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fileamoureuse ou autre, en l’occurrence humaine et passionnée. Loin des cellules capitonnées, des capsules éditoriales placebo faciles à digérer,

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Edito Fat cap3ans

de bons et loyaux services en ce mois de janvier 2007.

Le cap des 3 ans est capital.C’est avoir la capacité, ou capituler.

On souhaite la crainte de ce cap, ôter... et non capoter.3 ans, c’est le moment de prendre du recul sur une aventure,amoureuse ou autre, en l’occurrence humaine et passionnée.

Loin des cellules capitonnées, des capsules éditoriales placebo faciles à digérer, on vous propose toujours autant de captures

d’images et d’idées qui vont dans le sens de nos actions, pas spécialement dans la tendance,

mais toujours dans la bonne direction.Alors ? Cap ou pas cap ?

Là est la question.

BG

0107081011121314151618202224262830323438404244484950

Couverture, fais la toi-même !Tes cadeauxNewsT’entendsT’as vu ? T’as lu ?Carnet DVDTu lis quoi ? C’est bien ? T’en es ou ?Le monologue pour camisole pour coupleEnfant du rap Les cauchemars du FleauFree artist : Carte blanche à EsperSans deck...Artworks : SichArtworks : Lyon’s urban paintingToyz : The gloves projectExpo : La good VibesZoom : All OverSk8 : Mada Railway TourSnowboard : Mondial du ShowLa bonne parole : L’homme moderne Musique : DanakilVoyage Voyage : WhistlerRecette : Le goûter LASTLAST gamesFIRST gamesAgenda

Som

mair

eLes plus belles réalisations seront récompensées...

LAST Mag fête ses

17M

erci à vous : L’artiste qui va réaliser une très belle couv, Eastpak, Fallen, HS, Protest, Nike, Alcid, Olivier, Sofa,

monsieur M

et son projet-m, Akwel m

ême si tu t’es chié ;o), Vgtah, G

ero, UWE, Lou, JR, Perrine, Boze, G

uillaume

Baron, Oxm

o, ma Ronce, Pierre, Aline, le duo Yacine_ et Seyr désorm

ais inséparable, Capucine et son four, Bébés au fait com

ment on va l’appeler, Chakra m

ettons nous bien, Esper pour ce beau lâchage graphique, B_Fresh, Bonfil et W

aterkids, Stemi et Tilt pour ces belles pièces, Kr3w, Supra et Stéphanie, Puzzle pour la baffe, Keny et Ray, Lorenzo, big

up à Shein B, LDF, Maaaatrix et Zeph’, Siiiiiiiich et Dom

oina, le team Dérivé et les lyonnais, les nouveaux propriétaires des

Issambres, Larry N qui roule pour nous, Jean Luc, Alex les bons tuyaux, Vanessa & Julien de Polydor, Elise, Danakil, et

Goloom

, Elo B, Elisa, Alexis, Laetitia et Azelton, Obey et Nicolas, Sixpack, qhuit et Rhum

-G, SupaShm

it’ (ahah), Ezzik, M

aw, Samantha, Le team

du Mondial du snow, M

anu en force, Michelle Leroux, le groupe Intrawest, Em

ilie & Alex, Mr

Tolkien, Antoine, Weby aka Bibou, Sm

ithy’s, Snowboard Collective, D Day, Casimir qui nous a ressorti la nappe de son

enfance, M.I.D. et tous les lecteurs qui nous suivent depuis 3 ans…

MERCI !

LASTMAGnumero17

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tact

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st-m

ag.c

om |

www.last-concept.com

[ magazine alternatif gratuit ]Edité par la société LAST ACTION SARL au capital de 7500 eurosPIT Pompignane (Bat T2) - Rue de la vieille poste - 34055 Montpellier Cedex 1

30.000 exemplaires / Distribution dans plus de 400 points en France.Copyright 2007 / Dépôt légal : ISSN 1766-5345

Directeur de la publication : Nicolas Pinelli ([email protected]) / 06.87.03.64.26

Rédacteur en chef : Bruno Giordano ([email protected]) / 06.82.94.78.67

Equipe Rédactionnelle : Yacine_, Stéphane Krzywoglowy, Gaylord Pedretti, Guillaume Baron, Diegbass, Le F.L.E.A.U. aka Sylvain de la Sanction divine, Walkmindz, Alexis Deforges, TrukMush

Infographie / Graphisme / Dessins : Truk avec les précieuses collaborations de Seyr, MiD. et Esper.

Contact Publicitaire :[email protected] > Tel : 06.87.03.64.26 ou 06.82.94.78.67

LAST Bar Alpe d’Huez : Jc / 06.82.25.87.27 & Nico / 06.07.90.46.99

LAST Records :Etienne Bouzy / 06.25.24.21.90 / Goloom > 06.63.78.85.01

Envoyez vos news et articles à la rédaction : [email protected]

La marque, le logo «LAST M

ag» sont des marques déposées et protégées.

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ents et produits envoyés ne sont pas rendus. En aucun cas le m

agazine n’est responsable des documents qui lui sont confiés.

Toute reproduction, mêm

e partielle des articles et illustrations parus dans ce num

éro est interdite, sauf autorisation préalable et écritede la direction. Les articles insérés n’engagent que la responsabilité de leurs auteurs. Ne peut être vendu ; Ne pas jeter sur la voie publique.

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News

Made in FranceMonsieur M n’est pas né de la dernière pluie. Et dans une situation orageuse pour l’industrie textile française, il apparaît tel une éclaircie avec son «projet-m». Sa pro-blématique de base est basée sur une évidence, vous en conviendrez : pourquoi ne pas faire des vêtements urbains et contemporains sur la base d’un savoir-faire de qualité mais en voie de disparition ? Le projet M est né de cette réflexion et de cette envie d’apporter une pierre éthique et consciente à l’édifice branlant du textile made in France. Et la philosophie respectable de l’initiative tient en quelques mots : «Quand j’inscris « Fabriqué en France » sur mes modèles, c’est à cette mémoire collective que je fais appel en contraste avec la peur que génèrent les délocalisations. Je rappelle dans le même temps qu’être né et grandir dans un pays qui se bat pour sauvegarder sa mixité, son mo-dèle social et son exception culturelle est une chance que l’on peut afficher sur soi, pour soi.» Je vous invite vivement à découvrir http://www.projet-m.com, un mec qui envoie à ses contacts le mail suivant ne peut avoir que du bon à apporter :

«Salut à tous,J’ai vu hier soir un documentaire sur France 3 qui dé-noncé les conditions de travail de jeunes chinoises...Honte à nous, et avant nous, honte aux autorités chinoises, aux patrons locaux, aux donneurs d’ordres occidentaux, et aux vendeurs de rêves...En recherchant aujourd’hui des infos sur ce documen-taire (China Blue de Micha Peled) je suis tombé sur : www.vetementspropres.beIls sont biens ces Belges, c’est clair, propre et précis...Entendez moi bien, je ne veux culpabiliser personne, juste informer... Tant que l’on ne sait pas, il est facile de relayer les informations officielles selon lesquelles la situation évolue, les marques occidentales, surveillent, contrôlent... C’est faux ! Alors faites un petit tour sur www.vetementspropres.be et puis reprenez une acti-vité normale, mais en étant un peu renseigné !Bonne journée et... joyeux Noël !

Monsieur M.»

En ligne- L’image ci-contre annonce la couleur. Le nouveau site de Zephir, l’un des Mc’s emergents du paysage rapologique de qualité, est en ligne depuis peu. - Le forum du LAST Concept est dispo. Hébérgé sur le serveur du LAST Bar, vous y trouverez toute l’actu LAST et pourrez y réagir. /// www.last-bar.com/forum- http://segoleneroyal.skyblog.com. Un bon skyblog de merde (pléonasme). Laché vo com’. Nicolas, tu fais le tien ?

Sofa so goodLes copains de Logo? n’arrêtent pas dis donc... Voici la nouvelle mouture de leur section Sofa, celle qui laisse la part belle aux collaborations d’artistes. Pour cette session, et dans l’ordre de gauche à droite, Need, Level art et Nikodem... Ils ont tous designé un t-shirt pour compléter l’offre Sofa qui ne cesse, à notre plus grand plaisir, de s’étendre. /// http://www.logo-skateboard.com

Gros succès cette année encore pour les 9ème Vibrations Urbaines de Pessac.112 inscrits en sk8 et 156 en BMX !!! dont Dany Hamard, Momo Wilhem, Bastien Marlin, Idriss Diop…pour le sk8. Et des Anglais (Mike Miller…) des Hollandais (Barry Kohne…) des Belges (Jimmy Nanbelle…), Autrichien (Senad Grossic) et toute la crème des BMX riders Français. Le niveau de riding des 2 contests était tout simplement hallucinant, la technicité des riders mêlée à la qualité du park installé a fourni un beau mélange : parquet au sol et pyramide 3 faces pour le sk8, remplacé par un volcano et une fun box pour le bmx, le tout agrémenté par la mini à spine Braun de 25m de long sur 11 de large. De quoi rassasier les riders ! Photo : JP Lale

PES 6 Konami a lancé son dernier hit, PES 6, à l’automne. Le der-nier volet de la simulation de foot la plus réussie du marché a été dévoilé en grandes pompes à l’Olympia : champagne, traiteur et people : PES, c’est hype !

Shy FXShy FX n’a rien d’un timide derrière ses decks, un des fleurons de la drum’n’bass made in UK l’a démontré encore une fois, suite à l’invitation du Forbidden Science Crew, le 31 octobre dernier à Montpellier : une drum fat, éclectique et puissante. Many thanks les rude boys !

Championnats de France de skateboardVoila 6 ans que le hangar à Nantes et ses 5300m² accueille une étape des championnats de France avec comme discipline le street et la rampe. On vous conseille ce spectacle, le hangar nous réserve toujours de belles nou-veautés sur le park. Et pour les skaters les inscriptions sont ouvertes. 19, 20 et 21 janvier 2007.www.lehangar-skatepark.com

Check it, car Yo !Le dernier clip de dj Mehdi, I am some-body, dispo sur www.because.tv.

Et le très conceptuel clip de Grems, aka SupeMicro intitulé «Air Max»http://www.dailymotion.com/video/xoupm_grems-airmax

Bruno { Hardcore { Artware } Session } PagèsGrosse tournée en perspective pour l’expo Itinérante Artware orchestrée par Hardcore Session et l’artiste peintre / illustrateur Bruno Pagès. Ce dernier va s’ap-proprier les créations de la marque en peignant direc-tement sur toiles textiles. Artware reste une rencontre entre deux mondes, la peinture et la mode urbaine Françaises. L’exposition proposera 20 créations com-munes, un merchandising HS reprenant l’univers des deux exposants et certaines toiles actuelles d’Arnaud Pages.

