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w w ww w ww w w. . . M M Me e e d d d e e e S S S p p p a a a c c c e e e . . . n n n e e e t t t Tout ce que vous voulez savoir sur l’hématome extradural cérébral P19 MedeSpace Magazine est une revue scientifique spécialisée en sciences médicales et actualités - www.MedeSpace.net Votre magazine des sciences médicales en ligne Actualités médicales Recherches médicales Nouvelles technologies Revue de presse - Articles scientifiques Mai 2009 N° 0002 Gratuit Des antibiotiques combinés prometteurs contre la tuberculose La séquence génétique de la grippe A(H1N1) décodée Génériques : la CNAM maintient la pression Ce que la grippe espagnole peut nous apprendre sur l’épidémie actuelle à virus A (H1N1) Le poids de la chirurgie dentaire Echographie à l'aide... d'un téléphone mobile Facultés de médecine: Les hospitalo- universitaires tranchent

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Tout ce que vous voulez savoir sur l’hématome extradural cérébral P19

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Actualités médicales – Recherches médicales – Nouvelles technologies – Revue de presse - Articles scientifiques Mai 2009 N° 0002 – Gratuit

Des antibiotiques combinés prometteurs

contre la tuberculose

La séquence génétique de la grippe

A(H1N1) décodée

Génériques : la CNAM maintient la

pression

Ce que la grippe espagnole peut nous

apprendre sur l’épidémie actuelle à virus

A (H1N1)

Le poids de la chirurgie dentaire

Echographie à l'aide... d'un téléphone

mobile

Facultés de médecine: Les hospitalo-

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Edito : La deuxième édition de MedeSpace Magazine est au rendez vous, ce magazine scientifique créé par les professionnels de santé et destiné à leurs collègues partout dans le monde francophone. Restez informer de toutes les actualités médicales et des recherches réalisées dans les domaines des sciences médicales. MedeSpace.net Administrator

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wwwwwwwww...MMMeeedddeeeSSSpppaaaccceee...nnneeettt Votre magazine des sciences médicales en ligne Sommaire : Actualités Médicales

- Génériques : la CNAM maintient la pression.. 04

- Ce que la grippe espagnole peut nous apprendre sur l’épidémie actuelle à virus A (H1N1).. 05

Recherches Médicales

- Des antibiotiques combinés prometteurs contre la tuberculose..08

- La séquence génétique de la grippe A(H1N1) décodée.. 08

Revue de presse

- Le poids de la chirurgie dentaire..09 - Facultés de médecine: Les hospitalo-

universitaires tranchent.. 09

Hight Tech - Echographie à l'aide... d'un téléphone

mobile.. 10 - E-Ball - Concept du plus petit

ordinateur.. 15

Dossiers

- Tout ce que vous voulez savoir sur l’hématome extradural cérébral.. 19 - La prévention bucco-dentaire… 18 - Question du mois.. 19 - Cas clinique du mois.. 20 - Caricature médicale.. 21 - Sujets des forums MedeSpace.net.. 21

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Actualités Médicales Génériques : la CNAM maintient la pression

En 2008, le taux pénétration des génériques a une nouvelle fois franchi le seuil des 80 %. Pour l'exercice en cours, l'assurance-maladie table sur des perspectives identiques. Un objectif conventionnel « ambitieux » mais « atteignable ». En 2008, le taux de substitution au sein du répertoire générique a atteint 82 % (contre 81,7 % en 2007). « Un niveau élevé et satisfaisant, comparable à celui de nos voisins européens », se félicite Frédéric van Roekeghem, directeur général de l'UNCAM (1). Sur le terrain, la forte implication des professionnels de santé (pharmaciens et médecins) et l'impact du dispositif « tiers payant contre génériques » ont été les catalyseurs de ce léger accroissement. Ces douze derniers mois, les génériques ont ainsi permis à l'assurance-maladie d'économiser 905 millions d'euros (contre 734 millions en 2007), auxquels il convient d'ajouter les 140 millions d'euros d'économies générées par les médicaments sous TFR (2). Pour autant, les fortes disparités géographiques en matière de substitution des spécialités inscrites au répertoire, entendez la liste des produits génériques (3), démontrent qu'il est possible de faire mieux... Cette année, la CNAM maintiendra donc la pression auprès des principaux acteurs concernés (assurés, pharmaciens, médecins). Pour 2009, l'objectif national fixé par les partenaires conventionnels tend à maintenir le taux de pénétration des génériques à un niveau supérieur à 82 %. Un objectif « ambitieux » tant les marges de progression deviennent étroites au-delà de 80 %, relève-t-on à la CNAM. Sans parler de l'intégration de nouveaux produits dans le répertoire qui a pour fâcheux effet d'infléchir mécaniquement le taux d'utilisation des génériques. Pour atteindre le but qu'elle s'est fixée, l'assurance-maladie vient donc de dresser une liste de 15 molécules cibles (avenant

n°4). Parmi celles-ci figurent notamment neuf nouvelles molécules (pantoprazole, perindopril, venlafaxine, etc.) qui représentent un potentiel d'économies de 105 millions d'euros. Afin de gommer les fameuses inégalités régionales, l'assurance-maladie prévoit également d'élargir le dispositif « tiers payant contre générique » à l'ensemble du territoire (14 départements ne l'ont pas encore mis en place). Et pour cause. Il existe près de 20 points d'écart entre le premier et le dernier département (4). Pour les accompagner dans leur démarche, les Délégués de l'assurance-maladie (DAM) visiteront à nouveau les professionnels de santé dans le courant de l'année. Les médecins mis à contribution Dans ce contexte, les médecins devront apporter leur pierre à l'édifice. Il leur sera demandé de procéder à un rapport coût/efficacité thérapeutique dans le cadre d'objectifs conventionnels, mais aussi de favoriser la prescription de médicaments disposant d'un équivalent générique. « Des contrats d'amélioration des pratiques individuelles (CAPI) pourront être signés dès le mois prochain entre l'assurance-maladie et les médecins volontaires, affirme Frédéric van Roekeghem. Ces derniers seront rémunérés pour atteindre divers objectifs, dont la prescription dans le champ du répertoire générique. » Avec la crise économique qui s'accompagne d'une diminution substantielle des recettes de la Sécurité sociale, les médicaments génériques représentent plus que jamais un levier vital pour les finances de l'assurance-maladie. Mais il y a des raisons d'espérer. Les quatre prochaines années coïncident effectivement avec la fin de la protection brevetaire de nombreuses molécules, particulièrement coûteuses en termes de dépenses de santé. De fait, les économies réalisées grâce aux génériques pourraient doubler d'ici quatre ans, comme le souligne la CNAM. Evalué à 500 millions d'euros en 2002, ce marché s'établit désormais à 1,8 milliard d'euros. @Chaima

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Ce que la grippe espagnole peut nous apprendre sur l’épidémie actuelle à virus A (H1N1)

