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Horizons .PAGE 6 MERCREDI 20 JUIN 2018 - 6 CHAOUAL 1439 - N° 6449 - PRIX 10 DA Q U O T I D I E N N A T I O N A L n JOURNÉE MONDIALE DU RÉFUGIÉ Les migrants en Algérie ont accès à l’école, aux soins et au travail Un jalon important L’ÉDITO DÉBUT DE L’EXAMEN DU BAC AUJOURD’HUI LA GRANDE ÉPREUVE LES INDICATEURS MACRO-ÉCONOMIQUES EN RELATIVE AMÉLIORATION BIENS IMMOBILIERS PUBLICS L e ministre des Finances a présenté, hier, le projet de la loi de finances complémentaire pour 2018 devant les membres de l’APN. Il a saisi l’occasion pour mettre en exergue les indica- teurs économiques enregistrés durant les quatre premiers mois de l’année en cours. De prime abord, il a souligné que de rela- tives améliorations ont été constatées sur le plan macro-éco- nomique, notamment en ce qui concerne le déficit commercial, l’inflation et le recouvrement de la fiscalité pétrolière. RAOUIA PRÉSENTE LA LFC-2018 .PAGE 3 .PAGE 3 l L’internet suspendu pendant la première heure de chaque épreuve l Plus de 4.300 détenus candidats l Des aménagements spécifiques sont prévus pour les personnes aux besoins spécifiques l IDIR ACHOUR, SG DU CELA : «Le bac a toujours la cote» Les conditions de cession définies par un décret .LIRE EN PAGES 4-5 Ph : Fouad S. L e baccalauréat est un jalon important dans la vie des familles algériennes, mais aussi de toute la nation. Les premières souhaitent ardemment le succès pour leurs rejetons, conscientes que les études supérieures sont souvent l’antichambre de la réussite, l’ascenseur qui leur permettra, s’ils sont de condition modeste, de grimper dans la hiérarchie sociale ou, s’ils ont déjà un statut privilégié, de conforter leurs ambitions, à tout le moins de se maintenir à un rang toujours honorable. Il fut une époque où la dévalorisation sociale des études avait atteint un seuil intolérable. Les voies traditionnelles de promotion sociale, les études et le travail étaient minés par l’idéologie scandaleuse des chantres de la course à l’argent rapide et facile propagée par le capitalisme financier mondialisé qui voulait transformer la planète en un gigantesque casino. Il suffit de rappeler qu’en Algérie, les garçons réussissent largement moins que les filles pour se rendre compte des dégâts néfastes de ce chamboulement des valeurs qui continue aujourd’hui encore à faire des victimes. Il est donc bienheureux que les études redeviennent une valeur positive dans la société algérienne, car le pays est loin d’avoir formé, en quantité et qualité, tous les cadres dont il a besoin pour se tenir dignement dans le concert des nations. Plus de 700.000 candidats se présentent au bac 2018. Même si le taux de réussite n’est pas toujours à la hauteur des ambitions du pays, qui s’attelle à concrétiser les réformes nécessaires pour porter le système éducatif national à un palier supérieur en matière d’efficience et d’efficacité, les résultats sont bien là et ne souffrent d’aucune comparaison avec les 500 étudiants que comptait l’Algérie à son indépendance. C’est, toutefois, un défi en matière d’organisation et l’on a vu, ces dernières années, comment des individus peuvent, pour de piètres intérêts personnels ou gains politiciens, parfois simplement pour assouvir une vengeance personnelle, piétiner leurs consciences en portant atteinte à la crédibilité d’un examen d’une telle importance. Assurément, l’Etat a les moyens de réduire leurs nuisances, et les mesures prises, chaque année plus efficaces, finiront bien par les neutraliser. Mais la façon la plus radicale serait bien de bannir la triche comme moyen de réussite. Cela incombe à toute la société qui doit faire cet effort sur elle-même pour éviter les mauvaises surprises de l’avenir, d’abord au sein de l’institution scolaire et de la famille. n Horizons FOOTBALL IMPORTANTES MODIFICATIONS POUR LES TRANSFERTS ET LE STATUT DU JOUEUR .PAGE 23 Photo : Archives

orizons · l’inflation et le recouvrement de la fiscalité pétrolière. ... la startup compétition auront lieu le 28 juin courant au ... pour le service public du

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Horizons .PAGE 6

MERCREDI 20 JUIN 2018 - 6 CHAOUAL 1439 - N° 6449 - PRIX 10 DA

Q U O T I D I E N N A T I O N A L

n JOURNÉE MONDIALEDU RÉFUGIÉ

Les migrants en Algérie ont accèsà l’école, aux soins

et au travail

Un jalonimportant

L’ÉDITO DÉBUT DE L’EXAMEN DU BAC AUJOURD’HUI

LA GRANDEÉPREUVE

LES INDICATEURS MACRO-ÉCONOMIQUES EN RELATIVE

AMÉLIORATION

BIENS IMMOBILIERS PUBLICS

L e ministre des Finances a présenté, hier, le projet de la loi definances complémentaire pour 2018 devant les membres de

l’APN. Il a saisi l’occasion pour mettre en exergue les indica-teurs économiques enregistrés durant les quatre premiers mois

de l’année en cours. De prime abord, il a souligné que de rela-tives améliorations ont été constatées sur le plan macro-éco-nomique, notamment en ce qui concerne le déficit commercial,l’inflation et le recouvrement de la fiscalité pétrolière.

RAOUIA PRÉSENTE LA LFC-2018

.PAGE 3.PAGE 3

l L’internet suspendu pendant la première heure de chaque épreuve l Plus de 4.300détenus candidats l Des aménagements spécifiques sont prévus pour les personnesaux besoins spécifiques l IDIR ACHOUR, SG DU CELA : «Le bac a toujours la cote»

Les conditions de cession

définies par undécret

.LIRE EN PAGES 4-5

Ph

: F

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S.

Le baccalauréat est un jalon important dans la viedes familles algériennes, mais aussi de toute lanation. Les premières souhaitent ardemment lesuccès pour leurs rejetons, conscientes que lesétudes supérieures sont souvent l’antichambre

de la réussite, l’ascenseur qui leur permettra, s’ils sontde condition modeste, de grimper dans la hiérarchiesociale ou, s’ils ont déjà un statut privilégié, de conforterleurs ambitions, à tout le moins de se maintenir à unrang toujours honorable. Il fut une époque où ladévalorisation sociale des études avait atteint un seuilintolérable. Les voies traditionnelles de promotionsociale, les études et le travail étaient minés parl’idéologie scandaleuse des chantres de la course àl’argent rapide et facile propagée par le capitalismefinancier mondialisé qui voulait transformer la planète enun gigantesque casino. Il suffit de rappeler qu’en Algérie,les garçons réussissent largement moins que les fillespour se rendre compte des dégâts néfastes de cechamboulement des valeurs qui continue aujourd’huiencore à faire des victimes. Il est donc bienheureux queles études redeviennent une valeur positive dans lasociété algérienne, car le pays est loin d’avoir formé, enquantité et qualité, tous les cadres dont il a besoin pourse tenir dignement dans le concert des nations. Plus de700.000 candidats se présentent au bac 2018. Même si letaux de réussite n’est pas toujours à la hauteur desambitions du pays, qui s’attelle à concrétiser lesréformes nécessaires pour porter le système éducatifnational à un palier supérieur en matière d’efficience etd’efficacité, les résultats sont bien là et ne souffrentd’aucune comparaison avec les 500 étudiants quecomptait l’Algérie à son indépendance. C’est, toutefois,un défi en matière d’organisation et l’on a vu, cesdernières années, comment des individus peuvent, pourde piètres intérêts personnels ou gains politiciens,parfois simplement pour assouvir une vengeancepersonnelle, piétiner leurs consciences en portantatteinte à la crédibilité d’un examen d’une telleimportance. Assurément, l’Etat a les moyens de réduireleurs nuisances, et les mesures prises, chaque annéeplus efficaces, finiront bien par les neutraliser. Mais lafaçon la plus radicale serait bien de bannir la trichecomme moyen de réussite. Cela incombe à toute lasociété qui doit faire cet effort sur elle-même pour éviterles mauvaises surprises de l’avenir, d’abord au sein del’institution scolaire et de la famille.

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FOOTBALLIMPORTANTES

MODIFICATIONS POUR LES TRANSFERTS

ET LE STATUT DU JOUEUR.PAGE 23

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REDACTION ADMINISTRATION20, rue de la Liberté - Alger

Tél. : (023) 50.21.14 / 50.21.13 / 50.21.12Téléfax : (023) 50.21.17 / 50.21.23

BUREAU DE TIZI OUZOU : Cité GENISIDER 600 Logts Bt 7 n°12 Nouvelle ville — Tél. : 026 21.28.28 —PUBLICITE : S'adresser à HORIZONS 20, rue de la Liberté AlgerTél : 023-50 21 12 ou à : l’Agence Nationale d’Edition et de Publicité “ANEP” ALGER : avenue Pasteur — Tél. 021.73 76 78 / 73 71 28 — Fax : 021.73 95 59IMPRESSION : Centre : S.I.A. — Est : S.I.E. — Ouest : S.I.O. — Sud : S.I.A. Unité Ouargla Fax : 029.76.38.82 — Unité de Bechar Tèl : 021.24 01 15. Fax : 021.24 01 12 DIFFUSION - HORIZONS — Tél : 021- 73 59 69 — MPS : Oran : 041.53 81 19 - 07 71 98 39 04 SODIPRESSE Est : Constantine : 031.68 39 84 - 031.68 38 28.Sarl «T.D.S» Diffusion «Sud» - Tél : 06.61 24 29 10 — 029 71 38 25

Quotidien d’information édité par la SPAHORIZONS"

au capital social de 160.000.000,00 DA

PRÉSIDENT-DIRECTEUR GÉNÉRAL : Larbi TIMIZAR

DIRECTEUR DE LA RÉDACTION : Liesse DJERAOUD Horizons

Plus de 200 jeunes porteurs d’idées innovantes, enplus de dix startups, participeront les 26 et 27 juin

à un «hackathon» et à une «startup compétition», ontindiqué les organisateurs. «Le hackathon et la startupcompétition, faisant partie du projet ‘’smart city’’ et dela Conférence internationale des villes intelligentes,auront lieu en parallèle avec la tenue du Sommet inter-national à Alger. Les deux finales du hackathon et dela startup compétition auront lieu le 28 juin courant auniveau du Centre international de conférence (CIC).Le Sommet international des villes intelligentes(prévu les 27 et 28 juin courant), unique en son genreen Algérie et dans les pays émergents, verra aussi laparticipation de 150 experts internationaux, incluant

des sommités mondiales en technologie, finance,industrie et autres. De nombreuses métropoles commeParis, Séoul, Caracas, Kigali, San Francisco,Vancouver ou encore Londres, seront représentées parleurs décideurs et feront le déplacement à Alger pourouvrir de potentielles voies de collaboration. Les ins-titutions et organisations internationales telles que laNASA, le Forum économique mondial, la Banqueislamique de développement, la Banque mondiale, lesNations unies, ou encore les institutions universitaires,telles que le MIT ou l’Université de Toronto, ainsi quedes acteurs technologiques de la Silicon Valley etd’autres hubs technologiques, se joindront égalementà ce Sommet.

Télex...gRNDLes travaux de la 5e sessionordinaire du Conseilnational du Rassemblementnational démocratique(RND) sous la présidence deson secrétaire général,Ahmed Ouyahia, auront lieudemain à partir de 9h à laMutuelle générale desmatériaux de constructionde Zéralda. La séance declôture aura lieu le 22 juinà 10h. Une conférence depresse aura lieu le 23 juin à9h30 au siège du parti. Ellesera animée par sonsecrétaire général, AhmedOuyahia.

gHCLA Le Haut-Conseil de lalangue arabe organise,demain à 10h, à la salle des

conférences du palais de laculture Moufdi-Zakaria, uneconférence à l’occasion du28e anniversaire de la mortde Cheikh Omar Abou HafsEl Zemmouri.

gHCILe Haut-Conseil islamiqueorganise, demain à 10h,une conférence intitulée«Les risques du discours dela haine et de la violencesur les valeurs sociales et lerapport médiatique».

gMUSÉE NATIONALDU MOUDJAHIDLe Musée national dumoudjahid organise, demainà 10h à la kasma de KhemisEl Khechna etsimultanément au niveaudes Musées du moudjahid à

travers le pays, la 270e

rencontre avec lesmoudjahidine etmoudjahidate pourl’enregistrement de leurstémoignages sur la guerrede Libération.

gCDERA l’occasion de lacélébration du solstice d’été2018, et la commémorationde ses 30 années derecherche scientifique et dedéveloppementtechnologique, le Centre dedéveloppement des énergiesrenouvelables organise,demain à Bousmaïl, unecérémonie afin d’honorer lesmeilleures productionsscientifiques et réalisationstechnologiques au niveaunational.

2 HORIZONS • Mercredi 20 Juin 2018

PRÈS DE 200 JEUNES ATTENDUS MARDI PROCHAIN À ALGER

Ministère del’Environnement La ministre de l’Environnement et des Energies renouvelable,Fatma-Zohra Zerouati, procédera,aujourd’hui à 13h, à l’hôtelSoltane, sis au 12 rue Mouloud-Belhouchet, Hussein Dey, Alger, à l’ouverture de la journée d’étudesur la place de la société civiledans la gestion de l’environne-ment et de son intégration dansles politiques publiques.

Ministère des Ressourcesen eau Le ministre des Ressources eneau, Hocine Necib, effectueraaujourd’hui une visite de travailet d’inspection dans la wilaya deMostaganem.

Au fil du jourAu fil du jour

CONCOURS DE SOLUTIONSINNOVANTES

Ministère desTravaux publics Dans le cadre de la moderni-

sation de son secteur, leministre des Travaux publics

et des Transports, AbdelghaniZaâlane, présidera, le 23 juin2018 à 8h30, au Centre inter-

national des conférences(CIC) Abdelatif-Rahal, Club

des pins, la cérémonie de lan-cement du portail numérique

pour le service public duministère.

APNL’Assemblée populaire nationalepoursuivra, aujourd’hui, sestravaux en séance plénièreconsacrés à la présentation etdébat du projet de loi organiquede l’Académie algérienne de lalangue amazigh.

Ministère de la Santé Le ministère de la Santé, de laPopulation et de la Réformehospitalière organise, demain à9h au niveau de l’INSP, uneconférence de presse dans lecadre du programme de sensibi-lisation contre les toxi-infectionsalimentaires collectives durant lasaison estivale.

Ministère de la Formation professionnelle

Le ministère de la Formation et del’Enseignement professionnels

organise, le 25 juin 2018 au Cerclemilitaire de Beni Messous, Alger,une cérémonie d’installation duconseil de partenariat pour laformation et l’enseignement

professionnels.

Ministère de l’Education La ministre de l’Educationnationale, Mme Nouria Benghebrit,procédera, aujourd’hui, aulancement de l’examen dubaccalauréat, session 2018, àpartir des wilayas de Tébessa et Khenchela.

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HORIZONS • Mercredi 20 Juin 2018ALGÉRIEACTUALITÉS

Les indicateurs macro-économiques en

relative amélioration

Le ministre des Finances a présenté, hier, leprojet de la loi de finances complémentaire

(LFC) pour 2018 devant les membres del’APN. Il a saisi l’occasion pour mettre enexergue les indicateurs économiques enregistrésdurant les quatre premiers mois de l’année encours. De prime abord, il a souligné que de re-latives améliorations ont été constatées sur leplan macroéconomique, notamment en ce quiconcerne le déficit commercial, l’inflation et lerecouvrement de la fiscalité pétrolière. La pé-riode de référence est avril 2018 comparative-ment à la même période de l’exercice précé-dent. Abderrahmane Raouia a fait savoir ques’agissant de premier aspect, il est constaté unrecul du déficit à fin avril 2018 à - 0,86 mil-liards de dollars américains contre 3,88 mil-liards de dollars durant la même période del’exercice de 2017. Le grand argentier du paysexplique que ceci n’est que la conséquence dela baisse des importations (- 4,8%) et l’aug-mentation des exportations pétrolières de17,8%. L’inflation, a-t-il dit, a reculé de 4points. Elle est passée de 7,23 à 3,42%.

