13
Fédération des Associations de Parents de l’Enseignement Officiel Motivation et confiance en soi : les clés de la réussite ? Avec la participation de : Julie Martina Équipe de rédaction : Christophe Desagher et Johanna de Villers Coordination : Hira Laci Fédération des Associations de Parents de l’Enseignement Officiel Avenue du Onze novembre, 571040 Bruxelles 02/527.25.75 02/525.25.70 www.fapeo.be [email protected] Avec le soutien de la Communauté française de Belgique

Motivation et confiance en soi : les clés de la réussite · de la motivation permettant d’illustrer et de comprendre quelles en sont les « sources » mais également les « conséquences

Embed Size (px)

Citation preview

Fédération des Associations de Parents

de l’Enseignement Officiel

Motivation et confiance en soi :

les clés de la réussite ?

Avec la participation de : Julie Martina

Équipe de rédaction : Christophe Desagher et Johanna de Villers

Coordination : Hira Laci Fédération des Associations de Parents de l’Enseignement Officiel

Avenue du Onze novembre, 571040 Bruxelles 02/527.25.75 – 02/525.25.70

www.fapeo.be – [email protected] Avec le soutien de la Communauté française de Belgique

2

Sommaire

Introduction .............................................................................................................................. 4

La motivation : tentative de définition ................................................................................. 4

La dynamique motivationnelle ............................................................................................ 5

Les déterminants de la motivation ............................................................................... 6

Les indicateurs de la motivation ................................................................................... 7

Face à l’échec, comment garder le cap? ................................................................................ 7

La notion d’estime de soi ............................................................................................... 7

Attitudes protectrices ...................................................................................................... 8

Attention au décrochage scolaire .................................................................................. 8

Apprendre à mieux gérer les échecs ............................................................................. 9

Stratégies d’intervention sur la motivation ....................................................................... 10

Au niveau de l’école ...................................................................................................... 10

Au niveau familial ......................................................................................................... 11

Conclusion .............................................................................................................................. 12

Bibliographie .......................................................................................................................... 13

3

Résumé

La motivation est un processus complexe. Différentes variables vont venir l’influencer et le fait d’être ou non motivé aura un impact considérable sur les capacités d’apprentissage de l’enfant. L’estime de soi sera une de ses variables. En cas d’échec, celle-ci pourrait être touchée. Pour se protéger, différentes attitudes protectrices peuvent parfois être utilisées par le jeune. Toutefois, attention à ce que ces stratégies ne se généralisent pas, auquel cas, il risquerait de se mettre en retrait par rapport à l’école. Il faut donc apprendre à l’enfant ou l’adolescent à mieux gérer ses éventuelles difficultés ou échecs. Des stratégies d’action peuvent également être utilisées par les différents acteurs afin de rendre confiance et motivation.

Mots-clefs

Motivation, estime de soi, engagement, persévérance, confiance, protection, apprentissage, difficulté, échec, gestion, pistes d’action.

4

Introduction La motivation joue un rôle très important dans l’apprentissage. On peut en effet penser que des élèves motivés, portant un réel intérêt pour la matière vue au cours, s’engageront davantage dans l’apprentissage. Encore faut-il être suffisamment confiant en ses capacités. Selon les recherches menées, l’image que l’on a de soi influencerait les objectifs que l’on se fixe, les stratégies utilisées pour l’apprentissage, et aurait dès lors un impact sur les performances. Une bonne estime de soi ne pourra qu’améliorer la motivation de l’enfant1.

Dès lors, si l’on souhaite aider le jeune à apprendre, il est important de comprendre ce qui se trouve réellement sous le terme de « motivation ». Pour ce faire, nous allons tenter de définir cette attitude et ses différentes composantes. Cependant, si la confiance en soi peut influencer la motivation d’une personne, qu’en reste-t-il face à l’échec ? Nous ferons également le point à ce sujet. Enfin, nous présenterons quelques unes des différentes actions qui peuvent être entreprises (ou pas) afin d’intervenir efficacement auprès du jeune et lui donner ou renforcer le goût d’apprendre.