En matière de pandémie grippale, l’épisode de 1918, resté dans l’histoire sous le nom de grippe espagnole, est celui qui a le plus marqué l’humanité. La grippe espagnole n’a pas été la première pandémie grippale puisqu’elle a été précédée par de nombreuses épidémies de grande ampleur (notamment celle de 1889-1891 due à un virus H2N2 qui aurait fait 6 millions de morts). Mais c’est la première qui a été suffisamment étudiée pour laisser une trace dans l’histoire de la médecine et dans l’histoire tout court. Bien que la répétition ne soit pas une règle absolue en épidémiologie comme en économie, il est logique de rechercher dans l’histoire de la grippe espagnole des enseignements pour la pandémie de grippe A (H1N1) qui se profile depuis quelques semaines, de même que l’on scrute les causes et les conséquences de la crise de 1929 pour mieux comprendre la crise économique actuelle. Nous tenterons d’apporter notre pierre à cet édifice en abordant quelques questions fondamentales posées par la pandémie de 1918. D’où venait le virus de 1918 ? Lorsque l’épidémie a frappé le monde à la fin de la première guerre mondiale, l’hypothèse la plus communément admise était que l’affection était liée au bacille de Pfeiffer connu à l’époque sous le nom de « bacille de l’influenza » et aujourd’hui comme Haemophilus influenzae. Mais rapidement un « virus filtrant » a été soupçonné notamment à partir d’expériences montrant que le pouvoir pathogène des crachats de malades persistait après passage par des filtres Chamberland arrêtant les bactéries. Ce n’est toutefois qu’au milieu des années 30 que le virus de la grippe fut identifié, cultivé en 1940 et

observé au microscope électronique en 1943. On sait aujourd’hui qu’il s’agit d’un virus A (H1N1) qui a pu être séquencé à partir de prélèvements faits sur 5 victimes de l’épidémie de 1918 et même reconstitué au laboratoire. L’origine géographique du virus de 1918 n’est pas connue avec certitude. On sait que les premiers cas ont été décrits dans l’ouest des Etats-Unis en mars 1918 au camp Funston de l’armée américaine. Mais certains historiens de la médecine évoquent des cas chinois qui auraient précédé la propagation de la maladie aux Etats-Unis ou une épidémie analogue en 1916 dans un camp de soldats britanniques dans le Pas de Calais. Sans qu’on dispose de certitudes sur ce point l’une des hypothèses le plus communément admises est que ce virus H1N1 de 1918 provenait de souches aviaires sauvages s’étant adaptées à l’homme peut être après passage chez le porc. Le nouveau virus A (H1N1) responsable des cas actuels aurait lui aussi des séquences génétiques communes avec certains virus aviaires et porcins. Comment s’est propagée la grippe espagnole ? On en sait nettement plus sur cette question que sur la précédente. L’épidémie, après avoir frappé les Etats-Unis en mars 1918, a atteint la France en avril à la faveur du débarquement du corps expéditionnaire américain puis le reste de l’Europe et l’Asie et enfin l’hémisphère sud en mai. Après cette première vague du printemps 1918, la grippe espagnole est réapparue en Europe et aux Etats-Unis à l’automne. La diffusion de l’épidémie actuelle (de l’Amérique du Nord vers l’Europe) rappelle pour l’instant celle de la grippe espagnole, le bateau ayant été remplacé par l’avion et les mouvements de troupes par le tourisme et les voyages d’affaire. La référence avec l’épisode de 1918 explique bien la crainte exprimée par certains responsables de l’OMS de voir la maladie se développer dans

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l’hémisphère sud durant l’hiver austral pour revenir dans l’hémisphère nord à la fin de l’automne 2009 ( Site de l’OMS. Alerte et action en cas d’épidémie et de pandémie. ). Quelles étaient la morbidité et la mortalité de la grippe espagnole ? Sur ce point les estimations reposent sur ce qui a été observé dans les pays occidentaux, les statistiques étant quasi inexistantes dans les régions asiatiques ou africaines touchées. Il semble que lors de la première vague de la pandémie, la contagiosité était majeure (plus de 20 % de la population atteinte) avec une mortalité relativement faible. La deuxième vague tout aussi contagieuse, a atteint des sujets épargnés par la première (ce qui démontre bien qu’il s’agissait de la même maladie) et s’est accompagnée d’une mortalité élevée tout à fait inhabituelle au cours de la grippe. Les pourcentages de décès rapportés parmi les sujets atteints oscillent entre 1 et 3 % dans certaines séries, un peu moins de 10 % dans l’armée française, 15 % dans certaines régions des Etats-Unis et même 60 % chez les Inuits d’Alaska (contre environ 1 pour 1 000 avec la grippe saisonnière). Globalement si l’on estime qu’un milliard de sujets ont été infectés par le virus (la moitié de la population mondiale de l’époque) et que le nombre de morts s’est situé entre 20 et 100 millions, la létalité de l’affection peut-être estimée entre 2 et 10 %, ce qui laisse on le voit des marges importantes. Dans le détail, pour les pays occidentaux pour lesquels les statistiques semblent plus fiables on aurait compté environ 240 000 décès en France (0,5 % de la population), 225 000 en Grande Bretagne, 500 000 aux Etats-Unis. Une chose est sûre, contrairement aux autres pandémies grippales (notamment celles de 1957 [à H2N2 qui aurait fait 4 millions de morts] et de 1968 [à H3N2 qui aurait tué 2 millions de personnes]) ce sont surtout les jeunes enfants et les adultes de 20 à 40 ans qui sont décédés lors de l’épidémie de 1918. Le même phénomène semble s’observer au cours de l’épisode actuel. Deux types d’hypothèses ont été avancées pour expliquer cette mortalité exceptionnellement élevée : des complications bactériennes favorisées par les privations de la guerre et la promiscuité ambiante ou une virulence spécifique de ce virus H1N1. Le fait que la mortalité se soit considérablement accrue entre les deux vagues de l’épidémie alors que

l’environnement n’avait pas évolué défavorablement est plus en faveur d’une létalité spécifique du virus sans doute acquise à l’occasion de mutations. Selon les premières données dont on dispose sur la nouvelle grippe A (H1N1), sa contagiosité semble inférieure à celle de la grippe espagnole ou de la grippe saisonnière, puisque plus d’un mois après les premiers cas (identifiés fin mars 2009 au Texas) nous ne comptions encore qu’environ 4400 cas le 9 mai. On ne peut toutefois exclure que les méthodes actuelles de surveillance épidémiologique et virologique aient permis de capter une phase toute initiale de l’épidémie restée inapparente lors de l’épisode de 1918. Sur la létalité de la nouvelle grippe A (H1N1) nous ne disposons de chiffres fiables que pour les Etats-Unis, le Canada et l’Europe. Les données provenant du Mexique (foyer apparent de l’épidémie) n’autorisent pas à établir un taux de mortalité, le nombre de cas confirmés biologiquement étant probablement très inférieur à la morbidité réelle. Si l’on se base sur les chiffres provenant des pays occidentaux, la mortalité apparente de l’affection est aujourd’hui plus proche de celle de la grippe saisonnière (4 décès pour un peu plus de 3000 malades au 11 mai 2009) que de celle de la deuxième vague de la grippe de 1918. Comment la grippe espagnole a-t-elle disparu ? Comme son origine, les causes de sa disparition en 1919-1920 demeurent incertaines. L’immunisation de la population réceptive est probablement l’un des phénomènes pouvant expliquer cette extinction. Mais est-ce le seul ? La réaction des autorités sanitaires face à l’épidémie actuelle est-elle adaptée ? Cette question est l’objet depuis quelques jours de débats parfois vifs dans les médias. Pour tenter d’y répondre, il est indispensable de ne pas occulter l’épisode de 1918 qui demeure le modèle de LA grande pandémie et qui rappelons-le a

