Numéro 26 - Avril/Juin 2005

BULLETIN D’INFORMATION DU CENTRE CHORÉGRAPHIQUE NATIONAL / BALLET BIARRITZ / THIERRY MALANDAINAVRIL – MAI – JUIN 2005

SOMMAIRE

ACTUALITÉ 2COULISSES 3LA DANSE À BIARRITZ N°21 5CALENDRIER DES ACTIVITÉS DE SENSIBILISATION 7BILAN 2004 8SENSIBILISATION 10EN BREF 11CALENDRIER 12

Comme un hasard du calendrier, le 2 avril 2005, BalletBiarritz se produira au Théâtre du Vésinet. Un lieu où en1984 se sont inscrits mes premiers pas. «Le destin est cequi nous arrive au moment où on ne s'y attend pas» noteTahar Ben Jelloun. Depuis lors, ma tribu a fait son chemin,participant à la mise à jour d'un langage académique qui àforce de métissage s'est éloigné du néo-classique selonLifar. Mais, aujourd'hui, où l'art chorégraphique dans sesmutations et fractures nécessaires aborde le sujet de la«non-danse», le désir lifarien d'un ballet dansant retrouveson actualité. Car si la Danse naît des élans de l'âme, elle estaussi une question de flamme, sinon de flambeau.

Thierry Malandain, mars 2005.

ÉDITO

Le 2 avril 1905 naissait Serge Lifar. Ayant eu l'opportunitéde danser plusieurs de ses ballets, de recevoir un prix portantson nom, avant qu'il ne parraine ma candidature à laFondation de la Vocation, il allait de soi que je profite de cecentenaire pour honorer sa mémoire. C'est pourquoi notrerubrique Plages d'histoires lui est consacrée.

Danseur, chorégraphe, écrivain, Lifar n'eut de cesse depromouvoir la danse alors qu'elle était encore considéréecomme une discipline mineure et suspecte dans sa relationau corps. L'époque où on entend dire «une danseuse estune femme qui danse tantôt sur un pied, tantôt sur l'autre etqui gagne sa vie entre les deux» n'est pas si lointaine.Par son œuvre chorégraphique et littéraire, Lifar s'attacheraà rendre au Ballet ses lettres de noblesse. C'est dans sonTraité de danse académique qu'il expose une réforme du mouvement et de la technique qu'on appellera néo-classique. Nommer assure la reconnaissance. C'est pourquoi,préconisant le terme de « choréauteur », il plaidera aussipour le statut d'auteur. Une position sociale dont les choré-graphes bénéficieront seulement en 1973 lorsque la Sociétédes Auteurs et Compositeurs Dramatiques les reconnaîtracomme auteurs à part entière. Toujours dans cette optique,son premier ouvrage Le manifeste du chorégraphe, revendi-quera une danse libérée du joug de la musique, indépen-dante des autres arts et privilégiant ce qu'il nomme le bal-let-danse.

Ci-dessus : Création, photographie Cyrille Sabatier.

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ACTUALITÉ

Chœur Oldarra & Ballet Biarritz aux Fêtes Musicales de BiarritzOrganisées par Biarritz Culture, les Fêtes Musicales de Biarritz placées sous la direction artistique de Micheline Banzet-Lawton sedérouleront du 20 au 24 avril 2005. En ouverture, le 20 avril 2005 à 21h00 au Casino Municipal, elles accueilleront le chœur d'hommesOldarra que dirige Iñaki Urtizberea. Ballet Biarritz participera à ceconcert en interprétant Boléro de Maurice Ravel chanté a cappella par les membres du Chœur Oldarra. Informations : Biarritz Culture,tél. 05 59 22 20 21

Le Spectacle !Le vendredi 3 juin 2005 à 20h00 à la Gare du Midi, sous la conduite deDominique Cordemans et Adriana Pous, responsables de la sensibilisa-tion au CCN, 100 élèves présenteront le travail réalisé au cours de l'an-née scolaire.Dans le cadre de l'activité transfrontalière du CCN, Adriana Pous a tra-vaillé sur un projet réunissant 30 élèves de primaire issus du PaysBasque français et espagnol. Soutenu par le Departamento deEducación del Gobierno de Navarra, l'Inspection de l'Éducation natio-nale de St Jean-de-Luz (Monsieur Alain Rouet et l'Union sportive del'enseignement primaire), il concernait la classe de Madame PascaleSeguela (École publique de St Pée-sur-Nivelle / Amotz) et celle deMadame Sara Valenzuela (Escuela Urdax / Zugarramurdi). Après l'écri-ture d'un conte intitulé Janik et le magicien, les élèves se sont attachésà en réaliser une lecture chorégraphique sur la Symphonie des Jouetsde Léopold Mozart. Quant à Dominique Cordemans, avec 70 élèves deprimaire des classes d'Isabelle Labat (École Victor Duruy), de LaureRamos (École des Pyrénées) et d'Isabelle Baziard (École Paul Bert). Lesélèves proposeront un travail autour de trois ballets (Cigale, Le Sang desétoiles et Casse Noisette) découverts en spectacle ou lors de répétitions.

Cuba : Prix de la Critique du meilleur spectacle étranger pour CréationInvité par le Ballet Nacional de Cuba dirigé par Alicia Alonso, avec lesoutien de l'Ambassade de France à Cuba et son conseiller à la coopé-ration et d'action culturelle Xavier d'Arthuys, Ballet Biarritz s'est produitles 3 et 4 novembre 2004 à la Havane dans le cadre du 19e FestivalInternational de Ballet de la Havane. À cette occasion, Ballet Biarritzprésentait Création de Thierry Malandain sur Les Créatures deProméthée de Ludwig Van Beethoven. Déjà nominé aux Benois de laDanse à Moscou en 2004, ce spectacle s'est vu décerner à Cuba le Prixde la Critique du meilleur spectacle étranger.

