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L'Orr Express est un gazette destinée aux communautés RP de Guild Wars 2. Il s'agit d'un projet non lucratif, réalisé par des fans pour des fans.
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1
L’Orr Express
Jeux bariliques
d’Hiver
Du beau monde Aà
l’Arche du lion
L’information à toute vapeur
2
3
L’Orr Express
Votre titre
www.esprits-dorr.fr Numéro 2 – Août 2013 - 6 pc
Le mois dernier l’Orr Express a traversé une passe difficile en
raison d’un manque de main d’œuvre soudain. La rédaction
s’est alors adressée à la communauté pour continuer de faire
vivre le magazine. Vous avez été très nombreux à répondre à
notre appel à l’aide. Nous avons beaucoup été touchés par
l’attention que vous portez à notre mensuel. Plusieurs
personnes ont donc rejoint l’équipe ce mois-ci. Joignez-vous à
nous pour leur souhaiter la bienvenue parmi les nouveaux
rédacteurs et reporters ! Par ailleurs, l’Orr Express est
actuellement en pleine refonte graphique. Les changements se
poursuivront avec l’édition de janvier. N’hésitez pas à nous
faire vos retours sur cette nouvelle mise en page.
Pour cette 6e édition de l’Orr Express, nous tenons à
remercier :
Hjörvarr Björnheim (rédacteur en chef et chroniqueur)
Pipp (rédacteur en chef et maquettiste)
Hety Lespiègle (reporter et rédactrice)
Trinit la Blafarde (reporter et rédactrice)
Aldanis Navill (voyante et reporter)
Alban Roch (notre auteur mensuel pour Lyria)
Irii (crieuse publique)
Edito
Hjorvarr Bjornheim
4
Sommaire
Décembre 2013
En couverture Traque & Tentacules
Partie Hors Roleplay 18 ARCHIVES DU PRIEURE
De l’Esprit des Droits
22 CHRONIQUES DE LYRIA
Annales des écumeurs
Partie Roleplay 06 ECHOS DES BRUMES
Traque et Tentacules
Le Bosquet endeuillé
Combat et Sang à l’Arche
11 ORRICHALQUE
Un mariage sous les feux
de l’Amour
Du beau monde à l’Arche
13 THEATRE DU BOOKAH
Jeux Bariliques d’Hiver
Enjambées intemporelles
14 WEH NO SU
Votre horoscope du mois
15 LES CŒURS D’ORR
Don Celadon vous apprend
la séduction
27 DEFIS DE PRIMY
Oserez-vous les
relever ?
24 MONDE VIVANT
La Tour des Cauchemars
25 MIROIR DE LYS
Falcon Navill
18
11
L’Orr Express est une revue à caractère parfois sérieux, parfois humoristique, parlant de Guild Wars 2 et de ses
communautés roleplay. Elle est l’œuvre de fans, destinée à des fans.
5
Partie Roleplay
6
►Echos des Brumes
Bien décidé à mettre un terme au carnage, le
Commodore Djüra al Nizarim dépêcha l’expert
en occulte de la Confrérie de Septentria,
l’étrange charr Khâmul Al Sekhmet, surnommé
« le miasme » par son apparence
particulièrement repoussante et putréfiée.
Néanmoins, son efficacité et ses connaissances
dans le domaine ont fait de lui un élément clé
dans le combat contre les créatures abyssales.
Le charr lança un appel, visant à réunir le plus
de volontaires possible afin de combattre la
menace qui obscurcissait les nuits et les cœurs
de l’Arche du Lion. Et par les Dieux, ils furent
nombreux à répondre, arrivant le soir de la
traque, biens équipés et fins prêts à
pourchasser l’immonde créature hantant les
canaux de la cité.
Les premiers arrivés furent les hommes du
Commodore lui-même, tous biens décidés à en
découdre avec ce monstre qu’ils avaient déjà
affronté par le passé, et qui leur avait laissé un
goût amer. Dans la foule se distinguait
particulièrement l’asura nommé Badd,
solidement enfermé dans une armure-golem de
combat. Arrivèrent ensuite les Ecumeurs des
Brumes, menés par les frangins d’albâtre,
Leendrill et son albinos de sœur Trinit dite la
Blafarde. Bien que restant un peu en retrait, nul
doute que les traqueurs de mystiques étaient
soudés et déterminés, lourdement armés. Et
enfin se présentèrent la Main Rouge et ses
hommes, accompagnée de son second Ilhann,
semblant tous avoir décidé de mettre les
rancœurs et les rivalités de côté pour s’unir
contre la menace rôdant dans les canaux.
Après un bref mais précis exposé de la situation
par le Miasme, la troupe se dispersa dans les
canaux, organisant une battue méticuleuse des
Toute l’actualité Tyrienne
lieux. Une ambiance pesante régnait, la tension
en était presque palpable. Chaque investigateur
restait à l’affût du moindre bruit suspect, attentif
aux membres proches de lui.
Soudain, le groupe fut frappé par plusieurs
attaques sporadiques venues des eaux, laissant
certains membres du groupe effleurer in
extremis le cauchemar de la noyade. De noirs
tentacules sortaient des eaux, tentant de happer
la première victime à portée, pour l’engloutir
dans les profondeurs abyssales. Une des
escouades parvint malgré tout à abattre la
créature, à grand renfort d’explosifs
excentriques procurés par Veole. Le monstre
agonisa dans une mare gluante de sang et
d’encre mêlé sous les regards encore choqués
des rescapés. Mais alors que tout semblait
réglé, de nouvelles attaques redoublant de
violence vinrent ébranler le soulagement des
investigateurs.
La créature n’était pas seule…
Le premier groupe d’enquêteurs, celui le plus en
avant, plongea en reconnaissance dans la baie.
Cela faillit leur coûter la vie, à tous. Mais grâce à
leur courage … ou leur inconscience, ils purent
découvrir avec horreur qu’une trentaine de
créatures semblables au monstre des canaux
abattu plus tôt guettaient sous les eaux, dans
l’attente de leurs proies. Dans une lutte
subaquatique acharnée, les investigateurs
battirent en retraite…dénombrant quelques
blessés suite à l’inégal combat qui venait de
s’engager.
Resté en arrière des affrontements, le Miasme
parvint à deviner la présence d’une perturbation
magique de grande intensité en dessous de
l’Arche, vers l’Est. Il guida alors le groupe vers
l’entrée d’une grotte où, disait-il, la frontière
entre les mondes était la plus faible… Pensant y
trouver la porte d’entrée de ces créatures
venues de l’Abysse.
À cet instant, le charr partit chercher une autre
entrée de la grotte, laissant la direction des
opérations à celui qu’il nomme son « maître », à
savoir le Commodore Djüra Al Nizarim, qui
s’était lui aussi rendu sur les lieux après avoir
été mystérieusement prévenu par le Miasme.
Après un court briefing et une chute périlleuse
dans l’eau glacée, les investigateurs se
retrouvèrent dans le noir le plus total, perdus au
milieu de l’atmosphère glaciale et ténébreuse
des entrailles de la terre. Tout le monde n’était
pas présent. Certains, comme la Main Rouge et
certains de ses hommes, préférèrent rester à
l’entrée de la grotte, à soigner leurs blessés.
Trois d’entre eux, cependant, suivirent le reste
de l’équipée jusqu’au bout, redoublant de
courage : le Second Ilhann Orwell, le Quartier
Maître Azmadai, et un norn hargneux, bien
décidé à se battre.
Se réorganisant autour de quelques sources
lumineuses artificielles mises en place par les
plus prévoyants, le groupe se mit alors en
Traque et Tentacules Campagne : La Confrérie de Septentria
La troupe tomba alors dans une embuscade
menée par les Lanternes Rouges qui
attaquaient depuis les ombres…
Ech
os d
es B
rum
es
Les disparitions étranges se multipliaient à l’Arche du Lion. La rumeur
d’une créature monstrueuse rôdant dans les canaux emplissait les habitants
de crainte, les dissuadant de se promener près de l’eau. Bien trop souvent
l’aube se levait sous les complaintes des familles de disparus, à jamais
emportés sous les eaux noires et hantées.
7
Certains restèrent en arrière pour protéger le
Commodore, comme l’asura Thahl, qui réussit à
matérialiser un impressionnant clone de lui-
même, ainsi que deux sylvaris se postant
devant leur capitaine, arcs en main. Trinit resta
également près de Djura, tirant de loin, fusil à
l’épaule, avant de se joindre aux explosifs de
Stinar.
Une bataille acharnée s’engagea alors, les
investigateurs tentant de prendre du terrain sur
les Lanternes à défaut de pouvoir atteindre
directement les prêtres encore trop bien
protégés.
Plus la bataille faisait rage, plus les aventuriers
prenaient l’avantage, bien que certains d’entre
eux fussent à terre. C’est alors que les prêtres
levèrent leurs dagues sacrificielles vers le portail
et, dans un mouvement aussi vif que dénué de
sentiments, s’ouvrirent le ventre… déversant
leurs entrailles sur l’autel.
Le voile occultant l’entrée du portail se creva,
aspirant les prêtres dans un tourbillon avant de
laisser s’échapper une horde de créatures
tentaculaires venant renforcer les troupes des
Lanternes dans la bataille, leurs cris stridents
clouant au sol certains des investigateurs.
Bien décidés à ne pas se laisser déborder, la
troupe parvint tant bien que mal à contenir et à
anéantir la vague Abyssale. Une petite victoire
mais dont le sentiment de soulagement fut
balayé par l’accroissement impressionnant de la
taille de la faille magique devant eux.
Soudainement, une pupille immense se fit
entrevoir par-delà le portail, toisant la troupe de
son regard transcendant l’essence même du
mot « réalité », sondant les âmes dans leur
intégralité et plongeant sa vision par-delà les
frontières de l’essence vivante …
marche dans la pénombre glacée du dédale
caverneux. Les plus observateurs purent
remarquer la présence de divers symboles
gravés sur les parois… Allant de la simple
fresque tribale aux gravures de signes
incantatoires élaborés tout en passant par une
sorte d’alphabet impie des temps jadis à jamais
oubliés.
Continuant leur route à travers les méandres
obscurs des cavernes, les investigateurs
parvinrent alors à l’entrée d’un tunnel truffé de
pièges avec en guise d’accueil, un cadavre
dépecé aux membres disloqués et aux chairs
cousues sur une croix de bois, suspendu juste
au-dessus de l’entrée… Charmant, n’est-ce
pas ?