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marqué suffisamment les responsables sanitaires pour conduire à la création de l’ancêtre de l’OMS par la Société des Nations et du ministère de la santé en France. Avec les moyens thérapeutiques dont nous disposons (anti-viraux, antibiotiques pour combattre les surinfections, réanimation pour les formes graves) et les armes préventives que nous possédons d’ores et déjà (mesures d’isolement et de protection) ou que nous aurons sans doute dans quelques mois (vaccin) il est certain que la létalité liée à un virus identique à celui de 1918 devrait être sensiblement inférieure à celle observée au début du siècle dernier. De plus, les plans de lutte contre la pandémie mis en place dans les pays développés devraient permettre non pas d’empêcher à coup sûr la pandémie mais d’en étaler le pic épidémique pour éviter un débordement complet de nos systèmes de santé par un afflux trop important de malades. Mais malgré ces notes optimistes, les déclarations récentes des responsables de l’OMS (évoquant la possibilité de dizaines de millions de morts) et les mesures mises en œuvre dans les grands pays développés nous semblent tout à fait adaptées à la gravité potentielle de cette pandémie naissante (même si elle n’est pas certaine). Et en tout état de cause, plus responsables que ce à quoi nous avions assisté lors de l’affaire du sang contaminé ou de la canicule de 2003. @Rosette

Recherches Médicales Le risque de cataracte sous corticoïdes inhalés ne serait significatif qu'en cas de corticothérapie orale associée

Des équipes australiennes ont évalué la relation à long terme entre traitements corticoïdes inhalés et per os et risque de cataracte, en analysant les

données d'une étude de cohorte conduite en population générale chez des sujets de 49 ans et plus, la Blue Mountains Eye Study. La population initiale de cette étude longitudinale comptait, entre 1992 et 1994, 3 654 participants. Des questionnaires remplis au cours d'entretiens en tête-à-tête ont permis de préciser l'utilisation parmi ces sujets, de corticoïdes inhalés et/ou oraux en distinguant ceux qui ne prenaient plus ce type de traitement mais l'avaient reçu pendant au moins un mois par le passé (utilisateurs « passés ») et ceux qui étaient sous corticoïdes à l'inclusion (utilisateurs « actuels ») et avaient poursuivi ce traitement pendant au moins un mois. Parmi les 3 654 participants initialement inclus, 2 335 ont été examinés au bout de 5 ans, entre 1997 et 1999, et 1 952 au bout de 10 ans, entre 2002 et 2004. L'âge moyen des participants était de 63,1 ans pour ceux ayant utilisé un corticoïde inhalé (70 % de sujets ayant signalé un antécédent d'asthme), de 63,2 ans chez ceux ayant reçu un corticoïde oral (46 % ayant rapporté un antécédent d'asthme) et de 63,5 ans chez ceux n'ayant reçu aucune corticothérapie. La population initiale comptait 103 utilisateurs actuels et 120 utilisateurs passés de corticoïdes inhalés, 31 utilisateurs actuels et 147 utilisateurs passés de corticoïdes par voie orale ; 66 participants avaient, à un moment donné, utilisé à la fois un corticoïde inhalé et un corticoïde per os. Après ajustements sur l'âge et le sexe, un risque accru de cataracte sous-capsulaire postérieure a été retrouvé en association avec la corticothérapie inhalée (odds ratio, OR = 2,50 IC à 95 % 1,33-4,69), et la corticothérapie orale (OR = 4,11 ; 1,67-10,08) pour les utilisateurs « actuels ». Une association existait également entre corticothérapie inhalée (OR = 2,04 ; 1,21-3,43) et corticothérapie orale (OR = 3,45 ; 1,26-9,43) et augmentation du risque de cataracte nucléaire. En revanche, le risque de cataracte corticale

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n'a pas semblé être influencé par la corticothérapie quelle que soit sa forme. L'analyse stratifiée selon les sous-groupes, utilisateurs/non-utilisateurs, de corticoïdes par voie orale, et après ajustements multiples (sur l'âge, le sexe, le niveau d'éducation, le tabagisme, l'existence d'une HTA, d'un diabète), ne montre cependant un effet de la corticothérapie inhalée sur l'incidence de la cataracte sous-capsulaire postérieure et de la cataracte nucléaire que chez les participants ayant reçu également une corticothérapie orale. Le risque de cataracte sous-capsulaire incidente à 10 ans n'était significatif que chez les participants ayant utilisé à la fois des corticoïdes inhalés et des corticoïdes oraux (OR après ajustements multiples = 4,76 ; 2,59-8,74 en comparaison des participants n'ayant jamais utilisé les deux formes de corticoïdes). Cette étude, forte d'un suivi de 10 années, met l'accent sur le risque élevé, à long terme, de cataracte sous-capsulaire postérieure et de cataracte nucléaire lorsque la corticothérapie inhalée est accompagnée d'une corticothérapie orale. Le petit nombre de participants utilisateurs à la fois de corticoïdes inhalés et per os, et le manque de données intéressant les doses et les durées, limitent l'interprétation des résultats. @Admin La séquence génétique de la grippe A(H1N1) décodée

Les autorités sanitaires canadiennes ont annoncé mercredi que la souche du virus de la grippe A (H1N1) présente au Canada était très semblable à celle qui a entraîné la mort de 29 personnes au Mexique.

