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(ED-2006/WS/35) U united nations educational, scientific and cultural organization organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture LANCEMENT DE L’INITIATIVE UNIVERSITAIRES SANS FRONTIÈRES 21-23 novembre 2005 UNESCO, Paris RAPPORT FINAL SUR LA RÉUNION Rédigé sous la direction de Marlene Hamilton Avril 2006

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(ED-2006/WS/35)

U

united nations educational, scientific and cultural organization organisation des nations unies pour l'éducation, la science et la culture

LANCEMENT DE L’INITIATIVE UNIVERSITAIRES SANS FRONTIÈRES

21-23 novembre 2005

UNESCO, Paris

RAPPORT FINAL SUR LA RÉUNION

Rédigé sous la direction de Marlene Hamilton

Avril 2006

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AVANT-PROPOS

C’est avec grand plaisir que je présente ce rapport succinct sur un événement très important - le Lancement de l’Initiative Universitaires sans frontières - qui s’est déroulé au Siège de l’UNESCO à Paris du 21 au 23 novembre 2005.

Cette réunion a rassemblé un ensemble impressionnant d’universitaires, d’experts et de responsables de l’élaboration des politiques (ainsi que des représentants de plusieurs organismes de financement) pour débattre de la question de l’établissement par les universités (les universités africaines, en l’occurrence, étant choisies comme groupe cible) de partenariats créatifs destinés à faciliter en particulier le renforcement des capacités par la coopération transfrontières. Les communications présentées par les orateurs principaux, les discussions de groupe qui ont suivi et les recommandations à venir seront d’une importance incommensurable pour définir les entreprises de coopération appropriées et aider à présenter un argumentaire convaincant aux bailleurs de fonds potentiels.

Il est aussi espéré que le Rapport incitera les universités africaines à examiner de près les orientations stratégiques qu’ils se fixent et comment la collaboration interuniversitaire peut les aider à atteindre leurs objectifs. Il convient de leur rappeler l’intérêt non seulement des liens Nord-Sud, mais aussi des partenariats Sud-Sud, qui tous ont un rôle utile à jouer dans les entreprises de renforcement institutionnel. L’UNESCO, pour sa part, est prête à faciliter le développement de cette Initiative, vu que la contribution qu’elle peut apporter au renforcement de la solidarité universitaire par l’établissement de partenariats entre établissements d’enseignement supérieur revêt une telle importance dans un monde de plus en plus globalisé.

Georges Haddad Directeur Division de l’enseignement supérieur UNESCO

Winsome Gordon Chef Section de la coopération internationale

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PRÉAMBULE

Le présent Rapport rend compte du déroulement du Lancement de l’Initiative Universitaires sans frontières (USF) qui a eu lieu au Siège de l’UNESCO, à Paris, du 21 au 23 novembre 2005. Il est guidé par un certain nombre de documents de travail produits par l’UNESCO, par les communications présentées au Lancement et par le compte rendu du Rapporteur général, parfois cités directement pour refléter l’exactitude de l’interprétation. Au rapport sont jointes la Liste des participants et une compilation des documents consultés aux fins de son élaboration.

LE CONTEXTE

Le Lancement de l’USF doit être replacé dans le contexte des considérations formulées dans des documents majeurs - le document 32 C/5, Grand programme 1 Éducation, Programme 1.2 Édifier des sociétés « apprenantes », Sous-programme 1.2.2 Éducation et mondialisation, Axe d’action 2 Réseaux mondiaux à l’appui de l’EPT - qui tous se réfèrent aux dispositions du Programme et budget requises pour « renforcer la solidarité universitaire à l’échelle mondiale ».

Il est noté que l’idée de lancer l’USF est née des débats de la Conférence mondiale sur l’enseignement supérieur (CMES) organisée par l’UNESCO en 1998, qui a souligné le rôle sans précédent de l’enseignement supérieur dans les sociétés et les économies modernes, fondées sur le savoir, tout en attirant l’attention sur le fossé croissant entre les pays industrialisés et les pays en développement pour ce qui est de la formation et de la recherche supérieures. L’enseignement supérieur dans les pays en développement (dont chacun sait qu’il a subi une sérieuse dégradation et un grave déclin ces dernières décennies) risque en conséquence d’être de plus en plus marginalisé dans un monde qui ne cesse de se globaliser.

Deux articles de la Déclaration mondiale adoptée par la CMES sont pertinents ici. En premier lieu, l’article 15, intitulé « Partager les connaissances et les savoir-faire à travers les frontières et les continents », souligne l’importance du transfert des connaissances et du développement de l’enseignement supérieur dans les pays en développement comme dans les pays en transition au moyen de réseaux et de systèmes de liens stables selon des axes Nord-Sud et Sud-Sud. L’article 16, qui traite de la question de l’exode des compétences, va plus loin et recommande le lancement d’une campagne pour compenser ses conséquences négatives par les efforts concertés de la communauté internationale. Cette campagne était destinée d’une part à encourager le retour (permanent ou temporaire) des universitaires expatriés dans leur pays d’origine et, d’autre part, à transformer l’exode des compétences en reconquête des compétences grâce à la participation de volontaires universitaires.

Avant même la réunion CMES +5, il y avait dans le Programme et budget approuvé pour 2003-2005 un point consacré à la réorientation et au renforcement du programmes UNITWIN/Chaires UNESCO, ainsi qu’à l’exploration de la possibilité de lancer un mouvement international, « Universitaires sans frontières », en coopération avec un large éventail de partenaires ainsi qu’avec la participation active de la communauté universitaire internationale. Le document initial sur l’USF a été élaboré par la Division de l’enseignement supérieur de l’UNESCO et soumis pour examen au Forum mondial des Chaires UNESCO (Paris, 13-15 novembre 2002). Le Forum mondial a recommandé de lancer l’Initiative UFS, qu’il considérait comme un moyen de donner un nouvel élan au programme UNITWIN/Chaires UNESCO.

Un soutien a été apporté à l’Initiative l’année suivante, quand la 2e Réunion des partenaires de l’enseignement supérieur (CMES +5) organisée par l’UNESCO (23-25 juin 2003) pour faire le

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point des développements post-CMES, l’a considérée comme un moyen de pallier les effets négatifs de la mondialisation sur l’enseignement supérieur et d’assurer une répartition plus équilibrée des bienfaits de l’internationalisation pour l’enseignement supérieur dans les pays en développement. Les discussions de suivi entre la Division de l’enseignement supérieur de l’UNESCO et les organisations partenaires (en particulier les ONG de l’enseignement supérieur) ont porté sur divers projets en cours (et similaires) dans l’idée d’en tirer des synergies et (si possible) de favoriser la collaboration à ces efforts.

Le résultat des divers débats évoqués ci-dessus a été le lancement de l’Initiative Universitaires sans frontières au Siège de l’UNESCO à Paris du 21 au 23 novembre 2005. Cette initiative a été promue comme stratégie destinée à attirer des ressources sous diverses formes pour renforcer les capacités des universités, en particulier des universités des pays engagés dans la réforme de leurs systèmes d’enseignement supérieur et dans les pays sortant de crises. Il a été estimé dans la planification de l’Initiative qu’on ne saurait négliger l’importance de l’impact de la mondialisation pour ce qui est d’offrir à l’enseignement supérieur des opportunités de mobiliser des ressources et de les transférer à travers les frontières afin de renforcer les capacités des universités. Une telle opportunité, a-t-il été estimé, était la grande diversité culturelle de l’enseignement supérieur manifestée par l’ampleur de la demande exprimée par les diplômés de travailler dans des situations multiculturelles. Cela est démontré par le fait que beaucoup d’universités recrutent systématiquement leur personnel et leurs étudiants dans un large éventail de pays et aussi promeuvent la recherche transfrontières afin d’enrichir les programmes d’enseignement et de recherche. Dans le même temps, on constate une préoccupation croissante devant la migration d’universitaires, en particulier du Sud vers le Nord, et l’appauvrissement qui résulte de cet exode des compétences. Il est reconnu que cette perte d’experts affaiblit les établissements d’enseignement (spécialement les universités et particulièrement dans des domaines comme la science et la technologie et l’ingénierie) et fait que leur retard par rapport aux pays industrialisés continue de s’aggraver.

Les universités des pays développés comme des pays en développement manifestent des forces et des faiblesses, mais il faut dire que les faiblesses sont très nombreuses dans les pays en développement. Cependant, la position adoptée a été que le changement et les améliorations sont imminents, surtout grâce aux progrès de la technologie de l’information, et qu’on assiste actuellement à une relance de l’action visant à améliorer l’enseignement supérieur dans le monde entier.

Il est admis que bien que la mondialisation ait conféré de nouveaux privilèges à l’enseignement supérieur, ces privilèges ont un coût plus élevé et ont donc de fortes chances de bénéficier à ceux qui ont les moyens de les payer. L’Initiative USF a donc été considérée comme une stratégie importante à cet égard, ainsi que pour faciliter le renforcement des capacités par la coopération transfrontières, comme il a déjà été dit.

Les questions soumises à l’examen de la réunion de lancement étaient les suivantes :

• élargir l’accès à l’enseignement supérieur et en assurer le développement, en tant que facteur clé du développement durable, en tant que bien public et en tant que droit de l’homme ;

• rénover et réformer les systèmes et les établissements en vue d’en améliorer la qualité, la pertinence et l’efficience, en resserrant leurs liens avec la société, et en particulier avec le monde du travail, et aborder les questions de la pandémie de VIH/SIDA et de la diversité culturelle ;

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• favoriser la coopération et les partenariats internationaux en renforçant la solidarité universitaire à l’échelle mondiale, de manière à maximiser l’impact des ressources humaines et financières disponibles ;

• encourager le renforcement des capacités en vue de réaliser l’agenda de développement défini par l’EPT, la Déclaration du Millénaire pour le développement et l’Éducation au service du développement durable ;

• mobiliser les ressources (publiques et privées) pour répondre aux demandes accrues qu’adressent à l’enseignement la société dans son ensemble et toutes les parties prenantes.