Evoquant la fiscalité pétrolière, Raouia arelevé une augmentation assez conséquente de22,4% à fin mars 2018 pour atteindre un vo-lume global de 629,3 milliards de dinars contre514 milliards de dinars durant la même périodeen 2017. Concernant le taux de change, le mi-nistre a signalé que le dinar s’est déprécié de3,67% par rapport au dollar américain et de16,35% face à l’euro. Abordant le projet de laLFC pour 2018, il a indiqué qu’il s’inscrit dansle cadre des perspectives tracées par les poli-tiques de soutien économique qui visent l’équi-libre budgétaire et la croissance économique. Se

voulant rassurant, il a souligné quele texte n’influera nullement sur lastructuration ni sur les grandséquilibres définis par la loi de fi-nances 2018. Outre les 500 mil-liards de dinars qui seront dégagésen vertu de cette LFC sous formed’autorisation de budget pour lalevée du gel de plusieurs projets,Raouia a précisé que ce projet deloi comporte des mesures fiscaleset autres dans le domaine du com-merce extérieur dans l’optique depréserver la production nationaleet d’instaurer les voies et moyensrèglementaires de l’équilibre fi-nancier.

PRINCIPALES MESURES Ainsi, pour ce qui est du commerce exté-

rieur, le texte prévoit dans son article 2 d’insti-tuer un droit additionnel provisoire de sauve-garde applicable aux opérations d’importationde marchandises mises à la consommation. Letaux de ce droit est fixé entre 30 et 200%. Ladétermination des produits concernés et destaux prévus se fera après avis de la commissionconsultative intersectorielle chargée du suivides mesures de sauvegarde. En outre, l’article6 stipule la réinstauration de la TVA de 19%sur les véhicules fabriqués localement. Dansl’exposé du motif, il est mentionné que l’exo-nération de cette TVA «n’a plus sa raison d’être,du fait que les importations des véhicules sontsoumises au régime des licences, lesquellesn’ont pas été accordées ces derniers temps. Deplus, la production locale des véhicule auto-mobiles couvre actuellement l’essentiel de la

demande nationale». Le ministre arappelé, dans ce sillage, que la me-sure d’exonération a été instauréeavec l’objectif de rendre les véhi-cules montés en Algériens plus com-pétitifs en termes de prix. A rappelerque les concessionnaires concernéspar le montage en Algérie ont béné-ficié en 2015 d’une exonération decette TVA pour une durée de 5 ans.Au bout donc de la troisième année,l’Etat intervient pour la suspendre.La LFC prévoit également de rele-ver la taxe dans le domaine des té-lécommunications. Elle propose unehausse de 1,5 au lieu de 0,5% surtout prélèvement de crédit effectué

chez l’opérateur des télécommunications exer-çant cette activité en tant que distributeur prin-cipal. La LFC institue également une taxe surles ventes des produits énergétiques aux indus-triels et l’autoconsommation du secteur éner-gétique. Trois comptes d’affectation spéciauxdu Trésor sont également proposés, dont le pre-mier sera dédié au développement de l’inves-tissement agricole, le deuxième à la promotionde la protection phytosanitaire et enfin le der-nier pour la régulation de la production agri-cole. Ce projet de loi, précise le ministre, donneles prorogatifs au Haut-Conseil national de l’in-vestissement d’ établir, pour une période qui nepeut excéder 5 années, des exemptions ou ré-ductions des droits, impôts et taxes, à l’exclu-sion de la taxe sur la valeur ajoutée, appliquéeaux prix des biens produits entrant dans les ac-tivités industrielles naissantes.

n Wassila Ould Hamouda

RAOUIA PRÉSENTE LA LFC 2018

OUTRE LES 500 MILLIARDS DE DINARS qui seront dégagés en vertu de cette LFC sous forme d’autorisation de budgetpour la levée du gel de plusieurs projets, ce projet de loi comporte des mesures fiscales et autres dans le domaine ducommerce extérieur dans l’optique de préserver la production nationale et d’instaurer les voies et moyensrèglementaires de l’équilibre financier.

l L’inflation en baisse

de 4 points

l La fiscalitépétrolière

enregistre uneaugmentation

de plus de 22%

l Recul de16,35% du dinar

par rapport à l’euro

Les conditions et modalités de cession desbiens immobiliers appartenant à l’Etat et

des biens gérés par les Offices de promotionet de gestion immobilière (OPGI) ont étédéfinies par un décret publié au Journal

officiel n°33. Les biens immobiliers sontcédés à leurs occupants légaux sur la base

de leur valeur vénale dont les paramètres dedétermination sont fixés par arrêté conjoint

des ministres chargés des Collectivitéslocales, des Finances et de l’Habitat. Lesoccupants peuvent acquérir leur logement

au comptant ou à tempérament etbénéficient de la défalcation du montant desloyers payés depuis la date d’occupation dubien en question. En cas d’option d’achat au

comptant, le postulant à l’acquisition dulogement bénéficie d’un abattement de 10%sur le prix de cession. L’article 6 du décret

stipule qu’en cas d’option d’achat àtempérament, le postulant bénéficie d’un

délai de paiement du prix de cession de dixans maximum. Un apport initial de 5% duprix de cession, comprenant le montant de

la caution versée, doit être, dans ce cas,payé à la conclusion du contrat de vente. Le

capital restant est soumis à l’applicationd’un taux d’intérêt fixé à 1% l’an. Par

ailleurs, en cas d’option d’achat àtempérament, le postulant à l’acquisition dulogement bénéficie d’un abattement sur leprix de cession de 7% lorsque la période

convenue est inférieure ou égale à trois ans,à 5% lorsque la période convenue est

supérieure à trois ans et inférieure ou égaleà cinq ans. A défaut de paiement de six

mensualités consécutives par l’acquéreur, ilest appliqué les sanctions prévues par la

législation en vigueur, notammentl’annulation de la vente. Dans ce cas, lesmensualités déjà versées sont acquises au

service cessionnaire. En cas d’optiond’achat à tempérament, le contrat de vente

doit comporter une clause interdisant larétrocession du logement avant le paiement

intégral du prix de cession.

BIENS IMMOBILIERS PUBLICS

Les conditions de cession définies

par un décret

Un nouveau système de transfert desconteneurs à partir du port d’Alger

vers les ports secs a été récemment mis enplace par la Direction générale des Douanes(DGD), a-t-on appris hier de cette institutiondouanière. Basé sur «l’affectation aléatoire»,ce nouveau système, institué en mai dernier,

«vise principalement à sécuriser la chaînelogistique du commerce extérieur, améliorer

l’efficacité de lutte contre la fraude etassurer une plus grande transparence dans la

gestion», explique la même source. Pourassurer un «suivi permanent et rigoureux»

du fonctionnement de ce système, unecellule centrale a été installée au niveau duport d’Alger pour se charger de répondre

aux préoccupations des opérateursconcernés et prendre en charge les

dysfonctionnements qui peuvent surgir.Cependant, suite à la demande de certains

acteurs de la chaîne logistique du commerceextérieur, il a été décidé, à titre

exceptionnel, que le transfert vers le portsec des conteneurs contenant «des

marchandises dangereuses, des conteneursfrigorifiques et des marchandises groupées»soit effectué selon le choix du consignataire

du navire. Selon la DGD, ce nouveaudispositif n’affecte aucunement la qualité duservice rendu aux opérateurs et les délais du

dédouanement des marchandises et necompromet pas le traitement rapide des flux

conformément à la réglementation envigueur. L’institution douanière informeégalement les opérateurs économiquesagréés qu’ils auront la possibilité de

dédouaner leurs marchandises sans lestransférer aux ports secs. Cette facilitationest en cours d’examen de faisabilité sur le

plan du système d’information des Douanes.

DOUANESNouveau système de

transfert des conteneursdu port d’Alger

vers les ports secs

Plus de 140 interventions ont été programmées lors de la séance plé-nière de l’APN consacrée, hier, à l’examen du projet de loi de

finances complémentaire pour 2018. L’article 6, qui prévoit le rétablis-sement d’une TVA de 19 % sur les véhicules montés localement, s’esttaillé la part du lion dans les interventions. Une convergence s’est déga-gée au sein des députés de la majorité et de l’opposition sur l’importu-nité de cette taxe. Mais paradoxalement, cela n’a pas empêché les élusde critiquer les concessionnaires, coupables , à leurs yeux, de s’enrichirsur le dos des consommateurs. Hakim Berri du RND a ouvert le bal descritiques en contestant cette mesure. «Comment introduire une taxe surles véhicules alors que la taxe sur la fortune n’a pas été adoptée dans laloi des finances de 2018 ?», s’est-il interrogé, avant de déplorer que«cette TVA est infligée au simple citoyen». Mustapha Nacer du mêmeparti soutient que l’aspect social n’a pas été pris en compte. La taxeentraînera, selon lui, l’augmentation des prix des véhicules, déjà «exor-bitants». Pour le Parti des travailleurs, au lieu de réappliquer cette TVAde 19%, il aurait été préférable de revoir à la hausse l’impôt sur le béné-fice des sociétés (IBS) au moins à 26% au lieu de 17%. Djelloul Djoudia estimé qu’il existe d’autres solutions pour renflouer les caisses del’Etat, entre autres l’amélioration du système de recouvrement de la fis-calité et des crédits. Nadji Tamrabet, de l’union Ennahda-Bina et Adala,a souligné que son parti introduira deux amendements dont le premierpour supprimer cette TVA et le second pour la révision à la hausse del’IBS en fonction du chiffre d’affaires réalisé.

Plus catégorique, le RCD a rejeté en bloc la LFC. Son députéOuamar Saoudi, qui est membre de la commission des finances, a pré-cisé, toutefois, que la réinstauration de cette TVA «peut impliquer unarbitrage international». «Les maisons mères peuvent contester cetterétraction de l’Etat sur l’exonération sachant que dans l’accord concluavec les concessionnaires, cette taxe a été décidée pour une durée de 5ans et non pas 3 ans», a-t-il expliqué. Mohamed Kidji du FLN n’est pascontre cette TVA. Toutefois, il n’a pas mâché ses mots en disant quecertains concessionnaires, qui ne sont que «des gonfleurs de pneus»,ont longuement profité de l’exonération des taxes alors qu’ils ont réa-lisé un gain de 5.000 milliards de dinars. «Certains concessionnairesindexaient les taxes sur le prix de vente sans les facturer pour ne pas enreverser une partie au Trésor public», a-t-il déploré. Dans ce sillage,Djamel Bahloul du FFS a indiqué que le gouvernement devra prendre

des mesures pour que «les arnaqueurs» remboursent leurs clients. «Unecommission d’enquête s’impose, a-t-il dit, tout en affichant l’opposi-tion de son parti à l’application de la TVA de 19%.» Même son decloche chez les députés FLN. Abdelhamid Guenouni a observé que lesopérateurs qui exercent dans le montage ont bénéficié de plusieursavantages mais sans les répercuter sur les prix de vente. Il a appelé lespouvoirs publics à mettre fin au monopole qu’exercent certains conces-sionnaires. Selon lui, il est préférable d’autoriser les particuliers àimporter leur véhicule d’autant que les voitures montées en Algériesont plus chères. Slimane Sadaoui (FLN) a souligné que l’intérêt descitoyens devra primer  sur celui des concessionnaires. N’empêche, l’élua recommandé la suppression de l’article 6. L’autre point qui a soulevél’ire du député est relatif au Haut-Conseil des investissements qui esthabilité à consentir des exemptions de taxes. Ceci est considéré par leFLN, le PT et le FFS comme étant une violation des missions des par-lementaires, lesquelles sont, en vertu de cette LFC, transférées à l’ap-pareil exécutif. Pour ce qui est de la taxe additionnelle provisoire ins-taurée dans le cadre du commerce extérieur, les parlementaires exigentd’avoir un droit de regard sur la liste des produits et les taux y afférents.

n W. O. H.

DÉBAT SUR LA LFC

Les députés demandent l’annulation de la taxe sur les véhicules

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Selon les données du ministère del’Education nationale, les candi-dats libres représentent 40% despostulants. Toutes les disposi-tions ont été prises par le gou-vernement pour le bon déroule-ment et la sécurisation de l’exa-men, prévu du 20 au 25 juin. Le

ministère de l’Education nationale, en coor-dination avec d’autres départements ministé-riels, notamment ceux de l’Intérieur, desCollectivités locales et de l’Aménagement duterritoire et de la Poste, desTélécommunications, des Technologies et duNumérique, a pris des mesures afin d’assurerune meilleure organisation de l’évènement.

LES INTERDITS Ainsi, il a été décidé de couper l’internet

pendant la première heure de chaque épreuvepour éviter toute fraude. Le fonctionnementdes réseaux sociaux pourrait également êtreperturbé durant la période du bac. Au niveaudes centres d’examen, smartphones, tabletteset objets connectés et écouteurs sont inter-dits. Ces mesures s’appliquent aux candidats,aux enseignants, aux surveillants et au per-sonnel administratif.

Quiconque sera surpris en possessiond’un outil numérique sera considéré commefraudeur. Ces mesures interviennent pouréviter le scénario de la session 2016 marquéepar la publication des sujets sur les réseauxsociaux avant le début des épreuves. En effet,en 2017, des sujets ont été diffusés 15minutes après le début de l’examen. Leministère a pris aussi la décision d’interdiretoute ouverture officielle des enveloppescontenant les sujets. Toute tentative de frau-de sera sévèrement sanctionnée. Les sanc-tions prévues sont l’exclusion pour 3 ans descandidats scolarisés et pour 5 ans des candi-dats libres.

Pour éviter toute fuite, les 131 fonction-naires, chargés d’élaborer les sujets, sont iso-lés depuis le 17 mai dernier. Concernant lesabsences et les retards, le ministère a appeléles candidats à rejoindre les salles d’examenune demi-heure au moins avant le début desépreuves. Tout retard au-delà de l’heure fixée(9h) privera le candidat de l’examen. Uneprécision : en cas de force majeure, le retar-dataire peut être autorisé à accéder au centre.Toutefois, il sera inscrit sur un registre pouréviter toute éventuelle récidive. L’année der-nière, une session spéciale au profit de

104.036 candidats a été organisée du 13 au18 juillet sur décision du chef de l’Etat enraison du taux élevé d’absences enregistrées.

DEUX SUJETS AU CHOIX Sur le plan pédagogique, les sujets pour

cette année portent sur les cours dispensés. Lescandidats auront deux sujets au choix pourchaque épreuve, comme cela a été le casdurant les années précédentes. Ils bénéficie-ront aussi d’une demi-heure supplémentairepour chaque matière en plus du temps légalimparti à chaque épreuve. Dans un messagepublié sur son compte facebook, la ministre del’Education nationale, Nouria Benghebrit, aappelé les candidats à faire preuve de sérénitéet à avoir confiance en soi. Elle a exhorté, unenouvelle fois, les candidats à rejeter tout com-portement allant à l’encontre de l’effort dans letravail, seul garant de la réussite et du mérite.Elle a rappelé que toutes les conditions sontréunies pour que l’examen se déroule dans unclimat consacrant l’égalité et l’équité.