Des chercheurs du Laboratoire national de microbiologie de Winnipeg sont responsables de cette découverte, résultat de la première étude de la séquence génétique du virus dans le monde. La ministre de la Santé, Leona Aglukkaq, a tenu à féliciter les scientifiques pour cette réalisation exceptionnelle, qui permet de mieux comprendre le fonctionnement de la grippe A. «C'est une première mondiale et une preuve de l'excellence scientifique canadienne», a-t-elle fait valoir lors d'un point de presse, à Ottawa. Pour l'administrateur en chef de la santé publique du Canada, le docteur David Butler-Jones, il s'agit d'un pas de géant pour la compréhension de cette forme d'influenza, de ses modes de transmissions et de ses mutations possibles. Quelque 165 infections attribuables à la grippe À ont été confirmées au Canada depuis la mi-avril. Presque tous les malades canadiens souffrent d'une forme bénigne de la maladie. La seule exception est une jeune fille de l'Alberta qui est toujours hospitalisée. Maintenant qu'ils connaissent la structure la structure du virus, les autorités croient que les infections plus graves et les décès constatés au Mexique sont peut-être attribuables à de multiples facteurs étrangers à la grippe elle-même, dont l'état préalable de santé des victimes, leur bagage génétique et leur environnement. «C'est l'une des grandes questions que tout le monde se posait», a souligné le directeur scientifique du laboratoire de Winnipeg, le docteur Frank Plummer. Son équipe a travaillé jour et nuit pour obtenir les résultats dévoilés mercredi. Les chercheurs tentent actuellement de décoder la souche du virus qui a infecté des porcs de l'Alberta et qui a poussé certains pays, dont la Chine, à interdire l'importation de produits dérivés de cet animal.

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Les autorités répètent que la consommation de viande ne pose aucun risque de contamination à la grippe et croient que les porcs malades constituent une exception. @Rosette Le poids de la chirugie dentaire

Les 2es journées internationales de formation continue de Constantine, qui se déroulent depuis lundi et se poursuivent aujourd'hui, se tiennent cette année sous le thème «Pour une approche globale du patient». La manifestation s'est ouverte lundi en fin d'après-midi au palais de la culture Malek Haddad en présence d'éminentes personnalités médicales et universitaires algériennes et françaises ainsi que d'invités venant de plusieurs pays. Co-organisées par le département de chirurgie dentaire de la faculté de médecine de Constantine et la faculté de chirurgie dentaire de Strasbourg (France), ce pari lancé pour la première fois en 2OO7 semble avoir répondu aux attentes des gens de la profession si l'on en juge par l'assistance record qui a pris part, mardi matin, à la conférence introductive sur le thème de la recherche à la clinique. «La demande est très grande et on a eu du mal à satisfaire le plus grand nombre», dira le Dr Ghodbane, présidente du comité d'organisation. En effet, il y avait plus d'une centaine de praticiens venus des quatre coins du pays, quatorze personnalités scientifiques venues de Strasbourg, Paris, Clermont-Ferrand, Genève (Suisse) et du Liban, des chirurgiens dentaires venus de la Tunisie et du Maroc ainsi que des spécialistes en oncologie, cardiologie et dermatologie invités pour cette circonstance. Ces journées sont animées par une vingtaine de conférences thématiques et plus d'une quarantaine de communications orales et affichées

touchant pratiquement toutes les disciplines en chirurgie dentaire, mais aussi en médecine telle que la cancérologie, la dermatologie buccale et enfin la cardiologie qui constitue un véritable problème de santé publique dans notre pays. Les journées comprennent également des ateliers de formation continue permettant l'acquisition de techniques et de thérapeutiques récentes pour tous les praticiens. Le professeur Abdelhamid Aberkane, président du comité scientifique des journées, nous dira que «la chirurgie dentaire est devenue aujourd'hui une locomotive des sciences médicales à Constantine. Et il ne faut pas oublier que la santé dentaire est un problème considérable de santé publique en Algérie». @ Hammar Facultés de médecine: Les hospitalo-universitaires tranchent...

Le Conseil national des deux syndicats autonomes des hospitalo-universitaires se tiendra aujourd'hui à Alger avec, pour ordre du jour, de décider de l'avenir du mouvement de contestation entamé depuis le 21 mars dernier par les blouses blanches. « Le Conseil national sera consacré à l'analyse de la situation actuelle. Nous allons également trancher lors de ce conseil sur l'avenir de la contestation », confie le Dr Djijli du Syndicat national des maîtres-assistants de sciences médicales (SNMASM). Les regards des blouses blanches et des étudiants en médecine sont tournés ainsi vers cet événement qui s'annonce décisif. Preuve de l'intérêt de cette réunion, la

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présence en force de tous les délégués syndicaux des dix Facultés de médecine. Les syndicalistes auront à examiner une possible radicalisation de la contestation dans les prochaines semaines, dans le but bien précis de faire plier la tutelle. Avant même le début des travaux du Conseil national des deux syndicats autonomes, un consensus semblait se dégager entre les syndicalistes pour aller vers un durcissement de la contestation. En termes plus simples, un boycott non seulement des examens mais également des cours et des soins. L'approche de la fin de l'année universitaire réconforte ceux qui ne veulent surtout pas laisser passer l'occasion pour mettre un maximum de pression sur les deux ministères de tutelle et, en particulier, celui de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique. Les responsables de ce dernier ministère sont confrontés ces derniers jours à une montée en puissance de la contestation des étudiants en médecine, qui avaient tenu de nombreux rassemblements dans les Facultés de médecine d'Alger, Oran, Constantine et Annaba. Le spectre de l'année blanche commence à affoler les étudiants qui attendent depuis le 21 mars dernier de passer leurs examens. Le département de Harraoubia Rachid avait tenté la semaine dernière de rassurer les étudiants en écartant un recours à l'année blanche tout en promettant un prochain dénouement du conflit. Ces assurances n'avaient pas réussi à convaincre les concernés. Samedi, des centaines d'étudiants en médecine avaient tenu un rassemblement devant la Faculté de médecine M'hamed Maherzi (ex-Lapertine) à Alger, « pour attirer l'attention sur leur situation ». Le Conseil national des deux syndicats autonomes annoncé pour aujourd'hui devra d'ailleurs évoquer, pour la première fois depuis le lancement du mouvement de contestation, l'année blanche dans les Facultés de médecine. Le ministère de tutelle avait proposé un prolongement de l'année universitaire pour rattraper l'accumulation des examens de ces deux derniers mois. Une « solution » qui ne fait pas l'unanimité. Les syndicalistes ont d'ores et déjà estimé que le prolongement de l'année universitaire n'est pas la meilleure solution pour sortir de cette situation de blocage. Il est à rappeler que la principale revendication des blouses blanches demeure le versement de la rétribution accordée aux hospitalo-universitaires, en

commun accord entre les deux ministères de la Santé et celui de l'Enseignement supérieur. Selon les organisations syndicales, le dossier de l'indemnité hospitalière est actuellement «gelé» par les services du Premier ministre. Les syndicalistes sont catégoriques : «il n'est désormais plus question de faire marche arrière sur cet acquis, quitte à relancer une nouvelle grève illimitée». @Hammar

Hight Tech Echographie à l'aide... d'un téléphone mobile

Un petit appareil émetteur d'ultrasons, de la taille d'un gros stylo, peut réaliser une échographie et transmettre l'image par une connexion USB à un mobile ou un PDA. Loin du gadget, cet engin s'inscrit dans une voie de recherche qui vise à donner aux médecins la possibilité de réaliser en tout lieu ce genre d'examen, utile dans de nombreux cas. Réaliser des appareils d'échographie légers et suffisamment compacts pour tenir dans la trousse d'un médecin n'est pas une idée neuve. Des modèles existent d'ailleurs déjà sur le marché. Le but est de réaliser des examens rapides, sur le terrain, sur une femme enceinte ou, par exemple, un patient souffrant de problèmes cardiovasculaires. Mais leur taille et surtout leur coût peuvent être encore réduits. C'est ce que viennent de démontrer William Richard et David Zar de la Washington University (St. Louis, Missouri). Il y a cinq ans, ces deux spécialistes de l'ingénierie au service de la médecine avaient déjà planché sur un