LE LANCEMENT

Le Lancement de l’Initiative USF a eu lieu au Siège de l’UNESCO, à Paris, du 21 au 23 novembre 2005. Étaient invités à la réunion les membres de la communauté de l’enseignement supérieur, les délégations permanentes auprès de l’UNESCO et les représentants de divers organismes et organisations. En tout, la réunion a rassemblé 72 participants, sans compter les représentants des délégations permanentes auprès de l’UNESCO. La plupart des universités représentées étaient des universités africaines, mais il y avait aussi des participants d’un certain nombre d’établissements japonaise, britannique, russe, suédois, finlandais et caribéens. L’essentiel du financement de la réunion a été fourni par le Royaume-Uni, bien que d’autres entités aient apporté leur aide, notamment en parrainant des participants de leur pays.

C’est sur les deux objectifs initiaux proposés par l’UNESCO en 2002 qu’a été centrée le Lancement :

1. Élargir encore la coopération internationale en matière d’enseignement supérieur en exploitant pleinement le nouveau potentiel offert par le processus de mondialisation et les progrès réguliers des TIC. À la base de tous les efforts déployés dans le cadre de l’USF, il y a le souci de faire bénéficier des bienfaits de la coopération internationale tous les établissements d’enseignement supérieur et de recherche du monde, en partant du principe que les connaissances doivent être partagées par l’humanité tout entière et que le rôle de l’enseignement supérieur est essentiellement celui d’un bien public, à promouvoir tant au niveau national qu’au niveau international ; et

2. Appuyer les mécanismes de coopération internationale, dont le programme UNITWIN/Chaires UNESCO, qui sont spécifiquement conçus pour aider les établissements d’enseignement supérieur des pays en développement et des pays en transition en renouvelant l’esprit de solidarité académique, de partage et de volontarisme qui est propre à la communauté universitaire internationale. L’USF est aussi censée donner une réponse concrète et fournir un moyen d’action à la communauté universitaire face à la préoccupation causée par la tendance à la commercialisation de la coopération internationale en matière d’enseignement supérieur, qui exclut précisément des mécanismes de coopération les établissements d’enseignement supérieur des pays en développement et des pays en transition qui ont le plus besoin de l’aide internationale. (Source : document ED-02/CONF.403/INF.1, Paris, 23 octobre 2002).

Le thème dominant de la réunion a été le souci d’encourager les universités de divers pays (en particulier des pays africains, cible de l’agenda mondial) et de certaines régions (Afrique-Asie, Afrique-Europe) à forger des partenariats créatifs pour permettre d’atteindre les objectifs identifiés

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ci-dessus. L’accent mis ici au cours cette première phase l’a été sur les établissements africains, et sur les liens à nouer avec les organismes/institutions des régions les plus développées du monde, en particulier l’Europe et le Japon.

ALLOCUTIONS DE BIENVENUE

M. Georges Haddad Directeur de la Division de l’enseignement supérieur UNESCO

M. Haddad a souhaité la bienvenue à tous les délégués venus de divers pays du monde. Dans ses remarques liminaires, il a noté que l’idée de l’USF était issue des débats de la Conférence mondiale sur l’enseignement supérieur organisée par l’UNESCO en 1998 et que cette idée avait été reprise lors des conférences sur l’enseignement supérieur qui avaient suivi. Un des effets importants de la mondialisation est la multiplication des possibilités concrètes qui s’offrent à l’enseignement supérieur d’utiliser les ressources humaines et matérielles de manière plus productive. Les établissements d’enseignement supérieur devraient aller vers les frontières du savoir en vue de faire progresser l’humanité, et l’exploration des frontières du savoir est forcément liée au développement sous tous ses aspects. Le développement logique et rationnel des processus de réflexion doit donc prendre en compte la démocratie, la liberté d’expression, l’équité et la justice (y compris les composantes sociales, économiques et culturelles de la société) et respecter un code de conduite acceptable et souhaitable qui soit moralement correct. Quant à la production des connaissances, elle exige un état d’esprit approprié et un respect résolu de la recherche.

Si la mondialisation offre des opportunités à l’enseignement supérieur, il y a un prix à payer du fait du surcoût qu’elles entraînent. En effet, il est inévitable que ce soient ceux qui ont les moyens de faire face à ce surcoût qui en récoltent les bénéfices. La mondialisation est donc aussi génératrice de problèmes.

Il importe de reconnaître que beaucoup de pays en développement n’ont, en cette ère nouvelle, qu’une capacité limitée d’accéder aux connaissances et de faire eux aussi l’expérience des nouvelles technologies. A cette fin essentielle, l’UNESCO juge utile de favoriser la mise en place et la mise en œuvre de l’Initiative Universitaires sans frontières en tant que stratégie importante susceptible de rassembler divers types de ressources au service du renforcement des capacités des universités des pays en développement. Assurément, les nouvelles technologies peuvent aider à accélérer le développement dans le monde entier. Ces technologies, de même que l’application intégrée des mathématiques dans la science et la technologie, présentent un intérêt considérable pour tout système éducatif.

M. Haddad a conclu en remerciant l’Ambassadeur du Royaume-Uni du soutien technique et financier apporté au Lancement de l’Initiative USF.

Son Excellence M. Tim Craddock Ambassadeur et délégué permanent du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord auprès de l’UNESCO

M. Craddock a salué les participants, ajoutant que l’année 2005 avait été une année importante pour l’Afrique. Il a exprimé l’espoir que la réunion trouverait des voies spécifiques pour faire progresser l’Initiative USF en 2006-2007 en utilisant une approche holistique de l’éducation en tant que processus se poursuivant tout au long de la vie, au-delà de l’enseignement primaire qui a été le souci prédominant de certains donateurs dans le passé. Le Royaume-Uni soutient l’Initiative

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USF et souhaiterait donc que d’autres pays fassent de même. L’Initiative pourrait incontestablement donner des résultats fructueux car elle est bien placée pour contribuer à la réalisation des Objectifs du Millénaire pour le développement ; de fait, il est nécessaire de se préoccuper sérieusement de tous les aspects de l’éducation dans les pays les plus pauvres pour atteindre ces objectifs. Le montant de l’aide fournie par les donateurs augmentera dans d’énormes proportions dans les quelques années à venir.

Des questions comme l’exode des compétences africaines ont été mises en évidence dans le rapport de la Commission pour l’Afrique de cette année. Le jumelage et la mise en réseau ont un rôle important à jouer dans le renforcement des capacités de l’enseignement supérieur, et il est vital à cet égard que le Lancement soit axé sur le concret et les résultats. Les débats devraient être centrés sur les mesures à prendre pour que l’USF bénéficie aux universités des pays en développement, l’UNESCO jouant le rôle de catalyseur. Ces débats devraient aussi porter sur les moyens de redynamiser les programmes existants par des arrangements de partenariat.

M. Norihiro Kuroda Directeur adjoint Centre d’étude de la coopération internationale dans le domaine de l’éducation (CICE) Université d’Hiroshima, Japon

M. Kuroda a lui aussi souhaité la bienvenue aux participants et a ensuite illustré l’idée qu’il se faisait de l’utilité de l’USF en évoquant son propre Centre, le CICE. Décrivant brièvement le CICE, il a attiré l’attention sur l’importance qu’il attache à la recherche-développement, à l’analyse et la mise en œuvre des politiques et à la compilation et la diffusion des résultats. Il a souligné l’extrême importance de l’exécution de projets conjoints, de même que l’utilité d’un partage transfrontières durable des expériences pour réduire la fracture du savoir. Cela devrait conduire à une stratégie productive de recherche et de réflexion facilitée par la mise en réseau générale des universités africaines et asiatiques.

Il est besoin en même temps de promouvoir une approche impliquant l’autonomie, particulièrement en ce qui concerne le développement de l’éducation de base en Afrique. L’autonomie, associée à l’éthique et à la volonté, est importante pour acquérir des valeurs positives, incluant (mais pas nécessairement limitées à) une approche véritablement visionnaire et proactive, considérant le développement humain sous un angle holistique comme une priorité, offrant la possibilité de s’approprier les politiques et les stratégies, de même que les procédures et les processus, et conduisant à une moindre dépendance par rapport aux donateurs.

M. Peter Smith Sous-Directeur général pour l’éducation UNESCO

L’objectif de l’aide fournie par l’UNESCO par le biais de l’Initiative USF, à savoir renforcer les universités africaines, a été réaffirmé par M. Smith, sur la base de l’idée que des universités fortes et stables aident à promouvoir le développement de pays forts et stables. Il est reconnu que les universités sont le lieu où la liberté d’expression est légitimement respectée : en outre, un enseignement supérieur de qualité est d’une importance capitale en ce qu’il soutient tous les sous-secteurs de l’éducation, assure le développement et mène des recherches qui sont indispensables au développement futur d’un pays. De fait, les universités sont des pôles où la dynamique de la planification et de l’exécution en matière d’économie et d’infrastructures est tributaire d’un modèle permettant des progrès durables fondés sur les efforts persévérants de ceux qui ont accès au savoir.

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Le réseau de l’USF renforcera les initiatives existantes, ainsi que les organisations et les stratégies de communication interrégionale, et les résultats qui ne manqueront pas d’être obtenus aideront l’UNESCO à promouvoir ses initiatives stratégiques au cours des huit à dix années à venir.

ALLOCUTION PRINCIPALE

Mme Aicha Bah Diallo Conseillère du Directeur général (UNESCO, Afrique) (représentant M. Noureini Tidjani-Serpos, ADG)

Le thème de l’allocution de Mme Bah Diallo a été « Universitaires sans frontières » et elle s’est référée à une observation faite par Son Excellence M. Thabo Mbeki, Président de l’Afrique du Sud, en 1999, selon laquelle « si le siècle à venir doit être celui de la paix et du développement durable, la réussite de cette entreprise dépendra de la performance de nos systèmes éducatifs ». Elle s’est aussi référée au rapport du BREDA (Dakar+5, juin 2005) qui a noté que comparé aux autres niveaux d’enseignement, l’enseignement supérieur a, au cours de la décennie écoulée, constamment progressé sur le plan des connaissances, comme il ressort de l’accroissement des effectifs (232 étudiants pour 100.000 habitants en 1990-1991 et 449/100.000 en 2002-2003).

Il ne faut cependant pas être exagérément optimiste car malgré cette performance, l’enseignement supérieur reste confronté à divers problèmes : équité en matière d’accès, pertinence, financement, statut des chercheurs et des enseignants, et faible efficience au regard de la mutation des économies à l’ère de la mondialisation.

