplôme : www.cned.fr/Cégep Maisonneuve, programme par correspondance : www.cegepadistance.ca/

SITES DE FAMILLES EXPÉRIMENTÉES • Famille Lavoie-Roberge : voilierbalthazar.ca• Famille Mailhot-Manny : pages.infinit.net/vlimeuse• Famille Giguère-Bourassa : catmousses.ca• Famille Dury-Leclerc : familleavelo.muvmedia.com/familleavelo

Méharée à dos de dromadaires dans le désert du Sinaï, en Égypte.  De gauche à droite: Maman Michèle et Marc-Antoine derrière, Danièle,

Marie-Pierre, enfant guide, Marie-Pierre, Louis-Philippe et Papa Pierre.

© J

ean-

Cris

toph

Dur

y

///FAMILLE©

Mic

hèle

Lec

lerc

Danièle, 12 ans, rédige son journal pendant la révolution du Printemps arabe à l’oasis d’Al-Baharia en Égypte. Elle vit une page de l’histoire.

Page 57: Mars 2012 / Espaces

Bryan Smith | Cinéaste de fi lms d’aventure | Kayakiste d’expédition | Squamish, C.-B.

Chez OR, nous sommes conscients qu’il est diffi cile d’atteindre un équilibre parfait. Tout comme Bryan Smith, un kayakiste et un cinéaste qui partage son temps entre la documentation d’expéditions de National Geographic et la réalisation de ses visions créatives pour des projets tels que la série Internet « The Season ». Mais, le travail n’est pas seulement relié aux chutes d’eau et au jet-set : c’est aussi une nuit blanche à l’édition, traîner des accessoires lourds sur le terrain et les marathons de l’empaquetage à 2 h 00 qui ont mené à des voyages d’une vie tels que se rendre en hélicoptère à la réserve Karnosky de Kamchatka pour la descente des rivières Semelyichik et Karimsky. Un emploi rêvé ? Peut-être… mais c’est l’immersion dans un milieu sauvage, immaculé et éloigné, qui alimente son inspiration créatrice. Découvrez-en davantage à outdoorresearch.com/verticulture.

Page 58: Mars 2012 / Espaces

58 MARS 2012 espaces.ca

Havoc GTX MidSimple et épurée, cette botte légère et rapide propose des innovations là où elles importent le plus : sous le pied. La technologie CradleMC, une des technologies biomécaniques les plus avancées, offre des caractéristiques primordiales telles que stabilité, coussinage et confort pour ceux qui cherchent à parcourir rapidement de grandes distances en montagne.

thenorthface.com /havoc

COMPORTER

JS0120124_ESPACES_MAR_2012_TNF_S12_OD_HAVOC_FR_REVISED_SIZE.indd 1 1/26/12 4:41 PM

Suite de la page 32 - DOPAGE

Dans une galaxie trop près de chez nousDans les années 1970, une autre drogue illicite s’ajoute à l’arsenal des athlètes : les stéroïdes anabolisants, substances rendues célèbres par le psychodrame du sprinter canadien Ben Johnson aux Olympiques de Séoul de 1988. L’ampleur du scandale et le poids de l’opprobre public, surtout au pays, donnent de toute évidence un élan à la lu�e globale au dopage sportif.

Pendant ce temps, dans la Belle Province, plusieurs relativisaient en se disant qu’il s’agissait là d’un cas « canadien » plutôt que québécois. Il aura fallu quinze années avant de voir le déshonneur cogner à leur porte avec l’a�aire Jeanson — et de comprendre que le dopage est un problème apatride. Des premiers soupçons sur la cycliste (lors des Championnats du monde de 2003) jusqu’aux aveux publics, tout le monde voulait croire à l’innocence du jeune prodige. Après tout, pendant quatre ans, Geneviève Jeanson clamait n’avoir jamais utilisé de substances illicites. Mais en septembre 2007, elle dévoile son secret : elle se dope à l’érythropoïétine (EPO) depuis l’âge de 16 ans, sous la supervision de son entraîneur et de son père.

Il fallait bien se rendre à l’évidence : ce que les Québécois avaient toujours considéré comme un phénomène extérieur sévissait au cœur de l’élite sportive locale. Tous les organismes s’indignent et se mobilisent. On promet que le grand ménage sera fait. Mais voilà qu’en octobre dernier, un jeune espoir du cyclisme québécois, Arnaud Papillon, parle : l’athlète de l’équipe Louis-Garneau-Club-Chaussures a lui aussi utilisé de l’EPO. Quatre jours plus tard, l’un de ses coéquipiers, Miguel Agreda, admet s’être dopé avec le même produit. Puis en février dernier, on apprenait que Benjamin Martel s’est vu imposé une suspension de deux ans pour avoir utilisé de la testostérone, une substance interdite par l’Agence mondiale antidopage, lors des Championnats québécois sur route du 28 août 2011. À nouveau, les médias s’emparent de la nouvelle et le public s’interroge : qu’a-t-on accompli depuis l’a�aire Jeanson? Le mal est-il trop virulent pour le remède?

C’est qu’en plus, deux autres sportifs bien de chez nous, le gardien de but José ¨éodore et le lanceur Éric Gagné, se

sont également fait pincer pour utilisation de substances illicites, sans que leur erreur de jugement déteigne sur leur sport. Excuse-t-on plus facilement les professionnels? Et que dire des nombreux cas de dopage dans le football universitaire? Le cyclisme est-il trop facilement pointé du doigt? C’est ce que semble penser la Fédération québécoise des sports cyclistes (FQSC).