La motivation : tentative de définition

La motivation est une caractéristique individuelle et constitue l’une des variables pédagogiques impliquée dans l’apprentissage scolaire. Néanmoins soyons clairs, si la motivation est nécessaire à l’apprentissage, elle ne sera pas suffisante à elle seule. Les enseignants disent généralement que la motivation est « ce qui fait que leurs élèves écoutent attentivement et travaillent fort »2. Cette définition ne suffit évidemment pas à tout comprendre. Dans l’approche sociocognitive3 : « La motivation en contexte scolaire est un état dynamique qui a ses origines dans les perceptions qu’un élève a de lui-même et de son environnement et qui l’incite à choisir une activité, à s’y engager et à persévérer dans son accomplissement afin d’atteindre un but »4.

La motivation représente un phénomène complexe. Nous allons donc tenter de « décortiquer » cette définition. Pour ce faire, nous allons présenter un des modèles de la motivation permettant d’illustrer et de comprendre quelles en sont les « sources » mais également les « conséquences » de la motivation. En effet, être conscient des éléments influençant (et étant influencés par) la motivation devrait permettre d’intervenir efficacement auprès des jeunes.

1 OCDE (2003). Apprendre aujourd’hui, réussir demain. Premiers résultats PISA 2003. Paris : Les publications de l’OCDE. 2 Viau, R. (2004). La motivation en contexte scolaire. Bruxelles : De Boeck., op. cit., p.6 3 L’approche sociocognitive met l’accent sur les interactions entre l’individu et son milieu. Cette approche permet de se rendre compte de la manière dont se manifeste, change et s’inscrit la motivation dans le processus d’apprentissage. 4 Viau, R. (2004). La motivation en contexte scolaire., op. cit., p. 7.

5

La dynamique motivationnelle 5

Source : Le modèle motivationnel. Viau, R. (2004). p.73

Le terme « dynamique » vient suggérer qu’il ne s’agit pas d’un phénomène stable dans le temps mais d’un phénomène évolutif. Il est déterminé par la perception que l’élève a de la tâche mais aussi du contexte dans lequel l’activité est réalisée. La motivation naitra de cette interaction entre les perceptions et le contexte.

Les déterminants vont représenter les perceptions de l’élève : il s’agit de la manière dont il va percevoir les activités d’enseignement et d’apprentissage qu’il doit accomplir.

Les indicateurs vont quant à eux permettre de mesurer le degré de motivation de l’élève.

Plusieurs relations se font ainsi au sein de la dynamique motivationnelle : entre les déterminants et les indicateurs, entre les trois types de perceptions, entre les indicateurs.

5 Viau, R. (2004). La motivation en contexte scolaire. Bruxelles : De Boeck

6

Les déterminants de la motivation

La motivation est influencée par les perceptions de l’élève et notamment par celles qu’il a de lui-même (dont la perception de compétence et de contrôlabilité font parties). Il s’agit des connaissances que la personne possède sur elle et qu’elle utilise lorsqu’elle vit des évènements.

Il y a les perceptions générales de soi c’est-à-dire le portrait général que la personne se fait d’elle-même et qui permettra de contrôler ses actions. Ces perceptions évoluent sans cesse mais changent plus rarement en profondeur. Notons que dès l’âge d’un an et demi, l’enfant commence à avoir des perceptions de lui-même. Dès lors, les premières années de scolarité jouent un rôle important car pour la première fois de sa vie, il devra effectuer des tâches et être évalué par d’autres personnes que ses parents. Toutes ces sources d’informations vont intervenir dans la perception qu’il aura de lui.

Au fur et à mesure qu’il avance dans sa scolarité, l’élève acquiert également des perceptions spécifiques sur lui. Elles se rapportent aux matières étudiées, aux activités d’enseignement et d’apprentissage qui s’y rattachent. Ainsi, la perception que l’étudiant a de sa compétence à accomplir une activité ainsi que sa perception de contrôlabilité sur cette activité vont jouer un rôle important pour la motivation qu’il aura à apprendre à l’école. Pour s’engager dans une tâche, il faut qu’il estime ses compétences suffisantes pour y arriver. Il faut également qu’il ait l’impression d’avoir un contrôle sur cette activité.

Afin d’atteindre les buts qu’il poursuit, l’élève portera également un jugement sur l’utilité de l’activité. Il s’agit ici de la perception de la valeur de l’activité. Ainsi, des études ont montré que se percevoir comme un bon élève et se projeter dans l’avenir6 est susceptible d’influencer la réussite scolaire en agissant sur son engagement dans la tâche et sa persévérance7. Engagement et persévérance constituent des indicateurs au sein de notre modèle motivationnel.