Après un périlleux passage au travers des
pièges, les alliés d’un temps parvinrent alors à
l’orée d’une salle obscure où l’opacité même
des ténèbres semblait étouffer les quelques
lueurs dispersées par les torches du groupe.
Avançant à tâtons dans l’obscurité, la troupe
tomba alors dans une embuscade menée par
les Lanternes Rouges qui attaquaient depuis les
ombres… se déplaçant à une vitesse folle,
attaquant à multiples reprises dans des
offensives sporadiques et meurtrières, mettant
alors à mal l’organisation de la troupe
d’enquêteurs. L’intervention salutaire de l’un des
Ecumeurs qui lança alors plusieurs grenades
flash parvint de justesse à retourner la bataille,
faisant battre en retraite les adversaires
invisibles.
Bien qu’encore chamboulés par cette attaque, le
groupe reprit son avancée dans les boyaux
rocheux pour finalement déboucher sur une
salle soutenue par cinq piliers érigés en
pentagone.
Sur chacun des piliers était suspendu à l’aide de
chaine un cadavre humain sacrifié dépecé, une
gemme étrange fichée profondément dans son
abdomen semblant alimenter une sorte de trou
noir au centre du pentagone, flottant au-dessus
d’un autel de basalte où de sombres prêtres en
bures violettes semblaient officier un bien
sinistre rituel… se convulsant dans une horrible
transe incantatoire, les tentacules ornant leur
bouche se tordant au rythme de leur mélopée
lugubre. A l’extérieur du pentagone, plusieurs
Lanternes Rouges semblaient prêtes à défendre
les prêtres coûte que coûte.
Pris d’un malaise étrange le forçant à mettre
genoux à terre, Djüra intima l’ordre d’attaquer
dans un dernier geste de lucidité. La troupe
s’élança alors, armes au poing, hargne au cœur,
prêt à faire sentir la douleur de leur magie et le
froid de leur lame.
Figé par cette vision d’horreur, le groupe mit un
temps à revenir poser un pied dans le réel.
Les plus téméraires portèrent leur attention sur
les piliers, mais une rapide analyse des lieux
laissait présager que ces derniers étaient des
piliers porteurs, et qu’une destruction mal
maîtrisée signifierait la fin de tous … Le Miasme
apparut par la suite, montrant la voie vers une
potentielle sortie. Mais fuir en laissant ce portail
ouvert restait inconcevable.
Epuisant leurs derniers explosifs pour abattre
une partie des piliers, les investigateurs
semblaient désemparés … C’est alors que le
golémancien Badd, au commande de son
golem, somma la troupe de partir vers la sortie,
restant en arrière dans un ultime élan
d’héroïsme et abattant le dernier pilier, laissant
alors la salle s’effondrer sur la faille …et sur
lui…
De nouveau à la lumière, la troupe compta alors
ses blessés. Certains restaient ravagés par le
chagrin d’avoir perdu plus qu’un simple
compagnon d’arme, d’autres demeuraient
inconscients. Soutenant Djüra en piteux état,
l’albinos promena son regard sur les visages
meurtris, déboussolés, voir angoissés par ce
qu’ils venaient de vivre. Nul doute que pour
beaucoup d’entre eux, les choses ne seraient
plus pareilles désormais. La bataille ne faisait
que commencer.
La nuit fut dure pour la plupart des
investigateurs, peuplée des cauchemars de ce
regard impie qui avait sondé jusqu’au plus
profond de leur être.
Le lendemain soir, Djüra avait fait rassembler
les investigateurs encore debout afin de rendre
un dernier hommage à Badd le golémancien.
Ech
os d
es B
rum
es
Continuant leur route à travers les méandres obscurs des cavernes, les
investigateurs parvinrent alors à l’entrée d’un tunnel truffé de pièges avec en
guise d’accueil, un cadavre dépecé aux membres disloqués et aux chairs
cousues sur une croix de bois, suspendu juste au-dessus de l’entrée…
8
Ech
os d
es B
rum
es
Trinit la Blafarde
Le Bosquet Endeuillé Campagne : Les Morts qui Marchent
Ils n’étaient pas prêts, et ce malgré les préparatifs amorcés. L'idée était simple ! Depuis plusieurs mois, la
monstruosité et ses sbires revenants, se terraient dans leur abri sous-marin, la grotte inférieure au lac de la
Spirale de Morgan. Depuis des mois aussi, une poignée de Protecteurs était portée disparu, une patrouille dont
on avait retrouvé que les traces de lutte. Et les patrouilles revenantes avaient, durant plusieurs semaines,
sondé les rivages et le Sud de Caledon. Jusqu'à quoi ?
La cérémonie fut ponctuée par les discours de
certains et le recueillement de tous dans une
ambiance des plus poignantes, sous une pluie
glaciale et un ciel voilé. Un petit navire funéraire
fut alors enflammé depuis les rivages de la baie
où se déroulait la cérémonie.
L’assemblée ne quitta pas des yeux le navire
sombrant petit à petit dans les eaux froides …
emportant avec lui le souvenir de celui qui fut à
la fois un compagnon mais aussi un frère…
Les pavillons furent mis en berne ce jour-là, en
mémoire de celui qui était mort pour la Liberté
avec un grand L.
Et dans tous les cœurs raisonnait à l’unisson le
désir déterminé de vengeance. La guerre
s’ouvrait inéluctablement. Une guerre pour un
rêve, une guerre pour un monde. Le nôtre.
Jusqu'à s'arrêter. Et demeurer, tapis dans le lac,
en attente.
L'idée avait été simple. Plutôt que d'attendre
que les Morts qui Marchent ne se manifestent
de nouveau, ils avaient enseveli, sous leur
propre abri, des charges déposées par les
équipes sous-marines. Mais le temps avait
manqué, et avec le temps les hommes.
Et surtout, les revenants cachés n'avaient pas
été inactifs. Sur les deux prisonniers que leurs
adversaires Rêveurs avaient cru libérer (les
deux seuls survivants de la patrouille disparue),
l'un s'était avéré un traître, une illusion usurpant
la forme du Protecteur Gwaide, un infiltré qui de
longs jours durant avait eu tout loisir d'observer
le Bosquet et ses points faibles. Et quand
Gwaide avait disparu, au beau milieu de la ville,
au nez et à la barbe des Protecteurs, la sève
s'était glacée dans tous les corps.
En urgence, le Capitaine des Protecteurs,
Cappaeriel avait appelé des troupes du Nord de
Caledon, pour renforcer le Sud
désormais en danger imminent, et avait ordonné
des patrouilles dans le Bosquet sans plus
attendre. Les Sylvaris avaient renforcé Caer
Emeraude et la tour de la Spirale de Morgan, et
rivé leurs yeux sur le lac qui cachait encore les
Morts qui Marchent.
La pire de leurs erreurs. Au désespoir, ils
avaient lancé un appel à l'aide, auquel
répondirent amis et connaissances, étrangers et
volontaires. Si bien que le jour même, au Caer
Emeraude, ils avaient, malgré les circonstances,
réussi à assembler, peu ou prou, quatre
équipes, dirigées par quatre démolitionnistes -
l'humain Stinar, les charrs Oriel et Mandji, et la
Recrue des Protecteurs Falcon- qui en quatre
points déclencheraient les explosions destinées
à faire s'écrouler sur sa propre tête le repère de
la monstruosité.
Stinar plongea en compagnie de Dobbs,
Mânfael et Atanae, Oriel fut assisté de Shear'El,
Hanaraka, Mordhil et Emeria, quant à Mandji,
elle fut aidée du groupe de Raeniel, Öoresé, et
Gyffen, tandis que le groupe de Falcon se
9
composait de Pum, Vencèsläus, Ilvmühd, Cyän
Rose et Caius. Les quatre groupes pénétrèrent
les eaux troubles et polluées, souillées par la
mort, du lac de Morgan.
S'approchant du repère, ou plutôt de la couche
de pierre qui formait le toit du repère sous l'eau,
aucune des équipes ne rencontra la résistance
à laquelle ils auraient pu s'attendre. Des
revenants, par deux ou trois. Des mines, qui
malgré tout blessèrent durement l'imprudent
Vencèsläus, qui s’était approché trop près, et
qui, inconscient, dut en urgence être ramené à
la surface par sa camarade Pum...
La voûte de la grotte fut sondée et affaiblie par
les géomanciens recrutés pour l'occasion ;
l'humain Dobbs, la norn Shear'El Tereska et le
Silencieux Ilvmühd. Elle fut minée en trois points
sur les quatre originellement prévus, et les
groupes entamèrent le retour à la surface...
Lorsqu'épuisés ils émergèrent, ce fut pour ouïr
une sinistre alarme, portée par Lanaëh, qui avait
accepté la tâche de messagère, et la Protectrice
Naira, qui avec la Recrue Kata était restée à
Caer Emeraude pour prévoir l'arrivée de
blessés.
Le Bosquet était attaqué. Surgis on ne savait
d'où, ni comment, les revenants avaient plongé
la capitale sylvari dans la panique. En grande
hâte, les volontaires qui pouvaient encore,
Cappaeriel resté en tant que veilleur canonnier
dans les hauteurs, et une bonne partie des
Protecteurs affectés à Caer Emeraude
inutilement renforcée se dirigèrent vers leur
foyer en proie à la bataille, pendant que le reste
pansait ses blessures sur le rivage de la Spirale
de Morgan, et déclenchait l'explosion des trois
charges posées... ce qui par ailleurs, dans
l'empressement, causa un petit ras-de-marée
qui vint renverser les imprudents restés trop
près du rivage.
Au Bosquet, le chaos règnait. Dans de grands
cris, les sylvaris fuyaient l'étage inférieur, se
bousculant dans la cohue, s'engouffrant dans le
portail vers l'Arche du Lion ou courant en
direction d'Astorea. Les cosse-ascenseurs
avaient cédé sous le poids de ceux qui s'y
étaient accumulés, et s'étaient écrasées à terre.
Au coeur même de la ville, à l'étage inférieur, là
où cosses des Cycles et quartiers d'habitation
abritaient l'essence même de la population
sylvari, la bataille faisait rage.
Les Protecteurs dressaient leurs armes contre la
furie des morts, assistés de tous suffisamment
compétents -ou acculés- pour leur prêter main-
forte.
Surgissant des eaux près de la Cosse de l'Aube,
d'un des Sanctuaire le plus sacré du Bosquet,
les revenants rampaient, couraient, et
détruisaient tout. Les rumeurs disent qu’une
créature digne des plus cauchemardesques de
l’Outre-Monde les menait au combat. Les morts
clamaient leur soif de vengeance et de
destruction du peuple Sylvari.
