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Notes pour une épistémologie1

de l’identification des espèces animales et végétales

Frédéric LEBLANC

Comment1reconnaître, identifier une espèce animale ou végétale ? Quelle est cette espèce qui se présente devant nous ? Comment puis-je discerner cette espèce des autres dans cette jungle si diversifiée ?

Voilà les questions auxquelles ces quelques notes tentent de répondre. Il s’agit, en quelque sorte, d’une esquisse d’une méthodologie de l’identification des espèces pour l’observateur humain. L’identification est pour tout observateur de terrain (voire de laboratoire) un exercice habituel qui pourtant peut s’avérer délicat. Nous allons ici tenter de reconstruire cette démarche le plus rigoureusement possible, dans une situation que l’on rencontre aussi bien en ornithologie, en odonatologie, en entomologie qu’en botanique…

Tout d’abord, distinguons l’identification de la reconnaissance :

• Lorsque l’on reconnaît, on rapporte une perception actuelle à un souvenir. Dans cet acte de reconnaissance, la mémoire est fortement impliquée (quasiment nécessaire).

1 Épistémologie : ce terme désigne l’étude critique des principes, des hypothèses et des résultats des diverses sciences destinée à déterminer leur origine logique, leur valeur et leur portée objective.

• Dans le cas de l’identification, on opère par discrimination. La discrimination a un usage polyvalent, dans ce sens où l’on peut — ou non — avoir recours à la mémoire. On fait coïncider une référence avec l’objet de cette identification. L’identification est par conséquent un processus de superposition d’un signifié (connu théoriquement) à un signifiant (non connu avant le processus d’identification).

Comment procédons-nous à l’identification d’un individu ?

En premier lieu, les précautions, que nous pouvons suivre pour une bonne détermination ou identification, peuvent être les suivantes : il est souhaitable d’avoir en sa possession un individu (spécimen) adulte, c’est-à-dire ayant une morphologie stable et normale, ou un individu présentant les caractères typiques de son espèce quel que soit son développement, notamment en ce qui concerne le plumage, s’il s’agit d’un oiseau. Il faut, dans ce cas, avoir en sa possession un minimum d’informations sur la biologie de ce genre ou de cette espèce à laquelle pourrait se rattacher l’individu. On constitue donc des références en collectant des éléments de comparaison entre les individus, les espèces, les genres. Le rôle de la capture est de constituer des collections de référence (entomologie, botanique). Ces collections de référence servent à comparer de futurs spécimens à cette référence, ou encore à découvrir de nouveaux critères de différenciation entre des espèces proches, ou de rapprocher des individus que l’on classait au sein de deux espèces différentes alors que ceux-ci appartiennent à une même espèce. Dans cette procédure, l’observateur isole l’individu de sa population naturelle et de son biotope. Le but de telles collections de référence est la reconnaissance.

 Épistémologie de l’identification 57 

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 Philosophie

Résumé : Le but de ces notes est de montrer que nous suivons des processus méthodiques lors de l’identification des spécimens animaux ou végé-taux. Or, quelle est la validité de ces méthodes d’identification ? Après analyse des diverses démarches envisageables, nous en avons privilégié une : celle qui procède par clés dichotomiques. En effet, la validité et la scientificité de cette démarche méthodique réside dans le caractère faillible et reformulable de l’hypothèse théorique constituée de l’énoncé de la clé dichotomique.

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Plusieurs méthodes d’identification peuvent être expérimentées :

1. la connaissance populaireIl s’agit d’une catégorisation du monde animal et

végétal selon divers critères. Citons pour exemple : l’utilité (et par là-même le caractère « nuisible »). Cette catégorisation est grossière et ne permet souvent qu’une distinction du genre d’êtres vivants. Ainsi, tous les Corvidés seront nommés « corbeau », et véhiculeront l’aspect « nuisible », de « mauvais augure » de ce genre d’oiseaux.

Si, aujourd’hui, la connaissance du monde animal à partir du nom des animaux est plus exacte, il semble que l’on puisse imputer cela aux moyens de vulgarisation du savoir de nos sociétés contemporaines. Cependant, il s’avère, bien souvent, que cette puissante vulgarisation offre plus de certitudes que de doutes dans cette reconnaissance du monde animal et végétal. Toutes les espèces vivantes ne sont pas inventoriées, et la classification des espèces est loin d’être un objet de certitudes.

2. l’apprentissage par des icônesIl s’agit d’images de référence ayant les

caractéristiques saillantes, à partir desquelles il faudra retrouver l’être vivant qu’elles représentent (ce qui suppose un savoir préalable à la reconnaissance). Remarquons qu’une espèce non découverte jusqu’à présent ne pourra pas être identifiée.