« Je crois e�ectivement qu’on fait grand état des cas de dopage en cyclisme et qu’on en parle bien peu dans d’autres sports », répond Louis Barbeau, président de la FQSC. « Une partie de l’explication se trouve peut-être dans ce lien historique entre cyclisme et dopage, mais je crois surtout que l’Union cycliste internationale (UCI) prend le dopage plus au sérieux que d’autres. Elle a notamment mis en place le passeport biologique [qui archive les résultats de test et trace un pro®l physiologique de son détenteur] a®n de mieux contrer ce problème. Je ne suis pas certain que les sports professionnels nord-américains font de réels e�orts pour enrayer ce problème et dénoncer ceux qui ont recours au dopage. Disons qu’ils ont beaucoup d’intérêts à protéger... », poursuit Barbeau. Pardonne-t-on plus facilement aux sportifs professionnels qu’aux athlètes amateurs? « Je crois que oui, dit-il. Sous prétexte qu’ils gagnent leur vie avec ces sports et compte tenu des exigences du métier (calendrier, blessures, promotion, etc.), le public est plus tolérant face aux écarts de conduite. Mais pour moi, il ne devrait pas y avoir de distinction. Je crois que le problème est intimement lié à l’argent. Si l’on part du principe qu’il y en a beaucoup en jeu dans les sports professionnels, on peut tirer certaines conclusions... »

Ménage rapide ou en profondeur?Lors d’une conférence de presse suivant les cas de Papillon et Agreda, Louis Garneau lançait que les organismes concernés allaient défendre leur sport et poursuivre les revendeurs. Mais on ne cherche pas un fournisseur de produits dopants à la même enseigne que les revendeurs de drogues récréatives. Alain Deraspe, ex-entraîneur olympique de triathlon, con®rme à quel point il est facile de se procurer des produits dopants : « Vous n’avez qu’à faire des recherches vous-même et vous verrez. Une petite visite sur Internet et c’est fait. » Sans être trop spéci®que, il a±rme même que certains commerces de suppléments alimentaires proposent parfois subtilement des produits « spéciaux » hors table�es.

Selon lui, la seule raison expliquant pourquoi on relie davantage le sport du cyclisme au dopage, c’est que celui-ci a décidé de faire le ménage en grand. « Dans nombre de sports, on ne fait que balayer la poussière sous le tapis a®n de sauver les apparences alors qu’en cyclisme, on passe l’aspirateur derrière le ré²igérateur. C’est plus long et ça fait plus de bruit, mais le public devrait apprécier les e�orts déployés et non pas toujours crier au loup », poursuit Alain Deraspe.

Au Québec et dans le reste du pays, la campagne Roulez gagnant au naturel de l’Association cycliste canadienne remporte un certain succès depuis son lancement en mars 2010. On souhaite aussi que les médias s’y prennent autrement pour rapporter ces nouvelles : chaque athlète condamné ne représente pas une a�einte à la réputation du sport, mais plutôt une victoire pour celui-ci. Ainsi, le public comprendra que le cyclisme demeure un exemple à suivre pour les autres disciplines sportives qui préfèrent fermer les yeux sur ce ´éau.

Suite de la page 36 - NUTRITION

Les valeurs nutritives des produits disponibles varient beaucoup. Ne vous ®ez pas toujours aux « belles » allégations sur les bouteilles. Vous verrez souvent des formules comme : « riche en protéines », « contient de la glutamine », « reconstruit les muscles », « stimule le système immunitaire », « vous aide à récupérer », etc. Sachez qu’à la base, ce sont toutes des fonctions des protéines! Puis, généralement, la quantité de glutamine dans la boisson n’est pas supérieure à celle dans le lait au chocolat qui en contient naturellement! Donc, mé®ez-vous!

ALIMENTATION DE RÉCUPÉRATIONLa récupération se fait en deux étapes : immédiatement après l’exercice et dans les deux heures après. Dans certains cas, il peut aussi être recommandé de poursuivre l’alimentation toutes les deux heures pendant 4 à 6 heures suivant l’entraînement ou la compétition (ex. : si l’épreuve dure plusieurs heures ou si l’on est très épuisé).

Voici un exemple des besoins d’un homme de 70 kg pour bien récupérer d’un entraînement de course à pied de plus d’une heure :

1ere ÉTAPE (dans les 30 minutes suivant l’entraînement) :

10 à 20 g de protéines.1 à 1,2 g de glucides/kg, donc entre 70 et 84 g de glucides.Boire jusqu’à ce que l’urine soit claire dans les heures qui suivent l’entraînement.

2 tasses de lait au chocolat + 1 banane = environ 15 g de protéines et 80 g de glucides.

ou 175 g de yogourt grec aux ²uits + 2 tasses de jus

de ²uits = environ 15-20 g de protéines et 80 g de glucides.

ou 1 barre granola + 2 tasses de lait + 2 ²uits = environ

20 g de protéines et 75 g de glucides.

2e ÉTAPE (dans les deux heures suivantes) :

Sous-marin au poulet, jus de légumes, crudités, compote de ²uits et lait.

Bagel, beurre d’arachides, smoothie aux ²uits fait avec yogourt et lait.

Pâtes sauce tomate et boule�es de viande, légumes vapeur, jus de ²uits et yogourt.

Omele�e au ²omage et aux épinards et poivrons, rôties, jus de ²uits et carré aux da�es maison.

Tortillas au thon, salade de légumes, jus de tomate, compote de ²uits et biscuits Newton.

© iS

tock

phot

o

Page 59: Mars 2012 / Espaces

Havoc GTX MidSimple et épurée, cette botte légère et rapide propose des innovations là où elles importent le plus : sous le pied. La technologie CradleMC, une des technologies biomécaniques les plus avancées, offre des caractéristiques primordiales telles que stabilité, coussinage et confort pour ceux qui cherchent à parcourir rapidement de grandes distances en montagne.

thenorthface.com /havoc

COMPORTER

JS0120124_ESPACES_MAR_2012_TNF_S12_OD_HAVOC_FR_REVISED_SIZE.indd 1 1/26/12 4:41 PM

Page 60: Mars 2012 / Espaces

60 MARS 2012 espaces.ca

Nouveautés

2012PAR ÉMILIE CORRIVEAU

MS FELINE SUPERLIGHT Ce printemps, Dyna�t, le spécialiste autrichien en équipement de randonnée de ski, lance sa première chaussure de course à pied alpine : la MS Feline Superlight. Né après trois ans de recherches et de développement, ce modèle extraléger et athlétique est doté d’une semelle innovatrice, inspirée des semelles d’escalade et des chaussons de ski de haute route. Ses principales forces : sa légèreté, sa tenue et son amortissement, qu’on ne trouve habituellement que dans des chaussures plus lourdes. Poids : 285 grammes. DYNAFIT, MS Feline Superlight | 165$ | dyna�t.com

RIDE 115 Ce printemps, Wilderness Systems fait dans la stabilité avec son modèle Ride 115. Se targuant de me�re sur le marché le premier kayak de moins de 12 pieds dans lequel on peut tenir debout en toute con�ance, Wilderness Systems compte bien confondre tous ceux qui croient que la chose est impossible. O�ant une intéressante polyvalence au plan des performances, une bonne rigidité et une grande capacité de rangement, le Ride 115 risque de faire bien des adeptes ce printemps. WILDERNESS SYSTEM, Ride 115 | 849 $ | wildernesssytems.com

