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Du 23 septembre au 1er octobre 2013 à Fontainebleau et à Paris (MINES ParisTech)
MASTÈRE SPÉCIALISÉ EN INGENIERIE ET GESTION DE L’ENVIRONNEMENT
PRÉSENTATION DES THÈSES PROFESSIONNELLES
2012-2013
Le Mastère Spécialisé en Ingénierie et Gestion de l’Environnement est une formation spécialisée
d’un an destinée principalement aux ingénieurs et cadres (jeunes diplômés ou expérimentés) et organisée
par MINES ParisTech.
Son objectif essentiel est de donner aux étudiants le complément de connaissances et les éléments
méthodologiques leur permettant d’intégrer avec efficacité et discernement l’environnement et plus
généralement le développement durable à leur activité professionnelle. C’est aussi le moyen de valoriser
leur cursus antérieur dans le cadre de fonctions liées à l’environnement.
Après 6 mois de formation théorique fondée sur un enseignement multidisciplinaire, la mission
professionnelle de six mois en entreprise offre l’opportunité d’une première expérience pratique dans le
domaine. Elle se conclut par la remise d’une thèse professionnelle et par une soutenance orale.
Ce document présente les « thèses professionnelles » de la promotion 2012 – 2013 du Mastère
Spécialisé en Ingénierie et Gestion de l’Environnement. Ces thèses font l’objet de soutenances publiques
ayant lieu à Fontainebleau, dans les locaux de l’ISIGE principalement ou à l’Ecole des Mines de Paris, du
lundi 23 septembre au mardi 1er
octobre 2013.
ISIGE - MINES ParisTech
35, rue Saint Honoré - 77305 Fontainebleau Cedex
Tél : 01.64.69.48.78 - Fax : 01.64.69.48.16
http://www.isige.mines-paristech.fr
Vendredi 13 Septembre 2013 – Fontainebleau
15h00-16h15 Identification et analyse des impacts dans les projets d’infrastructures en Côte d’Ivoire : cas de
l’échangeur sur le boulevard Valéry Giscard d’Estaing (VGE) et du Pont Riviera-Marcory ou
Henry Konan Bédié (KHB) de la ville d’Abidjan.
Aïcha TOURE - AGEROUTE (Abidjan)
Lundi 23 Septembre 2013 – Paris
09h30 - 10h45 Quels leviers d’action pour optimiser la prise en compte des milieux naturels dans les ouvrages
d’infrastructures ? Le cas du Réseau de Transport d’Electricité.
Antoine SZADECZKI - RTE (La Défense)
10h45-12h00 Comment développer une méthodologie ACV adaptée à une catégorie de produit ? Cas des
liaisons souterraines haute tension chez RTE.
Gildas MEVEL – RTE (La Défense)
14h00-15h15
15h30 – 16h45
Transport d’électricité et développement durable : La création de valeur partagée comme levier
stratégique de développement des infrastructures THT en contexte de transition énergétique.
Vivien MOLINENGO – RTE (La Défense)
Report on Water Management In « LAFARGE »
Shashank PANDEY – LAFARGE (Paris)
Mardi 24 Septembre 2013 - Fontainebleau
10h45 - 12h00 L’adaptation au changement climatique: nouveau défi d’envergure pour les entreprises.
Le cas LVMH.
Rebecca TAPIA - LVMH (Paris) - Confidentiel
16h30-17h45 Du volume à la valeur, les offres comme levier stratégique de croissance,
Étude de la création de valeur par les offres dans les métiers de l’eau et du déchet.
Jean-Baptiste BEOUTIS - SUEZ ENVIRONNEMENT (La Défense) - Confidentiel
Jeudi 26 Septembre 2013 - Paris
10h00 - 11h15 Premiers débats publics sur l’éolien en mer en France : quels enseignements et facteurs clés de
succès pour le maître d’ouvrage ? Étude pratique du débat public sur le projet de parc éolien en
mer de la baie de Saint-Brieuc.
Louis PRAT - AREVA Wind (Paris)
14h00-15h15 Analyse des risques santé/sécurité spécifiques en Arctique.
Aurélien DABBADIE - TOTAL SA (Pau) - Confidentiel
Lundi 30 Septembre 2013 - Fontainebleau
9h30 - 10h45 Quelle prise en compte de l’environnement dans les grands projets urbains ?
Le cas de Paris-Saclay.
Pauline PRADEL - ETABLISSEMENT PUBLIC PARIS-SACLAY (Orsay)
10h45- 12h00 L’analyse de cycle de vie et son potentiel pour la définition de stratégies commerciales –
Le cas des produits clés de Vallourec pour l’industrie du pétrole et du gaz.
Magdalena CZYRNEK-DELETRE - VALLOUREC (Boulogne Billancourt)
14h00 - 15h15 L’efficacité énergétique des bâtiments dans les pays émergents :
Quel marché, quels business models, quels modes de financement ?
Fanny DABARD - EDF (Paris)
Suite Lundi 30 Septembre 2013 - Fontainebleau
15h15 - 16h30 L’efficacité énergétique dans les aménagements touristiques au Maroc :
Quel positionnement possible pour EDF ?
Lucie MARCHANDEAU - EDF (Paris)
15h15 - 16h30 Quelle serait la place pour un label Ecocert valorisant les démarches développement
durable des hôtels ?