Quelques exemples de cet apprentissage :• La morphologie est relative à l’aspect externe de

l’être vivant. Dans cet exemple, l’observateur se réfère à un dessin présentant une silhouette caractéristique de l’être vivant qu’il voit. Les guides d’identification ornithologique fonctionnent sur ce principe ; si l’on cherche le Rouge-gorge, le dessin du guide présentera l’oiseau dans une attitude et un plumage caractéristique. C’est-à-dire son aspect « normal », « typique ».

• Le code génétique, lui, est relatif à la structure interne de l’être vivant. Avec cette technique, le biologiste va comparer des cartographies codifiées des êtres vivants afin d’établir des rapprochements entre diverses espèces, et constituer ainsi des genres ou des familles. Il compare alors les gènes de chaque espèce et mesure les variations au sein de l’espèce et du genre.

Ainsi, on peut rapprocher cette méthode d’apprentissage par icônes d’une technique de reconnaissance comparative. En effet, elle consiste à faire fonctionner la mémoire de l’observateur dans la reconnaissance de formes vivantes par comparaison entre des images-types et des individus répondant à cette typologie. Cependant la mémoire (ou l’attention) de l’observateur peut s’avérer défaillante, ou inexacte. De plus, un spécimen inconnu jusqu’alors ne pourra pas être identifié à l’aide cette technique.

3. la méthode inductiveElle consiste, à partir d’une série d’individus, à

déterminer le genre, puis l’espèce. Avec cette méthode, il faut que tous les individus étudiés (et isolés) soient identiques (c’est-à-dire qu’ils possèdent le moins de variations possibles). Par regroupement des individus identiques, ayant des caractéristiques apparemment les mêmes, est inférée, c’est-à-dire induite, l’espèce. L’entomologie semble être un domaine exemplaire où cette méthode d’identification s’exerce ; cependant nous pouvons la rencontrer également en ornithologie. Le cas des distinctions entre les espèces et les sous-espèces est assez typique : par exemple, pour les sous-espèces de Pipit spioncelle Anthus spinoletta spinoletta et Anthus spinoletta petrosus, on a essayé d’isoler un groupe d’oiseaux, de délimiter un territoire afin de constituer le Pipit maritime Anthus petrosus comme espèce à part entière, et non plus comme sous-espèce, et ainsi le distinguer du Pipit spioncelle Anthus spinoletta. Cette différenciation a été effectuée en 1986.

Cette méthode offre, malgré toute sa rigueur et les qualités d’observation qu’elle développe chez l’observateur, des limites importantes. Il s’agit d’un processus d’accumulation des individus et des informations les concernant (processus inductif), et non d’une définition théorique d’une espèce (processus déductif). La limite majeure est que, par cette méthode, la liste des variables, permettant l’identification, peut être étendue indéfiniment. Et si l’on veut limiter le nombre de variables (que l’on dira alors « superflues »), quel sera le critère qui permettra cette limitation des variables à retenir dans la définition d’une espèce ? Ainsi, la méthode inductive ne peut en aucune façon constituer la seule méthode pour distinguer des espèces, il s’agit d’un faisceau de méthodes comme l’indique KNOX (1988) en ce qui concerne les Pipits.

Les variations significatives ne se distinguent des variations superflues que lorsque nous recourons à une méthode théorique déductive. En effet, avec cette méthode, c’est l’hypothèse théorique qui joue le rôle crucial préalablement à l’observation, et à l’accumulation d’individus et des informations qui leur sont relatives. Cette hypothèse théorique est une question théorique simple à laquelle on peut répondre par « oui » ou par « non ». Cette question théorique constituera alors une clé dichotomique d’un système de clés permettant de parvenir jusqu’à l’espèce voir à la sous-espèce. L’observation est alors le résultat d’une connaissance théorique préalable à celle-ci, comme nous allons le voir dans la présentation de la quatrième méthode.

4. Les clés dichotomiques de déterminationLeur usage est une forme de rationalisation

géométrique (ou reconstruction rationnelle) assez

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réussie en matière de reconnaissance d’un genre, d’une espèce, voire d’une sous-espèce. De plus, cette méthode permet la détermination des espèces nouvelles en les incluant (en les insérant) dans les ramifications des genres.

Remarquons que pour pouvoir utiliser ces clés de déterminations, il faut avant tout, trouver des critères d’identification pertinents pour distinguer le genre, puis l’espèce. La reconnaissance du spécimen ne peut s’effectuer qu’après ce travail de découverte des critères distinctifs, ou uniques. Le problème de cette découverte des critères distinctifs se situe entre deux bornes :

• d’une part, il faut un critère distinctif valable pour une espèce ;

• d’autre part, chaque individu d’une même espèce offrant une variation intraspécifique, il faut trouver des critères qui n’embrassent pas seulement l’individu, mais un groupe qui correspond à l’espèce.