Un des groupes nouvellement arrivé se chargea
d'affronter deux immenses abominations sur le
point de pénétrer par la porte barricadée de la
Terrasse du Rêveur, derrière laquelle s'étaient
réfugiés en hâte les habitants. Naira, Emeria,
Lanaëh, Pum, Jerynd, et Oriel engagèrent puis
affrontèrent les horreurs afin de sauver les
civils terrifiés -Oriel quittant le combat à la
rescousse d'une jeune pousse blessée,
Artyphiss. Un deuxième groupe, composé de
Stinar, Mandji, Falcon, Amynarmëh,
Hanaraka et Ignavus, se lança simultanément
pour affronter le leader de l’armée, qui,
flanquée de ses serviteurs guidait la masse
de l'invasion vers les points les plus
vulnérables. Marvin Bleuet assista Stinar,
touché par une malédiction.
Ils furent rejoint par une Pum et un Emeria
sans répit, qui venaient d'affronter les deux
abominations de la Terrasse -tandis que
Ech
os
des
Bru
mes
« Le Bosquet était attaqué »
10
surgissait un groupe de revenants prenant en
tenaille le reste des braves, qui fit face avec
ardeur, guidé par Naira !
L'équipe composée de Raeniel, Öoresé et du
jeune Ziléum découvrit un groupe de trois
revenants en train d'infecter un point d'eau. Très
vite ils se chargèrent de purifier l'onde en
compagnie de Omeronce.
Non sans heurts, l’on dit que chef de l’armée des
morts et ses gardes du corps furent défaits par
les efforts conjoints des combattants. Dans quelle
mesure venaient-ils de gagner, toutefois ?
Pouvaient-ils encore "songer" à une victoire,
ayant assistés au pire : le Bosquet ne pourra
jamais oublier le silence malsain qui suivit le
trépas du monstre, entre stupéfaction et terreur...
La Cosse de l'Aube avait été la première victime
de la bataille. Ceux qui y avaient demeuré -
mentors, jeunes pousses, guérisseurs et patients-
avaient été massacrés dans leur presque totalité.
Une poignée, à peine, de survivants, avaient pu
fuir. Ils revendiquaient un salut bien lourd : celui
du sacrifice de nombreux Protecteurs, morts
l'arme au poing, pour la Vie !
Dans la désolation, les corps étaient jetés
vulgairement sur l'ancien sol symbolique du
Bosquet - lieu de paix et d'harmonie... Ici, on
reconnaissait un mentor, là un ami, ou encore un
élève. L'échec régnait dans une atmosphère
oppressante. Néanmoins la stoïque Ylzabeth
tentait d'identifier les cadavres.
Pour le reste des survivants, il fallait encore
traverser le bras d'eau menant au Sanctuaire de
l'Aube pour remonter aux origines du mal. Ce
qu'ils firent ? Ils demeurèrent méfiants,
endeuillés, choqués. Au Sanctuaire, le spectacle
qui s'offrait à eux était tout aussi navrant : point
de morts ici, mais un amoncellement de débris
dégoûtants, de roches, d'eau sombre, d'algues,
semblable à un éboulement titanesque et irréel
pour la nature paisible de la Cité.
Et au milieu de ces débris, allongée à terre sans
aucun signe de vie -ou de non-vie-, une figure
squelettique et vêtue d'une robe, semblable à la
monstruosité que le groupe venait d'affronter,
mais intacte, gisait inanimée, et coiffée d'un
étrange torque d'or. L'air bouillonnant de magie,
Öoresé parvint à identifier les traces rémanentes
d'un sort puissant : un portail, mais de capacité
sans commune mesure avec ceux que peuvent
produire les simples mortels.
Ils étaient venus des grottes. Avant même le
déclenchement du sabotage, les morts avaient
surgi. Mais qui était donc ce monstre qui se tenait
à leurs pieds ? Le véritable leader de l’armée des
morts ? Une illusion ? Et d’où tenait-il un tel
pouvoir ?
Les restes du monstre, et son torque d'or à
l'enchantement non-identifié mais soupçonné
d'avoir un rapport avec le sort lui ayant permis de
s'introduire au Bosquet, furent emportés par les
Protecteurs Jerynd, Kata, Naira et Cappaeriel,
ainsi qu'Ignavus, dans un coffre scellé, vers une
destination inconnue.
Les Protecteurs, Veilleurs et volontaires avaient
fini d'affronter les morts. Par dizaines, les corps
des revenants et des sylvaris jonchaient le
troisième étage du Bosquet. Les premiers furent,
au fil de la nuit qui suivit, charriés à Astorea où un
immense bûcher malodorant se chargea de les
purifier. Les second, en attente d'identification et
d'une tombe, furent "triés" tandis que l'auberge du
Bosquet, le Refuge des Constellations, se
transformait en véritable hôpital... un cruel
manque de guérisseurs se faisant sentir depuis le
Massacre de l'Aube, qui abritait les plus fins
soigneurs du Bosquet. Certains des blessés les
plus graves durent être amputés, ce qui fut
notamment le cas des jeunes Artyphiss et
Vencèsläus.
Bien peu connurent la paix cette nuit-là, des rares
qui eurent le courage de tenter le sommeil. Le
Rêve était en deuil, et le peuple sylvari en état de
choc. Il y avait tant à reconstruire....
Ech
os d
es B
rum
es
Les Fils et Filles de l'Arbre Clair et les valeureux Héros du Bosquet.
Combats et sang dans les
recoins
sombres de l’Arche du Lion…
Les amateurs de sueur, de sang et de
poings auront été ravis de participer aux
derniers combats des enclos. Que ce soit
pour se battre, pour parier ou simplement
observer, ils seront venus nombreux.
Les règles en vigueur ? Pas de règles !
Le premier qui reste au sol est vaincu. On
aura ainsi vu des combats spectaculaires
mais surtout peu communs : la férocité
d’une asura face à un humain qui aura
pourtant eu raison d’elle, un duo de norns
puissants affrontant une créature
magique aux allures de charrs, et pour
terminer, la confrontation d’une frêle,
mais non moins farouche, jeune
demoiselle face à un homme à la carrure
imposante. Les coups auront été donnés
sans pitié, rassasiant le public et les
parieurs avides qui acclamaient les
combattants à grands renforts de cris et
de conseils. Malgré la violence des coups
portés, aucuns des concurrents n’aura
perdu la vie mais certains seront repartis
en mauvais état et feront, peut-être, le
bonheur des médecins de l’Arche.
Hety Lespiegle
11
Un Mariage sous les feux de l’Amour… Nombreuses sont les lèvres indiscrètes qui s'agitent en chuchotis dans les rues de Noirfaucon : on
annonce prochainement un mariage dans la Haute Noblesse. Les vents coureurs font part de la bonté du
futur couple, qui, dans l'estime de leurs concitoyens, ont décidés de faire de la cérémonie, des victuailles
propices au divertissement : une once de joie dans le quotidien difficile des habitants.
On aperçoit à ce jour, les coursiers qui se pressent dans la fourmilière bourgeoise, en but de distribuer
des invitations à titre nominatif, bien que les réjouissances culinaires semblent être ouvertes à tous !
Gloire au Seigneur Angus de la Maison Perenold et sa mie, la fraîche Felaine de la Maison Ferdrael.
Noirfaucon s’est vue un peu plus animée qu’à
l’ordinaire grâce au mariage du Duc Angus
Perenold et Felaine Ferdrael. Après une
cérémonie d’union dans la plus stricte intimité au
monastère Edvin, le jeune couple et leurs
proches sont arrivés à la cité pour un banquet
ouvert à tous. Les festivités, placées sous la
protection commune de la lame d’Ebon et la
garde du Duc, se sont déroulées dans la bonne
humeur et l’opulence et aucun n’incident ne sera
venu troubler la fête, pas même la tentative ratée
d’un séparatiste qui a terminé sa nuit dans les
geôles.
Bon nombres de personnes sont venu voir le
jeune couple, des nobles du promontoire aux
bras chargés de cadeaux aux gens du peuple,
plus modestes, invités eux aussi. La toute jeune
►Orrichalque
Richesses et Célébrités
Or
ric
ha
lq
ue
épouse, Félaine Ferdrael de Perenold est,
rappelons-le, la propriétaire des distilleries
Ferdrael, spécialisées dans la production de
liqueurs et sirop de pêche mais également de
parfums dont la réputation n’est plus à faire.
Elle est également connue pour soutenir, avec le
Duc de Perenold, de nombreux artistes et
artisans. Le couple semble vouloir renouer avec
les origines ascaloniennes de leur famille en
venant s’installer à Noirfaucon. On dit qu’ils
auraient acheté une résidence dans le dernier
bastion humain d’Ascalon.
Les alliances conçues pour le mariage, sont la
création de la célèbre Nöra Eastwood, du
Rouage d'Argent.
12
rénovations dans un premier temps. Dans un
second temps, apporter du commerce
permanent, notamment avec l'importation des
produits de la distillerie Ferdrael sur les marchés.
Probablement quelques actions de soutien direct
au peuple, avec des soupes populaires et
interventions d'artistes; et nous aimerions nous
rapprocher des Jardins de Lyssa pour permettre
le maintien de prestations raffinées en vile.
Y'a-t-il autre chose que vous aimeriez ajouter
? Un petit mot pour terminer ?
A ajouter ? Oui, merci ! Merci à tous les
présents, nobles, bourgeois, roturiers, militaires,
sylvaris, charrs... Partager notre bonheur avec
vous tous, si différents et pourtant si semblables,
était de loin la plus belle réussite de la soirée.
C'est la preuve que la paix est toujours plus
bénéfique que le conflit.
J'aimerais aussi préciser que tout ce qui n'avait
pas été consommé lors des buffets publics a été
offert aux plus démunis de la ville, dans l'espoir
de leur permettre de sortir un peu la tête de l'eau.
J'avais déjà mis en place des dons de ce type
lorsque j'étais à la tête de l'auberge d'Ossa, et
Angus et moi recommencerons aussi longtemps
qu'il y aura des nécessiteux. La noblesse ne doit
pas profiter du peuple mais le servir.
Merci d’avoir répondu à ces questions, nos
vœux de bonheur pour votre mariage, je crois
que c’est ainsi que disent les humains.
La soirée s’est-elle déroulée sans encombre ?
Aucuns soucis avec des éventuels
séparatistes ?
