1
X TRANSLATED ABSTRACTS OF ARTICLES IN NUTRITION 1996, VOL. 12, NOS. 718 Lebutdewe&ude&aitdedkminerlad6pense&srg6tiquederepos (DER) et Mat nutritiom~J chez des entbnts pr&entant une hypertension portale (I-ITP) par rapport k des t&twins wins. Vingt-cinq patieuts HTP avw des ar&&hk d’h&nom@e digestive ont 6t6 co@ g 14 volontaims saius appariks par Fage et le sexe. Les patients HTP ont &5 r6partis en deux gmupea : groupe 1: 11 enfants prkntant une &hose ou une hkpatite chronique, &g6s de 14,0&3,3 aus, et groupe 2 : 14 enfants prkentant une obs&uction de le veine pork extrat&pafique, ilg6s de 12,3&2,8 aus. Le groupe contr6le comportait 14 enfants en boune. sank5 dg6s de 14,&f ,8 am. La DER (caknhhie indimcte) mesunk ap&s une uuit de je6ne &it significativement augment& chez les patients HTP, qu’elle soit mpportk au poids (143,7k292 kJ/kg vs 116,lti,9 kJ/kg; p<O,OO4), g la masse maigre (168,0?28,9 kJkg vs 146,4*14,1 kJkg; p<O,O2) ou ii la Burke corporelle (748Qt736 k.I/1,73m2 vs 659OiS67 kJ11,73m2; p<O,OOl). Le rapport DERkl6psn.w he@ique de base calcul6 A hide d%quations skdds (6quations de Schofield) indiquait we. DER plus 4ev6e chez les patients HTP (102,24k6,90 96 vs 9354f4.47 96, p<O,OOl).Chez les patients comme chez les contr&s, le3 lipides Btaieut la principale source 6ue@iqw le pouwmkge d’krgie non prot6ique issu de l’oxydation des glucides &it respectivemsti de 36,04f18,84 96 et de 37,15f15,71%. La frkquence de dhutrition &it si@ficativfm?nt dift&nte entre les patients et les contr6les (44% vs 2146, p<o,OOl). En conclusion, les enfants HTP sent expos6s B une d6nutrition et pnkuent w augmentation de la DER par rapport B des contr6les sains. Lea lipidea constituent le principale substrat oxyd6 chez les patients HTP comme chez I’enfant en botme sant6. R&ONSE DE IA PHASE AIGL@ ET CGNCENIRA IYONS PL4SMATlQUES DES v C4.IEZL.APEMMEAG&: t?IUDECHEZDESREJJGIEUSES. Cette &ude tranwasafe avait pour but d’6valua, dam une population de 85 religieusea catholiques &es de 77 g 99 am, dam qffille twsure la r6pouse de la phase aigu6 est aswci6e g une r&h&on des ComcentratioIls cifcuktm dbntioxydank. Des pn%hmenk sanguius ont 6t6 effectuhs A jeun pour Caluer Existence dim &action de la phase aigu6 d6fiuie par UIY: &vation de la coucentration skique de la CRP. Les concentrations skiques d’albtine, de tmm&ynSne, de zinc, de cuivre et de fibrinogb ont 6t6 mesuf& pafaU&ment aux coucentmtions plasmatiques de cafot6tmIdes et ba- tcmphed. Les fhdkk imiiquaient que Ia fktion de hi phase aigu6 s’accompagnait 1). comme attendu, d’une dimirmtion significative de I’albumine @<O,OOl) et de la transthyrktine @<O,OOl) et d’une augmentation significative du cuivre @<O,OOl) et du tibtkgk &&003), 2) d’um dimiuution siguificative des concentrations plasmatiques du lycop&tle @=0,03), de l’a-caroth (p=O,O2), du &woti?ne @=0,02) et des mdes tokux @O,Ol). La rkponse de la phase aigu6 &it associ6e B une dimirmtion des concemations plasmatiques des diffkents autioxydants : lycop&ne, a- cxlroheet-. Cette rkiuction des antioxydants citiants pourmit compnmwtm les d&nses anti-oxydaates et accroitre le.5 l&ions induites par le stress oxydant chez la personm @e. UllLISATIGNDELA’IRAN~ Sl?RIQIJE DANS UN FRGGRAMME DE PRISEENCI-IARGEN II a 6tk rappod une ff+ence de malnutrition protkhKwkrg&iqw (MPE) pouvant’atteindre 50% dans les populations de patients hospitalis&. &nor&, celte den&e peut avoir des conskquences importantes en terme4r de morbidit et de mortalit& L’albumine a 6th traditionu5kmeut utilis62 co- marquem