6 En pensant réussir. 7 Martinot, D. (2006). « Connaissance de soi, estime de soi et motivation scolaire » dans Galand, B. & Bourgeois, E. Se motiver à apprendre. Paris : Presse Universitaire de France.

7

Les indicateurs de la motivation

Notons d’emblée que les indicateurs ne sont pas uniquement des conséquences de la motivation mais dépendent également de facteurs cognitifs tels que la capacité d’analyse de l’élève, ses connaissances antérieures, etc.

Le choix va être le premier indicateur. L’élève motivé choisit d’entreprendre une activité d’apprentissage alors que l’élève démotivé tentera de l’éviter. Notons qu’un étudiant passionné par une matière pourrait choisir de ne pas s’engager dans des activités autres que celles qui le passionnent. Il ne s’agirait alors pas là d’un problème de motivation.

Le second indicateur est la persévérance. Elle représente la ténacité de l’élève. La persévérance peut être mesurée en calculant le temps que l’étudiant consacre à faire des exercices, à la prise de note, à la compréhension de ses erreurs, etc. Néanmoins, passer des heures à travailler ne suffit pas pour s’assurer de la qualité d’un travail.

Pour cette raison, vient s’ajouter à cela un troisième indicateur, l’engagement cognitif. Cet engagement se définit par l’utilisation faite par l’élève de stratégies d’apprentissage8 et d’autorégulation9 lorsqu’il accomplit une activité.

Le résultat final sera la performance effectuée. Ainsi, l’élève qui réussit le problème de math à l’examen montre qu’il a bien appris. La performance est bien une conséquence de la motivation car un jeune motivé, persévérera plus, utilisera davantage de stratégies.

Face à l’échec, comment garder le cap?

La notion d’estime de soi

Avoir confiance en ses compétences et se sentir efficace aura un rôle clé dans l’engagement et les performances. Néanmoins, cette confiance est variable. Quelqu’un peut se sentir compétent en langues mais être un peu moins confiant pour ce qui s’agit des mathématiques. Cette différence ne sera pas sans conséquence. Comme nous l’avons observé dans le modèle ci-dessus, les perceptions de compétence qu’à l’élève de lui-même influenceront les choix qu’il fera. Son degré de confiance influencera alors son engagement ainsi que sa persévérance dans la tâche

8 Moyens utilisés par la personne pour acquérir, intégrer et se rappeler des connaissances qu’on lui a enseignées. 9 Stratégies utilisées consciemment, systématiquement et constamment pour apprendre. Ex : planifier son travail, gérer le temps de travail, choisir le lieu de travail propice, etc.

8

pour enfin influencer ses performances. Si l’on suit cette logique, des élèves ayant de faibles acquis de départ mais ayant confiance en leurs capacités à les utiliser efficacement pourront quand même largement développer leurs compétences.10

Attitudes protectrices

Que se passe-t-il en cas d’échec ? Tout va dépendre de l’interprétation que la personne en fait. Différentes attitudes sont parfois prises par l’élève afin de se protéger. Attitudes qui risquent, si elles sont trop fréquemment utilisées, d’être néfastes à sa motivation et de l’éloigner de l’école.

Ainsi, face à l’échec, l’enfant pourrait avoir tendance à se comparer avec des personnes qui lui ressemblent. A choisir, il préférera se comparer à quelqu’un qui réussira moins bien que lui. Rejeter la faute de son échec sur l’extérieur pourra également être une tactique de protection de son estime de lui. Cependant, s’attribuer seulement les réussites ne permet pas de tirer profit de ses erreurs. Il faut être conscient de ses failles pour progresser.