Il faut déterminer, par conséquent, un critère qui ne soit pas trop fin, trop pointu, sans quoi il est inutilisable, mais il faut un critère qui soit applicable à tout le groupe que l’on érige en espèce à part entière.

Le critère d’identification doit donc être valable interspécifiquement et non intraspécifiquement.

Cette méthodologie procédant par l’usage des clés dichotomiques est déductive. L’hypothèse théorique précède l’observation. L’énoncé de cette hypothèse théorique doit être formulé dans un langage clair et précis — ce qui suppose un protocole de définition concernant la morphologie de l’animal, par exemple. Tout cela contribue à un protocole d’observation, à un code précis dans cette démarche d’identification. La multiplication des énoncés théoriques que constituent les clés dichotomiques permet à l’observateur de parvenir à l’espèce à laquelle se rapporte l’individu qu’il observe.

Application de cette méthode avec un exemple : pour tout oiseau rencontré, il va falloir que je réponde à des questions simples et non ambiguës : « l’oiseau a-t-il un bec fin ? » ou « l’oiseau a-t-il un bec robuste ? ». Dans le cas du bec fin, on pourra supposer que l’oiseau observé est un insectivore ; dans le second cas, qu’il s’agit d’un granivore. Ainsi, après une suite de questions théoriques simples (auxquelles on répond par « oui » ou par « non ») appliquées à l’oiseau que l’on observe, on pourra identifier l’espèce à laquelle il appartient.

Quel est l’intérêt d’une telle esquisse de métho-dologie de l’identification du monde vivant ?

Il s’agit tout d’abord de contribuer à fournir une méthode (à caractère scientifique) à tout observateur novice, débutant, ou encore à tout homme de terrain découvrant une espèce peu commune, inconnue ou non répertoriée (mais aussi, qui reste valable pour

toute espèce déjà connue et inventoriée). Il s’agit, par conséquent, d’une rationalisation de l’identification à travers une méthodologie de l’identification.

Sur quels critères reposent la scientificité2 de cette méthodologie de l’identification ?

Si nous possédons des clés de déterminations, des critères de reconnaissance, il n’en demeure pas moins que l’identification d’un individu appartenant à une espèce, ou à un genre, n’est pas sûre à 100 %. Ajoutons que ces mêmes clés de détermination peuvent être modifiées, améliorées, affinées. Le résultat de cette identification demeure donc faillible, hypothétique. L’observateur doit donc connaître ses limites et celles du domaine dans lequel il étudie. En effet, la classification des espèces animales et végétales n’a rien d’un absolu immuable. Elle est en perpétuelle recombinaison à travers les nouveaux liens que l’on établit jour après jour entre les différentes espèces et les différents genres. Avec cette méthode, le rôle de l’hypothèse théorique, tout comme le rôle de la déduction (opposé à celui de l’induction) sont dominants.

Le critère de scientificité de cette méthodologie, devant prendre en compte l’ensemble des éléments cités, est donc celui-ci : le caractère faillible et reformulable de l’hypothèse théorique.

Ce caractère faillible et reformulable de l’hypothèse théorique est le critère de démarcation entre la science et la non-science. Toute théorie (ou hypothèse théorique) est potentiellement reformulable (c’est-à-dire réfutable en principe). L’hypothèse théorique (c’est-à-dire la question simple et non ambiguë) que j’utilise dans les clés dichotomiques est faillible, dans le sens où elle est potentiellement réfutable dans la démarche d’identification d’un spécimen. Ce qui veut dire que je ne peux pas répondre autrement que par « oui », ou par « non » (et en aucun cas dire à la fois « oui et non »).

La reformulation ne s’opère que dans le cas où la clé dichotomique (ou hypothèse théorique) est réfutée définitivement, (c’est-à-dire démontrablement réfutée). Mon hypothèse théorique (ici, il s’agit de la clé de détermination offrant au moins deux possibilités à laquelle je réponds par « oui » ou par « non ») est réfutée lorsqu’à partir du spécimen que je lui soumets, je ne peux plus répondre par « oui » ou par « non ». Le spécimen doit alors présenter des caractéristiques qui rendent caduque la clé de détermination que j’utilise puisqu’elle ne sera plus opérante, et ne me permettra plus d’identifications suffisamment rigoureuses.

Ainsi, ce critère que l’on vient de définir, suffirait à garantir la scientificité de cette démarche

2 Scientificité : terme exprimant l’ensemble des critères nécessaires exigés pour établir, construire une science.

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d’identification. Ce critère présente, en effet, l’avantage d’être efficace dans les différents cas de figures que nous avons envisagés, et surtout d’établir la démarche d’identification comme science ; celle-la peut dès lors être appelée : méthodologie de l’identification des espèces animales et végétales.

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