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OC POUR LES ÉTUDIANTS DES CÉGEPS, COLLÈGES ET UNIVERSITÉS OPTIONS CARRIÈRES MAGAZINEOPTIONSCARRIERES.COM HIVER 2015 / VOLUME 29 NO 1 « SOIS JUSTE TOI-MÊME CHÉRI(E) » UNE ENTREVUE AVEC DOUG TETZNER DE SHOPIFY PAGE 14 6 LE CENTRE DE CARRIÈRES : LE SECRET LE MIEUX GARDÉ DE VOTRE ÉTABLISSEMENT 9 POURQUOI LES COMPÉTENCES SPÉCIALISÉES NE SUFFISENT PAS À OBTENIR UN EMPLOI 20 DOSSIER SPÉCIAL : L’INTERNATIONAL

Options Carrières Hiver 2015

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Page 1: Options Carrières Hiver 2015

OCPOUR LES ÉTUDIANTS DES CÉGEPS, COLLÈGES ET UNIVERSITÉS

OPTIONS CARRIÈRES

MAGAZINEOPTIONSCARRIERES.COMHIVER 2015 / VOLUME 29 NO 1

« SOIS JUSTE TOI-MÊME CHÉRI(E) » UNE ENTREVUE AVEC DOUG

TETZNER DE SHOPIFY PAGE 14

6 LE CENTRE DE CARRIÈRES : LE SECRET LE MIEUX GARDÉ DE VOTRE ÉTABLISSEMENT

9 POURQUOI LES COMPÉTENCES SPÉCIALISÉES NE SUFFISENT PAS À OBTENIR UN EMPLOI

20 DOSSIER SPÉCIAL : L’INTERNATIONAL

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Page 3: Options Carrières Hiver 2015

OPTIONS CARRIÈRES HIVER 2015 3

5Mot du rédacteur

6Le centre de carrières :le secret le mieux gardé de votre établissement d’enseignement.Par Jane MacDonald

75 conseils pour créer une image de marque personnelle mémorablePar Sara Kandathil

9Le versant plus « général » de la recherche d’emploi Par Emma Tranter

12Rien de moins général que les « compétences générales »Par David Lindskoog

14« Sois juste toi-même chéri(e) » Entrevue avec Doug Tetzner, de ShopifyPar Robert Nettleton

19Tournant de carrière : une mise à niveau pour multiplier les options de carrièrePar William Johnson

L’INTERNATIONAL

20Testez votre QI International — Prêt pour travailler à l’étranger?Par Jean-Marc Hachey

22Alors, vous voulez enseigner à l’étranger?Voyez comment décrocher un certificat.Par Aisha Biberdorf

24Vous avez décroché un certificat pour enseigner à l’étranger?Maintenant, parlons d’étiquette. Par Richard Coelho

19 Besoin de

mettre vos compétences à niveau?

HIVER 2015

OPTIONS CARRIÈRES

Page 4: Options Carrières Hiver 2015

4 HIVER 2015 MAGAZINEOPTIONSCARRIERES.COM

OPTIONS CARRIÈRES

RÉDACTEUR EN CHEFPaul D. Smith

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION | GORDONGROUPRobert Nettleton

GESTION DE PROJET | GORDONGROUPOmer Abdallah

DIRECTION ARTISTIQUE | GESTION DE L’IMPRESSION GORDONGROUP

Leslie Miles

CONCEPTION ET MONTAGE | GORDONGROUPEmily Barclay

DIRECTEUR DES VENTES PUBLICITAIRES | GORDONGROUPKirill Kornilov

VENTES PUBLICITAIRES | GORDONGROUPColleen Hayes

REPRÉSENTANTE DE DISTRIBUTION | GORDONGROUPStirling Coulter-Hayward

COLLABORATEURS Aisha Biberdorf David Lindskoog Richard Coelho Jane MacDonald Emily M. Duffett Chelsea E. Mohler Valérie Gosselin Robert Nettleton Jean-Marc Hachey Catherine Stace William Johnson Dr. Mahadeo A. Sukhai Sara Kandathil Emma Tranter

La revue Options Carrières est publiée deux fois l’an, en janvier et en septembre, par l’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (ACSEE),

720, av. Spadina, bureau 202, Toronto (Ontario) M5S 2T9

POUR TOUTE INFORMATION SUR L’ABONNEMENT, VEUILLEZ CONTACTER PAUL D. SMITH :

Téléphone : 613-634-2359 Télécopieur : 416-929-5256 Courriel : [email protected]

Site Web : magazineoptionscarrieres.com

POUR TOUTE INFORMATION SUR LA PUBLICITÉ, VEUILLEZ CONTACTER KIRILL KORNILOV,

Directeur des ventes publicitaires chez gordongroup :Téléphone : 613-288-5363 Télécopieur : 613-722-6496

Courriel : [email protected] Site Web : gordongroup.com

ISSN : 1712-1183

L’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs (ACSEE) est une association à but non lucratif réunissant deux

groupes partenaires, les employeurs-recruteurs et les experts des centres de carrières. Notre mission est de fournir aux employeurs,

aux spécialistes en emploi et aux étudiants de l’information et des conseils qui font autorité ainsi que des occasions de

perfectionnement professionnel et de nombreux autres services.

La revue Options Carrières est distribuée gratuitement aux étudiants dans les établissements d’enseignement postsecondaire du Canada

par l’intermédiaire des centres de carrières.

NOTE : Les opinions exprimées dans cette publication sont celles des auteurs et ne représentent pas nécessairement celles de l’ACSEE.

Toute reproduction, en totalité ou en partie, est interdite sans l’autorisation écrite du rédacteur en chef.

the publisher.

Ressource nationale pour les étudiants présentée par : L’Association canadienne des spécialistes en emploi et des employeurs

720, av. Spadina, bureau 202, Toronto (Ontario) M5S 2T9 acsee.com

NOUS AIMERIONS REMERCIER NOS ANNONCEURS...

27 Bureau canadien de l’éducation internationale

28 Centre NAD23 Commission scolaire Kativik2,26 Conseil sur l’Articulation et le Transfert de

l’Ontario18, 26 Enterprise Location d’Autos25 Fédération des cégeps18 Ingénieurs Canada

11 Institut québécois de planification financière (IQPF)

3 Ministère de la Santé et des Services Sociaux (MSSS)

13 Ordre des infirmières et infirmiers du Québec (OIIQ)

5 Salon Emploi Bilingue Canada

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quête du « bon » emploi et du démarrage d’une carrière. Envoyez vos billets à :

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Page 5: Options Carrières Hiver 2015

OPTIONS CARRIÈRES HIVER 2015 5

PAUL D. SMITH est le directeur général de l’Association canadienne des spécialistes en emploi

et des employeurs et rédacteur en chef du magazine Options Carrières. Envoyez un courriel à Paul

à [email protected]

POUR PLUS DE RENSEIGNEMENTS, VISITEZ : cacee.com, magazineoptionscarrières.com

MOT DU RÉDACTEUR EN CHEF

Pénurie de compétences? Non. Problème de communication? Oui!

Vous l’aurez peut-être remarqué, selon les médias canadiens, il y a pénurie de com-

pétences au pays. Selon les employeurs, les candidats qualifiés sont plutôt rares.

Pourtant, d’après les études de spécialistes, rien dans les données ne témoigne d’une

pénurie grave et systémique. L’Association canadienne des spécialistes en emploi et

des employeurs (ACSEE) dispose de données expliquant cette pénurie. Les stratégies de recrutement

ont changé et les règles sont nouvelles. En un mot – comme le dit Emma Tranter en page 9, nous

n’avons pas de réelle pénurie de compétences, mais un problème de communication.

Ceci dit, sachez que l’on manque réellement de compétences dans certaines régions et dans

certains secteurs. Dans l’est et dans l’ouest du pays, les employeurs éprouvent des difficultés

à recruter des candidats, et partout au pays, certains secteurs (gazier et pétrolier, et métiers

spécialisés) enregistrent une pénurie de compétences. Ceci est particulièrement vrai pour les métiers

spécialisés, ce type de formation étant boudé depuis un certain temps. Mais ces réelles pénuries ne

représentent qu’un aspect de la réalité.

Examinons d’abord le problème de communication, qu’est-ce qui l’a causé et comment le régler?

Certains employeurs utilisent exclusivement ou presque les réseaux sociaux pour trouver des

candidats, et ce, au détriment du recrutement en personne, par exemple sur les campus. Les

réseaux sociaux attirent beaucoup plus de candidatures, car toute personne dotée d’un compte

Twitter peut voir une offre d’emploi puis se rendre sur le site Web de l’employeur et poser sa

candidature. C’est peut-être à l’avantage des candidats, surtout s’ils fréquentent un établissement

d’enseignement moins connu. Cependant, les employeurs doivent relever un nouveau défi : traiter

une avalanche de candidatures. Pour réduire le volume de candidatures, ils filtrent les demandes au

moyen de certains critères, généralement des mots-clés.

Il y a une solution à court terme. Les spécialistes en emploi et les étudiants rusent avec ces systèmes

en essayant de deviner les mots-clés magiques. Mais lorsque suffisamment de candidats ont rusé

avec le système, l’employeur change les mots-clés ou se tourne vers de nouvelles procédures (p. ex.,

un centre d’évaluation). C’est en quelque sorte la course aux armements des recruteurs et, comme

chez les militaires, cette course coûte cher et ne règle pas vraiment grand-chose.