Un séparatiste a tenté une percée, lors du
banquet, mais la Lame d'Ebon l'a intercepté très
rapidement. Ils ont été di efficaces que la plupart
d'entre nous n'ont eu vent de l'affaire que bien
plus tard dans la soirée. La cérémonie était assez
discrète pour passer inaperçue, et les séraphins
de la Main de Kormir étaient présents pour
assurer la sécurité de tous.
Vous avez choisi de faire la soirée de fête à
Noirfaucon… On dit également que vous et
votre époux avez acheté une demeure dans la
cité Ascalonienne. Pourquoi ?
Hé bien les racines De Ferdrael et Perenold sont
à Noirfaucon. Nos maisons ont fui leurs terres
respectives à cause de la guerre, mais il est
temps pour la noblesse ascalonnienne de revenir
soutenir son peuple. Nous avons donc acheté
une demeure à Noirfaucon, et organisé le
banquet pour offrir un peu de joie aux habitants
qui en manquent au milieu des conflits quasi
permanents. C'était une forme de devoir que de
partager notre joie, et montrer que la cité vit,
danse et se réjouit malgré les coups du sort.
Avez-vous des projets pour la cité de
Noirfaucon ?
Bien entendu. Nous travaillons main dans la main
avec les soldats locaux et les commerçants.
Nous avons prévu d'injecter des fonds dans les
reconstructions diverses de la cité et les
rénovations dans un premier temps. Dans un
second temps, apporter du commerce
permanent, notamment avec l'importation des
produits de la distillerie Ferdrael sur les marchés.
Probablement quelques actions de soutien direct
au peuple, avec des soupes populaires et
interventions d'artistes; et nous aimerions nous
rapprocher des Jardins de Lyssa pour permettre
le maintien de prestations raffinées en vile.
Y'a-t-il autre chose que vous aimeriez ajouter
? Un petit mot pour terminer ?
A ajouter ? Oui, merci ! Merci à tous les présents,
nobles, bourgeois, roturiers, militaires, sylvaris,
charrs... Partager notre bonheur avec vous tous,
si différents et pourtant si semblables, était de
loin la plus belle réussite de la soirée. C'est la
preuve que la paix est toujours plus bénéfique
que le conflit.
J'aimerais aussi préciser que tout ce qui n'avait
pas été consommé lors des buffets publics a été
offert aux plus démunis de la ville, dans l'espoir
de leur permettre de sortir un peu la tête de l'eau.
J'avais déjà mis en place des dons de ce type
lorsque j'étais à la tête de l'auberge d'Ossa, et
Angus et moi recommencerons aussi longtemps
qu'il y aura des nécessiteux. La noblesse ne doit
pas profiter du peuple mais le servir.
Merci d’avoir répondu à ces questions, nos
vœux de bonheur pour votre mariage, je crois
que c’est ainsi que disent les humains.
Questions pour Félaine Ferdrael de Perenold,
posées par Hety Lespiègle.
Hety : Dame, tout d’abord, félicitations pour
votre union avec le Duc. Comment s’est
organisée la soirée ?
Merci mille fois Dame. Hé bien nous avions prévu
une cérémonie dans l'intimité de la famille et des
amis proches. Elle s'est déroulée sur les remparts
du monastère Eldvin, dans la Vallée de la Reine,
et sous l'office de Dame Terra Dea Ahdashim,
prêtresse de Lyssa.
Nous avions ensuite contracté un forfait de
transport pour Noirfaucon pour les invités avec
les opérateurs de points de passage à Rata Sum
afin de transporter tout ce petit monde sur les
lieux du banquet public. Ce banquet était ouvert à
tous et gratuit, rythmé par les interventions de
plusieurs artistes connus et moins connus que
notre maison soutient financièrement. Nous
avons eu la chance d'entendre et admirer les
talents de Veole, Myrren de Lumine, Hanaraka et
Aïnoha Arkier.
La soirée s’est-elle déroulée sans encombre ?
Aucuns soucis avec des éventuels
séparatistes ?
Un séparatiste a tenté une percée, lors du
banquet, mais la Lame d'Ebon l'a intercepté très
rapidement. Ils ont été si efficaces que la plupart
d'entre nous n'ont eu vent de l'affaire que bien
plus tard dans la soirée. La cérémonie était assez
discrète pour passer inaperçue, et les séraphins
de la Main de Kormir étaient présents pour
assurer la sécurité de tous.
Vous avez choisi de faire la soirée de fête à
Noirfaucon… On dit également que vous et
votre époux avez acheté une demeure dans la
cité Ascalonienne. Pourquoi ?
Hé bien les racines De Ferdrael et Perenold sont
à Noirfaucon. Nos maisons ont fui leurs terres
respectives à cause de la guerre, mais il est
temps pour la noblesse ascalonnienne de revenir
soutenir son peuple. Nous avons donc acheté
une demeure à Noirfaucon, et organisé le
banquet pour offrir un peu de joie aux habitants
qui en manquent au milieu des conflits quasi
permanents. C'était une forme de devoir que de
partager notre joie, et montrer que la cité vit,
danse et se réjouit malgré les coups du sort.
Avez-vous des projets pour la cité de
Noirfaucon ?
Bien entendu. Nous travaillons main dans la main
avec les soldats locaux et les commerçants.
Nous avons prévu d'injecter des fonds dans les
reconstructions diverses de la cité et les
Or
ric
ha
lq
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Du beau monde à l’Arche du
Lion
En la soirée du 46ème jour de la saison
du Colosse eut lieu une grande
manifestation festive à l'auberge de
l'Ombre du Lion dans notre bien-aimée et
fortunée Capitale. Aussi, rares sont ceux
qui n'ont pas eu l'honneur d'apercevoir
quelque célébrité notoire, profiter des
mets, des jeux de la table mais aussi de
l'effervescence des invités s'adonnant
aux joies de la danse ou du spectacle.
Les festivités se déroulèrent ainsi dans la
plus grande amabilité et sécurité, la
Compagnie de l'Aube, discrète et efficace
dans le maintien de l'ordre !
Parmi les notables, on pouvait aisément
distinguer Sayana, membre du Conseil de
l'Arche et propriétaire du Quaggan Pirate,
se ruer sur le Carry de Karka "maison" !
Les plus manuels d'entre-vous et
amateurs des belles choses auront sans
doute remarqué les membres du Collectif
des Artisans de Kryte.
En parlant de beauté, n'oublions pas
l'exquise Selene Bathory, à l'image même
de Lyssa !
Apprécions en outre la noblesse présente
: Maison Lamenoire et Comptoir des
Vents du Sud qui donnèrent au spectacle
de la société, un air fier et droit -
aristocrate !
Le peuple enfin, citoyen de toutes races
ne saurait que trop peindre ce tableau de
joie et de chaleur qui enfiévra les âmes
cette nuit-là !
De l'animation ? Mais bien évidemment !
Tous les sens stimulés conféraient à la
fête son entière réussite ! Danseuses
charmantes que furent Hanaraka et
Öoresé dans leur jeu de corps.
Délicieuses délicatesses d'une pâtisserie
divine que celle de Lisa Corbeau !
Flamboyant artifice qui illumina les cieux
nocturnes d'une main habile : celle de
l'ingénieux Stinar !
À quand la prochaine représentation ?
Gent, noble, hobereau, paysan, artisan...
Soyez aux aguets ! Lisa Corbeau
Hety Lespiegle
Hjörvarr Björnheim
13
►Théâtre du Bookah
La Culture dans tous ses états
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ka
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Enjambées intemporelles "L’état de danse : une sorte d’ivresse, qui va de la lenteur au délire,
d’une sorte d’abandon mystique à une sorte de fureur".
Voilà ce dont les spectateurs de la Soirée de
l'Ombre du Lion ont pu s'émouvoir, se
déchaîner, s'exalter sur les pas quasiment
fauves de la belle Hanaraka !
Elle s'installe au centre du cercle dédié à son
art. D'une main, elle retrousse un peu sa jupe
contre sa hanche et élève gracieusement l'autre
vers le ciel, attendant la musique. Les yeux
enflammés sont rivés sur elle, le flûtiste soupire
d'un souffle gracieux : en avant !
La belle sylvaine commence à danser. Lente
d'abord, elle se déhanche, faisant tinter les
grelots de sa taille, puis de plus en plus vite,
pour un mouvement de vibration au creux de
son ventre.
Elle trace dans le sable quelques cercles de ses
petits pieds, alors que son bras ondule dans un
geste presque reptilien. Un fin sourire plane sur
ses lèvres, elle pose sur le public un regard
amusé.
Les ondes glyphiques s'imprègnent dans tous
les coeurs, tous sont transportés par le chant, le
vent, les mouvements !
Elle danse selon les pas de l'antique Elona,
ondulante et serpentine comme si son corps
n'était pas limité dans sa souplesse par des
faiblesses telles que les articulations.
Elle lâche la jupe qui vient tournoyer autour
d'elle. Non, mieux, elle virevolte dans une
danse gracieuse et vive. Une fois encore, sa
souplesse n'a rien d'humain et tient plus du
roseau agité par le vent, ou de la ronce qui
s'enroule autour du chêne.
Elle frappe le sol du pied, le reste de son jeu de
jambe masqué par les envolées de la jupe
noire. Quelque chose dans sa posture évoque
le voyage, le public transporté, acclament au
son des pas !
Elle s'arrête, la pointe d'un pied délicatement
posé sur le sol devant elle, une main non loin
de l'endroit où se trouverait son cœur, et
s'incline lentement vers le public. Des
hurlements de joie, la foule est endiablée, de sa
nature féline, Hanaraka aura illuminé la Soirée !
Grandiose, l'ancienne fille du Peuple de la
Route. Rouge est-elle d'un tel exploit, comme la
Caravane de ses premiers pas ! Restez
attentifs, l'oreille tendue, car on murmure bientôt
une prochaine venue ! Le Skaald Rouge,
Djazan la Plume, des noms de renommée,
faîtes-lui de la place, Hanaraka, arrive, à point
nommé !
Jeux bariliques d’Hiver
La Brasserie Courage et la Taverne de
Vheratha annoncent fièrement le retour des
Jeux Bariliques d'Hiver ! Ce sport ancestral,
né de l'ivresse de deux brasseurs remue
toutes les passions ! Le peuple des Cimes
mais aussi la Tyrie toute entière sont invités
à prendre part au Tournoi, et aux festivités
qui l'accompagnent !
On dénote de nombreux artisans qui
s'activent pour offrir aux Vainqueurs un
présent digne d'une renommée certaine :
on aurait aperçu Aldenya, la forgeronne,
Hakon Bernulf, à la main très "casquée";
Naeric "Thurs Ber" Haothson dont le bois
grince encore de son coup de hache; mais
aussi Bulwif Gulvarson, le célèbre sculpteur
et Frey Oracier, humaine autodidacte dont
les rouages de sa société résonnent dans
les esprits des plus connaisseurs !