Rejeter la faute risque d’avoir également pour conséquence de lui procurer un sentiment de perte de contrôle sur ses résultats, ce qui est délétère pour sa motivation. Une autre attitude de sa part pourrait être d’anticiper l’échec. Par exemple, un élève peut prétendre ne pas avoir eu l’occasion d’étudier avant d’entamer une interrogation. En cas d’échec, être considéré comme quelqu’un de paresseux est en effet plus acceptable pour son estime personnelle qu’être vu comme quelqu’un qui n’est pas intelligent.11

Attention au décrochage scolaire

Si les difficultés scolaires deviennent généralisées, l’enfant peut en venir à se désidentifier de l’école. Les domaines menaçant son estime personnelle ne seraient plus jugés comme pertinents pour lui. Il proclamera alors que l’école n’a pas d’importance pour lui, que faire des études ne l’a jamais intéressé. Mais il s’agit là d’un cercle vicieux. Un élève qui se désidentifie de l’école est de moins en moins motivé et ses résultats se dégradent alors de plus en plus. Ces échecs l’amènent à se distancer encore un peu plus pour protéger son estime de soi.12 Ces processus de

10 Galand, B. (2006). « Réussite scolaire et estime de soi. L’école en question. », Revue sciences humaines, Hors-série spécial n°5. 11 Martinot, D. (2006). « Connaissance de soi, estime de soi et motivation scolaire » dans Galand, B. & Bourgeois, E. Se motiver à apprendre. Paris : Presse Universitaire de France. 12 Ibid.

9

démotivation, de désidentification envers l’école risquent d’entrainer finalement des conduites de retrait se manifestant parfois par l’absentéisme.13

Apprendre à mieux gérer les échecs

Même si la grande majorité des élèves n’en arrive pas à cette situation extrême, certains se retrouveront en difficulté. Afin de prévenir les conséquences négatives des échecs, il faut leur apprendre à ne pas forcément associer performance scolaire et estime de soi.

L’école est en effet un lieu d’apprentissage et l’échec est source d’informations afin de progresser. L’élève qui craindra moins l’échec aura moins tendance à avoir recours à des stratégies de protection de son estime de soi.14 Au lieu de se comparer par rapport aux autres, il devrait comparer ses propres performances dans le temps, ce qui peut être source de motivation car il aura la possibilité de voir l’évolution de ses progrès.

13 Galand, B. (2004). « Le rôle du contexte scolaire et de la démotivation dans l’absentéisme des élèves. » Revue des Sciences de l’éducation, vol. 30, 1, p. 125-142. 14 Martinot, D. (2006). Connaissance de soi, estime de soi et motivation scolaire dans Galand, B. & Bourgeois, E. Se motiver à apprendre. Paris : Presse Universitaire de France.

10

Stratégies d’intervention sur la motivation

Des pistes d’action peuvent être mises en œuvre à différents niveaux afin d’améliorer la motivation et donner confiance au jeune en ses capacités. Nous allons en examiner quelques unes et voir si celles-ci peuvent s’avérer efficaces.

Au niveau de l’école

Attitude enseignante

L’enseignant aide les enfants à prendre confiance en eux. Il y arrive notamment en incitant ceux-ci à analyser de manière spécifique chacun des aspects de la situation scolaire susceptibles de les mettre en difficulté.15

Par ailleurs, il semble primordial que l’enseignant montre lui-même de la compétence et de la motivation s’il souhaite être source d’inspiration et de motivation. Bien que les enseignants y soient vigilants, ils ne sont pas à l’abri d’avoir, même de manière inconsciente, un comportement discriminatoire envers les élèves les plus faibles. 16 Ils pourraient par exemple avoir tendance à s’occuper davantage de ceux qu’ils estiment intelligents et motivés. Pourtant, à l’inverse, certains chercheurs estiment que féliciter les enfants lors de la réussite risque de créer une dépendance croissante vis-à-vis de l’approbation d’autrui. D’autres chercheurs pensent que les extravertis seraient davantage motivés par le blâme alors que les introvertis réagiraient mieux aux éloges. 17 Peut-être vaut-il mieux tout simplement adapter sa manière de faire selon la situation et l’enfant que l’on a en face de soi tout en ayant en tête l’apprentissage de tous…

Le système de récompenses

Les récompenses auraient un impact négatif sur la motivation mais faut-il pour autant les supprimer ? De nombreuses études soutiennent que les individus qui s’attendent à être récompensés pour avoir réussi une tâche demandée n’obtiennent pas d’aussi bons résultats que ceux qui ne s’attendent à rien.

