2016 sera l’année des mines Intervenant sur les ondes de la Radio Na onale, le 28 Décembre 2015, M. Abdesselam Bouchouareb a déclaré que 2016 sera l'année des mines avec la mise en exploitation de plusieurs projets d'investissement lancés ces dernières années, notamment en ce qui concerne le phosphate, le fer, le marbre, le manganèse, le vanadium et le zinc, en soulignant que la stratégie du secteur reposera à l'avenir sur la transformation des produits miniers afin d’éviter les exportations de ces minerais en leur état brut. S'agissant du phosphate, M. le ministre a indiqué que le programme de développement de la produc on na onale visait à a eindre 6 millions de tonnes/an à l'horizon 2018 et 10 millions de tonnes à l'horizon 2020 contre 1,2 mil‐

lions de tonnes de brut actuellement. Pour ce qui est de la sidérurgie, M. Bouchouareb a relevé le progrès enregistré dans l'étude de faisabilité économique relative au projet de Ghar Djebilat (Tindouf), ajoutant que la première étude de faisabilité concernant l'aspect technique du projet, supervisée par un bureau d'études canadien, avait été couronnée de succès en précisant que cette étude a permis de confirmer l'existence d’un important potentiel de minerai avec une grande quantité de fer brut (63 %). Concernant les autres ressources minières, des équipes techniques ont été installées, composées notam‐ment d'experts étrangers, chargées de l'évaluation des potentialités concernant chaque minerai et les moyens de leur exploita on, a confirmé M. le ministre. La produc on effec ve du marbre perme ra à l'Algérie d'économiser près de 500 millions de dollars/an destinés à l'importation de cette matière. Le vanadium dont l'Algérie recèle d'importantes réserves et qui est un élément essentiel pour la production des batteries de stockage de l'énergie solaire, a été également évoqué.

La loi de finances 2016 est une "révolution" pour l'industrie Dans un entre en accordé au journal L'Expression le 17 Décembre 2015, le ministre de l'Industrie et des Mines, M. Abdesselam Bouchouareb, a es mé que la loi de finances 2016, a introduit de nouvelles dispositions dans le secteur économique et cons tue une "révolu on" dans l'industrie na onale. « La LF 2016 a ouvert le droit de la promotion industrielle aux privés pour aménager et gérer des zones industrielles sur des terrains qui leur appartiennent et à partir de Juin 2016, nous ne parlerons plus de ce problème », a souligné M. Bouchouareb. Parmi les grandes réformes, qui devraient abou r en 2016, M. Bouchouareb cite la nouvelle loi sur la normalisation, le nouveau Code des investissements et la loi d'orienta on sur les PME. Interrogé sur l'ar cle 66 de la LF 2016 liée à l'ouverture du capital des entreprises publiques, M. Bouchouareb a précisé que cet ar cle qui est une transposi on de l'ar cle 62 de la LFC 2009, le est un moyen pour aider l'entreprise publique à mieux s'intégrer à la concurrence globale. Dans ce cadre, il a avancé qu'un bilan exhaustif de toutes

Déclarations de M. le ministre de l’Industrie et des Mines

SOMMAIRE

Déclara ons de M. le ministre de l’Industrie et des Mines………………...1

Coopéra on/Partenariat……...……....1

Les ac vités de M. le Ministre de l’Industrie et des Mines…...….....…2‐3

Evénements…………………….…......…4‐5

Ac vités industrielles…………...…...6‐7 Ghardaïa : Un hub des énergies renouvelables……………….……………...8

Crédit à la consomma on………..…...8

Chiffres de la Newsletter La facture des importa ons du sucre en baisse de 20% et les quan tés de 6,6 %……………………………………….…….8

Algerie/Iran Lors du forum économique algéro‐iranien tenu le 17 Décembre 2015, à la rési‐dence d’Etat Djenane El Mithak sous la présidence de M. Abdelmalek Sellal, Premier Ministre et M. Eshaq Jahangiri, Premier Vice‐président de la République Islamique d’Iran, M. Abdeslam Bouchouareb, ministre de l’Industrie et des Mines, a annoncé dans son allocution que le comité mixte algéro‐iranien de l’industrie devra être relancé d’ici juin 2016 pour instaurer un mécanisme régulier de coopéra on industrielle entre les deux pays. Créé en 2003, ce comité va constituer un mécanisme efficace de coopération industrielle entre les deux parties, notamment en matière d’investissement, a expliqué M. Bouchouareb, en indiquant que le secteur de l’industrie était parmi les domaines prioritaires de la coopération économique entre Alger et Téhéran. Le ministre a appelé les hommes d’affaires iraniens à profiter des opportunités d’investissements offertes par l’Algérie dans le cadre d’un partena‐riat mutuellement bénéfique, en assurant l’engagement du gouvernement de lever les contraintes qui peuvent entraver la coopération industrielle entre les entreprises des deux pays.

