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et l’absence d’e ´tudes multicentriques de grande envergure. Une e ´valuation concerte ´e de ces risques s’ave `re primordiale afin de de ´boucher sur l’adoption de mesures de pre ´vention adapte ´es et efficaces. doi: 10.1016/j.admp.2012.03.628 T9-P256 Syndrome des ba ˆtiments malsains dans le secteur bancaire de la ville de Sidi-Bel-Abbe `s Sick Building Syndrome C. Kandouci a, *, M. Mahi a , F. Baraka b , B.a. Kandouci a a UDL de Sidi-Bel-Abbe `s, Sidi-Bel-Abbe `s, Alge ´rie b CHU de Sidi-Bel-Abbe `s, Sidi-Bel-Abbe `s, Alge ´rie * AUteur correspondant. Objectif.– L’objectif de ce travail est de de ´terminer les sympto ˆmes du Sick Building Syndrome (SBS), et de mettre en relief les facteurs de risques d’apparition de SBS. Me ´thode.E ´ tude descriptive de type transversal a e ´te ´ mene ´e de mars a ` mai 2011, qui a inte ´resse ´ 14 agences bancaires de la ville de Sidi-Bel- Abbe `s dont l’effectif est de 222 agents ; base ´ sur un auto-question- naire pre ´e ´tabli ; standardise ´ et valide ´ par l’INRS. Re ´sultats et discussion.– Taux de re ´ponse de 70 % ; L’enque ˆte rapporte une pre ´valence de sympto ˆmes pouvant e ˆtre rattache ´s a ` un SBS pour plus de 85 %, avec des manifestations d’irritation cutane ´omuqueuse allant de 18 a ` 68 % selon les localisations. On constate que de nombreux employe ´s trouvent leur environnement de travail inconfortable et se plaignant principalement de tempe ´ra- ture e ´leve ´e, de la qualite ´ de l’air, de lumie `re trop faible et lorsque le bruit les ge ˆnes, c’est celui dans la pie `ce et parfois le bruit exte ´rieur. Pour un nombre non ne ´gligeable d’employe ´s, une relation s’e ´tablit (subjectivement) entre le trouble et le lieu de travail. On note l’influence du sexe, du poste occupe ´, de l’a ˆge, de l’anciennete ´ dans le local ; par contre le tabagisme ne semble pas avoir un ro ˆle significatif. Conclusion.– Pour e ´liminer un proble `me de SBS, l’attitude la plus adopte ´e se base sur l’hypothe `se que c’est en ame ´liorant l’ensemble des facteurs de la situation de travail, on e ´vitera beaucoup de plaintes de type SBS, gra ˆce au slogan « ae ´rer, entretenir et nettoyer ». doi: 10.1016/j.admp.2012.03.629 T9-P257 Nanoparticules : ro ˆle de vigie du me ´decin du travail J.M. Longueville Ametra 06, Nice, France Les nanoparticules (NP), particules ayant au moins une dimension entre 1 et 100 nm, sont dote ´es de fantastiques proprie ´te ´s pouvant re ´ve ´ler le meilleur ou le pire. L’employeur est tenu a ` une obligation de se ´curite ´ de re ´sultat en matie `re de protection de la sante ´ et la se ´curite ´ des travailleurs dans l’entreprise. Le me ´decin du travail, conseiller des parties, doit remplir un ro ˆle de vigie afin d’assurer ses obligations de pre ´vention primaire. Les NP peuvent e ˆtre retrouve ´es dans tous les domaines professionnels et a ` toutes les phases de travail, elles peuvent aussi e ˆtre des polluants des ambiances de travail. Elles pe ´ne `trent l’organisme par toutes les voies possibles, y comprit la voie neuronale. Tous les organes peuvent e ˆtre cibles, y compris le cerveau. Si chez l’homme, leur toxicite ´ n’est pas clairement prouve ´e, leur ro ˆle toxique, mutage `ne, cance ´rige `ne est hautement probable. Cette toxi- cite ´ est plus importante que les mate ´riaux de taille supe ´rieure et de me ˆme nature chimique. Le cadre le ´gislatif et re ´glementaire, suite aux lois du Grenelle de l’environnement, est en train d’e ˆtre e ´difie ´. Le ro ˆle du me ´decin du travail sera, dans un premier temps de de ´busquer et d’identifier les sources de NP, d’essayer de quantifier le risque, puis de proposer des strate ´gies de pre ´vention. Des exemples pratiques seront pris en coiffure, cosme ´tique, me ´decine et transport. doi: 10.1016/j.admp.2012.03.630 T9-P258 E ´ valuation des troubles neuropsychiques chez les travailleurs expose ´s aux solvants dans deux ateliers de peinture de re ´frige ´rateurs A. Arib-Mezdad a, *, I. Hellal a , B. Aridj b , F. Toudeft b , A. Zatout a a SMT, CHU, Tizi-Ouzou, Alge ´rie b SEMEP, CHU, Tizi-Ouzou, Alge ´rie * Auteur correspondant. Objectifs.– Face a ` la diversite ´ des solvants manipule ´s dans l’industrie de l’e ´lectrome ´nager et notamment dans les ateliers de peinture, ainsi que le nombre de plaintes neuropsychiques rapporte ´es par les salarie ´s de cette entreprise lors de nos consultations classiques, il nous a semble ´ ne ´cessaire de mener cette e ´tude ayant pour objectif : la de ´termination de la pre ´valence des troubles neuropsychiques chez les travailleurs expose ´s aux solvants en vue d’e ´laborer une strate ´gie de pre ´vention. Sujets et me ´thode.– E ´ tude e ´pide ´miologique transversale analytique de type expose ´s/non expose ´s, ayant concerne ´ 101 travailleurs, dont 50 expose ´s a ` un me ´lange de solvants et 51 te ´moins appartenant a ` deux ateliers de peinture. L’enque ˆte a e ´te ´ mene ´e a ` l’aide d’un questionnaire me ´dical standardise ´ et valide ´ par l’INRS type « Euroquest » base ´ sur onze domaines compose ´s de 83 items, durant l’anne ´e 2010–2011. Le recueil et l’analyse des donne ´es ont e ´te ´ effec- tue ´s a ` l’aide d’un logiciel EPI info version 6. Re ´sultats.– Les re ´sultats de notre e ´tude ont re ´ve ´le ´ un taux de participation de 92,6 %, chez une population exclusivement mas- culine, avec un a ˆge moyen de 44,5 10,09 ans pour les expose ´s et 42 9,56 ans pour les te ´moins, une anciennete ´ moyenne de 14,5 10,65 anne ´es pour les expose ´s et 16,25 9,83 anne ´es pour les non expose ´s, une fre ´quence des sympto ˆmes neurologiques plus e ´leve ´e chez les expose ´s que chez les non expose ´s avec une diffe ´rence statistique significative ( p = 0,038) et un score de 1,43 versus 1,29, une fre ´quence des troubles de l’humeur, nette- ment plus e ´leve ´e chez les expose ´s que chez les non expose ´s avec une diffe ´rence statistique significative ( p < 10 -4 ) et un score de 1,81 versus 1,68 et une diffe ´rence statistique non significative concernant les signes psychosomatiques, les troubles de la me ´moire, la concentration, la fatigue le sommeil, l’anxie ´te ´ et les sympto ˆmes aigus. Conclusion.– Il ressort, une diffe ´rence significative concernant certains domaines, et paradoxalement, une diffe ´rence non significative pour d’autres. Par conse ´quent, nous ne pouvons confirmer avec certitude l’apparition de l’ensemble de ces troubles et l’exposition aux solvants. Il serait judicieux, de comple ´ter cette e ´tude par une population plus e ´largie afin d’e ´viter les biais. doi: 10.1016/j.admp.2012.03.631 Risques e ´mergents ; communications diverses 559