Soutenez votre équipe préférée, aux noms
aussi extravagants que l'effervescence
nordique : "Les Ornithorynques des Cimes",
"Les Lupins Crétins", "Les Teigneuses des
Cimes", "Les Bras Cassés", "Winter-
Geweorp", "Les Perce-Neige", "La Triade
Cinglante", "Les Héritières du Pot de Miel".
Hjörvarr Björnheim
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Rat : autonome, discret. Réputé pour porter bonheur à son
entourage.
Buffle : patient, courageux et persévérant. Toutefois, sa vengeance
n’est pas à prendre à la légère.
Tigre : dynamique, instinctif et audacieux. Le tigre repousse sans
cesse ses limites.
Lapin : discret, réaliste et serein. Il cherche à ne jamais créer de
vagues.
Dragon : ambitieux, énergique et charismatique. Le dragon fascine
et inspire la force.
Serpent : cultivé, raffiné, philosophe et efficace. C’est un symbole
de sagesse.
Cheval : sociable, actif, bavard, imprévisible, déterminé et
rapide.
Chèvre : artiste, intuitif et délicat, très porté sur l’esthétique et la
beauté.
Singe : enthousiaste, inventif, amusant par son humour, doué
dans de multiples matières.
Coq : excentrique au regard des autres, il cache sous sa
superficialité une grande rigueur. Perfectionniste et engagé.
Chien : logique, réaliste, fidèle et généreux. Vous ne supportez
aucune injustice.
Cochon : calme, serviable, responsable, honnête. Il incarne la
prospérité familiale.
Rat : Eclatant de beauté et de joie, vous serez comme la
Lumière de Deldrimor. Eblouissant. Profitez de votre
charisme mensuel pour obtenir ce que souhaitez
vraiment.
Buffle : La fatigue laisse peu à peu place à la mélancolie,
et vous vous croyez au bout du rouleau. Un peur d’air
dans la province Krytienne vous aidera à retrouver votre
force habituelle.
Tigre : la joie, la bonne humeur et la vitalité personnifiée !
Vous vous sentez capable de soulever des norns, et vous
en aurez certainement besoin !
Lapin : Vous non plus, vous ne tenez pas en place. Tel
un Skritt bondissant, vous êtes en perpétuel changement,
toujours en mouvement ! Prenez un moment pour souffler
si vous ne voulez pas vous prendre un mur.
Dragon : Votre dernière série de problème vous a bloqué
et … vous sentez votre moral descendre, petit à petit.
Reprenez confiance en vous, établissez une stratégie
solide avec votre équipe et vous finirez bien par venir à
bout de votre mission !
Serpent : L’assurance se fait sentir dans vos paroles.
Vous attirez, vous séduisez, vous charmez. Vos mots
sont aussi redoutables que les formules d’incantation
d’un envoûteur !
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Votre Horoscope mensuel
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Cheval : La fortune vous sourit ce mois-ci. Vendez toutes
vos denrées au Comptoir du Lion Noir pour maximiser
vos gains. Profitez-en pour investir dans la marque de
vêtements Celadon pour encore plus de profits à venir.
Chèvre : L’amour vous attend au coin de la rue. Revêtez
vos plus beaux habits et montrez-vous séduisant car
votre future dulcinée n’est pas loin. Ignorez ce message
si vous êtes un Charr.
Singe : Vos méfaits seront bientôt connus de toute la
Tyrie si vous ne ne vous calmez pas maintenant. Vous
avez un très mauvais Karma. Faîtes de bonnes actions
pour regagner la confiance de la Tyrie.
Coq : Vous êtes particulièrement sensible aux miasmes
présents en Tyrie. Vous allez inévitablement tomber
malade. Hivernel approchant, pensez à vous couvrir et ne
vous approchez pas de la Tour des Cauchemars.
Chien : Ce mois-ci, il est probable que l’un de vos
proches fasse fortune à Rata Sum mais il ne vous en fera
pas profiter. N’oubliez pas de lui rappeler tout ce que
vous avez fait pour lui !
Cochon : Vous êtes d’une humeur massacrante et vous
le faîte payer sans le savoir à votre entourage. On dit
dans votre dos que vous êtes toxique. Une bonne cure
au Bosquet vous fera le plus grand bien !
Aldanys Navill
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Les Cœurs d’Or ►Don Celadon vous apprend la séduction
Le
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OE
ur
s d
’or
Salutations. Vous êtes sans doute celui que
l'on nomme Don Celadon. Je vais essayer
d'être la plus brève possible. Mon jeune frère
Galdwin est Séraphin depuis sa majorité. Il y
a deux semaines de cela, il fut capturé dans
un Camp Centaure Tamini. Moi - sa soeur
éplorée - j'hurlais ma rage en écho parmi les
murs rassurants de notre majestueuse Cité,
tandis que lui, souffrait la captivité à l'aube
de son âge d'homme.
Quand le soleil apparut le lendemain,
séchant mes larmes sur ma paume,
j'aperçus l'escouade de soldats franchir les
portes de la ville : Galdwin était là, portant la
bannière de la victoire !Je suis sûre que c'est
l'oeuvre des Dieux. Même si l'Amour que je
porte à Dwayna, semble à sens unique, je
sais qu'elle peut m'entendre... mais je ne
sais quoi lui communiquer... Auriez-vous une
solution pour lui prouver ma gratitude ?
Réponse de Don Celadon : Hmm... Bien, je
suis ravi pour votre jeune frère... Il est vrai
que l'Amour que l'on porte à une divinité est
souvent complexe et silencieux.
Mais je suis moi aussi profondément
persuadé qu'ils nous entendent encore. Mes
conquêtes ne sont que les manifestations de
ma vénération chaleureuse envers Lyssa !
Je vais vous dire une chose : pardonnez aux
Centaures leurs actes, baissez donc l'arme
haineuse qui exhale de votre âme, apportez
réconfort et refuge à ceux qui reviennent en
vie; soyez l'onguent sur les plaies de
l'humanité : voilà le plus beau cadeau que
vous pourriez faire à Dwayna.
Astera Flambâme
Ganash Têtencruche
Bonjour l'humain... J'reviens vous voir !
Votre technique avec l'érudite a fonctionné.
Après notre discussion, j'ai été mis en
relation avec une Hylek Nahualli de la
Province de Metrica. Je suis arrivé et je lui ai
demandé quelles étaient ses pratiques
amoureuses ! Soudain, elle est devenue
encore plus rouge qu'à l'accoutumée et a
craché cette sorte de liquide visqueux...
Pouahhh... Je sens la bouse de Dolyak
maintenant, et j'ai plein de piqûres de
sarbacane ! Aidez-moi je vous en prie !
Réponse de Don Celadon : Nom d'un Skritt
mouillé... Gardez vos distances ! Vous
empestez la mort ! Par les Six, pourquoi
toujours cette question idiote ! Dégagez vite
! Z'avez qu'à aller voir par vous-même !
OUST !
16
Je vous salue bien bas, Don Celadon, vous
attisez mon entière curiosité. J'ai éclos il y a
peu et nombre de nébulosités planent dans
mon Esprit. Souffrez, Monsieur, d'étancher
ma soif de connaissance sur un bien étrange
terme que l'on nomme "Amour" ?
Réponse de Don Celadon : *Séduit* Hum...
Bien entendu ! Bienvenue dans le monde
hmm... *Gêné* L'Amour est avant tout un
sentiment que l'on partage avec autrui, un
sentiment d'affection, d'attachement; un
profond désir de demeurer auprès de l'autre,
comme si il était un trésor nouveau, inspirant
et puissant. Mais cette alchimie est
indescriptible... Les mots sont trop pauvres
pour la décrire. Patientez, jeune pousse.
Vous serez un jour, saisie dans un tumulte
de sensations...
Yseult Grondebuis
Le
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Partie Hors Roleplay
18
La puanteur de la mort me conduisit jusqu'au cadavre d'une
louve flanqué de ses deux louveteaux, vivants eux. L'un était
blotti contre sa mère, pendant que l'autre était recroquevillé
dans le froid.
Je tuai un lapin pour les nourrir et les serrais contre moi pour les
réchauffer. J'avais trouvé ma meute et mon véritable totem,
l'Esprit de la nature.
À présent, l'esprit des loups me guide à travers les landes
désolées, et chaque hurlement m'éclaire désormais de leurs
lumières sur les terrains propices à la chasse et les tanières
accueillantes."
►Les Archives du Prieuré
La Bibliothèque du Savoir
Le
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du
Pr
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De l’Esprit des Droits "Le droit de l’esclavage est nul, non seulement parce qu’il est illégitime, mais parce qu’il est absurde et ne
signifie rien. Ces mots, esclavage et droit, sont contradictoires." disait un certain Jean-Jacques le Roux,
humble fermier de la Vallée de la Reine, victime de la sauvagerie Centaure... Mais alors qui s'arroge un tel
"droit" et à quel prix ? Quel est l'impact de l'esclavagisme en Tyrie ? Quelles sont ses différentes
manifestations ? Peut-on à la lumière des récents événements, rester indifférents face à l'asservissement de
nos frères ? Ne rien faire ne revient-il pas à se rendre esclave de nous-même ? Non, Tyriens, l'Orr Express ne
s'abaissera pas à l'inhumain ! Exprimons-nous !
Nous parlions de l'Empire Nain dans le
précédent opus, des fastes de la faction
Deldrimor à la cruauté du Sommet de Pierre.
Plus que toute autre race, les Nains menés
par Dagnar Pierreplate considéraient
l'esclavage comme un "outil animé", un
moyen pour parvenir à une fin : la
suprématie et le pouvoir. Qu'ils contrôlent
des géants ou d’autres créatures attachées
par des menottes ou des chaînes (Dolyaks,
drakes, animaux noroîts, élémentaires de
glace et même des Djinn etc), ou qu'ils
réduisent les Nains impurs et les Draguerres
à la basse besogne; la fin visée reste
toujours l'accès au pouvoir par la
suprématie. Le "Forgeron", golem cyclopéen
de la Fournaise des Lamentations avait
même pour but de remplacer à long terme
les esclaves de chair et d'os, vulnérables...