Coopération/Partenariat

NEWSLETTER DU MIM Publication mensuelle du Ministère de l’Industrie et des Mines

N°21 /Décembre 2015

USA: 2ème conférence Doing Business en Algérie

La deuxième conférence Doing Business en Algérie s’est tenue à Washington du 30 novembre au 04 décembre 2015. Le Ministre de l’Industrie et des Mines, M. Abdesselam Bouchouareb et un nombre important de chefs d’entreprises algériennes et américaines ont participé à cette rencontre organisée par le conseil d’affaires algéro‐ américain et le conseil des entreprises en Afrique. M. Bouchouareb a déclaré lors de cette conférence que l’Algérie voulait tirer avantage de l’excellence technologique et industrielle des entreprises américaines. Il a indiqué qu’en retour de ce transfert technologique, les entreprises américaines trouveront des voies nouvelles de croissance

dans les opportunités offertes par l’Algérie. Exposant les possibilités de partenariat bilatéral, M. Bouchouareb a cité les secteurs constituant de véritables opportunités d’investissements en Algérie, à l’instar des domaines des énergies renouvelables, l’économie numérique, l’industrie mécanique, la sidérurgie, les travaux publics et les mines.

Commerce extérieur : M. Bouchouareb explique les mesures d'assainissement Le ministre de l’Industrie et des Mines, a expliqué à Washington en marge de la 2ème conférence Doing Business, les mesures prises par le gouvernement pour assainir le commerce extérieur, en affirmant qu’elles ne visent nullement à entraver le principe du libre‐échange. Au cours de ses entretiens avec des responsables américains, M. Bouchouareb a apporté des réponses aux préoccupations des opérateurs américains qui voyaient en ces mesures des entraves au commerce bilatéral. Le Ministre a déclaré avoir évoqué avec le secrétaire d’Etat adjoint américain aux Affaires économiques, M. Charles Rivkin, la réorganisation de certaines filières à l’importation, rendue nécessaire par le besoin de mettre fin à l’anarchie qui les caractérisait. Ce sujet a aussi été abordé avec le secrétaire d’Etat adjoint américain au Commerce, M. Marcus Jadotte. Le ministre a expliqué que

le gouvernement a procédé au recadrage des marchés, notamment ceux des voitures et du médicament, pour y mettre de l’ordre, lutter contre la surfacturation et instaurer des normes de sécurité à l’importation. Il a aussi expliqué à la partie américaine qu’il fallait redonner à ces marchés surdimensionnés leur véritable taille afin d’en libérer des parts à de véritables investisseurs en mesure de produire dans le pays. Suite à ces entretiens, MM. Rivkin et Jadotte se sont dits "convaincus" de la nécessité pour l’Algérie d’opter pour un assainissement de son commerce extérieur en affichant leur disponibilité à s’inscrire dans la nouvelle politique économique du pays en encourageant les investissements directs étrangers utiles.

Le secteur minier pourrait constituer un créneau d’excellence dans le partenariat algéro-américain M. Abdesselam Bouchouareb a relevé en marge de cette conférence que le secteur minier pourrait constituer un créneau d’excellence dans le partenariat algéro‐américain, en indiquant que l’accord conclu en 2014 entre l’Algérie et l’US Gelogical Survey (USGS) permettra de confirmer tout le potentiel minier du pays. En outre, le ministre a réaffirmé que chaque investissement dans ce sens doit être mené en partenariat avec des nationaux algériens conformément à la règlementa on en vigueur régissant l’inves ssement étranger, basée sur le principe dit du 51/49%. Cette règle demeurera dans le cadre de la réglementation des activités même si elle ne figurera plus dans le prochain code des investissements comme exigence de pré admission, son maintien ne constitue pas une contrainte aux investisseurs étrangers qui, en parallèle, bénéficieront de l’octroi du management dans l’entreprise et de facilités de mobilisation des financements bancaires, nécessaires à leurs investissements, a tenu à préciser M. Bouchouareb. Il a notamment précisé que le potentiel du pays en phosphate combiné au potentiel gazier fera de l’Algérie dans quelques années un des leaders mondiaux de production d’engrais et de fertilisants.

Accord algéro-américain pour la fabrication de centrales à béton L'entreprise algérienne Kotbia et la société américaine Cemen Techa ont signé, en marge de la 2ème conférence Doing Business, un accord‐cadre portant sur la fabrication en Algérie de centrales à béton mobiles avec un taux d'intégration minimal de 40%. Ce e entreprise a également signé un 2ème accord avec une autre entreprise américaine, Wall Ties Forms (WTF), pour produire en Algérie des coffrages légers d'aluminium utilisés dans la construction de logements. Kotbia compte fabriquer ces produits à des prix compétitifs avec l'ambition d'exporter vers le marché africain.