La coopération en Afrique et avec l’UNESCO repose sur la politique définie par l’Union africaine à travers le NEPAD et diverses autres organisations. Ainsi, par exemple, le plan stratégique du NEPAD prévoit la création de forums scientifiques et technologiques et le renforcement et la mise en réseau des centres d’excellence, tout cela dans l’intention de promouvoir la coopération interafricaine en matière de développement des ressources humaines et dans le domaine de la science et de la technologie. Il est évident que les centres d’excellence peuvent servir à créer des liens avec l’Initiative USF Le partage des connaissances et des expériences dans le contexte des réseaux déjà établis grâce au programme UNITWIN/Chaires UNESCO et en voie d’être créés dans le cadre de l’Initiative USF favoriseront l’utilisation de l’expertise africaine pour répondre aux besoins de tout le continent africain. Du reste, on prévoit que l’USF réduira l’exode des compétences et favorisera la contribution de la diaspora africaine au développement des ressources humaines en Afrique.

Il s’ensuit que les nouvelles technologies de l’information et de la communication (TIC) sont des outils indispensables, et il est réconfortant de savoir que des partenaires comme l’UNESCO, la Commission économique pour l’Afrique (CEA) et la Banque africaine de développement soutiennent de tout leur poids l’utilisation de ces technologies dans tous les domaines. Il ne faut pas non plus oublier l’Initiative africaine du Premier Ministre du Royaume-Uni, M. Tony Blair, qui offre d’intéressantes opportunités aux éducateurs africains et apporte un soutien à la science et au développement culturel en Afrique. Il est certain que l’USF est bien placée pour profiter de cette dynamique.

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AUTRES PRÉSENTATIONS COOPÉRATION INTERUNIVERSITAIRE

M. Mzobz Mboya Conseiller pour l’éducation et la formation des jeunes Secrétariat du Nouveau partenariat pour le développement de l’Afrique (NEPAD)

Un très vigoureux message de soutien à la coopération interuniversitaire a été transmis par M. Mboya, qui s’exprimait au nom de l’UA et du NEPAD, appelant à l’élaboration d’une stratégie régionale et sous-régionale de coopération et de collaboration internationales par des politiques d’éducation dynamiques qui, avec l’aide de la communauté internationale, pourraient susciter une renaissance de l’Afrique. La stratégie employée par l’UA et le NEPAD à cet égard appuie les initiatives régionales comme celle qui a trait à la formation et au perfectionnement des enseignants au moyen de l’apprentissage ouvert et à distance, sous les auspices de l’UNISA (Université d’Afrique du Sud), de l’UVA (Université virtuelle africaine), du COL (Commonwealth of Learning) en Angola/RDC et au Mozambique, du CEMASTEA (Centre pour l’enseignement des mathématiques, des sciences et de la technologie en Afrique), ainsi que des initiatives sous-régionales comme la Coopération institutionnelle dans le domaine de l’enseignement et de la formation supérieurs dans la région de la SADC (sous la direction de l’UNISA), et la coopération institutionnelle bilatérale pour la formation aux diplômes d’infirmier et de sage-femme dispensée dans cinq établissements d’enseignement supérieur au Kenya et en Tanzanie (ce processus étant conduit par l’Université du KwaZulu Natal).

Un certain nombre d’autres activités pertinentes sont prévues, dont le renforcement des programmes de diplôme, un programme d’échange d’étudiants à grande échelle, l’octroi de bourses pour des échanges d’enseignants, et le renforcement de la collaboration en matière de recherche par la création d’un consortium d’universités africaines.

Mme Marlene Hamilton Pro-Vice Chancellor Université des Antilles

Tout débat impliquant les nations africaines dans le contexte de la mondialisation doit par définition englober aussi la diaspora africaine. Mme Hamilton, de l’Université des Antilles, a formulé cette observation à partir du point de vue d’une institution caribéenne, régionale par nature, qui a une longue expérience des liens avec diverses universités africaines. Certes, les activités telles que les échanges d’étudiants et d’enseignants demeurent limitées, mais des progrès notables ont été accomplis grâce à des recherches en collaboration et à de nombreuses interventions au niveau des universités concernant par exemple la pandémie de VIH/SIDA. Comme elle l’a noté, « ces liens Sud-Sud sont particulièrement intéressants du fait du dialogue qu’ils génèrent, de la coopération interuniversitaire qu’ils encouragent et du rôle qu’ils jouent dans le contexte plus vaste de la mondialisation ».

M. Andoh Pascal Hoba Représentant de l’Association des universités africaines (AUA)

L’exposé de M. Pascal Hoba a complété celui de l’UA et du NEPAD (voir ci-dessus) et réaffirmé la préoccupation de toutes les universités africaines concernant la qualité de l’enseignement dans leurs établissements respectifs. Leur position était que si les universités veulent être compétitives, la qualité de l’enseignement supérieur doit avoir un statut spécial, et ne pas être

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considérée comme un produit de consommation courante. Il faut par exemple que l’enseignement transfrontières complète les mécanismes d’éducation existants et ne soit pas utilisé pour suppléer les manques de l’institution réceptrice. Là encore, l’accent a été mis sur l’utilisation des TIC appropriées au niveau de l’enseignement supérieur. Il fallait une intégration en termes de négociation d’une largeur de bande pour donner accès à l’Internet à des tarifs subventionnés, et améliorer ainsi la stratégie de communication dont le besoin se fait fortement sentir pour renforcer les réseaux des universités aux fins notamment de la coopération internationale.

M. Alexander Boksenberg Commission nationale du Royaume-Uni pour l’UNESCO

Les partenariats comme l’Initiative USF sont souvent une nécessité aussi pour les pays développés, en particulier dans le domaine de la science, de l’ingénierie et de la technologie (SET). Cette position, soutenue par M. Boksenberg, était étayée par les données pertinentes, dont le rapport publié à l’automne 2004 par l’Académie des sciences du monde en développement (TWAS) intitulé Building Scientific Capacity. Pour se positionner de manière à exploiter les possibilités qu’offre la science, les pays en développement d’Afrique ont besoin de constituer une masse critique de capacités de SET et une capacité de recherche en SET plus solide dans l’enseignement supérieur, tant au niveau individuel qu’au niveau institutionnel. De fait, à côté de l’enseignement général, le seul moyen viable d’atteindre et de dépasser les Objectifs du Millénaire pour le développement est d’étendre l’application des SET. Les systèmes d’enseignement supérieur, outre qu’ils sont chargés de la recherche et de la formation des nouvelles générations qui participeront à la transformation de la base nationale de SET, doivent aussi servir de pôles pour la modernisation de la société, pour la promotion de processus de décision fondés sur la connaissance concrète de ce qui est techniquement possible, et pour la médiation entre la sphère politique et la sphère industrielle. En tant que patrimoine commun de l’humanité tout entière, le savoir scientifique, de même que la pratique de la science, ne connaît pas de frontières. Le partage des connaissances scientifiques et la participation aux progrès de la science sont donc de puissants moyens de susciter la coopération internationale, et aussi de jeter les bases d’un indispensable développement commun.

Si l’on considère en particulier les conséquences désastreuses de l’exode massif de compétences qui sévit, il est très difficile de former et de conserver un nombre suffisant de scientifiques et d’ingénieurs très qualifiés et innovants. Il est donc essentiel de créer l’environnement et de fournir les possibilités et les moyens permettant de les équiper pour qu’ils contribuent efficacement à la réalisation des objectifs de leurs pays. Ce n’est que s’ils ont pensent avoir des chances de réussir que les individus peuvent avoir le sentiment d’un but qui les encourage à rester dans leur pays. La solution tient pour beaucoup à la coopération Sud-Sud et Nord-Sud, ainsi qu’à la volonté des pays avancés de mettre en place l’infrastructure et l’aide nécessaire sur place. L’Initiative USF montre la voie à suivre pour mettre en place une capacité intellectuelle durable en Afrique, en instituant des relations de travail avec les groupes de recherche des principaux établissements d’enseignement et de recherche du Nord. Dans ce contexte, les centres et réseaux d’excellence revêtent aussi une importance capitale, mais il faut que les parties prenantes participent à l’entreprise en qualité de partenaires égaux. Il faut que ces centres africains soient désignés localement et qu’ils fassent l’objet d’une appropriation locale, et une condition de base nécessaire est l’accès aux technologies de l’information et de la communication, qui permet l’intégration mondiale et l’égalité de la participation aux SET, sans parler du développement interne de la science et de l’éducation scientifique au niveau national.

Enfin, M. Boksenberg a évoqué un point important lorsqu’il a rappelé aux participants l’existence du programme Higher Education Links du British Council, financé par le Département pour le développement international du Royaume-Uni. Ce programme est un puissant catalyseur de

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l’établissement de liens entre universités, facilitant ainsi le développement des compétences professionnelles et pratiques, et renforçant la compréhension mutuelle entre les partenaires.

L’INITIATIVE USF EN ACTION : LE DIALOGUE AFRIQUE-ASIE

M. Norihiro Kuroda Directeur adjoint du CICE et M. Nobhide Sawamura CICE Université d’Hiroshima

Cet exposé a porté sur ce qui est en fait le premier programme officiellement associé à l’Initiative USF, s’agissant d’une entreprise de collaboration sur le développement de l’éducation de base parrainée conjointement par l’UNESCO et le Centre d’étude de la coopération internationale dans le domaine de l’éducation de l’Université d’Hiroshima, avec un certain nombre d’universités africaines. Cela représentait, selon les présentateurs, une nouvelle approche pour le CICE, guidée par un Comité directeur composé de tous les partenaires, avec la participation de la JICA et de l’UNU. Les principaux thèmes sont le VIH/SIDA dans l’éducation de base, l’efficacité scolaire, et la qualité et la pertinence. En effet, le dialogue cible le rôle des universités pour ce qui est de tenir l’engagement collectif relatif à l’EPT, dont le partage transfrontières pour combler l’écart des connaissances et favoriser le développement de l’éducation, ainsi que la promotion d’une approche autonome du développement de l’éducation de base par une stratégie de recherche et de réflexion, et le dialogue et la coopération entre les universités d’Afrique et d’Asie.

La contribution du CICE porte notamment sur :

• la recherche-développement,

• l’analyse des politiques (y compris la formulation de recommandations),

• la compilation et la diffusion d’éléments utiles des connaissances,

• le soutien à l’exécution de projets modèles.