Matisse, La DanseLe samedi 4 juin 2005 à 20h30 à la Gare du Midi, les Amis du BalletBiarritz présenteront une soirée dédiée à Matisse qui réunira Jean-François Larralde, conservateur du Musée de Guéthary, la pianisteMarina Pakowsky, l'artiste lyrique Isabelle Lopez et Ballet Biarritz.Informations : Ballet Biarritz, tél. 05 59 24 67 19

Photo de gauche, Boléro (Olivier Houeix) et à droite, le chœur d’hommes Oldarra.

Nathalie Vespecht et Cédric Godefroid dans Création, photographie Jose Usoz.

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COULISSES

CCN : c’est où?Depuis sa création en 1998, le Centre Chorégraphique National est installé au cœur de Biarritz dansl'ancienne Gare du Midi. À une quarantaine de kilomètres plus au sud, Ballet Biarritz / Dantzaz profitede locaux mis à disposition par la ville de Donostia/San-Sebastián au Centre Culturel Egia pour abriter l'activité transfrontalière du CCN. Suivez le guide !

La Gare du Midi fut édifiée audébut du XX ème siècle pourpalier à l'éloignement de la Garede la Négresse, qui selon le désirde l'Impératrice Eugénie, futconstruite loin de sa résidence à

l'extérieur de la ville en 1864. Les travaux de la Gare du Midi débutè-rent en 1906 et furent confiés à l'architecte Adolphe Dervaux qui réa-lisa également la Gare de Rouen. La façade monumentale en pierred'Arudy fait face au jardin public ; l'intérieur est décoré de mosaïquesdes frères Mausmegean. On accédait alors aux voies par un ascenseurou par un immense escalier, aujourd'hui disparus. Le bâtiment fut misen service le 25 février 1911; des flots de voyageurs et de célébrités,déversés par des trains à vapeur, purent ainsi profiter des avantagesd'une station moderne. Avec l'électrification des trains en 1926, la Garedu Midi perdit peu à peu de son prestige, seules des navettes faisaientla liaison avec la Gare de la Négresse. Le dernier train circula en sep-tembre 1980. En 1990, l'imposante structure longtemps désaffectée,fut alors réhabilitée en "Palais des Festivals", accueillant congrès etspectacles dans sa salle de 1400 places disposant d'un plateau de 600m2. C'est à partir de 1997 que la Gare du Midi retrouve son nom d'ori-gine, avant d'abriter, un an plus tard, dans ses deux tours et son corpscentral le Centre Chorégraphique National / Ballet Biarritz.

Le Centre Culturel Egiaest une ancienne usinemétallurgique, récupérée parla Municipalité de Donostia-San Sebastián qui en aconservé la structure tout enagrandissant la surfaceconstruite en 1997. Celle-cioccupe aujourd'hui 4.500

m2 et maintient, du point de vue esthétique, les couleurs, les finitionset les formes qui rappellent les premiers usages de ce bâtiment, dansce cas une « fabrique culturelle » où nous pouvons découvrir, entreautres espaces, des ateliers de plasticiens, des salles de répétition, unesalle de conférences, une bibliothèque et une salle de spectacle de 264places bénéficiant d'un plateau de 96 m2. Ce Centre ouvert aux artsscéniques offre une programmation régulière de musique, de danse etde théâtre. Une spécialisation qui incorpore les bureaux et le studio dedanse où se déroule les stages et ateliers offerts par Ballet Biarritz /Dantzaz.

COULISSES


Oswald Roose : qui c’est celui-là?

ParcoursJe suis entré à l’École Royale de Danse d’Anvers à l’âge de onze ans.Ensuite, j’ai poursuivi ma formation à l’École Mudra sous la direction deMaurice Béjart, avant d’entrer en 1979 au Ballet du XXe siècle. L’annéesuivante, j’ai été engagé au Ballet Théâtre Français de Nancy, dirigé àl’époque par Jean-Albert Cartier et Hélène Traïline. C’est là que j’aiconnu Thierry Malandain. J’y ai dansé des ballets de Roland Petit, JiriKylian, Janine Charrat, Niels Christe, etc. Cinq ans plus tard, des problè-mes de dos m’ont obligé à mettre un terme à ma carrière de danseur.C’est pourquoi j’ai décidé de me consacrer à la régie générale desspectacles. Après une formation au CFPTS (Centre de FormationProfessionnelle de Techniciens de Spectacle), j’ai pu approfondir mesconnaissances au sein de l’équipe technique du Ballet du XXe siècle,puis du Béjart Ballet Lausanne, avant de participer à la création de lacompagnie Temps Présent en 1986.

Fonction J’assume la fonction de régisseur général auprès de Thierry Malandaindepuis bientôt vingt ans. En marge de cette activité, j’ai eu l’occasionde réaliser la lumière de certains de ses ballets, et celle d’autres com-pagnies de danse ou de théâtre à l’Institut du monde Arabe à Paris, auThéâtre de Saint-Quentin-en-Yvelines. Depuis notre installation àBiarritz, je dirige l’équipe technique du CCN, ce qui me laisse peu dedisponibilités pour d’autres collaborations. Cependant, la lumière étantun domaine qui me passionne, je réalise depuis peu les éclairages d’unspectacle « son et lumières » présenté au Pays Basque.