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appareil d'échographie miniaturisé capable de se connecter par une prise USB à un ordinateur portable. En partenariat avec Microsoft Research, l'équipe récidive avec un engin encore plus petit, de la taille d'un gros stylo et qui ne consomme plus que 0,5 watt. William Richard s'est occupé du matériel et David Zar a réalisé le logiciel. Imagerie médicale bon marché Pas de miracle : ce petit engin portatif ne rivalise pas avec les appareils utilisés à l'hôpital. Les images sont moins bien définies et de petite taille. Mais il tient dans la main et se connecte, non plus à un ordinateur portable, mais à un téléphone mobile ou à un PDA (Personal Digital Assistant), à condition que son logiciel système soit Windows Mobile. L'appareil fait ainsi l'économie de l'écran et des fonctions d'affichage. Avec un téléphone, il est en plus possible d'expédier les données, par exemple pour qu'elles soient examinées plus précisément ou stockées sur un serveur.

A gauche, les deux faces de l'appareil du circuit développé par William

Richard. A droite, l'un des appareils réalisés par une entreprise. © Microsoft Research

« Imaginez un appareil de ce genre dont on pourrait disposer dans une ambulance ou dans la salle des urgences... » commente William Richard, qui rappelle en outre que dans les pays en voie de développement, le mobile est largement plus répandu que l'ordinateur. Or, souligne son collègue David Zar, « la médecine du vingt-et-unième siècle est basée sur l'imagerie, mais 70% de la population mondiale n'a aucun accès à des systèmes d'imagerie ». L'objectif des deux chercheurs est aujourd'hui de réduire le prix de revient. Actuellement, l'appareil, qui est désormais commercialisable, devrait coûter

aussi cher que la première version, connectable sur un ordinateur portable, à savoir 2.000 dollars. Mais l'équipe affirme pouvoir descendre à 200 dollars. L'engin pourrait alors être largement diffusé.

@Admin

E-Ball - Concept du plus petit ordinateur

C’est un des nouveaux concurents du Next-Gen PC Design Competition. Bien qu’au niveau ergonomie, le clavier laser ne soit pas top (pas de retour des touches), le reste est une pure merveille. Je vous invite à aller voir la description complète en anglais du concept: nextgendesigncomp

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ainsi que la page DeviantArt du designer Apostol Tnokovski: deviantart

Dossiers DOSSIER DU MOIS : Tout ce que vous voulez savoir sur l’hématome extradural cérébral L’idée de faire cette approche m’est arrivée en voyant quelques nos jeunes étudiants préparent le concours de spécialité d’un programme depuis l’ère de diagnostic de l’hématome extra dural par l’artériographie. et pour rafraîchir la mémoire des uns et aider d’autres à bien comprendre cette pathologie et d’en faire face aux urgences ; on a pensé de faire cette tentative. 1- définition/ généralités Les traumatismes crâniens (TC) constituent un problème majeur de la santé publique, ils sont secondaires le plus souvent aux accidents de circulation et surviennent généralement chez des sujets jeunes. 2-5 % des TC sont représentés par l’hématome extradural (HED).

,Fig :1:les principales causes des Tc

L’HED est une urgence neurochirurgicale par excellence, Il est défini par l’accumulation de sang au niveau de l’espace épidural intracrânien

entre la table interne de l’os et la dure-mère (fig :2), le plus souvent du fait de rupture traumatique d’une artère méningée (AMM) en regard du trait de fracture de la voûte(Fig :3), parfois de la plaie d’un sinus veineux ou d’un hématome«fracturaire ».

Fig :3 Fracture temporale fig :2 HED temporo- pariétal

gauche gauche .

2-Quelques notions à saisir : 2 :A / Neuroanatomie :

Fig :4 les méninges

Fig :5 les artères méningées

Fig :6 Angiographie cérébrale de profil : les sinus veineux

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2 : A : a / Le cerveau est protégé au sein d’une boite crânienne hermétiquement close, par trois méninges : La dure-mère : enveloppe dure, la plus externe, qui est en contact avec la table interne de l’os. (fig :4) L’arachnoïde : feuillet membraneux sous la dure mère collectant le liquide céphalorachidien (LCR). La pie mère : membrane microscopique tapissant le cerveau et dessinant les sillons et les circonvolutions. 2 :A :b / La vascularisation cérébrale est assurée par les artères carotidiennes en avant et les artères vertébrales en arrière .leurs anastomoses au niveau de la base du crâne sont à l’origine du cercle anastomotique de Willis (polygone de Willis) .Les artères méningées (Fig:5) naissent des branches collatérales de ces deux voies (carotidiennes et vertébrales). L’artère méningée moyenne (AMM) est la plus importante des artères qui participent à la vascularisation de la dure-mère intracrânienne. 2 :A :c/ Le drainage cérébral (Fig:6) est assuré par des veines qui se jettent à contre courant dans les sinus (sinus longitudinal supérieur, les sinus latéraux, le confluent des sinus) qui à leurs tours se drainent dans les veines jugulaires. 2 :B/ La pression intracrânienne :

Loi de Monroe – Kelly : la règle d’or Variation secteur (Vs) Parenchyme +Vs LCR + Vs

sanguin = constante Toute augmentation d’un secteur se fait au dépend des deux autres de telle sorte que les trois volumes soient constant, ce qui définit la pression intracrânienne (PIC) qui règne à l’intérieur de l’enceinte crânienne. Lorsque cette pression est supérieure à 20 mmHg chez l’adulte, on parle d’hypertension intracrânienne (HTIC) . 2 :C/ les Herniations cérébrales : (Engagements cérébraux) :deux engagements méritent à décrire : -Engagement temporal : c’est le passage (hernie) du lobe temporal (partie interne), sous l’effet de la pression centrifuge de l’hématome ou processus tumoral, dans le foramen ovale (Fig :7) (espace limité par la tente du cervelet en dehors et le tronc cérébral en dedans), dans cet espace passe le nerf oculomoteur commun (ce qui explique la mydriase en cas d’engagement Fig : 8 ).

-Engagement amygdalien : c’est la descente des amygdales cérébelleuses dans le trou occipital sous l’effet de pression au niveau de la fosse cérébrale postérieure engendrée à l’occasion d’un hématome ou processus tumoral.

Fig :7 Foramen ovale de Patchionni.

