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MARX ET LE
MARXISME
Karl Marx vit en Allemagne au 19e siècle.
A cette époque, un peu partout en Europe, c’est la Révolution
industrielle :
- développement des industries - mécanisation
Marx est philosophe et historien.
A ce titre, il étudie l’histoire de hommes depuis les origines.
Voici ce qu’en dit son ami, Engels…
Pour Marx, l’histoire de l’humanité depuis les origines jusqu’à son époque
(19e s.) est cohérente ; elle suit une sorte de « fil rouge » qu’il croit avoir
découvert…
De tout temps, les êtres humains n’ont eu qu’un seul but : trouver des biens
matériels pour subvenir à leurs besoins de base (se loger, se nourrir, se
chauffer, etc.)
Marx nomme cela le
MATERIALISME HISTORIQUE
ou encore
la « détermination en dernière instance par l’économique »:
LE MATÉRIEL > LE NON-MATÉRIEL LE SPIRITUEL
(économie) (arts, religion, politique…)
Ces biens matériels, c’est grâce au TRAVAIL qu’ils sont produits et
transformés.
C’est donc autour du travail que les relations humaines vont s’organiser…
Pour produire un bien, il faut…
• Des matières premières
• Du matériel
• De l’argent
• De la main d’oeuvre
Pour produire un bien, il faut…
capital physique
PATRON
capital financier
capital humain OUVRIERQuelles
relations ?
Marx considère les patrons et les ouvriers non pas de manière
individuelle mais de manière collective, en tant que CLASSES SOCIALES en
opposition.
L’histoire de toute société humaine jusqu’à nos jours, c’est l’histoire de la lutte des classes. Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurande et compagnon, en un mot, oppresseurs et opprimés, se sont trouvés en constante opposition (…). La société bourgeoise moderne (…) n’a pas surmonté les vieux antagonismes de classes. Elle a mis en place des classes nouvelles (…). Toutefois, notre époque (…) se distingue des autres (…) : elle a simplifié les antagonismes de classes. De plus en plus, la société se divise en deux grands camps ennemis (…) : la bourgeoisie et le prolétariat.
Karl MARX et Friedrich ENGELS, Le Manifeste du Parti Communiste, Londres, 1848 (Adapté d’après M. Rubel [éd.],Coll. « Bibliothèque de la Pléiade », I, Paris, Gallimard, 1969, p. 161-162)
Pour Marx, l’historien, cette opposition de classes a toujours existé depuis les
origines de la société humaine.
L’histoire de toute société humaine jusqu’à nos jours, c’est l’histoire de la lutte des classes. Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurande et compagnon, en un mot, oppresseurs et opprimés, se sont trouvés en constante opposition (…). La société bourgeoise moderne (…) n’a pas surmonté les vieux antagonismes de classes. Elle a mis en place des classes nouvelles (…). Toutefois, notre époque (…) se distingue des autres (…) : elle a simplifié les antagonismes de classes. De plus en plus, la société se divise en deux grands camps ennemis (…) : la bourgeoisie et le prolétariat.
Karl MARX et Friedrich ENGELS, Le Manifeste du Parti Communiste, Londres, 1848 (Adapté d’après M. Rubel [éd.],Coll. « Bibliothèque de la Pléiade », I, Paris, Gallimard, 1969, p. 161-162)
L’histoire de toute société humaine jusqu’à nos jours, c’est l’histoire de la lutte des classes. Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurande et compagnon, en un mot, oppresseurs et opprimés, se sont trouvés en constante opposition (…). La société bourgeoise moderne (…) n’a pas surmonté les vieux antagonismes de classes. Elle a mis en place des classes nouvelles (…). Toutefois, notre époque (…) se distingue des autres (…) : elle a simplifié les antagonismes de classes. De plus en plus, la société se divise en deux grands camps ennemis (…) : la bourgeoisie et le prolétariat.
Karl MARX et Friedrich ENGELS, Le Manifeste du Parti Communiste, Londres, 1848 (Adapté d’après M. Rubel [éd.],Coll. « Bibliothèque de la Pléiade », I, Paris, Gallimard, 1969, p. 161-162)
Pour Marx, l’historien, cette opposition de classes a toujours existé depuis les
origines de la société humaine.
ANTIQUITE (Egypte, Grèce…)
L’histoire de toute société humaine jusqu’à nos jours, c’est l’histoire de la lutte des classes. Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurande et compagnon, en un mot, oppresseurs et opprimés, se sont trouvés en constante opposition (…). La société bourgeoise moderne (…) n’a pas surmonté les vieux antagonismes de classes. Elle a mis en place des classes nouvelles (…). Toutefois, notre époque (…) se distingue des autres (…) : elle a simplifié les antagonismes de classes. De plus en plus, la société se divise en deux grands camps ennemis (…) : la bourgeoisie et le prolétariat.
Karl MARX et Friedrich ENGELS, Le Manifeste du Parti Communiste, Londres, 1848 (Adapté d’après M. Rubel [éd.],Coll. « Bibliothèque de la Pléiade », I, Paris, Gallimard, 1969, p. 161-162)
Pour Marx, l’historien, cette opposition de classes a toujours existé depuis les
origines de la société humaine.
EMPIRE ROMAIN
L’histoire de toute société humaine jusqu’à nos jours, c’est l’histoire de la lutte des classes. Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurande et compagnon, en un mot, oppresseurs et opprimés, se sont trouvés en constante opposition (…). La société bourgeoise moderne (…) n’a pas surmonté les vieux antagonismes de classes. Elle a mis en place des classes nouvelles (…). Toutefois, notre époque (…) se distingue des autres (…) : elle a simplifié les antagonismes de classes. De plus en plus, la société se divise en deux grands camps ennemis (…) : la bourgeoisie et le prolétariat.
