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l’e ´tablissement permettra dans l’avenir d’effectuer des de ´mar- ches similaires a ` l’e ´chelle du po ˆle ou de l’e ´tablissement. doi: 10.1016/j.respe.2008.02.073 P5 Mise en œuvre de la facturation « au fil de l’eau » dans les e ´tablissements publics de sante ´ § Que pouvons-nous apprendre des cliniques ? D. Blanc a , F. Briand b a DIM, CHU de Reims, France b DIM, Clinique de l’Europe, Rouen, France Objectifs. – Les cliniques (e ´tablissements de sante ´ prive ´s, ex-OQN) sont passe ´es en T2A 100 % en 2005 et facturent au quotidien « au fil de l’eau » aux organismes d’assurance maladie. La facturation directe aux de ´biteurs est une e ´preuve a ` passer pour tous les e ´tablissements publics en 2009, qui impose une adaptation de leur syste `me d’information et de leurs organisations. Le CHU de Reims a souhaite ´ tirer profit de l’expe ´rience d’une clinique voisine pour anticiper cette re ´forme et adapter au mieux son syste `me d’information en cours de renouvellement (dossier patient, gestion administrative et facturation). Me ´thode. – Ce travail fait e ´tat de la description de ´taille ´e de la chaı ˆne de la facturation de la clinique et de celle du CHU. Il donne les similitudes et des divergences de facturation et d’organisation (leurs spe ´cificite ´s, leurs forces et leurs faiblesses), les ne ´cessaires e ´volutions a ` re ´aliser par le CHU, ainsi que l’apport de cette analyse pour la clinique. Il de ´crit les relations de la clinique avec les de ´biteurs, les difficulte ´s rencontre ´es lors des te ´le ´transmissions, les types de rejets de factures afin d’aider a ` une re ´solution anticipe ´e dans le public, avant 2009. Il propose un sche ´ma cible pour aider les e ´tablissements publics a ` re ´ussir la mise en œuvre de la re ´forme. Re ´sultats. L’e ´tude est en cours. Les re ´sultats sont pre ´sente ´s sur le poster. doi: 10.1016/j.respe.2008.02.074 P6 E ´ valuation de la qualification des lits requise dans le service de ne ´onatalogie du CHU de Reims a ` partir d’indicateurs de morbidite ´ ne ´onatale et d’activite ´ issus du PMSI B. Blocquaux a , P. Morville b , D. Blanc a a De ´partement d’information me ´dicale, CHU de Reims, France b Service de ne ´onatalogie, CHU de Reims, France Objectif. – L’ade ´quation des moyens humains et mate ´riels aux populations prises en charge est un enjeu permanent pour les acteurs de la sante ´. Aussi, la re ´vision des sche ´mas re ´gionaux d’organisation sanitaire a vocation a ` adapter dans le temps les structures aux e ´volutions des besoins sanitaires. Par ailleurs, la tarification a ` l’activite ´ diffe ´rencie les re ´mune ´rations des e ´tablissements selon le type d’autorisation des lits en ne ´onatalogie (re ´animation, soins intensifs, ne ´onatalogie). Dans