Il y a une solution à plus long terme : communiquer avec authenticité, adopter un langage commun

visant à se comprendre, au lieu d’un jargon visant à déjouer les candidats. Les employeurs,

les éducateurs et les étudiants peuvent collaborer étroitement pour déterminer quelles sont les

compétences dont le marché du travail a réellement besoin en ce moment, et pour se mettre

d’accord sur le vocabulaire servant à les décrire. Si l’on procédait ainsi, on pourrait mettre fin à « la

course aux armements » et la remplacer par une approche sensée, ouverte et efficace permettant de

répondre aux besoins par des compétences, et aux offres d’emploi par des candidats qualifiés. Mais

il faudra attendre un peu avant que cela ne se produise. En attendant, travaillez avec les spécialistes

en orientation professionnelle pour deviner les mots-clés. OC

Page 6: Options Carrières Hiver 2015

6 HIVER 2015 MAGAZINEOPTIONSCARRIERES.COM

Quel est le secret le mieux gardé des

établissements d’enseignement

postsecondaires? Le centre de

carrières! Le nom peut varier d’un

campus à l’autre, mais son principal objectif est

d’offrir des programmes et des services touchant

les choix de carrière et les possibilités d’emploi.

On pourrait répartir les différents services et pro-

grammes d’un centre de carrière en trois grandes

catégories : orientation professionnelle, informa-

tion sur les carrières, et services d’emploi.

L’ORIENTATION PROFESSIONNELLE est un

service d’encadrement ou de conseil conçu pour

vous aider à explorer vos choix professionnels;

à évaluer vos compétences, vos valeurs et vos

intérêts; à établir des stratégies de recherche

d’emploi, ainsi qu’à améliorer votre aptitude à

prendre des décisions. D’autres programmes et

services peuvent également vous renseigner sur

la recherche d’emploi et la rédaction d’un cur-

riculum vitae et d’une lettre de présentation; vous

offrir des simulations d’entretiens d’embauche,

des occasions de réseautage, des ateliers et

vous aider à créer un portfolio.

Le service d’INFORMATION SUR LES CAR-RIÈRES vous aide à établir comment vos

compétences, votre expérience et vos objectifs

répondent aux besoins du marché du travail.

Il peut aussi vous aider à explorer vos choix de

carrière et vous éclairer sur la manière de pren-

dre des décisions en matière d’emploi. Plusieurs

centres de carrières vous conseillent au moyen

d’exercices d’autoévaluation et de ressources

en planification de carrière, de renseignements

sur le marché du travail (local et mondial), sur

les écoles supérieures et sur les écoles profes-

sionnelles, ainsi qu’à l’aide de répertoires de

services d’emploi et d’annonces d’emploi.

Plusieurs centres de carrières se servent d’un

outil commun intitulé « Que puis-je faire avec

mon diplôme sur le marché du travail? ». On y

traite des compétences qu’il faut acquérir, des

choix professionnels, d’entreprises qui cherchent

des diplômés dans la discipline concernée, et on

y fournit d’autres liens utiles. En disposant de

renseignements pertinents, vous pourrez faire

des choix professionnels plus éclairés.

Toute personne qui cherche des débouchés

professionnels et qui veut communiquer avec

d’éventuels employeurs peut avoir recours aux

SERVICES D’EMPLOI d’un centre de carrières.

Dans la plupart des cas, le personnel du centre

a établi des relations avec des employeurs et

des écoles supérieures et professionnelles de la

région ou du pays. Vous pourrez consulter des

offres d’emploi à temps partiel, d’été ou pour

les diplômés.

Tout au long de l’année, les centres de carrières

organisent des salons de l’emploi, des séances

d’information et des rencontres avec des

employeurs. Ces activités vous donnent directe-

ment accès aux employeurs et peuvent vous aider

à déterminer quelles entreprises correspondent le

mieux à votre profil.

Le meilleur conseil que l’on puisse vous donner

pour trouver des ressources vous permettant

d’établir des liens entre vos études et le marché

de l’emploi est celui-ci : « posez des questions ».

Soyez-en certain, ces questions vous permettront

de gagner du temps au moment de poser votre

candidature, de faire des choix de cours éclairés ou

de mieux comprendre vos intérêts professionnels.

Je vous garantis qu’une équipe de spécialistes en

orientation de carrière désire réellement vous aider

à découvrir votre avenue professionnelle et à vous

brancher sur le marché du travail. OC

JANE MACDONALD offre

depuis plus de 15 ans des

services d’orientation de

carrière à des étudiants.

Elle anime des ateliers

de perfectionnement

professionnel et enseigne

dans le cadre du

programme coopératif de

l’Université StFX.

LE CENTRE DE CARRIÈRES :le secret le mieux gardé de votre établissement d’enseignement.

Par Jane MacDonald

Page 7: Options Carrières Hiver 2015

OPTIONS CARRIÈRES HIVER 2015 7

CONSEILS

Par Sara Kandathil

POUR CRÉER UNE IMAGE DE MARQUE PERSONNELLE MÉMORABLE

Page 8: Options Carrières Hiver 2015

8 HIVER 2015 MAGAZINEOPTIONSCARRIERES.COM

1 | RATIONALISEZ VOTRE DESIGNLe design de votre image de marque agit comme une communication non verbale. Si vous choisissez une police rose bonbon pour votre curriculum vitae, ou des photos d’Hello Kitty pour votre site Web, on ne vous prendra pas très au sérieux, quelle que soit la justesse de votre propos. Réfléchissez à l’image que vous voulez transmettre et assurez-vous que le style et la palette de couleurs y correspondent.

Deuxièmement, le style et les couleurs de votre image de marque devraient s’appliquer à tous vos produits – à l’en-tête de votre CV et de votre lettre de présentation, à vos cartes de visite, votre compte Tweeter, vos blogues, votre site Web, etc. Faites en sorte que les gens reconnaissent facilement votre image de marque.

2 | ÉVITEZ DE VOUS PHOTOGRAPHIER VOUS-MÊME Un portrait professionnel – notamment sur votre page LinkedIn – pourrait vous mener loin. Ne vous tournez pas forcément vers un photographe professionnel pour faire une série de clichés, mais demandez au moins à un ami de vous prendre en photo. Évitez les autoportraits ou une photo mal recadrée qui laisse encore paraître l’épaule de votre meilleur ami. Et bien sûr, souriez! Un visage souriant fait toujours meilleure impression.

3 | DITES-LE AVEC UN SLOGANSi vous pouviez décrire votre image de marque en trois mots, quels seraient-ils? Votre slogan peut servir d’en-tête sur votre page LinkedIn, ou de bio sur votre compte Twitter ou votre site Web, ou encore de pied de page sur votre CV. Évidemment, il doit être professionnel, ce qui n’empêche pas d’y ajouter un zeste de créativité qui le rendra mémorable. Inspirez-vous des biographies de professionnels que vous admirez sur Twitter.

4 | TROUVER UNE VITRINE POUR VOS RÉALISATIONSLinkedIn vous permet maintenant d’afficher des projets spéciaux, mais selon les compétences que vous voulez faire valoir, vous chercherez peut-être une vitrine plus spacieuse pour présenter vos travaux et réalisations. Pourquoi ne pas créer votre propre site Web ou un portfolio virtuel grâce à des sites comme Wix ou Weebly?

5 | SOYEZ AUTHENTIQUEAu bout du compte, une image de marque n’est valable que si elle reflète vraiment qui vous êtes. Avant de créer votre image de marque, prenez le temps de réfléchir aux valeurs, aux compétences, aux passions et aux habiletés qui vous sont propres. Demandez-vous quelle image vous aimeriez projeter dans votre milieu professionnel et l’impression que vous aimeriez laisser sur un responsable du recrutement ou sur vos homologues.

Vous serez alors mûr pour créer une image forte et pour être visible en ligne. Sans que vous vous en rendiez compte, les gens auront peut-être l’impression de vous connaître sans même vous avoir réellement rencontré! OC

Ce jour-là, je participais à une petite activité de réseautage – une

sorte de journée « portes ouvertes » destinée à faire connaissance.

Comme j’étais arrivée tôt, il n’y avait là qu’une poignée de per-

sonnes, notamment une fille dont le visage me disait quelque chose.

J’ai immédiatement eu l’impression de la connaître, mais je n’arrivais pas à

la replacer. Est-ce que je l’avais rencontrée à l’école, au travail, ou par des

amis communs? Je ne m’en souvenais pas! Mais je savais que tôt ou tard,

elle allait m’approcher puisque nous étions si peu à être arrivés tôt. Je suis

allée me chercher quelque chose à boire en me creusant les méninges

pour essayer de la replacer. Finalement, j’ai décidé d’aller la voir et de me

présenter, en espérant qu’une petite conversation ramènerait mon souvenir.

Elle s’appelait Jane Greensmith (j’ai changé son nom pour des raisons de

confidentialité). Elle s’est présentée comme si elle ne m’avait jamais vue de

sa vie, et elle m’a même remis sa carte de visite. C’est là que j’ai compris :

je ne l’avais jamais rencontrée auparavant! Ma mémoire ne m’avait pas fait

défaut! (pas complètement du moins). Sa carte de visite portait une photo

bien reconnaissable, la même que sur son profil LinkedIn, où elle publiait

régulièrement des mises à jour et des articles.

