Upload
c-benzaken
View
215
Download
0
Embed Size (px)
Citation preview
Semigroup Forum Vol. 10 (1975), 115-128
NOTION DE DEMI-BANI~
DEMI-BANVES DE TYPE DEUX
Benzaken C. et Mayr H.C.
SUMMARY
In semigroup theory, the notion of semiband which generalises
that of band, may play an interesting role both in pure alg~ebrafc
theory and in computing and programming theory.
A relatively complete study of the structure of sen/band of
type two is given together with a complete listing of their isomor-
phism class.
We are much indebted to G.J. Lallement for suggesting improve-
ments in our presentation and for connmnicating his computations
concerning semibands of type two.
115 © 1975 by Springer-Vedag New York Inc.
C. BENZAKEN, H.C. MAYR
I- INTRODUCTION
Nous savons [~] que la structure ou l'architecture d'un demi-
groupe fini est un compromis entre celle de groupe et celle de demi-
groupe ccmbinatoire ; en cons@quence, ni l'ume ni l'autre ne peut
assumer seule les qualit@s d'un demi-groupe. La notion de demi-bande,
c'est ~ dire de demi-groupe engendz@ par des ide~tents, peut jouer
ce rSle (Th@or~me 2). On en trouve d@j~ une @tude approfondie dans
I;3]. C'est par l'infonmatique, en fait, que les auteurs se sont in-
t@ress@s aux demi-bandes.
- En effet les machines ou automates s@quentiels finis
qu'on envisage avec faveur, sont asynchrones (ce qui permet une plus
grande sGret@ en @vitant certains al@as). Psrmi eux, il y a ceux pour
lesquels, pour chaque entr@e x et chaque @tat interne q, l'@tat suc-
cesseur (qu'on note qx) v@rifie
(qx)x : qx.
Cela signifie que le mono~de de transition d'un tel automate est une
demi-bande finie.
- Plus g@n@ralement, si l'on d@finit un calcul come une
suite finie de configurations co~amd@es par une suite d'actions @l@-
mentaires A, B, ..., (urn programme), il arrive souvent que la r@p@ti-
tion d'une action @l@mentaire me modifie pas la configuration en
tours.
C'est le cas lorsque par exe~p!e les actions @l@mentaires sont
du seul type affectation si~ole a :: b (cf. [2]), ou plus g@n@rale-
ment du type affectation a := f(xl,x2,...,x n) non boucl@e (c'est
dire a # x i) et sans effets de bord (sur les x i en particulier).
Dams ce cas, le programme AA est @quivalent ~ Aet le monofde
de transition des configurations est une demi-bande (en g@n@ral in-
finie).
La propri@t@ d't~iversalit@ des demi-bandes, obtenue par le
th~or~me 2, laisse ~ penser qu'il peut en @tre de m@me pour certaines
formalisations d'algorithme ~ instructions @l~mentaires "inutilement
r~p@titives". Ces for~nalisatioDa (restant ~ d~finir) pourraient @tre
utiles dans le calcul parall~le.
116
C. BENZAKEN, H.C. MAYR
II - GENERALITES SUR IES DEMI-BANDES
Nous utiliserons les notations de [1]. Nous noterons E M l'en-
semble des idempotents d'un demi-groupe M.
Nous dirons enfin qu'un demi-groupe M est de torsion lorsque
tout sous demi-groupe monog~ne de M est fini ce qui est @quivalent
: tout @l@ment x de M engendre un (unique) ide~ootent e k x
(e x : x k > I).
Nous noterons IXI le cardinal de l'ensemble X.
DEFINITIONS :
- On appelle demi-bande tout demi-groupe ayant tun syst~me g@n@-
rateur ide~potent.
- Sin d@si~e un cardinal non nul, on parlera de demi-bande de
type n, !orsqu'un syst~me $@n@rateur idempotent minimal a pour car-
dinal n.