biologique de la MPE. Cependaut, plus rkcemment, plusiems prot6inas visc&rales ont 6t6 pcoposk comme &ant de meilleures ma~ueurs. Nous avons entrepris dit&entes 6tudes pour 6valuer l’int&& de l’une d’entre elles, la transth@h, dam 1’6valuation nutritionoelle. Nous avons obse& que la transthyr&ine &it un maqueur sensible de l’6tat nutritio~el permettant une 6vafuation, et done une intervention, nutritiounelle plus p&cow, pmwttant ainsi de r&ire la dunk d’hospitalisation. Sur la base de ces r&hats, notre h6pital a d6vel@ et mis en oeuvre un programme de prise en charge nutrition@ multidisciplinaire conforme au “1995 JCAHO Nutrition Care Standards”. La mesure de la v fait partie int6gfante de ce programnx avw une dkrmination g lkdmission puis hebdomadaire jusq& la sortie de I’h6pital. L’utilisation de ce programme a permis une am6liomtiou des soins et uIE fklwtion des d+nses hospital&es. ZIiWS~~~ETPROl$INES FL4SMAmW CHEZLES PA’IIENTS SlDl?ENS La Zin&nie est cork& aux pmt6ines plasmatiques chez I’individu sain. Le Zinc est un &ment trace wentiel n&essaire B la stabiliti et g I’activiti de diff6rentesm6ku~ et qui se lie prk.f&entiellement & I’albumine et certainea autres prot6ine.5 plasmatiques. I1 inkrvient dans le m&at&sme prot6ique et est indispensable au maintien des amcetmations normals de certaines prot6ines vectrices. Plusieurs &ales ont montfk une corrklation 6troite entre Ie zinc et les pfotknes stkiques. Sous nutrition pare&al totale, les concentrations d’albumine+ de transthyrkine et de transtkine sent dimiti chez les sujets care&s en Zinc en l’abscetre de d6nutition ~t6ino-&wrg&ique, et ces concentrations sent normal&es par un apport de zinc. Chez lea patients sideens, la carence en Zinc et l’hypoalbumin6mie sent co&l&s in-t ho de I’autre aver la progression de la maladie et, selon Odeh, la carence en tin: intaviendrait dans 1’6volution de ce& pathologic. De nombreux factems peuvent contribuer g l’apparition d’une d6nutfition chez les patients sidkts, conduisant il une diminution des con~utrations de8 pmt6he.s skiques et & une cafence en micro-nutriments. Cependant, la relation entre carence en Zinc et hypoalbumkkmie n’a pas W kal&. Cette revue titfokpective tente de d&rmiuer s’il existe une corr6lation entre le Zinc, l’albumine, la transthyrktine et la tmnsknille chez les patients sid&ns hospitalis& Rk?FONSElNsUUNK$JEA L!AF+QRTORALDEGLUCGSEtW30SEETDti FRIJCIDSE AU COURS WUNE SUIKARENCE EN CUIVRE CHEZLE RAT NGURRIS A L’AIDE WAMIDON OU DE PRUCI-GSE. Le but de cette &de &it d’Caluer chez le rat sew15 les effets d’un app& alimentah-edefiuctosependfmt dew semaines ~I’&atbasalouassoci6~une subcarence en cuiwe. L’administration d’un r&me care& en cuiwe pendant une dunk br&ve permet d’kviter la motbiditk progressive induite par une insuffisance prolong& d’apport en cuivre. Des rats sew& ant XQI une alimentation carenck (0.6119 Cu/g) ou non (6,0&g) contenaut 62% & fructose ou d’amidon pendant 2 semaines. Des tests de charge en glucose ou en fructose ont W r&k& apr& 24h de jt&ne. L’imulin&nie tit augment& ljeun et 30 min ap&s charge en glucose ou en fructose chez lea rats uourris au fructose par rapport g ceux recevant de l’amidon. Malgr6 une insulinknie &wZe, la glyc6mie n’&ait pas dimi&. Une sub-carence en cuivre est saris effet sur les concentrations d’insutine et de glucose plasmatiques. Les r&dkk kliquent que le fructose eat seul respollsable des modifications du mbtabolisme glucidique. Un apport de tiuctofe pendant deux semaines eat suflisant pour induire ces ems.