Je n’avais jamais rencontré Jane, mais j’avais remarqué ses mises à jour

sur les médias sociaux et nous avions en commun un certain nombre de

relations professionnelles, alors un jour je l’avais invitée à faire partie de mes

relations. Au moment où elle m’a remis sa carte de visite, j’ai compris qu’elle

maîtrisait à la perfection l’art de créer une image de marque personnelle. Sa

marque la rendait si visible en ligne qu’avant même de la rencontrer j’avais

déjà l’impression de la connaître.

C’est grâce à Jane Greensmith que j’en suis venue à comprendre combien

l’image de marque personnelle peut être puissante si vous êtes un profes-

sionnel cherchant à vous faire connaître dans le milieu qui est le vôtre. C’est

pourquoi j’aimerais maintenant vous donner…

SARA KANDATHIL est spécialiste en orienta-

tion de carrière à l’association étudiante du

British Columbia Institute of Technology.

Suivez-la sur Twitter @SaraKandathil

5 CONSEILS POUR CRÉER VOTRE IMAGE DE MARQUE PERSONNELLE

Page 9: Options Carrières Hiver 2015

ou pourquoi les compétences spécialisées ne

suffisent pas à trouver un

emploi.

ESPRIT D'ÉQUIPE

RESPONSABLE

S'EXPRIMER AVEC

FACILITÉ

DYNAMIQUE

LEADERSHIP

APTITUDE À TROUVER DES SOLUTIONS

TRAVAILLANT

ESPRIT CRITIQUE

FIABLE

Par Emma Tranter

Le versant plus « général » de la

RECHERCHE D’EMPLOI

Page 10: Options Carrières Hiver 2015

10 HIVER 2015 MAGAZINEOPTIONSCARRIERES.COM

Les jeunes diplômés sont nombreux

à fouiller inlassablement le marché

de l’emploi avant de pouvoir enfin se

rendre à une entrevue d’embauche. Si

la majorité des employeurs convoquent des can-

didats en s’appuyant sur les compétences spé-

cialisées et les diplômes affichés sur le curriculum

vitae, selon les experts, les jeunes aspirants à un

emploi ont du mal à faire transparaître leurs apti-

tudes personnelles et moins pratiques, qui pèsent

pourtant lourd dans la balance.

Si vous ne mettez pas de l’avant ces aptitudes

plus personnelles et plus pratiques, dites « com-

pétences générales », le poste que vous convoitez

pourrait bien vous passer sous le nez.

Dans

le rapport

publié en

2013 par Prepare

for Canada, 9 Soft Skills No Immigrant Should

be Without, les compétences générales sont

définies comme les aptitudes en matière de rela-

tions interpersonnelles, de communication, de

comportement et d’organisation, sans égard au

type d’emploi ou au secteur. Ces compétences

générales concernent la capacité de commu-

niquer, de faire un exposé, d’exercer son sens

critique et de faire preuve de leadership. Elles se

distinguent des compétences spécialisées, c’est-à-

dire des compétences techniques plus concrètes,

par exemple, savoir comment programmer un site

Web ou rédiger une dissertation.

En milieu de travail, les compétences générales

sont tout aussi importantes que les compétences

spécialisées. Elles permettent aux gens de com-

muniquer et de travailler efficacement ensemble.

La manière dont on perçoit une personne en

milieu de travail dépend de sa capacité à traiter

avec ses collègues, ses supérieurs et la clientèle.

Il est plus facile de tisser des relations interperson-

nelles si on est conscient de l’importance de ces

compétences.

Sans compétences générales, le milieu de travail

serait un véritable chaos. Le travail ne serait

pas prêt à temps, les gens arriveraient en retard

aux réunions, et personne ne serait en mesure

d’écouter les idées des autres. Si personne ne

savait gérer son temps, s’organiser et écouter,

comment est-ce qu’on fonctionnerait en milieu

de travail?

De plus, l’application de nos compétences tech-

niques – ou spécialisées – dépend de nos com-

pétences générales. Les compétences générales

nous permettent d’utiliser efficacement nos

compétences techniques et nos connaissances et

de faire en sorte qu’elles aient un impact.

Au Canada, on se demande s’il y a une pénurie

de compétences, c’est-à-dire s’il y a un écart entre

les compétences requises pour doter un poste et

les compétences acquises par le titulaire du poste.

Ce que l’on interprète souvent comme un manque

de compétences, ou pénurie de compétences,

parmi les diplômés de collèges et d’universités,

est en fait une difficulté à faire valoir nos compé-

tences générales innées, mais également celles

que nous avons acquises pendant nos études.

En fait, bon nombre de jeunes diplômés ne savent

même pas qu’ils ont acquis des compétences

générales pendant leurs études.

« On parle de compétences générales comme

si c’était quelque chose de secondaire et de

négligeable. Pourtant, ce sont les compétences

les plus difficiles à trouver », déclare Robert Shea,

vice-président adjoint des affaires étudiantes et

académiques de l’institut des pêches et de la

marine de l’Université Memorial.

Robert Shea, qui a enseigné à la Faculté

d’éducation de l’Université Memorial’s, est

rédacteur en chef de la Revue canadienne de

développement de carrière.

Selon lui, le terme « pénurie de compétences »

est souvent mal employé et désigne plutôt la dif-

ficulté des jeunes à faire valoir leurs compétences.

« Lorsque j’entends le terme “pénurie de compé-

tences”, j’ai tendance à penser qu’il s’agit plutôt

d’un mauvais assortiment entre les compétences

des travailleurs et les exigences de l’emploi »,

ajoute-t-il.

Robert Shea signale également que les établisse-

ments postsecondaires ne devraient pas seulement

enseigner la théorie, mais également montrer

comment l’appliquer, car rien de mieux que

l’apprentissage par l’expérience pour se préparer

au marché du travail.

« L’important est d’amener les étudiants à réfléchir

aux compétences qu’ils sont en train d’acquérir.

Nous devrions trouver davantage d’occasions de

nouer un dialogue avec les employeurs pour leur

demander ce qu’ils cherchent exactement. »

Toujours selon Robert Shea, les étudiants pour-

raient réfléchir à leurs compétences générales

en travaillant en équipe. Quand ils travaillent en

équipe, ils sont amenés à réfléchir à la place

qu’ils occupent dans le groupe et à voir quel rôle

ils occupent naturellement : celui de leader, de

secrétaire ou de présentateur.

« Les étudiants, les collèges et les universités doivent

réfléchir à ces choses-là. Il ne faut pas seulement

prendre en considération les compétences

accumulées ailleurs qu’en classe, mais également

celles qui sont acquises en classe. »

Pour Alex Usher, président d’Higher Education

Strategy Associates, le Canada gagnerait à faciliter

la période de transition entre l’école et le milieu

du travail.

« Les étudiants qui arrivent sur le marché du

travail ne savent pas comment décrire leurs

habiletés. Quant aux entreprises, elles ont du

mal à formuler les questions qui vont permettre

d’extraire ce type de renseignements », explique

Alex Usher.

Alex Usher et Robert Shea sont d’accord pour dire

que même si les établissements d’enseignement

postsecondaire offrent aux étudiants des expé-

riences pratiques, par exemple des travaux

d’équipe, les jeunes ne sont pas conscients des

compétences acquises pendant ces projets.

« Nous demandons aux étudiants de travailler en

équipe sans leur montrer clairement comment

travailler en équipe », ajoute Alex Usher.

LES COMPÉTENCES GÉNÉRALES NOUS PERMETTENT D’UTILISER EFFICACEMENT NOS COMPÉTENCES TECHNIQUES ET NOS CONNAISSANCES ET DE FAIRE EN SORTE QU’ELLES AIENT UN IMPACT.

Page 11: Options Carrières Hiver 2015

OPTIONS CARRIÈRES HIVER 2015 11

Alex Usher estime que lorsque les professeurs d’universités et de collèges

demandent aux étudiants de faire un travail d’équipe, ils devraient par la

même occasion expliquer ce que cela signifie du point de vue des différents

rôles assumés par chacun des membres de l’équipe.

Ceci n’est pas intégré aux programmes d’études, ajoute-t-il. Nous tenons

pour acquis qu’après quatre ans d’études universitaires, les étudiants auront

compris de quoi il s’agit. »

Robert Shea pense que les employeurs ont également un rôle à jouer au

chapitre des compétences générales recherchées pour doter un poste. La

plupart des entreprises annoncent un emploi en précisant le diplôme qu’il

faut avoir, mais sans parler des compétences générales. Ce travail reste à

faire. Ainsi, les étudiants cherchant un emploi ne seraient pas seulement en

mesure de déterminer s’ils ont le diplôme voulu pour un poste, mais égale-

ment s’ils ont les aptitudes plus générales qui sont nécessaires.

Si les étudiants et les employeurs contribuent à définir la soi-disant « pénurie

de compétences » parmi les diplômés, les communautés doivent se mobil-

iser autour du problème pour le régler, ajoute Robert Shea.

« Il faudrait arrêter de dire que les collèges et les universités et autres

établissements postsecondaires ne préparent pas correctement les jeunes au

monde du travail. Je pense que c’est faux. Je crois que ce qui manque réel-

lement, c’est la capacité d’établir les liens qui s’imposent », souligne-t-il.

Alex Usher et Robert Shea sont d’accord pour dire que les diplômés appren-

nent lentement à faire valoir leurs compétences générales.

«Il faut approfondir la notion de “résultats

d’apprentissage” avant que l’on puisse cor-

rectement évaluer ces résultats », conclut

Alex Usher.