La classe des demi-bandes est @vider~nent ferm6e par quotient et
par produit cart@sien (fini). Elle n'est pas ferm~e par contre par
passage au sous demi-groupe.
La derni~re remarque apparemment n@gative est co~pens@e par la
propri@t@ universelle illustr@e par le th@or~me I suivant et sa g@-
n@ralisation (Tn@or~me 2).
THEOREME I : Tout groupe G est isomor~he ~ un sous demi-groupe d'une
demi-bande co~ol@tement simple.
On construit un demi-groupe de Rees M = J x G × I de matrice
sandwich P de telle sorte que les Pij (ieI-{io}' J~J-{Jo I) consti-
tuent ume famille g@n@ratrice de G (relativement ~ sa structure de
demi-groupe !) (i ° et Jo sont des indices particuliers respective-
ment de I et J) et o~ Pio j = pij ° 1 (l'@l@ment neutre de G) pour
tout iet j de Iet J respectivement. On rappelle que dons un tel
demi-groupe le produit (j,g,i) (k,g',£) vaut (j,g Pik g"£)"
I1 est clair que la famille d'idempotents
fi : (Jo ,I,i) i~ I-{io}
ej : (j,l,i O) j 6J-{jo}
117
C. BENZAKEN, H.C. MAYR
engendre bien ~4 qui centient, entre autres, le sous demi-groupe
{jo} × G × {io} isomo~he ~ G. c.q.f.d.
~MAF~UE : Ce th6ord~me nous donne ume limite du type de demi-bande
cor~ol6tement simple dans laquelle peut @tre plong~ un groupe. Par
exemple un groupe engendr~ (dans sa structure de demi-groupe l) par
q g~n@rateurs pourra @tre plon~ dans une demi-bande de type
min{nl+n21nln 2 >_ q, n~EN, n26N }.
En particulier un groupe monog~ne (fir/ seulement) peut ~tre
plon~ dans une demi-bande de type deux.
Nous devons ~ J.F. Perrot [6] la d~monstration @]%gante du
th@or@me plus g~n@ral suivant :
THEOEE~E 2 : Tout demi-groupe M est isomorphe "_a un sous demi-~roupe
d'une demi-bande T.
Soit gi (i~I) une pattie g~n@ratrice de M. Faisons op~rer fid~-
lement ~ droite M dans X (cela est tou~ours possible avec X = M* et
le produit ordinaire). Soit X' un ensemble en bijection avec X dis-
joint de X (la bijection est not@e x + x'). Posons Z = X~X'.
Dsns Z z les applications
e : Z + Z d@finie par (z)e : x lorsque z = x ou z = x'
(i~I) ~ : Z + Z d~finie par (x')¢i = x'
(x)¢ i = (xgi),
sont ide~0otentes et engendrent une demi-bande T qui contient le
sous demi-groupe M engendr~ par {Yi : e ¢i C [i~I}. Or le calcul
donne
(x)y i = (x')Yi = xg i pour tout x%X
d'oG l'on tire ais@ment l'isono~hisme entre Met M (Yi @tant le
prolongement par "syr~trie" de gi ) .
Ii est int~ressant d'examiner en quoi une demi-bande peut dif-
f@rer d'un demi-groupe idempotent et quelle est la (les) plus petite
qui en diff~re.
PBOPOSITION _I : S_~i Test une demi-bande, n~ idempotente; d_ee torsion
alor~ ~ a au moins trois ~l@ments.
En dehors du cas absurde trivial I~ I = I, la seule possibilit@
118
C. BENZAKEN, H.C. MAYR
pour contredire ce fait viendrait du cas F~f : {a,b} a ~ b.
L'idempotent eab vaut alors a (ou b) ce qui entrafne ab : a (ou b) ;
de re@me ba vaut a ou b. Conw~ Test engendr@ par E T il en r@sulte-
rait T = E T contredisant le fait que Test non idempotente.
