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Nos pensées nous trahissent

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Confession d'une jeune fille perdu dans une vie influencé par son passé, ses anciennes blessures, et l'humanité.

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Page 1: Nos pensées nous trahissent

Je suis parti dans l’idée de laisser une empreinte sur cette fichu terre. Pour faire ressentir les regrets, les remords. Je suis parti car les gens sont aveugles. Je suis parti car mon cœur n’a pas su tenir le coup face a tout ce monde qui m’oppressait. Je suis parti pour sauver ma peau, pour me libérer du poids qui me freinait. Je viens me venger de cette vie, auprès de ses gens qui n’ont pas su voir en moi quelqu’un qui méritait le respect. Je suis parti car les mots n’ont plus de sens de nos jours. Que les fleurs fanent, la pluie ne cesse plus, et les cris sourds des gens s’entendent à perte de vue. Je suis parti, simplement parce que la vie est cruelle.

Et qu’en ce soir de pleine lune, je contemple cette vie que je n’ai jamais eu, peut être dans tes bras, peut être sans tes bras, je ne sais pas. Je ne pense plus à l’amour. A quoi bon penser à l’amour ? C’est signer un contrat avec le diable avant même que l’histoire commence. Et si tu choisis d’y penser sans cesse, tu frôleras la perte immédiate de ton identité en te baignant dans un amour ravageur, destructeur, dans des nuits noirs et sombre à te poser milles et une question sur ce que c’est l’amour. Dans des pensées philosophique, qui te feront fondre en larme car tu voudras toujours plus et toujours plus que ce que l’on te donne. Et là, tu commenceras à souffrir. Souffrir. La peur d’être seule face à ses pensées. Nos pensées nous trahissent car elles sont certes belle et bien définis mais deviennent tellement amer, à la seconde où nous nous rendons compte que ca n’existe plus. Alors je pleure.

Que je pleure sur cette humanité, qui me rend mélancolique et arrogante. Que je pleure pour cette vie passé auprès de gens que je ne reverrai plus. Que je pleure pour tout ses mots, qui ne s’estompent pas de ma mémoire. Que je pleure pour la violence de mes jours passé a creusé un trou noir. Que je pleure pour la vie qu’on m’a donnée aussi belle qu’elle parait. Tous ses sourires qui nous paraissent éternelle et inchangeable. Mais si sombre, cette vie, quand nous tombons dans la désillusion.

Et si un jour, il vous vient de penser à moi comme une petite fille fragile sans avenir qui s’est étouffer dans une atmosphère sensible au suicide. Je vous emmerde bien profondément.