« Si nous pouvions à aider les étudiants

à savoir quelles sont les compé-

tences qu’ils désirent acquérir,

alors je crois que notre pays se

porterait mieux », conclut

Robert Shea. OC

Lire la Revue canadienne de

développement de carrière, à

http://www.ceric.ca/cjcd

EMMA TRANTER étudie en deuxième année

de journalisme à l’Université Carleton. Suivez-

la sur Twitter @emmtranter

COMPÉTENCES GÉNÉRALES

Page 12: Options Carrières Hiver 2015

12 HIVER 2015 MAGAZINEOPTIONSCARRIERES.COM

Rien de MOINS GÉNÉRAL que les « COMPÉTENCES GÉNÉRALES »

Vous êtes-vous déjà demandé ce

que l’on entend par « compétences

générales »?

Si, sur le plan taxonomique, il est

utile de les distinguer des compétences axées

exclusivement sur les nombres, les machines

et les modèles, il reste que le mot « générales »

ne vient pas sans un bagage dont on pourrait

malheureusement se passer. En fait, le mot sonne

comme une insulte ou une déficience plus qu’il

n’évoque quelque chose de désirable, surtout

dans un contexte comme la recherche d’emploi,

marqué par la concurrence et la promotion de sa

propre image.

Pourtant, sondage après sondage, les employeurs

disent la même chose : ils semblent être à l’affût

de ce que l’on qualifiait autrefois de simples

compétences de base, c’est-à-dire de candidats

qui savent s’exprimer à l’oral et à l’écrit, qui savent

cerner et résoudre un problème, qui savent tra-

vailler en équipe et faire preuve de leadership.

Par David Lindskoog, MA

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Page 13: Options Carrières Hiver 2015

OPTIONS CARRIÈRES HIVER 2015 13

Si vous en perdez votre latin, je vous comprends.

D’un côté on vante les compétences générales, de

l’autre on exalte les vertus des études en science,

en technologie, en génie et en math – autant de

disciplines « arides » exigeant des compétences

« spécialisées ». Notre tendance à catégoriser

nous pousse à vouloir choisir entre les compé-

tences générales et les compétences spécialisées.

En fait, vous avez beaucoup de compétences qui

font de vous un être complexe. Ces compétences

défient nos catégories désuètes et elles sont

toutes valables.

En fait, les compétences recherchées dont il est

question ci-dessus n’ont rien de « général ». Il

vaudrait mieux les regrouper en se rappelant

qu’elles concernent d’abord des personnes. Or,

moi qui passe des journées entières à écouter des

personnes dans leur plus grande vulnérabilité,

je puis vous dire qu’il n’y a rien de simple ou de

facile au sujet des gens.

Il suffit d’un peu de temps, de pratique et d’un

bon maître pour perfectionner n’importe quelle

compétence. Pour ce qui est des compétences

quantitatives, la voie est toute tracée. Vous voulez

vous perfectionner en calcul ou en langage

de programmation? Apprenez les méthodes,

appliquez-les, puis apprenez-en de plus compli-

quées et appliquez-les à leur tour. Ce pourrait être

long et répétitif, mais vous finirez par maîtriser

cette compétence. Les choses sont moins simples

si vous désirez apprendre à communiquer claire-

ment une idée complexe ou si vous travaillez au

sein d’un groupe en proie à des conflits de per-

sonnalités, ou si vous devez simplement écouter

quelqu’un de sorte qu’il se sente entendu. Même

l’étiquette professionnelle entourant les courriels

semble être une compétence difficile à acquérir

pour bon nombre de gens!

Mais vous serez heureux d’apprendre qu’il n’est

jamais trop tard pour perfectionner ces compé-

tences générales, et encore plus de savoir que

vous pouvez le faire de bien des façons. Pendant

mes études, j’avais par exemple décidé de faire

du bénévolat et de travailler à temps partiel. Vous

pouvez aussi saisir des occasions d’apprendre par

l’expérience, travailler à l’étranger, participer à un

programme d’échange ou simplement voyager à

l’étranger. Quand vous vous retournerez sur ces

expériences, vous vous rendrez compte que vous

avez grandi.

Et s’il n’y a rien de général là-dedans, il n’y a

certainement rien de spécialisé non plus. OC

DAVID LINDSKOOG

est conseiller clinicien à

Vancouver, en Colombie-

Britannique. Il a des

antécédents en orientation

de carrière au niveau

postsecondaire. Il rédige

régulièrement des billets sur

son site Web, thedayjob.ca.

VOUS AVEZ BEAUCOUP DE COMPÉTENCES QUI FONT DE VOUS UN ÊTRE COMPLEXE

Magazine Option CarrièreAnnonceur : OIIQOptionCarrieresJan15format : 8,375” x 5,35”

Page 14: Options Carrières Hiver 2015

Par Robert Nettleton

ENTREVUE AVEC

DOUG TETZNER, DE SHOPIFY

« sois juste toi- même chéri(e) »

Si vous n’avez jamais entendu parler de Shopify, vous passez peut-être à côté d’une extraordinaire occasion d’emploi – et pas seulement à cause de certains avantages, comme le studio de yoga, la salle d’arcade et les repas du midi servis par un

traiteur cinq jours par semaine.

Page 15: Options Carrières Hiver 2015
Page 16: Options Carrières Hiver 2015

16 HIVER 2015 MAGAZINEOPTIONSCARRIERES.COM

Situé à Ottawa, en Ontario, Shopify offre

des solutions commerciales à ceux qui

désirent vendre en ligne, en magasin

ou ailleurs. Actuellement, Shopify

propulse plus de 120 000 boutiques dans le

monde. Depuis son ouverture, en 2004, Shopify

est réputé adopter des méthodes non tradition-

nelles d’embauche et d’entrevue. L’entreprise

s’intéresse davantage aux compétences générales

d’une personne – son vécu et ses passions – qu’à

ses compétences spécialisées.

Options carrières a saisi l’occasion de s’entretenir

avec Doug Tetzner, directeur, Acquisition de talent,

chez Shopify, pour en savoir plus sur ces méthodes

novatrices d’embauche et pour savoir quels con-

seils il pourrait donner aux chercheurs d’emploi –

surtout à ceux qui désirent travailler chez Shopify.

Options carrières (OC) : Qu’est-ce qui motive vos méthodes novatrices de recrutement et d’embauche?

Doug Tetzner (DT) : Bon nombre d’entreprises

qui recrutent tombent dans le même piège. Elles

se disent qu’il faut trouver des gens ayant de

l’expérience dans le domaine en question, et on

se met donc juste à chercher le candidat qui a

certains antécédents professionnels. Nous, nous

préférons trouver des gens qui excellent dans leur

domaine, mais qui sont réellement passionnés

par ce qu’ils font, et nous désirons apprendre à

les connaître, puis les inviter à se joindre à notre

équipe et à s’épanouir dans notre environnement.

En fait, nous essayons de trouver des personnes

de qualité qui sont complètement investies dans

ce qu’elles font. Nous désirons davantage les con-

naître que leur poser des questions toutes faites

du genre « quels défis avez-vous dû surmonter ».

Dans beaucoup d’endroits, les entretiens sont

inconfortables, car c’est un processus rigide au

cours duquel on pose des questions en espérant

recevoir la bonne réponse. Chez nous, ce qui

compte, c’est d’apprendre à connaître quelqu’un.

OC : Quelles sont les compétences générales clés recherchées par le directeur de l’Acquisition de talent chez Shopify?

DT : Nous cherchons d’abord l’authenticité.

Shopify est un endroit intègre. Nous cherchons

des candidats qui sont eux-mêmes. Ça ressemble

au conseil d’une mère : « Sois juste toi-même

mon chéri! », mais c’est plus facile à dire qu’à

faire. Nous cherchons des gens bien dans leur

peau, dont le comportement reflète des disposi-

tions intérieures. Ils ne portent pas de masque et

n’agissent pas en fonction de ce qu’ils croient que

nous attendons d’eux.

Ensuite, nous cherchons des candidats qui ont de

grandes compétences et un parcours intéressant,

mais si nous croyons qu’ils vont agir comme des

[jurons], on ne les engage pas. Au travail, il faut

que tout le monde s’entende bien. Une entreprise

est agréable quand les gens qui y travaillent fonc-

tionnent bien ensemble.

OC : Pensez-vous que les compétences générales sont plus importantes que les compétences tech-niques, ou « spécialisées »? Prendriez-vous le risque d’embaucher quelqu’un qui, sur papier, est moins spécialisé et moins qualifié pour un poste, mais dont la personnalité présente des atouts?

DT : Les compétences spécialisées et les com-

pétences générales sont aussi importantes les

unes que les autres…On cherche des gens qui

s’investissent complètement dans ce qu’ils font.

Vous pourriez interviewer deux personnes ayant

travaillé chez McDonald, mais qui y ont vécu des

choses complètement différentes. L’une d’entre

elles saura exactement comment les choses

fonctionnent et ce qu’elle y a fait, elle pourra le

décrire en détail et en discuter, tandis que l’autre

se fichait pas mal de travailler là ou ailleurs et ne

pourra répondre à aucune de vos questions car en

fait, elle n’était pas vraiment là. Si une personne

peut se joindre à nous et s’investir complète-

ment…alors c’est ce que nous voulons.

OC : Vous demandez parfois à des candidats de vous raconter ce qu’ils font normalement pen-dant une journée de congé, ou de vous montrer un lien amusant, ou encore de vous raconter une anecdote illustrant leur capacité d’endurance ou leur sens de l’humour. En quoi ce type de rensei-gnement vous aide-t-il à choisir le bon candidat?

