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113 MGthodes numGriques et asymptotiques pour les grandes structures : applications aux antennes Avant-propos Les premibres journdes internationales de Nice sur les antennes se sont ddrouldes les 17 et 18 novembre 1982. Ces journdes dtaient organisdes par le CNET/PAB, Centre de la Turbie et la SEE. (Socidt~ des dlectriciens, des dlectroniciens et des radiodlectriciens). --Groupe sud-est mdditerrande (sous-groupe de Nice), Prdsident : R. Mainguy (EDF). --Section 25 (Ondes et signaux), Prdsident : F. Molinet (MOTHESIM). -- Section 22 (Tdldcommunications, radiodiffusion, tdldvision, propagation), Prdsident : D. Lombard (CNET/PAB). La prdsidence des sessions a dtd assurde par L. Boithias (CNET/PAB) et F. Molinet (MOTHESIM). L'ensemble des communications a permis de donner une rue trbs complbte des diffdrentes mdthodes numdriques et asymptotiques disponibles actuellement pour l'dtude et la conception d'antennes de grandes structures. La rdalisation des syst~mes rayonnants modernes, notamment pour les tdld- communications spatiales, ndcessite l'utilisation d'antennes possddant de bonnes qualitds pour le diagramme de rayonnement (grande directivitd, haute puretd de polari- sation). Pour concevoir et dtudier une antenne performante, l' approche la plus naturelle consisted ddfinir un modble mathdmatique proche de la rdalitd, et, d rdsoudre le problbme aux limites associd, avec une grande rigueur. Deux voies distinctes se sont ouvertes ?t la fin des anndes 60. Les mdthodes matricielles lides d la r~solution d'dquations intdgrales et les mdthodes asymptotiques d~veloppdes d partir des travaux de J. B. Keller sur la thdorie gdomdtrique de la diffrac- tion. En gdndral ces mdthodes sont compldmentaires. Le nombre d'articles spdcialisds publids dans ces deux catdgories reste toujours trbs important. Aussi, le moment a paru favorable pour faire le point sur ces mdthodes numdriques et asymptotiques, de manibre d mettre en dvidence leurs domaines de validitd, et leurs qualiNs propres en vue d'applications aux antennes. Les sujets des diff~rentes contributions vont du problbme fondamental des singu- laritds en ~lectromagndtisme d l'~tude du rayonnement d'antennes embarqudes pour tdldcommunications spatiales en passant par les problbmes de diffraction et la thdorie des rayons complexes. Les articles qui suivent permettront de mieux connaitre les mdthodes numdriques et asymptotiques utilisdes dans le domaine de l'dlectromagndtisme appliqud aux antennes. Nous tenons d remercier les membres du bureau de la section de Nice de la SEE, et nos collbgues du CNET- La Turbie pour leur appui constant dans l'organisation de ces journdes. J. L. GUIRAUD CNET, PAB- Centre de La Turbie 1/1 ANN. TI~LI~COMMUN., 38, n ~ 3-4, 1983

Méthodes numériques et asymptotiques pour les grandes structures : applications aux antennes

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M G t h o d e s n u m G r i q u e s e t a s y m p t o t i q u e s

p o u r les g r a n d e s s t r u c t u r e s : a p p l i c a t i o n s a u x a n t e n n e s

Avant-propos

Les premibres journdes internationales de Nice sur les antennes se sont ddrouldes les 17 et 18 novembre 1982.

Ces journdes dtaient organisdes par le CNET/PAB, Centre de la Turbie et la SEE. (Socidt~ des dlectriciens, des dlectroniciens et des radiodlectriciens).

- - G r o u p e sud-est mdditerrande (sous-groupe de Nice), Prdsident : R. Mainguy (EDF).

- - S e c t i o n 25 (Ondes et signaux), Prdsident : F. Molinet (MOTHESIM).

- - Section 22 (Tdldcommunications, radiodiffusion, tdldvision, propagation), Prdsident : D. Lombard (CNET/PAB).

La prdsidence des sessions a dtd assurde par L. Boithias (CNET/PAB) et F. Molinet (MOTHESIM).

L'ensemble des communications a permis de donner une rue trbs complbte des diffdrentes mdthodes numdriques et asymptotiques disponibles actuellement pour l'dtude et la conception d'antennes de grandes structures.

La rdalisation des syst~mes rayonnants modernes, notamment pour les tdld- communications spatiales, ndcessite l'utilisation d'antennes possddant de bonnes qualitds pour le diagramme de rayonnement (grande directivitd, haute puretd de polari- sation). Pour concevoir et dtudier une antenne performante, l' approche la plus naturelle consis ted ddfinir un modble mathdmatique proche de la rdalitd, et, d rdsoudre le problbme aux limites associd, avec une grande rigueur.

Deux voies distinctes se sont ouvertes ?t la fin des anndes 60. Les mdthodes matricielles lides d la r~solution d'dquations intdgrales et les mdthodes asymptotiques d~veloppdes d partir des travaux de J. B. Keller sur la thdorie gdomdtrique de la diffrac- tion.

En gdndral ces mdthodes sont compldmentaires. Le nombre d'articles spdcialisds publids dans ces deux catdgories reste toujours trbs important. Aussi, le moment a paru favorable pour faire le point sur ces mdthodes numdriques et asymptotiques, de manibre d mettre en dvidence leurs domaines de validitd, et leurs qualiNs propres en vue d'applications aux antennes.

Les sujets des diff~rentes contributions vont du problbme fondamental des singu- laritds en ~lectromagndtisme d l'~tude du rayonnement d'antennes embarqudes pour tdldcommunications spatiales en passant par les problbmes de diffraction et la thdorie des rayons complexes. Les articles qui suivent permettront de mieux connaitre les mdthodes numdriques et asymptotiques utilisdes dans le domaine de l'dlectromagndtisme appliqud aux antennes.

Nous tenons d remercier les membres du bureau de la section de Nice de la SEE, et nos collbgues du CNET- La Turbie pour leur appui constant dans l'organisation de ces journdes.

J. L. G U I R A U D

CNET, PAB- Centre de La Turbie

1/1 ANN. TI~LI~COMMUN., 38, n ~ 3-4, 1983