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Les activités de M. le Ministre de l’Industrie et des Mines

Visite du ministre de l’Industrie et des Mines à la wilaya de Boumerdès Le Ministre de l’Industrie et des Mines, M. Abdesselem Bouchouareb, a effectué le 14 Décembre 2015, une visite de travail et d’inspection dans la wilaya de Boumerdès. Lors de cette visite qui l’a conduit d’abord à l’Office National de Recherche Géologique et Minière (ORGEM) et le Centre d’Etudes et de Service Technologiques de l’Industrie de Matériaux de Construction (CETIM), respectivement spécialisés dans la recherche minière et les matériaux de construction, M. Bouchouareb a insisté sur le renforcement des capacités de ces organismes pour contribuer à une meilleure exploitation de nos gisements miniers afin d’arriver à une exporta on des produits finis fabriqués localement . Après avoir réalisé 16 cartographies, l’ORGM devra effectuer une nouvelle cartographie qui concernera le sud

du pays pour déterminer les indices du potentiel à explorer et à valoriser. Le CETIM devra, quant à lui, réaliser des normes de certification en vue d’améliorer la qualité des produits.

Inauguration d’une raffinerie du sucre et d’une usine de production de détergents Durant sa visite à Boumerdès, M. Bouchoureb a inauguré la raffinerie de sucre La Belle baptisée Sucre Cristal qui sera mis sur le marché à par r du 2 janvier 2016, ce e usine est le fruit d’un partenariat franco‐algérien, elle a nécessité un inves ssement de près de 150 millions d’euros pour produire du sucre blanc aux normes internationales, en plus de divers autres sous‐produits. D’une capacité de produc on ini ale de 350.000 tonnes/an (entre sucre blanc et sucre roux), elle va contribuer à la créa on de quelque 350 postes d’emploi, assurant le relèvement futur de sa capacité de produc‐

on à quelque 700.000 tonnes de sucre/an, dans un objectif de couverture de la totalité de la demande nationale, avant de s’orienter vers l’exportation, vers des pays d’Afrique et d’Europe. M. Bouchouareb a souligné, dans ce sillage, le renforcement attendu du marché national avec trois ou quatre projets similaires (raffineries de sucre), actuellement en réalisation à l’est, l’ouest et au centre du pays. Dans la zone d’activités d’Ouled Moussa, le ministre a également procédé à l’inaugura on de l’usine algéro‐espagnole Hisplab de produits d’esthé que et d’hygiène, entrée en produc on en 2014. «Cette usine a triplé sa production, en l’espace d’une année, tout en diversifiant sa gamme de production, qui est passée de 3 à 20 produits différents», s’est félicité le ministre, citant à l’origine de cette performance les mécanismes de soutien mis à la disposition des investisseurs par le gouvernement. M. Bouchouareb a appelé les opérateurs dans ce secteur à mieux organiser la filière et formuler des propositions, lesquelles seront prises en compte dans le cadre de l’élabora on des licences d’importa on qui entreront en vigueur en 2016. « Il y a une liste qui touche les plus grands postes d’importation, nous allons commencer par les véhicules, le rond à béton, le ciment et les cosmétiques », a‐t‐il souligné.

400 milliards DA pour la création de zones d’activités Une enveloppe financière de 400 milliards DA sera allouée à la mise en œuvre d'opérations visant la création de nouvelles zones d’activités et l’aménagement et la réhabilitation d’autres zones déjà en exploitation, a affirmé M. Abdesselem Bouchouareb, lors de sa visite à Boumerdés. L’État offre la possibilité aux investisseurs privés de créer et d’aménager des zones d’activités, à la faveur de la politique de soutien et de promotion de l’investissement productif, initiée à l’effet de hisser le niveau de l’économie nationale, a‐t‐il précisé. Ces mesures et celles relatives notamment à la récupération des assiettes foncières affectées à des projets qui n’ont pas été concrétisés à ce jour, et la révision à la hausse des impositions fiscales des terrains qui n’ont pas été exploités vont permettre de mettre en place un «important marché» du foncier industriel à travers le territoire national.

2 milliards de dollars pour la modernisation du complexe sidérurgique d’El-Hadjar et de la SNVI Un montant global de deux milliards de dollars a été affecté pour la modernisation du complexe sidérurgique d’El Hadjar (Annaba) et de l’Entreprise Nationale des Véhicules Industriels (SNVI) de Rouïba, a annoncé, M. Bouchouareb en marge de sa visite à la wilaya de Boumerdès. Le complexe sidérurgique d’El‐Hadjar fonc onnait, il y a 2 ans, à 10% seulement de sa capacité de production, et l’État a investi une enveloppe d'un milliard de dollars pour moderniser ce complexe, en procédant notamment à la rénovation de son haut fourneau, qui entrera en exploitation en mars prochain, a t‐il expliqué. Répondant à une question relative à la grève menée, récemment, par les travailleurs de la SNVI, M. Bouchaoureb a indiqué avoir «bien écouté» les protestataires, il a, à cet effet, fait part de l’affectation d’une enveloppe d’un milliard de dollars pour la modernisation et l’acquisition des équipements sollicités par cette entreprise, et il reste à déterminer le mécanisme qui donnera forme à ce soutien.