Les Draguerres, race pour laquelle le mot
"servitude" est quasiment devenu
intrinsèque, mènent un combat sans fin pour
la liberté. On entend encore dans les
profondeurs caverneuses du Sombrasile, le
révolutionnaire Molachev et ses paroles
fières : "Je ferai tout ce qui est de mon
possible pour libérer mes frères. Pouvoir aux
Draguerres !" Mais encore une fois, force est
de constater qu'un tel harcèlement ne trouve
solution que dans l'inversion des rôles.
Être "libre", au final, qu'est-ce que cela
signifie ? L'endoctrinement de la race est
telle que même dans le gameplay, un joueur
peut ressentir l'ambiguïté régnante dans le
nouveau Taupinariat. Alors qu'au sein de la
mine de Molenheide aux Champs de
Gendarran, un esclave "passif" ne vous
attaquera pas si vous tentez d'éradiquer un
contremaître; d'autres à Underburg au
Passage de Lornar retourneront leur pioche
contre vous, même si vous aviez déjà
éliminé les officiers.
L'esclavagisme peut-il changer la nature de
l'être ? Alors que certains Kommissars et
anciens esclaves deviennent tyrans de leurs
frères; d'autres comme Karamoleoff à
l'Etreinte des Lamentations revendiquent
leur liberté, bien inhérent, dont ils espèrent
jouir comme d'un trésor précieux. Nous
sommes en droit de nous poser la question !
Quoiqu'il en soit, ces attitudes antagonistes
affirment une effroyable réalité d'un
endoctrinement de notre propre faculté de
penser. Il est dit, que même certains
Séraphins, parangons de la Justice et de
l'autorité civilisée, aient monnayé la captivité
de plusieurs "Hommes-Taupes" pour leur
propre compte, près de l'Etreinte des
Lamentations.
Si l'avarice des Nains les rendait esclave
d'elle-même et de leur folie des grandeurs,
l'asservissement qu'ils imputaient aux autres
races était d'un ordre purement
pragmatique. Au contraire, celui perpétré par
les Kraits des Profondeurs est d'ordre
sacrificiel et mystique. C'est au travers de
ces reptiles des eaux que l'adage ci-après
prend véritablement sens : « Si l'esclavage
n'est pas mauvais, rien n'est mauvais. »
Mais alors qui sont ces monstres qui défient
les lois de l'entendement et font frémir les
Tyriens à l'heure de la terrible "Tour des
Cauchemars" ?
19
Le
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"De sombres silhouettes glissent dans l'eau,
des ombres parmi les ombres des vagues.
Surveillez vos enfants s'ils s'approchent trop
de la côte. Prenez garde à vous-même. Bien
trop nombreux sont ceux qui ont disparu
dans ces eaux, et aucun n'est jamais revenu
de l'abîme." Jarl Foxcoat, skaald norn.
Depuis des siècles, des histoires se
racontent au sujet de cités emplies de piliers
se dressant au-dessus des flots loin en mer.
Des éperons sortent des vagues, sans terre
visible à l'horizon, et leurs bases s'enfoncent
dans les profondeurs de l'océan ou nulle
espèce terrestre ne peut survivre. Des
marins perdus vivent ici, leurs navires
échoués par des tempêtes. Des parapets
scintillants s'élèvent, formés de bois, de
verre, et de trésors de pirates longtemps
considérés comme perdus en mer.
La réalité est que ces lieux existent
réellement. Pourtant, tandis que les
légendes les font paraître comme splendides
et exotiques, la réalité est bien plus sombre.
Ces "cités-piliers" sont des enclos
d'esclaves, bâtis pour conserver des
habitants de la terre ferme en vie au-dessus
des vagues jusqu'à ce qu'ils soient requis
pour un sacrifice. Ceux qui vivent là sont des
créatures désespérées et au bord de la folie,
qui contemple chaque jour les eaux noires et
savent que leur temps viendra bientôt.
Vivant de restes de poissons jetés par leurs
geôliers, ils subsistent péniblement en
attendant continuellement la venue d'une
voile sur l'horizon priant, suppliant, et criant
pour que quelqu'un vienne les sauver avant
que les kraits ne reviennent.
Les kraits sont des créatures serpentines
intelligentes, qui possèdent de longues
queues taillées pour la vitesse dans l'eau,
mais des torses et des bras qui sont plus
humanoïdes, bien qu'ils aient des écailles,
des cornes, et des têtes reptiliennes. Ce
sont des créatures incroyablement
vicieuses, totalement désintéressées par le
besoin de bien-être des autres. L'approche
de la mort les transforme, les faisant rentrer
dans une frénésie religieuse ; dans cet état,
ils sont encore plus difficiles à éliminer.
Aussi à l'aise sous l'eau qu'à la surface, les
kraits ne se sont jamais sentis menacés par
une race de la terre ferme de la Tyrie. C'est
peut-être pourquoi ils n'ont jamais tenté de
communiquer avec les autres races. Ils n'ont
pas besoin de ce que peuvent leur offrir les
habitants de la terre ferme, excepté des
esclaves pour leurs besoins, et des
sacrifices pour leurs rituels. De toute façon,
les kraits peuvent s'en emparer eux-mêmes
avec une efficacité impitoyable.
Même les hyleks, pourtant amphibies, sont
en désavantage lorsqu'ils combattent sous
l'eau. Aucune tribu d'hyleks n'a pu opposer
une quelconque force face aux kraits. Les
quaggans ont été effrayés par eux, et
racontent des histoires sur leurs messes
monstrueuses sous les eaux. Les kraits n'ont
jamais été vaincus, et eux-même pensent
être invincibles. Ils sont convaincus d'être
bénis et élevés : la race supérieure en ce
monde.
La folie de la foi
La société kraite est sombre et fanatique.
Menés par leur clergé, les Oratuss, les kraits
suivent une ancienne doctrine que leur
transmet leurs prophètes abyssaux et qui
prédit sans cesse le retour des prophètes.
La religion kraite est fondée sur de
gigantesques obélisques faites en un
matériau unique : une roche noire très rare
qui ne se trouve qu'au fond des océans
tyriens. Les kraits croient que chaque
obélisque est apparue sur le lieu où un
prophète a réussi son ascension vers un
monde mystique, un monde au-delà du nôtre
où ces prophètes sans-nom montent une
armée afin d'éradiquer toutes les autres
espèces. Un jour, ils reviendront et noieront
la Tyrie sous les eaux d'un océan unique.
Les kraits sacrifient des esclaves en signe
de vénération des prophètes et pour
s'assurer que ceux-ci aient des serviteurs
dans leur "autre monde" mystique.
Les kraits n'ont jamais développés de
langage écrit. Ils possèdent une excellente
mémoire et mémorisent leurs textes sacrés.
Ils sont ainsi transmis oralement par le
clergé. Ces textes balayent de nombreux
sujets et sont difficiles à mémoriser ; devenir
un krait Oratuss est un parcours qui se
prolonge toute une vie et qui requiert un
dévouement à toutes épreuves. De plus, à
l'insu du peuple krait, les prêtres assurent le
maintien de leur pouvoir en modifiant
subtilement des mots de ces énormes textes
qu'ils ont mémorisés, s'assurant ainsi que
les textes confirment n'importe quelle
interprétation qu'ils veulent en faire.
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Le
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Pr
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Les historiens et érudits des races terrestres
pensent que les obélisques marines ne sont
pas mythiques mais qu'ils sont des
monuments anciens en l'honneur de
dirigeants ou de personnalités religieuses
kraits. Comme les kraits transmettent
oralement leurs traditions, certaines
informations ont été perdues au fil des
siècles. La race kraite a oublié le vrai but
des obélisques et a inventé à la place une
vénération mystique pour ces monuments et
ce qu'ils représentent. En effet, les
obélisques sont étrangement lisses et vides
de symboles et ne peuvent donc pas
transmettre eux-même leur histoire. Les
kraits Oratuss sont ceux qui interprètent
pour leur peuple la signification de ces
monuments, et à cause du fanatisme de ces
prêtres et prêtresses, l'histoire de la création
des obélisques et de leur but initial ont été
altérés à des fins religieuses.
À l'instar des obélisques, les kraits sont
constants et immuables dans leurs
croyances. Selon leurs légendes, toutes les
races vivant à la surface ont été chassées
des mers par les prophètes qui leur ont
interdit d'y retourner. Bien que ces légendes
semblent manifestement erronées aux
autres races, les kraits refusent d'écouter les
"hérésies" prononcées par les autres races ;
les détruire semble un moyen bien plus
efficace d'empêcher les diffamations à
l'égard de la religion kraite.
Des structures dantesques :
l’effroi des Abysses
Les constructions kraites s'étirent du
plancher de l'océan jusqu'à sa surface. Les
structures sous-marines sont élaborées et
associent récifs coralliens et cavernes
naturelles. Les piliers géants qui indiquent
les enclos à esclaves sont souvent fabriqués
en bois issu de naufrages ainsi qu'en
d'autres matériaux volés lors de raids sur la
terre ferme. Les kraits vivent sur les sols
grandioses qui gisent en profondeur,
vénèrent les obélisques, et profitent des
fruits de leurs chasses. Les esclaves
humains ou issus d'autres races terrestres
sont enfermés dans d'étroites pièces au
sommet des piliers jusqu'à ce qu'ils soient
mangés ou sacrifiés. Il leur est permis de
faire des petits feux afin de cuire leur part de
poisson, parfois la lumière de leur flamme
peut être vue à des kilomètres, éloignant
ainsi les bateaux qui pourraient s'aventurer
dans les eaux kraites.
Des êtres nés pour la terreur…
Les kraits sont agressifs, vicieux et
intelligents. Ils pondent des œufs et gardent
leurs larves. Les mâles comme les femelles
reçoivent une éducation et une formation au
combat et les deux sexes peuvent accéder
aux mêmes fonctions sociétales. Les kraits
peuvent survivre hors de l'eau, mais ils
préfèrent construire leurs cités loin en-
dessous de la surface. Leurs villes sont
souvent construites autour d'un ou plusieurs
grands obélisques et contiennent la plupart
du temps des couvoirs sous-marins, des
arènes pour les gladiateurs et de longues
lignes de marqueurs luminescents. Ces
chemins scintillants sont même visibles pour
ceux qui nagent loin au-dessus d'eux. Les
kraits sont de fervents mathématiciens,
employant constamment les mathématiques
et la numérologie, ainsi que la magie, afin de
déterminer la date du retour de leurs
prophètes.
Les kraits sont très souples et sont
d'excellents nageurs. Ils passent par trois
stades différents au long de leur existence :
une phase larvaire, une juvénile et une
adulte. Les kraits larvaires sont faibles et
fragiles et sont donc gardés dans ces
couvoirs jusqu'à ce qu'ils maitrisent la nage
et les fonctions basiques de survie.