CONSEQUENCE : ~he demi-bande, non ider~otente , a au moins quatre @l@-
ments distincts.
Nous pouvons m@me pr@ciser :
PROPOSITION 2 : II existe, ~ un isomor~hisme pros, une et une seule
demi-bande non idempotente _~ quatre @l@ments. Elle est de type deux
e_~t poss~de un @l@ment absorbant.
L'existence est assur@e par la demi-bande T 4 pr@sent@e par
<a,b ; a 2 = a, b ~= b, (ab) 2 = ba>.
(On en d@duit en effet aba = bab = ba et doric T 4 = {a,b,ab,ba} et
ba est absorbant).
Montrons l'unicit@. T ayant quatre @l@ments, poss~de au moins
deux g@n@rateurs idempotents a et b. D'apr~s la proposition I,T a
un iden~0otent de plus et un @l@ment non ider~otent. Siab : a alors
(ba) 2 : ba et (bah) ~ = bab. T est alors idempotente (~ 4 @l@ments
au plus). De re@me dams l'un des cas ab = b, ba = a, ba = b ou
ba = ab.
Par cons@quent, T = {a,b,ab,ba} avec par exemple ab non ide~oo-
tent et ba ide~potent. Chacune des hypotheses aba = a ou aba = b
ou aba = ab ir~plique (en multipliant ~ gauche par a et ~ droite par
b) (ab) 2 = ab ; contradiction. Donc aba = ba.
Pour les n~mes raisons bab = ba. D'o~ (ab) 2 : ba et Test iso-
morphe ~ T 4 .
119
C. ~MZAKHN, H.C. ~AYR
III - ~ DES [EMI-BANDES DE TYPE DEUX
III-1 - EEMI-BANIE LIB~ DE TYPE DEUX
Notons L la demi-bande libre (de type deux) engendr~e par
D = dl,d 2 (d I ~ d2). L peut @ire d@finie (~ isomorphisme pr@s)
eonme quotient du demi-groupe libr~ D + (sans neutre) par la congruence
engendr@e par les relations
%% d I d2% d 2
Lest en fair !e produit !ibre de deux demi-groupes ~ un @l@-
ment. Les @l@ments de L peuvent canoniquement @tre eon~id@r@s comte
des roots sur dl, ~ o~ alternent d Iet ~. Donc
L = { d 1,d 2, dld 2 ,~d I ,dld2dl ,d2dld 2 , ...... }
avec comae r@gle du produit
(~di). [~din si i = j
Nous parlerons de la !on~eur d'un ~ot a de L (not@e lla [])
comae le nembre de lettres de a.
PBoPRrETES DE L
- E L : {dl,a 2}
- Lest union disjoints de 6 sous demi-groupes
{dl} I {d2} I ~11 1 ~22 1 L12 1 L21
oG Lij est l'ensemble des mots de L commengant ~ di, terminant ~ dj
et de longaeur su~rieure ~ un. Ces 6 sous demi-groupes sont mono-
g~nes et les 4 derniers sont librement engendr~s respectivement par
THEOF~ME 5
(a) La seule demi-bande infinie de t~e deux (~_ isomor~hisme
pros) est la demi-bande libre L.
(b) Touts demi-bande T, n cn ider~otente avec IETI = 2 est iso-
morphe "_a L.
Preuve :
(a) Touts demi-bsnde de type deux est is~norphe ~ un quotient
de L (c'est ~ dire ~ L si les classes sont ~ un seul @l@ment).
120
C. BENZAKEN, H.C. MAYR
Imaginons qu'une classe identifie deux roots distincts ~, 8 de Let
supposons flail : p <- n : llelt.