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Journée Nationale de l’innovation

A l’occasion de la célébra on de la journée na onale de l’innova on le 07 Décembre 2015, sous l’égide du Ministère de l’Industrie et des Mines, trois entreprises innovantes ont été désignés lauréats de la 7ème édi on du Prix Na onal de l’Innova on, et trois chercheurs inventeurs ont gagné la 19ème édition du Prix de l’innovation. L’instauration de ces deux prix vise à faire connaître le potentiel de créativité et de la recherche et développement que recèlent les PME innovantes et les inventeurs indépen‐dants. L’objectif étant de valoriser les différents acteurs innovateurs de la scène socio‐économique du pays et d’encourager le transfert de technologie et la promotion d’un partenariat des plus efficients entre le secteur de la PME et celui de la recherche. Le prix national de l'innovation pour les PME a été attribué à M. Fayçal Lakhdari, un cher‐cheur de la wilaya de Ouargla propriétaire de l'entreprise Maquette DZ qui a conçu un

modèle réduit d'avion radiocommandé pouvant servir notamment dans les travaux de relevés topographiques. Quant au deuxième prix d'une valeur de 800.000 DA, il a été décerné à la SARL King Diagnostics de la wilaya de Tipaza, pour avoir développé dans son laboratoire un test de dépistage des drogues dans le corps humains à travers l’analyse des urines. Le troisième prix, d'une valeur de 600.000 DA, a été remporté par l'entreprise M. Bradai Adel de la wilaya de Blida et qui a développé des pignons destinés à l'industrie du pétrole. D'autres prix d'encouragements ont été également attribués à cinq autres PME innovantes. Quant au prix de l'inven on pour l'année 2015, il est revenu à Mme Ben Medouar Djamila, de l'université Djilali Liabès de Sidi Bel‐Abbes pour son invention d'un fil textile à base de fibre extrait de l'Alfa. Visiblement contente de cette distinction, Mme Ben Medouar a indiqué que son invention sera "très utile" pour l'industrie du textile en Algérie, car "elle permettra de produire les fils localement, à l'aide d'une matière première disponible en abondance dans le sud et les Hauts‐plateaux, ce qui substituera à l'importation de fils". Le deuxième prix a été décerné à M. Bouhraoua Djamel d'Oum El Bouaghi pour son invention d'un ‘‘stylo générateur de signaux carrés, électroniques et magnétiques pour capteur à effet de hall pour moteur automobile’’. Quant au troisième prix, il est revenu à M. Demagh Yassine de la wilaya de Batna pour son invention d'un absorbeur d'énergie utilisé dans les collecteurs solaires

Journée nationale de normalisation A l'occasion de la célébra on de la 20ème Journée na onale de normalisa on le 22 Décembre 2015, le Prix Algérien de la Qualité, qui récompense chaque année la meilleure entreprise en matière de respect des normes, de compétitivité et de gestion, a été attribué, à Infrarail (filiale de l'Entreprise Nationale des Transports Ferroviaires‐SNTF‐) et au laboratoire privé de cosmé ques Venus. Cet évènement consacré par le Décret Exécu f n° 02‐05 du 6 janvier 2002 portant institution du Prix Algérien de la Qualité, démontre l’intérêt porté par les pouvoirs publics à la promotion de la qualité des produits nationaux, ainsi que son engagement à soutenir et encourager les efforts déployés par les entreprises nationales ayant investit dans une démarche d’amélioration par la qualité. Ins tué par le ministère de l'Industrie et des Mines, le trophée de la 13ème édition de

ce prix, partagé entre ces deux sociétés, a été remis à chacun des lauréats par le M. Abdesselam Bouchouareb, ministre de l'Industrie et des Mines. 31 entreprises publiques et privées ont concouru pour ce prix qui est attribué sur la base de critères relatifs à la stratégie en matière de qualité des produits, au développement des ressources humaines et à l'amélioration continue des process de production. Par ailleurs, la mention spéciale du jury, attribuée en guise d'un prix d'encouragement, a été remise à la Société de Gestion des Services et Infrastructures Aéroportuaires (SGSIA), grâce à l'amélioration de la qualité des services réservés aux passagers au niveau de l'aéroport d'Alger. M. Bouchouareb a indiqué lors de cette journée que le projet de loi sur la normalisation serait présenté prochainement à l’APN, ce texte, vise la révision de la politique nationale de la qualité, inscrite comme une composante essentielle dans la stratégie nationale du développement industriel national. Il a également annoncé la mise à niveau des organismes nationaux en charge de la qualité qui sont l'Institut Algérien de Normalisation (IANOR), l'Organisme Algérien d'Accréditation (AlGERAC), l'Office National de Métrologie Légale (ONML), et l'Institut National Algérien de la Propriété Industrielle (INAPI) et qui seront regroupés au sein d'un guichet unique, baptisé la Maison de la qualité.