Planning :30 nov. 2006 / Hardcore Session showroom à Paris16 déc. 2006 / Hardcore Session shop à Metz27 janv. 2007 / Jpeople Gallery à Berlin10 févr. 2007 / OFR gallery & bookshop à Londres10 mai 2007 / Ka-Pok Gallery à Hong Kong

Bon voyage !

myspace.com/expoartware

Italian Collection chez Nike SBOn l’avait découvert à Barcelone au cours du Bread and butter, c’est maintenant disponible. NIKE SB lance sa collection Premium, l’Italian Collection, avec une ligne de vêtements et évidemment des sneakers en série limitées. Vous pourrez retrouver le plat national décliné sur des tee-shirts qui matchent avec le hoodie et les sneakers et une collection pour les soirs de sortie avec veste, blazer et chapeau. Le tout décliné en rouge, noir et blanc. Une collection surprenante qui prouve que le skateur peut être classe en SB, quel que soit la circonstance. /// www.nikeskateboarding.com

Les contes de la petite fille moche Si vous habitez à Paris et que vous pensez que « Titeuf » est ce qui se fait de mieux en matière d’œuvres sur l’enfance, allez voir « Les Contes de La Petite Fille Moche », écrit & interprété Julien Daillère. Constituée de portraits croisés de mômes qui font tout pour se faire remarquer (soit ils sont moches, soit bi-gleux, pauvres, adoptés ou adeptes de la violence sur la pou-pée de petite soeur), la pièce fait rire plus d’une fois et réussit à émouvoir sans niaiserie ni condescendance. Alors bravo à son unique interprète qui, au cours de la pièce, créé autant de personnages attachants qu’il a successivement de masques en plâtre sur le visage. Ca vous paraît obscur ? Allez voir la pièce et vous comprendrez cette phrase. A la loge Bruyère (Paris) jusqu’au 21 décembre. Plus d’infos sur http://la-petite-fille-moche.over-blog.com/

Oh wiiSi la PS3 a décidé de bouder les fêtes de Noël sur notre vieux continent, n’oublions pas que dés le 8 décembre et pour 249 euros, on pourra faire mumuse avec la Wii, autrement dit, la dernière console de salon sortie des studios Nintendo. On vous en reparlera plus en détail dans la rubrique LAST Games mais sachez d’ores et déjà que sa sortie s’accompagne de nombreux jeux tels que The Legend of Zelda, Red Steel, Need for Speed, Tony Hawk’s Dowhill Jam…

ARO BlackSteph Cop nous présentait Aro dans LAST Mag #13, et voila qu’il repointe son nez avec une version limitée à 100 exemplaires tout Noir, chaque pièce est signée et numérotée par l’artiste et dispo sur www.arogdz.com en prime un superbe teaser vous mettra l’eau à la bouche, si vous ne devez en prendre qu’un seul, prenez celui là ! /// 69 euros

www.last-mag.com / 10 11 / www.last-mag.comwww.last-mag.com / 10 11 / www.last-mag.com

Method Man, « 4 :21, The Day After » (Def Jam/Universal)Que se passe-t-il après la gloire, les fêtes et la défonce ? Eh bien, Method Man continue à rapper, en tout cas. Il n’est peut-être plus en rotation constante sur MTV mais il conserve son timbre rocailleux caractéristique, et surtout ce flow coulant implacable qui peut rendre n’importe quel beat secondaire, voire accessoire. Dans « 4 :21 », l’aigreur sert de moteur à Mr. Mef qui revient vigoureusement sur l’échec de son dernier album, ainsi que sur ses relations troublées avec son label et la presse spécialisée (les salauds). Il n’a pas toujours raison, mais sa mauvaise foi, drivée par Rza & Erick Sermon, producteurs exécutifs du disque, fait plaisir à entendre. Quand on sait en plus que la Wu-Fam est très en forme sur l’album, que demander de plus ? Le come-back de Raekwon ? Oh ça, c’est pour dans quelques mois. (PS : Je ne savais pas où le caser, mais l’apaisant « Rain » est vraiment très sympa). Yacine_

Howling Bells « Howling Bells » ( Bella Union ) Bien loin de la tendance « post-punk » du moment, Howling Bells nous fait revivre les émotions que l’on a pu ressentir lors de la sortie de « stories from the city, stories from the sea » de PJ Harvey ; La ressemblance vocale et musicale est saisissante. Le groupe définit lui même sa musique ( en résumé ) comme accompagnant idéalement une virée nocturne au clair de lune dans un paysage rural enneigé. Tension hypnotique et rage contenue sont les mots d’ordre de cet album. Coté production, Ken Nelson s’est assuré que chacun des douze morceaux de l’album reste profondément ancré dans les esprits et quand on entend ce qu’il a fait avec le groupe Sigur Ros, on comprend qu’Howling Bells lui ait fait confiance. L’ensemble de l’album est très cohérent, on retrouve la même atmosphère dans tous les morceaux, ce coté concept album très plaisant et propice à l’imaginaire peut faire penser à une bande originale de film. Film dont vous serez le scénariste pourvu que vous preniez 42mn de votre temps pour écouter ce superbe album. Diegbass

The Stills « without Feathers » ( Vice )En 2003, les Stills créaient la sensation avec leur premier album « Logic will break your heart » et les inoubliables singles « Lola stars and stripes » et « changes are no good ». The Stills faisait ainsi figure de précurseur/inspirateur dans ce qui allait devenir le sus-cité « post-punk ». Seulement voilà, depuis ce temps là les groupes en « The… » estampillés post-punk sont devenus légion et beaucoup leur prédisent une espérance de vie n’excédant pas deux albums. C’est peut être la raison pour laquelle les Stills nous reviennent avec un album de pop à l’anglaise, pop tout court ! Quelles que soient les raisons de ce changement, on peut dire qu’ils ont bien fait, « Without feathers » fait penser à « Some cities » des Doves, une des références en la matière et il supporte plutôt bien la comparaison. Bref, ça détend et ça aère l’esprit : de la bonne pop en définitive ! Diegbass

Enfants 2 la basse La rencontre entre un peintre, un charcutier et un fleuriste, ça peut donner un bouquet de saucissons couverts de natures mortes. Bref, c’est pas top. La rencontre entre un MC enervé, un beatmaker elctro-punk, un dj technique et un toaster ragga, c’est bien plus porteur et ça donne les Enfants 2 la Basse. Le posse Lillois propose ce maxi eponyme, chargé de 4 titres qui ouvrent la voie à leur métissage musical débridé.Le groupe prépare un album de 14 titres pour 2007, et si vous ne les connaissez pas encore, un petit coup de www.myspace.com/enfants2labasse vous donnera toutes les infos les concernant. Appuyés par le LAST Concept, les E2LB sauront retenir votre attention et l’on vous incite à les découvrir sur scène, là où leur cocktail prend toute sa saveur. TruK

T’entends ?

T’as lu ?

Ali rap «Muhammad Ali, the first heavyweight champion of rap» / Edited and designed by Geor-ges Lois / (Taschen)Rythmes et rimes, la vie de Cassius Clay, grand cham-pion sur le ring et dans le phrasé, engagé, maître de tous les processus. Cet énorme bouquin de 300 pages voit s’amonceler toutes les perles nées dans sa répar-tie légendaire. Associées à des photos d’archive très diverses, ces paroles résonnent comme des lyrics et punchlines percutants de MC confirmé. Une approche intéressante de cet objecteur de conscience considéré comme le plus grand poids lourd de tous les temps.

28 millimètres : Portrait d’une génération (Editions Alternatives)On vous avait présenté le premier livre du photogra-phe JR, il nous livre ici un 2ème ouvrage avec un zoom sur une génération qui a un fort besoin de s’exprimer et de se faire entendre, un beau moyen qu’offre le photographe à ces jeun’s. Il saisit, par la photo, ces visages des plus expressifs, leur laisse la parole et nous expose ses actions urbaines qui complètent sa démarche. Un concentré de belles images en noir et blanc sur un grand format. 15 euros /// http://28millimetres.com et http://jr-art.net

PALAIS /Vous ne comprenez rien à l’art contemporain, vous revenez du Palais de Tokyo et vous vous dites que ces performances artistiques ne veulent rien dire, que c’est du n’importe quoi ? Le magazine Palais est fait pour vous. Edité par le Palais de Tokyo, ce trimestriel disponible en kiosque reprend la programmation du lieu et en extrait quelques images, qui sont ensuite commentées et critiqués par des écrivains, philoso-phes, artistes, footballeurs… Maintenant vous n’aurez plus d’excuses. 5 euros /// www.palaisdetokyo.com

T’as vu ?

Birdy nam nam «Live in Paris» (UWE) Sorti le 20 Novembre, ce DVD est d’ores et déjà un must have. Pone, Need, Crazy B et Lil’Mike (interviewés dans LAST Mag #11, p 34-35) sont à l’origine de l’une des plus grosses gifles musicales de notre époque : les 27 et 28 juin 2006, cerclés de caméra, ils démolissaient La Cigale à grand coups de scratchs millimétrés. Non content d’avoir ouvert des voies inexplorées via leur recherche turntablistiques, ils se voient accompagnés d’instruments (batterie, clavier, percu et basse) et poussent leur folle expérimenta-tion toujours un peu plus loin. Et nous, pauvres absents, on ne peut que s’émouvoir devant une telle débauche de créativité, de feeling, et de travail... Définitivement amoureux de ces petits zozios qui volent loin des cages du formatage ambiant.

Home Studio «The musical revolution» (Folistar) Jérôme Thomas aka Vgtah... Une vieille connaissance. LAST Mag #10, été 2005, pages 28 à 31, il nous raconte son parcours, sa vie et son projet. Rentrée 2006, vous pouvez vous procurer ce documentaire de 70 minutes et rentrer avec Jérôme chez une pléiade de beatmakers, musiciens et artisans tels que Imhotep, Animalsons, Benjamin Diamond, Dee Nasty, Dj Mehdi, Feniksi, Jaheym, Mathilde, Rocca, 20syl Yvan... la liste est trop longue. Pour faire court, ce DVD tient ses promesses, de purs instants ont été saisis et montés par notre compère polyvalent. 1 heure de bonus à la clé, avec des anecdotes et des freestyles sessions de haut niveau.

People - Prod. : Mack Dawg / Style : young american jibbers People, ou comment faire les même films qu’il y a 10 ans. C’est simple, il suffit de condenser tous les clichés possibles sur la vidéo U.S. : riders essentiellement américains, inconnus pour la plupart, beaucoup de jib filmés aux alentours de L.A., un son noisy, un montage sans imagination… bref, à éviter sauf si vos potes californiens sont dedans.

Escrambled / Prod. : Veeco (Volcom) / Style : the essence of snowboarding Une vidéo Volcom, c’est toujours un grand moment. Pour qui a vu « The Garden » à l’époque, cela reste un monument de la cinématographie snowboard. « Escrambled » s’inscrit dans cette de lignée de vidéos originales, inspirées, fidèles à l’esprit de ce sport. On y retrouve quelques glorieux anciens (Terje, Jamie Lynn, Brian Iguchi) ainsi que la nouvelle génération (Gigi Ruf, Shawn White, Wille Yli-Luoma) dans une ambiance toute personnelle, intimiste, presque lyrique où l’essentiel ne situe pas dans le niveau des riders mais dans la beauté des images, la créativité du montage et finalement l’esprit qui s’en dégage. Un nouveau classique.

Follow me around – Prod. : Mack Dawg – Style : blockbuster La vidéo «mètre étalon» du freestyle : les nouvelles tendances de tricks (le wall ride), les derniers accessoires indispensables (le bandana sur le bas du visage), les meilleurs riders filmés avec de gros moyens… le résultat est là : presque chaque trick est monstrueux de volume et de technique. La session des scandinaves Jussi Oksanen et Heikki Sorsa est juste grandiose. F.M.A., c’est le film d’action de l’année.

Le Puzzle « Viens m’chercher » Label : Pièce de collec’

Il a fallu attendre et atteindre l’âge de raison pour se remettre en réponse. Toutes ces années de patience pour savourer avec passion, écouter le retour du Puzzle et entendre les bruit des tou-tes pièces de collection logées dans cette boite crânienne où l’on se dit, dès les premiers couplets, qu’il faut avoir vécu les choses avec les mots afin de s’arrêter de s’écrire pour se lire.