PULL D’EXERCICE À CAPUCHON Reconnu pour ses habits de planche à neige et ses combinaisons isothermiques, O’Neill lance ce printemps la gamme O’Neill 365, une ligne consacrée aux femmes actives pour qui la performance et l’esthétisme doivent aller de pair. Disponible en deux couleurs, le pull d’exercice à capuchon Replay Wired Hoodie est fait d’un mélange de coton et de lycra et est doté d’une technologie favorisant l’étanchement de la sueur. Également muni d’un système de haut-parleurs intégrés et lavables, ce chandail permet aux sportives d’écouter leur musique favorite lorsqu’elles s’entraînent sans s’encombrer de �ls d’écouteurs. O’NEILL, Pull d’exercice à capuchon | 89 $ | oneill.com

BOTTE DE RANDONNÉE JULIETTE DE TREZETADisponible en trois choix de couleurs, la bo�e de randonnée Julie�e de la compagnie Trezeta est tout indiquée pour les femmes qui ont tendance à transpirer des pieds. Spécialement conçue pour absorber un haut niveau d’humidité, la semelle de ce�e chaussure est constituée de mousse polyuréthane perforée antibactérienne et à double densité. Confort garanti! Poids : 430 grammes. TREZETA, Julie�e | 179 $ | trezeta.com

DRIFT HD Envie de �lmer vos exploits sportifs? Dri£ a récemment mis sur le marché une version améliorée et plus compacte de son populaire modèle HD170, désormais baptisé Dri£ HD. De qualité Full HD 1080p, elle se distingue des autres caméras de sa catégorie par son écran de contrôle de 4,5 cm et ses multiples réglages. Étanche, dotée d’un objectif très grand-angle et d’une lentille rotative sur 300°, elle peut être �xée au casque d’un skieur ou au guidon d’un cycliste, etc. Alimentée par une ba�erie rechargeable au Lithium, son autonomie est de 2 h 30. Chaque caméra est vendue avec une télécommande sans �l. Un caisson étanche de 10 mètres est également disponible. DRIFT, Dri� HD | 370 $ | dri�innovation.com

Page 61: Mars 2012 / Espaces

espaces.ca MARS 2012 61

Alliez-vous… payer… trop cher ?

Tout est réduittout le temps chez

1451, av. du MONT-ROYAL Est • 514-525-5309

*quelques très rares exceptions

VÊTEMENTS DE VÉLOVÊTEMENTSTECHNIQUES VÊTEMENTS DEVOYAGE SOULIERS ET BOTTES DE MARCHE SACS DE COUCHAGE SACS À DOS BÂTONS DE MARCHE SOULIERS DE COURSE À PIED

TOUT est réduit jusqu’à

BATTLE 3/4 Conçu spéci�quement pour l’escalade, le pantalon Ba�le ¾ de Millet saura plaire aux amateurs de grimpe sportive. Sa construction hybride (coton et canevas) avec ses panneaux latéraux le rend à la fois très résistant à l’abrasion et confortable à porter même par température élevée. Sa coupe décontractée confère aux grimpeurs une grande liberté de mouvement. Caractéristiques : deux poches, ceinture ergonomique élastique plate et compatible avec les harnais, renvoi stretch à l’entrejambe, genoux préformés pour une meilleure articulation. MILLET, Ba�le ¾ | 200 $ | millet.�

KHAMSIN 50 Idéal pour les brèves randonnées en montagne et les courts séjours d’escalade, le nouveau modèle Khamsin 50 de la compagnie Arc’Téryx est un sac d’alpinisme de taille moyenne très équilibré. Comprenant plusieurs options amovibles, il peut être utilisé comme sac de transport ou être comprimé proche du corps pour les ascensions nécessitant un bagage plus léger. Disponible en trois tailles. ARC’TERYX, Khamsin 50 | 300 $ | arcteryx.com

SPECTRUM Parce que chaque randonneur est unique, la compagnie Princeton Tec a développé un outil internet perme�ant aux acheteurs du modèle Spectrum de personnaliser leur lampe �ontale. Le concept est simple : il su�t de se rendre sur le site de la compagnie et de créer soi-même la lampe de son choix et s’appuyant sur les multiples options proposées par le manufacturier. Une fois le tout terminé, il ne reste plus qu’à passer sa commande et Princeton Tec se charge d’assembler puis d’expédier la lampe en question! PRINCETON TEC, Spectrum | entre 35 $ et 45 $ selon les options | spectrum.princetontec.com

VECTOR Ce printemps, la compagnie Garmin lance le Vector, un nouveau capteur de puissance s’intégrant aux pédales de vélo. Grâce à des capteurs d’e�orts �xés sur l’axe de la pédale, le Vector permet de déterminer la force exercée sur celle-ci. Pour calculer la puissance en wa�s, le capteur de puissance se base sur les mesures de force, sur les mesures de cadence des accéléromètres intégrés ainsi que sur les données de temps, le tout, a�n de fournir des résultats très précis. L’installation du Vector est simple et ne nécessite aucun calibrage. Compatible avec la plupart des marques de pédaliers. GARMIN, Vector | 1 500 $ | garmin.com

SOLO ET DUO Ne pesant respectivement que 625 grammes et 846 grammes, les tentes Solo et Duo de la gamme Specialists de la compagnie Sea to Summit sont parmi les modèles les plus légers sur le marché. Conçues pour les amateurs de randonnée, de cyclotourisme et de kayak de mer, ces tentes sont presque aussi confortables que compactes. Chaque modèle comprend deux pôles et six piquets faits d’un alliage ultraléger, mais très résistant. Les tentes peuvent également être montées à l’aide de bâtons de marche nordique et maintenue au sol par des ancrages naturels. Idéal pour ceux qui aiment voyager léger! SEA TO SUMMIT, Solo ou Duo | Solo : 430 $, Duo : 500 $ | seatosummit.com

Page 62: Mars 2012 / Espaces

© D

anie

l Laf

lor

AUBERGE LE LUPIN MONT-TREMBLANTPAR STÉPHANIE DROLETSituée à 1 km du centre de villégiature de Tremblant où l’on retrouve la montagne, le village piétonnier et encore plus, ce�e auberge est un véritable paradis quatre saisons. À sa porte se trouve une piste multifonctionnelle asphaltée de 9 km qui vous o e la liberté des grands espaces. Au cœur de l’action et à proximité de tout, Le Lupin conserve néanmoins son cachet enchanteur empreint de calme et quiétude. L’endroit idéal pour se ressourcer et faire une transition entre l’hiver et l’été en toute sérénité.