Karl MARX et Friedrich ENGELS, Le Manifeste du Parti Communiste, Londres, 1848 (Adapté d’après M. Rubel [éd.],Coll. « Bibliothèque de la Pléiade », I, Paris, Gallimard, 1969, p. 161-162)
Pour Marx, l’historien, cette opposition de classes a toujours existé depuis les
origines de la société humaine.
MOYEN AGE
L’histoire de toute société humaine jusqu’à nos jours, c’est l’histoire de la lutte des classes. Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurande et compagnon, en un mot, oppresseurs et opprimés, se sont trouvés en constante opposition (…). La société bourgeoise moderne (…) n’a pas surmonté les vieux antagonismes de classes. Elle a mis en place des classes nouvelles (…). Toutefois, notre époque (…) se distingue des autres (…) : elle a simplifié les antagonismes de classes. De plus en plus, la société se divise en deux grands camps ennemis (…) : la bourgeoisie et le prolétariat.
Karl MARX et Friedrich ENGELS, Le Manifeste du Parti Communiste, Londres, 1848 (Adapté d’après M. Rubel [éd.],Coll. « Bibliothèque de la Pléiade », I, Paris, Gallimard, 1969, p. 161-162)
Pour Marx, l’historien, cette opposition de classes a toujours existé depuis les
origines de la société humaine.
ANCIEN REGIME
L’histoire de toute société humaine jusqu’à nos jours, c’est l’histoire de la lutte des classes. Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurande et compagnon, en un mot, oppresseurs et opprimés, se sont trouvés en constante opposition (…). La société bourgeoise moderne (…) n’a pas surmonté les vieux antagonismes de classes. Elle a mis en place des classes nouvelles (…). Toutefois, notre époque (…) se distingue des autres (…) : elle a simplifié les antagonismes de classes. De plus en plus, la société se divise en deux grands camps ennemis (…) : la bourgeoisie et le prolétariat.
Karl MARX et Friedrich ENGELS, Le Manifeste du Parti Communiste, Londres, 1848 (Adapté d’après M. Rubel [éd.],Coll. « Bibliothèque de la Pléiade », I, Paris, Gallimard, 1969, p. 161-162)
Pour Marx, l’historien, cette opposition de classes a toujours existé depuis les
origines de la société humaine.
19E SIECLE
L’histoire de toute société humaine jusqu’à nos jours, c’est l’histoire de la lutte des classes. Homme libre et esclave, patricien et plébéien, baron et serf, maître de jurande et compagnon, en un mot, oppresseurs et opprimés, se sont trouvés en constante opposition (…). La société bourgeoise moderne (…) n’a pas surmonté les vieux antagonismes de classes. Elle a mis en place des classes nouvelles (…). Toutefois, notre époque (…) se distingue des autres (…) : elle a simplifié les antagonismes de classes. De plus en plus, la société se divise en deux grands camps ennemis (…) : la bourgeoisie et le prolétariat.
Karl MARX et Friedrich ENGELS, Le Manifeste du Parti Communiste, Londres, 1848 (Adapté d’après M. Rubel [éd.],Coll. « Bibliothèque de la Pléiade », I, Paris, Gallimard, 1969, p. 161-162)
Plus qu’une simple opposition, il s’agit véritablement d’une LUTTE…
…entre une classe qui OPPRIME et une classe qui EST OPPRIMEE.
Etat Eglise Ecole Justice autres institutions
BOURGEOISIE : bénéficiaires du travail
PROLETARIAT : laissés pour compte du travail
Lutte des classes
LA RELIGION
LA RELIGION
1ère dimension :L’ASSERVISSEMENT
(être esclave de…)
LA RELIGION
2ème dimension :L’ENDORMISSEMENT(être inconscient de…)
LA RELIGION
ASSERVISSEMENT+
ENDORMISSEMENT=
ALIENATION(être étranger à soi-
même)
Le premier pas dans la révolution ouvrière est la montée du prolétariat au rang de classe dominante, la conquête de la démocratie.Le prolétariat se servira de sa suprématie politique pour arracher peu à peu toute espèce de capital à la bourgeoisie, pour centraliser tous les instruments de production dans les mains de l’Etat, c’est-à-dire du prolétariat organisé en classe dominante.Naturellement, tout cela ne peut se faire (…) sans attenter despotiquement au droit de propriété et aux rapports de production bourgeois (…).
Karl MARX et Friedrich ENGELS, Le Manifeste du Parti Communiste, Londres, 1848 (Adapté d’après M. Rubel [éd.],Coll. « Bibliothèque de la Pléiade », I, Paris, Gallimard, 1969, p. 181-183)
Quelle solution ?Révolutionner (c’est-à-dire) « retourner » les classes sociales. DICTATURE DU PROLÉTARIATComment ?Confisquer le capital à la bourgeoisie pour le mettre dans les mains de ce nouvel Etat populaire. ABOLITION DE LA PROPRIÉTÉ PRIVÉEDe quelle manière ?Despotiquement, c’est-à-dire par la violence. RÉVOLUTION SANGLANTE
L’ancienne société bourgeoise, avec ses classes et ses conflits de classes, fait place à une association où le libre épanouissement de chacun est la condition du libre épanouissement de tous.
Karl MARX et Friedrich ENGELS, Le Manifeste du Parti Communiste, Londres, 1848 (Adapté d’après M. Rubel [éd.],Coll. « Bibliothèque de la Pléiade », I, Paris, Gallimard, 1969, p. 181-183)
Dans quel but ?
• Une société sans classes
• Dans laquelle chacun…
- travaille selon ses capacités et ses forces ;
- reçoit selon ses besoins.
COMMUNISME