Sophie CELLUCCI - ECOCERT (Paris)
Mardi 1er
Octobre 2013 - Paris
9h30 - 10h45 Une politiqueénergie, émissions atmosphériques et changement climatique pour
Saint-Gobain : quelle faisabilité ? Approche consensuelle ou vision stratégique de
Développement Durable ?
Anne-Eva POIRIER – COMPAGNIE DE SAINT-GOBAIN (Courbevoie)
10h45- 12h00 Intégrer une démarche d’économie circulaire dans une stratégie d’entreprise :
Les atouts d’une approche pragmatique.
Rémi BEULQUE - SCHNEIDER ELECTRIC (Rueil Malmaison)
15h15 - 16h30 Réduction de l’impact du Grand Paris Express sur l’environnement et la santé :
Le cas des nuisances sonores des puits de ventilation.
Sophie LEJAY – SOCIETE DU GRAND PARIS (Saint Denis)
15h15 - 16h15 Le couplage EnR / Hydrogène au cœur des enjeux de la transition énergétique.
Pauline VORBURGER - CHAIRE CTSC MINES PARISTECH (Le Havre)
Jeudi 17 octobre 2013 – Paris
10h00 - 11h15 Le reporting environnemental : une démarche volontaire au service de la politique
environnementale du Groupe RATP.
Emilie COSTON - RATP (Paris) - Confidentiel
Dates ultérieures
La démarche d’innovation ouverte : une opportunité pour valoriser les actions de
recherche et d’innovation en matière d’environnement ? Le cas de RTE.
Laurie ESPINOSA – RTE (La défense)
Fournir les informations environnementales des produits de construction : enjeux,
communication et performance.
Delphine EYMARD - SAINT-GOBAIN ISOVER (Suresnes)
Identifier et caractériser les zones humides et les acteurs mobilisables sur le bassin amont
se la Seine, afin de protéger la région parisienne des inondations.
Claire-Marine GORIAUX-PERAIS - ACADEMIE DE L’EAU (Nanterre)
Du volume à la valeur, les offres comme levier stratégique de croissance
Études de la création de valeur par les offres dans les métiers de l’eau et du
déchet
« Faire de nos clients les leaders de la performance environnementale. »
Voilà le positionnement stratégique porté par Suez Environnement dans la gestion de l’eau et
des déchets. Un positionnement certes, mais pour quels résultats ?
Le marketing stratégique a pour mission de révéler les segments de valeur au service de la
croissance. Identifier de nouveaux marchés, développer de nouvelles offres. Ce sont autant
d’opportunités de donner la preuve que le positionnement de l’entreprise ne reste pas lettre
morte.
Pour y parvenir et fonder la croissance de l’entreprise sur la performance environnementale
des clients, notre étude élabore un plan d’action à trois ans.
Comment identifier les marchés porteurs pour la protection de l’environnement ? Comment
anticiper les besoins des clients dans ce domaine ? Comment intégrer plus de valeur dans
les modèles traditionnels fondés sur le volume ?
C’est à ces questions que nous tentons de répondre…
Jean-Baptiste
BEOUTIS
24 ans
Sciences Po Paris
Droit de l’environnement
(Paris XI)
Littérature française
(Paris IV)
SUEZ ENVIRONNEMENT – La Défense
Intégrer une démarche d’économie circulaire dans une stratégie d’entreprise :
les atouts d’une approche pragmatique
Extraire. Produire. Consommer. Jeter. Deux siècles après la révolution industrielle, ce modèle
linéaire de production/consommation est toujours d’actualité. De nombreux facteurs
inviteraient pourtant à le repenser, avec en tête la raréfaction des ressources naturelles,
l’impact environnemental de notre mode de vie, une production exponentielle de déchets et les
risques et coûts que ce contexte impose aux entreprises. C’est la voie que propose l’économie
circulaire, avec la conviction que respect de l’environnement, innovation et création de valeur
sont intrinsèquement compatibles.
Schneider Electric, entreprise innovante et responsable, spécialiste international de l’énergie, a
choisi de relever ce défi en renforçant son engagement dans deux chantiers fondamentaux :
- L’insertion de matières recyclées dans ses produits :
L’étude a permis d’identifier les principales caractéristiques techniques et économiques des
différents marchés et filières de matières recyclées.
Elle a également mis en valeur l’état des pratiques au sein de Schneider Electric, identifié les
points de blocage potentiel, et révélé les pistes d’actions à suivre en vue de passer à une phase
opérationnelle de tests préindustriels.
- La modification des règles de conception des produits en vue de favoriser leur
réutilisation et leur recyclage en fin de vie :
Associées à une collaboration technique avec des acteurs de la filière automobile et des
recycleurs spécialisés, des recherches académiques permettent d’identifier, en coordination
avec les différentes communautés d’experts Schneider Electric, les nouvelles bases de règles
de conception qui viendront renforcer la démarche d’éco-conception du groupe.
Rémi BEULQUE
27 ans
Sciences Po Bordeaux
Master II en
Développement Durable
SCHNEIDER ELECTRIC – Rueil-Malmaison
Quelle serait la place pour un label Ecocert valorisant les démarches
développement durable des hôtels ?