Tout mot m de longueur q sup@rieure ~ n contient @videnwent 8
conme facteur (i.e. ~ = U.e.~ avec U, 9~ L I , U et ~ n'@taut pas si-
multan@ment @gaux ~ I, la derni~re lettre (@ventuelle) de U distincte
de la premiere lettre de 8 et la derni~re de e distincte de la pre-
miere lettre @ventuelle de 9). a est donc @quivalent ~ m' = ~.~.~ de
longueur strictement plus petite que n darts le cas p < n. Sip = n,
et 8 ont m~me longueur, ne commencent donc nine terminent par la
re@me lettre et l'@valuation de a' = ~.~.~ amine doric un raccourcis-
sement d'une ou deux unit@s sur la longueur de ~. Par ce ph@non~ne
de r@duction de longueur, le quotient est alors fini.
(b) Une demi-bande v@rifiant les ~oth~ses de (b) me peut @tre
de torsion d'apr~s la proposition I ; elle est donc infinie de type
deux, donc isomorphe ~ L d'apr~s (a).
Nous nous int@resserons d@sormais aux demi-bandes finies de
type deux.
III-2 - STRU~ DES EEMI-BANDES FINIES DE TYPE DEUX
Nous ferons d'abord quelques rappels classiques. Six est un
@l@ment de torsion d'un demi-groupe M, on rappelle que l'indice de
x et !a p@riode de x sont respectivement !es deux entiers kx et n x
(kx > 0 n x > O) ayant la propri@t@ caract@ristique :
k+s x k <~>k> ~x x = et s - O (rood n x)
Darts ce cas, le plus petit exposant ~ (entier) tel que x a = e x
(l'ide~potent engendr@ par x) a la fonne a = kn x avec
knx -> kx > (k-1)nx"
Nous rappelons @galement [5] qu'une m@thode propos@e pour @tu-
dier la structure des idempotents E M d'un demi-groupe M consiste
utiliser les relations suivantes :
• Le pr@ordre d'abso~ption ~ droite sur E N d@fini par
def e ~ f < > fe : e (e absorbe f, ~ droite)
121
C. BENZAKEN, H.C. MAYR
dont l'~quivalence associ@e est not@e - et appel@e isovalence droite.
• Le pr@ordre d'absorption ~ gauche sur E M d@fini par
def e < f < > ef = e (e absorbe f, ~ gauche).
Y
L'@quivalence associ@e @rant not@e = et appel@e isovalence ~ . Y
• L'intersection de ces deux pr@ordres est un ordre (appel@
ordre d'absorption) et not@
def e < f < > [ef = fe = e] (e absorbe f).
Par suite l'intersection des deux @quivalences - et - est l'@ga- Y
lit@ et donc une classe d'isovalence gauche coupe une classe d'isova-
lence droite en un @l@ment au plus.
IIen r@sulte que si !e quadruplet (e,f,g,h) d'ider~potents dis-
tincts ou non, v@rifient les isovalences selon la figure (nous dirons
encore : "fon~ent un rectangle") :
h Y g
e ........ f Y
alors g : f <=~> h : e et de m~me e : f <~=> h : g,
(rectangle aplati gauche ou droit).
~q~.n g = e <---> h = f <----> e = f = g = h,
(rectangle d@g~n@r~ en un point).
THEOFZ~E 4 : Soit Tune demi-bande finie engendr@e par les deux
idempotents distincts a et b.
(I) Test union des deux sous de~i-groupes triviaux {a} e_~t {b}
et des quatre sous demi-gro~s monog~nes engendr@s respectivement
par ab, ba, aba, bah. Ces ~ @l@ments ont re@me p@riode et les
~eux possibles de valeurs prises par leurs indices sont .respective-
ment
122
C. BENZAKEN, H.C. MAYR
(k,k,k,k) (k+l,k+l,k,k)
{ (~+1,x,~,x) ~ (x+1,x+1,x+1,x)
(k,k+l,k,~) [(k+l,k+l,~,k+l)
(Les jeux [email protected] par une accolade correspondent ~ une situation
sym@tri~ue par @chan~e de a et b).