MétierDans un premier temps, aux côtés de Jean-Claude Asquié, concepteurlumière et chargé de production au CCN, ma tâche consiste à suivrel’élaboration des créations sur le plan technique. Tant au niveau descostumes, que des décors ou des accessoires. Pour leur signature,Thierry Malandain travaille avec Jorge Gallardo depuis une quinzained’années, aussi dès que ce dernier nous confie les maquettes, je metsen œuvre leur réalisation. Ainsi, jusqu’à l’ouverture du rideau, je suis en

permanence le travail de création. Mais, mon rôle ne s’arrête pas là, carj’ai aussi la responsabilité des représentations en collaboration avecnotre équipe technique constituée aujourd’hui de six personnes.Chacune d’entre elles, occupe un poste particulier qui permet au spec-tacle d’avoir lieu. Ainsi, Frédéric Bears et Frédéric Eujol sont à lalumière, Michel Pocholu qui construit les décors partage le son avecJean-François Soutoul, Chloé Breneur est au plateau, tandis que KarinePrins est en charge des costumes. Disposer de plusieurs techniciens àla lumière et au son, permet de constituer deux équipes qui se relayenten tournées. Ainsi, pendant qu’une assure le spectacle, l’autre monte lesuivant. Et c’est toute une organisation, un planning que je dois prépa-rer avec Isabelle Larre, au secrétariat du ballet. Lorsque nous partons àl’étranger, je m’occupe aussi des formalités douanières liées au trans-port du matériel, avec tous les tracas que cela comporte. Commerécemment où après les spectacles à Cuba les malles qui devaientnous accompagner en Guyane sont restées à l’aéroport de La Havanealors que nous dansions deux jours plus tard à Cayenne. Ce fut un peula panique, car il s’agissait d’un week-end et nous avions pris le dernieravion. Mais heureusement, en trouvant un vol passant par Paris nousavons pu les recevoir quelques heures avant l’ouverture du rideau. Lestournées sont une aventure permanente. Enfin, durant les représenta-tions, je gère le déroulement du spectacle des coulisses, donne les indi-cations techniques, ce qui n’est pas toujours évident dans certains paysen raison de la langue, des systèmes métriques qui diffèrent. Après, jeveille au démontage et au chargement du camion, puis rends comptede la soirée dans un registre. Finalement, mon métier est un remèdecontre l’ennui et surtout, pour le danseur que j’étais, il me permet derester toujours très proche de la danse.

Photographie Cédric Godefroid


Plagesd’histoires

Serge Lifar

La danse à Biarritz # 21

tion de trois oeuvres de George Balanchine : Apollon Musagète, Le FilsProdigue et La Chatte. Mais, Diaghilev, toujours en quête de nouveauté,le pousse à s’essayer à la chorégraphie. Alors en 1929, Lifar signeRenard d’Igor Stravinsky, l’année même où la mort de Diaghilev conduità la dissolution des Ballets Russes. Jacques Rouché, directeur del’Académie Nationale de Musique et de Danse, profite de cette occa-sion pour s’assurer les services de Balanchine et l’invite à régler LesCréatures de Prométhée. Les répétitions commencent, mais bientôt,Balanchine tombant malade, Lifar est appelé à le remplacer. La pre-mière est un succès, et par un hasard du sort, à 24 ans, Lifar se voitproposer la direction du ballet de l’Opéra de Paris. Ce qu’il accepte encumulant les fonctions de premier danseur et de maître de ballet. Ilhérite d’années d’errance, dont deux décennies de frustration sous ladirection d’un autre familier de Biarritz, Pedro Gailhard, un ancienchanteur qui privilégia l’art lyrique au détriment du ballet. Mais auréoléde son prestige naissant, avec le soutien de Rouché, Lifar va imposerdes réformes visant à rendre à la danse son autorité. À cette époqueelle partage encore l’affiche avec l’art lyrique, pendant les représenta-tions le lustre reste constamment allumé dans la salle, ce qui permetde voir et d’être vu. Enfin, le foyer de la danse, lieu où les danseurss’exercent avant d’entrer en scène, continue d’être le privilège d’unearrière-garde d’abonnés entreprenants. Il y aura des mécontents,puisqu’on réclamera le départ du « cosaque », mais l’enthousiasme deLifar eut raison des réticences. Ses premiers succès lui permettentd’inaugurer Les Mercredi de la Danse, des soirées entièrement dévo-lues à l’art chorégraphique qu’un nouveau public applaudit. Car aprèsle règne des ballerines italiennes, il lance une pléiade d’étoiles françai-ses : Suzanne Lorcia, Lycette Darsonval, Solange Schwarz ou YvetteChauviré. Surtout, grâce à lui, la danse masculine connaît un essorexceptionnel, et dans le corps de ballet apparaît une génération dedanseurs qui va s’épanouir en profitant de la popularité grandissantede Lifar. Lequel, usant de son charme conquiert le tout-Paris. Il aime leshonneurs, les applaudissements, mais c’est aussi un homme infatiga-ble, qui enchaîne les créations dont il est au début la figure centrale.Des caractères héroïques en quête d’absolu tel Alexandre le Grand oudes personnages plus lyriques, comme le prince Albert dans Giselle,auquel il donne une nouvelle importance. En 1935, après les réformesinternes, Lifar marque avec le ballet Icare son désir d’associer la danseà de nouvelles réflexions. Et, il publie Le Manifeste du chorégraphe,

Pour avoir séjourné à Biarritz, Serge Lifar est déjàapparu dans cette rubrique. C’était il y a quatreans à la faveur d’un article signé par Irène Lidova.Aujourd’hui, à l’occasion du centenaire de sanaissance, retrouvons celui qui le 22 juillet 1953interpréta l’Après midi d’un faune sur la scène duCasino Municipal.