Le résultat escompté de ce projet de coopération est la mise en place d’un réseau d’universités africaines favorisant la recherche sur les politiques à l’appui de l’action des pouvoirs publics pour le développement de l’éducation de base. Le principe d’autonomie vise à inculquer des valeurs telles que :

• la promotion d’une approche visionnaire et proactive,

• la priorité au développement humain,

• l’appropriation des politiques et des stratégies et processus de développement,

• la promotion de la coopération transfrontières,

• l’indépendance par rapport aux donateurs.

LE PROGRAMME UNITWIN

Particulièrement pertinent au regard de l’Initiative USF est le Programme UNITWIN, avec ses deux dimensions majeures - les réseaux et les Chaires UNESCO. Des précisions ont été fournies sur le programme par Mme Winsome Gordon, chef de la Section pour la coopération internationale dans l’enseignement supérieur de l’UNESCO, qui a présenté un résumé très utile

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des objectifs de ce programme. Plusieurs dimensions clés ont été mises en évidence, dont le rôle du programme pour ce qui est de transférer les « savoir-faire » de haut niveau, promouvoir une compréhension de la diversité culturelle, faciliter une réponse immédiate à l’évolution des besoins et lancer des programmes internationaux. Particulièrement importante était l’aptitude d’UNITWIN à promouvoir la coopération transfrontières et offrir un forum de dialogue sur l’enseignement supérieur. L’Initiative USF devait donc être considérée comme complémentaire d’UNITWIN en ce que, précisément, elle pouvait aider à relever quatre défis majeurs :

• améliorer la capacité de réflexion et de recherche par diverses formes de partage transfrontières et de solidarité académique ;

• rendre les universités plus performantes dans les domaines de la recherche et de l’élaboration de programmes de manière à créer des centres d’excellence ;

• faciliter l’accès ouvert aux approches innovantes pour soutenir un enseignement supérieur de qualité à travers les frontières ; et

• explorer et maximiser l’utilisation des ressources de l’enseignement supérieur sous leurs diverses formes.

Des exemples relatifs aux réseaux comme aux chaires ont été proposés par divers participants. S’agissant des réseaux, un exemple intéressant était celui d’Orbicom, créé en 1994 pour rassembler les chaires UNESCO en communication (26 au total) et les programmes associés (il y a aujourd’hui 250 membres associés dans 73 pays, dont une majorité dans les régions du monde en développement). Le document rédigé par le directeur d’Orbicom, M. Pierre Giguere, fait observer que ce réseau s’est attaché à atteindre davantage de gens et donc à aborder des questions essentielles comme l’apprentissage tout au long de la vie et le renforcement des capacités. Un des exemples cités a été celui de l’introduction (2000-2002) de procédures de traitement des transactions en ligne afin d’autonomiser à cet égard les petites et moyennes entreprises.

On peut en conclure que le réseau Orbicom a apporté au programme UNITWIN plusieurs contributions importantes - le partage des connaissances (échange d’informations), l’encouragement de l’intersectorialité, la participation à des programmes et activités de recherche, et la conclusion d’alliances avec d’autres réseaux.

L’exemple le plus marquant d’une chaire UNESCO est venu d’un exposé conjoint de Mme Oxana Mykhina (Université d’État de Saint-Pétersbourg d’instrumentation aérospatiale) et de M. Robin Johansson (représentant la région d’Umea de la Suède en tant que PDG de Lifeinmedia AB). Cet exposé a illustré l’utilisation impressionnante de la technologie pour motiver l’apprentissage et soutenir la qualité de l’éducation par une visite virtuelle fascinante de Saint-Pétersbourg. Les présentateurs ont parlé de diverses innovations « virtuelles » - la création de livres électroniques, l’enseignement du russe sur l’Internet, la formation des techniciens appelés à travailler sur les turbines des avions, la promotion d’une école virtuelle sans frontières pour améliorer la qualité de l’apprentissage « afin d’éduquer les cybernautes de demain ». Un élément intéressant était l’accent mis sur l’utilisation des sens humains (vue, ouïe, toucher et peut-être aussi odorat et goût) pour permettre aux gens d’apprendre à connaître leur environnement.

PARTENAIRES POSSIBLES DE L’INITIATIVE USF

Les présentations formelles se sont conclues par une série de documents et d’exposés brefs mais intéressants sur des programmes existants qui, a-t-il été proposé, pourraient établir avec

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l’Initiative USF des partenariats sous diverses formes. Le Transfert des connaissances par l’intermédiaire des nationaux expatriés (TOKTEN) a été décrit par Mme Bernadette Pham, de l’OIC Volunteer Resources Unit (Volontaires des Nations Unies) comme une innovation remontant à 1977 qui consiste à mettre des volontaires des Nations Unies à la disposition des pays en développement pour qu’ils partagent l’expertise acquise ailleurs. Les volontaires ont donc des chances de travailler dans divers pays et d’être au service de divers organismes - gouvernements, entreprises, universités et autres, leur période d’emploi pouvant aller de deux semaines à deux ans.

Concernant le perfectionnement de la main-d’œuvre, M. John Morgan, en sa qualité de membre de la Commonwealth Scholarship Commission du Royaume-Uni, a évoqué le mandat de la Commission, qui est chargée de gérer la contribution du Royaume-Uni au plan de bourses du Commonwealth. De fait, quelque 500 nouvelles bourses sont offertes chaque année (financées essentiellement par le DFID). Les objectifs de base poursuivis par la Commission, tels que décrits par M. Morgan, sont notamment d’aider à atteindre les Objectifs du Millénaire pour le développement, de soutenir l’excellence académique et de former les futurs dirigeants, en particulier dans les pays en développement du Commonwealth. La possibilité d’une aide financière a également été signalée dans deux documents présentés. Le premier, USAID/Higher Education Cooperation (Higher Education for Development - HED) « promeut l’engagement de l’enseignement supérieur dans le développement social et économique par le renforcement des capacités institutionnelles et humaines dans les pays en développement ». Il a été noté qu’entre 1998 et 2005, plus de 250 partenariats concernant l’enseignement supérieur dans plus de 60 pays ont reçu une aide de cette initiative. Ces partenariats (mis en place en coopération avec l’USAID) continuent de lancer des programmes nouveaux et innovants en réponse aux besoins mondiaux et nationaux de développement.

Le second document, Development Partnerships in Higher Education (DEPHE), avait trait au programme remanié de partenariats en matière d’enseignement supérieur du DFID qui doit être lancé en 2006. Ce programme appuiera les partenariats entre les établissements d’enseignement supérieur afin de « leur permettre de mener des activités en collaboration liées aux objectifs de développement », aidant ainsi à renforcer les capacités dans les 25 pays cibles recensés par le DFID. L’objectif général des activités sera la réduction de la pauvreté et la promotion du développement durable dans les pays pauvres : l’enseignement supérieur a été choisi comme le véhicule de cette action, vu qu’il a démontré son aptitude à apporter une contribution utile à cet égard.

Les deux derniers partenariats décrits comme d’éventuelles entités participantes dans le cadre de l’Initiative USF concernent des collaborations Sud-Sud. Le partenariat Environmental Health and Water Sanitation [hygiène de l’environnement et assainissement de l’eau], entre l’Écosse et le Malawi, est une activité en collaboration entre l’Université de Strathclyde, le Bell College et l’Université du Malawi. Mme M. Robertson a donné une série d’exemples d’activités du projet, dont des programmes de formation des enseignants, la formation d’infirmiers et de sages-femmes, le parrainage d’étudiants, l’introduction d’un nouveau cours d’enseignement primaire, un programme destiné aux élèves aveugles, et le soutien d’orphelinats - tout cela pour montrer dans quelle mesure les partenariats transfrontières peuvent faire une différence. Étant admis qu’il y a un certain nombre de difficultés à surmonter (la lassitude des donateurs, le manque d’intérêt au niveau politique au Malawi, une presse hostile, etc.), il a néanmoins été estimé que la durabilité du projet pouvait être assurée étant donné qu’il y avait toujours un nombre non négligeable d’organisations écossaises qui s’intéressaient au partenariat.

Mme Maija Airas, conseillère auprès du Centre pour la mobilité internationale (CIMO) finlandais, a décrit le Programme Nord-Sud d’enseignement supérieur pour la mobilité académique dans le cadre duquel l’Afrique subsaharienne, l’Egypte et le Pérou collaborent avec la Finlande. Le but du programme est d’améliorer la qualité et la modalité principale est un échange

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bidirectionnel d’enseignants et d’étudiants avec intégralité des crédits (durant 1 à 2 semestres pour les étudiants et 2 à 8 semaines pour les enseignants). L’objectif actuel est de faire venir en Finlande 220 étudiants et 65 enseignants, et d’envoyer 140 étudiants et 45 enseignants finlandais dans les établissements d’accueil. Une forte demande aurait été enregistrée pour le programme, ce qui montre l’intérêt qu’il suscite.

Le financement de la coopération en réseau exige la participation d’au moins deux établissements partenaires, vu que les bourses sont accordées pour la mobilité dans les deux sens. Le projet en est encore à la phase pilote (2004-2006) et l’évaluation formelle aura lieu sous peu. On espère qu’il en résultera un budget plus conséquent, ce qui faciliterait d’autres initiatives de mobilité avec plusieurs autres pays en développement.

LES GROUPES DE TRAVAIL

Quatre groupes de travail parallèles ont été établis pour faciliter le dialogue entre les participants et, en fin de compte, recommander des domaines possibles de coopération et de collaboration entre établissements. Les débats ont été guidés par deux questions posées par l’UNESCO :

Quelles politiques et pratiques institutionnelles faciliteraient la coopération interuniversitaire ?

Quels sont les obstacles à la coopération transfrontières, et comment les surmonter, en ce qui concerne notamment

La durabilité de la coopération interuniversitaire ;

L’utilisation des TIC (compte tenu des difficultés auxquelles on se heurte en Afrique pour utiliser l’Internet) ?

Des directives de discussion encore plus détaillées ont été soumises aux groupes pour faciliter leurs débats, vu qu’il leur était demandé de se concentrer sur les méthodes par lesquelles leurs établissements pourraient :

1. établir des liens pour la coopération et les activités de démarrage (à savoir identifier les établissements susceptibles de coopérer et définir les domaines et modalités de la coopération)

2. identifier les options en matière d’aide financière et technique, et

3. explorer les possibilités d’obtenir la participation de professeurs qui se sont distingués dans leurs domaines respectifs et font partie de la diaspora.

