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Dossier de presse Vendredi 10 juillet 2015 Le Musée Éphémère du Cinéma à Cannes du samedi 11 juillet au vendredi 28 août 2015 Fermé les lundis, les 17 juillet, 8 et 9 août 2015 Palais des Festivals et des Congrès Espace Riviera Entrée gratuite SERVICE PRESSE Mairie de Cannes +33 (0)4 97 06 41 41 [email protected]

Musée Éphémère du Cinéma - Palais des Festivals et ... · D'après certains de ses souvenirs de jeunesse, ... Le Roi des Belges, le Roi de Suède, Ali Khan, le Duc de Windsor,

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Dossier de presse Vendredi 10 juillet 2015

Le

Musée Éphémère

du Cinéma

à Cannes

du samedi 11 juillet au vendredi

28 août 2015 Fermé les lundis, les 17 juillet, 8 et 9 août 2015

Palais des Festivals et des Congrès

Espace Riviera

Entrée gratuite

SERVICE PRESSE

Mairie de Cannes

+33 (0)4 97 06 41 41

[email protected]

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La Ville de Cannes

inaugure son

Musée Éphémère

du Cinéma

Cannes, capitale mondiale du septième Art depuis plus d’un demi-siècle, inaugure

cet été son musée éphémère dédié au cinéma et à la création audiovisuelle en

partenariat avec la SEMEC et l’association Cannes Cinéma. Entièrement gratuit, il

ouvrira ses portes du 11 juillet au 28 août 2015 dans l’Espace Riviera du Palais des

Festivals et des Congrès.

Au cœur de cette première édition : l’Usine de Films Amateurs du réalisateur français

oscarisé Michel Gondry, récompensé pour un oscar, qui offrira la possibilité au public

de visiter et participer en créant son propre film en trois heures, dans un studio de

cinéma aménagé spécialement au sein du Palais des Festivals et des Congrès.

Le Musée Éphémère rendra également hommage au Festival de Cannes avec la

présentation des collections de photographies des fonds Gilles Traverso et Gilles

Jacob appartenant à la Ville de Cannes une rétrospective exclusive des moments

forts de la 68ème édition du Festival de Cannes, la présentation d’une voiture

mythique du cinéma, une exposition d’empreintes de mains de stars, des dessins et

des objets de Michel Gondry liés notamment à la préparation de son dernier long-

métrage, des extraits vidéos de ses films les plus célèbres et enfin un espace réservé

à l’Institut National de l’Audiovisuel proposant des archives vidéo sur le Festival de

Cannes.

Cet été, parallèlement au Musée Éphémère, Cannes portera haut les couleurs du

cinéma avec plusieurs évènements entièrement dédiés au septième art : les

projections en plein air de Ciné-quartier, l’exposition monumentale de photos de

stars Cannes fait le mur, les visites cinéma au sein de la ville et l’exposition très

cinématographique de photographies d’Erick Ifergan à l’espace Miramar.

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Au cœur du Musée Éphémère

du Cinéma :

L’Usine de Films Amateurs

L’Usine de Films Amateurs de Michel Gondry mettra gratuitement à disposition du

public des décors de studios, des accessoires et des costumes afin de réaliser un

film, pendant une durée totale de trois heures, par groupes de « cinéastes

amateurs ». Cette implantation se fera dans l’Espace Rivera du Palais des Festivals et

des Congrès mais aussi sur la terrasse de l’Espace Riviera et sur la plage Fabre Le Bret

qui accueillera les groupes de tournage constitués de 5 à 20 personnes âgées de

plus de 6 ans.

Ce concept offre l’opportunité d’une expérience participative pour le public,

conforme au souhait de Michel Gondry qui partage ainsi son expérience de

cinéaste avec les participants et visiteurs de cette première édition du Musée

Éphémère.

Un concept aux références mondiales

L’Usine de Films Amateurs a circulé entre New-York, Sao Paulo, le Centre Georges

Pompidou à Paris, Rotterdam, Johannesburg, Moscou, Casablanca et Tokyo, avant

de retenir la proposition de Cannes pour l’été 2015.

2008 fut l’année de création de l’Usine de Films Amateurs à New-York à Deitch

Projects, année au cours de laquelle elle avait accueilli 30 000 visiteurs entre mars et

avril. En décembre, l’Usine était présente au Musée de l’Image et du Son de Sao

Paulo où elle a atteint son record avec 500 000 entrées.

2011, l’Usine ouvre ses portes à Paris au Centre Georges Pompidou qui accueille

65 000 visiteurs dont 4 500 participants en deux mois.

De septembre à octobre 2012, l’Usine s’envole à Johannesburg, où 350 films ont été

tournés.

De janvier à mars 2013, c’est au tour de Rotterdam d’accueillir l’Usine où 400 films

ont été réalisés.

D’août à septembre 2013, Moscou reçoit l’Usine au Centre de Culture

Contemporaine « Garage » où 5 000 personnes ont pris part à l’atelier, 300 films ont

été tournés et 40 000 personnes ont visité les studios « globe-trotteurs ».

En 2014 enfin, l’Usine s’installe à Casablanca du 13 mars au 30 avril puis à Tokyo en

septembre pour trois mois.

Juin 2015 l’Usine de Films Amateurs fait étape à Cannes.