Charité bien ordonnée commence par... Bienvenue à nous, entre rappel à l’ordre et lucidité dans le rétroviseur, comment condenser 7 ans en 3 minutes 27. «Tu te demandes ou j’étais, mais je suis encore à l’endroit ou tu m’a laissé»... Peur de nous s’exprime comme l’addition d’une multitude de «Je», l’autre «beaucoup trop d’êtres vivent entre nous ils nous encombrent, je suis une foule qui a peur de son nombre»... J’te tuerai, fanfaronnade textuelle en adéquation avec le cirque mu-sical, être un clown dans un monde qui se prend au sérieux au lieu de l’être. «Tu sais pas à quel point je lutte pour être ce mec honnête, peut être le genre de mec que tu rêves d’être» Dès que j’suis connu, développe le décalage idéologique, pour-suivant dans la veine d’écriture de «Changer» issu du premier projet de 1999. «L’argent ne compte pas ,c’est moi qui compte l’argent» Tout c’qu’on dit sur moi est vrai, une succession d’images person-nelles, du «moi je» ironisant sur la personne qui rappe. «Vous avez besoin de ragots et j’ai des disques à vendre» Viens m’chercher, analyse au carbone 14 en temps réel, où est passé mon coeur ? La réponse vous y attend. «Ma meuf rappelle, elle dit qu’elle a eu tort de partir, j’lui dis re-viens, je t’aime ça fais du bien de mentir» Attrape la fille, attrape l’argent et cours, prends soin d’elle, prends soin de toi, prenez soin de vous et cours. «Attrape la fille, attrape l’argent et cours, donnes ta parole, ton

temps, donnes ta parole, ton temps, mais pas ton tour» Fais le toi même, condamné pour lâcheté involontaire FAIS LE TOI MEME. «Ma femme voulait que j’l’a comprenne, que j’l’a protège, que j’l’a soutienne, que j’l’a promène, que j’l’a ramène, mais putain fais le toi même» A poil sous mes sapes, « la musique pour vous c’est qu’un biz, moi si je rappe c’est pour pas que la réalité me brise, il fallait que je le dise une dernière fois, avant d’aller mourir dans mon anonymat» Animal de compagnie (trailer) & Animal de compagnie, quand les chromosomes sont auto-reverse, on en rigole jusqu’au jour où ça arrivera. «Fais le beau , couché , debout , assis, je suis, un animal de compagnie» 120 saisons, le syndrome Tanguy, un rire amer sur un rythme de vie à la mode chez les jeunes précaires, des enfants de 30 ans. «Maman, tu fais chié , je peux pas t’aider vas y , mais promis l’année prochaine, j’te file mon RMI» Quartiers chocs, fresque sociologique au périscope, où les faux semblants croisent les appâts rances «Les cinglés qui parlent seuls à un homme invisible se confondent avec ceux qui causent à leur kit main libre» France fiction (John Banzain & Souleymane Diamanka), scénario accapela d’une bande originale. «Lumière ténébreuse, les étoiles tombent le masque, et c’est celui qui porte la matraque qui porte le casque» Si t’as pas de pays prends le mien, comment demander l’asile politique dans son propre pays. «Les fuites au frontières, laissez couler, j’suis à moitié polonais, pas à moitié plombier» L’homme moderne, le témoignage d’une époque les proches et trentenaire, notre testament notre bilan, notre miroir , notre plan de bataille car tout se travaille. «Dirigez vous vers les pages 38 et 39»

Walkmindz

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/// Carnet DVD

24 fenetresChronique d’images en mouvements

Ben voilà, l’année va se terminer, et dans son ensemble on pourra pas dire que l’humanité a fait un bon impressionnant vers la ré-demption. Zidane s’est suicidé en direct pendant que les italiens fêtaient leur coupe, le moyen-orient se consume petit à petit, tran-quillement, la France va vomir son président dans la douleur et bla bla bla... Ouais, c’est moche, alors on va se concentrer sur un truc qui nous fait à tous passer la pilule, vers cette Culture qui nous réconcilie toujours un peu avec ce chaos ambiant. En plus de nous déverser les restes du monde quotidiennement, la télé est aussi la fenêtre la plus facile à ouvrir sur le 7ème art. À vos sofas les amis, ici pas besoin de plasma, le 4/3 de votre grand mère suffira.

Londres a eu les J.O. Si dans le fond tout le monde s’en fout, les frustrés pourront toujours savourer sa destruction dans le très anarchiste V pour Vendetta, écrit et produit par les frères Wachowski. Véritable film de studio (distribué par Warner), l’adaptation du comics d’Alan Moore, sans y être furieusement fidèle, en retranscrit parfaitement l’esprit révolutionnaire et passionné de son auteur. V... insuffle une bonne d’ose d’espoir transgressif dans l’univers des blockbusters fadasses. Toujours au rayon douceur, le Munich de Spielberg se pose là. La futilité de toute vengeance est crachée à la face des israé-liens et des palestiniens (en passant par les français et les américains) par un Steven qui en a marre d’être là où on l’attend. La nervosité d’un thriller des 70’s, la liberté de ton absolue et la pertinence de la reconsti-tution sont les meilleurs atouts d’un auteur en pleine possession de ses moyens. On se détend et on prend des nouvelles de Spike Lee et de sa santé artistique, bien trop souvent fragile. Après la 25ème Heure on se disait, ça y est Spike est de retour, il va nous garder de ses consi-dérations politiques lourdingues et va faire du cinéma. Oui mais non. Il se repointe avec She hates me, film surchargé et bancal, qui au final emmerdait profondément par sa présomption à vouloir parler de tout sans qu’on y entende rien. Inside Man est donc une bonne surprise. Lee parvient à placer certaines de ses idées dans un scénario très habile, racontant l’histoire d’un casse pas comme les autres. Ode à la manipu-lation des images et des personnes par ces dernières, la toile de fond de ce polar s’avère passionnante à décrypter. Le chômeur le plus riche de tous les temps, Tom Cruise, se paie un baroud d’honneur plus que respectable chez Paramount. Avant de voler vers de nouvelles aventures forcément mégalomanes, l’encombrant leader de la scientologie propose le meilleurs volet de SA trilogie et fait de M:I 3 le meilleur film d’action de l’année. Racé comme une berline allemande. On descend d’un cran niveau glamour, on passe à la France d’en bas et on regarde Dupontel déclarer son amour à la cour des miracles d’une banlieue anonyme mais bien reconnaissable (la « notre»). Enfermés dehors explose l’image du ciné d’auteur franchouillardo-em-merdant, déverse pêle-mêle une bonne dose de rock, de coups de pieds dans la tronche, passe par Tex Avery et les Monty Python pour terminer sur un parfum de conte pour enfant punk. Le tout sans indigestion. Si vous êtes à la bourre foncez sur la réédition de Blade Runner, vrai faux director’s-cut du classique de Ridley Scott. Ça pue l’opération commerciale à plein nez (rien de transcendant sur les galet-tes) mais on s’en fout, un classique reste un classique. Et pour finir, on se penche sur les séries télé. Non seule-ment les auteurs oeuvrant pour la télé ont souvent plus de couilles que leurs confrères du ciné (cf The Shield, Oz, Carnivale...), mais en plus c’est bientôt Noël. Donc les éditeurs attaquent en force nos bourses trop pleines. Lost S2 ne dévoile pas grand chose des secrets que renferme l’île sur laquelle nos héros se prennent copieusement la tête. Mais le suspense et l’addiction demeurent bien présents. Jack Bauer continue sur le refrain «Je t’aime / moi non plus» dans sa romance avec le gou-vernement américain et revient pour une quatrième saison de 24H moins prenante que les précédentes, mais bien foutue. Quand je dis que les auteurs de séries télé se déchirent, je n’inclue évidemment pas les français dans le lot. Pour nous c’est Julie Lescaut et Navarro qui rassemblent les masses. No comment sinon je vais devenir méchant.

On se retrouve dans deux mois, sans oublier que demain, ça sera pire.

Par Guillaume Baron, passablement énervé.

Théophile, 18 mois, marin en permTu lis quoi ? LAST Mag, un magazi-ne tendance qui déboîte si tu skates.C’est bien ? À l’appréciation du ré-dacteurT’en es où ? À ma rubrique préférée, un mec questionne le quidam sur ses lectures. Ici, le roman intello côtoie le fanzine gauchiste et le polar mythi-que, une réussite.

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Pleurez le temps de l’entracte que je vous propose et fichez moi la paix, ré-pertoriez vos fiches de payes et laissez sur le sol vos doléances, vos perspectives, vos projets, car dans le doute on ne peut miser sur l’avenir, alors pourquoi rétrocéder du dialogue dans un processus d’aparté, les effusions coagulent car l’écoute est un phénomène somatique et l’entente est l’appréhension analytique du précédent d’après les sourds et les nihilistes, dès lors, l’expectative est le sédiment prétendant à l’asile apathique par l’oreille interne et le disque dur externe s’auto déporte en pleine lucarne, les promesses de changement n’enga-

gent que ceux qui les apprennent et les comprennent, quand le quota minoritaire royaliste débat avec le peuple élu et l’affaire qu’ont t’a mimé, les mots filment l’âmsentéisme dans l’amphore, depuis que le baroque accouche du romantisme

sans souiller la couche avec le classicisme, la boucle est bâclée, or les lendemains n’ont rien à dire puisque rien n’adhère au parois du tant, tant qu’il y aura de la vie, tant qu’il y aura des espérances, tant qu’il y aura de l’amour, tant qu’il y aura de l’amitié, tant qu’il y aura de la fidélité, tant qu’il y aura des cons pour y croire au lieu d’y penser, accroches prosélytes d’une publicité que l’on a du mal à ovuler en se reflétant au fond de son vers, mais demain sais bien ? mets deux mains, c’est bien ! commence par la glotte en y apposant tes deux pouces me disent mes poings de retraites, l’avortement devrait être légal et éthique jusqu’à dix huit ans, avec la certitude que mes enfants, que mes offrandes n’auront pas mieux, en prévision de plus rien, grandir sans se nourrir pour partir sans se fuir puis périr sans se décrire au rythme d’une époque qui excède la vitesse, profusions d’adrénalines en patch avec en option la mélanine, illusions de liftings sous morphing, cicatrisation de l’enfance sous endomorphine, perfusions d’extrêmes en sitting, la mémoire colonise le devoir de savoir car l’un dit gène et l’autre ment, les dés séniles font de la couenne des partisans, l’Homme a besoin du bruit par peur du silence ou de subsister avec lui même, l’alter fatalisme le meilleur vecteur de production de la rêvevolution en sachet, en code barre sur les t-shirt du Che, en mp3, sur papier, dans les idées, car les révoltes sont le conservatisme de la revendication, ainsi qu’un loisir récréatif formalisé en rtt dans le calendrier des oxydentaux, car l’espoir c’est la foi du marché, la théorie c’est de donner un levier assez puis sans

pour soulever le globe, la pratique c’est de s’aliéner dans la peau d’un lévrier dépassé, un ressortissant vip dispensé de l’after des bombes, soit, le métissage

des cultures se dogmatise quand le nègre se réfléchit l’oeil bionique du négrier ou l’inverse ? pour la faim damné, faisons grève des moyens, car le but ce n’est pas pourquoi ? mais comment ? accepter d’être tiraillé entre le golem et gollum ? que reste t’il ? de notre barillet ? quand on a plus personne pour qui on est prêt à tuer, on charge l’heure, le compte à rebours devient juge de notre immunité puis en guise de dépôt de bilan, j’apporterai ma prière à l’idiot fils du progrès en podcastant mon suis-Cid Sylvain De La Sanction Divine

LAST Mag et le conseil de la salle des fêtes de le Monastier sur gazeille (alt. 950 m) en association avec l’amicale bouliste de Monaco et sous la supervision des droits d’auteurs de Pierre Bachelet sont fiers de vous présenter :

(Du sang bleu est requis pour lire cet extrait de pensée universal)

« Le monologue pour camisole pour couple »

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Les cauchemars du Fleau

www.radio-rct.com99.3 FM (69)

Rythme(s) & Mécanisme(s) (hiphop-soul-jazz-blues-triphop-chanson française-hiphop)

Tous les jours de 19 h à 20 h 30

La Blackline Dimanche de 21 h à minuit.