MOBILISATION INÉDITE Près de 260.000 encadreurs seront mobili-

sés au niveau des centres d’examen et de col-lecte. Composés du personnel administratif,d’enseignants, d’ouvriers professionnels, ils

seront répartis à travers 18.500 centres. LaDirection générale de la Sûreté nationale(DGSN) a, pour sa part, mis en place un planportant mobilisation de plus de 18.000 poli-ciers. Ce plan prévoit la sécurisation de 2.108centres d’examen à travers le territoire decompétence de la Sûreté nationale au niveaude toutes les wilayas, de 14 centres de collec-te, 70 centres de correction, 2 centres d’im-pression, 66 centres de conservation descopies.

Les services de la DGSN seront mis égale-ment à contribution pour la sécurisation descentres avancés de conservation des sujets. Parailleurs, des dispositifs ont été mis en placepour faciliter la circulation à proximité descentres d’examen et assurer la sécurité descandidats à travers des points de contrôle fixeset d’autres mobiles. Dans ce cadre, lespatrouilles pédestres et mobiles seront intensi-fiées pour éviter le stationnement anarchique àproximité des centres. La DGSN a fait savoirque ses services sont mobilisés, jour et nuit,pour assurer le bon déroulement des épreuves.

LA FIN D’UN SYSTÈME ?Le débat sur la réforme du bac vient

d’être relancé. Des rencontres avec le

partenaire social pour la présentation depropositions relatives à l’aspectorganisationnel se sont tenues ces derniersjours. Enseignants, pédagogues, parentsd’élèves plaident pour une nouvelle formed’organisation.

Ils estiment que l’actuelle est coûteuse etangoissante pour les élèves soumis au stresspendant cinq jours. Un atelier nationalportant sur ce thème a été organisé par leministère de l’Education nationale encollaboration avec celui de l’Enseignementsupérieur et de la Recherche scientifique, le13 juillet 2016. Une foultitude depropositions a été présentée. Il s’agitnotamment de la réduction du nombre dejours de l’examen de 5 à 3. Des propositionsont été avancées aussi sur la méthode decorrection des épreuves, la notation,l’évaluation et la prise en compte de la fichede synthèse et du coefficient des matières.Selon la ministre de l’Education nationale,les nouvelles propositions seront présentéesen Conseil des ministres au plus tard avantla fin du mois de juin. Le nouveau systèmesera appliqué l’année prochaine.

n Amokrane Hamiche

DÉBUT DE L’EXAMEN DU BAC AUJOURD’HUI

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HORIZONS • Mercredi 20 Juin 2018

TROIS QUESTIONS AU SECRÉTAIRE GÉNÉRAL DU CONSEIL DES ENSEIGNANTS DES LYCÉES D’ALGÉRIE, IDIR ACHOUR

«Le bac a toujours la cote»Propos recueillis par Amokrane H.

Dans cet entretien, le secrétaire général du Conseil des enseignantsdes lycées d’Algérie se dit confiant en les mesures prises par la

tutelle visant la sécurisation de l’examen et la lutte contre la fraude.Selon lui, le bac a toujours la cote.

COMMENT SE SONT DÉROULÉS LES PRÉPARATIFS DU BACCALAURÉAT ?

Les choses se sont déroulés normalement. Nous avons remarquéune forte mobilisation de toute la famille éducative pour couronner desuccès cet important événement. Nous venons de tenir une réunion decoordination qui a regroupé les surveillants et le personnel administra-tif concernés par la surveillance des épreuves. Il s’agit pour nous d’ap-porter les dernières retouches et de rappeler les règles à suivre pour lebon déroulement de l’examen et sa sécurisation. Nous sommes tousconcernés et mobilisés pour organiser un bac sans incident et tourner

la page des précédentes sessions marquées par la fuite des sujets, lestentatives de fraude et les retards enregistrés le jour de l’examen.

QUE PENSEZ-VOUS DES MESURES PRISES PAR LE MINISTÈRE DE L’EDUCATION POUR ASSURER UNE MEILLEURE ORGANISATION

DU BAC ?Nous n’avons pas noté de mesures extraordinaires. Il n’y a rien de

nouveau par rapport à l’année dernière. L’objectif étant de sécuriserl’examen et faire face à toute tentative de fraude. C’est dans cet espritque le ministère de l’Education nationale, en coordination avec celuide la Poste et Technologies de l’information, a décidé de couper l’in-ternet pendant la première heure de chaque épreuve. Une décision queje salue. L’objectif est de lutter contre la triche électronique qui com-mence à s’installer chez nous. Toutefois, l’idéal serait de mettre enœuvre une solution pédagogique, à savoir la confection de sujets intel-ligents qui font appel à l’intelligence et non la mémorisation.

LE BAC A-T-IL ENCORE UN SENS ?A mon sens, oui. Pour au moins trois bonnes raisons. Premièrement, ila toujours été le reflet de la réussite pour les élèves et les parents. C’est

C’EST LE GRAND JOUR POUR LES ÉLÈVES DE TERMINALE. Ils sont 709.448 candidats

à se présenter au bac session 2018, soit une baissede 7,3% par rapport à 2017.

La grande épreuveLa grande épreuve

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HORIZONS • Mercredi 20 Juin 2018ACTUALITÉSALGÉRIE

DÉBUT DE L’EXAMEN DU BAC AUJOURD’HUI

L’internet suspendupendant la premièreheure de chaque épreuve Le service Internet sera suspendu pendant la

première heure de chaque épreuve tout au long dudéroulement de l’examen du baccalauréat qui débuteaujourd’hui, a indiqué hier l’opérateur public AlgérieTélécom. La même source précise que cettesuspension concerne aussi bien les clientsrésidentiels que les opérateurs detélécommunications, à l’exception des opérateurséconomiques disposant de liaisons spécialisées,assurant un service d’intranet. «Conformément auxinstructions du gouvernement visant à assurer le bondéroulement des épreuves du baccalauréat de lasession juin 2018, et suite à la demande formulée parle ministère de l’Education nationale, AlgérieTélécom tient à informer son aimable clientèle quele service Internet sera suspendu pendant la premièreheure de chaque épreuve, tout au long dudéroulement de l’examen prévu à partir de demain,mercredi 20 juin 2018», précise la même source.«Cette suspension concerne aussi bien les clientsrésidentiels que les opérateurs detélécommunications, à l’exception des opérateurséconomiques disposant de liaisons spécialisées,assurant un service d’intranet”, souligne AlgérieTélécom. Aussi, suivant le planning des épreuvescommuniqué par le ministère de l’Educationnationale, les horaires de suspension du serviceInternet seront comme suit : Mercredi 20 juin: de 08h30 à 09h30, de 11h30 à12h30 et de 15h00 à 16h00. Jeudi 21 juin: de 08h30 à 09h30 et de 15h00 à16h00. Samedi 23 juin: de 08h30 à 09h30 et de 15h00 à16h00. Dimanche 24 juin: de 08h30 à 09h30 et de 15h00 à16h00. Lundi 25 juin: de 08h30 à 09h30 et de 15h00 à16h00.

aussi l’image d’unesociété qui réussit.Deuxièmement, le bacpermet d’évaluer le sys-tème éducatif.Troisièmement, le bacca-lauréat permet d’accéderà l’enseignement supé-rieur qui reste pour laplupart des familles unsymbole de réussite.Maintenant, il est vraiqu’il y a une dévalorisa-tion inquiétante du savoirchez nous. L’école estdécriée. C’est un autredébat. Les mesures prisescette année en matière delutte contre la fraude

contribueront à préserver la crédibilité du bac. Il y va de l’in-térêt de tout un chacun. La lutte contre la fraude doit êtrenotre combat à tous. Il faut à tout prix éviter l’organisationd’une deuxième session comme ce fut le cas l’année derniè-re, car cela est préjudiciable au bac.

n A. H.

Le président del’Association desparents d’élèves estconfiant. «Lesmesures prises par laministre del’Education nationalenous ont rassurés. Il

semble que la leçon des précé-dentes sessions ait été retenue,notamment en matière d’orga-nisation, et que des décisionsont été prises pour assurer unemeilleure organisation de l’exa-men», soutient Khaled Ahmed.

Il a indiqué que les servicesde sécurité ont pris les choses en mainpour parer à toute fraude et fuite dessujets. Il en est de même pour les erreursdans les sujets. «Les sujets ont fait l’objetd’une lecture minutieuse par les ensei-gnants chargés de leur élaboration. Le

risque d’erreurs est minime», a fait savoirla ministre. La seule inquiétude desparents reste le déroulement de l’examendans le Sud où les centres manquent declimatisation.  L’an dernier, plusieurscentres d’examen ont manqué d’électrici-

té dans cette partie du pays. Envertu du principe de l’égalité deschances, les candidats du Suddoivent passer les épreuves dansde meilleures conditions, rappel-le-t-il Concernant le taux deréussite, il a fait savoir qu’il s’at-tend à un pourcentage égal ouinférieur à celui de l’année der-nière du fait des grèves desenseignants qui ont fortementpénalisé la scolarité des élèves,notamment dans les wilayas deBejaïa, Tizi Ouzou et Blida.«Ces régions ont été fortementtouchées par la grève du

Cnapeste. Nous craignons que les élèvesn’aient pas pu récupérer le temps perdu.Même si certains ont pu se débrouiller enrecourant aux cours particuliers, l’inquié-tude est là», indique-t-il.

n A. H.

PARENTS D’ÉLÈVES

Entre inquiétude et confiance

Le bac, ça se prépare. Et le plus tôt est le mieux. Conseillerauprès de la ministre de l’Education nationale, chargé de

la pédagogie, Farid Benramdane indique qu’il faut élaborerun planning de travail pour éviter d’être débordé. Selon leconseiller, il est préférable que les candidats évitent toutesaturation en arrêtant les révisions 24 heures avant le débutdes épreuves. «Il y a des questions qui nécessitent analyse etesprit de synthèse. Il serait impossible de répondre si l’onn’est pas dans un état de concentration extrême», indique-t-il. Selon notre interlocuteur, les candidats doivent exploiterles 30 minutes supplémentaires en plus du temps légalimparti à chaque épreuve pour une lecture approfondie dessujets. «Il faut impérativement gérer son temps», conseille-t-il. Et de mettre en garde contre une «habitude pas toujourspayante». Celle-ci consiste à écrire les réponses sur lebrouillon et les porter par la suite au propre. «Il faut utiliserle brouillon uniquement pour définir un plan de travail etjamais pour les réponses», recommande-t-il.  «Les élèvesn’auront pas le temps de rédiger sur le propre. A partir de là,ils seront soumis au stress qui peut faire perdre la concen-tration», explique-t-il. Pour le pédagogue, les candidats doi-vent rédiger une bonne introduction et une bonne conclusion

pour faire bonne impression aux correcteurs, rappelant queces derniers y accordent une importance capitale. «Le prin-cipe est clair. Le candidat doit être au service des correcteurset non le contraire», a-t-il dit. Il a également conseillé d’évi-ter l’utilisation abusive du stylo rouge. «Moins on l’utilise,plus la note est supérieure», assure-t-il. Il conseille enfin dese rendre au lieu de l’examen avant le jour J. Pour MahfoudBouhous, psychologue clinicien, la préparation d’un exa-men s’étale sur toute l’année.

«Il ne faut pas attendre le jour j pour entamer la prépara-tion psychologique. Les choses devraient commencer durantla deuxième année du secondaire et peut-être avant en ten-tant de mettre l’élève dans l’ambiance de l’examen. Lestress est inévitable mais on peut le gérer», fait-il observer.«Il ne faut pas tomber dans le doute mais tenter de banali-ser l’examen», confie-t-il. «Il faut essayer un tant soi peu dedédramatiser les choses, se dire qu’il ne s’agit que d’un exa-men et que l’échec n’est pas une fatalité», renchérit-il. Notreinterlocuteur regrette que le travail psychologie n’existe paschez nous. «Nous recevons rarement des candidats au bac»,déplore-t-il.

n A. H.

Près de 400 élèves aux besoins spécifiquespassent leur examen du baccalauréat, selon

la ministre de l’Education nationale. Mme

Nouria Benghebrit a fait savoir, hier, lors deson passage sur les ondes de la radio nationa-le, qu’aux 216 malvoyants s’ajoutent 169 han-dicapés moteur. En ce qui concerne le dérou-lement des épreuves, des aménagements spé-cifiques sont prévus pour les candidats pré-sentant un handicap, notamment pour les can-didats aveugles ou malvoyants (transcriptionen braille).

Dans la plupart des cas, le ministère faitface à des situations délicates puisque la natu-re du handicap n’est pas signalée dès le débutde l’année. «Dans ce cas, nous ne pouvonsrien faire pour eux», a déploré la ministre. «Acet effet, un protocole a été déjà établi notam-ment pour les malvoyants qui bénéficient d’unaccompagnement particulier puisqu’ils pas-sent leur épreuves dans des salles réservéespour eux», a-t-elle expliqué. Toutes lesmesures sont prises pour que les candidats aux

besoins spécifiques passent les épreuves dansde bonnes conditions, a indiqué la ministrequi a réaffirmé que cette catégorie de per-sonnes bénéfice de la même prise en chargeque celle des autres élèves.

Pour rappel, l’Etat, à travers les ministèresde l’Education nationale et de la Solidariténationale, de la Famille et de la Condition dela femme, a mis en place «des dispositifs pourassurer la scolarité des enfants handicapésselon la nature et le degré du handicap», lit-onsur un document du ministère de l’Educationnationale. Afin de garantir les meilleuresconditions pour cette catégorie sensibled’élèves, un appareil strict et continu a été ins-tallé afin de suivre l’application des procé-dures et mesures contenues dans la circulaireinterministérielle du 13 mars 2014.

LE BAC À L’HÔPITAL Par ailleurs, les candidats hospitalisés qui

se sont déclarés 15 jours avant le début desexamens peuvent aussi concourir à l’intérieurmême des hôpitaux. Dans ce cas, la direction

régionale de l’éducation prend contact avecl’Office national des examens et concourspour prendre en charge ce type de candidat.Pour Mme Benghebrit, «un hôpital peut être uncentre d’examen puisque la procédure de sur-veillance est la même qu’ailleurs». AbassiAbderrazak Mourad est directeur généralchargé au ministère de la Solidarité nationaledu programme de la protection des personneshandicapées.

Il assure que tous les élèves aux besoinsspécifiques bénéficient d’un accompagne-ment durant tout le cursus scolaire. Pour leprésident de l’association «El Wafaa», auxEucalyptus, Samir Messis, «les élèves handi-capés scolarisés ont été pris en charge». Desenseignants bénévoles leur dispensent descours de soutien gratuits. L’APC a mis à leurdisposition une salle où les candidats révisentleurs cours. «Cette initiative a pour but demettre sur un pied d’égalité tous les candi-dats», indique-t-il.

n Samira Belabed

Plus de 4.300 détenus aux épreuves Au total, 4.391 détenus se présenteront, à partir d’aujourd’hui, aux épreuves du baccalauréat, session juin 2018, qui se dérouleront

au niveau de 43 établissements pénitentiaires agréés par le ministère de l’Education nationale comme centres d’examens offi-ciels, a indiqué hier un communiqué du ministre de la Justice. Ces examens, dont le coup d’envoi sera donné à partir de

l’Etablissement de rééducation et de réadaptation d’El Harrach (Alger), sont organisés sous la supervision de l’Office national desexamens et concours, et encadrés par les fonctionnaires du secteur de l’éducation nationale, selon les dispositions de la conventionsignée entre les ministères de la Justice et de l’Education. Les candidats ont suivi des cours de soutien assurés par 712 enseignants

dans différentes filières, notamment scientifiques. 42.937 détenus poursuivent leurs études dans les différents cycles d’enseignementau titre de l’année scolaire 2017-2018, dont 34.035 détenus inscrits à l’enseignement à distance, 1.554 à l’enseignement supérieur,7.348 inscrits aux cours d’alphabétisation et 4.698 ont passé les épreuves du brevet de l’enseignement moyen. Le nombre d’inscritsdans les filières de la formation professionnelle et artisanale pour la même année scolaire est de 39.992 détenus, y compris ceux ins-

crits au titre de la session de février 2018.