NID DOUILLET Les hôtes Sylvie et Pierre, deux amateurs de sports, ont pris soin de préserver l’ambiance chaleureuse d’antan. Construite en 1945 par Victor Nymark, concepteur du château Montebello, ce�e imposante maison en bois était à l’origine un chalet. En 1991, après quelques travaux, le chalet devint l’auberge Le Lupin, et compte maintenant neuf chambres toutes dotées de salles

de bain privées. Un grand salon convivial avec foyer accueille les invités après une journée de plein air. Un déjeuner �aîche-ment préparé pour vous avec chaque matin un menu réinventé. L’hétablissement o e l’accès Internet par WiFi et des boissons chaudes à toute heure du jour. Possibilité de massages dans votre propre chambre ou encore des forfaits avec accès aux bains et massages sont disponibles au Scandi-nave Spa Mont-Tremblant à moins de cinq minutes d’auto de l’auberge.

INFOS1 877 425-5474 • lelupin.com

BONNES TABLESMont-Tremblant propose un grand éventail de restaurants autant à la montagne qu’au centre-ville de Saint-Jovite. La microbras-serie La Diable (819 681-4546) mérite une visite en ¡n d’après-midi pour déguster une bonne bière brassée sur place. sEb l’artisan culinaire et sa ¡ne cuisine est l’une des meilleures tables des Laurentides, ça vaut le détour à Saint-Jovite. (819429-6991 • resto-seb.com). Le restaurant La Petite

Cachée sert une cuisine méditerranéenne dans un décor chaleureux et intime à quelques minutes de l’auberge Le Lupin. (819 425-2654 • petitecachee.com)

ACTIONSUR PLACERAQUETTE ET SKI DE FOND : pour étirer la saison, la piste multifonctionnelle est parfaitement entretenue pour le ski de fond et plusieurs sentiers de raque�es sont accessibles. Le réseau de pistes communique avec celui du Domaine Saint-Bernard. Une petite sortie jusqu’au nouveau pont Jackrabbit qui surplombe la rivière vous o e un décor majestueux. AUX ALENTOURSSKI ALPIN : jusqu’au 15 avril, du ski de printemps sous le chaud soleil dans une ambiance survoltée à la montagne de Tremblant qui propose une foule d’activités pour terminer la saison en beauté.

VÉLO DE ROUTE : si la météo printanière le permet, Mont-Tremblant possède l’un des plus beaux réseaux cyclables de la province, plusieurs routes ont récemment été repavées en prévision de la présentation du Ironman de l’été prochain.

AUBERGE-SPA SERENITA MAURICIE PAR ÈVE BOISSONNAULTStratégiquement située entre les villes de Montréal et de Québec, la région de la Mauricie dévoile son paysage luxuriant de conifères, de vallons et de lacs où les activités de plein air sont à l’honneur. On y découvre également des auberges et spas intimes où la détente est au rendez-vous. L’auberge-spa Serenita, située dans la magni¡que municipalité de Saint-Alexis-des-Monts, cadre parfaitement avec ce�e mission. Érigé sur un grand domaine aux abords du lac Bélanger, à l’aboutissement

d’une longue allée privée �anchissant une forêt mature de sapins et d’épine�es, l’invitant et confortable établissement loge dans un bâtiment historique datant de 1930. Les hôtes nous accueillent dans le grand salon en bois rond d’époque dans la chaleur rayonnante d’un foyer de masse d’origine. Misant sur une approche holistique de la détente, les bains installés à l’étage réservent une belle surprise : un sauna in�arouge reconnu pour son e®et de bien-être en profondeur tandis qu’un menu complet de soins corporels est proposé en cabine. Mieux encore, et par beau jour, on s’o e un massage en plein air, dans une tente dressée près d’une chute.

NID DOUILLETAménagées au rez-de-chaussée de l’auberge, on retrouve cinq chambres très confortables au décor traditionnel parsemé d’antiquités (dont l’une art déco), et trois salles de bain complètes, avec douche ou baignoire sur pa�es. Matelas douillet et peignoirs en ratine invitent à la détente, seul l’accès Internet sans ¡l nous relie au rythme de la vie en mode rapide. Entre 149 $ et 250 $ par nuitée, par personne en occupation double. Souper et petit-déjeuner inclus.

INFOS1 855 245-3288 • serenita.ca

BONNES TABLESSUR PLACE : Cuisiné par la proprio, le menu santé et goûteux est conçu de produits organiques et selon les exigences alimentaires des convives. Les plats nourrissants sont servis dans la salle à manger dotée d’une fenes-tration généreuse ou sur la terrasse avec vue sur le lac. Si le dîner du soir multiplie les services, le smoothie protéiné du matin vous lancera sur la piste d’une journée remplie d’activités.

© le

lupi

n.co

m

62 MARS 2012 espaces.ca

Envie de vous gâter? Combinez art de vivre et plein air avec nos propositions de week-ends clés en main. Gîte ou auberge, resto et activités : vous n’avez plus qu’à réserver!

© C

hris

tian

Whe

atle

y

Page 63: Mars 2012 / Espaces

AUX ALENTOURS : Situé dans le village de Saint-Alexis-des-Monts, le Magasin général est l’endroit tout indiqué pour déguster un succulent café la�é, un produit de boulangerie et faire le plein de con�series �nes en provenance de la France, comme le nougat de Montélimar. Pour le souper, on remonte dans le temps en s’a�ablant à la Microbrasserie Nouvelle-France pour s’o�ir des moules à la truite mouchetée dans un décor décontracté de canot d’écorce d’inspiration ancestrale… avec vue sur le processus de fabrication de bières qui se présente également comme économusée. À essayer : la Messagère, une bière sans gluten.

ACTIONSUR PLACE : Le lac Bélanger s’étend en douceur – et sans bateaux à moteur – pour la baignade, une promenade en kayak ou en canot, tandis que les bois environnants procurent un décor enchanteur pour la marche.

