Novembre 2014 - Cannes Soleil

www.cannes.comN° 146 - Novembre 2014

les renconTresliTTéraires

DeS auteurS à la page

Tri sélecTifSuivez leSconSigneS !

32 Sport/association - Club Aïkido 06 : la voiede l’harmonie

34 Entreprise cannoise - Adastra :mine de rien, ça tourne

36 Associations - AVF Cannes :bienvenue chez vous !

39 Développement durable - Trisélectif : des consignes qui netrompent pas

40 Histoire - La Bocca : cinq amissous les bombes

42 Vu à Cannes

46 Cannes people

47 Horoscope / jeux

48 Recette

50 Carnet - Solution jeux

4 Cannes actualités

8 Quartiers - Ça se passe prèsde chez vous

14 Images in Cannes - La Boccaen (Sainte) Fleur

16 Dossier - Cannes la cultureen partage

22 Concert - Daho, comme unboomerang

24 Événements - RencontresLittéraires : Cannes, une ville à la page

26 Cannois du mois - Lesmaestros de la baguette

28 Cinéma - Pierre Richard, l’art du rire

30 Culture - ACESC : desconférences haut de gamme

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ÉditoCulture et connexions

De tous temps, l’art a été une vitrine privilégiée de

l’évolution de l’homme et de la société. Depuis les

peintures rupestres qui gravaient dans la roche les

scènes de chasse de nos ancêtres jusqu’aux

prouesses technologiques actuelles des arts

numériques, la créativité humaine est un reflet

pertinent des différentes étapes de notre civilisation.

Réservée aux nantis et autres privilégiés avant

l’extraordinaire partage intellectuel du siècle des

Lumières, la culture a longtemps été considérée

comme un univers fermé, élitiste, réservé aux seuls

initiés. Et aujourd’hui encore, nombreux sont ceux

qui n’osent pas franchir le pas, qui craignent de se

heurter à un langage austère, incompréhensible.

Bien décidée à défricher le champ culturel cannois,

la Mairie de Cannes entreprend de faire tomber

les cloisons artistiques. En croisant les lieux, les

programmations et les publics, en favorisant

les échanges entre formations d’excellence, en

sensibilisant les plus jeunes, les barrières s’estompent,

les créativités se libèrent, et toutes les audaces

sont permises.

À l’heure des réseaux sociaux et de tous les

partages numériques, cette vision d’une culture

débridée, démystifiée, témoigne de l’évolution

nouvelle de nos pratiques, de nos aspirations

intellectuelles et artistiques. Le reflet est toujours là.

Une connexion interculturelle bien en phase avec

notre époque.

La rédaction

SOMMAIRE

plus riche en moments sportifs avec un plateaud’athlètes de haut niveau mais aussi des amateurs moti-vés. Le Marathon en effet ne s’adresse pas qu’aux cou-reurs individuels et chevronnés. Depuis l’an dernier,l’épreuve propose un nouveau format de course auxcoureurs à deux en proposant le 2 x 21,1 km qui permetà chaque binôme de courir chacun un semi-marathon.Les inscriptions par courrier sont encore possiblesjusqu’au 4 novembre. Rens. www.marathon06.com

Premier marathon de France après Paris, le Marathondes Alpes-Maritimes Nice-Cannes accueille le 9 novem-bre plus de 12 500 participants. Les coureurs s’élance-ront de la Promenade des Anglais à Nice jusqu’auboulevard de la Croisette à Cannes, à deux pas du Palaisdes festivals. Cette 7e édition devrait être une fois de

sance en présentant son célèbre Quatuor avec piano (violon : MarikoBaujart, Alto : Alain Baldocchi, violon-celle : Chloé Triscornia, piano : PatrickNebbula) ainsi que différents liederinterprétés par la classe de chant lyrique de Patricia Fernandez. La sensualité et la somptuosité harmonique de sa musique font deRichard Strauss l’un des composi-

teurs modernes les plus appréciés. Rens. 04 97 06 49 10

Le dimanche 16 novembre à 16heures au théâtre de la Licorne, desprofesseurs du Conservatoire deCannes et des élèves du cycle supé-rieur rendent hommage à Strausspour le 150e anniversaire de sa nais-

La MJC Ranguin accueillera la compagnie 1.2.3 Soleil le 5 novem-bre à 16 h 30. Elle présentera Toc toctoc, un spectacle de marionnettes à table pour les enfants à partir dedeux ans. Retrouvez aussi Yves Pujolle 6 novembre à 20 h 30 dans son

one man show Le Toulonnais. Puis, le 15 novembre 20 h 30, la compagnie Entre-Nous sera sur lascène de la salle Raimu avec le Gaimariage de Gérard Bitton et MichelMunz. Pour finir, la compagnie Albatros interprétera Jour de soldes

ANIMATIONSLes spectacles vivants de la MJC Ranguin

Danse sébastien ramirez BorderlineAvec sa pièce pour six danseurs Borderline, SébastienRamirez présente un questionnement sur le thèmedes origines et des parcours de vie, mis en valeur

par un subtil jeu de cordes qui permet aux danseursde prendre de la hauteur et sortir du cadre pour em-prunter des chemins inédits. Ce spectacle métaphoriquesera présenté samedi 15 novembre à 20 heures 30 authéâtre Debussy. Rens. Billetterie du Palais des festivalset des congrés 04 92 98 62 77

L'association MVC Van Chatou Bassin Cannois-Québecdonne des cours de numérologie naturelle pour débu-tants tous les deux mardis de 16 h 30 à 18 h 30 à laMaison des associations. L’association tournera éga-

lement un court-métrage au début de l'année 2015. Sivous souhaitez participer à l'élaboration du scénario,inscrivez-vous à l'atelier pour huit rencontres qui aurontlieu les mercredis de 14 à 16 heures à la Maison desassociations jusqu’au 17 décembre 2014. Vous pourrezpar la suite participer au tournage si vous le désirez.Rens. 06 13 57 59 98

Vie associaTiVenumérologie et cinéma

MUSIQUEHommage à Richard Strauss

SPORTMarathon Nice-Cannes 2014

paTrimoine les îles de lérins destination favoriteCannes à travers les îles de Lérins se positionne comme la destination favorite des Azuréens. Le site internet du quo-tidien régional Nice Matin a sollicité les internautes à l’occasion des Journées européennes du patrimoine. Sur lesvingt sites présélectionnés, les îles de Lérins ont recueilli le plus de suffrages, se positionnant devant la Promenadedes Anglais à Nice ou le Fort Carré à Antibes. La fréquentation des Journées du patrimoine sur les îles durant leweek-end confirme le plébiscite des visiteurs pour ce site privilégié. Joyaux de Cannes, les îles offrent un dépaysementtotal et ravissent à la fois les amoureux d’Histoire, de Culture, de patrimoine, de nature, de calme et de mystère.

À tous les passionnés de montagne, le Club alpin Fran-çais de Cannes propose de faire découvrir la nature etles richesses de l’arrière-pays des Alpes-Maritimes, duVar et du Mercantour. Pas moins de six randonnées sontprogrammées chaque semaine et toute l’année. Le mer-

credi, quatre types de randonnées adaptées sont pro-posées selon les capacités de chacun, le samedi, unerandonnée destinée aux randonneurs de niveau moyenet le dimanche, les marcheurs confirmés et de bon ni-veau seront de sortie. Les randonnées sont encadréespar des initiateurs bénévoles diplômés du Club alpinFrançais. Rens. [email protected]

vouS inForMeLES RENDEZ-VOUS DE LA MAISON DES ASSOCIATIONS :• Tous les mardis, jusqu’en juin2015, le service Associations +propose des permanencesconseil gratuites aux associa-tions de 14 h à 17 h, avec unconseiller qui répond à toutesvos demandes : subventions, mécénat, création d’association,statuts… Uniquement sur rendez-vous au 04 93 99 44 54• Le 2 novembre, de 9 h à 19 h,l’association CMMF propose untournoi de jeux de cartes de collection. Rens. 06 20 76 66 93• Les 8 et 9 novembre, de 10 h à17 h, l’association Amitié solidaritéanimale organise une braderie,salle 1901. Rens. 04 93 38 54 61• Le 21 novembre, de 20 h à 22 h, Arte-Filosofia propose uneconférence, Sous le soleil deCamus : l’Algérie des peintres,par Gilbert Croué, historien d’art,salle 1901. Rens. 06 20 14 74 68• Le 23 novembre, de 12 h à 19 h,l’association Big beau intelligentgros organise un loto, salle 1901.Rens. 06 50 31 33 58• Le 27 novembre, de 14 h à 17 h,Cannes Bel Âge organise uneconférence sur les AVC, salle1901. Rens. 04 93 06 06 06• Les 29 et 30 novembre, de 10 hà 17 h, l’association Le Chat libreazuréen organise une braderie,salle 1901. Rens. 04 93 39 20 28Rens. Associations +Maison des associations9 rue Louis BrailleTél. 04 93 99 44 [email protected] du lundi au vendredi, de8 h 30 à 12 heures et de 13 h 30à 18 heures.

vie aSSociativel’informatique aucœur de l’actualitéLe Logis des jeunes de Pro-vence (5 rue de Mimont derrièrela gare SNCF) renoue avec sestraditionnelles conférences-débats, dans le cadre de sonERIC (Espace régional internetcitoyen), le 20 novembre à 19 h 30. Une soirée sur le thèmeLe Cloud Computing, phénomènede mode ou bouleversement industriel pour clôturer soncycle 2014. Rens. 04 92 99 77 77

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Cannesactualités

sporT eT naTurerandonnées pour tous !

© Ludovic Hu

art

de Gérard Darier le 30 novembre à 20 h 30. Rens. 04 93 47 21 16

cannes express●astronomie - La Société d’astronomie de Cannes présente Voyage dans les univers : astronomie et science-fictionle 13 novembre à 17 h 30 à l’espace Mimont et animé par Daniel Benest, astrophysicien et astronome à l’observatoire dela Côte d’Azur. Rens. 04 93 63 40 64 ●sophrologie - L’association Anti-stress azuréenne donne un cours de sophrologierelaxation dynamique et médiation le 25 novembre au Centre social de la Verrerie à 19 heures. Rens. 06 61 17 06 58 ●cinéma - Le Ciné Camera Club de Cannes donne deux soirées les 3 et 24 novembre à 20 h 30. Les réalisateurs pré-senteront leurs dernières créations audiovisuelles. Rens. 04 92 92 01 39 ●Dîner spectacle latino - L'associationdes 5 sens organise un diner spectacle les 21, 22 et 23 novembre à 20 h au café théâtre La Sousta avec David Casadoet Cathy Varna. Rens. 06 15 18 17 38 ● solidarité - Un Concert caritatif est présenté le 22 novembre à 20 h 30 authéâtre de la Licorne avec Olivier Chauzu, pianiste international, au profit d’Amnesty international. Rens. 06 85 86 80 72

sporT cross des îles Pour participer à la 42e édition du Cross des îles deLérins le 7 décembre prochain sur l’île Sainte-Mar-guerite, vous pouvez d’ores et déjà vous inscriresur le site internet www.cross-des-iles.org. Lescourses organisées par l’Athlétic club de Canneset le service des sports de la Mairie de Cannes setiendront de 10 h 15 à 15 h 30 et sont ouvertesaux licenciés d’athlétisme comme aux non licen-ciés. Rens. 04 93 47 03 54 et www.cannes.com

La compagnie Humaine et Eric Oberdorff présententConsolation le 14 novembre à 20 h 30 au théâtre de la Licorne. Cette œuvre est le premier opus deTraces, cycle de cinq créations imaginé par Éric Oberdorff sur trois saisons, de 2013 à 2016.

S’appuyant sur des textesen voix off, le film met enscène des femmes et des hommes d’âges et d’horizons différents. Rens. 04 97 06 44 90

Voyages les rendez-vousde connaissancedu mondeL’association Connaissance dumonde propose deux projections à 14 h 15 au cinéma Les Arcades.Le 14 novembre, Marc Poirel présentera la Route 66 et le 28 novembre Christian Durandévoquera le Transsibérien. Rens. 04 93 39 10 00

Le livre Un siècle de vie cannoise 1850-1950 édité par laMairie vient de paraître. La coordination de l’ouvrage aété assurée par les Archives municipales, et pour l’illus-tration, les familles Pinard, Tikhobrazov, Gassin, Clément,Mathieu et Mouton, ont prêté de nombreux documents.Les thèmes abordés relèvent des domaines administratif,politique, économique et social, parfois même judiciaireet urbanistique. Le développement de Cannes au coursdes années 1850-1950, est analysé sous des angles, ens’appuyant sur des études statistiques. Cet ouvrage est

l’œuvre de divers agents mu-nicipaux, d’un conservateur,d’élus, de doctorants, de pro-fesseurs, d’universitaires etd’érudits, membres des Amisdes archives et du Cercle gé-néalogique. En vente au tarifde 20 € dans les structures culturelles de Villa Montroseet de l’Espace Calmette, ou en ligne sur cannes.com >rubrique vente en ligne. Rens. 04 89 82 20 70.

cinéma/Danse Consolation

L’Acadèmi Dou Miejour de Cannes a participé auFestival de folklore international « Castello di Brac-ciano » en Italie du 26 au 29 août dernier. Ce festivalrassemblait des groupes de nombreux pays tels quela Roumanie, Géorgie, Espagne, Sibérie, Grèce, Fin-lande, Autriche, Pays-bas, Russie. C’est avec beau-coup d’enthousiasme et de fierté que le groupe

cannois a présentéson répertoire dedanses et musiquesprovençales, devantun public conquis etchaleureux. Une ma-gnifique occasion pour une trentaine de membres par-ticipants de tisser des liens d’amitié et de représentertrès dignement Cannes, la Provence et la France.

folklorecoutumes provençales

hisToire Un siècle de vie cannoise 1850-1950

Cannes Soleil n° 146 > novembre 2014 - 5

DéveloppeMent perSonnelconférences pour prendre soinde soiL’association Une vie choisiedonne, au Logis des jeunes deProvence, une conférence le 13 novembre à 19 h 30 sur lesProfils de personnalité pourcommuniquer et se comprendre,ainsi qu’un atelier le 22 novem-bre sur le Sentiment d’abandonet ses conséquences. Rens. 06 85 79 04 53

théâtre MuSical Cabaret GainsbourgLes élèves comédiens de l’ensemble 22 de l’ERAC serontsur la scène du théâtre de la Licorne le 28 novembre à 20 h 30pour interpréter Cabaret Gainsbourg. Dans cette pièce,chaque comédien fait résonnerles textes et les musiques de l’illustre compositeur dans sespropres sensibilité et musicalité.Rens. 04 97 06 44 90

ThéâTre Le Mariage de MademoiselleAprès sa dernière création Madame est morte il y adeux ans, la compagnie Antonin Artaud présente leMariage de Mademoiselle le 21 novembre à 20 h 30 àl’Espace Miramar. Mademoiselle de Montpensier,femme la plus riche d’Europe, est tombée amoureuse

tardivement du Duc de Lauzun, un Cadet de Gascognequ’elle veut épouser. Or Louis XIV son cousin vient d’au-toriser ce mariage contre toute attente et malgré cettemésalliance, qui suscite beaucoup d’objections à lacour de Versailles. Rens. 06 12 59 47 43

© Eric Oberdorff

salonantiquités et art contemporainInspiration du Sud organise le Salon Art et antiquités du 8 au 11 novembre à lagare maritime. Une quarantaine d’exposants donne rendez-vous aux amateurs d’artet antiquités et leurs présentera un métissage des styles allant de la Renaissanceà l’art contemporain de 10 heures à 19 h 30. Rens. 04 93 51 98 40

L’école 123 Soleil Montessori bilingue de Cannes, située 4 allée des cormorans et ouverte depuis le 4 septembre dernier, propose les Mercredis 123 Soleil pour les enfantsde 3 à 6 ans, de 9 heures à midi et 14 à 17 heures pour la journée ou la demi-journée. L’enfant pourra ainsi mieux

appréhender son corps dans l’espace etmieux se connaître avec quatre activités :le Do In, le yoga pour enfants, les atelierscréatifs et l’art libre utilisant la peinture.Des activités choisies afin de développerl’éveil créatif et corporel de l’enfant. Rens. 06 51 99 65 83 - www.ecole-montessori-cannes.fr

animaTionles mercredis 123 soleil

cinéma la science-fiction à l’honneur Le Film Club de Cannes propose une soirée dédiée àla science-fiction le 25 novembre à 18 h 30 au théâtrede la Licorne avec la projection de Final Cut d’Omar

Naim avec Robin Williams ainsi que de Bienvenue àGattaca d’Andrex Niccol avec Ethan Hawke, UmaThurman et Jude Law. Dans le cadre du Mois du filmdocumentaire, Au nom de la terre de M-Dhelsing seradiffusé le 18 novembre à 19 h 45 à la MJC Picaud.Rens. 06 85 28 52 88

ThéâTre Ensemble et séparément… Dimanche 30 novembre à 16 heures au théâtre De-bussy, la Cannoise d’adoption Marthe Villalonga etJean Piat joueront Ensemble et séparément, comédie

de Françoise Dorin mise en scène par Stéphane Hillel.Deux personnages qu’à priori tout éloigne vont êtreamenés à se rencontrer, et au fil de leurs entretiensvont tisser une belle et attendrissante relation. Rens. Billetterie du Palais des festivals et des congrés04 92 98 62 77

ANIMATIONS On s’amuse aux musées !Le musée de la Castre propose des ateliers d’art pour lesjeunes de 7 à 13 ans tous les mercredis de novembre etles samedis du 8 au 29 novembre de 14 à 16 heures surle thème Modelage d’argile. Les ateliers pour adultes

All 4 art sont aussi organisés du 8 au 29 novembre de 10 à 12 heures sur la thématique Reproduire en série :la gravure et On dessine ! À noter que les entrées duMusée de la Castre et de la Mer seront gratuites le premier dimanche de novembre à mars inclus. Rens. 04 93 38 55 26

Cannesactualités

européenne annuelle de Cannes surle thème 40 ans après la révolutiondes œillets, rencontre avec le Portugal sous la Présidence d’hon-neur de Pedro Marinho da Costa,Consul général du Portugal à

Marseille. Il interviendra égalementsur Le Portugal, les océans et l’Eu-rope et M. Adalberto Alves écrivainet historien, sur 25 avril 1974, la sin-gularité d’une révolution portugaise,salle 1901. Rens. 06 28 37 95 15

Le samedi 15 novembre, de 9 h 45 à16 heures, l’association MouvementEuropéen organise la 7e Rencontre

RENCONTRE Au cœur de l’Europe

soliDariTé collecte alimentaireLes 28 et 29 novembre, la collecte nationale des BanquesAlimentaires se tiendra dans des hypermarchés et dessupermarchés des Alpes Maritimes. Le produit de cescollectes est intégralement redistribué aux démunis dudépartement par le réseau des 110 CCAS et associationspartenaires de la Banque alimentaire, parmi lesquels leCCAS et ses six associations Cannoises : la Croix Rouge,Centre Socioculturel Ibn Khaldoun, CSVP Notre Dame,

Entraide Protestante, Espoir pourun bébé et SOS Mamans bébés.Trente ans après la création dela première Banque alimentaire,cette collecte de nourriture estplus que jamais indispensablepour aider un nombre toujourscroissant de nos concitoyens à passer un cap difficile.Vous pouvez vous aussi participer à cette collecte enqualité de bénévole en contactant le 04 92 10 05 31www.ba06.banquealimentaire.org

Santéprévention alzheimer L’Association Alzheimer traitd’union organise un atelierd’Art thérapie « Secrets deJardin - Jardins secrets » surle thème Thé et tisanes lesjeudis 6 et 20 novembre de 15 à 17 heures dans le jardindans le médiathèque Noailles.Un moment de répit pour l’Aidant et le Malade, alliantplaisir, distraction et expres-sion. Une conférence est également donnée sur Les accidents vasculaires céré-braux et après présentée parle Dr Francis Le Moine, méde-cin coordonnateur du CentreHelio Marin, le 27 novembre à 14 h 30 à la Maison des associations. L’associationpropose aussi des séances de Taï Chi tous les mardis à 15 heures dans le parc de lamédiathèque et dispenséespar un professeur diplômé.Rens. 06 95 13 26 91

cinéMaciné croisettefête ses 25 ans Ciné Croisette fête son 25eanniversaire en ce mois de novembre avec, en un quart desiècle d’existence, plus de 1 000 films présentés en projection. Un de ses derniersfilms Le Promeneur d’oiseauprésenté en octobre, en présence de son réalisateurPhilippe Muyl représente officiellement la Chine aux prochains Oscars dans la caté-gorie « Meilleur film étranger ».Ciné Croisette lance Ciné Croisette Classic avec des projections chaque mois àl’Olympia de quelques grandsclassiques en copie numériquerestaurée. Autre grand événe-ment, avec du 16 au 20 novem-bre le Cinéma du Québec àCannes qui pour sa 7e éditionprojettera à l’Olympia cinq filmsinédits en France dont Jésusde Montréal de Denys Arcandqui a reçu le prix du Jury duFestival de Cannes 1989. Rens. 04 93 99 29 18


Christophe Maury, athlète Cannois (voir Cannes Soleiln°137), est monté sur la deuxième marche du podium au Championnat d'Europe de triathlon nature XTerra au Danemark les 30 et 31 août. Ce sportif de haut niveau estégalement champion d’Europe dans sa catégorie d’âge

et a représenté la France lors des Championnats du MondeITU de Cross-Triathlon en Allemagne. Il s’est présenté, en octobre dernier, au Championnat du Monde XTerra àHawaï. Pour soutenir Christophe, contactez-le à l’adressesuivante : [email protected]

sporTun cannois vice-champion d’europe de triathlon xTerra

cannes express●nature et prévention - La société littéraire et scientifique de Cannes organise une conférence sur SOS Grandbleu le 22 novembre à 15 heures au Logis des jeunes de Provence par Murielle Oriol. Rens. 04 93 66 25 60 ●Développement personnel - L’association NLPNL présente La gestion des conflits le 8 novembre à 15 h 30 àla Maison des associations. Rens. 06 85 54 17 22 ●conférence - L’association des conférences d’enseignementsupérieur de Cannes donne une conférence le 25 novembre à 18 heures à l’hôtel Eden sur l’Histoire d’une lumière despharaons à nos jours par Marcel Zemour, théologien. Rens. 04 93 38 70 74 ●art - La société Dante Alighieri organisela conférence le Théâtre bleu Azulejos le 6 novembre animée par Catherine de Buzon et La peinture du Caravage ou l’artde la scène le 20 novembre animée par Jean-Baptiste Pisano à 15 heures à la salle Stanislas. Rens. 06 07 08 30 60

ThéâTreColombeLe Lions Club Cannes Europe et la troupe RussaLux présentent Colombe de Jean Anouilh le22 novembre à 20 h 30 à l’espace Miramar.Une pièce aux personnages hauts en cou-leurs, drôles, émouvants qui plonge le spec-tateur dans une réflexion sur l’adultère, lecouple, l’érosion du désir et finalement l’infi-

délité. Un vaudeville en douceur. Rens. 06 16 92 32 10

musique récital de pianoLe Cercle musical de Cannes ac-cueille Tiphaine Perse, en premièrepartie et Aurore Armentano-Capliez, en deuxième partie, pourun récital de piano le 9 novembre à 11 heures au Majestic-Barrière.Elles interprèteront des œuvres deBach, Beethoven, Chopin, Debussy,Dvorak ou encore Satie. Rens. 04 93 64 84 18/ 06 82 71 66 91

À l’occasion des fêtes de fin d’années, le Centre communald’action sociale de la Mairie attribue une allocation spécialede Noël aux Cannois âgés les plus modestes et leur offreun déjeuner festif. Les personnes concernées par cetteaide sont les personnes seules retraitées de plus de 65 ansou de 60 ans en cas d'inaptitude au travail, et les couplesdont chaque conjoint remplit les mêmes conditions d'âgeet doivent être domiciliés à Cannes depuis au moins 12mois (en résidence principale) et répondre aux conditionsde ressources. Le repas de Noël aura lieu le jeudi 18 décembre 2014 à 12 heures au salon des Ambassadeurs

du Palais des festivals et des congrès. Les demandes d'inscription pour les nouveaux bénéficiaires sont reçuesjusqu'au 14 novembre 2014 au CCAS de Cannes au 22 rueBorniol pour les personnes domiciliées à Cannes tous lesjours ouvrés de 8 h 30 à 12 h 30 puis de 13h 30 à 17heures et au Centre social de la Verrerie au 2 rue de la Verrerie pour les personnes domiciliées à La Bocca, lesmardis de 13 h 30 à 17 heures et les vendredis de 8 h 30 à12 heures. Pour connaître tous les renseignements et laliste des documents à fournir pour l’inscription, contactez le04 93 06 31 70 ou allez sur www.cannes.com.

socialle ccas vient en aide aux plus démunis

culTure les conférences du conservatoire

animaTions les animations des archives Les Archives municipales de Cannes organisent un coursde paléographie pour adultes à 18 heures le 3 novembreà l’espace Calmette. Le même jour, un atelier d’histoirerégionale sera dispensé à 10 h 30. Des parcours pédes-tres, réalisables sans difficultés par tous, seront égale-ment organisés dans le quartier russe, le 18 novembrede 10 heures à midi. Des conférences sur le Génocide

des arméniens par M. Aprahamian et la Communauté ar-ménienne à Cannes dans les années 20 par M. Ginesteseront données le 18 novembre à 18 h 30. Dans le cadredes commémorations du centenaire de la PremièreGuerre mondiale les Archives proposent une visite guidéede l’exposition Cannes, la Grande Guerre vue de l’arrièrele 21 novembre à 15 heures ainsi qu’un atelier Archiveset internet le 12 novembre à 14 heures sur le sujet. Unatelier d’histoire régionale est également dispensé le 3novembre à 10 h 30. Rens. 04 89 82 20 60

Le Conservatoire de musique et théâtre de Cannes (CRD)donne deux conférences au sein de son établissement le22 novembre. La première de 9 heures à midi sur Écouter,

comprendre et ressentir les musiques du XX et XXIe et la seconde sur le thème Solfège et théorie musicale ancienne(avant 1700) de 13 à 16 heures. Rens. 04 97 06 49 10

ThéâTreContractions Vous aviez aimé L’ami en 2007, Lebens-raum espace vital en 2008 et Paris Buca-rest Express en 2010 ? Retrouvez la belle

équipe artistique de la compagnie l’Echoet leur dernière création Contractions deMike Bartlett le 22 novembre à 20 h 30 etle 23 à 16 heures au théâtre Alexandre III.C’est drôle, dérisoire et cruel à la fois…Rens. 04 93 94 33 44


SantéJournée de prévention contrele SiDaDans le cadre de la journéemondiale de lutte contre leSIDA, la direction hygiènesanté et affaires sociales de la Mairie, en partenariatavec des associations et institutions publiques organise une journée consacrée à la prévention du VIH/Sida, des hépatites,des infections sexuellementtransmissibles (IST) le 1erdécembre. Des stands d’information et de prévention seront installésafin de pratiquer des tests de dépistage rapidesVIH/Sida (tests anonymes et gratuits) de 9 à 12 heuressur la place du marché de LaBocca et de 14 à 17 heuressur le parking de la gareSNCF de Cannes. Rens. 04 97 06 49 24

musique les hard cordes à la licorne Le quatuor les Hard cordes donne un concert le 21 novem-

bre à 20 h 30 au théâtre de la Licorne. Le groupe crée despasserelles entre la musique classique et les musiquesactuelles et apporte une certaine « rock’n’roll attitude » auquatuor à cordes traditionnel. Rens. 04 97 06 44 90

carnot1 / avenue saint-louis : studio art 13, l’aventure télévisuelleSandy Adani dirige de main de maîtreet de... chorégraphe le Studio Art 13au 39 avenue Saint-Louis. Une écolequi va du jazz au contemporain en pas-sant par le classique et qui accueilleau total plus de trois cents élèves, detous âges et de tous niveaux mais pourlesquels Sandy a la même exigencede plaisir et de réussite. Et parmi sesélèves se constitue chaque annéeune véritable master class autour desjeunes filles les plus douées. Depuisquelques années, ce groupe qui prendà chaque fois un nom nouveau tel LesDiablesses ou, pour le groupe actuel,LesAmazones, a pris la bonne habitudede participer à diverses émissions detélévision, comme pour ces dernièresLa France a un incroyable talent, actuel-lement diffusée sur M6. « Nous n’avons

même pas postulé, les chaînes connais-sent le cours et ce sont les producteursqui sont venus nous chercher. Ils ont étéenthousiasmés par notre numéro. » Lesfilles ont donc passé les premières sé-lections et ont été choisies pour passerdevant le célèbre jury et les caméras àMarseille. Malgré les compliments trèsappuyés, l’aventure s’est arrêtée là :« La danse n’est pas une catégorieassez originale pour l’émission. » Maispour les jeunes filles de la masterclass, âgées de 10 à 12 ans et qui dan-sent chaque jour, ce n’est qu’un premierpas : « Toutes peuvent faire carrière,j’en suis certaine », précise Sandy quiconnaît la musique.

le Suquet2 / rue louis-Blanc : « Il est l’or mon seignor »Ouvert fin juin dernier au 10 rue LouisBlanc, My Gold Service entend restau-

rer l’image des magasins d’achat d’oret la foi des clients en leur profession-nalisme. Comme l’expliquent Miguel etYaël, propriétaires : « Nous avons la vo-lonté de nous démarquer de l’image del’ « achat d’or escroquerie », une vo-lonté de redonner confiance aux genset redorer ainsi le blason de ce vieuxmétier qui a été très mal exploité dansle passé. » Une volonté affirmée quis’explique notamment par l’expériencedes propriétaires : Miguel est dans lemétier depuis 25 ans. La confidentia-lité, la sécurité et le respect de la loisont des priorités pour ces profession-nels qui ne lésinent ni sur la précaution,si sur la qualité du service envers leursclients. En effet, My Gold Service pro-pose également des déplacements àdomicile et autres livraisons en banquedans toutes les Alpes-Maritimes et leVar. Une bonne façon, donc, de redorerl’image de la [email protected]

centre-ville3 / rue maréchal Joffre : on ne badine pas avec la sécurité« La protection à la portée de tous » : telest le mantra de Discount Alarm Sys-tem, magasin de systèmes d’alarmesà prix bas ouvert le 6 juillet au 16 rueMaréchal Joffre par Nathalie et Éric. Àla portée de tous, aussi bien finan-cièrement que dans la facilité d’uti-lisation car Éric souhaite avant tout« assurer la sécurité des personnes les

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Centre-ville rue D’antibeS : un nouveau DéFibrillateur au Service De touSQuelques gestes simples mais adéquats peuvent parfois sauver une vie. En cas de malaise cardiaque chaque minute compte. La Mairie deCannes a ainsi mis en placeun important dispositif de défibrillateurs publics entièrement automatiques afinque chacun puisse administrertrès rapidement un choc desauvetage à la victime. Le défibrillateur est incorporédans une borne automatiquequi permet immédiatementune alerte sonore et une miseen contact avec le 112, numéro d’appel d’urgence. Le 18 septembre a été inauguréle 75e défibrillateur dans laville, cette fois à l’angle de larue d’Antibes et de la rue desSerbes, en présence du mairede Cannes, de nombreux éluset de Michel Valard, présidentdu Rotary club Aegitna Lérins, organisme donateur de cet appareil et partenaire traditionnel de la Mairie dansla prévention des risques cardiaques. Les pompiers ont fait une démonstrationd’utilisation, conçue pour être à la portée de tous. Les appareils sont notamment installés dans les centres etespaces sportifs, les salles de spectacle, les mairies, etc.et dans de nombreuses rues(adresses disponibles surwww.cannes.com).


plus vulnérables : les personnes âgéeset seules » et Nathalie renchérit : « onpense à nos parents et nos grands-parents ». Ces centrales d’alarme,connectées à un smartphone, appel-lent ainsi cinq numéros programmésau préalable en cas d’intrusion, de ma-laise, d’incendie… Ces produits tech-nologiques bénéficient d’une facilité depaiement qui permettent ainsi de « dé-mocratiser l’accès aux systèmes deprotection », et s’adressent aux profes-sionnels comme aux particuliers, auxpropriétaires comme aux locataires,car la sécurité ne peut pas être réser-vée à quelques privilégié[email protected]

4 / rue du commandantVidal : une droguerie de proximitéOuverte le 16 juillet au 6 rue du Com-mandant Vidal, La droguerie de Char-lotte propose des articles divers allantdes produits d’entretien au café enpassant par le bricolage et autres idéescadeaux. Diversité et originalité donc,dans la gamme de produits, avectoutefois une constante : la qualité.Comme l’explique Mathias Roux, pro-priétaire et vendeur avec sa femmeVirginie : « On trie au maximum lesproduits. On ne choisit que du made in

Europe dans la mesure du possible. »Toiles cirées italiennes, savons deMarseille, machines à café suisses…La droguerie de Charlotte vise la qualitémais aussi l’authenticité et le naturelavec notamment sa gamme de jouetsen bois. Outre cette volonté de sedémarquer des drogueries banales etindustrielles, Mathias et Virginie sou-haitent créer un véritable commercede proximité et travailler avec les gensdu quartier. Le contact humain est es-sentiel pour ces commerçants dévouésqui offrent le café aux clients matinauxet proposent un service de livraisonpour faciliter les courses et la vie detout le [email protected]/ladrogueriede-charlotte

5 / rue de constantine :comme on fait son lit, onse couche«Notre philosophie : vous permettre debien dormir. » Un bel objectif proposépar M. et Mme Cazon à Literie CannesRiviera, au 8 rue de Constantine, dansun superbe espace dédié à la literiehaut de gamme à travers différentesgammes de prestige. « Nous privilé-gions la qualité car notre sommeil esttrès important pour la santé comme

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Bocca Sudrue rené-Dunan : un eMbelliSSeMent apprécié Dans la continuité des travaux de rénovation du collège LesMûriers réalisés par le Conseil général, la Mairie de Cannes aréaménagé et embelli les abords de l’établissement. Les opéra-tions se sont déroulées cet été et désormais la rue René-Dunanprésente un tout nouveau visage. Le projet a été élaboré conjoin-tement avec le Conseil général et l’Établissement d’hébergementpour personnes âgées dépendantes (EHPAD) qui avaient fait partde certains besoins dès la délivrance de leurs permis de construirerespectifs.Afin de faciliter l’accès aucollège, à l’EHPAD et à laCaisse primaire d’assurancemaladie, les circulations despiétons et des véhicules ontainsi été améliorées, dix-septplaces de stationnement ontété créées dont une réservéeaux personnes à mobilité ré-duite. Pour toujours plus desécurité, l’aménagement d’unezone 30 est envisagée.La rue a pris également un nouveau visage grâce à la plantationde palmiers, l’installation d’un nouveau matériel urbain et lacréation d’un nouveau parvis devant le collège de type enrobéclair, dans le même esprit que celui aménagé par la Mairie de-vant le lycée Jules-Ferry. Riverains, lycéens et parents, trouvent ainsi une rue René-Dunanà la fois embellie et plus pratique d’accès.

Plusieurs palmiersont été plantéspour embellir

la rue.

Le nouveau parvis du collège Les Mûriers

pour la détente. Et surtout noussommes là pour conseiller, étant dansla profession depuis plus de vingt ans.Tout le monde n’a pas les mêmesbesoins. Et il faut aussi combattre lesidées reçues : non, un matelas très durn’est pas forcément le meilleur choix(rires). » André Renault, Simmons…Les grandes marques sont là toutcomme l’américain Tempur qui vouspermet dans la boutique une expé-rience dans une cabine où le lit de dé-monstration et toutes ses options vouspropulseront quasiment en apesanteur.Un matelas de sensations…

6 / rue macé : la glisse déménageVéritable institution pour les amateursde skate et autres sports de glisse àCannes, la boutique Billabong s’est of-fert en mai dernier un nouveau local au17 rue Macé. Un local deux fois plusgrand pour une offre élargie, notam-

ment concernant les marques propo-sées. C’est avec toujours autant depassion que l’équipe, toujours très àl’écoute de ses clients, a pris posses-sion des lieux. Comme l’explique Jean-Marc, le responsable de la boutique :« On est des passionnés, on a un vrairelationnel avec les gens. On a toutbasé sur la fidélisation de la clientèlecannoise avec du matériel haut degamme. » De quoi décidément donnerenvie de se laisser tenter par les sirènesde la glisse…[email protected]

7 / rue d’antibes : nouveaux locaux pour épargne actuelle« Nous souhaitions abandonner l’ac-cueil en boutique pour des bureauxplus spacieux, plus intimes et plusconfidentiels, un environnement quicorrespond plus à nos produits et à

notre clientèle. » Pour Jean-JacquesPasnot, l’un des trois employés del’agence cannoise, avec Corinne Doelschet Éric Marciniak, d’Épargne actuelle,les nouveaux locaux en étage du 75rue d’Antibes correspondent tout à faità la volonté nationale de cette grandeentreprise de conseil en patrimoine.Spécialisée notamment dans les assu-rances-vie, elle étend désormais sesactivités à un ensemble de produits, etse dote ainsi des meilleurs atouts. « ÀCannes, nous étions installés depuisplus de vingt ans rue du 24 août, sousforme de boutique traditionnelle. Maisde plus en plus, notre clientèle aspire àla discrétion, ce qui est bien normal etici chacun se sent à l’aise. L’agencecannoise est très importante pour la so-ciété car il y a beaucoup de clients po-tentiels dont le patrimoine est importantet qui cherche des solutions pour lesauvegarder et le développer aumieux. » La société, filiale de l’assureurAviva, possède quarante-deux agencesen France et gère les comptes de plusde 250 000 clients. De quoi faire partiedu… patrimoine.

praDo-république8 / Boulevard de la république : des achatsmalinsAuparavant dans la mode et le design,Enzo Oliveri et Martin Pfaender ontchangé du tout au tout d’activité en

Quartiers

Interquartiersla brigaDe équeStre à chevalSur la Sortie DeS écoleS« Oh, regardez, un cheval ! » À la sortie des écoles can-noises, les cris enthousiastesdes enfants sont souvent lesmêmes. Loin d’être impression-nés par l’uniforme des policiersqui chevauchent leur monture,les écoliers s’approchent volontiers, et leurs parentssont ravis d’entamer le dia-logue. « Nous patrouillons àtravers les quartiers et en fonc-tion de notre position géogra-phique, nous essayons decouvrir en moyenne une écolepar jour, entre 11 h 30 et 12 heures le matin, et entre 15 h 30 et 16 h 30 l’après-midi »explique le brigadier-chef prin-cipal Sébastien Gaudy, respon-sable de la brigade équestre ausein de la police municipale deCannes, qui comporte quatrecavaliers et deux chevaux. « À ce jour, nous avons couvertla quasi-totalité des écolescannoises, de La Bocca à laPointe Croisette. Nous devonsencore nous rendre du côté deRanguin. Partout, nous rece-vons un accueil très positif du public. Le cheval apaise,rassure. Les gens viennentnous parler spontanément et c’est souvent l’occasion de discuter plus longuement et d’évoquer des problèmes auxquels ils pourraient êtreconfrontés. La présence poli-cière à cheval aux abords desécoles rassure, et notre posi-tion en hauteur nous permetd’avoir une vision circulairetrès large, très utile pour repé-rer un incident de loin ! »

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ouvrant courant mai dernier un ma-gasin de déstockage alimentaire. Situéau 141 boulevard de la République,Destock.Plus propose les produits desplus grandes marques à prix rabais-sés. Loin d’être des produits bas degamme, ces produits sont « des in-vendus et des fins de série, des stocksissus de faillites, de cessations d’acti-vité ou de sinistres, ou encore des arti-cles dont le packaging a été changé ».En outre, le magasin fait égalementoffice de relais colis. Une véritable dé-marche, solidaire, pour créer un nou-veau commerce de proximité.www.facebook.com/pages/Dés-tockage-Alimentaire-Cannes-Des-tockPlus

inter-quartierS9 / frédéric Bérard : les travaux au meilleur prixÉconomiste de la construction, voilàqui n’est pas très connu. C’est pour-tant la formation et le métier fort utilede Frédéric Bérard. « Je suis originairede la région parisienne. Très jeune, j’aitravaillé sur les chantiers, tout aussibien dans l’exécution que dans lasurveillance, j’ai eu l’occasion de re-marquer beaucoup de choses et derefléchir à la manière de les améliorer.J’ai donc décidé de me spécialiser

et j’ai repris mes études. » Celles-ciachevées, c’est à Cannes que Fré-déric a choisi de s’installer avec safamille et de créer sa société E.O.L tra-vaux. « L’idée, que l’on agisse pourun particulier ou une société, est decréer pour un projet donné les rela-tions entre les différentes entreprises,de décrire au mieux les besoins et lesquantités à mettre en œuvre. Je pré-sente à chaque client quelle que soitl’importance du chantier, du plussimple au plus complexe, trois devisdifférents couvrant la totalité de l’opé-ration. Et ensuite je le conseille touten lui laissant le choix. Ce n’est pastoujours le budget le plus bas qui estle plus intéressant à long terme, parexemple. » Ensuite, Frédéric peut évi-demment se voir confier la surveil-lance du projet jusqu’à son terme. Lagamme des prestations offertes parFrédéric couvre tout à la fois ce queles spécialistes nomment l’AMO(Assistance maîtrise d’ouvrage) etl’OPC (Ordonnancement pilotage etcoordination) de même que tous lesdiagnostics désormais nécessaires etobligatoires avant une vente. Souhai-tons à Frédéric une forte activité, carcomme le dit l’expression, quand lebâtiment va, tout va…Rens. [email protected]

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Bocca Nordvilla Frayère : pour touS et pourtouS leS goûtS Le samedi 20 septembre 2014 s’est déroulé un très convivialgoûter de rentrée à la Villa Frayère. Thomas de Pariente, ad-joint au maire délégué à la culture et à la jeunesse, et CharlotteSiguier, conseillère municipale subdéléguée aux sports, à laculture et à la jeunesse, étaient présents pour lancer la reprisedes activités de la Villa Frayère et présenter le programme dela saison 2014-2015 aux ré-sidents du quartier commeà tous les autres Cannois.Gérée par la Mairie de Cannesdepuis l’an dernier, la VillaFrayère se veut non seule-ment un lieu de culture etde distraction, mais proposeégalement un suivi socio-éducatif avec un accueil, uneécoute et une orientationdu public pour toutes lesquestions relatives à l’in-sertion, la santé, l’accèsau droit, les problématiquessociales et les démarches administratives. Sans oublier enfin d’après-midi, des aides à la scolarité permettant d’ac-compagner les enfants pour faire leurs devoirs.La liste des activités désormais assurées au sein de la VillaFrayère est riche et variée. La villa est ouverte à des parte-naires (Cannes Bel Âge, le Centre familial Charles Vincent,le Chantier des Jeunes, ADOMA / insertion par le logement)et à des associations sportives et de loisirs. Les animationsproposées sont à destination des enfants, des adolescentset des adultes et toutes les générations peuvent ainsi trou-ver une activité à leur goût et, ce, sans engagement à l’an-née mais sur simple inscription 48 heures à l’avance. Desateliers intergénérationnels sont également au programmepour soutenir l’échange de savoir, car la Mairie de Cannesestime que « c’est en renforçant ces liens que l’avenirpourra être envisagé ensemble de façon harmonieuse… »Rens. 06 13 90 54 44.Ouverture de la Villa Frayère du lundi au vendredi de 14 hà 18 h.