La bonne recettePÉDAGOGUES ET SOCIOLOGUES

385 candidats aux besoins spécifiques

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JOURNÉE MONDIALE DU RÉFUGIÉ

Les migrants ont accès àl’école, aux soins et au travail

L’Algérie, qui abrite depuis plu-sieurs années des réfugiés sah-raouis et palestiniens, est devenue«une terre d’accueil». Le nombrede réfugiés et migrants en Algérieest estimé à 270.000, selon desdonnées de l’Office de la migration internationaledes Nations unies. Le bureau Algérie de l’UNHCR

a estimé que le nombre de réfugiés est de 252 adultes et 81enfants dont la majorité est issue de la République démocra-tique du Congo, la République centrafricaine, la Côted’Ivoire, le Mali, la Libye et le Cameroun. Les demandeursd’asile sont nombreux. Ils sont 6.227 personnes dont 2.408enfants. 91% d’entre eux sont syriens, selon un bilan récentdu bureau d’Alger du HCR. Selon les autorités algériennes,plus de 40.000 Syriens sont présents sur le territoire national.En dépit de la crise économique, l’Algérie a dégagé pasmoins de 100 millions de dollars pour la prise en charge desdifférents réfugiés, selon le ministre de la Communication.

BENHABYLÈS : «IL FAUT MAÎTRISER LES FLUX MIGRATOIRES»Un projet de loi portant statut des réfugiés et apatrides est

en cours d’élaboration par les services du ministère desAffaires étrangères. Il permettra de gérer de nouveaux fluxmigratoires. Le projet en question définira, outre les méca-

nismes d’accès aux soins et à la scolaritéaux enfants, les conditions d’accès au mar-ché du travail. La présidente du Conseilnational des droits de l’homme (CNDH),Fafa Benzerrouki Si Lakhadar, a plaidé pourla création d’un centre pour réfugiés et

demandeurs d’asile et l’instauration d’une législation natio-nale conforme aux principes des droits de l’homme et auxengagements de l’Algérie aux plans international et régional.Pour la présidente du Croissant-Rouge algérien (CRA), lacélébration de la Journée mondiale du réfugié «doit être unmoment de réflexion et d’évaluation de la gestion de ce dos-sier». Saïda Benhabylès insiste sur la nécessité de déterminerles causes du phénomène. «Il faut s’attaquer aux véritablescauses. L’ingérence étrangère et l’intervention militaire sontles principales causes de ce drame, notamment dans la régiondu Sahel», indique-t-elle. L’Algérie reste fidèle à sa traditionde solidarité mais également attachée au principe de respectde la souveraineté des pays. Le dossier des réfugiés et autresdemandeurs d’asile est traité par le bureau algérien des étran-gers ouvert au ministère des Affaires étrangères en coordina-tion étroite avec le bureau Algérie de l’UNHCR et la sociétécivile.

n Neïla Benrahal

Entretien réalisé par N. Benrahal

La présidente de l’Association des femmesalgériennes pour le développement (Afad),

Mounira Haddad, est spécialiste en entrepre-neuriat social et droits des femmes. Elle afondé la Maison de l’humanité, un centre d’ac-cueil temporaire des femmes victimes de vio-lences. Elle a également mis en place descentres de formation pour femmes réfugiéesdans des camps en Algérie ainsi qu’un centred’orientation sociale et juridique. Elle parle deréalités qu’elle connaît bien.

Quel constat faites-vous de la situationdes réfugiés en Algérie ?L’Algérie a ratifié la convention de Genève

de 1951 et celle de l’OUA en 1967. Dès l’ac-cession de notre pays à l’indépendance, elle ahonoré et respecté le droit international relatifà cette problématique. Cet effort exemplaire del’Algérie s’inscrit dans notre histoire et nosprincipes .

L’Algérie accueille un nombre très élevéde réfugiés, principalement des Syriens.Comment gérer ce flux ?Au début de la guerre en Syrie, l’Algérie

avait pris les devants en signant avec ce paysun accord. Il stipulait que les Syriens voulantfuir la guerre étaient exemptés de visa. Si pourles premiers arrivés, il y a eu un flottement,l’Algérie a pris ensuite en charge les réfugiésen réquisitionnant des hôtels, leur permettant

de scolariser leurs enfants et pour beaucoupd’entre eux de travailler. Concernant leurnombre en Algérie, il n’y a pas de statistiquesprécises en dehors des déclarations de notreministre des Affaires étrangères qui avait faitpart en 2017, à Kampala, de la présence de40.000 Syriens.

Quelles sont les nationalités installées en Algérie ? Et qu’en est-il des réfugiéspolitiques ?

L’Algérie doit s’organiser et ne plus se laissersurprendre, car les conflits à venir ne vont pasl’épargner. Le seul atout qu’elle a est d’abord

son peuple avec lequel elle doit bâtir une tota-le confiance par le biais des institutions et lerespect des droits de l’homme et de laConstitution. Elle doit songer à mettre en placeun secrétariat d’Etat aux réfugiés demandeursd’asile et migrants comme elle doit aussi semunir d’un arsenal juridique en respect destraités internationaux et la Déclaration univer-selle des droit de l’homme qui ne doit pas êtrenotre talon d’Achille. L’Algérie devrait mettreen place une agence nationale d’aide, de sou-tien et d’accompagnement des réfugiésmigrants et demandeurs d’asile. Revenons auxnationalités. Selon les statistiques del’UNHCR en Algérie, 7.000 réfugiés del’Afrique subsaharienne, dont des demandeursd’asile, bénéficient de l’assistance et de la pro-tection de l’UNHCR Algérie. Les réfugiés sah-raouis, qui se trouvent dans les camps deTindouf, au nombre de 173.600, selon l’an-nuaire 2018 de l’UNHCR, ont été pris en char-ge par l’Algérie bien avant l’arrivée du HCRen 1997/1998. Plusieurs d’entre eux sont sco-larisés dans les trois cycles de l’enseignementainsi que dans les universités. L’Afad est pré-sente depuis 20 ans dans les camps de Tindouf.En partenariat avec l’UNHCR Algérie, nousavons pris en charge tout le système éducatifsahraoui sur financement de notre partenaire.

Il y a une différence entre migrants etréfugiés. Quelles sont les conditionspour l’octroi de statut de réfugié ?Réfugié ou migrant ? Il est très important

de faire la distinction. Le réfugié a un statut

clairement défini par la convention de Genève.Le réfugié craint d’être persécuté pour sa race,sa religion, sa nationalité, ses opinions poli-tiques ou son appartenance à un groupe social.Le migrant est une personne qui quitte volon-tairement son pays pour une nouvelle destina-tion à l’intérieur même de son pays ou àl’étranger. Pour revenir au statut de réfugié, ilest accordé par l’Agence des Nations uniesaux réfugiés en Algérie et à travers le monde àtoute personne répondant aux critères de laconvention de Genève. Les autorités compé-tentes du pays d’accueil sont appelées à res-pecter ce statut qui permet au réfugié de circu-ler librement, de suivre son cursus scolaire, detravailler, de se soigner et de se loger.Les réfugiés peuvent volontairement être rapa-triés dans leur pays. Si les Syriens veulentretourner chez eux, ils peuvent le faire. Idempour les réfugiés sahraouis. Si demain le pro-blème du Sahara occidental est réglé, ils peu-vent rentrer chez eux et trouver l’aide néces-saire, l’assistance et la protection auprès del’UNHCR.

L’Algérie bénéficie-t-elle d’aides finan-cières ? Je ne sais pas si l’Algérie reçoit des aides

financières de pays tiers, par contre, ellecontribue à la prise en charge des réfugiés surla base de textes internationaux ratifiés commeles conventions de Genève et de l’OUA quiobligent chaque Etat les ayant ratifiées au par-tage de la charge.

n N. B.

«La création d’une agence nationale d’aide et de soutien aux réfugiés est recommandée»

L’ALGÉRIE CÉLÈBRE LA JOURNÉE MONDIALE DU RÉFUGIÉ dans un contexte particulier. En effet, elle faitface à un flux de réfugiés et de migrants dont le nombre ne cesse d ‘augmenter ces cinq dernièresannées, résultat des événements des «Printemps arabes» et de l’instabilité dans les pays du Sahel.

MOUNIRA HADDAD, PRÉSIDENTE DE L’AFAD

l PLUS DE 200.000MIGRANTS SONT

LIBRES DE CIRCULER

Le commandant de la Gendarmerie nationale, le général-major Menad Nouba, a présidé, hier, à l’Ecole des sous-

officiers de la Gendarmerie nationale d’Aïn Romaine à Sétif,la cérémonie de sortie de la 58e promotion comprenant 1.439agents de police judiciaire, dont 16 femmes et 3 de nationalitépalestinienne. Ces promotions sortantes, qui comprennentégalement 556 officiers de la police judiciaire, 120 du brevetmilitaire professionnel 1er degré administration et 60 gradéspromotion du brevet militaire professionnel 2e degréadministration, ont suivi une formation de deux annéesscindée en deux étapes. La première d’une année a étéeffectuée aux écoles de formation de Miliana et deM’Daourouche (Souk-Ahras) où les gradés ont reçu une

formation militaire de base. La deuxième l’a été au niveau del’Ecole des sous-officiers de la Gendarmerie nationale deSétif où les gendarmes ont reçu une formation juridiquespécialisée. La cérémonie a débuté par la revue des différentesformations sortantes. Le général-major a ensuite remis descertificats et des grades aux majors de promotion et assisteraux exhibitions sportives et de combat réalisées par lesgendarmes sortants et à la parade militaire. Il a visité par lasuite plusieurs ateliers pédagogiques où il s’est enquis desméthodes et procédés mis en avant dans la formation. Cespromotions ont été baptisées du nom du chahid de larévolution Belabed Mohamed tombé au champ d’honneur en1958, après avoir participé à plusieurs batailles.

n Azzedine Tiouri

GENDARMERIE

Le général-major Menad Nouba préside la sortie de cinq promotions

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HORIZONS • Mercredi 20 Juin 2018ALGÉRIEACTUALITÉS

ECOLE SUPÉRIEURE D’INFANTERIE DE CHERCHELL

L’Ecole supérieure de la défenseaérienne du territoire (Esdat) Ali-Chebati  de Réghaïa (Alger) aorganisé, hier, une cérémonie desortie de cinq promotions d’élèvesofficiers. Présidée par le comman-dant des forces de défenseaériennes du territoire, le général-

major Ammar Amrani, la cérémonie a étémarquée par la présence du wali deBoumerdès, Abderrahmane MadaniFouatih, et celle d’officiers supérieurs del’Armée nationale populaire. Baptisée dunom du chahid Nedjaoui Sadek, la cérémo-nie a vu la sortie de la 24e promotion desofficiers du cours de commandement etd’état-major, de la 42e promotion du coursde perfectionnement pour officiers, d’une3e promotion d’officiers de service master,

de la 9e promotion d’officiers en service for-mation application, de la 35e promotiond’officiers de service et la 17e promotion dela navigation aérienne. Ammar Amrani ainspecté les promotions sortantes avant deprocéder à la remise des grades et diplômesaux officiers. Mettant en valeur les diffé-rents programmes d’études théoriques, pra-tiques et scientifiques dispensés à l’Esdat, ledirecteur de l’école, le général Slatnia ElAyach, s’est réjoui qu’«avec la sortie de cespromotions, les rangs de l’ANP soient ren-forcés par des compétences capables derelever le défi, faire face aux exigences dumonde d’aujourd’hui et accomplir pleine-ment leur mission». Il a ensuite lancé unappel à l’adresse de la promotion sortante «àse mettre au service de la nation avec abné-gation et dévouement». Il a salué par la

même occasion les efforts consentis par lesencadreurs et les enseignants qui ont assuréles différents programmes de formationdurant cette année. Après avoir assisté à uneparade militaire exécutée par des élèves del’école, le général-major Amrani a inauguréune piscine semi-olympique à l’école. Ilassisté à quelques brasses exécutées parquelques nageurs de l’école. En compagniedes invités et des officiers supérieurs del’Esdat, il a enfin visité une exposition pho-tos, de livres et de missiles de la défensecontre avions (DCA). Amrani a ensuitehonoré la famille du chahid Nedjaoui Sadek,dit Mohamed Ounadji, avant de procéder àla signature du livre d’or de l’école. La céré-monie a été clôturée par un déjeuner offerten l’honneur de tous les hôtes de l’Esdat.

n Khaled H.

ECOLE SUPÉRIEURE DE LA DÉFENSE

AÉRIENNE DU TERRITOIRE

LE PROJET SUR LA JUSTICE MILITAIREDEVANT LE CONSEIL DELA NATION

Des juridictionsd’appel dans toutesles régions militairesToutes les régions militaires seront dotées

prochainement de juridictions d’appel. C’est cequ’a annoncé, hier, le ministre des Relations avecle Parlement, Mahdjoub Bedda, dans sa réponseaux membres du Conseil de la nation au termedes débats autour du projet de loi sur la justicemilitaire. Il a rappelé que ce texte intervient dansle cadre des réformes introduites dans laConstitution de 2016. En point de mire, laconsolidation de l’Etat de droit et des libertésindividuelles et collectives, a expliqué Beddaavant d’affirmer que ce projet est adapté au codede procédure pénale, offrant toutes les garantiesnécessaires «d’un procès équitable». Le ministre afait savoir que des assiettes de terrain serontdégagées incessamment pour ériger de nouvellesjuridictions militaires d’appel, soulignant quepour l’heure, il en existe seulement deux : à Blidaet Ouargla. Bedda a souligné, par ailleurs, quel’accusé militaire a droit à une défense civile oumilitaire. Ce texte, dont l’élaboration a impliquél’ensemble des départements ministériels, stipuleque le mandat de dépôt abusif constitue un crime.Les tribunaux militaires peuvent être présidés, parcontre, par des magistrats civils ou militaires.«Le projet relatif à la justice militaire devra seconformer au code de procédure pénale adoptépar le Parlement. Il s’agit de prouver à l’opinionpublique que les militaires sont aussi des citoyensordinaires. Ce projet devra instaurer de nouvellesjuridictions militaires d’appel dans lesquellesseront installées également des chambresd’accusation militaires. Ce qui n’existait pas dansl’ancienne loi», a expliqué Bedda en marge de laséance plénière. Ce projet vise «la consécrationdu droit des justiciables à un procès équitable àtravers le respect des règles et normes régissantles différentes étapes de la poursuite et du procèsen matière pénale, ainsi que la concrétisation duprincipe du double degré de juridiction avec lacréation de juridictions militaires d’appel à ceteffet, ce qui représente une application expressede l’article 160 de la Constitution. Il viseégalement la mise en conformité avec les lois dela République en préservant la spécificité desjugements militaires et en respectant les mêmesprincipes et procédures régissant les juridictionsde droit commun, et ce, sous le contrôle de laCour suprême. Les membres du Conseil de lanation ont salué, quant à eux, le contenu de ceprojet. Ils ont insisté sur l’application stricte deslois de la République même dans le domainemilitaire.

n Karima Alloun Kordjani

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214 condamnés à mort ont été exécutés parles autorités françaises durant la guerre de