Sophie
CELLUCCI
44 ans
Biologiste-Biochimiste
15 ans d’expérience en
développement
pharmaceutique et
projets internationaux
Ecocert, leader de la certification BIO des produits alimentaires et cosmétiques, organisme
certificateur de normes liées à l’environnement et au développement durable, élabore
également des référentiels aux critères précis, objectifs et mesurables valorisant les produits,
services et organisations plus respectueux de l’environnement et de la société.
Fort de sa notoriété, Ecocert s’interroge sur l’opportunité de développer son propre label
« Hôtel Responsable ».
L’Organisation Mondiale du Tourisme affirme que les principes directeurs du
développement durable s’appliquent à toutes les formes du tourisme. Le Programme des
Nations Unies pour l’Environnement identifie le tourisme comme un des 10 secteurs
économiques dont « l’écologisation » pourrait accroître la prospérité.
Ce secteur représente une part significative du PIB de nombreux pays, est un pourvoyeur
important d’emplois et un secteur en croissance économique.
Il existe de nombreux labels, privés ou publics, internationaux ou locaux distinguant les
hôtels engagés dans des actions de responsabilité sociale, sociétale et environnementale.
Dans ce contexte, Ecocert mène une analyse stratégique sur l’opportunité et les éventuelles
modalités de son positionnement sur ce marché. L’étude menée aboutira à la définition des
scénarii envisageables accompagnés d’une recommandation argumentée présentant la
tactique la plus appropriée : type de label, critères, sélectivité, zone géographique…
ECOCERT - Paris
Le reporting environnemental: une démarche volontaire au service de la
politique environnementale du Groupe RATP
Emilie COSTON
25 ans
Université Rennes 1
Master en gestion
de projet
Le décret d’application n° 2012-557 du 24 avril 2012 de l’article 225 du Grenelle II introduit
des dispositions nouvelles et plus contraignantes pour le reporting de données extra
financières.
Il impose aux sociétés concernées d’intégrer dans leur rapport de gestion des informations
sociales, sociétales et environnementales, fixe la liste de ces informations, les échéances et
les modalités de vérification.
Le décret est pour l’instant sans effet pour le Groupe RATP. Celui- ci a néanmoins choisi de
s’y conformer sur une base volontaire.
La difficulté première réside dans l’appropriation du reporting par les filiales du Groupe en
vue d’obtenir un reporting pertinent, fiable et transparent. Le Groupe RATP possède de
nombreuses filiales aux activités diverses (exploitation, services, ingénierie) présentes à la
fois en Europe et à l’étranger
Cette étude analyse les étapes et les outils stratégiques qui sont nécessaires au déploiement du
reporting environnemental pour que le Groupe RATP puisse être conforme au décret. Il
propose une méthodologie pour produire et collecter les informations environnementales à
publier en impliquant toutes les parties prenantes de manière à renforcer la politique et la
performance environnementale du Groupe.
Dans un Groupe aussi complexe que la RATP, les leviers de performance que permet le
reporting environnemental sont encore mal connus. Ce rapport vise également à les exposer
et à les analyser au regard des contraintes et des perspectives inhérentes à une telle entreprise
RATP
L’analyse de cycle de vie et son potentiel pour la définition de stratégies
commerciales - le cas des produits clés de Vallourec pour l’industrie du pétrole
et du gaz
Leader mondial pour la production de tubes en acier sans soudure pour le secteur de
l’énergie, de la construction et de l’industrie, Vallourec souhaite réaliser une étude sur
l’impact environnemental de ses activités.
L'étude a porté sur deux plans: 1) une évaluation de l'empreinte écologique globale de
l'entreprise, et 2) la réalisation d'une analyse de cycle de vie (ACV) sur des produits
spécifiques. Alors que la première approche vise à fournir un aperçu général des impacts
environnementaux de l’entreprise et permet d’identifier les grandes lignes d'action,
l'approche ACV permet une analyse plus détaillée pour des produits phares de l’entreprise,
ici deux tubes utilisés dans l’industrie du pétrole et du gaz. L’ACV prend en compte
l’extraction des matières premières, la production (fabrication de l'acier, fabrication des
tubes et post-production), la phase d'utilisation et la fin de vie, notamment grâce aux
données fournies par Total, un des principaux clients de Vallourec. La collecte des données
a été réalisée dans huit sites en France, en Allemagne, au Mexique et au Royaume-Uni.
L'étude examine les raisons pour lesquelles l’entreprise s’engage dans la démarche ACV et
examine le potentiel de l'ACV pour définir les stratégies de l'entreprise, démontrant que
l'ACV est non seulement un outil d’évaluation mais aussi un guide pour le développement
durable. Enfin, le rapport souligne les difficultés que rencontrent les analystes réalisant la
première ACV d’une entreprise et propose des pistes de réflexion.
Magdalena
CZYRNEK-
DELETRE
29 ans
Université Jagellonne de
Cracovie, Pologne
Master en sciences de
l'environnement
2 ans d'expérience dans la
recherche
VALLOUREC - Boulogne Billancourt
L’efficacité énergétique des bâtiments dans les pays émergents :
Quel marché, quels business models, quels modes de financement ? L’étude repose sur le double constat que l’efficacité énergétique des bâtiments dans les pays
émergents est une nécessité (surtout économique et climatique) et une opportunité
« business » pour qui saura se positionner. Elle se concentre sur le segment « tertiaire public
et privé » (bureaux, hôpitaux, écoles, centres commerciaux, complexes touristiques).