DT : Pour deux raisons, la première étant que

ça nous permet de mieux connaître un candidat

qu’un simple CV et une lettre de présentation.

Explore z vos avenues

professionnelles grâce à Shopify :

www.shopify.com/careers

Page 17: Options Carrières Hiver 2015

OPTIONS CARRIÈRES HIVER 2015 17

Vous avez une meilleure idée d’une personne si

vous savez ce qui la fait rire sur Internet, ou com-

ment elle occupe ses fins de semaine.

Deuxièmement, beaucoup de personnes répon-

dent au plus grand nombre d’annonces d’emploi

possible, sans vraiment prendre le temps de lire

l’annonce ou de préparer une demande person-

nalisée. Souvent, ils ne se rendront même pas

compte qu’on leur demande de nous envoyer un

lien vers ce qu’ils trouvent le plus drôle. Ils ne

liront pas non plus la partie qui dit : « Envoyez

votre lettre de présentation à telle personne ». Ils

veulent juste répondre à 25 offres d’emploi dans

la même journée. Alors ils copient et ils collent

leur CV et leur lettre de présentation pour les

envoyer en quantité industrielle sans vraiment

faire attention à ce qui est demandé. Donc, pour

voir s’ils ont vraiment lu notre offre d’emploi, on

y met des choses qui sortent de l’ordinaire. Mais

l’astuce ne fonctionnera plus une fois que cet

article sera sorti…

En plein milieu d’une annonce d’emploi, nous avions

mis « SVP, adressez votre lettre de présentation

à Chers Mario et Luigi », et environ 40 % des

lettres que nous avons reçues ne suivaient pas cette

consigne. Elles commençaient par « À qui de droit »

ou « Cher recruteur ». Je suis certain que beau-

coup de gens ne lisent tout simplement pas les

annonces. L’œil capte juste le titre du poste, ça fait

l’effet d’une loterie et on envoie sa demande. Les

meilleurs résultats, on les obtient quand on prend

la peine de faire une petite recherche et de rédiger

une lettre personnalisée. Ça porte ses fruits. Des

êtres humains lisent tout ça. Contrairement à ce

qu’on pourrait croire, on ne se contente pas de

sélectionner les candidats à l’aide de mots clés.

OC : Je vais employer vos propres méthodes et vous demander de me raconter ce que vous faites de vos journées de congé…

DT : Mes journées de congé? J’ai deux enfants et

je suis marié. Beaucoup de mes fins de semaine

sont consacrées à mes enfants, je les accom-

pagne à des activités et je travaille autour de la

maison. C’est exigeant et merveilleux.

OC : C’est déjà tout un travail en soi!

DT : Il y a toujours de l’herbe à couper ou autre

chose à faire…quand vous m’avez posé cette

question, je me suis dit que je n’avais rien de très

excitant à raconter. J’aimerais sauter en parachute!

OC : Vous ne cherchez pas seulement des gens qui se livrent à des activités excitantes pendant la fin de semaine n’est-ce pas?

DT : Non! Pas du tout. Si on leur demande de

nous parler de leurs fins de semaine, c’est pour

évaluer leurs compétences rédactionnelles, car on

leur demande d’écrire sur un sujet qui ne figure

normalement pas dans une lettre de présentation.

Ça nous permet de les connaître un peu mieux.

On ne lit pas ça en se disant : « Oh, c’est nul,

c’est ennuyeux ».

OC : Qu’est-ce que vous aimez que les candidats vous demandent lors d’un entretien?

DT : Les seules questions que je veux entendre

sont celles qui correspondent à un réel désir

d’avoir une réponse. Si vous faites une recherche

sur l’employeur, vous vous poserez naturellement

des questions. Vous vous demanderez, « tiens,

mais comment ça marche ça? » ou vous vous

direz « Tiens, ça, ça m’intéresse. J’aimerais en

savoir plus. ». Posez ces questions-là plutôt que

des questions qui ne correspondent pas à un

intérêt réel, mais au désir de faire bon effet.

Je trouve que le processus de recrutement et

d’entrevue sonne souvent faux, car les questions

et les réponses sont prévisibles. Les candidats

préparent un scénario de réponse à certaines

questions et, de leur côté, les entreprises posent

toujours les mêmes questions. Ça crée une drôle

de dynamique. Ça ne se passe pas comme ça

entre les gens dans la vraie vie. Nous, on opte

pour la conversation spontanée. Si la conversation

amène le candidat à s’interroger sincèrement, il

peut poser les questions qui lui viennent à l’esprit.

Mais ne posez pas de questions juste parce que

vous pensez qu’il faut poser des questions.

OC : Quelle est la chose la plus folle ou la plus provocante qu’ait faite un candidat pour retenir votre attention?

DT : Il y a un développeur ici qui vient de France,

il a loué un logement par l’entremise d’Airbnb, il

s’est procuré un numéro de téléphone commen-

çant par le code régional 613, puis il a posé sa

candidature. Et sa lettre de présentation disait

essentiellement ceci : « J’arrive de France et je

veux travailler pour Shopify ou pour une autre

compagnie de Toronto que je vais aller voir, mais

Shopify est mon premier choix ». Il avait pris la

peine de venir jusqu’ici puis de poser sa candi-

dature, ça m’a vraiment impressionné, et je me

suis dit « Ça alors! Quand on parle d’effort, c’en

est tout un! ». Nous l’avons embauché et il est

fantastique.

OC : Avant de conclure, pouvez-vous me dire quelle serait la recette du parfait candidat pour Shopify, à quoi ressemblerait-il?

DT : À peu près à ceci : un tiers investi et fier

de ce qu’il a accompli jusqu’à présent. Il n’y a

rien de mieux qu’une personne investie dans ce

qu’elle fait – quelle que soit cette chose. Un tiers

d’authenticité – quelqu’un qui peut discuter en

restant lui-même, c’est fantastique! Et enfin un

tiers de curiosité – c’est-à-dire une personne qui

apprend constamment.

CO : Magnifique. Voulez-vous ajouter quelque chose?

DT : Quand vous cherchez un emploi, renseignez-

vous sur l’entreprise pour laquelle vous voulez

travailler et abordez-la de façon très personnali-

sée. Il vaut mieux poser votre candidature dans

trois entreprises et passer beaucoup de temps

à recueillir des renseignements les concernant

plutôt que de répondre à 30 annonces. Ce n’est

pas une loterie. Vos demandes sont lues par des

gens, alors, il vaut mieux leur montrer que vous

savez comment faire un bon travail.

Deuxièmement, présentez-vous sans avoir d’idées

préconçues, soyez juste prêt à échanger. Vivez

l’instant. Plutôt que de dire des choses parce

que vous pensez que vos interlocuteurs doivent

les entendre, soyez tout simplement attentif à

la conversation, cela pourrait vous mener loin.

Contentez-vous de vivre l’instant et d’échanger. OC

Suivez Doug sur Twitter @DougTetzner

En plus d’être un

rédacteur poly-

valent, ROBERT NETTLETON

est éducateur et

grand admirateur

de Stevie Nicks.

Suivez-le sur

Twitter @Robulous

Page 18: Options Carrières Hiver 2015

18 HIVER 2015 MAGAZINEOPTIONSCARRIERES.COM

ALORS VOUS VOULEZ DEVENIR INGÉNIEUR?

Apprenez d’avantage en visitant le site careeraction.engineerscanada.ca

Nous pouvons vous aider à réaliser ce rêve! Les ingénieurs sont des gens passionnés, qui explorent des idées novatrices et des solutions créatives. Si vous aimez résoudre des problèmes et découvrir comment les choses fonctionnent, il se pourrait bien qu’une carrière en génie soit un excellent choix.

Page 19: Options Carrières Hiver 2015

OPTIONS CARRIÈRES HIVER 2015 19

Holly est coordonnatrice de programme dans un organisme sans

but lucratif de la région. Elle travaille là depuis quatre ans,

apprend sur le tas, et assume de plus en plus de respon-

sabilités. Elle a récemment décidé de s’inscrire à un certificat

en gestion d’entreprise et, possiblement, d’apprendre une nouvelle langue.

Étant donné son environnement de travail actuel, la volatilité du marché du

travail, la croissance économique modeste et le nombre de plus en plus

important de titulaires d’un diplôme d’études postsecondaires, elle n’avait

réellement d’autre choix et sa décision pourrait lui ouvrir davantage de

portes. Pour le dire plus simplement, Holly met ses compétences à niveau.

Holly n’est pas la seule dans ce cas – selon l’Indice Kelly sur la main-d’œuvre

mondiale 2013, environ 60 % des travailleurs dans le monde cherchent

activement à pousser leurs études ou leur formation, ou y songent sérieuse-

ment. Cette enquête intergénérationnelle sur le travail est menée auprès de

plus de 120 000 personnes, dans 31 pays des Amériques, de l’Europe, du

Moyen-Orient, de l’Afrique, ainsi que de l’Asie et du Pacifique.