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EVENEMENTS

NEWSLETTER DU MIM N° 21/Décembre 2015

Séminaire sur la sous-traitance dans le véhicule industriel Lors d’un séminaire sur la sous‐traitance dans le véhicule industriel organisé le 10 décembre 2015, à Alger, par le Forum des Chefs d’Entreprises (FCE), M. Abdelghani Mebarek, Directeur Général de la PME au ministère de l’Industrie et des Mines a fait savoir qu’un texte réglementai‐re portant cahier des charges devant régir l’ac vité de montage des véhicules en Algérie devra être publié avant fin mars 2016. "Le texte est en cours de finalisation entre le ministère de l’Industrie et des autres ministères concernés. Nous espérons qu’il soit prêt au plus tard avant la fin du 1er trimestre 2016", a‐t‐il déclaré. Les opérateurs économiques présents à cette rencontre ont émis l'espoir que ce nouveau cadre réglementaire apporte plus de facilités et d’avantages pour l’investissement dans le domaine de l’automobile et de la sous‐traitance. Selon eux, le

développement de la sous‐traitance dépend de la disponibilité du foncier industriel, de la débureaucratisation de l’acte d’investir et de l'accès au financement. Par ailleurs, le Directeur Général du groupe privé Ival (représentant de la firme italienne de véhicules utilitaires Iveco), M. Mohamed Bairi, a indiqué que son entreprise allait se lancer dans la fabrication de véhicules de cette marque italienne et qu'il cherchait à drainer le plus grand nombre de sous‐traitants. Cette entreprise privée prévoit l’entrée en produc on, en Septembre 2016, d’une usine de montage de véhicules utilitaires de marque Iveco dans la wilaya de Bouira, cette production sera destinée, dans sa première phase, au marché national avant d'en réserver une partie à l’exportation, selon M. Bairi. Le président du groupe italien, M. Pierre Lahutte, qui était présent à cette rencontre, a annoncé que son groupe était en cours de négociations "avancées" avec le groupe privé ETRHB Haddad, pour la création d’une usine d’assemblage de camions‐engins en Algérie, sous sa marque Astra spécialisée dans le poids lourd (engins de construction, camions‐bennes...).

Atelier sectoriel sur la biodiversité Dans le cadre du projet intitulé « Planification nationale sur  la diversité biologique et mise en œuvre en Algérie du plan stratégique de la conven on sur la diversité biologique 2011‐2020 et des  objectifs  d’AICHI  »,  mené par le Ministère des Ressources en Eau et de l’Environnement avec l’appui du PNUD, un atelier sectoriel consacré au secteur de l’Industrie et des Mines a été organisé le 17 décembre 2015. Cet atelier qui était animé par des experts nationaux et internationaux, a vu la participation des représentants des structures centrales du ministère de l’Industrie et des Mines (MIM), des organismes sous tutelle, des groupes industriels publics, et du secteur privé. Les objectifs assignés à cet événement sont : la concertation sectorielle sur l’actualisation, la révision de la stratégie et du plan d’action national sur la biodiversité (SPANB),