Elle traite spécifiquement de l’aspect financier de l’EEBTPP. Si le double constat nécessité –
opportunité « business » est désormais largement partagé, la mobilisation des acteurs publics
et privés est principalement freinée par l’aspect financier de l’EEB en général, et de
l’EEBTPP en particulier. L’étude dresse d’abord un état des lieux du marché de l’EEBTPP
dans les pays émergents et met en avant les freins extra-financiers qui expliquent en partie le
faible engagement actuel des investisseurs publics et, surtout, privés pour ce type de projets.
L’étude présente les différents modes de financement de projets portant sur l’EEBTPP dans
les pays émergents existants ou bien envisageables à court et moyen terme. Elle étudie en
particulier le cas des bailleurs de fonds internationaux. Elle analyse la rentabilité de
différents business-models de l’EEBTPP et présente les modes de valorisation
extra-financière envisageables, sur la base d’une étude de cas réels.
Elle débouche sur des recommandations à l’intention du pôle Villes Durables à
l’International de la Direction Commerce d’EDF et à l’intention de la Direction
Développement Durable.
Fanny DABARD
24 ans
Master Finance et
Stratégie,
Sciences Po Paris
EDF - Paris
Analyse des risques santé/sécurité spécifiques en Arctique.
Les activités d’exploration-production du Groupe Total s’accompagnent d’une politique
responsable en matière de sécurité des hommes ainsi que de protection de l’environnement et
des communautés locales, dans le respect des réglementations et dans le cadre d’un système
de management HSE.
Ceci prend un sens accru en contexte Arctique, particulièrement sensible au niveau
environnemental et exigeant pour la santé et sécurité des personnes.
Au sein du volet HSE du projet R&D de Total E&P intitulé « Grands froids », la mission
consiste à documenter et évaluer certains risques santé/sécurité potentiels peu connus et/ou
peu renseignés, spécifiques aux zones arctiques, et dont l’origine est extérieure aux activités
de Total. Ces risques ont été regroupés en deux catégories selon leur origine : anthropique
(polluants organiques persistants, métaux lourds) ou naturelle (perturbations
géomagnétiques, rayonnements ultraviolets, perturbations biologiques, ozone, électricité
statique, etc.).
Ce travail s’accompagne de la production de pistes ou recommandations en matière de
mesures de prévention et/ou d’atténuation possibles des risques traités.
Une partie de l’étude s’articulant autour de recherches bibliographiques, le travail est limité
par les études scientifiques et données parues actuellement, leur validité à la date
d’aujourd’hui (à évaluer, et programme de complément à proposer) ainsi que parfois par la
langue.
Aurélien
DABBADIE
26 ans
IPB ENSEGID Bordeaux
Diplôme de Géoressources
et Environnement
TOTAL SA - Pau
La démarche d’innovation ouverte : une opportunité pour valoriser les actions
de recherche et d’innovation en matière d’environnement ? Le cas de RTE
Créée le 1er janvier 2012, la Direction R&D-Innovation de RTE organise les 8 et 9 octobre
2013 des Partner’s Days pour faire connaître ses sujets d’intérêts et susciter des offres de
partenaires publics et privés. Parmi les animations proposées, une partie sera consacrée à
l’Open Innovation, avec une attention particulière accordée à l’environnement. Le concept
d’innovation ouverte a été inventé par Henry Chesbrough en 2003. Il désigne la pratique
maîtrisée de l’entrée et la sortie de connaissances pour accélérer l’innovation interne.
RTE, dont les activités se déploient sur un secteur peu concurrentiel, offre un profil idéal
pour engager une telle démarche. Si des travaux font déjà l’objet de partenariats avec des
universitaires, des industriels ou des GRT européens, l’objectif est de collaborer avec des
partenaires auxquels RTE n’aurait pas spontanément songé, autour de problématiques qui se
posent d’ores et déjà à l’entreprise ou sur des sujets plus prospectifs.
Cette étude propose une synthèse des connaissances relatives à l’Open Innovation,
complétée par une série d’entretiens menés en interne et auprès de représentants d’autres
grands groupes. L’analyse du cas de RTE permet ainsi de mieux appréhender les différentes
étapes, de l’identification des sujets jusqu’à la phase d’animation, pour mettre en ouvre cette
démarche, et d’en identifier les freins potentiels.
Laurie
ESPINOSA
24 ans
Sciences Po Bordeaux
Master en Gestion des
Risques Environnement &
Développement Durable
RTE – Paris La Défense
Fournir les informations environnementales des produits de construction: enjeux,
communication et performance.
Le groupe Saint-Gobain fournit des solutions qui contribuent au développement
économique de ses clients et participent à la protection de l’environnement et au bien-être
de ses utilisateurs. Il a pour ambition de devenir le leader de l’habitat durable. En
parallèle, face aux enjeux environnementaux du bâtiment, des réglementations de plus en
plus exigeantes et de nouveaux labels « bâtiment durable » (HQE, BREEAM et LEED) se
mettent en place.
Dans ce contexte, le groupe Saint-Gobain, s’est fixé comme objectif de réaliser des
analyses de cycles de vie (ACV) sur toutes ses gammes de produits liées au marché du
bâtiment. Les résultats sont retranscrits dans des Déclarations Environnementales Produits
(DEP) qui sont utilisées comme supports de communication.