ce contexte, le CHU de Reims a souhaite ´ re ´e ´valuer le besoin de lits de ne ´onatalogie par niveau et permettre ainsi une meilleure ade ´quation des autorisations et des financements a ` son activite ´. Me ´thode. – Afin de mesurer l’e ´cart entre les lits autorise ´s et les besoins, nous avons utilise ´ une me ´thode fonde ´e sur des donne ´es objectives de prise en charge pour les anne ´es 2005 et 2006. Les se ´jours ont e ´te ´ classe ´s dans chacun des trois niveaux de soins selon l’existence de certains actes ou diagnostics du PMSI, e ´tablis a ` dire d’expert. Re ´sultats. – Ces se ´jours ont donne ´ lieu a ` un nombre de journe ´es consomme ´es par niveau de soins, permettant le calcul du nombre de lits the ´oriques pour des taux d’occupation de 75 et 85 %. La comparaison avec les lits installe ´s re ´ve `le un sche ´ma- cible a ` lits constants pour un taux d’occupation a ` 85 % (+ 2 lits de re ´animation, + 4 lits de soins intensifs et À 6 lits de ne ´onatalogie) et une majoration de six lits du service avec un taux-cible d’occupation de 75 % (+ 6 lits de re ´animation, + 6 lits de soins intensifs et À 6 lits de ne ´onatalogie). Conclusion. Ces estimations corroborent le besoin ressenti des cliniciens et e ´tablissent la fourchette au sein de laquelle se re ´aliseront les ne ´gociations entre l’e ´tablissement et les tutelles. doi: 10.1016/j.respe.2008.02.075 P7 Alertes biologiques : le laboratoire au secours du PMSI E. Coatrieux, S. Daniel, M. Le Berre, J.L. Scheydeker, J.-M. Cauvin De ´partement d’information me ´dicale, CHU de Brest, France Objectif. – Toute information e ´lectronique recueillie au cours de l’hospitalisation peut participer a ` l’ame ´lioration du codage du se ´jour. Partant de cette hypothe `se, nous avons e ´value ´ l’inte ´re ˆt de mettre en place des alertes a ` partir des re ´sultats biologiques. Me ´thode. – Les alertes ont e ´te ´ de ´finies avec les me ´decins et pharmaciens des laboratoires d’he ´matologie, biochimie et microbiologie du CHU en se concentrant sur les complications ou morbidite ´s associe ´es. Si les re ´sultats biologiques de ´passaient un seuil pre ´de ´fini, l’alerte indiquait qu’une pathologie pouvait e ˆtre suspecte ´e. La lecture du dossier informatique permettait de confirmer ou d’infirmer cette hypothe `se. L’e ´valuation a porte ´ sur tous les se ´jours de plus d’une nuit du mois de janvier 2005, dans trois services de me ´decine interne. Pour chaque dossier teste ´, ont e ´te ´ ve ´rifie ´s la pertinence de l’alerte, son codage pre ´existant ou les conse ´quences du recodage sur le groupage et la valorisation du RSS. Les re ´sultats sont rapporte ´s a ` § Pre ´sentation originale d’une expe ´rience public–prive ´. Abstracts / Revue d’E ´ pide ´miologie et de Sante ´ Publique 56S (2008) S37–S54 S39

