312 SFE Paris 2013 / Annales d’Endocrinologie 74 (2013) 310–321

Discussion.– Dans notre travail, comme dans plusieurs autres études, le P dela femme augmente au cours de la phase lutéale tardive et pendant les règles.Ce gain de poids pourrait être expliqué soit par une modification des habitudesalimentaires soit par le phénomène de rétention hydrique. Par ailleurs, notreétude n’a pas objectivé de différence significative concernant le TT au coursdes différentes phases du CM. Ce paramètre n’a pas été étudié dans d’autrestravaux, mais on peut déduire que la graisse abdominale n’est probablement pasl’élément qui explique la variation pondérale chez ces femmes.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.235

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Variabilité de l’apport alimentaire spontanéde la femme au cours du cycle menstruelF. Hadj Kacem , I. Kammoun , D. Kafala , M. Antit ,Z. Turki , C. Ben SlamaService d’endocrinologie et des maladies métaboliques, Institut national denutrition, université Tunis El Manar, Tunis, Tunisie

Les stéroïdes sexuels jouent un rôle important dans la régulation de l’appétit etdu métabolisme énergétique.But.– Évaluer l’apport alimentaire spontané des femmes au cours des différentesphases du cycle menstruel (CM).Patients et méthodes.– Étude prospective incluant 30 femmes, âgées de 16 à43 ans, bien réglées et sans antécédents pathologiques. On a réalisé, pour chaquefemme, une enquête alimentaire du type rappel de 24 h, à chacune des trois phasesdu CM (folliculaire, péri-ovulatoire et lutéale tardive).Résultats.– L’apport calorique total et l’apport glucidique sont significativementplus élevés pendant la phase péri-ovulatoire (p < 0,001 pour les deux paramètres)et la phase lutéale tardive (p respectifs < 0,001et 0,002) par rapport à la phasefolliculaire. De même, les apports lipidiques et protidiques augmentent signifi-cativement pendant la phase péri-ovulatoire par rapport à la phase folliculaire(p = 0,008 pour chacun de ces deux paramètres). Nous avons également noté uneaugmentation significative de l’apport en magnésium et en calcium au cours dela phase lutéale tardive (p respectifs < 0,001 et 0,04). Il n’existe, cependant, pasde différence significative concernant la consommation d’eau et l’apport sodéau cours du CM.Discussion.– L’augmentation des apports calorique, glucidique, lipidique et pro-tidique pendant la phase périovulatoire et la phase lutéale tardive a été rapportéepar plusieurs études. En effet, la baisse des taux des hormones stéroïdiennesserait associée à une réduction de l’apport alimentaire, alors que les taux élevésde progestatifs et d’œstrogènes stimulent la prise alimentaire.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.236

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Membranes fœtales humaines, nouvellessources et cibles du facteur endocrineEG-VEGF : implications physiologiques etphysiopathologiquesC. Faure a, P. Hoffmann a, A. Salomon b, V. Garnier c,V. Sapin d, L. Blanchon e, J. Guibourdenche f,M. Benharouga g, J.-J. Feige b, N. Alfaidy b,∗a CHU de Grenoble, Grenoble, Franceb Inserm U1036, université Joseph-Fourier-CEA Grenoble, Grenoble, Francec Université Joseph-Fourier-Inserm U1036, Grenoble, Franced CHU de Clermont-Ferrand, Clermont-Ferrand, Francee CHU de Clermont-Ferrand, université Clermont-1, Clermont-Ferrand,Francef Inserm 767, CHU Cochin, Paris, Franceg Université Joseph-Fourier-LCBM-UMR5249, Grenoble, France∗Auteur correspondant.

Les mécanismes de la parturition ne sont pas complètement élucidés. Récem-ment, EG-VEGF, un nouveau facteur angiogène placentaire, aussi appeléprokinéticine et agissant via deux récepteurs, PROKR1 et PROKR2, a été montrépour augmenter la production des PGE2, hormones produites par les membranesfœtales (MFs) et régissant les mécanismes de l’accouchement (MA), à terme etdans la prématurité. Cette donnée suggère un rôle de l’EG-VEGF dans les MA.