Récemment publiée, la norme EN 15804 définit les nouvelles exigences pour la réalisation
des ACV et des DEP des produits de construction. L’activité Isolation de Saint-Gobain qui
fabrique et distribue des produits et solutions d’isolation thermique dans plus de 40 pays,
s’organise pour mettre en place des outils efficaces et performants pour répondre à ces
nouvelles exigences.
Delphine
EYMARD
25 ans
Ingénieur
Ecole Nationale Supérieur
de Chimie de Mulhouse
Saint-Gobain - Suresnes
Identifier et caractériser les zones humides et les acteurs mobilisables sur le
bassin amont de la Seine, afin de protéger la région parisienne des inondations
L’application en cours de la directive européenne « Inondation » conduit actuellement à
faire évoluer les réglementations nationales et locales relatives à la gestion de ce risque.
L'agglomération parisienne a déjà connu, notamment en 1910, des catastrophes liées aux
inondations. Les conséquences d'une nouvelle crue seraient absolument sans commune
mesure avec ce qui s’est produit dans le passé.
De nombreux acteurs de la prévention des inondations, dont l’OCDE et l’Académie de
l’Eau, se posent des questions sur la pertinence des actions à mettre en œuvre.
Aujourd’hui, la politique nationale de protection des inondations ne préconise plus les
digues, considérées comme étant la cause d’un développement nuisible des zones à risque.
Les aménagements dits « horizontaux » à l’échelle du bassin versant, comme la restauration
de zones d’expansion de crues (ZEC), sont des solutions qui sont aujourd’hui valorisées.
L’Académie de l’Eau a souhaité réfléchir aux outils et aux acteurs qui pourraient être
mobilisés afin d’intégrer la valeur écologique des zones inondables dans les politiques de
gestion du risque d’inondation en région parisienne.
Une des pistes envisagée est d’identifier des zones humides sur le bassin amont de la Seine
qui pourraient jouer un rôle afin de réduire les ondes de crues.
Claire-Marine
GORIAUX-
PERAIS
26 ans
Université de Toulouse
Master 2 recherche en
écologie et
fonctionnement des
écosystèmes
Académie de l’Eau - Nanterre
Réduction de l'impact du Grand Paris Express sur l’environnement et la santé :
le cas des nuisances sonores des puits de ventilation
Le bruit constitue une nuisance dans les villes et porte atteinte à la qualité de vie des citadins.
Au-delà de la gêne immédiate, le bruit a aussi des impacts à plus long terme sur la santé et
l’environnement.
Maître d'ouvrage du futur métro, la Société du Grand Paris est pleinement concernée par les
nuisances sonores des ouvrages extérieurs et sera confrontée, à court terme, à de forts enjeux
règlementaires. En effet, les ouvrages extérieurs, tels que les puits de ventilation, devront
s'insérer dans des zones sensibles difficilement constructibles. Des autorisations spéciales
devront donc être obtenues et la lutte contre le bruit sera une composante essentielle pour
l'acceptation des dossiers de demande d’autorisation.
Etant donné les enjeux, le choix a été fait d’aborder la question du bruit à travers les
nuisances sonores des puits de ventilation. La présente étude se base sur une analyse
multicritère qui identifie l’impact de chaque puits sur son environnement proche en terme de
bruit. Cette analyse a deux objectifs : d’une part, elle constitue une aide opérationnelle pour
le choix d’une implantation des puits éloignée de zones sensibles. D’autre part, elle permet
d’identifier 4 puits à impact fort qui font l’objet d’une réflexion approfondie sur les moyens à
mettre en œuvre pour réduire leurs nuisances sonores et ainsi respecter les valeurs limites de
bruit.
Sophie LEJAY
28 ans
Ingénieur
Ecole Nationale Supérieure
d’Electricité et de
Mécanique
4 ans d’expérience en
maîtrise d’œuvre
SOCIETE DU GRAND PARIS – Saint-Denis
L’efficacité énergétique dans les aménagements touristiques au Maroc : quel
positionnement possible pour EDF ?
Le secteur du tourisme au Maroc est l’un des moteurs du développement économique du
pays. Depuis quelques années, les initiatives en faveur d’un tourisme durable et plus
respectueux de l’environnement émergent peu à peu. Les grands groupes du secteur
touristique présents au Maroc mettent en place de nombreuses actions pour améliorer
l’impact environnemental de leurs installations.
Ces groupes travaillent sur les critères et normes environnementales de façon à obtenir des
labels ou certifications existants dans le domaine du tourisme durable. En matière
d’efficacité énergétique, les progrès sont nombreux à faire, d’autant plus que la
consommation d’énergie dans les complexes touristiques constitue leur premier impact sur
l’environnement. La recherche d’une meilleure efficacité énergétique représente donc
l’une de leurs priorités, un axe de travail sur lequel EDF pourrait être amené à se positionner.
En se basant sur des certifications et labels environnementaux reconnus dans le secteur du
tourisme et déjà bien utilisés au Maroc, l’objectif de l’étude est de déterminer comment EDF
peut accompagner et appuyer des groupes du secteur du tourisme pour les aider à améliorer
l’efficacité énergétique de leurs installations. L’étude propose au Pôle « Villes durables à
l’international » un positionnement dans ce domaine en fort développement, en complément
de ses actions déjà en cours dans la Région de l’Oriental.