"Soyez prudents, larves.
Soyez rapides. Mais surtout,
soyez cruels. Que la légende
de nos faits les effraie
autant que la douleur."
— Nymfassa, hypnoss krait.
Les jeunes servent d'éclaireurs tandis que
les adultes font preuve de force et de
dévouement, symboles de leur race. Tous
les kraits sont prêts à mourir, si nécessaire,
afin d'assurer la pérennité de leur race et de
ses croyances.
« Lorsque l'homme s'habitue à voir les
autres porter les chaînes de l'esclavage,
c'est qu'il accepte lui-même un jour de les
porter » disait un vieux Charr de la légion de
fer, du nom de Lin, de la troupe "Coln". En
vue des récentes afflictions qui frappent la
Tyrie, allons-nous demeurer immobiles ?
Dresserez-vous la bannière de la liberté ?
Car oui, nous - races de l'Arche du Lion -
nous sommes dès notre naissance esclaves
de cette liberté ! Aussi, nous ne pourrons
jamais briser les chaînes du libre-arbitre. La
liberté est un droit mais aussi un devoir ! Il
est de notre sort que de faire des choix !
Affrontons-les avec dignité et intégrité et ne
laissons personne reprendre ce bien qui
nous enchaîne et nous unit sous l'égide de
la tolérance !
Hjörvarr Björnheim
21
L’Ombre du Lion
présente
Carry de Karka
présenté dans sa carapace, accompagné de son rougail mangue et de riz*
*plat épicé à base de piment, gingembre, citronnelle et tomates
22
►Les Chroniques de Lyria
A la rencontre des fines plumes de Tyrie
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Annales des Ecumeurs – Seconde Expédition Enjambant les cadavres exsangues des écailleux, les Écumeurs purent
entamer l'ascension vers leur véritable objectif. Situé au sommet du
monticule que formait l'îlot, un trou d'une importance considérable
s'abîmait vers les entrailles de la terre, laissant échapper à intervalles
réguliers, les râles d'une créature colossale. Véritablement ceint d'une
muraille grouillante de sauriens déchaînés, le repaire de la horde se
donnait des airs de portail vers l’outre-monde. N'écoutant que leur
courage et le génie tactique de certains d'entre eux, les membres de la
compagnie se divisèrent en deux équipes, l'une chargée d'occuper la
horde tandis que l'autre s'armait des bijoux de technologie procurés par
le maître ingénieur pour se rendre directement aux abords de l'antre et
la faire s'effondrer sur elle-même. Invoquant l'un de ses affreux
serviteurs, le sorcier Aernys ouvrit les hostilités, soutenu par le peintre,
votre serviteur, n'hésitant pas à occire toute créature échappant au joug
de la terrible créature convoquée alors que l'équipe d'artificiers
composée du chef d'expédition, de l'ingénieur et de la vénéneuse dame
blanche se dirigeait vers l'antre, ne tardant pas à accomplir l'objectif
premier de leur mission...
Fiers de leur "retentissant" succès, la "joyeuse" équipe entreprit
d'éliminer les dernières créatures restantes. Bien entendu, cela était
sans compter les râles précédemment entendus. Aux explosions
salvatrices ne suivirent que quelques instants de calme avant qu'un
nouvel ennemi ne se fasse jour, perçant la surface avec fracas : un
écailleux d'une taille jusque-là jamais observée, émergea en défiant les
intrus qui eurent l'indécence de fouler son domaine, par un rugissement
assourdissant ! Haut comme quatre norns et aussi long qu'un navire
pirate, le chef monstrueux de la horde chargea sans attendre,
propulsant Velmeth la blanche et Stinar le lumineux aux alentours alors
que le Nacré parvenait in-extremis à échapper à l'assaut de la bête.
N'écoutant que son courage, le peintre se précipita au secours de la
Vénéneuse, faisant rempart de son corps face aux assauts des sbires
de l'ignoble créature alors que le reste des Écumeurs se heurtait à la
bête elle-même. Déchaînant leur magie sans retenue, Aernys le
Sombre et Veole parurent triompher du monstre au prix d'une
puissance considérable... Mais à leur plus grande horreur, le titan
absorba la vitalité de ses congénères pour restaurer ses propres tissus,
annulant par là-même les dégâts causés par le duo.
La seconde mission de la Compagnie se déroula dans le petit village de
Triskèle, situé dans les collines de Kesse, sur la côte du Bras de
Viathan. Arrivés en grande pompes, accompagnés de véritables trains
de bagages transportant le matériel aussi ésotérique que technologique
de la Compagnie, nos vaillants héros entreprirent de trouver la source
de la rumeur. Atterré par le manque de splendeur des lieux, votre
serviteur suivit à grande peine le chef de leur petite expédition,
Leendrill, dit le nacré, alors qu'il se rendait dans ce d'aucuns pourraient
appeler un bouge, mais ce que les gens du cru désignaient comment
étant leur "mairie". Ne disposant visiblement d'officiel que le nom, le
maire entreprit de faire part de la menace pesant sur le rassemblement
de pouilleux qu'il désignait comme un village.
Le "village portuaire" semblait être la proie d'attaques d'écailleux
particulièrement sauvages depuis près de sept jours, l'homme
argumentant longtemps sur la puissance des monstres et l'incapacité
de ses hommes, pourtant "valeureux" dans l'opposition aux créatures
démoniaques, les empêchant de faire profit du lac. Ayant obtenu les
informations concernant le repaire supposé de l'ignoble horde, la fière
Compagnie n'hésita pas un instant avant de se mettre en marche,
réquisitionnant une embarcation avant de devoir abandonner une partie
de son matériel en raison de la construction particulièrement
hasardeuse conçue par les autochtones pour voguer sur les calmes
eaux du bassin.
Le voyage fut prompt et se fit sans rencontre inopportune grâce au
vrombissement émit par les machineries du maître-ingénieur Stinar
alors que celui-ci de la seule force de ses rouages, propulsait
l'embarcation avec vélocité.
Posant le pied sur l'immonde caillou rassemblant les nids des créatures
honnis, la Compagnie ne tarda pas à croiser les premiers spécimens de
la horde. Ceux-ci, nullement impressionnés par l'auréole de gloire
entourant les compagnons, allèrent jusqu'à entamer ce que l'on pourrait
considérer comme une danse d'intimidation à l'attention des
envahisseurs. Malheureusement pour eux, plus qu'inefficace, cette
danse ne fit que donner l'occasion au sorcier hargneux Aernys
d'employer sa noire magie, truffant les environs de glyphes étranges qui
privèrent les sauriens de leur énergie... Une fois ceux-ci suffisamment
énervés par le bombardement occasionné par la dame pâle Velmeth et
le maître ingénieur Stinar, ils chargèrent sous peine de finir comme
simples résidus d'éclaboussures.
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L'assaut n'en fut néanmoins pas vain, à l'occasion de sa restauration, le
sorcier découvrit la source des pouvoirs nécromantiques de la bête, une
gemme enchâssée dans sa griffe qui, puisant dans l'énergie de ses
semblables, lui permettait de se relever quelque que soit la force du
coup subit !
Dévoilant une nouvelle fois les miracles de ses œuvres, le maître
ingénieur congela la bête en lui faisant ingérer avec force le contenu
restant des maigres ressources de son sac. Privé de sa mobilité, le
monstre ne put empêcher le sorcier d'ôter la gemme de sa griffe, le
privant par là-même de l'énergie accumulée au sein de celle-ci.
Incapable de continuer à soutenir les efforts de guérisons nécessaires à
la réparation des dommages subis, le monstre périt en exhalant un
dernier râle, ôtant la volonté de combattre à ses derniers sbires.
Examinant la pierre, Aernys le lugubre découvrit avec effroi que celle-ci
s'efforçait de continuer à acquérir de la force vitale, allant jusqu'à se
nourrir de celle-même du nécromancien. La lâchant avec précipitation, il
ne put empêcher l'ingénieur de faire feu, brisant la gemme sur le coup
et occasionnant une onde de choc qui étendit les deux hommes.
Soucieux de sa compagne, le Nacré avait en effet échappé au fracas
en allant s'enquérir de son état. Découvrant ses fiers compagnons
renversés, il décida de ne pas donner suite à l'examen de la gemme, la
confiant sous bonne garde à l'homme qui ne se souciait guère de magie
avant d'ordonner le retour.
Acclamés à leur retour par les pêcheurs en liesse, les Ecumeurs durent
décliner l'offre de séjourner quelques temps dans le village, préférant
collecter la substantielle récompense avant de se disperser dans la nuit.
Alban Roch
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►Monde Vivant
Tout savoir sur les évolutions de la Tyrie
Mo
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Qu'est-ce que le Cauchemar sinon une
manifestation onirique ? Une sorte de réponse
négative de nos ressentis, de nos émotions
durant le rêve. Peur, horreur, désespoir,
anxiété, tristesse : voilà autant de sensations
qui se sont mêlées dans les esprits des Tyriens
affrontant la terrible Tour des Cauchemars... À
la lumière du sujet que nous traitons ce mois-ci
dans notre gazette - à savoir l'esclavagisme et
ses conséquences - nous sommes en droit de
nous demander si Scarlet est définitivement
saine d'esprit ? Conjuguant humour malsain à
la torture, les frontières du réel et nos repères
sont brouillés... C'est cet état de Cauchemar
auquel tend la feuillue détraquée... Aussi,
Tyriens, prenez le temps de rêver, fêtons
Hivernel qui approche et combattons Scarlet
sur son propre terrain ! Soyons heureux pour
lui nuire; et que Grenth l'emporte avant l'arrivée
de la fraîche saison.
Le célèbre adage de la prêtresse krytienne
Mélanie Cendre dit : "La nuit est sombre et
pleine de terreurs !"
Cette vieille folle n'a peut-être pas tort mais...
Les nuits d’hiver ont beau être longues et
sombres, les tyriens conservent leur joie de
vivre grâce à la longue tradition d’Hivernel.
Tandis que chaque race célèbre cette fête à sa
façon, tous les enfants partagent le même
divertissement : les jouets. J'aurais fort à parier
que Scarlet n'aura qu'un morceau de charbon
dans sa chaussette cette année... Tant pis pour
elle !
Hjörvarr Björnheim
Entre Cauchemars et Rêveries...
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Miroir de Lys ►La parole aux joueurs
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Dans cet opus festif de l'Orr Express, à la
lumière de l'Hivernel qui approche, nous
éclairerons également des personnages en
particulier et non seulement des guildes ! En
effet, ils sont l'essence du roleplay : ils sont
vous ! Aujourd'hui nous accueillons le
Protecteur Altruiste : Falcon Navill, de la Rose
et La Plume !