Deux séances étaient prévues pour cet exercice - la première pour débattre, la seconde pour faire la synthèse et présenter les rapports des groupes. Il était demandé à chaque groupe de désigner un président et un rapporteur, et un représentant de l’UNESCO était aussi chargé d’aider les groupes à résoudre tous les problèmes de logistique qui pourraient se poser.

Les résultats des discussions de groupe sont indiqués ci-après sous forme de puces afin de faire apparaître les principaux points évoqués. Il faut savoir que dans plusieurs cas, différents groupes ont formulé les mêmes commentaires et que rien n’a été fait pour procéder à une ventilation par groupe. Avant la présentation des rapports, il a été mentionné que certaines questions avaient

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besoin d’être clarifiées (ou au moins prises en considération), comme par exemple « qui prend l’initiative des partenariats » ; « un organe de médiation comme l’UNESCO ou l’AUA serait utile » ; « toute collaboration doit s’insérer dans les politiques et les initiatives nationales » - car sinon les résultats attendus de l’Initiative USF risqueraient de ne pas pouvoir être atteints.

Politiques et pratiques institutionnelles propres à faciliter la collaboration interuniversitaire

• Établir la raison d’être de la collaboration interuniversitaire ;

• Définir les types d’activités de collaboration possibles/faisables ;

• Veiller à ce que les établissements participants soient des partenaires égaux de la collaboration, même si chacun apporte sa diversité ;

• Favoriser les équipes multinationales, mais veiller à ce que les homologues locaux en fassent partie ;

• Ce que chaque partenaire apporte à la collaboration doit être clairement formulé dans un Mémorandum d’accord comprenant aussi des objectifs clairs définissant le programme ;

• Les entreprises de coopération doivent tenir compte des possibilités de partage des coûts au niveau des établissements ;

• Les universités doivent identifier les ressources non traditionnelles d’un bon rapport coût-efficacité susceptibles d’être exploitées pour améliorer la qualité de l’enseignement supérieur, comme par exemple l’utilisation de professeurs retraités ;

• La participation d’organismes médiateurs aux collaborations interuniversitaires peut conduire à une approche plus stratégique de l’accès aux ressources mondiales comme celles qui sont fournies par le G-8 pour la recherche sur l’enseignement supérieur ;

• Pour favoriser la durabilité, il est besoin de passer d’un modèle fondé sur la dépendance à l’égard de l’aide extérieure à un modèle fondé sur le soutien interne et l’autonomie.

Préoccupations et problèmes touchant la collaboration interuniversitaire

• La durabilité risque de ne pas être possible, souvent en raison de l’insuffisance des fonds, en particulier dans le cas des collaborations Sud-Sud ;

• Obstacles linguistiques ;

• L’exode des compétences (Sud-Nord) ;

• La fréquence de renouvellement du personnel, due notamment au VIH/SIDA ;

• Le fait que l’utilisation des TIC est fortement limitée par l’étroitesse des bandes ;

• Parfois, l’instabilité à l’université comme dans la société en général contrarie la réussite des entreprises de coopération.

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Propositions concernant la coopération interuniversitaire

Si certains participants s’estimaient en mesure d’indiquer immédiatement des domaines de coopération dans leurs établissements respectifs, d’autres ont exprimé le désir de disposer de plus de temps pour y réfléchir. Toutefois, comme les autres, ils ont identifié une série de besoins ainsi que les points forts que, selon eux, leurs universités avaient à offrir. Ces besoins et ces points forts sont recensés dans le tableau suivant :

ÉTABLISSEMENT D’ENSEIGNEMENT

SUPERIEUR

POINTS FORTS – À PARTAGER

DOMAINES PROBLÉMATIQUES

ASIA

INDE

Institute of Social and Economic Change

Économie de la planification et du financement de l’éducation, éducation des adultes

Perspectives comparées des États-nations en transition (identification et évaluation des problèmes) ; formation avancée en planification/financement/ gestion de l’éducation

AFRIQUE

BÉNIN

Faculté des sciences et techniques, Université nationale du Bénin

Chimie des substances naturelles Pharmacognosie; chimie organique

Domaine de l’environnement ; traitement et gestion des pollutions ; chimie inorganique

BURKINO FASO

Université de Ouagadougou

Bio-fermentation (alimentation, énergie, environnement); Microbiologie (microorganismes végétaux et santé)

Biologie et génétique moléculaires ; bio-informatique

GHANA

Université des mines et de la technologie

Ingénierie minière, minérale et géologique

Renforcement des capacités ; ingénierie électrique, mécanique et électronique

Université de Winneba Éducation à distance ; stages d’étudiants ; besoins éducatifs spéciaux

Études sur les politiques d’éducation ; renforcement des capacités de recherche en éducation ; mise au point de modèles pour l’apprentissage en ligne et l’apprentissage à distance assisté par les TIC

Université du Ghana Études commerciales ; économie ; arts du spectacle

Ingénierie ; sciences de la nature; informatique

Université de Cape Coast

Éducation (diverses spécialisations)

Optométrie commerciale

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ÉTABLISSEMENT D’ENSEIGNEMENT

SUPERIEUR

POINTS FORTS – À PARTAGER

DOMAINES PROBLÉMATIQUES

GUINÉE

Université de Guinée Les sciences et techniques de l’environnement; les sciences et techniques de l’informatique et de la communication à base de logiciels libres

La robotique et l’informatique industrielle; les biotechnologies; les télécommunications avancées

SOUDAN

Université de Khartoum

Médecine, ingénierie et technologie de l’information

Ingénierie pétrolière et minière ; sciences médicales fondamentales (biochimie, physiologie et anatomie) ; sciences fondamentales

AFRIQUE DU SUD

Université d’Afrique du Sud

Administration des affaires et administration publique ; psychologie ; traitement et prévention du VIH/SIDA ; sciences de la santé ; ingénierie et technologie ; sciences de l’environnement ; informatique ; criminologie et police scientifique

Dialogue et partenariats pour le renforcement des capacités des systèmes de savoirs autochtones

Université de Pretoria Enseignement des sciences et des mathématiques ; études sur la gestion et les politiques de l’éducation; élaboration des programmes d’enseignement ; évaluation

Université de Stellenbosch

Le VIH/SIDA et son interaction sociétale (pauvreté, monde du travail, rôle des communautés et institutions religieuses) ; formation des enseignants ; agriculture; méthodologie de la recherche en sciences sociales

Université du KwaZulu-Natal

Soins infirmiers et obstétricaux ; santé au travail ; VIH/SIDA ; pharmacologie et pharmacie

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Cette liste n’est pas exhaustive mais on peut en dégager certains domaines communs de coopération :

VIH/SIDA,

TIC,

Science et technologie,

Recherche,

Collaboration administrative.

Les programmes d’échange (d’étudiants comme de professeurs) ont aussi été mentionnés, de même que les conférences conjointes, lesquels, avec les publications communes, sont destinés à promouvoir l’échange de réflexions entre les universités. Il n’était donc pas étonnant qu’en réponse à l’appel à des suggestions en vue de la mise en œuvre de l’Initiative USF, l’accent ait été mis sur la coopération interuniversitaire par le biais des procédures suivantes :

• Création d’une association de retraités (dans le pays et dans la diaspora) ;

• Action proactive de la part des établissements pour lancer des initiatives de coopération fondées sur un plan stratégique de collaboration, définissant dans un Mémorandum d’accord un contenu, des processus, un calendrier et, si nécessaire, une clause d’extinction. Les établissements pourraient ainsi s’approprier l’initiative et devenir sa force motrice, ce qui garantirait un profit maximal aux partenaires ;

• Coopération de l’UNESCO avec d’autres initiatives similaires, utilisant les bases de données existantes d’institutions et d’associations comme le TOKTEN, ORBICOM et le CIMO ;

• Présentation d’un « réseau des réseaux » à la prochaine réunion des ONG (y compris ceux de la diaspora) ;

• Amélioration des capacités Internet grâce à l’action commune d’un consortium d’universités pour négocier des services Internet répondant aux besoins des établissements ;

• Facilitation par l’UNESCO de la coopération interuniversitaire dans le cadre de l’Initiative USF en (a) offrant un forum pour la poursuite du dialogue ; (b) aidant à mobiliser les ressources ; (c) faisant office de laboratoire d’idées pour les bonnes pratiques de la coopération interuniversitaire, et (d) collaborant avec les établissements en vue d’évaluer l’impact des entreprises de coopération en cours.

Le débat a aussi conduit à exprimer une certaine préoccupation quant à l’absence de définition de l’expression « centres d’excellence », et l’apparent défaut de critères a été jugé regrettable. La réponse de l’UNESCO a été qu’il y avait une série de critères élaborés pour le programme UNITWIN, bien qu’il faille reconnaître que du fait de la diversité des besoins, on ne pouvait pas parler de science exacte. Il a donc été convenu qu’il fallait envisager les critères (empruntés à UNITWIN ou à d’autres sources) de façon pragmatique, afin d’élaborer un cadre permettant d’identifier les centres d’excellence en Afrique. Ces centres, a-t-il été convenu, devraient constituer une masse critique pour bâtir et maintenir un enseignement et une recherche supérieurs de qualité en Afrique.

Les participants sont parvenus à un certain nombre de conclusions et d’engagements importants, dont les principaux sont les suivants :

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1. Il a été convenu que l’Initiative USF devait compléter et soutenir les réseaux éducatifs et les mécanismes opérationnels de coopération transfrontières existants ;

2. Le NEPAD a exprimé sa volonté et son engagement politique et institutionnel de travailler en partenariat pour promouvoir les nouvelles connaissances, compétences et valeurs dans les États africains ;

3. Un engagement en faveur d’un soutien international a aussi été exprimé par l’UNESCO et par le Royaume-Uni (Ambassadeur Craddock), avec l’espoir que d’autres pays viendraient eux aussi apporter leur soutien à l’Initiative USF ;

4. La coopération internationale avec l’Afrique devrait aussi inclure la diaspora africaine, et le dialogue Afrique-Asie devrait faciliter la coopération Sud-Sud ;

5. Un programme de mise en œuvre des TIC est une priorité pour l’Afrique (ce programme doit inclure la formation, ainsi que la mise à disposition des logiciels appropriés et des équipements nécessaires) ;

6. En conséquence, l’accès à la libre utilisation des logiciels dans le domaine éducatif et l’élimination de tous les types de droits et taxes sur les équipements de TIC et les matériels logistiques ont été considérés comme prioritaires ;

7. Chaque gouvernement africain concerné devrait mettre en place toutes les infrastructures et bases juridiques nécessaires pour faciliter les projets relatifs aux TIC, et aussi fournir des fonds pour assurer le fonctionnement d’un réseau de communication efficace aux fins de la coopération internationale.