(2) L'ensemble % est la r@union de (a,b} e_~t du rectar~l e
% : (eaba, eba , ebab, eab) @ventuellement aplati ou r~duit ~ un
point. En outre
eab a < a et eba b < b.
~MA~UE : Le r@sultat (2) peut @tre
ral :
visualis@ par le sch@ma g@n@-
6 /
~6~ J
Ce sch@ma pouvant donner lieu ~ des d@g@n@rescences.
D~monstration :
(1) T @tant l'image par un morphisme, de la demi-bande libre L,
Test bien l'union de 6 demi-groupes monog~ne conform~ment aux pro-
pri@t@s de L (Ill-l).
Nous avons les deux s@ries de relations @videntes (~ n'utiliser
qu'avec des exposants strictement positifs) :
(ab) p = a(ba)P-~ = (aba)P-~ = a(bab) p-1
(aba) p : (ab)Pa = a(ba) p : a(bab)P-la
et deux autres s@ries analogues par @change de a et b.
Soient (nl,Xl) , (n2,k2) , (~,13) , (n4,k 4) les p@riodes et in-
dices respectifs de ab, ha, aba, bab.
123
C. BENZAKEN, H.C. MAYR
nl+l I 11 De (ab) : (ab) on d@duit (par la deuxi~me s@rie de rela-
nl+l I l 1 tions) (aba) : (aba) d'o~ ~I ~ ~3 et n I ~ 0 (mod n3). On tire
de m@me (ba) nl+kl+l ~I+I : (b'a) d'o~ XI+I ~ ~2 et n I ~ 0 (modn2).
Enfin de lam@me mani~re kl ~ X4 nl ~ 0 (modn4).
~2 +n ~2 On proc~de ainsi ~ partir ~e (ba) = (ba) , puis de
X3 ~4 (aba) k3+n3 = (aba) et enfin de (bah) k4+n4 = (bab)
On arrive aux conclusions @nonc@es en (I).
(2) E T con~0orte d'apr@s (!) au plus 6 @l@ments a, b, Cab , eba,
eaba, eba b. Nous avons :
eab= (ab) sn eba = (ba) tn Cab a = (aba) un eba b = (bab) vn
Ii est @vident alors que l'on a :
eab ~ b, Cab ~ a, Cab a < a
et des relations analogues par @change de aet b.
On d@duit @galement
Cab eaba = (ab)Sn(aba) un = (aba) (u+s)n- = (aba) un = Cab a
et de re@me
Cab a Cab = Cab d'oG Cab a ~ Cab
On compl~te de n~me la d@monstration de (2).
III-3 - CLASSIFICATION DES DEMI-BANLES DE TYPE DEUX
Nous sonmes en mesure d'exhiber toutes les classes d'isomor-
phisme de demi-bandes de type deux. Nous avons utilis@ la technique
de la pr@sentation par g@n@rateurs et relations, guid@e par le
th@or~me 4 pr@c@dent. Nous n'allons pas expliciter tous les calculs
justificatifs qui n'exigent aucune prouesse sp@ciale sinon une cer-
taine patience.
On @tablit d'abord que dans le cas g@n@ral ~ 6 idempotents avec
une p@riode n et un param~tre I pour les indices, quatre situations
non isomorphes se pr@sentent :
124
C. BENZAKEN, H.C. ~AYR
>'ab %ab (ba) x
= : = = <~> I et
[ (ab) ~+n (ab) x
kab = k+l, ~a = kaba : ~ab : k <==> (ba) k+n = (ba) k
(bob) x+n = (bab) ~
kab : kba = ~+1, kab a = ~ab : k <==> et (aba) k+n (aba) ~
kab : ~ba = Xaba : k+ l , kba b : 1 < ~ > (bab~ +n = (bah) k
Ensuite deux types de d@g@n@rescencesr@duisant !e hombre d'idem-
potents sont @tudi@es
- a = eab a <~> a = (aba) n
le jeu d'indices @tant (I,1,I,1) et la p@riode n.