Hjörvarr Björnheim : Bonjour Falcon et merci
de ta venue ! Pourrais-tu nous dire depuis
combien de temps pratiques-tu le RP et
pourquoi avoir choisi le MMORPG GW2
comme plateforme de ton expression ?
Falcon Navill : Bonjour Hjörvarr, bonjour l'Orr
Express et merci de m'accueillir en retour ! J'ai
commencé le RP il y a tout juste un an ! Peu
après la sortie du jeu, j'ai croisé cette étrange
jaquette stylisée et... je me suis incrustée dans
le jeu tout simplement ! À la base, je ne venais
pas sur GW2 dans le but de RP. Juste pour
profiter de la suite du premier opus, que j'avais
adoré.
Hjörvarr Björnheim : Très bien, donc, un
véritable coup de foudre pour GW2 ! Tu joues,
je crois, un Sylvari, membre de la Rose et la
Plume. Pourquoi avoir choisi de jouer une telle
race ?
Falcon Navill : Hé bien... déjà, je trouve ce
peuple très attachant ! Il y a bien sûr le côté
"mignons" avec les jeunes pousses et les
Rêveurs. Certains sont vraiment naïfs. Et puis
pour le côté obscur du potager, les
Cauchemardeux dans le jargon sylvain ! Et là,
c'est vraiment bien plus sombre... J'aime cette
dualité ! Tout n'est pas rose, loin de là ! En
outre, les Sylvaris ont l'avantage de permettre
au joueur de commencer leur expérience
rolistique dès la création du personnage !
Comme ils s'éveillent déjà adulte, ils peuvent
parcourir le monde presque instantanément.
Cela permet également de découvrir le RP,
sans forcément construire un BG bien précis et
conséquent au commencement !
Hjörvarr Björnheim : Entendu, donc, la race
Sylvari est vraiment intuitive et en même temps
très complexe ! Pourrais-tu nous en dire un peu
plus sur ton personnage ? Quel est son but, sa
direction onirique ?
Falcon Navill : Falcon est ... profondément
altruiste. Déjà, son Rêve, sa voie, son objectif
s'illustre par le verbe "aider". On peut ajouter à
cela, son travail de Protecteur et sa dévotion
envers Dwayna ! Le tout en fait quelqu'un de
très à l'écoute, très motivé à changer ce qui ne
va pas. Actuellement, il ne vit que pour
défendre le Bosquet et ses Frères et Soeurs.
Hjörvarr Björnheim : À ce propos, les Fils et
Filles de l'Arbre Clair ne sont pas les moins à
plaindre en ces périodes troublées : une
attaque au Bosquet, la Tour des Cauchemars...
Comment ton personnage a-t-il réagi aux
différentes "crises" ? Est-ce que cela donne
plus de possibilités RP ? Les événements l'ont-
ils changé ?
Falcon Navill : Il a TRES mal pris l'attaque
contre le Bosquet... L'intégralité ou presque de
la cosse dont il était issu a été massacrée et
forcément ... ça ne laisse pas indemne ! Il s'est
vite repris néanmoins, il restait tant à faire, tant
à soigner, la cosse à réparer... Concernant la
Tour des Cauchemars, il l'a perçu comme une
nouvelle opportunité d'aider. Et par la même,
éviter sans doute, une nouvelle attaque contre
le Bosquet. Alors oui, les récents événements
l'ont beaucoup changé. Il est devenu moins
naïf, plus enclin à agir rapidement. "Agis avec
sagesse mais agis" disait Ventari. Je pense
qu'il a compris ce principe fondamental à
présent ! Tout cela l'a fait mûrir et en bien !
Quant aux opportunités de RP : oui, on a
observé nettement plus de possibilités ! Déjà,
les conséquences de la campagne « Les Morts
qui Marchent » a été très importante. Il a fallu
soigner, venir en aide aux Sylvaris, écouter,
parler etc. La Tour des Cauchemars quant à
elle constituait le moyen de se confronter
durablement au Cauchemar. Il s'est rendu sur
place avec de nombreux Protecteurs. et
Veilleurs ! On a eu de beaux RP, oh oui !
Hjörvarr Björnheim : On sent véritablement
les intrigues fortes que cela peut engendrer...
Mais qu'en est-il du Cauchemar ? À la lumière
des récents événements du Monde Vivant ou
encore des informations liées à l'interview de
Scott McGough et Angel McCoy, penses-tu un
jour, jouer un Sylvari du Cauchemar ?
Falcon Navill : Mmmh c'est une bonne
question ! Pas avec Falcon, déjà, je pense.
C'est vraiment un univers que j'ai du mal à
appréhender dans le fond. Les dernières
interviews permettent de mieux le cerner, sans
nul doute ! D'emblée, non, je n'irais pas jouer
Cauchemardeux. Mais si je me retrouvais un
jour en manque de rp, pourquoi ne pas tenter ?
Il me faudrait quelqu'un de plus expérimenté
pour le jouer convenablement en revanche. En
outre, je doute d'avoir l'imagination qui va avec
!
Hjörvarr Björnheim : Il est indispensable pour
tout roliste de faire la différence entre la fiction
et la réalité afin de ne pas tomber dans le piège
du Méta-RP par exemple. Cependant, il arrive
souvent que nos personnages reflètent des
traits de notre personnalité. En est-il de même
Interview de Falcon Navill
26
Falcon Navill : Je dirais tout simplement que
c'est la même envie d'aider qui nous
rassemble. Mais je suis moins altruiste que lui,
quand même !
Hjörvarr Björnheim : Notre interview touche
peu à peu à sa fin, cependant j'aurais encore
deux questions à te poser ! La première : Pour
toi, que représente le RP ? Est-ce un simple
objet de détente ? Une passion ? Un moyen de
s'exprimer ? Enfin, aurais-tu des conseils pour
les jeunes rolistes qui veulent se lancer dans
l'aventure GW2 et plus particulièrement en tant
que Sylvari ?
Falcon Navill : Au tout début, le RP n'était
qu'un moyen de détente, un amusement, une
fois par semaine, quelques heures... Puis au
fur et à mesure, c'est devenu une véritable
passion ! Je n'envisage pas vraiment de jouer à
GW2 sans RP. C'est toujours de l'amusement,
toujours la même détente, mais qui croît de
jour en jour ! Sans doute parce que j'ai trouvé
des joueurs avec qui partager la même vision
du RP, et qu'on a définitivement beaucoup
appris les uns des autres. Quant aux rôlistes
motivés par les Sylvaris... mieux vaut
commencer tout simplement ! Créer une toute
jeune pousse, plutôt qu'un Sylvari de plusieurs
années, ou encore un Second Né. Il est plus
facile de se familiariser avec le lore et la
manière de pratiquer. Surtout il ne faut pas
hésiter à demander ! La plupart des joueurs
Sylvaris ne mordent pas ... en tout cas, pas
trop du côté Rêveur, je crois ! Et sincèrement,
voir son personnage évoluer de son Eveil à ses
premières actions, est un véritable plaisir !
Hjörvarr Björnheim : Merci, Falcon, pour nous
avoir ainsi présenté ton personnage dans ses
moindres détails ! Chers lecteurs, j'espère que
vous serez aussi engoués que moi lorsque
vous apercevrez les dires de notre aimable
Feuillu ! Nous vous donnons alors rendez-vous
dans le prochain magazine de l'Orr Express
pour une nouvelle présentation de guilde ou
d'un personnage !
Falcon Navill : Moindres détails... Moindres
détails... J'en ai gardé pour le RP quand même
! *rire*
Hjörvarr Björnheim : Haha ! Vous n'avez plus
qu'à faire un tour du côté du Bosquet : Falcon
vous y attendra, avec toutes les arcanes et les
mystères du Peuple Sylvari ! À bientôt, c'était
Hjörvarr Björnheim, l'équipe de l'Orr Express et
Falcon l'Altruiste Feuillu !
Hjörvarr Björnheim
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►Défis de Primy
Oserez-vous les relever ?
De
fis
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Pr
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Le Test de Rorscharr
Que vous inspire cette image ? Cette couleur, ces taches ? Soyez le plus
"original" au sens Charr du terme et aidez ainsi les jeunes du Fahrar à
interpréter les fresques de leurs aïeux.
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Le Quiz Express Quel Capitaine ne fait pas partie du Conseil du Capitaine ? Capitaine Katz Quel est le nom du successeur du Confesseur Dorian ? La Confesseur Isaiah Quelle faction militaire s'est alliée avec la Sixième Cohorte Sanglante contre la Légion de la Flamme ? La Grande Armée
De
fis
de
Pr
imy
Fragments d’Héros
Trouvez à quels héros de Tyrie appartiennent ces morceaux d'images.
Attention, le héros n'est pas forcément bienveillant !
2
Solution des jeux du mois précédent
Mêlé Express
29
30
Don Celadon a besoin de vous !
31
Aujourd'hui notre éminent maître
en matière d’amour et de
jouvencelles est bien peiné. Bien
qu’il connaisse toutes les arcanes
nécessaires en but d'amener la
personne concernée vers le
chemin de l’amour, il lui manque
quelque chose d’indispensable…
Le secret de la mode ! Notre maître
se pose actuellement moult
questions sur les tendances
actuelles. Que cela soit de la part
de la Compagnie du Lion Noir, des
divers couturiers de Tyrie ou
encore à propos des plus belles
armures fabriquées par les mains
expertes de nos forgerons : des
centaines d'étoffes en tous genres
n'attendent qu'une seule chose,
avoir un corps à vêtir !
Cependant, comment savoir quelle
tenue prendre et dans quelle
circonstance ? Pouvons-nous
marier un caban de Haute couture
avec une braie simple ? Quelle
couleur sied le mieux à la saison ?
Comment habiller votre garnison ?
Comment faire bonne figure auprès
d’une maison noble ? Les
Séraphins n'ont-ils vraiment aucun
goût en matière de mode ?
Vous connaissez la réponse à
toutes ces questions ? Alors vous
êtes bénis par les Six et nous
avons besoin de vous. Venez
rejoindre notre équipe dans l’Orr
Express et devenez l’une de nos
plus grande vedette en possédant
votre propre article dans notre
Journal dont l'influence s'étend
jusqu'aux confins de Tyrie !
vous !
Que vais-je bien
pouvoir mettre
aujourd’hui ?
32
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L’Orr Express est une gazette à caractère
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