Lucie
MARCHANDEAU
24 ans
Sciences Po Lyon – Institut
d’Urbanisme de Lyon
Master Urbanisme et
aménagement urbain
EDF – La Défense
Transport d’électricité et développement durable : La création de valeur
partagée comme levier stratégique de développement des infrastructures THT
en contexte de transition énergétique
Infrastructures linéaires, les lignes à haute et très haute tension marquent de leur empreinte le
paysage des territoires qu’elles traversent. Bien qu’indispensables à l’équilibre du système
électrique, ces infrastructures se voient ainsi dénoncées comme autant de menaces pesant sur
la biodiversité et la santé des riverains. Craintes et oppositions farouches s’expriment alors
dans le cadre de processus de concertation devenus d’incontournables préalables à la
réalisation de tout projet d’aménagement.
Or, si les Gestionnaires des Réseaux de Transport d’électricité (GRT) s’attachent
aujourd’hui à endosser des exigences de responsabilité sociétale pensées comme autant de
garanties d’acceptabilité de leurs activités, le développement de nouveaux projets,
nécessaires en contexte de transition énergétique, continuerait cependant de se heurter à des
résistances contribuant à l’allongement des délais de réalisation.
Partant de ce constat, l’étude, réalisée sur la base d’un benchmark des bonnes pratiques
innovantes mises en œuvre par les GRT européens en matière de développement durable,
s’attachera à analyser la possibilité d’un dépassement de la logique actuelle d’évitement des
impacts, vers la recherche de création de valeur partagée. Ainsi, au-delà de l’acceptabilité,
sera plus stratégiquement visée l’appropriation des infrastructures THT et du métier du GRT
par les territoires et les populations locales.
Vivien
MOLINENGO
25 ans
Sciences Po Aix
Master II d’Action
Publique Territorialisée
RTE (Réseau de Transport d’Électricité) – La Défense (92)
Comment développer une méthodologie ACV adaptée à une catégorie de
produits ? Cas des liaisons souterraines haute tension chez RTE
Dans le cadre du second axe de sa politique environnementale concernant la maîtrise des
ressources et la prévention des pollutions, RTE vise à mieux connaître et à réduire son
impact sur l’environnement.
Dans ce contexte, l’entreprise souhaite poursuivre la mise en place d’une démarche
d’éco-conception en s’appuyant sur la réalisation d’analyses de cycle de vie. En parallèle,
dans le cadre d’un groupe de travail international sur les câbles souterrains (B1 du CIGRE),
RTE souhaite contribuer à la proposition d’une méthodologie et d’un référentiel adaptés à la
réalisation d’ACV pour ce type de câble. Cette méthodologie devra être applicable par les
différents acteurs du groupe de travail pour leurs permettre de comparer des résultats obtenus
de façon indépendante.
La présente étude propose des clés pour définir une méthodologie ACV sectorielle en
prenant comme cas d’étude les liaisons souterraines haute tension. Comme application
directe des ACV, elle donne également des moyens pour introduire des critères
d’éco-conception dans les cahiers des charges de RTE.
Gildas MEVEL
28 ans
Ingénieur télécom
3 ans d’expérience en
conseil en SI
TELECOM Bretagne
RTE – La Défense
Report on Water Management In « LAFARGE »
Lafarge a global cement producer takes United Nation’s global concept for supply of fresh
water and access to safe drinking water and sanitation as a key line to its water ambition.
Lafarge takes action by setting an objective as a part of sustainability ambition 2020 to work
in the region of high water stressed area to improve water management. To enhance local
watershed sustainability, Lafarge aims to achieve through;
• 100% of cement and aggregate operations completing water risk assessments by 2014.
• 100% of operations in water impacted areas to engage local stakeholders in developing a
local watershed sustainability plan and reduce water impact by 2020.
Lafarge has taken this effort for sustainable management of water resource through
partnership with WWF in its operating area. This aim of reducing the use of water from river
basin and protecting it from further depletion is a major milestone for Lafarge. This
collaborative action plan will be a successful tool for addressing the issues in more
comprehensive manner involving different stakeholders related to sustainable use of water in
the basin.
Lafarge has started the assessment of water risk basin and is in process of developing water
policy guidelines for sustainable use of water.
Shashank
PANDEY 31 years
Masters in Environmental
Science and Engineering
Kathmandu University,
Nepal.
6 years of experience in
Water management and
Climate change.
LAFARGE-Paris
Une politique énergie, émissions atmosphériques et changement climatique
pour Saint-Gobain : quelle faisabilité ? Approche consensuelle ou vision
stratégique de Développement Durable ? L’efficacité énergétique et les émissions de gaz à effet de serre constituent des enjeux
économiques et environnementaux pour l’industrie. Dans un contexte d’augmentation des
coûts de l’énergie sur le marché mondial et de pressions réglementaires croissantes, la
gestion de l’énergie devient un réel enjeu de compétitivité pour les entreprises industrielles.
Leurs achats d’énergie représentent un poste de charge d’exploitation croissant. Le manque
de visibilité lié à la fluctuation des prix de l’énergie sur le marché mondial, associé à
l’incertitude quant à l’évolution de la contrainte carbone sur les marchés européens
(fiscalité et EU ETS) incitent les organisations à sécuriser leur approvisionnement et à
optimiser leur performance énergétique.