AUX ALENTOURS : Le Parc de la Mauricie : des randonnées pédestres de tous les niveaux et de toutes les longueurs dans un environnement de sapins, de cascades et de points de vue inspirants. Les grands randonneurs

opteront pour un voyage de quelques jours de l’arrière-pays des montagnes laurentiennes. À vos sacs à dos et à vos réchauds! (www.pc.gc.ca)

AUBERGE DU PETIT BONHEUR QUÉBEC PAR MARIE-ÈVE BLANCHARDTombez sous le charme d’une île parsemée de maisons normandes et de campagnes pastorales. Pour un court séjour sur l’île d’Orléans, l’Auberge le p’tit bonheur constitue une conviviale option à la plupart des gîtes qui sont souvent davantage adaptés aux escapades d’amoureux. Sise au-dessus d’une colline près du village de Saint-Jean, l’auberge o�e une vue imprenable sur le �euve. Classée sous l’appellation « auberge de jeunesse », elle s’avère idéale pour tous les voyageurs solitaires à budget modeste ou encore pour les groupes ou familles en quête de nature et de plein air.

NID DOUILLETCe�e mignonne maison ancestrale de 1647, à laquelle on a ajouté une nouvelle annexe il y a deux ans, renferme huit chambres individuelles, dont trois avec salle de bain.

Modestes mais chaleureuses, ces chambres dotées d’une personnalité distincte charment avec leurs plafonds et leurs lambris en bois. Certaines disposent d’un sofa-lit ou de lits supplémentaires pouvant accommoder de petits groupes. Un dortoir est également disponible. Dès la mi-mai, on peut dormir sous le tipi, alors qu’en hiver, les plus téméraires apprécieront l’expérience d’une nuit en igloo. En soirée, on relaxe dans l’un des salons communs en lisant, pro�tant de la connexion WiFi ou pourquoi pas en se joignant à une partie de cartes auprès d’autres convives. Il �o�e dans l’air une ambiance familiale sympathique qu’il est bon de respirer.

75-100 $ en occupation double pour une chambre individuelle, petit déjeuner inclus. 40 $ par personne pour le tipi ou l’igloo, équipement et petit déjeuner inclus.

INFOS418 829-2588 • leptitbonheur.qc.ca

BONNES TABLESSUR PLACESur demande, une table d’hôte honnête et à la bonne ¨anque�e peut vous être concoctée en soirée. Cuisine�e aussi disponible.

AUX ALENTOURSL’agrotourisme est omniprésent sur ce�e île qui foisonne de fermes champêtres me�ant de l’avant les produits du terroir. O�ez-vous une table d’hôte gastronomique sans pareil au restaurant de l’auberge Le Canard Huppé à Saint-Laurent. La cuisine inventive du chef propriétaire séduira vos papilles et sa présentation sera un régal pour vos yeux. Au cœur du Vignoble de Sainte-Pétronille, il faut absolument essayer la roulo�e gourmande qui s’y est nichée une place de choix l’été dernier. Petit ¨ère du renommé restaurant de l’Auberge Saint-Antoine à Québec, le Panache Mobile

charmera les plus �ns palais. La guédille au homard est sans égal!

ACTIONSUR PLACEDi«cile de passer à côté de la centaine de chiens Husky destinée aux randonnées de traineaux d’Expédition Mi-Loup lors de votre arrivée à l’auberge. La neige n’est plus de la partie? On troque le traineau pour un boghei, ou à l’automne pour un vélo de montagne, et voilà l’a�elage �n prêt pour une balade dans les sous-bois du vaste domaine. Aussi, location de vélos et kayak de mer.

AUX ALENTOURSRANDONNÉE PÉDESTRETraversez le pont et observez la majestueuse chute du parc de la Chute-Montmorency de plus près. Quatre kilomètres de sentiers. (sepaq.com)

Pour une randonnée de plus longue haleine, il faut se rendre à Lac-Beauport. Les Sentiers du Moulin y proposent plus de 40 km de sentiers et des refuges rustiques. (sentiersdumoulin.com)

CYCLISMEÉcoloCyclo pour la location de vélos hybrides, à position allongée Quetzal, Tandem ou électriques. En juin, joignez-vous à la centaine de participants qui parcourront les 40 à 67 km du Tour de l’Île. (418 828-0370 • ecolocyclo.net • letourdelile.com)

PAGAYERDès mai, la baie de Beauport o�e la location de kayak, canot et rabaska. (baiedebeauport.com)

SPA Pro�tez d’un moment de détente fabuleux au tout récent Spa des Neiges à Saint-Anne-de-Beaupré. La vue sur le �euve est à couper le sou¯e! (spadesneiges.com)

© s

eren

ita.c

a Le lac Bélanger se trouve à un jet de pierre de l’auberge-spa Serenita.

Page 64: Mars 2012 / Espaces

64 MARS 2012 espaces.ca

MARSLES SAMEDIS JUSQU’AU 17 MARS// DÉLICES, RAQUETTES ET MYSTÈRES

Parc national de la Jacques-CartierChaussez vos raque�es et allumez votre lampe �ontale pour ce�e soirée sous le signe des mystères de la nuit hivernale et de la gourmandise. Départ en début de soirée (entre 18 h 30 et 20 h) pour une randonnée guidée sur le sentier L’Aperçu (trajet de 1,5 km) puis dégustation de �omages, produits du terroir et bon vin, bien au chaud au centre de découverte et de services. (18 ans et +). (réservation obligatoire au 1 800 665-6527)

3, 7, 10, 17 MARS// EN RAQUETTE, ON SE SUCRE LE BEC

Parc national de la Jacques-CartierAu menu de la relâche scolaire : tire d’érable sur la neige, animation autour d’un feu de camp et chocolat chaud. Un garde-parc vous a�end pour vous raconter tous les secrets du printemps. 1 $ la pale�e. Rendez-vous au centre de découverte et de services de 12 h à 15 h. (sepaq.com)

3 MARS// RAQUETTES ET FLAMBEAUX

Parc national d’AiguebellePlani�ez dès maintenant votre soirée pour une randonnée raque�es et �ambeaux, une activité qui s’inscrit désormais dans les mœurs abitibiennes. De nuit, un sentier est éclairé aux �ambeaux, ouvrant la voie aux raque�eurs pour une randonnée de quelques kilomètres. Une belle activité à pratiquer en solitaire, en famille ou avec des amis. Tarif : 8,78 $/adulte, durée : 2 h (819 637-7322).