Mise en œuvre de la facturation « au fil de l’eau » dans les établissements publics de santé

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Abstracts / Revue d’Epidemiologie et de Sante Publique 56S (2008) S37–S54 S39

l’etablissement permettra dans l’avenir d’effectuer des demar-

ches similaires a l’echelle du pole ou de l’etablissement.

doi: 10.1016/j.respe.2008.02.073

P5

Mise en œuvre de la facturation « au fil de l’eau » dans les

etablissements publics de sante§

Que pouvons-nous apprendre des cliniques ?

D. Blanc a, F. Briand b

a DIM, CHU de Reims, Franceb DIM, Clinique de l’Europe, Rouen, France

Objectifs. – Les cliniques (etablissements de sante prives,

ex-OQN) sont passees en T2A 100 % en 2005 et facturent au

quotidien « au fil de l’eau » aux organismes d’assurance

maladie. La facturation directe aux debiteurs est une epreuve a

passer pour tous les etablissements publics en 2009, qui impose

une adaptation de leur systeme d’information et de leurs

organisations. Le CHU de Reims a souhaite tirer profit de

l’experience d’une clinique voisine pour anticiper cette reforme

et adapter au mieux son systeme d’information en cours de

renouvellement (dossier patient, gestion administrative et

facturation).

Methode. – Ce travail fait etat de la description detaillee de

la chaıne de la facturation de la clinique et de celle du CHU. Il

donne les similitudes et des divergences de facturation et

d’organisation (leurs specificites, leurs forces et leurs

faiblesses), les necessaires evolutions a realiser par le CHU,

ainsi que l’apport de cette analyse pour la clinique. Il decrit les

relations de la clinique avec les debiteurs, les difficultes

rencontrees lors des teletransmissions, les types de rejets de

factures afin d’aider a une resolution anticipee dans le public,

avant 2009. Il propose un schema cible pour aider les

etablissements publics a reussir la mise en œuvre de la reforme.

Resultats. – L’etude est en cours. Les resultats sont

presentes sur le poster.

doi: 10.1016/j.respe.2008.02.074

P6

Evaluation de la qualification des lits requise dans le

service de neonatalogie du CHU de Reims a partir

d’indicateurs de morbidite neonatale et d’activite issus

du PMSI

B. Blocquaux a, P. Morville b, D. Blanc a

a Departement d’information medicale, CHU de Reims, Franceb Service de neonatalogie, CHU de Reims, France

Objectif. – L’adequation des moyens humains et materiels

aux populations prises en charge est un enjeu permanent pour

les acteurs de la sante. Aussi, la revision des schemas regionaux

§ Presentation originale d’une experience public–prive.

d’organisation sanitaire a vocation a adapter dans le temps les

structures aux evolutions des besoins sanitaires. Par ailleurs, la

tarification a l’activite differencie les remunerations des

etablissements selon le type d’autorisation des lits en

neonatalogie (reanimation, soins intensifs, neonatalogie). Dans

ce contexte, le CHU de Reims a souhaite reevaluer le besoin de

lits de neonatalogie par niveau et permettre ainsi une meilleure

adequation des autorisations et des financements a son activite.

Methode. – Afin de mesurer l’ecart entre les lits autorises et

les besoins, nous avons utilise une methode fondee sur des

donnees objectives de prise en charge pour les annees 2005 et

2006. Les sejours ont ete classes dans chacun des trois niveaux

de soins selon l’existence de certains actes ou diagnostics du

PMSI, etablis a dire d’expert.

Resultats. – Ces sejours ont donne lieu a un nombre de

journees consommees par niveau de soins, permettant le calcul

du nombre de lits theoriques pour des taux d’occupation de 75

et 85 %.

La comparaison avec les lits installes revele un schema-

cible a lits constants pour un taux d’occupation a 85 %

(+ 2 lits de reanimation, + 4 lits de soins intensifs et � 6 lits

de neonatalogie) et une majoration de six lits du service

avec un taux-cible d’occupation de 75 % (+ 6 lits de

reanimation, + 6 lits de soins intensifs et � 6 lits de

neonatalogie).

Conclusion. – Ces estimations corroborent le besoin

ressenti des cliniciens et etablissent la fourchette au sein de

laquelle se realiseront les negociations entre l’etablissement et

les tutelles.

doi: 10.1016/j.respe.2008.02.075

P7

Alertes biologiques : le laboratoire au secours du PMSI

E. Coatrieux, S. Daniel, M. Le Berre, J.L. Scheydeker,

J.-M. Cauvin

Departement d’information medicale, CHU de Brest, France

Objectif. – Toute information electronique recueillie au

cours de l’hospitalisation peut participer a l’amelioration du

codage du sejour. Partant de cette hypothese, nous avons evalue

l’interet de mettre en place des alertes a partir des resultats

biologiques.

Methode. – Les alertes ont ete definies avec les medecins et

pharmaciens des laboratoires d’hematologie, biochimie et

microbiologie du CHU en se concentrant sur les complications

ou morbidites associees. Si les resultats biologiques depassaient

un seuil predefini, l’alerte indiquait qu’une pathologie pouvait

etre suspectee. La lecture du dossier informatique permettait de

confirmer ou d’infirmer cette hypothese. L’evaluation a porte

sur tous les sejours de plus d’une nuit du mois de janvier 2005,

dans trois services de medecine interne. Pour chaque dossier

teste, ont ete verifies la pertinence de l’alerte, son codage

preexistant ou les consequences du recodage sur le groupage et

la valorisation du RSS. Les resultats sont rapportes a