Le Groupe Saint-Gobain a pour ambition d’être leader dans l’habitat Durable et de
minimiser ses impacts sur l’environnement. A ce titre, le groupe vise l’exemplarité dans ses
procédés de production, du point de vue de l’efficacité énergétique et des émissions
atmosphériques, principalement liées à la consommation d’énergie.
Afin d’atteindre cette ambition il est nécessaire de prendre en compte les aspects
techniques, financiers et organisationnels, comme garants du succès de l’intégration de
l’énergie et du changement climatique au cœur de la stratégie
Anne-Eva POIRIER
30 ans
MSc Management
EM Lyon - école de
Mangement
4 ans d’expérience Audit,
Conseil et Business
Development en
environnement et RSE
Compagnie de Saint-Gobain - Courbevoie
Quelle prise en compte de l'environnement dans les grands projets urbains ? Le
cas de Paris-Saclay.
Au sud-ouest de l'Île-de-France, Paris-Saclay s’inscrit autour d’un vaste espace agricole et
naturel et constitue depuis les années cinquante l'un des principaux pôles scientifiques
français. Au cœur du Grand Paris, ce territoire a vocation à devenir un cluster de niveau
mondial dédié à l’innovation ouverte.
Au Sud du Plateau de Saclay, le projet scientifique se double d'un grand projet urbain, avec
l'aménagement d'une ville campus en densification des sites existants (1,7 millions de m², 2
ZAC, 3 gares de métro). Sur ce territoire particulier, l'intégration de l'environnement est plus
qu'un simple atout ; c'est la condition même de la réussite et de l'acceptabilité du projet.
Parmi les nombreux outils réglementaires existants, l'évaluation environnementale des plans
et programmes (directive 2001/42/CE) est peut-être le plus adaptée, parce qu'il intervient très
en amont et qu’il constitue un cadre d'analyse synthétique des enjeux locaux.
L'étude vise à définir les modalités de l'évaluation environnementale du projet Paris-Saclay
et, au-delà du simple respect des exigences réglementaires, à créer les outils pour en
maîtriser les incidences sur l’environnement, à toutes les échelles et dans la durée du projet.
Pauline PRADEL
23 ans
Ingénieur
(Génie des Procédés et
Environnement)
INSA Toulouse
Etablissement Public Paris Saclay - Orsay
Premiers débats publics sur l’éolien en mer en France : quels enseignements et
facteurs clés de succès pour le maître d’ouvrage ? Étude pratique du débat
public sur le projet de parc éolien en mer de la baie de Saint-Brieuc
Le parc éolien en mer de la baie de Saint-Brieuc est un projet d’un montant total de 2 milliards
d’euros qui prévoit l’installation de 100 éoliennes au large de Saint-Brieuc à l’horizon 2020.
Le maître d’ouvrage est la société Ailes Marines, associant l’énergéticien espagnol Iberdrola
et le développeur franco-britannique Eole-Res. Les éoliennes seront fabriquées par Areva
Wind.
Comme les trois autres sites concernés par le premier appel d’offres "Eolien en mer" lancé par
l’Etat en juillet 2011, le projet de parc éolien en mer de la baie de Saint-Brieuc a fait l’objet
d’un débat public de mars à juillet 2013.
Moment clé dans la vie d’un grand projet industriel, le débat public, qui précède l’enquête
publique, constitue pour le maître d’ouvrage un exercice à risque. Son déroulement et son
issue, qui sont influencés tant par le fond que par la forme du débat, sont riches
d’enseignements quant à l’état des lieux des forces en présence et à l’acceptabilité sociale du
projet.
Alors que d’autres appels d’offres "Eolien en mer" se profilent en France, il est capital pour
Areva Wind et pour ses partenaires d’analyser ces enseignements et de déterminer les facteurs
clés de succès d’un débat public.
Louis PRAT
31 ans
EDHEC Business School
6 ans d’expérience en
gestion de projets
AREVA Wind – Paris
Quels leviers d’action pour optimiser la prise en compte des milieux naturels
dans les ouvrages d’infrastructures ? Le cas du Réseau de Transport
d’Electricité
En 2011, RTE a signé son adhésion à la Stratégie Nationale pour la Biodiversité,
s’engageant ainsi à préserver les milieux naturels affectés par son activité.
Malgré cet engagement, la construction et la maintenance des ouvrages de transport
d’électricité est rendue de plus en plus complexe en raison des difficultés croissantes
d’assurer l’acceptabilité des ouvrages et de l’augmentation des contraintes réglementaires
vis-à-vis des milieux naturels.
Confronté aux attentes de la population et des pouvoirs publics, RTE a mis en place des
actions afin de faire en sorte que ses ouvrages ne constituent pas un obstacle à la
biodiversité et s’intègrent dans le paysage humain et naturel.
Ce travail analyse la mise en œuvre par RTE de stratégies de prise en compte des milieux
naturels dans les activités de l’entreprise et en évalue la plus-value vis-à-vis de l’impact de
celles-ci sur les milieux naturels. Elle étudie également les enjeux futurs de l’action de RTE
en faveur de la biodiversité (espèces protégées, Trame Verte et Bleue, impact des nouveaux
ouvrages, évitement et réduction des effets des projets sur les milieux naturels, etc.) et
propose des pistes de travail pour l’améliorer.