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Michel Gondry,

réalisateur et

scénariste

oscarisé

Michel Gondry débute sa carrière dans les années 80 en réalisant les vidéos

musicales de Oui Oui, groupe pop dont il est le batteur et qu’il a formé durant ses

études de dessin à l’École Olivier de Serres (École des arts appliqués) à Paris. Inspiré

par son grand-père, Constant Martin, l’inventeur du Clavioline, puis par son père,

électronicien passionné de jazz, Michel Gondry baigne dans l’univers musical depuis

l’enfance. Particulièrement prolifique, sa créativité et sa fantaisie l’imposent dès le

début des années 90 comme l’un des « clippeurs » les plus renommés au monde,

collaborant notamment avec son égérie Björk, mais aussi avec les Rolling Stones, les

Chemical Brothers, Daft Punk, Radiohead, Kylie Minogue ou encore les White Stripes.

Michel Gondry réinvente les formes du clip avec des ressources inattendues : usage

du morphing, travellings virtuels et autres répétitions d’images, qui émerveillent le

public autant que les professionnels, tant son originalité se conjugue avec des

prouesses technologiques.

Également spécialisé dans la réalisation de spots publicitaires (Levi’s, Gap, Air

France), Michel Gondry tourne son premier long métrage en 2001, Human Nature,

une fable anthropologique emmenée par Patricia Arquette et Tim Robbins.

L’occasion pour lui de travailler avec le scénariste Charlie Kaufman, qu’il retrouve

trois ans plus tard pour Eternal Sunshine of the Spotless Mind, comédie romantico-

futuriste portée par Jim Carrey et Kate Winslet, récompensée par l’Oscar du meilleur

scénario en 2004. L’année suivante, Michel Gondry écrit et réalise La Science des

rêves, film autobiographique décalé, pour lequel il fait tourner à Paris Gaël Garcia

Bernal, Charlotte Gainsbourg, Alain Chabat et Miou-Miou.

En 2006, il retrouve les États-Unis et sa passion pour la musique en tournant le

documentaire Dave Chappelle’s Block Party, puis, deux ans plus tard, déclare sa

flamme au cinéma et à l’amateurisme en dirigeant Jack Black et Mos Def dans

Soyez sympas, rembobinez. Ces deux films, qui défendent les valeurs de l’artisanat et

de la communauté, sont à l’origine de son exposition l'Usine de Films Amateurs.

En 2009, loin d’Hollywood, Michel Gondry réalise L’Épine dans le cœur,

documentaire familial présenté au Festival de Cannes cette même année. Michel

Michel Gondry © DR

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Gondry revient début 2011, avec l’adaptation cinématographique de la série culte,

Le Frelon vert, dans laquelle Seth Rogen interprète le rôle principal.

En 2012, il présente The We and the I à la sélection la Quinzaine des réalisateurs au

Festival de Cannes. La même année, il réalise une adaptation de L'Écume des jours

de Boris Vian avec Omar Sy, Audrey Tautou et Romain Duris. Avec Is the Man Who Is

Tall Happy ?, conversation animée avec Noam Chomsky, Michel Gondry illustre, au

sens propre comme au figuré, les théories du linguiste et philosophe américain dans

un film d’animation, où la créativité et l’imagination se mettent au service de la

rigueur intellectuelle de Chomsky.

D'après certains de ses souvenirs de jeunesse, notamment au Lycée Hoche de

Versailles, Michel Gondry développe le scénario de son dernier film, Microbe et

Gasoil, qui sort en salles le 8 juillet 2015.

Michel Gondry est à l'origine de l'Usine de Films Amateurs, qui permet à chacun de

réaliser son propre film, en seulement trois heures et en suivant un protocole simple,

dans un studio de cinéma reconstitué pour l'occasion. Née à New-York, l'Usine a

déjà posé ses valises à Sao Paulo, Paris (Centre Georges Pompidou), Rotterdam,

Johannesburg, Moscou, Casablanca et Tokyo.

Les dessins et objets de Michel Gondry, pour suivre les traces

de films célèbres

Au sein du Musée Ephémère du Cinéma se tiendra également une exposition de

dessins et d’objets réalisés ou ayant servi au talentueux Michel Gondry, liés

notamment à la préparation de son dernier film, et des extraits vidéo de ses œuvres

les plus célèbres.

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Un concept unique

dans lequel le spectateur devient acteur

L’idée lancée par l’Usine de Films Amateurs s’appuie sur un concept entièrement

imaginé par Michel Gondry.

En attendant que le groupe de 5 à 20 participants soit entièrement constitué,

chacun des membres a la possibilité de visiter les décors et de voir les films déjà

réalisés au sein des précédentes Usines de Films Amateurs.

La création de chaque film comporte trois étapes qui s’échelonnent sur trois heures :

Étape 1 - Visite des studios (45 minutes)

En présence d’un médiateur, les membres du groupe de tournage se retrouvent au

sein de l'atelier 1 afin de désigner collectivement une personne responsable de la

caméra qui sera le cadreur, et de déterminer le genre, le titre du film, les

personnages et l'intrigue.

Étape 2 - Scénario (45 minutes)

Les participants écrivent ensemble le scénario dans l'atelier 2 où ils définissent

l'action scène par scène, attribuent les rôles et sélectionnent les accessoires et les

costumes.