…RDV aux points de fuite des perspectives…

Texte de Fléau et photos de SeyrD’après le film « BARTON FINK » des frères Cohen

(Après avoir perdu l’ouïe, comment vivre dans un monde d’images en 4 chapitres)

/// Epilogue \\\

Au delà de l’idéal, entre l’idylle et l’idole, il y la deadline pour une main d’oeuvre apprivoisée en liasse, livrée avec une muselière, en représentation les ambulances tirent sur elles-mêmes dans le doute, les overdoses ont les standing ovation du silence les ayants vu naître,

dans un coma banal où les limites imitent les mythes du commerce du spleen, en vie en vain, nos lèvres nécrosées sont sevrées de la gloire des vestiaires,

la démonstration des conséquences se terre dans l’arme maudite, à qui on propose un ring à sa dimension : la défense des perdants neutres.

/// Repérage \\\

Le pèlerinage inocule des obsessions à des névroses arbitrant une affliction sédentaire. Les pulsions des moulins à voeux pour belligérant sans ordre.

Personne à qui parler devant la machine, SOS amitié de l’autre coté du garde-fou. Narcissisme est le commercial, de ceux percevant plus leur parole que leur mots.

Du braconnage d’une part du ciel, pour des solutions monnayant les punitions du commanditaire, Des munitions dans tes reins ? vague notion d’un intermittent, sachant mordre,

La silhouette de l’héroïne entre promesse humiliée et être suppliciée dans son pouls, Le progressisme une péridurale dans le crâne, pour des chiens savant, l’auréole pour supo.

/// (Ré) Création \\\

Avoir son bras dans son propre séant pour réanimer la pantin qui nous habite. Accessoire d’un parloir sans vis à vie pour imprimer ce quotidien qui nous évite.

(Re)Source : Syndrome de la boucle à prix discount sur un produit sans annonceur. (A)Morse : la débâcle d’un sérum proscrit, car elle hante les nuits du promoteur.

Les détails ne font pas une bonne histoire, d’après les manuels scolaires. Le bétail est un épouvantail sans mémoire, frappant suffisamment de lettres à leurre.

La perte du sommeil cerne cet oeillade rompu à des données sans rétrocessions. La muse, une agence de consulting, satisfait où rembourses, sait où mène la passion .

/// Fin de budget \\\

Entre rien et le néant, on s’ignore par vengeance enfantine, quand on est le centre des autres. celui qui détient en plaidant, sent qu’il s’endort sur lui, on appelle ça un meurtre.

On simule ce qui restera oublié, en manufacturant une biographie où l’on ne spécule plus, pour mieux décrire ses insomnies, y croire quand la somme nuit à ceux ne sachant pas car n’ayant pu.

Le poids de l’enfer, c’est d’admettre que les péchés sont la raison de l’isolation que la mort n’est que la messagère d’une agonie sans terre d’asile pour s’exporter

Règlement de conte maquillé en happy end, qu’importent les dégâts collent à tes rôles brûler son image, un licenciement écoutant la sirène qui nous alerte qu’elle était l’acte triste.

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Un sourire en coin, Sich a démonté son exposition à la galerie Chappe (Paris) en compagnie de son invité, User. Retour sur son concept remarquable pour sa façon de relier l’extérieur à l’intérieur.

/// Artworks

Siiiiiiiiiiiiiiich

Quel est ton parcours jusqu’à l’arrivée en galerie ?5 ans d’études en communication visuelle/arts graphique. Je m’amusais déjà à créer des dé-tournements de marques. Le graffiti m’a fait rencontrer Jean Faucheur qui m’a invité à faire une double affiche 4X3, place sans nom rue Oberkampf. C’était ma première connection entre le détournement publicitaire et l’art. De-puis je me suis lancé dans les grands portraits avec quelques expos, collage d’affiches 4X3 pour «une nuit» et pour moi-même. Devenu trop éphémère, j’ai décidé de m’attaquer aux murs en hauteur pour que ça dure... Apres quelques déceptions et un bon mélange, ça a marché. Sans oublier que mes portraits sont tous souriant...ils disent tous «siiiiiiiiiich» (cheese en verlant)

Quel était le concept de cette expo ?Montrer un travail de qualité tournant autour des collages effectués en Juin/Juillet dernier. J’ai collé quelques portraits en hauteur à l’ef-figie de stars de séries télé américaines des années 80. Je site Jonathan Hart, Charles Ingals, Poncherello... Ces portraits sont peints à la main et sont uniques. A chaque portrait collé est liée une toile. La toile est un moyen de s’approprier une partie de l’histoire du portrait. De ce fait j’ai voulu montrer le lien en diptyque de : l’affiche en photo, impression numérique 100x100cm et la toile de du même format. De ce fait la photo aussi témoigne de l’histoire du portrait. La toile représente un recadrage plus serré dans le portrait. J’aime pousser le reca-drage pour arriver à la limite du figuratif et de l’abstrait. Mon travail est vu de loin, mais il est abstrait de prêt. Je voulais surtout que les gens voient mon travail de prêt. Mon travail s’inscrit dans un style actuel, je vise au mariage de l’art et de la décoration intérieure.

Pourquoi as-tu choisi d’inviter User ?J’ai choisi User pour son style. Il est complè-tement à l’opposé du mien. Visuellement, son travail est droit, carré. Le mien est sinueux, mou. Son travail est monochrome, pas moi. Notre travail se contraste beaucoup mais on s’y retrouve avec le lien à la rue, mes tirages numériques rappellent ses perspectives. Il expose à l’intérieur ce qui il y a dehors, tout comme moi. User est un artiste doué, comme son nom l’indique il se sert de tous support. En galerie les supports dont il se sert figurent dans ses oeuvres, il s’en inspire pour créer son univers graphique, très urbain, rectiligne.

Vers quels projets te diriges tu ?Mes projets ? Coller pleins de portrait à des endroits plus fous les uns que les autres. Donner de la couleur aux murs et des sou-rires aux lèvres. Sinon poursuivre la déco intérieur, d’autres expos, utiliser des supports différents... On verra où ça me mènera, ça se construit petit à petit.

Propos recueillis par Npwww.marxich.comwww.proddomo.com

«Mes projets ? Coller pleins de portrait à des endroits plus fous les uns que les autres. Donner de la couleur aux murs et des sourires aux lèvres.»

JONATHAN HART / Sich / 2006Photographie encollée sur aluminiumÉdition 1/3 - 100 x 100 cm

JONATHAN HART / Sich / 2006Acrylique sur toile - 100 x 100 cm

Au fond ROME / User / 2005

Aquarelle sur papier / 150 X 200 cm

Par terre Une boussole de l’Atlas

MISTER STAR / Sich / 2006Caisson lumineux - 70 x 70 cm

HUGGY / Sich / 2006Technique mixte sur toile - 200 x 200 cm

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/// Artworks

Lyon s urban painting ( programme d echange )Du 23/09 au 23/10, Montpellier, Le Baloard. Dérivé Communication invite 3 painterz Lyonnais à décorer l’espace, par une exposition de toiles et des performances à même le mur. Une superbe session de bodypainting a été organisée à l’occasion du vernissage. Brusk, Thomas Canto & Stereotype et leurs 3 customs vivants se prêtent au jeu... A suivre, la venue de 3 artistes Montpelliérains à Lyon pour assurer l’échange en Mars 2007. On sera là pour veiller au change.

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/// Toyz

The gloves projectOn vous parle souvent de toyz dans LAST Mag mais de plus en plus de projets gravitent autour de l’univers graphique souvent rattaché aux toyz. Un bon exemple avec le Gloves Project où tu peux animer ton personnage comme le maître de ton école le faisait à l’époque ou tu étais encore au fond prêt du radiateur. Ezzik, qui par sa simple motivation a monté ce projet, nous en dis plus.

Peux-tu te présenter ?Bonjour je m’appelle Ezzik (enfin ça c’est mon surnom, en vrai je m’appelle pas comme ça), j’ai 23 ans et j’habite à Nantes. Je travaille comme graphiste dans une agence de pub depuis 1 ans et demi. J’ai fait une école de graphisme sur Nantes, c’est là ou j’ai découvert ce monde que je ne connaissais pas et où j’ai commencer à prendre goût à toutes ces choses que sont l’illustration et l’art de rue. J’ai monté un collectif officieux avec une copine qui était avec moi à l’école, on voulait faire des choses plus personnelles et sans trop de contraintes. On à fait EZZIK-YUS (ezzik-yus.com pour ceux qui sont intéressés), on a pas de mot d’ordre, on ne demande rien à personne, on veut juste se faire plaisir.

C’est quoi une Glove ?Euh UN glove, en fait c’est masculin, glove c’est la traduction de gant en anglais, c’est juste une idée en fait, il n’y a rien de conceptuel derrière. Le truc de départ c’était juste de trouver un support marrant à custom, et la marionnette j’ai trouvé ça pas mal, je voulais pas un truc statique que tu poses là et puis qui prend la poussière. Avec les gloves, tu peux participer, jouer, déconner avec des potes, raconter des histoires à tes enfants (même si certains gloves sont un peu horri-fiants), mais faire vivre le support.

Quelles sont tes influences ?J’ai pas vraiment d’influences, j’ai (malheureusement) pas trop de culture graphi-que, je suis en train de m’y mettre, j’avais pas conscience du besoin de connais-sances avant. Par contre j’aime bien ce que font des gens comme Level Art, 123 Klan, j’aime bien les illustrations en général, mais je me penche aussi sur des créations plus graphiques maintenant.

Comment t’es venue l’idée de créer Gloves Project ?Comme je l’ai dit avant, je cherchais un support pour m’exprimer, et je voulais fai-re quelque chose en vrai, quelque chose de fini, d’imprimé, et puis je voulais faire une expo pour voir comment ça ce passe, gérer un projet trouver des partenaires, je voulais me faire la main si on peut dire. Après l’idée de marionnette, c’est venu tout seul, en cherchant, gribouillant des formes, l’idée est venue d’elle-même.

Comment as-tu fait le choix des artistes pour participer au projet ?En fait, les choses se sont faites naturellement, j’ai pas eu de recrutement à faire, j’ai demandé à Comoseta en premier, je le connaissais pas personnellement mais j’ai tenté le coup, et c’est lui, après, qui m’a relayé auprès de Aiskone, Llor et d’autres. Le projet m’a complètement échappé à un moment, grâce au net beau-coup de pub à circulé, les gens en parlaient sans trop savoir ce que c’était, et j’ai reçu énormément de mails de personnes voulant participer.

Au début moi je pensais « si j’ai 10 personnes, ce serait bien déjà », et puis ça à grimpé, et du coup j’ai été obligé de fer-mer les candidatures, parce que je ne trouvai pas de fonds pour financer l’impression et mes économies ne suffisaient plus. C’est dommage parce que des gens comme Koa m’ont contacté après, et j’ai été obligé de refuser.