Après avoir rêvé de devenir pianiste, Lifar suit des études de Lettres,lorsqu’un jour, il entre dans une école de danse : «Je me plaçais dansun coin, indifférent d’abord. Et puis, soudain, mon cœur battit violem-ment. J’éprouvais une joie que je n’avais jamais connue. Des élèvesdansaient sur du Chopin, du Schuman, et je découvrais une harmoniemerveilleuse entre la musique et leurs silhouettes exaltées par lerythme. » Le lendemain, Lifar s’inscrit au cours de Bronislava Nijinska,la sœur de Vaslav Nijinski. Un an plus tard, apprenant que les BalletsRusses recrutent des danseurs, il quitte la Russie pour tenter sa chance.À Paris, Serge Diaghilev dont l’intuition était le génie, est aussitôt séduitpar la nature magnétique du jeune homme et l’engage tout en l’invitantà poursuivre sa formation auprès d’Enrico Cecchetti et Nicolas Legat.Deux ans plus tard, en 1925, après Vaslav Nijinski et Léonide Massine,Lifar devient le premier danseur de la troupe et assure à ce titre la créa-

1934, Buenos Aires, photographie Anne-Marie Heinrich.


premier titre d’une littérature consacrée à l’art chorégraphique. Aprèsavoir déclaré : «non, nous ne pouvons pas tout danser ! », il y défendl’autonomie de la danse par rapport à la musique, composant lui-mêmeles rythmes de sa chorégraphie avant de les faire orchestrer. Procédéqu’il utilisera un temps avant de revenir aux collaborations usuelles.D’autres publications lui permettront de poser les bases d’une réformetechnique de la danse à travers un style qu’il nomme néo-classique.Rénovation qui se traduit par l’utilisation de l’en dedans, l’ajout de deuxpostures aux cinq positions traditionnelles des bras et des jambes de ladanse académique, la prise en compte du mouvement décalé commeun prolongement à l’équilibre vertical du danseur, des principes dont ilfait la démonstration dans Suite en blanc en 1947. Son propos seraaussi de réaliser une synthèse de la danse classique et des innovationsesthétiques de son temps. Il réfléchit également sur le contenu desœuvres en posant la question : existe-t-il des sujets impossibles à trai-ter ? Et, constatant que le chorégraphe n’est pas reconnu comme unauteur, il préconise en 1937, l’emploi du terme de choréauteur. Enfin,concernant les décors et les costumes, il reste fidèle aux conceptionsde Diaghilev, toutefois, il précisera que la danse ne doit pas se laisserenvahir par la peinture. Danseur, chorégraphe, écrivain, conférencier àla Sorbonne et à l’Université de la danse qu’il fonde en 1957, Lifar pro-

fite de toutes les occasions pour faire valoir la danse auprès du public.Temporairement mis à l’écart à la libération, Lifar prend en 1945 ladirection du Nouveau ballet de Monte-Carlo, qu’il confie au marquis deCuevas avant de retrouver le Palais Garnier deux ans plus tard. C’estcette compagnie que Biarritz accueillera chaque année à partir de1950. Quant à Lifar il poursuit son activité à l’Opéra jusqu’en 1958, puisà travers le monde jusqu’en 1969. Auteur de près de 200 ballets et de25 ouvrages sur la danse, celui qui est associé à la fois aux BalletsRusses et au renouveau du ballet français passera les dernières annéesde sa vie à Lausanne, où il meurt le 15 décembre 1986, à l’âge de 81 ans.

À gauche, Serge Lifar et Alicia Markova dans Giselle.

Ci-dessus, Nina Vyroubova, Serge Golovine,Serge Lifar et Louis Bergonnier à Biarritz sur la scène du Casino Municipal.


CALENDRIER DES ACTIVITÉS DE SENSIBILISATION

Ateliers d’initiation pour adultesVOULEZ-VOUS DANSER ? INTERVENANTE : ADRIANA POUS

Destinés aux adultes débutants, ces rendez-vous ont pour objet de faire redécouvrir le mou-vement dansé que chacun porte naturellement en soi. Par une approche ludique, quelquesfondements de la danse, tels la conscience corporelle, l’évolution dans l’espace ou le rapportà la musique seront explorés.Adriana Pous: danseuse professionnelle au sein de diverses compagnies (Compañía Nacionalde Danza, Ballet du Nord, Ballet Théâtre Français de Nancy, Ballet Biarritz), professeur diplôméd’État, actuellement responsable à Donostia/San-Sebastián de la sensibilisation à la danse duCentre Chorégraphique National Ballet Biarritz.

Gare du Midi – Biarritz Les mardis 5 avril / 19 avril / 17 mai / 24 mai – 19h00 à 21h00

PARTICIPATION À L’ATELIER : 7 €

Master Class / Françoise DubucDANSE CLASSIQUE

Elle proposera un cours de technique classique dont une partie sera axée sur le travail despointes. À l’issue de celui-ci, une variation du répertoire classique sera travaillée et le contextehistorique abordé.Françoise Dubuc : étudie la danse auprès de Marika Besobrasova avant de rejoindre leNational Ballet d’Amsterdam. Soliste principale au Ballet Théâtre Français de Nancy, elle intè-gre le CCN Ballet Biarritz à sa création en 1998, chargée de remonter les chorégraphies deThierry Malandain en France et à l’étranger. Elle enseigne par ailleurs au Ballet Biarritz, ainsique dans d’autres compagnies françaises et étrangères.

Egia Kultur Etxea – Donostia/San-SebastiánSamedi 9 avril – 11h00 à 14h00

ÉLÈVES ÉCOLES DE DANSE NIVEAUX INTERMÉDIAIRE-AVANCÉ, PARTICIPATION À L'ATELIER : 10 €

Répétition publique BALLET JUNIOR DE GENÈVE

En assistant à une répétition, le public a accès à la vie quotidienne d’une compagnie dedanse. Dirigée par le chorégraphe ou le maître de ballet, la répétition est le moment où on tra-vaille la création d’une nouvelle œuvre et/ou le perfectionnement du répertoire. L’interventionse terminera par un dialogue entre le public et les artistes.Ballet Junior de Genève : transition entre l'apprentissage et la vie professionnelle, le BalletJunior permet à de jeunes danseurs en fin de formation d'acquérir une expérience scéniqueet de travailler avec des chorégraphes venus de divers horizons. Ces dernières années lacompagnie a acquis une réputation internationale qui lui a permis de participer à divers fes-tivals en Europe.