SÉANCE DE CLÔTURE

Coprésidents : M. Georges Haddad Directeur de la Division de l’enseignement supérieur UNESCO M. C.N.B. Tagoe Vice-Chancelier Université du Ghana

« Les développements qui ont suivi la CMES ont renforcé de façon significative le rôle de la coopération internationale dans l’enseignement supérieur, sous l’impact de la mondialisation et du rapide développement des nouvelles technologies de communication. L’internationalisation est devenue une condition absolue à la réalisation du rôle et de la mission de l’enseignement supérieur et une dimension intégrale de la recherche de la qualité et de la pertinence de ses fonctions d’enseignement, de formation, de recherche et de service à la société ».

(Source : ED-02/CONF.403/INF.1, UNESCO, Paris, 23 octobre 2002)

Les coprésidents ont centré leurs observations finales sur l’importance des échanges et des partenariats dans l’enseignement supérieur en tant que moyen utile d’aider le processus de renforcement des capacités des universités africaines. L’appréciation exprimée à l’UNESCO pour avoir organisé ce Lancement a encore été renforcée par la remarque de M. Haddad selon laquelle la formation des enseignants en Afrique est un des domaines prioritaires de l’UNESCO. Il a proposé

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de soutenir cette dimension de la recherche en créant une bourse de recherche (peut-être au niveau du doctorat) et aussi de créer une revue scientifique africaine internationale de manière à promouvoir la recherche de pointe. À ces engagements, l’Ambassadeur Craddock de la délégation permanente du Royaume-Uni auprès de l’UNESCO a ajouté une vigoureuse recommandation adressée à l’UNESCO pour qu’elle se charge de la coordination globale de l’Initiative USF et, dans le cadre de cette responsabilité, de mener un exercice de cartographie (que le Royaume-Uni soutiendrait) des possibilités relevant du domaine de l’USF. Il a aussi souligné que l’UNESCO devrait prendre les mesures nécessaires pour faire en sorte que l’Initiative USF reste pertinente au regard des besoins des pays en développement.

La réunion a alors été clôturée.

Note de la Division de l’enseignement supérieur Activités de suivi à ce jour - avril 2006

À la suite du lancement de l’USF, l’UNESCO a organisé une petite réunion avec le Secrétaire général de l’Association des universités africaines, M. A. Sawyerr, et le conseiller pour l’éducation du NEPAD, M. M. Mboya, pour parler de l’importante question des centres d’excellence en Afrique avant que nous entreprenions d’échanger des universitaires. L’idée est de recenser les nœuds d’excellence en Afrique et de travailler avec eux à améliorer et étendre leur portée à d’autres établissements africains. Pour donner suite à cette petite réunion, nous avons rédigé le mandat d’une étude à mener sur les établissements existants qui ont été identifiés d’une manière ou d’une autre en tant que centres d’excellence, y compris certaines Chaires UNESCO. Cela permettra de créer un cadre dans lequel il sera possible de développer l’USF au-delà du dialogue Afrique-Asie.

Il importe de noter que cette activité de l’USF ne fait pas double emploi avec le programme de plusieurs millions de dollars concernant les centres d’excellence en science et technologie en Afrique, mais les deux programmes coopéreront et échangeront leurs données d’expérience, particulièrement dans les domaines d’intérêt commun.

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Launching of Academics Across Borders (AAB) Initiative: Opportunities and Options

Lancement de l’initiative Universitaires sans frontières (USF) : possibilités et options

UNESCO Headquarters, Paris, 21-23 November 2005

Siège de l’UNESCO, Paris 21-23 novembre 2005

List of Participants Liste des participants

Mme Maija Airas Conseillère Centre pour la mobilité internationale CIMO Finlande Tél. : +358 9 7747 7668 GSM : +358 50 340 3593 Fax : +358 9 7747 7064 E-mail : [email protected] Professeur Boaventura Aleixo Université Pedagogica 135, Rua Commandante A. Cardoso Maputo, Mozambique Portable : +258 82 3109 140/ +258 82 310 9140 Fax : +258 213 22113 E-mail : [email protected] Mme Vera Alekseeva Université d’État de Saint-Pétersbourg d’instrumentation aérospatiale Bolshaya Morskaya 67 190000 Saint-Pétersbourg Fédération de Russie Tél. : +7 812 312 09 37 Fax : +7 812 315 77 78 E-mail : [email protected] Professeur Bruno Bekolo Vice-Chancelier Université de Douala Douala, Cameroun Tél. : +237 340 1126 Fax : +237 340 6415 E-mail : [email protected] [email protected]

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Mme Deborah Bennett Commonwealth Awards Administrator (CSC) Co-ordinator, Low Cost Journals Scheme Association of Commonwealth Universities 36 Gordon Square London WC1H 0PF Royaume-Uni Tél. : +44 207 380 6749 Fax : +44 207 387 2655 E-mail : [email protected] M. Ernesto Bertolaja Union latine Direction de la promotion et de l’enseignement des langues 131 rue du Bac, 75007 Paris Tél. : +33-1 45 49 61 Fax : +33-1 45 44 46 97 E-mail : [email protected] Professeur Sergey Bezzateev Université d’État de Saint-Pétersbourg d’instrumentation aérospatiale Bolshaya Morskaya 67 190000 Saint-Pétersbourg Fédération de Russie Tél. : +7 812 313 7018 Fax : +7 812 313 7018 E-mail : [email protected] Professeur Alexander Boksenberg Président de la Commission nationale du Royaume-Uni pour l’UNESCO et président du Natural Sciences Committee Professeur honoraire, Université de Cambridge Institut d’astronomie Madingley Road Cambridge, CB3 0HA Royaume-Uni Tél. : +44 1223 339 909 Fax : +44 1223 339 910 E-mail : [email protected] Professor Jacques Bonjawo Université virtuelle africaine (UVA) Président du Conseil d’administration 3007 173 CT NE Redmond Washington 98052 Etats-Unis d’Amérique E-mail : [email protected]

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Professeur Joao Sa Bonnet Université Pedagogica 135, Rua Commandaute A. Cardoso Maputo, Mozambique Portable : +258 823 894 312 Fax : +258 213 22113 / +258 2130 6709 E-mail : [email protected] Professeur Nimi Briggs Université de Port Harcourt PMB 5323 Choba River State, Nigéria E-mail : [email protected] Mme Gloria Cáceres Université Paris III – DIFR. LEA. 17 bis rue Charles Schmidt F-93400 Saint-Ouen E-mail : [email protected] [email protected] Mme Saïda Charfeddine Organisation arabe pour l’éducation, la culture et les sciences (ALECSO) 1 rue Miollis 75015 Paris Tél. : +33 1 45 68 26 99 E-mail : [email protected] M. Dimitri Chitoran Conseiller auprès du bureau du programme PEACE à l’UNESCO Bâtiment Bonvin, Bureau B 6.43 1 rue Miollis 75015 Paris Tél. : +33 1 45 68 41 07 Fax : +33 1 45 68 58 14 E-mail : [email protected] Mme Yolande Cohen Directrice Centre de coopération interuniversitaire franco-québécoise 95 Bd Raspail F-75006 Paris Tél. : +33-1 57 27 54 14 Portable : +33-1 06 80 01 57 48 Fax : +33-1 01 44 39 36 08 E-mail : [email protected]

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M. Franco Conzato Conseiller Délégation de la Commission européenne auprès de l’OECD et de l’UNESCO 12 avenue d’Eylau 75006 Paris, France Tél. : +33-1 44 05 31 64 Fax : +33-1 44 05 31 79 E-mail : [email protected] M. John Danvers Academic Director The Diplomatic and Consular Academy 225 N.E. Mizner Boulevard, Suite 300 Boca Raton Florida 33432 Etats-Unis d’Amérique Professeur Michel Debeauvais Professeur émérite Université Paris VIII GRETAF (Groupe d’étude sur l’éducation en Afrique) 11 rue Pierre Demours 75017 Paris E-mail : [email protected] Professeur Marco Antonio R. Dias Représentant de l’Université des Nations Unies en France c/o UNESCO 1 rue Miollis Paris Tél. : +33-1 45 68 46 42 Fax : +33-1 40 65 91 86 E-mail [email protected] Professeur Carlo Di Benedetta Coordonnateur CUM - Université de Bari Dipartimento di Farmacologia e Fisiologia Umana Piazza G. Cesare – Policlinico 70124 Bari, Italie Tél. : +39 080 54 78 420 Fax : +39 080 54 78 416/7 E-mail : [email protected] Mme Orietta Doucet-Mugnier Responsable des relations universitaires Ambassade du Canada à Paris

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Professeur Ulrich Eckern Institut de physique Université d’Augsbourg 86135 Augsburg Allemagne Tél. : +49 821 598 3226/3200 Fax : +49 821 598 362 E-mail : [email protected] Mme Eva Egron-Polak Secrétaire-générale, Directrice exécutive Association internationale des universités Maison de l’UNESCO 1 rue Miollis F-75732 Paris Cedex 15 Tél. : +33-1 45 68 48 01 Fax : +33-1 47 34 76 05 E-mail : [email protected] Professeur Abbas Yousif Eltigani Vice-Chancelier Université de Nyala Jameat Nyala P.O.Box 155 Nyala, South Dafur Soudan Tél. : +249 711 833 122 Fax : +249 711 833 123 E-mail : [email protected] Dr Sylvia Fernandez Présidente du National Board for Certified Counselors and NBCC International NBCC-NBCC International and Affiliates 3 Terrace Way Greensboro - North Carolina 27403 Etats-Unis d’Amérique Tél. : +001 336 547 0607 Fax : +001 336 547 0558 Professeur Vladimir Fetisov Université d’Etat de Saint-Pétersbourg d’instrumentation aérospatiale Department of Inc. Economic Relations Bolshaya Morskaya 67 190000 Saint-Pétersbourg Fédération de Russie Tél. : +7 812 314 8008 Fax : +7 812 710 6510 E-mail : [email protected]