Quel est le processus de fabrication ?L’impression est en numérique, c’est imprimé directement sur le tissu en quadri, avec un imprimante qui ressemble un peu à une jet d’encre mais avec 20 cartouches, ça laisse plus de possibilités pour les artistes, car ils ne sont pas obligés de se restreindre à un choix de couleurs. Le tissu c’est du polyester, le procédé convient mieux à ce tissu car l’encre rentre mieux et c’est quasiment inaltérable. Ensuite, bah c’est moi et ma machine à coudre qui prenons le relais. Là sur les 4 séries c’est un mois et demi de couture !

Souhaites tu les éditer en série ?J’ai pas d’idées sur l’avenir du projet encore, là j’ai fait des expos, des vernissages, après j’attend de voir si quelqu’un est intéressé. J’ai rempli la part du contrat que je m’étais fixé, je n’attends plus rien maintenant. Moi je veux bien m’associer ou autre, mais je ne connais pas assez les structures de ventes pour me lancer dans une production.

Comment s’en procurer ?Une série est mise en vente sur le net www.ezzik-yus.com, mais ce sont des modèles uniques. Je suis le seul fournisseur pour l’instant.

Les prochaines dates de l’expo ?En décembre à Montpellier, au shop Vibes. Sinon rien après, si des galeries ou des shops ou autre sont intéressés, qu’ils me contactent : [email protected]

Il y aura une saison 2, comme toutes les bonnes séries ?C’est pas sûr, en tous cas je ne ferai pas le même processus, sur cette première saison, j’y suis de ma poche pour l’instant, c’est con à dire mais ça monte vite quand même, surtout que là, y’a pas eu de retour pour moi encore. Je ne ferai pas d’autres séries si je ne suis pas sûr d’être financé. Et je ne suis pas prêt à retoucher à une machine à coudre pour l’instant.

Propos recueillis par LeMush

« ...l’idée de marionnette, c’est venu tout seul, en cherchant, gribouillant des formes, l’idée est venue d’elle-même. »

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On pourrait nous reprocher de faire un peu trop de lumière sur Montpellier au sein de nos pages, mais merde, c’est le QG... Et puis on y croise des gens biens qui ont de bonnes initiatives, on serait cons de pas en parler...

/// Expo

La good Vibes

Qui n’a pas rêvé d’avoir son propre shop et vendre les produits qu’il kiffe et ne trouve pas dans le commerce ? Qui n’a pas rêvé d’avoir une galerie pour ex-poser les artistes qu’il aime ?B_Fresh, un collectionneur de toyz que l’on croise sur les forums de passionnés (comme Artoyz et Al-tertoyz), a réalisé son rêve. Il débarque à Montpellier pour apporter de la fraîcheur avec sa boutique, Vibes. Apporter de la nouveauté, c’est son objectif. Des toyz bien sûr, avec quelques pièces rares comme un NY Fat ou un Companion, mais surtout de la wear, avec des marques qu’on ne pouvait pas encore trouver dans la ville comme Qhuit, Consortium, Skunk Funk. Et pour agrémenter le tout, il nous promet des sneakers en séries limitées et des rééditions telles que les Nike Agassi («Air tech challenge 3/4» pour les amateurs) ou la première Jordan.

Depuis l’ouverture, fin septembre 2006, deux expos ont déjà eu lieu avec le Graphic Battle Cards itinérant du HGF. Et dernierement, Esper en solo. C’est aussi ça Vibes, une galerie à l’étage qui laisse la place à des ar-tistes émergents qui déchirent parfois plus que certains artistes reconnus.

Restez en alerte, vous risquer de voir débarquer une série de gloves en Décembre, une arrivée massive d’objets Bleu, Blanc et Noir customisés par des artistes européens en Janvier, ou encore une série de snow-boards customs en Février. Le planning est déjà bouclé pour une bonne partie de 2007 et les expos s’annon-cent aussi surprenantes les unes que les autres.

Et pour couronner le tout, des sessions d’échange de minis toyz s’organisent pour chaque vernissage d’ex-po, restez informé sur www.myspace.com/shopgalle-ryvibes et venez avec vos meilleures armes partager de bonnes vibes.

Vibes 2 rue Jacques d’Aragon 34000 Montpellier

reportage : LeMush

HGF

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/// Zoom

All over ?

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C’est la répétition d’un ou plusieurs motifs sur toute une surface textile. C’est vieux comme le monde et comme la mode : les fleurs de lys fleurissant sur les capes de nos grands monarques, sur les tapisseries de nos castes bourgeoises d’antant... la technique est

utilisée de tout temps par les fabricants de cravates, parfois même au détriment du bon goût. Par les temps qui courent, le all over est une tendance que s’approprient beaucoup de marques. Des marques dé-

veloppant une culture graphique et faisant parfois appel à des ar-tistes pour habiller les hoodies, sweats et autres t-shirts, avec des

imprimés avec un sel mot d’ordre : chargez ! Premiercas,uncroisement intéressant,celuideSixpackqui laisses’exprimerle graphiste Akroe sur sa dernière pièce, un t-shirt, afin de célébrer la sortie

de l’album de Para One (Institubes). Sape, art, musique ? Ca part bien ! Ce mix, on le retrouve également dans le projet de Qhuit qui

réunit une famille de musiciens, artistes, skaters… autour d’unétat d’esprit célébré par la marque. Dans le fond : c’est un col-lectif d’individus, sur la forme, c’est des articles très recherchés, remplis de détails, très qualitatifs. Qhuit nous prépare également des modèles encore plus fracassants pour la saison 2007/2008.

Restez à l’écoute depuis www.qhuit.com, cette marque nous a surpris par sa créativité.

En vrac, impossible d’oublier Obey, implanté depuis pas si long-temps que ça en France. Sa collection dense propose quelques piè-

ces dans l’esprit. Ci-contre, on vous présente aussi une création delamarqueKr3w, avec son hoodie à la fermeture dorée. Mais aussidessneakersdelamarqueSupraquiprésentecetteannée

une collection des plus surprenantes de skate shoes. Eastpakdécline plusieurs modèles de sacs blindés de motifs all over, et édite régulièrement des Artist Series des plus réussies, la dernièreendateestcelledeRich Jacobs.

Venons-en à Tilt, qui, en collaboration avec Kidrobot, sortune série de hoodies numérotés. Le motif sera décliné dans les boutiques Kidrobot aux Etats-Unis, sous forme de tapis-

serie pour la déco des shops et le modèle produiten plusieurs couleurs pour 2007. Ayant eu la chance d’admireretdeshooterquelquespiècespourcettechronique, on peut vous garantir que ça sent le sold out. Pour la petite anecdote, le hoodie avec les taches vertes a été conçu d’après un custom de Stan Smith offert par Tilt à Kidrobot pour les re-mercier d’une collaboration. Le motif leur plaisant,

ils décident de l’éditer sur d’autres supports. Une bonne leçon de courtoisie qui se transforme en projet.

Dans l’univers street, on peut attribuer à Carharttlapalmedel’ancien-neté avec ses motifs camo de longue date. Toutefois nous soupçonons la célèbre marque A Bathing Ape d’avoir boosté la tendance : Nigo

propose depuis plusieurs années des hoodies all over, en collaboration avec Kaws,quirestentlaréférence en la matière. Aujourd’hui, on constate que ce phénomène s’est amplifié, élargi et c’est tant mieux... Il parait que Dieu se cache dans les détails, vous en aurez de plus en plus à scruter.

TrukMush

Merci à Tilt, Supakitch, les marques Obey, Kr3w, Supra, Sixpack, Qhuit et Eastpak pour leurs contributions.

C’est quoi le

Enfin, le cas de SupaKitch, dont la recherche et

l’univers graphiques lui permettent de tout «all

overiser». Ses Supanimaux envahissent ainsi ses toiles, ses collages, son site web,

et même des hoodies Carhartt qui seront produits

en 2007 pour une édition spéciale.

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ZURICHC’est fou la Suisse, on suit des routes au milieu des champs fleu-ris, des vaches et des montagnes et au bout du chemin un cha-let… et un rail parfait. Parfois une mini « naturelle » au milieu des alpages… C’est probablement là bas que l’on trouve les spots de skate les plus sains d’europe l’air y est pur, quoi que frais… Bastien Duverdier est au taquet, l’altitude lui fait faire des ollies au dessus de gros paquets de marches, des rails à chaque occasion et des sex change quand c’est possible ! Malheureusement la raréfaction d’oxygène le mènera à l’hôpital, ou seul un pet salva-teur lui permis de rétablir la pression de sa boîte crânienne, et de retrouver ses esprits. Pendant ce temps Scott Kane enchaîne les tricks un peu tech, tranquille et sans mot dire… juste une clope, une pizza, un trick, on recommence dans l’autre sens, clic-clac, la journée est finie. Monir, le local en caoutchouc nous démon-tre régulièrement son infinie souplesse, son style de ninja et sa gentillesse Suisse !

Avant de rentrer en France, une petite session de kart, et un scotchage dans les règles : Bastien qui peut parfois énerver par son flegme basque et sa mémoire courte qui ralenti toujours la troupe, s’est vu attaqué et fixé par du scotch VANS bien costaud sur une chaise en bois ! Au bout de 10 minutes de lutte et un peu de claustrophobie, un brutal mouvement de balancier incontrôlé l’a envoyé tête la première dans le mur d’en face, les mains atta-chées. Il n’a laissé que peu de chance à ce mur blanc innocent, avant de finir sa course dans une grosse canette et de shampoui-ner la moquette au houblon avec ses cheveux ! Sur l’instant tout le monde s’est arrêté de rire ! Salir un mur et tuer un membre du team, ça jette un froid. Mais le crâne de Bastien en a vu d’autres ! Allez, on rentre…

LYONLes locaux sponso par le shop ADVICE sont super cools, ils nous drivent sur les bon spots, Et Scott Kane boucle la boucle en collant un Nollie biggie sur un gros plan incliné que les autres ridait dans l’autre sens ! Un grosse soirée dans un bar Lyonnais a préparé tout le monde aux heures d‘avion du lendemain à tel point que certains ont préféré la moquette du couloir de l’hôtel à leur matelas.

La distance, c’est relatif.

Alexis Deforges

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Last Mada Railway Tour

Le principe du MADA Railway tour était de trouver un bon rail, tout neuf, bien caché quelque part en France et de lui faire perdre sa virginité lors d’un bal orchestré par James Brockman, Garett Hill, Bastien Duver-dier et Jérémie Plisson au minimum…

Bien sûr, un rail étant un nom mas-culin, tout de suite ça sonne bizarre comme am-biance. Et pourtant s’enfiler un rail de 15 marches en descendant de la voiture après une dizaines

d’heures de voyages et un levé à 4 heures du mat’ c’est pas un truc de baltringue…(comme on dit). Une campagne de délation des rails planqués a donc était organisée sur le site www.mada-railway.com. Et à ce petit jeu c’est Nicolas de la tranquille bourgade de Bruz à coté de Rennes qui a gagné…

Les gars de la maison de la jeu-nesse avaient tout bien organisé, un arrêté préfec-toral avait interdit le passage et le stationnement

des voitures en bas du rail… Là, chapeau bas…à Bruz skateboarding is not a crime !

Avant et après cette échappée bre-tonne, le team a visité plusieurs cités européennes avec aucune autre motivation que de voir le jour se lever sur un nouveau spot… enfin, en admet-tant que le soleil se lève lui aussi à midi ! C’est donc à grands coups de monospaces américains que le planning suivant a été rempli :

LONDRESOn se tape des miles et des miles à pieds pour se faire virer d’un spot à l’autre. Londres regorge de spots et fourmille de vigiles. Garrett Hill bien serré dans son jean se dégourdi les jambes sur un rail courbé, et prouve une détente de gazelle avec un Shove it to 50-50 plaqué en moins de 5 minutes… C’était son 1er rail depuis une opération du genoux il y a moins de 4 mois ! Darryl Cashman le « money maker boy » tape 10£ à Scott Kane en rentrant flip back sur les bords de la tamise avec une cheville vrillée.