Pourquoi est-ce que les gens décident de mettre leurs compétences à niveau

ou de se recycler au moyen d’une formation? Selon l’Indice Kelly, les raisons

semblent être à peu près partout les mêmes – 57 % des répondants désirent

une promotion chez leur employeur actuel, 47 % cherchent de l’avancement

dans une nouvelle entreprise et 42 % veulent trouver un emploi dans un

domaine complètement différent. Pour être plus précis, certains trouvent

que les promotions leur échappent, de nouveaux employés ayant fait des

études poussées ou spécialisées; certains professionnels désirent un poste

de prestige (et un meilleur salaire) dans l’entreprise où ils travaillent, d’autres

veulent tout simplement trouver un nouvel emploi.

QUELLE QUE SOIT LA RAISON, AVANT DE DÉCIDER DE SUIVRE UNE FORMATION POUR VOUS RECYCLER, PRENEZ CECI EN CONSIDÉRATION :

LE TYPE DE COMPÉTENCES – quel genre de mise à niveau envisagez-

vous? Désirez-vous perfectionner vos compétences générales, par exemple

votre leadership, ou vos compétences spécialisées, par exemple en gestion

de projet ou l’apprentissage d’une autre langue?

FINANCES – Combien cela vous coûtera-t-il? Avez-vous les moyens

d’investir dans des études coûteuses, ou de prendre un congé sans solde?

SITUATION DE TRAVAIL ACTUELLE – Si votre superviseur est au courant

de vos projets, comment y a-t-il réagi quand vous le lui avez annoncé? Tra-

vaillez-vous pour un employeur proactif applaudissant à ce genre d’initiative?

TEMPS – Avez-vous le temps? Et quelles priorités devrez-vous mettre de côté

pour vous concentrer sur ce nouveau projet?

POURQUOI – Posez-vous la question suivante : « À quoi ressemble la réus-

site? » et déterminez ce qui vous motive. Ce n’est qu’après avoir répondu à

cette question que vous pourrez foncer en toute confiance.

Avant de vous lancer dans un tel projet, il faut vous renseigner – sur les

coûts, les ressources disponibles (y compris les programmes de financement

offerts par le gouvernement ou par votre service des Ressources humaines),

et sur le temps qu’il faudra pour atteindre vos objectifs. Il serait également

utile d’avoir une bonne conversation avec un professionnel chevronné. Il

pourra vous dire quelles sont les compétences qu’il a acquises en cours de

route et ce qui, de son point de vue, rend un employé plus précieux. Mais

surtout, demandez-vous si ce que vous désirez faire s’intègre bien à votre

plan de carrière et à votre style de vie. OC

Par William Johnson

TOURNANT DE CARRIÈRE : UNE MISE À NIVEAU POUR MULTIPLIER LES OPTIONS DE CARRIÈRE

WILLIAM JOHNSON William Johnson est un

spécialiste de la mobilisation et des communica-

tions étudiantes travaillant au niveau postsec-

ondaire. Lisez ses billets à williamjohnson.ca et

suivez-le sur Twitter @notionport

Page 20: Options Carrières Hiver 2015

20 HIVER 2015 MAGAZINEOPTIONSCARRIERES.COM

TESTEZ VOTRE QI INTERNATIONAL — PRÊT POUR UN TRAVAIL À L’ÉTRANGER? Pour partir à l’étranger, l’envie de voyager ne suffit pas. Que vous rencontriez des personnes d’une autre culture lors d’une aventure touristique ou que vous postuliez un emploi à l’étranger, ce sont vos compétences internationales qui vous distingueront de la masse. Commencez à cultiver votre QI international dès aujourd’hui – pendant vos études et en vous rendant à l’étranger!

Par Jean-Marc Hachey

Imaginez que d’ici quelques semaines, vous cherchez un emploi à

l’étranger, vous faites une demande d’inscription dans un établisse-

ment d’enseignement étranger ou vous vendez vos compétences pour

un stage à l’étranger. Comment vous y prendrez-vous pour vous dis-

tinguer de la masse des candidats? Voici quelques conseils qui vous aideront

à réfléchir et à vous mettre dans les souliers d’un recruteur international.

Vous pourrez peut-être ainsi grossir les rangs de ceux qui travaillent et vivent

à l’étranger.

CONNAISSANCES EN POLITIQUE, EN ÉCONOMIE ET EN GÉOGRAPHIE : Imaginez ceci…vous échangez avec des gens autour d’un repas offert sur les

terrasses d’un jardin verdoyant – dans votre maison temporaire de la capitale

du Burkina Faso, Ouagadougou. Vos sept invités sont Français, Belges,

Américains et Burkinabés. Ces expatriés parlent de politique, d’économie et

de géographie. La conversation est animée et intellectuelle, vous y prenez

plaisir et vous trouvez les sujets de conversation tellement plus intéressants

qu’en Amérique du Nord, où on parle du temps, des voisins ou du coût des

rénovations domiciliaires.

Les personnes dotées d’un bon QI international peuvent parler intel-

ligemment de l’actualité mondiale, des événements qui se produisent

dans le monde, de nombreux pays et de leurs groupes ethniques. Pour

acquérir ce profil international, commencez par voyager, par lire sur les

politiques internationales et par apprendre la géographie.

PREMIÈRE QUESTION POUR VOUS METTRE À L’ÉPREUVE : Combien y

a-t-il de pays dans le monde?

SOYEZ AU COURANT DE LA DIMENSION INTERNATIONALE DE VOTRE DOMAINE : Chaque domaine de compétence, chaque domaine d’études et

chaque domaine d’intérêt comportent une dimension internationale. Si vous

voulez conquérir le monde, vous devrez apprendre à connaître la dimension

internationale de chacun des aspects de votre spécialité. Sachez quelles

sont les organisations qui, dans votre domaine, travaillent à l’étranger, quels

types d’emplois elles offrent et quels aspects de votre travail s’appliquent

à l’étranger. Si vous connaissez la forme que prend votre spécialisation à

l’étranger, vous pourrez mieux cibler vos études, votre recherche d’emploi,

vos relations et vos discussions avec des pairs sur la manière de décrocher

un emploi à l’étranger.

Page 21: Options Carrières Hiver 2015

OPTIONS CARRIÈRES HIVER 2015 21

Il suffira de quelques recherches pour découvrir le versant international de

votre domaine d’expertise : cherchez les organismes-cadres, les sites Web,

les revues spécialisées et les conférences internationales dans votre domaine.

VOTRE PREMIER DÉFI : parlez avec des gens qui sont dans votre domaine

et qui ont travaillé à l’étranger pour savoir quelles sont leurs compétences et

comment ils s’y sont pris pour faire une carrière internationale.

ÉTIQUETTE ET COMPÉTENCES INTERCULTURELLES : Savez-vous

quand il faut éructer à table et quand il faut s’en abstenir? Savez-vous à

quelle distance vous tenir d’un étranger dans un ascenseur ou lorsque

vous abordez quelqu’un lors d’un cocktail? Pouvez-vous deviner quand

quelqu’un accepte poliment votre proposition, mais n’a aucune intention

d’y donner suite? Les habitués de la scène internationale ont acquis les

compétences et les connaissances interculturelles leur permettant de

fonctionner efficacement dans une autre culture. Avant d’arriver dans un

autre pays, ils étudient son système de croyances, les comportements

et les attitudes. Ils sont en quelque sorte des détectives interculturels.

S’ils sont propulsés dans une culture inconnue ou s’ils rencontrent pour

la première fois quelqu’un d’une autre origine ethnique, ils savent agir

avec tact et habileté et adoptent rapidement les codes culturels qui

permettront à toute nouvelle relation de fonctionner. Leurs compétences

sont transférables d’un pays à l’autre, d’un endroit à l’autre, d’une culture

à l’autre. Il serait également utile d’apprendre les rudiments d’une langue

étrangère.

VOTRE PREMIER DEVOIR : acquérir ces compétences au pays; il suffit

de côtoyer des personnes issues d’autres cultures, de vous intégrer à des

groupes interculturels, et d’apprendre une deuxième ou une troisième langue.

CAPACITÉ D’ADAPTATION : Pouvez-vous composer avec le change-

ment? Arriverez-vous à remplacer votre bol de céréales par un bol de soupe

le matin, comme on le fait dans certaines régions de l’Inde? Pourrez-vous

dormir avec le bourdonnement incessant d’un ventilateur dans votre

chambre, une moustiquaire étouffante et le va-et-vient des chèvres et des

poules sous votre fenêtre? Et supporterez-vous le flot incessant de visiteurs

bien intentionnés – au point où vous devrez faire semblant d’aller prier juste

pour avoir deux heures à vous tout seul? Ce ne sont là que quelques-uns des

nombreux défis culturels que vous devrez surmonter et qui vous donneront

parfois l’impression de perdre la tête.

Avec un peu de pratique et de réflexion, vous pouvez améliorer votre capacité

d’adaptation afin d’amortir le choc culturel. Les personnes qui aiment vivre

et travailler à l’étranger s’adaptent facilement et accueillent les défis à bras

ouverts. Tout va changer si vous partez : la culture, les amis, le travail, le

climat et la nourriture. Pour s’y faire, il faut avoir le sens de l’aventure, une

bonne dose d’humour et de curiosité et une réserve de patience. Pour vous y

préparer, vous pouvez faire du bénévolat ou travailler dans un organisme qui

vous permet d’entrer en contact avec d’autres cultures, que ce soit au pays

ou en visitant un pays où la culture est radicalement différente de la vôtre.

MISE À L’ÉPREUVE : Aimez-vous le changement? Il suffit d’évaluer votre

attitude face au changement pour savoir si vous êtes fait pour travailler et

vivre à l’étranger.