Egia Kultur Etxea – Donostia/San-SebastiánMardi 12 avril - 19h00 - 20h00

ENTRÉE LIBRE

Gare du Midi - BiarritzVendredi 15 avril – 19h00 à 20h00

ENTRÉE LIBRE (RÉSERVATION OBLIGATOIRE)

Atelier chorégraphique INTERVENANT : SEAN WOOD

Ces ateliers aborderont, après un échauffement, l'écriture chorégraphique de Sean Wood enproposant un travail autour de différents gestes simples de la vie quotidienne qui ont servi debase à la chorégraphie de In a Crowded Room.Sean Wood : étudie la danse à la Central School of Ballet de Londres sous la direction deChristopher Gable. Il est d'abord engagé au Ballet Royal de Wallonie, puis intègre en 1991 leBallet Royal de Flandres dirigé par Robert Denvers. Il y danse le répertoire classique ainsi quedes ballets de George Balanchine, Choo San Goh, John Wisman, Paolo Bortoluzzi et RudolfNoureev. Il rejoint ensuite la compagnie Temps Présent de Thierry Malandain et le CCN deBiarritz en 1998. L’année suivante, il signe une chorégraphie pour le Fringe Festivald'Edimbourg et prend avec Patrice Delay la direction de l'École de Danse de Genève et duBallet Junior. Sean Wood est également professeur de la Cie Alias à Genève. Pour le BalletJunior il signe plusieurs chorégraphies dont In a Crowded Room en 2004.

Egia Kultur Etxea – Donostia/San-SebastiánSamedi 16 avril – 10h00 à 12h00

ADULTES DÉBUTANTS, PARTICIPATION À L’ATELIER : 7 €

Samedi 16 avril - 12h00 - 14h00

ÉLÈVES D’ÉCOLES DE DANSE, PARTICIPATION À L’ATELIER : 7 €

Répétition publique – Ballet BiarritzEgia Kultur Etxea – Donostia/San-SebastiánMardi 26 avril – 19h00 à 20h00

ENTRÉE LIBRE

Informations :

Informations :

CCN BALLET BIARRITZ – Gare du Midi – 23 avenue Foch – 64200 BiarritzTél. : 05 59 24 67 19 – Fax : 05 59 24 75 40 [email protected]

BALLET BIARRITZ DANTZAZ – Baztan Kalea 21 – 20012 Donostia/San-SebastiánTél. : 00 34 943 29 80 27 – Fax : 00 34 943 28 72 19 [email protected]

Photographie Jose Usoz


Atelier chorégraphique pour écoles de danseJE-UX DANSE INTERVENANTE : ADRIANA POUS

Cet atelier, destiné aux élèves des écoles de danse, sera précédé d’une séance d’échauffe-ment. Il proposera d’explorer d’une façon ludique avec l’appui d’un thème, l’écriture choré-graphique que chaque élève porte en lui-même.Adriana Pous : danseuse professionnelle au sein de diverses compagnies (Compañía Nacionalde Danza espagnole, Ballet du Nord, Ballet Théâtre Français de Nancy, Ballet Biarritz), profes-seur diplômée d’État, actuellement responsable à Donostia/San-Sebastián de la sensibilisa-tion à la danse du CCN Ballet Biarritz.

Gare du Midi - BiarritzSamedi 7 mai – 11h00 à 12h30


Atelier chorégraphique pour enfants INTERVENANT : ENRIQUE CABRERA / COMPAGNIE ARACALADANZA

Egia Kultur Etxea – Donostia/San-SebastiánSamedi 21 mai – 11h00 à 12h30

ENFANTS ENTRE 6 ET 8 ANS, PARTICIPATION À L'ATELIER : 5 €

Atelier chorégraphique pour écoles de danseINVITATION À DANSER INTERVENANT : CLAUDE IRURETAGOYENA

L'objet de cet atelier est de faire découvrir aux élèves des écoles de danse, la terminologie etla technique de danse de la province de Soule. Moucheté, pirouette, entrechat cinq, pas debasque, etc., tel est le vocabulaire qui compose le fond de cette forme de danse traditionnellebasque. Il sera donc question d'approcher ce langage qui n'est pas si éloigné de celui de ladanse classique et d'étudier les « points de principe » vers quelques variations comme lesgavottes, satan dantza, etc.Claude Iruretagoyena : professeur de danse traditionnelle, directeur et chorégraphe de la com-pagnie Maritzuli de Biarritz. Professeur durant de nombreuses années au sein de la fédéra-tion de danse basque, il enseigne sa danse grâce à de longues et diverses expériences autantau niveau des enfants que des adolescents et adultes.

Gare du Midi – BiarritzSamedi 21 mai – 10h00 à 12h00


Atelier chorégraphique pour écoles de danseJE-UX DANSE INTERVENANTE : DOMINIQUE CORDEMANSCet atelier, destiné aux élèves des écoles de danse, sera précédé d’une séance d’échauffe-ment. Il proposera d’explorer d’une façon ludique avec l’appui d’un thème, l’écriture choré-graphique que chaque élève porte en lui-même.Dominique Cordemans : danseuse professionnelle auprès de Thierry Malandain, professeur dedanse avec une longue et diverse expérience dans l'enseignement, elle collabore chorégra-phiquement à des mises en scène de théâtre, de spectacles de rues, équestres et « sons etlumières ». Elle est actuellement responsable à Biarritz de la sensibilisation à la danse au CCNBallet Biarritz.