et l’élaboration du plan d’action du secteur de l’industrie et des mines en matière de biodiversité. Cet atelier s’est tenu en présence de M. MESSAOUDI– Directeur Général de la Veille Stratégique des Etudes et des Systèmes d’Information au ministère de l’Industrie et des Mines, qui a rappelé dans son intervention, que la biodiversité reste peu connue dans le secteur de l’industrie et des mines, Il s’est avéré, après avoir contacté les acteurs du secteur, notamment, les entreprises publiques et les organismes d’appui, que cette thématique est méconnue et pas prise en charge convenablement en raison notamment, du manque de ressources humaines et matérielles. Pour parer à cette situation, M. Messaoudi a suggéré de réfléchir à la mise en place d’un centre de compétences de biodiversité pour apporter un appui aux entreprises et développer leurs capacités pour valoriser durablement le potentiel national en matière de biodiversité. A cet égard, il a précisé que les organismes de coopération (PNUD, GIZ…) peuvent jouer un rôle clé dans la conduite des projets de biodiversité à l’avenir. Pour sa part Mme LAOUAR Saida ‐ Directrice nationale du projet ‐ a déroulé les principales actions réalisées dans le cadre de ce projet qui consiste à la réalisation d’un état des lieux sur la biodiversité en Algérie, l’élabora on d’un bilan des réalisa ons depuis la première stratégie na onale sur la biodiversité de 2000, l’organisation d’ateliers régionaux et d’un atelier national pour définir les nouveaux objectifs nationaux en matière de biodiversité , et l’enclenchement d’un processus d’organisation d’atelier sectoriels en vue d’élaborer des plans d’actions sectoriels de biodiversité. M. Ludwig LIAGRE l’expert du PNUD, a présenté pour sa part, la démarche pour l’élaboration de la Stratégie Nationale et du Plan d’Action proposé pour la Biodiversité, et a mis en exergue l’importance de l’industrie et des mines dans ce processus. En outre, il a développé les axes de travail envisagés dans le cadre du plan d’action sectoriel, en donnant des exemples de bonnes pratiques à l’échelle mondiale. Trois groupes de travail ont été constitués lors de cet atelier dont les travaux se sont soldés par une série de recommandations qui seront intégrées à la matrice du plan d’action sectoriel de biodiversité.

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Novo Nordisk: une usine d’assemblage et de conditionnement de stylos d’insuline Le ministre de l'Industrie et des mines, M. Abdesselam Bouchouareb, a reçu le 23 décembre 2015, au siège du ministère de l’Industrie et des Mines, une délégation du laboratoire pharmaceutique danois Novo Nordisk, conduite par M. Jean‐Paul Digy, vice‐président pour la région Afrique de cette firme. Lors de cette audience, la délégation a présenté au ministre un nouveau projet industriel dans le domaine de l'insuline relatif à la réalisation d'une usine d'assemblage et de conditionnement de stylos d'insuline. Il s'agit d'une ligne d'assemblage de stylos totalement intégrée dans laquelle sera réalisée le maximum d'opérations dans l'industrialisation du produit et qui sera alimentée en cartouches à partir de l'usine de Constantine. Cette usine sera identique à celle dont dispose Novo Nordisk au Danemark. M. Bouchouareb a qualifié le partenariat avec Novo Nordisk de "technologique" et de "stratégique" dans le domaine de l'insuline,en outre,

il a mis l'accent sur la nécessité d'augmenter et de diversifier la production, d'aller dans le sens de la plus grande substitution des importations par la production locale et d'ouverture de perspectives à l'international en intégrant, dès à présent, une plate‐forme pour l'export.

Une usine algéro-espagnole pour la fabrication de panneaux de logements préfabriqués Une usine algéro‐espagnole de fabrica on de panneaux pour la réalisa on des logements préfabriqués, d'une capacité de 2.000 unités par an, a été mise en exploita on, le 05 Décembre 2015, dans la zone industrielle d'El Harrach (Alger). La capacité de produc on de ce e nouvelle structure est de 250.000 m3 de panneaux en béton armé pour être montés sur chantiers en bâtiments. Outre la réduction des délais de réalisation, les constructions réalisées selon ce procédé industriel se caractérisent par une meilleure isolation thermique et acoustique, ainsi que par une meilleure sécurité grâce à leurs structures résistantes aux séismes. Cette usine est le fruit d'une joint‐venture créée entre le groupe public algérien ALRECC et le groupe espagnol ORTIZ, selon la règle 51/49% du capital, régissant les inves ssements étrangers en Algérie. Le capital de ce e société est de 117,5 millions DA, alors que le total des inves ssements déployés pour me re

sur pied ce e usine dépasse les 650 millions DA. Cette usine constitue le premier jalon dans la concrétisation de la politique de l'industrialisation du bâtiment et d'autres usines similaires sont également prévues à l'est et à l'Ouest du pays.

N’gaous (Batna) : une unité pharmaceutique opérationnelle en 2016 Une unité pharmaceutique privée, spécialisée notamment dans la fabrication d’atomiseurs pour le traitement symptomatique de la bronchite et de l’asthme sera opéra onnelle à N’gaous (Batna) au courant de l’année 2016. L’unité, actuellement au stade du montage des équipements, fabriquera, dans un premier temps, des produits médicaux à base d’eau de mer et de sérum physiologique avec une capacité annuelle de produc on d’un million d'unités, avait précisé le 22 décembre 2015 à l’APS, le promoteur de ce projet, M. Mostefa Benkoreichi pharmacien de formation, ajoutant que l’unité emploiera essentiellement des pharmaciens et des laborantins. Implantée dans la zone d’ac vités de N’gaous, l’usine disposera de deux chaînes de produc on avec une capacité théorique annuelle de 10 millions d’unités de produits algériens et italiens fabriqués sous

licence, l’usine débutera avec un effec f de 40 travailleurs qui devra croître progressivement pour a eindre 400 travailleurs lorsqu’elle l’unité fonctionnera à pleine capacité. Cette unité, approvisionnera le marché national et contribuera à la réduction de la facture des importations de médicaments, et un autre investissement, actuellement en cours de concrétisation, portant sur la réalisation, dans la zone d'activités de la ville d'El Madher, d'une unité de fabrication de médicaments vétérinaires, selon M. Sassi Bouaziz, Directeur de l'Industrie et de la PME, de la wilaya de Batna. Ce e usine, en phase d'équipement, devrait entrer en exploita on en 2017.