Les recruteurs internationaux cherchent des gens qui se distinguent : des

personnes dotées d’un QI international supérieur. Évaluez soigneusement vos

compétences et vos traits de caractère en fonction des aptitudes interculturelles

décrites dans cet article, puis dressez un inventaire de vos qualifications et

transmettez-le à des recruteurs. Gardez cet inventaire à l’esprit lorsque vous

déposez votre candidature pour être bénévole ou stagiaire à l’étranger, pour

obtenir une bourse internationale ou pour décrocher un emploi à temps plein

à l’étranger. Si vous arrivez à montrer que vous avez un QI international élevé,

votre prochain poste se trouve à quelques heures de vol!

INTERNATIONALE

JEAN-MARC HACHEY est un auteur à succès et

l’éditeur en ligne de MyWorldAbroad. Son site Web

contient plus de 300 articles et 4 000 ressources

permettant à des étudiants de niveau universitaire

de perfectionner leurs compétences profession-

nelles pour travailler à l’étranger!

www.myworldabroad.com/register.

AVEZ-VOUS LES QUALIFICATIONS NÉCESSAIRES POUR TRAVAILLER À L’ÉTRANGER? TRAITS DE CARACTÈRE : aimer le changement et chercher les défis; avoir l’esprit d’aventure sur le terrain, faire preuve d’ouverture d’esprit, de patience et de curiosité.

CAPACITÉ D’ADAPTATION : stabilité émotionnelle et capacité à composer avec le stress; comprendre ce qu’est un choc culturel; réceptivité, humour et connaissance de soi.

COMPÉTENCES EN COMMUNICATION INTERCULTURELLE : tolérance; sensibilité; capacité d’écoute et de communication non verbale; maîtrise verbale d’une autre langue.

TRAITS DE CARACTÈRE ET COMPÉTENCES POUR TRAVAILLER EFFICACEMENT À L’ÉTRANGER : indépendance et autodiscipline; expérience en formation; esprit d’initiative; polyvalence; persévérance; sens de l’organisation; aptitudes en relations humaines; leadership; énergie; attitude posée; aptitudes en planification de projet; en rédaction et en communication orale; assiduité et dévouement; loyauté; diplomatie et tact, et engagement philosophique à l’endroit de votre domaine professionnel. OC

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22 HIVER 2015 MAGAZINEOPTIONSCARRIERES.COM

CHOISISSEZ LE BON PROGRAMME D’ÉTUDESIl faut d’abord choisir le programme de certificat qui vous convient. Depuis

quelques années, les candidats se bousculent pour enseigner à l’étranger,

les écoles ont donc l’embarras du choix. Autant dire que la concurrence est

féroce, mais vous mettrez toutes les chances de votre côté si vous répondez

aux exigences de base du pays qui vous intéresse.

Beaucoup de pays exigent au moins un baccalauréat et un certificat en

enseignement TESOL, TESL, TEFL. Sans ce certificat, vous risquez de ne

pas trouver de poste, ou d’obtenir un emploi qui ne sera pas aussi bien

rémunéré que si vous répondiez aux exigences de base. Avant de choisir

un programme de certificat, sachez que les cours TESOL, TESL et TEFL ne

sont pas tous homologués. Prenez en considération les normes universitaires

du programme, l’homologation, le prix et les compétences de l’école, ainsi

que les possibilités d’expérience professionnelle pratique. Certains cours en

ligne sont peut-être plus pratiques, mais ne vous offriront pas la précieuse

expérience acquise en classe qui vous permettra peut-être de décrocher un

emploi.

Note : Demandez à l’école si elle pourra vous aider à trouver un emploi après

l’obtention du certificat!

TIREZ LE MEILLEUR PARTI DE VOTRE EXPÉRIENCE EN CLASSEBon, la recherche était la partie la plus facile. Le moment est venu de suivre

vos cours et de les réussir. Selon le programme choisi, vous devrez franchir

plusieurs étapes : examens, projets, lectures.

Pour tirer le meilleur parti de votre expérience en classe, investissez-vous

dans vos études et participez pleinement aux activités de groupe; échangez

avec vos camarades de classe pour mieux assimiler les termes et les concepts

et participez aux stages pédagogiques offerts par votre école. De plus, dans

la mesure du possible, faites l’effort d’apprendre la langue du pays dans

lequel vous avez l’intention d’aller enseigner. Votre expérience n’en sera que

plus facile et plus riche.

CHOISIR VOTRE PAYS DE DESTINATION ET TROUVER UN EMPLOI Une fois que vous aurez votre certificat en poche, vous pourrez vous amuser

à choisir l’endroit où vous aimeriez aller enseigner. C’est en vous renseignant

que vous saurez quels sont les pays qui ont le plus besoin de professeurs

d’anglais langue seconde. La France demeure l’endroit le plus populaire

pour enseigner l’anglais, ce qui est fantastique pour n’importe quel Canadien

bilingue ou francophone!

Enfin, vous devrez préparer votre curriculum vitae (CV) et poser votre

candidature encore et encore! Il existe des critères pour préparer un CV et

une lettre de présentation quand on veut trouver un poste de professeur de

langue seconde. Il est important de les suivre pour faire bonne impression

sur les employeurs étrangers. Soyez attentifs aux directives de l’employeur

et respectez toujours la date d’échéance fixée pour la remise du dossier de

candidature. Que la chance vous accompagne dans vos aventures! OC

Alors, VOUS VOULEZ ENSEIGNER À L’ÉTRANGER? VOYEZ COMMENT

DÉCROCHER UN CERTIFICAT. Il faudra peut-être du temps avant d’obtenir un certificat pour

enseigner à l’étranger, mais si vous désirez vous lancer dans une nouvelle aventure à l’étranger, voici comment procéder.

Par Aisha Biberdorf

Page 23: Options Carrières Hiver 2015

OPTIONS CARRIÈRES HIVER 2015 23

www.kativik.qc.ca

Quand enseigner vous offre la chance d’apprendre ! Partagez votre plaisir d’apprendre et votre appréciation pour la richesse de la diversité culturelle. À la Commission scolaire Kativik, vous contribuerez directement à réaliser le plein potentiel des élèves habitant les 14 communautés inuites situées le long des côtes de la baie d’Hudson et de celle d’Ungava. Son centre administratif, actuellement situé à Montréal, est appelé à être relocalisé au Nunavik.

Postes en enseignementAnnée scolaire 2015-2016 • Primaire • SecondaireVous êtes sur le point de détenir un brevet ou un permis d’enseigner équivalent à un baccalauréat valide au Canada et avez les compétences requises pour enseigner plusieurs matières au primaire ou au secondaire ? Nous aimerions vous rencontrer.

Nous offrons plusieurs avantages intéressants incluant des voyages, une prime d’éloignement, un logement subventionné et une allocation de transport de nourriture.

Pour en savoir davantage sur les postes disponibles en enseignement, venez nous rencontrer lors de l’une de nos séances d’information ou durant la journée carrière sur campus de votre choix. Lors de ces journées carrières sur campus, veuillez apporter votre curriculum vitæ. Vous trouverez tous les détails sur notre site web à www.kativik.qc.ca.

Si vous ne pouvez venir nous rencontrer, veuillez faire parvenir votre curriculum vitæ, avant le 16 janvier 2015, à [email protected] en prenant soin d’indiquer dans l’objet du courriel la matière pour laquelle vous postulez.

Pour éviter les doublons, nous vous demandons de soumettre votre curriculum vitæ une seule fois.

Nous remercions de leur intérêt toutes les personnes qui postuleront. Cependant, nous ne communiquerons qu’avec celles dont la candidature aura été retenue. Prière de ne pas téléphoner.

LES 10 DESTINATIONS LES PLUS POPULAIRES POUR L’ENSEIGNEMENT D’UNE LANGUE SECONDE (et leurs exigences de base!) BRÉSIL (baccalauréat; beaucoup d’établissements offrent une formation interne aux candidats)CHINE (dépend de la région)RÉPUBLIQUE TCHÈQUE (certificat TEFL) FRANCE (TEFL)JAPON (baccalauréat; certificat TEFL facultatif)MEXIQUE (baccalauréat)ARABIE SAOUDITE (expérience en enseignement)CORÉE DU SUD (baccalauréat) THAÏLANDE (baccalauréat et certificat TESL)Source : tripbase.com

LES MEILLEURS SITES WEB POUR TROUVER DU TRAVAIL, UN LOGEMENT ET DE L’AIDE FINANCIÈRE : www.eslstarter.com www.esl101.com/find/jobs www.tefl.com www.eslcafe.com/joblist www.esljobfeed.comwww.eslcafe.com/jobs www.eslteachersboard.com www.ihworld.com

BOURSE–CERTIFICAT TESOL:www.matesol.info/financial_aid.htm

* Les universités offrent différents programmes d’aide financière. http://www.georgebrown.ca/esl/tesl.aspx

AISHA BIBERDORF est une designer

numérique qui ne vise rien de moins que la

perfection. Elle vient de terminer ses études

en développement multimédia interactif au

Collège algonquin. Elle travaille chez

gordongroup marketing + communications, à

Ottawa. Suivez Aisha sur Twitter @AishaBiber

Page 24: Options Carrières Hiver 2015

24 HIVER 2015 MAGAZINEOPTIONSCARRIERES.COM

Vous avez votre certificat pour enseigner une langue seconde

et vous avez probablement passé un nombre incalculable

d’heures à réfléchir à l’endroit où vous aimeriez aller et pour-

quoi. Voulez-vous vous immerger dans une nouvelle culture?