Egia Kultur Etxea – Donostia/San-SebastiánSamedi 28 mai – 11h00 à 12h30

ADULTES DÉBUTANTS, PARTICIPATION À L’ATELIER : 7 €

Samedi 28 mai – 12h30 à 14h00

ÉLÈVES D’ÉCOLES DE DANSE, PARTICIPATION À L’ATELIER : 7 €

Atelier Hip HopINTERVENANT : DÉDUM ET LICHEM / COMPAGNIE LUNION

La compagnie Lunion, à l’initiative de Lichem, directeur artistique et interprète, pratique unedanse dépourvue de tout code académique, qu’il nomme « funky feeling » ou « danse ressen-tie ». Pour Lichem, « le ressenti est l’essence même de la danse vraie ». Dédum, danseur inter-prète de Lunion, animera cet atelier de danse pour permettre, à ceux qui le souhaitent dedécouvrir l’état d’esprit du « funky feeling ».

Egia Kultur Etxea – Donostia/San-SebastiánSamedi 11 juin – 11h00 à 12h30

ADOLESCENTS ET ADULTES, PARTICIPATION À L’ATELIER : 7 €

Gare du Midi - BiarritzSamedi 11 juin - 16h00 - 17h30

ADOLESCENTS ET ADULTES, PARTICIPATION À L’ATELIER : 7 €

BILAN 2004

Comme chaque année, le CCN Ballet Biarritzrend public le bilan de son activité. Celui-ci se traduiten 2004 par la mise au répertoire d’un nouveau spectacle, Le Sangdes étoiles coproduit par l’Arriaga de Bilbao, le Grand Théâtre deReims et l’Esplanade Opéra Théâtre de Saint-Étienne, avec le soutiende l’Association des Amis du Ballet Biarritz. Avec Ballet Biarritz /Dantzaz, antenne du CCN à Donostia/San-Sebastián, notre dimensiontransfrontalière est une réalité artistique et économique qui place leCCN à la tête d’un projet européen innovant. Outre les actions de sen-sibilisation réalisées au sein des établissements scolaires, les stageset les ateliers proposés au Centre Culturel Egia, il est à noter laseconde édition d’une Académie d’été qui au mois d’août a réuni qua-torze jeunes danseurs français et espagnols durant trois semainespour travailler une chorégraphie de Thierry Malandain intituléeOuverture Cubaine. Par ailleurs, hormis le partenariat permanent ins-titué depuis 1998 avec l’Esplanade Opéra Théâtre de Saint-Étienne,la collaboration triennale avec le Grand Théâtre de Reims a permisdans sa seconde phase de présenter 9 représentations à Reimsaccompagnées d’actions de sensibilisation en Région ChampagneArdennes. À l’étranger, Ballet Biarritz s’est produit en Espagne, enRussie, à Cuba, en Belgique, en Italie, en Suisse et aux USA avec lesoutien de l’AFAA (Association Française d’Action Artistique).Concernant l’audience, celle-ci est toujours en hausse, ainsi près de65000 personnes ont pu voir une représentation en 2004, dont 8000à Biarritz (Casse-Noisette et Le Sang des étoiles). Avec 92 représen-tations dont 52 à l’étranger, des co-productions avec l’Arriaga deBilbao, le Grand Théâtre de Reims et l’Esplanade Opéra Théâtre deSaint-Étienne, le CCN dégage cette année une masse de fonds pro-pres estimée à 45%. La sensibilisation du public est un domaine oùBallet Biarritz est actif, ainsi plus de 300 interventions ont été réaliséescette année, dont 130 en région Aquitaine et dans le département desPyrénées Atlantiques. À l’intention de la population scolarisée, nom-bre d’actions sont initiées : les parcours culturels, les répétitionspubliques, les représentations jeune public, mais aussi des atelierschorégraphiques dont le plus récent cycle a permis la présentation dela Baby Biarritz Polka avec une centaine d’écoliers dans le cadre dufestival Le Temps d’Aimer. En direction des adultes, des répétitionspubliques et des ateliers chorégraphiques intitulés Voulez-vous dan-ser? sont régulièrement proposés. Concernant l’accueil studio, il aurapermis de soutenir 9 compagnies dont certaines ont pu présenter leurtravail soit à Biarritz dans le cadre du festival Le Temps d’Aimer orga-nisé par Biarritz Culture où à Donostia/San-Sebastián. Quant àl’équipe, elle est aujourd’hui constituée de 38 personnes : 15 dan-seurs permanents, 9 postes permanents d’encadrement artistique,administratif et technique et 14 postes d’emplois intermittents.Yves Kordian, administrateur


Représentations réalisées • 92France • 28 l Aquitaine • 13 l étranger • 52Sensibilisation / interventions réalisées • 327France • 65 l Aquitaine • 130 l étranger • 3 l transfrontalières • 129Nombre de spectateurs • 65 000

CréationLe Sang des étoiles Mahler, Strauss, Waldteufel et Minkus

RépertoireCasse Noisette TchaïkovskyHommage aux Ballets Russes Ravel, Stravinsky, Debussy, Saint-Saëns et Von WeberCigale MassenetCréation Beethoven

Pays visités en tournéeUSA l Russie l Cuba l Italie l Belgique l Suisse l Espagne

Chorégraphies dansées par d’autres compagniesL’Après midi d’un faune Claude Debussy • Aspen Santa Fé Ballet (USA)Sextet Steve Reich • Ballet National de BordeauxQuiero Alberto Ginastera • Sadamatsu Hamada Ballet Company (Japon)Daphnis et Chloé Maurice Ravel • Europa Danse

Compagnies reçues en accueil studioCompagnie Ballets de la ParenthèseCompagnie Épiphane / Jean Masse Compagnie Biwa / Christine RougierCompagnie Hervé KoubiCompagnie Hallet Eghayan / Michel Hallet EghayanCompagnie Hors Série / Hamid Benmahi Errobiko Festibala / Benat Achiary Compagnie Maritzuli / Claude Iruretagoyena Compagnie Erika Winkler

: région aquitaine

Budget global présenté hors taxes 1862984€

Total des subventions 1030809€

Ministère de la Culture / DRAC-DMDTS 437693€

Ministère de la Culture / accueil studio 43350€

Ville de Biarritz 172512€

Conseil régional d’Aquitaine 95735€

Conseil général des Pyrénées Atlantiques 88957€

AFAA / Arts de la Scène 15 000€

Mécénat / dons 15182€

Fonds européens (interreg III) 116957€

Fonds européens (interreg III) 45423€

(Projet transfrontalier : fonds reversés à l’association Dantzaz à Donostia/San-Sebastián)

Recette relative à l’activité présentée 832175€Nathalie Verspecht dans Le Sang des étoiles,photographie Olivier Harrassowski.


dis qu’au Centre Culturel de Nouzonville, une répétition publique et desd’ateliers chorégraphiques pour les écoles de danse et les adultes sontproposés.