Métabolisme énergétique chez les enfants présentant une hypertension portale

  • View
    216

  • Download
    1

Embed Size (px)

Citation preview

Page 1: Métabolisme énergétique chez les enfants présentant une hypertension portale

X TRANSLATED ABSTRACTS OF ARTICLES IN NUTRITION 1996, VOL. 12, NOS. 718

Lebutdewe&ude&aitdedkminerlad6pense&srg6tiquederepos (DER) et Mat nutritiom~J chez des entbnts pr&entant une hypertension portale (I-ITP) par rapport k des t&twins wins. Vingt-cinq patieuts HTP avw des ar&&hk d’h&nom@e digestive ont 6t6 co@ g 14 volontaims saius appariks par Fage et le sexe. Les patients HTP ont &5 r6partis en deux gmupea : groupe 1: 11 enfants prkntant une &hose ou une hkpatite chronique, &g6s de 14,0&3,3 aus, et groupe 2 : 14 enfants prkentant une obs&uction de le veine pork extrat&pafique, ilg6s de 12,3&2,8 aus. Le groupe contr6le comportait 14 enfants en boune. sank5 dg6s de 14,&f ,8 am. La DER (caknhhie indimcte) mesunk ap&s une uuit de je6ne &it significativement augment& chez les patients HTP, qu’elle soit mpportk au poids (143,7k292 kJ/kg vs 116,lti,9 kJ/kg; p<O,OO4), g la masse maigre (168,0?28,9 kJkg vs 146,4*14,1 kJkg; p<O,O2) ou ii la Burke corporelle (748Qt736 k.I/1,73m2 vs 659OiS67 kJ11,73m2; p<O,OOl). Le rapport DERkl6psn.w he@ique de base calcul6 A hide d%quations skdds (6quations de Schofield) indiquait we. DER plus 4ev6e chez les patients HTP (102,24k6,90 96 vs 9354f4.47 96, p<O,OOl).Chez les patients comme chez les contr&s, le3 lipides Btaieut la principale source 6ue@iqw le pouwmkge d’krgie non prot6ique issu de l’oxydation des glucides &it respectivemsti de 36,04f18,84 96 et de 37,15f15,71%. La frkquence de dhutrition &it si@ficativfm?nt dift&nte entre les patients et les contr6les (44% vs 2146, p<o,OOl). En conclusion, les enfants HTP sent expos6s B une d6nutrition et pnkuent w augmentation de la DER par rapport B des contr6les sains. Lea lipidea constituent le principale substrat oxyd6 chez les patients HTP comme chez I’enfant en botme sant6.

R&ONSE DE IA PHASE AIGL@ ET CGNCENIRA IYONS PL4SMATlQUES DES v C4.IEZL.APEMMEAG&: t?IUDECHEZDESREJJGIEUSES. Cette &ude tranwasafe avait pour but d’6valua, dam une population de 85 religieusea catholiques &es de 77 g 99 am, dam qffille twsure la r6pouse de la phase aigu6 est aswci6e g une r&h&on des ComcentratioIls cifcuktm dbntioxydank. Des pn%hmenk sanguius ont 6t6 effectuhs A jeun pour Caluer Existence dim &action de la phase aigu6 d6fiuie par UIY: &vation de la coucentration skique de la CRP. Les concentrations skiques d’albtine, de tmm&ynSne, de zinc, de cuivre et de fibrinogb ont 6t6 mesuf& pafaU&ment aux coucentmtions plasmatiques de cafot6tmIdes et ba- tcmphed. Les fhdkk imiiquaient que Ia fktion de hi phase aigu6 s’accompagnait 1). comme attendu, d’une dimirmtion significative de I’albumine @<O,OOl) et de la transthyrktine @<O,OOl) et d’une augmentation significative du cuivre @<O,OOl) et du tibtkgk &&003), 2) d’um dimiuution siguificative des concentrations plasmatiques du lycop&tle @=0,03), de l’a-caroth (p=O,O2), du &woti?ne @=0,02) et des mdes tokux @O,Ol). La rkponse de la phase aigu6 &it associ6e B une dimirmtion des concemations plasmatiques des diffkents autioxydants : lycop&ne, a- cxlroheet-. Cette rkiuction des antioxydants citiants pourmit compnmwtm les d&nses anti-oxydaates et accroitre le.5 l&ions induites par le stress oxydant chez la personm @e.