En réalité, les récompenses n’auraient un impact négatif que lorsque celles-ci sont annoncées par l’enseignant et qu’elles sont utilisées pour contrôler et « acheter » la

15 Vanlede, M., Philippot, P. & Galand, B. (2006). Croire en soi : le rôle de la mémoire autobiographique dans la construction du sentiment d’efficacité dans Galand, B. & Bourgeois, E. Se motiver à apprendre. Op.cit. 16 Viau, R. (2004). La motivation en contexte scolaire. Bruxelles : De Boeck 17 OCDE (2000). Motiver les élèves : l’enjeu de l’apprentissage à vie. Paris : Les publications de l’OCDE

11

motivation à apprendre. Il faut donc privilégier les récompenses qui ont pour but de faire plaisir, de créer un climat de classe agréable ou encore de souligner les progrès de l’élève.18 Cependant, le débat n’est pas encore clos.

L’évaluation

L’évaluation19 dans nos écoles consiste encore le plus souvent à l’heure actuelle à attribuer des notes. Et si cette méthode stimule certains élèves, elle en démotive d’autres et crée de l’anxiété. Par contre, comme le font bon nombre d’enseignants, accompagner la note d’un commentaire est souvent profitable à l’apprentissage. Ces commentaires doivent non seulement expliquer où l’élève a échoué mais également lui dire ce qu’il a réussi à faire et ce qu’il doit améliorer. Enfin, on doit donner à l’enfant les outils pour qu’il puisse s’auto-évaluer et devenir plus autonome.20 Ces objectifs permettront des progrès graduels et favoriseront le développement de la confiance en soi.

Au niveau familial

Un petit mot ici pour parler de l’impact que peuvent avoir les parents sur la motivation de leur enfant. Leur influence se produit non seulement via l’image qu’ils leur renvoient sur leurs capacités et la valeur des différentes matières scolaires mais cette influence se produit aussi via la manière dont ils se motivent et motivent leurs enfants en dehors de l’école.21 Par exemple, il a été observé que les perceptions des élèves sont davantage liées aux perceptions de leurs parents qu’à leur note scolaire.22 De même, plus la mère encourage son enfant à trouver de l’intérêt et du plaisir dans les activités qu’il effectue, plus celui-ci manifeste de la motivation. Ces informations pour nous montrer que les parents ne sont pas totalement démunis face à la motivation que manifeste ou non leur enfant pour l’école. Ils peuvent avoir une influence même partielle sur l’envie d’apprendre et la curiosité intellectuelle du jeune.

18 Archambault, J. & Chouinard, R. (2006). « Doit-on récompenser les élèves pour les motiver à apprendre » dans Galand, B. & Bourgeois, E. Se motiver à apprendre., Op.cit. 19 Pour en savoir plus, vous pouvez vous reporter à notre analyse concernant les évaluations. 20 Viau, R. (2004). La motivation en contexte scolaire. op.cit 21 Galand, B. (2006) « Sous le regard d’une autre discipline : Le rôle des parents dans la motivation scolaire » dans Galand, B. & Bourgeois, E. Se motiver à apprendre., op.cit. 22 Ibid

12

Conclusion

La motivation scolaire est une thématique relativement vaste et complexe. De très nombreuses recherches ont été réalisées sur le sujet et les avis restent encore partagés à certains niveaux.

L’objectif visé dans la présente analyse était de fournir au lecteur les informations nécessaires pour comprendre le concept de motivation, lui permettre d’avoir un aperçu sur les différentes variables l’influençant mais également de percevoir l’impact considérable de la motivation sur l’apprentissage. Ces quelques outils pourrait peut être initier quelques pistes d’action pour soutenir la motivation de l’élève.

13

Bibliographie

Ouvrages

Galand, B. & Bourgeois, E. Se motiver à apprendre. Paris : Presse Universitaire de France. OCDE (2000). Motiver les élèves : l’enjeu de l’apprentissage à vie. Paris : Les publications de l’OCDE. OCDE (2003). Apprendre aujourd’hui, réussir demain. Premiers résultats PISA 2003. Paris : Les publications de l’OCDE. Viau, R. (2004). La motivation en contexte scolaire. Bruxelles : De Boeck.

Articles

Galand, B. (2004). « Le rôle du contexte scolaire et de la démotivation dans l’absentéisme des élèves. » Revue des Sciences de l’éducation, vol. 30, 1, p. 125-142. Galand, B. (2006). « Réussite scolaire et estime de soi. L’école en question. » Revue sciences humaines, Hors-série spécial n°5.