Libération. 141 ont été guillotinés, entreautres Ahmed Zabana, Fernand Iveton,Mohamed Lakhenache et MohamedOuennouri. La France a également utiliséd’autres moyens pour l’exécution des déte-nus. «43 prisonniers ont été fusillés, 3 autresempoisonnés et 4 brûlés vifs. L’atrocité de laFrance n’a pas d’égale», a soutenu SalahChorfi, membre de l’Association nationaledes anciens condamnés à mort 1954-1962.Les moudjahidate ne sont pas en reste. Ellesont connu les geôles coloniales. Certaines ontété condamnées pour avoir posé des bombeset d’autres pour leur contribution à la luttearmée dans le maquis ou en milieu urbain. Leforum de la mémoire, organisé par l’associa-tion Machaâl Echahid au forum d’ElMoudjahid pour marquer la Journée nationaledes condamnés à mort, a rendu hommage à

ces femmes courageuses, qui ont sacrifié leurjeunesse pour la libération du pays.Audacieuses et engagées, elles ont été auxpremiers rangs du combat. Djamila Bouhired,Djamila Bouazza, Jacqueline Guerroudj,Zahia Kharfallah, Baya Hocine, DjouherAkrour et d’autres restées dans l’anonymataprès l’Indépendance sont ces combattantesqui ont subi la haine des geôliers français.Des actes de torture, d’humiliation, de viol,d’intimidation ont été leur lot durant leurincarcération. Algériennes et Européennes

engagées dans les rangs du FLN-ALN, dontdes mineures comme Baya Hocine ont étécondamnées par les tribunaux militaires fran-çais. Pour Salah Chorfi, «l’engagement desAlgériennes dans la guerre de Libération a étédécisif et impressionnant». «Elles étaientconscientes des conséquences de leur partici-pation à la guerre. Arrestation, torture,condamnation… rien n’a diminué de leurcourage pour prendre les armes et lesbombes», a-t-il noté. La rencontre a vu la pré-sence d’une invitée exceptionnelle. Fatma-

Zohra Ghomrania été arrêtée le 17 octobre1959 et condamnée à mort par le tribunalmilitaire de Guelma le 8 mars 1961. Soncrime fut d’avoir déposé une bombe dans laboutique d’un colon à Guelma.L’intervenante est revenue sur les raisons quil’ont poussée à prendre le chemin de laRévolution. «Nous étions très jeunes. Un chefde la Révolution nous a sollicitées pour aiderles fidaine. Ainsi, nous avons mis la main à lapâte et participé activement aux actions», a-t-elle témoigné. Elle a ensuite évoqué le nomdes camarades avec qui elle a combattu.«Certaines sont toujours en vie et d’autres ontdisparu», a-t-elle precisé. L’Association desanciens condamnés à mort a enfin annoncéque des recherches sont en cours pour retrou-ver les personnes qui ont subi l’injustice destribunaux militaires français durant laRévolution.

n Karima Dehiles

HOMMAGE AUX ANCIENNES CONDAMNÉES À MORT

Le courage des Algériennes

Une cérémonie de sortie de neuf nou-velles promotions d’officiers et de

sous-officiers a eu lieu hier à l’Ecolesupérieure d’infanterie Djelloul-Abidatede Cherchell (Tipasa) sous la présidencedu commandant des forces terrestresauprès de l’Armée nationale populaire(ANP), le général-major Ahcène Tafer.Les neuf promotions sortantes, baptiséesdu nom du Chahid MohamedBoughendja, sont principalement consti-tuées de la 49e promotion de session deperfectionnement, la 23e promotion de lasession d’application, la 1re promotion de la session d’aptitude mili-taire professionnelle de 2e degré formateurs, outre les 17e, 19e, 21e,42e, 10e promotions spécialisées, entre autres, dans les sessions d’ap-titude militaire professionnelle de 1er et 2e degré d’état-major, d’ap-titude militaire professionnelle de 2e degré et d’aptitude militaireprofessionnelle de 1er degré et 2e degré. De hauts cadres de l’ANP,des moudjahidine et des familles d’élèves lauréats ont pris part àcette cérémonie, aux côtés des autorités locales. La cérémonie adébuté par le passage en revue des carrés des stagiaires par le com-mandant de l’école, le général Rih El Djillali, qui a assuré dans son

discours que les élèves de l’Ecole, demême que les diplômés sortants, sont«parfaitement conscients du contextesécuritaire et interne et de ses enjeux et,de ce fait, déterminés à y faire face». Il aaussi mis en exergue l’adaptation conti-nuelle des programmes et des formationsdispensés dans l’école. Ces formationss’appuient, a-t-il dit, sur l’exploitation dela technologie, afin de relever les défisqu’exigent l’évolution rapide dans ledomaine militaire à travers le monde, enapplication des orientations du vice-

ministre de la Défense nationale, chef d’état-major de l’Arméenationale populaire, le général de corps d’armée Ahmed Gaïd-Salah.Après la prestation de serment, le commandant des forces terrestreset des cadres de l’ANP ont procédé à la remise des grades et desdiplômes aux lauréats de chaque promotion. S’en est suivie la pas-sation de l’emblème de l’Ecole d’infanterie entre les promotions sor-tantes et celles entrantes, puis des exhibitions militaires. Des portesouvertes pour exposer des équipements et matériels du corps de l’in-fanterie ont été organisées à l’occasion, avant une cérémonie enl’honneur de la famille du chahid Mohamed Boughendja.

Sortie de 9 nouvelles promotions d’officiers et sous-officiers

De nouvelles compétencespour l’ANP

LE DIRECTEUR DE L’ÉCOLE, LEGÉNÉRAL SLATNIA EL AYACH, s’est

réjoui qu’«avec la sortie de cespromotions, les rangs de l’ANP

soient renforcés par descompétences capables de relever

le défi, faire face aux exigencesdu monde d’aujourd’hui etaccomplir pleinement leur

mission».

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Par Mohamed Bouhamidi

Sept ans après le «printemps arabe», qui peut encoretrouver du sens à cet événement indiscutablement

historique ? Qui peut encore sesatisfaire de la compréhensionqui nous en a été proposée sur-le-champ et dans l’avalanche desinformations tous les jours pluschargées d’émotions. Ce«printemps» a pris sa part demorts, particulièrement enEgypte. Il en a prismalheureusement infiniment plusen Syrie dans laquelle la formemilitaire de contestation a étéimmédiate. Nous savonsmaintenant qu’elle étaitpréméditée et préparée de longuedate. Cette dénomination de«printemps» cachait mal qu’ils’agissait de différents«printemps», cache ladénomination «monde arabe»elle-même un monde d’unegrande diversité. Pourtantl’analyse de Samir Amin nousdévoile des traits profonds d’unité de ce monde, traitssurprenants qu’il met à jour dans une archéologie desconstructions économiques et sociales sur la longuedurée. Il fallait pour entreprendre cette archéologieressortir de dessous les couches successives desidentités réputées historiques par la périodisationclassique, une autre périodisation totalement singulièreet une unité territoriale débordant l’idée du Mondearabe pour inclure ce dernier dans une zone plus large,celle d’une plaque tournante du commerce et deséchanges, unifiée pour la première fois par Alexandre leGrand au 3e siècle av. J.-C. Les différentes formesd’organisations étatiques et les différentesidentités/identifications correspondantes ne reflètentque des moments de domination et de contrôle de cetteplaque tournante et de la «route de la soie», selon lesrapports de force. La première grande période s’étendd’Alexandre le Grand à 1492 et correspond pour cetteplaque tournante au passage d’une activité marchandemais encore mercantile à l’activité marchande de typecapitaliste. Empires, royaumes, civilisations, Etats,croyances naissent, s’éteignent ou survivent autour ducontrôle de ces routes de la richesse. C’est bien cette

lutte pour le contrôle de cetterégion qui expliquehistoriquement l’hostilitéconstante, profonde de l’Europepour le Monde musulman ouarabe car ces derniers leurbarraient les chemins de laconquête de cette route de la

soie. Cette zone est une partieconstitutive d’une premièremondialisation, une mondialisationmarchande mais de typemercantiliste et précapitaliste, unemondialisation dont le centremoteur démographique, inventif etproducteur de surplus étaitjustement la Chine, talonnée parl’Inde. La suprématie européennene cessera de s’affirmer à partir du15e siècle et du passage del’artisanat à la manufacture, puis àl’usine. Il faudra malgré tout quatresiècles pour que cette suprématies’affirme définitivement parl’affaiblissement de l’Empireottoman et la domination sur leMoyen-Orient. Nous passons alorsà la phase supérieure, quasi

définitive d’une mondialisation au niveau suprême ducapitalisme. Le Monde arabe est une fraction de cettezone de transit. Samir Amin remonte loin dans le temps,pour mettre à jour les strates historiques, profondémentenfouies et oubliées, qui permettent de comprendre lanaissance des grands blocs historiques, leursinteractions, leurs échanges, leurs influencesréciproques. Malgré les routes maritimes ouvertesaprès 1492, la route continentale vers la Chine restestratégique. Elle passe par tous les pays soumis à uneinstabilité créée et entretenue en permanence par lespuissances impérialistes. Mais cette unité historiquereproduite à partir des données démographiques,économiques, commerciales, politiques et culturellesne rend pas compte d’une autre réalité. Lesmouvements de protestation qui ont agité le Mondearabe à partir des années 2010/2011 s’expliquent parune autre donnée fondamentale. Samir Amin réexaminela thèse émise par Mao Tsé Toung que les tempêtespost-2e Guerre mondiale se dérouleraient dans le Sud.Alors, les événements qui ont secoué le Monde arabene peuvent être compris que comme une composantedes luttes contre et autour de la mondialisation, entre

les puissances elles-mêmes, avec la suprématie US quenous connaissons au final, et entre ces puissances etles peuples qui refusent cette domination mais n’ontpas toujours en main les instruments politiques et laconscience/connaissance de la domination d’un centrecapitaliste sur une périphérie qu’il intègre pourl’assujettir à son système de domination et qu’ilmaintient dans cet Etat de domination par desrecadrages et des recalibrages permanents. Dans cesluttes, les avancées latino-américaines, par exemple,ont certainement accompagné les flux ou les reflux deces luttes auxquelles la Conférence d’avril 1955 deBandung va donner pour la première fois le caractèred’une lutte mondiale des Etats du Sud, autonome ducamp socialiste mais bénéficiant de son soutien, contreune domination impérialiste mondiale. Samir Aminrappelle combien de luttes victorieuses des peuples ontété récupérées par le système capitaliste à travers sesinstruments financiers, économiques, commerciaux,politiques, idéologiques et de subversion par lacréation de mouvements politiques et religieux engagésà fourvoyer les peuples dans les voies du passéisme.Le mouvement des Frères musulmans et les salafistes,c’est-à-dire l’Islam politique, en sont la meilleureillustration. Samir Amin investit dans ce livre larecherche du temps long qui a façonné ce Mondearabe, en fait une partie d’un ensemble plus grand, quia participé à une première mondialisation. Mais il y investit aussi l’examen minutieux des derniersdéveloppements de la confrontation entre les peuples arabes et les puissances impérialistesqui les haïssent en tant qu’arabes et musulmansd’autant plus fort qu’ils se trouvent sur cette plaque quiinclut une partie de l’Eurasie. Naturellement le cas de l’Egypte prend une placeimportante et méritée. L’analyse est passionnante de larécupération par les Frères musulmans puis par lerégime policier autoritaire de Sissi de l’extraordinairemobilisation populaire égyptienne, jusqu’à 15 millionsde manifestants à certains moments, voire plus seloncertaines sources, un bilan qui recense mille morts.Comment cela a-t-il pu arriver et pourquoi ? Voilà ceque le lecteur peut découvrir, une histoire immédiatepassée au microscope du «temps long» et lasatisfaction d’avoir partagé un grand momentd’intelligence historique.

n M. B.

Le monde arabe dans la longue durée. Samir Amin.2011 Le Temps des Cerises Editeurs - 2011 Editions

APIC Alger – 255 pages.

www.horizons.dz.

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HORIZONS • Mercredi 20 Juin 2018ivresqueL

C’est cette coexistence de senti-ments et de caractèrescontrastés durant la guerrequ’on retrouve moins dans lespassages qui relatent l’après-indépendance marquée par lerefus de la pluralité politiqueet culturelle. Le discours tein-

té d’idéologie prend trop souvent le pas surle souci d’ordre littéraire. «Ma vie est riche,je suis un homme comblé, tu le sais, maismon passé m’empoisonne» (p. 221) écritdans une lettre Mokrane, le héros dont leslettres seront confiées, après son suicide, àArezki, un ami d’enfance. Les itinéraires deces orphelins de la guerre se croisent au vil-lage, à Alger et dans les villes d’Europecomme Bonn ou Paris. Le dépositaire nousmène sur les traces d’un homme qui, écrit-il, «transportait sa maison comme le cha-meau la tente du nomade». L’un et l’autresèmeront aussi des enfants au gré de liaisonsqui se révèlent des bonheurs éphémères. Ilsauront connu les atrocités de la guerre, lesdéceptions de la libération et les froideurs del’exil. Un peu à l’image des personnages deMammeri, (Arezki, Mokrane est-ce unhasard ?), Mokrane arpente aussi le désert,du côté de Tamanrasset et Timimoune, idéa-liste revenu de tout.

Cameraman de profession, Arezki se voitremettre lors d’une mission en Kabylie pourcouvrir des émeutes, les carnets et la cor-respondance de son ami. Dans un va-et-vient, l’auteur suit ses traces, en Kabyliemartyrisée par la guerre et dans divers paysétrangers (Grande-Bretagne, France,Allemagne, île de la Réunion) où Mokrane,dont le parcours rappelle celui de CheikhEl Hasnaoui, ira chercher le repos final etl’oubli. Derouaz dépeint une sorte de «lostgeneration» qu’aventures amoureuses, liai-sons multiples et engagements n’arriventpas à apaiser. Elle est à la fois attachée aupays, rêve de lendemains meilleurs dansl’amitié et les déchirements. En mêmetemps, elle rejette les dérives de son systèmepolitique qui a trahi les idéaux de ceux qui

l’ont libérée. Le regard tendre sur les siensn’empêche pas de brocarder leurs travers etmesquineries. L’existence de Mokrane et deses amis reflète celle de toute une générationexilée de sa terre et d’elle-même.

Partagés entre la colère impuissante, larecherche éperdue d’un pays rêvé, les hérosdu livre souffrent, s’engagent, aiment. Toutfinit pourtant par les ramener à un passédont ils n’arrivent pas à se libérer. Rien, nil’amour de Malha, une Algérienne réfugiéeun moment en Allemagne, ni celui d’un

médecin rencontré à la prison de Lambèse etd’autres liaisons, ni la musique ne vontchasser les mauvais esprits qui tournentautour de Mokrane. Sa vie intense dégagedes relents de cadavre en putréfaction. Lesien n’est pas le seul dans ce livre à l’écritu-re aussi chaotique que le destin de ceux qu’ilressuscite.

n R. Hammoudi

* Terre d’exil. 247 pages. l’OdysséeEditions. 750 DA

UN AUTEUR ENTRE ICI ET LÀ-BAS

AKLI Derouazn’arrive pas à sedéfaire du poidsde la guerre. Ilétait enfantquand son village,du côté de laKabylie maritime,entra dans latourmente, leprivant d’uneenfance, uneblessure jamaisguérie. Tout lelivre qu’il vient depublier * esttraversé de bouten bout desouvenirs,d’émois liés àcette période oùla dureté desjours laissepourtant affleurerdes momentsnimbés d’uneexquise poésiecomme lors de cesséances decinéma dans unvillage ou rode lamort.

«Tous les romans sont un peu autobiographiques»Propos recueillis par H. R.