Antoine
SZADECZKI 24 ans
Sciences Po Paris –
Master Environnement,
Développement durable et
Risques
Réseau de Transport d’Electricité – La Défense
L’adaptation au changement climatique, nouveau défi d’envergure pour les
entreprises. Le cas LVMH
Compte tenu de la quantité des émissions de gaz à effet de serre déjà libérés dans
l’atmosphère, le GIEC a annoncé dans son quatrième rapport que certains impacts du
changement climatique sont désormais inévitables. Dans ce contexte, l’adaptation au
changement climatique est un sujet qui prend de plus en plus d’ampleur. Alors que les efforts
se sont longtemps focalisés sur l’atténuation, l’adaptation est aujourd’hui considérée comme
une stratégie complémentaire indispensable, et tout aussi importante que l’atténuation.
Mais il est extrêmement difficile pour les entreprises de s’investir sur ce sujet alors que les
politiques ont déjà eux mêmes tant de mal à l’appréhender. C’est un sujet complexe, mêlé à
de nombreuses incertitudes et qui implique des coûts importants.
Pour réussir à aborder ce thème au sein de l’entreprise et à motiver la mise en place d’actions
d’adaptation à court, moyen ou long terme, une approche par la gestion des risques
climatiques ouvre la porte du succès.
C’est à partir de cette approche, que, LVMH, leader mondial de l’industrie de luxe, a décidé
de s’attaquer à ce vaste sujet qu’est la question de l’adaptation au changement climatique et
aux enjeux que cela génère au regard des multiples activités des Maisons du Groupe.
L’adaptation qui pourrait être vécue comme une épreuve se révèle être une opportunité grâce
aux prises de consciences et aux changements de comportement entrainés par l’exigence de
la gestion des risques.
Rebecca TAPIA
23 ans
Sciences Po Paris (PSIA)/
Paris 6
Dual degree
Sciences and
environmental policy
LVMH - Paris
Identification et analyse des impacts dans les projets d’infrastructures en Côte
d’Ivoire : cas de l’échangeur sur le boulevard Valéry Giscard d’Estaing (VGE)
et du Pont Riviera-Marcory ou Henry Konan Bédié (HKB) de la ville d’Abidjan
Le Code de l’Environnement ivoirien exige des Etudes d’Impact Environnemental et Social
(EIES) pour les projets de développement d’envergure et ce depuis 1996.
L’AGEROUTE, structure sous tutelle du Ministère des Infrastructures Economiques de Côte
d’Ivoire et en charge de la Maîtrise d’ouvrage Déléguée pour les infrastructures routières,
fait de la prise en compte de la protection de l’environnement et des populations une priorité
sur ses différents projets. Elle fait réaliser les EIES et met en œuvre les prescriptions
environnementales qui en sont issues. Ce souci de l’environnement est aussi partagé par les
organismes finançant les projets que l’AGEROUTE supervise.
Actuellement en cours, le Pont HKB et l’échangeur sur le boulevard VGE qui en constitue le
prolongement ont fait l’objet de plusieurs EIES ; prévus depuis 1998, la crise
militaro-politique de 1999 à 2011 a empêché leur réalisation et les travaux ont finalement
débuté en 2012.
Cette mission vise donc à identifier et à analyser les impacts de ces projets, notamment ceux
répertoriés en phase d’étude et ceux effectivement constatés sur le terrain. Il s’agira aussi de
faire des recommandations sur les méthodes utilisées pour l’analyse des impacts en vue de
permettre une meilleure adaptation des études menées aux conditions locales.
Aïcha TOURE
31 ans
Ingénieur des Travaux
Publics
INPHB Yamoussoukro
6 ans d’expérience en
expertise de bâtiment
AGEROUTE - Abidjan / Côte d’Ivoire
Le couplage EnR / Hydrogène au cœur des enjeux de la transition énergétique
A travers des accords internationaux mais aussi les lois Grenelle 1 et 2, la France s’est
engagée à diviser par un facteur 4 ses émissions de gaz à effet de serre d’ici 2050. Face à cet
objectif, la technologie de Captage, Transport et Stockage de CO2 est aujourd’hui considérée
comme une voie potentiellement majeure de réduction des émissions de gaz à effet de serre.
Cette filière a cependant soulevé beaucoup de questions quant à la faisabilité
technico-économique et à l’acceptabilité sociale de projets de stockage de CO2. De nouvelles
approches concernant la filière CO2 peuvent être développées, notamment sa réutilisation
par traitement chimique avec de l’hydrogène.
Le périmètre de cette étude s’intéresse au cas particulier de la zone portuaire du Havre,
marquée par de fortes émissions de CO2. L’arrivée de deux parcs éoliens de part et d’autre du
Havre, permet d’envisager via le stockage de la surproduction électricité éolienne, le
déploiement d’une filière hydrogène « vert ». Les différents usages de cet hydrogène seront
alors examinés, que ce soit par réaction avec le CO2 ou par utilisation locale directe.
Le caractère intermittent des éoliennes, nécessite la mise en route de sources plus
conventionnelles d’électricité pour assurer l’équilibre permanent entre l’offre et la demande.
L’évaluation des émissions indirectes de CO2 des éoliennes sera parallèlement traitée.
Pauline
VORBURGER
28 ans
Docteur en Chimie
Université de Strasbourg
CHAIRE CTSC MINES PARISTECH – Le Havre