Nanoparticules : rôle de vigie du médecin du travail

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Risques emergents ; communications diverses

et l’absence d’etudes multicentriques de grande envergure. Uneevaluation concertee de ces risques s’avere primordiale afin dedeboucher sur l’adoption de mesures de prevention adaptees etefficaces.

doi: 10.1016/j.admp.2012.03.628

T9-P256Syndrome des batiments malsains dans le secteurbancaire de la ville de Sidi-Bel-Abbes Sick BuildingSyndromeC. Kandoucia,*, M. Mahia, F. Barakab, B.a. Kandouciaa UDL de Sidi-Bel-Abbes, Sidi-Bel-Abbes, Algerieb CHU de Sidi-Bel-Abbes, Sidi-Bel-Abbes, Algerie

* AUteur correspondant.

Objectif.– L’objectif de ce travail est de determiner les symptomes duSick Building Syndrome (SBS), et de mettre en relief les facteurs derisques d’apparition de SBS.Methode.– Etude descriptive de type transversal a ete menee de marsa mai 2011, qui a interesse 14 agences bancaires de la ville de Sidi-Bel-Abbes dont l’effectif est de 222 agents ; base sur un auto-question-naire preetabli ; standardise et valide par l’INRS.Resultats et discussion.– Taux de reponse de 70 % ; L’enquete rapporteune prevalence de symptomes pouvant etre rattaches a un SBS pourplus de 85 %, avec des manifestations d’irritation cutaneomuqueuseallant de 18 a 68 % selon les localisations.On constate que de nombreux employes trouvent leur environnementde travail inconfortable et se plaignant principalement de tempera-ture elevee, de la qualite de l’air, de lumiere trop faible et lorsque lebruit les genes, c’est celui dans la piece et parfois le bruit exterieur.Pour un nombre non negligeable d’employes, une relation s’etablit(subjectivement) entre le trouble et le lieu de travail.On note l’influence du sexe, du poste occupe, de l’age, de l’anciennetedans le local ; par contre le tabagisme ne semble pas avoir un rolesignificatif.Conclusion.– Pour eliminer un probleme de SBS, l’attitude la plusadoptee se base sur l’hypothese que c’est en ameliorant l’ensembledes facteurs de la situation de travail, on evitera beaucoup de plaintesde type SBS, grace au slogan « aerer, entretenir et nettoyer ».