Les Cannois peuvent rencontrer les élus de la majorité municipale dans le cadre de permanences mensuelles à travers tous les quartiers cannois.

Retrouvez toutes les informations(nom des élus, horaires, lieux) sur le site de la Mairie

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Quartiers

Permanences des quartiers :la municipalitéà votre écoute

C A N N E SM A I R I E D E

POLITIQUE DESQUARTIERS

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C’était un bouquet de couleurs et de senteurs !Dans la plus pure des traditions, dimanche 5octobre dernier, La Bocca s’est parée de millefleurs pour célébrer la sainte patronne desfleuristes et horticulteurs. Onze jeunes fillesvêtues de ravissantes tenues florales réaliséespar des apprentis de la Faculté des métiers, ontdéfilé en musique sur l’avenue Francis-Tonnertandis que roses, gerberas et glaïeuls étaientdistribuées aux passants. La fête s’est poursuiviepar une messe en l’église Sainte-Margueritejoliment fleurie pour l’occasion, avant d’êtreclôturée en toute convivialité square Barthe-lemy par un pot de l’amitié offert par l’UBACI*et servi avec enthousiasme par les membres del’association des vieilles familles boccassiennes.La joyeuse mobilisation collective de tout unquartier autour de la créativité et de l’authenticité.

*Union boccassienne des artisans et commerçants industriels

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1 : Les onze jeunes filles en fleur(s) ont défilé sur l’avenue Francis-Tonner, de la rue Roquebillièreau parvis de l’église Sainte-Marguerite, pour leplus grand plaisir du public. 2 et 4 : La fanfare de l’Espérance de Cannes etl’Académi Dou Miejour accompagnaient de leurssonorités provençales ce traditionnel défilé crééen 2003, dédié aux métiers de la fleur, aux fleuristes et horticulteurs. 3 : Le square Barthelemy avait été égalementfleuri et coloré pour l’occasion. L’ensemble desfleurs utilisées pour la manifestation ont été offertescomme chaque année par la Chambre syndicaledes fleuristes et le comité de la Sainte-Fleur. 5 : La nef et l’autel de l’église Sainte-Margueriteont été entièrement habillés d’orchidées, anthuriums, roses ou vandas par les apprentis de la Faculté des métiers dans un style précieuxprédominé par le rouge, le rose et le violet. 6 : Les tenues florales ont été imaginées et fabriquées par les élèves en brevet professionneld’art floral de la Faculté des métiers, sous la houlette de leur professeur.

LA BOCCA EN

(Sainte)

© Jean Luke

© Jean Luke

Images in CannesImages in Cannes

FleurCannes Soleil n° 146 > novembre 2014 - 15

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Dossier

Les enfants sontsensibilisés à laculture au sein du musée de La Castre.


Cannes,

LA CULTUREEN PARTAGE

EFaire tomber les cloisons des « institutions » culturelles, croiserles expressions, enrichir les programmations de talentslocaux pour mieux les confronter aux références internatio-nales : à Cannes, la culture se partage chaque jour un peuplus, descend dans la rue et dans les quartiers pour toucherle plus grand nombre sans pour autant sacrifier son soucid’excellence. Aux côtés des partenaires culturels locaux, lesmusées et les médiathèques de Cannes, le centre d’art LaMalmaison, les Archives municipales ou encore le Conservatoirede musique et de théâtre de Cannes libèrent leur créativité.Pour le plus grand bonheur du public !

tion prioritaire, moins susceptibles d’êtreconfrontés à la culture – doivent être sensi-bilisés au spectacle vivant, bénéficier de la

richesse artistique des forma-tions locales. Lorsque le 24juin dernier les 677 petits éco-liers Cannois suivis par la ca-méra de Julien Camy pendanttoute une année scolaire ontmonté les marches du Palaisdes festivals et des congrèsavec leurs parents pour vision-ner « leur » film, ils ont vécu unmoment de partage extraordi-

naire ! Ce long métrage, L’art et la manière,qui a restitué le parcours artistique proposéaux enfants par trois compagnies en rési-

« La culture ne doit pas être une institutionfermée dont il faut pousser les murs. Elledoit investir la ville, être accessible à tousles publics, toutes générationsconfondues. » Pour Thomas dePariente, adjoint au maire délé-gué à la culture et à la jeunesse,et Claire Andriès, directrice dela culture de la Mairie de Cannes,l’approche culturelle doit êtredémocratisée, démystifiéepour toucher le plus grand nom-bre, et notamment les jeunesgénérations : « L’éducation ar-tistique et culturelle est une priorité, souligneThomas de Pariente. Les plus jeunes – etnotamment les écoliers du réseau d’éduca-

Suquet des arts,les 30 et 31

août derniers :les artistes ont investi le cœur

historique de la ville.

« L’éducation artistique et culturelle estune priorité »

dence dans les écoles du réseau prioritairependant un an, témoigne du formidableélan positif de la médiation culturelle. » PourClaire Andriès, amener les enfants vers laculture, c’est aussi entraîner leurs parents,les inciter à découvrir et à apprendre àconnaître des lieux culturels qu’ils n’ontpas forcément l’habitude de fréquenter :« Nous développons un programme d’ « en-fants guides » dans les écoles cannoises.Archives municipales, Palais des festivals etdes congrès, musées de Cannes… Les pe-tits apprennent à faire eux-mêmes la visited’un équipement culturel de la ville et serontensuite invités à y revenir avec leurs parents.C’est une expérience intergénérationnelletrès positive pour toute la famille. »

La nouvelle directrice de la culture de laMairie de Cannes est une femme deterrain qui a toujours aimé bousculerles conventions. En stage au Ministèrede la culture lors de sa 3e année d’HEC,elle hésite à intégrer l’ENA. Mais ellerêve déjà de piloter des projets, decoordonner des programmations. SonDESS de gestion des institutions cultu-relles sera le point de départ d’une carrière riche en expériences cultu-relles extraordinaires, depuis le Festivald’Avignon jusqu’au pharaonique

Marseille-Provence 2013, capitale eu-ropéenne de la culture qu’elle porteraen tant que directrice de projets encharge de la programmation artistique,culturelle et événementielle. Entre lesdeux, ses escales professionnelles -Théâtre national Dijon Bourgogne, Festival Paris-Quartier d’été, théâtre deBobigny, théâtre national de Chaillot -lui ont appris à bien connaître les ar-tistes, à faire vivre des lieux chargésd’histoire, mais aussi à sortir la culture

de son carcan traditionnel, à l’amenervers les publics. Tous les publics.Un défi qu’à la demande du mairede Cannes et aux côtés de Thomasde Pariente, adjoint délégué à laculture et à la jeunesse, elle entendbien relever en mobilisant tous lesacteurs culturels de la ville. PourClaire Andriès, c’est une évidence :« On peut faire des choses à lafois exigeantes et populaires ».

la culture partout et pour tousCe souci de rendre la culture accessible àtous se traduit également par une formidableémulation culturelle entre les différentesstructures et formations de la ville, invitéespar la Mairie à proposer une approche diffé-rente, pour faire se rencontrer toutes les es-thétiques, se croiser tous les publics. « Desexpériences originales ont déjà rencontré untrès grand succès comme le 21 juin dernier,lors de la fête de la musique, marquée par unetrès belle rencontre entre les musiciens del’ORCPACA, des danseurs de hip hop de laMJC et trois très jeunes solistes de violon et

L’ORCPACA, lesdanseurs de hiphop de la MJC et les jeunes musiciens du

Conservatoire demusique et théâtre

de Cannes ontconjugué leurs

talents le 21 juindernier pour proposer un

spectacle inéditsur le parvis de

l’église Saint-JeanBosco à Ranguin.

Ci-dessus : le Conservatoire de musique et théâtre de Cannes a donné six concerts au marchéForville les dimanches de septembreet d’octobre offrant aux Cannois et aux visiteurs des Moments musicaux de très grande qualité.Des rendez-vous dominicaux qui reprendront en mai.

claire andriès : « On peut faire des choses à la fois exigeantes et populaires »

L’exposition Hartung qui débute le 29novembre à Cannes, est l’expressionmême d’un véritable dialogue mis enplace par la Mairie entre les différentschamps culturels. En écho aux Rencontres littéraires organisées par la direction de la culture au sein de lamédiathèque Noailles (voir page 24),mais aussi à l’exposition Jean Fautrierprésentée au Centre d’art La Malmai-son (voir encadré), l’espace Miramarpropose ainsi une exposition de trentegravures de Hans Hartung pour illustrerl’hommage rendu à Daniel Cordier, ancien secrétaire de Jean Moulin, écrivain et critique d’art. Le conceptgraphique proposé au public est issud’une collaboration et d’un prêt accordé par la fondation Hartung-Bergman. Le choix des œuvres s’est

élaboré autour d’une critique de DanielCordier, publiée en 1976 dans la revuedu XXe siècle et intitulée, Hartung au metropolitain (Hans Hartung - Metropolitan Museum de New York -16 octobre 1975 au 4 janvier 1976). Un rendez-vous exceptionnel à ne pas manquer.Hans Hartung - Hommage à DanielCordier - 29 novembre / 1er mars2015 - Espace Miramar Rens. 04 97 06 44 90

hartung à miramar : l’écho pictural


Hans Hartung - T 1974 - R2, 1974Acrylique sur toile - 114 x 300 cm

© Adagp Paris 2014


Dossier

quartier, ont totalement adhéré au concept. »

fils rouges et synergiesOn retrouve ce décloisonnement, cette trans-versalité de la démarche culturelle dans lesprogrammations des centres culturels de la

art floral, ateliers artistiques pour les en-fants… Sans oublier le musée de la Castre,le moulin Forville et l’association des Beaux-Arts de Cannes qui ont ouvert grand leursportes au public. Les Cannois, comme lestouristes attirés par l’animation qualitative du

violoncelliste du Conservatoire de musique etthéâtre de Cannes sur le parvis de l’égliseSaint-Jean Bosco à Ranguin. C’était un mo-ment incroyable, loin des carcans habituels »souligne Thomas de Pariente. Le vernissagede l’exposition de Gérald Foltête a l’espaceMiramar, dans un esprit très « Afterworks »avec DJ, a trés bien illustré ce désir de sortirdes sentiers battus. Les Moments musicauxde Forville en septembre et octobre, quiont vu jeunes musiciens et professeurs duConservatoire de musique et théâtre deCannes venir exprimer leur talent le dimanchematin aux abords du marché Forville pour leplus grand plaisir des Cannois et visiteurs depassage, témoignent également d’une véri-table volonté d’aller au devant des specta-teurs : « Une telle démarche valorise les talentslocaux en mettant en avant aux yeux de tousla qualité de leur formation, explique ClaireAndriès. Nous avons des jeunes musiciensd’exception à Cannes, d’envergure internatio-nale ! Je pense notamment à Julien Ndiaye,saxophoniste et remarquable compositeur,que les Cannois ont pu découvrir lors de cesrendez-vous dominicaux du marché Forville. LeConservatoire, désormais également implantéà l’est de la ville au sein de la Villa Les Bleuetstotalement rénovée par la Mairie, sort de sesmurs, descend dans la rue pour mieux toucher,interpeller un nouvel auditoire. Aujourd’hui, lesgens sont à la recherche d’expériences nou-velles, de lieux inédits. Les 2 000 visiteurs dela manifestation Suquet des Arts les 30 et 31août derniers ont apprécié cette appropriationartistique du cœur historique de la ville, qui a« mobilisé » tous les arts. Expositions de pein-tures, de sculptures, de photographies, maisaussi cirque, danse, musique, théâtre de rue,

Forte d’un concept qui a conquis le public – la présentation sur les scènescannoises des talents issus des centres de formation artistiques de laville – la programmation municipaleMade in Cannes évolue elle aussi versune approche artistique plus transver-sale pour mieux confronter les univers,croiser disciplines et acteurs culturelset surprendre le public. Des rendez-vous inédits vont bousculer cette saison de transition, comme l’expliquela directrice de la culture Claire Andriès :« Cette année, Made in Cannes sort« hors les murs » pour aller à la rencon-tre du public et associer les autresstructures culturelles de la ville, tout enrestant fidèle bien sûr aux formationsd’excellence que sont le Conservatoirede musique et théâtre de Cannes,l’ERAC ou encore l’ESDC. Parmi lestemps forts de la saison, on retrouveraainsi le Cannes Pocket Films, organiséen partenariat avec Cannes Cinéma,qui se propose d’inviter collégiens et lycéens à réfléchir à une autre manièred’envisager leur téléphone mobile enexploitant toutes les possibilités créatives qu’il peut offrir, notammenten matière de restitution de l’image.Les jeunes devront réaliser un court

métrage avec leur mobile sur un thèmeimposé. Les cinq meilleurs films serontsélectionnés par un jury professionnelet projetés à la MJC Picaud lors d’unesoirée dédiée dans le cadre de MadeIn Cannes. Autre rendez-vous « horscadre », La femme en chantier, proposéle 24 avril prochain à la médiathèqueNoailles par la compagnie Les Anti-podes, conjuguera déambulation, chorégraphie et art numérique dans un parcours artistique créé sur le thème de la femme et dont le spectateur, muni de tablettes tactiles,sera véritablement l’acteur. » Rens. www.madeincannes.com

made in cannes sort du cadre

À partir du 28 novembre, lecentre d’Art La Malmaison accueillera 250 gravures dupeintre Jean Fautrier (1898-1964). Des pièces remarqua-bles issues de la collection deCastor Seibel, qui illustrent les connexions créatives et intellectuelles entre art et littérature comme nous

l’explique Frédéric Ballester, directeur du Centre d’art : « Après Masson, Picasso et Braque l’exposition Fautrier,comme celle d’Hartung (voir encadré),s’inscrit dans un cycle consacré à lagravure. Les deux artistes ont d’ailleursété de grands novateurs dans l’histoirede l’art et de la gravure, qui est deve-

nue un médium principal dans leur démarche créative. Au-delà de l’illustration des textes, ils ont appar-tenu à un véritable courant littéraire,travaillant en équipe avec les auteursqui ont motivé leur travail par leursidées révolutionnaire, jusqu’à inverserle processus traditionnel. Inspirés parleurs créations, les écrivains se sonten effet mis à écrire à partir des œuvres, et non l’inverse. De ces débats intellectuels, de ce partage des idées très typiques du XXe siècleva naître un langage complet. Lespeintres sont pris par le concept, explorent la gravure pour mieux la déstructurer, créer des gestuelles,

des signes nouveaux. Ils ont dû se former, s’adapter aux découvertestechniques ! La fabrication d’une gra-vure est véritablement une alchimie !C’est ce processus qui est fascinant et que nous allons notamment montrerlors de l’exposition. Castor Seibel a racheté des fonds d’éditeur. Il possèdeainsi dans sa collection des « états »,qui témoignent de l’évolution desétapes de création. Chaque épreuveest une œuvre unique à part entière,annotée de la main de l’artiste. » Jean Fautrier - La figuration libéréeCentre d’art La Malmaison28 novembre/26 avril

fautrier à la malmaison : la gravure dans tous ses états

Jean FautrierLe Flacon, 1948575 x 490 mm

© Adagp Paris 2014

© Rich

ard Covello

commence au Centre d’art La Malmaisonl’exposition Jean Fautrier, également autourde la gravure (voir encadré). Nous travaillons

sur la cohérence, sur les fils rou-ges ! » Une collaboration de plusen plus active avec le Palais desfestivals et des congrès permetégalement d’offrir au public unevision plus globale de l’offre cul-turelle, grâce notamment à lamise en place d’une nouvellebrochure Week-end CannesCulture (voir encadré). Les pro-grammations phares, commeMade in Cannes, évoluent (voir

encadré) pour sortir des sentiers battus. Lesgrandes formations culturelles se croisentsur des terrains inattendus. La lecture des

ville, qui font désormais l’objet d’une vérita-ble coordination. « Le Pass expo mis en placecet été donnait accès à trois expositionsdonnées en trois lieux différents :le musée de La Castre (voir enca-dré), le Centre d’art La Malmaisonet la Villa Domergue, préciseThomas de Pariente. En novem-bre, les Rencontres littérairesde Cannes accueillent DanielCordier, ancien secrétaire de JeanMoulin mais aussi éminent cri-tique d’art (voir page 24). Un hom-mage est ainsi proposé enparallèle à l’espace Miramar, àtravers une série de gravure de Hans Hartung,artiste sur lequel Cordier a beaucoup tra-vaillé (voir encadré). Et dans le même temps

« Descendredans la rue pour interpeller un nouvel auditoire »

Le Cannes PocketFilms ou comment

proposer auxjeunes Cannoisune approche artistique des

images généréespar leur mobile.

Dans le cadre de Made in Cannes, La femme enchantier, le 24 avril prochainà la médiathèque Noaillespar la compagnie Les Antipodes, sollicitera la participation du public dans un mélange de déambulation, chorégraphieet art numérique.

La brochure Week-ends Cannesculture est le fruit d’un véritable partenariat mis en place entre la direction de la culture, l’office dutourisme du Palais des festivals etdes congrès et l’Orchestre régionalCannes Provence Côte d’Azur. Elleprésente ainsi par week-end un véritable panorama de l’offre culturelle proposée par les trois partenaires (expositions, spectaclesMade in Cannes ou Sortir à Cannes,concerts de l’orchestre…). Le document bilingue Français/Anglais est disponible à l’office dutourisme et s’adresse aux Cannoiscomme aux visiteurs de la ville. Un premier pas concret vers une coordination de plus en plus effective entre la Mairie, le Palais et le tissu culturel local. Rens. Office du tourisme du Palais des festivals et des congrès : 04 92 99 84 22

l’union fait la culture

© DR

lettres d’un poilu, le soldat Hervé Lambert,par les étudiants comédiens de l’ERACaux Archives municipales le 17 juin der-nier, dans le cadre des célébrations ducentenaire de la première guerre mon-diale et notamment de l’exposition 1914-1918 : La Grande Guerre vue de l’arrière(jusqu’au 30 juin aux Archives munici-pales ndlr), s’inscrit totalement dans cettevolonté de créer toujours plus de passe-relles entre les différents univers culturels.Et les expériences communes vont semultiplier, à l’attention de tous les publics,de tous les âges, comme le 5 novembreprochain à 14 h 30 et 16 h au théâtre dela Licorne, où L’ORCPACA, sous la direc-tion de Wolfgang Doerner, et les jeunescomédiens de l’ERAC, conjuguerontleurs talents pour le jeune publicdans le cadre du festival Les P’titsCannes à You avec L’Histoire de Babarpour récitant et orchestre de FrancisPoulenc. Mais le rendez-vous pharede la saison, qui va mobiliser la plu-part des grandes formations cultu-relles cannoises en partenariat avecla direction de la culture de la ville,sera La danse fantastique, le 5 avrilprochain au théâtre Debussy du Palaisdes festivals et des congrès. « Ce sera untravail commun d’une envergure exception-nelle, souligne, enthousiaste, Claire Andriès,qui va réunir, sur le thème de La Sympho-

Dossier

Si vous ne l’avez pas encore décou-verte dans le cadre des rendez-vousestivaux, dépêchez-vous ! Prolongéejusqu’à la fin de l’année, l’exposition Lavie mystérieuse des chefs d’œuvresQajars présentée au musée de La Cas-tre au Suquet a déjà attiré des cen-taines de visiteurs. Un regard fascinantsur l’Orient à travers les « trésors » ras-semblés à partir de 1865 par le baronTinco Martinus Lycklama, au gré d’unpériple de trois ans au travers du Cau-case, du Kurdistan, de la Perse, de laMésopotamie et du Levant. Celui quideviendra le mécènefondateur du muséecannois avait ainsi chinépas moins de 350 ob-jets et œuvres auprèsdes antiquaires, artisanset même villageois vi-vant aux alentours deTéhéran, Chiraz et Ispa-han. Mise en caissedans les années 20, unegrande partie de cettecollection exception-nelle a été sortie cetteannée pour la première

fois de son sommeil pour être exposéeau public : armes de parades pour lesderviches, miniatures, coffrets vernis,objets non restaurés … Autant depièces remarquables qui s’accompa-gnent également d’une présentationpédagogique passionnante du proces-sus de restauration d’une œuvre. Etpuisqu’il est question de pédagogie, nemanquez pas les Ateliers des musées :enfants ou adultes, toutes les généra-tions peuvent s’essayer à la créationthématique (voir programme page 6 et sur www.cannes.com)

La vie mystérieusedes chefs d’œuvresQajars - Jusqu’au 31 décem-bre 2014 - 10 h à 13 h et 14 h à 17 hFermé les 1eret 11 novembreEntrée gratuite le 1er dimanche de novembre et décembre - Musée dela Castre - Le Suquet Rens. 04 93 38 55 26

musées de cannes : chefs d’œuvres qajars et autres merveilles

© CICRP

/ Em

ilie Hubert


« Croiser lesformations

culturelles surdes terrains inattendus »

nie fantastique de Berlioz, les musiciens del’ORCPACA, dirigés par Wolfgang Doerner,avec, à leurs côtés les Sympho New 2015,à savoir les meilleurs élèves du conserva-toire de musique et théâtre de Cannes, ainsique 150 jeunes Cannois issus des écoles etcollèges de La Bocca, qui danseront sur unechorégraphie signée d’Eric Oberdorff, de laCompagnie Humaine. Ce dernier commen-cera à intervenir très bientôt dans les éta-blissements scolaires pour travailler avecles enfants et adolescents, qui auront làl’opportunité rare de se produire au Palaisdes festivals et des congrès. On retrouve,dans ce grand projet collectif, tous les in-grédients de la dynamique culturelle queCannes est en train de vivre : un engage-ment artistique partagé, une synergie et unemise en valeur des talents, une formidableémulation créative. Et surtout, ce décloison-nement social et générationnel, qui ouvreaux jeunes des quartiers dits « populaires »un accès direct à toutes les formes de cul-ture. C’est le début d’une belle aventure ! »

Installé au château Font-de-Veyre à La Bocca,le Conservatoirede musique et

théâtre de Cannesest aujourd’hui

également présent à l’est de

la ville au sein de La Villa Les

Bleuets, entière-ment rénovée par

la Mairie et inaugurée en

octobre dernier.

Daho et… des bas. L’éterneljeune homme de la chansonfrançaise a connu ces deux dernières années quelques problèmes de santé l’obligeantnotamment à renoncer à unetournée. Une parenthèse quin’avait en rien entamé sa créativité puisque son nouvelalbum est une pure merveillequi fait l’unanimité critique. Aujourd’hui, totalement remis,Etienne Daho revient en pleineforme et sera à Cannes le 14 novembre dans le cadre de son Diskönoir Tour. Pour unDuel au soleil dont le public sera le grand vainqueur.

Concert

Daho,

COMME UN BOOMERANG

© Rich

ard Du

mas


AAuteur-compositeur-interprète-produc-teur, Etienne Daho est l’un des incontes-tables leaders et personnages les plusinfluents de la planète pop à la française.Déjà trente-trois ans de carrière et pas uneride, ni physiquement, ni musicalement.Les succès s’enchaînent, tant pour lui quepour les autres artistes avec qui il colla-bore régulièrement. Disques d’or ou deplatine, Victoires de la musique, Daho atoujours su concilier ambition et succèspopulaires.

De rennes au monde Originaire d’Oran, Etienne sera profondé-ment marqué par deux événements dela petite enfance : l’exil suite aux événe-ments en Algérie et le départde son père alors qu’il a quatreans et qu’il ne reverra jamaisavant l’âge adulte. Élevé untemps par sa tante et sononcle aux côtés de ses sœurs,sa maman étant bloquée enAlgérie, c’est à Rennes qu’il vapasser son enfance et son ado-lescence. Sous l'influence mu-sicale de ses sœurs aînées, ildécouvre alors la pop anglaiseet les artistes de la Motown.La musique devient véritable-ment sa passion grâce à l'achat de deuxdisques : The Velvet Underground andNico (dont la pochette l'intrigue) et le pre-mier album de Pink Floyd (The Piper at theGates of Dawn), qui lui permettra de dé-couvrir Syd Barrett. Il s'intéresse alors for-tement à la musique et notamment aurock. Ses goûts musicaux vont de SergeGainsbourg au Velvet Underground et desBeach Boys à Syd Barrett. Il fait desétudes d'anglais et séjourne très fréquem-ment à Londres et à Manchester, pour ytravailler et assouvir sa passion de la mu-

sique. Il y découvre la scène punk en 1976et commence à écrire des chansons. Alorsqu'il est étudiant à l'université Rennes 2,Étienne Daho fait partie de l'entouraged'Hervé Bordier (le futur créateur desTransmusicales de Rennes), qui à l'époqueorganise des concerts ou des expositions.Il en profite pour créer une association afind'organiser la venue des Stinky Toys pourson anniversaire. Cela lui permet de ren-contrer Elli Medeiros et Jacno et une solideamitié va se nouer entre eux. Encouragépar ses amis des groupes Marquis deSade et Stinky Toys, il fait ses débuts surscène aux Transmusicales de Rennesavec le groupe Entre les deux fils dénudésde la dynamo en 1979, puis en solo en dé-

cembre 1980. Il enregistre unemaquette de 5 titres avec l'aidede Franck Darcel et des musi-ciens du groupe Marquis deSade et démarche les maisonsde disques. Il est alors repéré parla maison de disques Virgin etdevient une des premières signa-tures françaises du label. Le reste de l’histoire est connueet la légende peut commencer.Les albums s’enchaînent dès1981 avec Mythomane, disqued’or puis La Notte, la Notte, disque

de platine et tous les autres de Pop Satoriau plus récent Les Chansons de l’innocenceretrouvée, certains d’entre eux connaissantun tel retentissement que l’on peut parfoisparler de « Dahomania ». Chaque albumcontient nombre de pépites qui deviennentd’immenses tubes qui entrent dans lecœur du public : Tombé pour la France,Week-end à Rome, Épaule Tattoo, Duel ausoleil, Le Premier jour, Saudade, etc. Daho cisèle des chansons-bijoux avec desparoles dignes de la plus grande traditionde la chanson à texte française dans un

« Un écrin de mélodiesirrésistiblesen ligne directe de la pop anglaise »

écrin de mélodies irrésistibles en ligne di-recte de la pop anglaise. Son importancedans la chanson française est d’autantplus grande que de très nombreux artistesont bénéficié de sa collaboration de Du-tronc à Bashung, de Charlotte Gainsbourgà Air, de Jane Birkin à Brigitte Fontaine enpassant par Lou Doillon et Jeanne Mo-reau, et tant d’autres. Son influence estégalement manifeste dans la jeune scènefrançaise, Julie Doré ayant même reprisentièrement l’album Pop Satori pour unspectacle. Son nouvel album, encensé par la critiqueest le 10e en 33 ans d’une carrière qui adonc su imposer dans le paysage musicalun « style Daho ». L’Innocence retrouvée,dense fête mélodique savamment tresséede rythmiques aux effluves disco et detextes épanouis aux belles langueurs, aété enregistré entre New York et le studio2 d’Abbey Road, celui-là même où enre-gistrèrent les Beatles. Signé sur le my-thique label Polydor, il met en lumièreun Etienne Daho apaisé, confiant, et té-moigne d’un homme en plénitude et d’unartiste en pleine vitalité : la voix est plusautoritaire, plus affirmée ; l’écriture, plusincisive, privilégie l’intime et l’abrupt àl’anecdote. Entre groove et grave, ce nou-vel opus fait entendre une pop à la légèretécomplexe, toujours marquée d’une impa-rable musicalité.C’est donc avec un artiste de grande im-portance qu’ont rendez-vous le 14 novem-bre les Cannois au Palais des Festivals etdes Congrès pour une soirée où brillerontjoyaux pop et bijoux rock. Et pour certains,sans doute, musicalement, le premier jourdu reste leur vie…

f Palais des Festivals et des Congrès,Grand auditorium, 14 novembre, Rens. 04 92 98 62 77

Événement

PPour Thomas de Pariente, adjoint au mairedélégué à la Culture, les « Rencontres litté-raires sont une déclinaison logique des évé-nements cannois de l’automne autour de laphilosophie et du cinéma. » (voir encadré).En effet, quoi de plus complémentaire queles idées, les images et la littérature. JoséCucurullo, directeur des médiathèques can-noises et fin connaisseur de la vie littérairefrançaise a concocté pour ces Rencontresun alléchant programme.

le couple éditeur-écrivain« L’idée était de prolonger durant ces troisjours les expériences ponctuelles menées lasaison dernière, avec succès, autour de larelation entre un écrivain et son éditeur. Nonpas l’éditeur au sens de la maison d’éditionqui accueille l’ouvrage mais au sens d’ac-coucheur, de celui ou celle qui accompagnel’auteur dans son travail de création, qui enest à la fois le premier critique et le premierlecteur. Nous voulons les faire dialoguer surleur travail commun. » Premier rendez-vous pour l’ouverture avecla présence exceptionnelle de Daniel Cordierpour son livre de mémoires Les Feux deSaint-Elme avec son éditeur chez Gallimard,Jean-Marie Laclavetine. On ne présenteplus Daniel Cordier, héros mythique de laRésistance, secrétaire de Jean Moulin. Ceque l’on sait peut-être moins c’est qu’il aété, après la guerre, un très grand collec-tionneur d’art et qui a fait de nombreux donsaux musées français. Une vie passionnante

à découvrir dans son nouveau livre et unhonneur pour Cannes de recevoir ce grandMonsieur. Le samedi 29, Jean-Marie Laclavetine re-vient avec un autre auteur, Leila Slimanipour son premier roman Dans le jardin de

Aux Rencontres de Cannes (5-7décembre) et aux Rencontres

cinématographiques de Cannes(8-14 décembre) s’ajoutentdésormais les Rencontres

littéraires (28 au 30 novembre).Trois événements, réunis au

sein des Rencontres culturellesde Cannes, qui dessinent un

automne cannois aux couleursde la réflexion, du débat et de ladécouverte. Un arc intellectuel

tout en cohérence pour succéder aux douceurs et

rendez-vous estivaux.

LeilaSlimani

UNE VILLE À

renconTresliTTéraires :


© C. H

elie Gallim

ard

© C. H

elie Gallim

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LA PAGEThomas Simonnet

CANNES,

Sylvain Prudhomme

© Denis Rouvre

teur à succès critique et public de Dans laguerre et La Conversation amoureuse et Ca-roline de Mulder, dont le Bye, bye Elvis est undes livres les plus remarqués de la rentrée. « Nous souhaitons qu’au-delà du dialogue

entre les duos d’invités s’éta-blisse ensuite de vrais échangesavec le public dans la sallemais également après de ma-nière plus informelle. Nousaurons la chance d’organiserla manifestation à l’espaceMiramar où les auteurs pour-ront dédicacer leurs livres ouconverser avec leurs lecteursaprès la séance. »

Signalons que le samedi soir des élèvesde l’ERAC (École régionale d’acteurs deCannes) feront des lectures des livres pré-sentés, une initiative qui mettra en lumièrela formation d’excellence de ces futursgrands comédiens.Avec ces Rencontres littéraires, Cannesouvre un chapitre original dans le grand livrede ses manifestations tout à la fois popu-laires et prestigieuses.

f Rencontres littéraires de Cannes, du 28 au 30 novembre, espace Miramar, entrée libre. Rens. sur www.cannes.com

l’ogre, sélectionné pour le prix de Flore, ladescente aux enfers d’un couple dont lafemme glisse dans la dépravation sexuelle.Un ouvrage qui connaît déjà un beau reten-tissement médiatique auquel, outre un talentindéniable, la photogénie del’auteur ne nuit pas. BertrandVisage pour Le Seuil accompa-gnera Catherine Guillebaud etAlain Rémond, l’ancien directeurde Télérama dont les chroniquesà l’intelligence acérée faisaienttrembler le tout-télévision, etdésormais auteur à succès. Autres rencontres un peu dif-férentes, celles avec ThomasSimonnet, Sylvain Prudhomme et MichèleAudin : « La collection L’Arbalète que dirigeThomas est la branche de littérature contem-poraine, un peu pointue ou de recherche, deGallimard. Là, c’est donc un point de vue en-core différent puisque Thomas Simonnet està la fois directeur de collection et auteur, ilporte donc un regard très spécifique sur lesrelations entre les deux rôles. »Le dimanche sera consacré à l’une des mai-sons stars de l’édition française et qui, crééefin des années soixante-dix, n’a cessé deprendre de l’ampleur : Actes Sud. BertrandPy viendra converser avec deux de ses pou-lains, et non des moindres, Alice Ferney au-

« Quoi de pluscomplémentaireque les idées, les images et la littérature »

Thomas de pariente : « rebondir d’un domaine à l’autre »Thomas de Pariente, adjoint au maire délégué à la culture, ne cache pas sa satisfac-tion devant ces rendez-vous cannois de l’automne : « Cannes est ainsi durant trois semaines consécutives le lieu de la réflexion et du débat, c’est une autre image denotre ville. Le succès des Rencontres de Cannes, si populaires qu’elles se déroulentdésormais au Théâtre Croisette dont elles remplissent la salle, nous a amené à lesrapprocher des Rencontres cinématographiques, notamment avec des interactions etun thème générique commun, cette année La peur. Ajouter la littérature et lier le toutdans le cadre de Rencontres culturelles était une démarche logique. Il est très impor-tant pour nous de faire rebondir les spectateurs d’un domaine à un autre. Par exemple,les Rencontres littéraires accueillent Daniel Cordier, qui est un grand collectionneurd’art, donc le Centre d’art La Malmaison proposera une exposition consacrée à sacollection (voir page 17). Et surtout, nous voulons privilégier le débat avec les Cannois, qu’ils se sentent partie intégrante de ces Rencontres intellectuelles… »

Michele Audin© Catherine He

lie Gallim

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Catherine GuillebaudDaniel Cordier

© C. H

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Alain Remond

© A di Crollalanza

Ci-dessus : José Cucurullo,directeur des médiathèques de Cannes, acomposé un programme ambitieux et de qualité.

© John Foley

JJean-Luc Pelé et Dominique Imbert. Ces deuxorfèvres cannois de la boulangerie ont bâtichacun de leur côté un savoir-faire et une ré-putation, tous deux guidés par le même soucid’excellence. Depuis peu, Dominique Imbertest venu agrandir les équipes de profession-nels triés sur le volet des établissements deJean-Luc Pelé. Les deux hommes ont deuxpoints communs : leur année de naissance etl’amour des bons ingrédients.

Jean-luc pelé, entre traditionet modernité« Lorsque je goute un pain, je me dis toujoursque l’on peut encore l’améliorer », déclare leprolifique chef d’entreprise azuréen dont lenouvel établissement vient de remporter letitre de meilleure boulangerie de la régionPACA et est arrivé en finale nationale lors duconcours organisé par la chaîne M6. Le pro-fessionnel, qui met un point d’honneur à fairedu beau et du bon, possède cinq boutiques(dont deux à Cannes : 42 rue d’Antibes et 36rue Meynadier), les trois CAP des métiers debouche : pâtisserie, cuisine, et boulangerieainsi qu’une ceinture noire de Karaté ! Beau-coup pour un seul homme ? Que nenni ! « Mesplus grands plaisirs, sont de satisfaire mesclients et d’innover sans cesse », précise cepassionné qui a été « envouté » par les mé-tiers de bouche dès sa plus tendre enfance.Alors que ses parents, surpris par cette vo-cation, tentaient de lui montrer la réalité desmétiers liés à la gastronomie, en l’envoyantnotamment en découvrir les coulisses lorsquele jeune Normand avait 13 ans, son intérêtse mue en certitude. « Ils ont essayé de meconfronter à la dureté et aux contraintes duquotidien pour tester ma passion. Mais àchaque fois, j’en revenais encore plus émer-veillé et impatient de débuter ma carrière »,se souvient Jean-Luc Pelé, qui a ouvert sonpremier établissement à Meudon, dans lesHauts-de-Seine, il y a 25 ans après avoir faitses armes durant huit ans auprès d’un cer-tain… Gaston Lenôtre ! Découverte durantdes vacances, Cannes le séduit. Il décide des’y installer avec son épouse et ses enfants,et d’y poursuivre le développement de sesboulangeries. « Cannes est une ville merveil-leuse. Outre les avantages évidents dus au cli-mat et à la beauté de la commune, j’y ai trouvéune clientèle de connaisseurs, soucieux de laqualité des produits. C’est un véritable moteur

Il semblerait que le pain « made in Cannes » soitparmi les meilleurs de la région, voire de France !Deux professionnels aussi talentueux que passionnésont récemment vu le fruit de leur travail récompenséau plus haut niveau. Entre tradition et modernité, ilsréinventent leur métier et redorent le blason de cetaliment noble, symbole de notre gastronomie.


LES MAESTROSDE LA BAGUETTE

Cannois du mois

régional et la première place départementaleau concours de la meilleure baguette de tradi-tion française – prix décerné par un jury d’ex-perts présidé par Éric Kayser, un boulangerreconnu dans le monde entier, formateur àl’institut national de la boulangerie pâtisserie àRouen. Dominique Imbert – qui a reçu en 2006la médaille d’honneur de la Ville de Cannespour son action permanente de don de painaux associations humanitaires – fait partie deces artisans, fins techniciens, qui depuis unevingtaine d’années œuvrent pour le retour d’unpain de qualité, ayant un gout équilibré et unebelle mie savamment alvéolée. « Un bon painse sert tiède et peut se déguster durant plu-sieurs jours », précise le lauréat.

le retour du fait-mainÉvoluer pour tirer les produits vers le haut, c’estparfois oser revenir en arrière. Dominique Im-bert et Jean-Luc Pelé sont au diapason lorsqu’ils’agit d’évoquer les bonnes techniques. « Nousévitons les machines. Un bon pain doit être pétrià la main et se composer d’excellentes farineset de levains naturels. » Jean-Luc Pelé met unpoint d’honneur à n’utiliser que des matièrespremières haut de gamme. Son meunier luifabrique d’ailleurs sa propre farine. « C’est unvéritable bonheur de travailler à partir de cesproduits », déclare, enthousiaste, DominiqueImbert qui se sent ici au sein d’un collectif per-formant, en quête d’excellence. « Avoir accèsaux meilleurs outils et aux meilleures matières

de satisfaire cette clientèle exigeante. » EntreDominique Imbert et Jean-Luc Pelé, la ren-contre est évidente. « Je cherchais des bou-langers de talent, et Dominique Imbert, malgréses décennies d’expérience, possède toujourscette étincelle qui est celle de la passion. Ilpartage ma quête d’excellence et mon goûtpour les bons produits. J’aime m’entourer deprofessionnels hors du commun, ayant enviede faire évoluer leur métier tout en maîtrisantla tradition de ce savoir-faire séculaire ».

Dominique imbert, l’enfant du paysUn savoir-faire enseigné à Dominique Imbertdès son plus jeune âge. Alors qu’il n’a que 14ans, une de ses professeures lui suggère des’intéresser à la boulangerie « car c’est un mé-tier où l’on travaille la nuit, et il est vrai que celasemblait me correspondre, je n’étais pas tropdu matin ! », aime-t-il à plaisanter. Aussitôtdit, aussitôt fait, et l’adolescent tombe litté-ralement amoureux de la farine ! Il obtient fa-cilement son CAP, et démarre sa carrière àMonaco avant de revenir à Cannes, et d’exer-cer pendant dix-huit ans au sein de la bou-langerie des Pains de Provence. Ses painsfétiches ? « La baguette tradition et l’ensembledes pains à pâte molle. » Dominique Imbert,qui a aujourd’hui 51 ans, aime pétrir manuel-lement, en prenant son temps. Sa création àbase de farine pure sans additif a remporté,en mai dernier, la seconde place du master

Dominique Imbert,un artisan expertet médaillé venurenforcer leséquipes de Jean-Luc Pelé.

Jean-Luc Pelés’est vu consacrémeilleur boulangerde la région PACA

par M6.

« Une bonnebaguette sesert toujourstiède au client »


la petite histoire dela baguette tradition

65 cm de longueur, 4 cm de hauteuret 5 cm de largeur, telles sont les dimensions de rêve de la précieusebaguette, synonyme d’art de vivre à la française. Véritable emblème national, au même titre que le vin oule fromage, la « baguette de traditionfrançaise » dont Dominique Imbertest spécialiste, fut inventée en 1830et n’a été reconnue avec cette appellation qu’en 1993 par le « décretpain » du gouvernement Balladur,créant un véritable statut aux artisansboulangers et visant à donner un nouvel essor à la boulangerie artisa-nale alors soumise à la concurrencedes grandes surfaces. Le « pain detradition française » pour être reconnuainsi, ne doit contenir que de la farine,de la levure, du sel et de l’eau.

premières donne envie de créer, d’évoluer…Et avec Jean-Luc Pelé, on se sent libre de pro-poser des choses nouvelles. » Avec des nou-velles gammes de pains bio et pauvres engluten, il se pourrait bien que cette équipe dechoc nous prépare d’autres surprises sousforme de baguettes magiques !