Rencontrer des gens? Gagner de l’argent? Quelle que soit votre motivation,

l’enseignement d’une langue seconde vous donne la liberté d’explorer des

parties du monde où vous n’auriez peut-être autrement jamais mis les pieds.

Étant donné que vous vivez au Canada, vous maîtrisez probablement l’une

des deux langues officielles du pays, le français ou l’anglais. L’une et l’autre

langue vous ouvre des portes pour enseigner partout dans le monde. Si vous

désirez enseigner l’anglais dans un pays francophone, il est certainement

utile de bien maîtriser le français pour vous aider à communiquer avec le

personnel et les élèves. Vous voulez découvrir une nouvelle culture ou les

trésors cachés d’une métropole animée ou d’un petit village reculé? Cela ne

va pas sans une part de responsabilités. Où que prévoyiez enseigner, vous

devriez connaître les coutumes et l’étiquette de votre société d’accueil. Étant

donné qu’un simple geste de la main peut être une marque de remercie-

ment dans une culture, mais une insulte dans une autre, évitez-vous des

ennuis et faites une recherche sur Google avant de partir.

Lorsque vous débarquerez de l’avion et que vous serez en chemin vers

votre nouvelle maison (loin de chez vous), vous ressentirez certainement

le fameux « choc culturel ». Vous vous habituerez plus vite à votre nouvel

environnement si vous vous renseignez et vous préparez avant de partir.

DONC, AVANT D’EMBARQUER POUR CE VOL DE 16 HEURES, SUIVEZ LES QUELQUES CONSEILS CI-DESSOUS. LA PÉRIODE DE TRANSI-TION N’EN SERA QUE PLUS FACILE, ET VOTRE EXPÉRIENCE À L’ÉTRANGER, PLUS AGRÉABLE.

• Allez à la bibliothèque municipale ou dans une librairie et consultez la

section des voyages. Internet est peut-être une mine de renseignements,

mais rien ne garantit leur fiabilité ou leur exactitude. Achetez un bon guide

de voyage sur votre pays de destination. Ce pourrait être un précieux

investissement.

• Vous n’êtes certainement pas tenu de connaître la langue officielle de

votre pays d’accueil, mais si vous en apprenez les rudiments, votre quoti-

dien n’en sera que plus facile, et votre adaptation plus rapide. Apprenez

par exemple à saluer quelqu’un de façon formelle et informelle, apprenez

Par Richard Coelho

VOUS AVEZ DÉCROCHÉ UN CERTIFICAT POUR ENSEIGNER À L’ÉTRANGER? MAINTENANT, PARLONS D’ÉTIQUETTE.

Page 25: Options Carrières Hiver 2015

OPTIONS CARRIÈRES HIVER 2015 25

INTERNATIONALE

à dire « merci » ou « non merci », et d’autres phrases élémentaires

comme : « où sont les toilettes? ». Veillez à enrichir régulièrement votre

vocabulaire pour vous faciliter la vie et vraiment tirer profit de votre expéri-

ence.

• Dressez une liste de vos tics de langage et des gestes que vous faites

souvent. Ensuite, cherchez une liste des choses à faire et à ne pas faire

dans la ville où vous comptez vous rendre, puis comparez les deux listes.

Même si c’est plus facile à dire qu’à faire, si les choses à ne pas faire

se retrouvent dans la liste des choses que vous faites régulièrement,

débarrassez-vous-en ou remplacez-les par quelque chose qui n’offensera

personne. Vous allez sûrement faire des gaffes, mais si vous faites preuve

de bonne volonté, on vous excusera plus facilement.

• Vous devrez vous nourrir pour vivre. Renseignez-vous sur la cuisine

locale et goûtez-y autant que possible. Allez au restaurant et essayez des

recettes à la maison, à l’aide d’ingrédients que vous trouverez dans le

pays hôte. Ainsi, vous accumulerez différentes expériences culinaires. Si

vous savez ce que vous aimez et ce que vous n’aimez pas avant de partir,

une fois sur place, vous saurez quel met choisir au restaurant et vous ne

mourrez pas de faim.

• Si vous êtes jeune ou jeune de cœur et que vous êtes décidé à découvrir

la vie nocturne de votre pays hôte, il est important de savoir ce que cela

implique. Vous connaissez sûrement les coutumes nord-américaines et

les choses à faire et à ne pas faire, mais dans votre ville de destination,

on n’invite peut-être pas quelqu’un à danser ou on n’offre pas un verre à

quelqu’un de la même façon qu’ici.

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26 HIVER 2015 MAGAZINEOPTIONSCARRIERES.COM

ETIQUETTE

VOICI DES EXEMPLES DE CHOSES À FAIRE ET À NE PAS FAIRE DANS CERTAINS PAYS :

RICHARD COELHO est titulaire d’un diplôme en journalisme de l’Université Carleton et il travaille actuellement pour le gouvernement fédéral. Netflix est son péché mignon. Contactez-le sur LinkedIn.

Pays : ESPAGNE À FAIRE : L’apparence est très importante. Habillez-vous correctement, quelle

que soit l’occasion. Évitez les couleurs vives et ne négligez pas vos

chaussures, c’est la partie la plus importante de votre tenue.

À NE PAS FAIRE : Ne gaspillez pas la nourriture. Il vaut mieux refuser une ration que

de ne pas finir votre assiette.

Pays : BRÉSIL À FAIRE : Établissez un contact visuel avec votre entourage, même avec les

inconnus que vous croisez dans la rue ou lorsque vous empruntez

le transport en commun. C’est poli et normal.

À NE PAS FAIRE : Consommer trop d’alcool. Les Brésiliens ne sont pas souvent ivres

et ne respectent pas les gens qui le sont.

Pays : CHINE

À FAIRE : Faire signe à quelqu’un de s’approcher en tenant la paume vers le

bas. Ne pas pointer du doigt ni utiliser son index, car ce geste est

réservé aux chiens et serait perçu comme une insulte. Gardez cela à

l’esprit quand vous enseignez.

À NE PAS FAIRE : Écrire à l’encre rouge, à moins que ce soit pour corriger les devoirs

de vos élèves. L’encre rouge sert à écrire des lettres de protestation.

Vous y êtes! Inutile de maîtriser immédiatement les codes culturels,

mais l’effort en vaut la chandelle, car vous vous adapterez mieux à

votre nouvel environnement, en plus de gagner le respect des habitants

locaux. Bon voyage! OC

PARTENAIRES COLLÈGEUNIVERSITÉ

* CARTE NON À L'ÉCHELLE

@ONTransfer

EN TRAIN DE PLANIFIER VOTRE PROCHAINE DÉMARCHE?RENDEZ-VOUS SUR ONTRANSFER.CA POUR APPRENDRE COMMENT FAIRE RECONNAÎTRE VOS CRÉDITS DANS LES COLLÈGES ET LES UNIVERSITÉS DE L’ONTARIO.

ONTransfer.ca est financé par le gouvernement de l’Ontario et maintenu par le Conseil pour l’articulation et le transfert – Ontario.

This information is also available in English.

Page 27: Options Carrières Hiver 2015

7

Konnichiwa!

Apprends une langue étrangère

8 Canadiens sur 10 allant à l’étranger reviennent avec de

nouvelles compétences linguistiques.

“J’apprends le japonais depuis plusieurs années et voulais

l’approfondir en immersion.” (Ancienne élève canadienne

ayant fait des études au Japon)

5

Décore de noell perspectiv, cultur

et personn C’est la première raison pour

laquelle les étudiants canadiens décident d’aller à l’étranger.

“J’avais beaucoup de questions sur le monde et voulais voir comment les autres vivent.”

(Ancien élève canadien ayant fait des études en Allemagne)

6

Deviens fou d voyag Les étudiants canadiens qui font

des études secondaires à l’étranger sont plus susceptibles

de retourner à l’étranger plus tard.

“J’ai tellement aimé ma première expérience que je voulais avoir

l’occasion de voyager encore plus.” (Ancienne élève canadienne ayant

fait des études en Angleterre et en Irlande)

3De l’aide �t p�sible Les enseignants, parents,

conseillers d’orientation et étudiants ayant été à l’étranger

peuvent tous t’aider à prévoir ton aventure.

“J’ai pu trouver beaucoup d’information grâce aux

professeurs et il était possible de recevoir du financement, c’est ce

qui m’a encouragé à faire une demande.” (Ancien élève canadien

ayant fait des études en Allemagne)

2

L’éducation �t ton p�seport pour le monde “Je voulais acquérir une perspective plus vaste et profiter de ma jeunesse

pour voyager.” (Ancien élève canadien ayant fait des études

en Inde)

1Apprends-en plus sur toi-même

85 % des Canadiens qui vont à l’étranger disent que cette

expérience leur en a fait découvrir beaucoup sur

eux-mêmes.

7 raisons de faire des études à l’étranger pour les étudiants canadiens

Carrière

Réseau

Éducation

SuccèsCompétence

Croissance

4

Apprends d compétenc qui te seront util dans

ta carrière 9 Canadiens sur 10 ayant été à

l’étranger disent que leur expérience leur a servi pour atteindre leurs objectifs

professionnels.

“Dans les entrevues d’emploi, l’employeur veut toujours discuter de mes expériences à l’étranger, et je suis

toujours heureuse de répondre.” (Ancienne élève canadienne ayant fait des

études en France, en Suède et au Brésil)

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CMJ

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