3 MARS// LOPPET BORÉAL

ForestvilleÀ la fois sportive et familiale, la Boréal Loppet est une compétition de ski de fond se déroulant dans la belle forêt de la Côte-Nord. La légendaire course de 103 km n’est malheureusement plus tenue ce�e année, mais une nouvelle formule propose quatre distances dans les deux styles, classique et patin : 62 km, 27 km, 12,5 km et 7 km. Tous à vos farts! (borealloppet.ca)

3 MARS// TOUR DE SKI DES LAURENTIDES

LaurentidesSept sites enchanteurs s’o¤ent aux fondeurs lors du circuit régional des Laurentides. Les quatre dernières courses se déroulent en mars pour clôturer la saison sur les chapeaux de roue. Cumulant des points en fonction des résultats obtenus à chacune des étapes, les participants s’inscrivent course après course dans le classement régional. Rendez-vous le 3 mars pour la classique Peter Austin, le lendemain à la Coupe Tremblant Nordique puis le 10 et le 11 mars pour la Coupe Québec et Ski Marathon d’Oka. Il y en aura pour tous les goûts. (2vsm.com)

10 MARS// TRAIL DES NEIGES

Mont OrfordCe�e course en montagne sur cinq kilomètres, à la lampe �ontale, est ouverte à tous ceux qui voudront bien se lancer le dé�. Départ à 17 h 15 au pied du mont Orford pour une soirée pleine de sueur et de saveur! Pour des gens un peu plus fous que la moyenne! Possibilité de course, marche, raque�e ou ski en fonction des conditions. (819 847-2197 - enduranceaventure.com)

10 ET 11 MARS// 36 H DE LA FORÊT MONTMORENCY

Forêt MontmorencyPossibilité de multiplier les plaisirs et les épreuves lors de ce rassemblement sportif qui réunit les adeptes de ski de fond, de vélo de montagne et de raque�e. La �n de semaine débute avec la Loppet (8, 25 ou 42 km), suivie de six heures de vélo de montagne en soirée. Grande �nale le dimanche avec le Championnat du monde de course en raque�e. La �n de semaine aura comme thème « plaisir et gastronomie » avec de la bière, du vin, des bague�es de pain �ançais, du pâté, des gâteaux, sans oublier une ambiance musicale des plus entraînantes. (36hforet.com)

11 MARS// CHAMPIONNAT DU MONDE DE COURSE EN RAQUETTE

Forêt MontmorencyPremière édition d’un événement riche en découvertes et en e°orts dans la forêt Montmorency! La course en raque�e fait des émules au Québec et accueille une épreuve du Championnat du monde. Rassemblement sportif et populaire avant tout, il est possible de participer à la course de 5 km, au demi-marathon de course en raque�e hors compétition ou de jouer des coudes lors du Championnat québécois de course de raque�e (10 km). Une première à ne pas manquer! (raque�equebec.com)

17 MARS// DÉFI SKI 12 H LEUCAN

BromontLe Dé� ski 12 h Leucan est de retour pour une 7e édition en Estrie. Ce�e activité conviviale, familiale et participative est à la portée de skieurs et planchistes de tous âges. Chaque équipe de quatre doit amasser un minimum de 400 $ en dons pour les enfants a�eints de cancer et chaque membre de l’équipe doit e°ectuer au minimum une descente par heure pendant 12 heures consécutives de midi à minuit. Une belle journée en perspective. Ce�e année, le comédien Joey Scarpellino (oui, c’est bien lui qui joue le rôle de ³omas dans l’émission Les Parent!) est le porte-parole Dé� ski 12 h Leucan. (de ski.com)

17 MARS// TOUR DU MONT VALIN

Parc national des Monts-ValinDepuis plus de 25 ans, la montagne devient pour une journée le royaume des fondeurs lors du Tour du mont Valin, un événement annuel d’importance au Saguenay. Ce�e course populaire o¤e quatre parcours de 12, 20, 38 et 45 km en styles libre et classique. Les circuits les plus longs perme�ent d’e°ectuer le tour complet de la montagne. Un incontournable au royaume de la neige! (tourmontvalin.com)

AGENDA////// DU PRINTEMPSPour sortir de la maison et profiter des belles journées blanches qui s’annoncent, voici de quoi remplir votre agenda. PAR FRÉDÉRIQUE SAUVÉE

1258, rue Laurier Est, Montréal514 523-3333 • 866 523-3334www.rackevasion.com

RACKS ET BOÎTES DE TRANSPORTVENTE | LOCATION | INSTALLATION

Pour mieux vousÉ VA D E R !

VÉLO

SKI/PLANCHE À NEIGE

KAYAK

PORTE-VÉLO À ATTACHE-REMORQUE

INSTALLATION D’ATTACHE-REMORQUE

AUTRES LOISIRS...

1-6-PubRackEvasion-2012_Layout 1 12-02-14 12:45 Page 1

3 MARS// GRAND DÉFI DES GLACES

Entre Québec et LévisGrande �nale d’un circuit de cinq courses de canot à glace, le Grand dé� permet de couronner les équipes championnes de la saison. En fonction de leur catégorie, les équipes doivent réaliser jusqu’à dix traversées du �euve Saint-Laurent. Les spectateurs peuvent voir les canotiers dépasser leurs limites dans une course nécessitant endurance, force et détermination. (grandde desglaces.com)

Page 65: Mars 2012 / Espaces

espaces.ca MARS 2012 65

24 MARS// MASSIF OPEN ROSSIGNOL

Petite-Rivière-Saint-FrançoisUn événement dont la réputation n’est plus à faire! C’est l’un des rassemblements les plus festifs de l’année au Massif de Charlevoix. Il est possible de participer à plusieurs activités telles qu’une course amicale à obstacles, des démos Rossignol, un dé�lé de mode, des BBQ, des bars extérieurs et des spectacles d’après-ski gratuits. Déguisements vivement conseillés! (1 877 536-2774 • lemassif.com)

AVRIL7 AVRIL// FLASH OU SPLASH

Station de BromontHéros ou poule mouillée? Oserez-vous tenter la traversée du lac en ski? C’est ce que plusieurs skieurs tenteront lors de l’événement Flash ou Splash dans la station de Bromont. Pour une �n de saison festive et ra�aîchissante… (skibromont.com)

14 AVRIL// 5 KM PRÉDICTION SPORTS EXPERTS PEPS

Départ au campus de l’Université LavalCe�e course à pied est bien particulière. Elle consiste à prédire un temps pour compléter la distance de 5 km, n’ayant pour unique repère temporel que votre horloge interne. Cela signi�e que les participants font la course sans montre, sans borne de km et sans l’a�chage du temps à l’arrivée. Une course où tous courent à la vitesse qu’ils le désirent et où les meilleurs temps ne sont pas nécessairement les plus rapides! (418 656-2187 - ccp.sas.ulaval.ca)