BRUZSuper longue journée… Debout à 3 heures du mat’ ! Van-avion-van et nous voilà au pied d’un bon rail de 15 marches arrogant et tout ! James n’a fait qu’une bouchée des crêpes, du rail, du cidre : Frontside board puis 50/50, et nous voilà repartis.

PARISSession à la Défense où on retrouve les Alexis (JAUZION & LAMENDIN) en pleine forme et sous la grisaille. Jérémie Plisson tombe amoureux de la vague des Halles pendant qu’Alex Lamendin tape un street gap sous les clameurs des charclos polonais locaux !

Sur une carte, les distances sont trompeuses. Quelque peu abusé par les dimensions de celle de l’europe, Mada a lancé une idée : le Railway !

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/// Snowboard

Mondial du Show 27 au 29 octobre 2006Le Mondial du snow est comme le bon vin, il se bonifie avec le temps. Et si c’était un whisky, ça serait un 17 ans d’age, un signe de qualité pour cette 17ème édition du mondial du snowboard pourtant moins alcoolisée que les précédentes. Et ce n’est pas que sur l’étiquette, on y est allé pour vous et tout était réuni pour un gros événement. Aussi bien à 3200m d’altitude, sur le glacier, qu’à 1650m en bas de station, l’animation était à la hauteur.

Les tests de matos, le matin sous le soleil. Vous pouviez arriver à poil sur le glacier et tester des équi-pements techniques Nike ACG, des boots Vans, des snow-boards et leurs fixations avec un nombre impressionnant de marques, des masques et autres casques. La panoplie complète du rider était disponible en test, et les freestylers pouvaient tester tout ça sur le park shapé à la perfection avec une multitude de kicks. A se demander si l’on était aux states. Mais non, simplement sur le snowpark le plus propre de France et d’Europe !

A noter de petits disfonctionnements techni-ques sur le système de prêt, à la façon d’une caissière qui n’arriverait pas à biper un article. Cela a rendu quelques testeurs impatients, mais qu’importe, on a pu se consoler en découvrant et testant les nouvelles fixations Apo. Regis Rolland, pionnier du snowboard, apporte une nouvelle fois une innovation remarquable avec cette fixation rapide à chausser. On a également pu découvrir un mini snowboard qui se ride comme un skate proposé par Nidecker. Burton qui débarque avec un thermomètre sur la board, à quand l’ABS ? Et une collection de snows toujours aussi bien sha-pés et designés, on retiendra les graphismes de Nicolas Thomas qui travaille toujours pour Apo. Nicolas Thomas que l’on retrouve en bas de station, sous le chapiteau, de-vant l’expo Eastpak DECK’On Snowboard à laquelle il a participé en customisant une pièce unique comme les 12 autres artistes invités.

Toujours sous le chapiteau on pouvait dé-couvrir l’évolution du matériel depuis sa création avec des pièces rares sous vitrine, un véritable musée. Et des vi-déos en avant première avec une salle de cinéma montée de toute pièce. Unic, La nouvelle marque qui arrive sur le marché avec des snowboards personnalisables, a fait une bonne impression. A suivre de très prêt pour rider votre AM Model ! Le tout couronné par quelques soirées bien cool, avec moins de débordements que les années précé-dentes. Une LAST Night s’est organisée avec DJ Goloom au Smithy’s le vendredi soir, on les remercie pour leur ac-cueil plus que chaleureux.

Une 17ème édition au goût de Mondial du show freestyle ! Pour sa 3ème année le Burton Highway to Rail prend encore plus d’ampleur au sein de l’événe-ment, et reste le seul show nocturne en bas de station. Drop depuis les toits d’une cathédrale, on se croyait dans un vrai village, avec les escaliers de la place du village, les lampadaires, et les passants qui se transforment en riders pro. Un beau plateau de 20 riders internationaux invités, ou chacun s’est fait remarqué et c’est un wild card qui s’est qualifié la veille qui remporte le contest de jib en rentrant un 450 back front board river back sur le gap : le norvégien Ulrik Badertscher (18 ans), devant Mathieu Crepel et le finlandais Eero Ettala.

Rendez vous l’année prochaine pour fêter les 18 ans de l’événement ! Et les 4 ans du Burton Highway to Rail qui vit une jeunesse en fleur.

Reportage : Np

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Le Mondial en chiffres- 17 ans que ça dure

- 3600 boards testées sur le week-end- 30 marques sur le village tests à 3200m

- 12000 visiteurs sur le week-end- 11450 passages remontées mécaniques

- 4000 spectateurs sur le Burton Highway to Rail- 1000 € cash remporté par Ulrik Badertscher avec un 450 back frontboard river back sur le gap to rail et frontflip sur

la grosse box.- 45 Kid’s présent sur l’épreuve du Burton AM Tour

- 250 posters signés par Eero Ettala- 500 poignées de main serrées par Gary Zebrowski

- 34 vidéos diffusées sur le festival vidéo- 700 bières Corona bues sur l’espace VIP pendant le

show freestyle- 18°C dans la station à 1650m

- 312 appels en absence sur le téléphone portable de Gaylord en 3 jours

- 400 m3 de neige fabriquée pour le fameux «Burton Highway to Rail»

- 60 personnes qui travaillent d’arraches pieds pour la réussite de l’événement

- 200 journalistes accrédités - 1476 coups de tournevis du collègue, et avec le sourire

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J’suis l’homme moderne, élevé aux plateaux télésGénération micro-onde et plats surgelés Collectionneur d’objets sans utilitéNostalgique d’un passé qui n’a jamais existé J’suis l’homme high-tech, discothèque, InternetMais pas d’bibliothèque comme en avaient mes ancêtresOu peut-être pour la décoration du livingAvec d’authentiques objets d’arts fabriqués en usineJ’aime... J’aime cette vie urbaineLes reparties à l’américaine, le câble, les chaînesJ’suis l’homme western, un amas cellulaireLe porte parole du néant, paumé sans son cellulaireJ’suis l’homme sans fil, relié par satelliteJ’évolue sous un ciel bleu électriqueJ’aime l’odeur de l’essence, les horizons cimentés Symétrique, supermarché, musique électroniqueJ’suis l’homme pub, l’homme dernier criAppartement insalubre, vêtements hors de prixUn look industriel, des clones à chaque coin d’rue, fringués pareilUn uniforme original reste quand même un uniforme...J’suis l’homme poupée BarbieVersion barbue... bien entretenueJe prends soin de moi, pas pour vivre centenaireJ’ai juste envie d’avoir l’air d’une affiche publicitaireJ’suis l’homme à tout faire, pas d’vocation, pas d’cheminJ’trime par interim, prends les transports en communLe week-end, j’vais en boite on s’y ennuie en communJ’suis l’homme personne, on a des points en commun !On a les mêmes apparts, les mêmes cafardsLes mêmes grands-mères mourantes qu’on prend pas le temps d’aller voir... les mêmes peines, les mêmes boulots à la chaîne,Les mêmes défonces pour oublier les mêmes problèmes !J’suis l’homme moderne, posé la comme un meubleTémoin oculaire d’une justice aveugleA l’étroit dans mon immeuble, un mammifère de tropDanger pour la planète, un régal pour les asticotsJ’suis l’homme voiture, auto, toutes optionsL’air conditionné, l’air bag et même l’air con J’pousse le son à fond, baisse ma vitrePersuadé d’avoir bon goût et qu’tout l’monde aime ma musiqueJ’suis l’homme vite, vite, môme des années 80Qui approche de la trentaine et qui se sent vieux soudainJe me souviens des génériques de dessins animésJe connais par cœur les slogans des vieilles publicitésGénération Betamax, k7 audio, baladeurJ’me suis senti à la pointe avec les premiers bippeursJe suis l’homme spectateur du temps qui passeQui efface tout et qui détruit tout, quoi qu’je fasseJ’suis l’homme moderne, l’avenir de mes parentsCes hommes des cavernes, aux principes étonnantsLuttant encore, s’indignant haut et fortComme des dinosaures qui n’ont pas compris qu’ils étaient déjà mortsRappeur hardcore, j’suis l’homme engagéLa rébellion déclinée en produit dérivéUn peu artiste, un peu escroc, un peu confusPrisonnier d’une image qui ne le reflète plusJ’suis l’homme muscu, jogging, régime, club de gymProtéine et cure de l-carnitine

Tenté par le bouddhisme, la médecine parallèleDont les bonnes résolutions finissent toutes à la poubelleJ’suis l’homme puzzle, en pièce détachéesLe résultat de millions d’êtres et de millions d’annéesMes ancêtres étaient des guerriers, des grands bâtisseursPas moi... Mais j’ai un portable 3G, d’ailleursBluetooth ton numéro, qu’on s’appelle pour ne rien s’direEnvoies moi des texto et des photos bien déliresPrends cette Mini vidéo, tu vas voir elle est fataleDedans y’a une nana qui s’fait déboîter par un chevalJ’suis l’homme au travail, j’ai besoin de vacancesParqué sur un camping sale dans le sud de la FranceAprès quinze heures de bagnole, péages et embouteillagesLes HLM de bords de plage me gâchent le paysageJ’suis l’homme dommage, l’homme désoléPas d’bol, pas d’chance, moi je ne peux pas vous aiderAssis derrière son bureau, devant son ordinateurFinissant sa réussite en attendant qu’il soit l’heureJ’suis l’homme cheminée, l’homme cigaretteJ’suis l’homme déminé, c’est terminé, demain j’arrêteMais pour l’instant j’suis qu’un smicard banalQui dépense toute ses thune dans un suicide légalJ’suis l’homme, j’sais pas, ça m’est égal, j’m’en foutJ’vote pas, la gauche la droite, c’est même chose partoutJ’vais quand même pas perdre une heure pour l’avenir de mon paysPar contre j’ai voté pour Harlem à la star academyJ’suis l’homme tout est permis, ....j’me dis qu’c’est pas ma faute...J’me dis qu’si ce n’était pas moi, bah ce serait quelqu’un d’autre, J’ai fait un paquet d’saloperie dans ma vie mais tu sais J’ai toujours une excuse pour avoir la conscience en paixJ’suis l’homme des villes, l’individualisteL’esprit léger, engagé dans un combat égoïsteQuand je regarde par la fenêtre je ne vois pas d’gens à l’extérieurJe vois mon reflet dans la vitre et je me trouve beau d’ailleurs... J’suis l’homme moutonCelui à qui on a appris à aimer sa prisonJe pourrais m’évader mais non, je ne le ferais pasJe suis mon propre maton et j’ai peur de moi... J’m’ennuie, j’suis l’homme blaséJ’m’ennuie comme un soldat en période de paixEn attendant de trouver une raison d’existerJe fais comme tout le monde j’allume la téléJ’suis l’homme paumé, sans réactionJ’ai pas d’esprit à part l’esprit de contradictionPolémique à la con, avis interchangeableComment se faire remarquer quand on n’est pas remarquable ?J’suis l’homme blanc, l’homme blanc descendant d’un colonLe subconscient honteux de toutes ces persécutionsDémagogue de gauche, le profile du mec bienPolitiquement correcte, qui n’en pense pas moins J’suis l’homme doute, c’est ma seule certitudeUn visage perdu dans la multitudeOu sont passé toutes les odeurs familières,Tous les visages rassurants, la sérénité d’hier ?J’suis l’homme moderne, j’voudrais dire je t’aime c’est toutJ’voudrais t’serrer dans mes bras mais tu m’prendrais pour un fouJ’voudrais parler à cette petite fille qui joue dans le squareMais j’veux pas passer pour un pervers, alors j’me barreJe souris pas aux femmes, y’a trop d’histoires de violJ’porte pas le sac aux vielles dame, trop d’histoire de volJ’ai peur de passer pour ce que je ne suis pasEt puis, j’ai aussi un peu peur d’être ce que je suisRester soit même, c’est important il paraîtMais comment rester soit même quand on ne sait pas qui on est ?Je fuis l’amour, la haine, je fuis les conflits,J’ai si peur de frôler la mort que je ne fais que frôler la vie.

