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Congrès SFNR 2014 13 Patients et méthodes.— Nous rapportons les observations de 4 patients âgés de 78 à 83 ans. Chez 2 patients avec une AAC classique connue, une IRM a été réa- lisée, respectivement pour hémianopsie latérale homonyme droite et déficit brachiofacial droit de survenue brutale. Chez 2 autres patients, les signes révélateurs étaient un syndrome confusionnel aigu et une hémianopsie latérale homonyme gauche. L’exploration IRM incluait les séquences suivantes : diffusion, SE T1, T2 FLAIR, T2 * , SWAN, angio-MR 3D TOF, SE T1et/ou 3D SPGR avec injection de gadolinium. Tous les patients ont été contrôlés entre 4 et 9 mois. Résultats.— Chez tous les patients, l’IRM retrouvait de vastes plages en hypersignal T2 de la substance blanche, asymétriques et confluentes, prédominant en sous-cortical, avec atteinte des fibres en U. Une atteinte corticale était parfois aussi observée, associée avec un effacement des sillons corticaux. Les lésions apparaissaient en discret hyposignal T1. Une prise de contraste leptoméningée en regard des hypersignaux T2 a été observée dans deux cas. Chez les 2 patients présentant une AAC connue, l’IRM retrouvait également un hématome intraparenchymateux au stade aigu, de petit volume, en périphérie des plages en hypersignal T2. Dans tous les cas, il existait des stigmates d’AAC classique (micro et macrobleeds, hémosidérose, hypersignaux T2 périventriculaires). Chez tous les patients, l’IRM à distance montrait une régression quasi-complète des plages en hypersignal T2 et une majoration du nombre de microhémorragies. Conclusion.— Les formes inflammatoires d’AAC ont des présen- tations cliniques hétérogènes et peu spécifiques et sont de diagnostic difficile. Elles peuvent compliquer une AAC classique ou révéler une AAC sous-jacente. Le suivi IRM démontrant leur régression spontanée est un élément essentiel pour confirmer le diagnostic. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.035 CO-24 Intérêt des séquences T2 écho de gradient dans le diagnostique des formes inflammatoires d’angiopathie amiloïde G. Deiana a,b,c,d , J. Champaignac a , M. Hermier a , G. Louis-Tisserand a , F. Ducray b , F. Chenevier c , Y. Berthezene a a Service de Neuroradiologie, Hôpital Neurologique P. Wertheimer, 59 Boulevard Pinel, 69500 Bron, France b Service de Neurooncologie, Hôpital Neurologique P. Wertheimer, 59 Boulevard Pinel, 69500 Bron, France c Service de Neurologie, Hôpital de Villefranche sur Saône, France d Centre de Neuroscience Cognitive, UMR 5229, 67 Boulevard Pinel, 69675 Bron cedex, France Objectifs.— Décrire l’intérêt pratique des séquences en pondération T2* dans le diagnostique d’une forme rare d’angiopathie amyloïde inflammatoire. Patients et méthodes.— Trois patients âgés de 80 et 83 ans pré- sentant un tableau de troubles cognitifs progressifs et un patient de 65 ans affecté de troubles de la marche de nature ataxique furent adressés dans notre service pour un bilan d’imagerie complé- mentaire. Trois patients venaient avec une suspicion radiologique initiale de gliome de bas grade sur une IRM cérébrale convention- nelle (séquences T1, FLAIR, T2 et T1 injectées), et le troisième avec une suspicion de léucopathie de nature indéterminée sur un scanner cérébral sans et avec injection de contraste. Le bilan complémentaire réalisé dans notre service consistait notamment en des séquences de diffusion, T2 * , une étude de la perfu- sion cérébrale et une spectroscopie monovoxel avec TE 35 et 144 ms. Résultats.—Le bilan complémentaire objectivait des plages d’œdème vasogénique en hypersignal FLAIR sans restriction de l’ADC en situation sous corticale et profonde. La topographie était variable, bilatérale ou unilatérale chez un patient. Ces plages étaient accompagnées de multiples microsaignements uniquement visibles en pondération T2*, parfois associées à une sidérose mar- ginée sans hématome lobaire. Il n’y avait pas de rehaussement anormal ni d’argument radiologique pour un PRES ou pour une lésion tumorale en spectroscopie et en perfusion. Un diagnostic d’angiopathie amyloïde inflammatoire fut posé sur la base de l’aspect des lésions en T2 * , le diagnostic fut confirmé par biopsie cérébrale chez un patient. Un traitement par corticoïdes justifié par le diagnostic radiologique fut efficace avec disparition des plages d’œdème et amélioration clinique en quelques semaines. Conclusion.—Cette courte série démontre l’intérêt des séquences T2 * pour le dépistage des formes inflammatoires d’angiopathie amy- loïde dans les cas de lésions de la substance blanche de nature indéterminé. http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.036 CO-25 Intérêt de la séquence 3D ASL dans le diagnostic différentiel d’un déficit neurologique aigu A. Azizi , C. Billon-Grand , E. Pomero , M. Giroud , F. Cattin, A. Biondi Service de Neuroradiologie et Thérapie Endovasculaire, CHRU Besanc ¸on, Besanc ¸on, France Objectifs.— Un déficit neurologique aigu requiert une imagerie en urgence pour éliminer un accident vasculaire cérébral (AVC). Notre objectif était d’utiliser la séquence 3D Arterial Spin Labeling (ASL) pour évaluer la perfusion cérébrale chez les patients présentant un déficit neurologique aigu. Patients et méthode.— Sur une période de 8 mois, 3 adultes migrai- neux connus et 6 enfants âgés de 2 à 13 ans admis pour suspicion d’AVC, ont bénéficié d’une IRM 3 Tesla entre 3 et 12 heures du début du déficit, avec une séquence 3D ASL ajoutée à notre protocole IRM. Trois enfants et tous les adultes présentaient également des cépha- lées. Une IRM de contrôle a été réalisée à 24 heures et 10 jours chez 5 enfants et un adulte. Résultats.— En phase aiguë, la diffusion était normale chez 5 enfants et tous les adultes. Un enfant présentait quelques hyper- signaux ponctiformes dans le territoire sylvien. Sur la séquence 3D ASL, une hypoperfusion du côté controlatéral au déficit a été observée chez tous les patients associée à des images de stagnation veineuse en T2 * et à une mauvaise visualisation des branches sylviennes distales sur l’angio-RM. Chez 5 enfants et 3 adultes, la symptomatologie clinique avait complètement régressée à 24 heures. Sur l’IRM, les séquences angio-IRM et T2 * ne révélait plus aucune anomalie et le 3D ASL montrait une hyperperfusion à la place de l’ hypoperfusion observée initialement. Aucune anomalie n’a été observée sur la séquence 3D ASL à 10 jours. Conclusion.— La séquence 3D-ASL permet d’orienter le diagnostic différentiel chez les patients avec un déficit neurologique aigu en particulier dans les cas d’une crise migraineuse avec aura. Les varia- tions du débit sanguin cérébral retrouvées en ASL peuvent être corrélées à une des théories de la migraine (phénomènes de vaso- constriction et vasodilatation). http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.037 CO-26 Mise en place d’une plateforme de recherche dans un service hospitalier d’imagerie