Aquitaine En partenariat avec l’OARA (Office Artistique de la Région Aquitaine), leCCN participe à la 6e édition du Festival des Lycéens qui se déroulerales 12 et 13 mai 2005 à La Teste/Arcachon. Après avoir ouvert ses por-tes aux auditions du 14 décembre 2004, Dominique Cordemans accom-pagne aujourd’hui les projets portés par les lycées Etxepare et PaulBert de Bayonne. Toujours en Aquitaine, dans le cadre de la collabora-tion entre le CCN et la compagnie de danse traditionnelle Maritzuli quedirige Claude Iruretagoiena, Dominique Cordemans anime des ateliersen amont d’une prochaine création.

Mayenne / Laval Au cours des mois de janvier et d’avril 2005, en partenariat avecl’ADDM 53 et l’École Nationale de Musique et Danse de Laval, BalletBiarritz propose aux établissements scolaires et aux écoles de danse,diverses actions de sensibilisation : lectures vidéo, ateliers de décou-verte chorégraphique, répétitions publiques, interventions auprès d’en-seignants. En outre, un stage d’une semaine associant master-class etateliers chorégraphiques permettra la présentation d’un travail dans lecadre de rencontres chorégraphiques.

Loire / Firminy Dans le cadre d’une représentation donnée le 8 mars à l’Espace LeCorbusier de Firminy, des master class, des ateliers chorégraphiquesautour de Boléro et de La Mort du cygne et une rencontre avec l’équipedu Ballet Biarritz ont précédé le spectacle.

Tarn-et-Garonne / MontaubanLe 13 avril 2005, une master class, ainsi que des ateliers chorégraphi-ques et une lecture-vidéo se dérouleront au Conservatoire de Musique/École Nationale de Musique et de Danse de Montauban.

La sensibilisation à la danse du public scolariséest l’une des priorités du CCN. Dans le cadre deprojets pédagogiques, cette activité conduite parDominique Cordemans et Adriana Pous, associela pratique de la danse aux activités profession-nelles du Ballet Biarritz. Si la région Aquitaine estparticulièrement concernée, ces projets touchentégalement d’autres territoires.

Champagne-Ardennes / ReimsEn 2003, à l’initiative de Serge Gaymard, directeur du Grand Théâtre deReims, un partenariat sur trois saisons a été mis en place avec le CentreChorégraphique National. Pour la seconde édition de cette collabora-tion, outre la coproduction du spectacle Le Sang des étoiles présenté àReims en mai 2005, Ballet Biarritz s’est produit en décembre 2004 avecCasse-Noisette et en avril 2005 avec Cigale dans le cadre du festivalMéli-Mômes. Soit 9 représentations qui durant la saison ont été accom-pagnées d’actions de sensibilisation conduites par DominiqueCordemans et qui ont touché près de 1000 enfants et adultes sur l’en-semble de la région Champagne-Ardennes. Ainsi de novembre 2004 àmai 2005, 65 élèves auront participé à un travail autour du ballet Cigalegrâce à des parcours offrants des ateliers d’initiation (école primaireJean Macé), de découverte (5 écoles de danse privées de Reims) et derelecture chorégraphique (conservatoires de Reims, Châlons-en-Champagne, Troyes et Charleville-Mézières). Tout au long de la saison,ces ateliers ont été accompagnés d’autres activités telles que des lec-tures-vidéo, des visites du Grand Théâtre de Reims, des conférences etdes échanges avec les danseurs du Ballet Biarritz lors de répétitionspubliques. L’ensemble des participants ont assisté aux représentationsdes 3 programmes présentés par le CCN à Reims. Enfin, le 22 mai2005, le Grand Théâtre de Reims accueillera une présentation publiquedu travail réalisé, concluant ainsi plusieurs mois de pratique chorégra-phique associée à la découverte du monde professionnel de la danse.Toujours à Reims, des élèves de l’école primaire Jeanne d’Arc et del’Institut Michel Flandre profitent également d’actions ponctuelles, tan-

SENSIBILISATION


Renseignements: E.B.G.L – 4, lot. Eyherra – 64990 URCUIT • tél & fax 05 59 50 00 26 • www.ebgl.net

Festival Magie de l’IndeDu 12 au 17 avril 2005,le Musée Asiatica de Biarritz présentera la 4e édition de sonfestival Magie de l’Inde. Dans ce cadre, le CCN accueillera un stage d’initiation au BarathaNatyam (danse classique del’Inde du sud) par Indira les 16 et 17 avril 2005 de 10h à 12h et de 14h à 16h. Tarifs, 100€

le stage complet, 60€ la jour-née. Informations :www.magiedelinde.monsite.wanadoo.fr

200e représentationCréé en 1991 à l'EsplanadeOpéra Théâtre de Saint-Étiennepar la compagnie Temps Présent,Pulcinella repris en 2000 par le Ballet Biarritz a connu sa 200e

représentation le 12 mars 2005en Grande-Bretagne au WokingDance Festival.