Étape 3 - Tournage puis projection (1 heure 30)

L’équipe tourne son propre film dans l'ordre chronologique, selon la méthode

« tourné-monté » (une seule prise par plan).

À l'issue du tournage, une salle de projection est disponible pour visionner le film

réalisé.

À la suite de la projection, une copie du film est conservée par l'usine et classée

dans le vidéoclub, spécialement aménagé pour l'événement. Tous les films tournés

pourront être visionnés par les visiteurs sur grand écran.

À la fin du processus, chaque groupe quitte l'usine avec le DVD de son film.

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Des expositions photographiques

brillantes et glamour

La collection Traverso, mémoire incontestée

du Festival de Cannes depuis trois générations

Photographes depuis 1919, les membres de la famille Traverso ont suivi l’évolution

de Cannes et de la région. Tout au long des années 30 et 40, Auguste Traverso,

l’ancêtre aujourd’hui disparu, fut le témoin de cette vie mondaine qui caractérisait

le Cannes d’avant-guerre. Le Roi des Belges, le Roi de Suède, Ali Khan, le Duc de

Windsor, Winston Churchill, le Shah d’Iran, richissimes hommes d’affaires,

personnalités politiques, diplomates, stars de la vie mondaine séjournaient

régulièrement à Cannes. La principale préoccupation d’Auguste Traverso était de

« couvrir » la vie cannoise. En 1946, Henri Traverso, le petit-fils d’Auguste reprend le

flambeau avec l’ouverture du premier Festival de Cannes. Les photos restituent

parfaitement l’ambiance singulière de l’arrivée à Cannes des premières vedettes :

Michèle Morgan, Simone Signoret, Rita Hayworth, Tyrone Power, Maurice Chevalier,

etc… Dans les années 50, la manifestation prend de l’ampleur et les vedettes sont

plus internationales : Gary Cooper, Robert Mitchum, Brigitte Bardot, Sophia Loren, Liz

Taylor, Grace Kelly, Orson Welles ou encore Cocteau.

La famille Traverso a été témoin privilégié du Festival de Cannes et ses innombrables

photos constituent un matériau exceptionnel qui éclaire l’histoire du cinéma. Ils

possèdent aujourd’hui un fonds de photographies de près d’un million de négatifs

originaux, comprenant des plaques de verre 13x18, des négatifs 6x6, des négatifs

24x36 noir & blanc et couleur.

La collection a été exposée à divers endroits : New York, Beverly Hills, Sarajevo, Turin,

Paris, Lille, Londres, Tokyo, Yokohama, Shizuoka.

La collection Traverso comprend 96 œuvres photographiques dont 79 photos noir et

blanc et 17 photos couleurs.

Parallèlement au fond historique, un espace dédié à la dernière édition du Festival

de Cannes permettra aux visiteurs de retrouver de façon inédite les temps forts du

68ème Festival qui s’est déroulé en mai dernier.

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Visuels disponibles pour la presse :

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La collection Gilles Jacob, une personnalité

française incontournable du monde du

cinéma.

Né le 22 juin 1930, Gilles Jacob est un critique, essayiste, réalisateur, parfois même

producteur et acteur.

D'abord délégué général du Festival de Cannes en 1978, il en est président de 2001

à 2014.

Il a longtemps tenu des chroniques cinématographiques pour plusieurs médias et fut

coproducteur et présentateur avec François-Régis Bastide de l'émission le Masque et

la Plume sur France-Régions 3.

Gilles Jacob est tour à tour le fondateur de la Caméra d’or (1978), d’Un certain

regard la même année, de la Cinéfondation (1998) dont il devient président en 2007

et des Leçons de cinéma. Gilles Jacob est aussi président du jury du Prix Louis-Delluc,

administrateur de Films A2, administrateur de la Sept Cinéma (filiale d'Arte France) et

de la Bibliothèque du film (Bifi).

Gilles Jacob a également reçu de nombreuses récompenses et décorations :

Commandeur de l'Ordre national de la Légion d’honneur, Commandeur de l’Ordre

national du Mérite, Commandeur des Arts et des Lettres, Grand Officier de l’Ordre

du Mérite de la République Italienne.

La Collection Gilles Jacob comprend 64 photos couleurs.

Gilles Jacob, le paparazzi officiel se raconte « Je suis né et je vis dans le pays qui a inventé la photographie. Mais je ne me

considère pas comme un photographe : tout au plus un chasseur d’images. Chaque

jour des millions d’obturateurs s’ouvrent sur un monde qui, avant cette découverte,

s’inscrivait seulement dans la mémoire des hommes. Ce monde est aujourd’hui à la

portée de tous.

C’est vite dit.

Pour arriver à rendre palpable une histoire, la vérité du quotidien ou la splendeur

d’une star, il faut deux choses : avoir l’œil et ouvrir l’œil.

Ouvrir l’œil, c’est prêter attention, être vigilant. Avoir l’œil, c’est sentir qu’entre

l’ombre et la lumière, la distance et le cadrage, le sujet et l’environnement, la

géométrie et la profondeur de champ, se crée une relation qui fonctionne ou non.

La première consigne doit être d’oublier les maîtres. Sinon, on rangerait

définitivement son appareil : les grands photographes sont trop intimidants.