Mise en place d’une plateforme de recherche dans un service hospitalier d’imagerie

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Page 1: Mise en place d’une plateforme de recherche dans un service hospitalier d’imagerie

Congrès SFNR 2014 13

Patients et méthodes.— Nous rapportons les observations de4 patients âgés de 78 à 83 ans.Chez 2 patients avec une AAC classique connue, une IRM a été réa-lisée, respectivement pour hémianopsie latérale homonyme droiteet déficit brachiofacial droit de survenue brutale.Chez 2 autres patients, les signes révélateurs étaient un syndromeconfusionnel aigu et une hémianopsie latérale homonyme gauche.L’exploration IRM incluait les séquences suivantes : diffusion, SE T1,T2 FLAIR, T2*, SWAN, angio-MR 3D TOF, SE T1 et/ou 3D SPGR avecinjection de gadolinium. Tous les patients ont été contrôlés entre4 et 9 mois.Résultats.— Chez tous les patients, l’IRM retrouvait de vastesplages en hypersignal T2 de la substance blanche, asymétriques etconfluentes, prédominant en sous-cortical, avec atteinte des fibresen U. Une atteinte corticale était parfois aussi observée, associéeavec un effacement des sillons corticaux. Les lésions apparaissaienten discret hyposignal T1. Une prise de contraste leptoméningée enregard des hypersignaux T2 a été observée dans deux cas. Chez les2 patients présentant une AAC connue, l’IRM retrouvait égalementun hématome intraparenchymateux au stade aigu, de petit volume,en périphérie des plages en hypersignal T2.Dans tous les cas, il existait des stigmates d’AAC classique (micro etmacrobleeds, hémosidérose, hypersignaux T2 périventriculaires).Chez tous les patients, l’IRM à distance montrait une régressionquasi-complète des plages en hypersignal T2 et une majoration dunombre de microhémorragies.Conclusion.— Les formes inflammatoires d’AAC ont des présen-tations cliniques hétérogènes et peu spécifiques et sont dediagnostic difficile. Elles peuvent compliquer une AAC classiqueou révéler une AAC sous-jacente. Le suivi IRM démontrant leurrégression spontanée est un élément essentiel pour confirmer lediagnostic.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.035

