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N° 28 - DÉCEMBRE 2010 MAGAZINE PROFESSIONNEL D’INFORMATION MÉDICALE INSTITUTIONNEL LES BONNES ŒUVRES DU CŒUR RÉPONDRE AU PLUS PRÈS AUX BESOINS ALTERNATIVE SYNDROME DU JET-LAG QUAND L’HORLOGE BIOLOGIQUE SE DÉTRAQUE L’ÉRADICATION THÉRAPEUTIQUE DES INFECTIONS EST-ELLE POSSIBLE? RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES Dispensé de timbrage, Autorisation n° 1397 - www.doctinews.com Pr Jaâfar Heikel, Épidémiologiste et spécialiste en maladies infectieuses. « Ce n’est pas en autorisant, sans conditions de reconnaissance académique et de réciprocité, les médecins étrangers à exercer au Maroc ou en libérant le capital des sociétés d’exploitation des cliniques privées aux non médecins qu’on va garantir l’accès aux soins à toutes les populations. »

Numéro 028 Décembre 2010

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Numéro 028 Décembre 2010

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N° 28 - DÉCEMBRE 2010

M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D ’ I N F O R M A T I O N M É D I C A L E

INSTITUTIONNELLES BONNES ŒUVRES DU CŒURRÉPONDRE AU PLUS PRÈS AUX BESOINS

ALTERNATIVESYNDROME DU JET-LAG QUAND L’HORLOGE BIOLOGIQUE SE DÉTRAQUE

L’ÉRADICATION THÉRAPEUTIQUE DES INFECTIONS EST-ELLE POSSIBLE?

RÉSISTANCE AUX ANTIBIOTIQUES

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Pr Jaâfar Heikel, Épidémiologiste et spécialiste en

maladies infectieuses.

« Ce n’est pas en autorisant, sans conditions de

reconnaissance académique et de réciprocité, les médecins étrangers à exercer au Maroc ou en libérant le capital des sociétés d’exploitation des cliniques privées aux non

médecins qu’on va garantir l’accès aux soins à toutes les

populations. »

NOM DE LA SPECIALITE : AVAMYS. DENOMINATION COMMUNE INTERNATIONALE : CLASSE PHARMACOLOGIQUE OU THERAPEUTIQUE : Corticoïdes. FORMES (S) PHARMACEUTIQUE (S) ET PRESENTATION (S) : Suspension pour pulvérisation nasale. Sus-

COMPOSITION QUALITATIVE ET QUANTITATIVE : Principe actif : : 0.0275

mgExcipients : Glucose anhydre : 2.750 mg - Cellulose dispersible : 0.825 mg - Polysorbate 80 : 0.01375 mg - Chlorure de benzalkonium : 0.0165 mg - Edétate disodique : : 50 µl. Pour une pulvérisation. Excipients à effet notoire : Chlorure de benzalkonium. INDICATIONS THERAPEU-

TIQUES : Adultes, adolescents (12 ans et plus) et enfants (de 6 à 11 ans). Avamys est indiqué dans le traitement des symptômes de la rhinite allergique. POSOLOGIE USUELLE ET MODE D’ADMINISTRATION :

-

lioreront grâce à une prise régulière et continue du traitement (Cf. Propriétés pharmacodynamiques). La durée du traitement devra être limitée à la période d’exposition allergénique. Adultes et adolescents (12 ans et plus) : La posologie initiale recommandée est de deux pulvérisations (27,5

par pulvérisation) dans chaque narine, une fois par jour (dose journalière totale = 110 microgrammes). Dès qu’un contrôle adéquat des symptômes est obtenu, une réduction de la posologie à une pulvérisation dans chaque narine (dose journalière totale = 55 Enfants (de

6 à 11 ans) : La posologie initiale recommandée est d’une pulvérisation (27,5 microgrammes). Les enfants ne répondant pas complètement au traitement par une pulvérisation dans chaque narine une fois

par jour (dose journalière totale = 55 microgrammes) peuvent augmenter la posologie à deux pulvérisations dans chaque narine en une prise par jour (dose journalière totale = 110 microgrammes). Dès qu’un contrôle adéquat des symptômes est obtenu, il est recommandé de réduire la posologie à une pulvérisation dans chaque

narine, une fois par jour (dose journalière totale = 55 microgrammes). Enfants de moins de 6 ans : Patients

âgés : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire dans cette population (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). : Aucun ajustement posologique n’est nécessaire dans cette population (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). : Aucun ajustement posologique n’est

nécessaire pour les patients

est nécessaire si le capuchon a été enlevé pendant 5 jours ou si le pulvérisateur n’a pas été utilisé pendant au moins

30 jours. Après chaque utilisation, le pulvérisateur doit être nettoyé et le capuchon remis en place.CONTRE-INDICATIONS : Hypersensibilité à la substance active ou à l’un des excipients d’Avamys. MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS D’EMPLOI :

particulière est conseillée lors du traitement chez ces patients. Ritonavir :

liés aux corticoïdes administrés par voie nasale peuvent apparaître, en particulier en cas de fortes doses prescrites sur des périodes prolongées. Ces effets sont variables en fonction des patients et selon les corticoïdes utilisés (Cf. Propriétés pharmacocinétiques).Un traitement par corticoïdes administrés par voie nasale à des doses

supérieures à celles recommandées peut entraîner une freination corticosurrénalienne avec retentissement clinique. Si des doses supérieures à celles recommandées doivent être utilisées, une corticothérapie de supplémentation par voie générale devra être envisagée pendant les périodes de stress ou en cas d’intervention chirurgi-

la dose de corticoïdes par voie nasale à la dose minimale permettant un maintien du contrôle des symptômes de la rhinite. De plus, il conviendra d’envisager l’orientation du patient vers un pédiatre (Cf. Propriétés pharmacodynamiques). En cas de suspicion d’une altération des fonctions surrénaliennes, la prudence est recomman-

INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ET AUTRES FORMES D’INTERACTIONS :

le placebo (1 sujet sur 20). Cette légère augmentation de l’exposition systémique n’a pas entraîné de

- Effets sur l’aptitude à conduire des véhicules et à utiliser des machines :

GROSSESSE ET ALLAITEMENT :

EFFETS INDESIRABLES : Les fréquences des effets indésirables mentionnés ci-dessous sont issues des études cliniques. La convention suivante a été utili-

: Très fréquent ≥1/10 ; Fréquent ≥1/100 à <1/10 ; Peu fréquent ≥1/1 000 à <1/100 ; Rare ≥1/10 000 à <1/1 000 ; Très rare <1/10 000. Affections respiratoires, thoraciques et médiastinales : Très fréquent : Epistaxis. Fréquent : Ulcération nasale. L’épistaxis était en général d’inten-

sité faible à modérée. Chez les adultes et les adolescents, l’incidence d’épistaxis était supérieure lors d’une utilisation au long cours (plus de 6 semaines) par rapport à une utilisation à court terme (jusqu’à 6 semaines). Dans les études cliniques pédiatriques d’une durée allant jusqu’à 12 semaines, l’incidence d’épistaxis était simi-

SURDOSAGE : Au cours d’une étude de biodisponibilité, il n’a pas été observé d’effet indésirable systémique après administration pendant 3 jours de doses intranasales allant jusqu’à 2 640 microgrammes par jour (Cf. Propriétés pharmacocinétiques). Un

surdosage aigu ne nécessite pas en général de mesure particulière autre que la surveillance du patient. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Propriétés pharmacodynamiques :

Expérience clinique : Rhinite allergique saisonnière chez les adultes et adolescents :

prise par jour. Un effet thérapeutique est apparu dès 8 heures après la première administration, avec une amélioration supplémentaire au cours de l’administration les jours suivants. Dans chacune des quatre études réalisées, la réponse globale au traitement perçue par les patients ainsi que leur évaluation sur une échelle de qualité

de vie (RQLQ = « Rhinoconjunctivitis Quality of Life Questionnaire », Rhinite allergique perannuelle chez les adultes et adolescents : Dans les deux études réalisées, les symp-

microgrammes en une prise par jour par rapport au placebo. Dans une étude, les symptômes oculaires ainsi que la qualité de vie (RQLQ) étaient signi-

Rhinite allergique saisonnière et perannuelle chez les enfants :La

la dose de 110 microgrammes en une prise par jour sur les 4 semaines de traitement. Une analyse post-hoc nasale à la dose de 110

de 110 microgrammes en une prise par jour. Rhinite allergique saisonnière et perannuelle chez les enfants (de moins de 6 ans) :

Propriétés pharmacocinétiques Absorption

négligeable. Une dose journalière intranasale de 110 10

disponible au niveau systémique après l’administration de 110 microgrammes par voie nasale (Cf. Surdosage). Distribution

moyenne, 608 l. Métabolisme l/h) de la circulation systémique principalement par métabolisation hépatique, par l’enzyme CYP3A4 du cytochrome P450, en un métabolite 17β-carboxylé inactif (GW694301X). La principale voie métabolique

β-carboxylique inactif. Les études in vivo : après administration par voies orale et intraveineuse, l’élimination est principalement fécale indiquant une excrétion du

heures. L’excrétion urinaire correspond approximativement à 1 et 2 % de la dose administrée respectivement par voie orale et intraveineuse. Enfants : Chez la majorité des patients, le furoate

10 pg/ml) après administration nasale d’une dose journalière de 110 microgrammes. Des concentrations plasmatiques mesurables ont été observées chez 15,1 % des patients pédiatriques après administration nasale d’une dose journalière de 110 microgrammes et chez seulement 6,8 % des

pg/ml et de 18,9 pg/ml chez les enfants âgés respectivement de 2 à 5 ans et 6 à 11 ans après administration de 55 microgrammes. A la dose de 110 pg/ml et de 14,4 pg/ml chez les enfants

âgés respectivement de 2 à 5 ans et 6 à 11 ans. Ces valeurs sont superposables à celles observées chez les adultes (plus de 12 ans) pour lesquels les concentrations moyennes chez les sujets ayant des taux mesurables étaient respectivement de 15,4 pg/ml et de 21,8 pg/ml aux doses de 55 microgrammes et de 110 microgrammes.

Personnes âgées :Des données pharmacocinétiques ne sont disponibles que pour un faible nombre de patients âgés (≥ 65 ans, n = 23/872 ; 2,6 :

:

augmentation de la Cmax (42 %) et de l’ASC0-∞

(172 %) et une diminution modérée (23 % en moyenne) des taux de cortisol chez ces patients par rapport aux sujets sains. Les données de cette étude suggèrent que l’exposition moyenne attendue pour une dose de 110

Données de sécurité précliniques : Les résultats des études de toxicologie générale sont

retrouvé d’augmentation dose dépendante de l’incidence des tumeurs au cours des études menées sur 2 ans de traitement par inhalation chez les rats et les souris. CONDITIONS DE DELIVRANCE : Liste I CONDITIONS DE CONSERVATION : Ne pas mettre au réfrigérateur. Ne pas congeler. GlaxoSmithKline Maroc Ain

El Aouda Région de Rabat. Avamys® est une marque déposée des sociétés du Groupe GlaxoSmithKline. Pour toute information complémentaire, veuillez contacter GlaxoSmithKline Maroc, 42-44 Angle Boulevard Rachidi et Rue Abou Hamed AlGhazali, Casablanca. Tél : 212 (0) 522 48 00 02, Fax : 212 (0) 522 48 00 41

Editorial 03

Par Ismaïl BERRADA

Cette année s’est écoulée aussi vite qu’elle est arrivée et l’heure du bilan a sonné.Nous clôturons 2010 avec moult rebon-dissements dans notre système de san-

té, des « moments de bonheur » mais aussi d’autres, aussi sombres que le registre de nos cliniques pri-vées. « On ne récolte que ce que l’on sème! », dit-on. Notre système de santé est complexe et, de l’avis des experts, encore peu adapté aux demandes de soins et à la mise en œuvre d’actions sanitaires ou préventives. De toute évidence, le malade reste la première victime de ce système défaillant. Ce triste constat ne devrait-il pas inciter à revoir sa position de fond en comble? Une démarche novatrice, dans ce sens, consiste-rait à atténuer cette relation de subordination au soignant et cette passivité du malade par rapport à la prise en charge de sa maladie. Étant bien en-tendu que le but n’est nullement de remettre en question l’expertise ou le savoir du premier, mais de permettre au second de devenir également acteur de sa santé. Car en fait, le véritable « expert » de la maladie est celui qui vit avec cette dernière. La surve-nue d’une aff ection grave et chronique induit toujours pour le malade une rupture avec sa vie antérieure. Parallèlement aux répercussions sociales, psychologiques et aff ectives induites, il doit faire face à d’inévitables tensions. Adopter et adapter au quotidien un comportement d’autogestion de sa maladie devient une nécessité incontournable pour l’amélioration de sa qualité de vie. Par la force des choses, le malade devient donc un bon connaisseur des facteurs d’amélioration ou de détérioration de son état, de son traitement... Pour toutes ces raisons, cette personne experte dans sa maladie ne devrait plus être considérée comme un simple patient. Car il s’agit-là d’un patient citoyen qui peut aussi contribuer à l’amélioration du bien-être de la population quel que soit son état de santé. Au moment où l’on enregistre un développement des maladies lourdes, une explosion de l’in-formation médicale et d’énormes changements des systèmes de santé, être acteur de sa santé et de celle de son entourage, au sens large du terme, c’est avant tout aider le soignant à mieux accomplir sa mission. Inscrite dans un partenariat négocié et construite sur une confi ance mutuelle, une telle vision devrait être fondée sur la reconnaissance des compétences, des res-ponsabilités et de la place de chacune des parties concernées. Pour mener à bien des projets dont la principale ambition consiste à faire du patient un par-tenaire dans sa propre éducation sanitaire et celle de ses compatriotes, l’attention que l’on doit porter à cette approche est essentielle.

Bonne année 2011 à toutes et à tous !

PAR LA FORCE DES CHOSES, LE MALADE DEVIENT UN BON CONNAISSEUR DES FACTEURS D’AMÉLIORATION OU DE DÉTÉRIORATION DE SON ÉTAT…

« L’EXPÉRIENCE INSTRUIT PLUS SÛREMENT QUE LE CONSEIL »

Sommaire4

M A G A Z I N E P R O F E S S I O N N E L D ’ I N F O R M AT I O N M É D I C A L E

Directeur de publication et de la rédaction, Ismaïl BERRADA - Rédactrice en chef, Maria MOUMINE Secrétaire de rédaction, Rania KADIRI - Journaliste, Khadija BERRAMOU - Design et infographie, Yassir EL HABBI Direction commerciale, A. BERRADA - Chef de publicité, Leila BAHARImpression, IMPRIGEMA - DOCTINEWS est édité par Prestige diff usion, 81, avenue Mers Sultan, 5e étage, CP 20100, Casablanca.Tél.: +212 5 22 27 40 46/69 - Fax: +212 5 22 27 40 32 - E-mail: [email protected] - Site : www.doctinews.comDossier de presse: 08/22 - Dépôt légal: 2008 PE0049 - ISSN: 2028 00 92 - DOCTINEWS est tiré à 25.000 exemplaires

FLASH SANTÉ12 NEUROLOGIE MAGHRÉBINE

Les dernières avancées présentées à Fès

UNIVERS PHARMA32 UNE ÉDUCATION APPROPRIÉE

Pour mieux vivre avec son diabète

GLOSSAIRE36 LES ANTITUSSIFS

SÉLECTION56 COURBIS: MON CHEMIN VERS LA VÉRITÉ ET LE PARDON

Les mémoires d’un homme libre et sans rancune

INTERVIEW44 LE PROFESSEUR JAÂFAR HEIKEL

Épidémiologiste et spécialiste en maladies infectieuses

FONDAMENTAUX20 MÉDICATION CHEZ LA FEMME ENCEINTE

Des précautions incontournables

ALTERNATIVE52 SYNDROME DU JET-LAG

Quand l’horloge biologique se détraque

INSTITUTIONNEL48 « LES BONNES ŒUVRES DU CŒUR »

Répondre au plus près aux besoins

52 SYNDROME DU JET-LAG

20 MÉDICATION CHEZ LA FEMME ENCEINTE

44 INTERVIEW

ANTIBIOTIQUESDe la révolution de la découverte à l’évolution de la résistance

38DOSSIER

Remboursé par l’AMO

Flash Santé6

LUTTE CONTRE LES CANCERSLE DÉPISTAGE EST LA MEILLEURE PRÉVENTION

LES RECOMMANDATIONS DE L’ASSOCIATION MAROCAINE DE LUTTE CONTRE LA POLYARTHRITE RHUMATOÏDE (AMP) POUR LE TRAITEMENT DE TOUS LES MALADES La polyarthrite rhumatoïde touche en-viron 1% de la population adulte et est considérée comme “le chef de fi le” des rhumatismes infl ammatoires chroniques, dont elle occupe, au Maroc, 38% à elle seule ! On estime le nombre de malades atteints de cette aff ection dans notre pays à environ 350.000 dont 80% de femmes. C’est en Égypte, le 21 octobre dernier, que l’Association Marocaine de lutte contre la Polyarthrite rhumatoïde (AMP) a célébré la journée mondiale de l’arthrite (journée décrétée le 12 octobre de chaque année) en présence de nombreuse ONG œuvrant dans la lutte contre les aff ections ostéo-ar-ticulaires en Algérie, Jordanie et aux Émi-rats Arabes Unis, notamment l’association égyptienne initiatrice de cette célébration, « Friends of Rheumatoid Arthritis & Au-toimmune Arthropathy ». Parallèlement à cette journée, a été créée « L’Union Arabe contre la Polyarthrite Rhumatoïde », une initiative qui se veut un espace d’échange d’expériences et de connaissances au ni-

veau international afi n de mettre en place les assises d’une stratégie de lutte globale commune contre ce mal qui altère considé-rablement la qualité de vie des personnes qui en souff rent, affi rme Mme Laïla Na-jdi, Présidente de l’AMP. Cette nouvelle entité a pour objectif de faire progresser la recherche, de favoriser la participation active des patients et d’améliorer la qualité de vie des malades sans oublier la forma-tion initiale et continue des professionnels de la santé qui est l’un des volets clés de la convention de création.En marge de la célébration de la Journée Mondiale de l’Arthrite 2010, l’AMP a organisé une journée scientifi que et de sensibilisation le 30 octobre dernier au Complexe Culturel Moulay Rachid, à Ca-sablanca. Cette rencontre, dont le slogan «Main dans la main pour vaincre la po-lyarthrite rhumatoïde !», a réuni des rhu-matologues, des psychologues, des kinési-thérapeutes et des nutritionnistes dont les interventions ont souligné l’importance

du diagnostic précoce et d’un traitement adéquat de cette maladie et, surtout, le caractère multidisciplinaire de la prise en charge des patients. Les sujets de cette journée ont eu trait aux diff érents aspects de la maladie : physiopathologique, théra-peutique et socio-économique en plus de sujets destinés au grand public, concer-nant notamment les aspects psycholo-giques de la maladie, le handicap physique des patients et leur régime alimentaire, afi n de faire connaître l’ensemble des com-posantes de cette maladie.À l’issue cette journée scientifi que et de sensibilisation, les recommandations de l’AMP ont essentiellement porté sur la considération de cette maladie au rang de priorité sanitaire au même titre que les autres maladies graves et chroniques, l’appel à prendre en charge la polyarthrite rhumatoïde à 100% par l’AMO et la mise en œuvre d’un programme national d’ac-cès aux soins au profi t des malades dému-nis.

Les 21, 22 et 23 octobre 2010, la faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca a réuni d’éminents experts marocains et étrangers venus insister sur l’intérêt du dépistage précoce qui permet, dans la ma-jorité des cas, de prévenir l’évolution, voire même d’aboutir à la guérison de certains cancers tels ceux du col de l’utérus, du sein, de la prostate et le cancer colorectal. En eff et, le programme scientifi que des 4e journées franco-marocaines des cancers dépistables, organisées conjointement par l’Association Marocaine de Lutte Contre le Cancer (AMLCC) et l’Asso-ciation Franco-Marocaine des Cancers dépistables, a été structuré en ateliers sur l’urologie, la gynécologie et la gastro-en-térologie englobant des expositions et des conférences traitant de diff érents sujets en rapport avec les cancers dépistables sus-cités. Les 250 professeurs et médecins

participants (cancérologues, urologues, gynécologues et gastro-entérologues) sont donc venus échanger leurs expériences et leur savoir-faire en matière de lutte contre les cancers à travers ce séminaire scienti-fi que dont le principal but consistait à sen-sibiliser les professionnels de la santé sur les nouvelles technologies existantes pour mieux dépister et traiter ces cancers. Cette rencontre scientifi que a abouti à la créa-tion d’une association entre urologues et gastro-entérologues marocains pour lan-

cer le dépistage du cancer de la prostate et le cancer colorectal ainsi que le lancement d’un projet d’appel à témoignages.Notons que 30.500 nouveaux cas de can-cer sont enregistrés chaque année dans notre pays et que durant ces dernières années, les réformes politiques et les pro-grammes lancés par notre gouvernement ont accordé une attention particulière à la prévention à l’égard des cancers dépis-tables; un geste simple qui peut épargner bien des souff rances…

M. Omar AMRAOUI, Président de l’AMLCC, au centre, lors de la séance inaugurale des 4e journées franco-marocaines des cancers dépistables.

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Après Prague (République Tchèque), en 2007, c’était au tour de Marrakech d’accueillir la XXe édition du congrès mondial de psy-chiatrie sociale, une première au Maroc et en Afrique ! En eff et, ce congrès organisé sous le Haut Patronage de SM le Roi Moham-med VI par la World Association for Social Psychiatry (WASP) s’est déroulé du 23 au 27 octobre 2010 rassemblant près de 1.300 psychiatres, médecins généralistes, psychologues, scientifi ques et chercheurs représentant 76 pays. Le Maghreb était bien représen-té puisque 250 praticiens marocains, 100 algériens et 30 tunisiens ont pu participer aux diff érentes présentations de cette rencontre mondiale. Le thème principal de ce XXe congrès de la WASP, « Promouvoir l’Intégration de la Santé et de la Santé Mentale », a été décidé en vue de lutter contre les préjugés vis-à-vis des malades mentaux, selon les organisateurs et aussi parce que la santé mentale est une composante essentielle de la santé (exemple de la dépression qui conduit à la mortalité dans certaines maladies). Le programme scientifi que, composé de conférences, séances plénières, présen-tations libres, symposiums, workshops, posters et séances desti-nées aux jeunes psychiatres, a traité plusieurs sujets dont l’accès aux soins dans les pays à bas et moyen revenus. Un grand espace a été réservé aux stands des industries pharmaceutiques partenaires dont celui des laboratoires Sothema qui a été de loin le stand le plus grand et, surtout, le mieux organisé et animé. Ce dernier, al-liant tradition et modernité, a été un réel point de rencontre pour un grand nombre de psychiatres aussi bien marocains qu’étran-gers. La soirée de gala off erte par les laboratoires Sothema a vu la présence de plus de 80 médecins. À travers cette participation remarquable, les laboratoires Sothema traduisent leur volonté et

leur motivation de renforcer et de maintenir leur présence auprès de la spécialité de la psychiatrie. Grâce à l’organisation et à l’im-plication de ses équipes lors de ce congrès, l’image de marque des laboratoires marocains Sothema a été renforcée, atteignant, voire même dépassant, le niveau des industries pharmaceutiques mul-tinationales.Ce rendez-vous scientifi que a été également l’occasion de tenir l’assemblée générale de la WASP, à laquelle le Pr Driss Moussaoui a été élu Président, succédant ainsi au Pr Julio Arboleda-Florez. Il a été décidé que les prochains congrès auront lieu à Lisbonne (Portugal), fi n juin 2013, ensuite à Melbourne (Australie), en 2016, sans oublier les congrès régionaux de l’ONG qui se déroule-ront un peu partout à travers le monde : Turquie, Suisse, Afrique du Sud, Jamaïque, Inde…Le prochain thème du congrès mondial de psychiatrie sociale comportera comme thème : ‘Le modèle biopsychosocial : l’avenir de la psychiatrie’, a indiqué le nouveau Président de la WASP qui a souligné que les changements opérés aux niveaux social et culturel ont un impact sur la psychiatrie, plus particulièrement sur les ma-lades mentaux et leurs familles. Le Pr Moussaoui n’a pas omis de relever l’importance des associations marocaines qui soutiennent les personnes atteintes de troubles mentaux et leurs familles et de souligner que notre gouvernement commence à avoir une prise de conscience de l’importance des maladies mentales, qui sont main-tenant, à côté du cancer, la priorité du ministère de la Santé, tout comme il a insisté sur la collaboration qui doit exister entre méde-cins généralistes et psychiatres, l’un des nombreux projets de son association…

PSYCHIATRIE SOCIALERENCONTRE MONDIALE À MARRAKECH ET BRILLANTE PRÉSENCE DES LABORATOIRES SOTHEMA

Le Pr Driss Moussaoui, Président de la WASP au côté du Pr Eliot Sorel, Président du comité scientifi que du congrès mondial de psychiatrie sociale.

L’équipe de Sothema devant son stand.

Flash Santé8

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FLUOXET® 20 MG, gélules Fluoxétine (DCI) chlorhydrateFORMES PHARMACEUTIQUES ET PRESENTATIONS : Gélules dosées à 20 mg conditionnées sous plaquettes thermoformées, boîtes de 30, 20 et 10. COMPOSITION : Fluoxétine (DCI) chlorhydrate quantité équivalente à 20,00 mg defluoxétine base par gélule. Excipients (q.s.p. 1 gélule) : amidon de maïs, huile de silicone ; Enveloppe de lé gélule : oxyde de fer rouge (E172), oxyde de fer jaune (E172), oxyde de fer noir (E172), dioxyde de titane (E171), gélatine. INDICATIONS THERAPEUTIQUES : • Episodes dépressifs majeurs (c'est-à-direcaractérisés), • Troubles obsessionnels compulsifs. POSOLOGIE USUELLE, MODES ET VOIES D'ADMINISTRATION : Posologie : Administration orale chez les adultes uniquement. Episodes dépressifs majeurs. Adultes et sujets âgés: La posologie recommandée est de 20 mg/jour. Elle sera revue et adaptéesi nécessaire au cours des 3 à 4 premières semaines du traitement et par la suite si cela est cliniquement justifié. Bien que le risque d'effets indésirables augmente avec la dose, la posologie peut être augmentée progressivement chez certains patients présentant une réponse insuffisante à la posologie de 20mg/jour, jusqu'à un maximum de 60 mg/jour (cf. rubrique Propriétés pharmacodynamiques). Les adaptations posologiques seront faites avec prudence et de façon individuelle, afin de maintenir les patients à la dose minimale efficace. Les patients présentant une dépression doivent être traités pendant unedurée suffisante d'au moins 6 mois afin d'assurer la disparition de leurs symptômes. Troubles obsessionnels compulsifs MISES EN GARDE : Mises en garde : Utilisation chez l'enfant et l'adolescent de moins de 18 ans. L'utilisation de FLUOXET est déconseillée chez les enfants et adolescents de moins de18 ans. Des comportements de type suicidaire (tentatives de suicide et idées suicidaires) et de type hostile (principalement agressivité, comportement d'opposition et colère) ont été plus fréquemment observés au cours des études cliniques chez les enfants et adolescents traités par antidépresseurs par rapport àceux traités par placebo. Si, en cas de nécessité clinique, la décision de traiter est néanmoins prise, le patient devra faire l'objet d'une surveillance attentive pour détecter l'apparition de symptômes suicidaires. De plus, on ne dispose d'aucune donnée de tolérance à long terme chez l'enfant et l'adolescentconcernant la croissance, la maturation et le développement cognitif et comportemental. INTERACTIONS MEDICAMENTEUSES ET AUTRES FORMES D'INTERACTIONS : Demi-vie. Les longues demi-vies de la fluoxétine et de la norfluoxétine doivent être prises en compte (cf. Propriétés pharmacocinétiques)lors des interactions médicamenteuses pharmacodynamiques et pharmacocinétiques (par exemple lors du remplacement de la fluoxétine par un autre antidépresseur). GROSSESSE ET ALLAITEMENT : Grossesse Les données provenant d'un nombre important de grossesses exposées n'ont pas révélé d'effettératogène de la fluoxétine. La fluoxétine peut être utilisée au cours de la grossesse, mais une prudence particulière est conseillée notamment en fin de grossesse ou juste avant l'accouchement, en raison des effets rapportés chez les nouveau-nés tels que : irritabilité, tremblements, hypotonie, pleurs persistants,difficultés de succion ou trouble du sommeil. Ces symptômes peuvent être le signe d'effets sérotoninergiques ou d'un syndrome de sevrage. Le délai d'apparition ou la durée de ces symptômes peuvent être liés à la longue demi-vie de la fluoxétine (4-6 jours) et de son métabolite actif, la norfluoxétine (4-16jours). Allaitement La fluoxétine et son métabolite la norfluoxétine sont sécrétés dans le lait maternel. Des événements indésirables ont été rapportés chez des enfants allaités par des mères traitées par fluoxétine. Si un traitement par fluoxétine s'avère nécessaire, l'arrêt de l'allaitement doit être envisagé.Cependant, si l'allaitement est poursuivi, la dose minimale efficace de fluoxétine devra être prescrite. EFFETS INDESIRABLES : Les effets indésirables peuvent diminuer en intensité et en fréquence lors de la poursuite du traitement et ne nécessitent généralement pas l'arrêt du traitement. Comme pour tous lesISRS, les effets indésirables suivants ont été rapportés : Troubles généraux : Réactions allergiques (tels que prurit, rash, urticaire, réaction anaphylactoïde, vascularite, maladie sérique, oedème de Quincke) (cf. Contre-indications et Mises en garde et précautions particulières d'emploi), tremblements, syndromesérotoninergique, photosensibilité, très rares cas de syndrome de Lyell. Appareil digestif : Troubles gastro-intestinaux (tels que diarrhée, nausées, vomissements, dyspepsie, dysphagie, dysgueusie), bouche sèche. Rares anomalies des fonctions hépatiques. Très rares cas d'hépatite idiosyncrasique. Elimination Lademi-vie d'élimination de la fluoxétine est de 4 à 6 jours et celle de la norfluoxétine est de 4 à 16 jours. Ces longues demi-vies entraînent une persistance du produit dans l'organisme pendant 5 à 6 semaines après l'arrêt du traitement. L'élimination se fait principalement (environ 60%) par voie rénale.La fluoxétine est sécrétée dans le lait maternel. Population à risque - Sujet âgé : Les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés chez le sujet âgé en bonne santé comparativement au sujet plus jeune. - Insuffisant hépatique : En cas d'insuffisance hépatique (cirrhose alcoolique), les demi-viesde la fluoxétine et de la norfluoxétine sont augmentées: elles peuvent atteindre respectivement 7 et 12 jours. Une posologie plus faible ou un espacement des prises doivent être envisagés. - Insuffisants rénaux : Après administration unique de fluoxétine chez des patients ayant une insuffisance rénalelégère, modérée ou totale (anurie), les paramètres pharmacocinétiques ne sont pas modifiés comparativement au sujet sain. Toutefois, après administrations répétées, une augmentation du plateau des concentrations plasmatiques à l'équilibre peut être observée. DONNEES DE SECURITE PRECLINIQUE : Aucours des tests in vitro ou chez l'animal, aucun effet cancérogène, mutagène ou d'altération de la reproduction n'a été mis en évidence. CONDITIONS PARTICULIERES DE CONSERVATION : A conserver à une température inférieure à 25°C. CONDITIONS DE PRESCRIPTION ET DE DELIVRANCE : LISTE I

Promotion Médicale : Direction MarketingCasa-Plaisance Rue 3 N°25 Val d'Anfa - CasablancaTél. : 022 95 13 49/50 - 022 36 23 11Fax : 022 36 23 48 - site web : www.sothema.com

Flash Santé10

QUESTIONS AU PR DRISS MOUSSAOUI, PRÉSIDENT DE LA WORLD ASSOCIATION FOR SOCIAL PSYCHIATRY

QUELLE EST LA PRÉVALENCE DES MALADIES MENTALES DANS NOTRE PAYS ET QUEL EST LEUR RAPPORT AVEC LE SUICIDE ?Une enquête nationale

réalisée par le ministère de la Santé, dont les résultats ont

été publiés en 2007, a révélé que plus de 40% de la population

marocaine âgée de plus de 15 ans présentent des troubles mentaux. Je tiens à

préciser que ces chiff res de prévalence des troubles mentaux sont élevés dans le monde entier, essentiellement dans les pays pauvres. Par ailleurs, il faut savoir que 32% des adultes marocains sont dépendants à la nicotine, une substance qui a un profi l pharmacologique d’antidépresseur ! Concernant le suicide, les principaux facteurs de risque en sont la dépression et la schizophrénie. D’ailleurs, cette même étude a montré que 16% des personnes de plus de 15 ans estimaient que leur mort était meilleure que leur vie ! C’est un chiff re que l’on peut considérer comme indicateur de souff rance mentale.

AU MAROC, DISPOSE-T-ON DE TOUS LES TRAITEMENTS ADAPTÉS AUX DIFFÉRENTES MALADIES MENTALES ?Nous disposons de l’essentiel des médicaments existant dans les pays développés. Par contre, ce qui est peu disponible chez nous, c’est le volet psychothérapique ; il commence cependant à se développer dans notre pays. À titre d’exemple, je cite le diplôme universitaire de thérapie comportementale et cognitive par le Pr Nadia Kadri et aussi les associations qui s’intéressent aujourd’hui à la psychothérapie …

LE SUCCÈS DU TRAITEMENT PASSE PAR LA RELATION DU MÉDECIN AVEC LE PATIENT ET LA FAMILLE. QUE FAIRE POUR AMÉLIORER CETTE RELATION ?Cela est vrai dans toutes les spécialités médicales et encore plus dans la psychiatrie. Il est capital d’établir une alliance thérapeutique avec le patient qu’il faut considérer comme un partenaire à part entière.Sans confi ance entre le médecin, le patient et la famille, quelle que soit la qualité du diagnostic et du traitement proposé, le résultat sera mauvais.Il faut que le patient ait pratiquement « foi » en son médecin et il faut que le médecin mérite cette confi ance en étant humain, à l’écoute, éthique et en pensant exclusivement à l’intérêt supérieur du patient.

QUA

lét

que maroca

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Quelques supports de presse marocains avaient annoncé, il y a quelques semaines, que Johnson & Johnson Vision Care avait rap-pelé, en France, des boîtes de lentilles de contact jetables de la marque « 1 Day Acuvue TrueEye TM » qui auraient causé plusieurs eff ets indésirables. Cependant, il y a lieu de clarifi er certains aspects de cette aff aire : le produit en question n’est pas importé au Maroc. Le seul importateur et distributeur de la marque Johnson & Johnson au

Maroc, Kit Med, assure qu’il n’y a pas de raison de s’inquiéter car c’est une autre marque qui est disponible dans notre pays : 1 Day Moist. « Les clients doivent s’approvisionner auprès d’opticiens agréés. Les lentilles de contact « 1 Day Acuvue TrueEye TM » qu’on pourrait trouver sur le marché marocain sont des produits de contrebande car Kit Med n’importe absolument pas cette marque au Maroc », ras-sure M. Kamil Slaoui, dirigeant de la société Kit Med.

LENTILLES DE CONTACT DÉFECTUEUSES PAS DE PANIQUE !

Le 9 novembre dernier, l’Association Marocaine de Dermatologie Chirurgicale, Médecine Esthétique, Cosmétologie et Médecine anti-âge (Dermastic) a organisé une conférence de presse pour annoncer la tenue de son congrès euro-méditerranéen qui aura lieu à Casablanca les 18 et 19 février 2011. Le programme préliminaire de cette manifestation scientifi que com-prendra un séminaire de formation en chirurgie dermatologique, des ateliers pratiques, des symposiums sur la prise en charge du Melasma,

de l’hyperpigmentation post-infl ammatoire, des varices ainsi que des acnés et cicatrices, des conférences sur les nouveautés en dermatologie pédiatrique et esthétique, le vieillissement cutané, le rajeunissement du visage en plus de discussions sur des matériaux dermatologiques (lasers, lampes fl ash, radio-fréquence, leds, photothérapie dyna-mique..) et des communications libres. Cette rencontre sera clôturée par la remise du prix Dermastic à la meilleure communication du congrès et par la célébration du 25e anniversaire de l’association.

CONGRÈS EURO-MÉDITERRANÉEN DE DERMASTICBIENTÔT À CASABLANCA

11Flash Santé

FORMES ET PRÉSENTATIONS: Boîte de 28 comprimés sécables, dosés à 0,5 mg et boîte de 14 comprimés sécables dosés à 1 mg d'alprazolam conditionnés en blister. COMPOSITION: ALPRAZ 0,5 mg; Alprazolam 0,5 mg ; Lactose 90,00 mg;Amidon de maïs 26,30 mg; Gélatine 2,20 mg; Stéarate de magnésium 1,00 mg; ALPRAZ 1mg; Alprazolam 1,00 mg; Lactose 180,00 mg; Amidon de maïs 52,60 mg; Gélatine 4,40 mg; Stéarate de magnésium 2,00 mg. INDICATIONSTHERAPEUTIQUES: ALPRAZ est indiqué dans le traitement symptomatique de l'anxiété pathologique et des états de tension, de la dépression réactionnelle et de l'anxiété liée à celle-ci; ainsi que des états de panique avec ou sans comportementphobique d'évitement. ALPRAZ est également indiqué pour éviter ou atténuer les crises de panique et de phobie chez les patients qui souffrent d'agoraphobie avec crises de panique. POSOLOGIE USUELLE ET MODE D'ADMINISTRATION: La posologieoptimale d'ALPRAZ sera établie individuellement, selon la sévérité des symptômes et la réponse clinique observée. En général, les patients qui n'ont pas encore reçu de médicaments psychotropes requièrent de plus faibles doses que les patientsdéjà traités avec des tranquillisants, des antidépresseurs, des hypnotiques ainsi que les alcooliques chroniques. Comme il est de règle, on se limitera à la dose efficace minimale en vue de prévenir l'apparition éventuelle d'ataxie ou une sédationexcessive. Ceci est notamment important chez les patients gériatriques ou débilités. Les augmentations éventuelles de posologie se feront de préférence le soir afin d'éviter les effets secondaires. Traitement de l'anxiété : Dose journalière: la dose initialeusuelle est de 0,25 à 0,5 mg trois fois par jour. Cette dose peut être adaptée selon les besoins du patient jusqu'à une dose maximale de 4 mg par jour. Pour les patients gériatriques ou débilités, la dose initiale usuelle est de 0,25 mg 2 à 3 fois par jour,si nécessaire cette dose peut être augmentée en fonction de la tolérance. Traitement des états de panique : La dose initiale usuelle est généralement de 0,5 à 1mg avant le coucher. Cette dose doit être adaptée en fonction de la réponse du patient.La dose peut être augmentée de 1mg au maximum tous les trois ou quatre jours. Des doses supplémentaires peuvent être ajoutées pour atteindre 3 à 4 prises par jour. Dans une étude clinique multicentrique à grande échelle, la dose moyenne étaitde 6 2 mg. Exceptionnellement, une dose maximale de 10mg/jour a été nécessaire. A l'arrêt du traitement, comme il s'agit d'un traitement symptomatique, les réactions de panique peuvent à nouveau survenir. Traitement de la dépression nerveuseréactionnelle et de l'anxiété liée à celle-ci : 0,25mg trois fois par jour. Si nécessaire la dose sera augmentée jusqu'à 4 mg par jour. Arrêt du traitement : Étant donné qu'il s'agit d'un traitement symptomatique, les symptômes initiaux peuventressurgir après l'arrêt du traitement. La dose doit être réduite progressivement. Il est recommandé de réduire la dose quotidienne d'ALPRAZ d'au maximum 0,5 mg tous les trois jours. Chez certains patients,il est même nécessaire de procéder à uneréduction plus lente de la dose. L'efficacité d'ALPRAZ dans le traitement de l'anxiété pendant des périodes de plus de 6 mois n'a pas été mise en évidence lors des essais cliniques. Par contre, des patients qui présentaient des crises de panique ou desaffections apparentées ont pu être traités avec efficacité pendant 8 mois. Pour chaque patient, le médecin doit réévaluer périodiquement la nécessité du traitement par ALPRAZ. CONTRE-INDICATIONS: ALPRAZ est contre-indiqué dans le cas d'hypersensibilitéavérée aux benzodiazépines et en cas de myasthénie grave. Étant donné que ALPRAZ appartient à la classe des benzodiazépines, il pourrait être contre-indiqué en cas d'insuffisance respiratoire chronique. L'innocuité et l'efficacité du produit chez lespatients de moins de 18 ans n'ont pas été étudiées. Les benzodiazépines sont contre-indiquées chez les enfants de moins de 6 ans. EFFETS INDESIRABLES: Les effets secondaires les plus gênants d'ALPRAZ consistent en un renforcement de l'activitépharmacologique de l'alprazolam. L'apparition ou non de certains effets indésirables dépend entièrement de la sensibilité individuelle du patient et de la dose administrée. Les effets secondaires possibles sont généralement observés au début dutraitement et disparaissent le plus souvent lorsqu'on continue l'administration du médicament ou lorsqu'on réduit la dose. Somnolence, étourdissements/vertiges. Vue trouble, céphalées, dépression, tremblement, modifications pondérales, troubles dela mémoire, amnésie, troubles de la concentration, confusion, troubles de la coordination, divers troubles digestifs et phénomènes autonomes neuro-végétatifs. Réactions paradoxales : stimulation, agressivité, agitation accrue, anxiété ou insomnie. Effets secondaires rares ou exceptionnels : Dystonie, anorexie, fatigue, ataxie, troubles moteurs, épilepsie, troubles de la parole, dépression respiratoire chez les patients atteints de BPCO (Bronchopneumopathie Chronique Obstructive). Troubles de la

fonction sexuelle, altérations sporadiques de la menstruation et de l'ovulation, gynécomastie, incontinence,rétention urinaire, agranulocytose, fonction hépatique anormale, cholestase, ictère, dépression, signes de paranoïa, dépersonnalisation, hallucinations,réactions allergiques, anaphylaxie, augmentation de la pression intra-oculaire. AUTRES EFFETS A ATIRIBUER A L'UTILISATION DE BENZODIAZEPINES: Dépendance physique et psychique. Symptômes de sevrage : Ceux-ci peuvent aller d'unelégère dysphorie et insomnie à un syndrome sévère pouvant se caractériser par des crampes abdominales et musculaires, des vomissements, de la transpiration, des tremblements, des convulsions, du délire. Ces signes, surtout les formes sévères, sont engénéral observés chez des patients traités par des doses excessivement élevées. Des symptômes de sevrage ont toutefois aussi été constatés après une réduction rapide de la dose thérapeutique de benzodiazépines ou après un arrêt brusque du traitement.Ce syndrome peut être évité grâce à une réduction progressive de la dose. PHENOMENES TOXIQUES OU D'INTOLERANCE POSSIBLES ET EVENTUELS: Les symptômes du surdosage consistent en un renforcement de l'activité pharmacologique,notamment sous forme d'ataxie et de somnolence. Bien qu'une dose excessive de benzodiazépines ne soit généralement pas dangereuse pour la vie du patient, il convient d 'envisager la possibilité que des produits tels que l'alcool et les barbituriquesaient été consommés et de tenir compte, éventuellement, de la pathologie sous-jacente. Le traitement doit être adapté en conséquence. En cas de coma, le traitement est essentiellement symptomatique. Des complications telles que l'asphyxie par ptôsede la langue ou par aspiration du contenu gastrique doivent être évitées. L'administration intraveineuse de liquides est nécessaire afin de prévenir une déshydratation. Lors d'une association avec d'autres sédatifs,il est indispensable de soutenir lesfonctions vitales. Lorsqu'une dose dix fois plus élevée que la dose quotidienne est ingérée, un lavage gastrique immédiat est recommandé. L'effet d'une dose très élevée peut persister pendant une période prolongée. Une administration de charbonadsorbant et d'un laxatif peut également être associée. La diurèse forcée ou l'hémodialyse sont peu utiles. PROPRIETES PHARMACODYNAMIQUES: Les comprimés ALPRAZ contiennet une triazolobenzodiazépine. Toutes les benzodiazépinesprésentent des propriétés qualitatives similaires: anxiolytique, hypnotique et sédative, myorelaxante, anticonvulsivante. Il existe toute fois des différences pharmaco-dynamiques quantitatives qui ont conduit à divers domaines d'application.PROPRIÉTÉS PHARMACOCINÉTIQUES: Le taux plasmatique maximal est atteint une à deux heures après l'administration orale. La demi-vie de l'alprazolam varie de 12 à 15 heures. ALPRAZ est principalement oxydé.Les métabolites principaux del'alprazolam sont l'alpha-hydroxy-alprazolam et une benzophénone. Les taux plasmatiques de ces métabolites sont extrêmement faibles. L'activité biologique de l'alpha-hydroxy-alprazolam est environ la moitié de celle de l'alprazolam. Leur demi-viesemble être du même ordre de grandeur que celle de l'alprazolam. Le métabolite benzophénonique est pratiquement inactif. ALPRAZ et ses métabolites sont excrétés principalement par voie urinaire. ln vitro, la liaison protéinique d'ALPRAZ est de 80%.

Promotion Médicale : Direction MarketingCasa-Plaisance Rue 3 N°25 Val d'Anfa - CasablancaTél. : 022 95 13 49/50 - 022 36 23 11Fax : 022 36 23 48 - site web : www.sothema.com

Flash Santé12

Le VIe congrès maghrébin de neurologie s’est tenu à Fès du 4 au 6 novembre derniers à l’initiative de la Fédération maghrébine de neu-rologie (englobant les sociétés marocaine, algérienne et tunisienne de neurologie). Cette rencontre, qui a réuni quelque 300 spécialistes algé-riens, marocains et tunisiens, visait essentiellement à s’aligner sur les dernières avancées scientifi ques traitant les diff érents aspects des ma-ladies neurologiques, notamment l’épilepsie, la maladie de Parkinson et la sclérose en plaques (SEP).Ce congrès a englobé une journée dédiée à la SEP afi n de pouvoir présenter les progrès réalisés, que ce soit dans le diagnostic ou dans le traitement de cette maladie, nous confi e M. Abdelouahad Babi Ber-rada, Directeur d’aff aires Merck Serono Maroc. En eff et, les labora-toires Merck Serono, qui sont depuis longtemps impliqués dans le traitement et la prise en charge de toutes les maladies neurologiques, ont organisé un symposium satellite intitulé « Le patient atteint de SEP au cœur des enjeux thérapeutiques actuels et futurs », un thème qui concerne d’une part les alternatives thérapeutiques pour contrôler la maladie et d’autre part, les moyens pour aboutir à une bonne adhé-sion du patient à son traitement. Ainsi, le Dr Olivier Gout (Service de neurologie, Fondation Ophtalmologique Adolphe de Rothschild, Pa-ris, France) a fait une présentation sur l’éducation du patient atteint de SEP, l’adhésion et le bénéfi ce thérapeutique et le Pr Ayman Tourbah (Service de neurologie, CHU de Reims, France) est intervenu pour exposer les alternatives thérapeutiques actuelles et futures mises à la disposition des neurologues pour changer le cours évolutif de la SEP.Ce symposium a été marqué par le lancement au Maroc de l’ «Excel-lence Academy Neurology», un programme de formation et d’exper-tise fi nancé par les laboratoires Merck Serono, destiné principalement aux neurologues et aux infi rmiers pour accroître la connaissance de la sclérose en plaques. Ce programme maghrébin repose sur trois axes principaux : le MS Learning Day (des ateliers de formation basés sur l’interactivité destinés aux médecins), le MS Nurse meeting (forma-tion destinée aux infi rmiers afi n d’améliorer l’encadrement et le suivi de la maladie) et le Prix de recherche Merck Serono SEP qui récom-pense les trois meilleurs projets scientifi ques maghrébins sur la sclérose en plaques. Cette année, le prix, d’une valeur de 5000 euros, est revenu

à Araqi Houssaini Adil, du Maroc (Vitamine D et SEP chez les pa-tients marocains), Smail Daoudi, d’Algérie (Profi l évolutif d’un pre-mier évènement de myélinisation) et Imed Fekih, de Tunisie (Projet de recherche sur la SEP familiale). « C’est pour inciter les jeunes à aller vers la recherche que nous avons créé ce prix de recherche en neuro-logie, dont la valeur augmentera au fi l des années. Il s’agit du premier prix de recherche en la matière qui constitue en fait le troisième axe sur lequel repose l’Excellence Academy Neurology, axé sur un concept de formation médicale pratique, notamment la formation des infi rmiers qui jouent un rôle très important dans la prise en charge des maladies chroniques », a souligné le Dr Karim Bendhaou, Managing director, Merck Serono NWA.Ce nouveau concept de formation médicale continue qu’est l’« Excel-lence Academy », englobe d’autres aires thérapeutiques impliquant tout le Maghreb. Les laboratoires Merck Serono avaient déjà lancé en 2010 le programme Excellence Academy dédié au domaine cardio-vasculaire et métabolique sur tout le territoire algérien et l’Excellence Academy Fertility qui en est à sa deuxième session en Tunisie.Notons que notre pays accueillera pour la première fois le XXe Congrès International de Neurologie qui se tiendra à Marrakech du 12 au 17 novembre 2011.

Le Dr Karim BENDHAOU, Managing director Merck Serono NWA, remettant le prix de recherche SEP au Dr Adil ARAQI HOUSSAINI.

NEUROLOGIE MAGHRÉBINELES DERNIÈRES AVANCÉES PRÉSENTÉES À FÈS

La Société Marocaine de Pédiatrie a organisé son XXXIIe congrès les 6 et 7 novembre dernier à Rabat. Le Pr Habiba Hadj Khalifa, Présidente du congrès, a signalé que cette manifestation scientifi que permet un échange d’expériences d’une part entre les pédiatres des trois secteurs, à savoir les pédiatres de santé publique, les universitaires et les pédiatres privés et d’autre part, entre les pédiatres marocains et étrangers. « Les thèmes retenus relèvent de la pédiatrie courante (antibiothérapie, obésité, probiotiques et prébiotiques, vaccination) et la table ronde sur la vaccination antipneumococcique salue l’avè-nement de l’introduction de ce vaccin dans le Programme national d’immunisation », a-t-elle ajouté.Le programme, riche et diversifi é, a englobé des symposiums sur les

défi cits en facteurs de la coagulation et sur l’hormone de croissance et des ateliers.Une autre conférence, programmée dans la table ronde nutrition, présentée par le Pr Yvan Vandenplas, Chef de service de Pédiatrie à Bruxelles (Belgique), a été axée sur le thème des évidences scienti-fi ques sur les Prébiotiques et les Probiotiques. Ce dernier a souligné l’effi cacité du Saccharomyces Boulardii, l’un des médicaments probiotiques le mieux et le plus étudié dans le traitement de la diarrhée aiguë et chronique et dans la prévention et le traitement de la diarrhée associée aux antibiotiques. Plusieurs méta-analyses concluent que ce probiotique est le plus étudié dans le traitement de la gastro-entérite infectieuse.

RENCONTRE NATIONALE À RABATAUTOUR DE LA SANTÉ DE L’ENFANT MAROCAIN

PRIX MAGHRÉBIN DE PÉDIATRIEDEDEDED PÉDDDIA RRRRIIIEEERRAAAAATTTTTTRRRRRRRRRRRRRRR

LES TRAVAUX DOIVENT ÊTRE REMIS AUX LABORATOIRES BIOCODEX. DATE LIMITE DE DÉPÔT DES CANDIDATURES LE 31 DÉCEMBRE 2010.

Actu produits 13

Merck Serono is adivision of Merck

80% des patients sous RNF sont maintenus SEP RR. 1

Efficacité prouvée par plus de 8 années de données cliniques. 2

Références :1. Kappos et al. Neurology 2006;67:944-53. 2. PRISMS - PRISMS LTFU. 3. Giovannoni G et al. Mult Scler 2009; 15: 219-228.

Rebif® Nouvelle FormuleUn nouveau progrès dans la prise en charge de la SEP

Trois fois moins de réactions aux sites d’injection. 3

Une Efficacité Reconnue

Une Tolérance Améliorée

216-9

12-0

02-1

0

Flash Santé14

Sous le haut patronage de SAR le Prince héritier Moulay El Hassan, la Société Marocaine de Néonatologie MSN a or-ganisé le XVe congrès national de néo-natologie et de nutrition, les 29, 30 et 31 octobre 2010 à la faculté de médecine et de pharmacie de Rabat. Ce rendez-vous scientifi que, qui s’inscrit dans une pers-pective de progrès au profi t de la santé de la mère et de l’enfant, a traité de thèmes médico-chirurgicaux et nutritionnels tels que les urgences chirurgicales thoraciques en période néonatale, les états de choc du nouveau-né, la nutrition de la mère et de l’enfant, la vaccination et son évolution dans notre pays de 1918 à nos jours. Éga-lement au programme, un atelier consacré aux techniques de réanimation du nou-veau-né (animé par les équipes du Centre National de Référence en Néonatologie et en Nutrition de Rabat, le Centre de Néonatologie de l’Université McGill Montréal, Canada, et la Fondacio Clinic de Barcelone) et un symposium intitulé «Calcium et santé du couple mère/enfant: quelles évidences ? ».Le Pr Naïma Lamdouar Bouazzaoui, Pré-sidente de la MSN, a rendu un hommage particulier au Pr Mohammed Barahioui (Professeur de chirurgie pédiatrique, an-cien chef de service au CHU de Rabat, ancien médecin chef de l’hôpital d’enfant de Rabat, Président honoraire de la so-ciété marocaine de chirurgie pédiatrique décoré du Wissam al arch de l’Ordre de

chevalier, lauréat du Prix Roosevelt pour ses travaux en chirurgie infantile…) en reconnaissance de ses œuvres dans le do-maine de la santé de l’enfant. Mme la ministre de la Santé, Yasmina Baddou, présente à la séance inaugurale de ce congrès, a tenu à remercier le Pr Bouazzaoui et les autres membres de la SMN qui, depuis sa création, n’ont épar-gné aucun eff ort pour entreprendre des actions et organiser des manifestations visant la promotion de la santé des nou-veau-nés : « Les sujets des travaux du XVe

congrès national de néonatologie et de nutrition sont des thèmes d’actualité qui s’inscrivent totalement dans le cadre des thèmes prioritaires de la stratégie natio-nale du ministère. Ce congrès permettra de faire le point sur les diff érents aspects et volets de la santé de l’enfant, en parti-culier celle du nouveau-né, et je suis sûre que vos recommandations permettront aux diff érents décideurs de cerner davan-tage les diff érents problèmes liés à la néo-natologie dans notre pays. » La ministre a également annoncé la préparation d’une stratégie pour la nutrition dans notre pays dont le coup d’envoi et les grandes lignes seront dévoilés avant la fi n de cette année.Enfi n, dans le but d’encourager les pro-ductions des jeunes médecins, la Société Marocaine de Néonatologie a attribué un prix à la meilleure communication orale ou affi chée à la clôture de ces journées scientifi ques.

XVe CONGRÈS NATIONAL DE NÉONATOLOGIE ET DE NUTRITIONDES THÈMES SUR L’ACTUALITÉ DE LA SANTÉ MÈRE/ENFANT

De g à d : le Pr Najia HAJJAJ-HASSOUNI, Mme Yasmina BADDOU, ministre de la Santé, et le Pr Naïma LAMDOUAR BOUAZZAOUI.

La société marocaine d’hématologie (SMH) a organisé le VIIe congrès Na-tional d’hématologie qui s’est tenu du 11 au 13 novembre derniers, à Casa-blanca. « S’articulant toujours autour des avancées réalisées dans le diagnostic et le traitement des pathologies héma-tologiques, nos congrès regroupent, en plus des hématologues, des oncologues, des anesthésistes réanimateurs, des ana-tomopathologistes, des internistes, des biologistes, des radiologues, des radio-thérapeutes et des résidents », a précisé le Pr Said Benchekroun, Président de la SMH, poursuivant « cette année, nous avons choisi des thèmes d’actualité tels que le lymphome de Hodgkin (ou cancer des ganglions) dont le diagnostic précoce assure plus de chances de guérison, d’au-tant plus que le traitement est court à ce stade, ou encore la leucémie aiguë lym-phoblastique qui a connu plusieurs pro-grès à travers le monde sur le plan théra-peutique puisqu’on peut atteindre 90% de guérison chez l’enfant et jusqu’à 60 % chez l’adulte. Malheureusement, les résultats sont encore très mauvais dans notre pays car le traitement est long et coûteux ce qui mène à moins de compliance et plus de rechutes ! » Le programme de cette ren-contre a également englobé des ateliers destinés aux infi rmières et d’autres des-tinés aux anatomopathologistes, de quoi satisfaire toutes les demandes…Rappelons que ce congrès national, initié par le ministère de la Santé, a été dédié à la mémoire de feu Noufi ssa Benchemsi, première hématologue au Maroc et an-cienne directrice du laboratoire d’héma-tologie au CHU Ibn Rochd et du centre de transfusion sanguine, qui s’est éteinte en mars dernier.Pour conclure, le Pr Benchekroun appelle à avoir des protocoles thérapeutiques na-tionaux communs et, pourquoi pas, ma-ghrébins, dans toutes les pathologies.

VIIe CONGRÈS NATIONAL D’HÉMATOLOGIE À CASABLANCA AU DIAPASON DES NOUVEAUTÉS DIAGNOSTIQUES ET THÉRAPEUTIQUES

15Flash Santé

www.activia.ma

Flash Santé16

Avec près d’un siècle d’innovation dans le diabète, les laboratoires sanofi -aventis ont dépassé leur rôle de producteur et distribu-teur d’insuline, devenant à 100% partenaire du patient notamment grâce à l’off re com-plète de solutions intégrées. En eff et, les in-sulines, les traitements oraux, les moniteurs de glucose, les innovations thérapeutiques et les stylos injecteurs déjà récompensés sont

tous des produits et des services de soutien personnalisés mis en place par les labora-toires sanofi -aventis afi n de servir au mieux les intérêts des patients en leur garantissant une prise en charge en continu, du dia-gnostic au traitement en passant par la sur-veillance. Ces innovations thérapeutiques sont le résultat d’une ambitieuse politique de recherche et développement qui a mobi-lisé des centaines de chercheurs soucieux du confort et du bien-être des diabétiques.Au Maroc, les laboratoires sanofi -aventis mettent tout en œuvre pour accompagner les acteurs de santé et les patients utilisateurs de médicaments et de dispositifs sanofi -aventis et permettre une meilleure prise en charge de la maladie. À titre d’exemple, des programmes d’éducation des patients sur les thèmes de l’information, de la prévention, de la diététique, de l’utilisation de l’insuline ainsi que d’autres conseils pratiques ont été développés en partenariat avec des sociétés savantes (par exemple : la Société Marocaine d’Endocrinologie, Diabétologie et Maladie de la Nutrition SMEDIAN…).De plus, les laboratoires sanofi -aventis ont sponsorisé l’étude IDMPS (International

Diabetes Management Practices Study) qui a pour objectif de décrire la prise en charge du diabète en Afrique, Asie, Europe de l’Est, Amérique Latine et Moyen-Orient et d’éva-luer la conformité avec les recommanda-tions internationales. Selon le coordinateur de l’étude au Maroc, le Professeur Ahmed Farouqi, chef de service endocrinologie et diabétologie au CHU Ibn Rochd de Casa-blanca, « ce qui ressort de cette étude obser-vationnelle, c’est que dans le panel marocain constitué de 724 patients, plus de la moitié n’étaient pas bien informés sur leur maladie et très peu adhèrent à des associations de diabétiques. Le dépistage des facteurs de risque (bilan lipidique) reste faible chez les Marocains et plus de 50% n’ont pas fait de dépistage des complications dégénératives du diabète. L’IDMPS a également montré que seulement 12 % des Marocains eff ec-tuent le test de l’hémoglobine glyquée, test qui permet de rendre compte du contrôle glycémique, et un peu moins d’un tiers ont un diabète bien contrôlé. Concernant l’au-tocontrôle glycémique, 40% des patients re-crutés le réalisent, mais à un rythme allant de 4 à 8 fois par mois ! ».

Ahmed FAROUQI, Professeur, chef de service endocrinologie et diabétologie au CHU Ibn Rochd de Casablanca.

Des spécialistes ORL, pneumologues, cardiologues et endocrinologues, exerçant dans le Grand Casablanca, se sont regrou-pés le 11 novembre dernier, à Casablanca, afi n de discuter du rôle capital du som-meil, ce besoin physiologique qui repré-sente le tiers de notre vie ! Cette rencontre scientifi que, organisée par l’Association Marocaine du sommeil et de la vigilance AMSV, a eu pour thème le « Syndrome d’apnée obstructif du sommeil (SAOS) et les risques cardio-métaboliques ». Elle a été animée par le Dr Fouzia Kadiri, Chef du service ORL du CH Mohammed V de Casablanca et Responsable du Centre Régional du Sommeil du Grand Casa-blanca ainsi que par le Dr Siham Zaimi, cardiologue, qui ont souligné la fonction

primordiale du sommeil dans le processus de récupération physique et psychique de l’organisme, en particulier pour la mise au repos du système cardio-vasculaire. « Le SAOS est une des pathologies du som-meil qui constituent un risque important d’apparition des pathologies du système cardio-vasculaire telles que l’hyperten-sion artérielle, les troubles du rythme cardiaque et l’infl ammation des parois vasculaires. Il constitue également un risque d’apparition de troubles métabo-liques qui sont des cofacteurs aggravants des maladies cardio-vasculaires. Je cite, à titre d’exemple, la résistance à la leptine qui entraîne l’obésité et l’insulinorésis-tance qui cause le diabète ! », a déclaré le Dr Fouzia Kadiri qui n’a pas omis de pré-

ciser que le SAOS nécessite un diagnostic et une prise en charge précoces vu le rôle qu’il joue dans la survenue et l’aggravation des maladies cardio-vasculaires.Notons que l’Association Marocaine du Sommeil et de la Vigilance présidée par le Dr Fouzia Kadiri a vu le jour récemment dans le but d’organiser des séminaires et des conférences de promotion de la spé-cialité du sommeil et de ses pathologies et mettre en place « Les Journées Nationales du Sommeil ». La jeune association s’est également assignée la mission de sensibi-liser et de renforcer la coopération avec les instances dirigeantes au niveau du minis-tère de la Santé et de créer des liens entre les associations médicales et les sociétés savantes des diff érentes spécialités.

ASSOCIATION MAROCAINE DU SOMMEIL ET DE LA VIGILANCEPREMIÈRE MANIFESTATION SCIENTIFIQUE SUR LES RISQUES DES TROUBLES DU SOMMEIL

LES LABORATOIRES SANOFI-AVENTIS FACE AU DIABÈTEPARTENARIAT INTÉGRAL AVEC LE PATIENT

17Flash Santé

Actu produits 19

Les laboratoires URSAPHARM et la société KIT MED ont le plaisir de vous an-noncer la mise sur le marché de VITA POS, pommade ophtalmique à base de vita-mine A (Palmitate de rétinol), qui est un élément naturel du fi lm lacrymal. Ce dernier soutient la bonne tolérance et l’excellente répartition de la pommade sur la surface de l’œil. 100% sans agent conservateur, VITA POS améliore la qualité du fi lm lacrymal et protège la surface de l’œil. Elle est utilisée comme soin complémentaire de l’œil sec, régénérateur de la cornée et de la conjonctive de l’œil pendant la nuit et comme protecteur contre la sclérose. VITA POS permet aussi de maintenir la souplesse du bord de la paupière. PPM : 67.00 DH

URGOTUL AG■ Laboratoires : URGO / STERIFIL■ Indication : Tulle gras avec sels d’Argent pour le traitement des plaies avec signes d’infection locale ou à risque d’infection■ Présentation :Boîte de 16 pansements PPC : 374,00 DHS

ROTARIX■ Laboratoires : GSK■ Indication :L’immunisation active des nourrissons à partir de l’age de 6 semaines pour la prévention des gastro-entérites dues à une infection à rotavirus.■ Présentations :2 doses orales PPM 270,00 DH

FONDAMENTAUX20

La thalidomide, sédatif bien toléré mis sur le marché à la fin des an-nées cinquante, a causé de sévères malformations chez environ 10

000 enfants à travers le monde. C’est cette tragédie qui a permis au monde scientifique de se rendre compte d’une évidence jusque-là négligée, à savoir que le fœtus est indissociable de sa mère sur les plans physiologique et métabo-lique.

Le risque zéro n’existe pas Le placenta n’est pas une barrière. Mis à part certaines molécules comme l’héparine et l’insuline, tout médicament administré à la mère traverse le placenta et peut avoir des répercussions immédiates ou lointaines sur l’embryon, le fœtus et le nouveau-né. Aussi, l’analyse du risque médicamenteux néces-site-t-il une bonne connaissance du calen-drier de développement de l’embryon, des paramètres pharmacocinétiques de chaque

produit et la prise en compte des modifi ca-tions physiologiques consécutives à l’état de grossesse. La grossesse constitue un état physiologique au cours duquel on peut distinguer deux grandes périodes de développement. La pre-mière, la période embryonnaire, correspond aux trois premiers mois de la grossesse (pre-mier trimestre), durant lesquels l’ébauche des organes est mise en place. Durant la deuxième, la période fœtale, l’embryon se

FONDAMENTAUX20

MÉDICATION CHEZ LA FEMME ENCEINTEMÉDICATION CHEZ LA FEMME ENCEINTE

DES PRÉCAUTIONS INCONTOURNABLES LA PRESCRIPTION DE MÉDICAMENTS CHEZ LA FEMME ENCEINTE N’ÉTANT PAS UN ACTE ANODIN, AFIN DE PRÉSERVER LA VIE DE LA MÈRE ET ASSURER UNE BONNE ÉVOLUTION

FŒTALE, CERTAINES FAMILLES THÉRAPEUTIQUES SONT À PROSCRIRE DURANT LA PÉRIODE DE GROSSESSE.

BENMOUSSA.A1, MAKRAM.S1, TADLAOUI.Y1 , BENNANA. A1, LAMSAOURI.J1, EL BAQQALI .B2, BENZIANE.H3, TAOUFIK.J3 .1 : Service de Pharmacie Hospitalière, Hôpital Militaire d’Instruction Mohammed V de Rabat.2 : Docteur en Pharmacie3 : Laboratoire de Chimie Thérapeutique, Faculté de Médecine et de Pharmacie de Rabat, université Mohammed V Souissi

FONDAMENTAUX 21

FONDAMENTAUX22

développe et les organes acquièrent une maturité fonctionnelle et histologique. En fonction de la période de la grossesse, certains médicaments sont susceptibles de provoquer des eff ets sur le développe-ment embryonnaire et fœtal. On distingue les eff ets téra-togènes (malformatifs), liés aux expositions en début de grossesse (premier trimestre de la grossesse durant lequel le risque est maximal). Des eff ets foetotoxiques, égale-ment possibles, se traduisent par un retentissement fœtal ou néonatal de type atteinte de la croissance, de la matu-ration histologique ou fonc-tionnelle des organes en place (deuxième trimestre de la grossesse pendant lequel le risque est maximal). Enfi n, les eff ets néonataux restent liés le plus souvent à des expositions survenues en fi n de gros-sesse ou pendant l’accouchement. Pour

ce qui est des organes les plus précoce-ment sensibles aux eff ets tératogènes, on retient le système nerveux central, le cœur, les membres, les yeux, les oreilles et les organes génitaux externes.

En général, au cours de la grossesse, le recours aux mé-dicaments doit être limité. Si un traitement s’avère né-cessaire, c’est au prescripteur d’en évaluer le rapport bé-néfi ce/risque. En aucun cas la femme enceinte ne doit prendre un médicament sans avoir préalablement pris conseil auprès de son médecin ou de son pharma-cien.

Enfi n, pour un bon déroulement de la grossesse (tant sur le plan médical qu’humain), il est préférable qu’un seul interlocuteur transmette les messages à la femme enceinte plutôt que de multi-plier les sources d’information.

Famille Médicaments autorisés Médicaments contre-indiqués Médicaments prescrits en cas de nécessité Observations

Antibiotiques - Les pénicillines- Les céphalosporines- Les macrolides vrais- L’isoniazide (INH)- La rifampicine- L’éthambutol (ETB)

- Les tétracyclines- Les quinolones- Les phénicolés- La streptomycine- Le pyrazinamide (PZA)

- Aminosides(gentamycine)

- Les sulfamides (Sauf durant le 3e trimestre)

Sont ototoxiques et présentent donc un risque de surdité pour l’enfant

Antifongiques - Éconazole- Butoconazole(voie locale : crème et ovules)

- Griséofl uvine- Fluconazole- Kétoconazole

- la voie générale(il faut peser le risque maternel et fœtal)

Anticoagulants - L’héparine - Les antivitamines K (Sauf au cours du 2e semestre)

AntalgiquesAnti-infl ammatoiresAntispasmodiques

- Le paracétamol- Les corticoides- Antispasmodiques musculotropes

- AINS - L’aspirine (à éviter au début et à la fi n de la grossesse)- L’indométacine

Antiviraux - Aciclovir- Zidovudine- Interféron alpha

- Ganciclovir- Vidarabine

Antiasthmatiques - Les corticoïdes (aérosol)- Les b2-mimétiques

Antidiabétiques - L’insuline - Les antidiabétiques oraux

L’hormonothérapie - Progestérone naturelle- Dydrogestérone

- Les progestatifs de synthèse- Les oestroprogestatifs- Les androgènes

- les antithyroïdiens de synthèses Les hormones risquent d’entraîner des pathologies endocriniennes

Vaccins - Anti-tétaniques- Anti-grippal- Anti-poliomyélitique inactive- Anti-rabique, anticholérique

- Anti-rubéole- Anti-varioliques- Anti-poliomyélitique atténué

- Antityphoparalytique- Antidiphtérique- Anticoquelucheux- Anti-hépatique B- BCG

Les anticancéreux Effet tératogène certain

Si un traitement s’avère potentiellement délétère pour le fœtus, mais vital pour la mère, il doit être prescrit après discussion.

LA PRESCRIPTION DE MÉDICAMENTS CHEZ LA FEMME ENCEINTE DOIT TENIR COMPTE DES SIX RECOMMANDATIONS SUIVANTES:1. Vérifier la validité de l’indication et ne pas

hésiter à traiter si nécessaire. Une pathologie mal traitée peut être plus préjudiciable pour la mère et l’enfant;

2. Choisir un médicament ayant fait la preuve de son efficacité dans la pathologie à traiter et bannir les médicaments dont l’efficacité est douteuse;

3. Choisir, si possible, des médicaments contenant un seul principe actif;

4. Dans une classe médicamenteuse, préférer le médicament le mieux évalué pendant la grossesse;

5. Tenir compte du fait que les données concernant les risques médicamenteux chez la femme enceinte peuvent varier au cours du temps (à la faveur des résultats de nouvelles études épidémiologiques);

6. Ne pas hésiter à contacter le centre de pharmacovigilance, si le besoin se fait sentir.

FONDAMENTAUX 23

Les patients auxquels on a prescrit que des IPPs pour le traitement de RGO peuvent toujours souffrir de symptômes de reflux d’acide gastrique – “breakthrough” - de pepsine ou de bile. Augmenter simplement la dose d’IPP n’est pas la solution idéale pour un soulagement rapide. Gaviscon Liquide assure un soulagement beaucoup plus rapide que les IPPs ou les antihistaminiques H2* vu qu’il forme une puissante barrière physique qui soulage et empêche les symptômes douloureux de reflux oesophagien. Alors, lorsque vous prescrivez des IPPs, prescrivez Gaviscon: il assure un soulagement rapide que les patients peuvent réellement ressentir.

Composition: alginate de sodium 500 (mg/10 ml), bicarbonate de sodium 267(mg/10 ml), carbonate de calcium, carbomère, parahydroxybenzoate de méthyle, parahydroxybenzoate de propyle, hydroxide de sodium, saccharinate de sodium, essence de fenouil, erythrosine et eau purifiée, ce produit est sans sucre et sans gluten. Indications: peut être utilisé pour le traitement du reflux gastro-oesophagien, des brûlures d’estomac et de flatulence causés par le reflux gastro-oesophagien. Posologie et mode d’emploi: Adultes et enfants de plus de 12 ans: 10 à 20 ml (deux à quatre cuillerées de 5ml) après les repas et au coucher, Enfants de 6 à 12 ans: 5 à 10 ml (une à deux cuillerées de 5ml) après les repas et au coucher, Enfants de 2 à 6 ans: doit uniquement être donné sur avis médical. Mécanisme d’action: forme une barrière physique qui flotte sur le contenu de l’estomac et aide à garder tous les composants agressifs (acide, pepsine et bile) du contenu de l’estomac là où ils doivent demeurer. Utilisation en période de grossesse et de lactation: ne pose aucune inquiétude pour la mère ou le bébé. Précautions: la teneur en sodium impose des précautions particulières chez les patients pour lesquels un régime désodé strict est recommandé, ne pas prendre en cas d’allergie à l’un des composants. Effets indésirables: dans de très rares cas, les patients sensibles à certains constituants peuvent présenter des manifestations allergiques, une utilisation prolongée pourrait augmenter la quantité de calcium dans le sang. Interactions: Aucune interaction médicamenteuse n’est à ce jour connue avec Gaviscon, en cas de précaution ne prendre aucun autre médicament dans un délai de 2 heures. Conservation: ne pas conserver à une température supérieure à 30° C, ne par réfrigérer ou congeler, ne pas garder plus de 3 mois après ouverture du flacon.

Un soulagement rapide que vous pouvez réellement ressentir.

* Soulagement ressenti par 74% des patients dans un intervalle de 5 minutes. Aubertin et Al Dietology 1985

IPP + GavisconPRESCRIVEZ VOTRE FORMULE GAGNANTE.

Pour un soulagement rapide,les patients ont besoin de plus que les IPPs.

À cette occasion, Jean Paul Stahl (voir encadré), est venu dresser le bilan de plus de dix années d’utilisation des fl uoroquinolones respiratoires. Pour commencer, le Pr Stahl, faisant l’historique des fl uoroquinolones, a pré-

senté leurs diff érentes générations et comparé la moxifl oxacine avec d’autres antibiotiques, notamment les fl uoroquinolones, du point de vue de la structure moléculaire et les paramètres pharmacocinétiques. Le professeur français a souligné un point essentiel dans le trai-tement par fl uoroquinolones qui est la très bonne activité anti-bactérienne et l’excellente distribution tissulaire, notamment la bonne pénétration de la moxifl oxacine dans le tissu pulmonaire humain. Après avoir parlé de l’épidémiologie de la résistance aux fl uoroquinolones, l’orateur a détaillé l’apport de ces dernières dans les diff érentes indications et exposé les recommandations françaises en ce qui concerne la prise en charge de la pneumo-nie, l’exacerbation aiguë de la bronchite chronique (EABC) et la sinusite. Des exemples d’études démontrant l’effi cacité et les avantages de la moxifl oxacine dans la prise en charge de ces pa-thologies ont également été présentés. En conclusion, dans son exposé, le Pr Stahl a dévoilé la nécessité d’un bon usage des antibiotiques, l’effi cacité incontestable des nouvelles générations de fl uoroquinolones et les diff érences qui existent entre les fl uoroquinolones respiratoires elles-mêmes. L’exposé a également mis en lumière l’effi cacité clinique prouvée de la moxifl oxacine (Avelox), sa rapidité d’action, les avantages qu’elle off re, tels la possibilité de la prolongation de l’intervalle entre les exacerbations et le dosage inchangé en cas d’insuffi -sance rénale ou en cas de gravité de la maladie. Depuis son lancement au Maroc, outre les indications respi-ratoires, l’Avelox a obtenu l’AMM pour le traitement des in-fections compliquées de la peau et des structures cutanées ainsi que pour le traitement des infections intra-abdominales com-pliquées.Bon anniversaire à l’Avelox qui a démontré son effi cacité et sa sécurité à travers les années. D’autant qu’il est désormais rem-boursé par l’AMO !

DEPUIS LE 25 OCTOBRE, UNE SÉRIE DE CONFÉRENCES SCIENTIFIQUES DANS PLUSIEURS VILLES DU

MAROC A PORTÉ SUR L’UTILISATION DES FLUOROQUINOLONES DANS LE TRAITEMENT DES INFECTIONS

RESPIRATOIRES. C’ÉTAIT L’OCCASION POUR LE LABORATOIRE BAYER SCHERING PHARMA DE CÉLÉBRER LES

DIX ANS D’EXISTENCE DE L’AVELOX (MOXIFLOXACINE), UNE FLUOROQUINOLONE À VISÉE RESPIRATOIRE

QUI A PERMIS DE TRAITER PLUS DE 117 MILLIONS DE PATIENTS À TRAVERS LE MONDE ET DONT L’AMM EST

ACCORDÉE AUJOURD’HUI DANS 115 PAYS.

Pr Jean Paul STAHL

DIX ANS D’EXPÉRIENCE

UNIVERS PHARMA24

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QUI EST LE PR JEAN PAUL STAHL ?

■ PROFESSEUR ET CHEF DE SERVICE DES MALADIES INFECTIEUSES ET TROPICALES AU CHU ET À L’UNIVERSITÉ DE GRENOBLE (FRANCE), ■ EX-PRÉSIDENT DE LA SOCIÉTÉ DE PATHOLOGIE INFECTIEUSE DE LANGUE FRANÇAISE (SPILF) ■ MEMBRE DE L’AGENCE FRANÇAISE DE SÉCURITÉ

SANITAIRE DES PRODUITS DE SANTÉ (AFSSAPS) ET DE LA HAUTE AUTORITÉ DE SANTÉ (HAS) EN FRANCE.

EN QUELQUES MOTS, PR JEAN PAUL STAHL, QUEL

EST LE BILAN QUE VOUS TIREZ APRÈS PLUS DE DIX ANS D’UTILISATION DES FLUOROQUINOLONES RESPIRATOIRES? L’utilisation des fluoroquinolones respiratoires nous a montré que celles-ci sont des molécules efficaces et in-dispensables, ce qui est déjà bien ! Cependant, leur utili-sation et leur efficacité, ainsi que celle de tous les antibio-tiques d’ailleurs, doivent être préservées en les employant correctement afin d’éviter de créer des résistances bacté-riennes.

QUEL EST L’APPORT DES NOUVELLES GÉNÉRATIONS DE FLUOROQUINOLONES PAR RAPPORT AUX ANCIENNES?C’est certainement leur efficacité sur le pneumocoque. Les nouvelles fluoroquinolones sont des antibiotiques utilisables dans les infections respiratoires dans les hôpitaux et surtout en ville et c’est vrai-ment le progrès conséquent de ces mo-lécules.

QUELS SONT LES AVANTAGES DE LA MOXIFLOXACINE PAR RAPPORT AUX FLUOROQUINOLONES DE DERNIÈRE GÉNÉRATION ?La moxifloxacine est la plus puissante des fluoroquinolones qui sont efficaces sur les bactéries responsables d’infections respira-toires car elle a le niveau d’activité le plus important. Même s’il est extrême-

ment difficile de montrer les différences cliniques, il reste évident que la moxifloxacine possède une supériorité par rapport aux autres molécules existantes.

PAR RAPPORT AUX TRAITEMENTS STANDARDS, QUEL EST L’INTÉRÊT DE DONNER UN TRAITEMENT PAR MOXIFLOXACINE EN TERMES DE RÉDUCTION DE LA DURÉE DU TRAITEMENT?La durée du traitement des maladies infectieuses est un créneau qui n’est pas bien évalué. Néanmoins, compte tenu de son efficacité, la moxifloxacine devrait conduire à des traitements très courts, ce qui est un avantage puisque cela induirait moins de résistance bactérienne, mais ce n’est pas encore prouvé.

QUELLE EST L’UTILITÉ D’AVOIR UN TRAITEMENT PAR MOXIFLOXACINE SOUS FORMES INTRAVEINEUSE ET ORALE?

L’avantage est que l’on peut commencer un trai-tement intraveineux au début, quand la ma-

ladie est grave (avec une seule dose par jour), et de passer immédiatement à

la voie orale après l’amélioration, ce qui est beaucoup plus simple et libère le patient de l’hôpital beau-coup plus tôt en lui permettant de poursuivre son traitement à la maison. Cela engendre une réelle continuité dans le traitement, d’autant plus que le relais ne pose

aucun problème car les concentra-tions d’antibiotiques obtenues par

voie IV et par voie orale sont assez similaires.

piratoires dans c’est vrai-s mo-

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Easy Com, agence de communication spécialisée dans la santé et initiatrice du fameux salon de l’offi cine Expo, a organisé, les 12 et 13 novembre der-niers, à Casablanca, Offi cine Plus, premier forum de formation continue destiné aux pharmaciens. Près de 2000 pharmaciens ont participé aux tables rondes et ateliers programmés lors de ces deux journées où des professeurs universitaires, des praticiens et des en-seignants sont venus animer quelque 40 formations s’articulant autour de thèmes répondant aux besoins en for-mation des pharmaciens marocains.« Offi cine plus est née d’un constat. L’agence Easy Com a eff ectué une en-quête auprès des pharmaciens sur les besoins et le contenu des formations», nous confi e Younes Belayachi, phar-macien de formation et coordinateur du forum. « L’étude a montré qu’une mise à niveau scientifi que et managé-riale de l’offi cine s’imposait, en plus des aspects et des conseils techniques au niveau du comptoir qu’il fallait dé-velopper face à une clientèle devenue de plus en plus exigeante. Ces besoins ne peuvent se traduire qu’en termes de formations continues du pharmacien et de son équipe. C’est pour cela qu’on a décidé d’organiser des évènements annuels, dans un premiers temps, en-globant un programme de formation

établi par un comité scientifi que en partenariat avec des universi-

taires  », précise M. Belayachi. Aussi, les diff érents thèmes retenus pour les conférences concernaient-ils l’actualisa-tion des connaissances scien-tifi ques du pharmacien (nu-trition et hygiène alimentaire, les maladies endocriniennes,

infections rhumatismales et os-seuses, le cancer du sein, la dépres-

sion, la pharmacovigilance des trai-tements anti-cancéreux, les hépatites, la phlébologie…), l’amélioration de la pratique au comptoir (les constantes biologiques, les premiers soins et ur-gences en offi cine, la diabétologie, l’imagerie, les éruptions cutanées, les traitements anticancéreux…), l’opti-misation de l’espace pharmacie (amé-nagement, merchandising et anima-tion), la dynamisation de l’entreprise offi cinale (management, fi délisation et rentabilité) ainsi que l’installation de la pharmacie d’offi cine. « Le métier du pharmacien évolue et ce dernier doit être en adéquation avec son en-vironnement en se développant grâce, notamment, à la formation continue qui a montré son effi cacité et sa valo-risation. Offi cine Plus est un échange et un partenariat qui permettent au-jourd’hui d’avoir des passerelles entre le monde de l’industrie pharmaceu-tique et l’université de Casablanca. Le but est d’élargir ce partenariat à toutes les facultés du Royaume», conclut le coordinateur du forum qui, tout en nous informant de la mise en place prochaine d’une plate-forme de rencontres tout le long de l’année dans le but d’accompagner les jeunes diplômés dans leur recherche d’em-ploi et d’aider les pharmaciens pour le recrutement, regrette que l’Offi ce de la Formation Professionnelle et de la Promotion du Travail ne subven-tionne pas les formations des pharma-ciens d’offi cines !

OFFICINE PLUSPREMIER FORUM DE FORMATION CONTINUE PHARMACEUTIQUE

DES INTERVENANTS DE QUALITÉYounes Belayachi, coordinateur d’Offi cine Plus.

Le Pr Ahmed BENNIS, Chef de Service Cardiologie au CHU Ibn Rochd de Casablanca.

Le Pr Saloua LARHRISSI, rhumatologue et Présidente de la Société Marocaine de Rhumatologie.

Le Pr Abdelmajid CHRAÏBI, Chef du Service Endocrinologie au CHU Ibnou Sina de Rabat.

UNIVERS PHARMA 29

SPÉCIAL 30

UNIVERS PHARMA32

UNE ÉDUCATION APPROPRIÉEPOUR MIEUX VIVRE AVEC SON DIABÈTE

« Une prise en charge

convenable du diabète

repose sur quatre pi-liers : une activité physique

régulière (une marche quotidienne au minimum), une alimentation équilibrée (on ne parle plus aujourd’hui de régime ou de diète), la compliance au traite-ment et l’autocontrôle ou l’autosur-veillance diabétique.Il faut savoir que maintenant il y a un « code de la route » du diabète que les diabétiques doivent respecter afi n d’évi-ter les complications que peut engen-

drer leur maladie ! En diabétologie, il existe un radar qui indique exactement la vitesse à laquelle les malades roulent et, comme en voiture, si on roule à une grande vitesse l’accident est inévitable! Ce radar, c’est l’hémoglobine glyquée dont le taux ne doit pas dépasser les 7% au risque de voir survenir des com-plications. D’autres facteurs de risque d’ordre cardio-vasculaire existent pour le diabète de type 2 : le surpoids (90% des diabétiques du type 2 sont en excès de poids), la pression artérielle élevée (plus de 30% des diabétiques ont une pression artérielle dépassant 13/8) ainsi que le cholestérol qui, chez le diabé-

tique, ne doit jamais dépasser 2g/litre pour le cholestérol total et 1gr/litre pour le LDL cholestérol. Les triglycérides, quant à elles, doivent être inférieures à 1.50g/litre.Je tiens à remercier toutes les associa-tions qui ont été présentes et tous nos partenaires sans lesquels une mani-festation nationale de cette ampleur n’aurait jamais réussi. Je tiens à remer-cier particulièrement le laboratoire MSD Maroc qui participe activement à la formation médicale continue, soutient et encourage les activités associatives, pour améliorer la prise en charge glo-bale du diabète.»

Au Maroc, la célébration de la journée mondiale du diabète, consacrée cette année à « la prévention et à l’éducation diabétique» suivant les recommandations de la Fédéra-tion internationale du diabète, ont com-mencé samedi 13 novembre dans la soirée autour de la fontaine lumineuse de la place Mohammed V de la capitale économique où tout l’espace a été nappé de lumière bleue symbolisant la couleur internationale du diabète.Le lendemain, 14 novembre, s’est tenu le Salon marocain du Diabète à la Faculté de médecine et de pharmacie de Casablanca. Cette rencontre annuelle, initiée par la Fé-dération marocaine du diabète, a réuni plus de 60 associations de diabétiques venues des diff érentes villes du royaume pour présen-ter leurs activités en photos et en chiff res et pour assister aux activités de sensibilisation, d’information et d’éducation programmées lors de cette manifestation.Le Salon marocain du diabète a également été l’occasion d’exposer les dernières inno-vations en matière de traitement, bilan, ex-

ploration et suivi du diabète

susceptibles de prévenir les complications de cette maladie considérée comme l’épidé-mie du siècle. Plusieurs patients ont bénéfi cié gracieuse-ment de contrôles de glycémie, de l’hémo-globine glyquée, de la pression artérielle, prise de poids, tour de taille…Les conférenciers ont traité de diff érentes thématiques avec un point sur l’alimenta-tion au Maroc et l’actualité sur le diabète de type 2 avec un focus sur l’avènement des nouvelles thérapeutiques dont les in-hibiteurs de la DPP-4 avec JANUVIA® & JANUMET®, seuls représentants de cette classe thérapeutique au MAROC. Également au programme, des ateliers pra-tiques sur la protection du pied en cas de diabète, l’utilisation d’insuline (seringue, stylo et pompe) et sur le contrôle du diabète.Rappelons que le diabète touche actuelle-ment presque 200 millions de personnes à travers le monde lequel, en 2025, en comp-tera 330 millions. Si en Europe l’augmentation de l’incidence du diabète va être de 16 %, dans les pays en voie de développement elle atteindra 98 %.

Les complications du diabète, générale-ment silencieuses et sournoises, vont éga-lement augmenter considérablement, ce qui entraînera des diffi cultés physiques, morales et fi nancières.La prévention par une éducation appro-priée vis-à-vis du diabétique reste donc le meilleur moyen de garantir une vie normale et honorable aux personnes at-teintes de diabète, enfants et adultes.

Point de vueLE DR KHLAFA MOHAMED, PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION MAROCAINE DU DIABÈTE« IL FAUT RESPECTER LE CODE DE LA ROUTE DU DIABÈTE »

UNIVERS PHARMA 33

Une prise par jour

UNIVERS PHARMA 35LE GROUPE ROCHERÉCOMPENSÉ POUR SES ACTIVITÉS DE LUTTE CONTRE LE CANCER AU MAROC

À l’occasion de la Journée nationale de lutte contre le cancer célébrée le 22 novembre, l’Association Lalla Salma de lutte contre le cancer (ALSC) a décerné son Prix International 2010 au Groupe pharmaceutique suisse Roche pour son engagement dans la lutte contre le cancer. « Ce prix témoigne de la reconnais-sance de nos eff orts au Maroc, pour soigner des personnes démunies atteintes de cancer. Le programme développé en partenariat avec l’Association Lalla Salma de lutte contre le cancer (ALSC) a bénéfi cié à un nombre important de pa-tients à faible revenu et notre honneur de recevoir ce prix de ALSC est tout simplement immense », a déclaré le Dr Franz B. Humer, Président du Groupe Roche. Le Dr Sami Zerelli, Directeur général de Roche Afrique du Nord, a affi rmé quant à lui que l’engagement personnel de SAR la Princesse Lalla Salma a permis de faire progresser de manière spec-taculaire au cours des dernières années le nombre de bénéfi ciaires de traitements anticancéreux. « Ce Prix représente pour Roche Maroc la meilleure manière de célébrer ses 50 années de présence durable dans le Royaume » a-t-il ajouté.Félicitations au Groupe Roche qui, en plus de son in-novation dans l’aire thérapeutique de la cancérolo-gie, témoigne de son engagement à faciliter l’accès à ses médicaments innovants à tous les patients, notamment les plus démunis, aussi bien au Maroc qu’à l’échelle internationale…

Le Dr Franz B. Humer, Président du Groupe Roche.

Le Dr Sami Zerelli, Directeur général de Roche Afrique du Nord.

Les Laboratoires Pfi zer ont célébré la Journée Mondiale de la Pneumonie en organisant une conférence de presse, le 12 novembre 2010, à Casablanca, sous le thème «Sensibiliser et Prévenir la pneumonie » dans le but de mettre en exergue cette infection respiratoire aiguë.« La pneumonie fait partie des mala-dies les plus mortelles. Selon l’OMS, 4 000 enfants de moins de 5 ans meu-rent chaque année de cette pathologie. La prévention reste la solution la plus effi cace : il faut procéder à une bonne nutrition, à une prolongation de l’al-laitement maternel, éviter toute forme de pollution respiratoire et enfi n, pen-ser à vacciner les nourrissons durant leur première année de vie car, durant cette période, la maladie tue dans les 12 à 24 heures ! », a affi rmé le Pr Ab-derrahmane Abid, pédiatre privé et Président de l’Association Marocaine de Pneumoallergologie Pédiatrique à Casablanca.Dans ce sens, le vaccin anti-pneumo-coccique 13-valent (Prevenar 13) a été introduit, le 29 octobre 2010, par le ministère de la Santé au calendrier na-tional de vaccination pour protéger les nourrissons et les jeunes enfants des infections à pneumocoques (pneumo-nies, méningites, septicémie, bactérié-mies et otites moyennes aiguës). Déve-loppé pour élargir la protection contre

le pneumocoque, ce vaccin qui est mis gratuitement à la disposition des en-fants vaccinés dans les dispensaires de santé, contient les 7 sérotypes pneumo-cocciques du 7-valent vendu au Maroc depuis 2 ans: 4, 6B, 9V, 14, 18C, 19F et 23F auxquels s’ajoutent 6 sérotypes supplémentaires : 1, 3, 5, 6A, 7F et 19A en utilisant la même protéine vectrice CRM197.Il faut signaler que notre pays a été l’un des premiers à octroyer son AMM (Autorisation de Mise en Marché) au 13-valent et le premier de la région Afrique du Nord/Moyen-Orient à introduire le 13-valent dans son Pro-gramme National d’Immunisation PNI. Le Docteur My Said Afi f, pé-diatre privé et Président de l’Associa-tion Casablancaise des Pédiatres Privés, a mis en évidence l’eff ort des labora-toires Pfi zer qui ont proposé le Preve-nar 13 au ministère de la Santé à un prix dérisoire. « Je salue ce genre d’initiative prise par le gouvernement marocain en collaboration avec les laboratoires Pfi zer. Le vaccin anti-pneumococcique 13-valent sera disponible dans tous les dispensaires de santé du Royaume et administré gratuitement à tous les enfants dans le cadre du PNI. Mainte-nant, il faut se battre pour que le Preve-nar 13 soit remboursé par l’AMO pour garantir un meilleur taux de couverture de vaccination ! », a-t-il conclu.

VACCIN ANTI-PNEUMOCOCCIQUE 13-VALENTINCLUS DANS LE PROGRAMME NATIONAL DE VACCINATION MAROCAIN

De g à d : Pr Abderrahmane Abid, M. Louis DIAZ, Directeur Général de Pfi zer Maroc, Dr My Said AFIF et Mme Hayat MALAK, Senior Medico-marketing manager Pfi zer Maroc.

GLOSSAIRE36

Afi n d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne fi gurent pas dans cette liste.Afi n d’éviter de publier deAfi n d’éviter de publier des informations erronées, les produits des laboratoires n’ayant pas répondu à notre demande ne fi gurent pas dans cette liste.

LES ANTITUSSIFSLES ANTITUSSIFS

Déprimant le centre de la toux, les antitussifs centraux opiacés narcotiques (dérivés de l’opium) sont indiqués comme traite-ment symptomatique des toux non productives et gênantes. Cependant, il ne faut pas négliger leurs nombreux eff ets se-condaires (dépression respiratoire, somnolence, vertiges, eff ets anti-cholinergiques…) et le risque de toxicomanie pouvant être causé par un emploi abusif et/ou prolongé.

Utilisés pour traiter les symptômes de la toux non productive et gênante, les antitussifs antihistaminiques ont également des propriétés séda-tives et des eff ets anti-cholinergiques. Ils sont contre-indiqués en cas de toux productive et en cas d’insuffi sance respiratoire.

Les antitussifs agissent à diff érents niveaux en fonction du mécanisme de la toux (toux irritative ou productive). De ce fait, soit ils dépri-ment le centre de la toux, soit ils interrompent l’infl ux au niveau des voies aff érentes vagales, soit ils s’opposent à la broncho-constriction, soit ils suppriment l’irritation, ou ses causes, au niveau des zones réfl exogènes en diminuant la sensibilité de ces dernières.

LES ANTITUSSIFS CENTRAUX OPIACÉS NARCOTIQUES

ANTITUSSIFS ANTIHISTAMINIQUES

Spécialité Laboratoires

Présentation / PPM (en dirhams)

SIROP ENFFL150ML

PULMOFLUIDE ENF COOPER 11,90

Spécialité LaboratoiresPrésentation / PPM (en dirhams)

SIROP 0,1MG/100ML FL 125ML

SIROP 0,133MG/100ML FL 200ML

SIROP ENF

SIROP AD

AKINDEX STERIPHARMA 19,40 31,50

DRILL TOUX SECHE COOPER 16,30 25,00

Spécialité LaboratoiresPrésentation / PPM (en dirhams)

SIROP FL 150ML SIROP FL 200ML

EUPHON COOPER 21,00

POLERY ADULTE NOVOPHARMA 23,90

PULMOFLUIDE SIMPLE COOPER 18,00

PHOLCODINEDEXTROMETHORPHANE

Spécialité LaboratoiresPrésentation / PPM

(en dirhams)

SIROP FL 150 ML

CALMIXENE NOVARTIS/LAPROPHAN 47,90

Spécialité LaboratoiresPrésentation / PPM

(en dirhams)

SIROP FL150ML

THERALENE COOPER 14,50

Spécialité LaboratoiresPrésentation / PPM

(en dirhams)

SIROP 32MG/100ML FL 125 ML

TUSSIPHAN LAPROPHAN 14,80

PIMETHIXENE ALIMEMAZINE CHLORPHENOXAMINE CHLORHYDRATE*

CODEINE

MUCOLYTIQUES OU FLUIDIFIANTSLes agents mucolytiques de ces médicaments sont utilisés pour aider à briser le mucus épais souvent présent en cas de troubles respiratoires (exemple : grippe, bronchite, sinusite). Des troubles digestifs peuvent survenir en cas de doses élevées.

Spécialité LaboratoiresPrésentation / PPM (en dirhams)

SIROP FL 150ML SIROP FL 250ML

PECTRYL LAPROPHAN 22,70 34,70

BROMHEXINE - SULFOGAÏACOL

Spécialité LaboratoiresPrésentation / PPM (en dirhams)

PPS BUV B 30 ST

EXOMUC PROMOPHARM 39,95

ACTYLCYSTEINE

urent pas dans cette liste.urent pas dans cette liste.

NTSnt fs

*CHLORPHENOXAMINE Chlorhydrate (0,032g/100ml)+PARACETAMOL (0,680 g/100 ml)+SULFOGAIACOLATE DE POTASSIUM (0,680g/100 ml) + Benzoate de sodium (0,680g /100ml)

CHLORHYDRATE DE BROMHEXINE (0,040G/100ML)+SULFOGAIACOLATE DE POTASSIUM (4G/100ML)

GLOSSAIRE 37CARBOCISTEINE

AMBROXOL

Spécialité Laboratoires

Présentation / PPM (en dirhams)

SIROP 0,3% FL 125ML

SIROP 0,3% FL 200ML

SIROP 0,3% FL 250ML

SIROP 30MG/5ML FL 200ML

SIROP 15MG/5ML FL 200ML

SIROP 45MG/15ML FL 125 ML

SIROP 45MG/15ML FL 250 ML

CPS 30MG B30

PPS B30ST

AMBROLYS SOTHEMA/IDEXPHARME 33,00 28,00

EUMOXOL PHARMA 5 18,00 34,00

FLUIBRON CHIESI/PROMOPHARM 38,85 82,00

MUXOL COOPER/MEDIOLANUM 27,10 38,80 49,10

ucrSpécialité Laboratoires

Présentation / PPM (en dirhams)

SIROP 5% FL 125ML

SIROP 5% FL 150ML

SIROP 5% FL 200ML

SIROP 5% FL 250ML

SIROP 5% FL 300ML

SIROP 2% FL 125ML

SIROP 2% FL 150ML

SIROP 5% FL 125ML

Sans Sucre

SIROP 5% FL 300ML Sans Sucre

BRONCHATHIOL BOTTU 31,20 18,65

BRONCHOCIST SYNTEMEDIC 20,40 32,65 15,10

DRILL EXPECTORANT PIERRE FABRE/COOPER 27,30

DRILL EXPECTORANT SANS SUCRE

PIERRE FABRE/COOPER 25,50

FLUVIC PIERRE FABRE/COOPER 16,30

HUMEX EXPECTORANT URGO/STERIPHARMA 30,50 12,70

MEDIBRONC SOTHEMA 16,40 26,50

BRONCHOKOD NOVOPHARMA 20,60 42,60 12,95 22,95 41,15

BRONCHOFLIUDE NOVOPHARMA 18,35 39,80 11,70 20,40 39,30

MUCOSTEINE PHARMA 5 21,00 37,20

DOSS

IER

38

DOSS

IER

38

DE LA RÉVOLUTION DE LA DÉCOUVERTE À L’ÉVOLUTION DE LA RÉSISTANCE

ANTIBIOTIQUES

ENCORE SOUVENT PRESCRITS DE MANIÈRE PROBABILISTE, LES ANTIBIOTIQUES POSENT D’ÉNORMES PROBLÈMES THÉRAPEUTIQUES EN RAISON D’UNE RÉSISTANCE BACTÉRIENNE EN NETTE ÉVOLUTION. D’AUTANT QU’EN EN ATTENDANT LE DÉVELOPPEMENT DE NOUVEAUX

ANTIBIOTIQUES, LA COMMUNAUTÉ SCIENTIFIQUE NE DISPOSE QUE D’UN NOMBRE LIMITÉ DE MOLÉCULES EFFICACES POUR LUTTER CONTRE DES

INFECTIONS À BACTÉRIES MULTIRÉSISTANTES.

De l’avis des spécialistes, le phéno-mène est

normal et prévisible. Comme l’explique si bien

le vieux principe de l’évolu-tion «La survie du plus fort  »,

la résistance aux antibiotiques n’est que l’une des manifestations des processus d’adaptation qui pré-sident à l’évolution des espèces : dans un environnement évolutif et plutôt hostile, seuls les individus génétiquement les mieux armés survivent et se multiplient. C’est une des raisons qui ont fait que ce

phénomène soit longtemps resté un sujet de curiosité face aux es-poirs générés par de grand progrès pharmaceutiques. Cependant, ce n’est que depuis quelques années que l’on assiste à une prise de conscience progres-sive et générale des répercussions de cette résistance. Cette préoccu-pation ne réside pas tant dans l’ap-parition de bactéries résistantes, mais plutôt dans l’extrême rapidité et l’importance de cette apparition. En d’autres termes, certaines bac-téries, au départ très sensibles, ont subi, durant environ 50 ans d’an-tibiothérapie, une évolution qui

ne s’est pas produite au cours des millions d’années précédentes. Ce changement mérite donc réfl exion.

Avec la collaboration du Dr Abdelfattah GHAKIB, Professeur à la faculté de médecine de Casablanca. Service des Maladies infectieuses CHU Ibn Rochd Casablanca.

Après avoir mis en évidence accidentellement l’intérêt du pouvoir bactéricide de la pénicilline, Alexander Fleming découvre en 1922 le lysozyme, une substance naturelle conte-nue dans les sécrétions nasales, salivaires et lacrymales consti-tuant l’une de nos défenses naturelles contre les infections.

LE SAVIEZ-VOUS ?

DOSS

IER

DOSS

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41

Une incrimination collectiveOn le sait bien, une bonne pratique médicale impose à tout praticien de respecter les règles de prescription. L’antibiothérapie ne fait pas exception et la connaissance des indications, po-sologies, durées de traitement, éven-tuelles associations, eff ets secondaires, est indispensable. Or, il semble bien que pour l’antibiothérapie cette dé-marche ne soit pas souvent respectée. De ces mauvaises habitudes en matière de prescription et de l’augmentation de la consommation antibiotique dé-coulent une modifi cation des profi ls de résistance des espèces bactériennes et l’émergence d’infections nosocomiales à germes multirésistants. Par ailleurs, l’apparition de résistances est également favorisée par l’adminis-tration d’une trop faible dose d’anti-biotique ou par un intervalle de temps trop long entre deux administrations. Les antibiotiques restent alors trop longtemps en dessous du seuil de concentration active et les bactéries moins sen-sibles peuvent conti-nuer à proliférer ou, à nouveau, à récupérer. En plus, un autre sec-teur, l’agroalimentaire, fait un usage inten-sif d’antibiotiques. D’après l’Organisation mondiale de la santé, plus de la moi-tié des antibiotiques produits dans le monde sont destinés aux animaux d’élevage, pour les soigner, prévenir une infection ou favoriser leur crois-sance. Comme chez l’homme, l’utilisa-tion d’antibiotiques chez les animaux contribue à l’apparition de bactéries résistantes transmissibles ensuite à l’homme, principalement par l’alimen-tation.Cette transmission peut emprunter plusieurs voies : rejetées dans l’environ-nement avec les excréments animaux, les bactéries peuvent être présentes dans l’eau ; lors de l’abattage, elles sont également susceptibles de contaminer

la viande et, si la cuisson est insuffi -sante pour les détruire, de se retrouver dans notre assiette !

Se rendre à l’évidenceLe phénomène n’est pas nouveau. Les antibiotiques et les germes sont en permanente compétition. Strepto-coque, salmonelle ou staphylocoque et NDM-1 tout récemment, sont autant d’exemples qui prouvent que ces mé-dicaments, après avoir révolutionné le traitement des maladies infectieuses, cèdent du terrain face à des bactéries qui ont appris à se défendre.Déjà, en 1947, le fameux Staphylococ-cus aureus, plus communément appelé staphylocoque doré, présentait une ré-sistance à la pénicilline. C’est pour contrer cette résistance qu’a été inven-tée la méticilline. Mais ce n’était que le début d’un long processus alterné par

l’émergence d’épidé-mies à germes résis-tants puis l’apparition et l’usage de nouvelles molécules. Ces mesures dras-tiques de lutte ont été permises grâce à une meilleure connais-sance de l’épidémiolo-gie de la résistance et des facteurs respon-sables de la sélection des souches résis-tantes. Dans ce cadre,

la compréhension des mécanismes gé-nétiques et biochimiques responsables a joué un rôle primordial. C’est ainsi que sur le plan génétique, la résistance des bactéries aux anti-biotiques résulte soit d’une résistance naturelle soit d’une résistance acquise. L’une et l’autre sont génétiquement contrôlées soit au niveau de l’ADN chromosomique, soit au niveau ex-tra-chromosomique par les plasmides et les transposons. En revanche, si la première est un caractère d’espèce qui touche toutes les bactéries de toutes les souches, la seconde est un caractère qui ne concerne que quelques (ou parfois de nombreuses) souches d’une espèce

donnée. Stable, la résistance naturelle est transmise à la descendance, mais pas ou peu transmissible sur un mode hori-zontal. À l’inverse, la résistance acquise est moins stable, mais elle se propage souvent de façon importante dans le monde bactérien. La résistance acquise correspond à une modifi cation du profi l de résistance qui est évolutif sous l’in-fl uence de facteurs extérieurs. La pres-sion antibiotique en est un des éléments déterminants. Elle est de nature chro-mosomique ou extra-chromosomique. Les résistances naturelle et acquise font intervenir trois types de méca-nismes : un défaut de pénétration (pro-venant notamment d’un phénomène d’imperméabilisation de la paroi), une inactivation enzymatique (résultant d’une sécrétion d’enzymes inactivant les ß-lactamines) et une modifi cation de la cible. Cette dernière est la consé-quence d’une action au niveau de la

ANTIBIOTIQUESDE LA RÉVOLUTION DE LA DÉCOUVERTE

À L’ÉVOLUTION DE LA RÉSISTANCE

En raison du recours

non systématique à l’antibiogramme et de la rareté d’études épidémiologiques, la prescription d’antibiotiques reste empirique au Maroc.

■ Les bactéries appartiennent au vaste ensemble des microbes qui comprennent également les virus, les champignons et les parasites. Micro-organismes invisibles à l’œil nu, les bactéries sont constituées d’une seule cellule dépourvue d’un vrai noyau. Elles contiennent un seul chromosome formé d’un long fi lament d’ADN.

■ Les antibiotiques sont des subs-tances synthétiques ou naturelles. Ces dernières sont produites par des bactéries du sol et certains champi-gnons qui, à faibles concentrations, agissent sur d’autres bactéries, sans être toxiques pour l’homme. Pour se protéger de l’action des antibio-tiques, ces bactéries ont dû dévelop-per des mécanismes de résistance.

■ Le premier véritable antibiotique la pénicilline G a été découvert en

1928 par Sir Alexander Fleming et introduit en thérapeutique en 1941.

PETIT GLOSSAIRE

paroi (peptidoglycanes), de la synthèse des protéines, de la synthèse des acides nucléiques ou de la synthèse des fo-lates. Chaque classe d’antibiotiques est susceptible d’induire un ou plusieurs types de résistance.

Un défi sanitaireAutre préoccupation sanitaire de taille, les bactéries multirésistantes. Les plus fréquentes d’entre elles sont, d’une part, les souches de Staphylococcus aureus résistantes à la méticilline (SARM), responsables d’infections de la peau, des poumons, des os ou à l’ori-gine de septicémies, et d’autre part, les entérobactéries productrices de bêta-lactamases à spectre étendu (EBLSE). En milieu hospitalier, elles sont à l’origine de l’apparition d’infections nosocomiales. Il s’agit là d’une situa-tion réellement préoccupante en rai-son de la fréquence et de la gravité de ces infections, de leurs conséquences en termes de morbidité, de mortalité,

mais aussi par leur poids considérable en termes de consommation de soins, d’examens, de journées d’hospitalisa-tion.Face à la rapidité de l’accroissement des résistances et à leur élargissement à des familles de bactéries de plus en plus nombreuses, la recherche de nouveaux antibiotiques devient un défi pour la communauté scientifi que. Le risque de se retrouver sans défense face aux fu-tures épidémies est davantage accentué par le nombre limité de molécules ef-fi caces pour lutter contre les infections bactériennes en augmentation. En eff et, le développement de nou-veaux antibiotiques suscite très peu l’intérêt des industriels pharmaceu-tiques. La preuve en est qu’aucune in-novation majeure n’est apparue depuis dix ans. Outre la lourdeur des procé-dures qui leur sont imposées, une telle orientation peut se justifi er par le fait que la majorité des médicaments de cette famille thérapeutique est vendue

sous forme de génériques à très bas prix. À cette faible rentabilité s’ajoute la réticence des industriels pharmaceu-tiques à proposer des molécules ayant une effi cacité faiblement supérieure comparativement aux traitements ac-tuels, ces derniers préfèrant investir dans les thérapies destinées aux mala-dies lourdes.En attendant un meilleur avenir thé-rapeutique, les politiques de santé à l’échelle internationale s’acheminent vers une surveillance rigoureuse de l’usage des antibiotiques chez l’homme et chez l’animal. À terme, l’objectif est de produire des informations utiles à l’ensemble des acteurs de la lutte contre la résistance aux antibiotiques : soi-gnants, vétérinaires, éleveurs et auto-rités de santé.Au Maroc, il est grand temps que toutes les instances concernées, et à leur tête les médecins, les pharmaciens et les patients, prennent conscience de la gravité du problème de la résistance. Le plan national à mettre en place doit se baser sur la création d’un « Obser-vatoire national de l’épidémiologie de la résistance bactérienne aux antibio-tiques ». Ici comme ailleurs, ce dispo-sitif aura notamment pour mission la recherche épidémiologique et bacté-riologique des souches résistantes aux antibiotiques et leur surveillance, ainsi que l’évaluation permanente des proto-coles thérapeutiques en usage. Dans ce cadre, la gestion de ces médi-caments ne peut être laissée de côté. À côté de la formation initiale et conti-nue des principaux acteurs du secteur de la santé, la promotion du bon usage des antibiotiques constitue le propre d’une politique de santé effi cace. S’il est vrai que la régression de la ré-sistance est un processus beaucoup plus lent que lors de son apparition, ce n’est que par une réduction drastique de l’usage des antibiotiques dans la po-pulation générale que l’on peut espérer ralentir l’évolution de la résistance et obtenir un répit de quelques décen-nies pour trouver une nouvelle prise en charge du problème infectieux !

eptidoprotéi

nucléla

oi (pepdes prnu

paroi depaDO

SSIE

R42

BÊTALACTAMINES■ Pénames: activité bactéricide par inhibition de la synthèse de la paroi,■ Pénèmes: réservé à des infections sévères résistantes,■ Céphalosporines de 1ère, 2e et 3e

génération et celles à très large spectre,

■ Monobactames,■ Inhibiteurs irréversibles des béta-

lactamases.

AMINOSIDES Activité bactéricide par inhibition de la synthèse protéique.

CHLORAMPHÉNICOL ET DÉRIVÉSActivité bactériostatique par inhibition de la synthèse protéique.

CYCLINESActivité bactériostatique par inhibition de la synthèse protéique.

■ de 1ère génération, ■ de 2e génération.

MACROLIDES Activité bactériostatique par inhibition de la synthèse protéique.■ Macrolides vrais,■ Macrolides apparentés.

POLYPEPTIDESActivité bactéricide par action sur la membrane cytoplasmique.

SULFAMIDES Bactériostatique par inhibition de la synthèse de l’acide folique.

IMIDAZOLES QUINOLONES Activité bactéricide par inhibition de la synthèse de l’ADN bactérien.■ de 1ère génération, ■ de 2e génération.

QUELLES SONT LES GRANDES FAMILLES D’ANTIBIOTIQUES?

ANTIBIOTIQUESDE LA RÉVOLUTION DE LA DÉCOUVERTE

À L’ÉVOLUTION DE LA RÉSISTANCE

DOSS

IER

43

INSTITUTIONNEL4444 INTERVIEW

PR JAÂFAR HEIKEL, ÉPIDÉMIOLOGISTE ET SPÉCIALISTE

EN MALADIES INFECTIEUSES.

SES NOMBREUSES ET RICHES EXPÉRIENCES, TANT PROFESSIONNELLES QU’ASSOCIATIVES ET POLITIQUES,

ONT SCULPTÉ LE PORTRAIT DE LA PERSONNE QU’ON CONNAÎT AUJOURD’HUI. CHARISMATIQUE ET INTELLIGENT, LE PROFESSEUR JAÂFAR HEIKEL

EST UNE PERSONNALITÉ À CASQUETTES MULTIPLES DONT CELLES D’ENSEIGNANT UNIVERSITAIRE, EXPERT

EN MANAGEMENT SANITAIRE, ÉPIDÉMIOLOGISTE, SPÉCIALISTE EN MALADIES INFECTIEUSES ET

DIRECTEUR GÉNÉRAL DU PARTI RNI. CET HOMME DE CŒUR, QUI ASPIRE À CONTRIBUER À LA POLITIQUE DE LA SANTÉ AU MAROC, EXPOSE AVEC BEAUCOUP

D’ASSURANCE SA VISION.

HeikelS NNOMBREUSES ET RICHES EXPÉÉRIENCES TTA

JAÂFAR« CE N’EST PAS EN AUTORISANT, SANS CONDITIONS DE RECONNAISSANCE ACADÉMIQUE ET DE RÉCIPROCITÉ, LES MÉDECINS ÉTRANGERS D’EXERCER AU MAROC OU EN LIBÉRANT LE CAPITAL DES SOCIÉTÉS D’EXPLOITATION DES CLINIQUES PRIVÉES AUX NON MÉDECINS QU’ON VA GARANTIR L’ACCÈS AUX SOINS À TOUTES LES POPULATIONS. L’ÉQUITÉ DES SOINS TIENT AVANT TOUT À UNE POLITIQUE DE SANTÉ ET À UNE PLANIFICATION BASÉE SUR DES DONNÉES FIABLES PERMETTANT UN ÉQUILIBRE HARMONIEUX ENTRE LA DEMANDE, LES BESOINS ET L’OFFRE »

INTERVIEW 45

Doctinews. Tout d’abord, pouvez-vous nous parler de votre trajectoire politique. Comment a-t-elle débuté, quelle en a été l’inspiration et le fait que vous soyez médecin de formation a-t-il constitué un obstacle particulier?Le Professeur Jaâfar Heikel. Ma carrière politique a débuté en 1995 lorsque j’ai rejoint le Rassemblement National des Indépendants (RNI) ; c’était grâce à un Monsieur qui s’appelle Mohamed Bentaleb. J’étais très impressionné par cette personne qui n’était ni ministre ni député et pourtant je le voyais se battre pour des idéaux sociaux et la nécessité de faire de la politique un outil démocratique et de développement humain. Je pense que ma formation et mon profi l de per-sonnalité étaient un atout plutôt qu’un obstacle parce que faire de la politique, c’est aussi gérer la chose publique. Là, on est purement dans le social et c’est justement l’un des rôles propres du professionnel de la santé que je suis.

Pour vous, qui êtes expert international en management sanitaire, quelles sont les possibilités d’un réel changement de notre système de santé?Réellement, je crois que le marché sanitaire est en train de changer à l’ère de l’Assurance Maladie Obligatoire, de nouveaux besoins de soins sani-taires et de la mondialisation. Aujourd’hui, notre système de soins doit se professionnaliser. Tous les professionnels de la santé sont compétents dans leur domaine d’expertise : le diagnostic, le soin, le suivi et la pres-cription. Mais ils manquent d’expertise dans la gestion des projets sani-taires au moment où le management sanitaire est devenu une obligation pour le secteur, voire la clé du décollage de notre système de santé. D’où l’intérêt de la formation dans ce domaine pour atteindre une certaine adéquation entre qualité de soins et performances économiques.

INSTITUTIONNEL4646 INTERVIEW

Les études épidémiologiques restent la base de toute action de prévention et de lutte contre les maladies qui posent un réel problème de santé publique. Que pensez-vous de leur rareté à l’échelle nationale ?Bien plus que la prévention et la lutte contre les problèmes de santé publique, les études épidémiologiques sont un outil de planifi cation sanitaire. Je ne peux être ministre de la Santé ou responsable de la santé et faire de la planifi cation sanitaire si je n’ai pas des bases épidémiologiques les plus fi ables possibles. Je ne peux pla-nifi er un programme de soins de santé de base prioritaire (préventions I, II et III) dans des centres de santé si j’ignore la prévalence de l’hypertension artérielle ou du diabète ou de maladies infectieuses, par exemple. Malheureusement, dans notre pays, le système de surveillance épidémiologique tel qu’il est conçu au-jourd’hui et qui a fait des progrès extra-ordinaires, est basé sur une philosophie de collecte de données axée sur le public. À ce jour, nous n’avons aucune donnée fi able sur le privé, sachant que ce secteur représente 50%, aussi bien en termes de professionnels de la santé qu’en termes de production de soins. Avons-nous des statistiques suffi samment fi ables sur le secteur des polycliniques de la CNSS, les soins du service militaire, sur le secteur privé, par exemple? Non. En d’autres termes, on ne se base actuel-lement que sur l’information sanitaire publique. C’est certes un acquis de taille qu’il va falloir développer pour promou-voir la surveillance épidémiologique dans le secteur public. Mais quand bien même elle correspondrait à 100% des déclara-tions -ce qui n’est pas le cas-, vous n’aurez que les 50% de l’information sanitaire. Alors imaginez que ces 50% de données obtenues ne représentent que 20 à 25% d’informations provenant des profes-sionnels de la santé. Cela signifi e que l’information épidémiologique réelle du pays ne représente que 10 à 12%. L’en-jeu majeur du département de tutelle est donc d’entamer des réfl exions sur les manières les plus adéquates pour mettre en place, en collaboration avec le secteur privé et les autres acteurs, un système de surveillance épidémiologique plus opti-mal et plus complet.

La modernisation du cadre normatif compte, mais elle ne suffi t pas. Il faut des changements structurels et notamment faire évoluer les mentalités. Que reprochez-vous à l’actuel département de la santé?De manière générale, pour qu’un départe-ment de la santé puisse fonctionner avec une politique sanitaire, il faudrait qu’il re-pose sur un triptyque bien équilibré. Pre-mièrement, il faut avoir une bonne éva-luation de la demande sanitaire, et je crois que le ministère de la San-té a fait d’énormes progrès dans ce sens. Deuxièment, il est indispensable que les professionnels de la santé puissent travailler dans un cadre qui corresponde aux besoins du pays. La troisième composante du triptyque, ce sont les in-frastructures.Ce triptyque repose donc sur la demande, les be-soins et l’off re. Ces com-posantes doivent être en parfaite adéquation. Mais comment arriver à cet ob-jectif si on ne dispose pas de données épidémiolo-giques, s’il n’y a que peu de coordination entre le public et le privé, et si les infrastructures dispo-nibles ne répondent pas, dans leur majo-rité, aux normes reconnues de qualité et de sécurité ? Comment, encore une fois, atteindre cet objectif en l’absence d’une agence d’évaluation des performances sa-nitaires aussi bien dans les secteurs public que privé ?De là, ce que je peux reprocher à l’actuel département de la santé, c’est que la poli-tique de la santé adoptée reste extrême-ment réfl échie d’abord pour le secteur public. Il n’y a aucun mal à ce qu’il en soit ainsi et nous devons soutenir cet as-pect. Mais en parallèle, il faut qu’elle soit aussi réfl échie pour le secteur privé. En d’autres termes, le système de santé est vivement appelé à répondre aux besoins de la population marocaine dans tous les sens : qualitatif, quantitatif et de perfor-mances. L’objectif est d’avoir une seule médecine de base d’un niveau optimal,

tant sur le plan performance médicale que de l’accessibilité économique pour tout le monde, même si les citoyens ne disposent pas des mêmes moyens matériels.

Quelle serait l’importance des partenariats entre le public, le privé et la société civile dans cette vision?Pour moi, le partenariat public et privé est fondamental. Soigner la population est l’objectif commun des deux secteurs. Seules les méthodes d’atteinte des ob-

jectifs peuvent diverger. De ce fait, harmoniser ces méthodes est une nécessité absolue. Je ne vois pas pourquoi un professionnel de la santé du secteur privé ne peut pas travailler dans le pu-blic s’il a une compétence particulière dans tel ou tel domaine médical et inversement. L’essentiel est que cet échange de compétences soit bien encadré légalement, de manière acceptable, rai-sonnable, transparente et connue de l’ensemble des acteurs. C’est une démarche tout à fait pos-sible comme le prouve si bien, par exemple, le partenariat monté entre

le ministère de la Santé et les néphrolo-gues privés en matière de soins en hémo-dialyse. À mon sens, c’est un exemple à suivre et à généraliser.

Vous jouissez d’une longue expérience de militant au sein du RNI. Quelles seraient vos suggestions de changement ou d’amélioration du secteur de la santé ?Je suis partisan du principe « optimiser les acquis tout en les améliorant ». Pour ré-pondre à votre question, ma priorité serait la gestion hospitalière suivie de l’amélio-ration de la qualité des soins, des perfor-mances économiques du système sanitaire et de l’accessibilité aux services de santé (géographique, économique et culturelle). Vient ensuite la politique du médicament. Celle-ci doit prendre en compte la pro-motion des génériques pour une meilleure accessibilité aux traitements.

À ce jour, nous n’avons que très peu de données sur l’activité de prévention et de soins dans le privé qui représente 50% aussi bien en termes de professionnels de la santé qu’en termes de production de soins.

INTERVIEW 47

Enfi n, il est important de se doter d’une agence nationale d’évaluation de la santé. Cet organisme indépendant du ministère de la Santé et sous tutelle de plusieurs départements aura pour mission l’éva-luation des performances et des pratiques médicales de notre système de santé et, surtout, la prise en compte des besoins et des demandes de santé de la population.Dans cette conception des choses, et à l’instar des pays développés, le Maroc doit entrer dans le cadre de la certifi cation et de l’accréditation de certaines de nos unités sanitaires. Outre ses retombées positives sur le rendement sanitaire, cette reconnaissance peut être également un vecteur de développement économique. Je m’explique : si notre pays œuvre à la réussite de sa politique du tourisme, il va falloir qu’il assure également à ce touriste -qui peut tomber malade- des prestations sanitaires dans des établissements répon-dant à des normes de qualité acceptables à l’échelle internationale. Ceci sera un autre argument à avancer pour le fi déliser et promouvoir l’industrie touristique.

Comment voyez-vous le renouvellement de la classe dirigeante au sein des partis politiques marocains? Auriez-vous des propositions à faire pour renforcer ce processus?Mon grand souhait est que les femmes, les jeunes et les élites en particulier puis-sent s’intéresser à la politique. Ce sont les bases et les garants de tout changement positif au Maroc. D’ailleurs, un des ob-jectifs que nous nous sommes assignés au sein du RNI, c’est de les convaincre à par-ticiper à la politique, en intégrant ce parti ou n’importe quel autre groupement po-litique. L’important, c’est de faire quelque chose pour son pays en termes de gestion de la chose publique.S’ils ne veulent pas le faire pour eux, qu’ils le fassent pour leurs enfants parce que c’est ainsi qu’ils peuvent changer au mieux les choses dans leur pays. C’est simpliste d’adopter le discours clas-sique et dire que la plupart des hommes politiques sont des menteurs, des voleurs et qu’ils ne cherchent qu’à être élus. Mais en échange, que peuvent faire les autres forces du pays si elles restent à l’écart de la politique ? Rien, à mon sens, parce que ces hommes politiques vont décider, à leur

place, la promulgation de textes législa-tifs, sans probablement avoir toujours les compétences et la vision nécessaires pour améliorer le quotidien des citoyens.Le but est de constituer une masse cri-tique vis-à-vis des personnes élues et de leurs pratiques politiques et ce, pour un meilleur avenir au pays.

Vous êtes souvent sollicité pour discuter de la nutrition comme facteur de risque. Que font réellement, à ce niveau, les différents départements ministériels impliqués dans ce domaine ?Il faut savoir que le comportement ali-mentaire et l’exercice physique addition-nés au tabac et à l’alcool représentent à eux seuls 67% de la charge de morbidité des maladies graves et chroniques qui sont les cancers, les maladies cardio-vasculaires et métaboliques. À côté de ces trois facteurs de risque modifi ables, il en existe d’autres dits non modifi ables qui sont inhérents à plusieurs éléments d’ordre génétique, im-munitaire, ethnique… Dans cette otique, la médecine préven-tive acquiert une importance de taille. Le but serait non seulement de lutter contre les maladies chroniques lourdes à gérer médicalement et soci-économiquement, mais aussi d’instaurer les bases d’un mode de vie sain. Le plan mis en place par le ministère de la Santé est intéressant, mais il mérite d’être renforcé, notamment par l’implication d’autres ministères comme le départe-ment de la Jeunesse et du Sport et celui de l’Éducation Nationale.

Les maladies infectieuses sévissent de manière inquiétante dans notre pays, sans parler de l’absence quasi totale de l’État dans la prise en charge des autres maladies graves et chroniques. S’agit-il d’une nouvelle preuve de l’échec des plans d’action mis en place orientés contre certaines maladies comme la tuberculose et le Sida ?Le Maroc vit une importante transition démographique associée à des change-ments épidémiologiques, c’est-à-dire qu’aux lourdes prévalences des maladies infectieuses classiques comme la tuber-culose et les IS, viennent s’ajouter celles des maladies dites de civilisation de type cancer, maladies cardio-vasculaires, mé-

taboliques, etc. En matière de maladies infectieuses, le Maroc a fait d’énormes progrès. À titre d’exemple, 92 % des en-fants sont aujourd’hui vaccinés contre les six maladies cibles. Il en est de même pour le dépistage et la prise en charge de la tuberculose, malgré les 26 à 27 000 nouveaux cas annuels. Parallèlement à ces progrès, le Maroc est confronté à une explosion inquiétante des maladies graves et chroniques. Pour contrecarrer cette menace sanitaire, le partenariat entre le privé et le public de-vient incontournable. On ne peut lutter à la fois contre les maladies infectieuses et les pathologies graves et chroniques en mettant en place une stratégie de santé publique qui exclut le rôle de surveillance et d’implication du secteur privé dans les politiques de prévention. Il faut plutôt l’inscrire dans une perspective de santé communautaire.

Pour terminer, en votre qualité de médecin et d’homme politique à la fois, quels sont les trois objectifs que vous vous donneriez dans un avenir proche? Comment aimeriez-vous qu’on se souvienne de vous?J’ai la chance d’être médecin et ensei-gnant et mon objectif premier dans la vie est de pouvoir continuer sur ce che-min. Comme je le dis toujours à mes étu-diants : « De tous les métiers qui existent au monde, le professionnel de la santé, qu’il soit médecin, dentiste, pharmacien, chirurgien ou autre, est le seul qui peut bénéfi cier de la confi ance totale d’une personne sans que cette dernière ne l’ait connu auparavant. Si vous arrivez, par exemple, à comprendre la profonde charge signifi cative d’une personne qui se met « nue » devant son médecin pour un examen clinique, vous réussirez mieux votre mission. »Mon deuxième objectif est de contribuer, de manière directe ou indirecte, à la poli-tique de santé dans mon pays en collabo-ration avec les autres acteurs de la santé ou autres. Mon troisième et dernier objectif c’est de dire à tout le monde : « Faisons de la politique pour une meilleure gestion de la chose publique et dans le respect de l’in-térêt commun et de nos valeurs identi-taires, religieuses et, surtout, humaines ! »

INSTITUTIONNEL48

Chaque année, plus de 6000 cas de cardiopathies infantiles sont identifi és au Maroc. Le grand bonheur de voir son enfant

naître et grandir se transforme vite en drame pour les parents lorsque celui-ci est essouffl é et orienté vers un car-dio-pédiatre. L’annonce du diagnostic, un moment douloureux, est davantage éprouvante pour les parents lorsqu’ils ne

peuvent agir ! Dans un pays où les in-frastructures spécialisées en cardiologie infantile font défaut, où le coût d’une intervention -entre 30 000 et 40 000 eu-ros à l’étranger- est hors de portée pour la famille, la fi n dramatique du petit ma-lade devient quasi inévitable. Sensible aux souff rances qu’endurent les parents confrontés à ce genre de problème, l’As-sociation «Les bonnes œuvres du cœur»

n’a cessé de développer ses activités et ses missions depuis 1995, date de sa création. BILAN D’UNE ACTION PERMANENTESouff rant dès sa naissance d’une mal-formation cardiaque, Hamza n’a jamais pu dormir sur le dos ou respirer norma-lement. Aujourd’hui, âgé de 9 ans, s’il

RÉPONDRE AU PLUS PRÈS AUX BESOINS

«LES BONNES ŒUVRES DU CŒUR»

AVEC LA CRÉATION DE L’INSTITUT HUMANITAIRE CARDIO-PÉDIATRIQUE DE CASABLANCA, L’ASSOCIATION «LES BONNES ŒUVRES DU CŒUR» S’EST VU ATTRIBUER DES MOYENS INCONTOURNABLES EN MATIÈRE DE PRISE EN

CHARGE DES PETITS MALADES ATTEINTS DE MALFORMATIONS CARDIAQUES.

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a pu enfi n découvrir l’école et vivre une vie presque normale, comme ses petits camarades, c’est grâce, principalement, à l’intervention effi cace de l’associa-tion «Les bonnes œuvres du cœur» qui s’est chargée de sa prise en charge dans un centre spécialisé à l’étranger. Mais le combat de cette association à but non lucratif ne pouvait s’arrêter là car, malheureusement, les petits Hamza se comptent par centaines. Conscients de la douleur de la séparation de l’enfant et de sa famille, de la complexité de la logistique et des résultats des soins adéquats à prodiguer, celles et ceux qui activent au sein de cette association s’étaient fi xé comme objectif, en 2001, d’off rir aux enfants indigents la chance de se faire opérer au Maroc dans un environnement sécurisant et fi able. En 2004, leur rêve devient réalité : l’Institut humanitaire cardio-pédiatrique de Ca-sablanca est offi ciellement inauguré par Sa Majesté le Roi Mohammed VI. D’une superfi cie de 1.650 m2, ce centre

spécialisé a nécessité un investissement de 35 millions de dirhams. Conçu se-lon les normes internationales, il est doté d’une capacité de 28 lits et dispose de deux blocs opératoires, d’une unité d’hémody-namique pédiatrique, de deux unités de réa-nimation chirurgicale et d’une unité de car-diologie fœtale. Au cœur de la lutte contre les cardiopa-thies chez l’enfant, cette structure a per-mis une réduction si-gnifi cative du coût des soins avec un forfait ne dépassant pas les 6000 euros. Les diff érentes missions de proximité sont assurées par une équipe médicale et paramédicale très professionnelle et dotée d’un sens aigu de l’éthique.

Parallèlement à ces acquis, l’Association «Les bonnes œuvres du cœur » organise des caravanes médicales, mène de nom-

breuses actions de sensi-bilisation du grand public aux maladies cardiaques chez le nouveau-né et l’en-fant, tout en assurant un diagnostic et une prise en charge précoces portant les chances de guérison à 90%. Après quinze ans d’exis-tence, la bataille n’est pas terminée. Ainsi, afi n de consolider ses activités et répondre au mieux aux attentes, l’association s’est assigné de nouveaux objectifs, ambitionnant, entre autres, de faire de l’Institut humanitaire

cardio-pédiatrique de Casablanca un centre « pilote » en matière de chirurgie cardio-pédiatrique.

Comme chacun sait, la chirurgie car-diaque pédiatrique est très complexe et toute intervention nécessite un équipement onéreux, des mesures de qualité et de sécurité très rigoureuses, ainsi que des équipes bien formées.

Et c’est là où réside l’importance de la création de l’Institut humanitaire cardio-pédiatrique de Casablanca. Fruit des eff orts consentis par les membres de l’association «Les

bonnes œuvres du cœur» avec le précieux soutien de nos partenaires,

cette structure est considérée comme le premier centre de cardiologie pédia-trique au Maroc et en Afrique.Et s’il est vrai que cette structure spécialisée a pour principale vocation la prise en charge de nouveaux-nés et enfants indigents présentant une anomalie cardiaque, il faut également souligner que le mérite d’avoir posé les premiers jalons d’une chirurgie cardiaque pédiatrique plus profession-

nelle et s’appuyant sur des compé-tences médicales multidisciplinaires entièrement formées et dédiées à ce genre d’actes médicaux et chirurgicaux lui revient. En attendant l’appui du ministère de la Santé, l’association s’est investie dans la formation des ressources humaines de son Institut grâce à ses partenaires étrangers. Résultat, au sein de notre centre, grâce à des experts internatio-naux (allemands, canadiens, fran-çais…) qui nous ont aidés à devenir autonomes dans ce domaine, nous opérons à cœur ouvert des bébés de moins de 5kg qui présentent des mal-formations cardiaques sévères! Notre rêve est devenu réalité !

POINT DE VUE DU DR SAID EJJENNANE, PRÉSIDENT DE L’ASSOCIATION «LES BONNES ŒUVRES DU CŒUR»

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Grâce à l’Institut humanitaire cardio-pédiatrique de Casablanca, des bébés de moins de 5kg souffrant de malformations cardiaques peuvent être opérés à cœur ouvert et sauvés !

INSTITUTIONNEL 51

C’ est la période ! Pour passer le cap de la nouvelle année hors des sen-tiers battus, quoi de mieux que de prendre l’avion vers une destina-

tion de rêve. Une idée très tentante, mais des réticences peuvent naître sachant le risque éventuel d’être victime d’un syndrome du Jet-Lag, une expression anglaise corres-pondant à l’ensemble des symptômes plus ou moins importants résultant de l’adap-

tation de l’organisme à un nouvel horaire. Avec la multiplication des vols, le syndrome

du Jet-Lag est devenu extrêmement fréquent. On estime aujourd’hui que 3 personnes sur 4 res-

sentent des eff ets liés à ce changement d’horaires lors d’un long voyage.

QU’EST-CE QUE LE SYNDROME DU JET-LAG ?Le franchissement rapide des fuseaux horaires est à l’origine de perturbations de tout notre organisme. Ces perturba-tions sont dues à un décalage de « l’heure locale » de notre horloge biologique par rapport à l’heure de destination. Il en découle une asynchronisation de tous les rythmes bio-logiques, celui du cycle veille/sommeil ainsi que celui des sécrétions hormonales.En effet, notre horloge biologique fonctionne sur un rythme de 24 heures (rythme circadien). Elle est réglée par le rythme jour/nuit et par notre activité sociale ; ces

SYNDROME DU JET-LAG QUAND L’HORLOGE

BIOLOGIQUE SE DÉTRAQUE POUR CEUX QUI LE FONT SOUVENT, VOYAGER N’EST PAS TOUJOURS UNE PARTIE DE PLAISIR!

LES EFFETS DU DÉCALAGE HORAIRE SONT NOMBREUX, SOUVENT TRÈS GÊNANTS ET DÉPENDENT DE PLUSIEURS FACTEURS. MAIS FORT HEUREUSEMENT, DES SOLUTIONS

EXISTENT QUI PERMETTENT DE MIEUX VIVRE CE DYSFONCTIONNEMENT.

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Par le Dr Fouzia KADIRI, chef du service ORL du CH Mohammed V, Casablanca et responsable du Centre Régional du Sommeil du Grand Casablanca.

ALTERNATIVE 53

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deux synchroniseurs externes régulant notre rythme biologique intérieur.Lors du franchissement rapide des fuseaux horaires, l’horloge circadienne se trouve en avance ou en retard, selon que le vol soit orienté vers l’est ou l’ouest. Différentes études ont montré que la resynchronisation de l’horloge interne va dépendre du nombre de fuseaux traversés. Cette resynchronisa-tion est d’autant plus longue que le nombre de fuseaux horaires traversés est plus élevé. Celle-ci est également liée à la direction du vol dans la mesure où elle est plus lente après un vol effectué vers l’est qu’après celui se di-rigeant vers l’ouest ; elle est d’un jour par fu-seau vers l’ouest et d’un jour et demi vers l’est. Enfin, elle l’est également selon les caracté-ristiques du vol (temps du vol et heures de départ et d’arrivée), ainsi que selon certains facteurs personnels.

Quand la destination dépasse trois fuseaux horaires (par avion), il s’ensuit, selon les indi-vidus, des symptômes désagréables. Ainsi, cette désynchronisation se manifeste par une fatigue générale, des difficultés d’ini-tiation ou de maintien du som-meil, une baisse de vigilance, de l’irritabilité, une anorexie, des problèmes gastro-intestinaux, un malaise et des céphalées. Stress lié au voyage, privation initiale de sommeil, déshydra-tation… sont d’autres éléments qui peuvent contribuer à l’ap-parition de ces symptômes. Pour les vols en haute altitude et de longue durée, quelle que soit la direction du vol, on peut ressentir des nausées, une sé-cheresse oculaire et nasale, des crampes, un

ballonnement abdominal, une sensation de vertige et un risque de phlébite. Les conséquences du manque de sommeil

dans les jours qui suivent peuvent être très marqués (somnolence, troubles de la vigilance, de l’attention et de la concentration, irritabilité).En définitive, existe-t-il des solutions contre les consé-quences du Jet-Lag? Sont-elles efficaces et rapides ? Les réponses peuvent varier d’un individu à un autre. Mais ce qui est sûr, c’est que «les voyages forment la jeunesse », a dit un sage, « mais ils défor-

ment les chapeaux », nous apprend l’écrivain et humoriste français Alphonse Allais !

AVANT LE VOLDécaler les rythmes (sommeil, repas) le ou les jours avant le départ (sans dépasser 1 ou 2 heures).

PENDANT LE VOL■ Régler sa montre sur l’heure de destination et se mettre

en situation mentalement ; ■ Ne pas trop manger ou rester à jeun si possible ;■ Boire beaucoup d’eau minérale en évitant les boissons

gazeuses et l’alcool;■ Essayer de dormir si c’est un vol de nuit en évitant les

somnifères pendant le vol ;■ Pratiquer des exercices isométriques.

APRÈS L’ARRIVÉE■ Fonctionner immédiatement sur l’horaire local ;■ Limiter la privation de sommeil par une bonne hygiène

du sommeil; les hypnotiques peuvent être nécessaires pendant 2 ou 3 jours après l’arrivée ;

■ Utiliser la Mélatonine (2 à 5 mg) à 18 heures le jour du vol puis une fois sur place, le soir au coucher, pendant 3 à 4 jours consécutifs.

COMMENT VOYAGER SANS TROP SOUFFRIR DU DÉCALAGE HORAIRE ?

C’est la flexibilité ou la rigidité de notre horloge biologique qui détermine notre capacité d’adaptation de voyageur.

ALTERNATIVE 55

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Pour l‘humidification intensive

HYLO-CARE® est remarquablement approprié à une humidificationdouce lors de sensation de sécheresse intense de la muqueuse nasale. Après une intervention chirurgicale, il arrive fréquemmentque des croûtes se forment. La combinaison du hyaluronatede sodium et du dexpanthénol dans le HYLO-CARE® permet de les éliminer avec douceur et crée des conditions optimales pour la régénération de la muqueuse.

Le hyaluronate de sodium forme un film humide régulier, stableet adhérant particulièrement longteaction humidifiante sur le long termLe dexpanthénol fournit une humidfavorable à la régénération de la muguérison des plaies et complète idéahumidifiantes du hyaluronate de sod

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me.ification supplémentaire

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56Sélection

Le Dr Mhamed Lachkar -60 ans au-jourd’hui- fait partie de cette jeu-nesse qui avait été emportée à tort dans le tourbillon de la répression qui

a frappé tout un peuple en 1973. À cause d’accusations mensongères (détention d’armes et complot contre la monarchie), il a été emprisonné et torturé pendant des mois sans pour autant regretter d’avoir épousé les idées pour lesquelles il a en fait été arrêté : celles d’un engagement réel pour un Maroc de la dignité où règneraient la liberté et la justice sociale. « J’avais 23 ans en août 1973, quand ma vie, comme celle de milliers d’autres Ma-rocains de ma génération, a basculé dans l’horreur. Mon expérience, comme celle de bien d’autres camarades, est une véritable tragédie humaine, mais du fait que mes sé-quelles ont été surmontées rapidement, j’en suis ressorti enrichi d’un capital humain énorme qui ne m’a pas quitté depuis. Il est vrai qu’on a massacré et confi squé une par-tie de ma jeunesse, mais je me suis retrouvé fortifi é, parce que j’ai fait de ce désastre passager quelque chose de constructif pour moi et pour les autres. C’est pourquoi j’ai toujours refusé de me considérer comme une victime qui demanderait une indem-nisation matérielle ou une récompense d’ordre politique », raconte le Dr Lachkar.L’idée d’ « écrire » son calvaire hantait de-puis des années l’esprit du Dr Lachkar, mais son refus de revivre ce qu’il appelle un « cauchemar », ainsi que ses occupations professionnelles, sociales et familiales ont été un grand obstacle à cette initiative. Une initiative qui n’a pris forme que trente-sept ans après, à travers un manuscrit intitulé

«Courbis: mon chemin vers la vérité et le pardon» qui retrace six mois de détention secrète à Derb Moulay Cherif et au Cour-bis« Mon livre est la mémoire d’un homme libre et sans rancune, un homme qui té-moigne de ce que le temps a voulu eff acer et qui exprime à haute voix ce qu’il a toujours pensé. Loin de reculer, je n’ai pas peur de ne pas vouloir baisser la tête, depuis tou-jours. Écrire aujourd’hui, c’est d’abord et avant tout lutter à ma façon contre l’oubli. Écrire aujourd’hui signifi e pour moi refu-ser le silence et le repli sur soi. Écrire, c’est aussi continuer sur la même voie, continuer à être le même, continuer à partager, conti-nuer à résister. »L’auteur avoue n’avoir gardé de son expé-rience que des leçons de vie, des leçons de foi, d’amour et de compassion. Le message qu’il veut faire passer à travers son récit est destiné à tous les jeunes de notre pays, pour qu’ils s’attellent à construire un autre Maroc, celui de la liberté et du respect de la personne humaine. « Je suis certain que toutes ces années de souff rances et de sacri-fi ces pour le bien de notre pays n’ont pas été vaines », conclut le Dr Lachkar.Après son arrestation, le Dr Lachkar a pra-tiqué son métier de médecine chirurgicale dans sa ville natale, El Hoceima, en 1980, continuant de participer de manière très active à la vie civile et associative, créant même l’ONG Assaha, en 1995, qu’il di-rige toujours. Membre actif de plusieurs réseaux associatifs internationaux, il publie également, de manière régulière, des ar-ticles d’opinion et d’analyse sur son blog de Mediapart.fr

Auteur : Dr Mhamed Lachkar

Titre : «Courbis: mon chemin vers la vérité et le pardon»

Date de parution : Septembre 2010

Editions : Rabat Net Maroc

Prix : 50 DH

« LES ANNÉES DE PLOMB FURENT L’UNE DES PÉRIODES HISTORIQUES LES PLUS DOULOUREUSES DU MAROC CONTEMPORAIN.

MALHEUREUSEMENT, PARMI LES OPPOSANTS POLITIQUES ARRÊTÉS DURANT CETTE ÉPOPÉE, UNE GRANDE PARTIE ÉTAIENT INNOCENTS… »

LES MÉMOIRES D’UN HOMME LIBRE ET SANS RANCUNE

« COURBIS: MON CHEMIN VERS LA VÉRITÉ ET LE PARDON »

Le Dr Mhamed Lachkar

(1) Hernandez-Diaz S, Garcia Rodriguez LA. Association Between Nonsteroidal Anti-inflammatory Drugs and Upper Gastrointestinal Tract Bleeding/Perforation. An Overview of Epidemiologic Studies Published in the 1990s. ARCH INTERN MED/VOL 160, JULY 24, 2000.

(2) RCP

COMPOSITION :

INDICATIONS THERAPEUTIQUES :

PROPRIETE PHARMACODYNAMIQUE :

PROPRIETE PHARMACOCINETIQUE :

DONNEES PRECLINIQUES:

POSOLOGIE ET MODE D’ADMINISTRATION :

MISES EN GARDE ET PRECAUTIONS P ARTICULIERES D’EMPLOI :

INTERACTIONS :

EFFETS INDESIRABLES :

SURDOSAGE:

Principe actif : Diclofenac Sodium Excipient : q.s.p comprimé enrobé, suppositoire et solution injectable PRESENTATION : Voltarène 25 mg & 50 mg comprimé enrobé. Boite de 30 Voltarène LP75 mg comprimé enrobé . Boite de 20 Voltarène LP 100 mg comprimé enrobé. Boite de 10 Voltarène 12,5 mg & 25 mg & 100 mg suppositoire. Boite de 10 Voltarène 75 mg/3 ml solution injectable. Boite de 2 & 5 ampoules. Forme Comprimé enrobé 25 & 50 mg et Forme suppositoire tous dosages : Chez l’adulte : Traitement symptomatique au long cours des rhumatismes inflammatoires chroniques notamment polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante de certaines arthroses douloureuses et invalidantes Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues des rhumatismes abarticulaires, arthrites microcristallines, arthroses, lombalgies, radiculalgies sévères. Traitement adjuvant des manifestations inflammatoires en rapport avec le domaine ORL. Chez l’enfant : Rhumatismes inflammatoires infantiles Forme comprimé LP 50 & 100 mg : Traitement d’entretien des affections rhumatismales chroniques pour lesquelles, lors de l’utilisation des formes dosées à 25 mg & 50 mg , la posologie de 75 mg ou 100 mg s’est révélée adéquate. Pour le LP 50 mg : Traitement symptomatique de courte durée des poussées aigues d’arthrose. Forme injectable : Sciatiques aigues, lombalgies aigues, crises de coliques néphrétiques, rhumatismes inflammatoires en poussée aigue. Le Diclofénac est un anti-inflammatoire non stéroïdien dérivé de l'acide phénylacétique, du groupe des acides aryl-carboxyliques. Il a une activité anti-inflammatoire, antalgique et antipyrétique. Le Diclofénac inhibe la synthèse des prostaglandines et l'agrégation plaquettaire. Le Diclofénac soulage la douleur causée par les poussées inflammatoires, les enflures / oedèmes, la fièvre et il peut être utilisé dans le traitement de l'arthrite aiguë et chronique, les lombalgies, les syndrômes arthrosiques, les rhumatismes localisés dans les tissus mous, les enflures douloureuses ainsi que dans l'inflammation faisant suite à des traumatismes ou à la chirurgie. Absorption L'absorption du diclofénac potassium, administré sous forme de dragées, est complète et rapide. L'absorption commence immédiatement après l'administration. La quantité de diclofénac absorbée est la même que lors de l'administration d'une dose équivalente de diclofénac sodium en dragées gastrorésistantes. Des concentrations plasmatiques maximales moyennes de 5,5 µmol/l sont atteintes environ 5 à 20 min après la prise d'un sachet à 50 mg. La prise avec de la nourriture ne diminue pas la quantité du diclofénac absorbé, mais peut légèrement retarder l'absorption et ralentir la vitesse d'absorption. Distribution Le diclofénac est lié à 99,7% aux protéines sériques, principalement à l'albumine (99,4%). Le calcul du volume de distribution apparent donne des valeurs se situant entre 0,12 et 0,17 l/kg. Le diclofénac pénètre dans le liquide synovial, où les concentrations maximales sont atteintes 2 à 4 h après le pic plasmatique. La demi-vie apparente d'élimination du liquide synovial est de 3–6 h. Les concentrations de principe actif dans le liquide synovial sont plus élevées que les concentrations plasmatiques déjà deux heures après le pic plasmatique et le restent pendant une période pouvant aller jusqu'à 12 h. Métabolisme La biotransformation du diclofénac s'effectue en partie par glucuroconjugaison de la molécule inchangée mais surtout par hydroxylation et par méthoxylation simples et multiples entraînant la formation de différents métabolites phénoliques (3'-hydroxy, 4'-hydroxy, 5-hydroxy, 4',5-dihydroxy et 3'-hydroxy-4'-méthoxy diclofénac) qui sont éliminés pour la plupart sous forme glycuroconjuguée. Deux de ces métabolites phénoliques sont pharmacologiquement actifs mais à un degré nettement moindre que le diclofénac. Élimination La clairance plasmatique totale du Diclofénac est de 263 ± 56 ml/min (moyenne ± écart-type). La demi-vie plasmatique terminale est de 1–2 h. Quatre des métabolites, dont les deux actifs, ont également une demi-vie plasmatique brève de 1–3 h. Un autre métabolite, le 3'-hydroxy-4'-méthoxy Diclofénac, a en revanche une demi-vie nettement plus longue mais il est pratiquement inactif. Environ 60% de la dose sont éliminés dans les urines sous la forme de métabolites. Moins de 1% est excrété sous forme inchangée. Le reste est éliminé sous forme de métabolites, par la bile avec les fèces. Cinétique pour certains groupes de patients Aucune relation significative entre l'âge des patients et l'absorption, le métabolisme ou l'excrétion du médicament n’a été observée. Chez les insuffisants rénaux, la cinétique de dose unique administrée selon le schéma posologique habituel ne permet pas de conclure à une accumulation du principe actif inchangé. Lorsque la clairance de la créatinine est inférieure à 10 ml/min, la concentration plasmatique des métabolites à l’état d’équilibre est environ quatre fois supérieure à celle enregistrée chez les sujets sains. Les métabolites sont finalement éliminés par voie biliaire. En présence d'une insuffisance hépatique (hépatite chronique ou cirrhose non décompensée), la cinétique et le métabolisme du diclofénac sont les mêmes que chez les patients dont le foie est intact. Le Diclofénac n’a pas d’influence sur la fertilité des géniteurs (rats) ou sur le développement pré-, péri- et postnatal des jeunes animaux.Aucun effet tératogène n’a été observé chez le rat, la souris et le lapin. Au cours de différents tests in vitro et in vivo, aucun effet mutagène n’a été observé et les études à long terme chez le rat et la souris n’ont pas montré d’effet carcinogène. Adultes Dragées gastrorésistantes, suppositoires 100 mg: La posologie initiale recommandée est de 100–150 mg par jour pour les dragées gastrorésistantes et les suppositoires Voltarène. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 75–100 mg par jour sont habituellement suffisants. La posologie quotidienne est généralement fractionnée en 2–3 doses. Pour supprimer les douleurs nocturnes et la raideur matinale, la prise de dragées gastrorésistantes dans la journée peut être complétée par l'application d'un suppositoire avant le coucher (la dose quotidienne maximale étant de 150 mg). Les dragées gastrorésistantes doivent être avalées entières avec beaucoup de liquide, de préférence avant les repas. Dragées LP La posologie quotidienne recommandée de Voltarène LP est de 100–150 mg, soit 1 dragée Voltarène LP 100 ou 2 Voltarène LP 75 par jour. Dans les cas bénins et lors de traitement à long terme, 1 dragée Voltarène LP 75 ou 1 dragée Voltarène LP LP 100 par jour est habituellement suffisant. Lorsque les symptômes sont plus marqués la nuit ou le matin, la prise de Voltarène LP s'effectuera plutôt le soir. Les dragées doivent être avalées entières avec un peu de liquide, de préférence au cours des repas. Enfants: Enfants à partir de 1 an: 0,5–2 mg/kg de poids corporel/jour selon la gravité de l'affection, répartis en 2–3 doses. Dans l'arthrite chronique juvénile, on peut augmenter la dose quotidienne jusqu'à un maximum de 3 mg/kg de poids corporel, répartis en plusieurs doses. Ne pas administrer Voltarène chez les enfants de moins de 1 an. Les dragées gastrorésistantes Voltarène à 50 mg, les dragées LP LP 75 & 100 mg et les suppositoires à 50 mg et 100 mg ne conviennent pas en pédiatrie. Ampoules injectables : Injection intramusculaire Traitementd'attaque des affections suivantes: Exacerbations de rhumatisme inflammatoire ou dégénératif: polyarthrite rhumatoïde, spondylarthrite ankylosante, arthroses et arthroses vertébrales, syndromes vertébraux douloureux, rhumatisme extra-articulaire. Crises de goutte aiguës. Colique néphrétique et hépatique. États inflammatoires et oedémateux douloureux post-traumatiques et post-opératoires. Crises de migraine sévères. Perfusion intraveineuse Traitement ou prévention des douleurs post-opératoires en milieu hospitalier. CONTRE –INDICATION : Hypersensibilité connue au principe actif ou à l’un des excipients du médicament Antécédent de réactions allergiques (comme bronchospasme, rhinite aiguë, polype de la muqueuse nasale, urticaire) après la prise d’acide acétylsalicylique ou d’un autre anti-inflammatoire non stéroïdien (AINS); Antécédents récents de rectites ou de réctorragies, proctites (formes susppositoires) Durant le 3ème trimestre de la grossesse (cf. «Grossesse/Allaitement»); Ulcères gastriques et/ou duodénal actifs ou hémorragies gastro-intestinales; Maladies intestinales inflammatoires comme la maladie de Crohn ou la colite ulcéreuse; Insuffisance cardiaque grave; Insuffisance hépatique grave (Child-Pugh classe C); Insuffisance rénale grave (clairance de la créatinine <30 ml/min); L’indication sera établie avec rigueur et la surveillance médicale sera effectuée soigneusement chez les patients présentant des troubles gastro-intestinaux, des antécédents évocateurs d'ulcère gastro-intestinal ou une atteinte de la fonction hépatique. Les hémorragies gastro-intestinales ou les ulcères/perforations peuvent avoir des conséquences graves chez les patients âgés et peuvent se produire à n'importe quel moment pendant le traitement sans qu'il y ait nécessairement de signes avant-coureurs ou d'antécédents. Dans les rares cas où une ulcération ou une hémorragie gastro-intestinale apparaissent sous Diclofenac, le traitement doit être interrompu. Compte tenu de l'importance des prostaglandines dans le maintien de l'irrigation rénale, une prudence particulière s'impose chez les sujets présentant une atteinte fonctionnelle cardiaque ou rénale, les patients âgés, les malades sous diurétiques et ceux présentant une importante diminution du volume de liquide extracellulaire, quelle qu'en soit la cause, p.ex. dans la phase pré- ou post-opératoire lors d'interventions chirurgicales lourdes. C'est pourquoi il est recommandé de surveiller par précaution la fonction rénale lorsque Diclofenac est utilisé dans ces cas-là. L'arrêt du traitement entraîne généralement un retour à l'état précédent du traitement. En se basant sur des considérations médicales générales, la prudence s'impose chez les sujets très âgés. Il est recommandé en particulier d'administrer la dose minimale efficace chez les patients âgés fragiles ou chez ceux dont le poids corporel est faible. Comme avec d’autres AINS, une ou plusieurs enzymes hépatiques peuvent augmenter sous Diclofenac. Ceci a été observé avec le diclofénac au cours d'études cliniques et peut apparaître chez environ 15% des patients mais s'accompagne cependant rarement de symptômes cliniques. L'importance clinique de ce phénomène n'est pas connue. Dans la plupart des cas, il s'agit d'élévations limitrophes. Occasionnellement (dans 2,5% des cas), il s’agissait d’une augmentation modérée des enzymes hépatiques (=3–<8× la limite supérieure des valeurs normales) alors que l'incidence des augmentations marquées (=8× la limite supérieure des valeurs normales) n’était que d’env. 1%. Au cours des études cliniques mentionnées ci-dessus, parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques, des lésions hépatiques cliniquement manifestes ont été observées dans 0,5% des cas. En général, l'augmentation des enzymes hépatiques était réversible après l'arrêt du traitement. Il faut toutefois rappeler que Diclofenac n'est recommandé que pour les traitements de courte durée (maximum 3 jours). Le traitement par Diclofenac doit être interrompu lorsque les troubles de la fonction hépatique persistent ou s’aggravent ainsi que lorsque des signes ou symptômes cliniques d'hépatopathie (p.ex. hépatite) ou d’autres manifestations apparaissent (p.ex. éosinophilie, éruption cutanée, etc.). Parallèlement à l'augmentation des enzymes hépatiques de rares cas de réactions hépatiques graves, (y compris d'ictère) et de cas isolés d'hépatite fulminante mortelle, ont été rapportés. Une hépatite peut se produire sans symptômes avant-coureurs. La prudence s'impose chez les patients atteints de porphyrie hépatique car Diclofenac pourrait déclencher une crise. Un traitement de courte durée avec Diclofenac dans les indications citées ci-dessus se révèle généralement suffisant. Dans le cas où, contrairement aux recommandations d'utilisation, Diclofenac est administré sur une période plus longue, il est conseillé, comme pour tous les antiinflammatoires non stéroïdiens hautement actifs, de contrôler régulièrement la formule sanguine. Une inhibition temporaire de l'agrégation plaquettaire est aussi possible avec Diclofenac comme avec les autres AINS. Une surveillance attentive s'impose chez les patients souffrant de troubles de la coagulation. De par ses propriétés pharmacodynamiques, Diclofenac peut comme d'autres AINS masquer une symptomatologie infectieuse.Comme avec d'autres AINS, des réactions allergiques (y compris anaphylactiques/anaphylactoïdes) peuvent apparaître dans de rares cas, même en l'absence de tout traitement antérieur par le médicament. Lithium, digoxine Lors d’administration concomitante, Diclofenac peut augmenter la concentration plasmatique du lithium et de la digoxine. Diurétiques Comme d’autres AINS,dont Diclofenac peuvent inhiber l'efficacité des diurétiques. En outre, le traitement concomitant par les diurétiques d'épargne potassique peut parfois s'accompagner d'une hyperkaliémie, d'où la nécessité de mesurer fréquemment la kaliémie. AINS L'administration concomitante d'un autre AINS par voie systémique peut augmenter la fréquence des effets indésirables. Anticoagulants Bien que les études cliniques n'indiquent pas que diclofénac influence l'effet des anticoagulants des cas isolés de risque accru d'hémorragie lors d'emploi concomitant de diclofénac et d'anticoagulants ont été rapportés; c’est pourquoi une surveillance clinique étroite est recommandée dans de tels cas. Antidiabétique Des essais cliniques ont montré que diclofénac peut être administré conjointement avec des antidiabétiques oraux sans en modifier leur effet clinique. Cependant, des cas isolés d'effets hypoglycémiants et hyperglycémiants en présence de diclofénac ont été rapportés, rendant nécessaire une modification de la posologie des médicaments hypoglycémiants. Méthotrexate La prudence s'impose lorsque des AINS sont administrés moins de 24 h avant ou après un traitement au méthotrexate, car la concentration sanguine et la toxicité du méthotrexate peuvent augmenter. Ciclosporine La néphrotoxicité de la ciclosporine peut être accrue par les effets des AINS sur les prostaglandines rénales. Antibiotiques du groupe des quinolones Des cas isolés de convulsions qui pourraient être dues à l'association d'AINS et de quinolones ont été rapportés. Fréquences: très fréquent (>1/10), fréquent (>1/100 <1/10), occasionnel (>1/1000 <1/100), rare (>1/10’000 <1/1000), très rare (<1/10’000). Circulation sanguine Très rare: thrombopénie, leucopénie, agranulocytose, anémie hémolytique, anémie aplasique. Système immunitaire Rare: réactions d’hypersensibilité, par ex. asthme, réactions générales anaphylactiques/anaphylactoïdes, y compris hypotension. Très rare: vasculite, pneumonite. Système nerveux Occasionnel: céphalées, étourdissements, vertiges. Rare: asthénie. Très rare: troubles de la sensibilité y compris paresthésies, troubles de la mémoire, désorientation, insomnie, irritabilité, convulsions, dépression, anxiété, cauchemars, tremblements, réactions psychotiques, méningite aseptique. Troubles oculaires Très rare: troubles de la vision (baisse de l’acuité visuelle, diplopie). Oreille Très rare: baisse de l’acuité auditive, bourdonnements d’oreilles. Troubles cardiaques Très rare: palpitations, douleurs thoraciques, hypertension, insuffisance cardiaque. Troubles gastro-intestinaux Occasionnel: douleurs épigastriques, autres troubles gastro-intestinaux tels que nausées, vomissements, diarrhées, crampes abdominales, dyspepsie, flatulence, anorexie. Rare: hémorragie gastro-intestinale (hématémèse, melaena, diarrhées avec présence de sang), ulcère gastro-intestinal avec ou sans hémorragie/perforation. Très rare: stomatite aphteuse, glossite, troubles gustatifs, lésion oesophagiennes, sténoses intestinales de type diaphragmatique, affectionsabdominales basses, par ex.: colite hémorragique non spécifique, exacerbation de colite ulcéreuse ou de maladie de Crohn, constipation, pancréatite. Troubles hépatobiliaires Fréquent: augmentation des transaminases sériques (SGOT, SGPT), occasionnellement augmentation modérée (=3× la limite supérieure des valeurs normales) resp. marquée (=8× la limite supérieure des valeurs normales).Rare: hépatite accompagnée ou non d’ictère, très rarement fulminante Troubles cutanés Occasionnel: éruptions cutanées. Rare: urticaire. Très rare: éruptions bulleuses, eczéma, érythème polymorphe, syndrome de Stevens-Johnson, syndrome de Lyell (nécrolyse épidermique toxique), érythrodermie (dermatite exfoliatrice), chute de cheveux, réactions de photosensibilisation, purpura, y compris purpura allergique. Troubles rénaux Rare: oedème. Très rare: insuffisance rénale aiguë, hématurie, protéinurie, néphrite interstitielle, syndrome néphrotique, nécrose papillaire. Le traitement de l'intoxication aiguë par les AINSconsiste essentiellement en une surveillance clinique et en la mise en place de mesures symptomatiques. Le surdosage de Diclofenac n'engendre pas de tableau clinique caractéristique. Les mesures thérapeutiques en cas de surdosage sont les suivantes: Prévenir l'absorption le plus vite possible après l'ingestion de la surdose par lavage gastrique et administration de charbon actif. Les complications telles qu'hypotension, insuffisance rénale, convulsions, irritation gastro-intestinale et dépression respiratoire requièrent une surveillance clinique et un traitement symptomatique. Des mesures thérapeutiques spécifiques telles que diurèse forcée, dialyse ou hémoperfusion seront probablement inefficaces pour éliminer les AINS en raison de leur liaison protéique élevée et de leur métabolisme important. Titulaire de l’Autorisation de Mise sur le Marché : Novartis Pharma Maroc , 82 Bd Chefchaouni, Quartier industriel Aïn Sebaâ 20250 CASABLANCA. Tel 00-212-22-34-92-92

Détente58

PHOTO DU MOIS DU MOIS

Erratum La superfi cie totale de la peau n’est pas de 2,5 km², mais de 2,5 m².

LES MOUTONS SE MODERNISENT… À QUAND LA

PLANÈTE DES MOUTONS ?

À la ferme, le cheval

est malade.

Le vétérinaire dit au paysan :

« Je lui injecte un remède, si dans

trois jours il n’est pas remis, il

faudra l’abattre !»

Le mouton qui a tout entendu, dit

au cheval : «Lève-toi !»

Mais le cheval est trop fatigué.

Le deuxième jour le mouton lui dit : «Lève-toi vite !»

Le cheval est toujours aussi fatigué.

Le troisième jour le mouton dit : «Lève-toi sinon il vont

t’abattre!»

Alors, dans un suprême eff ort, le cheval se lève.

Heureux de voir son cheval se rétablir, le paysan dit :

«Faut fêter ça : on tue le mouton !» Moralité : mieux vaut

s’occuper de ses aff aires et fermer sa gueule !

Une patiente, à son médecin :

- Docteur, cela fait cinq minutes que vous m’avez

demandé de tirer la langue et vous ne la regardez

même pas !

- C’était juste pour être tranquille

pendant que je rédige votre

ordonnance !

La nourriture met 7 secondes pour aller de la bouche à l’estomac. Un cheveu humain peut supporter un poids de 3 kg. L’os de la hanche est plus solide que le ciment. Le cœur d’une femme bat plus vite que celui d’un homme. Il y a environ mille milliards de bactéries sur chacun de nos pieds. Les femmes clignent des yeux 2 fois plus souvent que les hommes. La peau d’un humain pèse 2 fois plus que son cerveau. Le corps utilise 300 muscles pour se tenir en équilibre, debout.

LE SAVIEZ VOUS… ?

LE NOM DE EGYPT, SUITE ET FIN.

Dans le numéro précèdent nous avons donné

une origine au nom EGYPT, mais selon un

fi dèle lecteur de Doctinews, le docteur A.M., le

nom Egypt aurait une autre origine qui remonte à

l’antiquité grecque. À cette époque Bélos, un roi

dont le royaume s’étendait sur l’Assyrie, l’Arabie,

l’Egypte et la Libye avait deux fi ls jumeaux

Danaos et Egyptos. Danaos hérita de la Libye

et son frère Egyptos de l’Arabie. Après la

mort de son père, Egyptos s’empara de

l’Egypte à laquelle il donna son

nom.

INDICATIONS THERAPEUTIQUES : Traitement préventif des crises d'angor : angor d'effort, angor spontané (dont l'angor de Prinzmetal) ; Hypertension artérielle. CONTRE-INDICATIONS : Absolues : - Hypersensibilité aux dihydropyridines. Relatives : - Dantrolène (cf. Interactions). EFFETS SECONDAIRES : Les effets indésirables le plus fréquemment notés sont en rapport avec l'action vasodilatatrice du produit : céphalées, rougeurs ou sensation de chaleur de la face.

Habituellement, ils apparaissent durant les premières semaines de traitement et s'atténuent lors de sa poursuite. Comme avec les autres dihydropyridines, un œdème des chevilles et/ou de la face peut apparaître. Son apparition est plus fréquente aux doses élevées. On observe plus rarement : - effets cardiaques : tachycardies, palpitations, syncope. - effets cutanéomuqueux : alopécie, augmentation de la sudation, réaction allergique incluant prurit, éruption et angio-œdème. Comme

avec les autres dihydropyridines, un élargissement gingival léger a été rapporté chez les patients atteints d'une gingivite/parodontite prononcée. L'élargissement peut être évité ou disparaître avec une hygiène buccale soigneuse. - effets digestifs : douleurs abdominales, dyspepsie, dysgueusie, perte de l'appétit, nausées, diarrhée, constipation, bouche sèche. - effets neuromusculaires : crampes musculaires, myalgie, arthralgie. - effets hépatiques : ictère et élévation des enzymes hépatiques ont été très

rarement rapportés (principalement en rapport avec une cholestase) dont quelques cas assez sévères pour entraîner une hospitalisation. Ils sont réversibles à l'arrêt du traitement. - effets pulmonaires : dyspnée. - effets génito-urinaires : pollakiurie, impuissance comme cela a été décrit sous d'autres antihypertenseurs, gynécomastie. - effets neuropsychiques : asthénie, sensations vertigineuses, troubles du sommeil, paresthésies, tremblements, troubles de la vue, troubles dépressifs. - effet général : malaise. - effet sanguin : thrombopénie. - effet

vasculaire : vascularite. Comme avec les autres antagonistes calciques, les événements suivants ont été rarement rapportés : douleurs angineuses, infarctus du myocarde, arythmie. Ils peuvent être liés à la pathologie préexistante au traitement et doivent faire discuter la poursuite du traitement. PHENOMENES TOXIQUES OU D’INTOLERANCE POSSIBLES ET EVENTUELS : Sans objet. POSOLOGIE USUELLE, VOIES ET MODES D’ADMINISTRATION : Hypertension artérielle : La dose initiale est d'un comprimé (5 mg) une fois par jour, qui pourra être augmentée

à 10 mg (1 comprimé de 10 ou 2 comprimés de 5 mg) par jour en une seule prise en fonction de la réponse au traitement. - Angine de poitrine : La dose initiale est d'un comprimé (5 mg) une fois par jour, qui pourra être augmentée à 10 mg (1 comprimé de 10 ou 2 comprimés de 5 mg) par jour en une seule prise en fonction de la réponse a u traitement. Dose quotidienne maximale : 10 mg. - Il n'est pas nécessaire d'ajuster les doses chez le sujet âgé et chez l'insuffisant rénal (cf. Pharmacocinétique). En dehors de l'infarctus du myocarde récent, l'amlodipine peut être

administrée quel que soit le degré d'altération de la fonction ventriculaire gauche. L'amlodipine n'est pas dialysable. Il n'est pas nécessaire d'ajuster les doses d'amlodipine en cas d'association avec des diurétiques thiazidiques, des bêta-bloquants ou des inhibiteurs de l'enzyme de conversion de l'angiotensine. CONDITIONS PARTICULIÈRES D’EMPLOI ET SURVEILLANCE BIOLOGIQUE EVENTUELLE : Mises en garde et précautions d'emploi : Mises en garde : - L'efficacité et la tolérance de l'amlodipine n'ayant pas été étudiées chez l'enfant, son utilisation chez l'enfant est

déconseillée. - En cas de survenue de signes cliniques (asthénie, anorexie, nausées persistantes), il est recommandé de doser les enzymes hépatiques. En cas d'élévation des taux et, à plus forte raison en cas d'ictère, le traitement doit être interrompu. Précautions d'emploi : - Insuffisance hépatique : la demi-vie de l'amlodipine est prolongée chez l'insuffisant hépatique (cf. Pharmacocinétique). Les recommandations posologiques à suivre dans ce cas n'ayant pas encore été établies, il convient d'administrer le produit avec précaution chez ces patients. - Femme enceinte ou qui

allaite : cf. Grossesse et Allaitement. Grossesse et allaitement : Grossesse : Les études chez l'animal n'ont pas mis en évidence d'effet tératogène. En l'absence d'effet tératogène chez l'animal, un effet malformatif dans l'espèce humaine n'est pas attendu. En effet, à ce jour, les substances responsables de malformations dans l'espèce humaine se sont révélées tératogènes chez l'animal au cours d'études bien conduites sur deux espèces. Il n'existe pas actuellement de données pertinentes, ou en nombre suffisant, pour évaluer un éventuel effet malformatif ou fœtotoxique de

l'amlodipine lorsqu'elle est administrée pendant la grossesse. En conséquence, par mesure de précaution, il est préférable de ne pas utiliser l'amlodipine pendant la grossesse. Allaitement : Il n'existe pas de données concernant le passage d'AMEP dans le lait maternel. Cependant, comme avec d'autres dihydropyridines, les quantités retrouvées dans le lait maternel sont faibles, et aucun effet indésirable n'a été rapporté sur la base de quelques cas isolés. Par mesure de précaution, il convient d'éviter, si cela est possible, l'administration de ce médicament chez la femme qui allaite. Effets

sur la capacité de conduire des véhicules ou d'utiliser des machines : En début de traitement, une prudence particulière devra être observée chez les conducteurs de véhicules automobiles et les utilisateurs de machines, en raison du risque de sensation de vertiges (cf. Effets secondaires). Interactions médicamenteuses et autres interactions. - Associations déconseillées (par mesure de prudence) : • Dantrolène (perfusion) : chez l'animal, des cas de fibrillations ventriculaires mortelles sont constamment observés lors de l'administration de vérapamil et de dantrolène par voie IV. L'association d'un

antagoniste du calcium et de dantrolène est donc potentiellement dangereuse. Cependant, quelques patients ont reçu l'association nifédipine et dantrolène sans inconvénient. Associations nécessitant des précautions d'emploi : • Alpha-1-bloquants (alfuzosine, prazosine) : majoration de l'effet hypotenseur. Risque d'hypotension orthostatique sévère. Surveillance clinique. Recherche d'hypotension orthostatique dans les heures qui suivent la prise du médicament -1-bloquant (en particulier en début de traitement par celui-ci). • Baclofène : majoration de l'effet antihypertenseur. Surveillance de la tension

artérielle et adaptation posologique de l'antihypertenseur si nécessaire. • Rifampicine (décrit pour vérapamil, diltiazem et nifédipine) : diminution des concentrations plasmatiques de l'antagoniste du calcium par augmentation de son métabolisme hépatique. Surveillance clinique et adaptation éventuelle de la posologie de l'antagoniste du calcium pendant le traitement par la rifampicine et après son arrêt. • Itraconazole (par extrapolation à partir de la nifédipine, de la félodipine et de l'isradipine) : risque majoré d'œdèmes par diminution du métabolisme hépatique de la dihydropyridine. Surveillance clinique

et adaptation éventuelle de la posologie de la dihydropyridine pendant le traitement par l'itraconazole et après son arrêt. Associations à prendre en compte : • Bêta-bloquants : hypotension, défaillance cardiaque chez les malades en insuffisance cardiaque latente ou non contrôlée (effet inotrope négatif in vitro des dihydropyridines, plus ou moins marqué en fonction des produits, et susceptible de s'additionner aux effets inotropes négatifs des bêta-bloquants). La présence d'un traitement bêta-bloquant peut par ailleurs minimiser la réaction sympathique réflexe mise en jeu en cas de répercussion hémodynamique excessive.•

Antidépresseurs imipraminiques (tricycliques) : effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif). • Corticoïdes, tétracosactide par voie générale : diminution de l'effet antihypertenseur (rétention hydrosodée des corticoïdes). • Neuroleptiques : effet antihypertenseur et risque d'hypotension orthostatique majorés (effet additif). Autres associations : • Digoxine : par ailleurs, l'amlodipine ne modifie pas les taux plasmatiques ou la clairance rénale de la digoxine chez le volontaire sain. Surdosage : Les données disponibles suggèrent qu'un surdosage massif pourrait provoquer une importante vasodilatation

périphérique entraînant une hypotension systémique marquée et probablement prolongée. Toute hypotension consécutive à une intoxication aiguë nécessite une surveillance en unité de soins intensifs cardiologiques. Un vasoconstricteur peut être utilisé pour restaurer le tonus vasculaire et la pression artérielle. L'amlodipine n'est pas dialysable. PROPRIETES PHARMACOLOGIQUES : Pharmacodynamie : Antagoniste calcique, antihypertenseur, antiangoreux (C: système cardiovasculaire). L'amlodipine est un antagoniste du calcium appartenant à la famille des dihydropyridines qui agit à la fois sur les sites de fixation des canaux calciques de

la 1-4 dihydropyridine et du diltiazem. Elle inhibe de manière prolongée l'entrée du calcium empruntant les canaux calciques lents au niveau des cellules musculaires lisses et des cellules myocardiques. Comme les autres dihydropyridines, l'amlodipine possède chez l'animal des propriétés diurétiques et natriurétiques. Le mécanisme de l'action antihypertensive est lié à un effet relaxant direct au niveau du muscle lisse vasculaire. Chez les patients hypertendus, une prise quotidienne unique permet d'obtenir une réduction significative des valeurs tensionnelles en position couchée ou debout sur l'ensemble du nycthémère sans entraîner d'accélération de la fréquence cardiaque. L'action progressive de l'amlodipine permet d'éviter les accès d'hypotension. L'amlodipine diminue les résistances périphériques totales (post-charge) sans induire de tachycardie réflexe. Ceci s'accompagne d'une baisse de la consommation énergétique du myocarde et de ses besoins en oxygène. Elle entraîne une vasodilatation des artères et artérioles coronaires en augmentant ainsi l'apport myocardique en oxygène. Chez les patients angoreux, l'administration d'amlodipine augmente la durée de l'effort, le délai d'apparition de l'angor et du sous décalage du segment ST ; elle réduit à la fois la fréquence des crises

d'angine de poitrine et la consommation de trinitrine. Comme les autres antagonistes du calcium, l'amlodipine est métaboliquement neutre et ne modifie pas les taux de lipides plasmatiques. Elle peut être utilisée chez les patients présentant diabète ou goutte. Chez les patients transplantés rénaux hypertendus traités par ciclosporine, l’amlodipine, administrée à la posologie usuelle, diminue la pression artérielle, augmente le flux sanguin rénal et le débit de filtration glomérulaire, et diminue les résistances vasculaires rénales. Les conséquences à long terme de ces modifications sur la fonction du greffon ne sont pas évaluées. Pharmacocinétiques : Après

administration orale aux doses thérapeutiques, l'amlodipine est totalement absorbée. La biodisponibilité absolue de l'amlodipine varie de 64 à 80 %. Le pic plasmatique est tardif, survenant 6 à 12 heures après la prise. Le volume de distribution est de 21 l/kg. La demi-vie d'élimination terminale est de 35 à 50 heures et permet une prise unique quotidienne. Les concentrations à l'état d'équilibre sont atteintes après 7 à 8 jours d'administration. L'amlodipine est presque entièrement métabolisée en métabolites inactifs. 10 % de la molécule mère et 60 % des métabolites sont excrétés dans les urines. Les études in vitro ont montré que l'amlodipine circulante est

liée à 97,5 % aux protéines plasmatiques. Chez le sujet âgé, les concentrations plasmatiques d'amlodipine sont plus élevées que chez le patient jeune, sans traduction clinique, la demi-vie d'élimination terminale étant inchangée. Une augmentation de la demi-vie est observée en cas d'insuffisance hépatique. Chez le patient insuffisant rénal, les concentrations plasmatiques d'amlodipine ne sont pas corrélées au degré d'insuffisance rénale. Tableau A (Liste I).