Comment surprendre un baiser après Doisneau, un enfant au soleil après Cartier-

Bresson, une rue de Paris après Atget ?

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La photo est une discipline qui exige qu’on fasse ses propres découvertes et qu’on

affermisse ses convictions un peu à la manière des maîtres-nageurs de notre

enfance qui nous lançaient dans le grand bain pour apprendre à nager. Intuitif ou

concerté, c’est un long processus de découverte qui ne finit jamais. Comment saisir

l’instant décisif ? Il est là, à portée de main, comme une poêlée de châtaignes

fumantes : trop tôt, elles brûlent les doigts; trop tièdes, il est déjà tard pour les

savourer pleinement. Celui qui ne croque pas dans la châtaigne au bon moment

n’est pas photographe.

Je viens du cinéma. D’abord comme critique, puis directeur de festival, et enfin

documentariste…

La photographie, c’est autre chose. Alors que le cinéma dispose d’une suite

d’images, la photo est unique, immobile, persistante. Ce qui sépare avant tout ces

deux disciplines, c’est la durée. Aucune œuvre de l’esprit n’a rendu plus palpable

cette différence que le film Blow Up d’Antonioni où l’examen méticuleux d’une

photo révèle un meurtre. Découvrir quelque chose d’invisible, revenir en arrière,

s’arrêter, repartir, isoler un fragment en entrant dans l’image, c’est le cinéma. Saisir

un geste, capter un regard, figer un moment avec une sorte de gravité, de tension :

c’est la photo. L’une est irrévocable, l’autre est évolutif.

Le cinéma, c’est l’art de la suggestion, la photo, celui de la survie. La survie de

l’instant. Donc la peur de l’oubli. Elle atteint à une profondeur et un sens de l’éternité

– une seconde de vie est arrachée au cours du temps – que le cinéma n’a pas et

n’aura jamais. Ce qui les réunit, c’est le regard.

On commence, comme le bourgeois gentilhomme par faire de la photographie

sans le savoir. Et puis, un jour on découvre ce qui vous inspire. Dans mon cas, c’était

le cadre de la vie quo-tidienne. Des monuments. Des rues désertes. Puis des photos

prises «au vol» de gens dans la rue. Après, des autoportraits. Ensuite, le citadin s’est

aventuré dans le monde rural. Voire sur les marches d’un festival célèbre, situé dans

le sud de la France.

Admettons que notre amateur sache voir. Saura-t-il mettre en scène ? La ville est un

théâtre, et c’est lui qui frappe les trois coups.

Et le rideau s’ouvre. Sur quoi? Sur les lieux. Sur les habitants et sur leurs mœurs.

Cannes, c’est la mer, le soleil, les palmiers, la Croisette. C’est aussi le ciel, les jardins,

la lumière, la vie quotidienne, le Festival, les Marches. Quoi que j’aie pu

photographier, c’est toujours le tapis rouge qu’on me réclame. Les stars fascinent.

De mon poste haut perché, j’ai l’avantage sur les photographes professionnels de

bénéficier d’un angle privilégié. Mais j’ai un autre avantage, du moins la première

fois que je me suis livré à cette expérience à l’insu des comédiens et réalisateurs qui

me connaissent sous un autre jour, et cet avantage, c’est l’effet de surprise.

Aucune photo, si merveilleuse soit-elle, ne restituera le sourire, à la fois étonné et

amusé, de la sublime Sharon Stone, parée comme au plus beau jour, s’approchant

de moi sur le grand escalier et me découvrant tout à coup dans cette activité

parallèle, presque illicite. Bien sûr, la surprise ne se produit qu’une fois, mais ensuite,

cela devient un jeu et la comédie reprend ses droits : on joue à la surprise comme,

enfants, on jouait à la marchande.

Moi qui suis un paparazzi au grand jour et non dissimulé - au Festival on dirait officiel -

, peut-être que ma seule trace sur terre, disons dans une centaine d’années, sera la

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photo de Sharon Stone sur le grand escalier du Festival de Cannes, telle qu’en elle-

même, et en toute majesté, l’éternité la change. Ne serait-ce pas, pour ce couple

improbable, une bien jolie manière de tirer sa révérence ? »

Gilles Jacob

Visuels disponibles pour la presse :

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Une voiture

mythique à la

carrière hors

norme

Le public pourra contempler la sublime Sunbeam Alpine Roadster de 1954 conduite

par Grace Kelly dans le film La Main au collet d’Alfred Hitchcock.

De quoi se replonger dans les années 50 grâce à cette voiture mythique qui a

marqué le cinéma, notamment avec la balade en voiture de Grace Kelly et Cary

Grant sur la moyenne corniche entre Nice et Monaco et leur échange de baiser. Ce

film est le témoin de l’apogée professionnelle de Grace Kelly puisqu’elle mettra un

point final à sa carrière quelques années plus tard pour épouser le prince Rainier.