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Professeur Nicoué Gayibor Président Université de Lomé Lomé, Togo Tél. : +228 220 6121 Fax : +228 221 8595 E-mail : [email protected] M. Pierre Giguère Université du Québec à Montréal (UQAM) Director d’ORBICOM ORBICOM/Réseau des Chaires UNESCO en communication Case postale 8888, Centre-ville Canada H3C 3P8 Tél. : +514 987 3000 - Poste 4561 Fax : +514 987 0249 E-mail : [email protected] Mme Maria Godinez Union latine Responsable de la francophonie 131 rue du Bac F-75007 Paris Tél. : +33-1 45 49 67 20 Fax : +33-1 45 44 46 97 E-mail : [email protected] Professeur Jagdish S. Gundara The University of London Institute of Education 20 Bedford Way London WC1 HOAL Royaume-Uni Tél. : +44 207 612 6722 Fax : +44 207 612 6733 E-mail : [email protected] Professeur Marlene Hamilton Pro-Vice-Chancellor Université des Antilles Mona Campus Kingston 7, Jamaïque Tél. : +1 876 977 6065/7916 Fax : +1 876 977 7525 E-mail : [email protected]

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Professeur Lazarus Hangula Vice-Chancelier Université de Namibie Private Bag 13301 Windhoek, Namibie Tél. : +264 61 206 3111 / 3937 Fax : +264 61 206 3003 or +264 61 242 644 E-mail : [email protected] - [email protected] Professeur Alexandre Hatungimana Recteur Université du Burundi B.P. 1550 Bujumbura, Burundi Tél. : +257 219 838 Fax : +257 223 288 Portable : 823 441 E-mail : [email protected] Professeur Pascal Hoba Association des universités africaines (AUA) Box 5744, Accra-North Ghana Fax : +233 21 774 821 Professeur Allan Mulopwe llunga Registrar The Copperbelt University Office of the Registrar P.O.Box 21692 Jambo Drive, Riverside Kitwe, Zambie Tél. : +260 2 223 015 Portable : +260 966 24252 Fax : +260 2 222 469 E-mail : [email protected] Professeur Loyiso Jita Université de Pretoria Lynnwood Road, Hillcrest Pretoria, Afrique du Sud Tél. : +2712 420 4873 Fax : +2712 420 4210 E-mail : [email protected] M. Robin Johansson Repr. région d’Umeå/PDG Lifeinmedia AB Portable : +46 70 322 8508 E-mail : [email protected]

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Professeur Mamadou Samba Kah Conseiller spécial auprès du Recteur Université Cheik Anta Diop BP. 50005 Dakar-Fann Sénégal Tél. : +221 825 75 84 Fax : +221 825 28 83 E-mail : [email protected] Professeur Leonard A. Kamwanja Pro-Vice-Chancellor Université du Malawi University Office P.O. Box 278 Zomba, Malawi Tél. : +265 1 525 247 Portable : +265 991 6838 Fax : +265 152 4031 E-mail : [email protected] Professeur Johann Kirsten Chairperson of the School of Agriculture and Food Science Université de Pretoria Lynnwood Road, Hillcrest Pretoria, Afrique du Sud Tél : +2712 420 3248 Portable : +2712 (0) 82 372 3131 Fax : +2712 420 4958 E-mail : [email protected] Professeur Norihiro Kuroda Center for the Study of International Cooperation in Education Université d’Hiroshima 1-5-1 Kagamiyama, Higashihiroshima-shi 739-8529 Japon Tél./Fax : +81 82 424 6245 (Direct) E-mail : [email protected] Mme Valérie Lafon Analyste - EDU/EMI Programme sur la gestion des établissements d’enseignement supérieur Organisation de coopération et de développement économiques 2 rue André-Pascal F-75775 Paris Cedex 16 Tél. : +33-01 45 24 75 84 Fax : +33-01 42 24 02 11 E-mail : [email protected]

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Professeur Carla Maria Mabote Vice-Chancelier Université pédagogique 135, Rua Commandaute A. Cardoso Maputo, Mozambique Tél. : +258 824 441 810 Fax : +258 213 22113 E-mail : [email protected] Professeur Carlos Machili Chancelier Université pédagogique 135, Rua Commandaute A. Cardoso Maputo, Mozambique Tél. : +258 2132 0861 Cell : +258 8232 76040 Fax : +258 213 22113 / +258 2130 6709 E-mail : [email protected] Professeur T. Makatjane Acting Pro-Vice Chancellor Université nationale du Lesotho P. O. Roma Lesotho Tél. : +266 223 402601 Direct : +266 223 40269 Fax : +266 223 40000 Direct : +266 223 40702 E-mail : [email protected] M. Paul J. Manger, Chef d’unité Centre norvégien pour la coopération internationale dans l’enseignement supérieur (SIU) Box 7800, NO-5020 Bergen Tél. : +47 55 30 88 29 Fax : +47 55 30 88 01 E-mail : [email protected] Professeur Richard Mawditt Chaire UNESCO en gestion de l’enseignement supérieur Université de Bath Bath BA2 7AY Royaume-Uni Tél. : +44 1225 386 262 Fax : +44 1225 386 626 E-mail : [email protected]

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Professeur Mzobanzi Mboya Conseiller : Education et formation : Jeunesse NEPAD P.O.Box 1234 Halfway House - Midrand 1685 Johannesburg, Afrique du Sud Tél. : +2711 313 3843 Fax : +2711 313 3450 E-mail : [email protected] Professeur Penina Mlama Forum des éducatrices africaines P.O Box 213 94 00505, Ngong Road, Nairobi, Kenya Tél. : +254 20 387 3131 Fax : +254 20 387 4150 E-mail : [email protected] Professeur W.J. Morgan Directeur Centre for Comparative Education Research Chaire UNESCO Chaire en économie politique de l’éducation Université de Nottingham School of Education, Jubilee Campus Nottingham NG8 1BB, Royaume-Uni Tél. : +44 115 951 3717 Fax : +44 115 951 4436 E-mail : [email protected] Professeur Mansourou Moudachirou Directeur de la recherche scientifique et technique Président Chaire UNESCO Sciences Technologie et Environnement Chef Laboratoire de pharmacognosie, Université Abomey-Calvi 01 BP 188 Cotonou, Bénin Tél. : +229 21 309 077 Portable : +229 90 93 63 37 E-mail : [email protected] Mme Oxana Mukhina Université d’État de Saint-Pétersbourg d’instrumentation aérospatiale Bolshaya Morskaya 67 190000 Saint-Pétersbourg Fédération de Russie Tél. : +7 812 312 09 37 Fax : +7 812 315 77 78 E-mail : [email protected]

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Professeur Osmund Mwandemele Directeur du Sam Nujoma Bay Marine and Coastal Resources Research Centre Université de Namibie 340 Mandume Ndemufayo Avenue Windhoek, Namibie Tél. : +09 264 64 502 600 Fax : +09 264 64 502 608 E-mail : [email protected]

Professeur Mayunga H.H. Nkunya Chief Academic Officer Université de Dar-es-Salaam P.O.Box 35091 Dar-es-Salaam, Tanzanie Tél. : +255 22 241 0500 - 8 Fax : +255 22 241 0078 E-mail : [email protected]

Professeur V.K. Pritam Parmessur Directeur, Institut mauricien de pédagogie Réduit, Maurice Tél. : +230 466 1940 Fax : +230 466 8242 E-mail : [email protected]

Mme Bernadette Pham O.I.C. Volunteer Resources Unit Volontaires des Nations Unies Bonn, Allemagne Tél. : +49 228 815 2124 Fax : +49 228 815 2001 E-mail : [email protected]

Professeur John Quirk Doyen The Diplomatic and Consular Academy 225 N.E. Mizner Boulevard, Suite 300 Boca Raton, Florida 33432 États-Unis d’Amérique Tél. : +561 620 3204 Fax : +561 620 3205 E-mail : [email protected]

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Dr Nobantu Rasebotsa Doyen Faculty of Humanities Université du Botswana Gaberone, Botswana Tél. : +267 3552 196 / +355 2634 Fax : +267 318 5098 E-mail : [email protected]

Professor William Sabaya Tanzania Commission for Universities P.O.Box 6562 Dar-es-Salaam, Tanzanie Tél. : +255 22 2137 585 Portable : +255 744 312030 Fax : +255 22 2127 158 E-mail : [email protected] (Office) [email protected] (Private)

Professeur Nobuhide Sawamura Center for the Study of International Cooperation in Education (CICE) Université d’Hiroshima 1-5-1 Kagamiyama, Higashi-Hiroshima 739-8529 Japon E-mail : [email protected]

Professor Peter Skalicky Recteur Université de technologie de Vienne Karlsplatz 13 1040 Wien, Autriche Tél. : +43-1 58801 40110 Fax : +44-1 58801 41099 E-mail : [email protected]

Mme Jacqueline Smith Administratrice OCDE/IMHE 2, rue André Pascal F-75775 Paris Cedex 16 Tél. : +33-1 45 24 92 23 Fax : +33-1 45 30 61 76 E-mail : [email protected]

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Professeur Manuel Alejandro Solis Gomez Universidad Nacional de Education Enrique Guzman Y Valle - La Cantuta Enrique Guzman y Valle s/n Avenue, La Cantuta Chosica Mail Box 61-62 Lima 15, Pérou Tél. : +511 360 0626 Fax : +511 360 0634 Cel.: 9752 0940 E-mail : [email protected]

Professeur Collette Suda Director, Board of Common Undergraduate Courses Université de Nairobi P.O.Box 30197 00100GPO,University Way Nairobi, Kenya Tél. : +254 2 242 694 Portable : +0722 753 100 Fax : +254 2 242 694 E-mail : [email protected]

Professeur Annick Suzor-Weiner Vice-Présidente en charge des relations internationales Université Paris-Sud 11, Bât. 210 F-91405 – Orsay Tél. : +33-1 69 15 77 50 / 30 84 Portable : + 33-1 6 30 09 65 79 Fax : +33-1 69 15 67 77 E-mail : [email protected]

Professeur C.N.B. Tagoe Vice-Chancelier, Université du Ghana Legon, Ghana Tél. : +233 21 501 967 Fax : +233 21 502 701 E-mail : [email protected] - [email protected]

M. Gumbo Ali Touray Director, External Relations and Information Université de Gambie Kanifing Banjul, Gambie Tél. : +220 446 0043 (domicile) Portable : +220 990 4028 Fax : +220 420 1187 E-mail : [email protected]

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Professeur Alfred Traore Directeur du CRSBAN Université de Ouagadougou 03 BP 7131 Ouagadougou 03 Burkina Faso Tél./Fax : +226 50 33 7373 Portable : +226 70 20 51 23 E-mail : [email protected]

Mme Isabelle Turmaine Association internationale des universités Maison de l’UNESCO 1 rue Miollis F-75732 Paris Cedex 15 Tél. : +33-1 45 68 48 00 Fax : +33-1 47 34 76 05

M. Roland Vermeesch Président Association européenne des institutions d’enseignement supérieur (EURASHE) Hogeschool West - Vlaanderen Sint-Martens-Latemlaan 2A 8500 Kortrijk Belgique E-mail : [email protected]

Mme Marijke Wahlers Conférence des recteurs d’universités allemandes Ahrstr. 39, 53175 Bonn Allemagne Tél. : +49 228 887 128 Fax : +49 228 887 181 E-mail : [email protected]

Prof. Alhassan Yenikoyé Université Abdou Moumouni Boîte postale 237, 10896 Niamey - Niger Tél. : +227 73 25 31 Fax : +227 73 3862 E-mail : [email protected]

Délégations permanentes S. E. M. Olabiyi Yayi Ambassadeur Délégation permanente du Bénin auprès de l’UNESCO Maison de l’UNESCO 1 rue Miollis 75732 Paris Cedex 15

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Délégation permanente du Canada auprès de l’UNESCO Maison de l’UNESCO 1, rue Miollis 75732 Paris Cedex 15

S. E. M. Yvon Charbonneau Ambassadeur Délégué permanent

M. Claude Baillargeon Conseiller spécial

Mme Dominique Levasseur Adjointe politique

Mme Florence Bernard Spécialiste du programme M. Jean-François Normand Délégation générale du Québec 66 rue Pergolèse F-75116 Paris

Délégation permanente de la Belgique auprès de l’UNESCO M. Christian G. Lepage Délégué permanent adjoint Maison de l’UNESCO 1 rue Miollis 75732 Paris Cedex 15

Délégation permanente du Chili auprès de l’UNESCO Mme Sylvia Beausang Maison de l’UNESCO 1 rue Miollis 75732 Paris Cedex 15

Délégation permanente du Congo auprès de l’UNESCO M. François Nguié 1er Conseiller Maison de l’UNESCO 1 rue Miollis 75732 Paris Cedex 15

Délégation permanente du Royaume du Danemark auprès de l’UNESCO M. Svend Poulsen-Hansen Maison de l’UNESCO 1 rue Miollis 75732 Paris Cedex 15

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Délégation permanente de Djibouti Mme Nicole Abou-Fadel Maison de l’UNESCO 1, rue Miollis 75732 Paris Cedex 15

Délégation permanente de l’Ethiopie M. Hailu Brook Maison de l’UNESCO 1 rue Miollis 75732 Paris Cedex 15

Délégation permanente de la Commission européenne Auprès de l’OCDE et de l’UNESCO S. E. M. Michel Vanden Abeele Ambassadeur Délégué permanent 12 avenue d’Eylau 75116 Paris Tél. : +33-1 44 05 31 66 Fax : +33-1 44 05 31 79 E-mail : [email protected]

Délégation permanente de la Finlande auprès de l’OCDE et de l’UNESCO M. Heikki Kokkala Conseiller E-mail : [email protected]

Délégation permanente de la France auprès de l’UNESCO Mme Hélène Sekutowicz-Le-Brigant 2e Secrétaire Maison de l’UNESCO 1 rue Miollis 75732 Paris Cedex 15

Délégation permanente de l’Islande auprès de l’UNESCO M. Bjarni Benedikt Björnsson Ambassade d’Islande 8 avenue Kléber F-75116 Paris Tél. : + 33-1 44 17 32 85 Fax : + 33-1 40 67 99 96 E-mail : [email protected]

Délégation permanente de l’Inde auprès de l’UNESCO M. Anshuman Gaur Maison de l’UNESCO 1 rue Miollis 75732 Paris Cedex 15

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Délégation permanente du Nigéria auprès de l’UNESCO Mme Fatima Othman Professeur Nimi Briggs Maison de l’UNESCO 1 rue Miollis 75732 Paris Cedex 15

Délégation permanente de la République islamique du Pakistan Mme Qureshi Nyla Maison de l’UNESCO 1 rue Miollis 75732 Paris Cedex 15

Délégation permanente de la Fédération de Russie auprès de l’UNESCO Mme Farida Sayfullina Maison de l’UNESCO 1 rue Miollis 75732 Paris Cedex 15

Délégation permanente du Rwanda auprès de l’UNESCO M. Parfait Gahamanyi Ambassade de la République rwandaise 12 rue Jadin F-75017 Paris Tél. : +33-1 42 27 36 31 Fax : +33-1 42 27 74 69

Délégation permanente du Royaume d’Arabie saoudite auprès de l’UNESCO S. E. M. Mohammed Aldebian Ambassadeur Maison de l’UNESCO 1 rue Miollis 75732 Paris Cedex 15

Délégation permanente de Serbie et Monténégro auprès de l’UNESCO Mme Tatjana Selulic Déléguée permanente adjointe Maison de l’UNESCO 1 rue Miollis 75732 Paris Cedex 15

Délégation permanente de la République-Unie de Tanzanie auprès de l’UNESCO M. Mohammed S. Sheya Délégué permanent adjoint Mme Karume Maison de l’UNESCO 1 rue Miollis 75732 Paris Cedex 15

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Délégation permanente de la Turquie auprès de l’UNESCO M. Akay Maison de l’UNESCO 1 rue Miollis 75732 Paris Cedex 15

Délégation permanente du Royaume-Uni de Grande-Bretagne et d’Irlande du Nord auprès de l’UNESCO S. E. M. Tim Craddock Ambassadeur Délégué permanent Maison de l’UNESCO 1 rue Miollis 75732 Paris Cedex 15

Délégation permanente des États-Unis d’Amérique auprès de l’UNESCO Mme Gail Randall Ambassade des États-Unis 12 avenue Raphaël F-75016 Paris Tél. : +33-1 45 24 75 56 Fax : +33-1 45 24 74 58

Délégation permanente de la République socialiste du Viet Nam auprès de l’UNESCO Mme Le Kim Hong Premier Secrétaire 2, rue Leverrier F-75006 Paris Tél. : +33-1 44 32 08 77 Fax : +33-1 44 32 08 79

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Secrétariat de l’UNESCO

The Assistant Director-General for Education Le sous-Directeur général pour l’éducation M. Peter Smith

The Assistant Director-General for Africa - Africa Department Le sous-Directeur général - Département Afrique M. Noureini Tidjani -Serpos

Mme Aïcha Bah Diallo Advisor to the Director-General for Africa Conseillère du Directeur général pour l’Afrique

Director of the Division of Higher Education Directeur, Division de l’enseignement supérieur M. Georges Haddad

Division of Higher Education/ Division de l’enseignement supérieur

Section pour la coopération internationale dans l’enseignement supérieur Mme Winsome Gordon, Chef Mme Carmen Pinan, Spécialiste du programme Mme Hassmik Tortian, Spécialiste du programme

Section de la formation des enseignants Mme Mariana Patru, Spécialiste du programme

Section pour la réforme, l’innovation et l’assurance de la qualité Mme Liliana Simionescu, Spécialiste du programme

Assistants de la Division de l’enseignement supérieur

Mme Sandrine Baron M. Harisson Beck Mme Isabelle Devylder M. John Emele Mme Lamya El-Amrani Mme Inga Nichanian Mme Monique Pastel M. Min-Chul Shim

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Autres sections, divisions et bureaux hors Siège de l’UNESCO

M. Stoyan Bantchev Assistant exécutif Bureau exécutif Secteur des relations extérieures et de la coopération

Mme Saba Bokhari Spécialiste du programme Section de l’éducation pour le développement durable Division de la promotion d’une éducation de qualité

M. René Cluzel Spécialiste du programme Section de l’infostructure Division de la société de l’information

M. Orlando Hall Rose Chef Section pour l’enseignement des sciences et de la technologie Division de l’enseignement secondaire, technique et professionnel

Mme Ulla Kalha Section de l’enseignement primaire Division de l’éducation de base

Mme Faryal Khan Spécialiste du programme Section de l’enseignement primaire Division de l’éducation de base

Mme Miho Kobayashi Experte associée Section du patrimoine immatériel Division du patrimoine culturel

M. Albert Mendy Spécialiste du programme Section de l’enseignement primaire Division de l’éducation de base

Mme Ana Lisa Santana Afonso Chef Section de coordination intersectorielle, promotion des activités et mobilisation des fonds Département Afrique

Christina von Furstenberg Chef Section politique et coopération en sciences sociales Division de la recherche et des politiques en sciences sociales

Page 41: organisation des nations unies pour l'éducation, la ...unesdoc.unesco.org/images/0014/001463/146317f.pdf · UNIVERSITAIRES SANS FRONTIÈRES 21-23 novembre 2005 UNESCO, Paris

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Bureau de l’UNESCO à Dakar et Bureau régional pour l’éducation en Afrique

Mme Lalla Aïcha Ben Barka, Directrice

M. Luc Rukingama, Spécialiste principal du programme

12 avenue L.S. Senghor Dakar, BP 3311 Sénégal Tél.: +221 849 23 23 Fax : +221 823 83 93/61 E-mail: [email protected]

Centre européen de l’UNESCO pour l’enseignement supérieur (CEPES)

M. Ian Sadlak Directeur Stirbei Voda 39 St Bucarest RO-010102 Tél. : +40 21 315 99 56 Fax : +40 21 312 35 67

DOCUMENTS CONSULTÉS

Contributions des participants au Lancement sous la forme de notes, discours, documents, présentations Power-point.

Compte-rendu du Rapporteur général (2006) Lancement de l’initiative Universitaires sans frontières. UNESCO, Paris (10 p.)

Documentation UNESCO :

Forum mondial des Chaires UNESCO. ED-02/CONF.403/INF.1 Oct.2002 (5 p.)

Lancement de l’initiative « Universitaires sans frontières » : possibilités et options. (5 p.)