MCinéma


Mercredi 8 octobre, 10 heures passées dequelques minutes. Le lycée Carnot baignedans une douce euphorie, celle de la récréa-tion, de la pause-café. Les flux d’étudiants secroisent à mesure que défilent ces précieusessecondes. Devant l’auditorium Guy Debord,une foule de lycéens de plus en plus impor-tante s’agglutine. L’excitation y est palpable.Ces jeunes gens, futurs spécialistes de l’au-diovisuel, attendent leur invité. Tour à tourchèvre ou jouet, François Perrin ou FrançoisPignon, distrait ou grand blond à la chaussurenoire : Pierre Richard.

professionnel impressionnéCe maladroit maladif, un peu moins blond de-puis qu’il a fêté ses 80 printemps cet été, pé-nètre dans l’amphithéâtre d’un pas à peinemoins gauche que sur grand écran. Acclamépar une salle comble et acquise au charmeéternel de l’icône burlesque qu’il est, PierreRichard prend place sur les planches, face àson public, comme il y a cinquante ans. Songrand ami réalisateur Marco Pico a remplacéVictor Lanoux, son compagnon d’alors, et LesGifles qu’ils interprétaient à l’époque, et qu’ilprenait dans la figure, ont laissé place au tracdu comédien face aux étudiants. « Je suis très

impressionné, souffle-t-il à son jeune auditoire,master et classe sont deux mots qui m’impres-sionnent… » Il n’en faut pas plus pour que lestravées explosent de rire. En quelques gestes,quelques mots, Pierre Richard a réussi son en-trée, justifié son statut de comique populaire,et préparé le terrain à Gérard Camy, prési-dent de l’association Cannes Cinéma et chefd’orchestre de cette master class.Au gré d’extraits de films du comédien – quiplongent la salle dans l’obscurité et l’hilarité –les trois cinéastes reviennent sur la carrièrede Pierre Richard. Une carrière « accélérée parYves Robert, alors qu’elle n’était pas encoreamorcée », témoigne non sans sourire l’ac-teur, à propos du réalisateur d’Alexandre lebienheureux, qui introduisait en 1968 son rôleburlesque si caractéristique. « Yves m’a ditque je n’avais aucune place dans le cinémafrançais, et que c’était à moi de me faire monpropre cinéma ! » Influencé par Keaton etChaplin pour façonner ce personnage, PierreRichard dévoile à l’assistance une clé de laréussite comique de ses films : « Souvent cequi fait qu’une scène est drôle, c’est le regarddes autres acteurs pendant que l’action sepasse. » Certains ont l’œil méchant qui trancheavec la joyeuse folie de son personnage. « J’aitoujours eu besoin de murs dans lesquels mecogner. Dans Le Distrait par exemple, Blierest un mur extraordinaire », commente PierreRichard, qui poursuit avec une définition duburlesque : « C’est le décalage entre le solen-nel et le trivial, entre la certitude et l’imprévu. »

Invité par Cannes Cinéma avec son grand ami le cinéasteMarco Pico, Pierre Richard a participé du 7 au 9 octobre aux « Trois jours avec… » de l’association. Entre la projectionde sept de ses films – parmi les moins diffusés – et une rencontre à la médiathèque, les compères ont offert une master class aux élèves du BTSAudiovisuel du lycée Carnot. Ouquand le timide qui se soigne,impressionné par l’exercice, prodigue de sérieux conseils de cinéma. Et de comique.

L’ART DU RIREPierre Richard etMarco Pico, amisdevant et derrièrela caméra depuis

quarante ans.

Pierre Richard,


Gérard Camy (à gauche) a orchestré la master class desdeux cinéastes devant les élèves du BTS Audiovisuel.

conseils techniques et comiquesL’acteur poursuit avec d’autres confidences,comme celle sur son amour du montage,qu’il a toujours supervisé quand il était réa-lisateur : « on devrait même commencer parlà pour apprendre le cinéma ! » Marco Picoacquiesce, rappelant qu’écriture, tournage

Présents sur la Croisette le moisdernier pour Cannes Cinéma, PierreRichard et Marco Pico reviennentsur le programme des « Trois joursavec… », sur leur amitié et surCannes, que le premier a connuadolescent.Cannes Soleil : Était-ce important devenir présenter Un Nuage entre lesdents ?Pierre Richard : Ce film est l’élémentdéclencheur de notre venue. On ne levoit plus, on ne sait plus où il est, qui ales droits... J’appelle ça un film maudit,et moi dès qu’il y a quelque chose demaudit, je m’y intéresse particulière-ment. Le scénario que Marco (Pico,NDLR) a écrit et le film qu’il a tourné,avec, en plus, un choix d’acteurs formidables, font que c’est un film que j’ai adoré.

C. S. : Vous l’aviez revu depuis sa sortie ?P. R. : Je l’ai vu une fois seulement, etencore sur un DVD de mauvaise qualité.Là au moins je vais le revoir sur ungrand écran. Les autres films, on les a

choisis avec Aurélie Ferrier, (Cannes Cinéma, NDLR), elle m’a proposé de ne pas forcément prendre La Chèvreou Le Grand blond, mais des filmsmoins diffusés.

C. S. : C’est le cas du film géorgienLes Mille et une recettes du cuisinieramoureux, d’un tout autre registre…P. R. : Je crois que c’est mon premierfilm qui pendant la première moitié estune comédie, et qui vire au drame. Etc’était la première fois peut-être que jejouais un rôle dramatique. J’aimeraisvraiment le revoir celui-là. Remarquez,j’aimerais bien les revoir tous (rires). Lefilm géorgien aussi a été un film maudit,parce qu’il était mal sorti.

Marco Pico : Il y a aussi le fait qu’au cinéma les gens s’étaient habitués à un certain Pierre Richard, et te trouverdans un autre domaine, ils ont eu dumal. Alors que maintenant, on l’accepteplus facilement.

C. S. : Comment est née votre amitié ?M. P. : C’était juste avant le Le Distrait(1970, NDLR). Yves Robert, avec qui jetravaillais depuis très longtemps, m’adit que Pierre avait écrit un scénario, etil m’a demandé de lui donner un petit

coup de main… Je n’ai pas pu faire le film, mais après on s’est revu, et on a travaillé ensemblepour Les malheursd’Alfred (1972,NDLR).

P. R. : C’est quaranteans de travail. On a travaillé, et on s’estbeaucoup amusé. Et comme moi, j’ai jamais considéré un film comme du travail mais comme des vacances, onpeut dire qu’on a passé des grandes vacances ensemble (rires). C’est uneamitié de quarante ans !

C. S. : Que représente Cannes pourvous ?P. R. : Je viens au Festival si j’ai un filmà présenter, mais sinon j’ai tendance àtrouver ça superfétatoire… Adolescent,j’avais une attache au Suquet. J’ai lanostalgie de cette époque, de 13 à 17ans j’ai de beaux souvenirs de Cannes.J’allais dans mon canoë jusqu’aux îlesde Lérins avec mes copains, et je jouaisau volley tous les jours sur le sable…

marco pico et pierre richard : « Une amitié de quarante ans ! »

et montage, trois étapes importantes d’unfilm, sont autant de trahisons entre auteur,metteur en scène et monteur. « Le monteurdoit savoir ne pas respecter le réalisateur,garder son sens critique, et avoir le sensdu rythme par rapport au film et à l’his-toire du scénariste. » Des conseils avisésqui ravissent les futurs cinéastes présents

dans la salle, comme Florian Parisot, en2e année de BTS Audivisuel : « C’est superintéressant, on apprend beaucoup. Pendantnos cours on voit la technique, et là on a

la chance d’avoir le point de vued’artistes ! »Décidément à l’aise face à ces ly-céens intéressés, Pierre Richard prendgoût à commenter les morceaux choi-sis de sa foisonnante carrière. Et quandvient le moment où Gérard Camy etl’équipe technique du BTS s’emmê-lent les pinceaux dans l’enchaînement

des extraits, l’acteur ne se prive pas pour segausser gentiment et déclarer, autant à soncompère en train de revérifier ses fiches qu’àl’assistance, hilare : « Vous voyez, ça, c’esttypiquement un film comique ! »

f Le 13 novembre, carte blanche auréalisateur Jan Kounen dans le cadre desJeudis de Cannes Cinéma. À partir de 18 h 30 à l’espace Miramar, projection en présence du réalisateur des films Blueberry et 99 Francs. Tarif : 10 €. Rens. 04 97 06 45 15 ou www.cannes-cinema.com

« Le burlesquec’est le décalageentre le solennelet le trivial »

S

Vladimir Fedorovski, unconférencier de renom.

Si les chemins de la connaissance mènentsouvent au paradis, ils passent à Cannes parl’hôtel… Eden où se déroulent désormaisles conférences de l’ACESC. C’est au coursde l'Année 1927 que Madame MarcelleCapron a créé l'Association des conférencesd'enseignement supérieur de Cannes, avecpour but de s’adresser aux esprits les plusouverts et les plus curieux, à une époqueoù l’information et le savoir étaient moins im-médiatement accessibles qu’aujourd’hui.

De la philosophie à la financeComme le rappelle Mireille Maurizi : « MadameLucie Mantoux a, par la suite repris l'œuvreentreprise par Madame Capron avec unénorme dévouement, et un succès très signi-ficatif. Elle a notamment prôné la diffusiondes connaissances dans la plupart des do-maines intéressant un grand public à traversun cycle de conférences données par d'émi-nents professeurs de l'Institut des sciencespolitiques du Collège de France et d'univer-sités Françaises et étrangères. » La dispari-tion subite de cette présidente si appréciéea créé un vide, tant elle était devenue l’âmede l’association. Aujourd’hui, sous la prési-dence de Maître Gérard Chouraqui, Avocataux Barreaux de Paris et de Grasse, devenuavocat honoraire, l’ACESC a repris son rythmede croisière.« Maître Chouraqui a remis de l’ordre et a re-lancé les activités de l’association. Pour l'an-née 2014/2015, des conférenciers de talentseront présents et l'association a donc reprisforce et vigueur pour les accueillir et pour sa-tisfaire un public cannois, de plus en plusnombreux, intéressé par la grande diversitédes intervenants, et des sujets. »Après la conférence de Vladimir Fedorovski,devant une salle comble, la suite du pro-gramme s’annonce fort intéressante avecdes interventions du théologien MarcelZemour, de William Amzalleg sur la médecineanti-âge, d’Édouard Asséo sur la croyance,

d’Yvan Gastaud sur Talleyrand, du philo-sophe Michel Clément sur la crise finan-cière et de Carlo Launer sur le ginseng etla jeunesse éternelle. Sciences, philoso-phie, finance, histoire, etc. sont ainsi à l’af-fiche de cette saison, afin de satisfaire aumieux les intérêts de chacun. Après la confé-

rence proprement dite, vient le tempsdu débat et des questions avec lasalle. « Nous sommes très attentifsaux demandes de nos adhérents,à leurs attentes dans certains do-maines. Notre volonté est de tou-jours faire venir un conférencier quisoit un fin connaisseur du sujet, évi-demment, mais aussi quelqu’un quiapporte un plus dans sa façon de

mener les débats et d’entraîner la salle.Nous travaillons aussi beaucoup avec lesscolaires, car très souvent les professeurssouhaitent apporter un éclairage nouveau

Culture


© Gille

s Massé

L’Association des conférences d’enseignement supérieur de Cannes semble jouird’une jeunesse éternelle puisqu’elle a été créée en… 1927 ! Ce sont plusieursgénérations de Cannois qui ont ainsi bénéficié de conférences de haut-niveau,souvent menées par des noms prestigieux. Et le programme de cette saison nedépare pas comme nous le dévoile Mireille Maurizi, la secrétaire de l’association.

Des conférences hautde gamme

ACESC :

« S’adresseraux esprits les plus ouvertset les plus curieux »

à leurs cours, et nos conférences rentrenttout à fait dans ce domaine. »À la sortie, un cocktail est offert pouréchanger des propos et informations com-plémentaires avec le conférencier. Celui-ci,souvent auteur d'un ou plusieurs ouvragespourra ainsi les dédicacer. La fréquentationmoyenne des conférences dans l’amphi-théâtre de cent-vingt places de l’hôtel Edenest bonne et l’association, également sou-tenue par la Mairie, peut ainsi vivre grâceaux adhésions et aux places vendues àchaque événement.Tous les rendez-vous avec le savoir sont es-sentiels pour mieux connaître notre monde,et donc mieux l’intégrer…

f http://www.acesc.fr - Cotisations,abonnements et tickets d’entrée sont en vente à l’hôtel Eden dans l’heure quiprécède chaque conférence.

Me Chouraqui, président de l’association.

© Gille

s Massé

Pour faire face à une attaque, le pratiquantse place, déséquilibre l'adversaire et l'immobilise ou le projette.

Ceinture noire 5eDan et diplômé

d’État, le directeurtechnique Denis

Drogy s'inspire dufondateur de

l'Aikido MoriheiUeshiba.

LA VOIEDE L'HARMONIECLUB AÏKIDO 06 :

F

Cannes au dojo de l'ASECAM (Académie dusport des études et de la culture par les artsmartiaux) avec Jean-Marc Guibilato. En 2002il fonde le club Aïkido 06 où il enseigne avecles professeur Kevin Hocquard et l'instruc-teur Thierry Labour. « L'Aïkido a changé mavie. J'étais très timide. Jamais je n'aurais pufaire une démonstration en public ou prendrela parole devant une assemblée. Cet art mar-tial permet aussi de calmer les hyperactifs,cela apporte un équilibre. » Comme lui, lesélèves apprennent à se défendre, mais aussià se détendre, dépasser leurs limites, trou-ver une certaine sérénité... « Les résultatssont immédiats. Je les guide, par la pratique,à laisser passer les attaques de leur parte-naire, cela leur permet de prendre confianceen eux et en leur partenaire en étant à tourde rôle défenseur et attaquant. L'apprentis-sage de l'Aïkido implique un travail importantde maîtrise de soi, de prise de consciencede son corps, de ses capacités de latéralisa-tion de droite à gauche au niveau de la coor-dination, faisant appel aux deux côtés ducerveau. Cela les aide beaucoup dans leursétudes. J'essaie d'apporter à chaque enfantce dont il a besoin en fonction de son âge,de son histoire... » Pour les enfants de moinsde 12 ans, le cours présente toujours un as-pect ludique. « Ce n'est pas de l'Aïkido pur.On évite les techniques qui présentent undanger, les clés de bras ou les armes (bâton,sabre, couteau). »

un art universel L'éthique est un aspect essentiel de l'Aïkido.« Dans la philosophie japonaise, le respect

la détruire. Il a transformé les techniques decombat créées pour tuer ou casser pourmieux les réinventer dans un esprit de paixet de préservation de la vie. Dans un mondede plus en plus soumis aux conflits, au stressde la compétition, l’'Aïkido est un moment decalme, où l'objectif est de partager avec l'autresans chercher à imposer de la force. Chacunpeut pratiquer, à partir de 6 ans ! », commentele professeur Kevin Hocquard. « La philoso-phie de l'Aïkido répond à toutes les situations,estime Denis Drogy. Au travail, par exemple,au lieu de rentrer en conflit avec la hiérarchie,on apprend à aller dans le sens de l'autrepour contourner les problèmes, chercher l'ar-gument et amener à de nouvelles solutionspar la réflexion. »

harmonisation des hommeset des énergies Technicien électronicien chez Thales, DenisDrogy commence à enseigner en 1990 à

Fondateur et directeur technique du clubAïkido 06, Denis Drogy enseigne depuis plusde vingt ans l'Aïkido, dans sa tradition la pluspure. Originaire du Japon, l'Aïkido se dis-tingue des autres arts martiaux par sonorientation non violente. « J'essaie de fairecomprendre aux élèves que cela ne sert àrien de combattre. Le but est de maîtriser lepartenaire dans un mouvement circulairepour le déséquilibrer et le contrôler en leprojetant ou en l'immobilisant sans violence. »Selon le fondateur Morihei Ueshiba, « l’Aïkidon’est pas une voie pour se battre et vaincreun ennemi par la force. C’est la voie de laréconciliation du monde, la volonté de fairede tous les êtres humains une famille. » Aprèsavoir vécu la guerre sino-japonaise et avoirété un expert de l’art du combat japonais,Morihei Ueshiba crée son propre art martial,enrichi par les enseignements spirituels deShinto de l’Omoto-kyo. « Il a réalisé que lebut de la vie était de la conserver et non de

Pessimus gulosuschirographi cel


Le club Aïkido 06 enseigne aux enfants, adolescents et adultes, la pratiquede l'Aïkido. Cet art martial japonais non violent détourne la force de l'adver-saire, sans le blesser. Une philosophie qui vise l'harmonie des hommes et desénergies et attire plus de 250 pratiquants au sein des clubs de Cannes LaBocca, de Mougins, et du Tignet, dont une quarantaine aux dojos du stadePierre de Coubertin et des Tourrades.

de soi est primordial, de même que le respectdu partenaire, du lieu ou du professeur. »Même s'il n'existe pas de compétition, l'Aïkidon'en est pas moins très exigeant. « L'Aïkidoincite au dépassement de soi. C'est un artqu'on n'a jamais fini d'étudier. De plus, onévolue, notre corps change. Il existe une ving-taine de techniques de base multipliées parle nombre d'attaques et de formes possibles.Cela fait une infinité de possibilités. L'Aïkidoest selon le fondateur Morihei Ueshiba, unart universel. Son fils Kishomaru Ueshiba aessayé de classifier ce que son père a créépour pouvoir le transmettre de manière pluscompréhensible au commun des mortels ».L'Aïkikaï ou Hombu dojo (centre mondial deréférence de l'Aïkido) forme à Tokyo les Sensei,maîtres experts, qui transmettent la pratiquede l'Aïkido dans le monde entier. « La Franceest l'un des pays où il y a le plus de licenciés.Il y a un lien franco-japonais très fort, notam-ment en raison de l'aspect ancestral de lachevalerie, ses liens d'honneur ». Denis Drogypart régulièrement au Japon, aux sourcesde l'Aïkido, dans le Hombu dojo fondé parMorihei Ueshiba. Des échanges sont régu-lièrement organisés avec le club. Les élèvesauront la chance en novembre de partici-per à un stage exceptionnel avec TakanoriKuribayashi, Senseï de l’Aïkikaï de Tokyo(Shihan, 7e DAN) le 30 novembre prochain.

f Rens. 06 60 93 90 71, Mail : [email protected], site internet www.aikido06.fr

Après l'échauffement et l'étirement, les pratiquantsétudient les différentes techniques de déplacement,de chute et decombat.

« l’'Aïkidoest un

moment decalme, oùl'objectif

est de partager »

Les pratiquantsde tous niveauxtravaillent ensemble.


Dans le cadre de la 15e éditiondu festival « Off-Courts » deTrouville, FranceTélévisions a décerné le mer-credi 10 septem-bre le Prix duJeune Producteur

2014 à Sébastien Aubert, le gérantde la société de production cannoiseAdastra Films. La première édition dece Prix, créé par France Télévisionsen partenariat avec le festival « Off-Court », a pour but de contribuerà la production et à la promotion

d’œuvres françaises de court-métrage. Ce prix est destiné aux sociétés de production âgées de moins de 6 ans.Le jury 2014 était composé de professionnels reconnus du cinéma,dont la comédienne Emma deCaunes et la productrice Sylvie Pialat,l’épouse du regretté Maurice Pialat.Ce Prix, constitué de 15 000 € ennuméraire et de 15 000 € en préac-hat par France Télévisions, permettraà la structure de se développer en recrutant un nouveau collaborateur,et en accélérant le développementd’un nouveau film ambitieux.

sébastien aubert récompensé

n°1 du court-métrage en France, Tokyo, Mos-cou, etc. Mais le court n’est plus le seul terrainde jeu d’Adastra puisque la société est recon-nue à l’international grâce à son long métrageBrides, qui a reçu un Prix du Public au Festivalde Berlin cette année en section Panorama.« Nous portons beaucoup d’espoir en ce filmpour sa réussite en salles. Nous avons eu unpetit contretemps car le distributeur, pourtantbien connu, qui nous l’avait acheté a fait failliteavant la sortie. Nous sommes donc sur la pisted’une autre solution. »

Des courts et des longsLe long-métrage c’est justement d’où revientGrzegorz Jaroszuk qui vient de signer son pre-mier, Kebab & Horoscopeprésenté en premièremondiale au Festival de Karlovy Vary. Ce qui nel’empêche pas aujourd’hui de repasser au courtF

gagné permet à Adastra d’être bénéficiaire. Et de marquer le monde du court puisque lesfilms produits par la société cannoise totali-sent plus de 360 sélections et soixante prixen festivals dans le monde entier, notammentdans les évènements les plus sélectifs tels queSundance (4 sélections), le grand rendez-vousdu cinéma indépendant, Clermont-Ferrand, le

Fin août dans une villa de La Bocca, l’agitationest perceptible. Pas celle de vacanciers pres-sés de partir à la plage, non. Au contraire,c’est une atmosphère de travail qui se dé-gage. Celle d’une équipe de tournage, puisquec’est ici que Grzegorz Jaroszuk réalise sonnouveau court-métrage Mine de rien, d’oreset déjà pré-acheté par France 2. SébastienAubert, co-fondateur d’Adastra avec DavidGuiraud, veille avec le sourire sur tout ce petitmonde.