La Main au Collet (To Catch A Thief)

d’Alfred Hitchcock (1955)

Grace Kelly au volant, Cary Grant à ses côtés. La Sumbeam Alpine MK1 roule à vive

allure sur les routes de l’arrière-pays, suivie par une traction noire de la police

française. Crissement de pneus, embardées, nuages de poussière… Grâce Kelly,

belle, lumineuse, décontractée, un léger sourire, Cary Grant, les mains crispés sur les

genoux, pas rassuré...La Sumbeam Alpine MK1 s’arrête sur un surplomb qui domine

Monaco, son casino, son palais. Le bleu saphir éclatant du roadster éclaire tout le

paysage. Pique-nique et premier baiser… Grace Kelly alanguie sur les sièges de cuir

beige et Cary Grant délicatement penché sur elle. Pure élégance…

La Ville de Cannes remercie S.A.S. le Prince souverain Albert II de Monaco pour la

mise à disposition gracieuse du véhicule issu de la collection du Musée de

l’automobile de Monaco.

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Les empreintes de stars du

« Chemin des étoiles » pour

marcher sur les pas des

célébrités venues à Cannes

Les plus grands immortalisés à Cannes

depuis 1984

En 1984, Cannes décide de conserver un souvenir impérissable des célébrités du

septième Art qui viennent pour le Festival de Cannes en réalisant l’empreinte de leurs

mains et de leur signature et en les posant sur l’esplanade autour du Palais des

Festivals et des Congrès.

Les premières empreintes ont été réalisées au cours du Festival de 1984 : Gérard

Depardieu, Philippe Noiret, Sophie Marceau, Jean Carmet, Alain Corneau, Bertrand

Tavernier, Théo Angélopoulos, Anny Duperrey, Bernard Giraudeau, Ennio Morricone,

Jacques Demy, Sergio Leone, John Huston, Harry Belafonte, Michael York, Wim

Wenders, Anouk Aimée, Monica Vitti, Jane Birkin, Robert Hossein, Jean-Pierre Cassel,

Charles Vanel, Claude Brasseur, Noël Noël, Marcel Carné.

Elles ont été posées l’année suivante et, le 14 mai 1985, Anne-Marie Dupuy, Maire de

Cannes, député à l’Assemblée des Communautés européennes a inauguré l’Allée

des Étoiles du Cinéma sur l’Esplanade Président Georges Pompidou en présence de

Jean-Louis Trintignant et de Bernadette Lafont qui eux aussi se sont prêtés à ce rituel.

Les réalisateurs, acteurs et autres célébrités internationales du septième Art laissent

désormais à la postérité leurs empreintes.

Dans un premier temps, les personnalités apposent leurs mains sur une plaque de

terre de faïence molle. Un moule de plâtre est ensuite coulé dans ces empreintes à

partir duquel on réalise une céramique et, depuis 2012, des plaques en inox moins

fragiles et plus résistantes à l’usure du temps.

Les premiers moules furent confiés au céramiste Roger Capron qui faisait estamper

de la terre à grés dans ces empreintes de plâtre dans son atelier de Vallauris. Après

une cuisson à 980°, les mains étaient patinées par des oxydes métalliques différents

afin que, après une deuxième cuisson à 1350°, leur aspect soit varié dans les tons des

minéraux.

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Aujourd’hui, c’est toujours un potier de Vallauris – Les Céramiques Dominique N.B. –

qui fournit la terre molle et réalise les moules en plâtre, véritable « mémoire » des

empreintes qui sont précieusement stockés au Palais des Festivals et des Congrès et

sont utilisés pour effectuer les nouvelles empreintes en acier.

Près de 400 empreintes ont été réalisées depuis 1984.

Le Musée Éphémère sublime les mémoires du

Cinéma

Placer sa main et s’imaginer dans la peau d’une célébrité est un rêve désormais

accessible à tous dans le cadre du Musée Ephémère du Cinéma. En effet, quarante-

deux empreintes de stars conservées par la SEMEC seront dévoilées pour la première

fois aux visiteurs et feront l’objet de toutes les attentions pour les plus curieux en

quête de d’émotion.

Jane Fonda

Whoopi Goldberb

Richard Gere

Charles Bronson

André Dussolier

Wim Wenders

Costa Gavras

Sharon Stone

Gaël Garcia Bernal

Alain Delon

Manuel De Oliviera

Ralph Fiennes

Clint Eastswood

Michel Blanc

Jules Dassin

Gus Van Sant

Youssef Chahine

Arletty

Akira Kurosawa

Marlène Jobert

Vincent Cassel

Ken Loach

Monica Bellucci

Robert Altman

Monica Vitti

Ursula Andress

Richard Berry

Fanny Ardant

Tatiana Samaïlova

Sofia Coppola

Javier Barden

Morgan Freeman

Brigitte Fossey

Jeanne Moreau

Martin Scorcese

Emir Kusturica

Angelica Huston

Mélanie Griffith

Michaël Haneke

Annie Girardot

Antonio Banderas

Roman Polanski

Atelier des empreintes : le public pourra également se glisser dans la peau d’une

star et repartir avec sa propre empreinte.

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L’espace interactif de l’Institut

National de l’Audiovisuel Grâce à un partenariat entre la Ville de Cannes et l’Institut National de l’Audiovisuel

(INA), le Musée Ephémère du Cinéma s’enrichit des archives du Festival de Cannes

de l’INA. En effet, l’INA a pour but de sauvegarder et d’archiver le patrimoine

audiovisuel. L’institut collecte, sauvegarde, numérise, restaure et valorise les archives

de la radio et de la télévision française. Aujourd’hui, l’INA a acquis une borne

interactive afin de permettre au public d’accéder à son contenu. De cette manière,

les visiteurs du Musée Ephémère du Cinéma ont la possibilité de visionner les

archives audiovisuelles de plus de 60 ans d’images du Festival de Cannes par le

biais de la borne interactive.