Fig : 8 HED avec engagement temporal

Fig : 9 Engagement amygdalien

3 -Physiopathologie : la constitution d’un hématome extradural dépend de plusieurs facteurs:

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-l’intensité du traumatisme : L’importance du traumatisme et son impact direct sur le crâne. -la localisation : Il est fréquent dans les zones facilement décollables : la région temporale ( la zone décollable de Gérard marchant).Au niveau de la fosse cérébrale postérieure l’ HED met en jeu le pronostic vital immédiat (intervalle libre bref ou inexistant) par de compression directe du tronc cérébral. -l’importance du saignement : La tolérance du cerveau à la compression dépend de la vitesse d’expansion de l’HED (débit du vaisseau lésé) plus que le vaisseau atteint est de gros calibre plus que la constitution de l’hématome est rapide (AM, Sinus) : d’où la notion de l’intervalle libre -L’âge du patient : l’HED chez l’enfant, ce sont les signes généraux (pâleur cutanée) qui attirent l’attention avant que le tableau neurologique s’installe. Chez les sujets âgés, la dure-mère est très adhérente à l’os ce qui explique la rareté de ces hématomes dans cette tranche d’âge. 4. la clinique Aucun signe n'est spécifique de l'HED. Le traumatisme crânien est le plus souvent modéré responsable de lésion de la voûte et de décollement dural (chute de sa hauteur, chute de vélo,…). La notion d'intervalle libre est caractéristique de l'HED, traduisant le délai nécessaire (quelques heures) à la constitution d'un hématome suffisant pour induire une HTIC. Les éventuelles lésions associées (Fig :10) : (contusion cérébrale, HSD aigu associée ) peuvent masquer ce mode d'installation.

Fig :10

HED fronto-tempoal associé à des contusions oedemateuses avec déviation de la lige médiane.

L’examen neurologique s’acharne à apprécier l’état de conscience, rechercher les signes d’hypertension intracrânienne

et les éventuels déficits neurologiques (signes de focalisation). -L’interrogatoire : dès l’accueil du blessé :

l’heure de l’accident (Zéro si oubli) et l’heure de l’arrivée aux urgences.

les circonstances de l’accident afin d’évaluer les mécanismes de décélération.

Les antécédents, traitements, toxiques

la notion de perte de connaissance brève témoin de commotion cérébrale inhérente au traumatisme,

la notion d’amnésie rétrograde.

-Rechercher les signes d’hypertension intracrânienne :

1 Céphalées tenaces. 2 Nausées et vomissement en jet. 3 Troubles visuels : diplopie, éclipses

visuelles 4 Bourdonnent d’oreilles

-Evaluer l’état de la conscience : L’échelle de Glascow: (Glasgow Coma Scale :GCS ) est devenu la référence pour définir un état neurologique en urgence . Cet indice est largement utilisé car il est de calcul simple, reproductible et de grande valeur pronostique. Il explore trois réponses : Réponse oculaire (eye=E) Ouverture spontanée des yeux E4 Ouverture à la demande verbale E3 Ouverture à la stimulation douloureuse E2 Absence E1 Réponse verbale (V) Orale appropriée, orientée V5 Confuse, V4 Incohérente V3 Incompréhensible V2 Absence V1

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Réponse motrice (M) Sur ordre M6 A la stimulation douloureuse Orientée M5 Retrait en flexion M4 Flexion stéréotypée (décortication) M3 Extension (décérébration) M2 Absente M1 La cotation suivante peut être utilisée :

Le score idéal est 15 (état de conscience normal)

GCS : 13, confusion mentale ; GCS 9-10 : Obnubilation stupeur L’état de coma est défini par un score

inférieur ou égal à 8 GCS < 5, coma grave, souffrance axiale

Il faut attacher une grande valeur à une somnolence croissante avec un braillement répété qui témoigne le début d’engagement cérébral. Chercher un déficit neurologique : Rechercher les signes focalisation : 1- Examen du crâne et de la face:

Inspection et palpation du crâne :

déformation de la voûte liée à un fragment embarré ; plaie du scalp …(Fig :11), hématome :(Fig12)

Ecoulement de LCR : par le conduit auditif externe (otorrhée) ou par le nez (rhinorrhée)

Hématome péri orbitaire bilatéral : fracture de la base du crâne.

Fracture de l’orbite ; paralysies oculomotrices, cécité (section du nerf optique) ; tester la sensibilité faciale

Fracture du rocher ; otorragie, surdité, paralysie faciale périphérique.

Fracture du massif facial, disjonction cranio-faciale,

Ne pas oublie qu’un traumatisé crânien est considéré comme traumatisé du rachis jusqu'à la preuve du contraire.

Fig :11 plaie délabrante du scalp

Fig :12 :Hématome sous cutané frontal

2-Etude des pupilles : (zéro si oublie): C’est un indice pronostic de grande valeur : l’étude de la taille (myosis ou mydriase), symétrie et la réactivité à la lumière (uni et bilatérale). -Une mydriase unilatérale est un signe de focalisation homolatérale de la lésion et témoigne l’engagement temporal unilatéral.

-Toute Mydriase bilatérale aréflexique à la lumière est un signe de pronostic très

sombre. (état de mort cérébral apparent)

3- rechercher attentivement un déficit neurologique :

Une hémiparésie ou hémiplégie : Tout déficit constaté correspond à une localisation controlatéral de la lésion.

Modification des réflexes de l’hémicorps.

Paralysie faciale.

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3- rechercher les troubles neurovégitatifs : Qui justifient une réanimation adaptée

Troubles de rythme cardiaque. Encombrements bronchiques Troubles circulatoires : instabilité de la

tension artérielle, collapsus 5 .les formes cliniques :

Les formes topographiques : HED temporal : Il est de loin le plus fréquent.

o L’hémorragie est le plus souvent suite à une rupture du tronc de l’AMM.

o L’évolution est souvent rapide voire aigue avec un intervalle libre court.

o L’hémiplégie contre latérale est souvent brutale, accompagnant des troubles de langage (aphasie de Broca) dans les hématomes gauches.

o La mydriase est constante et d’apparition rapide annonçant l’engagement temporal.

HED frontal: d’évolution lente, L’intervalle est relativement long qui peut aller jusqu'à quelques jours. La clinique est surtout d’ordre psychique : irritabilité, impulsion, agitation… HED pariétal: le saignement est souvent d’origine osseuse (veines émissaires intra osseuse) . La clinique s’installe après quelques heures, marqué par une hémiparésie progressive et des troubles apraxiques. HED occipital: le tableau clinique est dominée par des troubles visuelles : des hémianopsie ou quadranopsie. HED de la base du crâne: souvent dû à une diffusion de l’hématome de la convexité vers la base du crâne. HED du vertex : c’est une entité rare, dû à une atteinte du sinus longitudinal supérieur, l’évolution est souvent rapide, le tableau neurologique est marqué par des signes d’hypertension intracrânienne au premier plan. La reconstruction scanographique sagittale ou frontale est nécessaire pour le mettre en évidence.(Fig :13)

Fig :13 Scanner :coupe frontal :HED du vertex

HED de la fosse cérébrale postérieure : c’est une forme grave met rapidement le pronostic vital en jeu par compression directe du tronc cérébral ou suite à une hydrocéphalie aigue par obstruction du quatrième ventricule, le saignement est souvent dû à une atteinte du sinus latéral ou les veines émissaires mastoïdiennes.( Fig :14)

Fig :14 HED de fosse cérébrale postérieure

Les formes trompeuses : La présentation clinique classique (perte de

connaissance, intervalle libre, aggravation secondaire) ne concerne qu’environ un tiers des HED. Elle doit cependant être connue et justifie à elle seule le maintien en observation des victimes. Surtout lorsque le traumatisme crânien n’est pas évident.