Des conditions strictementprofessionnellesDevant le matériel déployé et le professionna-lisme de l’équipe et du casting, l’idée reçue ducourt-métrage fauché tourné entre copainsn’est plus de mise. « Nous finançons entière-ment nos court-métrages et nous gagnons del’argent avec eux parce que nous avons unmode de production atypique mais performant »,explique Sébastien. Outre les canaux habituelsde subventions, Adastra travaille avec des in-vestisseurs privés, des mécènes, etc. Tout lemonde est payé et lorsque le film entame savie propre (festivals, achats et diffusion parles chaînes de télévision, présentation surune chaîne spécifique de YouTube où les filmspeuvent être vus pour 0,92 euros, l’argent

Cannes est non seulement une terre de tournage, mais aussi une terre deproduction, et la société Adastra en est l’une des plus belles illustrations. Unesociété installée au sein de CréaCannes, la pépinière d’entreprises créée par laMairie sur le site de la Bastide rouge à La Bocca, et de plus en plus active surle marché cinématographique. De plus en plus remarquée aussi, puisque sonco-fondateur Sébastien Aubert vient de recevoir le Prix France Télévision du jeuneproducteur de court-métrage 2014 (voir encadré). Rencontre sur le plateau detournage de Mine de rien, réalisé par le prometteur Grzegorz Jaroszuk.

Entreprise cannoise

« Noussommes heureux de faire travailler desgens d’ici, de constituer un véritable réseau »

ÇA TOURNEAdastra :


MINE DE RIEN,

1 34

6 7

8 9

1 Philippe Rigot et Grégory Gatignol, deux des acteurs principaux du film, venus de Paris, où tous deux jouent actuellement au théâtre.

2 Sylvie Debrun, dans le rôle de la mère investied’un seul objectif : ne plus être transparenteaux yeux des autres.

3 Une grande part du film se déroule dans un zoo,où l’héroïne va trouver un « rôle à sa mesure ».

4 Toute l’équipe de tournage prend la pose dansle jardin de la villa boccassienne.

5 Les lieux de tournage ont alterné notammententre ville, zoo, artère publique et ancien cinéma.

6 Le cadrage, un élément très important de lamise en scène.

7 Clap pour un tournage qui a duré six jours.

8 L’intérieur de la villa boccassienne pour unescène de repas.

9 Grzegorz Jaroszuk, le réalisateur, à droite, visionne une scène sur la vidéo.

2

5

avec Mine de rien, un ambitieux projet tournéen grande partie à Cannes, mais aussi à Nice,Antibes et Toulon. « Nous tenions à ce que soitGrzegorz qui réalise, précise Sébastien. Mais ilest Polonais et travaille et vit là-bas, nous avonsdonc assumé une large part de la préparation,y compris au niveau du casting… Et beaucoupfonctionné avec Skype (rires). »Grzegorz Jaroszuk est diplômé de l’École na-tionale de cinéma de Pologne de Lodz et plusprécisément du département Réalisation, d’oùest issu notamment Roman Polanski. Tout aulong de ses études, il a réalisé six courts mé-trages. Son film de fin d’études Frozen Stories(2011), a gagné plus de vingt prix dont le PrixPianifica lors du Festival de Locarno ou encorele Grand Prix lors de l’AFI Fest.Le reste de l’équipe technique est issu engrande partie de la région : « Il y a de très bonstechniciens et nous sommes heureux de fairetravailler des gens d’ici, de constituer un véri-table réseau. En revanche pour les acteurs, il estclair que nous devons faire les castings à Paris. » Mine de rien, la sérénité et la bonne humeurrégnant sur le plateau ont sans doute beau-coup à voir avec les méthodes des produc-teurs dont le professionnalisme et l’ambitiontirent tout le monde vers le haut. Et si la nuittombe sur Adastra, elle ne sera qu’américaine.

f Adastra Films, 11 av. Maurice Chevalier,Bât. CréaCannes, 06150 Cannes La Bocca

C« Proposer unlarge éventail d’animations et d’activités »


Le 18 septembre dernier, les deux AVF de Cannes et La Boccaont participé à la soirée d’accueildonnée par la Mairie à l’attentiondes nouveaux arrivants, soirée qui a réuni dans le cadre enchanteur de la Villa Domergue200 personnes fraîchement installées à Cannes. Afin de faciliter leur intégration rapide dansleur nouvelle ville, les participantsse sont vus remettre un sac Mairie de Cannes contenant notamment

les magazines municipaux CannesSoleil et Le Mois à Cannes. Une réception chaleureuse qui a favorisé les rencontres et les échanges.

les aVf et la mairie

Créés en 1963 en France, et en 1972 àCannes, les Accueils des villes françaises*ont pour but d'aider les nouveaux arrivantsà faire de leur mobilité géographique uneaventure réussie. L'accueil de l'AVF aide àreconstruire les liens sociaux, propose uneécoute et un service adapté, invite à décou-vrir les trésors de la ville et de la région, ouaccompagne les entreprises dans la muta-tion de leur personnel. En ce mois de no-vembre, « mois du nouvel arrivant », lesbénévoles de l'AVF Cannes ouvrent leurbras aux nouveaux venus de l'association.« Je suis accueillante depuis douze ans,témoigne May Boissin. Les AVF m'ont beau-coup aidée à la mort de mon mari. J'ai re-construit ma vie. Maintenant, je donne àmon tour ce que j'ai reçu. Quand ils arrivent,ils sont un peu perdus. Il faut les écouter, êtresouriant, les faire parler de leur problème, çaleur fait du bien. » « Je viens de Milan, ra-conte de son côté Marcella Bertini. J'ai vécuaussi à Forte dei Marmi, en Toscane, Pariset Lyon. Depuis douze ans, je viens réguliè-rement à Cannes pour les vacances. Je viensde plus en plus souvent, surtout en hiver,c'est pourquoi je me suis inscrite ici. J'ai desamis qui sont à l'AVF depuis longtemps. Jevais participer aux promenades, aux sortiesde groupe, aux séances de cinéma. Elles

sont très bien organisées. On m'a demandéde faire des cours de conversations ita-liennes. Je suivrai aussi les séances deconversations en anglais. » « Je me suis ins-crit pour faire de la randonnée, note pour sapart Roger Benaily. Les encadrants sont trèsprofessionnels, j'ai beaucoup apprécié lasortie dans la Vallée de la Vésubie. Je par-ticiperai aussi aux promenades, aux sorties

de groupe, aux séances de cinéma, et auxpots. » « J'ai découvert l'AVF Cannes lors d'unstage de trésorerie, note Danny Boucharel.Les conférences et les sorties m'intéressent.Grâce aux compétences des gens du groupe,il y a eu des conférences organisées sur lessuccessions, les impôts liés aux acquisitions,le gaz de schiste... Je suis aussi des coursde généalogie. »

Comme chaque année depuis quarante ans, les nouveaux Cannois sont chaleureusementaccueillis par les bénévoles de l'AVF (Accueil des villes françaises) de Cannes. Un servicequi se traduit au quotidien par des rencontres, des animations, des sourires et beaucoupd'amitié. Plus de 500 adhérents se rassemblent régulièrement pour partager des activités,dans la plus grande convivialité, avec bonne humeur et simplicité.

BIENVENUE CHEZ VOUS ! AVF Cannes :

Associations

« J'ai connu l'AVF au tout début carmaman était bénévole à l'AVF Lyon.Nous nous sommes installées à Cannes cette année, nous neconnaissions personne. Les accueillants ont été absolumentcharmants. Je vais faire des activités d'anglais et de danse.Maman va jouer au bridge. Grâce àl'AVF nous allons rencontrer des

gens, nousintégrer. Nous allons découvrirce qu'il y a à voirdans la région.Nous prévoyonsde participer auxvisites, aux sortiesde groupe... »

anne et yvonne michel, nouvelles arrivantes


« Les nouveaux arrivants veulentconnaître Cannes, ils cherchent às'intégrer, à rencontrer des gensNous sommes de simples média-teurs. Les adhérents se sentent bien,il règne un bon état d'esprit de convi-vialité, simplicité, ouverture et dyna-misme. Il y a des tas d'activitésdifférentes. Nous avons la chanced'avoir un local en plein centre deCannes. Les adhérents viennent pourêtre avec les autres, ils ont besoin dese retrouver, de socialiser. Nousavons des adhérents de toutes natio-

nalités : anglais,russes, suédois, allemands, italiens,ou d'Extrême-Orient... Certainsviennent seule-ment pour assisteraux pots et aux repas. D'autres viennent régulièrement, ce sont lesmulti-consommateurs, ils pratiquent plusieurs activités : golf, jeux decarte... Il y a des animations et desactivités tous les jours. »

Le 26 septembre dernier, anciens et nouveaux adhérentsse sont retrouvés autour du pot de l'amitié, au local de l'association.

BIENVENUE CHEZ VOUS ! Des rendez-vous chaleureuxToute l'année, un large éventail d'anima-tions et d'activités sont proposées. L'AVFCannes organise des sorties culturelles, desvisites variées de la région, des voyages,des cercles de lecture, des cours de pein-ture (peinture libre, peinture tous supportsou peinture sur porcelaine), des séancesde conversations (en anglais, espagnol, ita-lien ou français) ou des soirées cinéma. Laculture tient une place importante au seindes activités proposées. « Nous travaillonsen partenariat avec Cannes-Université etCannes Cinéma, explique Marie-FranceRivierre, responsable du relais culturel avecJocelyne Masset. Nous proposons des ta-rifs préférentiels à nos adhérents. Ce qu'ilspréfèrent, en majorité, c'est le théâtre deboulevard et les pièces classiques. » Côtésport, l'association propose des activitésde pétanque, bowling, gym stretching, ran-données, marche ou golf. Le jeu est aussiprésent à travers des tournois ou des par-ties libres de bridge et de tarot. Des ateliersinformatiques forment les adhérents qui ledésirent, à la pratique d'internet, de la bu-reautique et de la photographie. Les mani-festations de bienvenue, les pots, les repaset les soirées à thème sont très prisés parles adhérents. « Les apéritifs en ville ou lesdéjeuners entre Messieurs ou entre Damesont toujours beaucoup de succès », préciseFrédéric Jaubert, responsable de la com-munication. Une convivialité qui fait la re-nommée de l'AVF Cannes. L'association avu son nombre de nouveaux membres croî-tre de 20 % par an et son effectif globalaugmenter de l'ordre de 10 %. Un véritableréseau social grandeur nature !

Jean-marie masset et claudine mellac, co-présidents de l'aVf cannes

f Accueil des villes françaises, 13 rueRouaze. Rens. 04 93 94 41 82, email :[email protected], site internet :avf.asso.fr/cannes. Permanences d'accueilau local : du lundi au vendredi de 14 h

à 17 h 30. Permanence au Palais des festi-vals et des congrés, le mercredi de 15 h à17 h. Cotisation annuelle : 39 € pour unepersonne seule, 69 € pour un couple.

Patrick Boucharel (à gauche)et Danny (à droite) et ont étéaccueillis par Sylvie Jabouille(au centre), responsable de L'apéro en ville.

*À noter que les AVF sont aussi présents à La Bocca, 54 av. Francis Tonner.

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Un doute, une question sur le tri ? www.cannes.com

Un engagement #MairiedeCannes

E

Économique et écologique, le tri sélectif permet de valoriser un nombre importantde déchets. Emballages alimentaires en verre, papier, carton, plastique, métauxet l’ensemble des papiers : tous (ou presque) ont droit à une seconde vie, pourpeu que les bons réflexes soient appliqués. À Cannes, de nombreux conseilset solutions sont ainsi proposés afin que chacun puisse recycler le plusefficacement possible. Retour sur ces consignes de tri, pour ne plus se tromper.

Des consignesqui ne trompent pas

parents individuels – fournis par la mairie deCannes gratuitement – dans des bacs oudes bornes enterrées de la même couleur.

Deux règles importantes sont àrespecter : les sacs sont à sortirle mardi soir, pour collecte dumercredi matin et les sacs uti-lisés doivent obligatoirementêtre transparents pour que leséquipes qui s’occupent de lacollecte puissent s’assurer qu’ilsne contiennent que des déchetsvalorisables. « C’est très impor-tant de respecter ces consignes,

car sinon le sac part avec les ordures mé-nagères », met en garde Marie Pourreyron.L’élue insiste sur l’importance que les Can-nois se mobilisent pour cette démarche ci-toyenne, en suivant quelques conseils : « Ilfaut penser à plier ses emballages et com-pacter ses bouteilles pour ne pas saturer lespoubelles, à bien jeter le verre dans les bacsou colonnes adéquates, ou prendre le réflexe

EEn 2014 à Cannes, être un éco-citoyen està la fois à la portée de tous et l’affaire dechacun. La Mairie permet de contribuer àcette démarche citoyenne dedifférentes façons, à commen-cer par le tri sélectif. « On trie plusde choses ici que dans d’autresvilles, souligne Marie Pourreyron,adjointe au maire de Cannes,déléguée à la propreté. Les Can-nois peuvent recycler tous lesemballages en plastique, mêmeles barquettes, pots de yaourt,sacs et films plastiques, tous lespapiers et cartons, mais aussi tous les em-ballages en métal, et, c’est rare en France,même les petits emballages en aluminiumcomme les capsules Nespresso. »

esprit vert, poubelles jaunesPour tous ces gestes, une seule et mêmecouleur : le jaune. Tous ces déchets ména-gers sont à trier dans des sacs jaunes trans-

Développement durable

« Il faut remercier les Cannois,et les inciterà continuer »

TRI SÉLECTIF :

Marie Pourreyron, adjointe au maire de Cannes, déléguée à la propreté.


de se rendre en déchèterie pour ce qui peutêtre collecté comme les déchets verts ou lesgravats. »

leçons de triPlus ces habitudes seront inculquées tôt,plus elles deviendront naturelles et efficaces.C’est pourquoi débutera prochainementun programme de sensibilisation aux bonsgestes de tri à destination de l’ensemble desclasses de CM1, dans le cadre du tempsd’accompagnement périscolaire. Mais commeil n’y a pas que les enfants qui ont besoin deconseils, les adultes peuvent compter surune équipe d’intervention de proximité : lesambassadeurs du tri. Ces agents de la direc-tion du développement durable et de la pro-preté urbaine de Cannes vont à la rencontredes Cannois afin notamment de les sensibi-liser au tri. Et toutes ces opérations sem-blent avoir porté leurs fruits. « Il faut remercierles Cannois et les inciter à continuer à trier,déclare Benoît Albin, chef de service adjointau Développement durable. Et il faut leur direqu’on peut faire encore mieux pour améliorerla quantité et la qualité du tri. » Aujourd’hui,le bilan est déjà positif et continue de pro-gresser grâce notamment à la mise en placede corbeilles spécifiques sur les plages ouau niveau des kiosques, qui permettent auxCannois et touristes de trier facilement.

f Retrouvez les consignes de tri sur www.cannes.com, ou en appelantAllô mairie + au 0810 021 022.

visitez le centre de tri

Pour que les Cannois puissent comprendre ce que deviennentleurs emballages, la Mairie deCannes leur offre la possibilité departiciper à une visite commentéedu centre de tri située dans la Zone industrielle des Tourradesl’aprés-midi du 26 novembre 2014.

Rens. et inscriptions au 04 89 82 21 19.

Nouveau : il est désormaispossible de

trier les petits emballages

en aluminium.

Des containers jaunesenterrés incitent au tri sur le littoralcomme dans lesquartiers.

DDes « Cinq Boccassiens [qui] se souviennentdu bombardement de La Bocca », trois nes’étaient pas perdus de vue. Côte à côte surune photo de classe jaunie prise alors qu’ilsfréquentaient ensemble l’école de La Verre-rie, Joseph Richelmi, José Revel et RobertBéraudo le sont restés jusqu’à aujourd’hui.C’est pourtant l’action d’un quatrième quia initié l’écriture de leur recueil de témoi-gnages. Pierre Giuliani, « Pierrot », l’aîné dela bande des cinq avait 14 ans au momentdu bombardement. 70 ans plus tard, il dé-cide de contacter le journal local. Un articleest alors consacré à ces événements ainsiqu’aux souvenirs de Pierre. À partir de cettecoupure de presse, l’idée a germé dans l’es-prit de José Revel de « concrétiser la célé-bration du 70e anniversaire de cet épisodedramatique ». Il sollicite alors ses deux amisproches, et contacte « Pierrot », qu’il n’avaitplus vu depuis trente ans. « La première choseque je lui ai dite, c’est « tu te rappelles demoi ? », s’amuse José. Rapidement, les choseset les esprits se mettent en place, et l’écrituredes mémoires de nos quatre amis débute enjanvier dernier.

Des encriers à l’imprimeurRobert Assadourian, du même âge que lestrois copains aux côtés desquels il est égale-ment immortalisé sur la photo de classe, estcontacté dans le courant de l’été, chez lui,près de Marseille. « Robert, ça faisait soixante-et-onze ans qu’on ne l’avait pas vu ! », rayonneJosé. En plus du recueil qui prend forme, cettehistoire a reformé une vieille amitié, interrom-pue sept décennies plus tôt à cause de laguerre. Une guerre et un bombardement aucœur du projet de témoignages, comme lerésume Robert : « L’idée initiale, c’était d’ap-porter l’éclairage d’un gamin de 10/14 ans surcet événement. Cela explique pourquoi par

Le 11 novembre 1943, La Bocca était bom-bardée. Soixante-et-onze ans après cetépisode tragique, qui coûta la vie à près dequarante Cannois, cinq amis Boccassiensse sont retrouvés pour transmettre leurssouvenirs (voir Cannes Soleil n°142). Le 10septembre dernier, ils ont publié un recueilde témoignages sur le bombardement, etsur ce qu’était leur vie d’alors. Rencontreavec Robert, José, Joseph, Robert et Pierre,aujourd’hui passeurs de mémoire, hier« simples » adolescents de 10 à 14 ans.


Cinq amis sous les bombes

Le quartier Saint-Joseph sous les décombres

LA BOCCA :

moments c’est naïf, mais c’était voulu, nousnous sommes mis dans la peau de ce qu’onétait à l’époque. » Dans le cas de Robert, unenfant qui entre en collision avec l’Histoire.« Il n’y avait pas beaucoup d’événements guer-riers ici, juste des troupes qui allaient et ve-naient, se souvient-il. La guerre,je l’ai découverte ce jour-là. »Pour lui, le bombardement a été« un énorme coup de tonnerresur [sa] ville, et sur le quartiermodeste de Saint-Joseph qui apris sur la figure toutes les mi-sères de la Côte d’Azur ». Et si les raisonsexactes qui ont poussé les avions alliés àbombarder Cannes demeurent un mystèrepour les cinq amis, jusqu’à provoquer le débatentre eux, tous se souviennent du 11 novem-bre 1943. De cette « nuit d’automne d’uneclarté admirable », comme la décrivait unarticle du journal Le Littoral daté du 18 novem-bre, chacun se remémore un instant particu-lier. « À chaque bombe qui tombait, dans unbruit assourdissant, on sautait au-dessus dumur derrière lequel on s’était caché avec mafamille », raconte Robert Béraudo. De soncôté, Joseph Richelmi se rappelle d’un « réveilbrutal », et d’avoir vu tomber les bombes, em-mitouflé dans des couvertures, couché sur letalus de la voie ferrée.

une semaine dans les boisCe qui est arrivé après, les cinq Boccassiensen parlent aussi. « La Bocca était tellementsonnée qu’elle s’est vidée, c’était un vraiexode, il n’y avait plus personne jusqu’à la finde la guerre », rapporte Robert Assadourian.Pierre Giuliani tempère, se souvenant néan-moins avoir dormi dans les bois pendant unesemaine après le bombardement. « Pierrot »en profite pour narrer une anecdote savou-reuse, symbole de l’adolescent insouciant

qu’il était en ces temps de guerre : « J’étaisallé au bord de l’eau, chercher des moulesavec mon petit frère parce qu’on avait rien àmanger. Elles étaient énormes, ça faisait qua-tre ans que personne n’y avait touché ! Enrevenant, des adultes à l’air affolé m’ont dit :

« Petit, t’as pas vu les mines ? »Il y en avait partout, je n’y avaismême pas fait attention ! » Parchance, Pierre et son petit frèreétaient trop légers pour les dé-clencher. Et aujourd’hui, il peutfaire sourire ses amis avec ce

récit d’un temps passé. Un passé que chacuna porté par écrit, immortalisant ses souvenirspour que personne ne les oublie. Soixante-et-onze ans après s’être côtoyés sur les bancs del’école, Pierre, Joseph, Robert, José et Robertont rendu leur devoir. De mémoire.

« La guerre, je l’ai découverte ce jour-là »


Les cinq Boccassiens, aujourd’hui, degauche à droite :Joseph Richelmi,Robert Béraudo,Pierre Giuliani,Robert Assadourian et José Revel.

Photo de classe à l’école de La Verrerie de quatre des cinq Boccassiens.Robert Assadourian au dernier rang, Joseph Richelmi, José Revel et Robert Béraudo au deuxième rang, de gauche à droite.

Le quartier Saint-Joseph sous les décombres

Histoire

f Cinq Boccassiens se souviennentdu bombardement de La Bocca,9,50€, recueil disponible à La Bocca :Cave à vin Maure (13 bd Louis Négrin),Tabac presse des quatre coins (1 rueTroubadour), Acacia fleurs (92 avenueMichel Jourdan), Coiffure André (6 square Barthélémy), Florabel fleurs(31 avenue Francis Tonner), RestaurantLe Batistin (147 avenue Francis Tonner),Tabac Moulin de la gaité (147 avenueFrancis Tonner), Tabac (71 avenueFrancis Tonner), Bijouterie Unik (86 avenue Victor Hugo), Pressing Un clin d’œil (13 avenue Victor Hugo).À Cannes centre : Maison de la presse(rue Félix Faure, en face de la Mairie).Cette liste n’est pas limitative. Rens.Joseph Richelmi au 06 09 63 19 94 ou Pierre Giuliani au 04 93 90 65 42.

VuàCannes

l’as cannes Volley-Ball, saison 2014-2015

C’est au Grand Hayatt Cannes Hôtel Martinez que, mercredi 1

er octobre, les diri-

geants de l’AS Cannes volley-ball ont présenté la nouvelle équipe pour

la saison

2014-2015. Après que le président du club François Mauro di Mauri a

remercié

partenaires, staff, bénévoles et supporters, l’entraîneur Igor Kolakovic a d

évoilé le

nouvel effectif composé de jeunes talents et de joueurs plus expérimenté

s : Dejan

Radic (30 ans, 2,01 m, central), Gjoko Josifov (29 ans, 2,04 m, centr

al), Milan

Rasic (29 ans, 2,05 m, central), Thimotée Carle (18 ans, 1,98 m, récep

tionneur-

attaquant), Jonas Aguenier (22 ans, 2,02 m, central), Ludovic Castard

(31 ans,

1,97 m, pointu), Ewoud Gommans (24 ans, 2,02m, réceptionneur-att

aquant),

Pascal Ragondet (31 ans, 1,80 m, libero), Luka Basic (19 ans, 2,01 m, r

éception-

neur-attaquant), Jérémy Audric (28 ans, 1,85 m, passeur), Pierre Pujol

(30 ans,

1,86m, passeur), Dusan Petkovic (22 ans, 1,99 m, pointu) et Emmanuel R

agondet

(27 ans, 1,92 m, réceptionneur-attaquant.) Une présentation à laquelle on

t assisté

de nombreuses personnalités et élus parmi lesquels le maire de Cannes

.

Des cerfs-VolanTs conTre la malaDie

D’alzheimerSamedi 20 septembre, comme c

haque année à l’occasion de la Journée

mondiale de l’Alzheimer, enfants, adultes et malades accompa

gnés de

leurs aidants, ont été invités à participer à des ateliers inter-généra

tionnels

de décoration de cerfs-volants sur le parking du Palm Beach à la

pointe

Croisette. L’événement, fidèle à ses objectifs, à savoir favoriser

la sortie

des personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer ou encore enc

ourager

le contact avec les plus jeunes, a réuni des petits accompagnés pa

r Cannes

Jeunesse et l’association Charles Vincent avec des séniors des

foyers-

logements du CCAS, de Cannes Bel Âge et des maisons de retr

aite can-

noises. La manifestation organisée par la Mairie de Cannes en par

tenariat

avec l’association Trait d’Union, s’est conclue par le traditionnel la

ncer de

cerfs-volants en présence du maire de Cannes.

Vendredi 12 septembre, le maire de Cannes et le président du consei

l

général des Alpes-Maritimes accompagnés du maire de Mandelieu-

La Napoule, conseiller général de Cannes ouest, ont visité le collège

Les Mûriers, à La Bocca, en cours de reconstruction depuis fin 2011. Le

nouveau bâtiment d’enseignement, qui accueille également les services

administratifs, a déjà été livré en juin dernier, et a pu accueillir les élèves

et le personnel dès cette rentrée 2014. L’édifice en forme de U, répon-

dant aux dernières normes en matière d’accessibilité et d’équipement

numérique, regroupe trente-trois salles sur trois niveaux autour d’un patio

de 800 m2, avec préau de 270 m2. La démolition des anciens bâtimen

ts,

la construction du bloc sanitaire et l’aménagement de la cour de ré-

création centrale ont débuté. Les travaux devraient être intégralement

achevés avant la fin de l’année.

La maison de retraite « Les Gabres » fondée en 1953 à l’est de la ville, vient

d’être reconstruite au cœur de La Bocca, rue René Dunan. Géré par l’AOAPAR*,

le nouveau bâtiment, d’une superficie de 13 000 m2 sur quatre niveaux,

entièrement adapté à l’accueil de personnes âgées dépendantes (Ehpad),

dispose de 219 chambres individuelles et six chambres doubles, des salons,

neuf salles à manger, une bibliothèque, des salles d’activités, un salon de

coiffure, un espace multi-sensoriel, une salle de balnéothérapie, des ter-

rasses et un magnifique jardin agrémenté d’un potager et d’espace de pro-

menade. Trois « pôles d’activités et de soins adaptés » permettent un ac-

compagnement spécifique pour les personnes atteintes de troubles cognitifs

modérés. Une aile du bâtiment (83 lits) est réservée aux pensionnaires tou-

chés par la maladie d’Alzheimer. Ce déménagement a été l’occasion de mo-

derniser l’intégralité des équipements et d’améliorer les conditions de vie

des résidents. L’équipe médicale se compose de deux médecins géria-

triques, quinze infirmiers et quarante-neuf aides-soignantes. L’établissement

a été officiellement inauguré le 12 septembre dernier en présence du maire

de Cannes et du président du conseil général des Alpes-Maritimes.

*Association œcuménique d’accompagne-

ment pour personnes âgées et réfugiés

VU À CANNESnouvelle vie pour la maison

de retraite les gabres

la reconstruction du collège

les mûriers bientôt terminée persp

icax


le cenTre hospiTalier De cannes engagé Dans

la luTTe conTre la DouleurDans le cadre de la journée mondi

ale contre la douleur, des stands et ateliers

ont été mis en place, mardi 14 octobre dernier, au Centre hospi

talier de

Cannes, pour sensibiliser le public et les professionnels de la santé

à la prise

en charge de la douleur et aux soins palliatifs. Le personnel du

Comité

d'éthique, présidé par Dr Pierre Marie Bertrand, les équipes mobiles d

es soins

palliatifs dirigés par le Docteur Isabelle Casini, la responsable de la co

mmuni-

cation Alice Helbert et le délégué territorial de l'Agence régionale d

e santé,

Denis Refait, ont répondu aux questions de nombreux visiteurs. Un

atelier a

notamment guidé le public dans la rédaction des directives anticipée

s qui per-

mettent de donner ses volontés en matière de limitation ou d'arrêt d

e traite-

ments, en fin de vie. Dans le cadre de la formation continue le pe

rsonnel

hospitalier a assisté à la projection du film Les Yeux ouverts. Un docum

entaire

réalisé lors du séjour en soins palliatifs du père du réalisateur Frédéric C

haudier.

le cercle Des nageurs De cannes DisTingué

Pour les féliciter pour leurs excellents résultats lors des derniers cham

pionnats

de France « minimes » et « 16 ans et plus », le maire de Cannes a

reçu six

jeunes licenciés du Cercle des nageurs de Cannes, à l’hôtel de ville, le

17 sep-

tembre dernier. « La natation est une discipline exigeante », a rappelé le

premier

magistrat de la ville tout en rendant hommage au CNC, « un grand cl

ub qui a

toute sa place à Cannes. » Tanguy Lesparre (six titres de champions de

France,

huit médailles), Mailys Kitching (deux titres de championne de Fran

ce, trois

médailles), Claudia Kitching (médaille de bronze au 100 m), Kianu

Kitching

(vainqueur de la finale B 200 dos), Mélissa Fernandez (deuxième, fin

ale B sur

200 m papillon) et Mathieu Danjou (troisième, finale C sur 400 m na

ge libre)

se sont vus remettre par le maire cadeaux et récompenses, en prés

ence de

leurs entraîneurs et du staff du club présidé par Henri Novak, tous ég

alement

mis à l’honneur, ainsi que de nombreux élus.

Vendredi 12 septembre, le maire de Cannes et le président du consei

l

général des Alpes-Maritimes accompagnés du maire de Mandelieu-

La Napoule, conseiller général de Cannes ouest, ont visité le collège

Les Mûriers, à La Bocca, en cours de reconstruction depuis fin 2011. Le

nouveau bâtiment d’enseignement, qui accueille également les services

administratifs, a déjà été livré en juin dernier, et a pu accueillir les élèves

et le personnel dès cette rentrée 2014. L’édifice en forme de U, répon-

dant aux dernières normes en matière d’accessibilité et d’équipement

numérique, regroupe trente-trois salles sur trois niveaux autour d’un patio

de 800 m2, avec préau de 270 m2. La démolition des anciens bâtimen

ts,

la construction du bloc sanitaire et l’aménagement de la cour de ré-

création centrale ont débuté. Les travaux devraient être intégralement

achevés avant la fin de l’année.

La maison de retraite « Les Gabres » fondée en 1953 à l’est de la ville, vient

d’être reconstruite au cœur de La Bocca, rue René Dunan. Géré par l’AOAPAR*,

le nouveau bâtiment, d’une superficie de 13 000 m2 sur quatre niveaux,

entièrement adapté à l’accueil de personnes âgées dépendantes (Ehpad),

dispose de 219 chambres individuelles et six chambres doubles, des salons,

neuf salles à manger, une bibliothèque, des salles d’activités, un salon de

coiffure, un espace multi-sensoriel, une salle de balnéothérapie, des ter-

rasses et un magnifique jardin agrémenté d’un potager et d’espace de pro-

menade. Trois « pôles d’activités et de soins adaptés » permettent un ac-

compagnement spécifique pour les personnes atteintes de troubles cognitifs

modérés. Une aile du bâtiment (83 lits) est réservée aux pensionnaires tou-

chés par la maladie d’Alzheimer. Ce déménagement a été l’occasion de mo-

derniser l’intégralité des équipements et d’améliorer les conditions de vie

des résidents. L’équipe médicale se compose de deux médecins géria-

triques, quinze infirmiers et quarante-neuf aides-soignantes. L’établissement

a été officiellement inauguré le 12 septembre dernier en présence du maire

de Cannes et du président du conseil général des Alpes-Maritimes.

*Association œcuménique d’accompagne-

ment pour personnes âgées et réfugiés

VU À CANNESnouvelle vie pour la maison

de retraite les gabres

la reconstruction du collège

les mûriers bientôt terminée

En vidéo sur www.cannes.com

VuàCannes

la cci au cœur De la pépinière D’enTreprises

créacannesLes nouveaux locaux du site cannoi

s de la Chambre de commerce et d’industrie

Nice Côte d’Azur, installés depuis avril dernier au sein de la pépinière d’en

treprises

CréACannes de la Bastide Rouge, à La Bocca, ont été officiellement i

naugurés

mercredi 24 septembre par l’adjoint au maire délégué. Soucieuse d’être

présente

là où les grands enjeux économiques se jouent, la CCI a souhaité s’impl

anter au

cœur de ce nouveau bastion de l’économie high-tech qui abrite une q

uinzaine

de jeunes entreprises liées à l’économie créative, à l’imagerie numé

rique, au

spatial et aux nouvelles technologies, ainsi qu’une association de Busin

ess An-

gels, deux pôles de compétitivité, deux incubateurs, une couveuse d’ent

reprises

et un bureau de l’université de Nice-Sophia Antopolis. La CCI accom

pagne le

plus grand nombre de professionnels sur l’ensemble de leurs challenges

(création

d’entreprises, développement, innovation, transmission…) mais également en

période de difficulté et quelle que soit la filière. Rens. 0 800 422 22

2 (appel

gratuit depuis un fixe), ouvert du lundi au vendredi, uniquement sur rend

ez-vous.

« J’aime ma BoîTe » à créacannes

Le 2 octobre dernier, dans le cadre de la 12e Fête de l’Entreprise, la M

airie de

Cannes s’est associée à l’événement national « J’aime ma boîte. » Objec

tifs de la

manifestation : faire évoluer l’image de l’entreprise vers plus de convivia

lité et de

partage et renforcer l’esprit d’appartenance et les liens employeurs-em

ployés à

travers l’organisation d’animations durant toute une journée. Dans cette

perspec-

tive, la direction du développement de l’attractivité et de la citoyenne

té de la

Mairie avait organisé un petit déjeuner dans les locaux de la pépinière d’en

treprises

CréACannes à Bastide Rouge. Ce rendez-vous convivial a permis aux quinz

e jeunes

sociétés qui résident sur le site mais aussi à des socioprofessionnels, ins

titutions

et associations de se présenter, d’échanger et de partager leur optimisme

. L’après-

midi était proposé un concours de pétanque inter-entreprises, sous l

’égide du

Club des entrepreneurs cannois, en collaboration avec l’UBACI (Union boc

casienne

des artisans et commerçants industriels), au boulodrome Troncy.

Devenue propriété de la Mairie de Cannes en 2007 dans le cadre du pro-

jet d’aménagement de l’éco-quartier Cannes Maria, la villa Les Bleuets,

située avenue Isola Bella, a été entièrement rénovée et remise aux

normes actuelles dans le plus pur respect du caractère exceptionnel de

son architecture. Cette ancienne maison de Maître du XIX

e siècle qui

logeait autrefois des cadres de GDF, abrite désormais le club Bel Âge

République et une annexe du Conservatoire de musique et de théâtre

de Cannes. Le rez-de-chaussée, le sous-sol et une partie du premier

étage sont dévolus aux membres de Cannes Bel Âge avec notamment

deux salles pour les ateliers, une salle de sport équipée de douches

et un réfectoire ouvert sur une terrasse ombragée grâce à la présence

d’arbres remarquables préservés lors des opérations de rénovation. Le

reste de la bâtisse est réservé au conservatoire avec salles d’activités,

bureaux, espace d’attente. Un jardin de 700 m2 sera créé d’ici janvier

2015 au pied de la villa ainsi que des « dépose-minute ». La villa Les

Bleuets, entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite, a été

inaugurée le 11 octobre dernier par le maire de Cannes.

Afin de protéger et valoriser la basse vallée de la Siagne, la Mairie de

Cannes a entrepris, depuis deux ans, un vaste programme d’aménage-

ments de ce poumon vert de 75 hectares pour en faire un espace dédié à

l’agriculture et aux loisirs. Après l’installation de trois agriculteurs fin 2012,

la création au début de cette année de quarante-huit jardins familiaux ainsi

que d’un verger de 200 arbres fruitiers, l’installation de tables de pique-

nique et l’ouverture cet été du parc d’accrobranche Camp Trappeur, le

maire de Cannes présentait, jeudi 2 octobre, sur site, les prochaines étapes

du chantier. Dès le début de l’année prochaine, commenceront les travaux

de création d’une ferme pédagogique de quatre hectares dans d’anciens

locaux existants. Destinée au public et aux scolaires, on y trouvera notam-

ment un élevage de chèvres, poules et lapins, une boutique de ventes des

productions locales, des cours de cuisine, etc. (ouverture fin 2016.) Un

poney-club, une guinguette ainsi qu’un restaurant gastronomique sont éga-

lement envisagés. Chemins piétonniers accessibles à tous, passerelles en

bois et aires de jeux viendront compléter ces installations.

VU À CANNESla renaissance

de la villa les Bleuets

la municipalité poursuit

son aménagement de la basse vallée de la siagne


gare sncf : l’emBellissemenT conTinue

Jeudi 25 septembre s’est tenue une réunion publique de présentation d

es amé-

nagements et de l’embellissement du parvis de la nouvelle gare, et de

s travaux

préalables impactant la rue Jean Jaurès. Cette présentation s’est fait

e en pré-

sence notamment de Françoise Bruneteaux, adjointe au maire de Cann

es délé-

guée aux travaux et aux projets structurants, de Richard Galy, vice-prés

ident de

la Communauté d’agglomération des Pays de Lérins en charge des tr

ansports

et des représentants de la SNCF. Ces travaux permettront d’améliorer le

s abords

d’une gare qui accueille jusqu’à 3,8 millions de passagers par an, ain

si que la

qualité de vie des riverains et l’attractivité de ce quartier comme de la vil

le. Ainsi,

jusqu’à fin décembre 2014, les travaux concerneront les réseaux ERDF, p

uis suivra

la rénovation des trottoirs de la rue Jean Jaurès. Durant cette période

, l’accès

aux commerces sera maintenu, et la circulation piétonne sera sécu

risée. De

janvier 2015 à mars 2016, ce sera au tour des travaux du parvis de

la gare à

proprement parler. Pour tout renseignement, un ambassadeur infos-tra

vaux est

à votre disposition du lundi au vendredi de 9 h à 17 h. Vous pouvez le

contac-

ter au 04 89 82 27 29 ou par email à

[email protected]

une uniTé De réaDapTaTion pour les malaDes

D’alzheimer à isola BellaLundi 22 septembre, l’hôpital de

Cannes a inauguré la première unité de

réadaptation cognitivo-comportementale des Alpes-Maritimes. Cette

activité

offre un nécessaire moment de répit pour les familles d’aidants et une

nouvelle

thérapie apportée aux patients. Au sein du centre de gérontologie Iso

la Bella,

ce service accueille ainsi pour de courts séjours (de quinze jours à un m

ois), des

patients atteints de la maladie d’Alzheimer, et formes apparentées de d

émence,

en phase de crise dont le comportement rend le maintien à domicile

difficile.

Grâce à une équipe soignante aux compétences pluridisciplinaires (m

édecin,

neuropsychologue, kinésithérapeute, aides-soignants…), cette unité innovante

basée sur le bien-être du patient vise à réévaluer son traitement

médica-

menteux, tester son attitude comportementale et apaiser ses crise

s grâce

à des activités thérapeutiques, des espaces de relaxation… À Cannes, ce sont

3 000 personnes qui seraient touchées

par la maladie d’Alzheimer.

Devenue propriété de la Mairie de Cannes en 2007 dans le cadre du pro-

jet d’aménagement de l’éco-quartier Cannes Maria, la villa Les Bleuets,

située avenue Isola Bella, a été entièrement rénovée et remise aux

normes actuelles dans le plus pur respect du caractère exceptionnel de

son architecture. Cette ancienne maison de Maître du XIX

e siècle qui

logeait autrefois des cadres de GDF, abrite désormais le club Bel Âge

République et une annexe du Conservatoire de musique et de théâtre

de Cannes. Le rez-de-chaussée, le sous-sol et une partie du premier

étage sont dévolus aux membres de Cannes Bel Âge avec notamment

deux salles pour les ateliers, une salle de sport équipée de douches

et un réfectoire ouvert sur une terrasse ombragée grâce à la présence

d’arbres remarquables préservés lors des opérations de rénovation. Le

reste de la bâtisse est réservé au conservatoire avec salles d’activités,

bureaux, espace d’attente. Un jardin de 700 m2 sera créé d’ici janvier

2015 au pied de la villa ainsi que des « dépose-minute ». La villa Les

Bleuets, entièrement accessible aux personnes à mobilité réduite, a été

inaugurée le 11 octobre dernier par le maire de Cannes.

Afin de protéger et valoriser la basse vallée de la Siagne, la Mairie de

Cannes a entrepris, depuis deux ans, un vaste programme d’aménage-

ments de ce poumon vert de 75 hectares pour en faire un espace dédié à

l’agriculture et aux loisirs. Après l’installation de trois agriculteurs fin 2012,

la création au début de cette année de quarante-huit jardins familiaux ainsi

que d’un verger de 200 arbres fruitiers, l’installation de tables de pique-

nique et l’ouverture cet été du parc d’accrobranche Camp Trappeur, le

maire de Cannes présentait, jeudi 2 octobre, sur site, les prochaines étapes

du chantier. Dès le début de l’année prochaine, commenceront les travaux

de création d’une ferme pédagogique de quatre hectares dans d’anciens

locaux existants. Destinée au public et aux scolaires, on y trouvera notam-

ment un élevage de chèvres, poules et lapins, une boutique de ventes des

productions locales, des cours de cuisine, etc. (ouverture fin 2016.) Un

poney-club, une guinguette ainsi qu’un restaurant gastronomique sont éga-

lement envisagés. Chemins piétonniers accessibles à tous, passerelles en

bois et aires de jeux viendront compléter ces installations.

VU À CANNESla renaissance

de la villa les Bleuets



Du 13 au 16 octobre dernier, le Palais des festivals et des congrès

a

accueilli le MIPCOM qui célébrait cette année son trentième annive

r-

saire. Le plus grand salon mondial dédié au contenu et à la distributio

n

des programmes de télévision a battu tous ses records de fréque

n-

tation depuis sa création avec 13 700 congressistes venus de 112

pays, et la présence de stars internationales parmi lesquelles l’acteu

r

américain Donald Sutherland (1) venu promouvoir le dessin-anim

é

Pirate’s Passage dont il est co-auteur, le Français Tcheky Karyo (2)

à l’affiche de la série britannique The Missing, Elisabeth

Hurley (3) vedette de la nouvelle série The Royales,

Matt Dillon (4) à Cannes pour présenter Wayward

Pines, un feuilleton dans lequel l’acteur joue

un agent des services secretsenquêtant sur des

disparitions,

ou encore le bassiste du groupe Kiss Gene Simmons (5) au MIPCOM

pour présenter un télé crochet baptisé Coliseum.