20 AU 28 AVRIL// FESTIVAL DE FILMS SUR L’ENVIRONNEMENT

Saint-CasimirFestival �ancophone de �lms réunissant les passionnés du 7e art et de la cause environnementale, le festival de �lms de Portneuf di�use pendant une semaine des �lms et courts métrages sur le thème de l’écologie. La cérémonie de clôture récompense le meilleur d’entre eux. L’occasion chaque année de devenir un peu plus citoyen de la Terre. (ffpe.ca)

21 ET 22 AVRIL// FESTIVAL VAGUES EN VILLE

Parc Chauveau (Québec)L’événement d’ouverture de la saison dans la région de Québec, pour plus de 300 amateurs d’eau vive et de plein air. Un circuit de quatre kilomètres de rapides en continu, de classes R2 et R3, où les gens expérimentés sont invités à pagayer tandis que le grand public est convié à marcher le long de la rivière, dans le parc linéaire de la rivière Saint-Charles pour observer les plus téméraires. (societerivierestcharles.qc.ca)

28 ET 29 AVRIL// LA GRENOUILLE EN FÊTE

Rivière Richelieu (Chambly)Chaque année, près de 2 000 plongeurs professionnels et amateurs viennent pro�ter de la crue des eaux de la rivière Richelieu lors d’un des plus importants rassemblements de plongeurs en Amérique du Nord. Longue de 1,7 km, la descente des rapides printaniers de la rivière à Chambly procure des sensations fortes et uniques! Largement conseillé pour les amateurs d’activités aquatiques n’ayant

pas �oid aux yeux. Du parc des Rapides au parc des Cascades, faites des descentes enivrantes et a¢ontez la fameuse « Gueule de loup »! (aquafete.com)

29 AVRIL// DEMI-MARATHON DE MONTRÉAL

MontréalDébut de la saison printanière de course à pied oblige, les 21 km Banque Scotia de Montréal réveillent les ardeurs. Ce demi-marathon très relevé est couru sur les sentiers du parc Jean-Drapeau et sur le circuit Gilles-Villeneuve. Compétitif ou amical, l’événement propose deux parcours aux coureurs : le 5 km qui part à 8 h30 et le 21 km dès 10 h. Il s’agit de la troisième course du Circuit du Canada. (514 272-9267 canadarunningseries.com)

Disponible dès maintenant dans les librairies et boutiques spécialisées de sports et loisirs plein air. Commande en ligne sur WWW.ESPACES.CA dans la section BOUTIQUE

GUIDE DES ITINÉRAIRES DE RANDONNÉE ALPINE DES CHIC-CHOCSAvec ses 52 photos et 11 cartes, il ouvre les portes d’un extraordinaire terrain de jeu québécois : l’arrière-pays des Chic-Chocs. Un territoire rempli de descentes gorgées de poudreuse, de couloirs abruptes et de sous-bois athlétiques, dans un environnement vierge et pur. Il couvre une région de 3 500 km2 et décrit plus de 130 descentes uniques dans les Chic-Chocs en plus d’y trouver des informations essentielles relatives aux procédures d’urgence, à la météo et au respect de la faune environnante.

GUIDE DU PLEIN AIR AU QUÉBEC 4e édition révisée et bonifiéePour découvrir les destinations les plus oxygénées et vitaminées du Québec: près de 500 suggestions illustrées de centaines d’images, présentées région par région, avec des conseils spécifique pour bonifier la pratique de tout adepte du novice à l’expert, en passant par la famille.

JAMAIS SANS MON GUIDE!

SOYEZ DANS L’AGENDA DE LA REVUE ESPACES Vous organisez une activité spéciale, un événement de plein air ou souhaitez nous en suggérer un? Annoncez-le directement à notre communauté sur www.espaces.ca

// RAID HIVERNAL MANICOUAGAN Baie-ComeauUn vélo de montagne, une paire de raque�es, de bons souliers de course et une grosse dose d’adrénaline sont les outils nécessaires pour participer au raid hivernal Manicouagan. Comme chaque année maintenant, la course parcourt l’arrière-pays de Baie-Comeau dans une ambiance compétitive et festive. Deux parcours sont proposés : le Petit et le Grand raid en fonction des ardeurs de l’équipe participante. Inscrivez-vous vite! (raidmanicouagan.com)

17 MARS

© R

aid

Man

icou

agan

Page 66: Mars 2012 / Espaces

66 MARS 2012 espaces.ca

2100, rue Drummond Montréal (Québec) H3G 1X1 February 1, 2012 3:48 PM

Client : GM Nº 111118037-1 Format du PAP : 100 %Description : GMc_Sierra_HD_MAG2012 Trim : 9 po x 10,75 POPublication : Espaces Type : 8.5 po x 10,25 PONº d’annonce : 111118037 Bleed : 0,25 poInfographiste : Nataly Visible : —Nom du fichier : 111118037_9x10.75_GMC-Sierra Sortie laser @ 100 %

Couleur : C M J N PMSXXXX

PMSXXXX

Les sorties laser ne reflètent pas fidèlement les couleurs telles qu’elles paraîtront sur le produit fini. Cette épreuve est utilisée à des fins de mise en page seulement.X

TIREURD’ÉLITE

MOTEUR DIESEL DURAMAXMD ET BOÎTE DE VITESSES ALLISONMD

GROUPE PROPULSEUR COUVERT PAR LA MEILLEUREGARANTIE DE SA CATÉGORIE4

60 000 KM DE PLUS QUE FORD

PLUS GRANDECHARGE UTILE (CAPACITÉ DE 3 273 KG)1

PLUS FORTPLUS PUISSANT

(397 hp) • (765 lb-pi.)3

PLUS STABLEDANS LE REMORQUAGE

STABILITRAKMD ET CONTRÔLE ANTI-LOUVOIEMENT2

1. Sierra 3500HD RARJ 2RM 2012 à cabine classique. Jusqu’à 3 273 kg (7 215 lb) avec l’équipement approprié. La capacité de chargement maximale inclut le poids du conducteur, des passagers, de l’équipement en option et du chargement. 2. Comparativement aux modèles des années précédentes. 3. Modèles Sierra 2500HD et 3500HD 2012 équipés d’un moteur diesel Duramax de 6,6 L et d’une boîte 6 vitesses Allison. Comparativement au Sierra HD 2010. 4. Garantie de 5 ans/160 000 km (selon la première éventualité) sur le groupe motopropulseur. Certaines conditions s’appliquent. Selon les renseignements les plus récents sur la concurrence de Wardsauto.com pour le segment des grands pick-up. Détails chez votre concessionnaire. © 2012, General Motors.