Dans le domaine photographique cette fois, l’INA met également à disposition du

Musée Ephémère du Cinéma, plusieurs photographies exceptionnelles prises lors des

Festivals de Cannes dans les années 60 et 70.

Clap sur la transformation du

Palais des Festivals et des

Congrès

De 2002 à 2015, le Palais des Festivals et des Congrès de Cannes a connu de

nombreuses transformations significatives, pour être toujours plus attractif et

compétitif, face à une concurrence internationale croissante.

Après une première phase de mise aux normes, puis d’agrandissement des

bâtiments, des travaux permettant d’améliorer les espaces, les sécuriser, les

moderniser et les rendre plus esthétiques ont été entamés et se poursuivent pour

développer le plus grand ERP (Etablissement Recevant du Public) des Alpes-

Maritimes - centre de congrès international de référence pour l’accueil des

manifestations professionnelles.

Cet été 2015, le Palais des Festivals et des Congrès achèvera une phase de travaux

programmés sur trois étés :

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En 2013 :

Modernisation extérieure : mise en lumière des façades, harmonisation des

parvis et réfection de la montée des 24 marches.

Rénovation à l’intérieur du Grand Auditorium Louis Lumière : modernisation

des halls d’accès, remplacement de certaines installations scéniques.

Remise à niveau esthétique des neufs petits auditoriums.

Réfection des 16 bureaux organisateurs avec une surface complémentaire de

160 m².

Amélioration de l’accessibilité pour les personnes à mobilité réduite et la

sécurité avec la création d’une nouvelle issue de secours au balcon du

Grand Auditorium Louis Lumière.

En 2014 :

Remplacement et extension de la Verrière Grand Auditorium.

Rénovation du foyer du Grand Auditorium Lumière, plus esthétique, actuel et

spacieux.

Création du nouvel escalier design dit à « double volet ».

Remplacement des 2 300 fauteuils et de la moquette du Grand Auditorium.

Remplacement des portes d’entrée en haut des Marches.

En 2015 :

Aboutissement des travaux du Grand Auditorium avec notamment un nouvel

éclairage de la Verrière et la décoration des murs.

Aménagements techniques et architecturaux du 4e étage avec création

d’un nouvel espace de prestige, le Salon Croisette et sa mezzanine, incluant

une passerelle extérieure.

Finalisation technique de toutes les zones (mise en place des ascenseurs,

sécurité incendie, climatisation, plomberie, ventilation, vidéo).

Agencement de 7 bureaux organisateurs complémentaires (sols, murs,

plafonds, menuiseries intérieures, électricité, climatisation).

Equipements architecturaux des foyers (revêtements muraux et habillages

divers).

Ces travaux sont particulièrement importants pour l’attractivité de la ville de Cannes,

la valorisation du Palais des Festivals et des Congrès et son rayonnement mondial. Ils

permettent de pérenniser les événements historiques et emblématiques, d’attirer

de nouveaux clients et d’offrir aux organisateurs de ces manifestations des espaces

à la hauteur de la dimension internationale de Cannes.

Le public pourra aussi découvrir les étapes importantes de l’évolution du bâtiment

qui accueille chaque année le Festival de Cannes.

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Palais des Festivals et des Congrès – Cannes © Hervé Fabre

Palais des Festivals et des Congrès – Cannes © Hervé Fabre

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Informations pratiques

Espace Riviera, Palais des Festivals et des Congrès, Cannes

Du 11 juillet au 28 août 2015

Ouvert du mardi au dimanche de 11 h à 20 h

Fermé les lundis, et les 17 juillet, 8 et 9 août 2015

Entrée gratuite

Inscription pour participer à l’Usine de Films Amateurs sur le site www.cannes.com

Renseignements pour le public : 04 97 06 44 90

Comment participer à l’Usine de Films

Amateurs ?

Sept sessions sont organisées par jour à partir de 11h (dernier départ à 17h). Les

groupes sont constitués de 5 à 20 personnes.

Les inscriptions et le choix des horaires se font via le site www.cannes.com dans la

limite des places disponibles. Un mail de confirmation est envoyé dès l’inscription

validée. Sur le créneau choisi, le public peut réserver cinq places par personne

maximum (enfants compris).

Pour accéder à cette expérience unique, il est impératif de se présenter 15 minutes

avant le début de la session muni d’une pièce d’identité dans le hall de l’Espace

Riviera du Palais des Festivals et des Congrès. Si les participants souhaitent venir avec

leurs enfants (à partir de 6 ans) : une pièce d’identité par enfant ou à défaut le livret

de famille est nécessaire pour valider la réservation. Le représentant légal devra

impérativement signer différentes autorisations afin de pouvoir participer.

Le cas échéant, un quota de places « dernière minute » est conservé pour chaque

session et permettra aux participants de se rendre directement à l’entrée de l’Usine

de Films Amateurs sans inscription préalable.