Les personnages de ton livre n’arrivent pas à oublierleurs souffrances durant la guerre. Est-ce pour exorci-ser les tiennes que tu as écrit  ?C’est une écriture d’urgence. J’avoue que comme toute

urgence, du moins la mienne, elle induit perte de temps et derepères. L’ensemble des événements marquants sont très per-sonnels. J’ai voulu pour ainsi dire enterrer cette histoire. Iln’a jamais été question pour moi de faire un travail de miseau point, de rester 20 ans à triturer, modeler, façonner un che-min de sortie. Ce fut pénible avec une part de folie qui exis-te en chacun de nous et qui s’exprime au gré des humeurs etdes contingences de la vie. Quant aux personnages, je nem’improvise ni historien, ni sociologue. Tout cela est en faittellement personnel que je n’avais qu’une seule envie, enfinir avec cette sale histoire.

Dans mes prochains livres, j’accorderai plus d’attention àla forme, je n’en suis qu’à mes débuts même si j’ai en chan-tier un manuscrit en finition. Il n’est pas épais (180/200pages).

Comme l’auteur, les personnages sont prisonniers deleur passé. Quelle est la part de l’autobiographie danston livre ?Il me paraîtrait présomptueux, voire mensonger de dire

qu’il n’existe aucun lien. Je crois même que tous les romanssont un peu autobiographiques. Me concernant, c’est un peutout à la fois. Je ne suis pas mort en exil, et dans le secondchapitre, je ne suis pas enterré sur l’île de la Réunion maisMokrane est un peu l’ombre de mes pérégrinations, de mon

vécu. En fait, tout ce qui est lié à la guerre d’indépendance esttrès personnel. J’avais tout juste 6 ans à l’indépendance dupays… mais la guerre n’était pas loin. De fait, elle est là,comme l’exil, plus tard. C’est une affaire de compagnonna-ge, à vie, je dirai.

Tu poses à la fois un regard tendre et sans concessionsur la société kabyle. L’exil est-il pour elle une béné-diction ou une malédiction ?Si l’exil peut s’avérer un temps salvateur, formateur et

source de renaissance, c’est dans le fond toujours un malheur.Tous ceux qui sont partis, travailleurs, artistes, aventuriers,l’ont vécu comme un désastre, une malédiction. Les Kabylesont toujours accordé aux partants un statut d’«aghriv ». Je neveux pas fuir la question, je tente d’être vrai et honnête. Oui,certainement l’exil a pu nous libérer, un temps, lequel, parfoisdure toute une vie, il est d’ailleurs rare qu’on échappe à la ter-rible sentence «win iruhen ur d yettughal» cix el hesnaoui etbien d’autres. Quant au regard sans concession, c’est là,j’avoue, une vision toute personnelle, elle vaut ce qu’ellevaut…

Les deux personnages principaux s’appellent, commedans deux romans de Mammeri, Mokrane et Arezki.Est-ce un hasard ?Un pur hasard. Les prénoms Mokrane, Arezki et Malha

font partie de nos vies, pas uniquement de notre imaginaire.Quant au monument Mammeri à qui je voue respect et admi-ration, il aurait pu incarner un des personnages… un hommede voyage, d’extrapolation mais surtout un frère. Pour l’avoircôtoyé et travaillé pour lui, la notion de fraternité et de fra-ternel n’est guère de trop.

n H.R.

NOURREDDINE LOUHAL, ÉCRIVAIN

Pour l’amour des belles lettres

Le mois de Ramadhana été fertile pour le

journaliste-écrivainLouhal Nourreddinequi a déclaré qu’il étaitaussi bouillonnantqu’un bol chaud dechorba «mqetfa» àl’heure de la rupture dujeûne  !Eu égard à un planninglesté tel un couffin deRamadhan qui a débu-té à la librairie Chaïb-Dzaïr de l’Anep, oùl’auteur d’«Alger lablanche» (Contes,légendes et bouqalate)(éd Tafat 2016) a étéinvité durant  la «sahra» (veillée) du 29 maidernier pour y évoquer les Traditions algé-roises, bouqalate, l’art culinaire, et autresdurant le mois de Ramadhan. Autour de lamaïda, il y’avait l’historien-archéologueAbderrahmane Khelifa, le guide à laCasbah, en l’occurrence NacerKherchouche aux côtés d’une diseuse debouqalate. «D’où l’hommage à la femme àqui l’on devait autrefois la blancheur de laCasbah, puisqu’elles (bnet El Casbah) ymettaient du cœur à l’ouvrage, notam-ment   à l’approche du mois sacré pourpeindre les douirates», explique M. Louhel.Autre sujet d’utilité publique,  il citera lesvieux métiers d’antan qui représentaient lecœur battant de l’économie de la séculairemédina  : «Pour qui s’en souvient, laCasbah, c’était une nuée d’artisans dont ElHararine qui excellaient dans la soie, pen-dant que  les dinandiers et les teinturiers yinsufflaient de la vie dans les ‘’z’niqate’’ denotre   Casbah». Selon notre interlocuteur,l’exigence de l’heure, est de tendre la mainà ces artisans, pour qu’il y ait enfin l’éveildes maîtres bijoutiers et des ébénistes d’art.

Autre évocation, lemythique caféMalakoff,   d’oùfusaient les voix mélo-dieuses des maîtres duchaâbi, à l’instar d’ElHadj M’rizek, El HadjM’hamed El Anka,  ElAnkis et le grand musi-cien et chef d’or-chestre BoudjemaaFerguène. C’est direl’adhésion de l’auditoi-re de la librairie Chaïb-Dzaïr au rituel passion-nant de la bouqalat, entémoigne l’auteur dulivre «Les Jeux denotre enfance» (éd,

Anep 2013). Autre escale de LouhalNourreddine, le tour de table qu’a organisél’Etablissement Art et Culture le 6 juin der-nier autour de l’itinéraire de la défunteSakina Mekkiou dite Sonia, cette«Colombe du 4e art» qui a survolée le«s’tah» d’El Qalâa (la citadelle) aux côtésdu regretté duo Azzedine Medjoubi etM’hamed Benguettaf. Du reste, l’instantd’une pensée à la mémoire de la «Gouala»,fut instructif en anecdotes vécues par sespartenaires de planches, sur l’itinéraire decette «Rockeuse» de scène. Ultime escaled’un Ramadhan fécond en matière d’activi-tés didactiques, la halte  au pied du pupitred’Artissimo, où le thème de la spiritualitéfut âprement débattu par le trioAbderrahmane Khélifa, l’écrivaineZoubeida Mammeria et Mohamed Atbi quiavaient conté l’histoire de lieux et l’histoi-re de vie à Alger. En ce sens, jamais demémoire de curieux de l’art, la vie culturel-le n’a été autant intense qu’en ce mois deRamadhan 2018, a conclu M. NoureddineLouhel..

n Rym Harhoura

Une traduction du poème lyrique “AlBurda”, composé au XIIIe siècle

par Al Imam Sharafu-d-Dîn Al Bûsiri,traduit vers le français et commenté parl’ancien directeur de l’Institut musul-man de la Mosquée de Paris, CheikhHamza Boubakeur (1912-1995), a étépublié récemment dans une version“collector”. Edité par la maison “AlBayazin”, cet ouvrage, portant le titre “AlBurda”, revient sur ce célèbre poème, quiest d’un grand intérêt religieux et histo-rique, en présentant une traduction et uncommentaire de chacun des 160 vers quecomporte cette “qacida” (poème) glorifiantle Prophète de l’islam. “Al Burda” se décline en 10 chapitresdédiés à la poésie amoureuse et aux plaintes sentimentales, à desmises en garde contre les errances de l’âme, à la noblesse et l’élo-ge du Saint Coran. Cette “qacida”, la plus récitée dans les mos-quées et zaouïas du monde musulman, particulièrement la veilledu Mawlid Ennabaoui, réserve une grande partie au “Medh»(louanges au Prophète), mettant en avant la lutte du Messager deDieu pour le triomphe de la cause de Dieu, les miracles duProphète ou encore du “voyage nocturne et de l’ascension” de cedernier. Le traducteur Cheikh Hamza Boubakeur, dont le travailde traduction et de commentaire a été achevé en 1980, expliquedans ses commentaires l’intérêt religieux et historique du poèmeet son puissant souffle lyrique et tente de simplifier au maximumles subtilités de la langue et les allusions à la pensée soufie. Outrele poème et sa traduction, l’ouvrage comporte également la bio-graphie et le parcours de Sharafu-d-Dîn Al Bûsiri et l’histoire dece poème. Une autre “qacida” portant le même titre avait été écri-te en louanges au Prophète de l’islam de son vivant par KâabBnou Zuhayr qui lui avait donné le titre de “Baanat Suâad”.Présenté dans une version “collector”, assez soignée sur le plande l’impression, l’ouvrage “Al Burda” est présenté dans une cou-verture sobre de couleur orange arborant une des arabesques. Néen 1912 dans le sud de l’Oranie, Cheikh Hamza Boubakeur,Aboubakeur Ben Hamza Ben Kaddour de son vrai nom, a dirigépendant 25 ans l’Institut musulman de la Mosquée de Paris(1957-1982) et a laissé plusieurs ouvrages dont une traductioncommentée vers le français du Coran, en plus d’essais sur le sou-fisme et la poésie.

n APS

POÉSIE

Parution d’une traductionen français du poème

lyrique «Al Burda»

RENCONTRE AVEC L’AUTEUR ALI KADER

Reflets d’une société bouleversée

Natif deMaatkas,

dans la wilaya deTizi-Ouzou, Ali

Kader alongtemps

occupé des postesd’administrateur,un métier qui l’amené à travers

plusieurs wilayasd’Algérie. Entre1993 et 2000 ilétait en poste à

Médéa où il s’estmis à mettre surpapier tous lesévénements et

tous les faits duquotidien. Un

ami lui suggèrede mettre tousces écrits sousforme de livre.

De ces écrits naît,en 2009, une

œuvre, non publiée à ce jour, intitulée «Ces si belles annéessanglantes», dans laquelle il aborde la tragique période des

années 1990. Ali Kader envisage de publier cette œuvre,mais ne sait pas encore quand. L’envie d’écrire le pousse à

rédiger un autre roman qu’il baptise «Le vieux fusil»,traduit vers l’arabe, où il raconte des faits réels relatant

l’histoire de deux familles unies par des liensmatrimoniaux et qui vivaient dans l’entente jusqu’aux

années 1990 où tout a basculé avec l’avènement duterrorisme. «Le vieux fusil» remonte aussi dans l’histoirejusqu’à la Première Guerre mondiale tout en abordant le

sujet de l’émigration, à travers des anecdotes et deshistoires inspirées du vécu des familles algériennes.

S’ensuit un autre livre, traduit vers l’arabe, titré «Ladéchirure». Dans celui-ci Ali Kader traite d’un autre sujet

qui continue à causer du tort à de nombreuses familles : lesmariages mixtes. S’appuyant toujours sur des faits réels, il

raconte l’histoire d’un couple victime des différencesculturelles, qui finit par se disloquer, entraînant les enfants

dans un drame que beaucoup de couples ont vécu etcontinuent à vivre. Son troisième livre, «Les dons de la

terre» traite du phénomène des «harraga». Il met en scènetrois hommes, deux Algériens - un Béjaoui et un Oranais -et un Nigérian, qui décident de faire le voyage. Dans cette

œuvre Ali Kader pose une multitude de questions,essentiellement ce qui pousse ces jeunes à risquer leur viedans une traversée improbable. Que se passe-t-il après la

traversée ? Là, il raconte le destin de ces «harraga»,mettant l’accent sur les conséquences d’une aussi

périlleuse aventure. «Feriel» est le titre de son quatrièmeopus, qui raconte l’histoire d’une jeune fille venue de

l’Algérie profonde pour poursuivre ses études dans uneuniversité algéroise. Mais ce qui devait être une vie

estudiantine normale vire au cauchemar et plonge la jeunefille dans une vie de débauche. L’histoire se termine par un

drame, un crime d’honneur commis par le père. Dans«Meurs, demain ça ira mieux», l’auteur raconte l’histoire

d’un fils de chahid dont le père est mort sans laisser detraces. L’enfant part à la recherche de la vérité sur la mort

de son père découvrant des vérités qu’il est souventdifficile à avouer. «Raisins amers », traduit vers l’arabe, unautre roman dans l’Algérie coloniale, qui raconte l’histoired’une jeune fille de Sidi-Bel-Abbès, qui tombe amoureused’un pied- noir et qui est confrontée au refus de la famillede son amoureux. Dans ce roman, Ali Kader revient surdes pans de l’histoire du colonialisme dans la région del’Oranais. Un sujet douloureux est abordé dans «Les

femmes se cachent pour pleurer», celui du cancer du seinavec toutes les conséquences sociales qui découlent de ce

mal qui frappe certaines femmes. Il décrit les états d’âmede ces femmes, le regard des maris et des familles. Son

dernier livre publié est «Demain n’existe peut-être pas», oùil raconte l’histoire d’un couple qui décide de se suicidersuite au refus de leur union par les deux familles. Deux

autres œuvres attendent d’être publiées. Il s’agit de «Lettrede l’au-delà» dans laquelle un mort s’adresse aux vivants.Le second livre s’intitule «Deux hommes, une femme et unmariage» où il aborde le sujet de ces hommes qui partentau-delà des mers et qui se remarient avec des étrangères,laissant au pays femmes et enfants. Dans beaucoup de sesœuvres, Ali Kader met la femme au centre de son écriture.Il explique que «la femme représente 50% de la société, et

comme nous sommes dans une société patriarcale où lacondition de la femme laisse à désirer, il est tout

naturellement important d’en parler et de dénoncercertains comportements dont la femme reste encore

victime». Mais l’auteur ne définit pas son écriture commeune écriture féministe. «C’est une littérature qui traite

parfois de la femme mais sans être féministe, et la femmen’est pas le seul sujet de mon écriture», déclare-t-il. Dans

toute son œuvre Ali Kader se fait le reflet d’une sociétébouleversée, à travers son histoire, par plusieurs drames.

Des drames qu’il transmet comme un témoignage etparfois comme un cri d’alarme face à certains qui

continuent encore à endeuiller des personnes et parfois desfamilles entières.

n Hakim Metref

Multiples exils

re ouvertA liLe monde arabe dans la longue durée. – Samir Amin

AKLI DEROUAZ

Règle du jeuLe sudoku estune grille de 9 cases sur 9, divisée elle-même en9 blocs de 3 cases sur 3. Le but du jeuest de laremplirentièrementavec une sériede chiffresallant de 1 à9 de sorte que :chaque ligne,chaquecolonne etchaque bloc de3X3 doitcontenir toutela série deschiffres allantde 1 à 9.

u d o k uS

o t s f l é c h é sM

o t s c o d é s

o t s C r o i s e sM

S O L U T I O N S D U J O U R … S O L U T I O N S D U J O U R …

Mot

s Fl

éché

s

Sudo

ku

Mot

s co

dés

Mot

s cr

oise

s

1 2 3 4 5 6 7 8 9 10

I

II

III

IV

V

VI

VII

VIII

IX

X

Règle du jeu

Dans la grille ci-contre,

les lettres ont étéremplacées par

des chiffres. Un même chiffre

représentanttoujours la

même lettre.Reconstituez lesmots au fur et à

mesure quecertaines lettres

apparaissentdans la grille.

Pourcommencer lejeu, trouvez le

mot dont lespremières lettres

sont déjàindiquées dans

la grille.

M

DÉTENTE 17

www.horizons.dz

VERTICALEMENT1-Poète lyrique au Moyen Âge.2-Mauvais cheval.3-Offre le choix. Champion.Grecque.4-Roi burlesque. Solution. Pouffé.5-Personnel. Porte la tête. Plusmauvais.6-Travailleuse.7-Lettres du Labrador. Consonnedouble. Souvent suivis des autres.8-Adaptation parfaite.9-Bouqinées une fois encore.Choisi.10-Lettres de désir. Préposition.Dieux guerriers.

