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DlRCTELHjFROPRIfc-rAIRh:

IMPRIMEI'R

,dment MAQL01RS BOIS-VEIIXA

Rue Amricaine, 138

.NUMRO 20 CENTIMES

jtfNE X*382C

QUOTIDIEN

TLPHONE N" 242

La guerre montr une lois de plus envoie que lu puissance d'une nation rside- beaucoup plus d MIS sa culture feorale que dans sa culture inlellectsjjrlle. In peuple est voue a la dcadence des que ses forces mo- rales sallsiblissent.

Gustave LEBON

PORT-AU-PRINCE (HATI) LUNDI 21 JUIN 1926;

Rsignation

Ljfffiir.avide de com- fe craint pas d inter- Btuge dsespr des LM.SC ki vie vous con-

"hotesse par quel- : brumeuse, u ca

Jgemhrc. Belhotesse est

I de fantaisie. Il fois de jours lleuris, ints de huurdounc-

ude trilles, et si lunr- I l'air mme parait de , mais par contre, il (souvent d'heures gri-

oyanles de brouil- itde bruine. (dcembre pleure se, prisonniers des Ides nids, le? oiseaux cilles n'ont plus d'ai- llcur |>etit cur fri-

^ris do parfums et de t,e' devant la joie et la

x, tout semblable ; au grand cur bli- ndent d'inquites nos-

tfazuretdetleurs. Une nrsereint, et qui fait r- 'a nuit et de la mort, outpandue. Elle en-

! i bien l'esprit et les se li pense engour-

tn sent berc et coin- Mans l'ambiante lor il immobilise toute

'-.avec pourtant op- >,jusqu' ICaugoissc, nsion mystrieuse,

|i plus le soleil, lu IjOJWMle revienne

Mllerlesyiix, et fcon- ' sillons. Apprhension jr, lu reviens toujours

.d Puisque la mcil- WOc ce monde est en* /voir, ce sera pour jMeniain sans doute,

J le retrouver ton .que l'absence aura

P* cher. Le long des le les lianes eu- leurs tiges recour-

JJjouriront de mule shleues.roses.mau- l-tntirai en moi le d- geile tendresse s eli- me devant faire un

,.* volupi ut'ux. lJ"''1" -'IH-'i-ttuc des libres !

^.l'orgueil allier rf*'. et des aigles, [put au-dessus des V>*us (fe ar'.res.

.' f l.s i5nt; puis pjumire,etlesailes Mlles s'arrteront de

sK'font adieu au rve * butiner l'azur.

'an les fleurs du

manguier aux senleurs trop lourdes, et celles des prairies, si prodigues de pollen, elles choisiront pour se poser, la fleur du campche, minuscule et paie comme l'toile lointai- ne, mais au calice si odorat t que lorsque fltrie elle tombe de sa lige, l'abeille inconsole s'attache encore ses ptales..

pourtant si tu ne revenais pas Soleil, que pserait l'inu- tile consternation des huma- nits fugitives. Je tais trop bien qu'un jour ou l'autre a mes yeux voils par la mort s abolira la mmoire du re- gard sans laquelle tu n'existe- rais pas. Puisque le nant n'est aprs tout (pie la mort du souvenir, leurre lumi- neux, tu cesseras mme (la- voir t ds l'instant que je ne serai plus.

(le matin de mon seuil, je regarde le passager caprice de dcembre barbouiller d'hiver des paysages de printemps et je goule la douceur d'tre tout seul sans prsence Importune, sans tendresse bavarde qui gte le recueillement de l'Heu- re.

L'acacia symbolique, tout l-bas, saigne de ses dernires fleurs... Sur les feuilles du ba- nanier tu pluie tambourine on ne sait 'quelle charge de nos- talgie et glissant le long des nervures s'crase sur le col des poules grolottantes qui se pressent autour d'un coq d- senchant. Elle met des vitres aux toiles des araignes et peuple la cour de petits lacs rids, o, vaisseaux de cristal que n'attend aucun port, vo- guent de puriles bulles d'air.

Je rve d'un naufrage, d'un ocan sans piti, d'un homme et d'une femme...jeunes, jolis, accrochs une pave... Ils changent comme s'ils de- vaient toucher au port des serments ternels, que la vie n'coule mme pas...

Je rve d'un entant de Spar- te, qui sourit, pendant qu'un rj.iard lui mange les en- t-ailles...

Je rve que mon cur per- ch sur la vie interroge le nant. L'amour... la gloire... la honte... la soullrance... la joie,., m'y apparaissent, com- me de bourdonnantes mou- ches avec des grands yeux rouges souillant de leurs pat- tes velues le visage impassible de la Rsignation.

R. CONSTANT.

Stf1* l Keu de

* boit Ty '-"i"''''".

"'ficadmimu*

" Vf* 4e France.

comme F on voudra : J'aimerais bienje l'avoue,

en lre de ce Z. Oh I ce n'est pas, comme vous semblez le croire, pour la vanit de traner jus- que l... Son... mais pour un plaisir personnel.

lequel donc ?

Celui que [aurais faire entrer t< ut a la fin du Diction- naire, ai ant le le fermer cl de l'eiwoijer promener, un mot

n-u est pas et qui. cepen- dant, le mrite au plus haut qui

point, un mol assez leste, un mot relrOoSSi...

Mi lui h ! Venu, comme I mt (tau-

lies, du peuple el de la rue, m lis si m,ilm si gai, si uniix r- sel, qu'il a vraiment canquu sa plueespigle au bout du '/..

Quel esl-il donc, ce mot ? Ali' mai, madame! Je ne

peux pas.../ Lavedan se le t ). Mais... Non. non ' /. Mjn l'itVal I Iraws refus.

Uuiiur uur urore ru (ru ptrrc Ir.s bmn Imifiiis tuu> l'iili'inln-/. Ii,.M lu. ilaus lulir a.u.' .turaudir Wlir uur .\U|ii-rb