Nous avons étudié l’ontogénie de l’EG-VEGF et ses récepteurs dans les MF,comparé ses niveaux circulants dans les accouchements à terme, avec ou sanstravail (TL ; TNL) et prématurés (PTL ; PTNL), et dosé l’EG-VEGF dans leliquide amniotique (LA). Aussi, nous avons déterminé le mécanisme d’actionde l’EG-VEGF dans les cellules constituant les MF. Nos résultats montrentqu’EG-VEGF et PROKR2 sont exprimés au niveau du trophoblaste chorioniqueet des cellules amniotiques. PROKR1 est exprimé dans les cellules mésenchy-mateuses amniotiques. L’expression des PROKRs et les niveaux circulants del’EG-VEGF augmentent de facon significative à l’approche du terme. De faconplus intéressante, nous montrons qu’EG-VEGF circulant est augmenté dansla condition PTL et qu’il est présent dans le LA. Dans les cellules des MFs,EG-VEGF contrôle l’expression de ses propres récepteurs ainsi que celles desenzymes du métabolisme des PGs. Ces résultats démontrent que les MFs sontde nouvelles sources et cibles de l’EG-VEGF et que cette cytokine pourrait êtreproposée comme un biomarqueur potentiel de la prématurité. Aussi, les récep-teurs de l’EG-VEGF pourraient constituer de nouvelles cibles lors des PTL etPTNL.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.237

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Effet de l’adiponectine sur les paramètresbiologiques de la fécondation in vitroN. Chaouache a, M. Ajina b, M. Gaddas a, Z. Tabka a,M. Zaouali Ajina a,∗a Laboratoire de physiologie et des explorations fonctionnelles, faculté demédecine de Sousse, Sousse, Tunisieb Unité de médecine de la reproduction, hôpital Farhat-Hached de Sousse,Sousse, Tunisie∗Auteur correspondant.

L’excès pondéral interfère avec les différents traitements de l’infertilité et leursrésultats. Le tissu adipeux, sécrète plusieurs hormones tel que l’adiponectine(ADIP). Le but de notre travail est de déterminer les taux sanguins et folliculairesd’ADIP et de rechercher leurs corrélations possibles avec et les paramètresbiologiques de la fécondation in vitro (FIV).Notre travail porte sur 54 patientes recrutées de l’unité de médecine de la repro-duction de l’hôpital Farhat Hached de Sousse consultant pour infertilité et quiallaient bénéficier des cycles de FIV. Cette population a été divisée en troisgroupes en fonction de l’Indice de masse corporelle (femmes de poids nor-mal, en surpoids ou obèses). Des prélèvements sanguins et folliculaires ont étéréalisés le jour de la ponction ovocytaire (jp) pour le dosage de l’ADIP.Les résultats montrent un taux d’ADIP sérique significativement plus importantchez les femmes de poids normal par rapport à celles en surpoids (7,09 ng/mL vs9,97 ng/mL) mais pas de différence dans le liquide folliculaire. Ce résultat peutêtre expliqué par le fait que l’insulinorésistance retrouver chez les femmes obèsesinduit une diminution de l’expression de l’ADIP dans le tissu adipeux. Cela estconfirmé par la corrélation négative entre l’insuline et l’ADIP sérique. Aucunecorrélation n’a été retrouvée entre l’ADIP et les paramètres biologiques de laFIV. La présence de l’ADIP ainsi que ces récepteurs dans l’ovaire confirme sonrôle dans la fonction reproductrice. Son rôle exact n’est pas jusqu’à maintenantbien élucidé mais semble jouer un régulateur des cellules de la granulosa.

http://dx.doi.org/10.1016/j.ando.2013.07.238

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Les acides biliaires contrôlent le catabolismehépatique de la testostérone durant lacholestaseM. Baptissart a,∗, A. Vega a, S.M. Houten b, E. Martinot a,G. Marceau c, A. de Haze a, S. Baron a, K. Schoonjans d,J.M.A. Lobaccaro a, D.H. Volle a

a Génétique reproduction et développement (GReD), UMR CNRS 6293, InsermU1103, Clermont-Ferrand université, Aubière, Franceb Academic Medical Center, Laboratory Genetic Metabolic Diseases,Amsterdam, Pays-Basc Retinoids, Reproduction and Developmental Diseases, 6EA 7281, laboratoirede biochimie médicale, faculté de médecine, Clermont-Ferrand, France