HORIZONS • Mercredi 20 Juin 2018

HORIZONTALEMENTI-Peureux.II-Malignes.III-Squelette. Article ibère.IV-Superpuissance. Cavité profonde de l’oreille.V-Extravagantes.VI-Révolution. Personnel.Champion.VII-Hie. Posséda.VIII-Forum des Nations. Châtiées.IX-Note. Filet à petites mailles.X-Local servant à abriter dumatériel. Sans effets.

SOCIÉTÉ DES COURSES HIPPIQUES ET DU PARI MUTUEL

350.000 DA l 1.400 MÈTRESTTIIEERRCCÉÉ--QQUUAARRTTÉÉ--QQUUIINNTTÉÉ

MERCREDI 20 JUIN 2018

S.Benyettou

Ch.Attallah

S.Daoudari

D.Mechagueb

Jj.A.Yahiaoui

F.Chaabi

A.Lechehab

Ah.Chaabi

Sf.Bouhouch

Jj.Ab.Boulesbaa

An.Chaabi

Jja.Hamidi

B.Berrah

Eh.Chaabi

JOCKEYS

Founame (0)

Maghreb De Chebli

Najla Al Mels

Raad De Chebli

Khebbab

Khalil El Roh

Bent Hodna

Cecile (0)

Tarik Enasr

Nokabel

Cellamare

Fizane

Ormango

Adjala

CHEVAUX

M.Lamici

S.Berrah

Ad.Lhelfallah

H.Khaldi

S.Aouina

Abh.Guessoum

R.Hadji

Haras De Lahbil

B.Dneja

Sahraoui

Haras De Lahbil

A.Saadoun

F.Zidane

Ma.Fridja

PROPRIÉTAIRES

01

02

03

04

05

06

07

08

09

10

11

12

13

14

15H30Propriétaire

Propriétaire

Propriétaire

Propriétaire

Propriétaire

Ab.Kara

Propriétaire

Propriétaire

Propriétaire

Propriétaire

Propriétaire

S.Saadoune

Mr.Djebbar

Propriétaire

Bien monté

Peut vaincre

Méfiance

Barrée

Pourquoi pas

Attention

Barrée

Outsider

Aléatoire

En bon rang

Barrée

En progrès

La reprise

La rentrée

57

56

55

55

54.5

54

54

54

54

54

52

52

52

51

PDS

10

03

05

02

13

06

04

07

09

01

11

12

08

14

CDS ENTRAÎNEURS NOTRE AVIS

PRIX : JORF PUR-SANG ARABE N.E.E

(o) : Chevaux portant des œillères

1-Founame: Cet ancien pensionnaire de Tiaretqui a connu des hauts et des bas avec le poids,

misera sur l’efficacité de son jockey dujour pour tenter de créer l’exploit.

2-Maghreb de Chebli: Il est vrai queses deux dernières sorties ont été trèsdécevantes, mais cela ne devrait pasl’empêcher de tenir sa partie conve-nablement car il affronte cette foisun lot à sa portée et qu’il s’estdéjà placé sur la distance du jour.

3-Najla Al Mels: Cette vieillejument de 11ans, a conservé

quelques beaux restes comme le montrentses essais alternatifs dans des lots similairesà celui du jour, ce qui peut lui permettredans ce lot des plus équilibrés de venirnous rappeler à son bon souvenir.4-Raad de Chebli: Comme à son accou-tumé, ce coursier de qualité modeste, qui

reste sur une longue série d’échecs, se ran-gera sous les ordres du starter pour le simpleplaisir de se dégourdir les pattes.5-Khebbab: Ce vieux cheval stationné àZemmouri, vient de terminer en tête desbattus au Caroubier à sa dernière sortie,venant tenter sa chance à M’Sila, il peutvenir à l’issue d’une course d’une course

heureuse, clôturer la bonne combinaison.6-Khalil el Roh: Il est vrai que ses deux dernièressorties n’incitent guère à l’optimisme, mais ilserait imprudent de faire la passe sur ses chances

car pour peu qu’il consente à s’employer, ce jeune poulain de3ans peut surprendre à belle côte au sprint final.7-Bent Hodna: Nulle sur toute la ligne, cette jeune pouliche de3ans, qui ne s’est jamais placée dans une épreuve, a du encoreune fois être engagée pour gonfler les stalles, sans plus.8-Cécile: Une autre pouliche de 3ans, qui ne fait rien de bonactuellement et qui risque encore une fois de connaitre le mêmesort que lors de sa dernière sortie au Caroubier ou elle a terminébonne dernière sur 1300Mètres.9-Tarik Enasr: Capable du meilleur comme du pire, on envisage-ra ce poulain de 4ans en cas de défaillances des chevaux les plusen vue de l’épreuve du jour. 10-Nokabel: Revenant progressivement à son meilleur niveau, cepensionnaire de l’efficace écurie Naidja Sahraoui, s’élancera avecde sérieuses prétentions pour venir accéder en très bon rang à l’ar-rivée.11-Cellamare: Manquant visiblement de métier, ce jeune poulainde 3ans qui n’a rien réalisé de probant lors de son dernier essai,va encore une fois être confronté à une rude tache à ce niveau.12-Fizane: Elle vient de bien se comporter à sa dernière sortie enterminant quatrième sur 1100Mètres, reconduite après coup, ellemisera sur l’absence de grands favoris pour venir avec la com-pléxité de l’excellent jeune jockey A.Hamidi décrocher un acces-sit.13-Ormango: Idéalement placé de par les conditions de la coursedu jour, ce male bai de 4ans, aux très bonnes origines, devra fairel’objet de la plus grande attention à l’heure des choix, surtoutqu’il bénéficie d’une très belle monte.14-Adjala: Course de rentrée, mais il faudra se méfier de cetteancienne pensionnaire du Caroubier qui a changé d’écurie et quireste capable au mieux de sa forme de s’inviter à belle côte à l’ar-rivée.

JOKER DE CHARME5-Khebbab

COUP SURPLACÉ2-Maghreb de Chebli

CHEVAL DU JOUR10-Nokabel

PREMIÈRES CHANCES

02-Maghreb De Chebli

05-Khebbab

03-Najla Al Mels

09-Tarik Enasr

10-Nokabel

01-Founame (0)

SECONDES CHANCES

06-Khalil El Roh

12-Fizane

OUTSIDERS

13-Ormango

08-Cecile (0)

ABANDONNÉS

04-Raad De Chebli

07-Bent Hodna

11-Cellamare

14-Adjala

CHAMP «F» SPÉCULATIF10-2-1-5-X

à

LES COURSES À M’SILA

LE PRONOSTICVÉRITÉ

HORIZONS • Mercredi 20 Juin 201821

Spécialiste connus,aux méritesreconnus, lesquatorzeconcurrents du prixJorf, support au pariTiercé, Quarté etQuinté qui se courra

sur la distance de 1.400 Mètres,ce qui nous change de ces millemètres qu'on nous a servisjusqu'à satiété durant tout cemeeting de printemps, vontcertainement réussir à noussurprendre aujourd’hui au champde courses Ghellab Attia deM'Sila, un hippodrome réputépour ses arrivées qui, trèssouvent, défrayent la chroniqueavec de gros rapports P.M.U à laclé, c'est évidemment la distancedu jour retenue, que bon nombrede chevaux aborderont pour lapremière fois, ce qui est là unhandicap qu'il faudra gérerintelligemment en ménageant sesforces et ne lancer sa pointefinale qu'à l'entrée de la lignedroite, mais surtout lacomposante de l'épreuve,véritable «patchwork», où tousles niveaux sont représentés maisavec cette spécificité, où aucungrand favori n'émerge du lot,avec cette dominante relative auparcours du jour, qui ressortaprès analyse des performancesdes coursiers en lice, qu'uneécrasante majorité d'entre euxsont plutôt spécialisés sur lesparcours de vitesse, ce quirajoute à la difficulté de pouvoirdégager des lignes de jeux quipuissent tenir la route, comme laseule alternative à ce genre decourses, c'est d'avoir recours auxcombinaison multiples, les plusindiqués pour démêler l'écheveaude ce véritable casse-tête chinois,car cette épreuve à caractère peutdonner une arrivée cagnotte sansque personne ne trouve à redire.Néanmoins, les plus en vue aufinish restent Maghreb de Chebli,Nokabel et Khebbab Mehareche,qui possèdent certains atouts quidevraient leur permettre de venirformer le triplé de base de ceprix Jorf, support au Tiercé,Quarté et Quinté et qui s'adresseaux chevaux de 3 ans et plusarabes purs nés et élevés enAlgérie, n'ayant pas totalisé91.000 Da depuis le 01.09.2017 àce jour, avec surcharge de 1 kgpar tranche de 24.000 DA reçusen gains et places depuis lamême date d'effet de lacondition.

n Y.S

QUINTESCOPE

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HHAA

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M’SILA

2-Maghreb De Chebli /10-Nokabel /5-Khebbab/ 12-Fizane /6-Khalil El Roh /13-Ormango /9-Tarik Enasr En H.S : 2-10-5-12-X

TURFDISTANCE PIÈGE

HORIZONS • Mercredi 20 Juin 2018ORTSPTous les S 23

L’annonce en a été faite par laFédération sur son site officiel,saluant ces modifications dansla mesure où celles-ci devront, àcoup sûr, contribuer aux  «ren-forcement de la stabilitécontractuelle entre joueurs-clubs, à la détermination de la

valeur des conventions collectives applicablesau niveau local, à la précision des modalités decalcul de la compensation due à la rupture ducontrat et à l’amélioration de l’efficacité dusystème de résolution de litiges». Dans cecontexte, la structure de Kheiredine Zetchiexplique que «l’article 14 du règlement a parexemple été modifié pour inclure un para-graphe relatif aux situations où une partie(joueur ou club) adopte une certaine positiondans le but de contraindre l’autre partie à rési-lier le contrat ou a en modifier les termes.

Un article 14bis a, par ailleurs, été ajoutépour couvrir la circonstance particulière où uncontrat est résilié en raison d’arriérés de salai-re. L’article 18 contient à présent, quant à lui,

une disposition interdisant les «délais degrâce» prévus contractuellement pour le paie-ment de salaires dûs au joueur, à moins quecela soit explicitement permis en vertu d’uneconvention collective». Et d’ajouter  : «Lescontrats conclus avant l’entrée en vigueur deladite disposition ne sont pas affectés.»L’article 17 a lui fait l’objet d’un amendementfondamental pour ce qui est du calcul desindemnités en cas de rupture de contrat sansjuste cause. Son alinéa 1 précise maintenant laméthode de calcul de l’indemnité due à unjoueur dans une telle situation, avec notam-ment l’introduction d’une distinction entre lesjoueurs qui sont restés sans emploi après larupture sans juste cause et ceux qui ont retrou-vé un club. Dans l’optique de garantir le res-pect des décisions pécuniaires, un article 24bisa été ajouté au règlement. Celui-ci accorde auxorganes décisionnels de la FIFA, à savoir laCommission du Statut du Joueur, la Chambrede Résolution des Litiges (CRL), le jugeunique ou le juge de la CRL -selon le cas -, lepouvoir d’imposer des sanctions aux joueurs et

clubs qui ne respecteraient pas les décisionspécuniaires à leur encontre. De telles sanctionsferaient partie intégrante de la décision relati-ve à l’objet du litige et consisteraient, pour lesclubs, en une interdiction de recruter de nou-veaux joueurs, au niveau national commeinternational, et, pour les joueurs, en une inter-diction de disputer des matches officiels».

Par ailleurs, le comité de suivi des recom-mandations du symposium a tenu, hier à

Delly-Ibrahim (Alger), une réunion durantlaquelle il a étudié la question relative à la luttecontre la violence dans les stades et celleconcernant la moralisation de la scène footbal-listique locale. Pas moins de 18 recommanda-tions, rappelle-t-on, avaient été enregistréeslors du symposium sur la refondation de la dis-cipline tenue en novembre dernier au Centreinternational des Congrès d’Aïn Benian(Alger). n Kamel Y.

FAF : MISES EN VIGUEUR DEPUIS LE 1er JUIN

Importantes modifications sur les transferts et statuts de joueurs

FOOTBALL

TENNIS JEUX MÉDITERRANÉENS 2018

Le boxeur Réda Benbaziz, porte-drapeau algérien

ÉQUIPE NATIONALE

Des Verts à Tarragone dès demain

Le vice-champion africain de boxe, RédaBenbaziz, a été désigné porte-drapeau

algérien lors de la cérémonie d’ouverturedes 18es Jeux méditerranéens (JM) deTarragone en Espagne (22 juin-1er juillet),a-t-on appris auprès du chef de la déléga-tion, Hassiba Boulmerka.

«La désignation de Benbaziz a été priseà l’unanimité par les membres du bureauexécutif du Comité olympique et sportifalgérien (COA), réunis lundi en soirée ausiège de l’instance olympique pour passeren revue l’état d’avancement des prépara-tifs pour les JM-2018, mais aussi pour les

Jeux africains de la jeunesse (JAJ), prévusen Algérie du 18 au 28 juillet», a indi-qué Boulmerka à l’APS. Réda Benbaziz(25 ans) est le détenteur du titre méditerra-néen de la catégorie des 60 kg lors desderniers JM de Mersin en Turquie (2013)et vainqueur de la médaille d’or aux der-niers Jeux africains à Brazzaville en 2015.

Il s’était classé 5e aux derniers Jeux deRio (2016) pour sa première participationolympique. Il reste un des meilleures pugi-listes de sa catégorie. «Il y a des para-mètres qu’il faut prendre en compte dansle choix du porteur ou de la porteuse dudrapeau, comme par exemple, voir si

l’athlète n’est pas engagé le lendemain dela cérémonie d’ouverture dans une compé-tition», a souligné l’ancienne championneolympique du 1.500m. La délégation algé-rienne pour les JM-2018 sera composée de479 personnes dont 233 athlètes engagésdans 24 disciplines, et 102 techniciens.

Les 24 disciplines sont l’athlétisme, lebadminton, la boxe, les sports de boules, lecyclisme, l’escrime, la gymnastique, l’hal-térophilie, le judo, le karaté-do, la lutte, lanatation, le taekwondo, le tennis, le hand-ball, le volley-ball, le tennis de table, le tri-athlon, la rafle, l’aviron, le football, le tirsportif, les sports équestres et la voile.