Malade dans un état de coma.

Polytraumatisé (choc vagal peut masquer un état d’engagement temporal)

Etat d’ébriété ou de toxicomanie.

Crises comiciales. Chez l’enfant (sévices).

Il faut toujours : palper soigneusement le crâne (plaie, hématome, points douloureux …)

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Interroger l’entourage et rechercher des écoulements pathologiques par le nez ou l’oreille. Dans le doute, n’hésitez pas de demander un scanner cérébral.

Les formes pédiatriques : la spoliation sanguine si minime soit -elle, peut entraîner une pâleur cutanée muqueuse et l’aggravation est souvent dramatique par sa rapidité d’où la nécessité d’une Formule de numération sanguine en Urgence et envisager une transfusion péri opératoire. 6.Les examens complémentaires : Les radiographies standards : demandées à défaut de scanner, à la recherche de trait de fracture justifiant le transfert de patient en milieu neurochirurgical ou une hospitalisation pour surveillance. (fig :15)

fig :15 :radio de profil : Trait de fracture temporale temporale

TDM cérébrale : L’examen clé, réalisé sans injection, de produit de contraste montre : - L'HED constitué par une hyperdensité spontanée en forme de « lentille bi convexe » refoulant la surface corticale, parfois en regard d'une fracture de voûte visible sur les coupes réalisées en fenêtres osseuses. - Les lésions associées et effet de masse. (Figure 16). Une TDM normale au temps 0 doit être refaite dans un intervalle de 6 heures.

Fig :16 HED en lentille biconvexe en regard d’une fracture

temporale

IRM cérébrale : examen n’a pas de pratique large en urgence, elle offre de meilleur renseignement dans le hématome de la convexité. C’est un examen est utile à la recherche des contusion du tronc cérébral en cas de discordance Radioclinique (état de coma avec une petite lame d’HED qui ne peut expliquer l’état neurologique du patient ) 7. Le pronostic : IL dépend :

De la sévérité et de la durée de la compression ainsi que de son retentissement sur le tronc cérébral.

Des lésions associées : contusions, hématome sous dural aigu, Hématome intracérébral,

Du terrain : âge du blessé et les tares.

8. le traitement : Le traitement doit être jumelé à une excellente réanimation.

La surveillance : Hospitalisation et surveillance clinique et scannographie des hématomes de petites tailles et sans effet de masse (Fig :17)

Fig : 17 lame d’HED frontale

Réanimation : Elle doit assurer une parfaite ventilation, réduire le choc et compenser la perte sanguine surtout chez l’enfant. Elle lutte contre les lésions cérébrales dites secondaires en cas de traumatisme crânien

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d’emblée grave : lésions multiples associées : (oedeme diffus, contusions cérébrales…) Chirurgie : Elle se fait sous anesthésie générale, intubation et ventilation assistée, elle consiste en une confection d’un volet osseux centré sur l’hématome (fig :18) , et de l’évacuation de celui-ci. L’hémostase est assurée par la coagulation des vaisseaux méningés qui saignent .la suspension de la dure-mère (fig :19) est un temps capital afin d’éviter une éventuelle récidive de l’hématome. En fin, La mise en place d’un drain de Redon en extra dural, remise de volet osseux et sa fixation et la fermeture des différents plans

Fig : 18 HED après confection du volet osseux

Fig :19 La dure-mère après

L’évacuation de l’HED

Auteur : Dr GUERBOUZ Service de Neurochirurgie Etablissement Hospitalier et Universitaire d’Oran- Algérie

Références :

1. Neurochirurgie : P.decq et Kéravel

2. Vascularisation et circulation de l’encéphale Guy Lazorthes

3. Les traumatismes cranio-encépohaliques graves Dr Jean pierre Sichez

4. La neurologie en pratique quotidienne .P.Koskas

Neurochirugical operative atlas. ROBERT H. WILKINS, M.D

Prévention bucco-dentaire :

Préservez vos dents de toute sensibilité, pour pouvoir manger de tout en toute liberté. Il était une fois une bouche qui se visitait comme un petit royaume... Il y avait, dans cette bouche, des fées dentistes chargées de protéger les dents. Ces dents étaient si sensibles aux agressions extérieures qu'un simple coup de chaud ou de froid suffisait à leur faire du mal. Alors, ces fées avaient bien du travail pour repousser les petits lutins qui arrivaient de toute part, armés de glaces, de glaçons et d'un chocolat si chaud qu'il fumait à la sortie du chaudron. Mais les fées-dentistes avaient un secret qu'avec nous elles ont partagé : se brosser les dents avec un dentifrice adapté et alors, on peut tout manger. La sensibilité dentaire : la sensibilité dentaire est l'un des plus fréquents motifs de consultions. C’est une douleur au niveau de une ou plusieurs dents, déclenchée par; le froid (les glaces) le chaud, l’air et même certains bonbon.

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Les gens qui en souffrent prouvent un inconfort face au brossage et même à l'utilisation des fils inter dentaire. Les causes de la sensibilité dentaire. La carie profonde. Les obturations a l'amalgame dans des cavités profondes. Maladie parodontale et déchaussement de la gencive. Fracture coronaire (pénétrante). Suite a des séances de blanchiment des dents. Sensibilité temporaire suite a un détartrage. Présence des fêlures au niveau des dents, suite a un traumatisme, ou causées par le tabac chez certains bruxomane ou le degré d'abrasion est marqué. Alimentation acide - les aliments contenant un haut taux d'acide Comment prévenir la sensibilité dentaire. Le brossage est la clé de votre santé bucco-dentaire! Le traitement de toutes caries en bouche, refaire les dents déjà traité en cas de douleur ou sensibilité. Avant de passer au blanchiment, il faut se brosser les dents avec des avec un dentifrice à action désensibilisante afin d'éviter la sensibilité après. Restaurer toute fracture dentaire. Réduire des aliments acide et les boissons gazeuses. Si vous fumez, stoppez tabac. Une visite a votre dentiste est évidente fasse aux problème de la gencive .et grincement des dents. Dr A.Hammar Chirurgienne dentiste Question du mois Le régime miracle - C'est quoi? Depuis des années, le surpoids est un problème qui affecte la société moderne. Rythme de vie à grande vitesse, stress, alimentation non équilibrée... telles sont les causes de ce problème qui touche une grande partie de l'humanité et qui engendre souvent un autre dont le surpoids. Perdre les poids superflus correctement est certes plus compliqué que d'en prendre. Toutefois, ce n'est pas impossible, mais il vous faut juste de la volonté. En effet, l'idée de perdre du poids doit émaner de