CO-24Intérêt des séquences T2 écho degradient dans le diagnostique desformes inflammatoires d’angiopathieamiloïdeG. Deiana a,b,c,d, J. Champaignac a, M. Hermier a,G. Louis-Tisserand a, F. Ducray b, F. Chenevier c,Y. Berthezene a

a Service de Neuroradiologie, Hôpital Neurologique P. Wertheimer,59 Boulevard Pinel, 69500 Bron, Franceb Service de Neurooncologie, Hôpital Neurologique P. Wertheimer,59 Boulevard Pinel, 69500 Bron, Francec Service de Neurologie, Hôpital de Villefranche sur Saône, Franced Centre de Neuroscience Cognitive, UMR 5229, 67 BoulevardPinel, 69675 Bron cedex, France

Objectifs.— Décrire l’intérêt pratique des séquences en pondérationT2* dans le diagnostique d’une forme rare d’angiopathie amyloïdeinflammatoire.Patients et méthodes.— Trois patients âgés de 80 et 83 ans pré-sentant un tableau de troubles cognitifs progressifs et un patientde 65 ans affecté de troubles de la marche de nature ataxiquefurent adressés dans notre service pour un bilan d’imagerie complé-mentaire. Trois patients venaient avec une suspicion radiologiqueinitiale de gliome de bas grade sur une IRM cérébrale convention-nelle (séquences T1, FLAIR, T2 et T1 injectées), et le troisièmeavec une suspicion de léucopathie de nature indéterminée sur unscanner cérébral sans et avec injection de contraste. Le bilancomplémentaire réalisé dans notre service consistait notammenten des séquences de diffusion, T2*, une étude de la perfu-sion cérébrale et une spectroscopie monovoxel avec TE 35 et144 ms.

Résultats.—Le bilan complémentaire objectivait des plagesd’œdème vasogénique en hypersignal FLAIR sans restriction del’ADC en situation sous corticale et profonde. La topographie étaitvariable, bilatérale ou unilatérale chez un patient. Ces plagesétaient accompagnées de multiples microsaignements uniquementvisibles en pondération T2*, parfois associées à une sidérose mar-ginée sans hématome lobaire. Il n’y avait pas de rehaussementanormal ni d’argument radiologique pour un PRES ou pour unelésion tumorale en spectroscopie et en perfusion. Un diagnosticd’angiopathie amyloïde inflammatoire fut posé sur la base del’aspect des lésions en T2*, le diagnostic fut confirmé par biopsiecérébrale chez un patient. Un traitement par corticoïdes justifié parle diagnostic radiologique fut efficace avec disparition des plagesd’œdème et amélioration clinique en quelques semaines.Conclusion.—Cette courte série démontre l’intérêt des séquencesT2* pour le dépistage des formes inflammatoires d’angiopathie amy-loïde dans les cas de lésions de la substance blanche de natureindéterminé.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.036

CO-25Intérêt de la séquence 3D ASL dans lediagnostic différentiel d’un déficitneurologique aiguA. Azizi , C. Billon-Grand , E. Pomero , M. Giroud ,F. Cattin , A. BiondiService de Neuroradiologie et Thérapie Endovasculaire, CHRUBesancon, Besancon, France