Revenant très tôt hier matin en pro-venance de Ljubljana (Slovénie),

l’équipe nationale seniors hommesde handball sera dans le vol dusecond contingent de la délégationalgérienne qui prendra part aux Jeuxméditerranéens 2018. Après avoireffectué un stage du 7 au 18 du moisen cours en Slovénie, les poulains duduo Sofiane Hiouani - DaoudAmirouche ont tenu un seul match deréférence face à l’équipe slovèneseniors renforcée par quelquesjoueurs U21. Nonobstant la défaite(31-29), une source fédérale a encensé le Sept national, qui malgrédes absences de taille, a tout de même sorti un grand match. Mêmesi sur le plan défensif, la sélection encaisse beaucoup (31 buts, dont15 en première période), l’équipe est en train de monter en puis-sance sur le plan attaque. Sans des éléments clés comme le demi-centre Hadj Sadok et l’ailier Riyad Chahbour, les coéquipiers dubuteur maison Messaoud Berkous vont se présenter aux JM 2018avec plusieurs atouts, notamment individuels. Concernant les gar-diens de but, des échos positifs nous sont été parvenus de laSlovénie. Le gardien du GSP Abdellah Benmenni a été selon lamême source à la hauteur des attentes. Effectuant plusieurs arrêtsdécisifs, il a empêché les Slovènes à maintes reprises de prendre lelarge. Un regain de forme et de confiance qui va causer certaine-ment un casse-tête à l’entraîneur des gardiens Daoud Amirouche.Ce dernier qui a su redonner l’envie de travailler et de jouer aux

trois portiers, devra faire le choixdifficile entre la titularisation deGhedbane ou de Benmenni. Outreces aspects, l’EN a gardé la mêmeambiance du dernier Championnatd’Afrique 2018. L’osmose règnetoujours au sein du groupe composéd’anciens et de nouveaux. Parailleurs, nous avons appris qu’uneréunion pourrait avoir lieu entre lestaff technique et le président de laFAHB, Habib Labane. Ce dernierqui avait, dès son élection, prôné lastabilité, envisage de renouveler sa

confiance à l’actuel sélectionneur et son adjoint. N’ayant pas d’ob-jectif précis lors de la compétition méditerranéenne, l’EN veutdémarrer la préparation du Championnat d’Afrique 2020 dès l’éta-pe de Tarragone. Toutefois, Labane devra convaincre Hiouani, quiavait indiqué sur nos colonnes que son engagement avec l’instancefédérale «allait prendre fin le 2 juillet». Irrité en raison des contactsentamés par la FAHB avec des entraîneurs étrangers, Hiouani pour-rait rempiler avec son club, le CRB Bordj Bou Arréridj. Concernantles sélections U19 et U21 appelées à prendre part aux Jeux africainsde la jeunesse 2018 et aux Championnats d’Afrique de la mêmeannée, une autre source a révélé que la désignation des différentsstaffs techniques est prévue dès le retour de la délégation algérien-ne des JM 2018. Si les noms n’ont pas encore été communiqués, ils’agira bel et bien d’entraîneurs algériens.

n Adel K.

HANDBALL

LA FÉDÉRATION ALGÉRIENNE DE FOOTBALL (FAF) est destinataire d’unecirculaire de l’instance internationale l’informant de l’entrée en vigueur

depuis le 1er juin dernier des amendements opérés sur les dispositions detransferts et statuts des joueurs.

COUPE DAVIS (ZONE AFRIQUE)L’Algérie chute d’entrée face à la Namibie

Pour sa première entrée dans les éliminatoiresde la Coupe Davis 2018 (Groupe 3/Zone

Afrique), qui se déroulent à Nairobi (Kenya), du18 au 24 juin, la sélection nationale masculine detennis est passée complètement à côté de sonsujet. Opposés lundi à la Namibie à l’issue de lapremière journée de la poule A de cette épreuvecontinentale, les protégés de Noujim Hakim,directeur des équipes nationales (DEN) à la FAT,ont été sévèrement battus (3-0), perdant troismatchs de suite (deux simples et un double). NiMohamed Nazim Makhlouf, ni Youcef Rihane,encore moins la paire Youcef Ghezzal -Mohamed Hassan, n’auront réussi à remporter lemoindre set face aux Namibiens. Lors de laseconde journée, prévue aujourd’hui, nos tennis-men seront opposés à l’Ouganda avant d’affron-ter demain le Mozambique. La dernière sortiealgérienne dans cette poule A des éliminatoiresde la Coupe Davis 2018 (Groupe 3/ZoneAfrique), est prevue ce vendredi face au Kenya,pays hôte. Pour rappel, la sélection algérienne estprésente à Nairobi  avec cinq tennismen. Il s’agitde Mohamed Hassan, Youcef Ghezzal, NazimMakhlouf, Aymen Ikhkef et le jeune YoucefRihane, qui sont encadrés par Noujim Hakim, leDEN au sein de la Fédération algérienne de ten-nis. Avant d’aborder cette épreuve continentale,nos tennismen, engagés également dans «deuxtournois Futures en Tunisie»,  avaient pris part àun stage de préparation, organisé par la Directiontechnique nationale de la FAT, durant la premièrequinzaine du mois en cours. Outre l’Algérie,onze autres nations sont engagées dans leGroupe 3 (Zone Afrique) de cette Coupe Davis2018, à savoir l’Angola, le Bénin, le Cameroun,le Ghana, le Kenya, la Libye, le Mozambique, laNamibie, le Nigeria, le Rwanda et l’Ouganda.Ces pays sont répartis en deux poules (A et B).Le premier de la poule (A) jouera en demi-finalecontre le second de la poule (B), tandis que leleader de la poule (B) défiera le second de lapoule (A). Les deux vainqueurs accéderont en2019 au Groupe 2, de la zone Europe - Afrique.

n Mehdi F.

Le ministre des Affaires étrangères, Abdel-kader Messahel, a pris part, hier, dans lecadre de sa participation au Forum d’Oslo,en tant que paneliste, à la session consacréeà la situation en Libye, aux côtés de Ghas-sane Salame, représentant spécial du Se-crétaire général des Nations unies, NielsAnnen, Secrétaire d’Etat allemand et Da-

vid Harlan, Directeur du Centre Humanitarian Dia-logue qui co-organise le Forum avec le ministère nor-végien des Affaires étrangères. Messahel a rappelél’attachement de l’Algérie à la stabilité de la régionet de la Libye ainsi que ses efforts en vue de soute-nir le processus politique de règlement mené par lesNations unies et d’accompagner les acteurs libyensdans la recherche d’une solution politique fondée surle dialogue et la réconciliation. Il a également ajoutéque le succès du processus de règlement en Libye

«est largement tributaire des impératifs d’appro-priation par les acteurs libyens et de la démultipli-cation des initiatives qui ne font que compliquer da-vantage la situation dans le pays». Messahel aégalement pris part, en tant que paneliste, à la sessionconsacrée à la situation au Mali au côté de l’ancienprésident burundais, Pierre Buyoya, Haut représen-tant de l’Union africaine pour le Sahel. A cet égard,il s’est félicité de la confiance qui «s’installe pro-gressivement entre les parties maliennes et de leurappropriation» du processus politique, tel queconstaté par la rencontre, le 29 mai dernier à Bamakoavec le Secrétaire général de l’ONU, des membres duComité de suivi de l’Accord de paix que préside leministre des Affaires étrangères. Il a également ap-pelé à soutenir cette dynamique positive en vue duretour durable et définitif de la stabilité et du déve-loppement dans ce pays.

n Alger 26° n Annaba 26° n Constantine 30° n Oran 27° n Ouargla 36° n Tamanrasset 37° n Tindouf 37° n Illizi 39° n

La Météo du MMeerrccrreeddii 2200 JJuuiinn 22001188

«Nécessité d’un agenda unique pour le règlement des

crises libyenne et malienne»

Horizons : http://www.horizons.dz R.C.97B 36181

HorizonsCONFLIT DU SAHARA OCCIDENTAL

Nouvelle tournée prévue pour Horst Köhler dans la région

L’émissaire onusien pour le Sahara occidental, Horst Köhler, devrait effectuer fin juin une nouvelle tournéedans la région visant à relancer le processus de négociations pour le règlement du conflit du Sahara occi-

dental à l’arrêt depuis 2012, a-t-on appris hier de sources onusiennes proches du dossier. Le deuxième déplace-ment diplomatique de Köhler dans la région, prévu la dernière semaine de juin, comprendra quatre étapes quidevraient le conduire à Alger, Tindouf, Nouakchott et Rabat, selon les mêmes sources, même si l’agenda de

cette tournée n’a pas encore été arrêté. Des démarches sont en cours pour arrêter les dates de cette visite avecles parties concernées, affirment les mêmes sources.

MESSAHEL AU FORUM D’OSLO

Messahel s’entretient avecson homologue norvégienne

Le ministre desAffaires

étrangères,Abdelkader

Messahel, s’estentretenu, hier àOslo, avec son

homologue nor-végienne, Ine

Eriksen Soreide.L’entretien a porté sur les relations bilatérales etles voies et moyens de leur renforcement. Sur leplan politique, les deux ministres se sont félicités

de la qualité des relations qui lient les deux pays etqui constituent «une bonne assise pour le dévelop-pement d’une coopération économique importanteet diversifiée». Les deux ministres ont convenu de«travailler conjointement en vue d’accompagnerles milieux d’affaires des deux pays à identifier

des créneaux de coopération à même d’intensifierles échanges commerciaux et de développer lesinvestissements». Messahel et Mme Soreide ontégalement abordé la thématique principale duForum d’Oslo. A cet égard, Messahel a exposé

l’approche algérienne et les efforts en matière derèglement des conflits, en privilégiant les solutionspolitiques basées sur le dialogue et la réconcilia-tion nationale, loin de toute ingérence étrangère.Les deux ministres ont abordé les situations de

crises et de conflit notamment au Mali, en Libyeainsi que la situation au Sahel en général. Les

questions de la lutte contre le terrorisme et de ladéradicalisation ont également été abordées par les

deux ministres.

2e SOMMET DES CHEFS DEPOLICE DES PAYS MEMBRES

DE L’AG DE L’ONU

Le général-majorHamel à New YorkLe Directeur général de la Sûreté

nationale (DGSN), le général-major Abdelghani Hamel prendrapart, à partir d’aujourd’hui, aux

travaux du 2e Sommet des chefs depolice des pays membres de

l’Assemblée générale de l’ONU,prévu au siège de l’organisation à

New York (Etats-Unis), a indiqué hierun communiqué de la DGSN. Lors decette réunion, le général-major Hamelrencontrera de hauts responsables despolices des pays membres de l’AG de

l’ONU pour «échanger lesexpériences et examiner les moyens

de les renforcer notamment enmatière opérationnelle et d’échange

de bonnes pratiques entre experts despays participant au sommet», ajoutele communiqué. Cette participationreflète «le pas important franchi par

la police algérienne aux niveauxrégional et international, notammenten matière de modernisation et de

renforcement des bases de lacoordination et de la coopération dansle domaine sécuritaire, afin de mettre

fin au pullulement des différentesformes de criminalité, notamment la

cybercriminalité et le crimeorganisé», ajoute la même source.

Le MAE s’entretientavec Ghassane Salame

En marge de sa participation au Forumd’Oslo, le ministre des Affaires étran-

gères, Abdelkader Messahel, s’est entre-tenu, hier, avec le représentant du secré-taire général des Nations unies, GhassaneSalame. L’entretien a porté sur les der-niers développements concernant lasituation en Libye. Salame a informé leministre des derniers développements dela situation en Libye, notamment à lalumière de la dernière rencontre de Pariset de ses résultats. Il l’a également infor-mé du contexte politique et économiquedans le pays et des étapes futures dans lamise en œuvre de la feuille de route onu-sienne. Messahel a réitéré, pour sa part,le soutien de l’Algérie à la feuille deroute onusienne et aux efforts du repré-sentant du secrétaire général des Nationsunies pour accompagner les Libyens versune sortie de crise. Il a ajouté quel’Algérie salue également tous les effortsqui tendent à soutenir le processus poli-tiques mené par les Nations unies.

EXAMEN DU BEM

100% de réussitedes Ecoles des cadets de la nation

Les Ecoles des cadets de lanation de Béchar, Laghouat,

Batna et Bejaïa ont enregistré untaux de réussite de 100% aux exa-mens du brevet d’enseignementmoyen (BEM) pour la session demai 2018, a indiqué hier un com-muniqué du ministère de laDéfense nationale (MDN). Suite àl’annonce des résultats desépreuves du BEM pour la sessionde mai 2018, les 343 lauréats desEcoles des cadets de la nation deBéchar, Laghouat, Batna et Bejaïa«ont enregistré d’excellents résul-tats avec un taux de réussite de100%, avec une moyenne généra-le de 15,29/20, où trois cadets ontobtenu leur BEM avec mention«excellent», 118 l’ont obtenu avecmention «très bien» et 160 ont eula mention «bien», tandis que lereste des cadets a obtenu la men-tion «assez bien», a précisé lamême source. «Ces excellentsrésultats reflètent aussi bien lesimmenses efforts consentis par lescadets de la nation que l’extrêmeintérêt et le soutien accordés parle Haut-commandement del’Armée nationale populaire auxEcoles des cadets de la nation,créées à la faveur de la décisionde Son Excellence Monsieur leprésident de la République, chefsuprême des Forces armées,ministre de la Défense nationale,et qui ne cessent de bénéficier deson soutien précieux», a noté leMDN. Ces exploits «confirmentégalement le haut niveau de cesEcoles, ainsi que la rigueur et lapersévérance des cadres et desenseignants qui veillent sur lescadets, en plus des moyenshumains, matériels et pédago-giques mis à leur disposition parle commandement de l’ANP», asouligné le communiqué.

SUJETS DU BEM SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

Une jeune fillepoursuivieen justice

Une jeune fille âgée de 21 ans aété identifiée et poursuivie en

justice pour avoir posté des sujetsdu Brevet de l’enseignementmoyen (BEM) sur les réseauxsociaux à Bouira quelquesminutes après le début desépreuves, a-t-on appris hier de lacellule de communication de lasûreté de la wilaya. «La mise encause, répondant aux initiales B.S. est accusée d’avoir diffusé dessujets de la physique et de techno-logie sur les réseaux sociaux 8minutes après le début desépreuves du BEM à Bouira avecl’intention de perturber les candi-dats et les pousser au copiage», a-t-on expliqué. Une enquête a étéminutieusement menée pourl’identification de cette personneet un dossier judiciaire a étéenvoyé au procureur de laRépublique près le tribunal deBouira, a-t-on poursuivi.

VIOLENCE CONTRE LES FEMMES SUR LES RÉSEAUX SOCIAUX

L’enquête toujoursen cours

L’enquête sur les appels à la violence à l’en-contre des femmes lancés sur les réseaux

sociaux «est toujours en cours», a révélé hierle parquet d’Oran, rappelant que leur auteurprésumé est placé en détention depuisdimanche dernier, après avoir été déférédevant le juge d’instruction du tribunald’Oran. L’enquête sur les appels à la violencecontre les femmes non voilées lancés sur lesréseaux sociaux «est toujours en cours» etleur auteur a été identifié et arrêté, samedidernier vers 20h et placé en détention le len-demain après avoir été déféré devant le juged’instruction du tribunal d’Oran, a indiqué lamême source à l’APS. Selon le parquetd’Oran, «les services de la justice sont enalerte pour débusquer et mettre fin à toutesles tentatives d’intimidation de ce genre». Leparquet d’Oran a rappelé que la justice s’estautosaisie dans cette affaire sur initiative duprocureur général de la cour d’Oran, qui ainstruit le procureur de la République du tri-bunal d’Oran d’ouvrir une enquête sur cetteaffaire dont le mis en cause est accusé de«menaces de violence, discrimination enversles femmes et apologie de terrorisme». Parailleurs, le procureur de la République du tri-bunal d’Oran a saisi les services de la sûreté,ordonnant de faire toute la lumière sur cetteaffaire. Selon le parquet d’Oran, «les servicesde la justice sont en alerte pour débusquer etmettre fin à toutes les tentatives d’intimida-tion de ce genre».

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FONDS DE LA PAIX Entretien entre Raouia et

le haut représentant de l’UA

Le ministre des Finances, AbderrahmaneRaouia, a reçu, lundi dernier à Alger, le

haut représentant de l’Union africainepour le Fonds de la paix et le financementde l’Union, Donald Kaberuka, qui est envisite de travail en Algérie, a indiqué hierun communiqué du ministère. Au cours decette rencontre, les deux parties ont échan-gé des points de vue sur la mise en œuvredes décisions de la conférence des chefsd’Etat et de gouvernement de l’Union afri-caine (UA), relatives à la réforme institu-tionnelle de cette organisation, visant à luipermettre de s’acquitter avec plus d’effi-cacité de ses missions.