UllLISATIGNDELA’IRAN~ Sl?RIQIJE DANS UN FRGGRAMME DE PRISEENCI-IARGEN II a 6tk rappod une ff+ence de malnutrition protkhKwkrg&iqw (MPE) pouvant’atteindre 50% dans les populations de patients hospitalis&. &nor&, celte den&e peut avoir des conskquences importantes en terme4r de morbidit et de mortalit& L’albumine a 6th traditionu5kmeut utilis62 co- marquem biologique de la MPE. Cependaut, plus rkcemment, plusiems prot6inas visc&rales ont 6t6 pcoposk comme &ant de meilleures ma~ueurs. Nous avons entrepris dit&entes 6tudes pour 6valuer l’int&& de l’une d’entre elles, la transth@h, dam 1’6valuation nutritionoelle. Nous avons obse& que la transthyr&ine &it un maqueur sensible de l’6tat nutritio~el permettant une 6vafuation, et done une intervention, nutritiounelle plus p&cow, pmwttant ainsi de r&ire la dunk d’hospitalisation. Sur la base de ces r&hats, notre h6pital a d6vel@ et mis en oeuvre un programme de prise en charge nutrition@ multidisciplinaire conforme au “1995 JCAHO Nutrition Care Standards”. La mesure de la v fait partie int6gfante de ce programnx avw une dkrmination g lkdmission puis hebdomadaire jusq& la sortie de I’h6pital. L’utilisation de ce programme a permis une am6liomtiou des soins et uIE fklwtion des d+nses hospital&es.

ZIiWS~~~ETPROl$INES FL4SMAmW CHEZLES PA’IIENTS SlDl?ENS

La Zin&nie est cork& aux pmt6ines plasmatiques chez I’individu sain. Le Zinc est un &ment trace wentiel n&essaire B la stabiliti et g I’activiti de diff6rentesm6ku~ et qui se lie prk.f&entiellement & I’albumine et certainea autres prot6ine.5 plasmatiques. I1 inkrvient dans le m&at&sme prot6ique et est indispensable au maintien des amcetmations normals de certaines prot6ines vectrices. Plusieurs &ales ont montfk une corrklation 6troite entre Ie zinc et les pfotknes stkiques. Sous nutrition pare&al totale, les concentrations d’albumine+ de transthyrkine et de transtkine sent dimiti chez les sujets care&s en Zinc en l’abscetre de d6nutition ~t6ino-&wrg&ique, et ces concentrations sent normal&es par un apport de zinc. Chez lea patients sideens, la carence en Zinc et l’hypoalbumin6mie sent co&l&s in-t ho de I’autre aver la progression de la maladie et, selon Odeh, la carence en tin: intaviendrait dans 1’6volution de ce& pathologic. De nombreux factems peuvent contribuer g l’apparition d’une d6nutfition chez les patients sidkts, conduisant il une diminution des con~utrations de8 pmt6he.s skiques et & une cafence en micro-nutriments. Cependant, la relation entre carence en Zinc et hypoalbumkkmie n’a pas W kal&. Cette revue titfokpective tente de d&rmiuer s’il existe une corr6lation entre le Zinc, l’albumine, la transthyrktine et la tmnsknille chez les patients sid&ns hospitalis&

Rk?FONSElNsUUNK$JEA L!AF+QRTORALDEGLUCGSEtW30SEETDti FRIJCIDSE AU COURS WUNE SUIKARENCE EN CUIVRE CHEZLE RAT NGURRIS A L’AIDE WAMIDON OU DE PRUCI-GSE. Le but de cette &de &it d’Caluer chez le rat sew15 les effets d’un app& alimentah-edefiuctosependfmt dew semaines ~I’&atbasalouassoci6~une subcarence en cuiwe. L’administration d’un r&me care& en cuiwe pendant une dunk br&ve permet d’kviter la motbiditk progressive induite par une insuffisance prolong& d’apport en cuivre. Des rats sew& ant XQI une alimentation carenck (0.6119 Cu/g) ou non (6,0&g) contenaut 62% & fructose ou d’amidon pendant 2 semaines. Des tests de charge en glucose ou en fructose ont W r&k& apr& 24h de jt&ne. L’imulin&nie tit augment& ljeun et 30 min ap&s charge en glucose ou en fructose chez lea rats uourris au fructose par rapport g ceux recevant de l’amidon. Malgr6 une insulinknie &wZe, la glyc6mie n’&ait pas dimi&. Une sub-carence en cuivre est saris effet sur les concentrations d’insutine et de glucose plasmatiques. Les r&dkk kliquent que le fructose eat seul respollsable des modifications du mbtabolisme glucidique. Un apport de tiuctofe pendant deux semaines eat suflisant pour induire ces ems.