Média France 3 Aquitaine / Magazinedu Pays Basque a diffusé le samedi 8 Janvier 2005 un reportage intitulé Pour la Danseréalisé par Perrine Durandeau et présentant l’activité chorégra-phique transfrontalière conduitepar Adriana Pous Ojeda dans le

cadre de Ballet Biarritz/Dantzaz.Par ailleurs, TVPI, chaîne télévi-suelle de la Côte Basque et duSud des Landes a réalisé un por-trait de Véronique Aniorte, artistechorégraphique au Ballet Biarritz,qui a été diffusé du 2 au 6 mars2005.

Tapis dansantHarlequin International SA,entreprise fabricant des tapis et des sols à l’usage de la dansea choisi deux images du BalletBiarritz pour une campagne de promotion internationale de ses produits.

Rencontres inter-universitairesUPPA danseÀ l’initiative de UPPA Universitéde Pau et des Pays de l’Adour,les 1eres Rencontres inter-universi-taires UPPA danse se déroulerontles 2 et 3 avril 2005 sur son siteCôte Basque (Bayonne, Anglet,Biarritz). À l’occasion d’un week-end d’animations autour de ladanse, des cours de tous styleset des ateliers seront proposésen parallèle d’un concours choré-graphique inter-universitaireouvert aux étudiants français et espagnols. Informations :www.uni-pau.fr/uppadanse

Renseignements: Concours international de danse de Biarritz – Allée des Passereaux – 64200 Biarritz • tél. 05 59 03 29 29 / 05 59 23 95 12• www.studioballet.free.fr • [email protected] (ou) [email protected]

EN BREF


www.balletbiarritz.com

Président Pierre DurandTrésorier Marc JanetSecrétaire Paul BarrièreArtistiqueDirecteur / chorégraphe Thierry MalandainMaître de ballet Richard CoudrayAssistante à la direction artistique / Relations internationales Françoise DubucResponsable sensibilisation Dominique CordemansResponsable sensibilisation /Mission transfrontalière Adriana Pous OjedaDanseurs Véronique Aniorte, Camille Aublé,Giuseppe Chiavaro, Annalisa Cioffi, Frederik Deberdt,Gaël Domenger, Roberto Forleo, Cédric Godefroid,Mikel Irurzun del Castillo, Silvia Magalhaes,Miguel Pla Boluda, Magali Praud, Christophe Romero,Rosa Royo, Nathalie VerspechtProfesseur invité Angélito LozanoPianiste Alberto RiberaAdministratifAdministrateur Yves KordianAdministrateur délégué /Mission transfrontalière Filgi ClaverieAssistante administrative / Chargée de diffusion Françoise GisbertAssistante administrative /Mission transfrontalière Sofia AlforjaChargée de communication Sabine LamburuComptable principale Rhania EnnassiriAccueil-secrétariat Isabelle LarreTechniqueConcepteur lumière / Directeur de la production Jean-Claude AsquiéRégisseur général Oswald RooseRégisseur lumière Frédéric BéarsCostumière Véronique MuratRégie costumes / Couturière habilleuse Karine PrinsResponsable construction décors Michel PocholuTechnicien plateau Chloé BreneurTechnicien lumière Frédéric EujolTechnicien son Jean-François SoutoulTechniciens-chauffeurs Jean Gardera, Anthony MotaTechniciennes de surfaces Annie Alégria, Ghita BalouckNuméroDirecteur de la publication Thierry MalandainCréation graphique Jean-Charles FedericoImprimeur Imprimerie SAI (Biarritz)ISSN 1293-6693 - juillet 2002

Gare du Midi23, avenue Foch – F-64200 BiarritzTél. : +33 5 59 24 67 19Fax : +33 5 59 24 75 [email protected]

CALENDRIER / AVRIL-MAI-JUIN 2005

REPRÉSENTATIONS EN FRANCEVE 01/04 Meaux Un Hommage aux Ballets Russes

SA 02/04 Le Vésinet Un Hommage aux Ballets Russes

MA 05/04 Laval Création + Jeune Public

VE 08/04 Perpignan Création

ME 20/04 Biarritz Boléro avec le Chœur Oldarra

DI 01/05 Biarritz Le Sang des étoiles extraits / Concours USB

MA 03/05 Châteauroux Création

MA 10/05 Besançon Création

JE 12/05 Les Ulis Un Hommage aux Ballets Russes

MA 17/05 St Germain-en-Laye Création

JE 19/05 Le Perreux-sur-Marne Un Hommage aux Ballets Russes + Jeune Public

SA 21/05 Reims Le Sang des étoiles

DI 22/05 Reims Le Sang des étoiles

VE 03/06 Biarritz Présentation du travail de sensibilisation auprès des écoles

SA 04/06 Biarritz Soirée Amis du Ballet Matisse, la danse

REPRÉSENTATIONS TRANSFRONTALIÈRESVE 15/04 Pinto Création Festival Madrid en Danza

SA 16/04 Alcobendas Création Festival Madrid en Danza

REPRÉSENTATIONS À L’ÉTRANGERMA 24/05 Luxembourg Un Hommage aux Ballets Russes

ME 25/05 Luxembourg Un Hommage aux Ballets Russes + Jeune Public

JE 26/05 Luxembourg Un Hommage aux Ballets Russes

MA 15/06 Ekaterinbourg Le Sang des étoiles Festival Tchekov

ME 16/06 Ekaterinbourg Le Sang des étoiles Festival Tchekov

DI 20/06 Moscou Création Festival Tchekov

LU 21/06 Moscou Création Festival Tchekov

ME 23/06 Moscou Le Sang des étoiles Festival Tchekov

JE 24/06 Moscou Le Sang des étoiles Festival Tchekov

Silvia Magalhaes et Cédric Godefroid dans Le Sang des étoiles,photographie Jose Usoz.

Documents

Numéro 26 - Avril/Juin 2005