Ben / Puzzle (Track 16 de l’album «Viens m’chercher» dispo)

/// La bonne parole

L homme moderneIl y a des moments ou l’on trouve des raisons à sa passion, 6 : 39 en captivité avec Ben du Puzzle, avec l’impression qu’il est venu écrire dans ma tête, puis dans celle d’un pote, d’un voisin, d’un étranger, de l’autre... L’homme Moderne, pour une génération à contre temps, née, depassée courant vers le vide, la mort, sans raison parce que tout le monde le fait, alors pourquoi pas moi... Si je me posais la question «pourquoi j’écoute encore du rap ?» lisez la suite vous le saurez...

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A bien y regarder, les meilleurs moments de la vie sont ceux où l’on sue. La sueur c’est le mouvement, l’action, l’acte d’amour et l’acte amoureux, le contact, la promis-cuité dans des salles pleines à craquer où la musique prend les corps... Danakil, c’est un peu de tout ça, condensé dans la bouche de Wayan Balik, chanteur et porte parole. C’est du roots qu’il nous faut...

/// Musique

Danakil

LE PREMIER CD/DVD DRUM&BASS D’ELISA DO BRASIL

ENREGISTRÉ ET FILMÉ AU REX CLUB EN PLEIN COEUR DE LA SOIRÉE MASSIVE.

INCLUS LES TRACKS DES MEILLEURS PRODUCTEURS DRUM&BASS MONDIAUX : DJ FRESH, PENDULUM, SUB FOCUS, Q.PROJECT, J.MAJIK....

DANS LES BACS LE 23 OCTOBRE 2006

SO MASSIVE TOUR29 septembre / Massive le rafia / Nantes

04 octobre / Massive Birthday Rex club / Paris

07 octobre / Le Poulpason / Marseille

21 octobre / Drum & Bass / Antwerpen (Belgique)

27 octobre / Le Caveau / Metz

28 octobre / Festival Azimut / Normandie (TBC)

31 octobre / “So massive Halloween party”Rex club / Paris / avec Andy C & Dj Fresh

03 novembre / la villa rouge / Montpellier

04 novembre / Le rachdingue / Figuers (Espagne)

8 novembre / Darlight / Brighton

10 novembre / Astroclub / Brest

11 novembre / le Castexe / Biarritz (TBC)

18 novembre / Festival Groovecity / Bruxelles (Belgique)

23 novembre / DB UNIT / Le tryptique / Paris

24 novembre / Le 4 sans / Bordeaux

6 decembre / Massive / Rex club / Paris

8 decembre / La laiterie / Strasbourg ...

Bio, infos, dates de tournée sur : www.myspace.com/djelisadobrasil - www.uncivilizedworld.com

Parle nous de Danakil mais avant tout, d’où vient ce nom ? Danakil c’est le nom d’un désert qui borde la frontière de l’Erythrée et de l’Ethiopie, c’est aussi le nom du peuple qui vit sur ces terres. Ce désert est connu pour être un des lieux où les

températures sont les plus hautes sur la surface de la terre. Et de notre côté, Danakil c’est la bande du lycée dans laquelle, en 2001 pour la première fois, chacun a pris un instrument et qui s’est mis à reprendre du Bob et quelques autres classiques en répète. Comme l’alchimie était bonne et que nous prenions toujours beaucoup de plaisir à jouer ensemble, on a avancé au même rythme, les pre-mières compos sont arrivées assez vite et on a continué à faire de la musique, sans se poser de questions, des concerts, des premières parties, puis la passion à pris le dessus et aujourd’hui on s’est mis dans la tête de vivre comme ça, en musi-que, vivre de la musique. Ce qui n’est pas encore possible mais nous travaillons dur pour ça et si les choses vont bien nous y arriverons.

Quelles sont les influences du groupe ? Nous sommes 9 musiciens dans le groupe. Autant dire que les influences ne sont pas toutes les mêmes, il y en a qui sont au jazz, d’autres au reggae roots pur et dur, au nu-roots, puis il y a le hip hop qui compte beaucoup pour moi notamment… Cet ensemble d’influences fait que chacun apporte sa touche en fonction de la manière dont il ressent la musique. En revanche nous sommes tous d’ac-cord sur la nature de notre musique, celle qu’on joue, le reggae roots, ou nu-roots...

Vous venez de sortir votre premier album « Micro climat ». Tu peux nous en parler ? Le

premier album est sorti le 5 mai 2006, nous y avons enregistré les titres « identitaires » du groupe, qui ont été crées entre 2003 et 2006 et qui nous res-semblent le plus. On a l’habitude de dire que cet album c’est le «best of Danakil» depuis la création du groupe, on y retrouve tous les morceaux qui nous ont amené et attaché à notre public.

Cet album est une auto production, c’est par choix ou par contrainte ? Bien sûr qu’au départ c’est une contrainte, dans le sens où personne ne serait venu nous chercher comme ça pour nous emmener en studio. Et nous ne pouvions même pas démarcher qui que ce soit puisqu’à ce mo-ment là nous n’avions pas de support musical assez professionnel. Aujourd’hui nous avons bien pesé les avantages et les inconvénients de l’auto-production, et le contrôle que donne l’indépendan-ce sur la nature de la musique et sur le projet dans son ensemble nous convient parfaitement et nous implique au maximum. Ce qui ne veut pas dire que nous faisons tout tous seuls. Nous travaillions avec plusieurs partenaires pour la distribution, le booking, la promo…

L’industrie du disque aujourd’hui ça t’inspire quoi ? Mettons une hypothèse : si le téléchar-gement de musique sur Internet n’avait jamais existé… Si personne n’avait jamais découvert ça, eh bien l’industrie du disque ne souffrirait pas de l’image négative qui l’entoure aujourd’hui. Mis à

part son attitude rugueuse et son discours quasi policier je ne pouvais au départ pas lui reprocher grand-chose. Mais maintenant, ses choix « artis-tiques » ne me plaisent pas dans leur ensemble. Quant au pear-to-pear, ma situation est un peu ambiguë car je suis pirateur et piraté…

Vous revenez d’une tournée d’été estivale in-tense, quelques mots sur la scène ? C’est par là que passent toutes les émotions, le regard, la présence, le contact. Le rendu n’est pas le même sur album et sur scène, et je connais peu de grou-pes qui pensent le contraire. En plus, pour nous c’est vital de jouer, il faut amener le public à nous car nous restons avec les moyens de l’autopro-duction, qui n’amènent pas le son aux oreilles de la masse ! On propage, on se promène avec les camions et on fait des concerts à droite à gauche, en essayant de varier les destinations. Notre re-cette, c’est parler de choses sérieuses, de thèmes d’actualité, sous un œil plutôt critique et d’amener à penser sur la réalité des situations.

Les projets futurs ? Un deuxième album ou un live sont-ils en préparation ? Pour l’instant on tourne sur l’album, qui est sorti il y a à peine 5 mois, et on est en train de bosser les prochains morceaux, croisant les doigts pour pouvoir retour-ner en studio d’ici quelques temps pour le deuxiè-me ! A côté de ça, le premier objectif à l’heure actuelle c’est de trouver un tourneur, ce qui nous soulagerait de pas mal de boulot et nous ouvrirait des perspectives alléchantes de concerts. Pour le live on attend la bonne occasion !

Ton meilleur souvenir ? La rencontre avec Mic-kael Rose dans les coulisses après son concert, dont on faisait la première partie.

Ton pire souvenir ? Le deuxième concert de no-tre existence dans un bled racailleux en première partie d’un groupe de Rai. On a failli se faire piquer la moitié des instruments pendant qu’on jouait par-dessous les bâches de la scène. Et en sortant on était à deux doigts de l’altercation musclée… Bonne ambiance.

Un message a faire passer ? Ecoutez du son, allez à la montagne, détendez-vous, soyez forts..

Propos recueillis par Goloomphotos : Elo B

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Photos : Gaylord Pedretti & Nico Lafay

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/// Recette

Le gouter LAST aux pommesproposée par LeMush

Ingrédients150g de farine4 pommes Reinette150g de sucre100g de beurre3 œufs

Temps de préparation :Sans jouet > 30 minutesAvec jouet > 3 heures

1 - Couver le beurre pour le faire ramollir.

2 - Mixer le beurre et le sucre pendant une minute.

3 - Ajouter les jaunes d’œuf et la farine.

4 - Faire monter les blancs en neige en battant ferme.

5 - Couper et peler les pommes avec les moyens du bord.

6 - Incorporer les blancs, les pommes, mélanger le tout et verser dans le moule beurré.

7 - Faire cuire pendant 30 minutes au four.

8 - Déguster

On se retrouve après la coupure pub...

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...1 heure aprés.

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HistoireElle voit le jour au Japon, le 21 novembre 1990, sous le nom de Super Famicom, puis avec un design différent aux Etats-Unis, le 13 août 1991. Pour la traçabilité, elle y devient « Super NES ». Et pour ne pas déroger à la règle, elle arrive enfin en Europe, en avril 1992, sous le nom de Super Nintendo, ou Super Minkendo pour les nazes (les adultes). Le géant nippon va reprendre sa place de leader du marché dont il s’était fait déloger par Sega et sa Megadrive (LAST Mag #16), sortie en 1988 au Japon, qui s’imposait comme un vrai pro-duit de deuxième génération face à la NES (LAST Mag #14). LA console va tenir bon jusqu’en 1998, se vendre à près de 50 millions d’exemplaires et briser les petites pattes arrières de la concurrence. L’univers féerique de Nintendo, on le vit à l’écran et dans nos rêves. Sur le marché, la réalité est toute autre : la firme se présente plutôt comme un rouleau compresseur.

TechnologieDes évolutions permettent à la Super Nintendo de franchir un réel cap par rapport aux consoles 8 bit. Tout d’abord, et evidement, le processeur 16 bits qui la place sur le même plan que sa concurrente directe. Mais la console dispose d’une technologie nommée Mode 7 qui lui permet de générer des effets 3D et un affichage de couleurs plus impor-tants. Des jeux au rendu inédit vont apparaître. En définitive, peu d’avantages violents representant une réelle supériorité technique face à la Mega-drive ou la PC Engine de Nec. La différence va se faire sur la quantité de cartouches que Nintendo va tirer sur la planête entière...

JeuxUne fois de plus, la force de Nintendo, c’est son catalogue de jeux, qui s’étoffe sans cesse et s’adresse à tous les types de joueurs. La quan-tité est là : plus de 800 jeux au compteur. On ne pourra pas tous les citer (si si). Niveau qualité ? L’enchainement de jeux mythiques est effarant. Eux aussi, impossible de les énumerer. C’est là que je fais appel à ma mémoire sélective.

Plateforme De Super Mario World à Donkey Kong Country, en passant par Super Castelvania IV, les super jeux de plateforme ont toujours été le super point fort de Nintendo. Ces 3 super jeux proposent de controler les super personnages clés de leur super univers.