doi: 10.1016/j.admp.2012.03.629

T9-P257Nanoparticules : role de vigie du medecin du travailJ.M. LonguevilleAmetra 06, Nice, France

Les nanoparticules (NP), particules ayant au moins une dimensionentre 1 et 100 nm, sont dotees de fantastiques proprietes pouvantreveler le meilleur ou le pire.L’employeur est tenu a une obligation de securite de resultat enmatiere de protection de la sante et la securite des travailleurs dansl’entreprise.Le medecin du travail, conseiller des parties, doit remplir un role devigie afin d’assurer ses obligations de prevention primaire.Les NP peuvent etre retrouvees dans tous les domaines professionnelset a toutes les phases de travail, elles peuvent aussi etre des polluantsdes ambiances de travail. Elles penetrent l’organisme par toutes lesvoies possibles, y comprit la voie neuronale. Tous les organes peuventetre cibles, y compris le cerveau.

Si chez l’homme, leur toxicite n’est pas clairement prouvee, leur roletoxique, mutagene, cancerigene est hautement probable. Cette toxi-cite est plus importante que les materiaux de taille superieure et dememe nature chimique.Le cadre legislatif et reglementaire, suite aux lois du Grenelle del’environnement, est en train d’etre edifie.Le role du medecin du travail sera, dans un premier temps dedebusquer et d’identifier les sources de NP, d’essayer de quantifierle risque, puis de proposer des strategies de prevention.Des exemples pratiques seront pris en coiffure, cosmetique, medecineet transport.

doi: 10.1016/j.admp.2012.03.630

T9-P258Evaluation des troubles neuropsychiques chez lestravailleurs exposes aux solvants dans deux ateliersde peinture de refrigerateursA. Arib-Mezdada,*, I. Hellala, B. Aridjb, F. Toudeftb, A. Zatouta

a SMT, CHU, Tizi-Ouzou, Algerieb SEMEP, CHU, Tizi-Ouzou, Algerie

* Auteur correspondant.

Objectifs.– Face a la diversite des solvants manipules dans l’industriede l’electromenager et notamment dans les ateliers de peinture, ainsique le nombre de plaintes neuropsychiques rapportees par les salariesde cette entreprise lors de nos consultations classiques, il nous asemble necessaire de mener cette etude ayant pour objectif : ladetermination de la prevalence des troubles neuropsychiques chezles travailleurs exposes aux solvants en vue d’elaborer une strategiede prevention.Sujets et methode.– Etude epidemiologique transversale analytique detype exposes/non exposes, ayant concerne 101 travailleurs, dont50 exposes a un melange de solvants et 51 temoins appartenant adeux ateliers de peinture. L’enquete a ete menee a l’aide d’unquestionnaire medical standardise et valide par l’INRS type« Euroquest » base sur onze domaines composes de 83 items, durantl’annee 2010–2011. Le recueil et l’analyse des donnees ont ete effec-tues a l’aide d’un logiciel EPI info version 6.Resultats.– Les resultats de notre etude ont revele un taux departicipation de 92,6 %, chez une population exclusivement mas-culine, avec un age moyen de 44,5 � 10,09 ans pour les exposes et42 � 9,56 ans pour les temoins, une anciennete moyenne de14,5 � 10,65 annees pour les exposes et 16,25 � 9,83 annees pourles non exposes, une frequence des symptomes neurologiques pluselevee chez les exposes que chez les non exposes avec unedifference statistique significative ( p = 0,038) et un score de1,43 versus 1,29, une frequence des troubles de l’humeur, nette-ment plus elevee chez les exposes que chez les non exposes avecune difference statistique significative ( p < 10-4) et un score de1,81 versus 1,68 et une difference statistique non significativeconcernant les signes psychosomatiques, les troubles de lamemoire, la concentration, la fatigue le sommeil, l’anxiete et lessymptomes aigus.Conclusion.– Il ressort, une difference significative concernant certainsdomaines, et paradoxalement, une difference non significative pourd’autres. Par consequent, nous ne pouvons confirmer avec certitudel’apparition de l’ensemble de ces troubles et l’exposition aux solvants.Il serait judicieux, de completer cette etude par une population pluselargie afin d’eviter les biais.

doi: 10.1016/j.admp.2012.03.631

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