Les visiteurs ont également la possibilité de visiter l’Usine de Films Amateurs sans

participer au tournage.

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Autour du cinéma à Cannes cet été

Le Musée Éphémère du Cinéma est au cœur du programme de l’été à Cannes. Il

s’inscrit en parfaite cohérence avec l’identité de la ville, mais aussi en

complémentarité avec d’autres évènements programmés cet été :

Ciné-quartier

Dans le cadre de la 8e édition de Ciné Quartier, la

Ville de Cannes, en partenariat avec l’association

Cannes Cinéma, propose gratuitement la

projection de dix films grand public dans tous les

quartiers cannois avec en ouverture de séance, la

découverte d’un court métrage produit par des

professionnels hébergés au sein de la pépinière

d’entreprises CréACannes à Bastide Rouge.

Proposées par la Mairie de Cannes dans le cadre

de sa politique estivale d’animation des quartiers,

les projections gratuites de films grand public ont

lieu dans différents quartiers afin que les Cannois

puissent profiter pleinement d’une toile sous les

étoiles.

La veille de l’inauguration du Musée éphémère du

Cinéma, qui accueillera notamment l’Usine de

Films Amateurs du réalisateur français Michel

Gondry, la projection spéciale du film « la Science

des Rêves » avec Gaël García Bernal et Charlotte Gainsbourg sera proposée au

public le lundi 13 juillet 2015 Esplanade Favre Le Bret.

Grande nouveauté de cette édition 2015, la projection en plein air et en 3D est

également prévue le lundi 10 août 2015 sur l’Esplanade Favre Le Bret avec le film

Avatar.

La programmation définie avec l’association Cannes Cinéma permettra de faire

découvrir ou redécouvrir des films récents à succès auprès du grand public en

organisant des projections en plein air sans concurrencer les exploitants locaux (les

films projetés ne sont pas exploités en salle de cinéma), dans un décor inspiré du

« Cinéma de la Plage » qui a lieu pendant le Festival de Cannes, avec chaises

longues et tapis rouge.

Renseignements pour le public au 04 97 06 40 77.

Ouverture des portes à 21h, séance à partir de 22h.

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PROGRAMMATION

Lundi 13 juillet

La science des Rêves de Michel Gondry avec Gaël García Bernal et Charlotte

Gainsbourg Esplanade Favre Le Bret, Cannes

Lundi 20 juillet

La Famille Bélier d’Éric Lartigau avec Louane Emera, Karin Viard,

Marché de La Bocca, Cannes La Bocca

Lundi 27 juillet

Astérix - Le Domaine des Dieux de Louis Clichy avec Roger Carel et Guillaume Briat

Gradins du Riou, Cannes

Lundi 03 août

Papa ou Maman de Martin Bourboulon avec Marina Foïs et Laurent Lafitte

Parking Berthelot / République, Cannes

Lundi 10 août

Avatar 3D de James Cameron avec Sam Worthington et Zoé Saldana

Esplanade Favre Le Bret, Cannes

Lundi 17 août

Dragons 2 de Dean DeBlois avec Jay Baruchel, Cate Blanchett

La Frayère, Cannes La Bocca

Mardi 25 août

The Grand Budapest Hôtel de Wes Anderson avec Ralph Fiennes et Tony Revolori

Lycée Carnot, 90 boulevard Carnot, Cannes

Dimanche 30 août

Moulin Rouge de Baz Luhrmann avec Nicole Kidman et Ewan McGregor

À l’occasion de l’événement « Suquet des Arts » : projection à 21h00

Place de la Castre, Le Suquet, Cannes

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Léa Seydoux fait un selfie lors de la séance photo du film « Saint Laurent » à l’occasion de la 67

e édition du Festival de

Cannes. AFP PHOTO © Valery Hache

Le réalisateur brésilien Walter Salles ajuste le noueux papillon de Viggo Mortensen lors de leur arrivée pour la

projection de « On the Road », présenté en compétition lors de la 65

e édition du Festival de Cannes.

AFP PHOTO ©Anne-Christine Poujoulat

Cannes Fait le Mur

Pour la douzième année consécutive, la Ville de

Cannes met à l’honneur les stars de cinéma avec

l’exposition magistrale « Cannes fait le mur » qui se

poursuit jusqu’ au 31 août 2015.

Des photographies sont reproduites sur des toiles grand

format et affichées sur des murs pignons d’immeubles

ainsi que sur des bâches aériennes situées tout au long

de la rue d’Antibes.

Cette opération complète, à titre éphémère, la

politique municipale de développement des fresques et

murs peints sur le thème du cinéma qui contribue à

marquer l’identité et le rayonnement de Cannes

comme capitale du Septième Art.

Cette année, l’Agence France Presse est partenaire de

la Mairie de Cannes pour cette manifestation. L’AFP

propose une série de 19 clichés où se mêlent énergie et

mouvement.

8 bâches sur les murs de la ville

Quentin Tarantino - Hôtel de ville (côté gare routière).

Sean Penn - Lycée Jules Ferry, 81 bd de la

République.

Pénélope Cruz - Espace Ranguin.

Gilles Jacob et Audrey Tautou - Hôtel Renoir, 7 rue

Edith Cavell - voie rapide.