Page 6 NEWSLETTER DU MIM N° 21/Décembre 2015

Activités industrielles

Annaba : Cital une usine d’assemblage et de maintenance de tramways

L’usine Cital Annaba inaugurée en 2015, est une joint‐venture entre l’Entreprise du métro d’Alger (EMA), Ferrovial et Alstom (France) pour l’assemblage et la maintenance des tramways. Les rames assemblées dans cette usine de type "Citadis", sont "exactement de la même qualité que celles qui sortent à La Rochelle (France), le site historique d’Alstom, ou à Barcelone, selon le directeur de Cital, M. Pietro Silvestro. Une commande de 213 rames à livrer d’ici à 2019. La toute nouvelle usine Cital, qui affiche à l’heure actuelle une capacité d’assemblage de cinq (5) rames de tramway par mois, est appelée à monter en cadence au fur et à mesure de l’élargissement des op ons d’interven on de filières industrielles de l’entreprise. Une commande de 213 rames à livrer d’ici à 2019 est déjà enregistrée dans l’agenda de l’usine. Née de la volonté de l’Algérie de se doter d’une industrie moderne d’assemblage et de maintenance dans le domaine ferroviaire, Cital est

chargée de satisfaire les besoins nationaux en tramways à travers la mise en place d’une industrie à la hauteur des objec fs économiques tracés par le gouvernement. Cital Annaba assure la maintenance des rames des tramways d’Alger depuis 2011, d’Oran depuis avril 2013 et de Constan ne depuis juin 2013. L’entreprise signe le take off de l’économie algérienne dans un pays qui n’a jamais perdu confiance malgré la chute des cours des hydrocarbures et qui œuvre désormais à relever le challenge de la croissance, après avoir gagné la bataille de la relance économique, lancée en 1999.

Emin Auto : un projet de montage de véhicules qui générera 270 postes d’emploi

Le projet de montage de véhicules utilitaires « Emin Auto » de la société à responsa‐bilité limitée (SARL) algéro‐turque générera pas moins de 270 postes d’emploi à son démarrage, à la wilaya de Ain Temouchent. Le nombre de ces postes de ce projet, qui sera domicilié dans la nouvelle zone industrielle de Tamazoura, passera à 450 à la cinquième année de produc on. Selon le chef du projet, la future unité de montage qui s’étendra sur une superficie de plus de 34 hectares, a nécessité un inves sse‐ment de 8,243 milliards de dinars dont 5,4 milliards DA pour l’unité de montage. Au début, ce e unité produira 10.000 véhicules u litaires/an, soit 8% de sa capacité globale de produc on, qui passera à 70 % à la 10ème année, soit 100.000 véhicules/an. Concessionnaire principal de la firme chinoise "JAC", cette société procédera au montage de ces véhicules à Tamazoura (54 km d’Ain Temouchent), ainsi la wilaya

sera la 20ème unité de montage d’Emin Auto à travers le monde. Situées dans plusieurs pays, les 19 autres unités d’Emin auto procèdent au montage d’autres véhicules de firmes chinoises, et cette vingtième unité sera édifiée en moins de quinze mois, selon sa fiche technique. Le siège social de la SARL algéro‐turque Emin Auto est implanté à Bab Ezzouar (Alger). Après avoir donné son accord de principe à cet important projet, le Premier ministre a instruit les directeurs concernés (énergie, gaz, électricité et ressources hydriques, notamment) pour l’accompagnement de ce projet.

Ain Temouchent: Installation prochaine de cinq entreprises début 2016 Cinq nouvelles entreprises seront installées, début 2016, sur 19 hectares non exploités par l’unité Henkel d’Ain Temouchent, d’après le wali de cette wilaya. Suite à un rapport circonstancié transmis au ministère de l’Industrie et des mines, ce e superficie a été octroyée à cinq (05) entreprises dans le cadre de l’exploitation rationnelle du foncier industriel et l’encouragement de l’investissement. La wilaya a fait valoir son droit à la préemption pour ce terrain qui appartient à l’entreprise Henkel. Cette unité versée dans la production et le conditionnement de produits détergents, ne produit actuellement que la poudre détergente, elle n’exploite que quatre à cinq hectares sur une superficie totale de 23 hectares dont elle est propriétaire légale. Le nombre de ses travailleurs est passé de 950 en 2000 à 160 aujourd’hui, les cinq nouvelles entreprises doivent générer entre 2.000 et 2.500 postes d’emploi.