À l’occasion de l’événement En avant les premières organisé par l’as

-

sociation Cannes Cinéma du 25 au 29 septembre dernier, Pierr

e

Santini (6) est venu présenter à l’espace Miramar, son dernier fil

m

Un homme d’État réalisé par Pierre Courrège, également présent. Bie

n

plus qu’une simple projection, la soirée a permis au public ci-

néphile de débattre avec les invités puis de passer un

moment de convivialité autour d’un apéritif dina-

toire. Durant les trois jours, sept films ont été

projetés en avant-première. L’acteur franco-

italien a également participé à une « master

class » avec les étudiants du BTS audio-

visuel du lycée Carnot.

cannespeople

CannesPeople


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©360 Médias - M

ichel Johner

©360 Médias - M

ichel Johner

©360 Médias – Olivier Houeix

©360 Médias – Mich

el Johner

©360 Médias – Mich

el Johner

Horoscope

people

bélier • Vous vous laisserez emporter parun tourbillon de sollicitations, de rencontres, dedéplacements. De belles émotions viendront

réveiller un cœur endormi depuis plusieurs mois et voussortir de la routine. La chance est de votre côté, sur leplan professionnel et matériel comme sur le plan affectif.À vous de concrétiser les promesses du destin pour cettefin d’année.

taureau • Vous plongerez dans les pro-fondeurs de votre être, vous irez chercher envous l’énergie du changement. Vous sentez

bien que le contexte actuel ne vous convient plus et qu’ily a urgence à vous engager dans une nouvelle voie. Côtécœur, les astres viendront raviver la flamme de votre pas-sion et votre légendaire pouvoir de séduction. Attentionà vos investissements financiers, réfléchissez bien avantde miser.

géMeaux • Ne laissez pas les soucis duquotidien gâcher un esprit si vif et créatif. Lais-sez au passé ce qui lui appartient et portez vos

désirs, vos rêves, vos espoirs pour l’avenir. C’est là qu’estvotre vie : dans ce qui reste à créer, concrétiser, réaliser.Votre conjoncture astrale vous promet des succès danstous les domaines. Elle favorisera les échanges, les dis-cussions et les accords avec vos partenaires.

cancer • Vous voilà installé dans une rou-tine que rien ne viendra perturber durant ce moisd’automne. Vous saurez mettre votre sérénité

au service de vos intérêts. Car rien ne serait pire que devous abandonner à l’oisiveté. Gardez les pieds dans le réel,et faites face à vos obligations sans accumuler de retard.Rien ne serait pire que de devoir payer demain, par un sur-croît de tension, le prix d’un excès de tranquillité.

lion • Vous serez enclin à la colère et au ca-price. Vous avez l’impression de perdre votreleadership et ferez tout pour rappeler à votre entou-

rage que vous entendez bien rester le centre de leur monde.Rassurez-vous, personne n’en doute ni n’envisage de se passerde vos précieux conseils ainsi que de la force de votre pré-sence. Sachez saisir également les opportunités qui se présen-tent, étudiez-les en profondeur, il est possible qu’une nouvellevoie professionnelle se dessine sous vos yeux.

vierge • Les astres ne vous ménageront pasce mois-ci et mettront votre système nerveux à rudeépreuve. Sachez prendre du recul et ne pas toujours

couper les cheveux en quatre. La vie et les autres ne sont passi compliqués que vous le pensez souvent et vous n’êtes pasun incompris. Heureusement, vous pourrez compter sur votrepartenaire pour apaiser vos tensions et craintes de l’avenir.

balance • Vous souffrirez de quelquescontretemps dans vos projets mais rien de grave.La période sera à l’épanouissement et à l’harmo-

nie. Votre vie sociale et amoureuse vous assure des relationsharmonieuses et empreintes de joie de vivre. Vous pourriezvous lancer dans la pratique d’un art et mettre en avant votresensibilité créatrice et vos dons en la matière. Vos enfants,naturels ou spirituels, profiteront de ce climat favorable.

Scorpion • L’ambiance de ce mois sera àla hauteur de vos exigences. Vous serez stimulépar des rencontres sensuelles qui piqueront votre

curiosité affective. Vos relations seront pour plusieurssemaines intenses et enrichissantes. Votre situation fi-nancière, après des hauts et des bas, devrait se stabiliserfavorablement. Comme à l’habitude, votre intuition nevous fera pas défaut et vous permettra de percer bien desdouble-jeux. Vous saurez faire tomber les masques.

Sagittaire •Comme nos amis de la Balance,vous devrez faire face à quelques contretemps.Mais votre impatience souffrira davantage de la

frustration et devrait vous rendre irritable. Restez positif etne succombez pas à l’agressivité et aux tensions que Mars nemanquera pas de stimuler. Pour ceux qui seraient à la recherched’un emploi ou en quête d’un partenaire, cette combativitédevrait vous ouvrir la voie de la réussite.

capricorne • Vous serez plus secret etréservé que jamais. Confiné dans votre intérieur,vous méditerez sur votre existence et le sens

que vous souhaitez lui donner en 2015. Eh oui, prenant del’avance sur les autres, vous fixerez déjà les bonnes réso-lutions de l’année prochaine. Ne vous coupez pas du mondepour autant. Sortez de votre ermitage et réconciliez-vousavec votre entourage.

verSeau • Vous bénéficierez d’un affluxplanétaire particulièrement favorable sur tousles plans. C’est le moment d’officialiser le lan-

cement d’un nouveau projet, de déclarer votre flamme àl’être aimé ou encore de plaider votre cause auprès devotre employeur pour voir reconnaître la qualité de votretravail. La chance est avec vous, tout au long de ce mois,il n’appartient qu’à vous de saisir et transformer ses pro-messes en succès.

poiSSonS • Du génie à la folie il n’y a sou-vent qu’un pas. Gardez-vous bien de le franchir.Vous oscillerez entre deux états tout au long de

ce mois, avec un excès d’introspection. Vous changez,mutez, vous préparez votre sortie des récifs pour éblouirvotre entourage de votre nouvelle originalité. Vos relationsaffectives, épargnées, vous aideront à traverser cette intensepériode de turbulence émotionnelle.

Signe Du MoiS

Les mots fléchés Par Philippe Imbert


Préparation :• Saler et poivrer les morceaux de poulet. Les faire revenir dans l'huile

d'olive avec l’oignon, la gousse d'ail épluchée.• Placer les morceaux de poulet et les gousses d'ail dans le tajine,

ajouter le mélange d’épices, le curcuma, la coriandre hachée, lesolives égouttées, le citron confit et le verre d'eau.

• Le placer à feu vif au début puis baisser par la suite et laisser cuire1 h 30 avec son couvercle.

• Accompagner de semoule.Bon appétit !

• 4 gros morceaux de poulet• 1 oignon• 1 citron confit • 1 gousse d’ail• 1 cuillère à café de curcuma• 1 cuillère à café de poivre• 1 cuillère à café de gingembre

en poudre

• 1 cuillère à café d’un mélangede persil et de coriandre hachés

• 3 cuillères à soupe d’huile• 15 olives vertes• 1/2 citron• 1 verre d’eau

taJine De poulet au citron conFit Par le restaurant La Fleur d’Oranger - 8 rue Émile Négrin

Le restaurant La Fleur d’Oranger

Optimu


Recette

• Les tajines sont des plats en terre, à couvercle conique, que l’onretrouve dans de nombreux pays d'Afrique du Nord. Ils servent àpréparer des plats mijotés qui portent le même nom que le platdans lequel ils sont préparés et servis. Il existe des versions auxlégumes, à l’agneau, au poisson ou au poulet.

Ingrédients pour 4 personnes :

Vous êtes restaurateur à Cannes ? Envoyez-nous l’une de vos recettes, accompagnée d’une photo extérieure de votre établissement (formatJPG) à l’adresse suivante : [email protected]. Votre recette sera publiée gratuitement dans l’un de nos prochains numéros.

Carnet septembre 2014


Bienvenue aux nouveaux petits cannoisLoumiel-Danielle Ablaneda - MahmoudAdded - Julien Agniel Torres - Ïnaya Ait Asm -Emma Ambrois - Lilia Anacario - MathieuBarbier - Christina Barbier - Kayci Bargibant -Gianni Basquin - Nour Bejaoui - Eya BenAissa - Baya Ben Amara - Mehdi Benmiloudi -Valentin Berger - Douraid Berriri - HabibBezendah - Achille Billis - Elise Bocchiardo -Aaron Bonnel - Yanis Boufenchouche - YanisBouressas - Arie Bouskila - Sasha Bronchard -Sebastian Bull - Maia Bulumac - Line Champey -Raphaël Cherqui - Ion Chourraut - DaniellaCizmic - Louis Clariond - Noah Cohen - RomyColonel Bertrand - Raphaël De Jesus - RafaëlDe Oliveira Goncalves - Louisa De Vittor -Chèms Debodard - Lya Delecroix - JaynaDenisoultanov - Hamady Diallo - Nolan DipacePoinson - Sacha Dorard - Sakura Dormi -Shaé Dos Santos - Loan Dos Santos - NaylaDos Santos Tavares - Line Driouech - YanisDupont - Céline Dura Nawrouzi - MaëlysDurteste Laurent - Joshua Egoneau - Adam ElHilali Chevrier - Ayah El Kefi - Tahys Eugénie -Ethan Formosa - Mina Fouquet Jacques -Bocar Gadio - Esteban Garcia - Axel Garcia -Neal Gaudin Scalerandi - Emma Ghabbour -Eloïse Gilger - Eva Gonzalez Hernandez - DémisGuillard - Sabil Hamdi - Camille Insalaco -Anaïs Iordachi - Léo Julien - Manel Kacemi -Mina Keskes - Alyssia Kovacs - Rayan Lahna -Ariane Larue Hidouri - Lyronn Lavaly - SofiaLedoux Pavlenko - Clémentine Leguay - AnneLeroy - Lucas Leveque - Ana Lopez - CarlaMaldiney - Pedro Manalvo Maia - Louis Martin -Eliott Martin - Callie Martinez - Naomi Mettler -Louane Michel - Clara Michelon - Louis Moro -Harouna Nguette - Sèlim Nouira - JoshuaPhilistin - Alessio Podda - Livia Puchol - DjénaRemy - Lou Richagneux Barisone - Ryo Roche -Giulia Sacchi - Chloé San Juan - MaximilienSassy Hiemisch - Téo Scandola - RaoulSeveillac - Lola Slosse - Jessim Soltani - AntoineSommaruga - Charlotte Sotomayor Arnal -Naya Souakria - Paco Tena Y Tena - YanisTouaba - Aaron Tripoli - Romy Vallée - AndréasVerhoeven - Amélia Vialle - Jiared Viardo -Iyed Zanina

Vive les mariésElodie Pernot--Pierre-Alain Gaume - FannyMathieu--Jeffrey Martin - Magali Arnaud--Mathieu Guyot - Julie Terre--Vincent Bertrand -Nadjat Mohat--Issam Noureliakine - IsabelleCourreau--Williams Hannachi - Edwige

Despres--Johan Schies - Sylvie Louchart--Yves Leforestier - Holfa Ajroud--HoussemMarzouk - Cécile Vincent--Lorenzo Bestetti -Stéphanie Brotons--Paul Barguirdjian - SarahNabli--Jordan Montcipont - Sarah Selmi--Samir Ben Mohamedi - Alexandra Nile --Thierry Israël

ils nous ont quittésLouardi Aberkane - Patrick Aubert - AndréAudouard - André Audouard - Gérard Barbas -Jacqueline Barimboïm - Françoise Baumgart -Lianyse Beautemps - Sonnia Beauvillain DeMontreuil (née Maillet) - Assomption Bigué(née Lanteri) - Michel Boismoreau - LydieBonnet (née Jallades) - Ouissem Bouakline -Alain Bouy - Annick Briozzo (née Sanna) -Paulette Broc (née Toche) - Raymonde Brulet -Suzanne Buisson (née Mandray) - PaolinaCasini (née Bartoli) - Marie Charollais (néeDarien) - Andrée Chauvel (née Moyon) -Michelle Chazeau (née Haudricourt) - PhilippeChevalier - Jean De Trémeuge De LaRoussière - Lijkle De Vries - Georges Delaire -Patrick Delasalle - Joël Delay - DanielDelevacque - Augusta Delsol (née Virazels) -Robert Demirdjian - Jackie Deroyan - JacquesDesrumaux - Albert D'helft - Joséphine DiFazio (née Raimondi) - Jean Diseur - MarieDubas - Christophe Dudal - Jacqueline Dupont -Lucienne Dutto (née Giordana) - Jean-ClaudeFollain - Julia Frateschi (née Dolla) - JacquesFromonot - Andrée Fusier (née Roux) -

Cannes Soleil est imprimé sur du papier issu d’une forêt gérée durablement sur les plans environnemental,social et économique. L’imprimerie Seacom est certifiée Imprim’vert et s’engage à réduire les impactsenvironnementaux liés à son activité. Un engagement Cannes21.

Solution du samouraïdu Cannes Soleild’octobre

Cannes Soleil N° 146 - Novembre 2014Publication Ville de Cannes -Département Communication- BP 140 - 06406 CANNESCedex. Directeur de laPublication : Marie Pourreyron.Rédact ion-Réal isat ion-Maquette : DépartementCommunication. Impression :Sea’Com - Cannes ISSN 1140 -9681 - Dépôt légal : novembre2014 - [email protected]

Joséphine Gabriele - Madeleine Gacougnolle -Jean Garnier - Michèle Gervais (née Névière) -Marcelle Giordano (née Cecchetti) - GladysGlover (née Prior) - José Gonzalez Urrea -David Guiliana - Mahmoud Hamza - BernadetteHenry - Christian Herail - Christian Herbert -Héli Jauzion - Simone Kahn (née Welsch) -Jan Kluft - Philippe Labre - Gisèle Largesse(née Leblanc) - Georges Lavigne - Marie LeCoq (née Agosto) - Robert Lemoine - ClaudeLernould - Jérôme Loyer - Albert Mansour -Antoine Marchitto - Pierrette Marie (néeDelaporte) - Luigi Martinuzzo - Robert Mathon -Mathilde Mayet (née Barrazza) - ChristianMeyer - Nicolle Monchalin - Michel Namin -Marie-Thérèse Nardin - Ndeye Ndiaye (néeNdiaye) - Véronique Nilles (née Ferrer) - MarcelNoga - Sofia Ottati Aniello (née Percopo) -Ginette Ours - René Pérat - René Pérat - AntoinePico - Germaine Pizet (née Gras) - YvonneQuiviger (née Lepage) - Dirk Rache - MichelleReverdy - Teresa Rouchon (née Bersani) -Jean-Claude Roux - Jean Rupin - BérangèreSantacreu - Sylvie Sari (née Beaudouin) -Jacques Sauval - Paule Scardigli (née Parrain) -Odette Schiehlé (née Barbero) - HedwigeSchwab - Denise Siboni (née Seban) - JosephSmeraldi - Daniel Solomon - Roger Stable -Nicola Tenerelli - Simonne Thomas - LucieTorremocha (née Busatti) - Armand Valerio -Lina Vercellone (née Suquet) - Germaine Vert(née Richard) - Marie-José Wiacek - EdmondZanzi

cannes Soleilles remerciepour leurconcours

ù trouvercannesSoleil*

Cave Nicolas 21 rue d’AntibesLe Nôtre 63 rue d’AntibesLa FNAC 83 rue d’AntibesPharmacie de la Californie 137 rue d’AntibesBoulangerie Le Fournil Cannois 152 rue d’AntibesLa Vie claire 15 bd du Général VautrinLéonidas 16 rue ButturaHôtel Club Maintenon 14 rue Edith CavelleBoulangerie Belliard 1 rue ChabaudHôtel 3.14 5 rue François EinesyFrank Provost 14 rue PasteurGalerie Lafayette 6 rue Maréchal FochMonoprix 9 rue Maréchal FochPharmacie Cannes Gambetta 1 place GambettaIntersports 27 rue HocheJeff de Bruges 21/23 rue des SerbesCool’Heure café 4 rue TeisseireLes Apprentis Gourmets 6 rue TeisseireMMA Assurances 33 rue Jean JaurèsBoucherie Jaurès 40 rue Jean Jaurès

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Soleil sans difficulté

Boulangerie la passion des pains 66 rue Jean JaurèsFrancesca Pâtes 10 rue Jean de Riouffe8 à huit 3 rue LecerfLa Poste 7 boulevard de LorraineLa Vinothèque 14 rue MarceauCarrefour Market

6 rue MeynadierBoulangerie Paul

8 rue MeynadierSchlecker 11 rue MeynadierCave Nicolas 40 rue MeynadierTabac Presse le Mistral

85 rue Georges ClemenceauPharmacie de l’Hôtel de ville 1 rue Félix Faure Pharmacie Centrale

21 rue Félix FaurePharmacie du Soleil

7 rue Dr Pierre GazagnaireYogis 12 bd Jean HibertVival 9 rue du PréCivette du Suquet

22 rue du SuquetPharmacie du Suquet 16 rue des SuissesStation BP 19/21 bd VallombrosaFashion beauty lounge by Gisele 4 rue Léopold BucquetBoulangerie la Gerbe d’or 5 bd Carnot Pharmacie du Palais

26 bd CarnotVilla Carnot Hôtel 33 bd CarnotBoulangerie Pâtisserie La Parfaiterie 56 bd CarnotBar Tabac Cocoon 59 bd CarnotPharmacie Moderne

81 bd CarnotTabac Cool 111 bd CarnotBoulangerie pains et Délices 111 bd Carnot Boulangerie Pâtisserie Saint-Jean 2 av. Saint-JeanHôtel Cannes Riviera 16 bd AlsacePharmacie Bouc Cayol 12 bd MontfleuryBoulangerie Fournil de Montfleury 17 bd MontfleuryCrous de Nice - Toulon 13 bd d’OxfordBoulangerie au Pain Doré 12 place Commandant MariaAPI Provence 3 rue LycklamaPharmacie Faubert-Gal 40 rue MimontBoulangerie Pains de Provence 24 bd RépubliqueStation Total 26 bd république

Pâtisserie Pissot 75 bd RépubliquePâtisserie d’Art Caruso 99 bd RépubliqueDomicil Partner 141 bd de la RépubliqueBoulangerie Saint-Paul 157 bd RépubliquePharmacie du Progrès 167 bd RépubliqueBoucherie du Parc 48 bd Alexandre IIIPharmacie Barone 2 place de l’ÉtangInfothèque 67 av. Maréchal JuinCasino 79 av. Maréchal JuinPharmacie de Lérins 23 av. de LérinsPetit Casino 32 av. de LérinsMarché Paysan 65 av. de Lérins Presse du Palm Beach 13 rue Claude PonsAu Réconfort 24 av. des BrousaillesBoulangerie Dalmasso 1 av. de France Pharmacie Continentale 19 av. de GrasseBoulangerie Le Moulin de la Chaumière 132 av. de GrasseOpéra presse 140 av. de Grasse Vival 142 av. de GrasseÉtablissement français du sang 259 av. de GrasseÀ bio toute 6 rue de LilleTraiteur La Sarriette 60 av. du Docteur PicaudLes Moissons d’or 13 bd du RiouPharmacie du Riou 15 bd du RiouLeclerc Coeur de Ranguin 1 bd Victor Hugo Pharmacie du Parc Leclerc Cœur de RanguinAcacia Fleurs

92 av. Michel JourdanPharmacie des Mimosas

106 av. Michel Jourdan Pharmacie Koubi

121 av. Michel JourdanTabac Presse Loto LesCaravelles

121 av. Michel JourdanBoulangerie leFournil du Ranchito 175 av. Michel Jourdan Visual Opticien1 ch. de la Bastide rouge,

les TourradesPharmacie Even11 av. des Buissons Ardents

Hôtel de ville de CannesHôtel de ville annexede La FerrageMairie annexede La BoccaMairie annexe de RanguinOffice du tourisme du Palais des festivalsOffice du tourisme de La BoccaCannes-UniversitéBureau informationjeunesseCCASCentre socialLa PastourelleCentre socialLa VerrerieDirection des affairesculturelles

Médiathèques etbibliothèques annexesMJC PicaudMJC RanguinMJC Ferme GiaumeMusée de La CastreOffice HLMPermanence dudéputé de la 8e

circonscriptionPolice municipale QuaiSaint-PierrePolice municipaleLa BoccaThéâtre Alexandre IIIGIP Cannes Bel Âgeet les clubs Bel ÂgeService des affairessociales

…DanS leS pointS publicS

8 à huit 4/6 rue Jean GrasPharmacie de La Bocca 41 av. Françis TonnerCave Nicolas 69 av. Francis TonnerIntermarché 130 av. Francis TonnerBoulangerie Délices des Pains 131 av. Francis Tonner Boulangerie Vourtche 12 av. Monte-CarloPharmacie du Marché

11 rue Dr Paul BalouxTabac Presse Deletrez

1 rue des TroubadoursPharmacie Fodda

5 rue de la Verrerie

*Liste non contractuelle - Sous réserve de modifications

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Novembre 2014 - Cannes Soleil