Objectifs.— Un déficit neurologique aigu requiert une imagerie enurgence pour éliminer un accident vasculaire cérébral (AVC). Notreobjectif était d’utiliser la séquence 3D Arterial Spin Labeling (ASL)pour évaluer la perfusion cérébrale chez les patients présentant undéficit neurologique aigu.Patients et méthode.— Sur une période de 8 mois, 3 adultes migrai-neux connus et 6 enfants âgés de 2 à 13 ans admis pour suspiciond’AVC, ont bénéficié d’une IRM 3 Tesla entre 3 et 12 heures du débutdu déficit, avec une séquence 3D ASL ajoutée à notre protocole IRM.Trois enfants et tous les adultes présentaient également des cépha-lées. Une IRM de contrôle a été réalisée à 24 heures et 10 jours chez5 enfants et un adulte.Résultats.— En phase aiguë, la diffusion était normale chez5 enfants et tous les adultes. Un enfant présentait quelques hyper-signaux ponctiformes dans le territoire sylvien. Sur la séquence3D ASL, une hypoperfusion du côté controlatéral au déficit a étéobservée chez tous les patients associée à des images de stagnationveineuse en T2* et à une mauvaise visualisation des branchessylviennes distales sur l’angio-RM. Chez 5 enfants et 3 adultes,la symptomatologie clinique avait complètement régressée à24 heures. Sur l’IRM, les séquences angio-IRM et T2* ne révélaitplus aucune anomalie et le 3D ASL montrait une hyperperfusion à laplace de l’ hypoperfusion observée initialement. Aucune anomalien’a été observée sur la séquence 3D ASL à 10 jours.Conclusion.— La séquence 3D-ASL permet d’orienter le diagnosticdifférentiel chez les patients avec un déficit neurologique aigu enparticulier dans les cas d’une crise migraineuse avec aura. Les varia-tions du débit sanguin cérébral retrouvées en ASL peuvent êtrecorrélées à une des théories de la migraine (phénomènes de vaso-constriction et vasodilatation).

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.037

CO-26Mise en place d’une plateforme derecherche dans un service hospitalierd’imagerie

Page 2: Mise en place d’une plateforme de recherche dans un service hospitalier d’imagerie

14 Congrès SFNR 2014

E. Le Bars a,∗, T. Chaptal a,∗, O. Martin a,V. Miravete a, Y. El Kaim b, A. Bonafé a,N. Menjot de Champfleur a

a Plateforme I2FH, service de neuroradiologie, Hôpital Gui deChauliac, Franceb Direction de la recherche, CHU Montpellier, France∗Auteurs correspondant.

Introduction.— Parce qu’il peut mobiliser ses patients, ses investi-gateurs chevronnés et ses structures dédiées l’hôpital est l’un desprincipaux opérateurs de la recherche biomédicale.L’acquisition d’une IRM 3 Tesla sur le site de l’Hôpital Gui de Chau-liac, au sein du département d’imagerie, dédiée pour moitié àune activité de recherche constitue le socle de la plateforme derecherche.Cet Institut d’Imagerie Fonctionnelle Humaine (I2FH), offre unecombinaison d’outils, de techniques, de matériels et d’expertisesscientifiques nécessaires pour réaliser des études cliniques et pré-cliniques chez l’homme.Matériel et méthodes— La structuration administrative, organisationnelle et réglemen-taire de cette plateforme nécessite :

— le regroupement d’un ensemble de compétences sur site : ges-tionnaire, coordinateur entre les acteurs internes et externes,manipulateurs formés à la recherche, présence de scientifique etingénieur physicien,

— une interaction forte avec la direction de la recherche cliniquevis à vis des projets de recherche et des tarifs pour l’autonomisationfinancière de la structure,

— la demande d’une autorisation de lieu de recherche dans lecadre de la réalisation d’acte d’imagerie sur volontaires sains ;— Cette activité impose aux manipulateurs l’acquisition de nou-velles compétences :

— mettre en place des protocoles d’imagerie de recherche eninteraction avec les partenaires institutionnels et industriels

— élaborer et réaliser un contrôle qualité en interaction avecl’ingénieur physicien et le partenaire industriel.

— recueil de données, suivi et tracabilité des examens réalisés.Résultats et conclusion.— Le recul sur deux années d’activitésrévèle l’intérêt que peut apporter ce type de structure au seinde l’activité hospitalière. Elle nécessite un fort investissementpour son institutionnalisation et doit être capable de former à unedémarche de recherche l’ensemble des acteurs, principalement lesmanipulateurs en radiologie, les radiologues et les cliniciens.Elle doit investir dans sa démarche qualité, dans la formation desdifférents acteurs afin d’accroître ses compétences et son niveaud’offre.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.038

CO-27Mort encéphalique : vers de nouveauxcritères de confirmationangioscannographique ?A. Marchand a, H. Raoult a, P. Seguin b,Y. Malledant b, J.C. Ferré a, J.Y. Gauvrit a

a Département de radiologie, CHU Rennes, Franceb Service de réanimation chirurgicale, CHU Rennes, France