Shoot’em upAvec Star Wing, on a un peu halluciné. Il faisait appel au fameux Mode 7 et sa réalisation 3D nous laissa sans voix, juste l’envie frénétique de se frot-ter sur la console, quitte à lui infliger des souffran-ces telles que les décrit MiD dans l’illustration ci-contre. Dans le genre «Waaaouh, c’est dingue», il y avait également Axelay, où le décor défilait tel un tapis se déroulant sous le vaisseau, avançant de face. Nous fûmes bouches bées.

Action / aventureThe Legend of Zelda: A Link to the Past. C’est

mon jeu de référence, toutes époques et conso-les confondues. Surement une impression juvé-nile trop forte pour être balayée par le temps. Des enigmes, de l’action, un vaste monde à visiter de fond en comble pour remplir tous les objectifs... Merde, ça allait trop loin. La première fois que j’ai battu Ganondorf, après des heures, des jours de jeu, c’était vraiment la satisfaction d’avoir accompli un acte héroïque, d’avoir tourné une page de l’his-toire. Secret of Mana, Final fantaisy, je sais, c’est du lourd. Mais Link... tu peux pas test.

Jeu de combatStreet Fighter II : The World Warrior. Juste pour dire aux monomaniaques de Shun Lee, qui ar-retaient pas d’enchainer les mêmes coups sans te laisser le temps de parer, tout simplement de bouger : « Sonic-boom sur votre figure ».

Jeu de courseDes bons coups de pression sur F-Zero, mais rien n’a pu rivaliser avec le premier volet d’une longue série : Mario Kart. Le challenge à l’état pur, j’y re-viendrais dans le chapitre «anecdotes».

Inclassable :Mario Paint. Avec du recul, des bêtes d’ordis gonflés à bloc, des logiciels de malade, on se dit qu’on a perdu du temps sur ce petit truc limité. Mais avouez, ça nous y a donné goût.

AccessoiresOn va passer sur le bazooka, les manettes de taré, pour parler d’un dossier fort sympathique. Saviez vous que pour faire face au MegaCD de la Megadrive, Nintendo projettait de sortir lui aussi un lecteur CD pour sa console. A qui confier un tel projet ? Pourquoi pas Sony, ils ont la technolo-gie, le savoir faire... Puis Nintendo laisse tomber, préférant toujours le support des cartouches au CD. Imaginez alors le compère Sony, un projet inachevé sur les bras. S’il décidait d’en faire sa propre console ? Vous voyez où je veux en venir, mais ça c’est une autre histoire...

AnecdotesLa manette de la Super Nintendo était très resis-tante. nous avons eu l’occasion de lui faire subir de nombreux crash tests... enfin, de nombreux jets ultra violents contre le mur, suite à des défaites en série sur Mario Kart. La « rainbow road » ne lais-sait pas la place à l’erreur et j’avais pour habitude de faire sortir de la piste (et de ses gonds) un bon ami, également rédacteur de LAST Mag, que je salue au passage. (Excuse moi pour ces roustes, je sais que tu n’as toujours pas encaissé).Tiens, c’est le même gars qui faisait son monoma-niaque de la Shun Lee...

Le passé et les messages sont-ils bien passés ?

TruKillustration : MiD (www.latong.com)

LAST games FIRST gamesJ’étais en train de faire du pied à la princesse Zelda, tout en contant fleurette à la princesse Peach. Soudain, Link et Mario sont entrés dans le chateau, passablement enervés, en compagnie de ce satané père fouettard de Belmont. J’ai sauté sur le kart de mon pote Toad (le petit neveu de LeMush) et me voilà coursé par ce connard de Luigi, chevauchant cet enfoiré de Yoshi. Nous parvenons à les semer, peau de banane aidant, et rejoignons Samus, ma chérie... Elle, ôte son armure, me dévoile les sublimes courbes de son... Après m’être réveillé et avoir quitté l’univers Nintendo, je reprenais ma partie là où je l’avais laissée la veille, emporté malgrè moi par Morphée, manette en main. Super Nintendo, tu as niqué mon début d’époque pubère (Waah, la chance).

Programme d’Entraînement Cérébral du Dr. Kawashima / Editeur : Nintendo // Support : DSA l’origine de ce jeu, on retrouve le docteur Ryuta Kawashima, un neurophysiologiste japonais de re-nom. Certainement en attendant ses patients, il a créé une série d’exercices rapides et captivants, destinés à renforcer l’activité du cerveau. Et le plus fort, c’est qu’il a réussi à compresser tous ces exercices cé-rébraux pour les mettre dans une cartouche de jeu vidéo. Résultat, on apprend à la première partie que notre cerveau a le double voir le triple de notre âge et on se prête au jeu de refaire une partie, puis deux, puis trois… Mais ce qui est gratifiant c’est qu’à force de jouer, il s’avère que cette gymnastique du cerveau fait rajeunir notre boite crânienne. Dire qu’avant mon Dr me disait de ne pas trop rester des heures devant ma console… Le programme propose d’accomplir plu-sieurs exercices chronométrés, comme par exemple dire à haute voix la couleur des lettres d’un mot signi-fiant une autre couleur, lire un texte le plus rapidement possible, faire du calcul mental, reproduire un dessin ou encore se souvenir d’un maximum de mots en un temps limité. Plus on s’entraîne, plus on débloque de nouvelles activités et de nouveaux tests. Tous les entraînements s’inspirent des exercices de langage et de connaissances et des mathématiques de base. Le jeu est bien fait, et l’on se prête rapidement à l’ap-prentissage en arrivant même à donner envie à notre entourage. Le fait qu’il soit sur une console portable n’y est pas pour rien.

Talkman / Editeur : Sony // Support : PSPTalkman n’est pas un jeu de réflexion qui fait travailler vos méninges, mais ce titre est bien la preuve qu’il est possible de s’instruire sur nos consoles. Exclusif à la PSP, Talkman fait office de logiciel d’apprentissage de six langues différentes : anglais, allemand, espagnol, italien, japonais et français ! S’exercer à la pratique des langues étrangères sur une console portable, en voilà une idée que l’on a trouvée bonne et c’est pour cette raison que ce titre fait partie de notre sélection. Facile d’utilisation, il dispose de différents modes bien travaillés. Le jeu propose ainsi de nombreuses situations qui s’accompagnent de leurs éventails de questions-réponses. Vingt-huit scénarios avec les dia-

logues qui vont avec pour les hôtels, les restaurants, les boîtes de nuit, les pistes de ski, les hôpitaux, les aéroports… Donc s’il ne vous permet pas d’apprendre une nouvelle langue (faut pas rêver !), il sera tout de même très utile si vous partez dans un pays dont vous ne maîtrisez pas la langue. Car vous pouvez choisir votre phrase et la traduire en japonais (par exemple) et la faire lire à votre interlocuteur. Comme quoi les nouvelles technologies ne sont pas un frein à la com-munication avec autrui. Pour réellement progresser, il faut avoir quelques bases dans la langue mais le jeu permet réellement de travailler votre prononciation, vocabulaire, orthographe… Ce titre dispose de petits gadgets qui peuvent s’avérer très utiles comme le convertisseur ou le mode Alarme qui vous réveille avec une phrase dans la langue de votre choix et ne pourra être éteint qu’en identifiant la traduction corres-pondante. Votre dictionnaire risque de prendre un peu la poussière !

Cérébrale Académie / Editeur : Nintendo // Support : DSDans la lignée de Programme d’Entraînement Céré-bral du Dr. Kawashima, ce jeu vous propose de faire travailler vos cellules grises. Sauf qu’ici, il n’est pas question de calculer l’âge de votre cerveau mais de connaître son poids. Beaucoup plus accessible, les tests chronométrés analysent vos compétences en logique, mémoire, analyse, maths et formes. On retrouve au total quinze épreuves, réparties en cinq catégories, toutes aussi ludiques les unes que les autres. Vitesse et précision seront essentielles lorsque chaque épreuve vous demandera de répondre aux questions de 5 catégories en seulement 60 secondes. Les parties sont donc rapides et le jeu s’avère plus amusant et plus prenant. Le mode multijoueur est également un des plus de ce titre, d’autant qu’il est possible de jouer avec une seule cartouche. Console, ma belle console, qui est le plus intelligent ? On sait d’ores et déjà que ce titre aura une adaptation sur la Wii avec le même principe et de nouveaux modes de jeu. Convaincu de sa durée de vie sur DS, on reste sceptique quant à faire ce genre d’exercices sur console de salon. En quelques parties et avec un peu d’acharnement, mon cerveau pèse 1380 gr. Dois-je le marquer sur mon C.V ?

Professeur Sudoku / Editeur : Empire Interactive // Supports : PS2 – PSPPuisqu’il est question de jeu de réflexion, nous avons souhaité retenir dans notre sélection un jeu de Su-doku. Et c’est d’une logique ! Le « Rubik’s cube du 21ème siècle », comme le baptisent les anglais, fait chaque jour plus d’émules et le phénomène Sudoku ne fait que commencer. Pour celles et ceux qui ne connaissent pas encore, disons que le jeu s’apparente à un jeu de puzzle et de placement de chiffres, dont le but est de remplir chaque carré par les chiffres de 1 à 9 de telle manière qu’aucun n’apparaisse deux fois dans la même ligne ou la même colonne. Donc pas besoin d’être sorti de St Cyr, mais simplement faire preuve de logique et de patience pour être pris au jeu. Et ne me dites pas que pour vous c’est du chinois, car même si le Sudoku s’apparente à un casse-tête, il tire ses origines du Japon. Dans Professeur Sudoku vous pourrez donc mettre votre cerveau à l’épreuve et ainsi l’entraîner à des raisonnements logiques. Le jeu est bien pensé, particulièrement le système de progres-sion qui permet de s’adonner à la pratique étape par étape. Un bon moyen pour apprendre et progresser, avant de devenir addicted ! Plus agréable à jouer sur la PSP, le jeu dispose d’un mode deux joueurs aussi très captivant.

Votre cerveau en veut encore et vous souhaitez ali-menter votre console avec ce type de jeux ? English Training devrait vous faire progresser en anglais, grâ-ce à Pratical Intelligence Quotient vous vous rendrez compte Ô combien vous êtes intelligent, vous pourrez jouer aux échecs en solitaire avec Chess battle, faire un mot compte triple avec Scrabble Scramble, jouer aux dames, à puissance cinq… avec 42 jeux indémo-dables. Enfin, comme nous vous l’avons précisé, le phénomène Sudoku n’épargne pas l’univers des jeux vidéos, et vous pouvez donc retrouver de nombreux titres à ce sujet comme : Go ! Sudoku, Sudokuma-niacs, Sudoku fever, Essentiel Sudoku… Si vous êtes détenteur de la DS, on ne saurait que trop vous conseiller Sudoku Master qui rassemble pas moins de 400 grilles de Sudoku et vous permet de jouer sans cesse de nouvelles grilles.

Gaylord Pedretti

LAST gamesEn cette période de fêtes de fin d’année, l’actualité des jeux vidéo bat son plein, effet papa noël oblige. Mais qui dit, fêtes de fin d’année, dit aussi arrivée des bonnes résolutions. Alors nous avons décidés de consacrer cette énième chronique aux jeux vidéo de réflexion. Pas ceux qui vous demandent de réfléchir à la façon dont vous allez abattre votre adversaire, ou comment vous allez anticiper le virage à 210 Km. On parle de jeux qui font fonctionner votre matière grise et qui sont même censé la développer au fil des parties. Ou comment votre console va vous rendre intelligent… !!

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