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NEWSLETTER DU MIM N° 21/Décembre 2015

Ghardaïa : Un hub des énergies renouvelables

Ghardaïa est appropriée pour devenir un hub des énergies renouvelables en Algérie. Située à 600 km au sud d’Alger, Ghardaïa est accessible via le transport terrestre et par voie aérien‐ne grâce à son aéroport. En plus de son territoire très vaste, la capitale de la Vallée du M’zab dispose d’un potentiel solaire extraordinaire en termes de durée d’ensoleillement, tout au long de l’année, et d’’intensité du rayonne‐ment solaire. Le siège de la filiale de Sonelgaz nouvellement créée en 2013, dénommée Shariket Kahraba wa Taket Moutadjadida (SKTM) qui est chargée de la réalisa on des projets dans les énergies renouvelables se trouve à Ghardaïa. Grâce à SKTM, une platefor‐me pilote de 1,1 méga wa s en éner‐gie solaire photovoltaïque mul technologie déjà opéra onnelle depuis juin 2014, est devenue une destination privilégiée des chercheurs et des étudiants curieux de découvrir un méga laboratoire à ciel ouvert. L’Unité de Recherche Appliquée en Énergies Renouvelables (URAER), créée en 2002, est l’unique en té de recherche à Ghardaïa, elle compte aujourd’hui près de 83 chercheurs permanents et 75 personnels de soutien à la recher‐che. Disposant d’un cadre approprié à la recherche en termes de moyens et de conditions de vie, les chercheurs donnent beaucoup de satisfaction aussi bien sur le plan publications scientifiques que sur le plan innovation et réalisation des prototypes.

Ministère de l’Industrie et des Mines DVSESI/DVSSI

02 rue Ahmed Bey Alger TEL: 021 23 91 72

Responsable de la publication Abdelmadjid Messaoudi

Coordonnateurs Bachir Kechroud, Karim Boudjemia

Conception et réalisation Ghania Boudissa

Chiffres de la Newsletter: La facture des importations du sucre en baisse de 20% et les quantités de 6,6 % (CNIS)

1‐ Activité de fabrication d'appareils électriques et électroménagers: Télé‐viseurs, vidéo, son et mp3, appareils photos et caméscopes, chauffages, climatiseurs, réfrigérateurs, équipe‐ments de cuisine domestique, équipe‐ments de lavages domestiques et petits électroménagers. 2‐ Activité de fabri‐cation des téléphones, tablettes et Smartphones : Téléphones, téléphones cellulaires et tablettes. 3‐ Activité cons‐truction de véhicules automobiles et motocycles de moteurs thermiques: voitures particulières de tourisme et cycles et tricycles à moteur. 4‐ Activité de fabrication de machines de bureau et de traitement de l'information: Ordinateurs, autres équipements informatiques et accessoires. 5‐ Activi‐té de fabrication industrielle d'ensem‐bles d'ameublement en bois à usage domestique: Meubles, ensembles de mobiliers et d'accessoires en bois ou associés à d'autres matières, à usage domestique. 6‐ Activité des textiles et cuirs: Tissu d'ameublement, tapisserie, moquette et literie. 7‐ Activité des matériaux de construction: céramique et céramique sanitaire. Cet arrêté est publié au journal officiel n° 1 du 6 janvier 2016.

L’URAER participe à la promotion des énergies renouvelables dans toute la région à travers ses activités de recherche au service du secteur socio‐économique dans le domaine de l’énergie solaire photovoltaïque, l’énergie thermique, l’efficacité énergétique dans le bâtiment en intégrant les conditions climatiques locales ainsi que les applications de l’éner‐gie solaire dans le secteur de l’agricultu‐re ; pompage de l’eau, le chauffage des serres, la séchage des produits agricoles, la production du froid, et dans bien d’autres secteurs. L’unité dispense des formations en faveur des étudiants master sous forme de stages pratiques à travers un encadrement par des cher‐cheurs ayant une bonne expérience dans le domaine des énergies renouvelables.

Crédit à la consommation L'Arrêté Interministériel portant sur les condi ons et modalités d'octroi du crédit à la consomma on, a été signé le 31 Décembre 2015, à Alger par les ministres, respectivement, du Commerce, des Finan‐ces et de l'Industrie et des Mines. Compo‐sé de cinq articles, ce texte réglementaire fixe essentiellement la liste des produits industriels fabriqués ou assemblés locale‐ment . Les gammes de produits éligibles au crédit à la consommation sont: