Organisation des Nations Unies pour l’Alimentation et l’Agriculture - Bulletin_FAO N°18_Juil-Sept

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  • 7/27/2019 Organisation des Nations Unies pour lAlimentation et lAgriculture - Bulletin_FAO N18_Juil-Sept

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    E c h o s d e l a R e p r s e n t a t i o n d e

    Organisation des Nations Unies pour lAlimentation et lAgriculture

    la FAO au Tchad

    E d i t o

    N18-Juil-Sept2013

    Rduire les risques par la prvention !

    Pour favoriser le bon droulement de la

    campagne agropastorale, lEtat et ses

    partenaires ont nouveau deploy de

    nombreux moyens (mise disposition de se-

    mences, d engrais, de motoculteurs et

    tracteurs, appui technique et encadrement

    des producteurs).

    Les nombreux investissements raliss con-

    tribuent rduire les risques associs la

    production. La production est en effet trssensible aux alas naturels difficilement

    maitrisables tels que le climat et les

    ravageurs des cultures. La gravit des

    risques dpend essentiellement de la nature

    et lampleur des alas (inondations, scher-

    esse) et de la vulnrabilit des populations.

    Plus les populations ont les moyens de

    sadapter, moins elles sont vulnrables aux

    risques.

    La prvention et la gestion des risques de

    catastrophe fait partie des priorits du cadre

    de programmation pays de la FAO au Tchad.

    Si les moyens ncessaires la prvention

    paraissent importants, ils coutent moins quelaction ncessaire en raction, et au coup

    par coup, aprs la survenue des catastro-

    phes.

    C est ainsi que depuis le 23 aout 2013,

    lAgence Nationale de Lutte Antiacridienne

    (ANLA) a dploy un dispositif de prvention

    avec lappui technique de la FAO et dautres

    partenaires financiers. Pour complter ce

    dispositif, la FAO a affrt un hlicoptre

    (photo) sur les fonds CERF des Nations

    Unies pour surveiller les populations decriquets plerins et identifier les zones o ils

    constituent une menace. Les prospections

    ont ainsi t ralises sur prs de 320 000

    km2 couvrant les zones grgarignes

    (Abch, Fada, Faya et Salal) susceptibles

    dabriter des larves de criquets plerins. Ces

    vols dinspection ont permis de conclure que

    la situation acridienne reste stable et rassur-

    ante au Tchad avec un risque dinvasion du

    criquet plerin faible, bien quil faille rester

    vigilant. Les actions de prvention mises en

    uvre permettent de donner lalerte temps

    et dapporter une rponse approprie pour

    sauver les milliers dhectares de cultures et

    de pturages qui risqueraient dtre ravags.

    Un systme dalerte harmonis et mis jour

    rgulirement est un moyen efficace de grer

    les risques. Cest pourquoi la FAO a rpondu

    favorablement la demande du Gouverne-

    ment de lappuyer pour se doter dune struc-

    ture durable d information sur la scurit

    alimentaire et dalerte prcoce.

    Lappui de la FAO la formulation dune poli-

    tique semencire est aussi un exemple.

    Assister les mnages en provisions desemences aprs les crises ne leur permettra

    pas dtre rsilient si chaque anne ils nont

    pas les moyens de sen procurer eux mme.

    Un vritable systme national semencier est

    requis pour stimuler la production, le contrle,

    la commercialisation et l utilisation de

    semences saines, haut rendement, et

    adaptes lenvironnement tchadien.

    Toutes les actions en cours en soutien aux

    institutions contribuent la dfinition dune

    vision de dveloppement rural qui puisse

    bnficier directement aux mnages ruraux

    dans l amlioration de leur accs aux

    ressources pour gagner en autonomie et tre

    plus rsilient face aux risques de catastro-phes.

    LA SANT DES POPULATIONS

    DPEND DE SYSTMESALIMENTAIRES SAINS

    Des systmes alimentaires durables au service de la scurit alimentaire et de la nutrition

    Journe mondiale de lalimentation

    16 octobre 2013

    Djimadoum

    Mitta/LeProgrs

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    Actualits

    Juillet-Septembre 2013 - 2 - Reprsentation de la FAO au Tchad

    Le Cadre de Programmation Pays (CPP) de la FAO au Tchadpour la priode 2012-2016 est oprationnel

    Le Ministre de lAgriculture et de lIrrigation, Dr Ngariera Rimadjita, le Ministre de lEconomie, du Plan et de la

    Coopration Internationale, Mr Issa Ali Taher et le Reprsentant de la FAO, Mr Germain Dasylva ont sign le 11

    Septembre 2013 le Cadre de Programmation Pays (CPP) de la FAO au Tchad pour la priode 2012 2016 en

    prsence des membres du gouvernement et des cadres des ministres en charge du dveloppement rural.

    Le CPP dfinit les priorits de la

    collaboration entre la FAO et le

    Gouvernement du Tchad ainsi que

    les rsultats atteindre pour la priode

    2012-2016 afin de soutenir les objectifs

    nationaux en matire damlioration de

    la scurit alimentaire et nutritionnelle et

    de dveloppement rural. Ce nouvel outil

    de planification, de mobilisation de

    ressources et de dialogue avec les

    partenaires devra permettre, terme,

    d amliorer l efficacit, l efficience et

    lappropriation de lassistance de la FAO

    au Tchad.

    Sur la base des avantages comparatifs

    de la FAO, de son mandat et de ses ca-

    pacits de mobilisation des ressources

    et de mise en uvre, le Gouvernement

    du Tchad et la FAO conviennent tra-

    vers le CPP de concentrer leur coopra-

    tion autour des quatre domaines

    d intervention prioritaires qui sont le

    dveloppement de filires porteuses ; la

    prvention et la gestion des risques de

    catastrophes ; la gestion durable des

    ressou rces

    naturelles ; et

    l appui aux

    politiques et

    stratgies de

    dve loppe -

    ment rural.

    Le CPP a t

    formul en

    concertation

    avec les

    Partenaires

    Techniques et

    F i n a n c i e r s

    par le person-

    nel de la FAO

    et les experts

    des quatre

    ministres

    en charge du

    secteur rural.

    L ensemble

    des parties prenantes a t inform et

    consult tout au long du processus de

    formulation lanc en juillet 2012. A la fin

    du processus, un atelier de validation a

    t organis en dcembre 2012 avant

    lapprobation du document par le sige

    de la FAO en juillet 2013.

    Appui la mise en place dune politique semencire et doutils de

    gestion des donnes des recensements agricole et dlevage au Tchad

    Cest lombre des manguiers de la

    station de recherche

    agronomique de Gassi qui a

    servi de cadre la crmonie de signa-

    ture des deux documents de projetsTCP destins lappui llaboration

    d une politique semencire et d une

    assistance pour la ralisation du Re-

    censement Gnral de l Agriculture

    (RGA) et du Recensement Gnral de

    lElevage (RGE).

    Le projet dappui llaboration dune

    politique semencire revt une impor-

    tance capitale ds lors que la disponibil-

    it en semences amliores constitue

    un dfi majeur pour le pays. Ce projet

    dun montant de 300 000 dollars USD

    sera donc mis profit pour asseoir undispositif national appropri, respons-

    abilisant les diffrents acteurs dans ce

    secteur et capable de diffuser sur

    l ensemble du territoire national cet

    intrant.

    Le second projet, dun

    montant de 327 000

    dollars USD est destin

    doter le Ministre de

    l Agriculture et del irrigation d un instru-

    ment mthodologique

    et des programmes de

    traitement informatique,

    danalyse et de publica-

    tion des rsultats.

    Le projet permettra

    aussi de mettre la

    disposition du Ministre

    du dveloppement pas-

    toral et des productions

    animales une expertise

    et des mcanismes deformation pour la

    collecte de donnes, le

    traitement informatique,

    lanalyse et la publication des rsultats

    afin de finaliser le processus de

    recensement Gnral de l Elevage

    (RGE) lanc en novembre 2012 Oudi

    Djeddid par le Chef de lEtat.

    Les Ministres de lAgriculture et du Dveloppement pastoral ont sign avec le Reprsentant de la FAO deux

    projets de coopration technique (TCP) portant sur la politique semencire et les recensements gnraux de

    lAgriculture et de lElevage le 14 Septembre 2013 au centre rgional de recherche de Gassi.

    ValrieAndriamasinoro/FAOTCHAD

    ValrieAndriamasinoro/FAOT

    CHAD

    De la gauche vers la droite le Ministre de lAgriculture, son collgue de

    lEconomie et de Plan et le Reprsentant de la FAO signant le document

    Prsentation dchantillons de smences produits au centre rgionalde recherche de Gassi aprs la signature du document.

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    Actualits

    Juillet-Septembre 2013 - 3 - Reprsentation de la FAO au Tchad

    Prospection antiacridienne

    La mission de survol des zones

    grgarignes par lhlicoptre affrtpar la FAO sinscrit dans le cadre de

    la mise en uvre du projet Emergency

    assistance for controlling a Desert Locust

    outbreak in the Sahel financ par le

    CERF. Cette mission qui a dmarr depuis

    le 04 Septembre s effectue avec desquipes tchadiennes de l Agence

    Nationale de Lutte Antiacridienne (ANLA).

    La prospection a port sur les zones

    susceptibles d abriter des larves de

    criquets plerins afin de donner lalerte temps et apporter une rponse appropriepour sauver les milliers d hectares de

    cultures et de pturages qui risquent dtre

    ravags. La mission de survol a t effec-

    tue sur les zones dAbch, Fada, Faya

    et Salal.Selon le directeur adjoint de lANLA, les

    320 000 Km2 survols prsentent des

    indices globalement rassurants, sauf dans

    le Wadi-Fira et Ouadda o la bonne

    pluviomtrie et la vgtation font craindre

    une reproduction des criquets plerins.Pour le Ministre de lAgriculture et de lIrri-

    gation, Dr Ngariera Rimadjita, cetteinspection nous rassure et dmontre que

    lanticipation est la meilleure des mesures

    prendre. Nous avons trouv des indices

    rassurants. Cela veut dire quil faut contin-uer la surveillance de manire ce que les criquets n aient pas de circonstances

    favorables pour se reproduire. Le Reprsentant de la FAO, Germain

    Dasylva a rappel la disponibilit de FAO

    accompagner les efforts du gouvernement,

    rappelant que cest grce au fonds CERF

    des nations-unies que lhlicoptre a pu

    raliser cette mission de prospection.

    Aprs le survol, le Ministre et le Reprsen-tant se sont rendus dans un ouaddi o le

    groupement Dabanga, appuy par la FAO,

    pratique la culture maraichre et celle du

    manioc.

    Le manioc a t introduit dans cette partiedu Tchad dans le cadre du projet dappui

    la gestion intgre du manioc (PAGIM).

    Selon le charg de programme de la FAO,

    Batedjim Noudjalbaye, lintroduction du

    manioc sest faite partir de lInstitutdAgronomie tropicale dIbadan au Nigeria.

    Des varits ont t testes au niveau de

    la ferme de Deli au sud du Tchad. Les

    varits les plus performantes ont tidentifies par les producteurs. A la suite

    de cette identification, une multiplication etproduction de bouture saine a t

    effectue notamment sur les varits

    apprcies par les producteurs.DjimadoumM

    itta/LeProgr

    s

    Le Ministre de lAgriculture et de lIrrigation, Dr Ngariera Rimadjita et le Reprsentant de la FAO, Germain Dasylva se sontrendus Moussoro du 20 au 22 septembre 2013 pour une visite dinspection de la lutte contre le criquetplerin que mnelAgence Nationale de Lutte Antiacridienne . Ils ont aussivisit quelques exploitations agricoles ayant bnficide lappui

    technique de la FAO.

    Djim

    adoumM

    itta/LeProgrs

    Les quipes du Ministre de lAgriculture et de la FAO juste avant le survol de prospection

    Visite du champ de manioc du Groupement Dabanga

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    Dossier

    Juillet-Septembre 2013 - 4 - Reprsentation de la FAO au Tchad

    Point sur la campagne agricole 2013-2014

    /FAO/Tchad

    En dpit des mesures prises pour garantir un bon dmarrage de la campagne, celle-ci a dbut timidement avecretard du fait des irrgularits pluviomtriques. La production sera fortement dpendante de la prolongationdes pluies et de la pression des dprdateurs des cultures.

    Dans la zone soudanienne,les dficits pluviomtriques

    enregistrs jusquen juilletont t plus ou moins combls enaot occasionnant des inonda-

    tions dans certaines localits desrgions du Mayo-kebbi Est etOuest. Au 31 aot, la pluviomtriede l anne est dficitaire dans

    lensemble des postes dobserva-

    tions mtorologiques par rapport la moyenne quinquennale (les

    dficits varient entre 37 174 mm).Dans la zone sahlienne, les d-ficits sont plus marqus dans leGuera, le Batha lexception de

    Oumhadjer, Mangalm et Bitkine.Les carts compars lamoyenne quinquennale sont de

    l ordre de 10 94 mm.La zone saharienne de Kalaitdans lEnnedi a par ailleurs bnfi-

    ci d une pluviomtrie exception-nelle qui a t l originedinondations.D aprs l Office National deDveloppement Rural (ONDR), les

    surfaces emblaves sont de lordrede 3 956 723 ha (dont 176 068 hade coton) contre 4 388 422 ha

    (dont 208 253 ha de coton) l anpass. Les superficies emblavesseraient donc en diminution de 10%

    pour les cultures vivrires et 15%pour le coton. Compte-tenu desdficits pluviomtriques et d em-blavures, la production sera forte-

    ment dpendante de la prolongationdes pluies et de la pression desdprdateurs des cultures. Laprsence des criquets migrateurs

    signale dans la bande sahlienneet particulirement au Niger estsuivie de trs prs par la FAO et le

    Ministre de lAgriculture et de lIrri-

    gation. Un hlicoptre a t mis ladisposition de lANLA pour assurerla surveillance des criquets et envis-

    ager les rponses les plus appro-pries pour leur faire face.

    Les diffrents services dconcen-

    trs du MAI ont mobilis leurs dis-positifs techniques pouraccompagner les producteurs afinde maximiser le niveau production

    malgr les impondrables lis la campagne. Le PNSA a aussiappuy la fournitures des

    semences amliores, laccroisse-ment des possibilits de labour etl amlioration du ratiodencadrement (recrutement des tech-

    niciens).

    Si la production des culturespluviales sera sans doute moins im-

    portante que l an pass, desmesures de rattrapage peuvent treenvisages telles que l intensifica-tion des cultures de dcrue ainsi

    que la mise en place des culturesmarachres et de contre saison.Notons galement les plantes racines et tubercules en pleine

    expansion dans la zone soudani-enne et sahlo-soudanienne quipeuvent contribuer rduire les ef-

    fets dune production cralire r-duite.

    Situation de la campagne

    pastorale 2013Avec le dmarrage tardif des pluies,les systmes pastoraux ont connuune priode de soudure relative-

    ment longue qui a affaibli les trou-peaux et occasionn des pertes dette de cheptel poussant les

    leveurs dstocker fortementjusqu au mois de juin. Avec lespluies consquentes des mois dejuillet et aot, les troupeaux ont pu

    retrouver les pturages et les points

    deau permettant de produire le laitet la viande dont les populations ont

    besoin.Le cheptel national n a pas ttouch par de grandes pizootiesjusqu maintenant, mais une sur-

    veillance sanitaire est effectuepour permettre lorganisation dunerponse adquate si des risques seprsentent. Diffrents foyers de mal-

    adies saisonnires ont t dtects ettraits localement.Les transhumances de l anne

    2013 vont certainement suivre ledcalage gnral de la saisonpluvieuse.

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    Dossier

    Point sur la campagne agricole 2013-2014

    ...suite de la Page 4

    Situation alimentaire etnutritionnelle

    Les populations ayant bnfici dercoltes satisfaisantes lorsde la campagne 2012-2013 ont moins souffert du-rant la priode de soudureque celles ayant subi lesprjudices des inondationset des ravageurs des cul-tures, mais la majorit de lapopulation reste trsdpendante du march.

    Les interventions dassis-tancealimentaire des acteurs hu-manitaires et des ventessubventionnes organ-ises par l Etat (ONASA)ont permis de rguler leprix des marchs du norddu Tchad, mais une distinc-tion atypique est souligneentre les marchs de la

    bande sahlienne et ceuxde la bande soudanienne.Dans la zone sahlienne,o les populations sont

    structurellement dpendantes desmarchs, laugmentation des prixest considre comme normale la saison (mme avec la priode

    de ramadan) et ne montre ni depics ni de flambes. Dans la zone

    soudanienne, une dpendance aumarch a t observe plus prco-cement du fait des pertes dercoltes lies aux inondations,avec des hausses de prixsuprieures celles de la zonenord et ayant oblig les com-merants s approvisionner auCameroun et en Centrafrique.La bande sahlienne est la plusmarque par l inscurit alimen-

    taire ainsi que par des forts taux demalnutrition infantile, mme aprsla bonne campagne agricole 2012-2013. La problmatique delinscurit alimentaire et nutrition-nelle reste donc la priorit de nom-breux acteurs nationaux etinternationaux qui tentent de met-tre en place des rponses aussibien court, moyen que longtermes.

    Juillet-Septembre 2013 - 5- Reprsentation de la FAO au Tchad

    Labondance de paturage au centre et au nord va retarder la descente des troupeaux vers le sud

    FAO/TCHAD

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    Actualit

    Juillet-Septembre 2013 - 6 - Reprsentation de la FAO au Tchad

    Elaboration dune rglementation zoosanitaire enAfrique Centrale

    Un atelier de validation du rapport prparatoire de la rglementation zoo sanitaire pour la zone CEMACa eu lieu le 11 juillet 2013 NDjamna.

    Le dveloppement du cheptel et

    sa valorisation la consomma-tion dpendent essentiellement

    de ltat sanitaire des animaux. Ce quixige une rglementation bien struc-ture et applique. La FAO appuie lessix pays de la zone CEMAC (Camer-oun, Congo, Centrafrique, Gabon,Guine Equatoriale, Tchad) se doterd une telle rglementation.Lobjectif du processus est de parvenir

    linstauration progressive dun terri-

    toire zoo sanitaire unique avec des

    rgles et mesures communes de ges-tion de la scurit sanitaire des

    animaux et des denres alimentaires

    d origine animale. Il s agira aussi

    dassurer la surveillance zoo sanitaire,

    la protection sanitaire des mdica-

    ments vtrinaires, l exercice de la

    profession vtrinaire, le contrle des

    animaux sur pieds et des viandes

    fraiches au sens de lOIE, lharmoni-

    sation des systmes de contrle au

    passage des frontires intercommu-

    nautaires et dans la sous-rgion et la

    rpression des fraudes.

    Pour le Tchad, premier pays dlevage

    de la sous-r-

    gion, les prior-its sont

    l laboration

    d une lgisla-

    tion sur la

    c i r c u l a t i o n

    plus fluide des

    animaux lin-

    trieur de la

    zone CEMAC

    y compris en

    transit vers

    dautres desti-nations ;

    l organisation

    commune des

    campagnes

    de vaccination

    ; la coordination

    de la lutte contre la peste porcine

    africaine (PPA) ; lharmonisation des

    lgislations de contrle sanitaires et

    leur application effective, les mdica-

    ments vtrinaires y compris les

    vaccins.

    Pour y arriver, le Tchad doit, entre

    autres, moderniser la filire viande ;

    amliorer lhygine des viandes ; et

    rnover les systmes d inspection.

    Une refonte de la lgislation alimen-

    taire ; la formation et la responsabili-

    sation des professionnels ; la

    scurisation des transactions

    commerciales; la facilitation destransferts de fonds entre pays sont

    aussi ncessaires.

    Un plan quinquennal de dveloppement de lAgriculture

    E

    n dpit du rle prpondrant

    que joue le ptrole dans l -

    conomie nationale, lagriculturereste le secteur dterminant du

    dveloppement socio-conomique du

    pays. Cependant labsence dun cadre

    d orientation stratgique et opra-

    tionnel a amen le gouvernement a

    laborer le plan quinquennal, horizon

    2018. Ce document a permis aux

    cadres nationaux de mettre en place

    un processus interactif et participatif

    de formulation.

    Tout au long de ce processus, la FAO

    a apport un appui technique et finan-

    cier dans le cadre du programme Na-

    tional de Dveloppement (PND 2013).

    Latelier qui a t organis du 23 au

    24 juillet 2013 avec le concours de la

    FAO a permis damender la version

    initiale du document.

    Des trois scenarii proposs le dernier

    a recueilli l assentiment de tous lesparticipants ds lors quil envisage en

    priorit de couvrir les besoins alimen-

    taires des populations et de dgager

    un surplus qui sera affect aux opra-

    tions marchandes avec lextrieur.

    Ce plan servira de feuille de route au

    MAI pour les cinq annes venir afin

    daccrotre la disponibilit alimentaire

    et surtout cralire et de donner une

    impulsion relle la production agri-

    cole qui demeure encore alatoire et

    tributaire de la pluviomtrie. Les axes

    prioritaires pour atteindre ces objectifs

    rsident dans la matrise de leau, la

    diversification et lintensification de la

    production, le renfoncement du dis-

    positif de prvention et de gestion des

    crises alimentaires, le renforcement

    des capacits des services techniques

    et des organisations des producteurset lappui la promotion des filires

    agricoles porteuses.

    Ce plan est conforme aux priorits

    dfinies lors de llaboration du CPP

    qui lie les actions de la FAO celle du

    Gouvernement.

    Au terme de cette rencontre, les par-

    ticipants ont formuls des recomman-

    dations qui reposent entre autre sur la

    promotion et lutilisation des nergies

    renouvelables par le monde rural,

    llaboration du code rural pour une

    meilleure gestion du foncier et l ac-

    compagnement des cadres des min-

    istres techniques admis la retraite

    aux fins de sinstaller comme agricul-

    teurs modernes.

    A terme, les six pays de lAfrique Centrale auront un territoire Zoosanitaire unique

    Au sortir du forum national sur le dveloppement du monde rural et afin de traduire ses rsultats dans les faits,

    le Ministre de lAgriculture et de lIrrigation a pris lengagement dlaborer et de mettre en uvre un plan quin-

    quennal pour la priode 2013-2018 dont les axes ont t examins au cours dun atelier de validation qui sest

    tenu du 23 au 24 juillet 2013 NDjamna.

    FAO/TCHAD

  • 7/27/2019 Organisation des Nations Unies pour lAlimentation et lAgriculture - Bulletin_FAO N18_Juil-Sept

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    Vie des Projets

    Juillet-Septembre 2013 - 7 - Reprsentation de la FAO au Tchad

    Projet de renforcement de la rsilience des

    maraichers et des leveurs du SilaDans le cadre du renforcement de la rsilience des populations affectes par les chocs et les crises, le PNUD

    en partenariat avec la FAO, met en uvre partir de septembre 2013 un projet intitul projet pilote de protec-

    tion et de restauration durable des moyens productifs des leveurs et maraichers du Sila, par la structuration,lamlioration de la sant animale et lassociation agriculture-levage.

    C est la suite des rencontresparticipatives inities en juin

    dernier Goz Beida sur le thme

    de la Rsilience le PNUD, a lanc une

    dynamique sur la rgion du Sila via un

    premier projet conjoint avec la FAO orientvers les secteurs de lagriculture de contre

    saison et de llevage. Ce projet qui est

    mis en oeuvre partir de septembre 2013

    est intitul projet pilote de protection et de

    restauration durable des moyens produc-

    tifs des leveurs et maraichers du Sila, parla structuration, lamlioration de la sant

    animale et l association agriculture-le-

    vage. Les problmatiques qui sont

    souleves par le projet sont la fertilit et

    lrosion des sols des parcelles de cultures

    intensives de contre saison (maraichage) ;la disponibilit locale de mdicaments

    vtrinaires pour le traitement et la vacci-

    nation rapide du btail et lorganisation col-

    lective des leveurs et des maraichers ausein de leurs filires. Plus de 2000

    leveurs et 1500 maraichers et

    maraichres seront les bnficiaires et les

    acteurs de ce projet.

    Au sein de la FAO, le concept de rsiliencefait partie intgrante des stratgies aussi

    bien au niveau global que local. La FAO

    dfinit la rsilience comme : la capacit

    prvenir et attnuer limpact des catas-trophes et les crises ainsi qu anticiper,

    absorber les chocs et adapter ou rtablirla situation dune manire rapide, efficace

    et durable. Cela comprend la protection,

    la restauration, la transformation et

    l amlioration des systmes de moyen

    dexistence face aux menaces ayant un

    impact sur lagriculture, la scurit nutri-

    tionnelle et alimentaire et la scurit des

    aliments. Cette dfinition sappuie sur 4

    piliers principaux qui sont le renforcementde la gouvernance des risques et des

    crises ; les systmes de suivi et dalerte

    prcoce ; l application des mesures de

    prvention et attnuation de limpact et la

    prparation des rponses aux crises.La promotion et le renforcement de la

    rsilience doivent aujourdhui tre consid-

    rs comme des voies soutenir aussi

    bien aux niveaux des territoires que dansles stratgies de plus haut niveau. Partic-

    ulirement pour le Tchad qui, comme lesautres pays de la bande sahlienne, reste

    expos des risques climatiques et scu-

    ritaires et qui peine rduire les vulnrabil-

    its des populations aussi bien urbaines

    que rurales.

    8 millions de dollars pour

    les sinistrs du Tchad

    Au mois daout 2013, suite une ru-nion de rflexion mettant en lumire lemanque de partage d informationscontextuelles au sein du cluster Scu-rit Alimentaire, le Groupe Thmatiquede Travail (GTT) du Cluster sest lancdans un exercice dvaluation qualita-tive de ltat de la campagne agricoleet pastorale dans 24 sites de la bandesahlienne.De la rgion du Lac jusquau Ouadda,dest en ouest du sahel tchadien, cetexercice a pu se raliser grce au dy-namisme du rseau des membres ducluster prsents sur lensemble des r-gions de la bande sahlienne. Cettevaluation, au niveau de chacun des24 sites des rgions de la bandesahlienne, permettra un travail con-

    joint des membres du cluster : organi-sations internationales, nationales ettatiques. Les rsultats de cette valu-ation qualitative, base sur l expri-ence des membres et leurconnaissance fine du milieu, seront dif-fuss au mois de septembre par lecluster aprs un travail de traitement etdanalyse par le GTT Evaluation &Ciblage .Le cluster Scurit Alimentaire, organede coordination des actions d ur-gences humanitaire du secteur de laScurit Alimentaire, est pilot par lesagences des nations unies de la FAOet le PAM et compte prs de 44 organ-

    isations membres (ONG nationales etinternationales, Directions Techniquesde 4 ministres, bailleurs de fonds,

    Agences de coopration et des nationsunies). Au-del de ses rles de coordi-nation, de plaidoyer, de veille informa-tive, de soutien la dfinition des

    stratgies en matire de scurit ali-mentaire ou encore de formation, lecluster joue aussi un rle danimationde plateforme de rflexion etd analyse. Sur ce dernier point,lquipe en place du cluster a cherchces derniers mois dynamiser ces as-pects de partage d informations,doutils, dapproches et de mthodolo-gies par le lancement des GTT,Groupes Thmatiques de Travail.

    Ainsi, 4 Groupes sont actifs sur les th-matiques des Prix & Marchs , Transferts montaires & coupons, Techniques de production agricole etdlevage, Evaluation & Ciblage .Ces Groupes proposent des runionsmensuelles sur des problmatiquestechniques dactualit pour apporterensuite une synthse et des recom-mandations techniques spcifiquesaux autres membres du cluster lors dela rencontre mensuelle. Les runionsdes GTT sont des lieux par excellencede dbat pour explorer des sujets de-mandant le croisement d expertisestechniques, mais aussi pour lancer desdynamiques collectives au sein ducluster.La dynamique des GTT tant lie auvolontarisme et la mobilisation desmembres, les quipes de coordinationdu cluster et d animation des GTTchercheront communiquer le pluslargement possible pour assurer la

    prsence et la possibilit tous lesmembres de participer.Pour contacter le cluster :adresse e-mail :[email protected]

    Lancement des groupes thmatiques de

    travail du cluster scurit alimentaireLe Fond Central dInterven-

    tion pour les UrgencesHumanitaires (CERF), fonds

    de rserve cr en 2005 par

    les Nations Unies pour per-

    mettre une assistance plus

    rapide et plus

    fiable aux victimes de catas-

    trophe et d urgences a

    allou 8 millions de dollars

    au Tchad en juillet 2013 pour

    organiser des interventions

    durgence avec pour objectif

    principal : sauver des vies

    . Dans ce cadre, le Cluster

    Scurit Alimentaire a bn-

    fici dun montant de 1,7 mil-lions de dollars, pour

    lassistance alimentaire mais

    aussi, les urgences agri-

    coles et levage qui ont t

    sous finances depuis le

    dbut de l anne 2013.

    Ce fonds, gr par les

    agences des Nations-Unies

    en charge de la coordination

    du secteur Scurit

    Alimentaire (FAO et PAM) et

    les membres du cluster, a

    t repartit de faon la plus

    pertinente afin dassister lespopulations les plus affec-

    tes et vulnrables du pays.

    Ainsi, le travail fourni par la

    c o o r d i n a t i o n

    (FAO/PAM/OCHA) a permis

    de proposer 7 projets par 7

    organisations pour l assis-tance des populations de la

    zone de Tissi dans le d-

    partement de Kimiti et 4 pro-

    jets dans la bande

    sahlienne (rgions du Lac,

    Bahr El Gazal, Gura et

    Ouadda) travers l assis-

    tance alimentaire, le

    maraichage de contre sai-

    son, la protection sanitaire

    des troupeaux et llevage

    de petit btail. Ces projets

    soutiendront 73 000 person-

    nes, aussi bien issues des

    populations en situation dedplacement ou de refuge

    (rfugis soudanais et

    dplacs tchadiens de la

    zone de Tissi) ou encore

    celles tant les plus vul-

    nrables de leurs commu-

    nauts, particulirement

    dans les mnages trs pau-

    vres des rgions de la

    bande sahlienne.

    Ces projets en cours dap-

    probation par OCHA New

    York, devraient dmarrer

    courant septembre 2013grce aux concours des

    membres du cluster Scurit

    Alimentaire prsents et act-

    ifs dans les rgions les plus

    dmunies du Tchad.

  • 7/27/2019 Organisation des Nations Unies pour lAlimentation et lAgriculture - Bulletin_FAO N18_Juil-Sept

    8/12

    Portrait

    Juillet-Septembre 2013 - 8 - Reprsentation de la FAO au Tchad

    Quand le petit levage contribue lamlioration de larsilience des femmes vulnrables dans le Kanem

    Mme Herta Youssouf, une paysanne de Boulangara dans le Sahel Ouest tchadien a pu augmenter son cheptelet ses revenus aprs avoir bnfici dun appui ponctuel de la FAO. Portrait

    Quand en 2009,

    les pluies tant

    attendues tar-

    daient se mettre en

    place, nul ne se doutait

    de la gravit de la ca-

    tastrophe qui se profi-

    lait lhorizon. Le petit

    village de Boulangara

    2, situ quelques en-

    cablures de Mao, ne

    fut pas pargn lim-

    age de toute la rgiondu Kanem, de cette

    scheresse qui a sur

    son passage, entrain

    des pertes de moyens

    d existence consid-

    rables (champs de

    mil et cheptel) et cr

    ainsi, dsolation et

    tristesse dans les m-

    nages.

    Cest dans ce contexte

    que la FAO, en juin2010 octroyait 20

    femmes de Boulan-

    gara 2, affectes par

    les effets de la crise, des noyaux de 4

    chvres pour permettre chacune

    delle de se remettre progressivement

    et de reconstruire ses moyens de sub-

    sistance. Ce message, Mme Herta

    Youssouf tout comme certaines de

    ses consurs, la bien peru. Trois

    ans aprs cette pisode, nous la

    retrouvons, assise sous un savonnier,observant avec fiert, paitre son trou-

    peau de chvres.

    Mme Herta Youssouf, quadragnaire

    accomplie, est mre de 4 enfants dont

    elle la charge depuis sa sparation

    avec son poux. Dj chef de mnage

    avant la crise, elle a d sadapter pour

    subvenir au besoin de la famille, en

    plus du petit champ de mil que je cul-

    tivais, je tressais des nattes dont la

    vente me rapportait 2000 F CFA tous

    les quinze jours. A cela s ajoute lacueillette et la vente de henn. Cela

    nous permettait davoir un repas par

    jour. Et de poursuivre lors de la

    scheresse de 2009, jai rcolt seule-

    ment 10 coros (environ 20 kilo-

    grammes) de mil et je men souviens

    comme si c tait hier je ne savais

    quoi faire ; comment nourrir les en-

    fants avec 10 coros de mil pour toute

    l anne et 2000 F CFA par quinze

    jours.

    De quatre dix-huit chvres

    C est dans cette ambiance de ds-espoir que la FAO lui octroyait comme

    plusieurs autres femmes, 4 chvres.

    Quand la FAO ma remis les quatre

    chvres, je me suis dit intrieurement,

    ce sont les jumeaux de mes quatre

    enfantsjai bien pris soins de mes

    animaux, chaque matin je leur donne

    de l eau, puis je les laisse paitre

    lherbe naturelle. Le soir, je massure

    que toutes mes chvres sont

    prsentes. En 2011, je suis pass 6

    chvres, puis 12 en 2012 et actuelle-ment jen ai 18 .

    Pour mieux grer son cheptel qui sa-

    grandit au fil des annes, Mme Herta

    leur donne un complment alimentaire

    compos de son de mas, de luzerne

    qu elle cultive dans le ouaddi et de

    feuille de savonnier en plus du p-

    turage naturel. Ensuite, elle procde

    un mlange de soins vtrinaires et

    traditionnels pour le dparasitage et le

    traitement des cas de diarrhe.

    Depuis quelques annes, la situation

    alimentaire et financire semble stre

    amliore comme elle latteste pen-

    dant la saison pluvieuse, j arrive

    traire par jour, environ 4 l de lait et 1,5

    l les autres mois de lanne, quand jai

    des chvres allaitantes. Ce lait est util-

    is pour l alimentation de la famille.

    Quand il y en a de trop, jen donne

    mes voisines qui sont dans le besoin.

    Lappui de la FAOa non seulement

    permis aux femmes de reconstituer

    leurs moyens dexistence mais ausside sadapter, de se former et de se re-

    construire aprs la crise en augmen-

    tant leurs capacits faire face aux

    prochaines crises.

    En deux ans Mme Herta Youssouf a pu multiplier ses chvres et amliorer sa situation alimentaire

    GondoEm

    manuelFAO/TCHAD

  • 7/27/2019 Organisation des Nations Unies pour lAlimentation et lAgriculture - Bulletin_FAO N18_Juil-Sept

    9/12

    Interview

    Juillet-Septembre 2013 - 9 - Reprsentation de la FAO au Tchad

    DjimadoumM

    itta/LeProgrs

    Forte mobilisation pour lagriculture,

    le Ministre fait le point

    Les rsultats de la mission de prospection des potentialits agro-sylvo-pastorales de la r-

    gion du Borkou, la campagne agricole et lengagement du chef de lEtat en faveur du monderural sont au menu de lentretien que nous a accord le Ministre de lAgriculture et de lIrri-

    gation

    Dr Ngariera Rimadjita : La mission

    sest trs bien droule. Nous tions

    une dlgation compose des autorits

    et dexperts des quatre dpartements

    ministriels du secteur rural pour

    accompagner la vision de Son

    Excellence Monsieur le Prsident de la

    Rpublique dans sa vision pour cette

    rgion o il a t lui-mme faire le

    constat de son potentiel inexploit par

    des entretiens avec la population.

    Le Borkou qui est une rgion dser-

    tique au sens rel du terme dispose

    dun capital foncier et de ressources en

    eau abondantes. Ces cosystmes ap-

    pels oasis ou ouadis, encastrs dans

    ce vaste dsert saharien nattendent

    qu tre mis en valeur pour la produc-

    tion de denres alimentaires,vgtales, animales de hautes qualit.

    Nous sommes au milieu de la cam-

    pagne agricole, quelle est la situa-

    tion sur lensemble du territoire ?

    Nous sommes en septembre, la cam-

    pagne agricole est donc bien avance.

    La situation agricole sur lensemble du

    territoire, inquitante en dbut de cam-

    pagne, parat rassurante actuellement,

    au regard de la cadence des pluies et

    de leur rpartition dans lespace. Mais

    une prolongation des pluies jusquen

    mi-octobre est vivement souhaitepour avoir une bonne rcolte dans les

    deux grandes zones agro cologiques.

    Lors de son investiture en 2011, le

    Chef de lEtat a dcid de consacrer

    les trois premires annes de

    son mandat au dveloppement

    du monde rural. Deux ans

    aprs, quel peut tre le bilan

    mi-parcours de cet engage-

    ment ?

    Le bilan mi-parcours que nous

    pouvons donner ne saurait tre

    exhaustif, vu la complexit et

    l envergure du dveloppementrural qui se trouve tre la prrog-

    ative de quatre Dpartement

    ministriels dont celui de lAgri-

    culture et de l Irrigation que je

    dirige.

    Faisant suite au forum et pour

    atteindre les objectifs de scurit

    alimentaire et de croissance de

    lconomie nationale, le Ministre de

    l Agriculture a dfini 5 axes

    stratgiques: Maitrise et gestion de

    leau ; Intensification et diversification

    des productions agricoles ; Renforce-ment du dispositif de prvention et de

    gestion de crises alimentaires ; Ren-

    forcement des capacits des services

    et des producteurs ; Appui la promo-

    tion des filires porteuses.

    En excution des engagements du

    Chef de lEtat, les allocations budg-

    taires aux Ministres en charge du

    secteur rural ont augment

    substantiellement. Ainsi, le Ministre de

    lAgriculture et de lIrrigation a obtenu

    pour les deux exercices budgtaires

    une enveloppe de 68 milliards de Fcfa

    en 2012 et de 78 milliards en 2013.

    Lamorce de la mcanisation agricole

    sest faite travers la mise disposi-

    tion des producteurs de 2 500

    tracteurs, 5 000 charrues, 1 000 char-

    rettes bovines et 443 semoirs. Linten-

    sification agricole sest traduite par la

    mise disposition des producteurs de

    3 500 tonnes dengrais minraux et de

    2 500 tonnes de semences. La matrise

    de l eau pour amliorer nos produc-

    tions vivrires trouve son expressiondans les amnagements hydro

    agricoles avec 10 600 hectares dans

    les rgions du Mayo-Kebbi Est, de la

    Tandjil, du Lac Tchad, du Mandoul, du

    Salamat et du Batha et en perspectives

    les travaux d amnagements hydro-

    agricoles se poursuivent en vue

    datteindre 100 000 hectares dici 2015.

    Tous ces efforts sont soutenus par le

    Programme national de scurit

    alimentaire (PNSA) sous la supervision

    technique du Ministre de lAgriculture

    et de lirrigation.

    Le renforcement de la coopration

    avec les pays amis et les organisationsinternationales dont la FAO, se traduit

    par la mise en uvre de nouveaux pro-

    jets et programmes agricoles pour

    lamlioration de la rsilience des

    mnages agricoles.

    A la faveur de lengagement du Chef

    de lEtat, le secteur rural a bnfici

    d importants investissements.

    Quels sont les rsultats de cet in-

    vestissement sur le dveloppement

    du monde rural ?

    Grce aux grands investissements

    raliss en faveur du secteur rural,suite lEngagement de Son Excel-

    lence Monsieur le Prsident de la

    Rpublique, Chef de lEtat, il est

    observ des rsultats tangibles con-

    tribuant significativement la scurit

    alimentaire. En effet, des fonds impor-

    tants mis la disposition du secteur

    rural en gnral et du sous-secteur de

    lagriculture en particulier, ont permis

    dobtenir les trois rsultats importants

    suivants : La crise alimentaire

    survenue dans les rgions sahliennes

    du pays en 2011, a t jugule grce

    des actions de mobilisation dun stock

    de scurit alimentaire de 74 000

    tonnes constitues avec l aide de la

    communaut internationale ; La pro-

    duction cralire a atteint le record de

    3 161 240 tonnes durant la campagne

    2012/2013, avec un excdent de 540

    tonnes par rapport au besoin de con-

    sommation nationale, malgr de

    graves inondations qui ont dtruit des

    cultures en zone soudanienne. La

    hausse de la production agricole durantcette campagne est de 54% par rap-

    port la moyenne de cinq dernires

    annes ; et enfin linscurit alimen-

    taire globale est moins svre depuis

    deux ans.

  • 7/27/2019 Organisation des Nations Unies pour lAlimentation et lAgriculture - Bulletin_FAO N18_Juil-Sept

    10/12

    Nos partenaires

    Juillet-Septembre 2013 - 10 - Reprsentation de la FAO au Tchad

    La scurit alimentaire et nutritionnelle : priorit du 11me FEDLOrdonnateur national du Fonds Europen de Dveloppement (FED), le Ministre du Plan, de lEconomie et de la Coopra-

    tion Internationale, ont initi un atelier de rflexion sur les secteurs de concentration de la coopration de lUE avec le Tchadpour les sept prochaines annes. Latelier a regroup le 19 aout 2013 les reprsentants des services de lEtat (Dpartementsministriels, Assemble nationale, Collectivits dcentralises), des partenaires techniques et financiers, du secteur privet de la socit civile.

    Les secteurs retenus sont la "scurit alimentaire, la nutrition et

    le dveloppement rural", la "gestion durable des ressources na-

    turelles" et enfin de "la consolidation de ltat de droit", aux-

    quels sajoutent deux secteurs transversaux (appui lOrdonnateur

    National dans la mise en uvre de la coopration Tchado-eu-

    ropenne et appui la socit civile).

    Plusieurs recommandations ont t faites par les participants l'issue

    de l'atelier. Notamment, la proposition dadopter une approche d-

    centralise et qui favorise la bonne gouvernance dans les trois

    secteurs retenus. Les recommandations seront considres dans la

    rdaction ultrieure dun Programme Indicatif Pluriannuel, qui dfinit

    les axes dintervention au sein des trois secteurs, en ligne avec le

    Plan National de Dveloppement (PND) du pays. Un atelier, prvu

    pour la mi-octobre, prsentera ce document aux parties concernes.

    LUE envisage une allocation de 354 442 millions deuros au titre du

    11e FED au Tchad pour la priode 2014-2020.

    Reprsente cette rencontre, la FAO, qui joue un rle prpondrant

    dans le secteur rural, a t identifie comme partenaire actif notam-

    ment pour contribuer au dveloppement de l offre de production et

    des opportunits demploi dcents, la protection de lenvironnement

    et ladaptation aux changements climatiques, axes prioritaires du

    PND.

    Oxfam mne une vaste opration de distributions de vivresauprs de plus de 50 000 personnes lEst du Tchad

    Alors que la priode de soudure a commenc pour les plus

    de 2 millions de personnes frappes par linscurit ali-

    mentaire au Tchad (dont 103.000 dans le Sila, soit 40%

    des mnages de la rgion), les organisations humanitaires

    prsentes lEst du Tchad dploient des larges oprations de

    distributions des vivres et autres activits pour aider la popula-tion. Au cours de cet exercice, Oxfam a effectu la distribution

    cible de vivres et de kits de prvention de la malnutrition pour

    plus de 50.000 personnes, afin de venir en aide aux populationsvulnrables de la rgion du Sila.

    Cette intervention a concern 85 villages et 12 sites des person-

    nes dplaces intgres aux populations htes.Lobjectif de cette opration est de renforcer la scurit alimen-

    taire des mnages pauvres et trs pauvres, et galement de

    prvenir la malnutrition aige chez les enfants de moins de deux

    ans et les femmes allaitantes.

    La quantit nourriture que jai reue aujourdhui va maider

    traverser la plus rude priode de lanne. Je vais pouvoir contin-

    uer travailler dans mon champ, sans tre oblige de me priver

    de nourriture ou de mendetter pour pouvoir nourrir mes enfants explique, Halim, la quarantaine, chef de mnage, bnficiaire

    de la distribution organise par Oxfam le 18 juillet sur le site de

    Koloma ( proximit de la ville de Goz Beida).En plus de ces activits, Oxfam a men du Cash transfert plus

    de 2950 mnages pauvres et trs pauvres dans le Sila afin de

    contribuer l'accroissement de la scurit alimentaire et laprotection des moyens d'existence de ces populations.

    LAdministratrice du PNUD Mme Helen Clark appelle le Tchad

    rcolter les dividendes de la stabilit

    Pour le Tchad, le moment est venu et ilne faut pas passer ct, car la stabil-

    it implique un dividende, et ce divi-

    dende, c est le dveloppement, a-t-elle

    dclar au Prsident Idriss Dby Itno.

    Aprs des annes de conflit, le Tchad est

    entr dans une re de stabilit qui lui a per-

    mis de crotre sur le plan conomique et de

    jeter les bases dun dveloppement durable.

    Le Plan national de dveloppement pour

    2013-2015 met la priorit sur les services so-

    ciaux de base, tels la sant, lducation et la

    production agricole, tandis que la Vision 2025

    mergente du gouvernement vise faire du

    Tchad un pays revenu intermdiaire.

    Lors de son passage Ndjamena, Helen Clark

    a lanc avec le Premier ministre, un plan am-

    bitieux visant rduire de moiti la proportion

    de la population menace par la faim. Dploy

    sur une priode de trois ans, le programme,

    dune valeur de 1 milliard USD.

    Il mettra l'accent sur le dveloppement de la

    petite irrigation, l'accs aux semences, en-

    grais et quipements pour les petits produc-

    teurs, en particulier les femmes. Il visera

    galement diversifier les cul-tures et former les agriculteurs

    sur les techniques d'adaptation

    aux changements climatiques.

    Un homme qui a faim nest pas

    un homme libre, a-t-elle

    soulign plusieurs fois en

    reprenant lexpression du prsi-

    dent tchadien.

    Helen Clark s est galement

    rendue dans la rgion sahlienne

    de Dar Sila, situe dans lest du

    pays, afin dobserver la mise en

    place d un programme de

    rsilience.

    Le programme soutient directe-

    ment les communauts mais travaille gale-

    ment avec les autorits locales pour aider les

    populations construire un avenir plus

    solide, capable de rsister aux chocs dont la

    rgion est victime : changements climatiques,

    scheresse, croissance dmographique et

    conflits communautaires.

    Linitiative a mis en place des comits de paix

    et audiences itinrantes pour prvenir les

    conflits et permettre de sensibiliser les popu-

    lations sur l'tat de droit et les violences, en

    particulier envers les femmes.

    Elle donnera laccs lnergie aux commu-

    nauts, grce linstallation de gnrateurs

    accomplissant les tches les plus difficiles,

    comme le dcorticage du grain. Mille femmes

    seront formes la commercialisation de

    produits locaux.

    Au terme de sa visite au Tchad du 14 au 17 Septembre, lAdministrateur du PNUD, Helen Clark, a appel le pays et ses

    partenaires redoubler defforts pour acclrer les progrs sur les Objectifs du Millnaire pour le dveloppement.

    Mme Clark en compagnie des bnficaires Goz-beida

    PNUD

  • 7/27/2019 Organisation des Nations Unies pour lAlimentation et lAgriculture - Bulletin_FAO N18_Juil-Sept

    11/12

    Vie de la reprsentation

    Juillet-Septembre 2013 - 11 - Reprsentation de la FAO au Tchad

    Mbaidedji Calvinest arriv le 12 Septembre 2013 chez notre collgue

    Mbaidedji NDjrab Franois et Lagmet Mram Gloria.

    Flicitations ses parents!

    Bienvenue la FAO/TCHADLe Reprsentant de la FAO au Tchadet tout le personnel souhaitent la

    bienvenue Vincent et Alice qui

    viennent de rjoindre lquipe.

    Vincent Boulardot est consultant

    International en appui aux oprations

    d urgence et de rhabilitation de la

    FAO et charg de la coordination du

    Cluster scurit alimentaire.

    Alice Verrier, charge de la scurit

    alimentaire mise disposition de la

    Reprsentation par la Rpublique

    franaise.

    Mise en place dune stratgie rgionale de Suivi-valuation

    Construire ensemble un cadre harmonis pour le suivi et lvaluation des rsultats que nous visons en tant

    qu'Organisation . Tel est le thme de latelier qui sest tenu au Sige du Bureau Rgional de la FAO pour

    lAfrique, Accra du 30 juillet au 1eraot 2013

    La confrence rgionale de la FAOpour lAfrique tenue Brazzaville au

    Congo en 2012 a exig que les rap-

    ports des activits de linstitution soient axs

    sur des rsultats mesurables. Cette option

    qui doit tre applique pour lexercice bien-

    nal 2012-2013, permettra la FAO de mieux

    apprcier ses interventions et guidera les

    travaux de la prochaine confrence

    rgionale qui aura Tunis en mars 2014.

    Dans la perspective de cette rencontre et

    afin de mieux outiller les diffrentes agences

    de la sous-rgion, latelier tenu du 30 juillet

    au 1er aot 2013 au sige du Bureau

    Rgional de la FAO pour lAfrique, Accra

    sest donn pour mandat la ralisation duncadre harmonis de suivi et valuation des

    rsultats. Au cours des travaux de cet atel-

    ier, laccent est mis sur la stratgie rgionale

    de suivi-valuation travers un systme

    fiable et durable, la mise niveau des

    diffrents responsables, lharmonisation des

    mthodes et outils de collecte et de partage

    des donnes

    Une feuille de route axe sur les quatre pri-

    orits rgionales ainsi quun mcanisme de

    renforcement de rseau de suivi valuation

    mais surtout dchange dexpriences entre

    les pays et le sige ont t dfinis. Un sys-

    tme denqute de base (Corporate Base-

    line Survey) du nouveau cadre stratgiqueen lien avec les cadres de programmation

    Pays est galement mis en place.

    A l issue de cet atelier qui a regroup les

    reprsentants de 25 pays africains, il a t

    convenu que chaque pays de la rgion pro-

    duise un rapport national de synthse sur

    les rsultats des travaux de la FAO pour

    l'exercice biennal 2012-2013 et que les 15

    pays africains slectionns dont le Tchad

    remplissent le questionnaire denqute de

    base. Ces deux documents doivent tre ren-

    dus disponibles la fin du mois de Septem-

    bre 2013.

    La redevabilit et lintgration du genre dans

    les actions durgenceUne formation sur la redevabilit et lintgration de la dimension genre dans les actions durgence en faveur des popula-

    tions vulnrables a t organise par la FAO NDjamena du 1er au 4 juillet 2013.

    Durant les 3 jours dintenses travaux en

    atelier, une trentaine de participants

    venants de NDjamena et des rgions

    reprsentants les institutions de

    lEtat, des ONG et des organisations de la

    socit civile ont eu loccasion dchanger et

    de se familiariser aux concepts deredevabilit et de lintgration du genre dans

    les diverses interventions humaitaires. Ils ont

    pass en revue les sept engagements de la

    FAO en termes de redevabilit et correspon-

    dant principalement aux cinq engagements

    concernant la redevabilit envers les popula-

    tions affectes du Comit permanent inter

    organisations (IASC CAAP). L atelier a

    galement dvelopper la vision de la poli-

    tique de la FAO concernant lgalit des gen-

    res pour Atteindre les objectifs de scurit

    alimentaire dans l'agriculture et le dveloppe-

    ment rural (Politique du 8 mars 2012).

    La dfinition la plus simple de la redevabilit

    est lutilisation responsable du pouvoir par les

    travailleurs humanitaires envers les popula-

    tions quils assistent. Lintgration du genreest une question essentielle et peut renforcer

    la redevabilit car le sexe, l'ge et l'origine

    ethnique restent des obstacles persistants

    pour l'galit d'accs et la participation.

    La redevabilit tant lutilisation responsable

    du pouvoir, il est primordial d assurer un

    quilibre du pouvoir, en donnant plus ceux

    qui en ont moins, et en reprenant ceux qui

    en ont plus. Les ingalits du pouvoir sont

    dues de nombreux facteurs tels que les in-

    justices et problmatiques lies au genre,

    linformation, la participation, aux risques

    d exploitation et d abus, etc. Ces facteurs

    reprsentent par consquent des barrires

    lutilisation responsable du pouvoir et

    devraient bnficier dune attention partic-

    ulire des acteurs humanitaires.La redevabilit est troitement lie une ges-

    tion de qualit. La qualit des programmes

    se mesure en termes defficience, defficacit

    et dimpact. Le bnficiaire est donc

    l lment central de mesure de la qualit,

    do limportance de la qualit des services et

    de la satisfaction des besoins effectifs des

    bnficiaires, pour une meilleure redevabil-

    it.

    Car net R o se

  • 7/27/2019 Organisation des Nations Unies pour lAlimentation et lAgriculture - Bulletin_FAO N18_Juil-Sept

    12/12

    Visites de terrain

    LActualit de la Reprsentation

    Responsable de PublicationGermain Dasylva

    RdactionBatdjim NoudjalbayeMarc AbdalaToyoum NguenayeFranois MbadedjiMarianne TinlotValrie AndriamasinoroVincent Boulardot

    Alice Verrier

    & les coordonnateurs deprojets

    ContactsReprsentation FAO auTchadRue 2058, Avenue FlixEbouBP : 101 - NDjamna

    TchadTl. : 00235/ 22 52 36 17Fax : 00235/ 22 51 88 50Courriel: [email protected]

    Du 1er au 04 Juillet 2013, Mme

    Esther Rothenmund, Consultante

    Internationale a effectu une mission

    pour modrer l atelier sur la

    redevabilit humanitaire.

    Du 08 au 18 Juillet 2013, mission

    du Dr Zakaria Rhissa, Consultant

    International pour appuyer lorgani-

    sation de latelier national dans le

    cadre du projet TCP/SFC/3401

    Formulation dune rglementation

    rgionale sur la scurit sanitaire

    des animaux en Afrique centrale.

    Du 5 au 22 Aot 2013, Mme Tine

    Louise Agathe Yacine, Fonction-

    naire Charge des Oprations auBureau Rgional de la FAO pour

    lAfrique Accra au Ghana a effec-

    tu une mission dappui ladminis-

    tration et au programme du bureau

    de la FAO/TCHAD.

    Du 10 au 24 Aot 2013, Mr Said

    Lagnoui, Consultant International, aeffectu une mission de formation

    nationale sur les techniques de

    pulvrisation et la gestion de la cam-

    pagne de prospection acridienne

    dans le cadre de lappui lAgence

    Nationale de Lutte Antiacridienne

    (ANLA).

    Du 12 au 31 Aot 2013, une mis-

    sion de prospection et de lutte Anti-

    acridienne a t men Abch,

    Salal, Fada et Faya Largeau parhlicoptre parMr Pascal Harvard,

    Consultant International, logisticien

    aronefs et Mr Stephane

    Phafiotte, Pilote de l hlicoptre.

    Du 1er - 04 Septembre 2013, Mis-

    sion dappui ladministration de la

    FAO Tchad effectu parMr Quenel

    Fabio, Fonctionnaire Charg desFinances au Sige de la FAO

    Rome.

    Du 13 au 28 Septembre 2013,

    Mission de Mr Alapini Calixte

    Oyniran, Consultant International

    en planification de programmes et

    d investissement et Mme Odile

    Angoran, fonctionnaire au bureau

    rgional de la FAOpour organiser

    l atelier de la mise en uvre du

    Programme dtaill de dveloppe-ment de l agriculture africaine

    (PDDAA)

    Journe mondiale de lalimentation16 octobre 2013

    Des systmes alimentaires durables au service de la scurit alimentaire et de la nutrition

    Organisation des Nations Uniespour lalimentation et lagriculture www.fao.org

    LA SANT DES POPULATIONSDPEND DE SYSTMESALIMENTAIRES SAINS

    Friedensreich Hundertwasser, 738 Grass for those who cry, 1975, 2013 NAMIDA AG, Glarus/Switzerland

    Bientt la Journe Mondiale de lAlimentation