vous et dépend uniquement de vous, car la motivation est très importante durant le régime que vous devriez suivre. Ainsi, adopter un régime « efficace » est la clé pour réussir à mincir. Un régime amaigrissant commence par l'élaboration d'une hygiène alimentaire saine et équilibrée. Ensuite, la pratique d'un effort physique est fort conseillée et ce, régulièrement pour retenir la ligne acquise. Un bon régime alimentaire doit aboutir s'il a pour point de départ une alimentation aussi variée que possible, en plus de l'éradication des mauvaises habitudes. Il faut donc éviter les aliments riches en matière grasse comme la mayonnaise, les crèmes et les bouffes rapides. Si cela vous est impossible, il faudra au moins limiter la quantité consommée. Les aliments cuits à la vapeur sont ceux qui vous aideront à éliminer les excès de lipide en sus. Vous devrez prendre trois repas par jour au maximum, aux mêmes heures, de façon régulière. Dans l'alimentation humaine, le petit déjeuner reste la plus importante car il apporte la grande majorité d'énergie que vous allez utiliser tout au long de la journée alors, il ne faut surtout pas le sauter.

Si vous avez l'habitude de prendre deux repas au cours de la journée, il est préférable de sauter celui du dîner, parce

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que la nuit le corps est en repos, de telle sorte qu'il ne nécessite pas beaucoup d'énergie. Si vous avez un petit creux durant vos pauses, ne grignotez surtout pas de la nourriture saturée de graisse, mieux vaut prendre des fruits qualifiés de draineur comme les pommes ou simplement des crudités. Durant la période de régime, les boissons gazeuses et sucrées et même les boissons dites "light" sont toutes à éviter. Par contre, l'eau minérale est vivement conseillée d'autant plus qu'elle ne fournit pas de calories. L'eau est également une bonne solution quand vous avez faim car elle peut vous rassasier de la même façon que les pâtisseries, les rosettes ou les frites. La seule différence est au niveau du goût, mais cela s'apprend à être toléré dans le temps. En général, un homme a besoin de 1.5 litre d'eau par jour, cependant il est également bénéfique d'en prendre un peu plus. Ce régime doit s'accompagner d'un exercice physique régulier d'une durée moyenne de 30 minutes par jour. Les activités sportives les plus efficaces que vous devez pratiquer pour maigrir sont la natation, la danse et le vélo. Si vous n'êtes pas trop à l'aise dans ces disciplines, vous n'avez qu'à pratiquer la marche à pied, c'est tout aussi efficace pour éliminer les rondeurs. Mais il faut faire attention, certaines personnes agissent en irresponsable afin de perdre beaucoup de poids trop vite en adoptant des régimes draconiens. Pourtant, perdre 10 kilos en 1 mois, c'est mettre sa vie en péril et le fait de perdre davantage quelques dizaines de kg dans un court délai risque de faire prendre le double en peu de temps après : si vous perdez 10 kilos ce mois-ci, au cas où vous arrêterez votre régime, vous risqueriez de gagner 15 à 20 kilos le mois prochain. Ainsi, la moyenne mensuelle en perte de poids est évaluée à 4 kilos par mois. Ainsi donc, contrairement à ce qu'on laisse nous entendre, les régimes miracles n'existent pas. Il faut du temps pour perdre du poids et la volonté reste la seule arme pour combattre le surpoids. Perdre du poids comme il se doit du point de vue médical anéantit le risque de rechute. Les régimes miracles ne sont autres que des moyens pour soutirer de l'argent à tous ceux qui y croient et souvent ce sont les oeuvres d'un charlatan. Ainsi,

nous vous proposons de suivre ces quelques conseils pour pouvoir rajeunir votre corps et lui redonner une nouvelle allure. Perdre du poids dans les normes autorisées peut aussi vous apporter d'autres effets bénéfiques comme l'amélioration de votre état de santé du fait que le surpoids augmente le risque d'être affecté par divers cancers, le ralentissement de la vieillesse et la diminution de risque d'accident cardiaque ainsi que de l'accident vasculaire et cérébral (A.V.C), le diabète... En plus, vous vous sentirez bien dans votre corps quand vous affichez une ligne parfaite pour tester votre pouvoir de séduction à nouveau. Au cas où vous allez suivre un régime amincissant, n'oubliez pas d'aviser votre médecin, c'est très important car il peut vous aider rien qu'en vous donnant des conseils. Cas Clinique du mois: vous pratiquez une injection intramusculaire de piroxicam chez une fille de 15 ans sans antécédents et qui présente une sciatique . Alors qu'elle est sortie de votre cabinet et attend dans la salle d'attente sa mère partie chercher son véhicule, la fille devient pale, couverte de sueur. Elle se plait d'une sensation de malaise général ; d'impression de mort imminente et d'oppression thoracique .elle présente une dyspnée expiratoire. Quel diagnostic devez-vous évoquer en priorité ? 1-malaise vagal 2-choc anaphylactique 3-œdème de Quick 4-crise de spasmophilie La fréquence cardiaque est supérieure à 180 bat/mn , le temps de recoloration cutané est immédiat , vous n'arrivez pas a prendre la pression artérielle , l'auscultation pulmonaire ne montre pas de sibilants . Que faites-vous ?

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1- réponse 2 : choc anaphylactique

Un tableau de ce type dans l'heure qui suit un traitement est jusqu'a preuve du contraire un choc anaphylactique. l'examen clinique redressera éventuellement le diagnostic. Le choc anaphylactique et l'œdème de Quick sont des urgences, qu'il faut traiter en priorité et évoquer avant un malaise vagal et la crise de spasmophilie. Le caractère expiratoire de la dyspnée ne concorde pas avec l'œdème de Quick .

2- votre pharmacie d'urgence doit comporter de l'adrénaline ! même dans un cabinet de consultation tout médecin doit être en mesure d'affronter un choc anaphylactique, il faut débuter les mesures thérapeutiques immédiatement et appeler le SAMU en même temps. 1 er geste-adrénaline 0.5 mg en intramusculaire a répéter tous les 15mn si besoin. le but est d'assurer une tension artérielle satisfaisante. 2 ème geste -poser une voie veineuse et remplissage vasculaire. cette étape ne doit pas retarder l'administration de l'adrénaline.

Caricature Médicale : Une image vaut mille mots. Quoi de plus vrai? Les caricaturistes l'ont bien compris. Et heureusement pour nous, ils mettent à notre disposition leurs merveilleux talents de dessinateurs et d'humoristes. Ils ont le don de voir du premier coup d'oeil le petit côté drôle d'une situation parfois dramatique ou tout simplement banale. Certains de ces artistes ont caricaturé des événements mettant en scène des médecins, des infirmières, du personnel

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