- La d@g@n@rescence lin@aire. Par exergole eba b : eba.
Elle inlolique n = I (demi-groupe combinatoire) et comporte quatre
cas non isomorphes :
indices
(~,~,k,~) ~ (aba) ~ : (ab) k et (Dab) ~ : (ba) k
(k+l,k,k,k) ~ (bab)k : (ba) k
(k+l,k+l,k,k) <~> (aba) k : (sb) k+l et (bob) ~ : (ba) k+l
(k+1,~+I,~+1,~) <~=> (bah) ~ = (ba) ~+1
Par combinaison de ces types de d@g@n@rescence on peut @tablir
les tables qui figurent ~ la fin et qui donnent toutes les classes
d'isomorphisme ; la situation des ide~potents, la pr@sentation stan-
dard et l'ordre de la demi-bande darts chaque classe, figurent dans
ces tables. On peut en d@duire ais@ment le nombre de demi-bandes de
type deux ayant un ordre donn@.
125
C. BENZAKEN, H.C. mAYR
kP~=.o ,re PRE5ENT'RTio~v5
~qrL
S L ~ t , MB
K ¢ ~ a r g u ¢ ~
i
~') =(=J'9 . . . . .
h,,~t,t,¢
)
, = 1 = ) % ~ ~ ,
1"
6=61x__16=)~ ~ ).,1 ),,1 X ~ 4X+~- l " & a,u~e
1 "
J
I
126
C. BENZAKEN, H.C. "AYR
\P,,I,J (,~ P RESEN T#,TioNs
~xe m a r ciu~a
6)~,: o.)X o,,,,.~+ ,,. "..;v¢ (o. (6 ), ,k ,k X 4X-4 ,; x=~
G (~,,,,.pot,~,,,~ i
;so,,o'9,6 , ,,,,, ,,,,
5
0 . : ~ 6 4 4 t 4
{
cb, ~i-£ o..,,&
J oy,?,~-
,,,,, ,,
~ = ,bc,.
)._
~ ' ~ " 9 ' ~"~
|
• I cc:6o.6 I 14 .'* I .Z o ---,J6
;so,,,, '9,~
127
C. BENZAKEN, H.C. MAYR
REFERENCES
[I] Clifford A.H. and G.B. Preston, The Al~ebraic theory of semi- groups. A.M.S. 1 (1961), 0-224.
[2] De Bakker J.W., Axiom system for simple assignment statements. Symposium on Seman-'~s o--~Igorl--~hmic l'-'-~--=-~guages, Springer~-Verlag, Lect. Notes in Math. 188 (1971), 1-22.
[3] Eberhart C., W. Williams and L. Kinch, Id~otent,generated semi-groups. Journ. Of the Australian Math. Soc. 15
p~(Feb. 1973), 27-34.
[4] Krohn K., J.L. Rhodes and B.R. Tilson, The prime decomposition theorem of the ~ebraic theory of machine~---s~--~--chines," Languages ~--groups =(M. ArbibT~--~c~dq'-press. (i968), 81-125.
[5] Kuntzmann J., Sur les idempotents d'un monofde. Bull. Math. de la Soc. Math. d'6 I~ ~ep. de Ro~e, T ~ 2 , n ° 2 (1970), 181-188.
[6] Perrot J.F., Conmunication personmelle (Jui l . 1972).
C. BENZAKEN - Institut de Recherches en Math@matiques Avanc@es, Grenoble, Universit@ 1
H.C. MAYR - Institut de Recherches en Math@matiques Avanc@es, Grenoble, Universit@ I et Universit@ de Karlsruhe, D75, 41, Allemagne de l'Ouest.
R e c e i v e d June 18, 1974; i n r e v i s e d f o r m D e c e m b e r ZZ, 1974
128