GMC.GM.CAACCESSIBLE DE VOTRE MOBILE

CYAN MAGENTA YELLOW BLACK IDENTICAI00917

RÉPONSES : 1. c) 2. b) Janvier, mars, mai, juin, septembre et novembre 3. d) 4. a) 5. Un point par bonne réponse : magazine Adventura, la collection Espaces, le guide annuel À la découverte des saveurs du Québec, Tournée québécoise du film de montagne de Banff ainsi que le Festival plein air et voyage 6. b) De loin, c’est la section « Équipement » qui contient le plus d’annonces. 7. c) Pour ne rien manquer du plein air, abonnez-vous gratuitement sur notre site Web. 8. Question boni : ajoutez-vous un point si vous avez indiqué une réponse. 9. d) Vous tenez notre première édition imprimée sur papier glacé! 10. d) Eh oui, relisez la page 18 pour vous en convaincre!

CONNAISSEZ-VOUS BIEN

LA REVUE ESPACES?PAR L’ÉQUIPE ÉDITORIALE

RÉSULTATS Donnez-vous 1 point pour chaque bonne réponse.

Moins de 6 points : prenez la résolution de ne plus manquer un seul numéro de Espaces.

7 à 8 points : vous adorez la vie active autant que nous!

9 points et plus : Wow! Vous êtes abonné depuis longtemps?

© A

lain

Thi

baul

t

1. EN QUELLE ANNÉE A ÉTÉ FONDÉE ESPACES, LE MÉDIA PLEIN AIR ET AVENTURE #1 AU QUÉBEC?a) 1990b) 1991c) 1995d) 1997

2. COMBIEN DE NUMÉROS DE ESPACES SONT PUBLIÉS CHAQUE ANNÉE?a) 4b) 6c) 10d) 12

3. QUEL EST LE TIRAGE DE CHACUN DES NUMÉROS DE ESPACES? a) 18 000 exemplairesb) 30 000 exemplairesc) 60 000 exemplairesd) 70 000 exemplaires

4. EN QUELLE ANNÉE A ÉTÉ MIS EN LIGNE LE SITE WEB WWW.ESPACES.CA?a) 1995b) 1997c) 1999d) 2002

5. EN PLUS DE LA REVUE, LE GROUPE ESPACES ORGANISE DIVERS ÉVÉNEMENTS ET ÉDITE D’AUTRES TITRES RELIÉS AU PLEIN AIR. NOMMEZ-EN LE PLUS POSSIBLE.

________________________________________________________________

6. QUELLE SECTION DE NOS PETITES ANNONCES DU PLEIN AIR PLACÉES SUR NOTRE SITE WEB CONTIENT LE PLUS D’ITEMS À VENDRE?a) Accessoiresb) Équipementc) Vélosd) Vêtements

7. COMBIEN DE FOIS PAR ANNÉE NOTRE INFOLETTRE « SECONDE NATURE » EST-ELLE PUBLIÉE?a) 6 foisb) 12 foisc) 26 foisd) 52 fois

8. QUELLE EST VOTRE SECTION FAVORITE DE LA REVUE?

________________________________________________________________

9. DEPUIS QUAND LA REVUE ESPACES EST-ELLE IMPRIMÉE SUR DU PAPIER GLACÉ?a) 2005b) 2008c) 2010d) 2012

10. QUI A FONDÉ LA REVUE ESPACES?a) Bernard Voyerb) Yves Laforestc) Jean Lemired) Stéphane Corbeil

Page 67: Mars 2012 / Espaces

2100, rue Drummond Montréal (Québec) H3G 1X1 February 1, 2012 3:48 PM

Client : GM Nº 111118037-1 Format du PAP : 100 %Description : GMc_Sierra_HD_MAG2012 Trim : 9 po x 10,75 POPublication : Espaces Type : 8.5 po x 10,25 PONº d’annonce : 111118037 Bleed : 0,25 poInfographiste : Nataly Visible : —Nom du fichier : 111118037_9x10.75_GMC-Sierra Sortie laser @ 100 %

Couleur : C M J N PMSXXXX

PMSXXXX

Les sorties laser ne reflètent pas fidèlement les couleurs telles qu’elles paraîtront sur le produit fini. Cette épreuve est utilisée à des fins de mise en page seulement.X

TIREURD’ÉLITE

MOTEUR DIESEL DURAMAXMD ET BOÎTE DE VITESSES ALLISONMD

GROUPE PROPULSEUR COUVERT PAR LA MEILLEUREGARANTIE DE SA CATÉGORIE4

60 000 KM DE PLUS QUE FORD

PLUS GRANDECHARGE UTILE (CAPACITÉ DE 3 273 KG)1

PLUS FORTPLUS PUISSANT

(397 hp) • (765 lb-pi.)3

PLUS STABLEDANS LE REMORQUAGE

STABILITRAKMD ET CONTRÔLE ANTI-LOUVOIEMENT2

1. Sierra 3500HD RARJ 2RM 2012 à cabine classique. Jusqu’à 3 273 kg (7 215 lb) avec l’équipement approprié. La capacité de chargement maximale inclut le poids du conducteur, des passagers, de l’équipement en option et du chargement. 2. Comparativement aux modèles des années précédentes. 3. Modèles Sierra 2500HD et 3500HD 2012 équipés d’un moteur diesel Duramax de 6,6 L et d’une boîte 6 vitesses Allison. Comparativement au Sierra HD 2010. 4. Garantie de 5 ans/160 000 km (selon la première éventualité) sur le groupe motopropulseur. Certaines conditions s’appliquent. Selon les renseignements les plus récents sur la concurrence de Wardsauto.com pour le segment des grands pick-up. Détails chez votre concessionnaire. © 2012, General Motors.

GMC.GM.CAACCESSIBLE DE VOTRE MOBILE

CYAN MAGENTA YELLOW BLACK IDENTICAI00917

Page 68: Mars 2012 / Espaces

© W

olve

rine

Wor

ld W

ide

inc.

, 20

12.

Notre modèle le plus audacieux, léger et performant vous procure

un degré extrême de contrôle et de stabilité. Parfait pour vous surpasser. Et créer votre propre style.

Merrell vous propose des chaussures et des vêtements pour être bien partout.Apprenez-en plus à merrell.com.

MIX MASTER POUR HOMMES

LE STYLE MIXTEVOUS SUIT

PARTOUT.

MIX MASTER POUR HOMMESMIX MASTER POUR HOMMES