Sophie Marceau - Hôtel Cannes Riviera, 16 bd

d'Alsace, vue depuis la voie rapide.

Ingrid Bergman - Cinéma les Arcades, 77 rue Félix

Faure.

Isabelle Huppert - voile entrée de ville à La Bocca,

avenue Francis Tonner.

Jean Dujardin - avenue Francis Tonner.

10 bâches aériennes rue d'Antibes

Jessica Chastain.

Léa Seydoux.

Robert de Niro.

Tim Burton.

Pénélope Cruz.

Matthew Mcconaughey.

Clint Eastwood.

Viggo Mortensen.

Julianne Moore.

Uma Thurman.

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Les visites « Cannes et le cinéma : un tandem glamour »

Les visites se déroulent tous les vendredis jusqu’à la

fin de l’été. Cannes c’est aussi un territoire de

tournages et la ville sait jouer de ses atouts de

capitale mondiale du cinéma, tout en restant fidèle

à son identité de village provençal. Depuis le tapis

rouge du célèbre Festival de Cannes avec son

code vestimentaire indémodable, au fil des murs

peints dans la ville en passant par l’énigmatique

Homme au masque de fer et ses adaptations sur

grand écran, ces visites permettent de faire entrer

ses participants dans le champ et dans la lumière

des projecteurs.

Conditions tarifaires :

6 €/personne.

Gratuité pour les moins de 16 ans.

Périodes :

Tous les vendredis à 9h15 en version française.

Every Friday at 2:30 pm in English.

En juillet et août : tous les vendredis départ simultané, à 9h15, en versions française et

anglaise.

Départs depuis l’Office du tourisme du Palais des Festivals et des Congrès.

Renseignements et inscriptions 04 92 99 84 22.

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L’exposition d’Erick Ifergan « Hope »

Implantée à l’Espace Miramar du 26 juin au 30 août 2015, cette exposition intitulée

« Hope» représente l’aboutissement d’une mise en volume de dessins que l’artiste a

réalisés depuis toujours autour d’une forme de calligraphie dont lui seul détient le

sens. Véritable trait d’union entre cinéma et art contemporain, Eric Ifergan réunit art

et cinéma en associant, à son exposition, une installation audiovisuelle.

Exposition du 26 juin au 30 août 2015.

Espace Miramar

Angle la Croisette / Rue Pasteur – Cannes.

Exposition ouverte tous les jours de 11h à 20h.

Renseignements pour le public : 04 97 06 45 21.

Tarifs : 3 euros tarif plein - 1,50 euro tarif réduit.

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Cannes booste son attractivité et son

dynamisme culturel

À Cannes, attractivité et dynamisme culturel se nourrissent et s’entremêlent,

développant un secteur économique spécialisé en plein essor qui offre au public un

panel à la richesse inouïe.

Ici, la Culture s’expose, se travaille, se dévoile et se réinvente. Avec ses

médiathèques, ses bibliothèques, son Conservatoire de musique et de théâtre

(conservatoire à rayonnement départemental), ses musées de la Mer et de la

Castre, son Centre d’art La Malmaison, la Ville de Cannes anime un véritable réseau

d’établissements d’Art et de Culture ainsi qu’une programmation de spectacles

vivants et d’expositions temporaires de niveau international. Elle soutient les grandes

institutions culturelles à statut associatif telles que l’Orchestre régional de Cannes-

Provence-Alpes-Côte d’Azur, l’École régionale d’acteurs de Cannes (ÉRAC), l’École

supérieure de danse de Cannes Rosella Hightower, Cannes Cinéma, et

subventionne de nombreuses associations culturelles dont la variété et la densité

forment un tissu propice à l’éducation et à la création.

Mais avant tout, Cannes accueille le premier festival cinématographique, qui a fait

sa renommée à travers le monde jusqu’à devenir la seconde ville française la plus

célèbre après Paris. Fervent défenseur de cette identité, emprunte de liberté

d’expression, de créativité et savoir-faire évènementiel, David Lisnard, Maire de

Cannes, a renouvelé l’action de la Mairie pour porter toujours plus haut l’ambition

pour sa commune.

Mise en cohérence des différentes programmations pour proposer au public un

calendrier annuel unique et cohérent, délocalisation « hors les murs » des animations

comme les Instants Musicaux de Forville et les concerts au kiosque à musique,

création du Suquet des Arts, expositions en plein air, Nocturnes boccassiennes,

Nocturnes du quai Saint Pierre : la visibilité donnée à l’existant a permis de

promouvoir la richesse de Cannes en la complétant de nouveaux évènements

attractifs.

Une politique volontariste particulièrement originale est également vouée à

promouvoir l’innovation à Cannes avec l’ouverture d’une résidence d’artistes

dédiée au Street Art et à l’art contemporain en juillet 2015 et un projet de pépinière

d’entreprises des métiers de la culture après CréACannes, consacrée aux métiers de

l’image et du numérique, déjà complète.

Aujourd’hui, en réalisant le Musée Éphémère du Cinéma, Cannes conforte sa

position stratégique au carrefour de la création artistique. La Mairie impulse plus

avant une dynamique qualitative et participative à ses projets tout en continuant à

encourager les initiatives personnelles et associatives par des actions concrètes de

soutien et d’accompagnement.

Manifestation en partenariat avec le