Objectifs.— Étudier l’opacification en angioscanner de l’artère basi-laire et des veines de fosse postérieure en situation de mortencéphalique clinique afin d’identifier de nouveaux critères scan-nographiques mieux corrélés avec les critères cliniques.Patients et méthodes.— Trente-trois patients consécutifs explorésen angioscanner pour confirmer le diagnostic clinique de mortencéphalique ont été rétrospectivement inclus de juillet 2011 àjuillet 2012. L’analyse des images relevait.—l’opacification desartères cérébrales moyennes en M4 et des veines cérébrales internes

(critères de référence pour le diagnostic d’arrêt circulatoire) ainsique de l’artère basilaire et des veines de fosse postérieure (réseaupétreux et vermien).Résultats.— Trente-six angioscanners ont été réalisés : pour3 patients, deux angioscanners successifs ont été effectués en rai-son de la négativité du premier. Les 4 critères de référence étaientremplis sur 32 angioscanners (89 %) : les artères M4 restaient opaci-fiés sur 4 scanners dont 1 pour lequel les veines cérébrales internes,les veines pétreuses et les veines vermiennes étaient aussi opaci-fiées. Ce dernier scanner était le seul examen parmi les 36 réaliséspour lequel les veines pétreuses et des veines cérébrales internesétaient opacifiées. Les veines vermiennes restaient opacifiées sur2 scanners (avec artères M4 toujours opacifiées) et l’artère basilairesur 7 scanners (dont 6 avec critères de référence remplis).Parmi 5 scanners réalisés chez des patients avec craniectomie, lesartères M4 restaient opacifiées sur 1 examen alors que les veinespétreuses et les veines cérébrales internes n’étaient jamais opaci-fiées.La non opacification conjointe des veines cérébrales internes etdes veines pétreuses obtenait une sensibilité de 97 % pour lediagnostic angioscannographique d’arrêt circulatoire encéphalique(versus 89 % pour les critères de référence).Conclusion.— La non opacification conjointe des veines pétreuses etdes veines cérébrales internes permet d’augmenter la sensibilité dudiagnostic angioscannographique d’arrêt circulatoire encéphalique,y compris chez les patients avec craniectomie.

http://dx.doi.org/10.1016/j.neurad.2014.01.039

CO-28Modifications post-mortem desstructures cérébrales en imageriemédicaleG. Etievent , C. Boutet , S. Duband , F.G. BarralCHU de Saint-Etienne, Saint-Etienne, France

Objectifs.— Décrire les modifications post-mortem morphologiqueset de signal des structures cérébrales en imagerie en coupe.Patients et méthodes.—Sur une série rétrospective de 13 examens(7 nourrissons [4 garcons, 3 filles, âgés de 1 à 6 mois], 6 adulteset enfants de plus de 1 an [3 hommes, 3 femmes, âgés de 13 à61 ans]) TDM et IRM post-mortem réalisés sur réquisition judiciaireavant autopsie, nous détaillerons les modifications des structurescérébrales en fonction du délai entre le décès et l’examen. Lesparticularités pédiatriques seront précisées.Cette revue iconographique sera confrontée aux résultats desautopsies.Résultats.— Les modifications cérébrales post-mortem apparaissentdans un délai variable après le décès, fonction notamment desconditions atmosphériques, de la position du corps et des circons-tances du décès.À moins de 24 h, on visualise uniquement une stase vasculaire ausein des sinus veineux et des artères intracrâniennes (« hypostase »).Après 24—48 h, les phénomènes de putréfaction commencent, avecapparition d’une augmentation du volume cérébral responsabled’une dédifférenciation substance blanche—substance grise et d’uneffacement des sillons et des ventricules. À un stade plus avancé (2 à3 jours), il apparaît du gaz dans les structures vasculaires, ventricu-laires, et les espaces péri-cérébraux, ainsi qu’une dédifférenciationcomplète du parenchyme cérébral. A un stade encore plus tardif,environ 10 jours, les différentes structures cérébrales deviennentindifférenciables, conséquence de la liquéfaction du parenchyme.La boite crânienne ne contient plus alors qu’un liquide de putréfac-tion avec niveau aéro-hydrique.Conclusion.— De l’hypostase à la liquéfaction, les modificationspost-mortem des structures cérébrales sont visibles en ima-gerie en coupe. L’analyse de ces modifications permet unemeilleure compréhension des phénomènes cadavériques. Avec le